Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
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Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Hey !
Alors d'entrée, petite mise au point sur cette publication un peu spéciale. (Et j'ai fouillé mais n'ai rien trouvé à ce propos donc j'espère qu'aucune infraction n'est commise ici > <')
JE n'ai pas écrit cette fanfiction, qui est en réalité une fanfiction anglaise, mais l'auteur m'a gentiment donné l'autorisation de la traduire en français et de venir la poster ici :)
Je lis pas mal de fanfictions en anglais, et j'en traduis parfois tout simplement parce que c'est un moyen plutôt sympa pour moi de progresser Sauf que là, j'ai eu un vrai coup de coeur pour celle-ci alors je me suis dit... pourquoi ne pas venir vous en faire profiter ?
Donc tout de suite, rendons à César ce qui est à César :
Cette fic' est issue de fanfiction.net (LIEN), écrite sous le pseudo mtm.
Certains d'entre vous connaissent peut-être déjà ses écrits (et cette fic')
Bon le petit souci c'est que j'avais mal compris, mais cette fic' est toujours en cours ^^' (je croyais à la base que c'était un OS en trois parties). J'ai traduit les 3 premiers chapitres que j'ai vraiment appréciés et je trouvais dommage de renoncer à les poster à cause de ça donc... continuer de traduire au fur et à mesure des MàJ ne me pose pas de problème, seulement d'une part les posts vont sûrement être assez espacés et d'autre part... eh ben je ne sais pas où l'auteur va nous emmener, donc je découvrirai et commenterai avec vous (inédite situation mais ça peut être drôle).
Concernant la traduction... Je fais de mon mieux pour faire des traductions agréables à lire, c'est-à-dire qui soient le plus littéraire possible même après passage au français... ce qui n'est pas toujours facile, donc il faut savoir que j'ai procédé régulièrement à quelques modifications ou ajouts dans les tournures de phrase. Mais ce n'est jamais que pour éclairer le sens, en aucun cas le modifier :)
Vooooilà, je clos cette entrée en matière-fleuve et vous laisse avec le premier chapitre.
En espérant que vous apprécierez
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Titre : Crimson Straw
Rating : T
Genre : Drame
Sommaire : (à compléter)
(J'ai simplifié ici mais je vous renvoie à fanficiton.net pour plus de détails.)
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Chapitre 1 :
Lisbon regarda Jane s’éloigner. Un observateur extérieur n’aurait sûrement rien remarqué d’inhabituel dans sa conduite, mais elle et ses sens finement aiguisés pouvaient voir que tout son être rayonnait de douleur : les épaules légèrement voutées, la tête un peu inclinée, les muscles de son dos qui semblaient se raidir…
Jane se dirigeait clairement vers son grenier et un coup d’œil suffisait pour comprendre qu’il souhaitait le rejoindre sans perdre de temps. Alors que Lisbon continuait de le suivre des yeux, il atteignit le bas des escaliers et disparut en un clin d’œil, dans sa hâte de fuir une pièce sur laquelle planait l’image de ce nouveau-né. Mais elle seule s’aperçut de cette scène qui venait de se jouer sous leurs yeux.
Cho et Van Pelt étaient si occupés à se chamailler pour savoir si l’on avait le droit ou non de dire qu’un bébé était laid, qu’ils remarquèrent à peine Lisbon qui quittait la table. Elle gravit lentement les marches de l’escalier, pas tout à fait sûre de ce qu’elle était en train de faire quand ses pieds semblaient avancer de leur propre gré. En réalité, elle ne savait pas ce qu’elle pouvait dire pour atténuer la douleur de Jane, mais il fallait qu’elle essaye quelque chose. Il était son ami, or elle ferait n’importe quoi pour le peu d’amis qu’elle avait, et voir son consultant souffrir comme ça lui faisait sincèrement du mal.
Cela faisait un certain temps maintenant qu’elle voyait les défenses de Jane s’effilocher et le bébé de Rigsby, ajouté à ce mélange de difficultés et de douleurs qu’elle le savait endurer, pourrait être la goutte d’eau qui ferait déborder le vase. Elle qui avait déjà l’habitude de s’inquiéter pour lui, elle commençait à être sérieusement préoccupée.
Alors qu’elle atteignait la porte soigneusement fermée du grenier, son cœur se serra péniblement, la faisant s’arrêter et fixer cette porte et la vie pleine de douleur et de chagrin qu’elle dissimulait. Elle leva la main, toqua une fois et ouvrit doucement la porte pour se glisser à l’intérieur de la pièce, la refermant derrière elle.
La pièce était sombre et on décelait seulement dans le silence le frémissement de sanglots étouffés. Les yeux de Lisbon s’accoutumèrent petit à petit à l’obscurité et à la lueur des réverbères de la rue, elle put enfin distinguer Jane. Il se tenait debout face à la baie vitrée, la tête baissée, les poings serrés, les épaules tremblantes.
Il devait avoir conscience de sa présence mais ne sembla pas réellement l’assimiler. Cependant, il ne lui demanda pas de partir non plus. Tout était toujours si compliqué avec Jane ; il prenait tant de soin à se rendre constamment hermétique aux autres, ne les laissant jamais jeter plus d’un coup d’œil au-delà de ce mur qu’il avait construit en lui, que quand il vous donnait soudain la permission de le contempler dans toute son essence, vous vous sentiez comme déséquilibré… mais quelque part aussi, privilégié. Du moins, c’est la façon dont Lisbon ressentait les choses.
Elle restait sans bouger, attentive, pas bien sûre de ce qu’elle devait faire puisqu’il n’existait aucune logique sur laquelle se reposer. Elle soupira et s’arma de courage : elle allait devoir gérer la situation à sa manière, le problème étant qu’avec Jane il était impossible de savoir où ça la mènerait, tant il était imprévisible.
Elle se dirigea lentement vers Jane pour s’immobiliser derrière lui, légèrement sur sa gauche afin de pouvoir étudier son profil dans l’ombre. Son cœur bondit à la vue des larmes sur son visage quand lui tentait vaillamment de réprimer les sanglots qui s’arrachaient à sa gorge.
Lisbon s’approcha un peu plus près de lui, jusqu’à ce qu’elle sente la chaleur émaner de son corps, et s’empara doucement de sa main gauche alors que son corps reposait maintenant contre son bras. Sous ses caresses douces et apaisantes, elle finit par sentir son poing se détendre et lui permettre de mêler ses doigts aux siens. Elle expira, soulagée de voir que Jane autorisait au moins sa présence, peu importe le peu de secours qu’elle pouvait lui apporter. Elle posa sa tête contre son épaule, tenant maintenant fermement sa main, alors que lui se débattait dans son propre enfer intérieur, pleurant à présent sans plus se maîtriser.
***
Quand Jane avait vu la photo du nouveau-né, il ne s’attendait pas à sentir son cœur se briser en mille morceaux. Il pensait que la douleur avait diminué depuis le temps mais à l’évidence il n’aurait pas dû présumer de quoi que ce soit.
Il avait senti les yeux de Lisbon sur lui tout à l’heure et savait pertinemment que son départ précipité la ferait venir jusqu’ici, mais cela ne le gênait pas. Dans sa douleur, il n’avait même pas remarqué ou analysé le fait qu’il trouvait normal d’autoriser Lisbon à le voir dans cet état-là. En réalité, il avait juste senti sur le moment le besoin urgent de quitter une pièce où d’autres personnes qu’elle pouvaient le voir.
Sans trop savoir comment il y était parvenu, il s’était retrouvé dans son grenier, debout en face de cette large fenêtre. L’atmosphère était sombre et calme, mais tout ce qu’il pouvait voir et entendre n’étaient que ses propres souvenirs de sa fille qui venait de naître et qu’on lui tendait. Cet amour, cet instinct protecteur qui avaient gonflé son cœur quand il avait regardé ce visage endormi… et plus tard, la douleur déchirante qu’il avait ressenti en réalisant qu’il avait été incapable de protéger sa douce petite fille quand, dans ses bras, il avait vu cette fois-ci des vêtements maculés de sang et des yeux fermés par le long et profond sommeil de la mort.
Il laissait ses larmes couler librement… il n’avait plus aucun moyen de les retenir maintenant. Des années de pratique lui avaient appris à enfermer cette mer salée au fond de lui, mais aujourd’hui la douleur était au-dessus de ses forces, la plaie trop gravement rouverte.
Il n’eut qu’à moitié conscience que quelqu’un d’autre entrait dans la pièce, mais il devait savoir au fond de lui qu’il s’agissait de Lisbon car son corps se calma et son esprit torturé vint se fondre à nouveau dans cette brume de douleur rouge et indistincte.
Cet équilibre précaire chavira seulement à nouveau quand il sentit Lisbon tenter doucement de détendre son poing et de l’ouvrir pour pouvoir tenir sa main et qu’instinctivement, il fit ce qu’elle attendait de lui. Quand le corps de la jeune femme vint s’appuyer contre son bras, sa tête contre son épaule, ses dernières défenses s’effondrèrent et toute la peine et la douleur qu’il avait laissées s’infecter en lui depuis des années, rejaillirent brutalement. Littéralement submergé, il ne pouvait se retenir qu’à Lisbon, se fiant à cette ancre qui seule l’empêchait de complètement se noyer.
Alors d'entrée, petite mise au point sur cette publication un peu spéciale. (Et j'ai fouillé mais n'ai rien trouvé à ce propos donc j'espère qu'aucune infraction n'est commise ici > <')
JE n'ai pas écrit cette fanfiction, qui est en réalité une fanfiction anglaise, mais l'auteur m'a gentiment donné l'autorisation de la traduire en français et de venir la poster ici :)
Je lis pas mal de fanfictions en anglais, et j'en traduis parfois tout simplement parce que c'est un moyen plutôt sympa pour moi de progresser Sauf que là, j'ai eu un vrai coup de coeur pour celle-ci alors je me suis dit... pourquoi ne pas venir vous en faire profiter ?
Donc tout de suite, rendons à César ce qui est à César :
Cette fic' est issue de fanfiction.net (LIEN), écrite sous le pseudo mtm.
Certains d'entre vous connaissent peut-être déjà ses écrits (et cette fic')
Bon le petit souci c'est que j'avais mal compris, mais cette fic' est toujours en cours ^^' (je croyais à la base que c'était un OS en trois parties). J'ai traduit les 3 premiers chapitres que j'ai vraiment appréciés et je trouvais dommage de renoncer à les poster à cause de ça donc... continuer de traduire au fur et à mesure des MàJ ne me pose pas de problème, seulement d'une part les posts vont sûrement être assez espacés et d'autre part... eh ben je ne sais pas où l'auteur va nous emmener, donc je découvrirai et commenterai avec vous (inédite situation mais ça peut être drôle).
Concernant la traduction... Je fais de mon mieux pour faire des traductions agréables à lire, c'est-à-dire qui soient le plus littéraire possible même après passage au français... ce qui n'est pas toujours facile, donc il faut savoir que j'ai procédé régulièrement à quelques modifications ou ajouts dans les tournures de phrase. Mais ce n'est jamais que pour éclairer le sens, en aucun cas le modifier :)
Vooooilà, je clos cette entrée en matière-fleuve et vous laisse avec le premier chapitre.
En espérant que vous apprécierez
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Titre : Crimson Straw
Rating : T
Genre : Drame
Sommaire : (à compléter)
(J'ai simplifié ici mais je vous renvoie à fanficiton.net pour plus de détails.)
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Chapitre 1 :
Lisbon regarda Jane s’éloigner. Un observateur extérieur n’aurait sûrement rien remarqué d’inhabituel dans sa conduite, mais elle et ses sens finement aiguisés pouvaient voir que tout son être rayonnait de douleur : les épaules légèrement voutées, la tête un peu inclinée, les muscles de son dos qui semblaient se raidir…
Jane se dirigeait clairement vers son grenier et un coup d’œil suffisait pour comprendre qu’il souhaitait le rejoindre sans perdre de temps. Alors que Lisbon continuait de le suivre des yeux, il atteignit le bas des escaliers et disparut en un clin d’œil, dans sa hâte de fuir une pièce sur laquelle planait l’image de ce nouveau-né. Mais elle seule s’aperçut de cette scène qui venait de se jouer sous leurs yeux.
Cho et Van Pelt étaient si occupés à se chamailler pour savoir si l’on avait le droit ou non de dire qu’un bébé était laid, qu’ils remarquèrent à peine Lisbon qui quittait la table. Elle gravit lentement les marches de l’escalier, pas tout à fait sûre de ce qu’elle était en train de faire quand ses pieds semblaient avancer de leur propre gré. En réalité, elle ne savait pas ce qu’elle pouvait dire pour atténuer la douleur de Jane, mais il fallait qu’elle essaye quelque chose. Il était son ami, or elle ferait n’importe quoi pour le peu d’amis qu’elle avait, et voir son consultant souffrir comme ça lui faisait sincèrement du mal.
Cela faisait un certain temps maintenant qu’elle voyait les défenses de Jane s’effilocher et le bébé de Rigsby, ajouté à ce mélange de difficultés et de douleurs qu’elle le savait endurer, pourrait être la goutte d’eau qui ferait déborder le vase. Elle qui avait déjà l’habitude de s’inquiéter pour lui, elle commençait à être sérieusement préoccupée.
Alors qu’elle atteignait la porte soigneusement fermée du grenier, son cœur se serra péniblement, la faisant s’arrêter et fixer cette porte et la vie pleine de douleur et de chagrin qu’elle dissimulait. Elle leva la main, toqua une fois et ouvrit doucement la porte pour se glisser à l’intérieur de la pièce, la refermant derrière elle.
La pièce était sombre et on décelait seulement dans le silence le frémissement de sanglots étouffés. Les yeux de Lisbon s’accoutumèrent petit à petit à l’obscurité et à la lueur des réverbères de la rue, elle put enfin distinguer Jane. Il se tenait debout face à la baie vitrée, la tête baissée, les poings serrés, les épaules tremblantes.
Il devait avoir conscience de sa présence mais ne sembla pas réellement l’assimiler. Cependant, il ne lui demanda pas de partir non plus. Tout était toujours si compliqué avec Jane ; il prenait tant de soin à se rendre constamment hermétique aux autres, ne les laissant jamais jeter plus d’un coup d’œil au-delà de ce mur qu’il avait construit en lui, que quand il vous donnait soudain la permission de le contempler dans toute son essence, vous vous sentiez comme déséquilibré… mais quelque part aussi, privilégié. Du moins, c’est la façon dont Lisbon ressentait les choses.
Elle restait sans bouger, attentive, pas bien sûre de ce qu’elle devait faire puisqu’il n’existait aucune logique sur laquelle se reposer. Elle soupira et s’arma de courage : elle allait devoir gérer la situation à sa manière, le problème étant qu’avec Jane il était impossible de savoir où ça la mènerait, tant il était imprévisible.
Elle se dirigea lentement vers Jane pour s’immobiliser derrière lui, légèrement sur sa gauche afin de pouvoir étudier son profil dans l’ombre. Son cœur bondit à la vue des larmes sur son visage quand lui tentait vaillamment de réprimer les sanglots qui s’arrachaient à sa gorge.
Lisbon s’approcha un peu plus près de lui, jusqu’à ce qu’elle sente la chaleur émaner de son corps, et s’empara doucement de sa main gauche alors que son corps reposait maintenant contre son bras. Sous ses caresses douces et apaisantes, elle finit par sentir son poing se détendre et lui permettre de mêler ses doigts aux siens. Elle expira, soulagée de voir que Jane autorisait au moins sa présence, peu importe le peu de secours qu’elle pouvait lui apporter. Elle posa sa tête contre son épaule, tenant maintenant fermement sa main, alors que lui se débattait dans son propre enfer intérieur, pleurant à présent sans plus se maîtriser.
***
Quand Jane avait vu la photo du nouveau-né, il ne s’attendait pas à sentir son cœur se briser en mille morceaux. Il pensait que la douleur avait diminué depuis le temps mais à l’évidence il n’aurait pas dû présumer de quoi que ce soit.
Il avait senti les yeux de Lisbon sur lui tout à l’heure et savait pertinemment que son départ précipité la ferait venir jusqu’ici, mais cela ne le gênait pas. Dans sa douleur, il n’avait même pas remarqué ou analysé le fait qu’il trouvait normal d’autoriser Lisbon à le voir dans cet état-là. En réalité, il avait juste senti sur le moment le besoin urgent de quitter une pièce où d’autres personnes qu’elle pouvaient le voir.
Sans trop savoir comment il y était parvenu, il s’était retrouvé dans son grenier, debout en face de cette large fenêtre. L’atmosphère était sombre et calme, mais tout ce qu’il pouvait voir et entendre n’étaient que ses propres souvenirs de sa fille qui venait de naître et qu’on lui tendait. Cet amour, cet instinct protecteur qui avaient gonflé son cœur quand il avait regardé ce visage endormi… et plus tard, la douleur déchirante qu’il avait ressenti en réalisant qu’il avait été incapable de protéger sa douce petite fille quand, dans ses bras, il avait vu cette fois-ci des vêtements maculés de sang et des yeux fermés par le long et profond sommeil de la mort.
Il laissait ses larmes couler librement… il n’avait plus aucun moyen de les retenir maintenant. Des années de pratique lui avaient appris à enfermer cette mer salée au fond de lui, mais aujourd’hui la douleur était au-dessus de ses forces, la plaie trop gravement rouverte.
Il n’eut qu’à moitié conscience que quelqu’un d’autre entrait dans la pièce, mais il devait savoir au fond de lui qu’il s’agissait de Lisbon car son corps se calma et son esprit torturé vint se fondre à nouveau dans cette brume de douleur rouge et indistincte.
Cet équilibre précaire chavira seulement à nouveau quand il sentit Lisbon tenter doucement de détendre son poing et de l’ouvrir pour pouvoir tenir sa main et qu’instinctivement, il fit ce qu’elle attendait de lui. Quand le corps de la jeune femme vint s’appuyer contre son bras, sa tête contre son épaule, ses dernières défenses s’effondrèrent et toute la peine et la douleur qu’il avait laissées s’infecter en lui depuis des années, rejaillirent brutalement. Littéralement submergé, il ne pouvait se retenir qu’à Lisbon, se fiant à cette ancre qui seule l’empêchait de complètement se noyer.
EarlGrey- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Jane & Lisbon
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
wouaw Cette suite du 4x20 est tout simplement magnifique... Jane qui est triste et une fois de plus notre Lisbon va le réconforter... trop beau
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
une très jolie suite du 4x20 en effet
et bravo à toi pour la traduction, c'est très réussi
et bravo à toi pour la traduction, c'est très réussi
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Juste la fin que j'aurais aimé voir dans cet episode
J'adore quand lisbon vient le consoler , toujours pour réconforter notre Jane
Juste super , merci beaucoup de nous avoir traduit , étant pas une pro anglais sa fait très plaisir
VLS
J'adore quand lisbon vient le consoler , toujours pour réconforter notre Jane
Juste super , merci beaucoup de nous avoir traduit , étant pas une pro anglais sa fait très plaisir
VLS
Mentalist-axelle- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane and Lisbon
Loisirs : Lire des fics , déssiner , regarder mentalist
Localisation : Sur le canapé , a boire une tasse de thé a coté de Jane
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Mentalist-axelle a écrit:Juste la fin que j'aurais aimé voir dans cet episode
Oh oui une fin comme celle ci ca aurait été super
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
bravo pour la très belle traduction c'est tellement magnifique sa aurait fait une super suite de l'épisode 20 avec lisbon qui viens réconcilier jane
Jisbon25- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : lecture
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Effectivement le genre de fin qu'on aurait put, qu'on aurait dut nous proposer pour nous montrer ce Jane si humain qui nous fait défaut depuis un moment.
de nous faire profiter de cette fic.
de nous faire profiter de cette fic.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Wowwww j'adore , j'ai même eu les yeux dans l'eau.
merci pour la traduction , c'est un tres bon début !!
merci pour la traduction , c'est un tres bon début !!
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Superbe début.
Même si je n'ai vu que quelques extrait de cet épisode en particulier la fin, je trouve que c'est une excellente suite. Merci de nous proposer cette traduction.
J'ai hâte de lire les chapitres suivants... :vivement: :vivement: :vivement: :vivement:
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Même si je n'ai vu que quelques extrait de cet épisode en particulier la fin, je trouve que c'est une excellente suite. Merci de nous proposer cette traduction.
J'ai hâte de lire les chapitres suivants... :vivement: :vivement: :vivement: :vivement:
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
j'adore cette fic trop mignon le faite ke lisbon reconforte jane
hate de voire la suite
hate de voire la suite
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Whouaaaouuu j'aime beaucoup cette suite.
Merci beaucoup pour la traduction, vivement que tu nous présentes la suite !!
Merci beaucoup pour la traduction, vivement que tu nous présentes la suite !!
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
J'aime beaucoup de début. J'aime bien le style de l'écriture. Merci pour la traduction en espérant une suite du même ordre
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Merci pour vos commentaires, et ravie si le début et la traduction vous ont plu
Voici le deuxième chapitre, avec lequel j'ai eu plus de mal mais j'ai essayé de m'en sortir comme je pouvais > <'
Bonne lecture ! (Quant à moi je file en vacances, la suite ce week-end donc )
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Chapitre 2 :
L’obscurité s’approfondissait alors que les sons semblaient dériver dans le lointain. Le temps s’écoulait selon son chemin tout tracé et bientôt le soir devint la nuit.
Et Lisbon se tenait toujours auprès de Jane, tenant sa main et appuyée contre son épaule, essayant comme elle pouvait de lui communiquer quelque réconfort. Ses jambes fatiguaient de cette immobilité prolongée, mais elle s’ordonnait fermement d’ignorer cette faiblesse physique.
Jane avait finalement épuisé ses larmes, mais il respirait toujours de manière anarchique et demeurait étroitement crispé, comme Lisbon pouvait le sentir à l’emprise qu’il avait sur sa main. Si ça continuait, elle finirait avec des bleus demain, songea-t-elle absente.
Ses sens enregistrèrent finalement un léger frémissement et elle réalisa que la main de Jane commençait à trembler. Non en réalité, c’était tout son être qui tremblait de plus en plus. Lisbon releva sa tête de l’épaule de Jane et se pencha pour scruter son visage.
Les yeux de Jane paraissaient résolument fermés et il secouait légèrement la tête tout en marmonnant des choses indistinctes. Lisbon tendit l’oreille pour comprendre ce qu’il essayait de dire, se trouvant bientôt sur la pointe des pieds dans un effort pour s’approcher au plus près de lui.
« Ça ne sert à rien. » , répétait-il inlassablement.
Ces mots alarmèrent Lisbon qui sentit son inquiétude venir la prendre à la gorge. Jusqu’à présent, elle avait trouvé que Jane s’en sortait admirablement bien au vue des circonstances, mais ce n’était peut-être pas le cas en réalité.
« Jane » , souffla Lisbon, hésitant à rompre le silence qui régnait dans la pièce.
La voix de Lisbon parvint jusqu’à lui, puis s’évanouit pour laisser place aux battements de son propre cœur, et il lui sembla que toute énergie s’échappait de son corps. Il se tut et vacilla si bien que Lisbon chancela sous son poids en tentant de le soutenir.
Elle regarda avec agitation autour d’elle, cherchant un endroit où l’asseoir et finit par se diriger, ou plutôt par le porter à moitié, vers son lit. Jane suivit docilement, la laissant le guider sans sembler avoir réellement conscience de ce qu’il se passait. Ses yeux étaient toujours fermés, mais il ne prononçait plus un mot.
Lisbon s’extirpa de dessous le bras de Jane et l’assit plus confortablement sur le lit, mais quand elle essaya de retirer sa main de la sienne, il se refusa à la laisser partir.
La vue de Jane, penché sur le lit, les yeux bien fermés malgré la trace évidente sur son visage de toutes ces larmes qui l’avaient secoué, s’agrippant fermement à sa main, lui tordit le cœur douloureusement et à cet instant tomba cette barrière professionnelle qu’elle s’attachait depuis si longtemps à ne pas franchir. Barrière qui avait été érodée par cet homme tout à la fois brillant, buté, agaçant et solitaire mais qu’elle avait appris à considérer comme son ami…
Elle se tenait toujours debout près de Jane, mais dans une position assez embarrassante considérant le fait que sa main droite était toujours emprisonnée dans la main gauche de Jane. Elle se déplaça de façon à se tenir entre ses jambes et approcha sa main gauche de sa joue, l’effleurant délicatement de son pouce juste en dessous de l’œil, puis s’aventura vers ses boucles, balayant doucement celles qui tombaient sur son visage.
Jane demeurait courbé et gardait les yeux fermés, mais Lisbon le connaissait assez bien pour savoir qu’elle avait son attention, au moins dans une certaine mesure, même s’il n’était pas pleinement conscient de la situation.
Lisbon laissa sa main redescendre sur son épaule, la glissant dans son dos tout en l’attirant doucement à elle, mais avec suffisamment de conviction que Jane sembla réaliser ce qu’elle attendait de lui et libéra finalement sa main pour entourer ses bras autour de sa taille, enfouissant son visage au creux de son épaule alors qu’elle le tenait étroitement serré dans ses bras.
Sa joue vint reposer dans les boucles souples de Jane et avec une main, elle caressait l’arrière de sa tête pendant que son autre bras était enroulé autour de son épaule. Sous ses mains, elle pouvait sentir que Jane tremblait encore mais à son grand soulagement, celui-ci se détendait peu à peu… laissant sa respiration se calmer et ses tremblements se relâcher lentement.
Alors que Lisbon continuait à le soigner de toute sa douceur possible, elle se sentit légèrement coupable du plaisir que lui procurait le fait d’être autorisée à cette proximité avec Jane, sentiment qu’elle ne pouvait pas nier. C’était l’une des raisons qui la poussait normalement à éviter le contact physique avec son consultant, chose assez facile dès lors qu’il n’était pas vraiment demandeur non plus : elle savait que cela ne ferait qu’enflammer son empathie, or en tant que chef elle ne pouvait pas se le permettre.
Cependant elle ne pouvait pas non plus laisser Jane souffrir ainsi, donc elle considéra finalement cette concession comme un marché équitable. Elle se posait comme experte quand il s’agissait de compartimenter, il n’y avait donc aucune raison qu’elle ne puisse pas se fermer à nouveau une fois Jane remis sur pieds. Et si elle put pratiquement entendre le rire que lui donnait cette pensée au fond de son esprit, elle s’attacha à le rejeter bien loin.
Tout se jouait ici et maintenant. Elle avait choisi d’emprunter cette voie sachant qu’elle voulait faire tout ce qui était en son pouvoir pour aider Jane et le réconforter, alors si le serrer dans ses bras pouvait faire l’affaire, c’était ce qu’il fallait qu’elle fasse.
***
Jane revivait les moments les plus précieux de sa vie. La première fois où il entendit qu’il allait être père. Le ventre de plus en plus rond de sa femme et les furieux coups de pieds que le bébé donnait quand il le caressait. La naissance de sa fille. Le moment où elle lui fut remise, enveloppée dans une couverture, un peu de sang perlant dans ses cheveux, ses petits yeux curieux mais qui se fermèrent bientôt à mesure qu’il la berçait doucement dans ses bras.
Puis tout à coup, il ressentait à nouveau la terreur, l’horreur, et cette immense douleur qui enflait en lui. Alors il baissait les yeux vers sa fille qu’il était toujours en train de bercer. Mais elle était maintenant plus âgée, et les boucles dorées qui parsemaient désormais sa tête étaient couvertes du sang qui s’échappait de sa gorge tranchée, se répandant sur ses mains comme il fixait ses yeux sans vie.
Boucle infinie.
Jane était perdu dans sa douleur et son cauchemar. Il ne cessait de voir différentes variantes, mais toutes s’achevaient sur lui qui tenait sa fille morte dans ses bras. En attendant, il avait seulement vaguement conscience qu’il était en train de répéter encore et encore la même phrase : « Ça ne sert à rien. »
La douleur était écrasante, le cauchemar dominateur, à quoi bon essayer d’échapper à cet enfer qui était son fait ? Comme avait-il même pu jamais pensé qu’il mériterait de laisser tout cela derrière lui ?
C’est alors qu’il entendit une voix familière. Il ne savait pas ce qu’elle disait, mais cette voix lui évoquait comme un refuge, un havre de paix. Il essaya de l’ignorer, mais elle l’attirait à elle et lui n’avait plus la force de lutter.
Jane sentit alors la fatigue pénétrer tous ses membres, et il fléchit finalement… mais alors qu’il pensait s’écrouler au sol, quelqu’un le rattrapa.
***
« Lisbon » , lui murmura son esprit affaibli et il sentit qu’il lui abandonnait tout le contrôle de la situation, faisant ce qu’elle attendait qu’il fasse… du moins jusqu’au moment où elle voulut qu’il lâche sa main.
La sensation de la main chaude de Lisbon dans la sienne était l’unique chose qui l’empêchait de perdre complètement la tête actuellement, et pris d’un sentiment de panique, il resserra fermement son emprise sur elle. Il perçut que Lisbon s’approchait, puis quand il sentit sa main sur son visage, il eut soudain l’impression que son corps était en train de se consumer.
Quand il comprit finalement ce qu’elle voulait faire, il consentit à délivrer sa main pour l’entourer fermement de ses bras, reposant sa tête, qu’elle couvrait de ses caresses, contre son épaule.
Il s’accrochait à la vie quand il avait l’impression que tout son être se fissurait et se brisait en morceaux, quelque uns partant à la dérive. Lisbon était sa bouée de sauvetage et quand bien même il voulait se laisser aller et faire mourir la douleur avec lui, une part de lui continuait de s’accrocher à elle et à sa compassion, effrayée qu’elle puisse le laisser couler.
***
Le corps de Jane se calma finalement sous ses mains, tout comme sa respiration, mais il ne se montrait apparemment pas prêt à la laisser partir. Cependant, les jambes de Lisbon criaient désormais de douleur et elle ne parvenait plus à les ignorer.
« Jane » , dit-elle doucement.
Il ne répondit pas.
Lisbon leva doucement son visage vers le sien, trouvant ses yeux toujours délibérément fermés.
« Jane, s’il-vous-plaît, regardez-moi. » , le pria Lisbon toujours avec douceur.
Jane ouvrit lentement les yeux, ses paupières découvrant deux pupilles d’un bleu assombri et bordé de rouge, mais il semblait parfaitement conscient de sa présence cette fois-ci.
« Je veux que vous vous allongiez sur le lit. » , lui dit Lisbon.
« Je vais déplacer une chaise à côté pour rester près de vous. » , le rassura-t-elle alors qu’elle voyait une lueur de panique naître dans ses yeux.
A son grand soulagement, tout ce qu’elle reçut fut une sorte de réponse désinvolte, qui sonnait vaguement comme de l’ancien Jane.
« Mais il y a de la place pour deux ici. » , chuchota-t-il alors que Lisbon le poussait à s’allonger.
Alors qu’elle se sentait rougir, Lisbon s’occupa d’enlever les chaussures de Jane et de lui trouver une couverture, sentant tout le long son regard posé sur elle, comme craignant qu’elle ne s’éloigne trop loin ou qu’elle ne le quitte.
« Chut. » , lui dit Lisbon à voix basse, mais alors qu’elle atteignait une chaise, elle s’arrêta en pleine action.
Ses jambes, sans parler de son dos, la tuaient littéralement, et elle était vraiment épuisée. Si elle s’allongeait à côté de Jane, elle pourrait au moins s’assurer qu’il ne s’éclipse pas. Elle restait sincèrement inquiète à son sujet et connaissant son sommeil léger, elle savait qu’elle se réveillerait s’il essayait de partir.
Elle se tourna pour faire face à Jane, s’entendit prononcer un « Bon, d’accord. » et avant de se baisser pour enlever ses propres chaussures, elle put voir un semblant de surprise mêlé à un certain plaisir venir éclaircir les traits de Jane.
« Pas de mauvaise blague. » , dit-elle à voix basse dans un ton qui se voulait sévère alors qu’elle grimpait sur le lit, se faisant son propre écho du moment où Jane l’avait invité à danser lors de cette réunion d’anciens lycéens, ce qui lui semblait aujourd’hui être il y a une éternité.
Les yeux de Jane exprimèrent de la reconnaissance devant cette tentative de légèreté et il se déplaça lourdement pour lui laisser de la place.
Ils s’installèrent chacun de leur côté et Lisbon tira la couverture sur eux. Même physiquement et émotionnellement épuisé, Jane n’en oubliait pas ses manières de gentleman et il s’écarta afin de donner à Lisbon le plus d’espace possible.
Mais Lisbon se recula plus près de Jane, se retournant doucement pour atteindre son bras gauche et l’enrouler autour d’elle, mêlant ses doigts aux siens. Elle se dit à elle-même qu’il valait mieux s’assurer qu’elle se rendrait compte si Jane décidait de fuir au milieu de la nuit.
Jane sembla hésiter quelques instants puis céda et vint s’appuyer contre le dos de Lisbon, posant son front contre le sommet de sa tête.
« Merci. » murmura-t-il doucement dans une voix un peu brisée.
En réponse, Lisbon serra plus fort sa main dans la sienne et se laissa aller contre lui.
Bientôt, ils plongèrent tous les deux dans le sommeil et cette pièce obscure fut une fois de plus abandonnée à son silence, troublé uniquement par deux respirations parfaitement accordées.
Voici le deuxième chapitre, avec lequel j'ai eu plus de mal mais j'ai essayé de m'en sortir comme je pouvais > <'
Bonne lecture ! (Quant à moi je file en vacances, la suite ce week-end donc )
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Chapitre 2 :
L’obscurité s’approfondissait alors que les sons semblaient dériver dans le lointain. Le temps s’écoulait selon son chemin tout tracé et bientôt le soir devint la nuit.
Et Lisbon se tenait toujours auprès de Jane, tenant sa main et appuyée contre son épaule, essayant comme elle pouvait de lui communiquer quelque réconfort. Ses jambes fatiguaient de cette immobilité prolongée, mais elle s’ordonnait fermement d’ignorer cette faiblesse physique.
Jane avait finalement épuisé ses larmes, mais il respirait toujours de manière anarchique et demeurait étroitement crispé, comme Lisbon pouvait le sentir à l’emprise qu’il avait sur sa main. Si ça continuait, elle finirait avec des bleus demain, songea-t-elle absente.
Ses sens enregistrèrent finalement un léger frémissement et elle réalisa que la main de Jane commençait à trembler. Non en réalité, c’était tout son être qui tremblait de plus en plus. Lisbon releva sa tête de l’épaule de Jane et se pencha pour scruter son visage.
Les yeux de Jane paraissaient résolument fermés et il secouait légèrement la tête tout en marmonnant des choses indistinctes. Lisbon tendit l’oreille pour comprendre ce qu’il essayait de dire, se trouvant bientôt sur la pointe des pieds dans un effort pour s’approcher au plus près de lui.
« Ça ne sert à rien. » , répétait-il inlassablement.
Ces mots alarmèrent Lisbon qui sentit son inquiétude venir la prendre à la gorge. Jusqu’à présent, elle avait trouvé que Jane s’en sortait admirablement bien au vue des circonstances, mais ce n’était peut-être pas le cas en réalité.
« Jane » , souffla Lisbon, hésitant à rompre le silence qui régnait dans la pièce.
La voix de Lisbon parvint jusqu’à lui, puis s’évanouit pour laisser place aux battements de son propre cœur, et il lui sembla que toute énergie s’échappait de son corps. Il se tut et vacilla si bien que Lisbon chancela sous son poids en tentant de le soutenir.
Elle regarda avec agitation autour d’elle, cherchant un endroit où l’asseoir et finit par se diriger, ou plutôt par le porter à moitié, vers son lit. Jane suivit docilement, la laissant le guider sans sembler avoir réellement conscience de ce qu’il se passait. Ses yeux étaient toujours fermés, mais il ne prononçait plus un mot.
Lisbon s’extirpa de dessous le bras de Jane et l’assit plus confortablement sur le lit, mais quand elle essaya de retirer sa main de la sienne, il se refusa à la laisser partir.
La vue de Jane, penché sur le lit, les yeux bien fermés malgré la trace évidente sur son visage de toutes ces larmes qui l’avaient secoué, s’agrippant fermement à sa main, lui tordit le cœur douloureusement et à cet instant tomba cette barrière professionnelle qu’elle s’attachait depuis si longtemps à ne pas franchir. Barrière qui avait été érodée par cet homme tout à la fois brillant, buté, agaçant et solitaire mais qu’elle avait appris à considérer comme son ami…
Elle se tenait toujours debout près de Jane, mais dans une position assez embarrassante considérant le fait que sa main droite était toujours emprisonnée dans la main gauche de Jane. Elle se déplaça de façon à se tenir entre ses jambes et approcha sa main gauche de sa joue, l’effleurant délicatement de son pouce juste en dessous de l’œil, puis s’aventura vers ses boucles, balayant doucement celles qui tombaient sur son visage.
Jane demeurait courbé et gardait les yeux fermés, mais Lisbon le connaissait assez bien pour savoir qu’elle avait son attention, au moins dans une certaine mesure, même s’il n’était pas pleinement conscient de la situation.
Lisbon laissa sa main redescendre sur son épaule, la glissant dans son dos tout en l’attirant doucement à elle, mais avec suffisamment de conviction que Jane sembla réaliser ce qu’elle attendait de lui et libéra finalement sa main pour entourer ses bras autour de sa taille, enfouissant son visage au creux de son épaule alors qu’elle le tenait étroitement serré dans ses bras.
Sa joue vint reposer dans les boucles souples de Jane et avec une main, elle caressait l’arrière de sa tête pendant que son autre bras était enroulé autour de son épaule. Sous ses mains, elle pouvait sentir que Jane tremblait encore mais à son grand soulagement, celui-ci se détendait peu à peu… laissant sa respiration se calmer et ses tremblements se relâcher lentement.
Alors que Lisbon continuait à le soigner de toute sa douceur possible, elle se sentit légèrement coupable du plaisir que lui procurait le fait d’être autorisée à cette proximité avec Jane, sentiment qu’elle ne pouvait pas nier. C’était l’une des raisons qui la poussait normalement à éviter le contact physique avec son consultant, chose assez facile dès lors qu’il n’était pas vraiment demandeur non plus : elle savait que cela ne ferait qu’enflammer son empathie, or en tant que chef elle ne pouvait pas se le permettre.
Cependant elle ne pouvait pas non plus laisser Jane souffrir ainsi, donc elle considéra finalement cette concession comme un marché équitable. Elle se posait comme experte quand il s’agissait de compartimenter, il n’y avait donc aucune raison qu’elle ne puisse pas se fermer à nouveau une fois Jane remis sur pieds. Et si elle put pratiquement entendre le rire que lui donnait cette pensée au fond de son esprit, elle s’attacha à le rejeter bien loin.
Tout se jouait ici et maintenant. Elle avait choisi d’emprunter cette voie sachant qu’elle voulait faire tout ce qui était en son pouvoir pour aider Jane et le réconforter, alors si le serrer dans ses bras pouvait faire l’affaire, c’était ce qu’il fallait qu’elle fasse.
***
Jane revivait les moments les plus précieux de sa vie. La première fois où il entendit qu’il allait être père. Le ventre de plus en plus rond de sa femme et les furieux coups de pieds que le bébé donnait quand il le caressait. La naissance de sa fille. Le moment où elle lui fut remise, enveloppée dans une couverture, un peu de sang perlant dans ses cheveux, ses petits yeux curieux mais qui se fermèrent bientôt à mesure qu’il la berçait doucement dans ses bras.
Puis tout à coup, il ressentait à nouveau la terreur, l’horreur, et cette immense douleur qui enflait en lui. Alors il baissait les yeux vers sa fille qu’il était toujours en train de bercer. Mais elle était maintenant plus âgée, et les boucles dorées qui parsemaient désormais sa tête étaient couvertes du sang qui s’échappait de sa gorge tranchée, se répandant sur ses mains comme il fixait ses yeux sans vie.
Boucle infinie.
Jane était perdu dans sa douleur et son cauchemar. Il ne cessait de voir différentes variantes, mais toutes s’achevaient sur lui qui tenait sa fille morte dans ses bras. En attendant, il avait seulement vaguement conscience qu’il était en train de répéter encore et encore la même phrase : « Ça ne sert à rien. »
La douleur était écrasante, le cauchemar dominateur, à quoi bon essayer d’échapper à cet enfer qui était son fait ? Comme avait-il même pu jamais pensé qu’il mériterait de laisser tout cela derrière lui ?
C’est alors qu’il entendit une voix familière. Il ne savait pas ce qu’elle disait, mais cette voix lui évoquait comme un refuge, un havre de paix. Il essaya de l’ignorer, mais elle l’attirait à elle et lui n’avait plus la force de lutter.
Jane sentit alors la fatigue pénétrer tous ses membres, et il fléchit finalement… mais alors qu’il pensait s’écrouler au sol, quelqu’un le rattrapa.
***
« Lisbon » , lui murmura son esprit affaibli et il sentit qu’il lui abandonnait tout le contrôle de la situation, faisant ce qu’elle attendait qu’il fasse… du moins jusqu’au moment où elle voulut qu’il lâche sa main.
La sensation de la main chaude de Lisbon dans la sienne était l’unique chose qui l’empêchait de perdre complètement la tête actuellement, et pris d’un sentiment de panique, il resserra fermement son emprise sur elle. Il perçut que Lisbon s’approchait, puis quand il sentit sa main sur son visage, il eut soudain l’impression que son corps était en train de se consumer.
Quand il comprit finalement ce qu’elle voulait faire, il consentit à délivrer sa main pour l’entourer fermement de ses bras, reposant sa tête, qu’elle couvrait de ses caresses, contre son épaule.
Il s’accrochait à la vie quand il avait l’impression que tout son être se fissurait et se brisait en morceaux, quelque uns partant à la dérive. Lisbon était sa bouée de sauvetage et quand bien même il voulait se laisser aller et faire mourir la douleur avec lui, une part de lui continuait de s’accrocher à elle et à sa compassion, effrayée qu’elle puisse le laisser couler.
***
Le corps de Jane se calma finalement sous ses mains, tout comme sa respiration, mais il ne se montrait apparemment pas prêt à la laisser partir. Cependant, les jambes de Lisbon criaient désormais de douleur et elle ne parvenait plus à les ignorer.
« Jane » , dit-elle doucement.
Il ne répondit pas.
Lisbon leva doucement son visage vers le sien, trouvant ses yeux toujours délibérément fermés.
« Jane, s’il-vous-plaît, regardez-moi. » , le pria Lisbon toujours avec douceur.
Jane ouvrit lentement les yeux, ses paupières découvrant deux pupilles d’un bleu assombri et bordé de rouge, mais il semblait parfaitement conscient de sa présence cette fois-ci.
« Je veux que vous vous allongiez sur le lit. » , lui dit Lisbon.
« Je vais déplacer une chaise à côté pour rester près de vous. » , le rassura-t-elle alors qu’elle voyait une lueur de panique naître dans ses yeux.
A son grand soulagement, tout ce qu’elle reçut fut une sorte de réponse désinvolte, qui sonnait vaguement comme de l’ancien Jane.
« Mais il y a de la place pour deux ici. » , chuchota-t-il alors que Lisbon le poussait à s’allonger.
Alors qu’elle se sentait rougir, Lisbon s’occupa d’enlever les chaussures de Jane et de lui trouver une couverture, sentant tout le long son regard posé sur elle, comme craignant qu’elle ne s’éloigne trop loin ou qu’elle ne le quitte.
« Chut. » , lui dit Lisbon à voix basse, mais alors qu’elle atteignait une chaise, elle s’arrêta en pleine action.
Ses jambes, sans parler de son dos, la tuaient littéralement, et elle était vraiment épuisée. Si elle s’allongeait à côté de Jane, elle pourrait au moins s’assurer qu’il ne s’éclipse pas. Elle restait sincèrement inquiète à son sujet et connaissant son sommeil léger, elle savait qu’elle se réveillerait s’il essayait de partir.
Elle se tourna pour faire face à Jane, s’entendit prononcer un « Bon, d’accord. » et avant de se baisser pour enlever ses propres chaussures, elle put voir un semblant de surprise mêlé à un certain plaisir venir éclaircir les traits de Jane.
« Pas de mauvaise blague. » , dit-elle à voix basse dans un ton qui se voulait sévère alors qu’elle grimpait sur le lit, se faisant son propre écho du moment où Jane l’avait invité à danser lors de cette réunion d’anciens lycéens, ce qui lui semblait aujourd’hui être il y a une éternité.
Les yeux de Jane exprimèrent de la reconnaissance devant cette tentative de légèreté et il se déplaça lourdement pour lui laisser de la place.
Ils s’installèrent chacun de leur côté et Lisbon tira la couverture sur eux. Même physiquement et émotionnellement épuisé, Jane n’en oubliait pas ses manières de gentleman et il s’écarta afin de donner à Lisbon le plus d’espace possible.
Mais Lisbon se recula plus près de Jane, se retournant doucement pour atteindre son bras gauche et l’enrouler autour d’elle, mêlant ses doigts aux siens. Elle se dit à elle-même qu’il valait mieux s’assurer qu’elle se rendrait compte si Jane décidait de fuir au milieu de la nuit.
Jane sembla hésiter quelques instants puis céda et vint s’appuyer contre le dos de Lisbon, posant son front contre le sommet de sa tête.
« Merci. » murmura-t-il doucement dans une voix un peu brisée.
En réponse, Lisbon serra plus fort sa main dans la sienne et se laissa aller contre lui.
Bientôt, ils plongèrent tous les deux dans le sommeil et cette pièce obscure fut une fois de plus abandonnée à son silence, troublé uniquement par deux respirations parfaitement accordées.
EarlGrey- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Jane & Lisbon
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Rolalaaa c'est triste et mignon à la fois =)
Vivement la suite !!!
Vivement la suite !!!
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Superbe suite .
L'auteur respecte cet attachement si spécial qui existe entre Jane et Lisbon...même si on sent que Lisbon est troublée.
On a les deux points de vue, c'est ce qui rend ce récit encore plus poignant côté Jane...ces images qui le hantent, sa fille dans ses bras à sa naissance puis le jour de sa mort
un fameux travail de traduction
L'auteur respecte cet attachement si spécial qui existe entre Jane et Lisbon...même si on sent que Lisbon est troublée.
On a les deux points de vue, c'est ce qui rend ce récit encore plus poignant côté Jane...ces images qui le hantent, sa fille dans ses bras à sa naissance puis le jour de sa mort
un fameux travail de traduction
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
c'est magnifiquement bien traduit.
voir Jane aussi mal c'est tellement triste
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Deux superbes points de vue, entre la vision de Lisbon côté réel et celle de Jane qui se déroule intérieurement, on assiste à une scène à la fois triste et amicale, l'équilibre des deux personnages est très bien respecté !
je te félicite pour ce superbe travail de traduction car je crois que tout est retranscris, j'en avais oublié que la fic était en anglais tellement c'est bien écrit !
vivement le troisième chapitre
je te félicite pour ce superbe travail de traduction car je crois que tout est retranscris, j'en avais oublié que la fic était en anglais tellement c'est bien écrit !
vivement le troisième chapitre
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Désolée d'avoir abandonné cette fic' plus longtemps que prévu > <" Je suis rentrée seulement hier de vacances et n'ai rallumé mon ordinateur qu'aujourd'hui. Merci pour tous vos commentaires qui m'encouragent à continuer
Je vous livre enfin le troisième chapitre !
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Chapitre 3 :
Jane se sentait heureux.
Il était allongé dans son lit aux côtés de sa jolie épouse, le corps enveloppé dans une délicieuse léthargie. Autour d’eux, les rayons du soleil inondaient la pièce dans laquelle le calme flottait. Pour quelque raison, il n’était pas sûr du jour qu’il était, mais ils devaient être en week-end pour se trouver encore au lit sans voir leur fille venir les réveiller. Les week-ends, une baby-sitter venait s’occuper d’elle le matin afin de leur laisser un peu de temps pour eux, et elle et Charlotte avait dû sortir.
Un instant, la pensée de sa fille flotta douloureusement au fond de sa tête, mais cette désagréable sensation s’évanouit au moment où il posa ses yeux sur sa femme qui lui faisait face, étendue sur le côté et profondément endormie.
Alors qu’il venait doucement caresser ses boucles blondes, celles-ci se lissaient et s’assombrissaient sous ses doigts jusqu’à devenir de longs cheveux ébènes, sans que pour autant cela ne l’inquiète le moins du monde. Dans un sursaut d’amour et d’affection, son doigt vint tracer les traits de son visage, appréciant la douceur de sa peau sous la sienne.
Sa femme, à présent toute brune, remua dans son sommeil puis se réveilla doucement, et bientôt deux yeux verts brillants le fixèrent, terriblement adorables dans leur confusion. Jane se sentit sourire à cette femme encore toute endormie et laissa sa main s’attarder sur son visage, redessinant les légères taches de rousseur qui parsemaient son nez et ses joues.
Ses yeux verts s’élargirent, il sentit sa petite paume venir saisir sa main et alors qu’il s’apprêtait à l’embrasser, une voix l’arrêta finalement.
« Jane ? » questionna Lisbon avec hésitation, d’une voix encore éraillée par le sommeil.
Ce simple mot prononcé, et tous ses souvenirs remontèrent à la surface, la douleur et le chagrin inondant à nouveau ses pensées jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se retenir qu’à la sensation de la main de Lisbon sur la sienne. Il se concentra uniquement sur celle-ci, tout en s’efforçant de garder sa respiration sous contrôle.
Lentement il parvint à les repousser dans les profondeurs de son esprit, là où ses souvenirs les plus sombres étaient enfouis, et il ouvrit alors les yeux pour trouver Lisbon toujours étendue à ses côtés, les yeux remplis d’inquiétude et de compassion.
Il lui souffla dans un sourire vacillant : « Bonjour Lisbon. »
***
Lisbon fut tirée de son lourd sommeil par la douce sensation qu’on lui caressait les cheveux et le visage.
« Hmm, c’est agréable. » se dit-elle négligemment, un soupçon d’inquiétude naissant malgré tout quelque part dans son esprit.
Elle se sentait en sécurité malgré la sensation inhabituelle d’avoir quelqu’un dans son lit, mais c’est cette sensation qui lui fit bientôt ouvrir les yeux dans la confusion.
Ses yeux rencontrèrent un Jane doux et souriant, qui caressait sa joue jusqu’à se pencher dans la claire intention de l’embrasser.
Elle s’empara vivement de sa main et dit d’une voix peu assurée mais aussi calme que possible afin de ne pas l’effrayer : « Jane ? »
A l’instant où il entendit sa voix, tout sembla lui revenir, et même s’il avait fermé les yeux, Lisbon voyait bien qu’il luttait pour contenir cette averse de souvenirs qui venait raviver la douleur.
Elle n’osa pas bouger et continua de tenir la main de Jane qui était posée contre sa joue, cela jusqu’à ce qu’il ouvre les yeux à nouveau et lui murmure finalement un bonjour ; alors elle put respirer à nouveau et abaissa leurs mains entre eux, mais sans les délier, ce que Jane ne sembla pas relever.
Il la regarda avec une vulnérabilité dont Lisbon n’avait jamais vu chez lui avant hier plus que de vagues lueurs, et lui dit à voix basse : « J’étais en train de rêver de ma femme. »
Lisbon eut soudain l’impression qu’on enfonçait un poignard dans son cœur, sensation dont elle s’efforça de rien laisser transparaître même si elle était sûre que Jane avait aperçu ses yeux se dérober.
« Elle se transformait peu à peu en vous mais j’étais toujours aussi heureux. » continua-t-il comme s’il se parlait à lui-même, d’une voix absente.
Inévitablement, Lisbon sentit quelque chose s’éveiller dans sa poitrine. Un quelque chose qu’elle savait devoir absolument étouffer si elle ne voulait pas qu’il commence à prendre racine…
Avec à terme toutes les chances de lui provoquer une crise cardiaque, s’efforça de plaisanter son esprit le plus rationnel, comme pour esquiver le problème.
Tout à coup, Jane se releva légèrement et posa des yeux égarés sur elle, un air confondu sur le visage comme s’il venait de se réveiller.
« Euh, désolé. Ça doit vous mettre mal à l’aise. » hasarda-t-il, et il sembla alors seulement remarquer qu’ils se tenaient toujours la main, ceci entrainant chez lui un mouvement de recul.
« Jane. Arrêtez ça. » dit Lisbon alors qu’elle retenait fermement la main de Jane, ce qui eut pour effet de le figer sur place et de lui faire relever les yeux vers elle.
C’est alors qu’on toqua à la porte. Au travers, ils entendirent s’élever la voix de Cho : « Patron, vous êtes là ? On a une affaire. »
***
Quand Lisbon l’empêcha de se retirer, il la regarda dans l’incompréhension, alors qu’il sentait monter en lui un effrayant tourbillon d’émotions. Il ne voulait pas examiner ses sentiments envers elle, surtout pas après la journée d’hier qui l’avait tant fragilisé, mais le regard dans les yeux de Lisbon l’incita à se taire et à la laisser parler. « Tout est… normal. » se dit-il comme pour se calmer.
Mais ce qu’elle s’apprêtait à dire fut interrompu par la voix de Cho dans le couloir.
Cela surpris clairement Lisbon qui jeta un regard contrarié à la porte, mais elle éleva la voix pour répondre : « J’arrive dans une minute Cho. »
Elle se retourna vers Jane qui fut dérouté de voir comme elle ne semblait pas embarrassée. Et pour ajouter encore à sa surprise, elle retira sa main et, caressant légèrement sa joue au passage, dit d’une voix calme : « Je suis là pour vous, peu importe ce que vous traversez. »
Puis elle sauta hors du lit, essayant de démêler ses cheveux dans ses doigts et soupira d’agacement à la vue de sa chemise toute froissée. Elle trouva ses chaussures et enfila son manteau, pendant que Jane la regardait complètement ébahi.
Lisbon lui jeta un regard et une pointe de rose vint colorer ses joues. « Vous pouvez fermer la bouche Jane maintenant. » dit-elle de son ton cassant, un sourire sur le visage, mais qui s’évanouit bientôt : « Je tiens à vous Jane, et je me fais du souci pour vous, alors s’il y a quoique ce soit que je puisse faire pour que vous alliez mieux, je le ferai. » dit-elle doucement.
Et d’ajouter de sa voix vive habituelle : « Un jour, vous serez obligé de l’accepter. ». Sur ce, elle quitta la pièce, laissant Jane étendu sur le lit, alors que s’évaporait ce qui lui semblait être la fin de son rêve.
« Vous venez ? » s’éleva la voix de Lisbon dans le couloir, le faisant finalement sortir de ses pensées, ou plutôt de son absence de pensées cohérentes, et il se leva rapidement pour essayer de se rendre présentable. Il imagina que Lisbon devait faire la même chose dans son bureau, où elle gardait toujours quelques vêtements de rechange.
Son esprit n’était qu’un ramassis d’émotions contradictoires, flottant de manière désordonnée, saupoudré de considérations aléatoires. La journée d’hier avait anéanti ses remparts intérieurs, le laissant totalement démuni mais
Lisbon avait continué d’agir et se comporter normalement, ce qui n’ajoutait qu’à sa confusion.
Il pouvait toujours sentir l’angoisse et la tristesse irradier ses membres, mais elles se diluaient dans la sensation apaisante de Lisbon à ses côtés et de son odeur subtile qui flottait encore dans l’air autour de lui.
Mais ils avaient une affaire, ce qui, il l’espérait, lui occuperait l’esprit et lui donnerait le temps de récupérer.
***
Lisbon entra dans son bureau, suivi de près par Cho.
Elle lui lança un regard sévère, ce qui n’eut pas l’air de faire un quelconque effet sur l’agent : « Pas un mot. »
Cho haussa les épaules et répondit : « Je ne vois pas de quoi vous voulez parlez patron. », puis il sembla qu’il esquissait un léger sourire auquel Lisbon ne put répondre qu’en souriant à son tour.
« Donnez-moi une minute pour m’arranger. » conclut-elle et elle n’entendit en réponse qu’un vague marmonnement alors que Cho fermait la porte et semblait se diriger vers la cuisine.
« Espérons qu’il aille faire du café. » Pensa-t-elle presque avec désespoir. Elle n’était définitivement du matin.
Alors qu’elle se saisissait d’une chemise propre, elle remarqua que sa main tremblait. Elle ferma le poing sur sa poitrine et prit une profonde respiration.
Elle avait vraiment perdu la tête pour dire toutes ces choses à Jane, et une fois qu’il aurait fait le tri dans sa tête, il ne la lâcherait bientôt plus avec ça, elle n’en doutait pas une seconde.
C’était la première fois qu’elle le voyait effondré comme ça depuis qu’elle le connaissait, mais elle savait qu’il se relèverait, encore, et l’humour faisait partie de ses mécanismes d’adaptation. Une fois qu’il aurait reconstruit ses barrières, il agirait à nouveau normalement avec elle, alors qu’elle n’était plus sûre de pouvoir le faire.
Considérant qu’il s’agissait de Jane, elle pouvait être sûre qu’une fois qu’il aurait eu le temps de disséquer leur conversation, il comprendrait exactement ce qu’elle avait voulu lui dire. Quoique même pour elle, le sens de ses paroles n’était pas encore tout à fait clair…
Elle secoua la tête. Il semblait tenir le coup, c’était le principal, et cela signifiait que sa présence n’avait peut-être pas été inutile. Mais maintenant ils avaient une affaire qui demandait son attention. Elle garderait un œil sur Jane au cas où il aurait besoin d’elle mais pour l’instant, elle était prête à affronter à nouveau le monde du crime.
***
Elle sortait de son bureau quand Cho vint placer une tasse de café entre ses mains. Elle le remercia d’un signe de tête et prit une gorgée du liquide brûlant.
« Alors, qu’est-ce qu’on a ? » Demanda-t-elle, et Cho et Van Pelt commencèrent à la briefer.
Elle vit du coin de l’œil Jane que Jane descendait les escaliers puis pénétrait dans l’open-space.
Il était impeccable, comme d’habitude mais il avait les traits tirés et le regard plus triste qu’à la normale.
Cho inclina la tête dans sa direction et Van Pelt le salua d'un enjoué « Bonjour Jane ! », et Lisbon fut reconnaissante à ses deux agents d’agir avec lui comme ils le faisaient habituellement, ce même s’ils devaient une idée des blessures dont il se débattait depuis hier soir.
S’avançant vers eux, Jane leur fit un signe de tête en retour et dit : « Bonjour. J’ai raté quelque chose ? »
Une fois la réunion d’enquête préliminaire achevée, Cho et Van Pelt partirent pour la scène du crime. Lisbon comptait les rejoindre avec Jane sans tarder, mais avant cela elle avait besoin d’une deuxième tasse de café pour recouvrir pleinement ses facultés.
Jane la suivit dans la cuisine et pendant qu’elle s’affairait avec son café, il se faisait son éternelle tasse de thé. Et si Lisbon pouvait sentir ses yeux sur elle, elle les ignorait comme elle pouvait.
Mais alors qu’elle s’apprêtait à quitter la pièce, Jane la rattrapa et retint son bras de sa main qui ne tenait pas sa tasse de thé. Il capta enfin ses deux yeux verts, même si cela signifiait s’abandonner dans toute sa vulnérabilité au regard surpris mais pénétrant de Lisbon.
« Merci, Lisbon. » Prononça-t-il dans un souffle.
Puis il retira doucement sa main et Lisbon vit son éternel et exaspérant sourire apparaître sur son visage, ce même si une tristesse diffuse continuait d’assombrir ces deux yeux bleus.
« Bon, on va voir cette scène de crime ou on attend que les corps se lassent et décide de pourrir avant d’avoir aperçu l’intraitable agent Lisbon ? »
Lisbon lui fit un grand sourire, incapable à cet instant de répondre autre chose, et lui fit signe d’ouvrir la voie.
Finalement, peut-être que ça irait.
Je vous livre enfin le troisième chapitre !
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Chapitre 3 :
Jane se sentait heureux.
Il était allongé dans son lit aux côtés de sa jolie épouse, le corps enveloppé dans une délicieuse léthargie. Autour d’eux, les rayons du soleil inondaient la pièce dans laquelle le calme flottait. Pour quelque raison, il n’était pas sûr du jour qu’il était, mais ils devaient être en week-end pour se trouver encore au lit sans voir leur fille venir les réveiller. Les week-ends, une baby-sitter venait s’occuper d’elle le matin afin de leur laisser un peu de temps pour eux, et elle et Charlotte avait dû sortir.
Un instant, la pensée de sa fille flotta douloureusement au fond de sa tête, mais cette désagréable sensation s’évanouit au moment où il posa ses yeux sur sa femme qui lui faisait face, étendue sur le côté et profondément endormie.
Alors qu’il venait doucement caresser ses boucles blondes, celles-ci se lissaient et s’assombrissaient sous ses doigts jusqu’à devenir de longs cheveux ébènes, sans que pour autant cela ne l’inquiète le moins du monde. Dans un sursaut d’amour et d’affection, son doigt vint tracer les traits de son visage, appréciant la douceur de sa peau sous la sienne.
Sa femme, à présent toute brune, remua dans son sommeil puis se réveilla doucement, et bientôt deux yeux verts brillants le fixèrent, terriblement adorables dans leur confusion. Jane se sentit sourire à cette femme encore toute endormie et laissa sa main s’attarder sur son visage, redessinant les légères taches de rousseur qui parsemaient son nez et ses joues.
Ses yeux verts s’élargirent, il sentit sa petite paume venir saisir sa main et alors qu’il s’apprêtait à l’embrasser, une voix l’arrêta finalement.
« Jane ? » questionna Lisbon avec hésitation, d’une voix encore éraillée par le sommeil.
Ce simple mot prononcé, et tous ses souvenirs remontèrent à la surface, la douleur et le chagrin inondant à nouveau ses pensées jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se retenir qu’à la sensation de la main de Lisbon sur la sienne. Il se concentra uniquement sur celle-ci, tout en s’efforçant de garder sa respiration sous contrôle.
Lentement il parvint à les repousser dans les profondeurs de son esprit, là où ses souvenirs les plus sombres étaient enfouis, et il ouvrit alors les yeux pour trouver Lisbon toujours étendue à ses côtés, les yeux remplis d’inquiétude et de compassion.
Il lui souffla dans un sourire vacillant : « Bonjour Lisbon. »
***
Lisbon fut tirée de son lourd sommeil par la douce sensation qu’on lui caressait les cheveux et le visage.
« Hmm, c’est agréable. » se dit-elle négligemment, un soupçon d’inquiétude naissant malgré tout quelque part dans son esprit.
Elle se sentait en sécurité malgré la sensation inhabituelle d’avoir quelqu’un dans son lit, mais c’est cette sensation qui lui fit bientôt ouvrir les yeux dans la confusion.
Ses yeux rencontrèrent un Jane doux et souriant, qui caressait sa joue jusqu’à se pencher dans la claire intention de l’embrasser.
Elle s’empara vivement de sa main et dit d’une voix peu assurée mais aussi calme que possible afin de ne pas l’effrayer : « Jane ? »
A l’instant où il entendit sa voix, tout sembla lui revenir, et même s’il avait fermé les yeux, Lisbon voyait bien qu’il luttait pour contenir cette averse de souvenirs qui venait raviver la douleur.
Elle n’osa pas bouger et continua de tenir la main de Jane qui était posée contre sa joue, cela jusqu’à ce qu’il ouvre les yeux à nouveau et lui murmure finalement un bonjour ; alors elle put respirer à nouveau et abaissa leurs mains entre eux, mais sans les délier, ce que Jane ne sembla pas relever.
Il la regarda avec une vulnérabilité dont Lisbon n’avait jamais vu chez lui avant hier plus que de vagues lueurs, et lui dit à voix basse : « J’étais en train de rêver de ma femme. »
Lisbon eut soudain l’impression qu’on enfonçait un poignard dans son cœur, sensation dont elle s’efforça de rien laisser transparaître même si elle était sûre que Jane avait aperçu ses yeux se dérober.
« Elle se transformait peu à peu en vous mais j’étais toujours aussi heureux. » continua-t-il comme s’il se parlait à lui-même, d’une voix absente.
Inévitablement, Lisbon sentit quelque chose s’éveiller dans sa poitrine. Un quelque chose qu’elle savait devoir absolument étouffer si elle ne voulait pas qu’il commence à prendre racine…
Avec à terme toutes les chances de lui provoquer une crise cardiaque, s’efforça de plaisanter son esprit le plus rationnel, comme pour esquiver le problème.
Tout à coup, Jane se releva légèrement et posa des yeux égarés sur elle, un air confondu sur le visage comme s’il venait de se réveiller.
« Euh, désolé. Ça doit vous mettre mal à l’aise. » hasarda-t-il, et il sembla alors seulement remarquer qu’ils se tenaient toujours la main, ceci entrainant chez lui un mouvement de recul.
« Jane. Arrêtez ça. » dit Lisbon alors qu’elle retenait fermement la main de Jane, ce qui eut pour effet de le figer sur place et de lui faire relever les yeux vers elle.
C’est alors qu’on toqua à la porte. Au travers, ils entendirent s’élever la voix de Cho : « Patron, vous êtes là ? On a une affaire. »
***
Quand Lisbon l’empêcha de se retirer, il la regarda dans l’incompréhension, alors qu’il sentait monter en lui un effrayant tourbillon d’émotions. Il ne voulait pas examiner ses sentiments envers elle, surtout pas après la journée d’hier qui l’avait tant fragilisé, mais le regard dans les yeux de Lisbon l’incita à se taire et à la laisser parler. « Tout est… normal. » se dit-il comme pour se calmer.
Mais ce qu’elle s’apprêtait à dire fut interrompu par la voix de Cho dans le couloir.
Cela surpris clairement Lisbon qui jeta un regard contrarié à la porte, mais elle éleva la voix pour répondre : « J’arrive dans une minute Cho. »
Elle se retourna vers Jane qui fut dérouté de voir comme elle ne semblait pas embarrassée. Et pour ajouter encore à sa surprise, elle retira sa main et, caressant légèrement sa joue au passage, dit d’une voix calme : « Je suis là pour vous, peu importe ce que vous traversez. »
Puis elle sauta hors du lit, essayant de démêler ses cheveux dans ses doigts et soupira d’agacement à la vue de sa chemise toute froissée. Elle trouva ses chaussures et enfila son manteau, pendant que Jane la regardait complètement ébahi.
Lisbon lui jeta un regard et une pointe de rose vint colorer ses joues. « Vous pouvez fermer la bouche Jane maintenant. » dit-elle de son ton cassant, un sourire sur le visage, mais qui s’évanouit bientôt : « Je tiens à vous Jane, et je me fais du souci pour vous, alors s’il y a quoique ce soit que je puisse faire pour que vous alliez mieux, je le ferai. » dit-elle doucement.
Et d’ajouter de sa voix vive habituelle : « Un jour, vous serez obligé de l’accepter. ». Sur ce, elle quitta la pièce, laissant Jane étendu sur le lit, alors que s’évaporait ce qui lui semblait être la fin de son rêve.
« Vous venez ? » s’éleva la voix de Lisbon dans le couloir, le faisant finalement sortir de ses pensées, ou plutôt de son absence de pensées cohérentes, et il se leva rapidement pour essayer de se rendre présentable. Il imagina que Lisbon devait faire la même chose dans son bureau, où elle gardait toujours quelques vêtements de rechange.
Son esprit n’était qu’un ramassis d’émotions contradictoires, flottant de manière désordonnée, saupoudré de considérations aléatoires. La journée d’hier avait anéanti ses remparts intérieurs, le laissant totalement démuni mais
Lisbon avait continué d’agir et se comporter normalement, ce qui n’ajoutait qu’à sa confusion.
Il pouvait toujours sentir l’angoisse et la tristesse irradier ses membres, mais elles se diluaient dans la sensation apaisante de Lisbon à ses côtés et de son odeur subtile qui flottait encore dans l’air autour de lui.
Mais ils avaient une affaire, ce qui, il l’espérait, lui occuperait l’esprit et lui donnerait le temps de récupérer.
***
Lisbon entra dans son bureau, suivi de près par Cho.
Elle lui lança un regard sévère, ce qui n’eut pas l’air de faire un quelconque effet sur l’agent : « Pas un mot. »
Cho haussa les épaules et répondit : « Je ne vois pas de quoi vous voulez parlez patron. », puis il sembla qu’il esquissait un léger sourire auquel Lisbon ne put répondre qu’en souriant à son tour.
« Donnez-moi une minute pour m’arranger. » conclut-elle et elle n’entendit en réponse qu’un vague marmonnement alors que Cho fermait la porte et semblait se diriger vers la cuisine.
« Espérons qu’il aille faire du café. » Pensa-t-elle presque avec désespoir. Elle n’était définitivement du matin.
Alors qu’elle se saisissait d’une chemise propre, elle remarqua que sa main tremblait. Elle ferma le poing sur sa poitrine et prit une profonde respiration.
Elle avait vraiment perdu la tête pour dire toutes ces choses à Jane, et une fois qu’il aurait fait le tri dans sa tête, il ne la lâcherait bientôt plus avec ça, elle n’en doutait pas une seconde.
C’était la première fois qu’elle le voyait effondré comme ça depuis qu’elle le connaissait, mais elle savait qu’il se relèverait, encore, et l’humour faisait partie de ses mécanismes d’adaptation. Une fois qu’il aurait reconstruit ses barrières, il agirait à nouveau normalement avec elle, alors qu’elle n’était plus sûre de pouvoir le faire.
Considérant qu’il s’agissait de Jane, elle pouvait être sûre qu’une fois qu’il aurait eu le temps de disséquer leur conversation, il comprendrait exactement ce qu’elle avait voulu lui dire. Quoique même pour elle, le sens de ses paroles n’était pas encore tout à fait clair…
Elle secoua la tête. Il semblait tenir le coup, c’était le principal, et cela signifiait que sa présence n’avait peut-être pas été inutile. Mais maintenant ils avaient une affaire qui demandait son attention. Elle garderait un œil sur Jane au cas où il aurait besoin d’elle mais pour l’instant, elle était prête à affronter à nouveau le monde du crime.
***
Elle sortait de son bureau quand Cho vint placer une tasse de café entre ses mains. Elle le remercia d’un signe de tête et prit une gorgée du liquide brûlant.
« Alors, qu’est-ce qu’on a ? » Demanda-t-elle, et Cho et Van Pelt commencèrent à la briefer.
Elle vit du coin de l’œil Jane que Jane descendait les escaliers puis pénétrait dans l’open-space.
Il était impeccable, comme d’habitude mais il avait les traits tirés et le regard plus triste qu’à la normale.
Cho inclina la tête dans sa direction et Van Pelt le salua d'un enjoué « Bonjour Jane ! », et Lisbon fut reconnaissante à ses deux agents d’agir avec lui comme ils le faisaient habituellement, ce même s’ils devaient une idée des blessures dont il se débattait depuis hier soir.
S’avançant vers eux, Jane leur fit un signe de tête en retour et dit : « Bonjour. J’ai raté quelque chose ? »
Une fois la réunion d’enquête préliminaire achevée, Cho et Van Pelt partirent pour la scène du crime. Lisbon comptait les rejoindre avec Jane sans tarder, mais avant cela elle avait besoin d’une deuxième tasse de café pour recouvrir pleinement ses facultés.
Jane la suivit dans la cuisine et pendant qu’elle s’affairait avec son café, il se faisait son éternelle tasse de thé. Et si Lisbon pouvait sentir ses yeux sur elle, elle les ignorait comme elle pouvait.
Mais alors qu’elle s’apprêtait à quitter la pièce, Jane la rattrapa et retint son bras de sa main qui ne tenait pas sa tasse de thé. Il capta enfin ses deux yeux verts, même si cela signifiait s’abandonner dans toute sa vulnérabilité au regard surpris mais pénétrant de Lisbon.
« Merci, Lisbon. » Prononça-t-il dans un souffle.
Puis il retira doucement sa main et Lisbon vit son éternel et exaspérant sourire apparaître sur son visage, ce même si une tristesse diffuse continuait d’assombrir ces deux yeux bleus.
« Bon, on va voir cette scène de crime ou on attend que les corps se lassent et décide de pourrir avant d’avoir aperçu l’intraitable agent Lisbon ? »
Lisbon lui fit un grand sourire, incapable à cet instant de répondre autre chose, et lui fit signe d’ouvrir la voie.
Finalement, peut-être que ça irait.
EarlGrey- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Jane & Lisbon
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
enfin le temps de lire cette suite, magnifique comme d'habitude
très bien traduit et très bien écrit, merci à l'auteur et à toi, de nous permettre de la lire
et ne t'en fait pas pour les délais, on sait patienter
très bien traduit et très bien écrit, merci à l'auteur et à toi, de nous permettre de la lire
et ne t'en fait pas pour les délais, on sait patienter
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Je viens de lire les 3 chapitre d'un coup , J'adore c'est , Bravo pour la traduction et VLS !
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Comme j'avais trouvé les premiers chapitres superbes je suis allée lire la fic en anglais...Je dois reconnaitre que ta traduction est vraiment
Un Jane fragilisé et une Lisbon forte, prête à le soutenir.
Beaucoup de tendresse
Un Jane fragilisé et une Lisbon forte, prête à le soutenir.
Beaucoup de tendresse
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Crimson straw (post 4x20 -> Spoilers) ^
Johel a écrit:Comme j'avais trouvé les premiers chapitres superbes je suis allée lire la fic en anglais...Je dois reconnaitre que ta traduction est vraiment
Un Jane fragilisé et une Lisbon forte, prête à le soutenir.
Beaucoup de tendresse
je plussois, ta traduction est parfaite
Jane si vulnérable et Lisbon prête à tout pour l'aider, c'est si
Il me tarde de lire la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
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