Le jour où tout a basculé ^
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Ju3993
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Re: Le jour où tout a basculé ^
quels chapitres !!!
je les ai dévorés
espérons que tout aille bien pour Lisbon
et vivement la suite :bounce:
je les ai dévorés
espérons que tout aille bien pour Lisbon
et vivement la suite :bounce:
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Le jour où tout a basculé ^
merci beaucoup ca me fait plaisir
je pense que cet évènement va pouvoir les rapprocher encore un peu plus.
mais je n'en dis pas plus
j'ai pleins d'idées pour la suite.
je pense que cet évènement va pouvoir les rapprocher encore un peu plus.
mais je n'en dis pas plus
j'ai pleins d'idées pour la suite.
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
Chapitre 9 :
« Teresa, non ! Teresa, reste avec moi, je t’en pris. Teresa ne me laisse pas. J’ai appelé les secours ils ne vont pas tarder. Tiens bon Teresa, je t’en supplie. Teresa, ne t’endors pas, regarde moi. Regarde-moi. Reste avec moi, garde les yeux ouverts. »
J’essayais de la garder consciente parce que tant qu’elle me regardait, je savais que son cœur battait encore. Je voyais dans ses yeux qu’elle m’entendait mais elle n’arrivait pas à parler. Son visage était crispé par la douleur et par la peur. Je voyais dans ses yeux qu’elle n’aurait jamais imaginé être dans cette situation. Combien de fois m’avait-elle dit qu’un jour, avec mes coups foireux, je me ferais tirer dessus.
Elle devait souffrir le martyre et moi je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais rien faire pour soulager la souffrance de la femme que j’aime. J’avais essayé de refouler mes sentiments envers elle, mais à ce moment précis, je regrettai une chose, celle de ne lui avoir jamais dit que je l’aimais.
Alors je me penchai vers elle et lui dit « Je t’aime »
Mais à ce moment là, elle ferma les yeux. Je pris alors son poignet pour sentir son pouls, mais je ne sentis rien. Rien du tout.
Alors, je me penchai et commença le massage cardiaque tout en lui parlant.
« Teresa, reviens. Tu ne peux pas me laisser. Ne me laisses pas Teresa. Reviens. Reviens-moi, je t’en supplie. »
J’étais paniqué. Mais qu’est ce que les secours font? Pourquoi ils n’arrivent pas ?
Au bout de quelques minutes de massage cardiaque qui n’était pas efficace, je commençais à être épuisé. Mais jamais je n’aurais arrêté. Mes larmes coulaient le long de mes joues pour tomber sur l’abdomen de Lisbon mais je n’y prêter même pas attention. Tout ce qui importait c’était elle.
Puis j’entendis les secours.
Arrivés près de moi, ils prirent le relai avec un défibrillateur. Après deux tentatives, le cœur de Teresa reparti. Mon cœur lui, se déchirait de l’intérieur. J’avais la même sensation que 7 ans auparavant, lorsque j’avais retrouvé ma famille. J’avais peur de la perdre.
« Monsieur, vous êtes de la famille ? Nous devons l’emmener tout de suite à l’hôpital avant qu’elle ne refasse un arrêt. »
« Je suis son collègue. »
« Nous l’emmenons au Mercy General Hospital. Nous ne pouvons pas vous prendre avec nous, mais lorsque vous serez à l’hôpital, allez aux urgences et demandez la »
« Merci »
Je me penchai vers Teresa pour lui dire mes derniers mots
« Teresa, bats toi. Je t’aime. »
J’attendais dans le couloir des urgences depuis maintenant 4 heures et je n’avais aucunes nouvelles d’elle.
Les infirmières des urgences m’avaient simplement dit qu’elle était au bloc pour se faire retirer la balle.
2 h plus tard :
Ca faisait 6 heures que je faisais les cent pas à travers les urgences. Parfois, je m’asseyais et pleurais.
Puis, au bout d’une attente interminable, un chirurgien se dirigea vers moi.
« Bonjour, vous êtes Mr Jane ? »
« Oui c’est moi »
« Les secours m’ont dit que vous étiez avec l’Agent Lisbon lors de l’accident ? »
« Euh oui. Est-ce qu’elle va bien docteur ? Qu’est ce qu’elle a ? »
« Elle est vivante mais votre collègue se trouve dans le coma. L’Agent Lisbon a été victime d’une plaie par balle au niveau de la colonne vertébrale. La balle s’est logée dans une vertèbre. Nous avons pu la retirer mais il y a un très fort risque de paralysie au niveau des membres inférieurs. Les nerfs ont été fortement endommagés mais nous n’en savons pas plus pour le moment »
« Quand est-ce qu’elle va se réveiller docteur ? »
« Le coma dans lequel se trouve votre collègue est profond. Nous ne pouvons pas dire quand est-ce qu’elle se réveillera. »
« Mais … docteur. 1 semaine ? 1 mois ? 6 mois ? Combien de temps ? »
« Nous ne pouvons pas savoir Mr Jane. Tout dépend d’elle. Il faut qu’elle se batte. Soyez présent pour elle, parlez-lui. »
« Merci docteur. »
« Elle est dans la chambre 303 »
1 an plus tard :
Il était 7h30, le jour venait juste de se lever à Sacramento.
Je me garai sur le parking de l’hôpital, éteignis le contact de ma voiture et me pencha sur le volant pour faire le vide.
Ca faisait 1 an que Lisbon était dans le coma, et ca faisait 1 an que je passais ma journée à son chevet, auprès d’elle.
1 semaine après son accident, j’avais déposé ma démission à Bertram. Je ne pouvais plus travailler sans Lisbon à mes côtés. Quelques semaines après l’accident, Van Pelt, Cho et Rigsby avaient retrouvé l’agresseur de Lisbon. Il avait été jugé et condamné à la prison à perpétuité. J’étais satisfait de sa peine, mais ca ne ferait pas revenir Lisbon.
Tous les jours, à 7h30 je venais à l’hôpital et lui parlait. Je lui racontais nos enquêtes que nous avions bouclées ensemble. Je lui parlais de chose et d’autre, mais je ne montrais aucune faiblesse.
J’étais là, appuyé sur le volant de ma voiture, ravalant ma tristesse. Je m’autorisais à pleurer, quand je n’étais pas avec Lisbon, mais la peine était toujours la même.
Je sortis de ma voiture et me dirigea vers l’hôpital.
A cette heure ci, les couloirs de l’hôpital n’étaient pas bondés. C’était plutôt calme.
Arrivé devant la porte de la chambre de Lisbon, je m’autorisais une dernière larme avant d’entrer.
A suivre ...
« Teresa, non ! Teresa, reste avec moi, je t’en pris. Teresa ne me laisse pas. J’ai appelé les secours ils ne vont pas tarder. Tiens bon Teresa, je t’en supplie. Teresa, ne t’endors pas, regarde moi. Regarde-moi. Reste avec moi, garde les yeux ouverts. »
J’essayais de la garder consciente parce que tant qu’elle me regardait, je savais que son cœur battait encore. Je voyais dans ses yeux qu’elle m’entendait mais elle n’arrivait pas à parler. Son visage était crispé par la douleur et par la peur. Je voyais dans ses yeux qu’elle n’aurait jamais imaginé être dans cette situation. Combien de fois m’avait-elle dit qu’un jour, avec mes coups foireux, je me ferais tirer dessus.
Elle devait souffrir le martyre et moi je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais rien faire pour soulager la souffrance de la femme que j’aime. J’avais essayé de refouler mes sentiments envers elle, mais à ce moment précis, je regrettai une chose, celle de ne lui avoir jamais dit que je l’aimais.
Alors je me penchai vers elle et lui dit « Je t’aime »
Mais à ce moment là, elle ferma les yeux. Je pris alors son poignet pour sentir son pouls, mais je ne sentis rien. Rien du tout.
Alors, je me penchai et commença le massage cardiaque tout en lui parlant.
« Teresa, reviens. Tu ne peux pas me laisser. Ne me laisses pas Teresa. Reviens. Reviens-moi, je t’en supplie. »
J’étais paniqué. Mais qu’est ce que les secours font? Pourquoi ils n’arrivent pas ?
Au bout de quelques minutes de massage cardiaque qui n’était pas efficace, je commençais à être épuisé. Mais jamais je n’aurais arrêté. Mes larmes coulaient le long de mes joues pour tomber sur l’abdomen de Lisbon mais je n’y prêter même pas attention. Tout ce qui importait c’était elle.
Puis j’entendis les secours.
Arrivés près de moi, ils prirent le relai avec un défibrillateur. Après deux tentatives, le cœur de Teresa reparti. Mon cœur lui, se déchirait de l’intérieur. J’avais la même sensation que 7 ans auparavant, lorsque j’avais retrouvé ma famille. J’avais peur de la perdre.
« Monsieur, vous êtes de la famille ? Nous devons l’emmener tout de suite à l’hôpital avant qu’elle ne refasse un arrêt. »
« Je suis son collègue. »
« Nous l’emmenons au Mercy General Hospital. Nous ne pouvons pas vous prendre avec nous, mais lorsque vous serez à l’hôpital, allez aux urgences et demandez la »
« Merci »
Je me penchai vers Teresa pour lui dire mes derniers mots
« Teresa, bats toi. Je t’aime. »
*****
J’attendais dans le couloir des urgences depuis maintenant 4 heures et je n’avais aucunes nouvelles d’elle.
Les infirmières des urgences m’avaient simplement dit qu’elle était au bloc pour se faire retirer la balle.
2 h plus tard :
Ca faisait 6 heures que je faisais les cent pas à travers les urgences. Parfois, je m’asseyais et pleurais.
Puis, au bout d’une attente interminable, un chirurgien se dirigea vers moi.
« Bonjour, vous êtes Mr Jane ? »
« Oui c’est moi »
« Les secours m’ont dit que vous étiez avec l’Agent Lisbon lors de l’accident ? »
« Euh oui. Est-ce qu’elle va bien docteur ? Qu’est ce qu’elle a ? »
« Elle est vivante mais votre collègue se trouve dans le coma. L’Agent Lisbon a été victime d’une plaie par balle au niveau de la colonne vertébrale. La balle s’est logée dans une vertèbre. Nous avons pu la retirer mais il y a un très fort risque de paralysie au niveau des membres inférieurs. Les nerfs ont été fortement endommagés mais nous n’en savons pas plus pour le moment »
« Quand est-ce qu’elle va se réveiller docteur ? »
« Le coma dans lequel se trouve votre collègue est profond. Nous ne pouvons pas dire quand est-ce qu’elle se réveillera. »
« Mais … docteur. 1 semaine ? 1 mois ? 6 mois ? Combien de temps ? »
« Nous ne pouvons pas savoir Mr Jane. Tout dépend d’elle. Il faut qu’elle se batte. Soyez présent pour elle, parlez-lui. »
« Merci docteur. »
« Elle est dans la chambre 303 »
*****
1 an plus tard :
Il était 7h30, le jour venait juste de se lever à Sacramento.
Je me garai sur le parking de l’hôpital, éteignis le contact de ma voiture et me pencha sur le volant pour faire le vide.
Ca faisait 1 an que Lisbon était dans le coma, et ca faisait 1 an que je passais ma journée à son chevet, auprès d’elle.
1 semaine après son accident, j’avais déposé ma démission à Bertram. Je ne pouvais plus travailler sans Lisbon à mes côtés. Quelques semaines après l’accident, Van Pelt, Cho et Rigsby avaient retrouvé l’agresseur de Lisbon. Il avait été jugé et condamné à la prison à perpétuité. J’étais satisfait de sa peine, mais ca ne ferait pas revenir Lisbon.
Tous les jours, à 7h30 je venais à l’hôpital et lui parlait. Je lui racontais nos enquêtes que nous avions bouclées ensemble. Je lui parlais de chose et d’autre, mais je ne montrais aucune faiblesse.
J’étais là, appuyé sur le volant de ma voiture, ravalant ma tristesse. Je m’autorisais à pleurer, quand je n’étais pas avec Lisbon, mais la peine était toujours la même.
Je sortis de ma voiture et me dirigea vers l’hôpital.
A cette heure ci, les couloirs de l’hôpital n’étaient pas bondés. C’était plutôt calme.
Arrivé devant la porte de la chambre de Lisbon, je m’autorisais une dernière larme avant d’entrer.
A suivre ...
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
un chapitre plutôt triste
et l'écriture fait qu'on est vraiment avec toi et ça, bravo
j'espère que Lisbon va bientôt se réveiller
ça fait déjà un an
hâte de voir le prochain chapitre :bounce:
et l'écriture fait qu'on est vraiment avec toi et ça, bravo
j'espère que Lisbon va bientôt se réveiller
ça fait déjà un an
hâte de voir le prochain chapitre :bounce:
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Le jour où tout a basculé ^
Chapitre 10 :
J’entrai dans la chambre et m’asseyais près d’elle. Elle était si pâle, elle avait l’air si vulnérable. Je me penchais vers elle pour l’embrasser tendrement sur la joue comme je le faisais tous les matins et pris sa main dans la mienne pour lui montrer que j’étais là pour elle.
Je pouvais rester là pendant des heures sans détacher mes yeux d’elles. Elle était ma vie, je lui avais ouvert mon cœur. Tous jours je regrettais de ne pas lui avoir dit plus tôt à quel point elle compté pour moi. Alors je fis tomber mon masque et lui dis :
« Bonjour Teresa, c’est Patrick. J’espère que ca va aujourd’hui. Je ne sais pas si tu peux m’entendre, certains médecins pensent que oui et je l’espère sincèrement.
Tu sais Teresa, j’ai tellement de chose à dire mais tout reste renfermé. J’ai peur de me mettre à pleurer. Ca fait un an que je viens te voir et j’essaie de te paraitre le plus heureux possible mais je ne sais pas si ca marche. Je ne sais pas comment m’y prendre. Je pense toujours très fort à toi Lisbon.
Quand l’année dernière je t’ai dis que j’avais besoin de quelqu’un pour m’aider tu n’as même pas hésité et tu as été la pour moi. Ce que je regrette, c’est de ne pas t’avoir dit à quel point tu compte pour moi. Je serais toujours là pour toi Teresa et je t’attendrais le temps qu’il faudra. Jamais je ne te laisserai seule. Je t’aime »
Après quelques minutes, un peu mal à l’aise d’avoir tout ca alors que je n’étais même pas sur qu’elle m’entendait, je lui dis :
« Je vais me chercher un thé. Surtout ne bouge pas »
Ca me faisait du bien de lui parlé comme si il était facile pour elle de se réveiller et de partir. Ca m’aider de la penser plus vivante.
Quelques minutes plus tard, j’étais de retour dans la chambre de Lisbon. Mais soudain, quelque chose avait changé dans cette chambre que je côtoyer depuis 1 an maintenant. Cette chambre n’était plus figée.
Surpris je me rendis compte que Lisbon avait ouvert les yeux. Je lâchai mon thé et couru près d’elle. Je lui pris la main, appuya sur le bouton pour prévenir les infirmières et je lui dis
« Teresa tu es là ?! Teresa tu es réveillée ?! Teresa, bouge les yeux si tu m’entends. »
« Que ce passe – t – il Mr Jane ? »
« Elle a ouvert les yeux Madame. Regardez, elle a ouvert les yeux »
Point de vue de Lisbon
J’avais l’impression que ca faisait une éternité que j’étais emprisonnée dans ce corps sans pouvoir bouger ni ouvrir les yeux. Jane venait tous les jours me voir et il restait, là à me parler de tout et de rien. Il me parlait comme si j’étais à coté de lui entrain de boire un thé. Mais aujourd’hui il était différent. Je l’avais entendu à sa voix, elle était différente. En plus, c’était la première fois qu’il parlait comme ca de nous.
« Bonjour Teresa, c’est Patrick. J’espère que ca va aujourd’hui. Je ne sais pas si tu peux m’entendre, certains médecins pensent que oui et je l’espère sincèrement.
Tu sais Teresa, j’ai tellement de chose à dire mais tout reste renfermé. J’ai peur de me mettre à pleurer. Ca fait un an que je viens te voir et j’essaie de te paraitre le plus heureux possible mais je ne sais pas si ca marche. Je ne sais pas comment m’y prendre. Je pense toujours très fort à toi Lisbon.
Quand l’année dernière je t’ai dis que j’avais besoin de quelqu’un pour m’aider tu n’as même pas hésité et tu as été la pour moi. Ce que je regrette, c’est de ne pas t’avoir dit à quel point tu compte pour moi. Je serais toujours là pour toi Teresa et je t’attendrais le temps qu’il faudra. Jamais je ne te laisserai seule. Je t’aime »
J’avais ancré ses mots dans ma mémoire pour ne jamais les oublier. Je voulais lui dire mes sentiments pour lui et tout ce que j’avais sur le cœur mais je n’arrivais pas à bouger.
Il était parti chercher un thé et j’essayais de toutes mes forces d’ouvrir les yeux.
Puis soudain, je vis une lumière très forte qui m’éblouie. J’avais réussi. J’avais réussi à ouvrir les yeux. Il me fallut quelques minutes d’adaptation pour réussir à ne plus plisser les yeux. C’était la conséquence d’avoir vécu dans le noir pendant 1 an. J’avais tellement peur de refermer les yeux et de ne plus réussir à les ouvrir que je fixais un point au plafond en attendant Jane.
Puis je l’entendis ouvrir la porte. Il eut un temps de réaction en me voyant les yeux ouverts et se précipita vers moi en appuyant sur le bouton d’urgence.
Je vis son visage pour la première fois depuis l’accident. Il avait un grand sourire aux lèvres, les yeux remplis de larmes, manifestement heureux de me voir réveillée. Il avait du vraiment avoir peur pour moi. Si j’avais été à sa place, je ne sais pas comment je me serrai comporté.
Je me souviens alors de la dernière fois que je l’avait vu. La dernière chose que j’avais vu été son visage triste et terrifié. A cet instant précis, je m’en voulu de ne pas l’avoir écouté et de ne pas avoir attendu les renforts.
« Teresa tu es là ?! Teresa tu es réveillée ?! Teresa, bouge les yeux si tu m’entends. »
Alors je bougeais les yeux, mais je ne pouvais pas parler. J’étais tellement heureuse de la voir.
Une infirmière entra dans la chambre
« Que ce passe – t – il Mr Jane ? »
« Elle a ouvert les yeux Madame. Regardez, elle a ouvert les yeux »
Il avait dit ca d’un ton émerveillé, comme un enfant montrant un jouet à ses parents.
J’essayai de parler mais rien ne sortait, aucun son.
« N’essayait pas de parler Mademoiselle. Vos cordes vocales doivent être surement endommagées par ce coma si long. Mais vous retrouverai l’usage de la parole dans quelques jours. Nous allons vous faire des examens. Mr Jane attendait ici nous en avons pour plusieurs heures »
« D’accord merci.
Teresa ne t’inquiète pas je reste là pour toi »
C’est à ce moment que je me rendis compte qu’il serait toujours là pour moi.
Point de vue de Jane
Le médecin était venu me voir après avoir fait les examens nécessaires
« Mr Jane, l’Agent Lisbon n’a aucun cérébral. Elle pourra reparler normalement d’ici quelques heures. Mais nous avons un problème »
« Lequel docteur ? Qu’est ce passe t il ? »
« Nous pensions que sa paralysie des membres inférieurs disparaitrais lorsqu’elle se réveillerai mais elle n’a aucune sensibilité au niveau des jambes. Mais les examens nous montre que cette paralysie n’est pas définitive. Il faudra qu’elle se batte, il y aura de la rééducation, ce sera log et douloureux mais normalement, un jour elle pourra remarcher »
« Euh … est ce qu’…. Est-ce qu’elle est au courant ? Vous lui avait dit ? »
« Je pense que vous devriez lui dire. Vous avez été là pendant 1 an pour elle. Elle le prendra probablement mieux »
« D’accord je vais lui dire. Merci pour tout docteur »
Je me dirigeai vers la chambre de Lisbon. J’avais décidé de lui dire, mais pas avant qu’elle puisse reparler.
A suivre ...
J’entrai dans la chambre et m’asseyais près d’elle. Elle était si pâle, elle avait l’air si vulnérable. Je me penchais vers elle pour l’embrasser tendrement sur la joue comme je le faisais tous les matins et pris sa main dans la mienne pour lui montrer que j’étais là pour elle.
Je pouvais rester là pendant des heures sans détacher mes yeux d’elles. Elle était ma vie, je lui avais ouvert mon cœur. Tous jours je regrettais de ne pas lui avoir dit plus tôt à quel point elle compté pour moi. Alors je fis tomber mon masque et lui dis :
« Bonjour Teresa, c’est Patrick. J’espère que ca va aujourd’hui. Je ne sais pas si tu peux m’entendre, certains médecins pensent que oui et je l’espère sincèrement.
Tu sais Teresa, j’ai tellement de chose à dire mais tout reste renfermé. J’ai peur de me mettre à pleurer. Ca fait un an que je viens te voir et j’essaie de te paraitre le plus heureux possible mais je ne sais pas si ca marche. Je ne sais pas comment m’y prendre. Je pense toujours très fort à toi Lisbon.
Quand l’année dernière je t’ai dis que j’avais besoin de quelqu’un pour m’aider tu n’as même pas hésité et tu as été la pour moi. Ce que je regrette, c’est de ne pas t’avoir dit à quel point tu compte pour moi. Je serais toujours là pour toi Teresa et je t’attendrais le temps qu’il faudra. Jamais je ne te laisserai seule. Je t’aime »
Après quelques minutes, un peu mal à l’aise d’avoir tout ca alors que je n’étais même pas sur qu’elle m’entendait, je lui dis :
« Je vais me chercher un thé. Surtout ne bouge pas »
Ca me faisait du bien de lui parlé comme si il était facile pour elle de se réveiller et de partir. Ca m’aider de la penser plus vivante.
Quelques minutes plus tard, j’étais de retour dans la chambre de Lisbon. Mais soudain, quelque chose avait changé dans cette chambre que je côtoyer depuis 1 an maintenant. Cette chambre n’était plus figée.
Surpris je me rendis compte que Lisbon avait ouvert les yeux. Je lâchai mon thé et couru près d’elle. Je lui pris la main, appuya sur le bouton pour prévenir les infirmières et je lui dis
« Teresa tu es là ?! Teresa tu es réveillée ?! Teresa, bouge les yeux si tu m’entends. »
« Que ce passe – t – il Mr Jane ? »
« Elle a ouvert les yeux Madame. Regardez, elle a ouvert les yeux »
*****
Point de vue de Lisbon
J’avais l’impression que ca faisait une éternité que j’étais emprisonnée dans ce corps sans pouvoir bouger ni ouvrir les yeux. Jane venait tous les jours me voir et il restait, là à me parler de tout et de rien. Il me parlait comme si j’étais à coté de lui entrain de boire un thé. Mais aujourd’hui il était différent. Je l’avais entendu à sa voix, elle était différente. En plus, c’était la première fois qu’il parlait comme ca de nous.
« Bonjour Teresa, c’est Patrick. J’espère que ca va aujourd’hui. Je ne sais pas si tu peux m’entendre, certains médecins pensent que oui et je l’espère sincèrement.
Tu sais Teresa, j’ai tellement de chose à dire mais tout reste renfermé. J’ai peur de me mettre à pleurer. Ca fait un an que je viens te voir et j’essaie de te paraitre le plus heureux possible mais je ne sais pas si ca marche. Je ne sais pas comment m’y prendre. Je pense toujours très fort à toi Lisbon.
Quand l’année dernière je t’ai dis que j’avais besoin de quelqu’un pour m’aider tu n’as même pas hésité et tu as été la pour moi. Ce que je regrette, c’est de ne pas t’avoir dit à quel point tu compte pour moi. Je serais toujours là pour toi Teresa et je t’attendrais le temps qu’il faudra. Jamais je ne te laisserai seule. Je t’aime »
J’avais ancré ses mots dans ma mémoire pour ne jamais les oublier. Je voulais lui dire mes sentiments pour lui et tout ce que j’avais sur le cœur mais je n’arrivais pas à bouger.
Il était parti chercher un thé et j’essayais de toutes mes forces d’ouvrir les yeux.
Puis soudain, je vis une lumière très forte qui m’éblouie. J’avais réussi. J’avais réussi à ouvrir les yeux. Il me fallut quelques minutes d’adaptation pour réussir à ne plus plisser les yeux. C’était la conséquence d’avoir vécu dans le noir pendant 1 an. J’avais tellement peur de refermer les yeux et de ne plus réussir à les ouvrir que je fixais un point au plafond en attendant Jane.
Puis je l’entendis ouvrir la porte. Il eut un temps de réaction en me voyant les yeux ouverts et se précipita vers moi en appuyant sur le bouton d’urgence.
Je vis son visage pour la première fois depuis l’accident. Il avait un grand sourire aux lèvres, les yeux remplis de larmes, manifestement heureux de me voir réveillée. Il avait du vraiment avoir peur pour moi. Si j’avais été à sa place, je ne sais pas comment je me serrai comporté.
Je me souviens alors de la dernière fois que je l’avait vu. La dernière chose que j’avais vu été son visage triste et terrifié. A cet instant précis, je m’en voulu de ne pas l’avoir écouté et de ne pas avoir attendu les renforts.
« Teresa tu es là ?! Teresa tu es réveillée ?! Teresa, bouge les yeux si tu m’entends. »
Alors je bougeais les yeux, mais je ne pouvais pas parler. J’étais tellement heureuse de la voir.
Une infirmière entra dans la chambre
« Que ce passe – t – il Mr Jane ? »
« Elle a ouvert les yeux Madame. Regardez, elle a ouvert les yeux »
Il avait dit ca d’un ton émerveillé, comme un enfant montrant un jouet à ses parents.
J’essayai de parler mais rien ne sortait, aucun son.
« N’essayait pas de parler Mademoiselle. Vos cordes vocales doivent être surement endommagées par ce coma si long. Mais vous retrouverai l’usage de la parole dans quelques jours. Nous allons vous faire des examens. Mr Jane attendait ici nous en avons pour plusieurs heures »
« D’accord merci.
Teresa ne t’inquiète pas je reste là pour toi »
C’est à ce moment que je me rendis compte qu’il serait toujours là pour moi.
*****
Point de vue de Jane
Le médecin était venu me voir après avoir fait les examens nécessaires
« Mr Jane, l’Agent Lisbon n’a aucun cérébral. Elle pourra reparler normalement d’ici quelques heures. Mais nous avons un problème »
« Lequel docteur ? Qu’est ce passe t il ? »
« Nous pensions que sa paralysie des membres inférieurs disparaitrais lorsqu’elle se réveillerai mais elle n’a aucune sensibilité au niveau des jambes. Mais les examens nous montre que cette paralysie n’est pas définitive. Il faudra qu’elle se batte, il y aura de la rééducation, ce sera log et douloureux mais normalement, un jour elle pourra remarcher »
« Euh … est ce qu’…. Est-ce qu’elle est au courant ? Vous lui avait dit ? »
« Je pense que vous devriez lui dire. Vous avez été là pendant 1 an pour elle. Elle le prendra probablement mieux »
« D’accord je vais lui dire. Merci pour tout docteur »
Je me dirigeai vers la chambre de Lisbon. J’avais décidé de lui dire, mais pas avant qu’elle puisse reparler.
A suivre ...
Ju3993- Agent de circulation
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Re: Le jour où tout a basculé ^
Lisbon qui se réveille après un an
j'espère que tout va bien aller pour elle
j'espère que tout va bien aller pour elle
Jiisbon- Stagiaire au CBI
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Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Le jour où tout a basculé ^
Lisbon qui ne peut plus marcher??? Alors ça ça risque de donner quelque chose de très intéressant!!
J'ai hâte de voir comment va évoluer cette histoire!! :bounce:
Bravo et VLS !!!!
J'ai hâte de voir comment va évoluer cette histoire!! :bounce:
Bravo et VLS !!!!
mitsounette- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Traîner au milieu des chevaux, et puis lire, rêver,...
Localisation : Dans une petite ville où l'expression *cheveux au vent* prend tout son sens...
Re: Le jour où tout a basculé ^
Chapitre 11 :
Depuis mon réveil, les médecins m’avaient fait passer tout un tas d’examens et je n’avais pas revu Jane. Les médecins m’avaient expliqué que je pourrais reparler normalement d’ici quelques heures. Alors, toute seule dans ma chambre, j’essayais de parler de mieux en mieux. Je voulais pourvoir parler à Jane quand il reviendrait me voir.
Je ne comprenais toujours pas pourquoi il était venu me voir tous les jours depuis un an. Il m’avait dit qu’il avait quitté le CBI et je ne savais pas pourquoi.
Quelques minutes plus tard, Jane entra dans ma chambre. Il était habillé d’un tee-shirt sombre et d’un jean ce qui m’étonna puisque je l’avais toujours connu dans son costume 3 pièces. Il avait le visage fatigué et de grands cernes sous les yeux.
« Hey Lisbon, comment tu vas ? » me dit-il d’une voix triste.
« ca va mais j’ai … du mal à … parler »
« Je sais, ne t’inquiète pas ca va aller maintenant »
Il me prit la main et me regarda pendant de longues minutes. Je me plongeais dans l’océan de ses yeux qui m’avaient tant manqués depuis un an.
Il avait l’air si fatigué et si triste. Ses yeux trahissaient une immense inquiétude.
Après 1 heure à se contempler, je me décidais enfin à essayer de lui parler. Après tout, ma voix n’aller pas revenir comme ca.
« Je suis désolée, j’aurais du t’écouter ce jour la »
« Teresa, ce n’est pas de ta faute. J’aurais du te retenir et te forcer à attendre. Tu n’y es pour rien. »
« Ce n’est pas ta faute Patrick »
Il baissa les yeux vers nos mains, encore l’un dans l’autre et ne dit rien.
« Pourquoi as-tu quitté le CBI ? »
« Quoi ? Tu m’as entendu ? Tu m’as entendu te parler ? »
« Oui, depuis le premier jour jusqu’à aujourd’hui. Tous les jours j’étais surprise que tu viennes me voir. Et tous les jours j’essayais de me réveiller, de bouger, de te parler mais je n’avais pas la force. Je n’y arrivais pas.
Quand j’entendais ta voix, je pensais que tu allais bien, tu me paraissais heureux. Mais après ce que tu m’as dit toute à l’heure, j’ai senti dans ta voix que tu avais fait semblant pendant 1 an. J’ai mis toute mes forces pour me réveiller et pour te dire que toi aussi tu comptes beaucoup pour moi »
Il me regarda les larmes aux yeux.
« Ne pleures pas Patrick, je ne veux pas que tu sois triste. »
« Je ne suis pas triste. Je suis juste heureux de t’avoir retrouvé. J’ai tellement cru que je t’avais perdu. »
« Alors pourquoi as-tu l’air si inquiet Patrick. Je vais bien. Tout va redevenir comme avant qu’est ce qu’il se passe ? »
« Écoute, les médecins m’ont parlé de ton état de santé. Il y a quelque chose qu’il faut que tu sache »
« Quoi ? »
« La balle que tu as reçu il y a un an c’était logée dans ta colonne vertébrale. Ils t’ont opéré mais il y a des lésions nerveuses et pour l’instant, tu es paralysé des jambes. »
« Quoi ? Non ! Je … Non ! Ce n’est pas possible, je suis réveillée, je vais bien. Je ne peux pas bouger parce que ca fait 1 an et il faut que mes muscles se réveillent un peu. Tu dis n’importe quoi Jane. Je ne te crois pas »
J’essayais de bouger mes jambes, mes pieds mais rien ne se passer. Mais qu’est ce qu’il m’arrivait ? Jane avait il raison ?
Qu’est ce que j’allais faire sans pouvoir marcher ? Qu’allais-je devenir ? Mon boulot, mon équipe, Patrick. Ma plus grande peur était de devenir dépendante et c’est ce qui m’arrivait aujourd’hui.
Je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps. S’en était trop. J’étais tellement heureuse de m’être réveiller, de pouvoir avouer mes sentiments à Jane, mais maintenant tout avait changé.
« Teresa … Teresa regardes moi, s’il te plait. »
Il posa ses deux doigts sous mon menton pour me faire relever la tête. Il me regardait droit dans les yeux.
« Teresa, les médecins ont dit que cette paralysie n’est pas définitive. Il va falloir faire beaucoup de rééducation mais tu es une femme forte Teresa, je le sais. Je serais là pour t’aider. Je serais toujours là pour toi Teresa »
Il avait dit ses mots avec une telle sincérité, que je compris à quel point il tenait à moi. Je n’avais jamais imaginé ca.
Il s’approcha de moi tout en laissant ses doigts sous mon menton. Il déposa ses lèvres sur les miennes. Puis il se recula. Visiblement, il avait peur de m’avoir blessé alors que j’attendais ce moment depuis tellement longtemps. J’allais me battre pour retrouver l’usage de mes jambes, j’allais me battre pour lui.
Alors je passai ma main derrière sa nuque pour le rapprocher vers moi et lui rendit son baiser. Nos langues se rencontrèrent avec une telle intensité que des frissons parcoururent mon corps. Je passais mon autre main dans ses boucles blondes pour resserrer encore un peu plus notre étreinte.
Alors que nous nous séparions pour reprendre notre souffle, je lui dis
« Moi aussi je t’aime Patrick »
Il sourit et monta dans mon lit pour m’enlacer. Il passa ses bras autour de ma taille et posa sa tête sur ma poitrine. J’aurais aimé que ce moment ne se termine jamais.
Je me souvenais des évènements des derniers mois, lorsqu’il m’avait demandé son aide, lorsqu’il était venu chez moi et qu’il était parti dans la nuit. Je n’avais jamais su où il était allé ni ce qu’il avait fait jusqu’à ce qu’il vienne me demander mon aide dans mon bureau.
Tout en jouant avec ses boucles blondes je lui dis :
« Patrick, je peux te poser une question ? »
« Oui très chère, tout ce que tu voudras » me répondit il avait un sourire sincère.
« Qu’as-tu fais la nuit où tu es parti de chez moi ? Le lendemain quand tu es venu me demander mon aide tu paraissais … différent »
Il se tourna vers moi et me répondit avec une sincérité déconcertante. Au CBI je passais mais journée à me méfier de ce qu’il pouvait me dire mais là je savais qu’il était très sérieux.
« Je suis allé au cimetière voir Angela et Charlotte. J’y suis allé pour leur dire que je ne les oublierai jamais mais qu’il fallait que je passe à autre chose. »
« Je suis désolée de te rappeler des moments tristes. Excuse-moi »
« Tu n’as pas à t’excuser Teresa. Depuis ce jour, tu m’as énormément aidé. Cette nuit là, quand j’étais chez toi, j’ai pris conscience que tu comptais beaucoup plus qu’une amie pour moi. J’ai redécouvert des sentiments que je croyais à jamais perdus. Tu m’as redonné gout à la vie. Même si Angela et Charlotte resterons à jamais dans mon cœur, je t’aime. »
Je ne sais plus à quel moment nous nous sommes endormi, ensemble, dans ce lit d’hôpital, mais je savais que maintenant, tout serait différent.
a suivre ...
Depuis mon réveil, les médecins m’avaient fait passer tout un tas d’examens et je n’avais pas revu Jane. Les médecins m’avaient expliqué que je pourrais reparler normalement d’ici quelques heures. Alors, toute seule dans ma chambre, j’essayais de parler de mieux en mieux. Je voulais pourvoir parler à Jane quand il reviendrait me voir.
Je ne comprenais toujours pas pourquoi il était venu me voir tous les jours depuis un an. Il m’avait dit qu’il avait quitté le CBI et je ne savais pas pourquoi.
Quelques minutes plus tard, Jane entra dans ma chambre. Il était habillé d’un tee-shirt sombre et d’un jean ce qui m’étonna puisque je l’avais toujours connu dans son costume 3 pièces. Il avait le visage fatigué et de grands cernes sous les yeux.
« Hey Lisbon, comment tu vas ? » me dit-il d’une voix triste.
« ca va mais j’ai … du mal à … parler »
« Je sais, ne t’inquiète pas ca va aller maintenant »
Il me prit la main et me regarda pendant de longues minutes. Je me plongeais dans l’océan de ses yeux qui m’avaient tant manqués depuis un an.
Il avait l’air si fatigué et si triste. Ses yeux trahissaient une immense inquiétude.
Après 1 heure à se contempler, je me décidais enfin à essayer de lui parler. Après tout, ma voix n’aller pas revenir comme ca.
« Je suis désolée, j’aurais du t’écouter ce jour la »
« Teresa, ce n’est pas de ta faute. J’aurais du te retenir et te forcer à attendre. Tu n’y es pour rien. »
« Ce n’est pas ta faute Patrick »
Il baissa les yeux vers nos mains, encore l’un dans l’autre et ne dit rien.
« Pourquoi as-tu quitté le CBI ? »
« Quoi ? Tu m’as entendu ? Tu m’as entendu te parler ? »
« Oui, depuis le premier jour jusqu’à aujourd’hui. Tous les jours j’étais surprise que tu viennes me voir. Et tous les jours j’essayais de me réveiller, de bouger, de te parler mais je n’avais pas la force. Je n’y arrivais pas.
Quand j’entendais ta voix, je pensais que tu allais bien, tu me paraissais heureux. Mais après ce que tu m’as dit toute à l’heure, j’ai senti dans ta voix que tu avais fait semblant pendant 1 an. J’ai mis toute mes forces pour me réveiller et pour te dire que toi aussi tu comptes beaucoup pour moi »
Il me regarda les larmes aux yeux.
« Ne pleures pas Patrick, je ne veux pas que tu sois triste. »
« Je ne suis pas triste. Je suis juste heureux de t’avoir retrouvé. J’ai tellement cru que je t’avais perdu. »
« Alors pourquoi as-tu l’air si inquiet Patrick. Je vais bien. Tout va redevenir comme avant qu’est ce qu’il se passe ? »
« Écoute, les médecins m’ont parlé de ton état de santé. Il y a quelque chose qu’il faut que tu sache »
« Quoi ? »
« La balle que tu as reçu il y a un an c’était logée dans ta colonne vertébrale. Ils t’ont opéré mais il y a des lésions nerveuses et pour l’instant, tu es paralysé des jambes. »
« Quoi ? Non ! Je … Non ! Ce n’est pas possible, je suis réveillée, je vais bien. Je ne peux pas bouger parce que ca fait 1 an et il faut que mes muscles se réveillent un peu. Tu dis n’importe quoi Jane. Je ne te crois pas »
J’essayais de bouger mes jambes, mes pieds mais rien ne se passer. Mais qu’est ce qu’il m’arrivait ? Jane avait il raison ?
Qu’est ce que j’allais faire sans pouvoir marcher ? Qu’allais-je devenir ? Mon boulot, mon équipe, Patrick. Ma plus grande peur était de devenir dépendante et c’est ce qui m’arrivait aujourd’hui.
Je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps. S’en était trop. J’étais tellement heureuse de m’être réveiller, de pouvoir avouer mes sentiments à Jane, mais maintenant tout avait changé.
« Teresa … Teresa regardes moi, s’il te plait. »
Il posa ses deux doigts sous mon menton pour me faire relever la tête. Il me regardait droit dans les yeux.
« Teresa, les médecins ont dit que cette paralysie n’est pas définitive. Il va falloir faire beaucoup de rééducation mais tu es une femme forte Teresa, je le sais. Je serais là pour t’aider. Je serais toujours là pour toi Teresa »
Il avait dit ses mots avec une telle sincérité, que je compris à quel point il tenait à moi. Je n’avais jamais imaginé ca.
Il s’approcha de moi tout en laissant ses doigts sous mon menton. Il déposa ses lèvres sur les miennes. Puis il se recula. Visiblement, il avait peur de m’avoir blessé alors que j’attendais ce moment depuis tellement longtemps. J’allais me battre pour retrouver l’usage de mes jambes, j’allais me battre pour lui.
Alors je passai ma main derrière sa nuque pour le rapprocher vers moi et lui rendit son baiser. Nos langues se rencontrèrent avec une telle intensité que des frissons parcoururent mon corps. Je passais mon autre main dans ses boucles blondes pour resserrer encore un peu plus notre étreinte.
Alors que nous nous séparions pour reprendre notre souffle, je lui dis
« Moi aussi je t’aime Patrick »
Il sourit et monta dans mon lit pour m’enlacer. Il passa ses bras autour de ma taille et posa sa tête sur ma poitrine. J’aurais aimé que ce moment ne se termine jamais.
Je me souvenais des évènements des derniers mois, lorsqu’il m’avait demandé son aide, lorsqu’il était venu chez moi et qu’il était parti dans la nuit. Je n’avais jamais su où il était allé ni ce qu’il avait fait jusqu’à ce qu’il vienne me demander mon aide dans mon bureau.
Tout en jouant avec ses boucles blondes je lui dis :
« Patrick, je peux te poser une question ? »
« Oui très chère, tout ce que tu voudras » me répondit il avait un sourire sincère.
« Qu’as-tu fais la nuit où tu es parti de chez moi ? Le lendemain quand tu es venu me demander mon aide tu paraissais … différent »
Il se tourna vers moi et me répondit avec une sincérité déconcertante. Au CBI je passais mais journée à me méfier de ce qu’il pouvait me dire mais là je savais qu’il était très sérieux.
« Je suis allé au cimetière voir Angela et Charlotte. J’y suis allé pour leur dire que je ne les oublierai jamais mais qu’il fallait que je passe à autre chose. »
« Je suis désolée de te rappeler des moments tristes. Excuse-moi »
« Tu n’as pas à t’excuser Teresa. Depuis ce jour, tu m’as énormément aidé. Cette nuit là, quand j’étais chez toi, j’ai pris conscience que tu comptais beaucoup plus qu’une amie pour moi. J’ai redécouvert des sentiments que je croyais à jamais perdus. Tu m’as redonné gout à la vie. Même si Angela et Charlotte resterons à jamais dans mon cœur, je t’aime. »
Je ne sais plus à quel moment nous nous sommes endormi, ensemble, dans ce lit d’hôpital, mais je savais que maintenant, tout serait différent.
a suivre ...
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
un chapitre très touchant
on sent bien l'émotion de nos deux préférés
donc, Lisbon est pour l'instant paralysé
en ce moment, il leur arrive que des malheurs dit donc
j'espère qu'ils ont une bonne assurance
on sent bien l'émotion de nos deux préférés
donc, Lisbon est pour l'instant paralysé
en ce moment, il leur arrive que des malheurs dit donc
j'espère qu'ils ont une bonne assurance
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Le jour où tout a basculé ^
Youpii Lisbon s'est reveillée !
Lisbon et Jane avec c'est Révelations ! SUBLIME
Lisbon et Jane avec c'est Révelations ! SUBLIME
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Le jour où tout a basculé ^
Voilà la fin
j'espère que ma fic' vous aura plu.
Epilogue
« Patrick, j’y arriverais jamais. Je n’arrive pas à marcher sans prendre appuie sur ces barres. C’est trop difficile. »
J’étais dans la salle de rééducation de l’hôpital avec Teresa qui était, une fois de plus, entrain de baisser les bras. Ca faisait 6 mois maintenant qu’elle avait commencé la rééducation et elle avait fait beaucoup de progrès depuis le premier jour, mais le problème avec Teresa c’est qu’elle n’est pas patiente du tout. A peine était elle réveillée 6 mois auparavant, qu’elle voulait déjà rentrer chez elle. Le problème avait été qu’elle ne pouvait pas vivre seule tant qu’elle n’aurait pas retrouvé l’usage de ses jambes. Son appartement n’était pas du tout approprié, alors, je l’avais invité à vivre chez moi. Tout ca n’était pas gênant puisque nous étions en couple depuis son réveil.
Je m’approchai vers elle et la regarda dans les yeux.
« Teresa, tu as fait d’énormes progrès, tu vas y arriver. Mais soit patiente et ne baisse pas les bras. Tu es une battante, tu as réussi à survivre à l’agression, tu réussiras à remarcher. Je le sais. »
Puis, d’un murmure, au creux de l’oreille je lui dis :
« Je t’aime »
« Moi aussi je t’aime Patrick »
Elle se jeta sur mes lèvres, surement pour se redonner du courage mais pas que ! Son baiser était si sincère, plein d’amour et de tendresse.
Depuis son réveil, j’avais retrouvé le bonheur. J’étais heureux, je ne me caché plus derrière un masque, je ne faisais plus semblant, j’étais tout simplement heureux.
« Allez Teresa, encore un aller retour. Tu ne voudrais quand même pas arrivé à l’autel avec des béquilles. »
« Oh ca non ! » me dit-elle un sourire aux lèvres.
Je la regardais tandis qu’elle se battait pour pouvoir marcher. Il y a deux mois, je l’avais demandé en mariage. Je me sentais tellement bien à ses côtés que je voulais fonder une famille avec et pourquoi par avoir des enfants.
Grace à elle, j’avais retrouvé la joie de vivre, j’avais pu réussi à tourner la page même si je gardais Angela et Charlotte dans mon cœur. Je savais que plus rien ne serait comme avant et j’étais heureux.
J’allais finir ma vie auprès d’une femme, d’une amie, que j’aime au plus profond de moi.
j'espère que ma fic' vous aura plu.
Epilogue
« Patrick, j’y arriverais jamais. Je n’arrive pas à marcher sans prendre appuie sur ces barres. C’est trop difficile. »
J’étais dans la salle de rééducation de l’hôpital avec Teresa qui était, une fois de plus, entrain de baisser les bras. Ca faisait 6 mois maintenant qu’elle avait commencé la rééducation et elle avait fait beaucoup de progrès depuis le premier jour, mais le problème avec Teresa c’est qu’elle n’est pas patiente du tout. A peine était elle réveillée 6 mois auparavant, qu’elle voulait déjà rentrer chez elle. Le problème avait été qu’elle ne pouvait pas vivre seule tant qu’elle n’aurait pas retrouvé l’usage de ses jambes. Son appartement n’était pas du tout approprié, alors, je l’avais invité à vivre chez moi. Tout ca n’était pas gênant puisque nous étions en couple depuis son réveil.
Je m’approchai vers elle et la regarda dans les yeux.
« Teresa, tu as fait d’énormes progrès, tu vas y arriver. Mais soit patiente et ne baisse pas les bras. Tu es une battante, tu as réussi à survivre à l’agression, tu réussiras à remarcher. Je le sais. »
Puis, d’un murmure, au creux de l’oreille je lui dis :
« Je t’aime »
« Moi aussi je t’aime Patrick »
Elle se jeta sur mes lèvres, surement pour se redonner du courage mais pas que ! Son baiser était si sincère, plein d’amour et de tendresse.
Depuis son réveil, j’avais retrouvé le bonheur. J’étais heureux, je ne me caché plus derrière un masque, je ne faisais plus semblant, j’étais tout simplement heureux.
« Allez Teresa, encore un aller retour. Tu ne voudrais quand même pas arrivé à l’autel avec des béquilles. »
« Oh ca non ! » me dit-elle un sourire aux lèvres.
Je la regardais tandis qu’elle se battait pour pouvoir marcher. Il y a deux mois, je l’avais demandé en mariage. Je me sentais tellement bien à ses côtés que je voulais fonder une famille avec et pourquoi par avoir des enfants.
Grace à elle, j’avais retrouvé la joie de vivre, j’avais pu réussi à tourner la page même si je gardais Angela et Charlotte dans mon cœur. Je savais que plus rien ne serait comme avant et j’étais heureux.
J’allais finir ma vie auprès d’une femme, d’une amie, que j’aime au plus profond de moi.
FIN
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
cet épilogue met fin à une très belle fic et l'honore tout à fait
il est fin, d'un style que j'apprécie et d'une écriture extra
alors, continue comme ça parce que tu fais vraiment du bon boulot
il est fin, d'un style que j'apprécie et d'une écriture extra
alors, continue comme ça parce que tu fais vraiment du bon boulot
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Le jour où tout a basculé ^
Merci beaucoup :) ça donne envi de continuer à écrire d autres fic :)
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
Non mais quel écriture WOWWWWWW. J'ai que trop adorée Une belle histoire toute mimi
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
Re: Le jour où tout a basculé ^
ta fiction est vraiment trop belle et super mimi
bravo j'attends ta prochaine fic avec impatience
bravo j'attends ta prochaine fic avec impatience
Re: Le jour où tout a basculé ^
Bonjour !
Je suis nouvelle sur le forum , je viens de lire ta fanfic et je les vraiment trouver GENIAL j'était vraiment dans le truc sa leur corresponder tellement bien c'etait super
Vivement ta prochaine fanfic
Je suis nouvelle sur le forum , je viens de lire ta fanfic et je les vraiment trouver GENIAL j'était vraiment dans le truc sa leur corresponder tellement bien c'etait super
Vivement ta prochaine fanfic
Mentalist-axelle- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane and Lisbon
Loisirs : Lire des fics , déssiner , regarder mentalist
Localisation : Sur le canapé , a boire une tasse de thé a coté de Jane
Re: Le jour où tout a basculé ^
salut
merci beaucoup
je suis entrain d'en écrire une autre mais j'attend de la pofiner un peu avant de la publier
merci beaucoup
je suis entrain d'en écrire une autre mais j'attend de la pofiner un peu avant de la publier
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
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