Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
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Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
Coucou tout le monde!
Alors remis de vos émotions????? Vos petits coeurs se sont rétablis. Les colères se sont-elles dissipées???? NON?????
Ah bon....alors j'avoue que je suis un peu inquiète aujourd'hui en postant ce nouvel OS (évidemment, post 6x08 SPOILERS) que j'ai pris le temps d'écrire, j'ai vraiment pris le temps car je voulais lui donner un direction bien précise.
Pas de saut de 2 ans dans le futur ici, nous sommes juste après la fin de l'épisode.
Pas vraiment de Jane (du moins pas physiquement)
Pas de rancoeur de ma part, finalement j'ai pris énormément de plaisir à l'écrire.
Et j'ai enfin trouvé la ligne directrice que je voulais: ce qui me manquait était surtout...Un bon gros cliffhanger!!
Alors, voilà, aujourd'hui je vous livre une sorte de fin de saison ...(enfin si on peut dire ça à l'épisode 8 )
Je vous réserve une petite surprise finale, j'espère que vous apprécierez (Bruno si tu m'entends, ne m'en veux pas... )
Vous savez aussi comme j'aime les contrastes, les jeux de miroir...il se peut que le lieu final ne soit pas choisi pour rien!
Comme d'hab, rien ne m'appartient si ce n'est le texte (pas de personnages, pas de sou...juste le plaisir d'écrire!)
Bonne lecture à tous et toutes et comme tjs n'hésitez pas à me livrer vos impressions, le 6x08 a déchainé tellement de passions qu'il est fort possible que ce texte ne plaise pas forcément, j'en ai conscience et je reste ouverte à toute remarque!
Je vous adore! biz
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Les yeux rivés sur l’extérieur, Teresa Lisbon demeurait calme et fière…du moins en apparence. Debout devant cette grande fenêtre vitrée qui éclairait les bureaux lugubres, la jeune femme tentait de faire taire ses angoisses et donnait le change devant les trois agents du FBI armés, chargés de la surveillance des prisonniers. « Prisonniers », que voilà une bien étrange façon de les désigner, elle et son équipe ! Et pourtant ils l’étaient indéniablement : prisonniers du FBI, certes, mais surtout prisonniers de leur choix de protéger Jane et de l’aider à mener sa vengeance à terme ; prisonniers de cette attente insoutenable pour savoir si oui ou non ils avaient eu raison d’écouter leur cœur et non leur logique ou leur éthique de flics.
Tout en sirotant un café noir amer, la jeune femme brune avait décidé de tourner résolument le dos à ces locaux désormais vides : le grand open space avait été expurgé de tout, seules restaient une table et quelques chaises en métal, vestiges d’un passé désormais révolu.
Derrière elle, Lisbon devinait les postures de ses trois subordonnés – ex-subordonnés devrait-elle dire –, qui géraient à leur façon la situation inconfortable du moment. Cho et Rigsby, tous deux courbés, attendaient sans bouger tandis que Van Pelt buvait un soda à l’aide d’une paille. De temps à autre, elle faisait du bruit avec sa bouche, sorte de métronome énervant au milieu de ce silence de mort. Lisbon avait parfaitement compris que la rouquine tentait de mettre à l’épreuve les nerfs de leurs geôliers, mais en vain. Après tout, la moindre petite action pouvait s’apparenter à une résistance inaliénable. Et telle était cette équipe : résistante !
Ce fut alors qu’une sonnerie retentit à quelques mètres à peine de Lisbon ; la musique émanait de son portable, qui avait été confisqué et glissé dans un sac en plastique d’ordinaire destiné aux pièces à conviction. Les regards de tous les présents se tournèrent alors vers le petit appareil qui pouvait être révélateur de tant de choses…Lisbon se tendit automatiquement et sentit monter en elle des émotions contradictoires : d’un côté un terrible effroi de ce qu’elle pourrait apprendre, d’un autre côté l’indéniable besoin de décrocher et d’écouter la voix de l’interlocuteur dont tout le monde avait deviné l’identité. Mais alors qu’elle amorçait un pas en direction de la table, l’adjoint d’Abbott la stoppa d’une voix dure :
« N’y pensez même pas ! »
Ainsi donc ces simples mots réduisaient à néant les espoirs de la brunette d’entendre, certainement pour la dernière fois, celui pour qui elle avait tant sacrifié. Devant cet acte qu’ils jugèrent inhumain pour leur patronne, Cho et Rigsby arborèrent un regard haineux en direction de celui qui faisait une nouvelle fois barrage. Grace quant à elle ne songea qu’à sa supérieure, son amie plus sûrement encore, dont le cœur devait être une nouvelle fois meurtri. Les trois ex-agents savaient combien Lisbon avait lutté dur pendant neuf ans pour détourner Jane de sa Némésis et aujourd’hui, outre un échec cuisant qu’elle était néanmoins prête à accepter pour le bien du mentaliste, la brunette devait endurer une séparation aussi douloureuse qu’abrupte. Mais rien ne ferait fléchir le FBI, certainement pas les états d’âme d’une femme perdue dans des sentiments confus…
Lisbon quant à elle ne quitta pas des yeux son portable qui cessa enfin de sonner, sachant que l’interlocuteur tomberait sur sa boite vocale. Elle n’osait même pas espérer qu’il laisserait un message : à quoi bon à présent, il n’avait plus besoin d’elle.
Alors, dignement, Lisbon se ferma un peu plus, déterminée à ne rien laisser transparaître devant ses bourreaux du moment, et se repositionna devant la fenêtre, ses beaux yeux émeraude tentant de distinguer au milieu du paysage extérieur une petite lueur d’espoir.
Environ une vingtaine de minutes plus tard, une nouvelle sonnerie retentit, émanant de la poche de l’adjoint d’Abbott.
« Oui, Monsieur ? répondit le jeune agent…oui…je comprends…nous partons immédiatement. »
Mais cette fois, alors que Cho, Rigsby et Van Pelt avaient encore une fois réagi à cette intervention en se redressant, Lisbon quant à elle n’avait pas bougé d’un millimètre. Sans doute avait-elle déjà compris et se forgeait-elle la carapace nécessaire pour affronter la vérité.
« Nous sommes attendus, vous quatre, venez avec nous, dit le jeune agent du FBI qui fit signe à ses collègues d’accompagner les prisonniers.
- Où ça ? demanda aussitôt Rigsby qui se mit debout promptement. Que se passe-t-il ?
- Allez ! obtint-il pour seule réponse. On se presse !
- Hey ? On vous a posé une question, s’insurgea à son tour Cho bien décidé à ne pas se laisser écraser comme une carpette.
- Je ne suis pas habilité à vous répondre, vous venez, point final. »
L’agent asiatique afficha son regard le plus noir qui aurait intimidé n’importe qui mais il se sentit pousser vers l’avant par les deux autres gardiens. Un peu plus loin, Lisbon n’avait toujours pas bougé. Ce fut Grace qui s’approcha d’elle et posa doucement une main sur son épaule.
« Patron ? » l’appela-t-elle timidement.
Lisbon semblait enfermée dans sa tour d’ivoire pourtant au bout de quelques secondes, elle consentit à sortir de sa torpeur pour dire :
« Je ne suis plus votre patron. » lâcha-t-elle plus durement qu’elle ne l’avait voulu.
Puis elle planta là Van Pelt et partit à la suite du sombre cortège. Touchée par cette distance instaurée par celle qu’elle estimait tant, la rouquine demeura déroutée. Rigsby tourna la tête vers elle et la voyant ainsi, revint sur ses pas pour la prendre par la main. Sentant le soutien de celui qui ne l’avait jamais vraiment lâchée, Grace réalisa alors une chose affreuse : elle avait son bien aimé pour endurer tout cela…Lisbon, elle, était seule.
Sans rien ajouter, les deux époux partirent tous les deux découvrir avec les autres la triste vérité qui les attendait.
Oak Meadow Park, sud de Sacramento
La grande camionnette noire se gara assez négligemment et le conducteur coupa le moteur. Sortirent alors de l’arrière du fourgon deux agents du FBI, affublés de leur veste reconnaissable. Ils furent immédiatement suivis des quatre anciens membres du CBI auxquels on avait eu l’affreuse indécence de remettre les menottes.
Cho détourna un instant le regard et reconnut à quelques mètres sur sa gauche le cimetière d’Alexandria…là où se trouvaient les tombes de Charlotte et Angéla Jane. L’agent asiatique resongea alors qu’il avait été surpris d’apprendre, des années auparavant, que la famille du mentaliste avait été ensevelie à Sacramento, et non près de Malibu où ils résidaient. Mais Jane lui avait un jour avoué que son épouse Angéla avait toujours rêvé de venir s’installer dans la grande ville et, qui sait, de travailler près du Capitole, bâtiment qui la fascinait. Ce fut donc en sa mémoire que le veuf meurtri, dans un moment de folie dépressive après le meurtre, avait demandé à enterrer ses bien-aimées au cimetière d’Alexandria…
S’extirpant soudain de ses souvenirs, Cho focalisa de nouveau son attention sur ce qui l’entourait et vit deux sacs mortuaires posé aux sols près du fourgon des légistes. En les apercevant, l’agent pourtant si souvent impassible se figea, signe d’une nervosité inhabituelle. Il se tourna et nota les regards tout aussi inquiets de Van Pelt et Rigsby qui venaient d’avoir la même crainte : se pouvait-il que l’un de ces sacs renferme le corps de leur camarade ?
Les trois amis eurent alors le même réflexe de fixer cette fois Lisbon, qui avait elle aussi remarqué ce détail mais qui ne laissait rien transparaître de ses émotions. Sans se détourner, la jeune femme affirma doucement, en hochant doucement la tête.
« Il est vivant…je sais qu’il est vivant. »
Aucun ne songea à la contredire.
A peine quelques secondes plus tard, surgit soudain Abbott, le regard visiblement contrarié. Les quatre prisonniers attendaient enfin des nouvelles, tentant de faire taire les scenarii de plus en plus pessimistes qui prenaient forme dans leurs esprits respectifs.
En voyant les menottes mises aux mains des ex-agents fédéraux, Abbott hocha la tête et dit d’un ton direct à ses subalternes :
« Enlevez-leur ça, ils ne s’échapperont pas… »
Un peu surpris, les hommes obéirent et libérèrent de leurs entraves les prisonniers. Ceux-ci se frottèrent les poignets endoloris et fixèrent toute leur attention sur le chef du FBI.
« Venez avec moi » leur dit ce dernier, d’un ton étonnamment calme.
Puis il fit demi-tour en entraînant dans son sillage une équipe de plus en plus inquiète. Mais contrairement à ce que tous pensaient, Abbott ne les conduisit ni en direction du cimetière, ni en direction de la chapelle de la porte ouest. A l’inverse l’agent du FBI marcha d’un pas alerte en direction d’ Oak Meadow Park, réputé pour ses jeux d’enfants et sa belle vue sur l’étang. A quelques mètres de lui suivaient Lisbon et ses camarades d’infortune, qui ne prononcèrent pas un mot, se contentant de tenter de mettre un peu d’ordre logique dans cet assaut d’actions chaotiques.
Ils parvinrent enfin dans une sorte de petit sous-bois, près de l’eau, délimité par des rubans jaunes habituels sur les scènes de crime. Se tenaient également accroupis des policiers de la scientifique, occupés à relever des indices sur une masse indistincte au sol. A la vue de ce sinistre présage, Lisbon s’arrêta immédiatement, comme figée par la terrible réalité qu’elle avait peur d’affronter. En une fraction de seconde, son visage arbora une douleur qu’elle ne sut dissimuler et ses mains se mirent à trembler. Rigsby se posta derrière elle et s’apprêtait à la soutenir de ses bras puissants au cas où la frêle jeune femme ne pourrait plus se tenir sur ses jambes. Mais il n’eut pas besoin d’intervenir car déjà Abbott qui s’était retourné et avait noté l’effroi qui s’emparait de la vaillante flic, se radoucit et dit :
« N’ayez crainte, Lisbon, ce n’est pas Jane. Je ne vous aurais pas dissimulé la vérité dans le cas contraire… »
Aussitôt les yeux émeraude eurent l’air de retrouver de leur éclat et alors même qu’elle n’éprouvait qu’inimitié pour cet homme qui avait tant nui à son équipe, la jeune femme lui adressa un remerciement tacite mais néanmoins compris de son destinataire.
Abbott l’invita alors à avancer, en soulevant le ruban jaune afin qu’elle puisse passer. Lisbon déglutit et se força à reprendre sa progression ; derrière elle ses trois amis laissèrent échapper de discrets soupirs de soulagement à l’idée que le mentaliste n’était pas la victime.
Quand elle reconnut le visage livide et privé de toute vie, Térésa écarquilla grand les yeux : non, ce n’était pas possible…ce ne pouvait être LUI ????
« Quoi ? s’exclama Rigsby, totalement ahuri à son tour. Le Sheriff McAllister ? Je le croyais mort dans l’explosion.
- Nous le croyions tous, rectifia Grace, elle aussi sous le choc. Son ADN était sur place.
- Simple tour de passe-passe je suppose, renchérit Cho. On s’est fait avoir comme des bleus. »
Lisbon s'accroupie près du cadavre, comme elle le faisait souvent dans son métier et tentait de remettre ses idées en place : dans la reconstitution de l’explosion chez Jane, et selon les dires du mentaliste, il avait été établi que Smith et Haffner se tenaient à droite de la pièce, tandis que les trois membres de l’organisation Blake, mis en joue par Jane, étaient à gauche. Avec du recul, cela prenait sens.
« C’est logique, lâcha sérieusement Lisbon qui ne pouvait se détacher de ce visage effrayant. Comment expliquer finalement que les trois hommes au même endroit que lui s’en soient sortis, et pas McAllister…c’est logique, et on ne l’a pas vu.
- Mais on n’a pas été les seuls, intervint doucement Grace. Jane non plus ne l’avait pas vu… »
La brunette hochait la tête d’incompréhension lorsque soudain son attention fut attirée par des petits éléments près de la poche intérieure du macchabé. Sans rien dire, elle se concentra sur ce qu’elle reconnut comme des graines…des graines d’oiseau. Et les rouages de son esprit se mirent en route : Jane nourrissait les pigeons du parc avec des graines, McAllister avait manifesté récemment sa peur de ces volatiles. Ce ne pouvait être une coïncidence : le mentaliste savait qui était John le Rouge depuis plusieurs jours maintenant et c’était la raison pour laquelle il avait braqué toutes les caméras et les forces de l’ordre sur Bertram en faisant une déclaration télévisée. Au fut et à mesure que Lisbon comprenait le déroulement de cette énième manipulation, son cœur se serra un peu plus. Son équipier l’avait utilisée à la manière d’un pion, un simple pion depuis le début. Et ce fut l’âme en morceaux qu’elle reconnut en son for intérieur l’unique vérité : elle n’avait jamais vraiment compté dans l’équation.
Malgré ce coup de grâce, Lisbon conserva une apparente maitrise d’elle-même et ne laissa rien transparaître de ses récentes découvertes.
Derrière la jeune femme toujours accroupie, Abbott reprit ses explications :
« Le médecin légiste qui a examiné le corps est formel, dit-il alors que l’équipe se remettait à son tour de la triste découverte. McAllister a d’abord reçu une balle dans le ventre, qui l’a affaibli mais ne l’a pas tué. Plusieurs traces ainsi que des témoins attestent que la victime fuyait, ensanglanté, tentant d’échapper à un autre homme blond à sa poursuite. Puis il a chuté ici, épuisé, où son assaillant l’a rattrapé et l’a étranglé…à mains nues, comme en attestent les marques. »
Abbott se tut tandis que Grace, à l’évocation de ce détail, retint difficilement une nausée en portant sa main devant sa bouche : elle avait l’habitude de côtoyer la mort, parfois sous ses pires formes, mais imaginer leur ami commun s’asseoir sur le corps affaibli de McAllister, le regarder droit dans les yeux tandis qu’il l’étranglait de sang froid fut une image trop insoutenable pour celle qui ne pouvait en encaisser plus.
« Je suppose que nous parvenons tous à la même conclusion quant à l’identité du tueur et à son mobile » conclut Abbott le plus sobrement, conscient malgré tout du typhon émotionnel que les quatre personnes à ses côtés devaient vivre.
Cho fixa le corps gisant à terre : il n’aurait jamais imaginé que le terrifiant John le Rouge, auteur de plus de vingt-cinq meurtres, serial-killer sans limite de cruauté, artiste sanglant qui aimait exposer ses crimes telles des œuvres d’art soumises à la critique publique, ennemi qui leur avait fait tant de mal directement ou indirectement…puisse sembler aussi banal ! Il était donc vrai que les plus grands psychopathes s’avéraient finalement avoir bien peu d’attrait une fois leur légende éventrée !
Rigsby quant à lui ne savait plus que penser : devait-il se réjouir de voir cette pourriture morte ? Devait-il en vouloir à Jane de les avoir ainsi doublés ? Devait-il s’inquiéter pour cet idiot de mentaliste, à présent devenu un assassin en cavale ?
A leurs côtés Abbott les laissa un instant digérer la nouvelle avant de reprendre.
« Agent Lisbon, auriez-vous, vous et votre équipe, des informations susceptibles de nous faire avancer dans cette affaire ? demanda-t-il directement mais néanmoins en s’efforçant de faire preuve d’un peu de tact.
- Oui, fit-elle en se remettant debout pour faire face durement à l’agent du FBI. John le Rouge est mort. Mon enquête à moi est bouclée. »
L’aplomb déconcertant de la jeune femme surprit quelque peu son entourage qui la fixait étrangement.
« Lisbon, McAllister n’est pas la seule personne morte aujourd’hui des mains de votre équipier, reprit Abbott plus vivement. Nous avons trouvé les corps de deux hommes dans la chapelle adjacente au cimetière : Bertram et l’agent Oscar Cordero. Tous les deux une balle dans le corps. Patrick Jane a assassiné trois personnes ! Nous devons l’arrêter.
- Et bien bon courage, ironisa-t-elle. Car vous pouvez être certain qu’à l’heure qu’il est il est déjà hors d’atteinte. Croyez-moi, s’il décide de se cacher, nous ne le retrouverons pas.
- Apparemment vous ne semblez pas très motivée pour tout mettre en œuvre afin de le coincer, je me trompe ? »
Les paroles amères d’Abbott auraient pu blesser davantage Lisbon si elle ne s’était pas emmurée dans une carapace de dureté.
« Vous oubliez un détail, agent Abbott, rétorqua-t-elle froidement. Je ne suis plus flic, je ne suis même plus libre de mes mouvements. En outre, je ne vous serai d’aucune aide.
- Vous refusez donc de coopérer ?
- Non, mais sachez que s’il existe une personne que Patrick Jane a manipulée depuis le début et à qui il n’a jamais dit une once de vérité…c’est bien moi. »
Ses propos furent à la fois si durs et si désarmants de sincérité que l’agent du FBI consentit, presque malgré lui à la croire. En effet cette femme semblait avoir donné beaucoup pour recevoir bien peu en échange. Il l’avait lui-même vu mettre sa carrière en jeu et prendre le risque de se mettre à dos la plus grande instance fédérale du pays par loyauté envers le mentaliste. Abbott décela dans les yeux émeraude d’ordinaire sûrs d’eux une étincelle qui ne mentait pas : aujourd’hui, cette femme avait été brisée.
Il décida de lever un peu le pied envers elle et son équipe, par égard envers leurs états de service. Mais aussi, sans qu’il ne parvienne à se l’expliquer et quoique ses ordres fussent clairement de ne se fier à personne du CBI, Abbott ne parvenait pas à soupçonner réellement ce petit bout de femme.
Au bout de quelques secondes durant lesquelles les deux se défièrent du regard, le grand agent noir capitula pour le moment.
« Bon, nous allons vous ramener aux bureaux, nous reprendrons cette conversation plus tard.
- Vous n’obtiendrez rien de plus, nous ne savons rien ! s’insurgea alors Rigsby
- C’est possible mais encore une fois, Monsieur Rigsby, ce n’est pas vous qui décidez. Je suis désolé mais vous avez des comptes à rendre, et tant que je n’aurais pas la preuve de votre innocence, vous restez tous suspects. »
Le silence s’instaura de nouveau et tous portèrent une dernière fois le regard vers l’ennemi si redoutable qu’avait été John le Rouge. Il subsistait encore de nombreuses questions et il n’était pas certain que les réponses fussent trouvées un jour.
L’étrange équipée, menée par Abbott retourna à la jonction entre l’entrée du parc et celle du cimetière.
Alors qu’ils avançaient en silence, Lisbon, perdue dans ses pensées, posa le regard sur une femme brune, vêtue de noir, les cheveux au vent, qui semblait revenir du cimetière et marchait à quelques centaines de mètres plus loin. Tout se passa comme dans un ralenti : sans qu’elle ne sût pourquoi, Térésa ne put détacher son regard de cette inconnue. Quelque chose l’intriguait mais quoi ? Elle marchait doucement, en claudiquant fugacement, les bras croisés sur sa poitrine et le visage grave. Elle demeurait aussi voûtée: Térésa se souvint alors qu’un jour son équipier avait coincé un assassin parce que justement son attitude physique laissait entrevoir des signes de culpabilité. Alors, un pressentiment qu’elle ne pouvait expliquer, assaillit Lisbon : étonnamment, en voyant cette mystérieuse inconnue, l’image de Rebecca, la secrétaire de Bosco, lui revint en mémoire. Même petite stature, même air incertain, même fragilité apparente mais néanmoins doublée d’une étrange lueur…
Le regard figé sur l’objet de son étude, Térésa ne s’aperçut même pas qu’elle avait stoppé sa progression, attirant ainsi l’attention du reste de son entourage. Cho fut le premier à constater l’immobilité de sa patronne et s’arrêta à son tour. La voyant aux prises visiblement avec des questionnements, l’agent asiatique l’interpella :
« Boss ! »
Ce simple mot eut pour effet de sortir Lisbon de sa réflexion et elle se tourna à peine dix secondes vers Cho pour s’assurer de ce qu’il voulait. Mais elle le délaissa aussitôt pour reposer son regard sur la mystérieuse femme…mais celle-ci avait disparu, comme par enchantement. Plus que troublée, Térésa scruta l’horizon de toute part, cherchant un endroit où avait pu se dissimuler l’inconnue. Comment avait-elle fait pour disparaître en si peu de temps ?
Cette fois Cho ne fut pas le seul à s’interroger sur l’attitude curieuse de Lisbon et Abbott fit à son tour demi-tour pour se poster juste à côté de la jeune ex-agent.
« Lisbon ? dit-il pour la faire réagir. Qu’avez-vous vu ?
- Juste…commença-t-elle sans savoir quoi répondre, les yeux toujours fixés sur l’horizon désormais désert, …juste une femme.
- Une femme ? Qui ?
- Je l’ignore, je…ne sais pas l’expliquer. »
Abbott la regarda d’un air circonspect, se demandant l’espace d’une seconde si elle ne se moquait pas de lui mais finalement, il dut bien admettre qu’elle semblait à la fois troublée et sur ses gardes. Aussi tenta-t-il de désamorcer la situation.
« Dois-je comprendre que votre ex-partenaire s’est déguisé en femme pour pouvoir nous échapper ? »
Mais Lisbon n’apprécia guère la boutade et tourna vers l’agent du FBI un regard noir très explicite.
Convaincu qu’il ne tirerait rien de plus de la brunette, Abbott reprit sa route, faisant signe à toute l’équipée de le suivre sans discuter. Quand Lisbon se trouva à la hauteur de Cho, ce dernier lui demanda simplement, tout en regardant droit devant lui :
« Que vous dit votre instinct ? »
Cette étrange question étonna Lisbon car ni l’un ni l’autre n’avait vraiment l’habitude de se fier à l’instinct ; ils étaient plutôt de genre à croire en l’expérience, à la logique, à la minutie d’un travail…l’instinct et les déductions hypothétiques étaient du domaine de Jane. Pourtant, aujourd’hui Cho était prêt à tout entendre. Consciente qu’elle ne serait pas jugée, elle consentit à lui avouer ce qu’elle pressentait.
« Que John le Rouge n’était pas venu seul…le gourou est peut-être mort, mais les ouailles existent encore et seront avides de vengeance. »
Cho ne réagit pas, intégrant simplement les propos de la jeune femme qui se tourna vers lui et dit, d’un ton qui marquait l’inquiétude.
« Rien n’est fini… »
Cette fois l’agent asiatique accusa le coup moins facilement et se tourna pour croiser le regard de celle qui semblait pressentir encore d’autres heures sombres. Non, ils n’en avaient peut-être pas fini avec John le Rouge…
A des milliers de kilomètres à Drezna, près de Moscou.
La neige ne cessait de tomber et la blancheur des flocons contrastait avec l’obscurité de la nuit. Il s’agissait d’un paysage tellement habituel en ces lieux…
Au premier étage d’une maison traditionnelle, une lumière brillait encore, et un homme assis dans un fauteuil lisait devant une cheminée au feu vif. A ses pieds dormait un épagneul couleur marron et crème. Rien ne semblait vouloir troubler le calme qui régnait en ces lieux en dépit de l’hostilité hivernale qui faisait rage dehors.
Soudain une sonnerie de téléphone retentit, sortant de sa lecture l’individu en question. Il décrocha et reconnut sans mal l’interlocutrice. Cette dernière lui fit part des dernières nouvelles puis il raccrocha, sans rien ajouter d’autre. Il attendit quelques minutes le téléphone à la main, guettant les photographies qu’on allait lui envoyer par mms.
Trois clichés arrivèrent alors et l’homme les contempla longuement chacun : le premier montrait Thomas McAllister mort étranglé, le second mettait en scène des policiers autour du cadavre, dont Lisbon accroupie au-dessus de la victime.
« Vous êtes une petite maligne, chère Térésa » susurra l’homme avec une nuance de fierté dans la voix.
Puis il arriva au troisième cliché et celui-ci lui arracha un franc sourire : il observa l’individu sur la photo et le regarda longuement. On pouvait y voir Patrick Jane entrer dans une motel miteux, le regard tourné vers l’arrière sans doute pour s’assurer qu’il n’était pas suivi. Une plaque près de la porte indiquait « Las delicias de Cancun » : "les délices de Cacùn"…
« Ainsi donc Patrick, vous voulez goûter aux joies mexicaines… » rit l’inconnu qui ferma alors le cliché et déposa le portable sur sa table.
Puis l’homme se baissa un instant pour caresser son chien qui releva le museau vers son maître.
« Et bien, comme on dit, tout vient à point à qui sait attendre. Laissons-le profiter un peu de sa liberté retrouvée…nous avons tout notre temps. »
Et après une dernière caresse à son compagnon à quatre pattes, l’homme s’installa de nouveau correctement dans son fauteuil et reprit le cours de sa lecture.
Sur la couverture du livre était marqué : Songs of Innocence, de William Blake.
Alors remis de vos émotions????? Vos petits coeurs se sont rétablis. Les colères se sont-elles dissipées???? NON?????
Ah bon....alors j'avoue que je suis un peu inquiète aujourd'hui en postant ce nouvel OS (évidemment, post 6x08 SPOILERS) que j'ai pris le temps d'écrire, j'ai vraiment pris le temps car je voulais lui donner un direction bien précise.
Pas de saut de 2 ans dans le futur ici, nous sommes juste après la fin de l'épisode.
Pas vraiment de Jane (du moins pas physiquement)
Pas de rancoeur de ma part, finalement j'ai pris énormément de plaisir à l'écrire.
Et j'ai enfin trouvé la ligne directrice que je voulais: ce qui me manquait était surtout...Un bon gros cliffhanger!!
Alors, voilà, aujourd'hui je vous livre une sorte de fin de saison ...(enfin si on peut dire ça à l'épisode 8 )
Je vous réserve une petite surprise finale, j'espère que vous apprécierez (Bruno si tu m'entends, ne m'en veux pas... )
Vous savez aussi comme j'aime les contrastes, les jeux de miroir...il se peut que le lieu final ne soit pas choisi pour rien!
Comme d'hab, rien ne m'appartient si ce n'est le texte (pas de personnages, pas de sou...juste le plaisir d'écrire!)
Bonne lecture à tous et toutes et comme tjs n'hésitez pas à me livrer vos impressions, le 6x08 a déchainé tellement de passions qu'il est fort possible que ce texte ne plaise pas forcément, j'en ai conscience et je reste ouverte à toute remarque!
Je vous adore! biz
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Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)
Les yeux rivés sur l’extérieur, Teresa Lisbon demeurait calme et fière…du moins en apparence. Debout devant cette grande fenêtre vitrée qui éclairait les bureaux lugubres, la jeune femme tentait de faire taire ses angoisses et donnait le change devant les trois agents du FBI armés, chargés de la surveillance des prisonniers. « Prisonniers », que voilà une bien étrange façon de les désigner, elle et son équipe ! Et pourtant ils l’étaient indéniablement : prisonniers du FBI, certes, mais surtout prisonniers de leur choix de protéger Jane et de l’aider à mener sa vengeance à terme ; prisonniers de cette attente insoutenable pour savoir si oui ou non ils avaient eu raison d’écouter leur cœur et non leur logique ou leur éthique de flics.
Tout en sirotant un café noir amer, la jeune femme brune avait décidé de tourner résolument le dos à ces locaux désormais vides : le grand open space avait été expurgé de tout, seules restaient une table et quelques chaises en métal, vestiges d’un passé désormais révolu.
Derrière elle, Lisbon devinait les postures de ses trois subordonnés – ex-subordonnés devrait-elle dire –, qui géraient à leur façon la situation inconfortable du moment. Cho et Rigsby, tous deux courbés, attendaient sans bouger tandis que Van Pelt buvait un soda à l’aide d’une paille. De temps à autre, elle faisait du bruit avec sa bouche, sorte de métronome énervant au milieu de ce silence de mort. Lisbon avait parfaitement compris que la rouquine tentait de mettre à l’épreuve les nerfs de leurs geôliers, mais en vain. Après tout, la moindre petite action pouvait s’apparenter à une résistance inaliénable. Et telle était cette équipe : résistante !
Ce fut alors qu’une sonnerie retentit à quelques mètres à peine de Lisbon ; la musique émanait de son portable, qui avait été confisqué et glissé dans un sac en plastique d’ordinaire destiné aux pièces à conviction. Les regards de tous les présents se tournèrent alors vers le petit appareil qui pouvait être révélateur de tant de choses…Lisbon se tendit automatiquement et sentit monter en elle des émotions contradictoires : d’un côté un terrible effroi de ce qu’elle pourrait apprendre, d’un autre côté l’indéniable besoin de décrocher et d’écouter la voix de l’interlocuteur dont tout le monde avait deviné l’identité. Mais alors qu’elle amorçait un pas en direction de la table, l’adjoint d’Abbott la stoppa d’une voix dure :
« N’y pensez même pas ! »
Ainsi donc ces simples mots réduisaient à néant les espoirs de la brunette d’entendre, certainement pour la dernière fois, celui pour qui elle avait tant sacrifié. Devant cet acte qu’ils jugèrent inhumain pour leur patronne, Cho et Rigsby arborèrent un regard haineux en direction de celui qui faisait une nouvelle fois barrage. Grace quant à elle ne songea qu’à sa supérieure, son amie plus sûrement encore, dont le cœur devait être une nouvelle fois meurtri. Les trois ex-agents savaient combien Lisbon avait lutté dur pendant neuf ans pour détourner Jane de sa Némésis et aujourd’hui, outre un échec cuisant qu’elle était néanmoins prête à accepter pour le bien du mentaliste, la brunette devait endurer une séparation aussi douloureuse qu’abrupte. Mais rien ne ferait fléchir le FBI, certainement pas les états d’âme d’une femme perdue dans des sentiments confus…
Lisbon quant à elle ne quitta pas des yeux son portable qui cessa enfin de sonner, sachant que l’interlocuteur tomberait sur sa boite vocale. Elle n’osait même pas espérer qu’il laisserait un message : à quoi bon à présent, il n’avait plus besoin d’elle.
Alors, dignement, Lisbon se ferma un peu plus, déterminée à ne rien laisser transparaître devant ses bourreaux du moment, et se repositionna devant la fenêtre, ses beaux yeux émeraude tentant de distinguer au milieu du paysage extérieur une petite lueur d’espoir.
Environ une vingtaine de minutes plus tard, une nouvelle sonnerie retentit, émanant de la poche de l’adjoint d’Abbott.
« Oui, Monsieur ? répondit le jeune agent…oui…je comprends…nous partons immédiatement. »
Mais cette fois, alors que Cho, Rigsby et Van Pelt avaient encore une fois réagi à cette intervention en se redressant, Lisbon quant à elle n’avait pas bougé d’un millimètre. Sans doute avait-elle déjà compris et se forgeait-elle la carapace nécessaire pour affronter la vérité.
« Nous sommes attendus, vous quatre, venez avec nous, dit le jeune agent du FBI qui fit signe à ses collègues d’accompagner les prisonniers.
- Où ça ? demanda aussitôt Rigsby qui se mit debout promptement. Que se passe-t-il ?
- Allez ! obtint-il pour seule réponse. On se presse !
- Hey ? On vous a posé une question, s’insurgea à son tour Cho bien décidé à ne pas se laisser écraser comme une carpette.
- Je ne suis pas habilité à vous répondre, vous venez, point final. »
L’agent asiatique afficha son regard le plus noir qui aurait intimidé n’importe qui mais il se sentit pousser vers l’avant par les deux autres gardiens. Un peu plus loin, Lisbon n’avait toujours pas bougé. Ce fut Grace qui s’approcha d’elle et posa doucement une main sur son épaule.
« Patron ? » l’appela-t-elle timidement.
Lisbon semblait enfermée dans sa tour d’ivoire pourtant au bout de quelques secondes, elle consentit à sortir de sa torpeur pour dire :
« Je ne suis plus votre patron. » lâcha-t-elle plus durement qu’elle ne l’avait voulu.
Puis elle planta là Van Pelt et partit à la suite du sombre cortège. Touchée par cette distance instaurée par celle qu’elle estimait tant, la rouquine demeura déroutée. Rigsby tourna la tête vers elle et la voyant ainsi, revint sur ses pas pour la prendre par la main. Sentant le soutien de celui qui ne l’avait jamais vraiment lâchée, Grace réalisa alors une chose affreuse : elle avait son bien aimé pour endurer tout cela…Lisbon, elle, était seule.
Sans rien ajouter, les deux époux partirent tous les deux découvrir avec les autres la triste vérité qui les attendait.
Oak Meadow Park, sud de Sacramento
La grande camionnette noire se gara assez négligemment et le conducteur coupa le moteur. Sortirent alors de l’arrière du fourgon deux agents du FBI, affublés de leur veste reconnaissable. Ils furent immédiatement suivis des quatre anciens membres du CBI auxquels on avait eu l’affreuse indécence de remettre les menottes.
Cho détourna un instant le regard et reconnut à quelques mètres sur sa gauche le cimetière d’Alexandria…là où se trouvaient les tombes de Charlotte et Angéla Jane. L’agent asiatique resongea alors qu’il avait été surpris d’apprendre, des années auparavant, que la famille du mentaliste avait été ensevelie à Sacramento, et non près de Malibu où ils résidaient. Mais Jane lui avait un jour avoué que son épouse Angéla avait toujours rêvé de venir s’installer dans la grande ville et, qui sait, de travailler près du Capitole, bâtiment qui la fascinait. Ce fut donc en sa mémoire que le veuf meurtri, dans un moment de folie dépressive après le meurtre, avait demandé à enterrer ses bien-aimées au cimetière d’Alexandria…
S’extirpant soudain de ses souvenirs, Cho focalisa de nouveau son attention sur ce qui l’entourait et vit deux sacs mortuaires posé aux sols près du fourgon des légistes. En les apercevant, l’agent pourtant si souvent impassible se figea, signe d’une nervosité inhabituelle. Il se tourna et nota les regards tout aussi inquiets de Van Pelt et Rigsby qui venaient d’avoir la même crainte : se pouvait-il que l’un de ces sacs renferme le corps de leur camarade ?
Les trois amis eurent alors le même réflexe de fixer cette fois Lisbon, qui avait elle aussi remarqué ce détail mais qui ne laissait rien transparaître de ses émotions. Sans se détourner, la jeune femme affirma doucement, en hochant doucement la tête.
« Il est vivant…je sais qu’il est vivant. »
Aucun ne songea à la contredire.
A peine quelques secondes plus tard, surgit soudain Abbott, le regard visiblement contrarié. Les quatre prisonniers attendaient enfin des nouvelles, tentant de faire taire les scenarii de plus en plus pessimistes qui prenaient forme dans leurs esprits respectifs.
En voyant les menottes mises aux mains des ex-agents fédéraux, Abbott hocha la tête et dit d’un ton direct à ses subalternes :
« Enlevez-leur ça, ils ne s’échapperont pas… »
Un peu surpris, les hommes obéirent et libérèrent de leurs entraves les prisonniers. Ceux-ci se frottèrent les poignets endoloris et fixèrent toute leur attention sur le chef du FBI.
« Venez avec moi » leur dit ce dernier, d’un ton étonnamment calme.
Puis il fit demi-tour en entraînant dans son sillage une équipe de plus en plus inquiète. Mais contrairement à ce que tous pensaient, Abbott ne les conduisit ni en direction du cimetière, ni en direction de la chapelle de la porte ouest. A l’inverse l’agent du FBI marcha d’un pas alerte en direction d’ Oak Meadow Park, réputé pour ses jeux d’enfants et sa belle vue sur l’étang. A quelques mètres de lui suivaient Lisbon et ses camarades d’infortune, qui ne prononcèrent pas un mot, se contentant de tenter de mettre un peu d’ordre logique dans cet assaut d’actions chaotiques.
Ils parvinrent enfin dans une sorte de petit sous-bois, près de l’eau, délimité par des rubans jaunes habituels sur les scènes de crime. Se tenaient également accroupis des policiers de la scientifique, occupés à relever des indices sur une masse indistincte au sol. A la vue de ce sinistre présage, Lisbon s’arrêta immédiatement, comme figée par la terrible réalité qu’elle avait peur d’affronter. En une fraction de seconde, son visage arbora une douleur qu’elle ne sut dissimuler et ses mains se mirent à trembler. Rigsby se posta derrière elle et s’apprêtait à la soutenir de ses bras puissants au cas où la frêle jeune femme ne pourrait plus se tenir sur ses jambes. Mais il n’eut pas besoin d’intervenir car déjà Abbott qui s’était retourné et avait noté l’effroi qui s’emparait de la vaillante flic, se radoucit et dit :
« N’ayez crainte, Lisbon, ce n’est pas Jane. Je ne vous aurais pas dissimulé la vérité dans le cas contraire… »
Aussitôt les yeux émeraude eurent l’air de retrouver de leur éclat et alors même qu’elle n’éprouvait qu’inimitié pour cet homme qui avait tant nui à son équipe, la jeune femme lui adressa un remerciement tacite mais néanmoins compris de son destinataire.
Abbott l’invita alors à avancer, en soulevant le ruban jaune afin qu’elle puisse passer. Lisbon déglutit et se força à reprendre sa progression ; derrière elle ses trois amis laissèrent échapper de discrets soupirs de soulagement à l’idée que le mentaliste n’était pas la victime.
Quand elle reconnut le visage livide et privé de toute vie, Térésa écarquilla grand les yeux : non, ce n’était pas possible…ce ne pouvait être LUI ????
« Quoi ? s’exclama Rigsby, totalement ahuri à son tour. Le Sheriff McAllister ? Je le croyais mort dans l’explosion.
- Nous le croyions tous, rectifia Grace, elle aussi sous le choc. Son ADN était sur place.
- Simple tour de passe-passe je suppose, renchérit Cho. On s’est fait avoir comme des bleus. »
Lisbon s'accroupie près du cadavre, comme elle le faisait souvent dans son métier et tentait de remettre ses idées en place : dans la reconstitution de l’explosion chez Jane, et selon les dires du mentaliste, il avait été établi que Smith et Haffner se tenaient à droite de la pièce, tandis que les trois membres de l’organisation Blake, mis en joue par Jane, étaient à gauche. Avec du recul, cela prenait sens.
« C’est logique, lâcha sérieusement Lisbon qui ne pouvait se détacher de ce visage effrayant. Comment expliquer finalement que les trois hommes au même endroit que lui s’en soient sortis, et pas McAllister…c’est logique, et on ne l’a pas vu.
- Mais on n’a pas été les seuls, intervint doucement Grace. Jane non plus ne l’avait pas vu… »
La brunette hochait la tête d’incompréhension lorsque soudain son attention fut attirée par des petits éléments près de la poche intérieure du macchabé. Sans rien dire, elle se concentra sur ce qu’elle reconnut comme des graines…des graines d’oiseau. Et les rouages de son esprit se mirent en route : Jane nourrissait les pigeons du parc avec des graines, McAllister avait manifesté récemment sa peur de ces volatiles. Ce ne pouvait être une coïncidence : le mentaliste savait qui était John le Rouge depuis plusieurs jours maintenant et c’était la raison pour laquelle il avait braqué toutes les caméras et les forces de l’ordre sur Bertram en faisant une déclaration télévisée. Au fut et à mesure que Lisbon comprenait le déroulement de cette énième manipulation, son cœur se serra un peu plus. Son équipier l’avait utilisée à la manière d’un pion, un simple pion depuis le début. Et ce fut l’âme en morceaux qu’elle reconnut en son for intérieur l’unique vérité : elle n’avait jamais vraiment compté dans l’équation.
Malgré ce coup de grâce, Lisbon conserva une apparente maitrise d’elle-même et ne laissa rien transparaître de ses récentes découvertes.
Derrière la jeune femme toujours accroupie, Abbott reprit ses explications :
« Le médecin légiste qui a examiné le corps est formel, dit-il alors que l’équipe se remettait à son tour de la triste découverte. McAllister a d’abord reçu une balle dans le ventre, qui l’a affaibli mais ne l’a pas tué. Plusieurs traces ainsi que des témoins attestent que la victime fuyait, ensanglanté, tentant d’échapper à un autre homme blond à sa poursuite. Puis il a chuté ici, épuisé, où son assaillant l’a rattrapé et l’a étranglé…à mains nues, comme en attestent les marques. »
Abbott se tut tandis que Grace, à l’évocation de ce détail, retint difficilement une nausée en portant sa main devant sa bouche : elle avait l’habitude de côtoyer la mort, parfois sous ses pires formes, mais imaginer leur ami commun s’asseoir sur le corps affaibli de McAllister, le regarder droit dans les yeux tandis qu’il l’étranglait de sang froid fut une image trop insoutenable pour celle qui ne pouvait en encaisser plus.
« Je suppose que nous parvenons tous à la même conclusion quant à l’identité du tueur et à son mobile » conclut Abbott le plus sobrement, conscient malgré tout du typhon émotionnel que les quatre personnes à ses côtés devaient vivre.
Cho fixa le corps gisant à terre : il n’aurait jamais imaginé que le terrifiant John le Rouge, auteur de plus de vingt-cinq meurtres, serial-killer sans limite de cruauté, artiste sanglant qui aimait exposer ses crimes telles des œuvres d’art soumises à la critique publique, ennemi qui leur avait fait tant de mal directement ou indirectement…puisse sembler aussi banal ! Il était donc vrai que les plus grands psychopathes s’avéraient finalement avoir bien peu d’attrait une fois leur légende éventrée !
Rigsby quant à lui ne savait plus que penser : devait-il se réjouir de voir cette pourriture morte ? Devait-il en vouloir à Jane de les avoir ainsi doublés ? Devait-il s’inquiéter pour cet idiot de mentaliste, à présent devenu un assassin en cavale ?
A leurs côtés Abbott les laissa un instant digérer la nouvelle avant de reprendre.
« Agent Lisbon, auriez-vous, vous et votre équipe, des informations susceptibles de nous faire avancer dans cette affaire ? demanda-t-il directement mais néanmoins en s’efforçant de faire preuve d’un peu de tact.
- Oui, fit-elle en se remettant debout pour faire face durement à l’agent du FBI. John le Rouge est mort. Mon enquête à moi est bouclée. »
L’aplomb déconcertant de la jeune femme surprit quelque peu son entourage qui la fixait étrangement.
« Lisbon, McAllister n’est pas la seule personne morte aujourd’hui des mains de votre équipier, reprit Abbott plus vivement. Nous avons trouvé les corps de deux hommes dans la chapelle adjacente au cimetière : Bertram et l’agent Oscar Cordero. Tous les deux une balle dans le corps. Patrick Jane a assassiné trois personnes ! Nous devons l’arrêter.
- Et bien bon courage, ironisa-t-elle. Car vous pouvez être certain qu’à l’heure qu’il est il est déjà hors d’atteinte. Croyez-moi, s’il décide de se cacher, nous ne le retrouverons pas.
- Apparemment vous ne semblez pas très motivée pour tout mettre en œuvre afin de le coincer, je me trompe ? »
Les paroles amères d’Abbott auraient pu blesser davantage Lisbon si elle ne s’était pas emmurée dans une carapace de dureté.
« Vous oubliez un détail, agent Abbott, rétorqua-t-elle froidement. Je ne suis plus flic, je ne suis même plus libre de mes mouvements. En outre, je ne vous serai d’aucune aide.
- Vous refusez donc de coopérer ?
- Non, mais sachez que s’il existe une personne que Patrick Jane a manipulée depuis le début et à qui il n’a jamais dit une once de vérité…c’est bien moi. »
Ses propos furent à la fois si durs et si désarmants de sincérité que l’agent du FBI consentit, presque malgré lui à la croire. En effet cette femme semblait avoir donné beaucoup pour recevoir bien peu en échange. Il l’avait lui-même vu mettre sa carrière en jeu et prendre le risque de se mettre à dos la plus grande instance fédérale du pays par loyauté envers le mentaliste. Abbott décela dans les yeux émeraude d’ordinaire sûrs d’eux une étincelle qui ne mentait pas : aujourd’hui, cette femme avait été brisée.
Il décida de lever un peu le pied envers elle et son équipe, par égard envers leurs états de service. Mais aussi, sans qu’il ne parvienne à se l’expliquer et quoique ses ordres fussent clairement de ne se fier à personne du CBI, Abbott ne parvenait pas à soupçonner réellement ce petit bout de femme.
Au bout de quelques secondes durant lesquelles les deux se défièrent du regard, le grand agent noir capitula pour le moment.
« Bon, nous allons vous ramener aux bureaux, nous reprendrons cette conversation plus tard.
- Vous n’obtiendrez rien de plus, nous ne savons rien ! s’insurgea alors Rigsby
- C’est possible mais encore une fois, Monsieur Rigsby, ce n’est pas vous qui décidez. Je suis désolé mais vous avez des comptes à rendre, et tant que je n’aurais pas la preuve de votre innocence, vous restez tous suspects. »
Le silence s’instaura de nouveau et tous portèrent une dernière fois le regard vers l’ennemi si redoutable qu’avait été John le Rouge. Il subsistait encore de nombreuses questions et il n’était pas certain que les réponses fussent trouvées un jour.
L’étrange équipée, menée par Abbott retourna à la jonction entre l’entrée du parc et celle du cimetière.
Alors qu’ils avançaient en silence, Lisbon, perdue dans ses pensées, posa le regard sur une femme brune, vêtue de noir, les cheveux au vent, qui semblait revenir du cimetière et marchait à quelques centaines de mètres plus loin. Tout se passa comme dans un ralenti : sans qu’elle ne sût pourquoi, Térésa ne put détacher son regard de cette inconnue. Quelque chose l’intriguait mais quoi ? Elle marchait doucement, en claudiquant fugacement, les bras croisés sur sa poitrine et le visage grave. Elle demeurait aussi voûtée: Térésa se souvint alors qu’un jour son équipier avait coincé un assassin parce que justement son attitude physique laissait entrevoir des signes de culpabilité. Alors, un pressentiment qu’elle ne pouvait expliquer, assaillit Lisbon : étonnamment, en voyant cette mystérieuse inconnue, l’image de Rebecca, la secrétaire de Bosco, lui revint en mémoire. Même petite stature, même air incertain, même fragilité apparente mais néanmoins doublée d’une étrange lueur…
Le regard figé sur l’objet de son étude, Térésa ne s’aperçut même pas qu’elle avait stoppé sa progression, attirant ainsi l’attention du reste de son entourage. Cho fut le premier à constater l’immobilité de sa patronne et s’arrêta à son tour. La voyant aux prises visiblement avec des questionnements, l’agent asiatique l’interpella :
« Boss ! »
Ce simple mot eut pour effet de sortir Lisbon de sa réflexion et elle se tourna à peine dix secondes vers Cho pour s’assurer de ce qu’il voulait. Mais elle le délaissa aussitôt pour reposer son regard sur la mystérieuse femme…mais celle-ci avait disparu, comme par enchantement. Plus que troublée, Térésa scruta l’horizon de toute part, cherchant un endroit où avait pu se dissimuler l’inconnue. Comment avait-elle fait pour disparaître en si peu de temps ?
Cette fois Cho ne fut pas le seul à s’interroger sur l’attitude curieuse de Lisbon et Abbott fit à son tour demi-tour pour se poster juste à côté de la jeune ex-agent.
« Lisbon ? dit-il pour la faire réagir. Qu’avez-vous vu ?
- Juste…commença-t-elle sans savoir quoi répondre, les yeux toujours fixés sur l’horizon désormais désert, …juste une femme.
- Une femme ? Qui ?
- Je l’ignore, je…ne sais pas l’expliquer. »
Abbott la regarda d’un air circonspect, se demandant l’espace d’une seconde si elle ne se moquait pas de lui mais finalement, il dut bien admettre qu’elle semblait à la fois troublée et sur ses gardes. Aussi tenta-t-il de désamorcer la situation.
« Dois-je comprendre que votre ex-partenaire s’est déguisé en femme pour pouvoir nous échapper ? »
Mais Lisbon n’apprécia guère la boutade et tourna vers l’agent du FBI un regard noir très explicite.
Convaincu qu’il ne tirerait rien de plus de la brunette, Abbott reprit sa route, faisant signe à toute l’équipée de le suivre sans discuter. Quand Lisbon se trouva à la hauteur de Cho, ce dernier lui demanda simplement, tout en regardant droit devant lui :
« Que vous dit votre instinct ? »
Cette étrange question étonna Lisbon car ni l’un ni l’autre n’avait vraiment l’habitude de se fier à l’instinct ; ils étaient plutôt de genre à croire en l’expérience, à la logique, à la minutie d’un travail…l’instinct et les déductions hypothétiques étaient du domaine de Jane. Pourtant, aujourd’hui Cho était prêt à tout entendre. Consciente qu’elle ne serait pas jugée, elle consentit à lui avouer ce qu’elle pressentait.
« Que John le Rouge n’était pas venu seul…le gourou est peut-être mort, mais les ouailles existent encore et seront avides de vengeance. »
Cho ne réagit pas, intégrant simplement les propos de la jeune femme qui se tourna vers lui et dit, d’un ton qui marquait l’inquiétude.
« Rien n’est fini… »
Cette fois l’agent asiatique accusa le coup moins facilement et se tourna pour croiser le regard de celle qui semblait pressentir encore d’autres heures sombres. Non, ils n’en avaient peut-être pas fini avec John le Rouge…
A des milliers de kilomètres à Drezna, près de Moscou.
La neige ne cessait de tomber et la blancheur des flocons contrastait avec l’obscurité de la nuit. Il s’agissait d’un paysage tellement habituel en ces lieux…
Au premier étage d’une maison traditionnelle, une lumière brillait encore, et un homme assis dans un fauteuil lisait devant une cheminée au feu vif. A ses pieds dormait un épagneul couleur marron et crème. Rien ne semblait vouloir troubler le calme qui régnait en ces lieux en dépit de l’hostilité hivernale qui faisait rage dehors.
Soudain une sonnerie de téléphone retentit, sortant de sa lecture l’individu en question. Il décrocha et reconnut sans mal l’interlocutrice. Cette dernière lui fit part des dernières nouvelles puis il raccrocha, sans rien ajouter d’autre. Il attendit quelques minutes le téléphone à la main, guettant les photographies qu’on allait lui envoyer par mms.
Trois clichés arrivèrent alors et l’homme les contempla longuement chacun : le premier montrait Thomas McAllister mort étranglé, le second mettait en scène des policiers autour du cadavre, dont Lisbon accroupie au-dessus de la victime.
« Vous êtes une petite maligne, chère Térésa » susurra l’homme avec une nuance de fierté dans la voix.
Puis il arriva au troisième cliché et celui-ci lui arracha un franc sourire : il observa l’individu sur la photo et le regarda longuement. On pouvait y voir Patrick Jane entrer dans une motel miteux, le regard tourné vers l’arrière sans doute pour s’assurer qu’il n’était pas suivi. Une plaque près de la porte indiquait « Las delicias de Cancun » : "les délices de Cacùn"…
« Ainsi donc Patrick, vous voulez goûter aux joies mexicaines… » rit l’inconnu qui ferma alors le cliché et déposa le portable sur sa table.
Puis l’homme se baissa un instant pour caresser son chien qui releva le museau vers son maître.
« Et bien, comme on dit, tout vient à point à qui sait attendre. Laissons-le profiter un peu de sa liberté retrouvée…nous avons tout notre temps. »
Et après une dernière caresse à son compagnon à quatre pattes, l’homme s’installa de nouveau correctement dans son fauteuil et reprit le cours de sa lecture.
Sur la couverture du livre était marqué : Songs of Innocence, de William Blake.
FIN
.Dernière édition par Calypsoh le Ven 29 Nov 2013 - 17:27, édité 1 fois
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
J'avais espéré que tu nous offrirais ta vision "post 6x08" et tu l'as fait
Maintenant je te "déteste" pour ce texte : on a encore plus de regrets quant à ce que Heller nous a proposé dans cet épisode.
J'aurais vraiment voulu assister à ça.
Voir cette équipe toujours unie malgré l'adversité, pleine d’empathie pour Lisbon
Et Lisbon droite dans ses bottes, réalisant qu'une nouvelle fois elle a été trahie par Jane et le reconnaissant face à Abbott, gagnant par la même occasion sa confiance.
Et puis il y a la prise de conscience par l'équipe que rien n'est terminé.
Finalement on retrouve un homme qui "aimait le froid", en train de prendre connaissance des dernières nouvelles et de découvrir le lieu de retraite de son ennemi intime
Pourquoi Heller ne nous a t-il pas offert une histoire de ce niveau ?
Maintenant je te "déteste" pour ce texte : on a encore plus de regrets quant à ce que Heller nous a proposé dans cet épisode.
J'aurais vraiment voulu assister à ça.
Voir cette équipe toujours unie malgré l'adversité, pleine d’empathie pour Lisbon
Et Lisbon droite dans ses bottes, réalisant qu'une nouvelle fois elle a été trahie par Jane et le reconnaissant face à Abbott, gagnant par la même occasion sa confiance.
Et puis il y a la prise de conscience par l'équipe que rien n'est terminé.
Finalement on retrouve un homme qui "aimait le froid", en train de prendre connaissance des dernières nouvelles et de découvrir le lieu de retraite de son ennemi intime
Pourquoi Heller ne nous a t-il pas offert une histoire de ce niveau ?
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
Comme toujours on attend tes récits avec impatience. Et comme toujours tu ne nous déçois pas.
C'était comme le dit Johel tous ce qu'on aurait aimé voir dans la série. Tous ce qui a manqué à cet épisode. Mettre en avant l'équipe, c'était très intéressant. Et j'aurai apprécié, qu'on nous montre ce coté.
Ce que j'aime le plus c'est ta description des sentiments de Lisbon. Je l'ai trouvé tellement effacé dans le 6x08 que la tu me réconcilie avec le personnage. On a besoin de voir une Lisbon forte, une Lisbon qui ouvre les yeux sur les manipulations de Jane. Elle qui a tout sacrifié pour lui...Tu décris cela parfaitement bien. Tu mets en avant également le reste de l'équipe, qui a autant souffert pour Jane.
C'est très agréable de ta part de mettre en évidence, le fait que la femme et la fille de Jane soit enterrées à cet endroit.
Tu nous guéris un peu des incohérences de l'épisode.
Et le clou du spectacle, c'est ta manière de penser que Red John est encore la quelque part, lui ou quelqu'un de plus important. Je n'ai pu m’empêcher de penser après la vision du 6x08 que tout n'était que mascarade et que Red John jouait à nouveau avec Jane en le laissant croire qu'il était mort. Lire ça dans ton récit, c'est la cerise sur le gâteau.
Merci pour ce magnifique moment et bravo à toi.
C'était comme le dit Johel tous ce qu'on aurait aimé voir dans la série. Tous ce qui a manqué à cet épisode. Mettre en avant l'équipe, c'était très intéressant. Et j'aurai apprécié, qu'on nous montre ce coté.
Ce que j'aime le plus c'est ta description des sentiments de Lisbon. Je l'ai trouvé tellement effacé dans le 6x08 que la tu me réconcilie avec le personnage. On a besoin de voir une Lisbon forte, une Lisbon qui ouvre les yeux sur les manipulations de Jane. Elle qui a tout sacrifié pour lui...Tu décris cela parfaitement bien. Tu mets en avant également le reste de l'équipe, qui a autant souffert pour Jane.
C'est très agréable de ta part de mettre en évidence, le fait que la femme et la fille de Jane soit enterrées à cet endroit.
Tu nous guéris un peu des incohérences de l'épisode.
Et le clou du spectacle, c'est ta manière de penser que Red John est encore la quelque part, lui ou quelqu'un de plus important. Je n'ai pu m’empêcher de penser après la vision du 6x08 que tout n'était que mascarade et que Red John jouait à nouveau avec Jane en le laissant croire qu'il était mort. Lire ça dans ton récit, c'est la cerise sur le gâteau.
Merci pour ce magnifique moment et bravo à toi.
ilovementalist- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Ma fille <3 La photo <3
Localisation : Caen
Re: Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
J'ai aaaaadoré. Encore une fois. Mais je ne suis jamais déçue par tes écrits en même temps...
Tes descriptions me propulsent toujours au cœur des événements, comme si j'étais devant ma télé. J'adore ça.
Le fait que Jane soit "physiquement" absent mais ressenti comme une ombre planant au-dessus de tous, c'est juste parfait.
J'aime la façon dont Lisbon gère les faits, la façon dont elle fait face, la tête haute, même si elle est brisée, la façon dont Cho la soutient, ainsi que Van Pelt et Rigsby... Quelle équipe !
Et le clou du spectacle : Moscou ! J'imagine l'homme, assis d'un un fauteuil bergère, éclairé par la lueur du feu : ça fait froid dans le dos mais c'est super excitant en même temps : on a envie de crier "ahaha ! j'le savais !"
Merci pour ce beau moment !
Béliette- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane & Lisbon
Localisation : Belgique
Re: Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
Ah ma chère Calypsoh , c'est toujours un réel plaisir de lire tes écrits. Ton talent n'est plus a prouvé et tu es sans conteste et de loin la meilleure auteur du forum . Sur la forme , je n'ai donc rien à redire puisque c'est parfait, ta plume est juste sublime. En revanche, mon coeur a eu bien mal de voir que la team et Lisbon en veulent à ce point à Jane. Pauvre Jane . En fait , pour tout te dire, je ne les imagines pas lui en vouloir une seconde. Il suffit de voir comment ils ont tout fait pour lui permettre d'échapper au FBI afin d'aller faire ce qu'il avait à faire, de voir comment Lisbon lui a donné facilement son arme après l'appel de Bertram et de voir l'échange qu'il y a eu dans le 6x07 entre Cho Rigsby et Van Pelt, pour comprendre qu'ils savaient très bien que Jane irait jusqu'au bout et qu'ils étaient d'accord avec ça. Ou tout du moins qu'ils comprenaient qu'il doive le faire pour retrouver un semblant de paix intérieure. Mais bon , chacun(e) a sa manière de voir les choses .
Le final avec l'homme mystérieux aimant le froid est juste génial.
Ah et sinon, tu m'a quelque peu réconciliée avec l'abominable agent Abbott que tu as rendu plus humain.
Bravo pour cet OS même si la tournure des choses que tu as choisi n'est pas celle que j'aurais voulue.
Le final avec l'homme mystérieux aimant le froid est juste génial.
Ah et sinon, tu m'a quelque peu réconciliée avec l'abominable agent Abbott que tu as rendu plus humain.
Bravo pour cet OS même si la tournure des choses que tu as choisi n'est pas celle que j'aurais voulue.
MentalistAddict- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane
Localisation : Dans les bras d'un certain mentalist
Re: Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
C'est avec un énorme plaisir que je lis ton OS . Encore une fois, j'aurais voulu avoir ça dans la série. Je ne comprends pas pourquoi tu n'envoies pas tes scénarios à Heller .
Pauvre Lisbon, une fois de plus elle se sent trahie par Jane... Heureusement, l'équipe est là pour la soutenir !
Tu me réconcilies avec les "défauts" de l'épisode, et je t'en remercie, Caly . Ton OS est parfait .
J'aime bien la fin, ça nous laisse espérer à un dénouement meilleur à l'affaire Red John. Merci infiniment ma chère Caly
Pauvre Lisbon, une fois de plus elle se sent trahie par Jane... Heureusement, l'équipe est là pour la soutenir !
Tu me réconcilies avec les "défauts" de l'épisode, et je t'en remercie, Caly . Ton OS est parfait .
J'aime bien la fin, ça nous laisse espérer à un dénouement meilleur à l'affaire Red John. Merci infiniment ma chère Caly
0Camille- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon, Jane
Re: Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
J'ai adoré!!!!! Vraiment tu as un vrai talent!
Et cet OS est parfait, il "répare" un épisode très décevant (pour moi après je respecte ceux qui ont aimé mais bon...) et nous livre une superbe fin!
Je fais très court, parce que je suis d'accord avec Camille (trèès étonnant ) qui a déjà tout dit, mais continue comme ça! Je suis sûre que si tu avais écrit la confrontation RJ-Jane elle aurait été époustouflante et géniale!
Bref je continue!!!!!
Et cet OS est parfait, il "répare" un épisode très décevant (pour moi après je respecte ceux qui ont aimé mais bon...) et nous livre une superbe fin!
Je fais très court, parce que je suis d'accord avec Camille (trèès étonnant ) qui a déjà tout dit, mais continue comme ça! Je suis sûre que si tu avais écrit la confrontation RJ-Jane elle aurait été époustouflante et géniale!
Bref je continue!!!!!
Esmée del Rey- Gardien du parking
- Personnage préféré : Gale Bertram...... puis après les autres XD
Loisirs : lire (j'adoore la lecture), rechercher des indices sur Red John/John le Rouge
Re: Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
Tu as toujours autant de talent bravo:.
J'ai vraiment adorée ton os qui nous ouvre à tellement de suppositions et spéculations.
Vivement tes prochains récits ! :).
J'ai vraiment adorée ton os qui nous ouvre à tellement de suppositions et spéculations.
Vivement tes prochains récits ! :).
Re: Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
Tu dépasses ce qu'Heller nous a proposé dans le 6x08, ... J'en arrive à ne plus trouver mes mots... et pour répondre à ta question, non, j'en veux toujours à Jane et même encore plus qu'avant.
Cet écrit me fait mal pour Lis qui se sent une fois de plus trahie par Jane (pourquoi Est-ce que je m'en doutais ?). Juste un peu surprise par le retournement de Lis alors qu'elle tenait tête à Abott et ses feds' mais, finalement, il est parfaitement compréhensif. Hâte de voir ce que tu vas nous faire avec les prochains épisodes....
Cet écrit me fait mal pour Lis qui se sent une fois de plus trahie par Jane (pourquoi Est-ce que je m'en doutais ?). Juste un peu surprise par le retournement de Lis alors qu'elle tenait tête à Abott et ses feds' mais, finalement, il est parfaitement compréhensif. Hâte de voir ce que tu vas nous faire avec les prochains épisodes....
Dernière édition par Teresa Lisbon le Sam 30 Nov 2013 - 18:31, édité 1 fois
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
Quel texte !
La finesse de ta plume et la nuance de tes mots parviennent à me conquérir, bien que je ne sois pas d'accord avec toi sur les prémisses de ce texte (je ne crois pas que Lisbon puisse se sentir manipulée par l'acte de Jane..trahie par sa fuite, oui....mais je suis convaincue qu'elle savait ce qui allait se passer quand elle a proposé à Jane de prendre sa voiture....mais je m'égare.)
J'aime cette équipe résistante et unie, qui ne baisse pas la tête et les bras si facilement. Cette Lisbon qui lutte entre ses sentiments et l'image qu'elle veut renvoyer...j'aime ce détail du café amer...j'aime à croire que l'amertume est moins dans le breuvage que dans le cœur de celle qui le boit. Et cette amertume, ce sentiment de trahison, comme tu le décris bien ! Les pensées de Lisbon prennent vraiment aux tripes....
J'ai aussi aimé que tu nous proposes une explication au fait qu'Angela et Charlotte reposent à Sacramento, que ce point du scénario ait du sens (je trouve vraiment qu'Heller aurait dû le faire...) et ne soit pas uniquement pas perçu comme une bourde. Bien joué donc !
J'ai aussi beaucoup aimé ta façon de percevoir Abbott, décidé mais avec une once d'humanité quand il rassure Lisbon sur le fait que la personne étendue au sol n'est pas Jane, qui il fait retirer les menottes à l'équipe, aussi. J'aime le fait qu'il parvienne à lire Lisbon, à voir qu'elle est une flic intègre, droite....et une femme brisée.
Jane n'est pas physiquement présent dans ton texte mais il est partout...dans les pensées de chacun de tes protagonistes, en creux dans chaque respiration de ton texte...comme un voile qui le recouvre. J'adore, j'adore, j'adore. Absent mais tellement présent.
J'ai d'ailleurs beaucoup aimé cette réplique de Lisbon :
Tu nous offres finalement un peu de Jane chez Lisbon, comme lorsqu'elle "capte" la femme dans ce cimetière, en se basant sur son instinct comme Jane l'a tant de fois fait auparavant....il semble que Jane ait un peu changé Lisbon..
Et la fin ! Ce cliffhanger qui nous montre que l'instinct de Lisbon est fondé et relance le suspense....J'adore !
J'adore comme tu as infusé l'image de :rj:sans jamais utiliser son pseudo. Et pour le coup, l'image que tu en dresses correspond bien davantage au mythique tueur que ce que nous a proposé Heller. Je dois avouer que ce qui m'a définitivement conquise, c'est le chien ! Un épagneul....un chien de chasse. Une chasse marquée par une trêve mexicaine, mais une chasse qui n'est pas finie, et qui est toujours maîtrisée par le tueur....
Comme tu l'as dit :
Bravo et merci pour ce texte !
La finesse de ta plume et la nuance de tes mots parviennent à me conquérir, bien que je ne sois pas d'accord avec toi sur les prémisses de ce texte (je ne crois pas que Lisbon puisse se sentir manipulée par l'acte de Jane..trahie par sa fuite, oui....mais je suis convaincue qu'elle savait ce qui allait se passer quand elle a proposé à Jane de prendre sa voiture....mais je m'égare.)
J'aime cette équipe résistante et unie, qui ne baisse pas la tête et les bras si facilement. Cette Lisbon qui lutte entre ses sentiments et l'image qu'elle veut renvoyer...j'aime ce détail du café amer...j'aime à croire que l'amertume est moins dans le breuvage que dans le cœur de celle qui le boit. Et cette amertume, ce sentiment de trahison, comme tu le décris bien ! Les pensées de Lisbon prennent vraiment aux tripes....
J'ai aussi aimé que tu nous proposes une explication au fait qu'Angela et Charlotte reposent à Sacramento, que ce point du scénario ait du sens (je trouve vraiment qu'Heller aurait dû le faire...) et ne soit pas uniquement pas perçu comme une bourde. Bien joué donc !
J'ai aussi beaucoup aimé ta façon de percevoir Abbott, décidé mais avec une once d'humanité quand il rassure Lisbon sur le fait que la personne étendue au sol n'est pas Jane, qui il fait retirer les menottes à l'équipe, aussi. J'aime le fait qu'il parvienne à lire Lisbon, à voir qu'elle est une flic intègre, droite....et une femme brisée.
Jane n'est pas physiquement présent dans ton texte mais il est partout...dans les pensées de chacun de tes protagonistes, en creux dans chaque respiration de ton texte...comme un voile qui le recouvre. J'adore, j'adore, j'adore. Absent mais tellement présent.
J'ai d'ailleurs beaucoup aimé cette réplique de Lisbon :
parce que j'ai trouvé que c'était quelque chose que Jane aurait pu tout à fait dire.Calypsoh a écrit:- Oui, fit-elle en se remettant debout pour faire face durement à l’agent du FBI. John le Rouge est mort. Mon enquête à moi est bouclée. »
Tu nous offres finalement un peu de Jane chez Lisbon, comme lorsqu'elle "capte" la femme dans ce cimetière, en se basant sur son instinct comme Jane l'a tant de fois fait auparavant....il semble que Jane ait un peu changé Lisbon..
Et la fin ! Ce cliffhanger qui nous montre que l'instinct de Lisbon est fondé et relance le suspense....J'adore !
J'adore comme tu as infusé l'image de :rj:sans jamais utiliser son pseudo. Et pour le coup, l'image que tu en dresses correspond bien davantage au mythique tueur que ce que nous a proposé Heller. Je dois avouer que ce qui m'a définitivement conquise, c'est le chien ! Un épagneul....un chien de chasse. Une chasse marquée par une trêve mexicaine, mais une chasse qui n'est pas finie, et qui est toujours maîtrisée par le tueur....
Comme tu l'as dit :
et ça, j'adore parce que c'est parfaitement crédible dans ton scénario!Calypsoh a écrit:« Rien n’est fini… »
Bravo et merci pour ce texte !
Re: Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
Dans le genre "J'aime foutre des coeurs en l'air", bienvenue chez moi !
Encore un texte d'une finesse légendaire et d'une plume experte...Quel bijou tu nous offres encore une fois Caly !
Passer après Jane Doe n'est jamais une facilité hein, mais dans un sens, elle sait toujours dire ce qu'il faut, et ce que je pense donc...Je ne peux que plussoier ses paroles...
Et la fin...WWHOAAAH !
Merci pour ce texte...J'aurais tellement aimé avoir ça dans la série...HELLER, prends en de la graine !
Merc ma belle, merci vraiment...
Encore un texte d'une finesse légendaire et d'une plume experte...Quel bijou tu nous offres encore une fois Caly !
Passer après Jane Doe n'est jamais une facilité hein, mais dans un sens, elle sait toujours dire ce qu'il faut, et ce que je pense donc...Je ne peux que plussoier ses paroles...
Et la fin...WWHOAAAH !
Merci pour ce texte...J'aurais tellement aimé avoir ça dans la série...HELLER, prends en de la graine !
Merc ma belle, merci vraiment...
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
Waouw, stressant cet OS, surtout la fin...
Tu nous montres ici une Lisbon qui, malgré son sentiment de trahison, reste digne et ne s'abaisse pas auprès du FBI. Cette lassitude d'avoir encore et toujours l'impression de n'être qu'un pion m'a beaucoup touchée, et accompagnée en plus de cette phrase :
Tu m'as filé les chocottes avec cette étrange femme, qui m'a fait avoir l'impression que peu importe où tu regardes, il y aura presque toujours un complice de RedJohn quelque part tellement il en a Et donc mon inquiétude quant à la suite ne s'est pas effacée avec cette phrase :
Bref, je suis toujours autant conquise !
Tu nous montres ici une Lisbon qui, malgré son sentiment de trahison, reste digne et ne s'abaisse pas auprès du FBI. Cette lassitude d'avoir encore et toujours l'impression de n'être qu'un pion m'a beaucoup touchée, et accompagnée en plus de cette phrase :
Ça m'a juste brisé le coeur, j'imaginais très bien sa tristesse et sa rancœur à travers ces paroles.Calypsoh a écrit:"- Non, mais sachez que s’il existe une personne que Patrick Jane a manipulée depuis le début et à qui il n’a jamais dit une once de vérité…c’est bien moi. »
Tu m'as filé les chocottes avec cette étrange femme, qui m'a fait avoir l'impression que peu importe où tu regardes, il y aura presque toujours un complice de RedJohn quelque part tellement il en a Et donc mon inquiétude quant à la suite ne s'est pas effacée avec cette phrase :
ainsi qu'avec la dernière partie. Je te jure, je suis restée une bonne minute les yeux écarquillés, à me demander pourquoi y avait pas eu un truc comme ça dans la série...Calypsoh a écrit:"Que John le Rouge n'était pas venu seul... Le gourou est mort mais les ouailles existent encore et seront avides de vengeance"
Bref, je suis toujours autant conquise !
FloralaFlower- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Chanter, guitare, piano, batterie, danser, écrire en général
Localisation : Dans ma chambre, à rêver
Re: Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
Coucou tout le monde!
Désolée d'avoir tardé à vous répondre, petit pbm de temps cette semaine surbookée...j'y remédie tout de suite!
Nous avons tous été (d'une façon positive ou négative) touchés par ce 6x08 qui marque la fin d'une ère.
Merci d'avoir pris le temps de commenter ma petite contribution pour marquer ce tournant.
Johel: hello miss, ah bon tu me déteste vraiment? J'espère que non, hihi. Oui "l'homme qui aimait le froid" a en effet un rôle "glacial". Je voulais vraiment une dernière fois montrer l'équipe soudée autour de Lisbon. Merci ma Johel.
ilovementalist: Lisbon effacée?
C'est vrai que c'est la mode en ce moment dans le show mais peut-être l'ère post-RJ lui permettra de s'épanouir autrement (quoique au vu du 6x09, pas sûr:scratch: ). Pour ce qui des questions laissées sans réponses, ça me perturbait de savoir les Jane enterrées à Sacramento...alors voilà! Enormes merci à toi ma grande;
Béliette: wahou, "comme si t'étais devant ta télé", ça c'est un adorable compliment!
Il est tjs dur de trouver la bonne dose entre description et dialogue. Pour ce qui est de Moscou, je voulais un endroit oppposé à l'île de Jane (soleil/froid; Amérique/Russie; mer/neige, clarté/obscurité...) bref tu l'as compris! énormes merci (j'ai du retard dans la lecture de ta fic mais je vais aller combler ça, promis) ! énormes bisous à toi.
MentalistAddict: kikoo la miss! Aucun pbm, chacun a sa façon d'interpréter les choses.
Dans ce texte je voulais surtout montrer une équipe ébranlée, dévastée qui même si ils adorent tous Jane doivent reconnaitre qu'à cause de son acte, leur monde s'écroule. Après ce n'est pas de la haine ou même de la colère, plutôt une pillule un peu grosse à avaler (c'est marrant d'ailleurs Heller a fait un peu ça avec Cho puisqu'on apprend dans le 6x09
Hihi, sinon contente de t'avoir réconciliée avec Abbott, moi je l'aime bien lui. Encore un énorme merci pour m'avoir livré ton ressenti, je t'embrasse fort.
0Camille: envoyer mes scenarii à Heller...ben en fait je vous l'ai pas dit....Fisher c'est mon idée!!!!!
(ok, je vais me faire lyncher ). Blague à part, c'est vrai que j'aimerais bien que RJ ne soit pas totalement terminé. Grobiz à toi et merci de ton comm.
Esmée del Rey: coucou! Je ne sais pas si je "répare" le 6x08 puisque je ne sais pas vraiment s'il est brisé...
Heller a sans aucun contexte créé la surprise (peut-être pas celle qu'on attendait ..Mais quand même! Se faire haïr en l'espace de qqk heures par le Tiers du monde, hahahahahaha). Merci de ton gentil message et à très vite:merci:
LOjisbonVE: hello! ah ça, les suppositions et les speculations, je crois que même une fois que la série sera achevée, on imaginera encore des suites, hihi! Merci de ton comm et grosbiz:merci:
Teresa Lisbon: mais non la miss, ne faut pas en vouloir à Jane...c'est Jane !!!! (je sais l'argumentation est un peu faible, en même temps que dire d'autre que Jane c'est Jane???? ) Tu vas voir tu vas peut-être adorer le nouveau Jane post RJ...grobiz et merci d'être passée.
Jane Doe: ah ma JaneDoe, c'est tjs avec un plaisir croissant que je trouve tes post!
le fait que Lisbon se sente trahie s'explique (selon moi) simplement par le moment....même s'ils le savaient tous, apprendre que Jane a étranglé de ses mains RJ, cela rend le fait définitif. et cet échec indéniable, même si elle croyait l'avoir accepté, me semble gros pour que notre Lisbon ne s'en morde pas les doigts après coup.
Pour Abbott, je l'aime bien et je sens que ce personnage peut apporter bcp. Je ne connaissais pas l'acteur mais il est super! Sinon tu as bien saisi, malgré son absence, Jane est partout. Pour ce qui est du "mythique tueur" tu m'as vraiment percée à jour. Le choix du chien de chasse n'était pas anodin et tu l'as bien senti, bravo!!!
La traque n'est pas finie (enfin...dans ce texte!). merci pour tout la miss.
JaneAddict: chère JA, navrée d'avoir "foutu en l'air ton petit coeur"....sorry! Mais tu me connais, j'aime vous malmener! Ravie que la fin t'ait plu (je ne savais pas trop si vous adhéreriez à ce RJ encore présent). merci donc d'être tjs là. énorme bisous:bisou:
Floralaflower: coucou! eh oui, j'ai joué sur la corde angoissante à la fin...en même tps quand on a un criminel comme RJ en scène on doit lui ménager sa sortie (HEIN BRUNO???????? ).
La femme brune m'a aussi bcp interpellée, à voir si elle aussi va tomber dans les oubliettes ou si elle va avoir vraiment un rôle. J'ai vraiment joué la carte de fin de saison ici, avec le bon gros cliffhanger qui nous rendrait tous dingues à devoir attendre 4 mois les réponses.....
hihi, encore une fois merci pour ton adorable message. biz:bisou:
Désolée d'avoir tardé à vous répondre, petit pbm de temps cette semaine surbookée...j'y remédie tout de suite!
Nous avons tous été (d'une façon positive ou négative) touchés par ce 6x08 qui marque la fin d'une ère.
Merci d'avoir pris le temps de commenter ma petite contribution pour marquer ce tournant.
Johel: hello miss, ah bon tu me déteste vraiment? J'espère que non, hihi. Oui "l'homme qui aimait le froid" a en effet un rôle "glacial". Je voulais vraiment une dernière fois montrer l'équipe soudée autour de Lisbon. Merci ma Johel.
ilovementalist: Lisbon effacée?
C'est vrai que c'est la mode en ce moment dans le show mais peut-être l'ère post-RJ lui permettra de s'épanouir autrement (quoique au vu du 6x09, pas sûr:scratch: ). Pour ce qui des questions laissées sans réponses, ça me perturbait de savoir les Jane enterrées à Sacramento...alors voilà! Enormes merci à toi ma grande;
Béliette: wahou, "comme si t'étais devant ta télé", ça c'est un adorable compliment!
Il est tjs dur de trouver la bonne dose entre description et dialogue. Pour ce qui est de Moscou, je voulais un endroit oppposé à l'île de Jane (soleil/froid; Amérique/Russie; mer/neige, clarté/obscurité...) bref tu l'as compris! énormes merci (j'ai du retard dans la lecture de ta fic mais je vais aller combler ça, promis) ! énormes bisous à toi.
MentalistAddict: kikoo la miss! Aucun pbm, chacun a sa façon d'interpréter les choses.
Dans ce texte je voulais surtout montrer une équipe ébranlée, dévastée qui même si ils adorent tous Jane doivent reconnaitre qu'à cause de son acte, leur monde s'écroule. Après ce n'est pas de la haine ou même de la colère, plutôt une pillule un peu grosse à avaler (c'est marrant d'ailleurs Heller a fait un peu ça avec Cho puisqu'on apprend dans le 6x09
- Spoiler:
- qu'il na vu personne en 2 ans
Hihi, sinon contente de t'avoir réconciliée avec Abbott, moi je l'aime bien lui. Encore un énorme merci pour m'avoir livré ton ressenti, je t'embrasse fort.
0Camille: envoyer mes scenarii à Heller...ben en fait je vous l'ai pas dit....Fisher c'est mon idée!!!!!
(ok, je vais me faire lyncher ). Blague à part, c'est vrai que j'aimerais bien que RJ ne soit pas totalement terminé. Grobiz à toi et merci de ton comm.
Esmée del Rey: coucou! Je ne sais pas si je "répare" le 6x08 puisque je ne sais pas vraiment s'il est brisé...
Heller a sans aucun contexte créé la surprise (peut-être pas celle qu'on attendait ..Mais quand même! Se faire haïr en l'espace de qqk heures par le Tiers du monde, hahahahahaha). Merci de ton gentil message et à très vite:merci:
LOjisbonVE: hello! ah ça, les suppositions et les speculations, je crois que même une fois que la série sera achevée, on imaginera encore des suites, hihi! Merci de ton comm et grosbiz:merci:
Teresa Lisbon: mais non la miss, ne faut pas en vouloir à Jane...c'est Jane !!!! (je sais l'argumentation est un peu faible, en même temps que dire d'autre que Jane c'est Jane???? ) Tu vas voir tu vas peut-être adorer le nouveau Jane post RJ...grobiz et merci d'être passée.
Jane Doe: ah ma JaneDoe, c'est tjs avec un plaisir croissant que je trouve tes post!
le fait que Lisbon se sente trahie s'explique (selon moi) simplement par le moment....même s'ils le savaient tous, apprendre que Jane a étranglé de ses mains RJ, cela rend le fait définitif. et cet échec indéniable, même si elle croyait l'avoir accepté, me semble gros pour que notre Lisbon ne s'en morde pas les doigts après coup.
Pour Abbott, je l'aime bien et je sens que ce personnage peut apporter bcp. Je ne connaissais pas l'acteur mais il est super! Sinon tu as bien saisi, malgré son absence, Jane est partout. Pour ce qui est du "mythique tueur" tu m'as vraiment percée à jour. Le choix du chien de chasse n'était pas anodin et tu l'as bien senti, bravo!!!
La traque n'est pas finie (enfin...dans ce texte!). merci pour tout la miss.
JaneAddict: chère JA, navrée d'avoir "foutu en l'air ton petit coeur"....sorry! Mais tu me connais, j'aime vous malmener! Ravie que la fin t'ait plu (je ne savais pas trop si vous adhéreriez à ce RJ encore présent). merci donc d'être tjs là. énorme bisous:bisou:
Floralaflower: coucou! eh oui, j'ai joué sur la corde angoissante à la fin...en même tps quand on a un criminel comme RJ en scène on doit lui ménager sa sortie (HEIN BRUNO???????? ).
La femme brune m'a aussi bcp interpellée, à voir si elle aussi va tomber dans les oubliettes ou si elle va avoir vraiment un rôle. J'ai vraiment joué la carte de fin de saison ici, avec le bon gros cliffhanger qui nous rendrait tous dingues à devoir attendre 4 mois les réponses.....
hihi, encore une fois merci pour ton adorable message. biz:bisou:
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Révélations en rouge (OS post 6x08 SPOILERS)^
mais pourquoi Heller ne te consulte pas !!!
une suite que j'aimerai telement parce que comme beaucoup ,je pense, été très frustrée par cet épisode et cette révélation de RJ.
alors Caly.
pour ce fabuleux OS.
une suite que j'aimerai telement parce que comme beaucoup ,je pense, été très frustrée par cet épisode et cette révélation de RJ.
alors Caly.
pour ce fabuleux OS.
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
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