The Scarlet Number ^
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Re: The Scarlet Number ^
J'adore comme tout le monde a un début de bonne piste tout en étant à côté de la plaque !
Il devrait y avoir un "retour" plus ou moins attendu dans les actes que je posterai après ceux-ci. Petite mise en place avant d'attaquer le véritable Jeu de Piste.
Le seul indice que je peux fournir, c'est le titre de la piste 3 du CD Rouge : "I Don't Care -Apolyptica".
Acte 2
Dans l’avion pour Carson City, Lisbon et Patrick sont assis côte à côte. Patrick semble déjà prêt à faire la sieste, activité sacrée à laquelle il attribue toute son importance dans son agenda.
- De toutes les idées stupides que vous avez eues, celle-là mérite la palme d’Or, Jane, commente Lisbon.
- Après tout ce temps, vous doutez encore de moi, répond-il, les yeux fermés. C’est un genre que vous vous donnez parce que le CBI se méfie de moi, ou vous avez vraiment des doutes ?
- Les deux ! s’exclame-t-elle. Vous vous rendez compte ? Vous êtes le premier défenseur du Rasoir d’Occam. « L’hypothèse la plus simple est statistiquement la bonne. »
- Oui, mais Eli ne répond à aucune statistique. Son esprit est d’une complexité largement plus étendue que le nôtre. Pour le cerner, il faut sortir des règles habituelles.
- On dirait que vous vous amusez en essayant de comprendre ce gosse.
- Oui et non. Mais j’ai confiance. Si on ne trouve rien à West Cross, on rentrera à Sacramento et on continuera notre enquête dans les règles de l’art, je vous le promets, affirme Patrick.
- Parce que c’est vous qui dictez les règles, maintenant ? C’est toujours moi le patron, que je sache.
- Vous alliez dire autre chose ? demande Patrick en tourne les yeux vers Lisbon.
Elle ne répond pas.
- Donc voilà. Réveillez-moi seulement si Jack Sheppard demande de la vodka, demande-t-il.
Il faut quelques secondes à Lisbon avant de comprendre.
- Citer du « Lost » au décollage d’un avion. Réconfortant, merci Jane. Vous devriez arrêter les séries télé, ça ne vous réussit pas.
Celui-ci sourit en s’assoupissant.
Acte 3
Cho et Rigsby passent dans le hall de l’Université, à l’endroit même ou Trend avait été retrouvé mort par Vasquez. A leur surprise, le jardinier est toujours là, se dirigeant vers les parcelles de terre de l’entrée, prêt à travailler.
- Vous n’aurez pas mieux fait de rentrer chez vous, le temps de vous remettre de cette histoire, Monsieur Vasquez ? demande Rigbsy.
- Ca dépend. Si je rentre chez moi, ça va ramener le gosse à la vie ?
Cho et Rigsby échangent un regard, déjà exaspérés par cette arrogance qu’ils ont croisée plus d’une fois.
- Ca va pousser le coupable à montrer le bout de son nez ?
- Non, mais ça reste un souvenir marquant, vous avez gagné le droit de prendre le temps de passer au dessus, ajoute Rigsby.
- Quel joli droit j’ai gagné là ! Je suis un sacré veinard. Je vais rentrer me morfondre chez moi, comme ça, celui qui a tué le gosse aura tout gagné. Il aura détruit sa vie, pourri la mienne. Le seul truc qui me reposerait, ça serait de savoir que celui qui a fait « ça » est sous les verrous au lieu de courir gentiment, prêt à recommencer.
- Et sinon… vous aviez déjà croisé Micah Trend avant ? demande Cho.
- Comme tous les autres étudiants d’ici. Ils me connaissaient tous. Ils m’ont même donné un nom.
- Lequel ? veut savoir Cho, prêt à noter toute information.
- « Le Jardinier ».
Cho range alors son bloc-note, sans rien écrire, se contentant de soupirer.
- Ecoutez, vos collègues m’ont dit qui était Micah Trend. Je les aime bien, les jeunes qui viennent ici, mais ceux avec qui j’entretiens les meilleurs rapports, ce sont ceux qui ont bossé et qui bossent encore pour payer eux-mêmes leurs études. Qu’ils connaissent mon nom ou pas, personnellement, je m’en fiche, pourvu qu’ils se sentent soutenus. Dans ce milieu, quand vous n’êtes pas le fils de quelqu’un, alors vous n’êtes personne. Ces gosses, j’essaye de leur montrer qu’on peut être heureux sans que Papa soit diplomate, vous saisissez ?
- Et parmi ces étudiants avec qui vous avez « de meilleurs rapports », vous en connaissez qui pourraient nous aider dans notre enquête ? questionne Cho.
- J’ignore quelle image vous avez de nous, Monsieur Vasquez, mais croyez-nous quand on vous dit que notre seul objectif, c’est d’arrêter le coupable.
Vasquez soupire. Parce que c’est crédible, de nos jours, un fonctionnaire de police qui fait vraiment son travail ?
- Il y en a un, peut-être – et je dis bien peut-être ! – qui pourrait vous aider. Josh Hamilton.
- Qu’est-ce qu’il a de spécial ?
- Il veut réussir sa vie tout seul, par lui-même, sans bourse, se faire ses contacts lui-même, sans devoir rien à personne.
- Et donc ?
Vasquez a un rictus amusé.
- Vous n’avez donc jamais été étudiants ? Il représente tout ce que détestent les confréries étudiantes.
Acte 4
Devant l’ordinateur de Trend, au CBI, Van Pelt inspecte le moindre élément qui pourrait aider à trouver le meurtrier du jeune étudiant. Entre les devoirs mal écrits, les prises de notes qui semblaient être entrecoupés de longues périodes de siestes, elle découvre des photos de soirée. Dans des bars, dans des chambres d’étudiants, des salles des fêtes, des caves transformées en piste de danse. Visiblement, Trend est bien l’archétype de l’étudiant qui aime boire et coucher.
Dans la boîte mail, il n’y a, à première vue, rien d’alarmant. A première vue… Lorsqu’elle se repasse un mail, qu’elle croyait au départ innocent, un petit détail lui saute aux yeux.
Elle croyait que le mail en question avait été envoyé par un pote de beuverie qui lui avait transmis les photos de la soirée. Mais, en le regardant de plus près, elle réalise que c’est autre chose.
Le pseudonyme employé par l’expéditeur est simplement « A.Wakening ». Il y a cinq photos de Trend en train de parler avec une jeune femme rousse, probablement une autre étudiante, dont on peut à peine distinguer le visage. Et, sous les photos – il lui aurait suffit de descendre plus loin dans le mail pour s’en rendre compte – était écrit en police d’écriture rouge « Je te vois ». Sur les photos est inscrite une date.
Trois jours avant le meurtre de Trend. Il les avait reçu deux jours avant de mourir.
Elle imprime la photo où le visage de la jeune femme rousse est le plus visible, puis court demander une identification. Elle préfère encore la méthode conventionnelle que celle de Patrick.
Parce que le CD rouge lui fait peur. Jane avait ce regard fasciné qui inquiéter Van Pelt.
Etait-elle donc la seule à voir Eli Lavoro comme autre chose qu’un cinglé ou un génie ? Etait-elle donc la seule à vraiment avoir peur de lui ?
****
I'J'
Il devrait y avoir un "retour" plus ou moins attendu dans les actes que je posterai après ceux-ci. Petite mise en place avant d'attaquer le véritable Jeu de Piste.
Le seul indice que je peux fournir, c'est le titre de la piste 3 du CD Rouge : "I Don't Care -Apolyptica".
Acte 2
Dans l’avion pour Carson City, Lisbon et Patrick sont assis côte à côte. Patrick semble déjà prêt à faire la sieste, activité sacrée à laquelle il attribue toute son importance dans son agenda.
- De toutes les idées stupides que vous avez eues, celle-là mérite la palme d’Or, Jane, commente Lisbon.
- Après tout ce temps, vous doutez encore de moi, répond-il, les yeux fermés. C’est un genre que vous vous donnez parce que le CBI se méfie de moi, ou vous avez vraiment des doutes ?
- Les deux ! s’exclame-t-elle. Vous vous rendez compte ? Vous êtes le premier défenseur du Rasoir d’Occam. « L’hypothèse la plus simple est statistiquement la bonne. »
- Oui, mais Eli ne répond à aucune statistique. Son esprit est d’une complexité largement plus étendue que le nôtre. Pour le cerner, il faut sortir des règles habituelles.
- On dirait que vous vous amusez en essayant de comprendre ce gosse.
- Oui et non. Mais j’ai confiance. Si on ne trouve rien à West Cross, on rentrera à Sacramento et on continuera notre enquête dans les règles de l’art, je vous le promets, affirme Patrick.
- Parce que c’est vous qui dictez les règles, maintenant ? C’est toujours moi le patron, que je sache.
- Vous alliez dire autre chose ? demande Patrick en tourne les yeux vers Lisbon.
Elle ne répond pas.
- Donc voilà. Réveillez-moi seulement si Jack Sheppard demande de la vodka, demande-t-il.
Il faut quelques secondes à Lisbon avant de comprendre.
- Citer du « Lost » au décollage d’un avion. Réconfortant, merci Jane. Vous devriez arrêter les séries télé, ça ne vous réussit pas.
Celui-ci sourit en s’assoupissant.
Acte 3
Cho et Rigsby passent dans le hall de l’Université, à l’endroit même ou Trend avait été retrouvé mort par Vasquez. A leur surprise, le jardinier est toujours là, se dirigeant vers les parcelles de terre de l’entrée, prêt à travailler.
- Vous n’aurez pas mieux fait de rentrer chez vous, le temps de vous remettre de cette histoire, Monsieur Vasquez ? demande Rigbsy.
- Ca dépend. Si je rentre chez moi, ça va ramener le gosse à la vie ?
Cho et Rigsby échangent un regard, déjà exaspérés par cette arrogance qu’ils ont croisée plus d’une fois.
- Ca va pousser le coupable à montrer le bout de son nez ?
- Non, mais ça reste un souvenir marquant, vous avez gagné le droit de prendre le temps de passer au dessus, ajoute Rigsby.
- Quel joli droit j’ai gagné là ! Je suis un sacré veinard. Je vais rentrer me morfondre chez moi, comme ça, celui qui a tué le gosse aura tout gagné. Il aura détruit sa vie, pourri la mienne. Le seul truc qui me reposerait, ça serait de savoir que celui qui a fait « ça » est sous les verrous au lieu de courir gentiment, prêt à recommencer.
- Et sinon… vous aviez déjà croisé Micah Trend avant ? demande Cho.
- Comme tous les autres étudiants d’ici. Ils me connaissaient tous. Ils m’ont même donné un nom.
- Lequel ? veut savoir Cho, prêt à noter toute information.
- « Le Jardinier ».
Cho range alors son bloc-note, sans rien écrire, se contentant de soupirer.
- Ecoutez, vos collègues m’ont dit qui était Micah Trend. Je les aime bien, les jeunes qui viennent ici, mais ceux avec qui j’entretiens les meilleurs rapports, ce sont ceux qui ont bossé et qui bossent encore pour payer eux-mêmes leurs études. Qu’ils connaissent mon nom ou pas, personnellement, je m’en fiche, pourvu qu’ils se sentent soutenus. Dans ce milieu, quand vous n’êtes pas le fils de quelqu’un, alors vous n’êtes personne. Ces gosses, j’essaye de leur montrer qu’on peut être heureux sans que Papa soit diplomate, vous saisissez ?
- Et parmi ces étudiants avec qui vous avez « de meilleurs rapports », vous en connaissez qui pourraient nous aider dans notre enquête ? questionne Cho.
- J’ignore quelle image vous avez de nous, Monsieur Vasquez, mais croyez-nous quand on vous dit que notre seul objectif, c’est d’arrêter le coupable.
Vasquez soupire. Parce que c’est crédible, de nos jours, un fonctionnaire de police qui fait vraiment son travail ?
- Il y en a un, peut-être – et je dis bien peut-être ! – qui pourrait vous aider. Josh Hamilton.
- Qu’est-ce qu’il a de spécial ?
- Il veut réussir sa vie tout seul, par lui-même, sans bourse, se faire ses contacts lui-même, sans devoir rien à personne.
- Et donc ?
Vasquez a un rictus amusé.
- Vous n’avez donc jamais été étudiants ? Il représente tout ce que détestent les confréries étudiantes.
Acte 4
Devant l’ordinateur de Trend, au CBI, Van Pelt inspecte le moindre élément qui pourrait aider à trouver le meurtrier du jeune étudiant. Entre les devoirs mal écrits, les prises de notes qui semblaient être entrecoupés de longues périodes de siestes, elle découvre des photos de soirée. Dans des bars, dans des chambres d’étudiants, des salles des fêtes, des caves transformées en piste de danse. Visiblement, Trend est bien l’archétype de l’étudiant qui aime boire et coucher.
Dans la boîte mail, il n’y a, à première vue, rien d’alarmant. A première vue… Lorsqu’elle se repasse un mail, qu’elle croyait au départ innocent, un petit détail lui saute aux yeux.
Elle croyait que le mail en question avait été envoyé par un pote de beuverie qui lui avait transmis les photos de la soirée. Mais, en le regardant de plus près, elle réalise que c’est autre chose.
Le pseudonyme employé par l’expéditeur est simplement « A.Wakening ». Il y a cinq photos de Trend en train de parler avec une jeune femme rousse, probablement une autre étudiante, dont on peut à peine distinguer le visage. Et, sous les photos – il lui aurait suffit de descendre plus loin dans le mail pour s’en rendre compte – était écrit en police d’écriture rouge « Je te vois ». Sur les photos est inscrite une date.
Trois jours avant le meurtre de Trend. Il les avait reçu deux jours avant de mourir.
Elle imprime la photo où le visage de la jeune femme rousse est le plus visible, puis court demander une identification. Elle préfère encore la méthode conventionnelle que celle de Patrick.
Parce que le CD rouge lui fait peur. Jane avait ce regard fasciné qui inquiéter Van Pelt.
Etait-elle donc la seule à voir Eli Lavoro comme autre chose qu’un cinglé ou un génie ? Etait-elle donc la seule à vraiment avoir peur de lui ?
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I'J'
Irajonas- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et Grace Van Pelt
Loisirs : Ecriture, arts martiaux
Localisation : Aix en Provence
Re: The Scarlet Number ^
Bon je sens que tu vas nous balader tout au long de cette histoire et je dois reconnaître que j'apprécie
Au niveau séries je dois avouer que je n'ai pas vu Lost et pas mal d'autres séries "tendance"...alors quant tu y fais référence je suis un peu mais ce n'est pas grave...
Beaucoup d'humour dans ce chapitre...
Pourquoi Van Pelt est-elle aussi effrayée par Eli
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: The Scarlet Number ^
Déjà
Toujours aussi plaisant à lire et toujours plus de questions (ce qui n'est pas pour me déplaire)
Jane "fan" de Lost après WD c'est ... euh ... surprenant mais c'est vrai qu'en période d'insomnie rien ne vaut une bonne série
Discussion J/L tout a fait conforme à la série , un Jane arrogant une Lisbon en colère et une pointe d'humour . Parfait
Qui est ce Josh Hamilton ? Le coupable ou une victime de la victime car Trend était le genre d'étudiant à faire partie d'une confrérie et n'est peut être pas tout blanc ? (ou pas :| ) Et le "je te vois " voudrait dire "je te vois tel que tu es réellement " ce qui me ramene à Eli qui a ce don pour sentir ces red (oh tiens comme la couleur du message) vibrations ou à quelqu'un d'autre ayant le même "don" par exemple ... (désolée je fais une légère fixation sur RJ )
Bon n'importe quoi je pars dans un grand délire là !
Revenons à quelque chose de plus crédible. Pour le moment nous avons 2 suspects enfin plutôt 2 personnages liés à Trend (si on exclue Eli bien sûr ) Hamilton et la mystérieuse rousse ...
En parlant de rousse pourquoi Van Pelt est-elle si effrayée par notre Elinounet ?
Bon j'arrête de me torturer l'esprit et attends (impatiemment) la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Toujours aussi plaisant à lire et toujours plus de questions (ce qui n'est pas pour me déplaire)
Jane "fan" de Lost après WD c'est ... euh ... surprenant mais c'est vrai qu'en période d'insomnie rien ne vaut une bonne série
Discussion J/L tout a fait conforme à la série , un Jane arrogant une Lisbon en colère et une pointe d'humour . Parfait
Qui est ce Josh Hamilton ? Le coupable ou une victime de la victime car Trend était le genre d'étudiant à faire partie d'une confrérie et n'est peut être pas tout blanc ? (ou pas :| ) Et le "je te vois " voudrait dire "je te vois tel que tu es réellement " ce qui me ramene à Eli qui a ce don pour sentir ces red (oh tiens comme la couleur du message) vibrations ou à quelqu'un d'autre ayant le même "don" par exemple ... (désolée je fais une légère fixation sur RJ )
Bon n'importe quoi je pars dans un grand délire là !
Revenons à quelque chose de plus crédible. Pour le moment nous avons 2 suspects enfin plutôt 2 personnages liés à Trend (si on exclue Eli bien sûr ) Hamilton et la mystérieuse rousse ...
En parlant de rousse pourquoi Van Pelt est-elle si effrayée par notre Elinounet ?
Bon j'arrête de me torturer l'esprit et attends (impatiemment) la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Linoa- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane Cho Lisbon
Re: The Scarlet Number ^
désolée de commenter que maintenant
Jane a un drôle de sens de l'humour pour citer Lost au décollage, comme le dit Lisbon ==> Réconfortant, merci Jane
Je l'aime bien ce jardinier, il a raison de reprendre le travail, surtout s'il vit seul. Rester chez lui à se morfondre ne l'aidera certainement pas à oublier, il faut qu'il s'occupe l'esprit
Après ce Josh Hamilton, peut-il aider le CBI? A-t-il des informations? Je pense que nous le découvrirons par la suite
Et comme Johel, je me demande pourquoi Van Pelt a peur de ce CD, ou alors serait-ce de Eli. Qui a-t-il chez lui de si effrayant, si on oublit le fait qu'il peut lire vos émotions.
Bon, j'attends la suite, car là je ne trouve rien qui pourrais m'aider à comprendre ou alors c'est la fatigue
J'aime toujours autant ta fic, elle est super
Jane a un drôle de sens de l'humour pour citer Lost au décollage, comme le dit Lisbon ==> Réconfortant, merci Jane
Je l'aime bien ce jardinier, il a raison de reprendre le travail, surtout s'il vit seul. Rester chez lui à se morfondre ne l'aidera certainement pas à oublier, il faut qu'il s'occupe l'esprit
Après ce Josh Hamilton, peut-il aider le CBI? A-t-il des informations? Je pense que nous le découvrirons par la suite
Et comme Johel, je me demande pourquoi Van Pelt a peur de ce CD, ou alors serait-ce de Eli. Qui a-t-il chez lui de si effrayant, si on oublit le fait qu'il peut lire vos émotions.
Bon, j'attends la suite, car là je ne trouve rien qui pourrais m'aider à comprendre ou alors c'est la fatigue
J'aime toujours autant ta fic, elle est super
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: The Scarlet Number ^
Je fais un travail monstre pour la crédibilité et la rigueur scénaristique. Ca me rappelle l'époque de ma fanfiction Jericho qui m'a demandé six mois de recherches...
Mais j'ai une bonne histoire derrière la tête. Ca paraît aléatoire et bordélique de prime abord, mais je vous demande de me faire confiance quant à la logique des choses ^^
Merci à vous, encore une fois !
Pour Patrick et ses références sériephiles, il a beau être un isolé social, ça ne l'empêche pas de "tuer le temps" devant une télé, de temps à autre. Les références culturelles jouant sur les réactions et l'état d'esprit, il fallait forcément, à mes yeux, qu'il s'y amuse.
Par ailleurs, 111 et les trois doigts coupés sont une signature qui, lorsqu'on y réfléchit, on finit par se dire "j'aurais pu m'en rendre compte tout de suite". J'en dis pas plus et je clôture le chapitre 2, pour me préparer à ouvrir le chapitre 3 : I don't Care.
PS : Quand j'ai "créé" Eli Lavoro, je redoutais que le personnage ne prenne trop d'importance et devienne rébarbatif à vos yeux. Je ne pensais pas qu'il intéresserait autant, ni qu'on pourrait même s'y attacher. C'est une surprise agréable !
Acte 5
Cho et Rigsby attendent toujours à l’Université. Josh Hamilton doit sortir d’un amphithéâtre d’ici une dizaine de minutes.
- T’en penses quoi, toi, de cette histoire de CD rouge ? demande Rigsby.
- J’en dis que si Lavoro avait voulu divisé l’équipe, il y avait certainement plus simple. Mais ça marche.
- On dirait que tu ne l’aimes pas, ce gamin.
- Il se prend pour un génie. Tout ceux qui se prennent pour des génies sont à côté de la plaque. Alors je fais ce que Lisbon a dit : je fais comme si le CD n’existait pas.
Rigsby se contente d’acquiescer. Cho espère simplement qu’il ne va pas tergiverser sur ce CD tous le temps où ils attendant la sortie du cours.
- N’empêche, cacher des indices dans des chansons, c’est original.
- C’est idiot.
- Il sait attirer l’attention de Jane, ajoute Rigsby.
- Un pigeon qui vole, ça attire l’attention de Jane.
- S’il était vraiment si cinglé, Lisbon ne laisserait pas Jane faire ce qui lui chante.
- Bon, j’ai compris, tu veux que je sois témoin à votre mariage, à toi et Lavoro ? s’énerve Cho.
- C’est pas ça, je veux dire… Jane s’excite comme si c’était une idée de génie, toi et Van Pelt, vous réagissez comme ce type portait la peste. J’essaie juste de peser le pour et le contre.
- Pour : Ca rend l’affaire rigolote. Contre : Lavoro est un crétin. Ca te va ?
- T’es levé du mauvais pied, toi…
Les portes de l’amphithéâtre s’ouvrent alors, et les deux agents du CBI se retournent.
- C’est lequel ? demande Rigsby.
Cho inspecte la foule qui dépasse les portes. En effet, comme l’avait dit Vasquez, nombre d’entre eux sont très bien habillés, et pour certains mêmes, dans des vêtements que, même en couplant leurs salaires, Cho et Rigsby ne pourraient pas s’offrir. Il n’y avait qu’à regarder leurs montres.
Mais il y en a aussi d’autres, habillés de manière plus décontractée. Tous partagent un regard sombre et inquiet, ne parlant que du meurtre de Trend.
- C’est celui-là, dit Cho en tendant le bras devant lui.
Cho pointe un jeune homme brun, les cheveux très court, de grande taille et extrêmement fin. Ses vêtements paraissent trop larges pour lui, et il semble plongé en pleine réflexion.
- Monsieur Hamilton ! appelle Rigsby.
Le jeune homme très maigre lève la tête, et voit les badges du CBI à la ceinture des agents. Ses yeux ont alors l’air de s’exorbiter, et Hamilton bouscule ses camarades pour courir aussi vite que ses trop longues jambes le permettent.
Les réflexes de Rigsby et de Cho suffisamment aiguisés pour réagir dans l’instant, ils se lancent à sa poursuite.
Acte 6
C’est Wainwright qui s’empresse de venir voir Van Pelt pour lui exprimer les nouvelles :
- Agent Van Pelt, l’identification de la jeune femme des photos a porté ses fruits.
Il lui tend un dossier épais comme une Bible.
- Merci, mais… pourquoi vous me l’apportez directement ?
- Disons que, si j’avais Lisbon sous la main, je vous retirerais l’affaire directement. Mais vu que… que je lui ai personnellement accordé l’ersatz de vacances dont elle et Jane avaient besoin pour suivre votre piste bizarre de CD rouge, et que vous répondez à ses ordres, je vais devoir attendre son retour.
- Retirer l’affaire ? Pourquoi ?
- La jeune femme rousse sur la photo, c’est Janette Loretto.
Van Pelt cherche dans sa mémoire si ce nom lui évoque quelque chose.
- Agent Loretto. Du FBI. Elle était sous couverture pour une affaire de société secrète couverte par une confrérie étudiante. La société secrète est soupçonnée de manipulations de masses.
Van Pelt a soudain un vertige. Dans sa tête, une liste extrêmement importante de détails et de faits défilent à toute vitesse.
Les cicatrices « 111 ».
Les doigts coupés.
Le CD Rouge.
Eli Lavoro. Le Nevada, West Cross. « La Vibration Rouge ».
« Je te vois ».
Agent Loretto. FBI.
Société secrète. Confrérie Etudiante.
Manipulations de masse.
Dans quoi est-ce que le CBI vient de mettre les pieds ?
****
I'J'
Mais j'ai une bonne histoire derrière la tête. Ca paraît aléatoire et bordélique de prime abord, mais je vous demande de me faire confiance quant à la logique des choses ^^
Merci à vous, encore une fois !
Pour Patrick et ses références sériephiles, il a beau être un isolé social, ça ne l'empêche pas de "tuer le temps" devant une télé, de temps à autre. Les références culturelles jouant sur les réactions et l'état d'esprit, il fallait forcément, à mes yeux, qu'il s'y amuse.
Par ailleurs, 111 et les trois doigts coupés sont une signature qui, lorsqu'on y réfléchit, on finit par se dire "j'aurais pu m'en rendre compte tout de suite". J'en dis pas plus et je clôture le chapitre 2, pour me préparer à ouvrir le chapitre 3 : I don't Care.
PS : Quand j'ai "créé" Eli Lavoro, je redoutais que le personnage ne prenne trop d'importance et devienne rébarbatif à vos yeux. Je ne pensais pas qu'il intéresserait autant, ni qu'on pourrait même s'y attacher. C'est une surprise agréable !
Acte 5
Cho et Rigsby attendent toujours à l’Université. Josh Hamilton doit sortir d’un amphithéâtre d’ici une dizaine de minutes.
- T’en penses quoi, toi, de cette histoire de CD rouge ? demande Rigsby.
- J’en dis que si Lavoro avait voulu divisé l’équipe, il y avait certainement plus simple. Mais ça marche.
- On dirait que tu ne l’aimes pas, ce gamin.
- Il se prend pour un génie. Tout ceux qui se prennent pour des génies sont à côté de la plaque. Alors je fais ce que Lisbon a dit : je fais comme si le CD n’existait pas.
Rigsby se contente d’acquiescer. Cho espère simplement qu’il ne va pas tergiverser sur ce CD tous le temps où ils attendant la sortie du cours.
- N’empêche, cacher des indices dans des chansons, c’est original.
- C’est idiot.
- Il sait attirer l’attention de Jane, ajoute Rigsby.
- Un pigeon qui vole, ça attire l’attention de Jane.
- S’il était vraiment si cinglé, Lisbon ne laisserait pas Jane faire ce qui lui chante.
- Bon, j’ai compris, tu veux que je sois témoin à votre mariage, à toi et Lavoro ? s’énerve Cho.
- C’est pas ça, je veux dire… Jane s’excite comme si c’était une idée de génie, toi et Van Pelt, vous réagissez comme ce type portait la peste. J’essaie juste de peser le pour et le contre.
- Pour : Ca rend l’affaire rigolote. Contre : Lavoro est un crétin. Ca te va ?
- T’es levé du mauvais pied, toi…
Les portes de l’amphithéâtre s’ouvrent alors, et les deux agents du CBI se retournent.
- C’est lequel ? demande Rigsby.
Cho inspecte la foule qui dépasse les portes. En effet, comme l’avait dit Vasquez, nombre d’entre eux sont très bien habillés, et pour certains mêmes, dans des vêtements que, même en couplant leurs salaires, Cho et Rigsby ne pourraient pas s’offrir. Il n’y avait qu’à regarder leurs montres.
Mais il y en a aussi d’autres, habillés de manière plus décontractée. Tous partagent un regard sombre et inquiet, ne parlant que du meurtre de Trend.
- C’est celui-là, dit Cho en tendant le bras devant lui.
Cho pointe un jeune homme brun, les cheveux très court, de grande taille et extrêmement fin. Ses vêtements paraissent trop larges pour lui, et il semble plongé en pleine réflexion.
- Monsieur Hamilton ! appelle Rigsby.
Le jeune homme très maigre lève la tête, et voit les badges du CBI à la ceinture des agents. Ses yeux ont alors l’air de s’exorbiter, et Hamilton bouscule ses camarades pour courir aussi vite que ses trop longues jambes le permettent.
Les réflexes de Rigsby et de Cho suffisamment aiguisés pour réagir dans l’instant, ils se lancent à sa poursuite.
Acte 6
C’est Wainwright qui s’empresse de venir voir Van Pelt pour lui exprimer les nouvelles :
- Agent Van Pelt, l’identification de la jeune femme des photos a porté ses fruits.
Il lui tend un dossier épais comme une Bible.
- Merci, mais… pourquoi vous me l’apportez directement ?
- Disons que, si j’avais Lisbon sous la main, je vous retirerais l’affaire directement. Mais vu que… que je lui ai personnellement accordé l’ersatz de vacances dont elle et Jane avaient besoin pour suivre votre piste bizarre de CD rouge, et que vous répondez à ses ordres, je vais devoir attendre son retour.
- Retirer l’affaire ? Pourquoi ?
- La jeune femme rousse sur la photo, c’est Janette Loretto.
Van Pelt cherche dans sa mémoire si ce nom lui évoque quelque chose.
- Agent Loretto. Du FBI. Elle était sous couverture pour une affaire de société secrète couverte par une confrérie étudiante. La société secrète est soupçonnée de manipulations de masses.
Van Pelt a soudain un vertige. Dans sa tête, une liste extrêmement importante de détails et de faits défilent à toute vitesse.
Les cicatrices « 111 ».
Les doigts coupés.
Le CD Rouge.
Eli Lavoro. Le Nevada, West Cross. « La Vibration Rouge ».
« Je te vois ».
Agent Loretto. FBI.
Société secrète. Confrérie Etudiante.
Manipulations de masse.
Dans quoi est-ce que le CBI vient de mettre les pieds ?
****
I'J'
Irajonas- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et Grace Van Pelt
Loisirs : Ecriture, arts martiaux
Localisation : Aix en Provence
Re: The Scarlet Number ^
Pour Eli, je dirais que c'est un personnage qui apporte de la "fraîcheur" à ton histoire (tes histoires)...
Dans notre monde formaté, quelqu'un de différent est toujours attachant...
la discussion entre Cho et Rigsby est
Le pauvre Rigsby qui ne sait pas sur quel pied danser avec son ami (normal nous diras-tu, on est dans une enquête portée par la musique ^^) ...
Cho et ses répliques "qui tuent"
Dans notre monde formaté, quelqu'un de différent est toujours attachant...
la discussion entre Cho et Rigsby est
Le pauvre Rigsby qui ne sait pas sur quel pied danser avec son ami (normal nous diras-tu, on est dans une enquête portée par la musique ^^) ...
Cho et ses répliques "qui tuent"
Quand au final...Je reprendrais ta dernière phrase
- Un pigeon qui vole, ça attire l’attention de Jane.
- Bon, j’ai compris, tu veux que je sois témoin à votre mariage, à toi et Lavoro ? s’énerve Cho.
J'attends les réponses :bounce: :bounce: :bounce:Dans quoi est-ce que le CBI vient de mettre les pieds ?
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: The Scarlet Number ^
Je ne sais pas pourquoi, mes idées s'enchaînent dans ma tête cette après-midi. Voici donc le début du chapitre 3
Chapitre 3 : I Don’t Care
Acte 1
Dans l’avion, Lisbon et Jane ne sont plus qu’à vingt minutes de Carson City.
- Une fois à Carson City, on prend une voiture de location. On fait cinquante borne au sud-ouest, et on arrivera à West Cross, résume Lisbon. Et une fois là-bas ?
- Une fois là-bas, il faudra rechercher la maison de Melissa DeLoca, affirme Patrick.
- Pourquoi pas celle d’Eli Lavoro ?
- Lavoro a perdu ses parents. S’il voulait penser à se réfugier « à l’endroit où ils avaient l’habitude de s’allonger », il n’irait pas se réfugier à l’endroit où il a perdu ce qu’il avait de cher, il irait plutôt là où il pourrait trouver ce qu’il a de cher.
- Pourquoi pas chez Aaron Balket, alors ? Il était lui aussi l’ami d’Eli.
- Oui, mais il ne pouvait pas être l’objet d’une attirance sexuelle. Melissa DeLoca, oui. Croyez-moi, s’il faut commencer quelque part, c’est dans la maison des DeLoca.
- Très bien. Maintenant, dites-moi : si on fait exception du CD Rouge, qu’est-ce qui relit l’Affaire Trend à Eli Lavoro ? Pourquoi nous rendre au Nevada alors que l’Affaire semble interne à l’Université ?
- Avouons un fait qu’il est temps d’établir depuis tout ce temps où nous avons travaillé ensemble : vous aimez ne pas comprendre ce que je prépare.
- Pardon ? fait-elle avec une expression outrée.
- Vous savez comment fonctionnent les autres de l’équipe, et vous pouvez les anticiper, les comprendre, ils peuvent difficilement avoir de secrets pour vous. Moi, au début, vous croyiez qu’il était impossible depuis savoir comment je fonctionne. Maintenant, vous le savez, et ça vous inquiète parce que… ben, admettez-le, vous n’êtes pas plus avancée.
Lisbon cherche une réponse adéquate à cette affirmation sortie de nulle part.
- Les questions que vous me posez sont une habitude. À presque toutes nos conversations, en moins de cinq phrases, vous vous sentez obligée de me poser une question. Je suis un mystère, je le resterai, et vous méprisez ça autant que ça vous fascine.
- Et comment vous avez pu…
Lisbon réalise le piège. Elle allait poser une autre question.
- Vous êtes un idiot, Monsieur Jane.
- Possible. Et c’est exactement dans ce système de pensée que se dirige Lavoro. Il sait pertinemment que nous agissons de la même manière que vous agissez avec moi. Son comportement amène les questions, pas parce qu’il nous pousse à nous poser des questions, mais parce que nous voulons nos poser des questions à son sujet. Il sait qu’il est une source de mystère pour toute personne, et sa manière de nous répondre, c’est en nous forçant à vouloir résoudre le mystère. Vous comprenez ?
- Non. Je n’ai rien compris, et je ne suis toujours pas convaincu.
- Vous le serez. Quant à votre première question : Ce qui relie Lavoro au meurtre de Trend, c’est une évidence. Les trois doigts coupés, le numéro 111. Ca aurait été évident pour n’importe qui sachant compter sur ses doigts. Vous comprenez ?
- Non, toujours pas.
- Alors ne gâchons pas le suspens. Une fois chez les DeLoca, vous serez fixée.
- Une fois encore parce que ça me fait plaisir : Vous êtes un idiot, Jane.
- Et je suis particulièrement fier de l’être, souligne-t-il.
Sur ces mots, l’annonce se fait entendre : il leur reste moins de dix minutes de vol avant d’atterrir.
Acte 2
Dans la salle d’interrogatoire, Cho est face à Hamilton.
- Un jour, il faudra qu’on m’explique pourquoi tout le monde s’enfuit alors qu’on sait tous qu’on finit par vous attraper, affirme l’agent Cho.
- Réflexe primal ? répond-il. Votre pote est moins grand que moi, mais ses bras font la taille de mon cou.
- Pourquoi vous êtes-vous enfui ?
- Parce que je suis un idiot, répond Hamilton.
Cho relève la tête. Après tous ceux qui se prennent pour des génies, et que Cho traitait intérieurement d’idiot, voilà quelqu’un qui l’admet de lui-même. C’est nouveau.
- Il y a eu le meurtre de Trend, et je connaissais ce gars. Enfin, les gens savaient qu’on a eu quelques conflits. D’après mon expérience, vous, les gars de la police, une fois sur deux, vous faites fausse route. J’étais convaincu que vous alliez m’accuser de son meurtre.
- Si vous étiez innocent, vous n’aviez rien à craindre de nous, affirme Cho.
- Mais bien sûr. Je dois livrer des pizzas ET faire la plonge dans des restaurants pour payer mes études et mon loyer. Le seul avocat que je puisse me permettre, c’est celui que vous me commettrez d’office. A votre avis, l’avocat des parents de Micah Trend, il est payé combien ?
Cho ne dit rien.
- Pour peu que la famille de Micah décide que je sois coupable, alors l’avocat n’aura aucun mal à m’envoyer croupir où bon lui semble.
- Dans ce cas, on peut essayer d’éclaircir tout ça. Si vous me dites quelles sont les raisons de vos disputes, nous pourrons peut-être trouver le vrai meurtrier de Trend. Même si vous devez savoir que vous n’êtes pas exclu de la liste des suspects.
- J’en ai conscience.
Hamilton tape de ses longs doigts la table, dans la lumière tamisée supposée donner à l’interrogé la sensation d’être piégé, avec une seule issue : parler.
- Micah était un membre de la confrérie Gamma-Omega. Ils s’amusaient à s’appeler les « Gomega ».
- Et le rapport, il est où ?
- Les Gomega sont une confrérie étudiante. Comme toutes les confréries, elle sert à mettre en contact les uns avec les autres, les anciens et les nouveaux étudiants. Les parents aisés et les étudiants prometteurs. Les parents de Trend voulaient le soutien des Gomega, d’autant qu’ils en connaissaient.
- Mais ?
- Mais ce que veulent les Confréries, ce sont des gens qui veulent réussir. Après, peu importe s’ils s’en donnent les moyens ou non, le but c’est de vouloir réussir. Micah est bien rentré chez les Gomega, mais il ne foutait rien. Et moi, je me décarcasse dans mes études, mais je ne veux pas de leur saleté de confrérie.
- Pourquoi ?
- Parce que j’ai une fierté. Je veux réussir parce que je suis doué, pas parce que quelqu’un a couvert mon passé et les conneries que j’ai pu faire en étant bourré !
- Ok, ça explique vos conflits avec les Gomega. Pas avec Micah Trend.
- La cooptation. Si Micah faisait entrer un étudiant prometteur chez les Gomega, il aurait des privilèges, des distinctions à y gagner. Mais j’ai refusé.
Hamilton lève les mains au ciel.
- Trend m’a traité d’idiot. Il a dit que j’étais qu’un pauvre fils de mécano et que je n’arriverai jamais à devenir avocat si je n’acceptais pas l’aide des Gomega. Je lui ai dit d’aller allègrement prendre son chéquier et voir jusqu’à quelle profondeur il peut se gratter le derrière avec.
D’un geste du doigt, Hamilton montre le bloc-note de Cho.
- Vous pouvez l’écrire, d’ailleurs, ce sont les mots exacts que j'ai dit à Trend. Maintenant, si vous cherchez un alibi, hier soir, j’ai travaillé toute la soirée à la plonge.
Cho prend toutes les notes nécessaires, mettant de côté l’expression scabreuse employée par Hamilton. Il lui pose une – presque – dernière question :
- D’après vous, qui pourrait en vouloir à Trend ?
- Toutes les filles qu’il a sautées sans les rappeler, et, évidemment, les Gomega. Il était trop expressif sur leur sujet.
- En quoi ça les dérange ?
- Les confréries étudiantes tiennent à leur part de secret. Peut-être que Trend était un trop gros risque de dévoiler… de trop gros secrets.
C’est sur ces mots que Van Pelt vient trouver Cho.
- Viens tout de suite. Ils sont là.
Cho se relève, non sans avoir dit à Hamilton :
- Je vous remercierais de rester à notre disposition, au cas où nous aurions besoin d’autres informations.
- Et je ne quitte pas la ville. Et je ne demanderai pas d’avocat, je vous le promets, assure Hamilton.
- Génial, fait-il d’une voix grave.
Acte 3
Lisbon et Patrick sont dans le hall de l’aéroport, chacun avec un sac de voyage comprenant le strict nécessaire pour un maximum de trois jours. Si Lisbon est habillée de manière assez décontractée, Jane, lui, n’a toujours pas quitté son traditionnel complet aux multiples tons de bleus.
- On dit quoi à quelqu’un qui arrive dans le Nevada ? demande Jane.
- Euh… Bienvenue dans le Nevada ? propose Lisbon. Maintenant, on devrait éviter d’attirer l’attention. On n’a aucune idée de ce qui nous attend.
- Relax, on est à Carson City, on a encore trente kilomètres de route avant d’arriver à West Cross. A quel genre de surprise vous attendez-vous ?
Ils s’arrêtent. Une jeune femme attend à dix mètres d’eux, une pancarte à la main.
La jeune femme a un visage particulièrement familier. De longs cheveux bruns tombant en cascade sur ses épaules, des yeux noisette en amande, une beauté teintée d’assurance. Sur sa pancarte est écrit :
« Teresa Lisbon / Patrick Jane ».
- Sans rire ! s’exclame Jane en souriant. Melissa !
La jeune femme daigne leur sourire. Lisbon fronce les sourcils. Les surprises commencent déjà.
- Bienvenue dans le Nevada, leur dit-elle d’une voix douce.
Lisbon se penche vers son consultant… qui est maintenant son « partenaire de vacances », d’ailleurs.
- Je vous l’avais dit…
- Ca ira, Teresa, lui grommelle-t-il. Melissa, est-ce que j’ai raison de croire qu’on ne verra pas Eli de sitôt ?
Melissa baisse ses bras, et tient la pancarte contre sa hanche, côté gauche.
- Il m’a demandé de vous conduire à West Cross. Il veut que je vous montre quelque chose, là-bas.
- Vous avez une idée du plan qu’il concocte ? demande Teresa. Le coup du CD Rouge, c’est inquiétant.
- Il m’en a dit suffisamment. Je lui fais confiance pour que tout marche bien à Sacramento.
- Il y a donc un rapport avec Micah Trend ? demande Patrick.
Melissa n’a plus le sourire qu’elle avait exprimé à Teresa et à Patrick.
- Il y a plusieurs rapports. Un entre Eli et Trend. Un autre entre Trend et John le Rouge.
Patrick perd instantanément son sourire. Comme un interrupteur déclenché dans sa tête.
- Le rapport, c’est le meurtrier ? veut-il savoir.
- D’une certaine manière, oui, avoue-t-elle.
- Vous savez donc qui c’est ?
- Je sais qui a participé. Mais pour comprendre, vous devez impérativement venir à West Cross avec moi.
Teresa paraît dorénavant plus qu’inquiète. Que l’affaire touche aux agissements d’Eli Lavoro, c’était dur, parce que Patrick est fasciné par le mental du jeune homme, mais elle pouvait gérer ça. Elle savait, par l’expérience de l’Affaire Balket, qu’Eli ne mettrait pas de vengeance morbide à exécution durant l’enquête. Mais le simple fait de prononcer « John le Rouge » lui permet de voir sur le visage de Patrick une haine sans limite colorée d’obsession. Elle espère, de tout son cœur, que ça ne va pas déraper. Qu’Eli Lavoro sait ce qu’il fait.
Et, dans sa tête, elle cherche une issue de secours à cette situation. Être le pantin des opérations tordues de Patrick, elle avait fini par s’y habituer. Mais si Lavoro commençait lui aussi à s’y mettre, où était son libre arbitre à elle ? Elle n’aime pas être un pion.
Elle lève la tête vers Patrick, déjà plongé dans ses complexes réflexions. Elle connaît son rôle. Elle le remplira.
- Le temps presse, affirme Melissa. Pendant qu’on attend ici comme des idiots, le FBI doit être en train d'essayer de vous retirer l’Affaire Trend.
Ils se mettent en chemin vers l’extérieur de l’aéroport, où est garée la voiture de Melissa.
- Le FBI ? s’étonne Lisbon.
****
I'J'
Chapitre 3 : I Don’t Care
Acte 1
Dans l’avion, Lisbon et Jane ne sont plus qu’à vingt minutes de Carson City.
- Une fois à Carson City, on prend une voiture de location. On fait cinquante borne au sud-ouest, et on arrivera à West Cross, résume Lisbon. Et une fois là-bas ?
- Une fois là-bas, il faudra rechercher la maison de Melissa DeLoca, affirme Patrick.
- Pourquoi pas celle d’Eli Lavoro ?
- Lavoro a perdu ses parents. S’il voulait penser à se réfugier « à l’endroit où ils avaient l’habitude de s’allonger », il n’irait pas se réfugier à l’endroit où il a perdu ce qu’il avait de cher, il irait plutôt là où il pourrait trouver ce qu’il a de cher.
- Pourquoi pas chez Aaron Balket, alors ? Il était lui aussi l’ami d’Eli.
- Oui, mais il ne pouvait pas être l’objet d’une attirance sexuelle. Melissa DeLoca, oui. Croyez-moi, s’il faut commencer quelque part, c’est dans la maison des DeLoca.
- Très bien. Maintenant, dites-moi : si on fait exception du CD Rouge, qu’est-ce qui relit l’Affaire Trend à Eli Lavoro ? Pourquoi nous rendre au Nevada alors que l’Affaire semble interne à l’Université ?
- Avouons un fait qu’il est temps d’établir depuis tout ce temps où nous avons travaillé ensemble : vous aimez ne pas comprendre ce que je prépare.
- Pardon ? fait-elle avec une expression outrée.
- Vous savez comment fonctionnent les autres de l’équipe, et vous pouvez les anticiper, les comprendre, ils peuvent difficilement avoir de secrets pour vous. Moi, au début, vous croyiez qu’il était impossible depuis savoir comment je fonctionne. Maintenant, vous le savez, et ça vous inquiète parce que… ben, admettez-le, vous n’êtes pas plus avancée.
Lisbon cherche une réponse adéquate à cette affirmation sortie de nulle part.
- Les questions que vous me posez sont une habitude. À presque toutes nos conversations, en moins de cinq phrases, vous vous sentez obligée de me poser une question. Je suis un mystère, je le resterai, et vous méprisez ça autant que ça vous fascine.
- Et comment vous avez pu…
Lisbon réalise le piège. Elle allait poser une autre question.
- Vous êtes un idiot, Monsieur Jane.
- Possible. Et c’est exactement dans ce système de pensée que se dirige Lavoro. Il sait pertinemment que nous agissons de la même manière que vous agissez avec moi. Son comportement amène les questions, pas parce qu’il nous pousse à nous poser des questions, mais parce que nous voulons nos poser des questions à son sujet. Il sait qu’il est une source de mystère pour toute personne, et sa manière de nous répondre, c’est en nous forçant à vouloir résoudre le mystère. Vous comprenez ?
- Non. Je n’ai rien compris, et je ne suis toujours pas convaincu.
- Vous le serez. Quant à votre première question : Ce qui relie Lavoro au meurtre de Trend, c’est une évidence. Les trois doigts coupés, le numéro 111. Ca aurait été évident pour n’importe qui sachant compter sur ses doigts. Vous comprenez ?
- Non, toujours pas.
- Alors ne gâchons pas le suspens. Une fois chez les DeLoca, vous serez fixée.
- Une fois encore parce que ça me fait plaisir : Vous êtes un idiot, Jane.
- Et je suis particulièrement fier de l’être, souligne-t-il.
Sur ces mots, l’annonce se fait entendre : il leur reste moins de dix minutes de vol avant d’atterrir.
Acte 2
Dans la salle d’interrogatoire, Cho est face à Hamilton.
- Un jour, il faudra qu’on m’explique pourquoi tout le monde s’enfuit alors qu’on sait tous qu’on finit par vous attraper, affirme l’agent Cho.
- Réflexe primal ? répond-il. Votre pote est moins grand que moi, mais ses bras font la taille de mon cou.
- Pourquoi vous êtes-vous enfui ?
- Parce que je suis un idiot, répond Hamilton.
Cho relève la tête. Après tous ceux qui se prennent pour des génies, et que Cho traitait intérieurement d’idiot, voilà quelqu’un qui l’admet de lui-même. C’est nouveau.
- Il y a eu le meurtre de Trend, et je connaissais ce gars. Enfin, les gens savaient qu’on a eu quelques conflits. D’après mon expérience, vous, les gars de la police, une fois sur deux, vous faites fausse route. J’étais convaincu que vous alliez m’accuser de son meurtre.
- Si vous étiez innocent, vous n’aviez rien à craindre de nous, affirme Cho.
- Mais bien sûr. Je dois livrer des pizzas ET faire la plonge dans des restaurants pour payer mes études et mon loyer. Le seul avocat que je puisse me permettre, c’est celui que vous me commettrez d’office. A votre avis, l’avocat des parents de Micah Trend, il est payé combien ?
Cho ne dit rien.
- Pour peu que la famille de Micah décide que je sois coupable, alors l’avocat n’aura aucun mal à m’envoyer croupir où bon lui semble.
- Dans ce cas, on peut essayer d’éclaircir tout ça. Si vous me dites quelles sont les raisons de vos disputes, nous pourrons peut-être trouver le vrai meurtrier de Trend. Même si vous devez savoir que vous n’êtes pas exclu de la liste des suspects.
- J’en ai conscience.
Hamilton tape de ses longs doigts la table, dans la lumière tamisée supposée donner à l’interrogé la sensation d’être piégé, avec une seule issue : parler.
- Micah était un membre de la confrérie Gamma-Omega. Ils s’amusaient à s’appeler les « Gomega ».
- Et le rapport, il est où ?
- Les Gomega sont une confrérie étudiante. Comme toutes les confréries, elle sert à mettre en contact les uns avec les autres, les anciens et les nouveaux étudiants. Les parents aisés et les étudiants prometteurs. Les parents de Trend voulaient le soutien des Gomega, d’autant qu’ils en connaissaient.
- Mais ?
- Mais ce que veulent les Confréries, ce sont des gens qui veulent réussir. Après, peu importe s’ils s’en donnent les moyens ou non, le but c’est de vouloir réussir. Micah est bien rentré chez les Gomega, mais il ne foutait rien. Et moi, je me décarcasse dans mes études, mais je ne veux pas de leur saleté de confrérie.
- Pourquoi ?
- Parce que j’ai une fierté. Je veux réussir parce que je suis doué, pas parce que quelqu’un a couvert mon passé et les conneries que j’ai pu faire en étant bourré !
- Ok, ça explique vos conflits avec les Gomega. Pas avec Micah Trend.
- La cooptation. Si Micah faisait entrer un étudiant prometteur chez les Gomega, il aurait des privilèges, des distinctions à y gagner. Mais j’ai refusé.
Hamilton lève les mains au ciel.
- Trend m’a traité d’idiot. Il a dit que j’étais qu’un pauvre fils de mécano et que je n’arriverai jamais à devenir avocat si je n’acceptais pas l’aide des Gomega. Je lui ai dit d’aller allègrement prendre son chéquier et voir jusqu’à quelle profondeur il peut se gratter le derrière avec.
D’un geste du doigt, Hamilton montre le bloc-note de Cho.
- Vous pouvez l’écrire, d’ailleurs, ce sont les mots exacts que j'ai dit à Trend. Maintenant, si vous cherchez un alibi, hier soir, j’ai travaillé toute la soirée à la plonge.
Cho prend toutes les notes nécessaires, mettant de côté l’expression scabreuse employée par Hamilton. Il lui pose une – presque – dernière question :
- D’après vous, qui pourrait en vouloir à Trend ?
- Toutes les filles qu’il a sautées sans les rappeler, et, évidemment, les Gomega. Il était trop expressif sur leur sujet.
- En quoi ça les dérange ?
- Les confréries étudiantes tiennent à leur part de secret. Peut-être que Trend était un trop gros risque de dévoiler… de trop gros secrets.
C’est sur ces mots que Van Pelt vient trouver Cho.
- Viens tout de suite. Ils sont là.
Cho se relève, non sans avoir dit à Hamilton :
- Je vous remercierais de rester à notre disposition, au cas où nous aurions besoin d’autres informations.
- Et je ne quitte pas la ville. Et je ne demanderai pas d’avocat, je vous le promets, assure Hamilton.
- Génial, fait-il d’une voix grave.
Acte 3
Lisbon et Patrick sont dans le hall de l’aéroport, chacun avec un sac de voyage comprenant le strict nécessaire pour un maximum de trois jours. Si Lisbon est habillée de manière assez décontractée, Jane, lui, n’a toujours pas quitté son traditionnel complet aux multiples tons de bleus.
- On dit quoi à quelqu’un qui arrive dans le Nevada ? demande Jane.
- Euh… Bienvenue dans le Nevada ? propose Lisbon. Maintenant, on devrait éviter d’attirer l’attention. On n’a aucune idée de ce qui nous attend.
- Relax, on est à Carson City, on a encore trente kilomètres de route avant d’arriver à West Cross. A quel genre de surprise vous attendez-vous ?
Ils s’arrêtent. Une jeune femme attend à dix mètres d’eux, une pancarte à la main.
La jeune femme a un visage particulièrement familier. De longs cheveux bruns tombant en cascade sur ses épaules, des yeux noisette en amande, une beauté teintée d’assurance. Sur sa pancarte est écrit :
« Teresa Lisbon / Patrick Jane ».
- Sans rire ! s’exclame Jane en souriant. Melissa !
La jeune femme daigne leur sourire. Lisbon fronce les sourcils. Les surprises commencent déjà.
- Bienvenue dans le Nevada, leur dit-elle d’une voix douce.
Lisbon se penche vers son consultant… qui est maintenant son « partenaire de vacances », d’ailleurs.
- Je vous l’avais dit…
- Ca ira, Teresa, lui grommelle-t-il. Melissa, est-ce que j’ai raison de croire qu’on ne verra pas Eli de sitôt ?
Melissa baisse ses bras, et tient la pancarte contre sa hanche, côté gauche.
- Il m’a demandé de vous conduire à West Cross. Il veut que je vous montre quelque chose, là-bas.
- Vous avez une idée du plan qu’il concocte ? demande Teresa. Le coup du CD Rouge, c’est inquiétant.
- Il m’en a dit suffisamment. Je lui fais confiance pour que tout marche bien à Sacramento.
- Il y a donc un rapport avec Micah Trend ? demande Patrick.
Melissa n’a plus le sourire qu’elle avait exprimé à Teresa et à Patrick.
- Il y a plusieurs rapports. Un entre Eli et Trend. Un autre entre Trend et John le Rouge.
Patrick perd instantanément son sourire. Comme un interrupteur déclenché dans sa tête.
- Le rapport, c’est le meurtrier ? veut-il savoir.
- D’une certaine manière, oui, avoue-t-elle.
- Vous savez donc qui c’est ?
- Je sais qui a participé. Mais pour comprendre, vous devez impérativement venir à West Cross avec moi.
Teresa paraît dorénavant plus qu’inquiète. Que l’affaire touche aux agissements d’Eli Lavoro, c’était dur, parce que Patrick est fasciné par le mental du jeune homme, mais elle pouvait gérer ça. Elle savait, par l’expérience de l’Affaire Balket, qu’Eli ne mettrait pas de vengeance morbide à exécution durant l’enquête. Mais le simple fait de prononcer « John le Rouge » lui permet de voir sur le visage de Patrick une haine sans limite colorée d’obsession. Elle espère, de tout son cœur, que ça ne va pas déraper. Qu’Eli Lavoro sait ce qu’il fait.
Et, dans sa tête, elle cherche une issue de secours à cette situation. Être le pantin des opérations tordues de Patrick, elle avait fini par s’y habituer. Mais si Lavoro commençait lui aussi à s’y mettre, où était son libre arbitre à elle ? Elle n’aime pas être un pion.
Elle lève la tête vers Patrick, déjà plongé dans ses complexes réflexions. Elle connaît son rôle. Elle le remplira.
- Le temps presse, affirme Melissa. Pendant qu’on attend ici comme des idiots, le FBI doit être en train d'essayer de vous retirer l’Affaire Trend.
Ils se mettent en chemin vers l’extérieur de l’aéroport, où est garée la voiture de Melissa.
- Le FBI ? s’étonne Lisbon.
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I'J'
Irajonas- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et Grace Van Pelt
Loisirs : Ecriture, arts martiaux
Localisation : Aix en Provence
Re: The Scarlet Number ^
Je dois avouer que comme Lisbon je patauge gaiement en ce qui concerne le 111 et les 3 doigts coupés...Je ne suis pas branchée "confréries", "ésotérisme" et autres joyeusetés de ce genre
Apparemment Trend devait avoir pas mal d'ennemis...
Maintenant on sait que risque d'être de la partie mais que le FBI pourrait tout mettre par terre...
Je ne vois décidément pas où tu veux en venir et je n'ai qu'une chose à dire...
Il me faut la suite !!!
Apparemment Trend devait avoir pas mal d'ennemis...
Maintenant on sait que risque d'être de la partie mais que le FBI pourrait tout mettre par terre...
Je ne vois décidément pas où tu veux en venir et je n'ai qu'une chose à dire...
Il me faut la suite !!!
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: The Scarlet Number ^
J ai une assez bonne culture des sujets propres a l'Hermétisme en general, mais tu te trompes de piste si tu cherches l explication du 111 et des doigts. C est a la fois simple et recherché. Il suffit de savoir compter et d avoir la bonne base. Et oui, cette phrase est un indice!
I'J'
I'J'
Irajonas- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et Grace Van Pelt
Loisirs : Ecriture, arts martiaux
Localisation : Aix en Provence
Re: The Scarlet Number ^
Johel a écrit:Je dois avouer que comme Lisbon je patauge gaiement en ce qui concerne le 111 et les 3 doigts coupés...Je ne suis pas branchée "confréries", "ésotérisme" et autres joyeusetés de ce genre
Apparemment Trend devait avoir pas mal d'ennemis...
Maintenant on sait que risque d'être de la partie mais que le FBI pourrait tout mettre par terre...
Je ne vois décidément pas où tu veux en venir et je n'ai qu'une chose à dire...
Il me faut la suite !!!
tout est dit, sauf ça... ta fic me rends avec toutes ces questions auxquelles je ne trouve pas de réponse, mais qu'est-ce que j'aime
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: The Scarlet Number ^
&
Cette fic est de plus en plus intéressante et intrigante d'acte en acte
RJ , Eli , le FBI et des confréries ça en fait du monde pour un "simple" meurtre d'étudiant.
Et notre pauvre Lisbon qui va devoir gérer tous ça . Outch !
Ce que j'aime d'autant plus dans ta fic , c'est que contrairement à la serie (enfin surtout en ce moment) le reste de l'équipe n'est pas une bande d'incapable sans Jane et font eux aussi progresser l'enquête ou du moins l'intrigue .
Je finirai par vivement la suite ! :bounce: :bounce:
Pour le "code" :
Cette fic est de plus en plus intéressante et intrigante d'acte en acte
RJ , Eli , le FBI et des confréries ça en fait du monde pour un "simple" meurtre d'étudiant.
Et notre pauvre Lisbon qui va devoir gérer tous ça . Outch !
Ce que j'aime d'autant plus dans ta fic , c'est que contrairement à la serie (enfin surtout en ce moment) le reste de l'équipe n'est pas une bande d'incapable sans Jane et font eux aussi progresser l'enquête ou du moins l'intrigue .
Je finirai par vivement la suite ! :bounce: :bounce:
Pour le "code" :
- Spoiler:
- Ton "Il suffit de savoir compter et d avoir la bonne base" + le chiffre 1 et les doigts coupés me font penser au codage binaire . Mais bon je doute que ce soit ça :|
Linoa- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane Cho Lisbon
Re: The Scarlet Number ^
Pour moi, l'équipe est très compétente, c'est juste que dans certains cas, Jane est indispensable.
Pour des cas comme Eli, Red John, Visualize ou Mashburn, sans Jane c'est impossible à résoudre pour qui que ce soit. Ca ne fait pas des autres des incompétents pour autant.
Je garde à l'esprit, quand j'écris, que :
- Cho fait de son mieux pour paraître insensible et froid, et qu'il est doué pour les interrogatoire.
- Rigsby est plus sensible, mais quand même plus impressionnant au premier abord, et athlétique pour les poursuites.
- Van Pelt est douée en informatique, et reste agressive depuis O'Laughlin
- Lisbon coordonne et réagit rapidement, elle pense à long terme
- Patrick... reste Patrick.
En ce qui concerne Red John, j'essaie de faire en sorte que Red Vibration et The Scarlet Number s'incrustent dans la série, comme entre deux épisodes de la saison 4. Donc je ne compte pas partir dans des grandes explosions de révélations sur lui, mais plutôt en profiter pour glisser ce que je pense de l'affaire Red John par l'intermédiaire de la fic.
L'enquête murit dans ma tête en ce moment, mais a besoin de temps pour etre à plat. Je pense que, pour pouvoir s'accrocher, je ferai un résumé rapide avant chaque nouveau chapitre.
I'J'
Pour des cas comme Eli, Red John, Visualize ou Mashburn, sans Jane c'est impossible à résoudre pour qui que ce soit. Ca ne fait pas des autres des incompétents pour autant.
Je garde à l'esprit, quand j'écris, que :
- Cho fait de son mieux pour paraître insensible et froid, et qu'il est doué pour les interrogatoire.
- Rigsby est plus sensible, mais quand même plus impressionnant au premier abord, et athlétique pour les poursuites.
- Van Pelt est douée en informatique, et reste agressive depuis O'Laughlin
- Lisbon coordonne et réagit rapidement, elle pense à long terme
- Patrick... reste Patrick.
En ce qui concerne Red John, j'essaie de faire en sorte que Red Vibration et The Scarlet Number s'incrustent dans la série, comme entre deux épisodes de la saison 4. Donc je ne compte pas partir dans des grandes explosions de révélations sur lui, mais plutôt en profiter pour glisser ce que je pense de l'affaire Red John par l'intermédiaire de la fic.
L'enquête murit dans ma tête en ce moment, mais a besoin de temps pour etre à plat. Je pense que, pour pouvoir s'accrocher, je ferai un résumé rapide avant chaque nouveau chapitre.
I'J'
Irajonas- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et Grace Van Pelt
Loisirs : Ecriture, arts martiaux
Localisation : Aix en Provence
Re: The Scarlet Number ^
Qui pourra dire qu'il ou elle était sur la bonne piste? Une personne, déjà, j'en suis sûr.
Acte 4
Janette Loretto est dans le bureau de Wainwright. Le rejoignent les agents Rigsby, Cho et Van Pelt. Un homme se tient également dans le bureau, d’une carrure athlétique, noir, les cheveux très courts. Wainwright le présente comme Roland Zenko, l’agent de liaison de Loretto.
- Les Gomega cachent l’origine d’une société secrète. Secrète jusqu’à son nom, faute de mieux, nous l’avons nommé « La Fondation », affirme Zenko.
- Original, commente Cho. Mais encore ?
- Vous connaissez les Francs-maçons ? demande Loretto.
- Pas personnellement, répond Van Pelt. C’est le but d’une société secrète, on ne les connaît pas.
- Eh bien, c’est le seul détail que partagent la Fondation et les Francs-maçons. De ce qu’on sait de ces derniers, ce sont principalement des penseurs, des philosophes et des conseillers. Un genre de philanthropes en théorie inoffensifs. A contrario, La Fondation, c’est une congrégation qui se veut influente, qui fait du profit, et apporte du profit à ceux qui leur en apporte. Devenir ce que les gens pensent à tort des Francs-maçons.
- Et donc, j’imagine que vous venez nous dire qu’on empiète sur votre enquête ? demande Cho.
- Plus ou moins. Quoiqu’on ne va pas en vouloir à Trend d’être mort, précise Loretto, son meurtre change tout. Si on peut lier le meurtre de Trend avec la Fondation, la partie est gagnée, on aura une chance de tomber sur les dirigeants de la Fondation.
- La question qu’on veut vous poser, c’est si le CBI va être relevé de l’enquête, impose Wainwright.
Loretto et Zenko partagent un regard. Visiblement, le meurtre de Trend n’était que la partie émergée de l’iceberg. Ce qu’il se cache dessous est plus gros.
- Non. Parfois, il suffit d’enlever un grain pour que la balance penche, affirme Zenko. Si vous résolvez le meurtre, et si il y a un lien avec la Fondation, on aura le feu vert pour une intervention.
- Vous conservez l’affaire, continue Loretto. Mais il faut nous donner un compte-rendu de l’avancement de l’enquête de manière immédiate.
- Ce serait avec grand plaisir, sauf qu’il n’y a personne pour faire de rapport. Teresa Libson, en charge de l’équipe, est dans le Nevada en ce moment, affirme Wainwright.
Zenko relève la tête, et regarde Wainwright.
- Vous êtes le Bureau CALIFORNIEN D’Investigation, et vous envoyez vos agents dans le Nevada ? s’étonne-t-il.
Acte 5
- C’est là, affirme Melissa lorsqu’ils sortent de la voiture.
Patrick et Teresa observent la maison. Tout à fait ordinaire, dans un quartier ordinaire de West Cross. Un village tellement typique qu’on en vient à se dire que c’est normal que des individus comme Aaron Balket, Melissa DeLoca – et surtout, Eli Lavoro – y ait vu le jour. C’est toujours dans le plus normal des endroits que se génère l’improbable.
- Vos parents sont là ? demande Patrick.
- Ma mère uniquement, répond Melissa.
- Vous faites des Castings, et en même temps, vous venez d’une maison relativement aisée, où votre mère vit seule, affirme Patrick, ce qui laisse deux options : soit votre mère a touché un fort héritage, soit elle a un poste très élevé dans la société. Mais vous n’auriez pas pensé à passer des castings si c’était le cas, elle vous aurait sans doute dirigé vers la politique, vu votre quotient de sympathie. Par conséquent, l’héritage ?
- L’héritage, confirme Melissa, presque amusée par l’analyse de Patrick. Mais elle vit la plupart du temps à San Francisco. Il n’y aura rien à part un truc.
Melissa prend son trousseau de clef, et elle ouvre la porte. Patrick observe une dernière fois la maison. Il a une étrange sensation de « trop calme ». Celle-là même que Patrick avait ressenti dans le couloir menant à la porte fatidique où il avait lu la note de John Le Rouge.
Ils traversent un salon vaste, pourtant submergé de bibelots et de tableaux, de photos. Un environnement bien trop étouffant pour une jeune femme de West Cross, qui a le goût de la liberté.
- Pourquoi Eli n’est pas là ? demande Lisbon.
- Il a autre chose à faire pour qu’on ait enfin la paix, répond Melissa. Vous vouliez un rapport ?
Melissa ouvre la porte de sa propre chambre. Celle qui est maintenant la chambre d’ami, et où, autrefois, Eli venait lui rendre visite.
A une époque où Eli était un marginal, au lycée. Aucun groupe ne pouvait lui imposer d’étiquette. Pas dans l’équipe de football, pas chez les geeks, dans aucun groupe de quelque sorte. Il avait juste passé son temps à défendre ceux que les autres avaient pour habitude pour le moins morbide de « harceler indirectement ». Cet amusement pour les uns qui était une épée de Damoclès pour les autres. Des blagues qui ne faisaient que resserrer la corde autour du cou de ceux qui étaient prêts à se suicider pour ces harcèlements.
Eli était venu voir Melissa à plusieurs reprises. Il ressentait cette corde se resserrer doucement autour d’eux. Il avait dit qu’il ne pouvait pas rester sans rien faire en ressentant tout ça, jour après jour, heure après heure, sans arrêt. Alors, puisqu’il ne pouvait pas « rester sans rien faire », Melissa lui avait dit de faire quelque chose.
Eli avait protégé tous ceux à qui on s’en prenait. Les gros, les gays, les poètes, les musiciens, les petits, les maigres, les intellos, les timides. Tous ceux qui s’en prenaient plein la figure, Eli les protégeait – tous – pour deux raisons : en premier lieu, il en avait besoin, psychologiquement et psychiquement, pour pouvoir dormir la nuit. En second lieu… il avait trouvé ce qu’il savait faire de mieux.
Les lycéens lui avaient promis de la reconnaissance. Ce qu’il avait refusé… jusqu’au jour où il a eu besoin de faire appel à eux. Et, comme l’a si bien dit Patrick Jane, « lorsqu’on sort du lycée, on change, mais les instincts restent ».
Dans la chambre de Melissa, le mur est inscrit d’un grand signe. Une barre horizontale, une barre diagonale.
Autour de ce symbole, le moindre centimètre carré du mur est recouvert de notes sur papier, de photos, de cartes, de dessins. Un ordinateur fixe relié à trois écrans repose devant le signe, semblant en mouvement constant.
- Eli n’est pas aussi seul que vous pouvez le croire, affirme-t-elle.
Sur le mur, le signe, c’est un chiffre.
Le Numéro 7. Cette fois, Teresa Lisbon comprend pourquoi Patrick avait dit que « ça aurait été évident pour n’importe qui sachant compter sur ses doigts » que de comprendre la signature, lors du meurtre de Trend.
Les trois doigts coupés. N’en restent que Sept.
Le 111. Sept en langage binaire.
En leur donnant le CD Rouge, Eli n’avait pas simplement refait signe. Il n’avait pas seulement attiré Jane dans un jeu de piste tordu, il avait donné un indice : puisque c’était relié à Eli, puisque la « vibration rouge » dont il avait parlé à Jane était là, alors c’était évident – clair comme de l’eau de roche – que Numéro 7 était impliquée. Patrick l’avait compris. Et, si bien des questions restaient encore sans réponse, il y avait déjà une chose qui leur permettait d’avancer.
- Voilà, vous avez compris ! s’exclame Patrick.
Lisbon se tourne vers lui.
- Votre visage est resté trop longtemps figé. C’est souvent comme ça lorsqu’on ressent une « révélation » au milieu d’un trop grand mystère. Les idées et les pensées fourmillent tellement que le reste du corps ne fait plus rien, affirme-t-il.
Sans lui répondre de quelque manière que ce soit, Lisbon prend son portable, et appelle le CBI.
- Van Pelt, c’est Lisbon. Contactez tous les services nécessaires pour retrouver Allison Kane.
****
I'J'
Acte 4
Janette Loretto est dans le bureau de Wainwright. Le rejoignent les agents Rigsby, Cho et Van Pelt. Un homme se tient également dans le bureau, d’une carrure athlétique, noir, les cheveux très courts. Wainwright le présente comme Roland Zenko, l’agent de liaison de Loretto.
- Les Gomega cachent l’origine d’une société secrète. Secrète jusqu’à son nom, faute de mieux, nous l’avons nommé « La Fondation », affirme Zenko.
- Original, commente Cho. Mais encore ?
- Vous connaissez les Francs-maçons ? demande Loretto.
- Pas personnellement, répond Van Pelt. C’est le but d’une société secrète, on ne les connaît pas.
- Eh bien, c’est le seul détail que partagent la Fondation et les Francs-maçons. De ce qu’on sait de ces derniers, ce sont principalement des penseurs, des philosophes et des conseillers. Un genre de philanthropes en théorie inoffensifs. A contrario, La Fondation, c’est une congrégation qui se veut influente, qui fait du profit, et apporte du profit à ceux qui leur en apporte. Devenir ce que les gens pensent à tort des Francs-maçons.
- Et donc, j’imagine que vous venez nous dire qu’on empiète sur votre enquête ? demande Cho.
- Plus ou moins. Quoiqu’on ne va pas en vouloir à Trend d’être mort, précise Loretto, son meurtre change tout. Si on peut lier le meurtre de Trend avec la Fondation, la partie est gagnée, on aura une chance de tomber sur les dirigeants de la Fondation.
- La question qu’on veut vous poser, c’est si le CBI va être relevé de l’enquête, impose Wainwright.
Loretto et Zenko partagent un regard. Visiblement, le meurtre de Trend n’était que la partie émergée de l’iceberg. Ce qu’il se cache dessous est plus gros.
- Non. Parfois, il suffit d’enlever un grain pour que la balance penche, affirme Zenko. Si vous résolvez le meurtre, et si il y a un lien avec la Fondation, on aura le feu vert pour une intervention.
- Vous conservez l’affaire, continue Loretto. Mais il faut nous donner un compte-rendu de l’avancement de l’enquête de manière immédiate.
- Ce serait avec grand plaisir, sauf qu’il n’y a personne pour faire de rapport. Teresa Libson, en charge de l’équipe, est dans le Nevada en ce moment, affirme Wainwright.
Zenko relève la tête, et regarde Wainwright.
- Vous êtes le Bureau CALIFORNIEN D’Investigation, et vous envoyez vos agents dans le Nevada ? s’étonne-t-il.
Acte 5
- C’est là, affirme Melissa lorsqu’ils sortent de la voiture.
Patrick et Teresa observent la maison. Tout à fait ordinaire, dans un quartier ordinaire de West Cross. Un village tellement typique qu’on en vient à se dire que c’est normal que des individus comme Aaron Balket, Melissa DeLoca – et surtout, Eli Lavoro – y ait vu le jour. C’est toujours dans le plus normal des endroits que se génère l’improbable.
- Vos parents sont là ? demande Patrick.
- Ma mère uniquement, répond Melissa.
- Vous faites des Castings, et en même temps, vous venez d’une maison relativement aisée, où votre mère vit seule, affirme Patrick, ce qui laisse deux options : soit votre mère a touché un fort héritage, soit elle a un poste très élevé dans la société. Mais vous n’auriez pas pensé à passer des castings si c’était le cas, elle vous aurait sans doute dirigé vers la politique, vu votre quotient de sympathie. Par conséquent, l’héritage ?
- L’héritage, confirme Melissa, presque amusée par l’analyse de Patrick. Mais elle vit la plupart du temps à San Francisco. Il n’y aura rien à part un truc.
Melissa prend son trousseau de clef, et elle ouvre la porte. Patrick observe une dernière fois la maison. Il a une étrange sensation de « trop calme ». Celle-là même que Patrick avait ressenti dans le couloir menant à la porte fatidique où il avait lu la note de John Le Rouge.
Ils traversent un salon vaste, pourtant submergé de bibelots et de tableaux, de photos. Un environnement bien trop étouffant pour une jeune femme de West Cross, qui a le goût de la liberté.
- Pourquoi Eli n’est pas là ? demande Lisbon.
- Il a autre chose à faire pour qu’on ait enfin la paix, répond Melissa. Vous vouliez un rapport ?
Melissa ouvre la porte de sa propre chambre. Celle qui est maintenant la chambre d’ami, et où, autrefois, Eli venait lui rendre visite.
A une époque où Eli était un marginal, au lycée. Aucun groupe ne pouvait lui imposer d’étiquette. Pas dans l’équipe de football, pas chez les geeks, dans aucun groupe de quelque sorte. Il avait juste passé son temps à défendre ceux que les autres avaient pour habitude pour le moins morbide de « harceler indirectement ». Cet amusement pour les uns qui était une épée de Damoclès pour les autres. Des blagues qui ne faisaient que resserrer la corde autour du cou de ceux qui étaient prêts à se suicider pour ces harcèlements.
Eli était venu voir Melissa à plusieurs reprises. Il ressentait cette corde se resserrer doucement autour d’eux. Il avait dit qu’il ne pouvait pas rester sans rien faire en ressentant tout ça, jour après jour, heure après heure, sans arrêt. Alors, puisqu’il ne pouvait pas « rester sans rien faire », Melissa lui avait dit de faire quelque chose.
Eli avait protégé tous ceux à qui on s’en prenait. Les gros, les gays, les poètes, les musiciens, les petits, les maigres, les intellos, les timides. Tous ceux qui s’en prenaient plein la figure, Eli les protégeait – tous – pour deux raisons : en premier lieu, il en avait besoin, psychologiquement et psychiquement, pour pouvoir dormir la nuit. En second lieu… il avait trouvé ce qu’il savait faire de mieux.
Les lycéens lui avaient promis de la reconnaissance. Ce qu’il avait refusé… jusqu’au jour où il a eu besoin de faire appel à eux. Et, comme l’a si bien dit Patrick Jane, « lorsqu’on sort du lycée, on change, mais les instincts restent ».
Dans la chambre de Melissa, le mur est inscrit d’un grand signe. Une barre horizontale, une barre diagonale.
Autour de ce symbole, le moindre centimètre carré du mur est recouvert de notes sur papier, de photos, de cartes, de dessins. Un ordinateur fixe relié à trois écrans repose devant le signe, semblant en mouvement constant.
- Eli n’est pas aussi seul que vous pouvez le croire, affirme-t-elle.
Sur le mur, le signe, c’est un chiffre.
Le Numéro 7. Cette fois, Teresa Lisbon comprend pourquoi Patrick avait dit que « ça aurait été évident pour n’importe qui sachant compter sur ses doigts » que de comprendre la signature, lors du meurtre de Trend.
Les trois doigts coupés. N’en restent que Sept.
Le 111. Sept en langage binaire.
En leur donnant le CD Rouge, Eli n’avait pas simplement refait signe. Il n’avait pas seulement attiré Jane dans un jeu de piste tordu, il avait donné un indice : puisque c’était relié à Eli, puisque la « vibration rouge » dont il avait parlé à Jane était là, alors c’était évident – clair comme de l’eau de roche – que Numéro 7 était impliquée. Patrick l’avait compris. Et, si bien des questions restaient encore sans réponse, il y avait déjà une chose qui leur permettait d’avancer.
- Voilà, vous avez compris ! s’exclame Patrick.
Lisbon se tourne vers lui.
- Votre visage est resté trop longtemps figé. C’est souvent comme ça lorsqu’on ressent une « révélation » au milieu d’un trop grand mystère. Les idées et les pensées fourmillent tellement que le reste du corps ne fait plus rien, affirme-t-il.
Sans lui répondre de quelque manière que ce soit, Lisbon prend son portable, et appelle le CBI.
- Van Pelt, c’est Lisbon. Contactez tous les services nécessaires pour retrouver Allison Kane.
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I'J'
Dernière édition par Irajonas le Mer 28 Mar 2012 - 2:11, édité 2 fois
Irajonas- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et Grace Van Pelt
Loisirs : Ecriture, arts martiaux
Localisation : Aix en Provence
Re: The Scarlet Number ^
Et m.... double post accidentel.
I'J'
I'J'
Irajonas- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et Grace Van Pelt
Loisirs : Ecriture, arts martiaux
Localisation : Aix en Provence
Re: The Scarlet Number ^
Je vois l'équipe comme toi
Malheureusement je trouve qu'au cours de cette saison 4 elle est trop peu présente et quand elle est là c'est pour se ridiculiser (n'est ce pas Rigsby )
Pour le moment le CBI conserve l'enquête...mais que vont-ils trouver que le FBI cache
Le retour de n°7
Je n'y aurais pas pensé dans cette fic...pour le binaire je suis totalement nulle...aussi
A t-elle quelque chose à voir avec à part cette "vibration rouge" ?
Plus de questions que de réponses dans ce chapitre...
Malheureusement je trouve qu'au cours de cette saison 4 elle est trop peu présente et quand elle est là c'est pour se ridiculiser (n'est ce pas Rigsby )
Pour le moment le CBI conserve l'enquête...mais que vont-ils trouver que le FBI cache
Le retour de n°7
Je n'y aurais pas pensé dans cette fic...pour le binaire je suis totalement nulle...aussi
A t-elle quelque chose à voir avec à part cette "vibration rouge" ?
Plus de questions que de réponses dans ce chapitre...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: The Scarlet Number ^
Pour ce qui est de l'équipe je ne voulais pas dire que je les trouvais incompétents mais comme Johel je trouve que dans cette saison 4 leurs compétences ne sont pas vraiment mises en valeur . Hélas
Et d'ailleurs je suis plutôt d'accord avec ton analyse de chaque membre de l'équipe.
Bon honte à moi j'avais trouvé le chiffre 7 mais je n'avais pas pensé à numero 7 de ta precedente fic > et à cause du coté "sacré" de ce chiffre je pensais que ça avait un rapport avec une secte/confrérie
Hum hum Je trouve que le FBI reste assez évasif sur cette affaire de confrérie ...
Numero 7 ! Elle était déjà un peu (voire plus ^^ ) mais si elle est liée à une "secte" ça va pas arranger les choses .
Numero 7 , Eli , confréries , RJ , Trend ... j'ai hâte de voir comment tu vas relier tous ça parce que là je dois avouer que je suis dans le flou total
Bon en attendant la suite je vais continuer à me torturer l'esprit avec tous ça
Linoa- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane Cho Lisbon
Re: The Scarlet Number ^
Johel a écrit:Je vois l'équipe comme toi
Malheureusement je trouve qu'au cours de cette saison 4 elle est trop peu présente et quand elle est là c'est pour se ridiculiser (n'est ce pas Rigsby )
Pour le moment le CBI conserve l'enquête...mais que vont-ils trouver que le FBI cache
Le retour de n°7
Je n'y aurais pas pensé dans cette fic...pour le binaire je suis totalement nulle...aussi
A t-elle quelque chose à voir avec à part cette "vibration rouge" ?
Plus de questions que de réponses dans ce chapitre...
je plussois, je n'avais pas non plus pensé à N°7, mais je sens que ça va être pas mal de la revoir.
Tu sais, quand tu as décris ce que faisait Eli au lycée, protéger ceux à qui on s'en prenait, je me suis revue, je ne faisais partie d'aucun groupe, si ce n'est "Le groupe des exclus" comme nous l'avions appelé.
Pour en revenir à la fic, comme je ne comprends pas le binaire, j'ai un peu du mal à suivre, va falloir que je cherche un peu ce que ça veut dire, même si tu explique bien, j'ai un esprit un peu , enfin je me comprends.
Il me tarde de lire la suite, et surtout de revoir Eli :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: The Scarlet Number ^
Pour Sweetylove30 :
Le code binaire est un langage mathématique des plus basiques, mais il faut le connaître pour le comprendre. Grosso modo, en langage binaire :
1= 1
2=10
3=11
4=100
5=101
6=110
7=111.
Concernant ce que tu dis sur le lycée, je vois tout à fait le genre. Personnellement, j'étais un solitaire, mais le "hasard" faisait que je tombais (et tombe encore) toujours sur des gens qui ont besoin d'aide... et que c'est dans mes cordes d'aider. En Terminale, certaines personnes avaient fini par, étrangement, me surnommer "Scofield"... Je me suis inspiré de ma période lycée pour le passé d'Eli.
Quant à Eli, il ne reviendra pas "vraiment" tout de suite. Mais lorsqu'il reviendra, ce sera à un moment où on ne s'y attendra pas. Ca, je peux le garantir.
Pour Linoa : Par rapport au côté "sacré" du chiffre 7, tu étais sur une bonne piste, mais pas pour l'enquête. Je n'ai pas choisi ce chiffre par hasard. Et je tiens à signaler que, hormis ma citation des Francs-maçons pour expliquer que la Fondation n'était pas du tout comme eux, je ne ferai pas d'allusion à des sectes ou des sociétés secrètes existantes. Même pas à Visualize (là, ça ferait un peu trop quand même... et je dis ça avec ironie)
Pour Johel :
Je suis conscient que j'accumule beaucoup de variables qui pourraient vous perdre. Mais je vais très vite démêler les fils.
Les Gomega, la Fondation, Numéro 7, Red John, Eli Lavoro, Patrick Jane, tout a un lien et tout paraîtra extrêmement fluide au fur et à mesure. Même que Patrick se fera un peu avoir (j'en dis pas plus).
Bref, la suite et fin de ce chapitre 3, pendant que j'attaque le Chapitre 4, Minutes To Midnight
Acte 6
Wainwright ayant pris congé pour répondre aux prérogatives propres à son poste – c'est-à-dire, papiers, papiers, papiers – tandis que Loretto est retournée à sa couverture. Dans l’Open Space du CBI, Zenko est avec Van Pelt, Cho et Rigsby.
- Qui est Allison Kane ? demande Zenko.
- On ne vous dit rien au FBI ? ajoute Cho. Kane est inculpée du meurtre et de séquestration. Elle était en détention dans une cellule psychiatrique pour trouble schizophrénique paranoïaque.
- Elle l’était ?
- Elle s’est échappée au bout d’une semaine. Introuvable depuis, affirme Rigsby.
- Donc, votre chef nous demande de trouver une personne introuvable. Et ça vous arrive souvent, ce genre de plan foireux ?
- Toutes les semaines. Vous ne connaissez pas Jane, ça se voit.
- Patrick Jane, l’ancien médium, sa femme et sa fille sont mortes, tuées par John Le Rouge. Si, il est bien connu du FBI, affirme Zenko. On a un dossier complet sur John le Rouge.
- Les gars, appelle Van Pelt.
Zenko, Cho et Rigsby se penchent vers l’ordinateur de Van Pelt.
- J’ai reçu la vidéo surveillance. Depuis quatre heures avant le dépôt du corps jusqu’à dix minutes après l’agression de Vasquez, affirme la jeune femme. Ils ont dit de regarder à minuit trente-trois.
- Passez la vidéosurveillance en accéléré, demande Zenko.
Van Pelt passe la vidéo. Quatre heures avant le dépôt du corps, on voit à intervalle variable des agents d’entretiens passer, puis c’est le calme plat deux heures durant. Jusqu’à…
- Minuit trente-deux, dit Van Pelt.
Quatre individus portant des masques arrivent en file indienne. La première personne a environ un mètre d’avance sur les autres, tandis que les trois autres marchent avec un écart de perfection quasi-mathématique.
Sur les trois, celui du milieu porte sur son dos le corps de Micah Trend. Déjà mort à minuit trente-deux.
A minuit trente-trois, ils se mettent en rond, et celui qui porte Trend le dépose au milieu du cercle morbide. Ils portent tous un masque de théâtre tragique, la bouche tirée vers le bas.
La personne qui est en face d’elle, dont les longs cheveux blonds et la silhouette permettent de voir qu’il s’agit d’une femme, se penche, et coupe les trois doigts qui ont servi de signature. Elle conserve les doigts dans sa poche.
- Ca veut dire que quelqu’un quelque part a encore des preuves matérielles de son implication dans le meurt…
Une cinquième silhouette vient faire irruption, et dans une rapidité propre à sa silhouette fine, il donne un coup à chacun des membres de l’étrange procession.
- Comment il a…
Un seul coup sur le côté du cou. Et, alors que les quatre personnes masquées sont déséquilibrées, il tire sur leurs masques. Et il s’enfuit.
Par un moyen, impossible de savoir comment, l’agresseur n’a jamais permis à la caméra de capturer son visage. En revanche, il a permis quelque chose.
- Envoyez tout de suite cette vidéo aux services techniques, on a une identification sur les responsables ! s’excite Zenko.
- Minute ! s’exclame Cho. Ils ont amené le corps de Trend. Il n’y a aucune preuve que l’un d’eux soit le meurtrier.
Zenko sourit. Son sourire est tellement blanc que Van Pelt en vient même à se demander s’il n’a pas déjà posé dans des pubs pour du dentifrice.
- M’en fous. Je m’en fous complètement, on a des visages, et si on a ceux des livreurs, on aura celui de l’expéditeur.
Zenko s’en va de l’Open Space. Rigsby fronce les sourcils, et regarde ses collègues.
- Il m’a l’air de s’exciter vite, commente-t-il.
- Ca n’me plaît pas, rétorque Cho.
Acte 7
- C’est quoi, tout ça ? demande Lisbon en montrant le mur.
Melissa s’apprête à répondre, mais Patrick lui coupe la parole.
- J’ignore comment, mais Eli s’est fait des contacts. Il a gardé un œil sur Allison Kane tout ce temps, et il a trouvé le moyen au travers de ses contacts de suivre Allison où qu’elle aille. Je me trompe ?
- Presque, répond Melissa. Les contacts, on les avait déjà depuis longtemps. On s’est juste tournés vers les bonnes personnes au bon moment. Vous auriez dû voir Eli quand il a appris que Numéro 7 s’était évadé. J’ai mis un temps fou pour le convaincre de ne pas la pourchasser.
- Ca se voit, commente Lisbon.
- Il voulait la fliquer, la traquer, lui courir après, lui tomber dessus. J’ai pu le convaincre de faire les choses plus doucement. Sauf qu’au bout de trois jours, ma mère m’a appelée. On est revenus à West Cross pour découvrir que Numéro 7 était déjà passée. Elle savait où habitait ma mère.
- Vous croyez que c’est sûr, ici ? demande Lisbon. La dernière fois qu’on a croisé Allison Kane, elle était obsédée par Eli.
Melissa s’assoit devant les écrans, tournant la chaise vers les deux représentants du CBI.
- Vous avez toujours le CD, Monsieur Jane ? demande-t-elle.
Il le sort de sa poche et le secoue devant les yeux de Melissa.
- Oui, je l’ai. Il faudra d’ailleurs m’expliquer pourquoi vous avez cherché aussi compliqué.
Melissa sourit. À ses yeux, c’est évident. « C’est Eli. Ce n’est jamais simple. »
- Ecoutez la troisième piste sur l’écran. Ca devrait vous plaire.
Patrick sort le CD écarlate et le met dans l’ordinateur. Un lecteur média s’exécute automatiquement, et Patrick clique sur la piste 3 : « I Don’t Care – Apolyptica »
La première chose qu’il entend, ce sont des violons. Puis les paroles arrivent.
J’ai tenté de m’en sortir dans ma vie…
A ma manière/Dans mon chemin, il y a toi…
- Est-ce qu’il cherche à nous mettre dans la tête d’Allison Kane ?
- Eli a émis une théorie selon laquelle il est difficile de mettre des mots sur des émotions. Les chansons et les musiques les expliquent beaucoup mieux. Pour imager ce que ressent Numéro 7, il a choisi cette chanson. Ecoutez le refrain.
Que tu sois mort ou toujours vivant,
Je m’en fiche, Je m’en fiche…
Et tous ce que tu as laissé derrière,
Je m’en fiche, Je m’en fiche…
- C’est donc ça ? Allison a tourné la page sur son obsession sur Eli ? demande Lisbon.
- C’est pire que ça, affirme Melissa. Elle a changé d’obsession.
Tous les écrans de l’ordinateur s’éteignent alors, puis grésillent.
- Qu’est-ce qu’il se passe ? demande Patrick.
Il remarque l’inquiétude de Melissa.
- Je ne sais pas. Eli ne m’a rien dit sur ce qu’il préparait après la deuxième piste.
Le visage fin d’Eli apparaît alors sur les trois écrans, ses yeux bleus fixant droit devant lui. Voyant que le lecteur média tourne encore, Patrick suppose qu’il s’agit d’un enregistrement.
- Bonjour Melissa, dit-il sur la vidéo. Bonjour Patrick. Vous connaissant, vous ne devez pas être seul, alors bonjour, Agent Lisbon.
Lisbon fronce les sourcils. Elle regarde Patrick Jane. Celui-ci a l’air de mélanger beaucoup d’émotions, mais pas l’amusement habituel.
- Vous avez des questions, je le conçois. Moi, j’ai des réponses. J’ignore qui a tué l’homme que Numéro 7 et ses compagnons vont déposer devant le parvis de l’Université. Car je sais qu’ils vont le faire, dans les quatre heures qui suivront cet enregistrement. En revanche, je sais – pour avoir surveillé Numéro 7 pendant tout ce temps – qu’elle a, d’une manière ou d’une autre, changer d’obsession pour échapper à mon contrôle. Elle a rejoint une société secrète qui recherche le potentiel et le profit. Et puis, je me suis rendu compte que le FBI était en pleine enquête sur cette société secrète, qui se cache derrière la Confrérie Gamma-Omega, à l’Ecole de Droit de Sacramento. Sauf que, je dispose de plus d’informations que le FBI. En surveillant Numéro 7, j’ai pu voir bien plus que ce que le FBI a pu voir. J’ai compilé un dossier complet accessible sur ce CD, qui devrait vous permettre de retrouver le meurtrier. Le dossier est entièrement crypté par un vieil ami informaticien, il vous faudrait un mois pour le cracker, et je sais que vous n’avez pas un mois devant vous.
- Quoi ? s’exclame Lisbon. Il se fiche de nous, là ?
- Non, je ne crois pas. Vu l’expression de son visage, il va nous donner ses…
- Voilà mes conditions, continue Eli sur la vidéo. Les six prochaines pistes audios permettront à Melissa de trouver le mot de passe de ces fichiers. N’essayez pas d’employer un algorithme, si le mot de passe est incorrect plus de deux fois, le dossier se détruira. Ce qui implique que Melissa devra rester avec vous pour cette enquête. Et que Patrick doit conserver le CD. Si vous faites tout ça, Patrick trouvera le coupable. Après quoi, je viendrai vous trouver, Patrick. J’ai des choses à vous dire.
La vidéo s’arrête. Melissa a les yeux écarquillés.
- Bon, j’aurais aimé qu’il me mette au courant, dit-elle.
- Et pourtant, vous n’avez pas l’air en colère, remarque Patrick. D’une certaine manière, Eli joue avec vous.
- Non. Il sait ce qu’il fait, c’est tout.
- Comment… Tout ça, dit-elle en écartant les bras, c’est « savoir ce qu’il fait » ?
- Allison Kane est venue ici, chez Melissa, affirme Patrick. Ca veut dire qu’il pense que Melissa n’est pas à l’abri ici, ni avec lui. Il veut nous obliger à garder Melissa avec nous pour qu’elle soit en sécurité. Si il lui avait tout dit, eh bien, elle nous aurait tout répété, purement et simplement, et nous n’aurions eu aucune raison de nous préoccuper d’elle plus longtemps. Et là, elle en sait suffisamment pour nous aider, mais pas assez pour qu’on se sépare d’elle.
Patrick mime des applaudissements.
- J’ai deux questions à vous poser, Melissa, si vous permettez ? dit-il.
Melissa s’apprête à parler, mais Patrick lui coupe la parole.
- Oui, bien sûr que vous me le permettez, ça me paraît évident, lance-t-il. La première question : vous réalisez que l’homme que vous aimez est suffisamment intelligent pour nous manipuler sans même être là ?
- N’empêche que ça marche : vous avez les outils pour retrouver l’assassin, mais vous avez besoin de moi, souligne-t-elle.
- Soit vous êtes profondément amoureuse de lui, soit vous êtes complètement cinglée. Mais passons. Deuxième question : pourquoi vous et Eli continuez d’appeler Allison Kane « Numéro 7 » ?
Melissa soupire. Elle se relève, et contourne les trois écrans. Elle lève les mains vers les notes accrochées au mur.
- De toute façon, on a tout ce qu’il nous faut sur les CD, dit-elle.
Puis, brutalement, elle arrache en vrac toutes les notes arrachées sur la moitié supérieure du mur. Toutes les notes qui surmontaient le chiffre 7 contre le mur. Et, derrière ces notes, apparaît une phrase.
Allison Kane n’avait pas seulement marqué le chiffre sur le mur. Elle avait marqué un message. Patrick se souvient des paroles de la chanson :
Et tous ce que tu as laissé derrière toi…
Je m’en fiche, je m’en fiche…
Le message complet, sur le mur, est composé de trois mots en plus du simple chiffre.
- Elle a tiré un trait sur tout le reste, affirme Melissa. Pour elle, elle n’est plus que ça : Numéro 7, affirme Melissa. Maintenant, est-ce qu’on pourrait retourner chez vous, et vite résoudre cette histoire, que je puisse vite retrouver l’amour de ma vie ?
Patrick observe le message sur le mur, puis Melissa, qui a l’air plus décidée que jamais. Il se demande : comment cette jeune femme peut bien aimer éperdument un homme comme Eli ? N’importe qui aurait peur de lui. Mais pas Melissa. Pourtant, ce n’est pas de l’obsession qui se lit sur son visage, et dans ses mots : c’est de la persévérance. Elle veut retrouver Eli, et être débarrassée à jamais du poids de « Numéro 7 » sur sa vie avec Eli.
Quant à Lisbon, elle reste convaincue d’une chose : le jeune couple est dangereux.
Ce qui l’inquiète le plus ? C’est qu’ils n’ont encore interrogé personne. Ils n’ont même pas encore vraiment commencé l’enquête. Et pourtant, à ses yeux, c’est déjà un merdier sans nom.
A cet instant, Lisbon déteste Eli Lavoro plus que jamais. Mais elle n’a pas le choix : si elle veut résoudre cette enquête au plus vite, elle doit garder Melissa à ses côtés.
****
I'J'
Le code binaire est un langage mathématique des plus basiques, mais il faut le connaître pour le comprendre. Grosso modo, en langage binaire :
1= 1
2=10
3=11
4=100
5=101
6=110
7=111.
Concernant ce que tu dis sur le lycée, je vois tout à fait le genre. Personnellement, j'étais un solitaire, mais le "hasard" faisait que je tombais (et tombe encore) toujours sur des gens qui ont besoin d'aide... et que c'est dans mes cordes d'aider. En Terminale, certaines personnes avaient fini par, étrangement, me surnommer "Scofield"... Je me suis inspiré de ma période lycée pour le passé d'Eli.
Quant à Eli, il ne reviendra pas "vraiment" tout de suite. Mais lorsqu'il reviendra, ce sera à un moment où on ne s'y attendra pas. Ca, je peux le garantir.
Pour Linoa : Par rapport au côté "sacré" du chiffre 7, tu étais sur une bonne piste, mais pas pour l'enquête. Je n'ai pas choisi ce chiffre par hasard. Et je tiens à signaler que, hormis ma citation des Francs-maçons pour expliquer que la Fondation n'était pas du tout comme eux, je ne ferai pas d'allusion à des sectes ou des sociétés secrètes existantes. Même pas à Visualize (là, ça ferait un peu trop quand même... et je dis ça avec ironie)
Pour Johel :
Je suis conscient que j'accumule beaucoup de variables qui pourraient vous perdre. Mais je vais très vite démêler les fils.
Les Gomega, la Fondation, Numéro 7, Red John, Eli Lavoro, Patrick Jane, tout a un lien et tout paraîtra extrêmement fluide au fur et à mesure. Même que Patrick se fera un peu avoir (j'en dis pas plus).
Bref, la suite et fin de ce chapitre 3, pendant que j'attaque le Chapitre 4, Minutes To Midnight
Acte 6
Wainwright ayant pris congé pour répondre aux prérogatives propres à son poste – c'est-à-dire, papiers, papiers, papiers – tandis que Loretto est retournée à sa couverture. Dans l’Open Space du CBI, Zenko est avec Van Pelt, Cho et Rigsby.
- Qui est Allison Kane ? demande Zenko.
- On ne vous dit rien au FBI ? ajoute Cho. Kane est inculpée du meurtre et de séquestration. Elle était en détention dans une cellule psychiatrique pour trouble schizophrénique paranoïaque.
- Elle l’était ?
- Elle s’est échappée au bout d’une semaine. Introuvable depuis, affirme Rigsby.
- Donc, votre chef nous demande de trouver une personne introuvable. Et ça vous arrive souvent, ce genre de plan foireux ?
- Toutes les semaines. Vous ne connaissez pas Jane, ça se voit.
- Patrick Jane, l’ancien médium, sa femme et sa fille sont mortes, tuées par John Le Rouge. Si, il est bien connu du FBI, affirme Zenko. On a un dossier complet sur John le Rouge.
- Les gars, appelle Van Pelt.
Zenko, Cho et Rigsby se penchent vers l’ordinateur de Van Pelt.
- J’ai reçu la vidéo surveillance. Depuis quatre heures avant le dépôt du corps jusqu’à dix minutes après l’agression de Vasquez, affirme la jeune femme. Ils ont dit de regarder à minuit trente-trois.
- Passez la vidéosurveillance en accéléré, demande Zenko.
Van Pelt passe la vidéo. Quatre heures avant le dépôt du corps, on voit à intervalle variable des agents d’entretiens passer, puis c’est le calme plat deux heures durant. Jusqu’à…
- Minuit trente-deux, dit Van Pelt.
Quatre individus portant des masques arrivent en file indienne. La première personne a environ un mètre d’avance sur les autres, tandis que les trois autres marchent avec un écart de perfection quasi-mathématique.
Sur les trois, celui du milieu porte sur son dos le corps de Micah Trend. Déjà mort à minuit trente-deux.
A minuit trente-trois, ils se mettent en rond, et celui qui porte Trend le dépose au milieu du cercle morbide. Ils portent tous un masque de théâtre tragique, la bouche tirée vers le bas.
La personne qui est en face d’elle, dont les longs cheveux blonds et la silhouette permettent de voir qu’il s’agit d’une femme, se penche, et coupe les trois doigts qui ont servi de signature. Elle conserve les doigts dans sa poche.
- Ca veut dire que quelqu’un quelque part a encore des preuves matérielles de son implication dans le meurt…
Une cinquième silhouette vient faire irruption, et dans une rapidité propre à sa silhouette fine, il donne un coup à chacun des membres de l’étrange procession.
- Comment il a…
Un seul coup sur le côté du cou. Et, alors que les quatre personnes masquées sont déséquilibrées, il tire sur leurs masques. Et il s’enfuit.
Par un moyen, impossible de savoir comment, l’agresseur n’a jamais permis à la caméra de capturer son visage. En revanche, il a permis quelque chose.
- Envoyez tout de suite cette vidéo aux services techniques, on a une identification sur les responsables ! s’excite Zenko.
- Minute ! s’exclame Cho. Ils ont amené le corps de Trend. Il n’y a aucune preuve que l’un d’eux soit le meurtrier.
Zenko sourit. Son sourire est tellement blanc que Van Pelt en vient même à se demander s’il n’a pas déjà posé dans des pubs pour du dentifrice.
- M’en fous. Je m’en fous complètement, on a des visages, et si on a ceux des livreurs, on aura celui de l’expéditeur.
Zenko s’en va de l’Open Space. Rigsby fronce les sourcils, et regarde ses collègues.
- Il m’a l’air de s’exciter vite, commente-t-il.
- Ca n’me plaît pas, rétorque Cho.
Acte 7
- C’est quoi, tout ça ? demande Lisbon en montrant le mur.
Melissa s’apprête à répondre, mais Patrick lui coupe la parole.
- J’ignore comment, mais Eli s’est fait des contacts. Il a gardé un œil sur Allison Kane tout ce temps, et il a trouvé le moyen au travers de ses contacts de suivre Allison où qu’elle aille. Je me trompe ?
- Presque, répond Melissa. Les contacts, on les avait déjà depuis longtemps. On s’est juste tournés vers les bonnes personnes au bon moment. Vous auriez dû voir Eli quand il a appris que Numéro 7 s’était évadé. J’ai mis un temps fou pour le convaincre de ne pas la pourchasser.
- Ca se voit, commente Lisbon.
- Il voulait la fliquer, la traquer, lui courir après, lui tomber dessus. J’ai pu le convaincre de faire les choses plus doucement. Sauf qu’au bout de trois jours, ma mère m’a appelée. On est revenus à West Cross pour découvrir que Numéro 7 était déjà passée. Elle savait où habitait ma mère.
- Vous croyez que c’est sûr, ici ? demande Lisbon. La dernière fois qu’on a croisé Allison Kane, elle était obsédée par Eli.
Melissa s’assoit devant les écrans, tournant la chaise vers les deux représentants du CBI.
- Vous avez toujours le CD, Monsieur Jane ? demande-t-elle.
Il le sort de sa poche et le secoue devant les yeux de Melissa.
- Oui, je l’ai. Il faudra d’ailleurs m’expliquer pourquoi vous avez cherché aussi compliqué.
Melissa sourit. À ses yeux, c’est évident. « C’est Eli. Ce n’est jamais simple. »
- Ecoutez la troisième piste sur l’écran. Ca devrait vous plaire.
Patrick sort le CD écarlate et le met dans l’ordinateur. Un lecteur média s’exécute automatiquement, et Patrick clique sur la piste 3 : « I Don’t Care – Apolyptica »
La première chose qu’il entend, ce sont des violons. Puis les paroles arrivent.
J’ai tenté de m’en sortir dans ma vie…
A ma manière/Dans mon chemin, il y a toi…
- Est-ce qu’il cherche à nous mettre dans la tête d’Allison Kane ?
- Eli a émis une théorie selon laquelle il est difficile de mettre des mots sur des émotions. Les chansons et les musiques les expliquent beaucoup mieux. Pour imager ce que ressent Numéro 7, il a choisi cette chanson. Ecoutez le refrain.
Que tu sois mort ou toujours vivant,
Je m’en fiche, Je m’en fiche…
Et tous ce que tu as laissé derrière,
Je m’en fiche, Je m’en fiche…
- C’est donc ça ? Allison a tourné la page sur son obsession sur Eli ? demande Lisbon.
- C’est pire que ça, affirme Melissa. Elle a changé d’obsession.
Tous les écrans de l’ordinateur s’éteignent alors, puis grésillent.
- Qu’est-ce qu’il se passe ? demande Patrick.
Il remarque l’inquiétude de Melissa.
- Je ne sais pas. Eli ne m’a rien dit sur ce qu’il préparait après la deuxième piste.
Le visage fin d’Eli apparaît alors sur les trois écrans, ses yeux bleus fixant droit devant lui. Voyant que le lecteur média tourne encore, Patrick suppose qu’il s’agit d’un enregistrement.
- Bonjour Melissa, dit-il sur la vidéo. Bonjour Patrick. Vous connaissant, vous ne devez pas être seul, alors bonjour, Agent Lisbon.
Lisbon fronce les sourcils. Elle regarde Patrick Jane. Celui-ci a l’air de mélanger beaucoup d’émotions, mais pas l’amusement habituel.
- Vous avez des questions, je le conçois. Moi, j’ai des réponses. J’ignore qui a tué l’homme que Numéro 7 et ses compagnons vont déposer devant le parvis de l’Université. Car je sais qu’ils vont le faire, dans les quatre heures qui suivront cet enregistrement. En revanche, je sais – pour avoir surveillé Numéro 7 pendant tout ce temps – qu’elle a, d’une manière ou d’une autre, changer d’obsession pour échapper à mon contrôle. Elle a rejoint une société secrète qui recherche le potentiel et le profit. Et puis, je me suis rendu compte que le FBI était en pleine enquête sur cette société secrète, qui se cache derrière la Confrérie Gamma-Omega, à l’Ecole de Droit de Sacramento. Sauf que, je dispose de plus d’informations que le FBI. En surveillant Numéro 7, j’ai pu voir bien plus que ce que le FBI a pu voir. J’ai compilé un dossier complet accessible sur ce CD, qui devrait vous permettre de retrouver le meurtrier. Le dossier est entièrement crypté par un vieil ami informaticien, il vous faudrait un mois pour le cracker, et je sais que vous n’avez pas un mois devant vous.
- Quoi ? s’exclame Lisbon. Il se fiche de nous, là ?
- Non, je ne crois pas. Vu l’expression de son visage, il va nous donner ses…
- Voilà mes conditions, continue Eli sur la vidéo. Les six prochaines pistes audios permettront à Melissa de trouver le mot de passe de ces fichiers. N’essayez pas d’employer un algorithme, si le mot de passe est incorrect plus de deux fois, le dossier se détruira. Ce qui implique que Melissa devra rester avec vous pour cette enquête. Et que Patrick doit conserver le CD. Si vous faites tout ça, Patrick trouvera le coupable. Après quoi, je viendrai vous trouver, Patrick. J’ai des choses à vous dire.
La vidéo s’arrête. Melissa a les yeux écarquillés.
- Bon, j’aurais aimé qu’il me mette au courant, dit-elle.
- Et pourtant, vous n’avez pas l’air en colère, remarque Patrick. D’une certaine manière, Eli joue avec vous.
- Non. Il sait ce qu’il fait, c’est tout.
- Comment… Tout ça, dit-elle en écartant les bras, c’est « savoir ce qu’il fait » ?
- Allison Kane est venue ici, chez Melissa, affirme Patrick. Ca veut dire qu’il pense que Melissa n’est pas à l’abri ici, ni avec lui. Il veut nous obliger à garder Melissa avec nous pour qu’elle soit en sécurité. Si il lui avait tout dit, eh bien, elle nous aurait tout répété, purement et simplement, et nous n’aurions eu aucune raison de nous préoccuper d’elle plus longtemps. Et là, elle en sait suffisamment pour nous aider, mais pas assez pour qu’on se sépare d’elle.
Patrick mime des applaudissements.
- J’ai deux questions à vous poser, Melissa, si vous permettez ? dit-il.
Melissa s’apprête à parler, mais Patrick lui coupe la parole.
- Oui, bien sûr que vous me le permettez, ça me paraît évident, lance-t-il. La première question : vous réalisez que l’homme que vous aimez est suffisamment intelligent pour nous manipuler sans même être là ?
- N’empêche que ça marche : vous avez les outils pour retrouver l’assassin, mais vous avez besoin de moi, souligne-t-elle.
- Soit vous êtes profondément amoureuse de lui, soit vous êtes complètement cinglée. Mais passons. Deuxième question : pourquoi vous et Eli continuez d’appeler Allison Kane « Numéro 7 » ?
Melissa soupire. Elle se relève, et contourne les trois écrans. Elle lève les mains vers les notes accrochées au mur.
- De toute façon, on a tout ce qu’il nous faut sur les CD, dit-elle.
Puis, brutalement, elle arrache en vrac toutes les notes arrachées sur la moitié supérieure du mur. Toutes les notes qui surmontaient le chiffre 7 contre le mur. Et, derrière ces notes, apparaît une phrase.
Allison Kane n’avait pas seulement marqué le chiffre sur le mur. Elle avait marqué un message. Patrick se souvient des paroles de la chanson :
Et tous ce que tu as laissé derrière toi…
Je m’en fiche, je m’en fiche…
Le message complet, sur le mur, est composé de trois mots en plus du simple chiffre.
JE SUIS NUMERO
7
7
- Elle a tiré un trait sur tout le reste, affirme Melissa. Pour elle, elle n’est plus que ça : Numéro 7, affirme Melissa. Maintenant, est-ce qu’on pourrait retourner chez vous, et vite résoudre cette histoire, que je puisse vite retrouver l’amour de ma vie ?
Patrick observe le message sur le mur, puis Melissa, qui a l’air plus décidée que jamais. Il se demande : comment cette jeune femme peut bien aimer éperdument un homme comme Eli ? N’importe qui aurait peur de lui. Mais pas Melissa. Pourtant, ce n’est pas de l’obsession qui se lit sur son visage, et dans ses mots : c’est de la persévérance. Elle veut retrouver Eli, et être débarrassée à jamais du poids de « Numéro 7 » sur sa vie avec Eli.
Quant à Lisbon, elle reste convaincue d’une chose : le jeune couple est dangereux.
Ce qui l’inquiète le plus ? C’est qu’ils n’ont encore interrogé personne. Ils n’ont même pas encore vraiment commencé l’enquête. Et pourtant, à ses yeux, c’est déjà un merdier sans nom.
A cet instant, Lisbon déteste Eli Lavoro plus que jamais. Mais elle n’a pas le choix : si elle veut résoudre cette enquête au plus vite, elle doit garder Melissa à ses côtés.
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I'J'
Dernière édition par Irajonas le Mer 28 Mar 2012 - 2:12, édité 1 fois (Raison : j'ai refait la numérotation du chapitre 3, j'ai remarqué j'avais fait deux actes 3)
Irajonas- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et Grace Van Pelt
Loisirs : Ecriture, arts martiaux
Localisation : Aix en Provence
Re: The Scarlet Number ^
Je te fais confiance pour la suite de l'histoire, je n'ai pas été déçue par ta première fic
Tout comme Cho j'ai un peu de mal avec l'empressement du FBI à coincer des suspects...
Outre le fait d'être très "intrigant" Eli devient presque effrayant dans sa façon d'agir, il est tout aussi manipulateur que Jane, peut être même meilleur
Par contre quelle est (qui) est la nouvelle obsession de numéro 7
Je me régale toujours autant à te lire
Tout comme Cho j'ai un peu de mal avec l'empressement du FBI à coincer des suspects...
Outre le fait d'être très "intrigant" Eli devient presque effrayant dans sa façon d'agir, il est tout aussi manipulateur que Jane, peut être même meilleur
Par contre quelle est (qui) est la nouvelle obsession de numéro 7
Je me régale toujours autant à te lire
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: The Scarlet Number ^
Hum comme Cho pour le moment ce Zenko ne me plait pas beaucoup.
Qui est cette mysterieuse silhouette ? Eli ? J'en doute, je le vois mal en super ninja et adpete en technique de combat (mais Eli peut se montrer surprenant ^^ ) Le meurtrier ? Ca serait audacieux et ça voudrait dire qu'il a bien couvert ses traces , Zenko? Pour avoir le feu vert pour sa fameuse intervention sur la Fondation ( bah quoi il doit maitriser les techniques de combat et surtout je ne l'aime pas )
Bon pour Numero 7 sa nouvelle obsession ne l'a pas rendu plus saine d'esprit Obssession qui est ?
Eli lui est toujours aussi futé, même absent il arrive à surprendre nos 2 héros et son plan pour protéger Melissa est tout de même brillant . j'ai hâte de voir ce que la suite du CD nous réserve . :bounce:
Je ne sais pas dans quoi notre équipe du CBI a mis les pieds mais comme le dit Lisbon c'est un merdier sans nom .
pour ces 2 actes et vivement la suite :bounce: :bounce:
Linoa- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane Cho Lisbon
Re: The Scarlet Number ^
Linoa a écrit:
Hum comme Cho pour le moment ce Zenko ne me plait pas beaucoup.
Qui est cette mysterieuse silhouette ? Eli ? J'en doute, je le vois mal en super ninja et adpete en technique de combat (mais Eli peut se montrer surprenant ^^ ) Le meurtrier ? Ca serait audacieux et ça voudrait dire qu'il a bien couvert ses traces , Zenko? Pour avoir le feu vert pour sa fameuse intervention sur la Fondation ( bah quoi il doit maitriser les techniques de combat et surtout je ne l'aime pas )
Bon pour Numero 7 sa nouvelle obsession ne l'a pas rendu plus saine d'esprit Obssession qui est ?
Eli lui est toujours aussi futé, même absent il arrive à surprendre nos 2 héros et son plan pour protéger Melissa est tout de même brillant . j'ai hâte de voir ce que la suite du CD nous réserve . :bounce:
Je ne sais pas dans quoi notre équipe du CBI a mis les pieds mais comme le dit Lisbon c'est un merdier sans nom .
pour ces 2 actes et vivement la suite :bounce: :bounce:
je sais, c'est pas un vrai commentaire, mais comme tout est dit, je plussois et j'attends la suite pour savoir .... tout en faite, je veux savoir quelle est la nouvelle obsession de numéro 7, je veux savoir pourquoi le FBI tient tant à attraper rapidement le coupable, je veux savoir... tout, comme tu l'as compris
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: The Scarlet Number ^
Pfiou, d'habitude je ne mets pas autant de temps pour mettre à jour... encore moins pour une "simple" transition.
Chapitre 4 : Minutes to Midnight
Acte 1
Trente-six heures après la découverte du corps de Trend, les équipes sont encore divisées.
Les agents Cho et Rigsby, accompagnés de l’agent fédéral Zenko, se préparent à la recherche d’Allison Kane et de ses trois acolytes.
L’agent Van Pelt étudie toujours l’ordinateur de Trend, surveillée de prêt par son supérieur, Wainwright. Et le jeune patron est dans un état de nerf hautement avancé, on peut en remercier le FBI.
Retournée à sa couverture, Janette Loretto reste hors-réseau.
Quant à Patrick et Teresa, ils escortent Melissa en avion sur le retour à Sacramento. Avant d’attaquer les recherches, il leur reste quelques lignes à éclaircir. C’est ainsi que les trois compagnons d’infortune, assis côte à côte, discutent sans vraiment savoir s’ils pourront un jour s’apprécier.
- Van Pelt a appelé, affirme Lisbon. D’après la vidéosurveillance, un homme aurait attaqué les quatre personnes qui se sont chargées de déposer le corps de Trend.
- Eli, affirme Melissa. Ca lui ressemble bien.
- Eli n’a rien d’un ninja, rétorque Lisbon.
- Et le mouvement-signature, vous l’avez déjà oublié ? Numéro 7 a tué Aaron en l’imitant.
Lisbon fait la moue. Elle admet que ça appelle à la cohérence. Patrick a une autre question à poser, d’une nature toute autre :
- Vous et Eli avez dit qu’Allison Kane avait changé d’obsession. Quelle est-elle ?
- Jusqu’à maintenant, Numéro 7 était obsédée par Eli parce qu’elle le considérait comme son égal, quelqu’un comme elle. Eli la soupçonne de s’être épanouie de son influence sur elle. Elle ne pense qu’à elle-même, pour elle-même. Il la soupçonne de se considérer comme « la plus intelligente ».
Patrick attend une suite, qui ne vient pas.
- … C’est tout ?
- Elle en est convaincue, elle est persuadée que personne ne la dépasse. Que personne ne la manipule, et que personne ne peut la dominer. Si elle est entrée dans cette société secrète, c’est qu’ils ont quelque chose à lui apporter. Imaginez ce qu’une personne comme Numéro 7 peut devenir si elle est mise en relation avec des gens influents. Des sénateurs, des docteurs, des avocats…
- Elle pourrait devenir Eli, commente Lisbon.
- Allons, agent Lisbon… Patrick. Qui, parmi toutes les personnes que vous connaissez, vous a prouvé son influence, l’étendue de son réseau, son intelligence, au point de vous laissez dans l’incapacité de donner un visage au nom que vous lui donnez ?
Patrick se fige sur son fauteuil.
- Vous me rendrez un grand service si vous répondiez à ma prochaine question sans détour, de manière concise et directe, dit-il à Melissa.
- Venant de vous, c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Mais j’accepte.
- Pensez-vous que John Le Rouge fasse partie de la société secrète rejointe par Allison… Par Numéro 7 ?
- Nous en sommes convaincus, Patrick.
Acte 2
Wainwright vient au niveau du bureau de Van Pelt, qui a l’air concentrée sur ses écrans, portant un microphone à l’oreillette.
- Qu’est-ce que… s’apprête-t-il à demander.
- Allison Kane est toujours introuvable. En revanche, on a les identités des trois autres : Nathan Tibbs, David Joan, et Robert Fox, tous les trois étudiants à l’Ecole de Droit de Sacramento. On a les mandats et les ordres d’arrestation pour les trois. Cho, Rigsby et Zenko ont chacun une équipe d’intervention.
- Pourquoi tous en même temps ?
- On ne veut pas risquer que l’un d’eux nous échappe pour prévenir les autres. Si on parvient à avoir les trois, on peut faire pression, explique Van Pelt.
- Vous pensez pouvoir vous en sortir sans Jane ? commente Wainwright.
- D’une, il est sur le chemin du retour avec Lisbon et DeLoca. De deux… vous croyez vraiment qu’on ne peut rien faire sans lui ?
Wainwright se reprend.
- C’était un commentaire déplacé. Excusez-moi, Van Pelt. Vous faites du bon boulot. Prévenez-moi quand l’intervention simultanée a lieu.
- A vrai dire, je dois donner le signal dans moins de cinq minutes. Il y a un agent avec une micro caméra à l’oreillette sur chacun des sites d’intervention. Si vous voulez, vous pouvez observer. Histoire de voir qu’on a des résultats, même sans Jane.
Wainwright se penche devant les trois écrans de Van Pelt.
- Cho, on est prêts, signale le coréen.
- Rigsby, on est prêts, ajoute le concerné.
Van Pelt attend la confirmation de Zenko. La caméra-oreillette bouge devant une maison classieuse. Elle laisse passer trois minutes avant de dire :
- Zenko, vous êtes là ?
- On est prêts, répond-il.
- A mon signal…
Van Pelt sent une pression monter.
- Maintenant, envoie-t-elle.
Sur les trois écrans, Wainwright voit les équipes se déployer. Un agent court vers la porte d’entrée, et l’ouvre d’un coup de pied, de manière quasi-synchrone sur les trois écrans. Si le premier n’est qu’un appartement de banlieue où Cho met rapidement la main sur un jeune étudiant d’une vingtaine d’années, roux aux cheveux courts, la deuxième montre une grande maison, visiblement très aisée, où l’équipe passe devant un couple d’un certain âge avant de se ruer vers les chambres. Rigsby y trouve un deuxième étudiant, un peu plus âgé, de petite taille.
Du côté de Zenko, la maison paraît déserte. Pas de signe de vie, visiblement depuis plusieurs jours.
- Zenko à Van Pelt, lancez un avis de recherche sur Robert Fox. Rigsby, Cho ? demande-t-il à l’oreillette.
- On a Tibbs, annonce Cho.
- Et Joan, ajoute Rigsby.
Van Pelt sourit, et se tourne vers Wainwright.
- Qui a organisé l’intervention ? demande-t-il à Van Pelt.
- Zenko a bien dit que l’enquête relevait du CBI. C’est Cho qui s’en est chargé.
- On lance l’avis de recherche sur Robert Fox. Dites à Cho qu’il…
Une explosion retentit dans l’oreillette de Van Pelt, qui l’oblige à la retirer. Sur le troisième écran apparaît une déflagration, puis ils perdent l’image.
- Qu’est-ce que…
- Zenko ? appelle Van Pelt en remettant l’oreillette.
Pas de réponse. L’écran est saturé de grésillements, et après plusieurs secondes, Van Pelt tente de nouveau :
- Zenko,vous me recevez ?
Elle se tourne vers Wainwright, qui se saisit d’un téléphone immédiatement.
- Envoyez une équipe médicale. Robert Fox, l’avenue…
Van Pelt regarde de nouveau l’écran.
****
I'J'
Chapitre 4 : Minutes to Midnight
Acte 1
Trente-six heures après la découverte du corps de Trend, les équipes sont encore divisées.
Les agents Cho et Rigsby, accompagnés de l’agent fédéral Zenko, se préparent à la recherche d’Allison Kane et de ses trois acolytes.
L’agent Van Pelt étudie toujours l’ordinateur de Trend, surveillée de prêt par son supérieur, Wainwright. Et le jeune patron est dans un état de nerf hautement avancé, on peut en remercier le FBI.
Retournée à sa couverture, Janette Loretto reste hors-réseau.
Quant à Patrick et Teresa, ils escortent Melissa en avion sur le retour à Sacramento. Avant d’attaquer les recherches, il leur reste quelques lignes à éclaircir. C’est ainsi que les trois compagnons d’infortune, assis côte à côte, discutent sans vraiment savoir s’ils pourront un jour s’apprécier.
- Van Pelt a appelé, affirme Lisbon. D’après la vidéosurveillance, un homme aurait attaqué les quatre personnes qui se sont chargées de déposer le corps de Trend.
- Eli, affirme Melissa. Ca lui ressemble bien.
- Eli n’a rien d’un ninja, rétorque Lisbon.
- Et le mouvement-signature, vous l’avez déjà oublié ? Numéro 7 a tué Aaron en l’imitant.
Lisbon fait la moue. Elle admet que ça appelle à la cohérence. Patrick a une autre question à poser, d’une nature toute autre :
- Vous et Eli avez dit qu’Allison Kane avait changé d’obsession. Quelle est-elle ?
- Jusqu’à maintenant, Numéro 7 était obsédée par Eli parce qu’elle le considérait comme son égal, quelqu’un comme elle. Eli la soupçonne de s’être épanouie de son influence sur elle. Elle ne pense qu’à elle-même, pour elle-même. Il la soupçonne de se considérer comme « la plus intelligente ».
Patrick attend une suite, qui ne vient pas.
- … C’est tout ?
- Elle en est convaincue, elle est persuadée que personne ne la dépasse. Que personne ne la manipule, et que personne ne peut la dominer. Si elle est entrée dans cette société secrète, c’est qu’ils ont quelque chose à lui apporter. Imaginez ce qu’une personne comme Numéro 7 peut devenir si elle est mise en relation avec des gens influents. Des sénateurs, des docteurs, des avocats…
- Elle pourrait devenir Eli, commente Lisbon.
- Allons, agent Lisbon… Patrick. Qui, parmi toutes les personnes que vous connaissez, vous a prouvé son influence, l’étendue de son réseau, son intelligence, au point de vous laissez dans l’incapacité de donner un visage au nom que vous lui donnez ?
Patrick se fige sur son fauteuil.
- Vous me rendrez un grand service si vous répondiez à ma prochaine question sans détour, de manière concise et directe, dit-il à Melissa.
- Venant de vous, c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Mais j’accepte.
- Pensez-vous que John Le Rouge fasse partie de la société secrète rejointe par Allison… Par Numéro 7 ?
- Nous en sommes convaincus, Patrick.
Acte 2
Wainwright vient au niveau du bureau de Van Pelt, qui a l’air concentrée sur ses écrans, portant un microphone à l’oreillette.
- Qu’est-ce que… s’apprête-t-il à demander.
- Allison Kane est toujours introuvable. En revanche, on a les identités des trois autres : Nathan Tibbs, David Joan, et Robert Fox, tous les trois étudiants à l’Ecole de Droit de Sacramento. On a les mandats et les ordres d’arrestation pour les trois. Cho, Rigsby et Zenko ont chacun une équipe d’intervention.
- Pourquoi tous en même temps ?
- On ne veut pas risquer que l’un d’eux nous échappe pour prévenir les autres. Si on parvient à avoir les trois, on peut faire pression, explique Van Pelt.
- Vous pensez pouvoir vous en sortir sans Jane ? commente Wainwright.
- D’une, il est sur le chemin du retour avec Lisbon et DeLoca. De deux… vous croyez vraiment qu’on ne peut rien faire sans lui ?
Wainwright se reprend.
- C’était un commentaire déplacé. Excusez-moi, Van Pelt. Vous faites du bon boulot. Prévenez-moi quand l’intervention simultanée a lieu.
- A vrai dire, je dois donner le signal dans moins de cinq minutes. Il y a un agent avec une micro caméra à l’oreillette sur chacun des sites d’intervention. Si vous voulez, vous pouvez observer. Histoire de voir qu’on a des résultats, même sans Jane.
Wainwright se penche devant les trois écrans de Van Pelt.
- Cho, on est prêts, signale le coréen.
- Rigsby, on est prêts, ajoute le concerné.
Van Pelt attend la confirmation de Zenko. La caméra-oreillette bouge devant une maison classieuse. Elle laisse passer trois minutes avant de dire :
- Zenko, vous êtes là ?
- On est prêts, répond-il.
- A mon signal…
Van Pelt sent une pression monter.
- Maintenant, envoie-t-elle.
Sur les trois écrans, Wainwright voit les équipes se déployer. Un agent court vers la porte d’entrée, et l’ouvre d’un coup de pied, de manière quasi-synchrone sur les trois écrans. Si le premier n’est qu’un appartement de banlieue où Cho met rapidement la main sur un jeune étudiant d’une vingtaine d’années, roux aux cheveux courts, la deuxième montre une grande maison, visiblement très aisée, où l’équipe passe devant un couple d’un certain âge avant de se ruer vers les chambres. Rigsby y trouve un deuxième étudiant, un peu plus âgé, de petite taille.
Du côté de Zenko, la maison paraît déserte. Pas de signe de vie, visiblement depuis plusieurs jours.
- Zenko à Van Pelt, lancez un avis de recherche sur Robert Fox. Rigsby, Cho ? demande-t-il à l’oreillette.
- On a Tibbs, annonce Cho.
- Et Joan, ajoute Rigsby.
Van Pelt sourit, et se tourne vers Wainwright.
- Qui a organisé l’intervention ? demande-t-il à Van Pelt.
- Zenko a bien dit que l’enquête relevait du CBI. C’est Cho qui s’en est chargé.
- On lance l’avis de recherche sur Robert Fox. Dites à Cho qu’il…
Une explosion retentit dans l’oreillette de Van Pelt, qui l’oblige à la retirer. Sur le troisième écran apparaît une déflagration, puis ils perdent l’image.
- Qu’est-ce que…
- Zenko ? appelle Van Pelt en remettant l’oreillette.
Pas de réponse. L’écran est saturé de grésillements, et après plusieurs secondes, Van Pelt tente de nouveau :
- Zenko,vous me recevez ?
Elle se tourne vers Wainwright, qui se saisit d’un téléphone immédiatement.
- Envoyez une équipe médicale. Robert Fox, l’avenue…
Van Pelt regarde de nouveau l’écran.
****
I'J'
Irajonas- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et Grace Van Pelt
Loisirs : Ecriture, arts martiaux
Localisation : Aix en Provence
Re: The Scarlet Number ^
Une simple transition
Numéro 7 qui reporte toute son attention sur
L'intervention pour arrêter les étudiants qui semble tourner au drame pour Zenko...Cho a t-il vraiment foiré l'intervention ou quelqu'un a t-il prévenu Fox
Moi j'en redemande des transitions comme ça
Numéro 7 qui reporte toute son attention sur
L'intervention pour arrêter les étudiants qui semble tourner au drame pour Zenko...Cho a t-il vraiment foiré l'intervention ou quelqu'un a t-il prévenu Fox
Moi j'en redemande des transitions comme ça
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: The Scarlet Number ^
Mais mais tu ne peux pas finir l'acte comme ça !
La nouvelle obsession de numero 7 ? C'est vrai qu'on dit Qui se ressemble s'assemble mais tous ça n'est pas très rassurant pour la suite
Wainright. Il m'est aussi antipathique que dans la série celui là. Son super Jane revient il va pouvoir de nouveau respirer.
Zenko a des problèmes La maison semble déserte depuis plusieurs jours mais il se fait agresser :pas_poss: ça sent le piège .
Mais moi ce qui m'intrigue le plus c'est les 3 minutes qu'il a mis pour répondre à Van Pelt (même en danger il me parrait louche )
Comme Johel des transitions comme ça j'en redemande
Pas besoin de préciser que j'attends la suite avec impatience
Bizarrement je me sens solidaire de Lisbon- Eli n’a rien d’un ninja, rétorque Lisbon.
- Et le mouvement-signature, vous l’avez déjà oublié ? Numéro 7 a tué Aaron en l’imitant.
Lisbon fait la moue.
La nouvelle obsession de numero 7 ? C'est vrai qu'on dit Qui se ressemble s'assemble mais tous ça n'est pas très rassurant pour la suite
Wainright. Il m'est aussi antipathique que dans la série celui là. Son super Jane revient il va pouvoir de nouveau respirer.
Zenko a des problèmes La maison semble déserte depuis plusieurs jours mais il se fait agresser :pas_poss: ça sent le piège .
Mais moi ce qui m'intrigue le plus c'est les 3 minutes qu'il a mis pour répondre à Van Pelt (même en danger il me parrait louche )
Comme Johel des transitions comme ça j'en redemande
Pas besoin de préciser que j'attends la suite avec impatience
Linoa- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane Cho Lisbon
Re: The Scarlet Number ^
Linoa a écrit:Mais mais tu ne peux pas finir l'acte comme ça !Bizarrement je me sens solidaire de Lisbon- Eli n’a rien d’un ninja, rétorque Lisbon.
- Et le mouvement-signature, vous l’avez déjà oublié ? Numéro 7 a tué Aaron en l’imitant.
Lisbon fait la moue.
La nouvelle obsession de numero 7 ? C'est vrai qu'on dit Qui se ressemble s'assemble mais tous ça n'est pas très rassurant pour la suite
Wainright. Il m'est aussi antipathique que dans la série celui là. Son super Jane revient il va pouvoir de nouveau respirer.
Zenko a des problèmes La maison semble déserte depuis plusieurs jours mais il se fait agresser :pas_poss: ça sent le piège .
Mais moi ce qui m'intrigue le plus c'est les 3 minutes qu'il a mis pour répondre à Van Pelt (même en danger il me parrait louche )
Comme Johel des transitions comme ça j'en redemande
Pas besoin de préciser que j'attends la suite avec impatience
je plussois, désolée pour mon com mais je suis crevée, je repasserais demain pour un meilleur commentaire
Mais j'adore toujours autant
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
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