The Mentalist...The Ultimate Season
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The Scarlet Number ^

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The Scarlet Number ^ - Page 3 Empty Re: The Scarlet Number ^

Message  Irajonas Ven 6 Avr 2012 - 18:36

Navré pour le double-post, mais je jugeais nécessaire de mettre la suite dans un post séparé. Voici la fin du chapitre 5, à deux ou trois chapitre du Final.

Acte 6
Cho revient dans la salle d’interrogatoire, face à un Tibbs pensif. Il prend le temps de fermer les stores. Ainsi, si Rigsby doit repasser avec Joan, Tibbs ne s’en rendra pas compte, et continuera de croire que Joan a « balancé » de son côté.
- Vous avez réfléchi ? demande Cho.
- J’accepte de parler, à une condition, répond l’interrogé.
- Ca, ça reste à voir.
- Je répondrai uniquement à ce qui touche à Micah Trend. Si vous me demandez quoique ce soit sur les Gomegas, je resterai muet.
Cho marque un silence oppressant, aidé par son visage froid.
- Vendu, dit-il. Alors, Micah Trend ?
- C’était un crétin, mais un crétin avec des parents influents. Son père voulait qu’il soit un Gomega, mais il foirait tout ce qu’on lui demandait. On lui a laissé une bonne dizaine de chances, jusqu’à ce qu’il se plante dans le recrutement de Hamilton.
- Il y a eu des conséquences ?
- Oui, il y en a eu : Trend devait quitter les Gomegas. Il a mal réagi, il redoutait de devenir une déception pour son père. Il a promis qu’il allait finir par convaincre Hamilton, même si on ne le croyait plus vraiment.
- Il est donc retourné le voir ?
- C’est ce qui était prévu, répond Tibbs. Et Hamilton nous a contactés, mais pas pour un recrutement. Il nous a dit qu’il avait retrouvé Trend mort devant sa porte. C’est cette nouvelle, Numéro 7, qui a eu l’idée de déplacer le corps.
- Et la petite cérémonie macabre, c’était son idée, ou un rapport avec votre confrérie ?
Cho s’attend à ce que Tibbs se garde de répondre. Mais, contre toute attente, il s’exprime :
- Aucun rapport. Elle voulait brouiller les pistes, faire en sorte que vous ne saviez plus où donner de la tête. Elle a mis en scène cette cérémonie pour faire croire que la soi-disant secte que l’Ecole cacherait était responsable. Et, en même temps, elle voulait vous faire penser qu’elle était responsable. Elle a gravé 111 sur le torse de Trend, et une fois dans le hall, elle lui a coupé trois doigts, pour que vous concentriez votre attention sur elle.
- Donc, si j’ai bien compris, dit Cho avec déception, vous ignorez qui a tué Trend ?
- Oui. On veut recruter Hamilton, et des présomptions de meurtre, ça n’aide pas une carrière. Or, c’est ce qu’on veut lui offrir : une carrière. On a fait ça pour le protéger, que vous le croyiez ou non.
- Vous vouliez lui offrir une carrière, en échange de son allégeance ?
Tibbs ne répond pas à cette question.
- Vous êtes toujours suspect, vous le savez ?
- On peut remercier ce gars bizarre, pour ça, grommelle Tibbs.
- Celui qui a enlevé vos masques ? On l’en remercie même deux fois.
- Ouais, celui-là. Et, le plus « drôle », si on peut dire, c’est ce qu’il a dit pendant qu’il nous attaquait. Il a dit « Je ne fais que frapper à la porte ». C’est un dingue.
- Vous m’en direz tant. Maintenant, une autre question : où est Robert Fox, d’après vous ?
- Qu'est-ce que j'en saurais, rétorque Tibbs. Il a disparu de la circulation juste après qu’on ait déposé le corps de Trend.

Acte 7
La musique suivante, que Patrick enclenche alors que Melissa est toujours sous hypnose, commence par des pulsations, semblable à un rythme cardiaque prononcé. La musique s’intitule « Shadow of the Day »
I close both locks below the window…
I close both locks and turn away…

- A la vie à la mort, dit Melissa.
- Pardon ?
- Eli, il me dit qu’il avait espéré qu’Aaron, lui et moi nous suivions jusqu’au bout. Que nous étions le trio gagnant. Qu’à nous trois, et il répète : à nous trois, rien ne nous arrête.
Une larme coule sur la joue de Melissa.
- Il regrette le temps où nous étions trois.
Pendant que Patrick note « 0-4-2-1-3 » sur son papier, le refrain entame :
And the sun will set for you,
The sun will set for you,
And the shadow of the day
Will embrace the world in grey,
And the sun will set for you…

- Nous y sommes presque, Melissa. Un dernier effort, vous êtes toujours avec Eli, il ne vous quitte pas, il veille sur vous. Il veut vous faire une dernière musique…
Patrick clique sur le bouton « suivant ». Celle-là, n’importe qui la reconnaîtrait.
C’est toujours du même album de Linkin Park. Toujours dans l’ordre originel de l’album. « What I’ve Done ».
In this farewell, there’s no blood,
There’s no alibi…

- C’est… il me fait une confidence. Eli a peur.
- De quoi a-t-il peur ? demande Patrick.
- Il dit… qu’il a peur de ce qu’il a fait, et de ce qu’il va faire. Il regrette déjà ce qui doit arriver, mais il n’a pas le choix. C’est elle qui l’a cherché, elle a ouvert la guerre, il doit la terminer…
What I’ve done,
I’ll face myself…
To cross out what I’ve become
Erase myself…
And let go of what I’ve done…

- Il dit que tout finira quand il en aura fini avec elle. Avec Numéro 7.
La phrase fait froid dans le dos de Patrick, mais il n’en exprime rien. Il se contente de clôturer le code.
0-4-2-1-3-7.
- A trois, vous vous réveillerez en vous souvenant de tout ce que vous m’avez dit, Melissa. Un, deux… trois, dit-il en lui tapotant l’épaule trois fois.
Melissa ouvre doucement les yeux. Elle regarde Patrick. Elle a soudain l’air hallucinée.
- Monsieur Jane…
- Oui, Melissa ?
- Nous sommes d’accord sur un point : Eli est intelligent, n’est-ce pas ?
- Ca ne fait pas de doute, même pour un crétin.
- Je veux bien l’admettre, et volontiers, même. Mais comment il a fait ? Comment il a fait pour cacher un code dans mes souvenirs ? Comment il savait…
Comment il savait ? Patrick se pose la même question. Mais il faut être dans la tête d’Eli pour comprendre cela.
Ce que personne n’arrivera jamais à faire.
- On essaie ? demande Patrick.
Melissa se tend devant l’ordinateur. Elle ouvre l’exploreur du CD, pour trouver un fichier « .exe » à côté de la playlist. Elle clique dessus. L’écran devient noir, et demande un mot de passe à six chiffres.
Alors, elle tape :
- 0, 4, 2, 1, 3, 7.
L’écran devient alors blanc, durant quelques secondes. Melissa et Patrick en plissent mêmes les yeux. Lorsque la lumière se tamise, c’est le visage d’Eli sur l’écran qui leur sourit.
- C’est presque fini, M. Jane.

Acte 8
Cho sort de la salle. Rigsby et Lisbon l’attendent déjà dehors.
- Alors ? demande Lisbon.
- Ca a marché. Tibbs a parlé.
Cho lui explique alors la mise en scène de Numéro 7. Le « déport » des soupçons qu’il y avait sur Hamilton par les Gomegas.
- Qu’est-ce qu’il risque ? demande Rigsby.
- Obstruction à enquête policière, si son avocat est bon. Et il le sera sûrement, affirme Lisbon. Au final, nous n’en savons pas plus.
- Supposant que Tibbs dit la vérité, ce ne sont pas les Gomegas en tant que tels qui ont commis le meurtre. Mais ce peut-être l’un d’eux, dit Cho.
- Et pour ce qui est de Robert Fox ?
- Il aurait disparu tout de suite après. Vu les évènements, je dirais que Zenko y est pour quelque chose.
Lisbon met les mains sur les hanches, et fait la grimace.
- Pourquoi chaque fois qu’on a affaire au FBI, on tombe sur un fou-furieux ? se plaint-elle.
- On devrait essayer de rentrer en contact avec Loretto. Si elle sait quelque chose, ça pourrait nous aider.
- Et si elle a disparu comme Zenko ? demande Cho.
- Alors, ça peut sous-entendre qu’ils y sont pour quelque chose dans le meurtre de Trend.
Comme pour soutenir les suppositions de Rigsby, Patrick a une révélation dans le bureau de Lisbon.

Acte 9
- Je suis navré, Patrick, mais je vous ai menti. J’ai proféré le même mensonge qu’une communauté entière d’étudiants. Cette « Fondation » que le FBI recherche n’existe plus depuis longtemps. Pour des raisons diverses, elle a fermé ses portes de manière définitive. Il me fallait vous retarder, le temps que je puisse retrouver l’assassin de Trend. Et je pense qu’à l’heure où vous voyez cette vidéo, je suis sur le point de l’appréhender.
- Un mensonge ? murmure Patrick. Ce gamin m’aurait…
- Les agents Loretto et Zenko, du FBI, sont des éléments à risque. Ils ont une obsession des sociétés secrètes entremêlée d’une aversion pour elles. Ils partent du postulat où la Fondation existe toujours, et ce postulat est erroné. La Fondation n’a rien à voir avec Trend. Les Gomegas ne sont rien de plus ni de moins qu’une confrérie d’étudiants comme une autre. Je n’ai aucune preuve tangible de ce que j’avance, au moment où je vous fais cette vidéo, c’est pour ça que je dois vous retarder. Si vous vous heurtez aux Gomegas, les agents engagés par le FBI vous mettront des bâtons dans les roues, ou pire, vous emmèneront sur la mauvaise piste. Je suis le seul capable de trouver le vrai coupable. Et je vous l’amènerai.
Melissa elle-même est surprise par ce retournement de situation.
- Donc, la Fondation n’existe pas, murmure Patrick.
- Oubliez tout ce que vous avez appris sur la Fondation. Oubliez même les Gomegas. Concentrez vous sur Loretto et sur Zenko. Ils sont la clef de cette affaire. Croyez-moi sur parole, si vous voulez arrêter le coupable, il faut concentrer toute votre attention sur eux. Quant à moi, je vous retrouverai au dénouement là où l’affaire a commencé. Dans l’intervalle, je vous remercie. Je sais que Melissa est avec vous, et en sécurité. C’est mon souhait le plus cher : savoir qu’elle est saine et sauve. Veillez sur elle, je vous en supplie, Patrick. Je vous en supplie.
L’écran fond alors vers le noir.
Patrick fait quelques pas sur le côté, plongeant dans ses réflexions. Il essaie de savoir s’il doit éprouver de la colère contre Eli pour le tour qu’il lui a joué, pour les faux espoirs qu’il lui a donné, ou le croire sur parole, lorsqu’il leur assure qu’il leur livrera le coupable.
Il choisit de le croire, et fonce, suivi de la jeune femme, vers les couloirs pour annoncer les dernières nouvelles aux autres membres de l’équipe.
Tout change. Et ils en viennent tous à la même conclusion : si Eli dit vrai, il faut se concentrer sur Loretto et Zenko. Dans la mesure où Zenko est introuvable, c’est vers Loretto qu’il faut se tourner.
Et il n’y a qu’une seule manière de la contacter : s’en référer à Luther Wainwright.

Acte 10
Eli est à quelques pas du Hall d’entrée, accroupi derrière les fleurs de l’Ecole de Droit. Il observe le plafond durant de longues minutes, et repère chacune des caméras de sécurité. Dans son cerveau malade s’enregistrent les angles de rotation des caméras, et la distance qu’elles couvrent. Lorsqu’il s’avance vers le Hall, il sait où marcher, quel mur longer pendant combien de temps, pour éviter chacune des caméras d’enregistrer sa présence. Lorsqu’il se trouve dans un couloir dépourvu de surveillance vidéo, il sourit.
Il sait exactement où se rendre. C’est un chemin pourtant simple, mais la solution la plus simple a une forte tendance à échapper aux regards.
Il aura passé des jours à observer Loretto, Zenko, Trend, Hamilton, Vasquez, tous ces gens interconnectés qui pourraient, de manière indirecte, le faire remonter à Numéro 7. Découvrir où elle a pu se terrer, d’où elle opère ses étranges machinations. C’est comme ça qu’il a découvert comment fonctionnait les Gomegas, même s’il cherchait encore à comprendre comment et pourquoi ils avaient recruté Numéro 7. Le comment et le pourquoi pouvaient attendre, car il avait un moyen de remonter jusqu’à elle. Et, sans le meurtre de Trend, il aurait peut-être déjà stoppé Numéro 7.
Sauf que Eli, en observant chacune de ces personnes, a fini par voir ce qu’il se préparait. Il savait que Trend serait tué, il l’avait compris vingt-quatre heures avant que cela ne se produise. Alors, il a changé sa stratégie.
Le CD écarlate, c’était son idée depuis longtemps pour donner à Patrick Jane les informations qu’il lui avait promises. Il avait semé les miettes de pain de manière judicieuse, de telle manière à ce que seul Patrick soit apte à ouvrir les informations du CD. Mais ce meurtre, celui de Micah Trend, qu’il ne pouvait pas empêcher, même avec un jour d’avance, il lui fallait faire quelque chose. Alors il a imaginé son plan. Le CD écarlate changea alors de nature. Plutôt que de recéler les informations qu’Eli avait promis, il y cacherait des indices. Des paroles qui mettraient le CBI sur la bonne piste… et sur la mauvaise en même temps. Il leur dirait ce qu’il faut pour ne pas trop s’éloigner, et ce qu’il faut pour qu’ils ne se rapprochent pas trop vite. Le FBI viendrait en travers de leur route, et de ce qu’Eli savait, ils rentreraient dans le piège et accuseraient un innocent. Il n’y avait qu’une seule personne apte à empêcher cela, à retrouver le vrai coupable, et à le faire avouer.
Alors, Eli se « jeta sur la grenade ». Il demanda à Melissa de rester à West Cross, d’où ils avaient épié les mouvements de tout un chacun, et d’attendre Lisbon et Jane, pendant qu’il ferait ce qui doit être fait. D’autant que ce n’était pas seulement ce qu’il pressentait comme étant son « devoir ». Mais c’était aussi pour lui l’occasion de gagner la guerre contre Numéro 7.
Il ferait d’une pierre deux coups. Il arrêterait le vrai coupable, et le CBI l’aiderait sans le savoir à gagner la guerre. Mais pour ça, il lui fallait se séparer un temps de Melissa.
C’était maintenant le dénouement. Il crocheta la porte d’un bureau – celui du Doyen – et trouva la porte qui donnait accès une vieille salle souterraine, dans les fondations de l’Ecole de Droit.
Il allait trouver la Chambre Principale des Gamma-Omega. Et le coupable. Et lui et Melissa auront enfin la paix. Lui et Melissa seront une fois pour toute sauvés. Et il sait ce qu’il fera, une fois que tout sera fini. Mais pour ça, il lui faut faire face.
La Chambre baigne dans une lumière tamisée, les murs tapissés de losanges mélangeant les couleurs gris argenté et bleu nuit. Elle devait sûrement mener à d’autres salles, dans les fondations de l’Ecole, où les Gomegas se rassemblaient, discutaient, mettaient en relation les bonnes personnes. Mais ce n’est que ce qu’il trouve dans la Chambre Principale qui l’intéresse.
A un pilier, un homme est ligoté. Un homme noir, en costume complet, qui aurait pu avoir l’air agressif, s’il n’avait pas l’air d’avoir été frappés une bonne centaine de fois. Ce qui s’était sans doute produit. Il ressent la douleur de l’homme. Il ressent les milles pointes noires qui traversent sa peau. Les pointes noires : la sensation de la Douleur continue. Une douleur qu’on a la sensation de ne jamais voir finir.
- Pris à son propre piège, Agent Zenko ? demande Eli.
Dans une respiration difficile, crachant du sang, Zenko lève la tête vers Eli. Il paraît ignorer qui est Eli. Tant mieux.
Et le jeune homme sent une autre présence s’avancer derrière lui. Il ressent de la surprise, de l’inquiétude, et le besoin pressant de mettre cet élément inconnu hors d’état de nuire. Il ressent ce stress que l’on a lorsqu’on tente de rester furtif, inaperçu.
- Derrière… commence Zenko.
- Derrière moi, je sais, répond Eli.
Le jeune homme se retourne alors, et lève le bras. Il se trouve face à Robert Fox, qui s’apprêtait à l’assommer avec une batte de baseball. Le bras d’Eli percute celui de Fox, et la batte tombe au sol. Avant même que l’idée de la ramasser ne traverse l’esprit de Fox, Eli remonte la paume de sa main droite sous la mâchoire du jeune étudiant, qui bascule en arrière. Eli fait un pas sur la droite, et frappe le torse de Fox de la paume droite, en percutant le bas de son dos de la paume gauche. Les jambes de Fox glissent alors vers l’avant, et ses omoplates viennent frapper le sol lourdement. Et, au moment où Fox ouvre les yeux, le corps entièrement endolori, Eli prend un élan d’une seconde pour faire descendre son poing.
Fox voit l’impact arriver, et dans un réflexe horrifié, il ferme les yeux. Mais le coup ne vient pas. Lorsqu’il ouvre les yeux, il voit les phalanges du poing serré d’Eli devant ses yeux. Ce dernier a un genou au sol, et montre clairement à Robert Fox qui domine, ici.
- Pas bouger, ordonne Eli.
****
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Message  Johel Ven 6 Avr 2012 - 21:43

Personnellement je n'ai jamais douté que les hommes étaient des romantiques, voir même "fleur bleue" à l'occasion :clinoeil:

Qui a tué Trend au final ? je suppose qu'on finira par le savoir...

Jane a été manipulé par Eli :shocked: amen
Les agents du FBI pas clairs, on s'en doutait...
Maintenant reste à voir ce qu'Eli veut obtenir de Fox...probablement le moyen d'atteindre Numéro 7

Je l'aime bien Eli, j'espère que tu lui offriras la chance d'avoir une "vie normale"... prie
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Message  gabicoon Ven 6 Avr 2012 - 21:52

Mais quel manipulateur ce Eli!! On y a tous cru jusqu'au bout cross cross
J'adore, et j'espère qu'il va réussir à en finir avec cette affaire et N°7
VLS !!! sun
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Message  Linoa Ven 6 Avr 2012 - 22:22

Ouh 2 posts de retard :|
Bon déjà coucou et surtout Bravo bravo
Bravo car comme Jane je me suis bien fait avoir par Eli !
D'ailleurs Eli a menti sur tout ? :rj: n'a rien a voir avec Numero 7 et les Gomega ? Alors qu'elle est a nouvelle obsession de N7 ? Peut être quelle a pas changer d'obsession et ça fait partie du mensonge d'Eli hein
Bon retour à l'enquête les agents du FBI louches on s'en doutait enfin surtout pour Zenko mais ont ils tué Trend ? A mois que ce soit Fox ( pour embrigader Hamilton) ? Hamilton ? Je ne vois pas qui d'autre scratch Alors là si c'est Vasquez je tombe des nues :shocked:
Voir Jane se faire manipuler même si c'est à travers une fiction ça fait du bien green_smile super Bon faut avouer qu'Eli est plutôt malin .
L'histoire se démêle petit à petit mais il reste encore beaucoup de question , et qu'est ce que j'aime ça green_smile
Le CD écarlate changea alors de nature. Plutôt que de recéler les informations qu’Eli avait promis
??? Eli aurait il des infos sur RJ ? Oh non si c'est le cas il ne va pas faire long feu Sad Wait & See



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Message  Sweetylove30 Sam 7 Avr 2012 - 7:51

Linoa a écrit:Ouh 2 posts de retard :|
Bon déjà coucou et surtout Bravo bravo
Bravo car comme Jane je me suis bien fait avoir par Eli !
D'ailleurs Eli a menti sur tout ? :rj: n'a rien a voir avec Numero 7 et les Gomega ? Alors qu'elle est a nouvelle obsession de N7 ? Peut être quelle a pas changer d'obsession et ça fait partie du mensonge d'Eli hein
Bon retour à l'enquête les agents du FBI louches on s'en doutait enfin surtout pour Zenko mais ont ils tué Trend ? A mois que ce soit Fox ( pour embrigader Hamilton) ? Hamilton ? Je ne vois pas qui d'autre scratch Alors là si c'est Vasquez je tombe des nues :shocked:
Voir Jane se faire manipuler même si c'est à travers une fiction ça fait du bien green_smile super Bon faut avouer qu'Eli est plutôt malin .
L'histoire se démêle petit à petit mais il reste encore beaucoup de question , et qu'est ce que j'aime ça green_smile
Le CD écarlate changea alors de nature. Plutôt que de recéler les informations qu’Eli avait promis
??? Eli aurait il des infos sur RJ ? Oh non si c'est le cas il ne va pas faire long feu Sad Wait & See

je plussois super super :bounce: :bounce:
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Message  Irajonas Dim 8 Avr 2012 - 16:07

Je mets une série de remerciements et de réponse à vos réactions pour éviter de saturer !
Spoiler:

Et maintenant, l'ouverture de :

Chapitre 6 : No Roads Left
Acte 1

- J’ai pu contacter Loretto, affirme Wainwright, les mains dans les poches. Elle n’a pas eu de contact avec Zenko depuis l’explosion de la maison de Robert Fox.
- D’après Eli, elle et Zenko sont la clef de l’affaire. Il a dit qu’ils étaient « des éléments dangereux », rappelle Patrick.
- Et vous allez vous reposer sur ce gamin longtemps ? rétorque Wainwright.
- Il n’est pas bien plus jeune que vous, remarque Van Pelt.
Wainwright la regarde, menaçant. La jeune rousse se contente de le fixer en relevant un sourcil, et en gardant les bras croisés.
- C’est un individu potentiellement dangereux, et vous suivez ses instructions comme si vous étiez les pions de son échiquier. Qui nous dit qu’il n’est pas lui-même responsable de la mort de Trend ?
- Parce que Eli Lavoro est un individu d’une sensibilité telle que personne ne peut l’imaginer. Il ressent les émotions des autres. Pour lui, tuer quelqu’un, c’est comme se tuer lui-même. Il en est incapable.
- A moins d’être suicidaire, fait remarquer Wainwright.
- Non mais sans déconner ! s’exclame Melissa, soudain piquée au vif. C’est de Eli qu’on parle ! Il avait l’occasion de tuer Numéro 7 lorsqu’on l’a arrêtée la première fois, et il n’en a rien fait ! Il s’est toujours interdit d’en venir là. Il se reproche toujours la mort d’Aaron, alors qu’il n’y était pour rien, comment voudriez-vous qu’il soit capable de tuer Trend ?
- Un accès de colère, par exemple, suppose Wainwright. On perd souvent le contrôle, une fois enragé.
- Eli est incapable de perdre le contrôle, rétorque Melissa. Même en colère.
Wainwright fait signe à tout le monde de se taire.
- C’est insensé, toute notre enquête tourne autour de ce que nous dit un type, et même pas un type qui nous dit les choses maintenant, mais ce qu’il a enregistré un jour avant le meurtre ! Pourquoi il ne nous a pas donné l’identité directement ?
- Parce que je pense qu’Eli Lavoro soupçonne Loretto, ou Zenko, ou les deux, d’être coupables du meurtre, répond Patrick d’un ton sec. Parce qu’il savait que nous aurions affaire à eux et que nous ne pourrions pas les atteindre. Lui si.
- Et comment pourrait-il accomplir cet exploit ?
- Parce qu’il n’est pas du CBI, répond Lisbon, comme venant d’avoir une révélation. Il ne fait pas partie du Bureau, il ne répond de personne d’autre que de lui-même.
- Vous me croyez, alors, Lisbon, quand je vous dis qu’on peut se fier à lui ?
- Non, mais je crois qu’il veut nous aider. Numéro 7 lui pourrit la vie, en nous aidant, il a l’occasion de remonter à elle. Si on suit l’instinct de Lavoro, on peut peut-être résoudre deux affaires en une. Le meurtre de Micah Trend…
- Et l’évasion de Numéro 7, conclut Patrick en regardant Lisbon.
Lisbon et son consultant se sourient l’un à l’autre, satisfaits de voir où ce jeu de piste les mène.
- J’n’aime pas quand vous faites ça, coupe Wainwright. Supposons donc que votre petit crétin ne soit pas totalement crétin, vous faites quoi maintenant ?
- Eli a dit « je vous retrouverai au dénouement là où l’affaire a commencé », rappelle Patrick.
- Elle a commencé dans le hall de l’Ecole de Droit, rappelle Rigsby.
- Sauf qu’on n’a aucun moyen de savoir si Loretto n’a pas menti. Si ça se trouve, elle est encore en contact avec Zenko. Personne en dehors de ce bureau ne doit savoir, assure Patrick.
- Je suis d’accord. Je ne veux pas d’autre coup fourré, annonce Lisbon. Il n’y aura que mon équipe pour cette intervention.
- Et moi, rappelle Melissa. Je ne dois pas vous quitter, vous vous souvenez ?
Wainwright soupire. De toute façon, il ne sait pas quoi faire de cette affaire. Il n’a d’autre choix que d’accorder à Lisbon son feu vert.

Acte 2
- T’es qui, toi ? demande Robert Fox, toujours allongé au sol.
- Un vieux pote à Numéro 7, et que tu le croies ou non, je cherche à te protéger. Si je te tends la main, tu n’essaieras pas de m’assommer ? demande Eli.
Robert ne répond pas. Mais Eli ressent un mélange de colère et de crainte chez Robert Fox, des rugissements jaunes… Il sent que Fox ne comprendra pas qu’il est là pour l’aider.
- Dans ce cas… murmure Eli.
Il frappe de la paume de la main droite sur le front de Fox, et sa tête bascule en arrière, sans connaissance.
Lentement, Eli se relève, et se tourne vers Zenko. Celui-ci a toujours le même air épuisé.
- Vous êtes là pour me faire évader de cet asile ? demande l’agent du FBI.
Eli secoue la tête.
- Oui et non. J’aimerais vous poser une question, Monsieur Zenko : est-ce que vous saviez que la société secrète que vous appelez « La Fondation » n’existe plus ?
Zenko ne répond pas, et Eli ressent que l’agent du FBI ne le croit pas. Il se met alors à rire.
- J’y crois pas ! Vous étudiez cette affaire depuis cinq ans, et c’est moi qui doit vous apprendre qu’elle a été démantelée en 2001 ?
Zenko ne veut toujours pas y croire. Eli marche en rond devant lui, en lui expliquant :
- Ils ont eu peur après les attaques de septembre 2001. Ils redoutaient de devenir des suspects potentiels, comme tout le monde criait au complot. Les Gomegas, eux, ne sont qu’une confrérie étudiante comme les autres. Ils créent des contacts et soutiennent les bons éléments. Et, accessoirement, ils se bourrent la gueule et baisent comme des chiens. Leurs plus gros crimes, c’est d’avoir piqué des voitures, couché avec des filles sans les rappeler, et couvert le tout en faisant endosser ces actes sur d’autres étudiants moins avantagés. Ok, on est d’accord sur un point : ça, ça devrait pas se faire. Mais de là à rechercher une société secrète démoniaque qui serait capable de manipuler les masses ? Ouvrez les yeux, Agent Zenko : vous vous battez avec un fantôme.
- Vous êtes Eli Lavoro, c’est ça ? coupe l’agent.
- Ah, en fait, vous n’êtes pas si con, rétorque le jeune homme.
- Dans ce cas, s’il n’y a pas de Fondation, pourquoi Numéro 7 est avec eux ?
- C’est une question de secondes avant que je ne le découvre. Après quoi, je vous remettrai au CBI pour le meurtre de Micah Trend.
Zenko relève alors brutalement la tête, la bouche ouverte, sans émettre le moindre bruit. Eli ressent la stupéfaction et la crainte dans l’esprit de Zenko.
- Il aura fallu un pauvre idiot, même pas diplômé, pour comprendre votre supercherie. Vous n’aviez aucun résultat avec la Fondation et la couverture de Loretto. Même en approchant Trend, elle n’a pas été capable de découvrir quoique ce soit. Vous aviez misé sur le mauvais cheval, Trend n’était même pas capable de recruter Hamilton pour les Gomegas. Alors, vous avez voulu les forcer à sortir de leur cachette. Dites-moi si je me trompe, Monsieur Zenko, fait Eli avec un regard menaçant.
Il se tient droit, face à l’agent, qui force sur ses liens pour faire face au jeune homme. N’importe qui aurait trouvé Zenko terrifiant, à ce moment-là, et aurait redouté que ses liens ne se rompent. Mais pas Eli. Parce qu’il sait qu’au fond, Zenko a peur.
- Vous saviez qu’ils tenaient au recrutement de Hamilton, continue le jeune homme hypersensible. Alors, en tuant Trend, vous saviez que les Gomegas allaient tout faire pour le couvrir. Vous espériez avoir une porte ouverte sur la Fondation, mais Numéro 7 a joué sa petite mise en scène, et le CBI a concentré son attention sur elle. Un échec pour vous. Comme j’avais découvert leurs visages, Fox est vite partie se cacher. Et vous, vous avez piégé sa maison, en espérant ramener l’attention du CBI sur les Gomegas. Mais, une nouvelle fois, pas de bol : J’ai concentré leur attention sur les gros manques de confiance qu’ils pouvaient avoir en vous, Monsieur Zenko. En ce moment même, ils doivent prendre le chemin de l’Ecole de Droit, et mettre la main sur vous.
- Vous n’avez aucune preuve, affirme Zenko.
- Il y en aura, je vous en fait la promesse.
Eli se braque alors, crispé, comme pris par surprise. Les veines de son cou sont tendues, visibles au travers de sa peau, et ses yeux, grands ouverts. Une montée d’adrénaline vient contracter ses pupilles.
- Qu’est-ce qui vous arrive, Lavoro ? Vous me faites une crise?
- SORS DE LÀ ! hurle-t-il.
Zenko tourne la tête. Derrière le pilier auquel il est attaché, il n’y a que l’ombre. L’obscurité totale. Eli recule de quelques pas, scrutant ce noir absolu.
- SORS DE LÀ, NUMERO 7 !
Quelques secondes d’un long silence viennent tomber sur la Chambre Principale des Gomegas. Mais Numéro 7 ne se montre pas.
En revanche, il sent, dans son dos, que quelqu’un vient juste de couper la corde qui lui tenait les mains attachées. Il vient juste de sentir un coup de couteau, sec.
Il s’avance vers Eli, dont toutes les pensées sont focalisées sur la présence de Numéro 7, qu’il recherche avec obsession. Quant à Zenko, malgré la fatigue, il ne tolèrera pas que quelqu’un l’arrête. Surtout pas un gamin comme Eli Lavoro.
Il n’est qu’à un mètre du jeune hypersensible, qui ne ressent pas sa présence, aveuglé par la vibration rouge de Numéro 7. Dans l’ombre, celle-ci a un rictus. Voilà que se présente devant elle l’occasion de se faire un allié, et de se débarasser d’un rival.
D’une pierre, deux coups.
****
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Message  gabicoon Dim 8 Avr 2012 - 16:26

Oh non, c'est TROP! pale
Je veux pas qu'Eli meurt, pourvu que ce n'est pas le destin que tu lui a choisi... hein
C'est tellement bien écrit, on est véritablement "aspiré" par ton texte, le coup de la crise le "SORS DE LA" m'a surprise!
J'adore vraiment ta fic...
Et VLS!!!

PS: j'ai aussi adoré ce moment là:
"- C’est un individu potentiellement dangereux, et vous suivez ses instructions comme si vous étiez les pions de son échiquier. [...]"
Etrangement, ça me rappelle quelqu'un... angel
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Message  Johel Dim 8 Avr 2012 - 17:08

Comme ce passage est une réponse à ton commentaire,et qu'il est hors sujet pour la fic je le mets en spoiler
Spoiler:

Pour Eli je me suis mal exprimée, mais tu as compris le fond de ma pensée Wink Je parlais effectivement "de retrouver une certaine paix de l'âme"
Et si je ne m'étonne pas de la façon dont il "manipule" Jane, Lisbon et tous les autres c'est simplement parce qu'il est Eli.

Wainwright dépassé par les évènements on en a l'habitude...sa façon de parler d'Eli en le traitant de "petit crétin" alors que lui est totalement "à l'ouest" hall
C'est Zenko qui a tué Trend :shocked:
L'explication entre Eli et Zenko bravo
Quand à l'apparition de numéro 7 :shocked:
Eli va t-il recouvrer ses esprits à temps pour échapper à l'agent du FBI...et à numéro 7 ?

Comme le dit gabicoon on est complètement pris par ton texte, on retient son souffle jusqu'à la fin...qui arrive toujours trop vite...
:thank1: pour cette histoire
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Message  Irajonas Lun 9 Avr 2012 - 3:37

:peur3: D'où j'ai sorti cette tournure d'évènement, j'en sais rien, j'suis pas très satisfait, mais je vais me rattraper par la suite.

Quant à la fin de cette partie, vous allez sans doute me haïr. :peur3:

Acte 3
Dans sa voiture, Vasquez attend… et se fait chier.
Il espère juste que ce que « le gamin » a prévu de faire fera justice au meurtre de Micah Trend. Aussi bête que fut ce jeune étudiant, il ne méritait pas d’être tué, par qui que ce soit. La bêtise n’a jamais été un mal, et l’intelligence n’a jamais été un signe de bonté. Rien ne prouve que Micah Trend n’était pas quelqu’un de bien, derrière ses idioties.
Pour une raison qui lui échappe, Vasquez est convaincu que le jeune Lavoro a un plan, et qu’il compte bien le mener à terme. Ce qui lui échappe, c’est la nature et le but de son plan, en fait…
Aussi, lorqu’il voit les deux voitures noires du CBI, il lui faut quelques secondes avant de réagir. Lorsqu’il reconnaît « le grand blond qui a l’air de n’en avoir rien à foutre du reste du monde », et « la fliquette brune qui a l’air de mauvais poil », il sort de sa voiture en trombe.
- Hé ! hurle-t-il.
Patrick se retourne, et reconnaît le jardinier.
- Monsieur Vasquez ?
- Vous cherchez quoi, en fait ?
- Et vous ? rétorque le « grand blond ».
- Ben, faut croire que ça change pas, je transmets un message.
Lisbon grimace, levant les yeux aux ciels.
- Ne dites-pas…
- De la part d’Eli Lavoro, affirme Vasquez malheureusement pour Lisbon. Il m’a dit que vous devriez aller dans le bureau du Doyen.
- Et vous pouvez nous y conduire ? demande Patrick. S’il vous plaît ?
- J’imagine que c’est pas une bonne idée, mais oui.
- Après vous, invite Patrick.
Alors que toute l’équipe, accompagnée de John Vasquez, se rue dans l’Université, Cho prend une seconde pour exprimer à voix haute le fond de sa pensée :
- Je le sens mal.

Acte 4
Cherchant frénétiquement, Eli se retourne, et fait face à un Zenko libre de ses liens, qui s’avance vers lui, menaçant.
- Ah non, c’est pas le moment, Agent Zenko, dit Eli. On a un plus gros problème.
- Vous, vous avez un problème, monsieur Lavoro, rétorque Zenko en crispant les poings.
Eli regarde Zenko dans les yeux, plus inquiété par la présence invisible de Numéro 7 que par l’air menaçant de l’agent.
- Vous, ‘y a pas à chier, vous êtes une bande de cons à vous tout seul. Numéro 7 nous tend un piège, avec un grand panneau lumineux au dessus, et vous vous jetez quand même dedans !
- Pour l’instant, je ne vois qu’un seul obstacle, et c’est vous, Monsieur Lavoro.
- Dans ce cas, vous êtes bien…
Eli n’a pas le temps de finir sa phrase que le poing massif de Zenko se dirige vers son visage. Eli l’esquive de justesse et fait un bond sur le côté.
-… Bien aveugle ! termine le jeune homme.
Ils se font face comme deux fauves dans une cage, prêts à se battre jusqu’à ce que mort s’ensuive. Du moins, c’est, dans la tête de Zenko, l’image parfaite.
Eli ressent la rage de l’agent comme une morsure noire qui provoque la contraction de tous ses muscles. Avec l’envie de faire souffrir, l’envie de nuire pour faire taire. Pour Zenko, Eli est le mur à abattre. Ce qu’il y a derrière le mur, ce n’est pas encore son problème.
Et il ressent aussi la jubilation de Numéro 7. Elle sait que les facultés de combat d’Eli, aussi hautes soient-elles, n’égalent pas celle d’un agent entraîné du FBI. Il ne fera qu’une bouchée d’Eli.
- Vous êtes un pigeon, Monsieur Zenko ! hurle Eli avec rage. Depuis le début, tous vos plans sont menés à leur perte par les autres, et vous n’y voyez que du feu !
Toutes les ruées, tous les coups de Zenko, Eli sait qu’il ne peut pas les parer. Alors, il les évite. Il bondit, il court, il recule.
- Vous provoquez vous-mêmes votre perte ! Il n’y a pas de Fondation, et vous persistez à la chercher ! Vous tuez Trend, mais Numéro 7 ruine vos plans ! Vous piégez la maison de Fox, mais je détourne l’attention ! Quoique vous fassiez, les autres viendront vous nuire, parce que vous êtes incompétent !
- Tu vas la fermer, sale merdeux de…
Eli esquive encore les coups, mais c’est tout juste. Et il commence à s’essouffler. Zenko n’a qu’à le pousser à perdre des forces.
Eli puise dans la rage de Zenko pour faire monter son adrénaline, et donner à ses muscles la vigueur que l’épuisement lui enlève. Il ressent alors une foule d’émotions différentes, qui proviennent de… plus haut.
De la perplexité. Du questionnement, de la curiosité. Et la sensation de ne pas comprendre.
- Oh, et puis, si vous insistez… grommelle Eli.
Celui-ci feinte une fuite vers la gauche, puis se rue sur la droite de Zenko. Il reprend le chemin des escaliers menant au bureau du Doyen.
Et il espère, de toutes ses forces, il espère que le timing est bon.

Acte 5
Le bureau du Doyen est occupé par l’équipe de Lisbon qui scrute le bureau à la recherche de…
De quoi, en fait ?
- Pourquoi il nous a envoyé là ? demande Lisbon.
- Il veut peut-être faire diversion, suppose Cho. Comme avec le CD.
- Je ne crois pas, affirme Patrick.
Il montre du doigt la porte entrouverte, derrière l’étagère du bureau.
- C’est un placard, affirme Vasquez.
Patrick ouvre grand la porte, regardant dans l’obscurité descendant vers… vers quelque part.
- Un placard avec des escaliers, remarque Patrick. Le mien n’est pas comme ça.
Il entend alors des pas pressants dans les escaliers, et un souffle court. Il recule, soudain inquiet.
- Lisbon, il y a…
- J’ai entendu, dit-elle sortant son arme.
Une seconde plus tard, toute l’équipe de Lisbon a son arme au poing, le bras tendu vers le fameux « placard ».
Une silhouette apparaît. Des cheveux en bataille, un visage en sueur, des yeux bleus qui auraient pu être rêveurs, s’ils ne paraissaient pas paniqués. Eli apparaît de l’obscurité, sous les regards nerveux de l’équipe du CBI, et de Melissa, qui se tient en retrait.
Voyant l’équipe et les armes braquées sur lui, Eli lève brutalement les mains.
- Wow, pas tiré, pas tiré ! J’ai le coupable, il devrait être là dans… trois, deux, un…
Zenko saute alors de l’obscurité des escaliers, et plaque Eli au sol, qui tombe à plat ventre, sous le poids de l’agent.
- CONNARD ! s’exclame Zenko.
- On reste poli et on ne bouge plus, agent Zenko !
L’agent lève les yeux vers Lisbon, qui est la plus proche de lui. Il voit son pistolet braqué sur son visage.
- Vous braquez un agent fédéral ? Vous êtes devenu dingue, Agent Lisbon ? lui envoie-t-il.
- C’est l’hôpital qui se fout de la charité, commente Eli.
- Toi, la ferme ! beugle Zenko en frappant la tête d’Eli au sol.
- J’ai dit ON NE BOUGE PLUS ! ordonne Lisbon. Qu’est-ce que vous faites ici ?
- Je suis venu arrêté ce petit con, pardi ! s’exclame Zenko. C’est lui, votre coupable !
- Et pourtant, c’est vous qui portez des marques de cordes sur vos poignets, fait remarquer Patrick. Et – comme je l’ai déjà dit – c’est impossible qu’Eli Lavoro soit le meurtrier.
- Vous êtes stupide ? demande Zenko.
- Si je suis stupide, alors il faudra m’expliquer en détail comment vous avez fait pour sortir vivant d’une explosion, répond calmement Patrick.
- Oui, expliquez-nous, Agent Zenko : c’était de la chance si vous avez échappé à l’explosion qui a brûlé vos collègues des forces d’intervention ?
Zenko se fige un instant. Eli a perçu le point faible de Zenko. L’ouverture est légère, mais Eli décide de la saisir, en espérant que Patrick comprendra.
- Vous êtes déjà perçu comme un élément dangereux, Agent Zenko. Vous brûlez grièvement les agents d’intervention qui vous ont accompagné, qui ont soutenu votre opération. Vous vous plantez deux fois, vous tuez un innocent pour une société secrète qui n’existe même plus. Combien de temps ça va continuer ? Combien de temps ?
Zenko plaque brutalement la tête d’Eli au sol.
- La ferme !
- Combien de temps, Agent Zenko ? répète Eli, la voix à moitié étouffée par sa joue plaquée contre le carrelage froid du bureau.
- Agent Zenko, arrêtez maintenant !
- Vous n’avez pas de preuve !
- Et les vidéosurveillance de la Champre Principale des Gomegas ? rétorque Eli.
- Quoi ? s’exclame Zenko.
Ce n’est pas Lisbon, ni Patrick, ni même Eli qui explique, mais Melissa.
- Oui, les vidéosurveillances. Les confréries d’étudiants ont tendance à filmer leurs entretiens avec les nouvelles recrues. Pour les profils psychologiques, les réactions, et examiner leurs micro expressions.
- Et alors ? Je ne vous ai rien avoué. C’est vous qui m’avez déballé toute votre théorie comme quoi j’aurais conspiré.
- Sérieusement, vous comptez me faire la conversation en me tenant la bouche contre le sol ? rétorque Eli, la voix toujours étouffé par sa joue écrasée.
Zenko reste immobile pendant quelques instants, avant de relever la tête vers Lisbon.
- Vous allez m’aider, à la fin ?
- Lâchez Lavoro, Agent Zenko ! répète une nouvelle fois Lisbon en levant la voix.
Ce dernier reste encore immobile quelques instants. Pendant ce temps, si Patrick, Lisbon, Rigsby et Melissa entourent l’agent du FBI et le jeune ami de Melissa, Cho et Van Pelt restent en retrait. Patrick leur murmure :
- Descendez dans la Chambre Principale. Quoique soit cet endroit, vous devriez trouver quelque chose.
Zenko ne lâche toujours pas Eli. Celui-ci puise dans les sensations de Patrick pour rester serein. Il tente de lever les yeux, et croise le regard de Melissa.
Pour lui, Melissa, c’est différent. Elle lui amène des émotions qui sont bel et bien celles d’Eli, et de personne d’autre. Il n’a pas le droit à l’erreur. Pour Melissa, et pour lui. Parce qu’il se refuse de la quitter, de quelque manière que ce soit, il doit réussir.
Pour elle. Pour lui. Pour eux deux. Il doit retarder l’hésitation de Zenko, le temps que quelque chose se passe.
Et il ressent dans les sensation de Rigsby (et aussi dans son geste de ranger son arme) que quelque chose va se passer.
- Pourquoi vous acharner, Agent Zenko, alors que toutes les cartes sont contre vous ?
- Vous allez la fermer, vous ?
- Je ne vois aucune raison de la fermer, face à un type sensé représenter la loi, et qui la bafoue pour son Moby Dick.
Zenko s’apprête à frapper la tête d’Eli au sol, mais Rigsby se projette sur l’agent du FBI. Sous la masse de l’agent du CBI, Zenko est plaqué contre le mur, et Rigsby tente tant bien que mal de le contenir. Eli se relève, et accourt aux côtés de Melissa. Celle-ci le prend dans ses bras, et tous les deux fixent Zenko et Rigsby, attendant de voir qui va prendre le dessus… et agir en conséquence.
Rigsby parvient à frapper la tête de Zenko contre le mur, et l’agent du FBI perd – enfin – connaissance.
- J’espère que vous savez ce que vous faites, Lavoro, parce que j’ai quand même assommé un agent fédéral, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, dit Rigsby en se relevant, époussetant sa veste.
- J’ai de quoi vous donnez toutes les bonnes raisons du monde d’avoir fait ça, Agent Rigsby. Mais avant…
- Cho, ligotez Zenko au bureau, ordonne Lisbon en rangeant son arme. Je veux être sûre qu’il ne s’en ira pas. Et vous, Lavoro, vous avez intérêt à me donner de quoi faire arrêter cet homme.
- Je pense qu’il aura de quoi nous enchanter, Teresa, affirme Patrick. Si vous me permettez…
Patrick s’avance vers Eli, lui tendant sa main, qu’Eli sert avec un sourire.
- Content de vous revoir, Eli, lui dit Jane.
- Et encore désolé pour tout ce chaos, Patrick. Croyez-moi, il est justifié.
- Et vous croyez que c’est le moment de se dire bonjour ? rétorque Lisbon. Dans la Chambre des Gomegas, fissa avant que je m’énerve !
Toute cette histoire tourne au ridicule pour Teresa Lisbon. L’heure est grave, un agent du FBI est assommé, sous sa responsabilité, et ils sont sensés résoudre une affaire de MEURTRE ! Et tout ce qu’ils trouvent à faire, c’est se serrer la main ?
- Après vous, Eli, invite Patrick dans les escaliers.
- Après vous deux, les rigolos, ordonne Lisbon d’un geste de main.

Acte 6
Dans la lumière tamisée de la Chambre Principale des Gomegas, Robert Fox est toujours inconscient, au sol.
- C’est l’œuvre de Zenko, ou de vous, ça ? dit Patrick en montrant Fox d’un signe de doigt désinvolte.
- Ca, c’est de moi, mais Robert Fox n’a rien fait de mal.
- Et vous l’avez assommé lui aussi ? On va finir par croire que c’est votre passion, affirme Cho.
- Elle est là, pas vrai ? demande Melissa.
- Elle est là, quelque part, répond Eli.
Il se tait alors, cherchant dans les sensations alentours. Il oublie l’incompréhension de Rigsby et de Van Pelt. Il oublie l’énervement au bord de l’ébullition de Lisbon. Il oublie l’inquiétude de Melissa. Il oublie même la curiosité de Patrick ou la froideur de Cho. Il oublie même l’étrange sensation de Vasquez qui se dit « mais au fait, qu’est-ce que je fous là, moi ? »
Elle est là. Elle est là, quelque part, dans la partie obscure de la salle. Il la ressent, la Vibration Rouge. Elle est là, et Eli va la trouver…
- Inutile de me chercher, Eli, je suis là, dit la voix résonnante de Numéro 7.
Melissa se crispent, alors que l’équipe du CBI sort les armes d’un même geste. Et, lorsqu’Eli s’avance vers l’obscurité, Patrick l’accompagne de près.
Malgré toutes les émotions qui s’entremêlent, Eli ne parvient pas à dépasser la ligne qui sépare la lumière de l’ombre dans la Chambre Principale. L’obscurité reste sa terreur, et prend le dessus sur tout le reste.
Et Numéro 7 le sait. Elle reste dans l’ombre, quelque part dans l’ombre. La résonance de la salle les empêche de savoir d’où provient sa voix.
- Jusqu’à quand tu vas me poursuivre, Eli ? Tu prétendais que c’était moi qui était obsédée. Qui l’est maintenant ?
- Tu es venue terrifié Melissa. Et je sais de quoi tu es capable. En mon âme et conscience, je ne peux pas te laisser faire.
- Je t’emmerde, Eli.
- Eh, restez polie ! s’exclame Patrick.
- Ah, le consultant. J’aurais pu l’oublier, celui-là.
- Tu n’as aucun moyen de t’en sortir, Allison, crie Eli. Même si tu n’as rien à voir avec le meurtre de Trend, tu restes une fugitive.
- Attrape-moi si tu peux !
Des coups de feux retentissent alors, et toute l’équipe de Lisbon met feu en direction de l’ombre.
- Arrêtez ! Arrêtez ! s’exclame Patrick. C’est un haut-parleur, Numéro 7 n’est pas là !
L’équipe s’arrête brutalement de tirer, et en effet, des coups de feu retentissent encore, mais rien n’est touché.
- Si elle n’est pas là… dit Cho.
- J’essaie de comprendre, dit Eli. Elle n’a aucun sens. Et surtout, pourquoi je ressens ses émotions si elle n’est pas là ?
- Dans les salles annexes ? suppose Melissa.
- Non. C’est ailleurs, je le sens…
- Pourquoi ils auraient capturé Zenko ? Vous avez assuré que Fox n’a rien fait de mal, dit Patrick.
- La seule façon que les Gomegas ont trouvé, dans un premier, c’était de capturer Zenko après sa fuite de chez Fox, affirme Eli. Le temps que la police comprenne… ce qui pouvait durer longtemps.
- Et Numéro 7 ?
- Elle a ses plans à elle. Vous vous souvenez, je vous avais dit qu’elle avait changé d’obsession.
- Et donc ? veut savoir Lisbon prestement.
Eli a alors une révélation.
- Elle savait qu’elle n’arriverait à rien seule, elle a fait comme moi, elle veut se faire sa propre armée !
- Et alors ?
- Zenko ! Merde, elle veut Zenko, je suis le seul à trouver ça évident ?
- Oui, répondent Lisbon, Cho, Rigsby et Van Pelt d’une même voix.
- Non, répond Patrick de son côté.
- Moi, j’ai rien compris, répond Vasquez.
Eli remonte les escaliers en courant, suivi par Patrick. Le reste de l’équipe prend le même chemin, Melissa fermant la marche. Celle-ci ne comprend pas la logique qu’Eli a perçu, mais elle lui fait confiance. Il va finir par trouver une solution, quel que soit le jeu de Numéro 7, tout va prendre fin, bientôt… et ils vont enfin vivre leur vie, ils vont enfin…
Melissa se fige alors. Un vide s’empare d’elle, à l’instant où elle entend le bruit. S’il retentit dans la Chambre Principale, c’est surtout dans la tête de Melissa qu’il semble ne pas prendre fin. Un bruit qui ne se confondrait avec aucun autre, et qui fait cesser de tourner le monde.
Un coup de feu.
Melissa hurle alors. D’un cri déchirant, toute sa peine, toute sa haine, tout son désespoir vient surpasser, dépasser l’écho du coup de feu.
- ELI !
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Message  Johel Lun 9 Avr 2012 - 9:14

Pourquoi se cacher quand on écrit un texte de cette qualité bravo
Tous les éléments se mettent en place...
L'équipe dépassée, mais qui agit (comme elle le ferait avec Jane)
Le pauvre Vasquez qui suit le mouvement sans rien comprendre...
Et le final... :shocked:
On va tenter d'attendre "patiemment" la suite :bounce: :bounce: :bounce:

PS: Une série avec Eli comme perso principal je ne serais pas contre...
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Message  gabicoon Lun 9 Avr 2012 - 11:23

Han, est-il vraiment... mort? :shocked:
J'aime beaucoup cette partie, sinon, avec Patrick et Eli qui suivent une logique que seuls eux peuvent comprendre. Le Vasquez qui ne suit pas, mais alors pas du tout...
Les sentiments et humeurs de chacun des personnages, j'aime vraiment beaucoup !!! amen
VLS !!!!!
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Message  Linoa Mar 10 Avr 2012 - 16:30

coucou
affraid Nooooon pas Eli ! sad1
prie Pas Eli ;
Bon donc c'est bien Zenko le coupable (tant mieux je l'aimais pas :smile4: )
Les retrouvailles d'Eli et Jane comme si ils s’étaient croisés dans un café lol1
Numero 7 veut "recruter" Zenko ? non_mais
Le plan de Eli est il sur le point de tomber à l'eau ou avait il prévu cette tournure des evenements ?

J'ajouterai bravo et merci pour cette histoire qui m'aura tenu en haleine jusqu'au bout . Et bien sûr VLS :bounce:
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Message  Irajonas Mar 10 Avr 2012 - 22:36

Non, c'est pas encore la suite, j'y travaille!

Merci, Johel, Gabicoon, Linoa ! Mais je m'inquiète de l'importance que je donne à Eli. Un peu plus de Jane sera à venir quand même.

Le prochain acte se centrera sur Numéro 7. Ca éclaircira les zones d'ombres, et vous le dire vous avance... à rien demon

Le plus dur, c'est qu'ils sont nombreux sur les lieux de l'action, et tout gérer... c'est aussi tendu qu'un spectacle de Jeremy Ferrari dans une maison de retraite. Quoiqu'il en soit, Vasquez aura son rôle à jouer. Comme tous les autres, si je gère bien.

On arrive au terme, bientôt, très bientôt!

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Edit : supposons que me vienne l'idée saugrenue d'écrire une histoire centrée sur Eli, vous seriez intéressés?
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Message  Linoa Mar 10 Avr 2012 - 22:56

Oh la fausse joie Crying or Very sad
Bon je te pardonne parce que cette fic' est géniale :p Wink
Je te fais confiance pour la suite tu t'en sors plus que bien pour le moment amen
Jeremy Ferrari Very Happy bon je le connais plus pour OVSG que pour ses spéctacles mais je comprends l'image lol1
Et une fiction sur Eli j'en serais ravie ! super
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Message  Johel Mar 10 Avr 2012 - 23:20

Jeremy Ferrari scratch
Je suis allée faire un tour sur le net pour découvrir le perso...Je comprends mieux l'allusion lol1

Une des "choses" que j'aime dans tes fics, c'est qu'aucun personnage n'est véritablement "secondaire" chacun à sa place et son rôle à jouer... bravo

Une fic centrée sur Eli...il faut signer où Wink (j'avais parlé d'une série sur Eli mais si déjà on peut avoir une fic merci )
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Message  Irajonas Mer 11 Avr 2012 - 0:34

Bon, j'ai réfléchi, une fic centrée sur Eli colle avec l'idée de fin que j'avais. Je posterai ça dans la catégorie "vos autres créations", je pense. Je ferai un "tir" d'essai, comme j'ai fait avec Red Vibration. Grosso modo, ça rassemblerait les idées suivantes:
"Eli, Melissa, consultant, équipe, France, cinglé, "manipulation", G Noir."

Pour l'heure, voici la fin du chapitre, pendant que j'écris l'avant-dernier (The Howling) et le dernier (Kickstarts)

Acte 7
Cette fois, c’était elle sur la première ligne. C’était elle qui menait le jeu. C’était elle qui dominait. Elle n’ira pas jusqu’à avoir la prétention d’avoir tout prévu, mais elle a réagi à tout comme il le fallait.
Numéro 7 est géniale. S’évader était un jeu d’enfant pour elle. Après… Quoi ? Qui irait s’intéresser à elle, qui irait l’accueillir sans se soucier de ce qu’elle avait fait ?
Précisément les gens qui s’intéressent aux génies et qui n’hésitent pas à couvrir ceux qui leur paraissent intéressant. Et Numéro 7 le sait : elle est intéressante !
Elle était un symbole, sans même le savoir. Numéro 7. Quel chiffre sacré que le chiffre 7 !
Les sept péchés capitaux. Sept jours. Sept. Le chiffre liant la terre et le ciel.
Tant de significations cachées derrière ce seul chiffre de 7.
« Je suis Numéro 7, juste et parfaite. »
La perfection. Numéro 7 est parfaite. Et c’est auprès des Gamma-Omegas qu’elle a trouvé refuge. Ses idées, son mode de pensée complètement hors du système, la façon avec laquelle elle pouvait anticiper tous les monde, la façon avec laquelle elle les avait protégés… Numéro 7 était une idole. Et tout allait monter plus haut, aller plus vite.
Eli avait tort. Elle est meilleure. Elle est même plus que ça : elle est Parfaite. Juste et Parfaite. Tant pis pour cet agent du FBI qui s’était frotté aux Gomegas. Il n’était rien… ou presque. Il était tout de même ce que Numéro 7 qualifierait de « bon soldat ». Il pourrait permettre à Numéro 7 de s’élever encore. Il protègerait sa perfection. Ce ne serait pas si difficile que ça de l’en convaincre. Il suffisait de trouver le point faible de Roland Zenko. Et elle l’avait vu : Zenko ne supporte pas l’échec. Il veut la perfection.
- Je suis la perfection, affirme Numéro 7 en sortant de sa cachette.
Le bureau du Doyen disposait de gigantesques rideaux, derrière lesquels Numéro 7 s’était cachée en attendant « le bon moment ». Même Eli ne l’avait pas vue, ou perçue. Elle avait concentré toutes ses pensées sur des choses anodines, des objets sans valeurs, pour atteindre « l’ataraxie ». L’absence totale d’humeur. C’était difficile, mais ça valait le coup.
Alors, pendant qu’elle répond, via un micro à son col, aux réponses d’Eli qu’elle entend dans son oreillette, elle libère Zenko de ses liens, et le traîne avec elle dans le couloir. Et puis, elle se cache dans un cagibi. Et coupe la communication.
- Agent Zenko, réveillez-vous, ordonne-t-elle en donnant des tapes légères sur les joues de l’agent.
Zenko met quelques secondes à reprendre conscience.
- Z’êtes qui ? marmonne-t-il.
- Je suis votre dernière chance. J’ai un job pour vous, Agent Zenko. Après ce que vous avez fait, vous devez l’admettre : vous êtes battu, il n’y a pas de moyens pour vous de battre Eli.
- Ca répond pas à ma question, dit-il, toujours groggy.
- Vous seriez aisé, avec moi, Agent Zenko. Vous êtes des muscles, et vous disposez d’une certaine ingéniosité… dommage que vous ne saviez pas vous servir de vous outils. En contrepartie, je suis plutôt douée pour réfléchir. Et agir. Vos compétences, couplées aux miennes, vous protègerait de l’échec. Le job que je vous propose n’est pas facile, bien sûr. Mais il vous correspond.
Zenko ouvre les yeux, et regarde Numéro 7.
- Vous êtes la foldingue, dit-il.
- Je suis beaucoup de choses, mais très loin d’être foldingue. J’ai de l’influence, une influence que je suis prête à partager… avec vous, Agent Zenko. Si vous m’aidez pour une petite chose.
Et l’agent est convaincu.

Acte 8
Lorsque Melissa bouscule un par un chacun des membres du CBI – et Vasquez – elle ne sait plus vraiment où elle est, ni qui sont ces gens. Il n’y a qu’Eli, tombant à la renverse, rattrapé par Patrick, qui compte.
- Eli, mon dieu, qu’est-ce que…
Elle lui caresse le visage, sur lequel des larmes de douleurs commencent à perler. Elle le regarde, et voit son épaule. Le sweat-shirt blanc du jeune homme se teint d’un rouge sombre. Il regarde Melissa.
- Num… 7.
Il tend le doigt. Elle regarde dans cette direction. Elle voit Numéro 7, triomphante à côté d’un Zenko libéré, qui tient une arme braquée face à Melissa. Où il a trouvé cette arme ? Numéro 7 lui aura sans doute donnée. Mais Melissa n’en a cure.
- Espèce de salope ! rugit Melissa.
- Quelle colère ! s’exclame Numéro 7. Il faut vraiment que tu l’aimes pour être pleine de cette colère aveuglante. Tu ne te rends même pas compte que c’est de sa faute si tu es là, et si il est dans cet état.
- Boucle la, Numéro 7, gémit Eli. Depuis le début, tu ne fais que détruire.
- Je fais table rase pour reconstruire, Eli. Imagine jusqu’où peut nous mener notre intelligence ! Et toi, tu t’obstines à vouloir t’enfermer dans ta petite vie ? C’est ça que tu veux, « une vie normale » ? TU GÂCHES TOUT CE QU’ON A, TOI ET MOI !
- On vous l’a déjà dit une fois, Numéro 7 : vous n’êtes pas surhumaine, ajoute Patrick.
- C’est faux, monsieur Jane. Je suis meilleure que vous.
- Pensez donc cela, Allison Kane, mais vous êtes humaine. Être plus douée ne vous rend pas meilleure.
A l’annonce de son nom, Numéro 7 frémit.
- Ne m’appelez pas…
- Allison Kane ? répète Patrick Jane. C’est le nom qu’on vous a donné, c’est le nom sous lequel tout le monde vous connaît. Et vous préférez l’échanger contre le nom qu’un chimiste cinglé vous a donné ? Avez-vous donc si peut d’estime de vous-mêmes ?
- Vous ne comprenez pas. Je suis Numéro 7.
- Juste et parfaite, ajoute Zenko.
- Et vous, agent Zenko, vous comptez nous tirer dessus un par un ? Donner raison à Eli, et vous donner tort ? Vous êtes déjà recherché, soupçonné, maintenant, vous avez choisi d’être le coupable ? Combien de temps encore allez-vous donc échouer dans vos entreprises ?
- C’est son plus grand talent, ajoute Eli pour Patrick. C’est un échec ambulant, et il ne changera jam… jamais.
La blessure d’Eli le fait souffrir de plus en plus. Il voit trouble, il lutte pour rester conscient sous la douleur qui l’emplit.
Jamais il n’avait connu de douleur telle. Tout son corps veut laisser tomber, s’évanouir à la douleur, il n’y a que les pensées d’Eli qui le tiennent encore éveiller… Et le contact de la main de Melissa.
- Et Allison vous a dit que vous étiez… qu’elle allait vous aider ? Pauvre Allison, tu crois atteindre la perfection en manipulant une personne… un ty… un type imparfait ?
- Ne m’appelle pas ALLISON ! beugle Numéro 7 en détachant chaque syllabe.
- Allison, Allison, Allison, Allison… répète encore et encore Eli en pleurant de douleur.
- CA SUFFIT !
Elle bouscule Zenko en lui prenant son arme, et la pointe vers Eli. Patrick fait un geste de la main en hurlant :
- NON !
Lisbon, Cho et Van Pelt se couchent à terre. Rigsby tente de protéger de son mieux Melissa et Eli. Cependant, ils ont tous – même Numéro 7 – oublié quelqu’un qui a pourtant une réaction extraordinaire.
Vasquez se rue sur Numéro 7 – ou plutôt, sur Allison Kane – et la ceinture dans son élan. Un coup de feu part alors vers le plafond, et le choc de la chute lui fait perdre son arme.
- Tenez-le, Mademoiselle DeLoca, dit Rigsby à Melissa en lui donnant la lourde tâche de tenir Eli.
Il suit le geste de Vasquez et se jette sur Zenko avant qu’il n’ait le temps de s’emparer de l’arme à terre. Il le ceinture et court contre le mur pour lui frapper le dos contre la paroi. Rigsby, tel un animal enragé, rugit en assommant Zenko d’un coup de tête direct et sans sommation.
- Aidez-moi ! crie Vasquez alors qu’Allison se débat.
Mais elle arrive, telle une anguille, à se faufiller entre les bras de Vasquez. Elle se jette sur son arme, et se réfugie contre un mur, l’arme tendue vers l’équipe.
Et la situation revient alors à son point de départ.
- C’est fini, Allison ! Il n’y a plus personne pour vous protéger ! annonce Patrick..
- Je pourrais vous tuer et m’enfuir ! Je saurai disparaître !
- Et apparaître encore, et un jour, quelqu’un d’autre vous arrêtera ! s’exclame le consultant. Vous n’êtes pas unique, et nous non plus. Il y en aura d’autres comme nous, Allison ! Et viendra un jour où vous réaliserez qu’en voulant approcher le soleil, on finit brûlé !
Allison est tremblante. Elle tourne son arme vers Eli, puis vers Patrick. Elle ne sait pas sur qui tirer.
Ou bien si.
- Il n’y a que moi qui décide de ma fin, annonce-t-elle. Je suis juste et parfaite.
Elle plaque alors le canon de son pistolet sous sa mâchoire.
- ALLISON, NON ! hurle Patrick.
Le coup de feu retentit alors, et un bruit horrible se fait entendre. Juste le bruit suffit pour être écoeuré, dégoûté, horrifié. Pas besoin de voir, et ils se refusent tous à voir. Les yeux fermés, ils attendant quelques secondes, et le silence arrive dans le bureau du Doyen. Un silence sale, pesant. Un silence de mort.
Et ce silence… Eli est celui qui le ressent le plus. Car il ne « la » sent plus. La vibration Rouge a disparu. Ne lui reste plus qu’une seule chose.
La douleur.
****
I'J'[b]
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Message  Sweetylove30 Mer 11 Avr 2012 - 1:41

:shocked: :shocked: :shocked: quel chapitre, j'arrive un peu en retard mais alors fiou hall
J'en apprends trop d'un coup que j'en deviens un peu cross
Alors comme ça, Numéro 7 se croit si parfaite qu'elle pense pouvoir tout faire, mais ce que je ne comprends pas c'est, pourquoi mettre fin à ses jours si elle veut montrer sa supériorité? J'avoue que là je sèche, ce doit être à cause de la fatigue hein
Bon, je crois que je vais aller dodo et je relirais tout pour mieux comprendre

Tu veux faire une fic centrée sur Eli? Je signe aussi :smile4: , l'idée est géniale, ce personnage est spécial, attachant, intriguant et tu pourrais le développer un peu plus dans sa propre histoire. Il me tarde de la lire :bounce: :bounce:
Et désolée de commenter si peu Embarassed
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Message  Johel Mer 11 Avr 2012 - 9:26

:shocked: quel final amen
bravo d'avoir fait intervenir ce bon jardinier, l'homme simple par "essence" mais qui a sut prendre la décision qui s'imposait quand les autres hésitaient.
Numero 7 qui se suicide pour prouver sa supériorité, sa "perfection"...le summum de la folie...
Comment vas-tu conclure cette histoire scratch

Une fic sur Eli, dont on peut supposer qu'une partie se déroulerait...en France...merci
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Message  Linoa Mer 11 Avr 2012 - 12:10

joie5 Eli n'est pas mort mais numéro 7 ...
affraid Numéro 7 était déjà bien cinglée mais là avec sa perte d'identité on a atteint le summum non_mais
Espérons que cet acte de bravoure de Vasquez lui fasse retrouver la paix .
J'attends de voir comment tu vas terminer cette histoire :bounce:
Au fait j'ai une question qui a envoyé le message "je te vois " à Trend ? Zenko ?
Yes une fic sur Eli cheers mais ça veut dire que tu n'auras plus le temps d’écrire sur TM Sad

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Message  gabicoon Mer 11 Avr 2012 - 14:45

La fin de ce chapitre est très... surprenante!
Eli va s'en remettre, il est obligé, maintenant que Numéro 7 est enfin partie :)
Je suis très heureuse de cette situation... N°7 est morte, mais c'est elle qui la décidé, au final... c'est peut-être mieux ainsi. Very Happy Very Happy
VLS !!!! Hâte de voir la final (avec la petite partie "Jane/quelqu'un" en face qui soulage ou fait rire...)
Merci pour ces fics que tu nous livre!
Et, pour une fic centrée sur Eli, moi je dis OUI :roll2:
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Message  Irajonas Jeu 12 Avr 2012 - 0:56

Voilà le chapitre 8 : The Howling, avant dernier chapitre de cette fanfiction.

J'ai posé les bases d'un "spin-off" ici : The Consultant(s). Quand cette fanfiction sera terminé, je continuerai donc le périple d'Eli en tentant de conserver le même esprit que celui présent dans mes deux fanfictions... mais dans un cadre très différent.
En attendant, un peu de calme :

Chapitre 8 : The Howling
Acte 1

Patrick et Lisbon reconduisent Vasquez chez lui. Dans la voiture, le jardinier garde le silence un long moment.
- Je suis désolée que vous ayez été entraîné dans cette histoire, Monsieur Vasquez, dit Lisbon.
- Bah, rétorque simplement Vasquez. C’est pas de votre faute, M’dame. Et puis, c’est peut-être pas plus mal, au final.
- Au moins vous avez aidé à faire justice, c’est ça ? Le meurtrier de Micah Trend est arrêté, et vous savez pourquoi… et comment, dit Patrick.
- Voilà, c’est ça. Enfin, j’ai pas vraiment bien compris pourquoi l’autre gars du FBI l’a tué, mais je crois que maintenant, les parents de Trend pourront dormir tranquille… à peu près. Comment on peut dormir quand on a perdu son gosse ?
- On a l’impression d’avoir trop dormi toute sa vie, et de très mal se réveiller, répond Patrick à voix basse.
Vasquez croit comprendre que le « grand blond » parle par expérience. Il ne veut pas se montrer malpoli et risquer de le vexer. Il change alors de sujet.
- Et le gamin, alors ? Ce Eli, il va lui arriver quoi ?
- On attend qu’il soit remis de sa blessure pour lui poser quelques questions, affirme Lisbon. Si elles ne sont pas satisfaisantes, il risque d’être poursuivi pour entrave à enquête officielle.
- Mais il vous a aidés, non ? Vous auriez attrapé l’autre gars, si il n’avait pas été là ?
Lisbon ne répond pas. Difficile pour être d’admettre qu’au final, dans cette affaire, elle n’a… rien fait. Elle n’a fait que suivre les instructions de Patrick, qui suivait lui-même celles d’Eli. Mais elle est forcée d’admettre que, sans Lavoro, elle aurait mis au moins une semaine à arrêter Zenko. Même avec Patrick.
- En tout cas, merci.
- Merci de quoi ? demande Lisbon.
- Ben… vous n’envisagez pas de m’arrêter. Alors que, techniquement, je suis complice de Lavoro. Alors, merci.
- Pour le coup, il n’a pas tort, commente Patrick avec un sourire.
Lisbon continue sa route, silencieuse.

Acte 2 :
Cho et Van Pelt patientent sagement dans le hall de l’hôpital où Eli Lavoro a été interné.
- J’ai la vague sensation de pas avoir servi à grand-chose, grogne Cho.
- On a fait notre part du boulot. Zenko est arrêté pour homicide volontaire et trahison. Le seul truc, c’est que Loretto est introuvable, on ne saura probablement jamais si elle a aidé Zenko ou si elle était complètement dans le noir, rappelle Van Pelt.
Elle fait une grimace perplexe, se mordant l’index, puis se tourne vers Cho.
- Quand j’ai regardé les mails de Trend, j’ai vu qu’il avait reçu des photos de lui et de Loretto, avec une note : « Je te vois ». Je crois que c’était en fait adressé à Loretto, quelqu’un devait être au courant de sa couverture. Mais qui aurait envoyé le mail ? Zenko ? Numéro 7 ?
- Ou Eli ? ajoute Cho.
Il pose ses mains sur ses hanches, en regardant Van Pelt.
- Ou peut-être que c’était une ex de Trend qui le soupçonnait de fricoter avec Loretto, tout simplement.
- J’imagine que c’est pareil, on ne saura jamais.
Le médecin en charge d’Eli Lavoro – le Dr Andrew Shanti – s’approche alors de Cho et de Van Pelt.
- Monsieur Lavoro est réveillé, et aussi en forme que possible. La balle a été arrêtée par l’omoplate, le coup est parti de trop loin pour la traverser. On a pu la retirer, et recoudre. D’après son amie, il cicatrise vite, il devrait être en pleine forme d’ici deux semaines.
- En voilà un qui se remet bien de ses blessures, commente Cho en se massant le dos. On peut lui parler ?
- Il pourra partir dès demain, ça peut attendre ? demande le Dr Shanti.
- Non, rétorque Cho.
Devant le ton impérieux de Cho, Dr Shanti soupire.
- Allez-y, mais ne le brusquez pas.
- Pas de soucis. J’espère juste qu’il ne nous brusquera pas, répond Cho en passant devant Shanti.

Acte 3 :
Dans la chambre d’hôpital, Melissa est assise aux côtés d’un Eli allongé dans son lit, l’air presque… guilleret.
- Agents Cho et Van Pelt, je n’ai pas vraiment eu le temps de vous dire bonjour, leur dit-il.
- Vous allez vous remettre de votre blessure, alors ? demande Van Pelt avec un sourire.
- Ne faites pas semblant, Agent Van Pelt, dit Eli. Je sais bien que vous ne m’aimez pas vraiment.
- Hé, ça serait pas mal que tu évites les problèmes, pour une fois, le reprend Melissa.
- Quoi, je suis presque sûr que Grace va me demander quelque chose, autant la mettre en condition. Et oui, Grace, j’avais toute ma tête quand j’ai demandé à Melissa de vous dire que votre colère était une « explosion grise ». Je voulais vous conseiller.
- C’est pas le meilleur des conseils, rétorque Van Pelt, sans sourire cette fois.
- Réfléchissez, Grace, dit Eli en se relevant douloureusement sur son lit. Vous n’avez pas l’impression que, quoique vous fassiez, il y a toujours cette rage en vous, qui attend de s’exprimer, mais vous ignorez comment ? C’est comme une explosion enfermée dans une boîte hyper résistante. Ouais, ça a explosé. Boum.
Il fait le geste d’une explosion avec ses mains.
- Mais c’est toujours là. Au lieu de tout détruire, ça reste enfermé, ça crée une atmosphère instable, et vous vous dites que le jour où vous allez ouvrir la boîte, ça va vous péter à la figure. Vous ignorez quand et comment, mais vous savez pertinemment que cette explosion grise va vous pourrir la vie. Alors vous cherchez un moyen de faire péter l’explosion une bonne fois pour toute.
Van Pelt ne répond rien. Elle a le regard dans le vide.
- C’est dingue, mais même une arme à feux, ça ne vous fait plus rien. Ca n’enlève pas la colère, pas vrai ?
- Qu’est-ce que vous en savez ?
- J’en sais que je suis dans votre tête, d’une certaine manière, dit Eli en tapotant sa tempe. Vous croyez que cette explosion dans sa boite, c’est comme un moteur qui vous fait marcher plus vite, mais vous avez tort. C’est une bombe à retardement qui n’attend que de vous brûler la figure.
- Et tout ça, c’est supposé m’aider, j’imagine ?
- Mais oui, bien sûr. Jusqu’à maintenant, vous avez entretenu de petites explosions, comme un moteur dont on fait tourner les pistons, mais vous ne faites qu’attiser le feu. Plutôt que de trouver un moyen de faire tourner la bombe, désamorcez-la.
- C’est si facile ?
- Ah non. Non, non, et re-non. Pas à un seul moment je vous ai dit que c’était facile. Mais vous préférez quoi ? Une solution difficile, ou pas de solution du tout ?
Pas de réponse de la part de Van Pelt. Quant à Cho, il est fatigué de ce ménage. Il se racle la gorge, avant de revenir sur une conversation plus professionnelle :
- J’ai des questions concernant l’affaire Trend.
- C’est Numéro 7 qui a envoyé le mail sur la boîte de Trend, répond Eli sans attendre la question. Elle voulait faire comprendre à Zenko et Loretto qu’elle savait que cette dernière était sous couverture. Elle voulait leur faire peur. Au lieu de ça, votre pote du FBI a simplement craqué. Tout le monde est malade, dans sa tête, à sa manière. Et la maladie de l’agent Roland Zenko, c’est sa peur de l’échec. C’est ça, qui l’a conduit sur la pente. C’est ça qui l’a poussé à ce contre quoi il luttait : à commettre un meurtre. Et c’est ça qui l’a poussé à croire aux paroles d’Allison. Il ne pensait même plus, au moment où elle l’a convaincu. Son cerveau s’était simplement… mis en veille, devant tous les échecs qui se traçaient devant lui. Et Allison en a profité pour le modeler comme bon lui semblait. Il est malade. S’il finit en prison, il lui faudra des soins psychiatriques.
- Merci de la réponse. Je crois que ça sera tout, dit Cho. Remettez-vous bien.
Cho se retourne, prêt à quitter la salle. Van Pelt l’arrête.
- C’est tout ? On n’a même pas posé nos questions.
- Non, mais il y a répondu, ça me suffit. Pas à toi ?
Van Pelt ne dit rien. Ils quittent alors la salle, laissant à Eli et à Melissa toute leur intimité.
Lorsqu’ils claquent la porte, le jeune homme hypersensible se tourne vers son amie. Son regard semble, pour la première fois depuis des mois, perdu.
- Qu’est-ce qu’il y a ? lui demande Melissa.
- Il y a un avantage avec toi, répond-il, c’est que j’aurai toujours du mal à deviner ce que tu ressens. Mais là, j’aurais besoin que tu me le dises.
- Je t’écoute.
- Comment tu as fait pour me suivre jusqu’ici ? Je suis dingue. Complètement frappé. J’ai pourchassé Numéro 7, et toi, tu m’as suivi, sans me poser de questions. La dernière fois qu’on s’est vus, je partais sans quasiment rien te dire sur ce que je prévoyais de faire. Comment tu as fait pour continuer à me faire confiance ?
- Je te connais, dit-elle simplement. Tu es strictement incapable d’envisager quoique ce soit qui me fasse du mal. Je te cache pas que sur le moment, j’ai eu envie de te coller une baffe. Voire deux. Voire carrément toute une volée de baffes en te traitant de « petit con ». Mais au final, je me suis dit que le mieux, pour gagner ton jeu, c’était encore d’y jouer.
- Sauf que c’était pas un jeu. J’ai été blessé, Melissa. Imagine si Zenko avait touché autre chose que mon épaule.
- Je ne préfère pas l’imaginer.
- Moi, je n’ai pas arrêté d’y penser. J’étais parti pour te protéger, et comment je t’aurais protégé si il m’avait tué ?
- Eli…
- Même si tu ne réponds rien, il fallait que j’exprime ma pensée. Je suis désolé, Melissa.
- Et pourquoi ?
Eli s’apprête à répondre, mais se retient. Le jeune homme n’est plus aussi impressionnant face à elle. Elle est probablement la seule à le contenir, et c’est très bien ainsi.
- Ca te ronge, j’en suis sûre, mais tu es en vie. C’est tout ce qui compte. En plus, j’imagine que tu culpabilises parce que Numéro 7 s’est…
Melissa ne finit pas sa phrase.
- Je culpabilise parce que j’ai imaginé tous les scénarios possibles. Et, dans tous, ça finissait de la même manière que celle dont ça s’est vraiment terminé. J’ai l’impression d’avoir appuyé sur la gâchette.
- Allison Kane a appuyé sur la gâchette qui a tué Allison Kane. Par pitié, Eli, ne te pourris pas la vie, maintenant qu’elle n’est plus là pour nous la pourrir.
Eli ne peut retenir un sourire nerveux.
- Je t’aime, Melissa.
- Je t’aime aussi, gros crétin, lui répond-elle.

Acte 4
(une semaine plus tard)

Alors qu’il allait se rendre au CBI, comme à son habitude, Patrick voit un mot plaqué sous l’essuie-glace de sa DS. Un mot qu’il devine rapidement comme étant écrit de la main d’un certain jeune homme au tempérament un peu étrange.
« Ecoutez la dernière piste. »
Ainsi, une fois arrivé au CBI, Patrick profite d’une absence de quelques minutes de Lisbon pour lui « emprunter » son ordinateur, et écouter la dernière piste du CD écarlate.
Aux premières sonorités, il sourit. Il sait où Eli Lavoro lui donne rendez-vous… une fois encore.
- Ce gamin est complètement idiot, commente Patrick à voix haute pour lui-même.
La chanson, « Summer Paradise », de Simple Plan, invite Patrick à le rejoindre sur une plage.
Peut-être que, finalement, le jeune Lavoro a encore deux-trois petites choses à lui dire… comme une promesse à tenir, par exemple.
****
I'J'
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Message  Linoa Jeu 12 Avr 2012 - 1:55


Very Happy Ah ! j'ai cru que je n'aurais pas de réponse à ma question à propos du mail surtout quand j'ai lu :
J’imagine que c’est pareil, on ne saura jamais.
mais c'était sans compter sur Eli . Very Happy
Vasquez peut enfin tourner la page tant mieux je l'aime bien Wink
Eli et Melissa sont mignons tous les 2, drôle de couple mais touchant ! :)
J'aime l'analyse d'Eli (donc ton analyse) sur la colère de Van Pelt super Espérons que ça l'aidera à avancer .
Cho et Lisbon qui se sentent inutiles No
Bon tout est bien qui finit bien (si on fait abstraction de la mort de numero 7 bien sûr ) !
Eli va donc tenir sa promesse et je me demande bien quel genre de renseignement il détient sur :rj: :bounce: :bounce:

merci et bravo Pour cette superbe fic !
Linoa
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Message  Johel Jeu 12 Avr 2012 - 9:30

On a enfin les explications bravo
Le couple se rapproche, c'est plein de tendresse...
Est ce que Van Pelt va faire ce que lui suggère Eli scratch
Que va découvrir Jane grâce à Eli ?
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Message  Sweetylove30 Jeu 12 Avr 2012 - 11:50

mon esprit encore :endormi: va tenter un commentaire
Alors Numéro 7 était tellement folle que pour elle la seule solution était la mort, un peu cross la fille
Au final, tout se fini bien, ou presque, le tueur de Trend est derrière les barreaux, tous le monde est en vie sauf la tarée de service et Eli est toujours une énigme, même après avoir reçu une balle
Je comprends les agents qui ont l'impression de n'avoir servi à rien, ils ont tous étaient manipulé par ce bon vieux Eli
Maintenant, j'aimerais savoir ce qu'Eli va apprendre à Jane, si ça va l'aider ou le rendre encore plus dingue sur l'affaire :rj:
Et aussi comment Van Pelt va parvenir à gérer sa colère scratch
Encore merci pour cette fic qui a le don de me rendre cross , mais que j'adore quand même :smile4:
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Message  Irajonas Ven 13 Avr 2012 - 0:27

Et je finis la fanfic "The Scarlet Number" dans une explosion de clichés, prêt à ouvrir "The Consultant(s)".

Je mets sous spoiler une annotation qui sera peut-être bienvenue après avoir terminé la lecture. Je ne me sentais pas de la mettre à la fin, je sais pas pourquoi.
Spoiler:

Les clichés font parfois du bien, moi, ça me fait sourire comme un benêt d'écrire cette "fin", qui vaut ce qu'elle vaut...

J'aurai sans doute plus de libertés à concocter par la "suite" siffle


Chapitre 9 : Kickstarts // The Constant
Acte 1

Il les reconnaîtrait entre milles. Même si la plage est quasiment déserte, pour un mois de juin. Le vent frais et humide, le bruit des vagues s’écrasant sur les bords sablés, tout est à la détente.
Melissa et Eli sont debout face à l’horizon. Les deux sont pieds nus, leur jean retroussé jusque sous les genoux. Eli sourit en baissant la tête, alors que Patrick s’avance dans leur dos.
- Il est là, annonce Eli à voix basse.
Les deux jeunes gens se retournent pour accueillir leur « ami ». Patrick leur fait un signe de main.
- Vous aimez les clichés, Eli ? demande Patrick.
- Pas vraiment. Mais à petite dose, ils ne font pas de mal.
- À petite dose ? Vous êtes l’archétype du fouteur de merde. Pour rester poli.
- Et c’est une de ses fiertés, répond Melissa.
Eli sourit. Il baisse la tête, tapant du pied dans le sable.
- La dernière fois qu’on s’est séparés, vous et moi, je vous ai laissé un mot.
- Je me souviens, dit Patrick. Et Melissa m’a dit que vous soupçonniez que la Fondation et John le Rouge étaient liés. Au vu des évènements, je suppose que c’était un mensonge pour détourner mon attention.
- Je n’ai pas menti, rétorque le jeune homme.
- « La Fondation n’existe pas », c’était vos mots à Zenko.
- J’ai dit « La Fondation n’existe plus ». Elle a été dissoute en 2001, au moment où les aficionados de la théorie du complot regagnaient en ampleur. C’était pas vraiment une bonne publicité pour les sociétés secrètes.
Patrick ne dit rien. Il attend la suite.
- Je vous demanderai, pour notre sécurité à tous, de ne pas me demander comment j’ai eu ses renseignements. Mais John Le Rouge a bien fait partie, à un moment de sa vie, de la Fondation. De ce que j’ai vu, vous aviez raison et tort à son sujet, les deux en même temps.
- Comment ça ?
- Vous avez tué un homme parce que vous croyiez qu’il s’agissait de John Le Rouge. Et maintenant, vous soupçonnez cet homme d’être un de ses disciples. Vous êtes sur la bonne voie, mais ce n’est pas encore ça. Vous connaissez le mythe de l’Hydre de Lerne ?
- Evidemment.
- En entier ? Chaque fois que Hercule coupait une tête, deux repoussaient. Ca, c’est le truc le plus connu. L’autre partie, c’est comment Hercule est venu à bout de l’Hydre. Une des têtes de la bête était immortelle. Hercule l’a enterrée sous un rocher, encore vivante.
Eli prend une voix grave.
- Arrêtez de chasser les têtes, Patrick. Cherchez la tête immortelle, prenez le plus gros rocher, et enterrez-là dessous.
Patrick ne dit toujours rien. Il réfléchit. Les paroles d’Eli n’aident pas spécialement Patrick dans sa lourde quête.
- Je vous ai promis des renseignements, et vous en avez à portée de main, le CD en contient, et je peux même vous donner le code d’accès, affirme Eli. Mais, au stade où vous en êtes, vous n’y comprendriez rien.
- Je suis donc supposé faire quoi ?
- Continuez votre enquête. Et lorsque vous aurez suffisamment avancé, contactez-moi. Je vous donnerai un moyen de me contacter. Et vous aurez la clef.
Patrick et Eli se regardent. Patrick réalise à quel point Eli est une énigme. Chaque fois qu’il pense avoir cerné le personnage, quelque chose d’autre se dessine. Il paraît simple, pourtant, au premier abord. Il veut aider les autres, il a besoin d’aider les autres, du fait de sa particularité mentale. Patrick le soupçonnait même d’avoir une forme de Syndrome du Messie.
Mais c’est bien au-delà de ce simple égocentrisme. Patrick doit l’admettre : il ne comprend rien à Eli Lavoro. Peut-être qu’au final, il n’y a rien à comprendre. Eli est peut-être simplement cinglé… à sa manière.
- « Je vous donnerai un moyen de me contacter »… j’imagine que vous allez partir alors ? demande Patrick, changeant ainsi de sujet.
- On s’envolera vers d’autres cieux, répond Melissa. Numéro 7 n’est plus là, on a gagné le droit à avoir la paix.
- Un jour, j’ai promis à Melissa qu’on aurait une vie, elle et moi. Une vraie vie, loin de Numéro 7. Je suis pas très loin de réussir, affirme Eli. À un détail près, et j’ai besoin de votre aide.
- Lequel ?
Melissa lève alors sa main, montrant une modeste bague de fiançailles, avec un sourire.
- Mon point de vue sur le mariage… dit Eli avec une grimace, ça n’a jamais été au top. Mais je veux construire une vie, il faut bien commencer quelque part, et on commencera par là.
- Comme des gens normaux, conclut Melissa.
- Mais la mère de Melissa est la seule famille qu’il nous reste. Aaron était le seul ami qu’il nous restait… jusqu’à aujourd’hui.
Patrick sourit. Il pense « Finalement, peut-être que c’est finalement juste un gosse qui cherche à se refaire une vie. Pourquoi chercher plus loin ?

Acte 2
(1 mois plus tard)

Il faut croire qu’Eli était plus que sérieux quand il avait sous-entendu avoir trouvé un ami en Patrick.
Dans une clairière, Eli et Melissa se sont ainsi mariés. Eli accompagné de la mère de Melissa – Ana-Maria DeLoca, et Patrick amenant à son bras une Melissa plus radieuse que jamais.
Car reposée. Libre des démons de « Numéro 7 ». Son seul regret : c’est de ne pas pouvoir voir Aaron auprès d’eux. Il se serait probablement payé leur tête. Il y croyait plus qu’eux, à l’époque…
À l’époque. Cela lui semble lointain, dans une autre vie… pour une autre Melissa.
C’était Eli qui avait tenu au mariage, plus qu’elle. Et – allons donc – il était parvenu à la convaincre. Aucun des deux n’aspirait vraiment à cela. Loin de là, même. Mais Eli était amateur de symbolique, et l’idée avait plus que séduit Melissa. Maintenant que Numéro 7, la responsable de la mort d’Aaron, n’était plus là, ce n’était pas la fin. Ce n’était pas seulement une vengeance assouvie. C’était la fin d’un chapitre… et l’ouverture d’un autre. Une renaissance. Il leur fallait se redéfinir. Se souvenir de ce qu’ils ont toujours eu, et de ce qu’ils auront toujours. Se rattacher à ce qu’ils appellent « Leur Constantes ». Ces choses dans notre vie qui ne changeront jamais, quoiqu’il arrive de bien ou de mal.
Et ils ont bien fait le tour de la question. Imaginé des scénarios abracadabrants, tout revenait toujours à la même conclusion : même Numéro 7 n’était pas parvenue à les séparer. S’ils avaient chacun une constante, alors cette constante se tenait devant eux, dans une cérémonie envers une religion qu’ils ne pratiquent pas, mais dont ils apprécient la symbolique :
Ils renaissent ensemble.
Quant à Patrick, il se souvient qu’il a, un jour, eu cette constante. C’est là toute la différence : Eli peut renaître car il a cette « Constante » : Melissa. Il a pu tiré un trait sur sa guerre avec Numéro 7. Mais Patrick, lui, pourra-t-il un jour vraiment, en ayant perdu sa Constante ? Pire, en ayant perdu le produit de deux constantes réciproques réunies ?
Il l’ignore. Il ignore si il retrouvera un jour cette Constante. Et s’il en a véritablement envie. Il pourrait chercher et retourner dans sa tête encore et encore cette question, qui lui reste-t-il ?
Il sourit de sa bêtise. Il lui reste bien quelqu’un.
- Et maintenant ? Eli, Melissa. Qu’est-ce que vous prévoyez ?
Un bruit sourd se fait entendre au loin. Répétitif, lancinant. Ils n’ont pas l’air d’en tenir compte.
- Je ne sais pas, dit Eli.
- Moi non plus, répond Melissa.
- Et, croyez-moi quand je vous le dis : ça fait un bien fou de ne rien prévoir !
Eli prend alors une pause ridicule : les bras ouverts, la tête en l’air, respirant un grand coup. Melissa lui donne un petit coup du plat de la main sur le ventre.
- Arrête un peu de faire l’idiot, le reprend-elle, tout de même amusé.
- Je serai le plus grand crétin de cette Terre pour peu que ça te fasse sourire, lui promet-il. Au moins pour aujourd’hui, je dis « Fuck » au reste du monde. Je suis heureux, je suis avec toi, et rien ne changera ça.
- Vous êtes vraiment un crétin, Eli, laisse tomber Patrick.
Les trois sont amusés. Melissa regarde sa mère comme si elle s’apprêtait à lui dire « au revoir ». Ana-Maria DeLoca s’avance alors vers les jeunes mariés, et vers Patrick.
- Je suis une mère, j’ai imaginé un jour le mariage de ma fille. Je pensais qu’il se passerait… différemment. Mais je ne suis pas du tout déçue, affirme-t-elle. Ils m’ont raconté leurs rapports avec vous, Monsieur Jane. Ils vous tiennent en haute estime.
- Oh, dit Patrick en se renfrognant, il n’y a pas grand-chose à tenir. Ils ont la vie devant eux pour être bien meilleurs que moi.
Eli se met alors à rire. Ni Melissa, ni Ana-Maria, ni Patrick ne comprennent. Eli s’avance, et tapote l’épaule du « Mentaliste ».
- Je crois vraiment vous connaître mieux que vous-même, Patrick, affirme Eli en souriant. On pourra chercher toute sa vie à être le meilleur, ça ne fera pas pour autant de nous quelqu’un de bon. Vous n’êtes pas le meilleur, Patrick. Vous n’en avez pas besoin.
Le bruit sourd se fait plus proche au fur et à mesure de leur conversation. Patrick commence vraiment à se demander de quoi il s’agit.
- Je vous souhaite tout ce qu’il y a de bon, à tous les deux, dit Patrick.
- Je vous souhaite de venir au terme de votre guerre, Patrick, ajoute Melissa. Et, faites-moi plaisir, rendez-moi un service.
Eli est toujours en train de respirer profondément, la tête tournée vers le ciel.
- T’es vraiment un crétin, toi, lui dit-elle.
- Tu t’es mariée à un crétin. Tu es fière de toi ? lui demande Eli.
- En grande partie, oui.
- Donc, ce service ? demande Patrick.
- Ouvrez les yeux et voyez qu’il y a autre chose après la fin, termine Melissa.
Cette fois, personne ne peut ignorer le bruit sourd, ni son origine. Dans le ciel visible depuis la clairière, un hélicoptère apparaît, et attend, immobile, au dessus de leurs têtes. Ils sont maintenant obligés de crier pour se parler.
- Vous disiez que j’aimais les clichés, Patrick ?
- Ca ressemble au plus gros cliché dont vous étiez capable, répond le concerné en hurlant.
Deux harnais descendent de l’hélicoptère, en douceur, au bout de cordes plus que solides.
- Quand je vous ai dit qu’on s’envolerait, Patrick ! crie Melissa.
Les deux jeunes gens enfilent alors leur harnais, et s’étreignent sous le regard de Patrick et d’Ana-Maria DeLoca.
- Elle est blanche, Patrick ! crie Eli.
- Quoi ?
- La Renaissance ! Renaître, c’est une Pulsation Blanche !
Melissa avait déjà dit au revoir à sa mère. Ca ne l’empêche pas de verser une larme en la regardant dans les yeux, mêlant l’allégresse d’une vie qui se trace, avec le regret que ce soit aussi loin d’elle. Elle fait un signe de main à sa mère, puis à Patrick.
- A plus, « le grand blond qui n’en a SOI-DISANT rien à foutre du reste du monde » ! s’exclame Eli.
Eli et Melissa quittent alors le sol. Patrick les regarde gagner la cabine de l’hélicoptère, en se protégeant les yeux du soleil qui se cache derrière l’appareil. Lorsque l’engin reprend son mouvement, Patrick ne cherche même pas à savoir comment Eli a pu se débrouiller pour qu’un hélicoptère vienne le chercher ici. Après tout, il s’en fiche.
Et, surprenant jusqu’à lui-même, il se met à rire. A gorge déployée.
Non, ce n’est pas un « Happy Ending ». Ca ne peut pas l’être, puisque ce n’est pas une fin. Mais il regarde, en cet instant, le départ de deux personnes savourant des instants de bonheur qu’ils avaient bien mériter. Qu’importe ce qu’il leur arrive après, de bien ou de mal, ça vaut tout l’or du monde.
Quand Patrick raccompagne la mère de Melissa, une larmichette à l’œil, il n’a qu’une seule pensée en tête :
« - Faites que ces deux ahuris aient raison, et qu’il y ait autre chose après la fin. »
****
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