Le jour où tout a basculé ^
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Le jour où tout a basculé ^
Salut tout le monde !
Voila je poste ma première fan fiction (enfin le chapitre 1 pour le moment)
j'écris pour le plaisir et surtout j'écris ce qui me vient à l'esprit quand je pense à Patrick Jane. Peut être que vous ne le voyez pas comme moi mais j'essaie de coller au mieux à sa personnalité.
J'ai lu des fan fictions sur The Mentalist et je dois dire que je ne pense pas que la mienne sera d'un "bon niveau" mais comme je vous l'ai dit j'écris juste pour le plaisir de partager une histoire.
Personnages : Toute l'équipe mais surtout Jane et Lisbon
Résumé : La vie de Patrick Jane au CBI ^^
Chapitre 1 : 7 ans
7 ans. Ca faisait 7 ans aujourd’hui que ma vie avait basculée.
J’étais allongé sur le lit, dans mon repère, le grenier du CBI. Je n’avais pas eu la force de retourner chez moi cette nuit. Ca faisait déjà quelques mois que je "dormais" presque tous les jours dans ce grenier poussiéreux. La veille, Lisbon m’avait demandé de repartir chez moi et de ne pas dormir au CBI cette nuit. En temps normal, j’aurais peut être fait un effort pour rentrer chez moi. Mais la j’étais allongé sur ce lit, pas très confortable, à ressasser cette tragédie. Ce jour où tout à basculé.
Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était un jeudi soir. Ce jour là, il avait fait un temps admirable à Sacramento. J’avais participé à une émission de TV dans l’après midi. J’étais détendu parce que ce n’était pas la première fois que je passais à la télévision et c’est grâce à elle que j’avais pu me faire un nom. Je ne peux pas dire un nom dans le métier parce que mon métier c’était quoi ? Charlatan ? Et oui, je gagnais ma vie en escroquant les gens. Et ca ne me faisait ni chaud ni froid. J’étais heureux dans ma vie. Ma femme, Angela était une personne merveilleuse. Elle m’avait offert le plus beau cadeau au monde, ma fille, Charlotte Anne.
Ce soir là, la nuit était déjà tombée sur la ville. Je remontais la route sinueuse conduisant à ma villa. Oui j’ai bien dit ma villa. Avec l’argent que je gagné, pas très dignement, j’avais pu offrir à ma famille une belle et somptueuse villa. En rentrant chez moi, toute les lumières étaient éteintes. Je me souviens m’être dit « Angela doit certainement être dans notre chambre à lire un livre. Et puis à cette heure ci, Charlotte dormait déjà depuis longtemps. »
En entrant je déposai le courrier dans l’entrée puis me dirigea sans plus attendre à l’étage. Arrivé en haut de l’escalier je vis un mot sur la porte de ma chambre. Je fus intrigué puis lu cette lettre.
La première chose que j’avais vu était ce smiley rouge vif. A ce moment là ma vie s’écroula. J’avais compris. Puis lentement, j’avais baissé les yeux et avait vu ma femme et ma fille, Angela et Charlotte gisant sur le sol. Elles baignaient dans leur sang. Il y avait tellement de sang. Je m’étais écroulé par terre en larmes. Qu’est ce que j’avais fait ? Angela m’avait prévenue, elle avait dit que j’allais avoir des ennuis si je continuais ce « métier ». Je l’avais pris à la rigolade et maintenant elles étaient mortes. J’avais provoqué John le Rouge à la télévision et il s’en était pris à ma famille. J’avais tout perdu.
Quelques temps plus tard je m’étais retrouvé à l’hôpital psychiatrique. Je voulais tellement mourir et les rejoindre, échappé à cette douleur, à cette culpabilité. Je m’étais enfoui dans un profond mutisme et Sophie Miller ma psychiatre m’avait aidé à sortir du gouffre.
Maintenant, je ne vivais que pour la vengeance de ma famille. Mais la douleur de leur perte était présente chaque jour, chaque minute, chaque seconde depuis 7 longues années.
Je me redressai sur mon lit et les larmes commencèrent à couler le long de mes joues. Je n’essayai même pas de retenir mes sanglots. A quoi bon ?
Soudain, quelqu'un frappa à la porte de mon repère. J'essuyais mes larmes puis invita la personne derrière la porte à entrer.
A suivre ...
Voila je poste ma première fan fiction (enfin le chapitre 1 pour le moment)
j'écris pour le plaisir et surtout j'écris ce qui me vient à l'esprit quand je pense à Patrick Jane. Peut être que vous ne le voyez pas comme moi mais j'essaie de coller au mieux à sa personnalité.
J'ai lu des fan fictions sur The Mentalist et je dois dire que je ne pense pas que la mienne sera d'un "bon niveau" mais comme je vous l'ai dit j'écris juste pour le plaisir de partager une histoire.
Personnages : Toute l'équipe mais surtout Jane et Lisbon
Résumé : La vie de Patrick Jane au CBI ^^
Chapitre 1 : 7 ans
7 ans. Ca faisait 7 ans aujourd’hui que ma vie avait basculée.
J’étais allongé sur le lit, dans mon repère, le grenier du CBI. Je n’avais pas eu la force de retourner chez moi cette nuit. Ca faisait déjà quelques mois que je "dormais" presque tous les jours dans ce grenier poussiéreux. La veille, Lisbon m’avait demandé de repartir chez moi et de ne pas dormir au CBI cette nuit. En temps normal, j’aurais peut être fait un effort pour rentrer chez moi. Mais la j’étais allongé sur ce lit, pas très confortable, à ressasser cette tragédie. Ce jour où tout à basculé.
Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était un jeudi soir. Ce jour là, il avait fait un temps admirable à Sacramento. J’avais participé à une émission de TV dans l’après midi. J’étais détendu parce que ce n’était pas la première fois que je passais à la télévision et c’est grâce à elle que j’avais pu me faire un nom. Je ne peux pas dire un nom dans le métier parce que mon métier c’était quoi ? Charlatan ? Et oui, je gagnais ma vie en escroquant les gens. Et ca ne me faisait ni chaud ni froid. J’étais heureux dans ma vie. Ma femme, Angela était une personne merveilleuse. Elle m’avait offert le plus beau cadeau au monde, ma fille, Charlotte Anne.
Ce soir là, la nuit était déjà tombée sur la ville. Je remontais la route sinueuse conduisant à ma villa. Oui j’ai bien dit ma villa. Avec l’argent que je gagné, pas très dignement, j’avais pu offrir à ma famille une belle et somptueuse villa. En rentrant chez moi, toute les lumières étaient éteintes. Je me souviens m’être dit « Angela doit certainement être dans notre chambre à lire un livre. Et puis à cette heure ci, Charlotte dormait déjà depuis longtemps. »
En entrant je déposai le courrier dans l’entrée puis me dirigea sans plus attendre à l’étage. Arrivé en haut de l’escalier je vis un mot sur la porte de ma chambre. Je fus intrigué puis lu cette lettre.
« Cher Monsieur Jane,
Je n'aime pas être calomnié dans les médias, surtout par un charlatan mercantile et profiteur. Si vous étiez un vrai médium, et non une petite larve crapuleuse, vous n'auriez pas besoin d'ouvrir cette porte pour voir ce que j'ai fait à votre jolie femme et à votre enfant. »
Dès les premiers mots, j’avais su que c’était lui, John le Rouge. Je fus pris d’une peur indescriptible en lisant les dernières phrases. Machinalement, j’ouvris la porte de la chambre, sans trop le vouloir. Je n'aime pas être calomnié dans les médias, surtout par un charlatan mercantile et profiteur. Si vous étiez un vrai médium, et non une petite larve crapuleuse, vous n'auriez pas besoin d'ouvrir cette porte pour voir ce que j'ai fait à votre jolie femme et à votre enfant. »
La première chose que j’avais vu était ce smiley rouge vif. A ce moment là ma vie s’écroula. J’avais compris. Puis lentement, j’avais baissé les yeux et avait vu ma femme et ma fille, Angela et Charlotte gisant sur le sol. Elles baignaient dans leur sang. Il y avait tellement de sang. Je m’étais écroulé par terre en larmes. Qu’est ce que j’avais fait ? Angela m’avait prévenue, elle avait dit que j’allais avoir des ennuis si je continuais ce « métier ». Je l’avais pris à la rigolade et maintenant elles étaient mortes. J’avais provoqué John le Rouge à la télévision et il s’en était pris à ma famille. J’avais tout perdu.
Quelques temps plus tard je m’étais retrouvé à l’hôpital psychiatrique. Je voulais tellement mourir et les rejoindre, échappé à cette douleur, à cette culpabilité. Je m’étais enfoui dans un profond mutisme et Sophie Miller ma psychiatre m’avait aidé à sortir du gouffre.
Maintenant, je ne vivais que pour la vengeance de ma famille. Mais la douleur de leur perte était présente chaque jour, chaque minute, chaque seconde depuis 7 longues années.
Je me redressai sur mon lit et les larmes commencèrent à couler le long de mes joues. Je n’essayai même pas de retenir mes sanglots. A quoi bon ?
Soudain, quelqu'un frappa à la porte de mon repère. J'essuyais mes larmes puis invita la personne derrière la porte à entrer.
A suivre ...
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
à la nouvelle "auteur"
Il ne faut surtout pas faire de comparaison avec les autres. Chacune à son style, ses connaissances et un ressenti différent vis à vis des persos de "The mentalist".
Un bon début avec ce flashback
Quelques fautes d'orthographe et de concordance des temps mais cela ne nuit pas à la lecture
Maintenant reste à voir où tu veux mener cette fic
Il ne faut surtout pas faire de comparaison avec les autres. Chacune à son style, ses connaissances et un ressenti différent vis à vis des persos de "The mentalist".
Un bon début avec ce flashback
Quelques fautes d'orthographe et de concordance des temps mais cela ne nuit pas à la lecture
Maintenant reste à voir où tu veux mener cette fic
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Le jour où tout a basculé ^
Salut
Je vais faire de mon mieux et je pense faire évoluer ma fic vers du Jisbon bien entendu
Je vais faire de mon mieux et je pense faire évoluer ma fic vers du Jisbon bien entendu
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
Salut Ju3993 !!
Ben dis donc, pour une première publication, je trouve que c'est un succès! Ton texte est clair, simple, on retrouve bien l'histoire et les sentiments de Jane.
Et puis bien sûr, si tu comptes faire du Jisbon, je ne peux que te suivre !! (Oui tu auras sûrement compris que ce ship est plutôt bien accueilli sur le forum ^^)
Bravo pour ce début intéressant, et vivement la suite !!
Ben dis donc, pour une première publication, je trouve que c'est un succès! Ton texte est clair, simple, on retrouve bien l'histoire et les sentiments de Jane.
Et puis bien sûr, si tu comptes faire du Jisbon, je ne peux que te suivre !! (Oui tu auras sûrement compris que ce ship est plutôt bien accueilli sur le forum ^^)
Bravo pour ce début intéressant, et vivement la suite !!
mitsounette- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Traîner au milieu des chevaux, et puis lire, rêver,...
Localisation : Dans une petite ville où l'expression *cheveux au vent* prend tout son sens...
Re: Le jour où tout a basculé ^
pour commencer, un grand bonjour ou bonsoir étant donné l'heure tardive, à la petite nouvelle sur le forum et encore mieux, un nouvel auteur
Comme le dit Johel il ne faut pas chercher à comparer ton travail d'avec celui des autres, nous avons tous notre style et j'aime assez le tien. Ton texte est facile à lire, mais pour les fautes, ce n'est pas à moi qu'il faut demander, j'ai besoin de quelqu'un pour me relire
Comme je suis une Jisbon à fond, je sens que je vais aimer ta fic, alors je te dis bonne chance et à bientôt pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Comme le dit Johel il ne faut pas chercher à comparer ton travail d'avec celui des autres, nous avons tous notre style et j'aime assez le tien. Ton texte est facile à lire, mais pour les fautes, ce n'est pas à moi qu'il faut demander, j'ai besoin de quelqu'un pour me relire
Comme je suis une Jisbon à fond, je sens que je vais aimer ta fic, alors je te dis bonne chance et à bientôt pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le jour où tout a basculé ^
merci a vous
j'ai commencé le chapitre 2 je le publierai demain matin
j'ai commencé le chapitre 2 je le publierai demain matin
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
en fait, je me suis rendue compte que mon chapitre 2 était très long alors je l'ai divisé en 2.
voila donc maintenant le chapitre 2.
chapitre 2 : 45 minutes
Je descendais de ma SUV d’un pas décidé. J’avais vu la DS de Jane sur le parking du CBI et je me doutais bien qu’il avait encore passé la nuit dans son grenier qui n’avait vraiment rien d’accueillant. Je lui avais pourtant demandé de rentrer chez lui mais il ne m’avait pas écouté.
Je m’inquiétais beaucoup pour lui ces derniers temps. En arrivant au bureau le matin il était toujours là à moitié décoiffé, le visage cerné. Il allait mal mais je ne savais pas pourquoi. Ces derniers jours, il était renfermé sur lui-même. Et puis le manque d’enquêtes n’arrangeait en rien les choses. Il passait sa journée sur son canapé à scruter Elvis au plafond, à écouter ce qui ce passait autour de lui, autrement dit pas grand-chose.
En sortant de l’ascenseur, je décidai d’aller lui parler avant que le reste de l’équipe n’arrive. Je regardai ma montre pour savoir combien de temps il me restait avant leur arrivée. 45 minutes. Ah oui j’étais venue plus tôt pour remplir encore et toujours de la paperasse. « Tant pis, je resterai plus tard ce soir » me dis je à moi-même en montant les escaliers menant au repère de Jane. A ce moment précis, je voulais savoir pourquoi Jane était si distant ces derniers jours.
En arrivant devant la porte du grenier, j’entendis des sanglots. Jane étais entrain de pleurer. Je restais là, surprise pendant quelques secondes. Puis, la date d’aujourd’hui me frappa de plein fouet. Aujourd’hui c’était « l’anniversaire » de la mort de sa famille. Ca justifiait son comportement des derniers jours.
Je me sentais vraiment mal pour lui. Il comptait beaucoup pour moi et je voulais lui offrir toute mon aide possible. Alors, je décidai de frapper à la porte en espérant qu’il ne me dise pas de partir. Mais après quelques secondes j’entendis un petit « entrez ». Il devait surement savoir que c’était moi puisque personne ne venait jamais le voir ici.
J’ouvris la porte lentement et le vis, là, assis sur son lit, la tête dans les mains. Même sans voir son visage, on pouvait bien remarquer qu’il était torturé. Son lit n’était même pas défait.
« Bonjour Jane » lui dis-je d’un murmure
Il redressa la tête et me regarda.
Je ne l’avais jamais vu comme ca. Il avait les yeux rouges et de grands cernes. Il avait le visage dévoré par le chagrin. Le plus déchirant était son regard. Il trahissait une profonde tristesse et une immense culpabilité.
« Bonjour Lisbon » me répondit-il en baissant la tête.
« Je … je suis désolée de vous avoir dit de repartir chez vous hier. Je n’avais pas fait le rapprochement avec la date d’aujourd’hui. Je suis vraiment désolée »
« Ce n’est pas grave Lisbon »
Il m’avait répondu sans me regarder. Il fixait un point sur le sol, le regard perdu et vide. Alors je m’avançai près du lit et m’assis à ses côtés.
J’encerclai ses épaules avec mon bras et l’attira vers moi. Je voulais lui montrer que j’étais là pour lui.
On resta dans cette position quelques instants puis il détourna ses yeux du sol pour me regarder, droit dans les yeux. Je fus prise d’une sensation que je ne pus décrire. Jane n’étais pas seulement mon consultant, il était aussi mon ami. Mais ses derniers temps, nous nous étions beaucoup rapprochés et des sentiments nouveaux étaient survenus en moi.
Soudain, il me prit dans ses bras. Il me serait fort, comme un enfant qui ne veut pas laisser partir sa peluche préférée. Je caressais alors lentement son dos comme pour le bercer puis je sentis ses larmes coulais dans mon dos.
« Jane, ca va aller … » lui dis-je tout en continuant de le bercer.
Après quelques minutes, il s’écarta de moi.
« Merci Lisbon d’être là pour moi. Je suis désolé de n’avoir pas était présent ces derniers jours mais tous ces souvenirs qui remontent à la surface ce n’est pas facile à gérer. »
« Jane vous n’avez pas à vous excuser. Sachez que je serais toujours là pour vous, quoi qu’il arrive. Vous savez que vous pouvez vous confier à moi »
« Oui, je vous en remercie. »
Son visage s’était légèrement détendu. Je lui déposai un baiser sur la joue pour le réconforter encore une fois puis me leva.
« Venais Jane on va prendre un thé. Enfin vous un thé et moi un café. »
Il me regarda et se leva un petit sourire au coin des lèvres. Ca me fit très plaisir de le voir plus détendu que quelques minutes plus tôt.
Alors nous nous dirigeons vers la cuisine, ensemble.
A suivre ...
voila donc maintenant le chapitre 2.
chapitre 2 : 45 minutes
Je descendais de ma SUV d’un pas décidé. J’avais vu la DS de Jane sur le parking du CBI et je me doutais bien qu’il avait encore passé la nuit dans son grenier qui n’avait vraiment rien d’accueillant. Je lui avais pourtant demandé de rentrer chez lui mais il ne m’avait pas écouté.
Je m’inquiétais beaucoup pour lui ces derniers temps. En arrivant au bureau le matin il était toujours là à moitié décoiffé, le visage cerné. Il allait mal mais je ne savais pas pourquoi. Ces derniers jours, il était renfermé sur lui-même. Et puis le manque d’enquêtes n’arrangeait en rien les choses. Il passait sa journée sur son canapé à scruter Elvis au plafond, à écouter ce qui ce passait autour de lui, autrement dit pas grand-chose.
En sortant de l’ascenseur, je décidai d’aller lui parler avant que le reste de l’équipe n’arrive. Je regardai ma montre pour savoir combien de temps il me restait avant leur arrivée. 45 minutes. Ah oui j’étais venue plus tôt pour remplir encore et toujours de la paperasse. « Tant pis, je resterai plus tard ce soir » me dis je à moi-même en montant les escaliers menant au repère de Jane. A ce moment précis, je voulais savoir pourquoi Jane était si distant ces derniers jours.
En arrivant devant la porte du grenier, j’entendis des sanglots. Jane étais entrain de pleurer. Je restais là, surprise pendant quelques secondes. Puis, la date d’aujourd’hui me frappa de plein fouet. Aujourd’hui c’était « l’anniversaire » de la mort de sa famille. Ca justifiait son comportement des derniers jours.
Je me sentais vraiment mal pour lui. Il comptait beaucoup pour moi et je voulais lui offrir toute mon aide possible. Alors, je décidai de frapper à la porte en espérant qu’il ne me dise pas de partir. Mais après quelques secondes j’entendis un petit « entrez ». Il devait surement savoir que c’était moi puisque personne ne venait jamais le voir ici.
J’ouvris la porte lentement et le vis, là, assis sur son lit, la tête dans les mains. Même sans voir son visage, on pouvait bien remarquer qu’il était torturé. Son lit n’était même pas défait.
« Bonjour Jane » lui dis-je d’un murmure
Il redressa la tête et me regarda.
Je ne l’avais jamais vu comme ca. Il avait les yeux rouges et de grands cernes. Il avait le visage dévoré par le chagrin. Le plus déchirant était son regard. Il trahissait une profonde tristesse et une immense culpabilité.
« Bonjour Lisbon » me répondit-il en baissant la tête.
« Je … je suis désolée de vous avoir dit de repartir chez vous hier. Je n’avais pas fait le rapprochement avec la date d’aujourd’hui. Je suis vraiment désolée »
« Ce n’est pas grave Lisbon »
Il m’avait répondu sans me regarder. Il fixait un point sur le sol, le regard perdu et vide. Alors je m’avançai près du lit et m’assis à ses côtés.
J’encerclai ses épaules avec mon bras et l’attira vers moi. Je voulais lui montrer que j’étais là pour lui.
On resta dans cette position quelques instants puis il détourna ses yeux du sol pour me regarder, droit dans les yeux. Je fus prise d’une sensation que je ne pus décrire. Jane n’étais pas seulement mon consultant, il était aussi mon ami. Mais ses derniers temps, nous nous étions beaucoup rapprochés et des sentiments nouveaux étaient survenus en moi.
Soudain, il me prit dans ses bras. Il me serait fort, comme un enfant qui ne veut pas laisser partir sa peluche préférée. Je caressais alors lentement son dos comme pour le bercer puis je sentis ses larmes coulais dans mon dos.
« Jane, ca va aller … » lui dis-je tout en continuant de le bercer.
Après quelques minutes, il s’écarta de moi.
« Merci Lisbon d’être là pour moi. Je suis désolé de n’avoir pas était présent ces derniers jours mais tous ces souvenirs qui remontent à la surface ce n’est pas facile à gérer. »
« Jane vous n’avez pas à vous excuser. Sachez que je serais toujours là pour vous, quoi qu’il arrive. Vous savez que vous pouvez vous confier à moi »
« Oui, je vous en remercie. »
Son visage s’était légèrement détendu. Je lui déposai un baiser sur la joue pour le réconforter encore une fois puis me leva.
« Venais Jane on va prendre un thé. Enfin vous un thé et moi un café. »
Il me regarda et se leva un petit sourire au coin des lèvres. Ca me fit très plaisir de le voir plus détendu que quelques minutes plus tôt.
Alors nous nous dirigeons vers la cuisine, ensemble.
A suivre ...
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
Très jolie suite !!
Un Jane en pleurs qui accepte de se confier - un peu - à Lisbon, c'est agréable et ça sent le rapprochement à plein nez!!
De plus j'aime beaucoup les récits à la 1ère personne, allez savoir pourquoi! :pas_poss:
J'attends avec impatience la suite de ta fic', bravo jeune auteur!!
Un Jane en pleurs qui accepte de se confier - un peu - à Lisbon, c'est agréable et ça sent le rapprochement à plein nez!!
De plus j'aime beaucoup les récits à la 1ère personne, allez savoir pourquoi! :pas_poss:
J'attends avec impatience la suite de ta fic', bravo jeune auteur!!
mitsounette- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Traîner au milieu des chevaux, et puis lire, rêver,...
Localisation : Dans une petite ville où l'expression *cheveux au vent* prend tout son sens...
Re: Le jour où tout a basculé ^
Chapitre 3 :
A mon grand étonnement, la journée ne s’était pas trop mal passée.
Il n’y avait toujours pas d’enquête et plus aucun dossier à remplir, ce qui signifié que nus étions tous au bureau à attendre. Alors pour nous changer à tous les idées, l’équipe avait décidé de jouer au poker en misant de tout et de rien sauf de l’argent. Je m’étais joint à eux, même si je n’en avais pas très envi. Allongé dans mon fidèle canapé marron, Lisbon m’avait supplié de venir avec eux.
Il y avait eu une bonne ambiance durant toute l’après midi.
Il était 21 h, il n’y avait plus que Lisbon et moi au bureau. Van Pelt était partie la première, suivie de très près par Rigsby (pas besoin de se demander pourquoi). Puis ce fut au tour de Cho de partir.
Je ne voulais pas rentrer chez moi. Pas cette nuit. Alors je me dirigeai lentement vers les escaliers pour monter dans mon grenier. A peine avais-je monté quelques marches que Lisbon s’était précipité vers moi.
La première chose à laquelle je pensais était : « Ah non elle va surement me dire de rentrer chez moi ou de prendre une chambre de motel, mais je n’ai pas très envi d’aller au motel, toute façon je ne vais pas dormir ».
« Jane, vous allez passer la nuit ici ? » me dit-elle d’une voix douce.
« Oui, je … je ne veux pas rentrer chez moi »
« Vous ne devriez pas rester seul. Venez chez moi Jane. J’ai une chambre d’ami. »
J’étais étonné par cette proposition, je n’étais jamais allé chez Lisbon pour y passer la nuit. Je ne savais pas quoi répondre mais je savais que si je restais seul j’allais repenser à mes démons et je n’avais pas le courage de faire face à mes souvenirs, pas ce soir.
« Je … euh … oui d’accord je veux bien. Merci »
20 minutes plus tard, nous étions dans la charmante maison de Lisbon. Le trajet s’était déroulé en silence. Assis dans la cuisine, je regardais Lisbon préparer le repas. Je me surpris à penser « Elle est vraiment belle. Ca m’étonne qu’elle soit toujours célibataire. » Plongé dans mes pensées, je l’observais en silence. Ce fut elle qui me fit revenir à moi.
« Au menu tagliatelles carbonara ca vous va Mr Jane ? » dit – elle avec un grand sourire.
Décidément, elle voulait que je passe une bonne soirée et je me surpris à sourire et à lui répondre
« Oh oui Chef Lisbon »
Après quelques minutes de silence, je me décidais à entamer la discussion. Pour une fois que je passais la soirée avec elle, autant en profiter pour apprendre à mieux la connaitre.
« Merci beaucoup de m’avoir invité Lisbon, vous n’étiez vraiment pas obligé »
« De rien mais ici c’est Teresa et on se tutoie ! » me dit elle d’un ton enjoué.
« D’accord Teresa »
Après le repas, où nous avions parlé de tout et de rien, je l’aidai à faire la vaisselle puis elle me dit.
« Suis moi je vais te montrer ta chambre »
Alors silencieusement je la suivais dans les escaliers puis elle me montra ma chambre
« Au bout du couloir c’est ma chambre si tu as un problème tu peux venir me voir mais frappe à la porte avant d’entrer » me murmura elle en me faisant un clin d’œil.
Elle allait quitter la chambre quand je la pris par le poignet pour la faire rester près de moi encore quelques instants. J’étais vraiment apaisé avec elle. Je la regardai droit dans les yeux pour savoir ce qu’elle pensait de tout ca mais je ne voyais rien. Mon cœur rata quelques battements durant cet instant où nous étions si proche mais en même temps si éloigné. Elle rougissait ce qui la rendais encore plus belle.
« Merci pour tout Teresa »
« De rien Patrick. Je t’ai dis que je serais toujours là pour toi. Essaie de dormir un peu. Bonne nuit »
Elle quitta alors la pièce. Tout se chamboulait dans ma tête. Je m’allongeais dans ce lit, très confortable d’ailleurs, avec des sentiments que je n’avais pas ressenti depuis des années. C’est à ce moment là que je me rendis compte que je n’avais pas pensé à Angela et à Charlotte durant toute la soirée.
Au bout de quelques heures à réfléchir et à retourner la chose dans tous les sens, je devais me rendre à l’évidence, Lisbon était beaucoup plus qu’une amie pour moi. Inconsciemment, je me levais et me dirigeais vers la chambre de Teresa.
A suivre ...
A mon grand étonnement, la journée ne s’était pas trop mal passée.
Il n’y avait toujours pas d’enquête et plus aucun dossier à remplir, ce qui signifié que nus étions tous au bureau à attendre. Alors pour nous changer à tous les idées, l’équipe avait décidé de jouer au poker en misant de tout et de rien sauf de l’argent. Je m’étais joint à eux, même si je n’en avais pas très envi. Allongé dans mon fidèle canapé marron, Lisbon m’avait supplié de venir avec eux.
Il y avait eu une bonne ambiance durant toute l’après midi.
Il était 21 h, il n’y avait plus que Lisbon et moi au bureau. Van Pelt était partie la première, suivie de très près par Rigsby (pas besoin de se demander pourquoi). Puis ce fut au tour de Cho de partir.
Je ne voulais pas rentrer chez moi. Pas cette nuit. Alors je me dirigeai lentement vers les escaliers pour monter dans mon grenier. A peine avais-je monté quelques marches que Lisbon s’était précipité vers moi.
La première chose à laquelle je pensais était : « Ah non elle va surement me dire de rentrer chez moi ou de prendre une chambre de motel, mais je n’ai pas très envi d’aller au motel, toute façon je ne vais pas dormir ».
« Jane, vous allez passer la nuit ici ? » me dit-elle d’une voix douce.
« Oui, je … je ne veux pas rentrer chez moi »
« Vous ne devriez pas rester seul. Venez chez moi Jane. J’ai une chambre d’ami. »
J’étais étonné par cette proposition, je n’étais jamais allé chez Lisbon pour y passer la nuit. Je ne savais pas quoi répondre mais je savais que si je restais seul j’allais repenser à mes démons et je n’avais pas le courage de faire face à mes souvenirs, pas ce soir.
« Je … euh … oui d’accord je veux bien. Merci »
20 minutes plus tard, nous étions dans la charmante maison de Lisbon. Le trajet s’était déroulé en silence. Assis dans la cuisine, je regardais Lisbon préparer le repas. Je me surpris à penser « Elle est vraiment belle. Ca m’étonne qu’elle soit toujours célibataire. » Plongé dans mes pensées, je l’observais en silence. Ce fut elle qui me fit revenir à moi.
« Au menu tagliatelles carbonara ca vous va Mr Jane ? » dit – elle avec un grand sourire.
Décidément, elle voulait que je passe une bonne soirée et je me surpris à sourire et à lui répondre
« Oh oui Chef Lisbon »
Après quelques minutes de silence, je me décidais à entamer la discussion. Pour une fois que je passais la soirée avec elle, autant en profiter pour apprendre à mieux la connaitre.
« Merci beaucoup de m’avoir invité Lisbon, vous n’étiez vraiment pas obligé »
« De rien mais ici c’est Teresa et on se tutoie ! » me dit elle d’un ton enjoué.
« D’accord Teresa »
Après le repas, où nous avions parlé de tout et de rien, je l’aidai à faire la vaisselle puis elle me dit.
« Suis moi je vais te montrer ta chambre »
Alors silencieusement je la suivais dans les escaliers puis elle me montra ma chambre
« Au bout du couloir c’est ma chambre si tu as un problème tu peux venir me voir mais frappe à la porte avant d’entrer » me murmura elle en me faisant un clin d’œil.
Elle allait quitter la chambre quand je la pris par le poignet pour la faire rester près de moi encore quelques instants. J’étais vraiment apaisé avec elle. Je la regardai droit dans les yeux pour savoir ce qu’elle pensait de tout ca mais je ne voyais rien. Mon cœur rata quelques battements durant cet instant où nous étions si proche mais en même temps si éloigné. Elle rougissait ce qui la rendais encore plus belle.
« Merci pour tout Teresa »
« De rien Patrick. Je t’ai dis que je serais toujours là pour toi. Essaie de dormir un peu. Bonne nuit »
Elle quitta alors la pièce. Tout se chamboulait dans ma tête. Je m’allongeais dans ce lit, très confortable d’ailleurs, avec des sentiments que je n’avais pas ressenti depuis des années. C’est à ce moment là que je me rendis compte que je n’avais pas pensé à Angela et à Charlotte durant toute la soirée.
Au bout de quelques heures à réfléchir et à retourner la chose dans tous les sens, je devais me rendre à l’évidence, Lisbon était beaucoup plus qu’une amie pour moi. Inconsciemment, je me levais et me dirigeais vers la chambre de Teresa.
A suivre ...
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
Joli chapitre tout en amitié...
ça sent le rapprochement
ça sent le rapprochement
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Le jour où tout a basculé ^
quel beau chapitre, vraiment
un rapprochement en douceur pour Jane et Lisbon, une amitié mise en avant jusqu'à la réalisation de Jane quand à ses sentiments pour Lisbon
il me tarde de lire la suite
un rapprochement en douceur pour Jane et Lisbon, une amitié mise en avant jusqu'à la réalisation de Jane quand à ses sentiments pour Lisbon
il me tarde de lire la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le jour où tout a basculé ^
une fic qui démarre bien, j'ai hâte de voir où tout ça va mener
tu décrit correctement les évènements, c'est clair, lisible,
pour une première fic, c'est une réussite
tu décrit correctement les évènements, c'est clair, lisible,
pour une première fic, c'est une réussite
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Le jour où tout a basculé ^
Voici un chapitre, un peu cours certes mais celui ci est du point de vue de Jane. Le prochain, du point de vue de Lisbon arrivera dans la soirée.
Bonne lecture
Chapitre 4 :
J’étais là, devant cette porte, sans vraiment savoir quoi faire.
Est ce que je devais l’ouvrir et avouer mes sentiments à Lisbon ?
Je n’étais plus sûr de rien. Je ressentais des sentiments que je ne pensais plus pouvoir ressentir et je ne savais pas trop quoi faire avec. A vrai dire, je ne savais plus comment faire.
Ces quelques secondes devant cette porte me firent perdre tout mes moyens et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire je me retrouvais hors de la maison de Lisbon.
C’est à ce moment je me rendis compte que j’étais venu avec elle la veille, ce qui signifiait que je n’avais pas ma voiture.
Alors, bien décidé à fuir ces sentiments, mes sentiments, j’appelais un taxi.
Je ne savais pas vraiment où allait. Si je retournais au CBI je devrais m’expliquer avec Lisbon quand elle arriverait au boulot et je n’avais pas la force de le faire. Si je retournais chez moi, je referais face à mes vieux démons. Alors je pris une chambre de motel même si je savais que je n’arriverais pas à fermer l’œil de la nuit.
Mains dans les poches de ma veste, je faisais les cents pas à travers toute la chambre en réfléchissant. J’avais l’impression de trahir Angela. Toutes ces années, j’étais persuadé que je ne pouvais plus ressentir ces sentiments là pour quelqu’un et surtout je me l’étais refusé. Ces sentiments étaient réservés à Angela.
Au bout de quelques heures de réflexion, je me rendis compte que plus jamais je ne pourrais voir Lisbon comme avant. Elle était mon amie, celle qui m’a aidé pendant le moment difficile mais je ne pouvais pas renier les sentiments que j’éprouvais pour elle. Elle était si belle, si talentueuse.
Alors, vers 7h du matin, je sortis du motel et appela un taxi pour faire une chose qui allait changer ma vie.
A suivre ...
Bonne lecture
Chapitre 4 :
J’étais là, devant cette porte, sans vraiment savoir quoi faire.
Est ce que je devais l’ouvrir et avouer mes sentiments à Lisbon ?
Je n’étais plus sûr de rien. Je ressentais des sentiments que je ne pensais plus pouvoir ressentir et je ne savais pas trop quoi faire avec. A vrai dire, je ne savais plus comment faire.
Ces quelques secondes devant cette porte me firent perdre tout mes moyens et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire je me retrouvais hors de la maison de Lisbon.
C’est à ce moment je me rendis compte que j’étais venu avec elle la veille, ce qui signifiait que je n’avais pas ma voiture.
Alors, bien décidé à fuir ces sentiments, mes sentiments, j’appelais un taxi.
Je ne savais pas vraiment où allait. Si je retournais au CBI je devrais m’expliquer avec Lisbon quand elle arriverait au boulot et je n’avais pas la force de le faire. Si je retournais chez moi, je referais face à mes vieux démons. Alors je pris une chambre de motel même si je savais que je n’arriverais pas à fermer l’œil de la nuit.
Mains dans les poches de ma veste, je faisais les cents pas à travers toute la chambre en réfléchissant. J’avais l’impression de trahir Angela. Toutes ces années, j’étais persuadé que je ne pouvais plus ressentir ces sentiments là pour quelqu’un et surtout je me l’étais refusé. Ces sentiments étaient réservés à Angela.
Au bout de quelques heures de réflexion, je me rendis compte que plus jamais je ne pourrais voir Lisbon comme avant. Elle était mon amie, celle qui m’a aidé pendant le moment difficile mais je ne pouvais pas renier les sentiments que j’éprouvais pour elle. Elle était si belle, si talentueuse.
Alors, vers 7h du matin, je sortis du motel et appela un taxi pour faire une chose qui allait changer ma vie.
A suivre ...
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
J'adore cette fic' oh mon dieu. Juju t'as le don de couper le chapitre toujours au bon endroit c'est frustrant arrete ce tout de suite :hall2:
Invité- Invité
Re: Le jour où tout a basculé ^
Merci :)
le prochain chapitre arrivera dans pas très longtemps ce sera du point de vue de Lisbon
patience, patience
le prochain chapitre arrivera dans pas très longtemps ce sera du point de vue de Lisbon
patience, patience
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
Voilà la suite
Chapitre 5 :
J’étais dans ma cuisine à boire mon café en repensant à Jane. Ce matin, quand je m’étais levée, Jane n’étais plus là, son lit à peine défait. Je me pausais beaucoup de questions. Tout d’abord, où était-il parti ? Mais surtout pourquoi était-il parti ?
Je repensais à la veille lorsqu’il m’avait pris le poignet pour m’empêcher de partir.
J’allais partir quand il m’attrapa par le poignet. J’étais vraiment surprise de ce geste, qu’est ce qu’il lui prenait ?
Il plongea son regard dans le mien comme pour lire en moi, j’étais vraiment mal à l’aise. J’avais peur qu’il découvre mes sentiments envers lui. Mais, sans pouvoir lui résister, mon regard se perdit dans l’océan de ses yeux.
« Merci pour tout Teresa ». Ces mots avaient eu le don de me sortir de ma rêverie. Et je me demandai s’il s’était rendu compte de mes sentiments pour lui.
« De rien Patrick. Je t’ai dis que je serais toujours là pour toi. Essaie de dormir un peu. Bonne nuit »
Alors, je quittai la pièce avec le souvenir de ce regard intense.
Il avait du se rendre compte de mes sentiments pour lui sinon il ne serait pas parti. J’étais vraiment inquiète. Je ne voulais pas le perdre.
Depuis qu’il est arrivé au CBI, quelques années auparavant, ma vie avait changé. J’avais un ami et ca, ca avait tout changé. Même s’il pouvait être parfois, (ou même souvent) énervant, insupportable et je ne sais quelles autres descriptions, il était avant tout quelqu’un d’extrêmement gentil, à l’écoute des autres mais malheureusement il était rongé par la culpabilité.
Je ne voulais pas briser notre amitié à cause de mes sentiments. Je savais qu’il ne pourrait pas tourner la page sur sa famille, il ne le pourrait jamais. Mais surtout, je savais qu’il ne tenterait rien avec une femme, pas tant que John le Rouge était dans la nature à le torturer psychologiquement. Je n’étais même pas sure que Jane puisse refaire sa vie plus tard. Je l’avais vu dans ces yeux la veille lorsque j’étais allé le voir dans le grenier du CBI. Jamais je ne l’avais vu pleurer auparavant, il prenait toujours sur lui et il ne voulait pas montrer ses faiblesses.
Je décidai alors de l’appeler sur son portable pour lui demander s’il viendrait au CBI aujourd’hui.
Évidemment je tombai sur la messagerie comme à chaque fois que j’étais inquiète pour lui, il ne répondait pas. Mais bon, comment lui en vouloir pour un simple coup de fil ?
« Salut Jane, c’est Lisbon. Euh, tu es parti ce matin ou cette nuit je ne sais pas trop et je me fais du souci pour toi. Je me demande où tu es et si ca va. Est-ce que tu vas venir au boulot aujourd’hui ?
Enfin bon voilà, rappelle moi quand tu auras ce message s’il te plait. A plus tard »
2h plus tard :
J’étais au CBI depuis maintenant plus d’une heure et demie et Jane n’étais pas là. J’étais allée dans son repère pour voir s’il était là mais je n’ai pu que constater que le grenier était vide et le lit n’était pas défait. Il n’était donc pas venu au CBI après être parti de chez moi. J’étais de plus en plus inquiète.
J’étais assise à mon bureau, fixant l’écran de mon ordinateur, perdue dans mes pensées. Je repensais à tous ces moments passés avec Jane, les bons comme les mauvais. Soudain, mon téléphone sonna. Un instant je me dis « oh c’est Jane, enfin il me rappelle. » et puis tout espoir s’évapora lorsque je vis le nom de Mashburn s’afficher sur mon écran.
« Lisbon j’écoute »
« Salut Teresa, c’est Walter. Je suis de retour à Sacramento et je me disais que l’on pourrait se voir ? »
« Dans tes rêves Walter ! Retiens bien ceci parce que je ne le répéterai plus : c’était la première et la dernière fois que l’on couchait ensemble c’est clair ?! Au revoir » et je lui raccrochai au nez.
Il me mettait hors de moi celui la. On avait couché une fois ensemble et il me prenait pour sa petite amie. Quelle connerie j’ai faite cette nuit là !
A chaque fois qu’il revient de ses affaires, il m’appelle.
Il m’avait véritablement énervé.
Soudain, quelqu’un entra dans mon bureau sans frapper. Il n’y avait qu’une personne qui pouvait entrer dans mon bureau sans frapper. Enfin, il n’y avait qu’une personne qui entrait dans mon bureau sans frapper.
« Jane ! »
A suivre ...
Chapitre 5 :
J’étais dans ma cuisine à boire mon café en repensant à Jane. Ce matin, quand je m’étais levée, Jane n’étais plus là, son lit à peine défait. Je me pausais beaucoup de questions. Tout d’abord, où était-il parti ? Mais surtout pourquoi était-il parti ?
Je repensais à la veille lorsqu’il m’avait pris le poignet pour m’empêcher de partir.
Flashback
J’allais partir quand il m’attrapa par le poignet. J’étais vraiment surprise de ce geste, qu’est ce qu’il lui prenait ?
Il plongea son regard dans le mien comme pour lire en moi, j’étais vraiment mal à l’aise. J’avais peur qu’il découvre mes sentiments envers lui. Mais, sans pouvoir lui résister, mon regard se perdit dans l’océan de ses yeux.
« Merci pour tout Teresa ». Ces mots avaient eu le don de me sortir de ma rêverie. Et je me demandai s’il s’était rendu compte de mes sentiments pour lui.
« De rien Patrick. Je t’ai dis que je serais toujours là pour toi. Essaie de dormir un peu. Bonne nuit »
Alors, je quittai la pièce avec le souvenir de ce regard intense.
Fin du flashback
Il avait du se rendre compte de mes sentiments pour lui sinon il ne serait pas parti. J’étais vraiment inquiète. Je ne voulais pas le perdre.
Depuis qu’il est arrivé au CBI, quelques années auparavant, ma vie avait changé. J’avais un ami et ca, ca avait tout changé. Même s’il pouvait être parfois, (ou même souvent) énervant, insupportable et je ne sais quelles autres descriptions, il était avant tout quelqu’un d’extrêmement gentil, à l’écoute des autres mais malheureusement il était rongé par la culpabilité.
Je ne voulais pas briser notre amitié à cause de mes sentiments. Je savais qu’il ne pourrait pas tourner la page sur sa famille, il ne le pourrait jamais. Mais surtout, je savais qu’il ne tenterait rien avec une femme, pas tant que John le Rouge était dans la nature à le torturer psychologiquement. Je n’étais même pas sure que Jane puisse refaire sa vie plus tard. Je l’avais vu dans ces yeux la veille lorsque j’étais allé le voir dans le grenier du CBI. Jamais je ne l’avais vu pleurer auparavant, il prenait toujours sur lui et il ne voulait pas montrer ses faiblesses.
Je décidai alors de l’appeler sur son portable pour lui demander s’il viendrait au CBI aujourd’hui.
Évidemment je tombai sur la messagerie comme à chaque fois que j’étais inquiète pour lui, il ne répondait pas. Mais bon, comment lui en vouloir pour un simple coup de fil ?
« Salut Jane, c’est Lisbon. Euh, tu es parti ce matin ou cette nuit je ne sais pas trop et je me fais du souci pour toi. Je me demande où tu es et si ca va. Est-ce que tu vas venir au boulot aujourd’hui ?
Enfin bon voilà, rappelle moi quand tu auras ce message s’il te plait. A plus tard »
2h plus tard :
J’étais au CBI depuis maintenant plus d’une heure et demie et Jane n’étais pas là. J’étais allée dans son repère pour voir s’il était là mais je n’ai pu que constater que le grenier était vide et le lit n’était pas défait. Il n’était donc pas venu au CBI après être parti de chez moi. J’étais de plus en plus inquiète.
J’étais assise à mon bureau, fixant l’écran de mon ordinateur, perdue dans mes pensées. Je repensais à tous ces moments passés avec Jane, les bons comme les mauvais. Soudain, mon téléphone sonna. Un instant je me dis « oh c’est Jane, enfin il me rappelle. » et puis tout espoir s’évapora lorsque je vis le nom de Mashburn s’afficher sur mon écran.
« Lisbon j’écoute »
« Salut Teresa, c’est Walter. Je suis de retour à Sacramento et je me disais que l’on pourrait se voir ? »
« Dans tes rêves Walter ! Retiens bien ceci parce que je ne le répéterai plus : c’était la première et la dernière fois que l’on couchait ensemble c’est clair ?! Au revoir » et je lui raccrochai au nez.
Il me mettait hors de moi celui la. On avait couché une fois ensemble et il me prenait pour sa petite amie. Quelle connerie j’ai faite cette nuit là !
A chaque fois qu’il revient de ses affaires, il m’appelle.
Il m’avait véritablement énervé.
Soudain, quelqu’un entra dans mon bureau sans frapper. Il n’y avait qu’une personne qui pouvait entrer dans mon bureau sans frapper. Enfin, il n’y avait qu’une personne qui entrait dans mon bureau sans frapper.
« Jane ! »
A suivre ...
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
Salut!
C'est super ce que tu fais j'aime beaucoup le suspens que tu y mets .
Comme tout le monde : VLS
C'est super ce que tu fais j'aime beaucoup le suspens que tu y mets .
Comme tout le monde : VLS
MelissaJane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Regarder des séries
Localisation : Nord de la France
Re: Le jour où tout a basculé ^
un bon chapitre
mais je ne sais pas pourquoi je crains le pire avec ta dernière phrase ...
VLS !!! :bounce: :bounce: :bounce:
mais je ne sais pas pourquoi je crains le pire avec ta dernière phrase ...
VLS !!! :bounce: :bounce: :bounce:
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Le jour où tout a basculé ^
merci pour vos messages. ca me fais plaisir
je posterai le prochain chapitre ce soir ou demain
je posterai le prochain chapitre ce soir ou demain
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
Voila un nouveau chapitre .
Chapitre 6 :
Soudain, quelqu’un entra dans mon bureau sans frapper. Il n’y avait qu’une personne qui pouvait entrer dans mon bureau sans frapper. Enfin, il n’y avait qu’une personne qui entrait dans mon bureau sans frapper.
« Jane ! »
Il était là, dans l’entrée de mon bureau et il n’avait pas l’air bien. Il avait les yeux rouges ce qui sous entendait qu’il avait pleuré un long moment. Il avait le même costume 3 pièces que la veille ce qui signifiait qu’il n’était pas reparti chez lui. Mais où avait-il bien pu passer le reste de la nuit ?
Voyant qu’il n’était vraiment pas bien, je gardai toutes mes questions pour moi. Je me levai et me dirigea vers lui.
« Patrick ? Ca va ? Où étais tu passé ? »
Je le pris par le bras et l’emmena sur mon canapé de l’autre côté de la pièce. Il était comme figé. Il me regardait mais ne disait pas un mot. Il me faisait vraiment peur. A cet instant, j’aurais tout donné pour savoir ce qu’il pensait et ce qu’il avait fait depuis la veille. Physiquement il était là, assis sur mon canapé, à mes côtés, mais mentalement, il était totalement ailleurs.
Au bout de quelques minutes, il commença à me parler.
« Lisbon, Teresa … je … je suis désolé d’être parti comme ca cette nuit mais il faut que je te parle. »
« Je t’écoute. Tu sais que tu peux tout me dire, je suis la pour toi »
Je lui pris la main lui faisant comprendre qu’il avait tout mon soutient.
« Je … J’ai besoin de ton aide Lisbon. J’ai besoin de ton aide pour ne pas tomber au fond du gouffre. Ces derniers temps c’est trop difficile. Je n’y arrive plus. Je n’arrive plus à faire semblant que tout va bien. J’ai besoin de quelqu’un sur qui je peux compter. J’ai besoin de ton aide parce que sinon je vais faire une bêtise. »
Je l’avais écouté attentivement et je ne m’attendais pas du tout à ca.
Il est vrai que ces derniers temps il n’allait vraiment pas bien mais je ne pensais pas qu’il allait mal à ce point.
Jane devait avoir vraiment besoin de mon aide pour me le demander parce qu’il n’est pas du genre à montrer ses faiblesses.
Je ne le reconnaissais plus du tout. Mais j’étais de plus en plus inquiète pour lui. Comment pourrais-je l’aider à aller mieux ?
« Patrick, je suis là pour toi. Je serais toujours là pour toi et je te promet qu’on va remonter la pente ensemble. Je vais t’aider. »
Je le pris dans mes bras.
Au bout de quelques secondes, il resserra son étreinte et nous restions la pendant de longues minutes. Je voulais rester là encore et encore.
Je m’écartai de lui pour lui parler
« Patrick. Viens habiter chez moi quelques temps. Tu ne dois pas rester seul et puis je pense qu’il faut que tu t’éloigne un peu de chez toi, en plus, le grenier du CBI n’est pas confortable.
Reste le temps qu’il faudra ca ne me dérange pas du tout et ca me fais plaisir de t’inviter. »
« Merci Teresa. »
« Repars chez toi préparer une valise. Ici il n’y a que de la paperasse à remplir. S’il y a une enquête je t’appelle »
Je me levai du canapé puis le serra à nouveau dans mes bras en lui murmurant à l’oreille « Je serais toujours là pour toi »
(Point de vue de Jane)
J’étais chez moi entrain de préparer quelques affaires à emmener chez Lisbon. Je repensais à la « discussion » que j’avais eue avec Lisbon.
J’avais beaucoup réfléchi et, même si je commençais à avoir des sentiments pour Lisbon je ne pouvais pas m’éloigner d’elle.
Je m’étais rendu compte que si je ne me rapprochais pas d’elle, plus rien ne me retiendrait ici.
Oui, il y a mes amis ; Van Pelt, Rigsby, Cho et Lisbon, mais la douleur et la culpabilité de la perte d’Angela et d’Anne Charlotte était beaucoup trop grande.
La seule solution était que je me rapproche de Lisbon pour vivre, parce que je savais que je me battrai pour elle et pour ne pas la faire souffrir.
Mes yeux se posèrent une dernière fois sur ce smiley rouge vif puis je fermai la porte.
En regardant la poignée de la porte, je me dis « La prochaine fois que j’ouvrirai cette porte, ce sera pour repeindre les murs »
A suivre ...
Chapitre 6 :
Soudain, quelqu’un entra dans mon bureau sans frapper. Il n’y avait qu’une personne qui pouvait entrer dans mon bureau sans frapper. Enfin, il n’y avait qu’une personne qui entrait dans mon bureau sans frapper.
« Jane ! »
Il était là, dans l’entrée de mon bureau et il n’avait pas l’air bien. Il avait les yeux rouges ce qui sous entendait qu’il avait pleuré un long moment. Il avait le même costume 3 pièces que la veille ce qui signifiait qu’il n’était pas reparti chez lui. Mais où avait-il bien pu passer le reste de la nuit ?
Voyant qu’il n’était vraiment pas bien, je gardai toutes mes questions pour moi. Je me levai et me dirigea vers lui.
« Patrick ? Ca va ? Où étais tu passé ? »
Je le pris par le bras et l’emmena sur mon canapé de l’autre côté de la pièce. Il était comme figé. Il me regardait mais ne disait pas un mot. Il me faisait vraiment peur. A cet instant, j’aurais tout donné pour savoir ce qu’il pensait et ce qu’il avait fait depuis la veille. Physiquement il était là, assis sur mon canapé, à mes côtés, mais mentalement, il était totalement ailleurs.
Au bout de quelques minutes, il commença à me parler.
« Lisbon, Teresa … je … je suis désolé d’être parti comme ca cette nuit mais il faut que je te parle. »
« Je t’écoute. Tu sais que tu peux tout me dire, je suis la pour toi »
Je lui pris la main lui faisant comprendre qu’il avait tout mon soutient.
« Je … J’ai besoin de ton aide Lisbon. J’ai besoin de ton aide pour ne pas tomber au fond du gouffre. Ces derniers temps c’est trop difficile. Je n’y arrive plus. Je n’arrive plus à faire semblant que tout va bien. J’ai besoin de quelqu’un sur qui je peux compter. J’ai besoin de ton aide parce que sinon je vais faire une bêtise. »
Je l’avais écouté attentivement et je ne m’attendais pas du tout à ca.
Il est vrai que ces derniers temps il n’allait vraiment pas bien mais je ne pensais pas qu’il allait mal à ce point.
Jane devait avoir vraiment besoin de mon aide pour me le demander parce qu’il n’est pas du genre à montrer ses faiblesses.
Je ne le reconnaissais plus du tout. Mais j’étais de plus en plus inquiète pour lui. Comment pourrais-je l’aider à aller mieux ?
« Patrick, je suis là pour toi. Je serais toujours là pour toi et je te promet qu’on va remonter la pente ensemble. Je vais t’aider. »
Je le pris dans mes bras.
Au bout de quelques secondes, il resserra son étreinte et nous restions la pendant de longues minutes. Je voulais rester là encore et encore.
Je m’écartai de lui pour lui parler
« Patrick. Viens habiter chez moi quelques temps. Tu ne dois pas rester seul et puis je pense qu’il faut que tu t’éloigne un peu de chez toi, en plus, le grenier du CBI n’est pas confortable.
Reste le temps qu’il faudra ca ne me dérange pas du tout et ca me fais plaisir de t’inviter. »
« Merci Teresa. »
« Repars chez toi préparer une valise. Ici il n’y a que de la paperasse à remplir. S’il y a une enquête je t’appelle »
Je me levai du canapé puis le serra à nouveau dans mes bras en lui murmurant à l’oreille « Je serais toujours là pour toi »
*****
(Point de vue de Jane)
J’étais chez moi entrain de préparer quelques affaires à emmener chez Lisbon. Je repensais à la « discussion » que j’avais eue avec Lisbon.
J’avais beaucoup réfléchi et, même si je commençais à avoir des sentiments pour Lisbon je ne pouvais pas m’éloigner d’elle.
Je m’étais rendu compte que si je ne me rapprochais pas d’elle, plus rien ne me retiendrait ici.
Oui, il y a mes amis ; Van Pelt, Rigsby, Cho et Lisbon, mais la douleur et la culpabilité de la perte d’Angela et d’Anne Charlotte était beaucoup trop grande.
La seule solution était que je me rapproche de Lisbon pour vivre, parce que je savais que je me battrai pour elle et pour ne pas la faire souffrir.
Mes yeux se posèrent une dernière fois sur ce smiley rouge vif puis je fermai la porte.
En regardant la poignée de la porte, je me dis « La prochaine fois que j’ouvrirai cette porte, ce sera pour repeindre les murs »
A suivre ...
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
une suite que j'ai dévoré, c'est fluide, clair et très bien écrit
bravo
Jane qui finalement, se raccroche à ce qui peux le sauver
espérons pour lui, que ça marche
je suis contente qu'il n'ai pas fait de bêtise
alors, vivement le prochain chapitre :bounce:
bravo
Jane qui finalement, se raccroche à ce qui peux le sauver
espérons pour lui, que ça marche
je suis contente qu'il n'ai pas fait de bêtise
alors, vivement le prochain chapitre :bounce:
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Le jour où tout a basculé ^
contente que ca te plaise
la suite demain matin je pense. j'ai commencé à l'écrire et je pense qu'il sera plus long que les autres
la suite demain matin je pense. j'ai commencé à l'écrire et je pense qu'il sera plus long que les autres
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
Chapitre 7 :
Nous étions tous les deux, assis sur mon canapé en regardant un programme télé complètement idiot.
Jane était arrivé chez moi depuis la veille, vendredi. Cela tombait vraiment bien car le week end nous permettrait de discuter tranquillement.
Il n’avait pas beaucoup parlé mais j’étais bien décidé à l’aider du mieux que je le pouvais. Je voulais qu’il redevienne le Jane souriant, qui me taquine au bureau mais je voulais surtout que tout cela soit sincère et qu’il reprenne goût à la vie, sans pour autant oublier sa famille. Il était vraiment quelqu’un de bien et il méritait d’être aidé.
Décidée à l’aider dès maintenant, je pris la télécommande, éteignis la télévision et me tourna vers lui.
« Patrick, je sais que ca ne sera pas facile, ce sera même très dur, il va falloir faire des efforts chaque jour si tu veux aller mieux. Mais je suis prête à les faire parce que tu compte beaucoup pour moi. Alors on va y arriver ensemble. Mais Patrick il faut que tu me parles »
Je lui pris la main
« Patrick, dis moi ce que tu as sur le cœur. Tu vas y arriver, on a tout notre temps. Prends ton temps et quand tu te sentiras près, parle moi »
Il me regarda avec un petit sourire en coin ce qui me fit vraiment très plaisir. Je savais ce que sourire voulait dire. Il voulait dire « Merci d’être si patiente. Mais il me faut un peu de temps »
Le lendemain après midi, j’étais allongée sur mon canapé dans le salon quand Jane descendit de la chambre d’ami qu’il n’avait pas quitté depuis notre discussion de la veille, à part pour manger avec moi. Je savais qu’il réfléchissait beaucoup à tout ce qu’il lui était arrivé et je n’avais pas voulu le dérangé.
Il commença à me parler d’une voix posée avec une pointe de tristesse, tout en se dirigeant vers le canapé pour savoir près de moi.
« Je ne me souviens pas avoir été heureux depuis la mort de ma famille. Je me souviens avoir fait semblant d’être heureux pendant 7 ans et là je me rends compte que je ne veux plus faire semblant, mais je veux être réellement heureux.
A dire vrai, j’ai oublié ce que c’était d’être heureux parce que les seuls moments de bonheur dont je me souvienne sont les moments passés avec ma femme et ma fille. Je ne sais plus comment faire pour être heureux. Cette souffrance occupe une telle place dans mon cœur et dans ma vie que je me demande si un jour j’arriverais à être heureux de nouveau.
Je ne sais plus comment faire pour me sortir de cette souffrance. Je sais que je ne pourrais jamais les oublier, elles sont ma vie. Je voudrais seulement vivre un tant soit peu normalement même si je ne pourrais plus revivre de moments normaux. Je m’en veux tellement Teresa, si tu savais à quel point je m’en veux »
Je l’avais écouté sans le couper parce que je savais à quel point ca pouvait être difficile pour lui de me dire tout ca. Je ne pensais pas qu’il me dirait tout ca aujourd’hui, alors je me rendis compte qu’il était désespéré mais il voulait s’en sortir.
Alors je posai ma main sur sa poitrine, près de son cœur et lui dis :
« Patrick, je ne peux pas dire que je sais ce que tu ressens, mais je serais là pour t’aider à retrouver le bonheur. Je sais à quel point tu culpabilise mais Patrick s’est ca qui te freine dans ton évolution. Je sais que la souffrance peut occuper une telle place qu’on peut en oublier le bonheur.
Patrick, je sais qu’un jour, tu ressentiras quelque chose d’autre, ça te fera bizarre, parce que tu n’auras pas l’habitude, mais à ce moment précis, tu te rendras compte que tu es heureux. Patrick je te promets que ce jour là, je serais à tes côtés. »
Il prit ma main qui était posée sur sa poitrine dans la sienne et son visage se détendit peu à peu
« Merci pour tout Lisbon, je ne sais pas ce que je ferais sans toi »
« C’est normal que je t’aide, tu es mon ami »
Après quelques secondes passé les yeux dans les yeux, je lui demandai :
« Tu veux que l’on sorte ? On pourrait aller sur la plage ? »
« Ah oui c’est une bonne idée, je te suis »
Nous nous étions baladés sur la plage pendant 2 heures en parlant de tout et de rien. Je voulais lui changer les idées et ca avait plutôt bien marché parce qu’il avait fait quelques petits sourires et il n’avait pas vu le temps passer. J’allais l’aider à aller mieux et j’avais décidé de mette mes sentiments pour lui de côté, pour pouvoir l’aider au mieux.
2 mois plus tard :
J’étais assise à mon bureau et je regardais Jane, allongé sur mon canapé, feignant de dormir. Je me souvenais de ces 2 derniers mois passés en sa compagnie. Il avait tellement changé. Il allait beaucoup mieux que lorsque je l’avais trouvé entrain de pleurer dans son repère.
Pour l’aider à e changer les idées, nous sortons tous les week end, cinéma, fête foraine, balade à la plage, en forêt … comme deux adolescents qui sortent ensemble à part que lui n’est pas amoureux de moi.
Je le comprends, sincèrement, il se remet mentalement petit à petit, mais plus rien ne sera comme avant la perte de sa famille.
Mon portable se mit à sonner. Surement une enquête, il était tant !
« Lisbon, j’écoute »
« Bonjour, Agent Lisbon, c’est Hightower. J’ai une enquête pour vous. Homicide au parc régional »
« D’accord nous y allons tout de suite »
« Jane, il faut y aller, on a une enquête »
Mais il ne bougea pas. Alors je m’avançai vers lui tapa sur l’épaule, toujours rien.
« Patrick ! » mon rythme cardiaque était monté d’un cran, pourquoi il ne se réveillait pas ?
Soudain, il ouvra les yeux en criant « ah je t’ai bien eu ». Il avait son grand sourire de gamin qui lui aller si bien.
« Ce n’est vraiment pas drôle Jane, j’ai eu peur. Allez on y va »
A suivre ...
Nous étions tous les deux, assis sur mon canapé en regardant un programme télé complètement idiot.
Jane était arrivé chez moi depuis la veille, vendredi. Cela tombait vraiment bien car le week end nous permettrait de discuter tranquillement.
Il n’avait pas beaucoup parlé mais j’étais bien décidé à l’aider du mieux que je le pouvais. Je voulais qu’il redevienne le Jane souriant, qui me taquine au bureau mais je voulais surtout que tout cela soit sincère et qu’il reprenne goût à la vie, sans pour autant oublier sa famille. Il était vraiment quelqu’un de bien et il méritait d’être aidé.
Décidée à l’aider dès maintenant, je pris la télécommande, éteignis la télévision et me tourna vers lui.
« Patrick, je sais que ca ne sera pas facile, ce sera même très dur, il va falloir faire des efforts chaque jour si tu veux aller mieux. Mais je suis prête à les faire parce que tu compte beaucoup pour moi. Alors on va y arriver ensemble. Mais Patrick il faut que tu me parles »
Je lui pris la main
« Patrick, dis moi ce que tu as sur le cœur. Tu vas y arriver, on a tout notre temps. Prends ton temps et quand tu te sentiras près, parle moi »
Il me regarda avec un petit sourire en coin ce qui me fit vraiment très plaisir. Je savais ce que sourire voulait dire. Il voulait dire « Merci d’être si patiente. Mais il me faut un peu de temps »
*****
Le lendemain après midi, j’étais allongée sur mon canapé dans le salon quand Jane descendit de la chambre d’ami qu’il n’avait pas quitté depuis notre discussion de la veille, à part pour manger avec moi. Je savais qu’il réfléchissait beaucoup à tout ce qu’il lui était arrivé et je n’avais pas voulu le dérangé.
Il commença à me parler d’une voix posée avec une pointe de tristesse, tout en se dirigeant vers le canapé pour savoir près de moi.
« Je ne me souviens pas avoir été heureux depuis la mort de ma famille. Je me souviens avoir fait semblant d’être heureux pendant 7 ans et là je me rends compte que je ne veux plus faire semblant, mais je veux être réellement heureux.
A dire vrai, j’ai oublié ce que c’était d’être heureux parce que les seuls moments de bonheur dont je me souvienne sont les moments passés avec ma femme et ma fille. Je ne sais plus comment faire pour être heureux. Cette souffrance occupe une telle place dans mon cœur et dans ma vie que je me demande si un jour j’arriverais à être heureux de nouveau.
Je ne sais plus comment faire pour me sortir de cette souffrance. Je sais que je ne pourrais jamais les oublier, elles sont ma vie. Je voudrais seulement vivre un tant soit peu normalement même si je ne pourrais plus revivre de moments normaux. Je m’en veux tellement Teresa, si tu savais à quel point je m’en veux »
Je l’avais écouté sans le couper parce que je savais à quel point ca pouvait être difficile pour lui de me dire tout ca. Je ne pensais pas qu’il me dirait tout ca aujourd’hui, alors je me rendis compte qu’il était désespéré mais il voulait s’en sortir.
Alors je posai ma main sur sa poitrine, près de son cœur et lui dis :
« Patrick, je ne peux pas dire que je sais ce que tu ressens, mais je serais là pour t’aider à retrouver le bonheur. Je sais à quel point tu culpabilise mais Patrick s’est ca qui te freine dans ton évolution. Je sais que la souffrance peut occuper une telle place qu’on peut en oublier le bonheur.
Patrick, je sais qu’un jour, tu ressentiras quelque chose d’autre, ça te fera bizarre, parce que tu n’auras pas l’habitude, mais à ce moment précis, tu te rendras compte que tu es heureux. Patrick je te promets que ce jour là, je serais à tes côtés. »
Il prit ma main qui était posée sur sa poitrine dans la sienne et son visage se détendit peu à peu
« Merci pour tout Lisbon, je ne sais pas ce que je ferais sans toi »
« C’est normal que je t’aide, tu es mon ami »
Après quelques secondes passé les yeux dans les yeux, je lui demandai :
« Tu veux que l’on sorte ? On pourrait aller sur la plage ? »
« Ah oui c’est une bonne idée, je te suis »
*****
Nous nous étions baladés sur la plage pendant 2 heures en parlant de tout et de rien. Je voulais lui changer les idées et ca avait plutôt bien marché parce qu’il avait fait quelques petits sourires et il n’avait pas vu le temps passer. J’allais l’aider à aller mieux et j’avais décidé de mette mes sentiments pour lui de côté, pour pouvoir l’aider au mieux.
2 mois plus tard :
J’étais assise à mon bureau et je regardais Jane, allongé sur mon canapé, feignant de dormir. Je me souvenais de ces 2 derniers mois passés en sa compagnie. Il avait tellement changé. Il allait beaucoup mieux que lorsque je l’avais trouvé entrain de pleurer dans son repère.
Pour l’aider à e changer les idées, nous sortons tous les week end, cinéma, fête foraine, balade à la plage, en forêt … comme deux adolescents qui sortent ensemble à part que lui n’est pas amoureux de moi.
Je le comprends, sincèrement, il se remet mentalement petit à petit, mais plus rien ne sera comme avant la perte de sa famille.
Mon portable se mit à sonner. Surement une enquête, il était tant !
« Lisbon, j’écoute »
« Bonjour, Agent Lisbon, c’est Hightower. J’ai une enquête pour vous. Homicide au parc régional »
« D’accord nous y allons tout de suite »
« Jane, il faut y aller, on a une enquête »
Mais il ne bougea pas. Alors je m’avançai vers lui tapa sur l’épaule, toujours rien.
« Patrick ! » mon rythme cardiaque était monté d’un cran, pourquoi il ne se réveillait pas ?
Soudain, il ouvra les yeux en criant « ah je t’ai bien eu ». Il avait son grand sourire de gamin qui lui aller si bien.
« Ce n’est vraiment pas drôle Jane, j’ai eu peur. Allez on y va »
A suivre ...
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
Chapitre 8 :
L’enquête nous mena chez un homme d’environ une quarantaine d’années. Apparemment il avait été témoin du meurtre. Lisbon pensait qu’il pourrait nous aidé à identifier l’assassin et elle m’avait demandé de venir avec elle pour jugé du comportement du témoin.
Sur le trajet, nous parlions de tout et de rien et ca me faisait vraiment du bien. Depuis que j’avais emménagé chez elle, tout avait changé. Je me surprenais à vouloir continuer ma vie et aller de l’avant.
Lisbon avait tenu sa promesse et ca me faisait très plaisir.
Après 20 minutes de route, nous étions arrivés à destination. En s’approchant de la maison, nous avons pu voir que la porte d’entrée était ouverte. À l’intérieur, il y avait des traces de lutte. Le sol de l’entrée était couvert de papier, d’objets fracassés …
« Reste là Patrick, je vais entrer » me dit-elle tout en prenant son arme.
« Non Lisbon ! On devrait appeler le reste de l’équipe, tu ne peux pas y aller seule, c’est trop dangereux. »
« Patrick, on n’a pas le temps, il y a 20 minutes de route. Le cambrioleur est surement le meurtrier de la jeune Amy et il est surement venu empêcher notre témoin de parler. Il est en danger Jane, je dois y aller. »
« Sois prudente Teresa »
Je la regardai entrer dans la maison tout en ayant peur pour sa sécurité. Je ne pouvais rien faire pour elle. J’étais complètement démuni, incapable de protéger la femme que j’aime.
Soudain, j’entendis des coups de feu. Mon cœur s’emballa, qui avait tiré ?
Sans plus attendre, j’entrai dans la maison, effrayé.
Lisbon était la, étendu par terre dans l’une des chambres de la maison. Le cambrioleur lui avait tiré dans le dos. J’appelai les secours en espérant de tout mon cœur qu’ils arrivent le plus vite possible.
J’étais complètement paniqué. Je m’approchai d’elle
« Teresa, non ! Teresa, reste avec moi, je t’en pris. Teresa ne me laisse pas. J’ai appelé les secours ils ne vont pas tarder. Tiens bon Teresa, je t’en supplie. Teresa, ne t’endors pas, regarde moi. Regarde-moi. Reste avec moi, garde les yeux ouverts. »
Point de vue de Lisbon
J’avais mal. Patrick me disait de resté éveillé mais je devais lutter pour ne pas m’endormir.
Il était là, penché sur moi les deux mains sur mon visage à me supplier de rester avec lui. J’avais toujours pensé qu’un jour ca arriverait mais dans mes pires craintes, les rôles étaient inversés. Dans mes pires cauchemars, Patrick avait encore provoqué un suspect et s’était fait tiré dessus.
Je n’avais jamais imaginé que ca se finirait comme ca.
Je repensais aux derniers moments que j’avais partagé avec lui, ces derniers jours qui m’ont fait comprendre à quel point je suis amoureuse de lui. Cependant, je savais qu’il ne pourrait plus refaire sa vie et qu’il m’aimait comme une amie.
Mais à cet instant, je ne pouvais plus penser qu’à la douleur. Cette douleur lancinante que l’on ne peut pas supporter. C’est le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Cette douleur mentale mais surtout physique en cet instant. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre ! Alors j’espérais qu’elle disparaisse d’elle-même, espérer que la blessure qui la cause se referme. Il n’y a pas de solutions, pas de remèdes miracle. Je respirais à fond et j’attendis qu’elle s’estompe. La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, la douleur s’abat sur vous quand vous vous y attendez le moins. Elle vous attaque en traître et ne vous lâche pas ! La douleur... je devais juste continuer à me battre contre elle parce que de toute façon je ne pouvais pas l’éviter. Et je devais la combattre pour Lui.
J’entendis alors trois mots :
« Je t’aime »
Puis tout devint noir comme dans un rêve …
A suivre ...
L’enquête nous mena chez un homme d’environ une quarantaine d’années. Apparemment il avait été témoin du meurtre. Lisbon pensait qu’il pourrait nous aidé à identifier l’assassin et elle m’avait demandé de venir avec elle pour jugé du comportement du témoin.
Sur le trajet, nous parlions de tout et de rien et ca me faisait vraiment du bien. Depuis que j’avais emménagé chez elle, tout avait changé. Je me surprenais à vouloir continuer ma vie et aller de l’avant.
Lisbon avait tenu sa promesse et ca me faisait très plaisir.
Après 20 minutes de route, nous étions arrivés à destination. En s’approchant de la maison, nous avons pu voir que la porte d’entrée était ouverte. À l’intérieur, il y avait des traces de lutte. Le sol de l’entrée était couvert de papier, d’objets fracassés …
« Reste là Patrick, je vais entrer » me dit-elle tout en prenant son arme.
« Non Lisbon ! On devrait appeler le reste de l’équipe, tu ne peux pas y aller seule, c’est trop dangereux. »
« Patrick, on n’a pas le temps, il y a 20 minutes de route. Le cambrioleur est surement le meurtrier de la jeune Amy et il est surement venu empêcher notre témoin de parler. Il est en danger Jane, je dois y aller. »
« Sois prudente Teresa »
Je la regardai entrer dans la maison tout en ayant peur pour sa sécurité. Je ne pouvais rien faire pour elle. J’étais complètement démuni, incapable de protéger la femme que j’aime.
Soudain, j’entendis des coups de feu. Mon cœur s’emballa, qui avait tiré ?
Sans plus attendre, j’entrai dans la maison, effrayé.
Lisbon était la, étendu par terre dans l’une des chambres de la maison. Le cambrioleur lui avait tiré dans le dos. J’appelai les secours en espérant de tout mon cœur qu’ils arrivent le plus vite possible.
J’étais complètement paniqué. Je m’approchai d’elle
« Teresa, non ! Teresa, reste avec moi, je t’en pris. Teresa ne me laisse pas. J’ai appelé les secours ils ne vont pas tarder. Tiens bon Teresa, je t’en supplie. Teresa, ne t’endors pas, regarde moi. Regarde-moi. Reste avec moi, garde les yeux ouverts. »
*****
Point de vue de Lisbon
J’avais mal. Patrick me disait de resté éveillé mais je devais lutter pour ne pas m’endormir.
Il était là, penché sur moi les deux mains sur mon visage à me supplier de rester avec lui. J’avais toujours pensé qu’un jour ca arriverait mais dans mes pires craintes, les rôles étaient inversés. Dans mes pires cauchemars, Patrick avait encore provoqué un suspect et s’était fait tiré dessus.
Je n’avais jamais imaginé que ca se finirait comme ca.
Je repensais aux derniers moments que j’avais partagé avec lui, ces derniers jours qui m’ont fait comprendre à quel point je suis amoureuse de lui. Cependant, je savais qu’il ne pourrait plus refaire sa vie et qu’il m’aimait comme une amie.
Mais à cet instant, je ne pouvais plus penser qu’à la douleur. Cette douleur lancinante que l’on ne peut pas supporter. C’est le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Cette douleur mentale mais surtout physique en cet instant. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre ! Alors j’espérais qu’elle disparaisse d’elle-même, espérer que la blessure qui la cause se referme. Il n’y a pas de solutions, pas de remèdes miracle. Je respirais à fond et j’attendis qu’elle s’estompe. La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, la douleur s’abat sur vous quand vous vous y attendez le moins. Elle vous attaque en traître et ne vous lâche pas ! La douleur... je devais juste continuer à me battre contre elle parce que de toute façon je ne pouvais pas l’éviter. Et je devais la combattre pour Lui.
J’entendis alors trois mots :
« Je t’aime »
Puis tout devint noir comme dans un rêve …
A suivre ...
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
Waouh!!!
Alors, tout d'abord, désolée de ne pas avoir commenté tes derniers chapitres, j'ai pas eu trop de temps ces derniers jours.
Ce dernier chapitre est juste génial! Lisbon qui aime Jane sans lui dire et l'autre qui fait pareil... On est pas sorti de l'auberge! Et là, Lisbon se fait tirer dessus. Mais pourquoooooi??? (Bon ok, j'avoue j'aime bien que les persos souffrent mais bon... )
Enfin bref, bravo et VLS !!!
Alors, tout d'abord, désolée de ne pas avoir commenté tes derniers chapitres, j'ai pas eu trop de temps ces derniers jours.
Ce dernier chapitre est juste génial! Lisbon qui aime Jane sans lui dire et l'autre qui fait pareil... On est pas sorti de l'auberge! Et là, Lisbon se fait tirer dessus. Mais pourquoooooi??? (Bon ok, j'avoue j'aime bien que les persos souffrent mais bon... )
Enfin bref, bravo et VLS !!!
mitsounette- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Traîner au milieu des chevaux, et puis lire, rêver,...
Localisation : Dans une petite ville où l'expression *cheveux au vent* prend tout son sens...
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