Sans un mot ^
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Re: Sans un mot ^
JisbonAddict a écrit:Comme l'a dit si bien Peanut, je plussois aussi tout ce qui a été dit dans les coms précédents
Que dire de plus après un tel chapitre tellement j'étais
VLS VLS VLS
je plussois aussi
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Sans un mot ^
Alors déjà une remarque globale, je ne sais pas si c'est du à cette histoire, à ton inspiration ou à autre chose mais je trouve que ton style à quelque peu changer, je ne serai pas te dire exactement en quoi (c'est pour ça que moi je n'écris pas) mais je sais pas je le trouve encore plus proche des persos. Bref, c'est un régal à lire. Ca c'était juste une remarque comme ça.
Après concernant ce nouveau chapitre et ben tu me fais patienter autant que tu veux pour un chapitre comme ça.
J'ai beaucoup aimé comment tu nous mets dans cette ambiance avec ce Jane perdu, qui ne sait plus trop quoi faire, trop quoi penser. Et puis avec toutes tes descriptions on peut s'imaginer les lieux, les odeurs. Je n'ai aucun soucis pour visualiser les scènes.
J'adore comment tu nous mets dans la tête de Jane, avec ce tourbillon de questions et cette conversation qu'il passe en boucle et bizarrement (oui je suis bizarre) dans cette scène c'est Lisbon que je plains le plus. Ca doit être à cause de tes phrases en italique (remarque comme je détourne le fait que ce ne soit pas dû à ma bizarrerie mais par ta faute).
Oh miracle Jane ne veut pas causer d'ennui à Lisbon et se la joue responsable. Chapeau Mister Jane sur ce coup là. Quoique pour une fois il faut bien qu'il soit un peu adulte. Et le fait qu'il ne peut pas s'empêcher de décrypter la serveuse m'a fait sourire quelque peu.
Tiens grande introspection de la part de Jane et ça va être bientôt la faute à Lisbon bien sur. Non mais tu le fais exprès Why, heureusement que l'on a eu d'autres choses depuis le 15 et le 16 si non je risquerai de vouloir faire un meurtre xD
Oh Jane plus aussi libre qu'avant et ben dit donc c'est un Jane tout nouveau ça et c'est un Jane qui me plait beaucoup. J'aime cette considération qu'il a pour leur amitié et pour elle et le fait qu'il prenne tout ça au sérieux.
Ah ben oui mais bien sur ça pouvait pas durer, je savais bien que ça cacher quelque chose maintenant c'est de la faute de Lisbon. Stupide Jane , stupide consultant, stupide mec Non mais oh c'est de Lisbon que l'on parle.
Bon j'ai parlé trop vite, en fait il est bien ton Jane, je l'aime toujours mais toi si tu continues à me faire faire des ascenseurs émotionnels ça va pas le faire entre nous.
Oh ma pauvre Lisbonnette, toute seule chez elle. J'aime bien le fait qu'elle ne veuille pas lui répondre, qu'elle sache que c'est lui mais qu'elle fasse la morte pour une fois même si elle va céder au moins elle aura tenu quelques minutes.
Et si je m'attendais à ces révélations du coté de Jane et ben il lache tout ce qu'il a sur le coeur. Qu'est ce que j'aimerai voir ça dans la série, de vrais révélations où il s'expliquerait. En attendant que Bruno se décide à le faire je peux me l'imaginer grâce à toi.
Et Lisbon qui détourne la conversation en parlant de la main et qui fait que la révélation prend un tout autre sens avec une pointe de légèreté qui vient s'infiltrer dans cette scène. C'est génial.
Après j'aime beaucoup quand tu fais référence à quelques scènes de la série, ça rend encore plus réel ton série. Je fais référence au fait que Jane rattrape Lisbon quand elle a failli tomber.
Oh et maintenant c'est au tour de Lisbon de se confier, elle est touchante notamment quand elle explique pourquoi elle ne veut pas dire aurevoir et je trouve que ça correspond parfaitement au perso.
Par contre, ça me turlupine le fait que malgré que Jane se soit ouvert comme jamais elle ne veuille pas rentrer avec lui. C'est sur il y a quelque chose la dessous mais je sais vraiment pas quoi. RJ???
D'ailleurs, une fois de plus j'ai aimé la discussion animée autour de RJ et le fait que Jane s'ouvre de plus en plus veuille lacher le CBI pour rester avec elle et puis LA réplique:
Je ne m'attendais pas du tout qu'il le lui dise comme ça, de but en blanc et en étant aussi sur de lui. Il en a fait du chemin Jane. Après tu vas pas me dire que ce n'est que par amitié si?
Bon et voilà je reste sur les fesses avec la dernière scène, qu'est ce qu'elle nous fait la Lisbon, pourquoi elle est autant à fleur de peau et c'est quoi cette fuite.
Bon bref, tu l'auras compris j'ai été entrainée par ton chapitre, je l'ai dévoré et j'attends le prochain patiemment, prend autant de temps que tu veux si c'est pour nous sortir de tel chapitre.
Après concernant ce nouveau chapitre et ben tu me fais patienter autant que tu veux pour un chapitre comme ça.
J'ai beaucoup aimé comment tu nous mets dans cette ambiance avec ce Jane perdu, qui ne sait plus trop quoi faire, trop quoi penser. Et puis avec toutes tes descriptions on peut s'imaginer les lieux, les odeurs. Je n'ai aucun soucis pour visualiser les scènes.
J'adore comment tu nous mets dans la tête de Jane, avec ce tourbillon de questions et cette conversation qu'il passe en boucle et bizarrement (oui je suis bizarre) dans cette scène c'est Lisbon que je plains le plus. Ca doit être à cause de tes phrases en italique (remarque comme je détourne le fait que ce ne soit pas dû à ma bizarrerie mais par ta faute).
Oh miracle Jane ne veut pas causer d'ennui à Lisbon et se la joue responsable. Chapeau Mister Jane sur ce coup là. Quoique pour une fois il faut bien qu'il soit un peu adulte. Et le fait qu'il ne peut pas s'empêcher de décrypter la serveuse m'a fait sourire quelque peu.
Tiens grande introspection de la part de Jane et ça va être bientôt la faute à Lisbon bien sur. Non mais tu le fais exprès Why, heureusement que l'on a eu d'autres choses depuis le 15 et le 16 si non je risquerai de vouloir faire un meurtre xD
Oh Jane plus aussi libre qu'avant et ben dit donc c'est un Jane tout nouveau ça et c'est un Jane qui me plait beaucoup. J'aime cette considération qu'il a pour leur amitié et pour elle et le fait qu'il prenne tout ça au sérieux.
Ah ben oui mais bien sur ça pouvait pas durer, je savais bien que ça cacher quelque chose maintenant c'est de la faute de Lisbon. Stupide Jane , stupide consultant, stupide mec Non mais oh c'est de Lisbon que l'on parle.
Bon j'ai parlé trop vite, en fait il est bien ton Jane, je l'aime toujours mais toi si tu continues à me faire faire des ascenseurs émotionnels ça va pas le faire entre nous.
Oh ma pauvre Lisbonnette, toute seule chez elle. J'aime bien le fait qu'elle ne veuille pas lui répondre, qu'elle sache que c'est lui mais qu'elle fasse la morte pour une fois même si elle va céder au moins elle aura tenu quelques minutes.
Et si je m'attendais à ces révélations du coté de Jane et ben il lache tout ce qu'il a sur le coeur. Qu'est ce que j'aimerai voir ça dans la série, de vrais révélations où il s'expliquerait. En attendant que Bruno se décide à le faire je peux me l'imaginer grâce à toi.
Et Lisbon qui détourne la conversation en parlant de la main et qui fait que la révélation prend un tout autre sens avec une pointe de légèreté qui vient s'infiltrer dans cette scène. C'est génial.
Après j'aime beaucoup quand tu fais référence à quelques scènes de la série, ça rend encore plus réel ton série. Je fais référence au fait que Jane rattrape Lisbon quand elle a failli tomber.
Oh et maintenant c'est au tour de Lisbon de se confier, elle est touchante notamment quand elle explique pourquoi elle ne veut pas dire aurevoir et je trouve que ça correspond parfaitement au perso.
Par contre, ça me turlupine le fait que malgré que Jane se soit ouvert comme jamais elle ne veuille pas rentrer avec lui. C'est sur il y a quelque chose la dessous mais je sais vraiment pas quoi. RJ???
D'ailleurs, une fois de plus j'ai aimé la discussion animée autour de RJ et le fait que Jane s'ouvre de plus en plus veuille lacher le CBI pour rester avec elle et puis LA réplique:
Vous… vous renonceriez à poursuivre l’homme qui a assassiné votre
femme et votre fille, celui que vous traquez depuis neuf ans… pour moi ?
balbutia-t-elle, sa voix à moitié étranglée.
- Oui.
Je ne m'attendais pas du tout qu'il le lui dise comme ça, de but en blanc et en étant aussi sur de lui. Il en a fait du chemin Jane. Après tu vas pas me dire que ce n'est que par amitié si?
Bon et voilà je reste sur les fesses avec la dernière scène, qu'est ce qu'elle nous fait la Lisbon, pourquoi elle est autant à fleur de peau et c'est quoi cette fuite.
Bon bref, tu l'auras compris j'ai été entrainée par ton chapitre, je l'ai dévoré et j'attends le prochain patiemment, prend autant de temps que tu veux si c'est pour nous sortir de tel chapitre.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Sans un mot ^
Ah je suis contente de voir que vous êtes toujours au rendez-vous
Je suis aussi rassurée, avec cette partie riche en confessions et prise de conscience, j'avais très peur d'être tombée dans la guimauve, apparemment ca n'a pas été le cas Pour les descriptions, je fais de mon mieux afin que vous puissiez imaginer les scènes telles que je les vois, mission accomplie d'après vos commentaires, donc je suis aux anges
Ce qui ne m'arrange pas par contre, c'est que vous avez tous très bien relevé ma nouvelle idée... Ne vous inquiétez pas si tous n'es pas résolue dans le prochain et dernier chapitre, l'épilogue apportera les réponses manquantes
Daidi, ca doit être la plus longue review que j'ai jamais eu (Oui, je parle en langage FF.Net...).
C'est très probable que mon style ai changé, la saison 4 m'a donnée un nouveau point de vue sur certains trucs, c'est peut être ça ?
Tu sais que cette longue scène auprès de Jane est celle qui m'a donnée le plus de mal ? La 2nd partie je l'ai écrite en 4-5 jours, mais celle-là m'a bloquée pendant des semaines... Je voulais vraiment montré à quel point Jane était perturbé par tout ça, Lisbon, sa vengeance... qu'il va devoir choisir l'une des deux. A ce moment-là, il ne sait pas encore. Puis il y a l'élément déclencheur, Lisbon assure qu'elle ne reviendra pas et là, la 1ere pensée qui lui vient c'est de rester. D'instinct, il a fait son choix...
N'est-ce que par amitié ? Mmh... Avant tu aurais pu être certaine que non, mais maintenant... J'ai plusieurs scénario en tête, je ne me suis pas encore décidé sur la fin (toi et ton friendship, vous avez finis par semer le doute en moi )
Ayant commencée cette fic par la fin, une bonne partie est déjà écrite. Je ne devrais pas mettre aussi longtemps que celui-là à poster Je vous dis donc à la prochaine, et merci de prendre le temps de commenter, ca me motive énormément
Je suis aussi rassurée, avec cette partie riche en confessions et prise de conscience, j'avais très peur d'être tombée dans la guimauve, apparemment ca n'a pas été le cas Pour les descriptions, je fais de mon mieux afin que vous puissiez imaginer les scènes telles que je les vois, mission accomplie d'après vos commentaires, donc je suis aux anges
Ce qui ne m'arrange pas par contre, c'est que vous avez tous très bien relevé ma nouvelle idée... Ne vous inquiétez pas si tous n'es pas résolue dans le prochain et dernier chapitre, l'épilogue apportera les réponses manquantes
Daidi, ca doit être la plus longue review que j'ai jamais eu (Oui, je parle en langage FF.Net...).
C'est très probable que mon style ai changé, la saison 4 m'a donnée un nouveau point de vue sur certains trucs, c'est peut être ça ?
Tu sais que cette longue scène auprès de Jane est celle qui m'a donnée le plus de mal ? La 2nd partie je l'ai écrite en 4-5 jours, mais celle-là m'a bloquée pendant des semaines... Je voulais vraiment montré à quel point Jane était perturbé par tout ça, Lisbon, sa vengeance... qu'il va devoir choisir l'une des deux. A ce moment-là, il ne sait pas encore. Puis il y a l'élément déclencheur, Lisbon assure qu'elle ne reviendra pas et là, la 1ere pensée qui lui vient c'est de rester. D'instinct, il a fait son choix...
N'est-ce que par amitié ? Mmh... Avant tu aurais pu être certaine que non, mais maintenant... J'ai plusieurs scénario en tête, je ne me suis pas encore décidé sur la fin (toi et ton friendship, vous avez finis par semer le doute en moi )
Ayant commencée cette fic par la fin, une bonne partie est déjà écrite. Je ne devrais pas mettre aussi longtemps que celui-là à poster Je vous dis donc à la prochaine, et merci de prendre le temps de commenter, ca me motive énormément
whysoserious- Red John
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Lire, écrire, créater
Localisation : In the Pawnbroker's Shop
Re: Sans un mot ^
Youpii tu as posté un nouveau chapitre !!
Il valait vraiment le coup d'attendre !! Je l'ai adoré avec tes petites touches d'humour du genre :
Et puis l'histoire de l'assiette !!
En plus on retrouve la boîte de petits pois !!!
Après ya des moments de tendresse quanq Lisbon lui soigne la main. C'est tellement
Je vais te dire, J'adore vraiment ta fiction et elle vaut bien l'attente que tu nous a fait subir !!!
Il valait vraiment le coup d'attendre !! Je l'ai adoré avec tes petites touches d'humour du genre :
Et puis l'histoire de l'assiette !!
En plus on retrouve la boîte de petits pois !!!
Après ya des moments de tendresse quanq Lisbon lui soigne la main. C'est tellement
Je vais te dire, J'adore vraiment ta fiction et elle vaut bien l'attente que tu nous a fait subir !!!
lea51- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon !! *_* Castle/Beckett
Loisirs : Lecture de Fanfiction
Localisation : Près de Simon et Robin *_*
Re: Sans un mot ^
OMG!! cette suite est sublime!
franchement j'adore! on arrive bien à tout s'imaginer et à ressentir les émotions ... c'est tellement bien écrit!
Jane qui réfléchit à tout ça qui casse un verre...(pauvre verre d'ailleurs mdr ) mais qui retourne quand même vers Lisbon pour lui demander de revenir
et puis tout le reste du chapitre entre Jane et Lisbon est magnifique ! Lisbon qui soigne sa main. Jane qui est prêt à tout abandonner pour être avec elle.... c'est beau quand même
Lisbon est surprise d'ailleurs mais on dirait qu'il y a quelque chose qui l'empêche d'apprécié pleinement cette nouvelle... et puis vu ça réaction quand elle a dit qu'elle ne pouvait pas retourné au CBI.... qu'est-ce qui s'est passé?!
j'ai hâte de lire la suite en tout cas :)
franchement j'adore! on arrive bien à tout s'imaginer et à ressentir les émotions ... c'est tellement bien écrit!
Jane qui réfléchit à tout ça qui casse un verre...(pauvre verre d'ailleurs mdr ) mais qui retourne quand même vers Lisbon pour lui demander de revenir
et puis tout le reste du chapitre entre Jane et Lisbon est magnifique ! Lisbon qui soigne sa main. Jane qui est prêt à tout abandonner pour être avec elle.... c'est beau quand même
Lisbon est surprise d'ailleurs mais on dirait qu'il y a quelque chose qui l'empêche d'apprécié pleinement cette nouvelle... et puis vu ça réaction quand elle a dit qu'elle ne pouvait pas retourné au CBI.... qu'est-ce qui s'est passé?!
j'ai hâte de lire la suite en tout cas :)
Re: Sans un mot ^
Je commente après la guerre (euh... non elle n'a pas eu lieu ).
Tout est MAGNIFIQUE, SUBLIME, MERVEILLEUX
Voilà en gros
J'adore toujours ton histoire et je veux plus que rapidement la suite
Tout est MAGNIFIQUE, SUBLIME, MERVEILLEUX
Voilà en gros
J'adore toujours ton histoire et je veux plus que rapidement la suite
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Sans un mot ^
J'ai finalement mis plus de temps que prévu, encore désolé. Quand on a la plage et le soleil tous les jours, c'est difficile de se mettre devant un ordi
Merci de me lire encore malgré l'attente, j'espère que cette fin ne vous décevra pas. Au pire, je pourrais toujours me rattraper avec l'épilogue...
Bonne lecture !
Le jour était levé depuis moins d’une heure, et Jane arpentait à pas lents le salon de Lisbon tout en buvant une tasse de thé. Le silence régnait dans l’appartement, la brunette dormant encore probablement, et seule la traversée de quelques véhicules au dehors perturbait le calme ambiant.
Le consultant n’avait que très peu dormit, étant donné la façon dont s’était terminée la conversation de la veille. Au début, il avait cru qu’elle avait seulement besoin de quelques minutes afin d’assimiler ses paroles, ses promesses, alors il avait attendu, patiemment.
Sauf que Teresa n’est jamais ressortit de sa chambre.
Il avait bien essayé d’aller lui parler mais, à chaque fois il était resté figé devant la porte, découragé par le silence qui régnait de l’autre côté. Pourquoi remuer le couteau dans la plaie ? Patrick avait déjà bien assez vu à quel point sa présence lui faisait du mal, le combat intérieur qu’elle menait chaque minute passée auprès de lui. Malgré qu’il lui ait proposé de sacrifier sa vengeance pour elle, l’agent n’avait pas cédée. Elle avait été à deux doigts de le faire cependant, il l’avait vu dans ses yeux, mais quelque chose de plus fort la retenait de dire oui. Lisbon était quelqu’un de sage, ce quelque chose devait vraiment être une bonne raison.
Est-ce qu’il voulait que la brunette reparte avec lui à Sacramento ? Bien sûr, plus que tout. Mais était-ce vraiment une bonne chose pour elle ? Au fond de lui, le mentaliste savait que non. La vrai question était s’il devait se montrer égoïste et continuer ses tentatives auprès l’agent jusqu’à ce qu’elle finisse par céder, ou bien faire ce qu’il avait toujours voulu faire depuis le début. La protéger.
Jane arrêta ses allez-retours et jeta un regard en direction de l’escalier qui menait à la chambre de la jeune femme.
Elle méritait une vie normale, sans plus de souffrances qu’elle n’avait déjà éprouvée à cause de lui. Et puis, qu’avait-il à lui offrir mis à part un cœur brisé et un semblant de sourire ?
Son regard se perdit au fond de sa tasse devant ce triste constat.
La douleur au creux de sa poitrine se faisant de nouveau ressentir, il marcha en direction de la cuisine et déposa la vaisselle au fond de l’évier. Il retourna au salon où il enfila sa veste, et se dirigea vers l’entrée. Une main sur la poignée, il se retourna une dernière fois, espérant voir Lisbon réveillée, et ayant changée d’avis. Mais il n’y avait toujours personne, le salon demeurant vide et silencieux. Le consultant franchit le seuil et referma doucement la porte derrière lui, sans un regard en arrière cette fois.
Teresa ouvrit la porte de sa chambre, les yeux à moitiés clos, l’esprit encore embrumé par sa courte nuit de sommeil.
La veille, après avoir claquée la porte, elle était restée un long moment adossée contre celle-ci en étouffant ses sanglots, priant pour que Jane ne la poursuive pas. Elle s’était décidée à se relever seulement lorsque son dos lui avait douloureusement suggéré de le faire, pour finalement se réfugier au fond de son lit sans même retirer le vieux survêtement qu’elle avait revêtu un peu plus tôt.
Emmitouflée dans ses couvertures, au chaud, au calme, elle s’était mise à maudire son consultant. Ancien consultant. Pourquoi s’était-il ouvert à elle ? Pourquoi maintenant ? N’aurait-il pas simplement pu être en colère ou se taire ?
Elle avait ensuite guettée les allez et retour de Jane entre son canapé et sa chambre une bonne partie de la nuit, jusqu’à ce que, épuisée, elle finisse par sombrer.
Lisbon n’avait jamais réellement expérimenté le dicton « la nuit porte conseil », mais en se réveillant quelques minutes plus tôt, cette phrase n’aurait pu être plus claire. C’était comme si son esprit avait continué de débattre pendant son sommeil, et elle voyait la situation sous un tout nouvel angle.
Bien sûr, tout ce qu’elle avait avouée à Jane la veille était vrai, cela l’avait même soulagée, en quelques sortes, d’enfin déballer le fond de ses pensées. Mais une part d’elle était déçue qu’il l’ait cru aussi facilement, comme si elle n’avait que faire des promesses qui les liaient et qui lui était possible de l’abandonner lui, son équipe, sa vie, pour des prétextes avec lesquelles elle vivait depuis des mois, voire des années. Ce n’était pas dans sa nature, d’abandonner, elle savait que trop bien le mal que cela faisait.
« Peu importe ce qu’il arrive, je serais toujours là pour vous » lui avait-il dit un jour. La jeune femme avait eu l’occasion de lui montrer qu’il en était de même pour elle, et même plus. Le protéger, le sauver… Non, il en avait fallu beaucoup plus pour la faire fuir.
Voilà le mot qui avait pétrifié l’agent quelques semaines plus tôt, la vision du smiley rouge sang en guise de signature finissant de lui glacer le sang. Le tueur avait vu juste, l’effet que son meurtre pourrait avoir sur Jane avait éclipsé le fait que sa propre vie était menacée. Teresa Lisbon faisait passer les autres avant elle, elle était comme ça, et que le tueur le sache l’effrayait au plus haut point. Si elle se faisait tuée de la main de John le Rouge, la culpabilité deviendrait trop lourde, même pour le veuf, et ce n’est pas certain qu’il s’en remettrait.
Voilà pourquoi Lisbon avait accepté le marché sans broncher, sans même penser aux petites closes en bas du papier. Voilà pourquoi elle s’est efforcée de rester de marbre devant le consultant, alors qu’en réalité, elle se mordait jusqu’au sang afin de ne pas craquer et lui dire la vérité.
Elle se remémora les paroles du mentaliste.
« Si je vous perds vous aussi… J’ai peur de sombrer définitivement… peur de celui que je pourrais finir par devenir. »
Et si c’est justement cela que John le Rouge voulait ? En partant de son propre chef, il récupérait un compagnon de jeu concentré, sans plus aucune conscience et prêt à faire n’importe quoi pour l’attraper, sans personne pour l’en empêcher. S’il la tuait, cela risquerait d’être le meurtre de trop, et le sérial killer se retrouverait alors privé de son adversaire préféré.
Et si Il en profitait pour s’en prendre à l’ancien medium alors qu’elle s’était enfuie à des milliers de kilomètres, juste parce qu’elle avait bêtement marché dans le plan sordide de ce psychopathe ? Elle ne se le pardonnerait jamais. Jamais.
« Je ne veux pas aussi vous perdre à cause de lui… »
La brunette savait maintenant ce qui lui restait à faire. Parler de la menace au consultant. Il serait probablement en colère qu’elle lui ait caché cela, mais il finirait par lui pardonner, et ensemble ils trouveront une solution.
Elle descendit les marches en souriant, rassurée à l’idée que tout pourrait finalement s’arranger. Elle ne le perdrait pas lui non plus.
Lorsque la jeune femme arriva dans le salon, vêtue d’un jean qu’elle avait pris le temps d’enfiler sous son maillot des Chicago Cubs avant de descendre, le silence de son appartement l’interpella. Ses yeux se posèrent sur le plaid soigneusement pliée sur son canapé et la table basse parfaitement nettoyée. Elle parcourut la pièce du regard à la recherche du blondinet, en vain. La brunette se dirigea à pas vifs vers la salle de bain, il n’y était pas non plus. Elle sentit son rythme cardiaque s’accélérer, un élan de panique s’emparant d’elle. L’agent se précipita dans la cuisine, espérant l’y voir siroter sa traditionnelle tasse de thé.
- Jane ? l’appela-t-elle. Ja… le nom mourût sur ses lèvres à l’instant où elle constata que la pièce était vide, et qu’une tasse reposait au fond de l’évier.
Il était partit. Jane avait renoncé, et il était partit en croyant qu’elle ne voulait plus le voir.
C’était comme si on venait soudainement de la frapper à la poitrine, lui coupant le souffle sous la dureté du choc. Elle avait été aveugle, naïve d’espérer pouvoir le protéger en s’enfuyant sous les ordres d’un assassin. Patrick Jane était son ami, et elle l’aimait. Suffisamment pour vouloir le protéger, trop profondément pour pouvoir l’abandonner. Si seulement elle n’avait pas été si lente à comprendre…
Faisant fi de toute logique, elle s’empara de ses clés et sortit en trombe de l’appartement. Le mentaliste était peut être partit depuis des heures, avait sans doutes prit un taxi ou était même déjà dans l’avion, peu importe, elle n’était pas en mesure de réfléchir. La seule chose qu’elle voulait faire à présent, c’était courir à sa poursuite. Courir jusqu’à rattraper son idiot de consultant et lui demander de rester. C’était une décision risquée, mais elle ne pouvait pas se résoudre à faire autrement.
Pour une matinée d’avril sur la côte Est, il faisait un temps agréable. Le ciel était bleu, sans nuages, et le vent soufflait suffisamment pour rappeler aux passants que l’été n’était pas encore arrivé malgré les apparences.
L’appartement de Lisbon se situait le long d’une rue qui formait une ligne droite sur plusieurs kilomètres, où les pavillons de couleurs et d’architectures différentes se succédaient avec une certaine harmonie, et où la verdure était bien présente autour de chaque habitation. Patrick regardait attentivement les alentours tout en marchant, découvrant cette ville dans laquelle il n’avait jamais mis les pieds. Il avait toujours aimé les grands espaces, là où la nature gardait la plupart de ses droits, et c’est pour cela qu’il aimait la Californie d’ailleurs, l’état possédant de magnifiques réserves naturelles. Pourtant, plus il avançait le long de la 13ème Rue, plus il se surprenait à aimer l’ambiance qui régnait à DC. Son avion ne décollant qu’en début d’après-midi, il avait largement le temps de se balader, et comme il ne savait absolument pas comment se rendre à l’aéroport Ronald Reagan de là où il se trouvait, il appellerait un taxi pour l’y conduire d’ici quelques heures.
En attendant, il continuait de marcher en détaillant les gens qu’il croisait, humant l’air afin de s’imprégner de l’atmosphère de la ville et de ses habitants en ce dimanche matin.
Teresa courrait à en perdre haleine, évitant les quelques badauds qui se mettaient en travers de sa route. Elle ne faisait guère attention aux injures ou aux regards curieux qui la dévisageaient. Elle pouvait presque les entendre penser « Mais qu’est-ce qui lui prend à celle-là, de courir comme ça un dimanche ?! ».
« Allez vous faire voir, tiens ! » leur répondait mentalement la brunette.
Regardant droit devant elle, Lisbon cherchait désespérément une silhouette en costume trois pièces.
Arrêté à un passage pour piétons, le consultant attendait patiemment que le feu autorise la traversée. Regardant les environs, il vit à sa droite une vieille femme, les bras chargés d’un sac de course en papier d’où dépassaient quelques oranges, avancer à petits pas vers lui. Elle scrutait attentivement le feu, comme si, tant qu’elle gardait le contact visuel, il l’attendrait avant de passer au vert.
Jane sourit.
Puis un joggeur, qui trottinait un peu plus loin derrière, se retourna afin de reluquer une jeune blonde à robe courte qui passait, si bien qu’il ne vit pas la vieille dame devant lui et la percuta de plein fouet. Le sac qu’elle tenait tomba au sol, des oranges et quelques boîtes de conserves s’éparpillant sur le trottoir. Le jeune joggeur retira un de ses écouteurs et se confondit en excuses auprès de la pauvre femme qui pestait contre lui. Il s’empressa de se baisser et de ramasser ses courses tandis qu’elle reportait son regard vers le feu. Ses épaules s’affaissèrent et elle soupira.
Le mentaliste regarda de nouveau droit devant lui. Le feu était vert.
Elle continuait de courir, vite. L’air commençait à lui manquer, et un point de côté fulgurant lui soutirait une grimace douloureuse. Mais elle devait continuer.
Pourtant, quelques mètres plus loin, le feu de l’autre côté de la rue passa au rouge, et elle dû se résigner à s’arrêter. Essoufflée, le cœur battant à tout rompre, les joues rougies par l’effort, Teresa se retint de s’allonger sur le sol lorsqu’elle arriva au bord du trottoir. Pliée en deux, les mains sur ses genoux, elle tentait de reprendre son souffle, et de repousser l’envie d’abandonner qui pointait le bout de son nez.
« Fais-toi à l’idée, ma vieille. Tu pourras courir aussi loin que tu veux, il est déjà partit et tu ne le rattraperas pas… »
Puis elle réalisa que quelqu’un était en train de s’adresser à elle.
- Vous vous sentez bien, ma petite ?
Une vieille dame chargée d’un paquet de courses et qui, visiblement, attendait elle aussi de traverser, la dévisageait avec inquiétude.
- Oui, j’ai juste… courue trop longtemps… Je suis essoufflée… hoqueta la brunette. Merci… de vous en inquiéter…
- Et bien, répondit-elle après l’avoir détaillée de la tête aux pieds, vue votre état, ce après quoi vous courrez doit vraiment en valoir la peine
L’agent rit. C’est vrai qu’elle ne devait pas avoir fière allure dans son vieux jean et son tee-shirt deux fois trop grand, sa chevelure emmêlée, qu’elle n’avait pas eu le temps de coiffer et dont sa course n’avait sûrement pas arrangée l’état.
- Oh oui, il en vaut vraiment la peine…
L’ancien medium avait à peine fait quelques pas après la rue qu’il venait de traverser, qu’il perçut une anomalie dans le paysage. Quelqu’un courrait et, d’après les foulées irrégulières et bruyantes qu’il entendait, ce n’était pas un joggeur. Les pas s’arrêtent tout près derrière lui, un essoufflement. C’est une femme.
Trouvant le jeu amusant, il resta immobile et écouta. Heureusement, les rues étaient calmes le dimanche.
Il reconnaît la voix de la vieille femme au sac de course, sauf qu’elle ne râle plus contre le joggeur qui l’a renversé. Elle paraît inquiète pour la jeune femme essoufflée. Puis il l’entend, sa voix rendue légèrement rauque par l’effort, mais il la reconnaît. C’est Lisbon.
Il se retourne aussitôt, ses yeux la cherchant déjà parmi les passants. Il ne tarda pas à la trouver d’ailleurs, elle était juste en face de lui, à moitié accroupie sur le trottoir d’en face, cherchant à reprendre son souffle. Ses cheveux bruns en bataille lui donnaient un air de sauvageonne, et son tee-shirt trop large, qu’il reconnaissait pour l’avoir surprise à dormir avec, baillait sur ses frêles épaules, en laissant un à moitié nu.
Tournée vers son interlocutrice, elle ne fit pas attention à lui.
« Oh oui, il en vaut vraiment la peine… » l’entendit-il dire.
Elle lui avait couru après finalement. Teresa avait changée d’avis, elle voulait qu’il reste. Ou alors, elle voulait simplement expliquer sa réaction de la veille et lui faire de vrais adieux, se disant qu’il méritait au moins ça. Il sentit son enthousiasme s’évaporer à cette possibilité, il ne voulait pas affronter un nouveau refus.
Cependant, la possibilité de s’enfuir lui échappa à l’instant où la brunette posa enfin les yeux sur lui.
- Jane ! cria-t-elle.
Impulsivement, elle se releva et avança vers lui. Ayant oubliée l’interdiction de traversée, elle manqua de peu de se faire renverser par une voiture qui ralentit à peine. Le corps tendu vers l’avant, le consultant jeta un bref regard des deux côtés de la route et se précipita vers Lisbon, l’attrapant par le bras afin de l’entraîner en sécurité sur le trottoir.
- On ne vous a jamais dit de regarder avant de traverser ?! la gronda-t-il.
Il relâcha l’étreinte autour de son bras, mais elle, resta fermement cramponnée aux manches de son costume, l’empêchant de s’éloigner.
- Restez ! supplia-t-elle.
Elle l’avait dit tellement vite que le mentaliste cru l’avoir imaginé.
- Pardon ?
- Restez ! redit-elle. Je ne peux pas revenir en Californie tout de suite, je n’ai jamais voulu partir d’ailleurs, mais vous aviez raison, continua l’agent en haletant. Je veux que vous que restiez à DC ! Je peux quitter le CBI, mon équipe, mais pas vous. Je ne peux pas vous laisser derrière moi, je n’y arrive pas…
Patrick n’aurait jamais cru pouvoir être de nouveau si heureux, et il lui offrit un des plus beaux sourire qu’elle ne lui ait jamais connus. Il repoussa une mèche brune qui retombait devant le visage de la jeune femme, sa main s’attardant sur sa joue et, sans qu’aucun des deux ne l’ait planifié, il plaqua ses lèvres sur celles de Teresa.
On dit que les lèvres sont l’endroit le plus sensible du corps humain. A cet instant, il voulait bien le croire.
Sentir d’aussi près sa douceur, sa finesse, son odeur de cannelle… C’est un geste qui lui parut presque naturel, malgré le caractère inédit de la chose, et il s’imaginait très bien le faire encore, encore et encore.
Il se détacha doucement de son visage, les yeux toujours fermés, appuyant son front contre le sien.
Lisbon n’ayant pas répondu à son baiser, il redoutait maintenant sa réaction.
Il sentit alors des doigts fins venir caresser sa joue, tendrement, et de nouveau, il sentit les lèvres de la brunette capturer les siennes. Elle fit passer dans ce baiser tout ce qu’elle aurait voulu lui dire, les excuses qu’elle ne serait capable de formuler à voix haute. « Désolé d’être partit sans dire un mot. Désolé de la peine que je t’ai causée. Désolée d’avoir été aussi dur envers toi. Désolée d’avoir fuis au moment où tu aurais eu besoin de moi… »
La vieille dame les regardait, attendris, éprouvant un brin de nostalgie. Puis elle reporta son attention sur la route, décidée à continuer son chemin. Malheureusement, le feu passa du vert au rouge sous ses yeux, encore une fois. Elle posa violemment son sac de course au sol en soupirant, se demandant pourquoi elle décidait de passer la fin de sa retraite dans cette ville.
Patrick et Teresa finirent par se séparer, rouvrant les yeux afin de savourer cette nouvelle proximité. Il écarta délicatement la frange indisciplinée qui lui barrait le front, et repensa à ce qu’elle venait de dire.
- Tu n’as jamais voulus partir, répéta-t-il distraitement. Qu’est-ce que tu ne m’as pas dit ?
Elle fuie brièvement son regard, cherchant à s’armer de courage pour ce qui allait suivre. Finalement, elle lui prit la main et l’entraîna en direction de l’appartement.
- Je te dois une explication, déclara-t-telle. Rentrons, je te raconterais tout…
Leurs mains liées l’une à l’autre, ils avancèrent à travers les rues de DC. Une seconde chance leur était offerte, et ils ne laisseraient aucunes menaces la leur enlever. Ils l’affronteraient ensemble, comme toujours.
Et pour excuser mon retard, j'ai réalisée une petite Fanvid pour illustrer la fin :
Merci de me lire encore malgré l'attente, j'espère que cette fin ne vous décevra pas. Au pire, je pourrais toujours me rattraper avec l'épilogue...
Bonne lecture !
IV - “And I've been a fool and I've been blind, I can never leave the past behind […] It's always darkest before the dawn...” Shake it Out - Florence & The Machine.
Le jour était levé depuis moins d’une heure, et Jane arpentait à pas lents le salon de Lisbon tout en buvant une tasse de thé. Le silence régnait dans l’appartement, la brunette dormant encore probablement, et seule la traversée de quelques véhicules au dehors perturbait le calme ambiant.
Le consultant n’avait que très peu dormit, étant donné la façon dont s’était terminée la conversation de la veille. Au début, il avait cru qu’elle avait seulement besoin de quelques minutes afin d’assimiler ses paroles, ses promesses, alors il avait attendu, patiemment.
Sauf que Teresa n’est jamais ressortit de sa chambre.
Il avait bien essayé d’aller lui parler mais, à chaque fois il était resté figé devant la porte, découragé par le silence qui régnait de l’autre côté. Pourquoi remuer le couteau dans la plaie ? Patrick avait déjà bien assez vu à quel point sa présence lui faisait du mal, le combat intérieur qu’elle menait chaque minute passée auprès de lui. Malgré qu’il lui ait proposé de sacrifier sa vengeance pour elle, l’agent n’avait pas cédée. Elle avait été à deux doigts de le faire cependant, il l’avait vu dans ses yeux, mais quelque chose de plus fort la retenait de dire oui. Lisbon était quelqu’un de sage, ce quelque chose devait vraiment être une bonne raison.
Est-ce qu’il voulait que la brunette reparte avec lui à Sacramento ? Bien sûr, plus que tout. Mais était-ce vraiment une bonne chose pour elle ? Au fond de lui, le mentaliste savait que non. La vrai question était s’il devait se montrer égoïste et continuer ses tentatives auprès l’agent jusqu’à ce qu’elle finisse par céder, ou bien faire ce qu’il avait toujours voulu faire depuis le début. La protéger.
Jane arrêta ses allez-retours et jeta un regard en direction de l’escalier qui menait à la chambre de la jeune femme.
Elle méritait une vie normale, sans plus de souffrances qu’elle n’avait déjà éprouvée à cause de lui. Et puis, qu’avait-il à lui offrir mis à part un cœur brisé et un semblant de sourire ?
Son regard se perdit au fond de sa tasse devant ce triste constat.
La douleur au creux de sa poitrine se faisant de nouveau ressentir, il marcha en direction de la cuisine et déposa la vaisselle au fond de l’évier. Il retourna au salon où il enfila sa veste, et se dirigea vers l’entrée. Une main sur la poignée, il se retourna une dernière fois, espérant voir Lisbon réveillée, et ayant changée d’avis. Mais il n’y avait toujours personne, le salon demeurant vide et silencieux. Le consultant franchit le seuil et referma doucement la porte derrière lui, sans un regard en arrière cette fois.
***
Teresa ouvrit la porte de sa chambre, les yeux à moitiés clos, l’esprit encore embrumé par sa courte nuit de sommeil.
La veille, après avoir claquée la porte, elle était restée un long moment adossée contre celle-ci en étouffant ses sanglots, priant pour que Jane ne la poursuive pas. Elle s’était décidée à se relever seulement lorsque son dos lui avait douloureusement suggéré de le faire, pour finalement se réfugier au fond de son lit sans même retirer le vieux survêtement qu’elle avait revêtu un peu plus tôt.
Emmitouflée dans ses couvertures, au chaud, au calme, elle s’était mise à maudire son consultant. Ancien consultant. Pourquoi s’était-il ouvert à elle ? Pourquoi maintenant ? N’aurait-il pas simplement pu être en colère ou se taire ?
Elle avait ensuite guettée les allez et retour de Jane entre son canapé et sa chambre une bonne partie de la nuit, jusqu’à ce que, épuisée, elle finisse par sombrer.
Lisbon n’avait jamais réellement expérimenté le dicton « la nuit porte conseil », mais en se réveillant quelques minutes plus tôt, cette phrase n’aurait pu être plus claire. C’était comme si son esprit avait continué de débattre pendant son sommeil, et elle voyait la situation sous un tout nouvel angle.
Bien sûr, tout ce qu’elle avait avouée à Jane la veille était vrai, cela l’avait même soulagée, en quelques sortes, d’enfin déballer le fond de ses pensées. Mais une part d’elle était déçue qu’il l’ait cru aussi facilement, comme si elle n’avait que faire des promesses qui les liaient et qui lui était possible de l’abandonner lui, son équipe, sa vie, pour des prétextes avec lesquelles elle vivait depuis des mois, voire des années. Ce n’était pas dans sa nature, d’abandonner, elle savait que trop bien le mal que cela faisait.
« Peu importe ce qu’il arrive, je serais toujours là pour vous » lui avait-il dit un jour. La jeune femme avait eu l’occasion de lui montrer qu’il en était de même pour elle, et même plus. Le protéger, le sauver… Non, il en avait fallu beaucoup plus pour la faire fuir.
« Agent Lisbon,
Un poste va, prochainement, se libérer au siège du FBI, à Washington DC. Un poste qui sera à la hauteur de vos compétences, n’ayez crainte. Je vous suggère fortement d’accepter cette offre et de quitter l’Etat, pendant que le choix est encore de votre ressort. Je sais qu’une menace à votre encontre n’aura que peu d’influence sur vous, alors pensons plutôt au bien être de notre ami commun. Comment réagirait notre cher Patrick en découvrant votre cadavre, accompagné de ma sanglante signature ? Vous ne voudriez pas lui faire ce mal, n’est-ce-pas ?
Vous êtes une femme remarquable, Teresa, vous ferez le bon choix. »
Un poste va, prochainement, se libérer au siège du FBI, à Washington DC. Un poste qui sera à la hauteur de vos compétences, n’ayez crainte. Je vous suggère fortement d’accepter cette offre et de quitter l’Etat, pendant que le choix est encore de votre ressort. Je sais qu’une menace à votre encontre n’aura que peu d’influence sur vous, alors pensons plutôt au bien être de notre ami commun. Comment réagirait notre cher Patrick en découvrant votre cadavre, accompagné de ma sanglante signature ? Vous ne voudriez pas lui faire ce mal, n’est-ce-pas ?
Vous êtes une femme remarquable, Teresa, vous ferez le bon choix. »
Voilà le mot qui avait pétrifié l’agent quelques semaines plus tôt, la vision du smiley rouge sang en guise de signature finissant de lui glacer le sang. Le tueur avait vu juste, l’effet que son meurtre pourrait avoir sur Jane avait éclipsé le fait que sa propre vie était menacée. Teresa Lisbon faisait passer les autres avant elle, elle était comme ça, et que le tueur le sache l’effrayait au plus haut point. Si elle se faisait tuée de la main de John le Rouge, la culpabilité deviendrait trop lourde, même pour le veuf, et ce n’est pas certain qu’il s’en remettrait.
Voilà pourquoi Lisbon avait accepté le marché sans broncher, sans même penser aux petites closes en bas du papier. Voilà pourquoi elle s’est efforcée de rester de marbre devant le consultant, alors qu’en réalité, elle se mordait jusqu’au sang afin de ne pas craquer et lui dire la vérité.
Elle se remémora les paroles du mentaliste.
« Si je vous perds vous aussi… J’ai peur de sombrer définitivement… peur de celui que je pourrais finir par devenir. »
Et si c’est justement cela que John le Rouge voulait ? En partant de son propre chef, il récupérait un compagnon de jeu concentré, sans plus aucune conscience et prêt à faire n’importe quoi pour l’attraper, sans personne pour l’en empêcher. S’il la tuait, cela risquerait d’être le meurtre de trop, et le sérial killer se retrouverait alors privé de son adversaire préféré.
Et si Il en profitait pour s’en prendre à l’ancien medium alors qu’elle s’était enfuie à des milliers de kilomètres, juste parce qu’elle avait bêtement marché dans le plan sordide de ce psychopathe ? Elle ne se le pardonnerait jamais. Jamais.
« Je ne veux pas aussi vous perdre à cause de lui… »
La brunette savait maintenant ce qui lui restait à faire. Parler de la menace au consultant. Il serait probablement en colère qu’elle lui ait caché cela, mais il finirait par lui pardonner, et ensemble ils trouveront une solution.
Elle descendit les marches en souriant, rassurée à l’idée que tout pourrait finalement s’arranger. Elle ne le perdrait pas lui non plus.
Lorsque la jeune femme arriva dans le salon, vêtue d’un jean qu’elle avait pris le temps d’enfiler sous son maillot des Chicago Cubs avant de descendre, le silence de son appartement l’interpella. Ses yeux se posèrent sur le plaid soigneusement pliée sur son canapé et la table basse parfaitement nettoyée. Elle parcourut la pièce du regard à la recherche du blondinet, en vain. La brunette se dirigea à pas vifs vers la salle de bain, il n’y était pas non plus. Elle sentit son rythme cardiaque s’accélérer, un élan de panique s’emparant d’elle. L’agent se précipita dans la cuisine, espérant l’y voir siroter sa traditionnelle tasse de thé.
- Jane ? l’appela-t-elle. Ja… le nom mourût sur ses lèvres à l’instant où elle constata que la pièce était vide, et qu’une tasse reposait au fond de l’évier.
Il était partit. Jane avait renoncé, et il était partit en croyant qu’elle ne voulait plus le voir.
C’était comme si on venait soudainement de la frapper à la poitrine, lui coupant le souffle sous la dureté du choc. Elle avait été aveugle, naïve d’espérer pouvoir le protéger en s’enfuyant sous les ordres d’un assassin. Patrick Jane était son ami, et elle l’aimait. Suffisamment pour vouloir le protéger, trop profondément pour pouvoir l’abandonner. Si seulement elle n’avait pas été si lente à comprendre…
Faisant fi de toute logique, elle s’empara de ses clés et sortit en trombe de l’appartement. Le mentaliste était peut être partit depuis des heures, avait sans doutes prit un taxi ou était même déjà dans l’avion, peu importe, elle n’était pas en mesure de réfléchir. La seule chose qu’elle voulait faire à présent, c’était courir à sa poursuite. Courir jusqu’à rattraper son idiot de consultant et lui demander de rester. C’était une décision risquée, mais elle ne pouvait pas se résoudre à faire autrement.
***
Pour une matinée d’avril sur la côte Est, il faisait un temps agréable. Le ciel était bleu, sans nuages, et le vent soufflait suffisamment pour rappeler aux passants que l’été n’était pas encore arrivé malgré les apparences.
L’appartement de Lisbon se situait le long d’une rue qui formait une ligne droite sur plusieurs kilomètres, où les pavillons de couleurs et d’architectures différentes se succédaient avec une certaine harmonie, et où la verdure était bien présente autour de chaque habitation. Patrick regardait attentivement les alentours tout en marchant, découvrant cette ville dans laquelle il n’avait jamais mis les pieds. Il avait toujours aimé les grands espaces, là où la nature gardait la plupart de ses droits, et c’est pour cela qu’il aimait la Californie d’ailleurs, l’état possédant de magnifiques réserves naturelles. Pourtant, plus il avançait le long de la 13ème Rue, plus il se surprenait à aimer l’ambiance qui régnait à DC. Son avion ne décollant qu’en début d’après-midi, il avait largement le temps de se balader, et comme il ne savait absolument pas comment se rendre à l’aéroport Ronald Reagan de là où il se trouvait, il appellerait un taxi pour l’y conduire d’ici quelques heures.
En attendant, il continuait de marcher en détaillant les gens qu’il croisait, humant l’air afin de s’imprégner de l’atmosphère de la ville et de ses habitants en ce dimanche matin.
***
Teresa courrait à en perdre haleine, évitant les quelques badauds qui se mettaient en travers de sa route. Elle ne faisait guère attention aux injures ou aux regards curieux qui la dévisageaient. Elle pouvait presque les entendre penser « Mais qu’est-ce qui lui prend à celle-là, de courir comme ça un dimanche ?! ».
« Allez vous faire voir, tiens ! » leur répondait mentalement la brunette.
Regardant droit devant elle, Lisbon cherchait désespérément une silhouette en costume trois pièces.
***
Arrêté à un passage pour piétons, le consultant attendait patiemment que le feu autorise la traversée. Regardant les environs, il vit à sa droite une vieille femme, les bras chargés d’un sac de course en papier d’où dépassaient quelques oranges, avancer à petits pas vers lui. Elle scrutait attentivement le feu, comme si, tant qu’elle gardait le contact visuel, il l’attendrait avant de passer au vert.
Jane sourit.
Puis un joggeur, qui trottinait un peu plus loin derrière, se retourna afin de reluquer une jeune blonde à robe courte qui passait, si bien qu’il ne vit pas la vieille dame devant lui et la percuta de plein fouet. Le sac qu’elle tenait tomba au sol, des oranges et quelques boîtes de conserves s’éparpillant sur le trottoir. Le jeune joggeur retira un de ses écouteurs et se confondit en excuses auprès de la pauvre femme qui pestait contre lui. Il s’empressa de se baisser et de ramasser ses courses tandis qu’elle reportait son regard vers le feu. Ses épaules s’affaissèrent et elle soupira.
Le mentaliste regarda de nouveau droit devant lui. Le feu était vert.
***
Elle continuait de courir, vite. L’air commençait à lui manquer, et un point de côté fulgurant lui soutirait une grimace douloureuse. Mais elle devait continuer.
Pourtant, quelques mètres plus loin, le feu de l’autre côté de la rue passa au rouge, et elle dû se résigner à s’arrêter. Essoufflée, le cœur battant à tout rompre, les joues rougies par l’effort, Teresa se retint de s’allonger sur le sol lorsqu’elle arriva au bord du trottoir. Pliée en deux, les mains sur ses genoux, elle tentait de reprendre son souffle, et de repousser l’envie d’abandonner qui pointait le bout de son nez.
« Fais-toi à l’idée, ma vieille. Tu pourras courir aussi loin que tu veux, il est déjà partit et tu ne le rattraperas pas… »
Puis elle réalisa que quelqu’un était en train de s’adresser à elle.
- Vous vous sentez bien, ma petite ?
Une vieille dame chargée d’un paquet de courses et qui, visiblement, attendait elle aussi de traverser, la dévisageait avec inquiétude.
- Oui, j’ai juste… courue trop longtemps… Je suis essoufflée… hoqueta la brunette. Merci… de vous en inquiéter…
- Et bien, répondit-elle après l’avoir détaillée de la tête aux pieds, vue votre état, ce après quoi vous courrez doit vraiment en valoir la peine
L’agent rit. C’est vrai qu’elle ne devait pas avoir fière allure dans son vieux jean et son tee-shirt deux fois trop grand, sa chevelure emmêlée, qu’elle n’avait pas eu le temps de coiffer et dont sa course n’avait sûrement pas arrangée l’état.
- Oh oui, il en vaut vraiment la peine…
***
L’ancien medium avait à peine fait quelques pas après la rue qu’il venait de traverser, qu’il perçut une anomalie dans le paysage. Quelqu’un courrait et, d’après les foulées irrégulières et bruyantes qu’il entendait, ce n’était pas un joggeur. Les pas s’arrêtent tout près derrière lui, un essoufflement. C’est une femme.
Trouvant le jeu amusant, il resta immobile et écouta. Heureusement, les rues étaient calmes le dimanche.
Il reconnaît la voix de la vieille femme au sac de course, sauf qu’elle ne râle plus contre le joggeur qui l’a renversé. Elle paraît inquiète pour la jeune femme essoufflée. Puis il l’entend, sa voix rendue légèrement rauque par l’effort, mais il la reconnaît. C’est Lisbon.
Il se retourne aussitôt, ses yeux la cherchant déjà parmi les passants. Il ne tarda pas à la trouver d’ailleurs, elle était juste en face de lui, à moitié accroupie sur le trottoir d’en face, cherchant à reprendre son souffle. Ses cheveux bruns en bataille lui donnaient un air de sauvageonne, et son tee-shirt trop large, qu’il reconnaissait pour l’avoir surprise à dormir avec, baillait sur ses frêles épaules, en laissant un à moitié nu.
Tournée vers son interlocutrice, elle ne fit pas attention à lui.
« Oh oui, il en vaut vraiment la peine… » l’entendit-il dire.
Elle lui avait couru après finalement. Teresa avait changée d’avis, elle voulait qu’il reste. Ou alors, elle voulait simplement expliquer sa réaction de la veille et lui faire de vrais adieux, se disant qu’il méritait au moins ça. Il sentit son enthousiasme s’évaporer à cette possibilité, il ne voulait pas affronter un nouveau refus.
Cependant, la possibilité de s’enfuir lui échappa à l’instant où la brunette posa enfin les yeux sur lui.
- Jane ! cria-t-elle.
Impulsivement, elle se releva et avança vers lui. Ayant oubliée l’interdiction de traversée, elle manqua de peu de se faire renverser par une voiture qui ralentit à peine. Le corps tendu vers l’avant, le consultant jeta un bref regard des deux côtés de la route et se précipita vers Lisbon, l’attrapant par le bras afin de l’entraîner en sécurité sur le trottoir.
- On ne vous a jamais dit de regarder avant de traverser ?! la gronda-t-il.
Il relâcha l’étreinte autour de son bras, mais elle, resta fermement cramponnée aux manches de son costume, l’empêchant de s’éloigner.
- Restez ! supplia-t-elle.
Elle l’avait dit tellement vite que le mentaliste cru l’avoir imaginé.
- Pardon ?
- Restez ! redit-elle. Je ne peux pas revenir en Californie tout de suite, je n’ai jamais voulu partir d’ailleurs, mais vous aviez raison, continua l’agent en haletant. Je veux que vous que restiez à DC ! Je peux quitter le CBI, mon équipe, mais pas vous. Je ne peux pas vous laisser derrière moi, je n’y arrive pas…
Patrick n’aurait jamais cru pouvoir être de nouveau si heureux, et il lui offrit un des plus beaux sourire qu’elle ne lui ait jamais connus. Il repoussa une mèche brune qui retombait devant le visage de la jeune femme, sa main s’attardant sur sa joue et, sans qu’aucun des deux ne l’ait planifié, il plaqua ses lèvres sur celles de Teresa.
On dit que les lèvres sont l’endroit le plus sensible du corps humain. A cet instant, il voulait bien le croire.
Sentir d’aussi près sa douceur, sa finesse, son odeur de cannelle… C’est un geste qui lui parut presque naturel, malgré le caractère inédit de la chose, et il s’imaginait très bien le faire encore, encore et encore.
Il se détacha doucement de son visage, les yeux toujours fermés, appuyant son front contre le sien.
Lisbon n’ayant pas répondu à son baiser, il redoutait maintenant sa réaction.
Il sentit alors des doigts fins venir caresser sa joue, tendrement, et de nouveau, il sentit les lèvres de la brunette capturer les siennes. Elle fit passer dans ce baiser tout ce qu’elle aurait voulu lui dire, les excuses qu’elle ne serait capable de formuler à voix haute. « Désolé d’être partit sans dire un mot. Désolé de la peine que je t’ai causée. Désolée d’avoir été aussi dur envers toi. Désolée d’avoir fuis au moment où tu aurais eu besoin de moi… »
La vieille dame les regardait, attendris, éprouvant un brin de nostalgie. Puis elle reporta son attention sur la route, décidée à continuer son chemin. Malheureusement, le feu passa du vert au rouge sous ses yeux, encore une fois. Elle posa violemment son sac de course au sol en soupirant, se demandant pourquoi elle décidait de passer la fin de sa retraite dans cette ville.
Patrick et Teresa finirent par se séparer, rouvrant les yeux afin de savourer cette nouvelle proximité. Il écarta délicatement la frange indisciplinée qui lui barrait le front, et repensa à ce qu’elle venait de dire.
- Tu n’as jamais voulus partir, répéta-t-il distraitement. Qu’est-ce que tu ne m’as pas dit ?
Elle fuie brièvement son regard, cherchant à s’armer de courage pour ce qui allait suivre. Finalement, elle lui prit la main et l’entraîna en direction de l’appartement.
- Je te dois une explication, déclara-t-telle. Rentrons, je te raconterais tout…
Leurs mains liées l’une à l’autre, ils avancèrent à travers les rues de DC. Une seconde chance leur était offerte, et ils ne laisseraient aucunes menaces la leur enlever. Ils l’affronteraient ensemble, comme toujours.
Fin.
Epilogue à suivre...
Epilogue à suivre...
Et pour excuser mon retard, j'ai réalisée une petite Fanvid pour illustrer la fin :
whysoserious- Red John
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Lire, écrire, créater
Localisation : In the Pawnbroker's Shop
Re: Sans un mot ^
Finalement on découvre le vrai motif du départ de Lisbon... :rj ...toujours lui
Elle veut protéger Jane, comme toujours
Et lui veut la protéger de lui même
Et après la fuite loin de celui qu'elle aime, il y a la course pour le retrouver, avec cette petite touche d'humour qui permet de relâcher la tension
Au final ils sont ensemble, ensemble pour affronter , à deux pour affronter la vie
Et pour la fanvid, courte mais au combien explicite.
Elle veut protéger Jane, comme toujours
Et lui veut la protéger de lui même
Et après la fuite loin de celui qu'elle aime, il y a la course pour le retrouver, avec cette petite touche d'humour qui permet de relâcher la tension
Au final ils sont ensemble, ensemble pour affronter , à deux pour affronter la vie
Et pour la fanvid, courte mais au combien explicite.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Sans un mot ^
oh lalala ce chapitre !
Magnifique!!
et on a la vrai cause du départ de lisbon. c'était a ce douter que RJ était derrière tout ça.
en tout cas, j'ai bien aimé la tit course que nous fait Lisbon pour retrouver Jane, c'est romantique
J'adore ! j'adore ! j'adore!!
hâte de lire l'épilogue. :)
et j'aime bien la vidéo, ça colle bien à la fin
Magnifique!!
et on a la vrai cause du départ de lisbon. c'était a ce douter que RJ était derrière tout ça.
en tout cas, j'ai bien aimé la tit course que nous fait Lisbon pour retrouver Jane, c'est romantique
J'adore ! j'adore ! j'adore!!
hâte de lire l'épilogue. :)
et j'aime bien la vidéo, ça colle bien à la fin
Re: Sans un mot ^
j'aime enormement t'a fic et j'ador cette suite elle est !! VLS VLS!!!!!!!!!
NATH- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Series ,The Mentalist , fics ecrire des fics ...., wakeboard, snowboard,skate, jeux video ...
Localisation : Sacramento CA :)
Re: Sans un mot ^
j'ai vraiment adorer ta fic y'a rien à dire
lisbon qui court rattraper Jane
je pleins cette pauvre femme âgée qui n'a jamais le temps de traverser tu tes bien lâché sur elle la pauvre mais j'te félicite grâce à elle jane et lisbon se sont retrouver , et se baisé
j'espère que jane n'en voudra pas à lisbon et qu'il reviendront vers l'équipes ensemble
j'ai hâte de lire l'épilogue
au passage ta vidéo est super bien faite elle colle super bien ac cette fin
Jisbon25- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : lecture
Re: Sans un mot ^
Magnifique !!! C'est tout simplement magnifique !
Bien vu pour le mot de , j'y avais pas pensé, mais tout s'explique maintenant !
Vivement l'épilogue =)
Bien vu pour le mot de , j'y avais pas pensé, mais tout s'explique maintenant !
Vivement l'épilogue =)
Re: Sans un mot ^
Je viens de dévorer ton texte et j'ai tout simplement aimé... Et encore je ne parle que tu text car la petite vidéo a la fin est tout simplement :
wickyvicky- Agent de circulation
Re: Sans un mot ^
Jisbon25 a écrit:
j'ai vraiment adorer ta fic y'a rien à dire
lisbon qui court rattraper Jane
je pleins cette pauvre femme âgée qui n'a jamais le temps de traverser tu tes bien lâché sur elle la pauvre mais j'te félicite grâce à elle jane et lisbon se sont retrouver , et se baisé
j'espère que jane n'en voudra pas à lisbon et qu'il reviendront vers l'équipes ensemble
j'ai hâte de lire l'épilogue
au passage ta vidéo est super bien faite elle colle super bien ac cette fin
Je plussois et désolée si je ne laisse pas de vrais coms, je reviens de vacances et pas trop réveillée
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Sans un mot ^
Merci de continuer à suivre mon histoire, je sais que c'est pas forcément facile à cause du temps que j'ai mis entre chaque posts, donc merci
Donc voilà l'épilogue, j'aurais fais ma sadique jusqu'au bout avec cette fin un peu en Cliff mais c'est la fin qui était prévue depuis le début, donc moi pas changer J'espère que vous ne m'en voudrez pas...
La sonnerie du téléphone brisa le calme relatif ambiant. Grace interrompit le pianotage de ses doigts sur son clavier d'ordinateur afin de décrocher le combiné de sa ligne fixe.
- Agent VanPelt, dit-elle en guise de salutation.
En reconnaissant la voix de son interlocuteur, le visage de la rousse s'illumina.
- Eh Jane ! Alors, comment ca [...] Oh...
Son sourire disparut et ses sourcils se froncèrent. A l'entente du nom du consultant, Rigsby et Cho avaient levés le regard vers elle.
- Et qu'est ce que tu vas [...] Quoi ?! Mais tu es sûr ? [...] Ah...
De nouveau, la jeune femme sourit.
- Oui, biensûr je leur dirais ! [...] D'accord, j'ai hâte, vous nous manquez déjà [...] Dis à Lisbon que je lui souhaite bonne chance ! rajouta-t-elle en riant.
Ses deux collègues ne purent entendre la réponse de son interlocuteur mais cela devait être amusant car le rire de Grace retentit de nouveau.
- A bientôt, j'espère que tout ira bien pour vous deux...
Elle resta encore quelques secondes en ligne, puis raccrocha, souriante et encore surprise de ce qu'elle venait d'entendre.
- Alors, il a réussit à convaincre Lisbon de rentrer ? demanda Rigsby qui s'était levé pour s'approcher du bureau de VanPelt.
- Euh non, pas exactement... répondit-elle, hésitante.
- Bah, tu viens pas de lui dire "A bientôt" ?
- Jane a décidé de rester à Washington, avec Lisbon, l'informa-t-elle. Mais comme ce n'était pas prévu, il doit revenir afin de prendre ses affaires et elle l'accompagne, pour nous voir. Je crois qu'elle s'en veut toujours d'être partit sans prévenir...
- Attends, quand tu dis qu'il reste à Washington avec Lisbon... Il reste avec Lisbon ou... AVEC Lisbon ? demanda le grand brun en insistant sur le second "avec".
- Il quitte la Californie pour la rejoindre, intervint Cho d'un ton neutre, à ton avis ?
- Wow... s'exclama Wayne.
- J'ai du mal à réaliser qu'on les perds tous les deux, dit tristement la rouquine.
Un silence pesant suivit ses mots, les trois agents prenant conscience de la perte des deux membres les plus importants de l'équipe.
- Eh ! Mais ca veut dire que tu vas rester notre patron ?! demanda finalement le grand brun à l'asiatique.
- Peut-être... répondit-il en ouvrant un des dossier posé sur son bureau, comme si cela lui était égal.
- Donc tu ne pourras plus venir à nos soirées poker... sourit Rigsby.
- T'auras peut être une chance de gagner quelque chose pour une fois, soupira-t-il.
Malgré son ton toujours monocorde, on discernait une lueur amusée dans son regard. D'ailleurs, Grace confirma sa remarque en ricanant.
- Ah ah ! Très drôle ! ironisa Wayne.
- C'est pas de sa faute si tu ne sais pas bluffer, dit malicieusement VanPelt.
- Pff... N'importe quoi ! s'offusqua-t-il. Je sais bluffer, c'est juste que...
- Même là, t'es pas convaincant, l'interrompit Kimball.
- Je vais peut être bien aller rejoindre Lisbon au FBI moi, dit froidement Wayne. Il y a une mauvaise ambiance ici depuis que le nouveau chef d'équipe a été promu...
Il lança un regard noir à ses deux coéquipiers et se retourna en marchant vers la cuisine.
- C'était mieux, mais c'est pas encore ça... lança Cho dans son dos.
Sans s'arrêter d'avancer, le grand brun leva un bras en l'air, adressant un signe peu amical en direction de l'asiatique. Ce dernier reporta son attention au dossier en soupirant.
- Aucun respect pour la hiérarchie...
5 semaines plus tard...
- Alors, que faisons-nous aujourd'hui ? demanda joyeusement Jane.
Accoudé à la table de la cuisine, il regardait Teresa se servir une tasse de café. Il adorait particulièrement ces matins de fin de semaine, quand ils pouvaient se lever tard et prendre le temps de savourer leur petit déjeuner. Les cheveux encore en bataille et son tee-shirt trop grand cachant à peine la moitié de ses cuisses, la brunette releva les yeux vers lui en souriant.
- On pourrait aller au Smithonian ? suggéra-t-elle.
Le mentaliste glissa un bref regard vers la fenêtre et fit une grimace en signe de désaccord.
- Il fait trop beau dehors pour s'enfermer dans un musée...
- Mais ce n'est pas n'importe quel musée ! s'exclama-t-elle.
- Puis-je savoir depuis quand date cet intérêt pour les musées ? demanda-t-il, suspicieux.
Piquée au vif, la jeune femme baissa les yeux en rougissant.
- J'y ai toujours prêtée de l'intérêt, c'est juste que... je n'aime pas aller les visiter toute seule, avoua-t-elle.
- Tu aurais dû me le dire avant, j'aurais adoré t'y accompagner plus tôt !
- Mouais, c'est ça, dit-elle sceptiquement. Tu te serais moqué de moi oui !
- Peut-être, lui accorda-t-il, mais je t'aurais accompagné quand même...
Alors qu'elle déposait un baiser sur son front en passant devant lui pour mettre le grill pain en marche, le blondinet se dit qu'il y aurait autre chose qu'il aurait pu faire plus tôt.
- Le Smithonian, reprit-il, ce n'est pas là où tu m'a dis que la femme de ton partenaire travaillait ?
- Ah non, répondit-elle en brandissant une tartine, elle travaille au Jefferson. Et si tu osais la désigner comme "sa" femme devant elle, elle te ferait sûrement un exposé approfondie sur "l'archaïsme d'une institution telle que le mariage" ! dit-elle en mimant les guillemets.
Il rit devant sa mise en garde. Pour que le terme l'ai ainsi marqué, elle-même avait dû faire cette terrible erreur.
- Cette femme a l'air intéressante, il faudra que tu me la présente, sourit-il.
- J'aimerais bien voir ça, rit-elle en s'imaginant la scène. Ca pourrait même être dangereux, si elle a un scalpel sous la main...
- Il y a l'adresse du Jefferson dans l'annuaire ? demanda-t-il en riant.
- Au moins, tu as une chance de pouvoir lui parler, il n'ont pas encore fiché ta tête à la sécurité du musée... dit-elle malicieusement.
Jane grommela.
Il avait fait une demande auprès du FBI afin d'être engagé en tant que consultant, mais étant donné ses "antécédents" bien connus des services grâce à l'agent Darcy, elle avait été rapidement refusée. Cela n'empêchait pas le mentaliste de continuer d'aider Lisbon sur ses affaires lorsqu'elle rentrait à la maison et un jour, alors qu'il venait d'avoir une révélation sur l'enquête en cours, il s'était précipité au Building Hoover et fait irruption en plein milieu d'un débriefing. Il avait cru tenir là l'occasion de convaincre les agents présents de son efficacité, qu'ils insisteraient ensuite auprès du Directeur afin de l'engager, mais malheureusement, c'est l'effet contraire qu'il obtenu. L'ancien medium avait joué son grand numéro à la Patrick Jane, et la procureur générale n'avait pas du tout apprécié.
Caroline Julian avait de nombreuses années de carrière derrière elle, et elle n'était pas arrivée à la place qu'elle occupait aujourd'hui grâce à sa douceur et à son amabilité. C'était une procureur respectée, juste et efficace qui aimait les preuves solides et concrètes. Pour elle, Patrick Jane représentait un danger pour le FBI, une véritable source d'ennuis pour le métier qui représentait sa vie.
- Ecoutes mon chou,lui avait-elle dit,je suis au courant de tes "exploits" là-bas, dans l'Etat Doré. Ici nous avons nos fouines qui nous trouvent de vrais preuves et, même si je ne comprend rien à leur charabia scientifique, ils me permettent de coincer les criminels pour de bon et, en plus, d'être apprécié de la hiérarchie. Toi, mon chou, toi et tes tours de passe-passe hasardeux n'allez faire que remplir mon bureau de paperasses supplémentaires et sûrement finir par me faire virer. Je vais donc te demander, à toi et ton joli costume, de bien vouloir quitter cet honorable bâtiment. Et si jamais je revois ta tignasse blonde dans les parages, je collerais ce sourire de surfer australien sur un avis de signalement que je distribuerais à chaque agent du Bureau afin que tu ne puisses définitivement plus mettre les pieds ici. C'est clair ?
En faites, la seule chose à laquelle il avait pensé à cet instant était qu'il ne savait pas surfer. Jane n'avait pas pris la menace au sérieux, et voilà qu'après s'être glissé une première fois parmi les touristes afin de pouvoir déjeuner avec Teresa, son visage s'était retrouvé placardé à tout les étage du siège du FBI. Se faire plaquer au sol par deux gorilles armés lui avait fait passer l'envie de plaisanter, en particulier après avoir pensé a ce que cela pouvait causer à Lisbon.
Un soir où elle lui avait ramenée l'affiche placardée à son étage, il lui avait lancé : "Au moins, tu penseras à moi au boulot. Les cadres exposés sur le bureau, c'est démodé...". Elle avait rit, mais au fond, le mentaliste se doutait bien que l'agent devait se sentir mal à l'aise auprès de ses collègues.
Puis il avait finalement trouvé une place au Washington Post, le journal de la ville. Il s'avérait que le principe de l'interview soit semblable à celui de l'interrogatoire, et les talents de Jane ont su intéresser les bonnes personnes au sein du quotidien. Ce n'était pas aussi gratifiant que de travailler pour les forces de l'ordre, mais cela lui convenait pour l'instant.
- Tu verras, dit-il, un jour, les trucs scientifiques ne suffiront plus et là, cette Madame Julian regrettera de m'avoir chassé comme un mal propre...
Il but une gorgée de son thé et rajouta :
- Je pourrais aussi l'interviewer lors d'une conférence de presse et lui faire dire des...
- Non, Jane ! le gronda Lisbon.
Ah. Quand elle l'appelait par son nom, c'était qu'elle était branchée en mode professionnel. Ou qu'elle était vraiment très en colère.
- Bon d'accord, peut être pas la conférence de presse... soupira-t-il.
La brunette le remercia du regard et il sourit intérieurement. Après tout, il avait seulement dit "peut être".
- Tu sais que le Smithonian possède également des jardins accessibles au publique ? glissa-t-il, revenant au sujet principal de la conversation.
La jeune femme esquissa un sourire devant le compromis parfait que lui proposait l'ancien medium. Elle n'eût cependant pas le loisir de répondre car on sonna à la porte. Le couple fronça les sourcils en même temps. Qui pouvait venir les déranger un dimanche matin ?
- Ne bouges pas, dit-elle au blondinet, je vais voir...
Il la suivit du regard tandis qu'elle croquait un morceau de biscotte et quittait nonchalamment la cuisine. L'agent traversa le salon et se hissa sur la pointe des pieds afin de positionner son oeil en face du judas et identifier leur visiteur. Il n'y avait personne. Prudemment, elle entrebâilla la porte et scruta les alentours. Ne voyant rien de suspect, elle s'apprêtait à refermer la porte, croyant à une erreur d'adresse, lorsque ses yeux furent attirés par un objet blanc à ses pieds.
Une petite enveloppe reposait sur le paillasson. Lisbon s'en saisit et la fit tourner entre ses mains. Le fait qu'elle soit vierge finit de l'inquiéter, quelqu'un l'avait bel et bien déposé là à son attention. Les doigts tremblants, elle l'ouvrit et sortit la carte, pas plus grande qu'une carte de visite, qu'elle contenait. La première chose qu'elle vit fut le petit smiley rouge vif en guise de signature, et, pendant un instant qui lui parut durer une éternité, elle fut incapable d'en décrocher son regard. Puis elle redressa vivement la tête et scruta de nouveau la rue, plus attentivement cette fois, recherchant une silhouette suspecte parmi les autres.
Il devait être là. Il voulait sûrement se délecter de sa réaction, admirer la peur qui se peignait sur son visage à l'instant même. John le Rouge devait être là, quelque part. Etait-ce ce joggeur là ? Ou peut être ce grand-père boiteux en face, était-il vraiment ce qu'il paraissait être ?
Finalement, elle se rendit compte que cela ne servait rien à part la rendre plus folle encore qu'elle ne l'était déjà, et elle referma lentement la porte, s'y appuyant comme une bouée de sauvetage.
Ces mots tournaient encore dans son esprit, la hantant tellement qu'elle n'entendit même pas Jane la rejoindre à l'autre bout du salon. Lorsque la brunette leva enfin les yeux vers lui, elle le vit qui la dévisageait en silence, le visage fermé.
Il savait. Le mentaliste avait du voir l'enveloppe, puis son air décomposé. Il savait ce qui venait de se produire.
- Ca y'est, c'est arrivé... souffla-t-elle.
La période d'insouciance qu'ils s'étaient accordée jusque-là était terminée.
Donc voilà l'épilogue, j'aurais fais ma sadique jusqu'au bout avec cette fin un peu en Cliff mais c'est la fin qui était prévue depuis le début, donc moi pas changer J'espère que vous ne m'en voudrez pas...
" Yes I'll leave you, without a word... " Without a Word - Birdy
La sonnerie du téléphone brisa le calme relatif ambiant. Grace interrompit le pianotage de ses doigts sur son clavier d'ordinateur afin de décrocher le combiné de sa ligne fixe.
- Agent VanPelt, dit-elle en guise de salutation.
En reconnaissant la voix de son interlocuteur, le visage de la rousse s'illumina.
- Eh Jane ! Alors, comment ca [...] Oh...
Son sourire disparut et ses sourcils se froncèrent. A l'entente du nom du consultant, Rigsby et Cho avaient levés le regard vers elle.
- Et qu'est ce que tu vas [...] Quoi ?! Mais tu es sûr ? [...] Ah...
De nouveau, la jeune femme sourit.
- Oui, biensûr je leur dirais ! [...] D'accord, j'ai hâte, vous nous manquez déjà [...] Dis à Lisbon que je lui souhaite bonne chance ! rajouta-t-elle en riant.
Ses deux collègues ne purent entendre la réponse de son interlocuteur mais cela devait être amusant car le rire de Grace retentit de nouveau.
- A bientôt, j'espère que tout ira bien pour vous deux...
Elle resta encore quelques secondes en ligne, puis raccrocha, souriante et encore surprise de ce qu'elle venait d'entendre.
- Alors, il a réussit à convaincre Lisbon de rentrer ? demanda Rigsby qui s'était levé pour s'approcher du bureau de VanPelt.
- Euh non, pas exactement... répondit-elle, hésitante.
- Bah, tu viens pas de lui dire "A bientôt" ?
- Jane a décidé de rester à Washington, avec Lisbon, l'informa-t-elle. Mais comme ce n'était pas prévu, il doit revenir afin de prendre ses affaires et elle l'accompagne, pour nous voir. Je crois qu'elle s'en veut toujours d'être partit sans prévenir...
- Attends, quand tu dis qu'il reste à Washington avec Lisbon... Il reste avec Lisbon ou... AVEC Lisbon ? demanda le grand brun en insistant sur le second "avec".
- Il quitte la Californie pour la rejoindre, intervint Cho d'un ton neutre, à ton avis ?
- Wow... s'exclama Wayne.
- J'ai du mal à réaliser qu'on les perds tous les deux, dit tristement la rouquine.
Un silence pesant suivit ses mots, les trois agents prenant conscience de la perte des deux membres les plus importants de l'équipe.
- Eh ! Mais ca veut dire que tu vas rester notre patron ?! demanda finalement le grand brun à l'asiatique.
- Peut-être... répondit-il en ouvrant un des dossier posé sur son bureau, comme si cela lui était égal.
- Donc tu ne pourras plus venir à nos soirées poker... sourit Rigsby.
- T'auras peut être une chance de gagner quelque chose pour une fois, soupira-t-il.
Malgré son ton toujours monocorde, on discernait une lueur amusée dans son regard. D'ailleurs, Grace confirma sa remarque en ricanant.
- Ah ah ! Très drôle ! ironisa Wayne.
- C'est pas de sa faute si tu ne sais pas bluffer, dit malicieusement VanPelt.
- Pff... N'importe quoi ! s'offusqua-t-il. Je sais bluffer, c'est juste que...
- Même là, t'es pas convaincant, l'interrompit Kimball.
- Je vais peut être bien aller rejoindre Lisbon au FBI moi, dit froidement Wayne. Il y a une mauvaise ambiance ici depuis que le nouveau chef d'équipe a été promu...
Il lança un regard noir à ses deux coéquipiers et se retourna en marchant vers la cuisine.
- C'était mieux, mais c'est pas encore ça... lança Cho dans son dos.
Sans s'arrêter d'avancer, le grand brun leva un bras en l'air, adressant un signe peu amical en direction de l'asiatique. Ce dernier reporta son attention au dossier en soupirant.
- Aucun respect pour la hiérarchie...
...
5 semaines plus tard...
- Alors, que faisons-nous aujourd'hui ? demanda joyeusement Jane.
Accoudé à la table de la cuisine, il regardait Teresa se servir une tasse de café. Il adorait particulièrement ces matins de fin de semaine, quand ils pouvaient se lever tard et prendre le temps de savourer leur petit déjeuner. Les cheveux encore en bataille et son tee-shirt trop grand cachant à peine la moitié de ses cuisses, la brunette releva les yeux vers lui en souriant.
- On pourrait aller au Smithonian ? suggéra-t-elle.
Le mentaliste glissa un bref regard vers la fenêtre et fit une grimace en signe de désaccord.
- Il fait trop beau dehors pour s'enfermer dans un musée...
- Mais ce n'est pas n'importe quel musée ! s'exclama-t-elle.
- Puis-je savoir depuis quand date cet intérêt pour les musées ? demanda-t-il, suspicieux.
Piquée au vif, la jeune femme baissa les yeux en rougissant.
- J'y ai toujours prêtée de l'intérêt, c'est juste que... je n'aime pas aller les visiter toute seule, avoua-t-elle.
- Tu aurais dû me le dire avant, j'aurais adoré t'y accompagner plus tôt !
- Mouais, c'est ça, dit-elle sceptiquement. Tu te serais moqué de moi oui !
- Peut-être, lui accorda-t-il, mais je t'aurais accompagné quand même...
Alors qu'elle déposait un baiser sur son front en passant devant lui pour mettre le grill pain en marche, le blondinet se dit qu'il y aurait autre chose qu'il aurait pu faire plus tôt.
- Le Smithonian, reprit-il, ce n'est pas là où tu m'a dis que la femme de ton partenaire travaillait ?
- Ah non, répondit-elle en brandissant une tartine, elle travaille au Jefferson. Et si tu osais la désigner comme "sa" femme devant elle, elle te ferait sûrement un exposé approfondie sur "l'archaïsme d'une institution telle que le mariage" ! dit-elle en mimant les guillemets.
Il rit devant sa mise en garde. Pour que le terme l'ai ainsi marqué, elle-même avait dû faire cette terrible erreur.
- Cette femme a l'air intéressante, il faudra que tu me la présente, sourit-il.
- J'aimerais bien voir ça, rit-elle en s'imaginant la scène. Ca pourrait même être dangereux, si elle a un scalpel sous la main...
- Il y a l'adresse du Jefferson dans l'annuaire ? demanda-t-il en riant.
- Au moins, tu as une chance de pouvoir lui parler, il n'ont pas encore fiché ta tête à la sécurité du musée... dit-elle malicieusement.
Jane grommela.
Il avait fait une demande auprès du FBI afin d'être engagé en tant que consultant, mais étant donné ses "antécédents" bien connus des services grâce à l'agent Darcy, elle avait été rapidement refusée. Cela n'empêchait pas le mentaliste de continuer d'aider Lisbon sur ses affaires lorsqu'elle rentrait à la maison et un jour, alors qu'il venait d'avoir une révélation sur l'enquête en cours, il s'était précipité au Building Hoover et fait irruption en plein milieu d'un débriefing. Il avait cru tenir là l'occasion de convaincre les agents présents de son efficacité, qu'ils insisteraient ensuite auprès du Directeur afin de l'engager, mais malheureusement, c'est l'effet contraire qu'il obtenu. L'ancien medium avait joué son grand numéro à la Patrick Jane, et la procureur générale n'avait pas du tout apprécié.
Caroline Julian avait de nombreuses années de carrière derrière elle, et elle n'était pas arrivée à la place qu'elle occupait aujourd'hui grâce à sa douceur et à son amabilité. C'était une procureur respectée, juste et efficace qui aimait les preuves solides et concrètes. Pour elle, Patrick Jane représentait un danger pour le FBI, une véritable source d'ennuis pour le métier qui représentait sa vie.
- Ecoutes mon chou,lui avait-elle dit,je suis au courant de tes "exploits" là-bas, dans l'Etat Doré. Ici nous avons nos fouines qui nous trouvent de vrais preuves et, même si je ne comprend rien à leur charabia scientifique, ils me permettent de coincer les criminels pour de bon et, en plus, d'être apprécié de la hiérarchie. Toi, mon chou, toi et tes tours de passe-passe hasardeux n'allez faire que remplir mon bureau de paperasses supplémentaires et sûrement finir par me faire virer. Je vais donc te demander, à toi et ton joli costume, de bien vouloir quitter cet honorable bâtiment. Et si jamais je revois ta tignasse blonde dans les parages, je collerais ce sourire de surfer australien sur un avis de signalement que je distribuerais à chaque agent du Bureau afin que tu ne puisses définitivement plus mettre les pieds ici. C'est clair ?
En faites, la seule chose à laquelle il avait pensé à cet instant était qu'il ne savait pas surfer. Jane n'avait pas pris la menace au sérieux, et voilà qu'après s'être glissé une première fois parmi les touristes afin de pouvoir déjeuner avec Teresa, son visage s'était retrouvé placardé à tout les étage du siège du FBI. Se faire plaquer au sol par deux gorilles armés lui avait fait passer l'envie de plaisanter, en particulier après avoir pensé a ce que cela pouvait causer à Lisbon.
Un soir où elle lui avait ramenée l'affiche placardée à son étage, il lui avait lancé : "Au moins, tu penseras à moi au boulot. Les cadres exposés sur le bureau, c'est démodé...". Elle avait rit, mais au fond, le mentaliste se doutait bien que l'agent devait se sentir mal à l'aise auprès de ses collègues.
Puis il avait finalement trouvé une place au Washington Post, le journal de la ville. Il s'avérait que le principe de l'interview soit semblable à celui de l'interrogatoire, et les talents de Jane ont su intéresser les bonnes personnes au sein du quotidien. Ce n'était pas aussi gratifiant que de travailler pour les forces de l'ordre, mais cela lui convenait pour l'instant.
- Tu verras, dit-il, un jour, les trucs scientifiques ne suffiront plus et là, cette Madame Julian regrettera de m'avoir chassé comme un mal propre...
Il but une gorgée de son thé et rajouta :
- Je pourrais aussi l'interviewer lors d'une conférence de presse et lui faire dire des...
- Non, Jane ! le gronda Lisbon.
Ah. Quand elle l'appelait par son nom, c'était qu'elle était branchée en mode professionnel. Ou qu'elle était vraiment très en colère.
- Bon d'accord, peut être pas la conférence de presse... soupira-t-il.
La brunette le remercia du regard et il sourit intérieurement. Après tout, il avait seulement dit "peut être".
- Tu sais que le Smithonian possède également des jardins accessibles au publique ? glissa-t-il, revenant au sujet principal de la conversation.
La jeune femme esquissa un sourire devant le compromis parfait que lui proposait l'ancien medium. Elle n'eût cependant pas le loisir de répondre car on sonna à la porte. Le couple fronça les sourcils en même temps. Qui pouvait venir les déranger un dimanche matin ?
- Ne bouges pas, dit-elle au blondinet, je vais voir...
Il la suivit du regard tandis qu'elle croquait un morceau de biscotte et quittait nonchalamment la cuisine. L'agent traversa le salon et se hissa sur la pointe des pieds afin de positionner son oeil en face du judas et identifier leur visiteur. Il n'y avait personne. Prudemment, elle entrebâilla la porte et scruta les alentours. Ne voyant rien de suspect, elle s'apprêtait à refermer la porte, croyant à une erreur d'adresse, lorsque ses yeux furent attirés par un objet blanc à ses pieds.
Une petite enveloppe reposait sur le paillasson. Lisbon s'en saisit et la fit tourner entre ses mains. Le fait qu'elle soit vierge finit de l'inquiéter, quelqu'un l'avait bel et bien déposé là à son attention. Les doigts tremblants, elle l'ouvrit et sortit la carte, pas plus grande qu'une carte de visite, qu'elle contenait. La première chose qu'elle vit fut le petit smiley rouge vif en guise de signature, et, pendant un instant qui lui parut durer une éternité, elle fut incapable d'en décrocher son regard. Puis elle redressa vivement la tête et scruta de nouveau la rue, plus attentivement cette fois, recherchant une silhouette suspecte parmi les autres.
Il devait être là. Il voulait sûrement se délecter de sa réaction, admirer la peur qui se peignait sur son visage à l'instant même. John le Rouge devait être là, quelque part. Etait-ce ce joggeur là ? Ou peut être ce grand-père boiteux en face, était-il vraiment ce qu'il paraissait être ?
Finalement, elle se rendit compte que cela ne servait rien à part la rendre plus folle encore qu'elle ne l'était déjà, et elle referma lentement la porte, s'y appuyant comme une bouée de sauvetage.
" Bienvenue dans la partie, Teresa... "
Ces mots tournaient encore dans son esprit, la hantant tellement qu'elle n'entendit même pas Jane la rejoindre à l'autre bout du salon. Lorsque la brunette leva enfin les yeux vers lui, elle le vit qui la dévisageait en silence, le visage fermé.
Il savait. Le mentaliste avait du voir l'enveloppe, puis son air décomposé. Il savait ce qui venait de se produire.
- Ca y'est, c'est arrivé... souffla-t-elle.
La période d'insouciance qu'ils s'étaient accordée jusque-là était terminée.
Fin.
whysoserious- Red John
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Lire, écrire, créater
Localisation : In the Pawnbroker's Shop
Re: Sans un mot ^
Un épilogue à la hauteur de la fic
On commence dans la légèreté et l'humour...Jane ennemi public du FBI avec sa photo placardée partout dans l'immeuble
Et qui refait surface pour inclure Lisbon dans son "jeu".
On se doutait que cette histoire ne pouvait pas se terminer par "ils se marièrent et eurent..."
On commence dans la légèreté et l'humour...Jane ennemi public du FBI avec sa photo placardée partout dans l'immeuble
Et qui refait surface pour inclure Lisbon dans son "jeu".
On se doutait que cette histoire ne pouvait pas se terminer par "ils se marièrent et eurent..."
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Sans un mot ^
Un final à la hauteur de la fic !
J'ai aimé la conversation entre Jane et Caroline, je la voyais parfaitement bien lui causer et lui lancer ses fameux "mon chou" xD Je me demande ce que ça pourrait donner un mélange des fouines + le CBI sur un meurtre de RJ... A mon avis ce serait un gros gros GROS bordel ^^
Merci pour cette histoire en tout cas !!!
J'ai aimé la conversation entre Jane et Caroline, je la voyais parfaitement bien lui causer et lui lancer ses fameux "mon chou" xD Je me demande ce que ça pourrait donner un mélange des fouines + le CBI sur un meurtre de RJ... A mon avis ce serait un gros gros GROS bordel ^^
Merci pour cette histoire en tout cas !!!
Re: Sans un mot ^
Peanut BZH a écrit:Un final à la hauteur de la fic !
J'ai aimé la conversation entre Jane et Caroline, je la voyais parfaitement bien lui causer et lui lancer ses fameux "mon chou" xD Je me demande ce que ça pourrait donner un mélange des fouines + le CBI sur un meurtre de RJ... A mon avis ce serait un gros gros GROS bordel ^^
Merci pour cette histoire en tout cas !!!
Je ne peux que plussoyer
pour cette superbe histoire et ce final très grandiose
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Sans un mot ^
Je vois que tout a déjà été dit, et je dirais donc, je plussois
Il est vrai que cette épilogue nous laisse sur une fin un peu , est de retour et nos héros vont devoir se confronter à lui
Mais ils ne sont plus seuls, ils sont ensemble et c'est ce qui compte
Ils ont eut 5 semaines de bonheur ensemble, 5 semaines pour vivre en couple, maintenant il va falloir qu'il pense à se battre et survivre
Tu sais, tu pourrais même nous écrire une suite un jour, si tu veux
Il est vrai que cette épilogue nous laisse sur une fin un peu , est de retour et nos héros vont devoir se confronter à lui
Mais ils ne sont plus seuls, ils sont ensemble et c'est ce qui compte
Ils ont eut 5 semaines de bonheur ensemble, 5 semaines pour vivre en couple, maintenant il va falloir qu'il pense à se battre et survivre
Tu sais, tu pourrais même nous écrire une suite un jour, si tu veux
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Sans un mot ^
Waouhhhh quelle fin ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! Digne d'une scène finale d'un film ! ! ! ! !
Bravo pour ta fic ! j'ai tout simplement adoré !
Bravo pour ta fic ! j'ai tout simplement adoré !
wickyvicky- Agent de circulation
Re: Sans un mot ^
ah j'ai enfin lu l'épilogue!!
superbe!! j'ai adorée!!!
Jane et Lisbon son adorable mais la fin fait froid dans le dos. les pauvres :s
Merci pour cette superbe fic ma why, c'était un plaisir de la lire :)
superbe!! j'ai adorée!!!
Jane et Lisbon son adorable mais la fin fait froid dans le dos. les pauvres :s
Merci pour cette superbe fic ma why, c'était un plaisir de la lire :)
Re: Sans un mot ^
Youhhouuhhhh c'est moi comment ça je suis à la bourre. Mais non que nenni. Bon j'avoue j'étais persuadée d'en avoir écrit un donc je vais me rattraper.
Bon alors commençons par l'avant dernier chapitre:
J'aime beaucoup la façon dont tu introduis le chapitre en nous mettant dans l'ambiance de ce lendemain. On peut très bien s'imaginer ce calme en même temps serein et pesant qu'il y a dans l'appartement.
Et puis tout le tourment de Jane à propos de cette conversation, du fait que Lisbon n'avait pas cédé. Autant il y a quelques mois je t'aurais dit que j'imagine mal Jane avoir ces états d'âmes, autant là je me dis pourquoi pas même si je le voir encore moins lâcher sa vengeance et pour qui que ce soit. Mais ça c'est mon interprétation du 5x02.
Tu vois la scène de départ, je l'imagine complètement et je la trouve plus que possible car Jane même s'il peut être un égoïste notoire, je pense ne fera rien contre Lisbon et fera tout pour la protéger de lui et de RJ donc un départ est pour moi quelque chose de très probable.
J'aime vraiment tout ce POV, tu décris vraiment bien le tourment de Jane et le choix de la raison est souvent le meilleur, enfin ça dépend.
Et voilà, on connait la raison de tout ça, de ce départ précipité de Lisbon. Après je sais pas si RJ ferait un truc comme ça, jouait avec elle c'est sur que ça il le ferait mais en même temps avec ce mot il la protège mais il se protège aussi d'une certaine manière car celle qui pouvait aider Jane et remise au placard et le face à face peut de nouveau avoir lieu. Je trouve ça finalement plutôt intelligent de la part de RJ.
Par contre je suis pas sure pour Lisbon qu'elle change aussi vite d'avis sur le fait de dire la vérité à Jane. Enfin, je sais pas trop quoi penser si ça se produirait dans la série. Je pense qu'elle aurait tendance à vouloir régler le problème toute seule car elle sait ce que ça impliquerait de le dire à Jane. Car en effet, elle est le seul vrais socle de Jane et je pense que s'en prendre à elle détruirait Jane.
Je trouve que les questions que tu poses dans cette fic peuvent de plus en plus apparaitre dans la série et je dois dire que c'est très intéressant et ça fait même un peu peur.
Je dois dire que j'étais été fan du paragraphe avec la petite vieille, il y a toujours un évènement comme ça qui permet de ralentir la scène et puis ce décalage entre une Lisbon qui court à perdre haleine et lui qui prend son temps. Je dois dire que dans ma tête la scène est parfaite.
Pour les retrouvailles, j'ai bien aimé cette petite pointe d'humour (c'était de l'humour au moins ) avec Jane qui fait le gendarme.
Après tu le sais nos avis divergent sur la question, et je sais pas j'imagine mal une Lisbon aussi ouverte sur la question, se dévoiler comme ça et tout dire à propos de RJ à Jane. Je la vois bien surprotéger Jane et se sacrifier et sacrifier son bonheur en même temps tout en essayant de protéger Jane en prévenant ses supérieurs au CBI et l'équipe. Enfin peut être que l'on découvrira une nouvelle Lisbon mais je la vois plus être l'amie et ne jamais rien dévoiler que parler franchement de ce qu'elle ressent.
Et j'avoue que j'aime beaucoup la fanvid que tu as fait à l'occasion. La musique est parfaite pour ce moment et puis tu as su trouver les bons moments c'est royal .
Voilà et maintenant je passe à l'épilogue
Et pour un final on revoit l'équipe et ça fait plaisir. J'adore Rigsby toujours un peu benêt, Cho et ses réponses stoïques et puis leurs dernières scènes à propos du poker et la réplique sur la hiérarchie
Ca fait du bien de rire.
J'ai le droit de sourire non parce que tu as fait fort en mettant Jefferson, Caroline Julian mais bon on va dire que je n'ai pas du tout capté l'allusion mais je me disais bien qu'en envoyant notre chère Lisbon à Washington, on aurait le droit à un petit clin d'oeil
Ce chapitre est plus léger, il donne le sourire entre le petit discours de Caroline qui est très bien senti, les boutades de Lisbon. Ca fait d'ailleurs bizarre de les voir aussi léger alors que l'on sait ce qui plane sur leur tête. Et je sais pas j'ai du mal à les imaginer comme ça au quotidien. Je dis pas que ce n'est pas possible enfin Lisbon je peux l'imaginer comme ça mais ça c'est avec Mashburn Pour Jane pour l'instant j'ai du mal car dans la série rien ne me laisse à penser qu'il pourra un jour tourner la page. Mais c'est une fic et j'ai apprécié ce petit moment de légèreté, ces petites boutades qui sont totalement eux car ils ont un tease bien particulier que tu as su reprendre.
Ah je me disais bien aussi que ce bonheur ne pouvait pas continuer et je dois dire que j'aime bien cette fin à forme de cliff.
J'ai beaucoup aimé lire ces deux chapitre et le fait de relire cette fic me fait dire que ma vision des choses pour les fics et les personnages changent énormément au fur et à mesure de l'avancée de la série.
Bon alors commençons par l'avant dernier chapitre:
J'aime beaucoup la façon dont tu introduis le chapitre en nous mettant dans l'ambiance de ce lendemain. On peut très bien s'imaginer ce calme en même temps serein et pesant qu'il y a dans l'appartement.
Et puis tout le tourment de Jane à propos de cette conversation, du fait que Lisbon n'avait pas cédé. Autant il y a quelques mois je t'aurais dit que j'imagine mal Jane avoir ces états d'âmes, autant là je me dis pourquoi pas même si je le voir encore moins lâcher sa vengeance et pour qui que ce soit. Mais ça c'est mon interprétation du 5x02.
Tu vois la scène de départ, je l'imagine complètement et je la trouve plus que possible car Jane même s'il peut être un égoïste notoire, je pense ne fera rien contre Lisbon et fera tout pour la protéger de lui et de RJ donc un départ est pour moi quelque chose de très probable.
J'aime vraiment tout ce POV, tu décris vraiment bien le tourment de Jane et le choix de la raison est souvent le meilleur, enfin ça dépend.
Et voilà, on connait la raison de tout ça, de ce départ précipité de Lisbon. Après je sais pas si RJ ferait un truc comme ça, jouait avec elle c'est sur que ça il le ferait mais en même temps avec ce mot il la protège mais il se protège aussi d'une certaine manière car celle qui pouvait aider Jane et remise au placard et le face à face peut de nouveau avoir lieu. Je trouve ça finalement plutôt intelligent de la part de RJ.
Par contre je suis pas sure pour Lisbon qu'elle change aussi vite d'avis sur le fait de dire la vérité à Jane. Enfin, je sais pas trop quoi penser si ça se produirait dans la série. Je pense qu'elle aurait tendance à vouloir régler le problème toute seule car elle sait ce que ça impliquerait de le dire à Jane. Car en effet, elle est le seul vrais socle de Jane et je pense que s'en prendre à elle détruirait Jane.
Je trouve que les questions que tu poses dans cette fic peuvent de plus en plus apparaitre dans la série et je dois dire que c'est très intéressant et ça fait même un peu peur.
Je dois dire que j'étais été fan du paragraphe avec la petite vieille, il y a toujours un évènement comme ça qui permet de ralentir la scène et puis ce décalage entre une Lisbon qui court à perdre haleine et lui qui prend son temps. Je dois dire que dans ma tête la scène est parfaite.
Pour les retrouvailles, j'ai bien aimé cette petite pointe d'humour (c'était de l'humour au moins ) avec Jane qui fait le gendarme.
Après tu le sais nos avis divergent sur la question, et je sais pas j'imagine mal une Lisbon aussi ouverte sur la question, se dévoiler comme ça et tout dire à propos de RJ à Jane. Je la vois bien surprotéger Jane et se sacrifier et sacrifier son bonheur en même temps tout en essayant de protéger Jane en prévenant ses supérieurs au CBI et l'équipe. Enfin peut être que l'on découvrira une nouvelle Lisbon mais je la vois plus être l'amie et ne jamais rien dévoiler que parler franchement de ce qu'elle ressent.
Et j'avoue que j'aime beaucoup la fanvid que tu as fait à l'occasion. La musique est parfaite pour ce moment et puis tu as su trouver les bons moments c'est royal .
Voilà et maintenant je passe à l'épilogue
Et pour un final on revoit l'équipe et ça fait plaisir. J'adore Rigsby toujours un peu benêt, Cho et ses réponses stoïques et puis leurs dernières scènes à propos du poker et la réplique sur la hiérarchie
Ca fait du bien de rire.
J'ai le droit de sourire non parce que tu as fait fort en mettant Jefferson, Caroline Julian mais bon on va dire que je n'ai pas du tout capté l'allusion mais je me disais bien qu'en envoyant notre chère Lisbon à Washington, on aurait le droit à un petit clin d'oeil
Ce chapitre est plus léger, il donne le sourire entre le petit discours de Caroline qui est très bien senti, les boutades de Lisbon. Ca fait d'ailleurs bizarre de les voir aussi léger alors que l'on sait ce qui plane sur leur tête. Et je sais pas j'ai du mal à les imaginer comme ça au quotidien. Je dis pas que ce n'est pas possible enfin Lisbon je peux l'imaginer comme ça mais ça c'est avec Mashburn Pour Jane pour l'instant j'ai du mal car dans la série rien ne me laisse à penser qu'il pourra un jour tourner la page. Mais c'est une fic et j'ai apprécié ce petit moment de légèreté, ces petites boutades qui sont totalement eux car ils ont un tease bien particulier que tu as su reprendre.
Ah je me disais bien aussi que ce bonheur ne pouvait pas continuer et je dois dire que j'aime bien cette fin à forme de cliff.
J'ai beaucoup aimé lire ces deux chapitre et le fait de relire cette fic me fait dire que ma vision des choses pour les fics et les personnages changent énormément au fur et à mesure de l'avancée de la série.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Sans un mot ^
alors moi je dis bravo
magnifique ta fic si un épisode arrive à te faire imaginé une si belle création c'est que tu as un cerveau trop génial!!! tu me le prête????
j'adore l'idée de john le rouge qui force lisbon à partir !!!! j'espère qu'une suite s'annonce à tout ceci !!!!!
en tout cas merci beaucoup pour cette très réussie création!!!
magnifique ta fic si un épisode arrive à te faire imaginé une si belle création c'est que tu as un cerveau trop génial!!! tu me le prête????
j'adore l'idée de john le rouge qui force lisbon à partir !!!! j'espère qu'une suite s'annonce à tout ceci !!!!!
en tout cas merci beaucoup pour cette très réussie création!!!
Dawnie- Distributeur de café
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : beaucoup
Localisation : belgique
Re: Sans un mot ^
Ah Wasington DC, lá ou je vai passer mes vacances d'Avril de l'année prochaine sinan j'ai bien aimé, sa change d'ordinaire et je m'y attendais pas :0
celiafanfics- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Lisbon-Jane-Van Pelt-Cho-Rigsby-RJ(dans l'ordre)
Loisirs : lire vos fanfics, je ne m'en lasse pas ! =D
Re: Sans un mot ^
et bien je viens de découvrir ta fic... et je dis bravo..
elle était magnifique et surtout très bien écrit... j'ai adoré...
je me disais bien que Lisbon ne pouvait pas partir comme ca!! il y a avait bien un truc... et oui encore ....
elle était magnifique et surtout très bien écrit... j'ai adoré...
je me disais bien que Lisbon ne pouvait pas partir comme ca!! il y a avait bien un truc... et oui encore ....
Saff45- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
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