Murder by numbers ^
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Re: Murder by numbers ^
Je viens tout juste de découvrir ta toute nouvelle fiction et je l'adore Je l'aime vraiment beaucoup, l'idée de mettre JJ avec Wainwright est fantastique ! J'aime beaucoup les moments qu'ils passent tout les deux.
J'ai hâte de lire la suite, bon courage pour l'écrire et waaah, trooooop bien
J'ai hâte de lire la suite, bon courage pour l'écrire et waaah, trooooop bien
xLonely-Heart- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, bien sur.
Localisation : Au beau millieu de nulle part.
Re: Murder by numbers ^
Merci à vous toutes, Ô fidèles lectrices et commentatrices.
xLonely-Heart bienvenue sur cette fic, je suis ravie qu'elle te plaise.
Chapitre 19
A l'appartement, la jeune femme ôta ses chaussures et s'assit sur le lit. Son hôte l'avait accompagné et l'aida à s'allonger. Il remontait la couverture sur elle.
Luther: "Ca va, tu es bien? Tu veux manger quelque chose? Tu n'as rien avalé, au restaurant."
Jenny: "Stop! Ecoute tu es un ange, mais tu n'as pas à faire ça. Je peux rester seule. Retourne au CBI. J'te jure que ça va aller."
En guise de réponse, il retira sa veste, desserra sa cravate et pris place, à côté d'elle.
Jenny: "S'il te plait, va bosser. De toutes façons, ça ne sert à rien que tu restes. Je vais dormir."
Luther, souriant: "Tu es la fille la plus têtue que je connaisse. Je te propose un compromis. Je partirais dès que te seras endormie."
Jenny: "Comme tu voudras."
Elle se tourna vers le mur, attirant le bras du jeune homme autour sa taille. Elle finit par se détendre et trouver le sommeil. Tout ceci paraissait si naturel mais ne l'était pas tant que ça. Du moins c'était ce que Jenny s'obligeait à penser.
Pendant ce temps, au CBI, la rouquine s'employait assidûment à effectuer les recherches sollicitées par Lisbon. Sa motivation n'était pas à son comble, réduite par sa déception de ne pas être, une fois de plus, sur le terrain. Toutefois, sa tâche était essentielle pour permettre à l'équipe de progresser dans l'enquête. Elle en avait conscience et s'appliquait à dénicher toutes les informations possibles et surtout utiles, à ses collègues.
Alors qu'elle recherchait l'adresse du contrôleur judiciaire de Jamie Jansen, elle fut interrompue par un appel téléphonique. C'était la police locale qui lui signalait la mort d'un junky dont l'identité correspondait au jeune homme.
Van Pelt: "Si c'est une mort accidentelle, pourquoi vous nous contactez?"
L'agent: "Nous avons trouvé un SDF, planqué dans le squat. Il dit avoir été témoin d'un meurtre."
Van Pelt: "Oh. Dans ce cas, amenez-le au CBI."
L'agent: "Ok, un officier est en route, pour vous le livrer."
Une heure plus tard, le sans abris était face à Lisbon et Cho, dans une salle d'interrogatoire. L'asiatique lui avait apporté du chocolat car il était en état de manque. L'homme ingurgita les sucrerie comme si il mourait de faim.
Lisbon: "Alors Mr..."
L'homme: "Phil, moi c'est Phil."
Lisbon: "Très bien. Phil, vous pouvez nous répéter ce que vous avez dis aux policiers qui vous ont amenés au commissariat?"
Phil: "J'l'ai vu, j'ai vu qui a buté Jamie."
Lisbon: "Comment ça? Il n'a pas fait d'overdose?"
Phil: "C'est elle qui lui a filé la came et elle l'a regardé crever."
Lisbon: "C'était une femme, vous la connaissiez?"
Phil: "Ah! Tout le monde la connait. Mais on la rencontre qu'une fois et pouf!! C'est terminé pour vous. J'avais la trouille qu'elle vienne pour moi. J'ai fais le mort dans un placard, pour qu'elle me voit pas."
Lisbon: "Il me faut un nom."
Phil, dans un rire: "La grande faucheuse."
Les deux agents se lancèrent un regard perplexe.
Cho: "Décrivez-la."
Phil: "Une capuche sur la tête qui cachait son visage. Elle avait aussi un truc brillant sur le poignet. Ca m'a aveuglé quand elle est passée près de moi."
Lisbon: "Vous êtes sûr de ce que vous avez vu?"
Phil: "Ouais m'dame, j'lai vu comme j'vous vois."
Lisbon: "D'accord Phil, merci. Vous pouvez partir."
Le sans abris approcha de la porte et s'adressa à Cho.
Phil: "On m'a promis une récompense, si j'vous aidais."
Il lui tendait la main.
Cho jeta un oeil à sa patronne, puis revins vers le vagabond: "Combien?"
Phil: "50$."
L'asiatique fouilla ses poches en soupirant et en sortit quelques billets et pièces.
Cho: "35$ et 26ct."
Phil: "Merci mon pote, le bon dieu te le rendra."
Il prit l'argent sous le regard frustré de l'agent qui eu d'ailleurs du mal à lâcher son précieux butin. Puis ce témoin repartit dans la rue.
Cho: "Vous croyez que je peux faire une note de frais?"
Lisbon se moquant de lui: "Là vous rêvez! Faites le deuil de votre fortune."
Cho: "De l'argent jeté aux ordures."
Lisbon: "On a quand même obtenu quelque chose. On sait que la mort du frère de Jenny n'était pas accidentelle."
Cho: "On ne peut pas accorder de crédit aux délires de ce type. Il était drogué jusqu'aux yeux. Vous l'avez entendu comme moi. C'est un coup de la grande faucheuse."
Lisbon: "C'est vrai que tout ça n'est pas très crédible. Mais il a parlé d'un objet brillant."
Cho: "Jenny porte un bracelet en argent au poignet gauche."
Lisbon: "Vous voyez bien que ce témoignage n'est pas totalement inutile."
Cho: "Malheureusement, ça ne suffira pas à la coincer."
Lisbon: "Je sais."
En marchant, pour rejoindre l'open space, la jeune femme tourna la tête vers le bureau du patron. Il était vide.
Cho: "Wainwright n'est pas revenu, après le déjeuner."
Lisbon: "Il doit être avec elle. Allez-y et on vous remplacera à 19h."
Il acquiesça et se mit en route. En effet, sur place, il aperçut la voiture de l'agent garée devant l'immeuble. L'appartement était éclairé. Cho fit le tour pour parquer son véhicule dans la rue adjacente, afin de ne pas être repéré. Dans la chambre d'hôtel, il commença par s'installer devant le telescope. Pas un mouvement, dans le séjour, c'était le calme plat. Il en déduisit qu'ils devaient se trouver dans la chambre. Il mit, alors en fonctionnement, le système d'écoute.
L'horloge sur le mur, indiquait 18h. Il n'y eut aucun bruit, jusqu'à 18h30. Il entendit quelques mots échangés.
Elle se réveilla, se retrouvant face au jeune homme.
Jenny: "Tu es toujours là."
Luther: "Comme tu le vois. Mais j'ai un alibi."
Jenny: "Ah oui, je suis curieuse de le connaitre."
Luther: "Tu as fais un cauchemar et tu t'es agrippée à moi. Regarde, tu as carrément arraché le col de ma chemise. J'avoue que tu m'as fais un peu peur. Je ne te savais pas si violente."
Elle lui tourna le dos."
Jenny: "Est-ce que... Est-ce que j'ai parlé, en dormant?"
Elle craignait de s'être trahie inconsciemment.
Luther: "Pourquoi? Il y a des choses compromettantes que tu ne veux pas que je sache sur toi?"
Il plaisantait mais elle se retourna vivement.
Jenny, sérieuse, à la limite de l'agressivité: "J'ai dis quelque chose, oui ou non?"
Luther: "Non, rien du tout. En quoi se serait si grave?"
Là, elle se rendit compte qu'elle avait réagit trop brutalement, prenant le risque d'attiser la curiosité de Wainwright. Il lui fallait rattraper le coup.
Jenny: "Il y a des détails de mon enfance qui me reviennent en dormant, des évènements que je ne souhaite pas évoquer. Je veux simplement les effacer."
Luther: "Je suis désolé. Je ne voulais pas raviver des souvenirs pénibles."
La jeune femme se sentait soudain prise au piège. Son humeur devenait ingérable, elle n'aimait pas ne pas avoir le contrôle de sa vie. Et là, tout lui échappait. Chaque jour, elle se rapprochait inexorablement de la case prison. Si cela arrivait, elle serait condamnée à une lourde peine, peut-être même à la peine capitale. Jenny ne pouvait plus se permettre d'attendre. Ce serait pour ce soir.
Jenny: "Oublions ça. Tu as faim? Moi oui."
Luther: "Je vais nous préparer quelque chose."
Jenny: "Non. J'ai envie de manger brésilien. J'adore cette cuisine. Il y a un traiteur plus bas, dans la rue. Ca ne te dérange pas d'y faire un saut?"
Il se redressa pour quitter le lit.
Luther: "Pas de problème."
Un baiser sur son front et il partit. La jeune femme l'espionnait par la fenêtre. Lorsqu'il fut assez loin, elle envoya un message avec son portable: "Besoin d'aide. Je serais chez toi dans quelques jours."
Elle reçut une réponse dans la foulée: "Ok, à bientôt."
Elle referma le mobile. Sa décision était prise, après avoir fait ce qu'elle avait à faire, elle disparaîtrait, définitivement. C'était son plan B.
A 19h précise, Lisbon se présenta, à l'hôtel, pour relever son collègue. Il lui laissa sa place avec joie, même si ça ne se devinait pas sur son visage.
Lisbon: "Il y a du nouveau?"
Cho: "Pas grand chose. Wainwright est sortit à 18h pour revenir à 18h30. Elle a utilisé son portable pendant son absence."
Lisbon: "Elle ne voulait pas qu'il entende. Qu'est-ce qu'elle a dit?"
Cho: "Rien. Elle a envoyé un sms."
Lisbon: "Hum. J'aurais préféré qu'elle passe un appel."
Cho: "Van Pelt a trouvé quoi que ce soit, sur ses amis, sa famille..."
Lisbon: "C'est bien le problème. Elle n'a aucun ami, aucun contact avec son père. Alors je ne vois pas à qui elle a pu envoyer ce message. C'est dommage que Jane ne soit pas un vrai médium, ça nous serait utile. "
Cho: "Il joue les tires au flan?"
Lisbon: "Ca vous étonne?"
Cho: "Pas du tout."
Lisbon: "Mais allez-y Cho, je m'en sortirais toute seule."
Cho: "Vous êtes sûre? Je peux rester si vous voulez."
Elle sourit en secouant la tête.
Lisbon: "Merci Kimball. Bonsoir."
Il ouvrit la porte, sur le blond, les bras encombrés de plats à emporter."
Jane: "Salut Cho, tu me donnes un coup de main."
Cho: "Débrouilles-toi. Bonsoir patron."
A peine avait-il franchi le seuil que son téléphone se mit à sonner, ainsi que celui Lisbon et également celui de leur chef, dans l'immeuble d'en face.
Lisbon, après avoir raccroché: "Merde! Changement de programme, il faut qu'on aille au Sacramento Bee, pour un homicide."
Même son de cloche, du côté de chez Wainwright.
Luther: "Tu vas devoir dîner sans moi. On remet ça à plus tard. Ca m'ennuie de te laisser en plan mais j'ai pas le choix."
Jenny: "Qu'est-ce qui se passe?"
Luther: "Un problème. Apparemment, elle a remit ça."
Il partit pour le journal, laissant la jeune femme dans l'expectative. Il n'y avait pas que le dîner qu'elle devrait reporter, visiblement. Tant pis, elle en profiterait pour régler les derniers détails de son départ.
TBC...
xLonely-Heart bienvenue sur cette fic, je suis ravie qu'elle te plaise.
Chapitre 19
A l'appartement, la jeune femme ôta ses chaussures et s'assit sur le lit. Son hôte l'avait accompagné et l'aida à s'allonger. Il remontait la couverture sur elle.
Luther: "Ca va, tu es bien? Tu veux manger quelque chose? Tu n'as rien avalé, au restaurant."
Jenny: "Stop! Ecoute tu es un ange, mais tu n'as pas à faire ça. Je peux rester seule. Retourne au CBI. J'te jure que ça va aller."
En guise de réponse, il retira sa veste, desserra sa cravate et pris place, à côté d'elle.
Jenny: "S'il te plait, va bosser. De toutes façons, ça ne sert à rien que tu restes. Je vais dormir."
Luther, souriant: "Tu es la fille la plus têtue que je connaisse. Je te propose un compromis. Je partirais dès que te seras endormie."
Jenny: "Comme tu voudras."
Elle se tourna vers le mur, attirant le bras du jeune homme autour sa taille. Elle finit par se détendre et trouver le sommeil. Tout ceci paraissait si naturel mais ne l'était pas tant que ça. Du moins c'était ce que Jenny s'obligeait à penser.
Pendant ce temps, au CBI, la rouquine s'employait assidûment à effectuer les recherches sollicitées par Lisbon. Sa motivation n'était pas à son comble, réduite par sa déception de ne pas être, une fois de plus, sur le terrain. Toutefois, sa tâche était essentielle pour permettre à l'équipe de progresser dans l'enquête. Elle en avait conscience et s'appliquait à dénicher toutes les informations possibles et surtout utiles, à ses collègues.
Alors qu'elle recherchait l'adresse du contrôleur judiciaire de Jamie Jansen, elle fut interrompue par un appel téléphonique. C'était la police locale qui lui signalait la mort d'un junky dont l'identité correspondait au jeune homme.
Van Pelt: "Si c'est une mort accidentelle, pourquoi vous nous contactez?"
L'agent: "Nous avons trouvé un SDF, planqué dans le squat. Il dit avoir été témoin d'un meurtre."
Van Pelt: "Oh. Dans ce cas, amenez-le au CBI."
L'agent: "Ok, un officier est en route, pour vous le livrer."
Une heure plus tard, le sans abris était face à Lisbon et Cho, dans une salle d'interrogatoire. L'asiatique lui avait apporté du chocolat car il était en état de manque. L'homme ingurgita les sucrerie comme si il mourait de faim.
Lisbon: "Alors Mr..."
L'homme: "Phil, moi c'est Phil."
Lisbon: "Très bien. Phil, vous pouvez nous répéter ce que vous avez dis aux policiers qui vous ont amenés au commissariat?"
Phil: "J'l'ai vu, j'ai vu qui a buté Jamie."
Lisbon: "Comment ça? Il n'a pas fait d'overdose?"
Phil: "C'est elle qui lui a filé la came et elle l'a regardé crever."
Lisbon: "C'était une femme, vous la connaissiez?"
Phil: "Ah! Tout le monde la connait. Mais on la rencontre qu'une fois et pouf!! C'est terminé pour vous. J'avais la trouille qu'elle vienne pour moi. J'ai fais le mort dans un placard, pour qu'elle me voit pas."
Lisbon: "Il me faut un nom."
Phil, dans un rire: "La grande faucheuse."
Les deux agents se lancèrent un regard perplexe.
Cho: "Décrivez-la."
Phil: "Une capuche sur la tête qui cachait son visage. Elle avait aussi un truc brillant sur le poignet. Ca m'a aveuglé quand elle est passée près de moi."
Lisbon: "Vous êtes sûr de ce que vous avez vu?"
Phil: "Ouais m'dame, j'lai vu comme j'vous vois."
Lisbon: "D'accord Phil, merci. Vous pouvez partir."
Le sans abris approcha de la porte et s'adressa à Cho.
Phil: "On m'a promis une récompense, si j'vous aidais."
Il lui tendait la main.
Cho jeta un oeil à sa patronne, puis revins vers le vagabond: "Combien?"
Phil: "50$."
L'asiatique fouilla ses poches en soupirant et en sortit quelques billets et pièces.
Cho: "35$ et 26ct."
Phil: "Merci mon pote, le bon dieu te le rendra."
Il prit l'argent sous le regard frustré de l'agent qui eu d'ailleurs du mal à lâcher son précieux butin. Puis ce témoin repartit dans la rue.
Cho: "Vous croyez que je peux faire une note de frais?"
Lisbon se moquant de lui: "Là vous rêvez! Faites le deuil de votre fortune."
Cho: "De l'argent jeté aux ordures."
Lisbon: "On a quand même obtenu quelque chose. On sait que la mort du frère de Jenny n'était pas accidentelle."
Cho: "On ne peut pas accorder de crédit aux délires de ce type. Il était drogué jusqu'aux yeux. Vous l'avez entendu comme moi. C'est un coup de la grande faucheuse."
Lisbon: "C'est vrai que tout ça n'est pas très crédible. Mais il a parlé d'un objet brillant."
Cho: "Jenny porte un bracelet en argent au poignet gauche."
Lisbon: "Vous voyez bien que ce témoignage n'est pas totalement inutile."
Cho: "Malheureusement, ça ne suffira pas à la coincer."
Lisbon: "Je sais."
En marchant, pour rejoindre l'open space, la jeune femme tourna la tête vers le bureau du patron. Il était vide.
Cho: "Wainwright n'est pas revenu, après le déjeuner."
Lisbon: "Il doit être avec elle. Allez-y et on vous remplacera à 19h."
Il acquiesça et se mit en route. En effet, sur place, il aperçut la voiture de l'agent garée devant l'immeuble. L'appartement était éclairé. Cho fit le tour pour parquer son véhicule dans la rue adjacente, afin de ne pas être repéré. Dans la chambre d'hôtel, il commença par s'installer devant le telescope. Pas un mouvement, dans le séjour, c'était le calme plat. Il en déduisit qu'ils devaient se trouver dans la chambre. Il mit, alors en fonctionnement, le système d'écoute.
L'horloge sur le mur, indiquait 18h. Il n'y eut aucun bruit, jusqu'à 18h30. Il entendit quelques mots échangés.
Elle se réveilla, se retrouvant face au jeune homme.
Jenny: "Tu es toujours là."
Luther: "Comme tu le vois. Mais j'ai un alibi."
Jenny: "Ah oui, je suis curieuse de le connaitre."
Luther: "Tu as fais un cauchemar et tu t'es agrippée à moi. Regarde, tu as carrément arraché le col de ma chemise. J'avoue que tu m'as fais un peu peur. Je ne te savais pas si violente."
Elle lui tourna le dos."
Jenny: "Est-ce que... Est-ce que j'ai parlé, en dormant?"
Elle craignait de s'être trahie inconsciemment.
Luther: "Pourquoi? Il y a des choses compromettantes que tu ne veux pas que je sache sur toi?"
Il plaisantait mais elle se retourna vivement.
Jenny, sérieuse, à la limite de l'agressivité: "J'ai dis quelque chose, oui ou non?"
Luther: "Non, rien du tout. En quoi se serait si grave?"
Là, elle se rendit compte qu'elle avait réagit trop brutalement, prenant le risque d'attiser la curiosité de Wainwright. Il lui fallait rattraper le coup.
Jenny: "Il y a des détails de mon enfance qui me reviennent en dormant, des évènements que je ne souhaite pas évoquer. Je veux simplement les effacer."
Luther: "Je suis désolé. Je ne voulais pas raviver des souvenirs pénibles."
La jeune femme se sentait soudain prise au piège. Son humeur devenait ingérable, elle n'aimait pas ne pas avoir le contrôle de sa vie. Et là, tout lui échappait. Chaque jour, elle se rapprochait inexorablement de la case prison. Si cela arrivait, elle serait condamnée à une lourde peine, peut-être même à la peine capitale. Jenny ne pouvait plus se permettre d'attendre. Ce serait pour ce soir.
Jenny: "Oublions ça. Tu as faim? Moi oui."
Luther: "Je vais nous préparer quelque chose."
Jenny: "Non. J'ai envie de manger brésilien. J'adore cette cuisine. Il y a un traiteur plus bas, dans la rue. Ca ne te dérange pas d'y faire un saut?"
Il se redressa pour quitter le lit.
Luther: "Pas de problème."
Un baiser sur son front et il partit. La jeune femme l'espionnait par la fenêtre. Lorsqu'il fut assez loin, elle envoya un message avec son portable: "Besoin d'aide. Je serais chez toi dans quelques jours."
Elle reçut une réponse dans la foulée: "Ok, à bientôt."
Elle referma le mobile. Sa décision était prise, après avoir fait ce qu'elle avait à faire, elle disparaîtrait, définitivement. C'était son plan B.
A 19h précise, Lisbon se présenta, à l'hôtel, pour relever son collègue. Il lui laissa sa place avec joie, même si ça ne se devinait pas sur son visage.
Lisbon: "Il y a du nouveau?"
Cho: "Pas grand chose. Wainwright est sortit à 18h pour revenir à 18h30. Elle a utilisé son portable pendant son absence."
Lisbon: "Elle ne voulait pas qu'il entende. Qu'est-ce qu'elle a dit?"
Cho: "Rien. Elle a envoyé un sms."
Lisbon: "Hum. J'aurais préféré qu'elle passe un appel."
Cho: "Van Pelt a trouvé quoi que ce soit, sur ses amis, sa famille..."
Lisbon: "C'est bien le problème. Elle n'a aucun ami, aucun contact avec son père. Alors je ne vois pas à qui elle a pu envoyer ce message. C'est dommage que Jane ne soit pas un vrai médium, ça nous serait utile. "
Cho: "Il joue les tires au flan?"
Lisbon: "Ca vous étonne?"
Cho: "Pas du tout."
Lisbon: "Mais allez-y Cho, je m'en sortirais toute seule."
Cho: "Vous êtes sûre? Je peux rester si vous voulez."
Elle sourit en secouant la tête.
Lisbon: "Merci Kimball. Bonsoir."
Il ouvrit la porte, sur le blond, les bras encombrés de plats à emporter."
Jane: "Salut Cho, tu me donnes un coup de main."
Cho: "Débrouilles-toi. Bonsoir patron."
A peine avait-il franchi le seuil que son téléphone se mit à sonner, ainsi que celui Lisbon et également celui de leur chef, dans l'immeuble d'en face.
Lisbon, après avoir raccroché: "Merde! Changement de programme, il faut qu'on aille au Sacramento Bee, pour un homicide."
Même son de cloche, du côté de chez Wainwright.
Luther: "Tu vas devoir dîner sans moi. On remet ça à plus tard. Ca m'ennuie de te laisser en plan mais j'ai pas le choix."
Jenny: "Qu'est-ce qui se passe?"
Luther: "Un problème. Apparemment, elle a remit ça."
Il partit pour le journal, laissant la jeune femme dans l'expectative. Il n'y avait pas que le dîner qu'elle devrait reporter, visiblement. Tant pis, elle en profiterait pour régler les derniers détails de son départ.
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
Il ne se passe pas grand chose dans ce chapitre
Je dois avouer que je commence à
Un petit peu "d'action"serait bien venu, Jane est étrangement absent dans cette histoire.
Je vais voir ce que tu nous réserves dans le prochain chapitre.
Je dois avouer que je commence à
Un petit peu "d'action"serait bien venu, Jane est étrangement absent dans cette histoire.
Je vais voir ce que tu nous réserves dans le prochain chapitre.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Murder by numbers ^
J'avais oublié le meurtre du journaliste
Je m'attendais à ce l'on voit le plan de Jenny en action dans ce chapitre mais non, il va falloir qu'on patiente...
Le SDF n'a pas apporté grand chose à l'enquête et la surveillance ne donne rien pour l'instant, c'est bête, ils piétinent un peu.
Vivement la suite !!
Je m'attendais à ce l'on voit le plan de Jenny en action dans ce chapitre mais non, il va falloir qu'on patiente...
Le SDF n'a pas apporté grand chose à l'enquête et la surveillance ne donne rien pour l'instant, c'est bête, ils piétinent un peu.
Vivement la suite !!
Re: Murder by numbers ^
Que de suspens !
Vivement la suite
Vivement la suite
xLonely-Heart- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, bien sur.
Localisation : Au beau millieu de nulle part.
Re: Murder by numbers ^
Pour vos commentaires...
Chapitre 20
Tout autour du bâtiment, les 4x4 noirs des fédéraux avaient investi la rue, bloquant la circulation, jusqu'au carrefour. Ce qui contraignit les agents du CBI à parcourir les derniers mètres à pieds.
A la porte, des officiers en uniforme faisaient barrage, en limitant l'accès aux autorités. Les experts de la police scientifique étaient à pied d'oeuvre, sur la scène de crime et le cadavre avait été emmené dans un fourgon du coroner, et ce, avant même que le CBI ne puisse l'examiner.
Wainwright s'entretint avec le responsable du FBI, l'agent Owen Carlyle. Il négocia le droit de participer aux investigations. Ce qu'il obtint difficilement mais uniquement parce que certains indices pourraient rappeler des affaires similaires à Jane ou au reste de l'équipe.
Cho, déjà sur place, leur fit un topo: "Une équipe de nettoyage a découvert le cadavre mutilé du journaliste, sur le carrelage des sanitaires."
Le mentaliste, précédé de Lisbon et Wainwright, pénétrèrent dans la pièce du carnage. Une forte odeur flottait dans l'air, incommodant le consultant.
Jane, une main devant la bouche: "Ouf! Qu'est-ce que c'est cette odeur?"
Wainwright: "C'est à cause du sang. La pièce est restée fermée et un telle quantité de sang produit une odeur de fer. Respirez par la bouche, le temps de vous habituer."
Cho s'accroupi, à l'emplacement du corps et lu l'inscription à voix haute: "Imposteur"
Lisbon: "Quelqu'un lui en voulait. Probablement une personne qui a fait l'objet d'un de ses articles. Rigsby, renseignez-vous auprès de ses collègues, voyez si il avait des ennemis."
Le consultant s'était approché d'une des cuvettes, où il découvrit les doigts de la victime.
Jane: "Lisbon! J'ai trouvé notre victime. Disons... quelques morceaux."
Lisbon le rejoignit: "Poua! Quelle horreur! Qu'est-ce que c'est?"
Jane se pencha au-dessus.
Lisbon: "Jane, n'y touchez pas. La scientifique n'a pas terminé, ils ont déjà du les répertorier. Ils vont les récupérer."
Jane: "Vous avez un stylo?"
Lisbon: "Pourquoi faire?"
Jane: "Oh, Lisbon, toujours des questions. Donnez-moi un stylo."
Elle lui tendit un crayon qu'il utilisa pour identifier les membres coupés.
Lisbon, grimaçant: "C'est dégoûtant."
Jane: "Index... pouce... et... viens par là toi. Majeur."
Lisbon: "Ce sont les doigts qui permettent d'écrire."
Jane: "C'est donc bien une personne qui n'a pas apprécié ce qu'on a raconté sur elle."
Cho: "C'est un journaliste, ces gars-là ne se font que des ennemis. Alors si il faut qu'on repasse tous ses écrits..."
Jane: "Rassure-toi Cho, uniquement l'édition de ce matin."
Leur supérieur qui s'était absenté une seconde, revint sur les lieux.
Wainwright: "Ne perdez pas votre temps, agent Cho. Il y a bien un article signé Sam Jenkins, sur notre tueur, en première page. Je l'ai lu ce matin."
Jane: "C'est Jenny qui vous l'a apporté avec votre café? Comment va-t-elle?"
L'agent ne dit rien à ce propos, car il savait que Jane aimait tenter de la faire sortir de ses gonds.
Wainwright: "L'agent Carlyle nous ordonne de libérer la scène de crime. On nous retire l'affaire."
Lisbon: "Pourquoi nous avoir fait venir, dans ce cas? C'est ridicule!"
Jane: "Le FBI voulait avoir notre avis pour se servir de nos conclusions. N'est-ce pas Luther."
Cho: "Ouais, on leur mâche le boulot et on se fait jeter. Ca c'est de la collaboration."
Wainwright: "Ca me désole autant que vous, mais ce sont les ordres."
Lisbon: "Bertram est au courant?"
Jane observa l'expression du patron et ne put en déduire qu'une chose: "Ce sont les ordres de Bertram."
Lisbon: "Je vois. Qu'est-ce qu'on est censé faire?"
Wainwright: "On s'en va et on les laisse travailler. Mais avant, agent Lisbon, faites votre rapport à l'agent Carlyle."
Lisbon les sourcils froncés, ulcérée par cette mise à l'écart: "Bien Mr."
A contre coeur, elle apporta les résultats de leurs réflexions au concerné. C'était injuste, ils étaient sur ce dossier, depuis le tout premier meurtre et on les excluait sans ménagement.
Dépités, ils retournèrent à leur domicile. Tous sauf Lisbon et Jane qui continuaient leur surveillance. Afin de brouiller les pistes, la DS fit un large détour pour rejoindre sa destination, tandis que Wainwright empruntait la route directe.
De tous les agents, il était sans conteste le plus touché par ce bannissement. Cela signifiait qu'il allait très probablement perdre son poste de chef. C'est d'une humeur massacrante qu'il entra dans son salon. Au claquement de la porte, la jeune femme apparut dans la pièce. Lui, ne décrochait pas un mot, ça déception étaient encore trop récente.
Jenny: "Tu as une sale tête. Tu t'es fais viré?"
Luther: "Pas encore, mais ça ne devrait pas tarder."
Jenny: "Ne sois pas si pessimiste."
Rien n'y faisait, elle ne lui remonterait pas le moral de cette manière. Elle alla au comptoir de la cuisine, sur lequel trônaient deux verres, remplis d'un liquide coloré. Discrètement, elle dispersa le contenu de deux gélules dans celui qu'elle lui destinait. Elle saisi les boissons et les ramena dans le salon.
Luther: "Tu crois que me saouler arrangera les choses?"
Jenny: "Tu as besoin d'un remontant. Goutte, tu vas adorer. Tout ira mieux après. Fais-moi confiance."
Il prit le verre qu'elle lui présentait et en vida la moitié d'un trait.
Luther: "C'est excellent. Qu'est-ce qu'il y a là-dedans?"
Jenny: "Si je te le dis, je devrais te tuer."
Il sourit.
Jenny: "C'est une recette que je tiens d'une amie."
Luther: "Ton amie de fac?"
Jenny: "Je n'ai pas beaucoup d'amis, donc oui."
Luther: "Moi non plus. Je ne sais pas ce que je ferais si tu n'étais pas là. Tu vas trouver que c'est un cliché, mais tant pis. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé depuis longtemps."
Elle se leva, pour s'adosser au mur, face au jeune homme. Elle commença à avoir un comportement et surtout un discours inquiétant.
Luther: "J'aurais pas du dire ça. Je ne veux pas que tu penses que je te met la pression pour que tu reste avec moi. On a jamais établis de règles au sujet de notre relation."
Jenny, lui coupa la parole: "Tu as déjà tué quelqu'un Luther?"
Luther: "Qu'est-ce que ça vient faire là?"
Jenny: "C'est une question simple."
Luther: "Non, jamais. Pourquoi? Atten..."
Il peinait à serrer son verre dans sa main, sa vue devenait flou.
Jenny: "C'est une sensation extraordinaire, un sentiment de puissance incomparable. Regarder la vie abandonner un corps, ses yeux perdre leur éclat. Il n'y a rien de mieux."
Luther: "Jenny... Je... je ne comprend pas. C'est toi? Non, je ne peux pas le croire."
Jenny: "Tu te souviens quand tu as dis que tu ne trouverais pas la coupable même si elle était devant toi? Tu avais entièrement raison."
Il lâcha son verre qui éclata en mille morceaux.
Luther: "Tu m'as drogué. Je suis le prochain c'est ça?"
Jenny: "Perspicace."
Luther: "Jenny, je t'en prie."
Elle leva les yeux au ciel en ajoutant: "Oh, non! Ne fais pas ça. Ne me supplie pas. Tu vaux mieux que ça. Je le sais."
Luther: "C'est pas ce que j'allais dire."
Elle vint s'asseoir près de lui.
Jenny: "D'accord. Mais pas de long discours larmoyant, j'ai horreur des jérémiades."
Luther: "Laisse-moi parler. Après tu feras ce que tu voudras."
Jenny: "Je t'écoute. Mais soit bref, je suis pressée."
Il la fixa droit dans les yeux, luttant pour rester éveillé.
Luther: "Je t'aime Jenny. Depuis la première fois que tu es entrée dans mon bureau. Tu peux le nier, mais je suis persuadé que tu ressent la même chose."
Jenny esquissa un sourire: "Comme c'est touchant. Tu te fais encore des illusions."
Elle chuchota à son oreille, alors qu'il ne parvenait plus à faire le moindre mouvement.
Jenny: "Ne t'inquiète pas, tu ne souffriras pas. J'ai augmenté sensiblement la dose de tranquillisants. J'espère que tu apprécies l'attention."
Il articula faiblement: "C'est pas toi, ce n'est pas possible."
Jenny, passa sa main dans les cheveux de l'agent: "La solution était sous tes yeux, depuis le début. C'est le rasoir d'Ockham."
Luther: "Le rasoir..."
Jenny: "Demande à Jane. Il t'expliquera."
Luther: "Mais, tu..."
Jenny: "Chut. Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent."
Elle l'embrassa sur les lèvres, avant qu'il ne tombe dans l'inconscience. Puis, sans précipitations, elle enjamba la fenêtre. Ne sachant pas trop pourquoi, elle posa son regard, une ultime fois, sur le jeune homme. Surprise par une larme qui traçait un sillon sur sa joue, elle la balaya d'un revers de la main et s'enfuit par la fenêtre, afin d'éviter de craquer complètement.
En quittant le journal, Jane, au volant, emprunta une route quelque peu encombrée. Cet itinéraire allait leur faire perdre un temps considérable, ce qui eut raison de la patience de sa coéquipière qui ne se gênait pas pour exprimer son mécontentement.
Lisbon: "Je vous avais dis de prendre à gauche au feu! Mais non, Mr n'en fait qu'à sa tête."
Jane: "Hey, ce n'est pas de ma faute si il y a un embouteillage. Cette rue est parfaitement dégagée d'habitude."
Lisbon excédée: "Vous avez toujours raison. Je ne sais pas pourquoi je vous parle."
Jane: "Tenez, ça se débloque. On sera bientôt à l'hôtel."
Lisbon, concentrée sur les buildings qui défilaient dans sa vitre: "Il y a intérêt à se qu'il ne se soit rien passé avant."
Jane: "Cho a laissé tourner le système audio. Vous l'aurez votre preuve à charge."
Lisbon ironique: "Comme ça on assistera au meurtre de Wainwright, en différé."
Jane: "Encore des sarcasmes."
Lisbon: "Ce ne sont pas des sarcasmes, c'est la réalité. Cette fille est dingue. On aura de la chance si elle ne l'a pas coupé en morceaux."
Jane: "Il n'y a pas que ça qui vous met en colère. Je me trompe?"
Lisbon: "Ah parce que vous ne trouvez pas que c'est suffisant?"
Jane: "Il y a autre chose, dites-moi."
Lisbon: "Oubliez-moi, vous voulez bien."
Le mentaliste n'était pas stupide. Sa question était purement formelle, car il savait exactement ce qui chiffonnait la jeune femme. Mais ça n'était ni l'endroit ni le moment pour en parler.
TBC...
Chapitre 20
Tout autour du bâtiment, les 4x4 noirs des fédéraux avaient investi la rue, bloquant la circulation, jusqu'au carrefour. Ce qui contraignit les agents du CBI à parcourir les derniers mètres à pieds.
A la porte, des officiers en uniforme faisaient barrage, en limitant l'accès aux autorités. Les experts de la police scientifique étaient à pied d'oeuvre, sur la scène de crime et le cadavre avait été emmené dans un fourgon du coroner, et ce, avant même que le CBI ne puisse l'examiner.
Wainwright s'entretint avec le responsable du FBI, l'agent Owen Carlyle. Il négocia le droit de participer aux investigations. Ce qu'il obtint difficilement mais uniquement parce que certains indices pourraient rappeler des affaires similaires à Jane ou au reste de l'équipe.
Cho, déjà sur place, leur fit un topo: "Une équipe de nettoyage a découvert le cadavre mutilé du journaliste, sur le carrelage des sanitaires."
Le mentaliste, précédé de Lisbon et Wainwright, pénétrèrent dans la pièce du carnage. Une forte odeur flottait dans l'air, incommodant le consultant.
Jane, une main devant la bouche: "Ouf! Qu'est-ce que c'est cette odeur?"
Wainwright: "C'est à cause du sang. La pièce est restée fermée et un telle quantité de sang produit une odeur de fer. Respirez par la bouche, le temps de vous habituer."
Cho s'accroupi, à l'emplacement du corps et lu l'inscription à voix haute: "Imposteur"
Lisbon: "Quelqu'un lui en voulait. Probablement une personne qui a fait l'objet d'un de ses articles. Rigsby, renseignez-vous auprès de ses collègues, voyez si il avait des ennemis."
Le consultant s'était approché d'une des cuvettes, où il découvrit les doigts de la victime.
Jane: "Lisbon! J'ai trouvé notre victime. Disons... quelques morceaux."
Lisbon le rejoignit: "Poua! Quelle horreur! Qu'est-ce que c'est?"
Jane se pencha au-dessus.
Lisbon: "Jane, n'y touchez pas. La scientifique n'a pas terminé, ils ont déjà du les répertorier. Ils vont les récupérer."
Jane: "Vous avez un stylo?"
Lisbon: "Pourquoi faire?"
Jane: "Oh, Lisbon, toujours des questions. Donnez-moi un stylo."
Elle lui tendit un crayon qu'il utilisa pour identifier les membres coupés.
Lisbon, grimaçant: "C'est dégoûtant."
Jane: "Index... pouce... et... viens par là toi. Majeur."
Lisbon: "Ce sont les doigts qui permettent d'écrire."
Jane: "C'est donc bien une personne qui n'a pas apprécié ce qu'on a raconté sur elle."
Cho: "C'est un journaliste, ces gars-là ne se font que des ennemis. Alors si il faut qu'on repasse tous ses écrits..."
Jane: "Rassure-toi Cho, uniquement l'édition de ce matin."
Leur supérieur qui s'était absenté une seconde, revint sur les lieux.
Wainwright: "Ne perdez pas votre temps, agent Cho. Il y a bien un article signé Sam Jenkins, sur notre tueur, en première page. Je l'ai lu ce matin."
Jane: "C'est Jenny qui vous l'a apporté avec votre café? Comment va-t-elle?"
L'agent ne dit rien à ce propos, car il savait que Jane aimait tenter de la faire sortir de ses gonds.
Wainwright: "L'agent Carlyle nous ordonne de libérer la scène de crime. On nous retire l'affaire."
Lisbon: "Pourquoi nous avoir fait venir, dans ce cas? C'est ridicule!"
Jane: "Le FBI voulait avoir notre avis pour se servir de nos conclusions. N'est-ce pas Luther."
Cho: "Ouais, on leur mâche le boulot et on se fait jeter. Ca c'est de la collaboration."
Wainwright: "Ca me désole autant que vous, mais ce sont les ordres."
Lisbon: "Bertram est au courant?"
Jane observa l'expression du patron et ne put en déduire qu'une chose: "Ce sont les ordres de Bertram."
Lisbon: "Je vois. Qu'est-ce qu'on est censé faire?"
Wainwright: "On s'en va et on les laisse travailler. Mais avant, agent Lisbon, faites votre rapport à l'agent Carlyle."
Lisbon les sourcils froncés, ulcérée par cette mise à l'écart: "Bien Mr."
A contre coeur, elle apporta les résultats de leurs réflexions au concerné. C'était injuste, ils étaient sur ce dossier, depuis le tout premier meurtre et on les excluait sans ménagement.
Dépités, ils retournèrent à leur domicile. Tous sauf Lisbon et Jane qui continuaient leur surveillance. Afin de brouiller les pistes, la DS fit un large détour pour rejoindre sa destination, tandis que Wainwright empruntait la route directe.
De tous les agents, il était sans conteste le plus touché par ce bannissement. Cela signifiait qu'il allait très probablement perdre son poste de chef. C'est d'une humeur massacrante qu'il entra dans son salon. Au claquement de la porte, la jeune femme apparut dans la pièce. Lui, ne décrochait pas un mot, ça déception étaient encore trop récente.
Jenny: "Tu as une sale tête. Tu t'es fais viré?"
Luther: "Pas encore, mais ça ne devrait pas tarder."
Jenny: "Ne sois pas si pessimiste."
Rien n'y faisait, elle ne lui remonterait pas le moral de cette manière. Elle alla au comptoir de la cuisine, sur lequel trônaient deux verres, remplis d'un liquide coloré. Discrètement, elle dispersa le contenu de deux gélules dans celui qu'elle lui destinait. Elle saisi les boissons et les ramena dans le salon.
Luther: "Tu crois que me saouler arrangera les choses?"
Jenny: "Tu as besoin d'un remontant. Goutte, tu vas adorer. Tout ira mieux après. Fais-moi confiance."
Il prit le verre qu'elle lui présentait et en vida la moitié d'un trait.
Luther: "C'est excellent. Qu'est-ce qu'il y a là-dedans?"
Jenny: "Si je te le dis, je devrais te tuer."
Il sourit.
Jenny: "C'est une recette que je tiens d'une amie."
Luther: "Ton amie de fac?"
Jenny: "Je n'ai pas beaucoup d'amis, donc oui."
Luther: "Moi non plus. Je ne sais pas ce que je ferais si tu n'étais pas là. Tu vas trouver que c'est un cliché, mais tant pis. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé depuis longtemps."
Elle se leva, pour s'adosser au mur, face au jeune homme. Elle commença à avoir un comportement et surtout un discours inquiétant.
Luther: "J'aurais pas du dire ça. Je ne veux pas que tu penses que je te met la pression pour que tu reste avec moi. On a jamais établis de règles au sujet de notre relation."
Jenny, lui coupa la parole: "Tu as déjà tué quelqu'un Luther?"
Luther: "Qu'est-ce que ça vient faire là?"
Jenny: "C'est une question simple."
Luther: "Non, jamais. Pourquoi? Atten..."
Il peinait à serrer son verre dans sa main, sa vue devenait flou.
Jenny: "C'est une sensation extraordinaire, un sentiment de puissance incomparable. Regarder la vie abandonner un corps, ses yeux perdre leur éclat. Il n'y a rien de mieux."
Luther: "Jenny... Je... je ne comprend pas. C'est toi? Non, je ne peux pas le croire."
Jenny: "Tu te souviens quand tu as dis que tu ne trouverais pas la coupable même si elle était devant toi? Tu avais entièrement raison."
Il lâcha son verre qui éclata en mille morceaux.
Luther: "Tu m'as drogué. Je suis le prochain c'est ça?"
Jenny: "Perspicace."
Luther: "Jenny, je t'en prie."
Elle leva les yeux au ciel en ajoutant: "Oh, non! Ne fais pas ça. Ne me supplie pas. Tu vaux mieux que ça. Je le sais."
Luther: "C'est pas ce que j'allais dire."
Elle vint s'asseoir près de lui.
Jenny: "D'accord. Mais pas de long discours larmoyant, j'ai horreur des jérémiades."
Luther: "Laisse-moi parler. Après tu feras ce que tu voudras."
Jenny: "Je t'écoute. Mais soit bref, je suis pressée."
Il la fixa droit dans les yeux, luttant pour rester éveillé.
Luther: "Je t'aime Jenny. Depuis la première fois que tu es entrée dans mon bureau. Tu peux le nier, mais je suis persuadé que tu ressent la même chose."
Jenny esquissa un sourire: "Comme c'est touchant. Tu te fais encore des illusions."
Elle chuchota à son oreille, alors qu'il ne parvenait plus à faire le moindre mouvement.
Jenny: "Ne t'inquiète pas, tu ne souffriras pas. J'ai augmenté sensiblement la dose de tranquillisants. J'espère que tu apprécies l'attention."
Il articula faiblement: "C'est pas toi, ce n'est pas possible."
Jenny, passa sa main dans les cheveux de l'agent: "La solution était sous tes yeux, depuis le début. C'est le rasoir d'Ockham."
Luther: "Le rasoir..."
Jenny: "Demande à Jane. Il t'expliquera."
Luther: "Mais, tu..."
Jenny: "Chut. Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent."
Elle l'embrassa sur les lèvres, avant qu'il ne tombe dans l'inconscience. Puis, sans précipitations, elle enjamba la fenêtre. Ne sachant pas trop pourquoi, elle posa son regard, une ultime fois, sur le jeune homme. Surprise par une larme qui traçait un sillon sur sa joue, elle la balaya d'un revers de la main et s'enfuit par la fenêtre, afin d'éviter de craquer complètement.
En quittant le journal, Jane, au volant, emprunta une route quelque peu encombrée. Cet itinéraire allait leur faire perdre un temps considérable, ce qui eut raison de la patience de sa coéquipière qui ne se gênait pas pour exprimer son mécontentement.
Lisbon: "Je vous avais dis de prendre à gauche au feu! Mais non, Mr n'en fait qu'à sa tête."
Jane: "Hey, ce n'est pas de ma faute si il y a un embouteillage. Cette rue est parfaitement dégagée d'habitude."
Lisbon excédée: "Vous avez toujours raison. Je ne sais pas pourquoi je vous parle."
Jane: "Tenez, ça se débloque. On sera bientôt à l'hôtel."
Lisbon, concentrée sur les buildings qui défilaient dans sa vitre: "Il y a intérêt à se qu'il ne se soit rien passé avant."
Jane: "Cho a laissé tourner le système audio. Vous l'aurez votre preuve à charge."
Lisbon ironique: "Comme ça on assistera au meurtre de Wainwright, en différé."
Jane: "Encore des sarcasmes."
Lisbon: "Ce ne sont pas des sarcasmes, c'est la réalité. Cette fille est dingue. On aura de la chance si elle ne l'a pas coupé en morceaux."
Jane: "Il n'y a pas que ça qui vous met en colère. Je me trompe?"
Lisbon: "Ah parce que vous ne trouvez pas que c'est suffisant?"
Jane: "Il y a autre chose, dites-moi."
Lisbon: "Oubliez-moi, vous voulez bien."
Le mentaliste n'était pas stupide. Sa question était purement formelle, car il savait exactement ce qui chiffonnait la jeune femme. Mais ça n'était ni l'endroit ni le moment pour en parler.
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
pourquoi d'un seul coup on a droit au FBI et à Bertram qui retire l'affaire à Lisbon ?
Pourquoi Jenny change de mode opératoire ? Pourquoi simplement "l'endormir"...Amoureuse ?
Pourquoi Lisbon est-elle en colère ?
Je dois avouer que j'ai un peu de mal à suivre là...
Pourquoi Jenny change de mode opératoire ? Pourquoi simplement "l'endormir"...Amoureuse ?
Pourquoi Lisbon est-elle en colère ?
Je dois avouer que j'ai un peu de mal à suivre là...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Murder by numbers ^
J'ai pas compris non plus pourquoi on retirait l'enquête au CBI ni pourquoi Jenny n'a fait que droguer Luther...
Hâte de voir la suite =)
Hâte de voir la suite =)
Re: Murder by numbers ^
bon je viens de tout rattraper et je me suis un peu perdue parfois
cette Jenni est une vrai tarée, je me demande comment personne ne l'a vu avant, elle était sous leurs nez
mais d'un autre coté, ils ne pouvaient pas imaginer qu'elle se trouverait justement aussi près d'eux
Luther qui tombe amoureux de cette folle il est vraiment naïf ce mec
et maintenant, tout le monde sait pour elle et elle part sans même tuer son "amoureux"
je vais attendre la suite pour comprendre ses intentions
et encore désolée de ne pas avoir commenté plus tôt
cette Jenni est une vrai tarée, je me demande comment personne ne l'a vu avant, elle était sous leurs nez
mais d'un autre coté, ils ne pouvaient pas imaginer qu'elle se trouverait justement aussi près d'eux
Luther qui tombe amoureux de cette folle il est vraiment naïf ce mec
et maintenant, tout le monde sait pour elle et elle part sans même tuer son "amoureux"
je vais attendre la suite pour comprendre ses intentions
et encore désolée de ne pas avoir commenté plus tôt
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Murder by numbers ^
Merci Johel, Peanut & Sweety!!!!!
Sweety, y a pas de soucis, c'est sympa à toi de laisser un commentaire, car je sais que tu n'as pas beaucoup de temps libre.
Chapitre 21
Au bas de l'hôtel, le mentaliste stoppa son véhicule, intrigué par une silhouette qui sautait d'une échelle de secours, sur la façade de l'immeuble d'en face.
Lisbon: "C'est elle!"
Elle bondit hors de la DS, criant à Jane de monter chez l'agent. Puis, elle se mit à courir derrière la fugitive. Celle-ci la repéra aussitôt et accéléra son allure. Elle traversa la rue, sans regarder. Si bien qu'un taxi n'eut pas le temps de freiner et la heurta, la projetant au sol.
Témoin de l'accident, Lisbon prit son portable: "Envoyez une ambulance chez l'agent Wainwright, pour un blessé, peut-être deux."
La jeune femme était sonnée mais ne semblait pas blessée. Elle se releva seule.
Lisbon ramassa le sac à ses pieds et arriva près d'elle: "Où alliez-vous si vite, Melle Jansen?"
Jenny répondit, tandis que l'agent lui passait les menottes: "J'allais prendre un taxi. Ca n'est pas encore illégal."
Elle souriait.
Lisbon: "Vous rirez moins quand on vous inculpera pour meurtre."
Jenny: "Je connais mes droits, agent Lisbon. Je suis innocente, je n'ai rien à me reprocher."
Lisbon: "Vous n'êtes pas la première à me servir ce refrain."
La prenant par le bras, elle la ramena à la voiture, où elle l'enferma, le temps que l'agent Cho, vienne la chercher.
Auparavant, Jane était entré dans l'appartement, trouvant Wainwright affalé, dans un fauteuil. Il avança jusqu'à lui, pour constater, avec soulagement, qu'il respirait. Mais malgré les appels du bond, il ne se réveillait pas. Son poux était un peu faible mais il ne présentait pas de blessure invasive, contrairement aux autres victimes. Il n'y avait pas de trace de sang. Pourtant, Jane avait ramassé une lame de rasoir sur le dossier du canapé. Il en conclut que, soit elle avait manqué de temps, soit elle avait révisé sa position et décidé de ne pas l'éliminer. Ce qui paraissait étonnant de la part d'une meurtrière de cet ordre.
L'ambulance conduisit le malheureux à l'hôpital, pour des examens plus approfondis, afin de déterminer quelles substances avaient été absorbées par son organisme.
Jenny, quand à elle, fut escortée, dans les locaux du CBI. Les agents fédéraux n'avaient pas été informés de la situation. Lisbon voulait, au préalable, soumettre la suspecte à un interrogatoire. Mais avant, elle passa récupérer l'enregistrement dans la chambre d'hôtel. Peut-être suffirait-il à la démasquer et lui faire avouer ses crimes?
Jane la rejoignit, après le départ des secours.
Lisbon: "Ah, vous voilà. Comment va Wainwright?"
Jane: "En route pour l'hôpital. On en saura plus après les analyses toxicologiques. Et Jenny?"
Lisbon: "Cho l'a emmenée au CBI. Mais je crois qu'elle va nous donner du fil à retordre."
Jane: "Ah oui?"
Lisbon: "Elle s'est laissée arrêter sans résistance. C'est comme si elle n'avait pas peur de finir en prison."
Jane: "C'est le cas de la majorité de ceux que vous arrêtez. Je ne vois pas ce que ça a d'exceptionnel."
Lisbon: "Non, c'était comme si elle savait qu'elle n'y mettrait pas les pieds. Elle prépare quelque chose. Tout ça, l'agression de Wainwright, sa fuite, ça fait partie d'un plan."
Jane: "Humm... Je suis septique concernant cette agression. Je crois de moins en moins à la thèse de la tentative de meurtre."
Lisbon: "Qu'est-ce qui vous fait dire ça?"
Jane: "Je ne suis sûr de rien. Je préfère attendre et lui poser la question directement."
Le téléphone de l'agent se mit à sonner.
Lisbon: "Oui, Grace!"
La rouquine lui annonçait que l'état de leur patron s'était dégradé mais que les médecins l'avaient tiré d'affaire. Il avait fait une réaction allergique à des somnifères. Le dosage n'était pas suffisant pour le tuer.
Jane: "Mauvaises nouvelles?"
Lisbon: "Wainwright a bien failli y rester. Elle a presque réussi. Vous pensez toujours qu'elle ne voulait pas sa mort?"
Jane: "Je crois que si c'était son but, au départ, elle y a renoncé, au dernier moment. J'ai trouvé ceci, près sur le canapé, chez Luther."
Il extirpa un mouchoir, de sa poche, dans lequel était enveloppée une lame de rasoir.
Lisbon: "Vous n'allez pas me dire que cette fille est amoureuse. Ce n'est pas impossible pour une psychopathe?"
Jane: "Au contraire, c'est tout à fait possible. Mais je pense qu'elle ne l'avait pas prévu. C'est pour ça que ses meurtres sont différents et qu'elle ne suit plus son mode opératoire. Elle est en train de perdre pied."
Lisbon: "C'est bon pour nous. Si elle est en plein doute, on pourra peut-être la faire avouer."
Ils emportèrent l'enregistrement, pour l'écouter avec le reste de l'équipe, dans les bureaux. Leur chef étant encore en observation, aux soins intensifs, ils avaient une plus grande liberté de mouvement et aucun risque de se faire prendre.
Lisbon conduisit la suspecte dans la salle d'interrogatoire, toujours menottée. Elle la confia à la garde d'un officier, placé devant la porte.
Elle regagna ensuite l'open space, où ses collaborateurs étaient concentrés sur l'écoute de l'enregistrement.
Lisbon: "Grace, vous avez tout retranscrit?"
Van Pelt: "Oui patron."
La rouquine lui remit le document qu'elle emporta dans la pièce où l'attendait Jenny. Le mentaliste lui emboîta le pas. Elle se retourna, la main sur la poignet de la porte.
Lisbon: "Vous avez un plan Jane?"
Jane: "Ne faites pas allusion à Wainwright. Je veux voir si elle s'en inquiète et si elle aborde ce sujet."
Lisbon: "Très bien."
Elle entra, pendant que le consultant les observait derrière le miroir sans teint.
Jenny: "Agent Lisbon! Votre binôme n'est pas avec vous? Je parie qu'il examine mes faits et gestes en ce moment."
Elle sourit dans son reflet.
Lisbon: "Melle Jansen, vous fuyez souvent devant la police?"
Jenny: "Je ne fuyais pas."
Lisbon: "C'est vrai, vous alliez prendre un taxi."
L'agent sortit dans le couloir et revint, avec le sac de la jeune femme. Elle le vida sur la table.
Lisbon: "Vous pouvez m'expliquer ce que vous faites avec ça?"
Des somnifères, tranquillisants et autres drogues étaient étalés sous ses yeux.
Jenny d'un calme désarmant: "Je suis insomniaque."
Lisbon: "Tout ça vous amuse énormément."
Jenny: "Vous n'avez pas idée."
La jeune femme n'était pas inquiète, il faudrait donc employer une autre méthode pour la déstabiliser.
Lisbon: "Connaissez-vous Sam Jenkins?"
Elle sortait une série de photo de la victime mutilée, espérant susciter une réaction. Mais elle échoua.
Jenny: "Pourquoi cette mise en scène ridicule? Posez-moi la vrai question, agent Lisbon."
Lisbon: "D'accord. Avez-vous tué Sam Jenkins?"
Jenny: "Quelle heure est-il?"
Lisbon: "21h. Répondez-moi!"
Jenny: "Je ne parlerais pas avec vous. Je veux que Mr Jane vous remplace."
L'agent n'eut pas à aller le chercher; il accéda à sa demande, aussitôt. Il s'assit aux côtés de sa collègue.
Jenny: "Seulement Mr Jane et rien que Mr Jane."
Lisbon les laissa seuls, prenant la place du consultant, dans l'autre pièce.
Jane: "Alors, dîtes-moi la vérité Jennyfer, soulagez votre conscience."
Elle s'enfonça dans sa chaise, plongeant son regard glaçant dans celui de son interlocuteur.
Jenny: "ouh, on ne m'a pas appelé Jennyfer depuis mes douze ans."
Jane: "Qui vous appelait comme ça?"
Jenny: "Mon père."
Jane: "Ce n'était pas JJ."
Jenny: "JJ c'était pour un ami très proche."
Jane: "Quel ami?"
Jenny: "Vous pensez sérieusement que ça va fonctionner. Vous et votre copine, avec votre numéro du bon flic/ mauvais flic?"
Jane: "Vous refusez de me donner son nom."
Jenny: "Pas du tout. Mais je ne m'en souviens pas. Quelle heure est-il maintenant?"
Jane: "C'est la deuxième fois que vous le demandez. Vous attendez quelqu'un?"
La porte s'ouvrit. Un homme en costume noir, une mallette à la main, pénétra dans la salle, suivi de Lisbon.
Sans préambule, il déclara: "Fin de l'interrogatoire. Ne faites aucune déclaration."
Jane: "Qui êtes-vous?"
Lisbon: "C'est son avocat."
Patrick comprit alors pourquoi la jeune femme portait tant d'intérêt à l'heure. Il esquissa un sourire crispé, en voyant l'expression de satisfaction de Jenny.
L'intrus se présenta: "Maître Powell. Je représente Melle Jansen."
Lisbon, blasée: "Vous êtes libre Melle Jansen."
Jane: "Quoi?! Vous plaisantez! Nous avons des preuves."
L'avocat riait nerveusement, d'un air suffisant.
Powell: "Vous parlez de cet enregistrement, obtenu sans le consentement de ma cliente."
Jane: "Mais elle a pratiquement avoué sa culpabilité."
Powell: "Allons Mr Jane. Je n'ai pas eu cette impression . Je n'ai entendu qu'une discussion un peu philosophique entre un couple."
Jane: "C'était bien plus que ça. Elle admet l'avoir drogué et qu'est-ce que vous croyez qu'elle insinuait en affirmant qu'il serait le prochain? Hein?"
Powell: "Inutile de vous énerver Mr Jane. Je vous signale qu'à aucun moment, elle ne dit clairement qu'elle a commit ou qu'elle va commettre un meurtre. Soyons sérieux, vous savez parfaitement que ça ne tiendra pas deux secondes devant un juge. Sur ce, si vous n'avez rien de plus solide, nous y allons. Au plaisir agent Lisbon, Mr Jane."
Tandis que le magistrat et sa cliente s'apprêtaient à quitter les locaux, Jane retenait sa frustration de la laisser s'en sortir aussi aisément, alors qu'il la savait coupable. Et d'abord, d'où venait ce type, coincé dans un costume à 1000$? Il était arrivé à point nommé. Le plus étrange dans tout ça, c'était que Jenny s'attendait à sa venue.
Jane: "Attendez un instant maître."
L'homme revint sur ses pas.
Jane: "Pour qui travaillez-vous? Melle Jansen n'a pas les moyens de s'offrir vos services, donc j'imagine que c'est un gros client qui vous envoie."
Powell: "En effet, mais elle souhaite rester anonyme."
Jane: "C'est une amie de Melle Jansen."
Powell: "Au revoir Mr Jane."
Il était resté volontairement vague, à cause du secret professionnel que son emploie lui imposait. Néanmoins, même si son identité était un mystère, il s'agissait d'une femme ici. Ce n'était donc pas la même personne dont lui avait parlé David Jansen.
Mais le moment était mal choisi pour analyser ce détail, la priorité était de retenir cette meurtrière. C'est là que Lisbon eut une idée.
Lisbon: "Pas si vite Maître Powell. Je me vois dans l'obligation d'inculper votre cliente pour possession de substances illicites."
Powell: "Parfait, faites donc ça. Vous gaspillez l'argent du contribuable. Lancez la procédure mais elle n'aboutira pas."
Lisbon: "C'est ce qu'on verra. En attendant, Melle Jansen, ne quittez pas la ville."
L'avocat disparut dans l'ascenseur, sa cliente s'attardant dans le bureau de Wainwright.
Jane passa derrière elle, en regagnant l'open space: Vous avez décidé de rester parmi nous?"
Jenny: "Bien joué. Vous avez réussi à me bloquer en ville."
Jane: "Je doute que quiconque soit en mesure de vous bloquer quelque part."
La jeune femme ne détachait pas ses yeux du fauteuil vide.
Jane: "Vous ne m'avez pas demandé comment allait Luther."
Jenny: "Inutile. Si il était mort, je serais sous les verrous."
Elle avait l'air étrangement bouleversée.
Jane: "Il n'est pas passé loin."
Jenny: "C'est ma faute. Il ne pouvait pas dormir et je lui ai donné des somnifères. Il était si épuisé, déprimé. Je ne savais pas qu'il ferait ça."
Jane: "Un suicide. Vous êtes très forte, je dois le reconnaître."
Elle changea instantanément d'attitude.
Jenny: "Vous aussi. John m'avait dit de me méfier, que vous seriez un adversaire coriace. Au revoir Mr Jane."
Elle sortit et se dirigea elle-aussi vers l'ascenseur.
Jane la rattrapa, et pénétra dans la cabine avec elle: "Vous ne pouvez pas partir comme ça. Dites-moi, qui est ce John!"
Jenny: "Je ne vous direz rien sur lui. Vous en savez bien plus que moi d'ailleurs."
Jane: "C'est lui qui vous envoie. Qu'est-ce qu'il veut?"
Jenny: "Je viens de vous le dire, je n'ai rien à voir avec John le Rouge. Laissez-moi partir!"
Les portes s'ouvrirent et il la libéra, la laissant s'éloigner avec des réponses dont il avait besoin. Mais là encore, elle n'avait pas menti, elle ne savait rien concernant son mentor et elle n'avait plus de contact avec lui, depuis longtemps. John le Rouge n'avait rien à voir dans cette affaire, il n'avait été qu'une étape dans la vie de la jeune femme.
TBC...
Sweety, y a pas de soucis, c'est sympa à toi de laisser un commentaire, car je sais que tu n'as pas beaucoup de temps libre.
Chapitre 21
Au bas de l'hôtel, le mentaliste stoppa son véhicule, intrigué par une silhouette qui sautait d'une échelle de secours, sur la façade de l'immeuble d'en face.
Lisbon: "C'est elle!"
Elle bondit hors de la DS, criant à Jane de monter chez l'agent. Puis, elle se mit à courir derrière la fugitive. Celle-ci la repéra aussitôt et accéléra son allure. Elle traversa la rue, sans regarder. Si bien qu'un taxi n'eut pas le temps de freiner et la heurta, la projetant au sol.
Témoin de l'accident, Lisbon prit son portable: "Envoyez une ambulance chez l'agent Wainwright, pour un blessé, peut-être deux."
La jeune femme était sonnée mais ne semblait pas blessée. Elle se releva seule.
Lisbon ramassa le sac à ses pieds et arriva près d'elle: "Où alliez-vous si vite, Melle Jansen?"
Jenny répondit, tandis que l'agent lui passait les menottes: "J'allais prendre un taxi. Ca n'est pas encore illégal."
Elle souriait.
Lisbon: "Vous rirez moins quand on vous inculpera pour meurtre."
Jenny: "Je connais mes droits, agent Lisbon. Je suis innocente, je n'ai rien à me reprocher."
Lisbon: "Vous n'êtes pas la première à me servir ce refrain."
La prenant par le bras, elle la ramena à la voiture, où elle l'enferma, le temps que l'agent Cho, vienne la chercher.
Auparavant, Jane était entré dans l'appartement, trouvant Wainwright affalé, dans un fauteuil. Il avança jusqu'à lui, pour constater, avec soulagement, qu'il respirait. Mais malgré les appels du bond, il ne se réveillait pas. Son poux était un peu faible mais il ne présentait pas de blessure invasive, contrairement aux autres victimes. Il n'y avait pas de trace de sang. Pourtant, Jane avait ramassé une lame de rasoir sur le dossier du canapé. Il en conclut que, soit elle avait manqué de temps, soit elle avait révisé sa position et décidé de ne pas l'éliminer. Ce qui paraissait étonnant de la part d'une meurtrière de cet ordre.
L'ambulance conduisit le malheureux à l'hôpital, pour des examens plus approfondis, afin de déterminer quelles substances avaient été absorbées par son organisme.
Jenny, quand à elle, fut escortée, dans les locaux du CBI. Les agents fédéraux n'avaient pas été informés de la situation. Lisbon voulait, au préalable, soumettre la suspecte à un interrogatoire. Mais avant, elle passa récupérer l'enregistrement dans la chambre d'hôtel. Peut-être suffirait-il à la démasquer et lui faire avouer ses crimes?
Jane la rejoignit, après le départ des secours.
Lisbon: "Ah, vous voilà. Comment va Wainwright?"
Jane: "En route pour l'hôpital. On en saura plus après les analyses toxicologiques. Et Jenny?"
Lisbon: "Cho l'a emmenée au CBI. Mais je crois qu'elle va nous donner du fil à retordre."
Jane: "Ah oui?"
Lisbon: "Elle s'est laissée arrêter sans résistance. C'est comme si elle n'avait pas peur de finir en prison."
Jane: "C'est le cas de la majorité de ceux que vous arrêtez. Je ne vois pas ce que ça a d'exceptionnel."
Lisbon: "Non, c'était comme si elle savait qu'elle n'y mettrait pas les pieds. Elle prépare quelque chose. Tout ça, l'agression de Wainwright, sa fuite, ça fait partie d'un plan."
Jane: "Humm... Je suis septique concernant cette agression. Je crois de moins en moins à la thèse de la tentative de meurtre."
Lisbon: "Qu'est-ce qui vous fait dire ça?"
Jane: "Je ne suis sûr de rien. Je préfère attendre et lui poser la question directement."
Le téléphone de l'agent se mit à sonner.
Lisbon: "Oui, Grace!"
La rouquine lui annonçait que l'état de leur patron s'était dégradé mais que les médecins l'avaient tiré d'affaire. Il avait fait une réaction allergique à des somnifères. Le dosage n'était pas suffisant pour le tuer.
Jane: "Mauvaises nouvelles?"
Lisbon: "Wainwright a bien failli y rester. Elle a presque réussi. Vous pensez toujours qu'elle ne voulait pas sa mort?"
Jane: "Je crois que si c'était son but, au départ, elle y a renoncé, au dernier moment. J'ai trouvé ceci, près sur le canapé, chez Luther."
Il extirpa un mouchoir, de sa poche, dans lequel était enveloppée une lame de rasoir.
Lisbon: "Vous n'allez pas me dire que cette fille est amoureuse. Ce n'est pas impossible pour une psychopathe?"
Jane: "Au contraire, c'est tout à fait possible. Mais je pense qu'elle ne l'avait pas prévu. C'est pour ça que ses meurtres sont différents et qu'elle ne suit plus son mode opératoire. Elle est en train de perdre pied."
Lisbon: "C'est bon pour nous. Si elle est en plein doute, on pourra peut-être la faire avouer."
Ils emportèrent l'enregistrement, pour l'écouter avec le reste de l'équipe, dans les bureaux. Leur chef étant encore en observation, aux soins intensifs, ils avaient une plus grande liberté de mouvement et aucun risque de se faire prendre.
Lisbon conduisit la suspecte dans la salle d'interrogatoire, toujours menottée. Elle la confia à la garde d'un officier, placé devant la porte.
Elle regagna ensuite l'open space, où ses collaborateurs étaient concentrés sur l'écoute de l'enregistrement.
Lisbon: "Grace, vous avez tout retranscrit?"
Van Pelt: "Oui patron."
La rouquine lui remit le document qu'elle emporta dans la pièce où l'attendait Jenny. Le mentaliste lui emboîta le pas. Elle se retourna, la main sur la poignet de la porte.
Lisbon: "Vous avez un plan Jane?"
Jane: "Ne faites pas allusion à Wainwright. Je veux voir si elle s'en inquiète et si elle aborde ce sujet."
Lisbon: "Très bien."
Elle entra, pendant que le consultant les observait derrière le miroir sans teint.
Jenny: "Agent Lisbon! Votre binôme n'est pas avec vous? Je parie qu'il examine mes faits et gestes en ce moment."
Elle sourit dans son reflet.
Lisbon: "Melle Jansen, vous fuyez souvent devant la police?"
Jenny: "Je ne fuyais pas."
Lisbon: "C'est vrai, vous alliez prendre un taxi."
L'agent sortit dans le couloir et revint, avec le sac de la jeune femme. Elle le vida sur la table.
Lisbon: "Vous pouvez m'expliquer ce que vous faites avec ça?"
Des somnifères, tranquillisants et autres drogues étaient étalés sous ses yeux.
Jenny d'un calme désarmant: "Je suis insomniaque."
Lisbon: "Tout ça vous amuse énormément."
Jenny: "Vous n'avez pas idée."
La jeune femme n'était pas inquiète, il faudrait donc employer une autre méthode pour la déstabiliser.
Lisbon: "Connaissez-vous Sam Jenkins?"
Elle sortait une série de photo de la victime mutilée, espérant susciter une réaction. Mais elle échoua.
Jenny: "Pourquoi cette mise en scène ridicule? Posez-moi la vrai question, agent Lisbon."
Lisbon: "D'accord. Avez-vous tué Sam Jenkins?"
Jenny: "Quelle heure est-il?"
Lisbon: "21h. Répondez-moi!"
Jenny: "Je ne parlerais pas avec vous. Je veux que Mr Jane vous remplace."
L'agent n'eut pas à aller le chercher; il accéda à sa demande, aussitôt. Il s'assit aux côtés de sa collègue.
Jenny: "Seulement Mr Jane et rien que Mr Jane."
Lisbon les laissa seuls, prenant la place du consultant, dans l'autre pièce.
Jane: "Alors, dîtes-moi la vérité Jennyfer, soulagez votre conscience."
Elle s'enfonça dans sa chaise, plongeant son regard glaçant dans celui de son interlocuteur.
Jenny: "ouh, on ne m'a pas appelé Jennyfer depuis mes douze ans."
Jane: "Qui vous appelait comme ça?"
Jenny: "Mon père."
Jane: "Ce n'était pas JJ."
Jenny: "JJ c'était pour un ami très proche."
Jane: "Quel ami?"
Jenny: "Vous pensez sérieusement que ça va fonctionner. Vous et votre copine, avec votre numéro du bon flic/ mauvais flic?"
Jane: "Vous refusez de me donner son nom."
Jenny: "Pas du tout. Mais je ne m'en souviens pas. Quelle heure est-il maintenant?"
Jane: "C'est la deuxième fois que vous le demandez. Vous attendez quelqu'un?"
La porte s'ouvrit. Un homme en costume noir, une mallette à la main, pénétra dans la salle, suivi de Lisbon.
Sans préambule, il déclara: "Fin de l'interrogatoire. Ne faites aucune déclaration."
Jane: "Qui êtes-vous?"
Lisbon: "C'est son avocat."
Patrick comprit alors pourquoi la jeune femme portait tant d'intérêt à l'heure. Il esquissa un sourire crispé, en voyant l'expression de satisfaction de Jenny.
L'intrus se présenta: "Maître Powell. Je représente Melle Jansen."
Lisbon, blasée: "Vous êtes libre Melle Jansen."
Jane: "Quoi?! Vous plaisantez! Nous avons des preuves."
L'avocat riait nerveusement, d'un air suffisant.
Powell: "Vous parlez de cet enregistrement, obtenu sans le consentement de ma cliente."
Jane: "Mais elle a pratiquement avoué sa culpabilité."
Powell: "Allons Mr Jane. Je n'ai pas eu cette impression . Je n'ai entendu qu'une discussion un peu philosophique entre un couple."
Jane: "C'était bien plus que ça. Elle admet l'avoir drogué et qu'est-ce que vous croyez qu'elle insinuait en affirmant qu'il serait le prochain? Hein?"
Powell: "Inutile de vous énerver Mr Jane. Je vous signale qu'à aucun moment, elle ne dit clairement qu'elle a commit ou qu'elle va commettre un meurtre. Soyons sérieux, vous savez parfaitement que ça ne tiendra pas deux secondes devant un juge. Sur ce, si vous n'avez rien de plus solide, nous y allons. Au plaisir agent Lisbon, Mr Jane."
Tandis que le magistrat et sa cliente s'apprêtaient à quitter les locaux, Jane retenait sa frustration de la laisser s'en sortir aussi aisément, alors qu'il la savait coupable. Et d'abord, d'où venait ce type, coincé dans un costume à 1000$? Il était arrivé à point nommé. Le plus étrange dans tout ça, c'était que Jenny s'attendait à sa venue.
Jane: "Attendez un instant maître."
L'homme revint sur ses pas.
Jane: "Pour qui travaillez-vous? Melle Jansen n'a pas les moyens de s'offrir vos services, donc j'imagine que c'est un gros client qui vous envoie."
Powell: "En effet, mais elle souhaite rester anonyme."
Jane: "C'est une amie de Melle Jansen."
Powell: "Au revoir Mr Jane."
Il était resté volontairement vague, à cause du secret professionnel que son emploie lui imposait. Néanmoins, même si son identité était un mystère, il s'agissait d'une femme ici. Ce n'était donc pas la même personne dont lui avait parlé David Jansen.
Mais le moment était mal choisi pour analyser ce détail, la priorité était de retenir cette meurtrière. C'est là que Lisbon eut une idée.
Lisbon: "Pas si vite Maître Powell. Je me vois dans l'obligation d'inculper votre cliente pour possession de substances illicites."
Powell: "Parfait, faites donc ça. Vous gaspillez l'argent du contribuable. Lancez la procédure mais elle n'aboutira pas."
Lisbon: "C'est ce qu'on verra. En attendant, Melle Jansen, ne quittez pas la ville."
L'avocat disparut dans l'ascenseur, sa cliente s'attardant dans le bureau de Wainwright.
Jane passa derrière elle, en regagnant l'open space: Vous avez décidé de rester parmi nous?"
Jenny: "Bien joué. Vous avez réussi à me bloquer en ville."
Jane: "Je doute que quiconque soit en mesure de vous bloquer quelque part."
La jeune femme ne détachait pas ses yeux du fauteuil vide.
Jane: "Vous ne m'avez pas demandé comment allait Luther."
Jenny: "Inutile. Si il était mort, je serais sous les verrous."
Elle avait l'air étrangement bouleversée.
Jane: "Il n'est pas passé loin."
Jenny: "C'est ma faute. Il ne pouvait pas dormir et je lui ai donné des somnifères. Il était si épuisé, déprimé. Je ne savais pas qu'il ferait ça."
Jane: "Un suicide. Vous êtes très forte, je dois le reconnaître."
Elle changea instantanément d'attitude.
Jenny: "Vous aussi. John m'avait dit de me méfier, que vous seriez un adversaire coriace. Au revoir Mr Jane."
Elle sortit et se dirigea elle-aussi vers l'ascenseur.
Jane la rattrapa, et pénétra dans la cabine avec elle: "Vous ne pouvez pas partir comme ça. Dites-moi, qui est ce John!"
Jenny: "Je ne vous direz rien sur lui. Vous en savez bien plus que moi d'ailleurs."
Jane: "C'est lui qui vous envoie. Qu'est-ce qu'il veut?"
Jenny: "Je viens de vous le dire, je n'ai rien à voir avec John le Rouge. Laissez-moi partir!"
Les portes s'ouvrirent et il la libéra, la laissant s'éloigner avec des réponses dont il avait besoin. Mais là encore, elle n'avait pas menti, elle ne savait rien concernant son mentor et elle n'avait plus de contact avec lui, depuis longtemps. John le Rouge n'avait rien à voir dans cette affaire, il n'avait été qu'une étape dans la vie de la jeune femme.
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
je n'accroche plus à l'histoire, entre le coup de Wainwright, de l'avocat providentiel et de qui tombe comme un cheveu dans la soupe alors que Jenny n'avait pas besoin d'en parler.
Je ne vois pas l'utilité de provoquer Jane, même si elle est "malade"
Je ne comprends pas où tu veux aller avec cette fic
Je ne vois pas l'utilité de provoquer Jane, même si elle est "malade"
Je ne comprends pas où tu veux aller avec cette fic
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Murder by numbers ^
Au contraire moi j'accroche totalement Vivement la suite, j'ai hâte !!
xLonely-Heart- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, bien sur.
Localisation : Au beau millieu de nulle part.
Re: Murder by numbers ^
Si proche de la coincer et pourtant...
Qui a appelé l'avocat si ce n'est pas ... Je suis un peu larguée là ^^
Vivement la suite pour en savoir plus !
Qui a appelé l'avocat si ce n'est pas ... Je suis un peu larguée là ^^
Vivement la suite pour en savoir plus !
Re: Murder by numbers ^
Merci Johel, xLonely-Heart et Peanut, pour vos commentaires et les invisibles (s'il y en a).
Chapitre22
La voilà, partie quelques part, en ville. Quoique Jane se doutait que la jeune femme ne respecterait pas les conditions de sa liberté. Même si elle était encore à Sacramento, cela ne serait qu'éphémère et Jenny ne ferait pas de vieux os dans le coin. Ce serait bien trop risqué pour elle.
Jane tournait en rond, dans son grenier, secoué par les aveux de celle qui, comme il le craignait, était de mèche avec son ennemi. Ou plutôt, celle qui l'avait côtoyé durant plusieurs années. Il avait beaucoup de mal à admettre que Jenny ne sache rien sur John le Rouge. Elle devrait pouvoir faire une description précise de cet homme. Après une décennie, elle devait connaître par coeur, ses habitudes, les endroits qu'il fréquentait... Bref, cette jeune femme représentait une manne d'informations hypothétiques non négligeables. Il était donc exclu qu'il lui permette de s'enfuir.
A l'étage inférieur, Lisbon avait renvoyé ses équipiers chez eux. Il était tard et la fatigue se faisait ressentir. Mais elle, ne pouvait pas laisser son consultant. Elle avait remarqué la gravité sur son visage, après le départ de Jenny.
Jane descendit dans la cuisine, se préparer une tasse de thé. C'est le moment que la brune choisit pour lui parler.
Lisbon: "Tout va bien Jane?"
Jane: "Non, pas vraiment."
Lisbon: "Vous voulez m'en parler? Ce n'est pas bon de garder tout pour vous."
Jane: "Merci, mais je n'ai pas envie de... enfin pas aujourd'hui. Je crois que je me suis monté la tête pour rien."
Lisbon: "Une autre fois alors. Vous devriez rentrer aussi."
Jane: "Rentrer? Pourquoi? Il n'y a personne qui m'attende."
Lisbon: "Moi non plus. Mais ça, vous le savez déjà."
Il gardait la tête baissée, scrutant le fond de sa tasse.
Lisbon: "Bon, j'y vais. Bonne nuit."
Jane: "Je m'excuse Lisbon."
Lisbon: "De quoi?"
Jane: "D'avoir insinué que vous n'aviez jamais été amoureuse."
Lisbon: "Oh ça! Pff... j'avais oublié."
Jane: "C'est faux. Je vous ai blessée. Vous m'en voulez, depuis ce jour-là."
Lisbon: "Je ne suis pas blessée. Et pour votre gouverne, j'ai été amoureuse, plusieurs fois."
Il leva un sourcil.
Lisbon: "Ok, une seule fois. Mais il ne le sait... il ne l'a jamais su."
Jane: "Vous ne lui avez jamais dis."
Lisbon: "Non, parce qu'il est marié."
Elle détournait le regard pour éviter de rougir devant lui et qu'il ne sache pas à qui elle faisait référence.
Jane, dans un léger sourire: "Je ne vous demanderais pas son nom."
Lisbon: "Je ne vous le donnerais pas non plus."
Jane: "Je crois que le plus heureux c'est sans conteste ce cher Luther. Il a trouvé la bonne personne."
Lisbon: "Oui, si on oublie que c'est une psychopathe qui a joué avec sa vie. Mais mis à part ce détail, c'est vrai qu'il vont bien ensemble."
Ils se sourirent.
Jane: "Qu'elle se soit servit de lui, ne signifie pas automatiquement qu'elle est dénuée de tous sentiments. Combien de fois, je vous ai entraînée dans mes plans foireux?"
Il réalisa le sens caché de ses paroles et se reprit, avant qu'elle ne les relèvent
Jane: "Malgré ça, on est amis."
Lisbon: "C'est évident."
Elle avait déjà interprété ces mots exactement comme il le croyait. Mais pour leur bien à tous les deux, elle en resta là.
Lisbon: "Vous allez dormir ici?"
Jane: "Disons que passer la nuit, serait le terme le plus juste. Dormir est un luxe dont je ne bénéficie que rarement."
Lisbon: "Oui, c'est ce que je voulais dire. Vous pensez qu'elle va quitter la ville? Jenny."
Jane: "Je suis sûr qu'elle ne va pas se contenter de changer de ville, elle va quitter le pays."
Lisbon: "Arg!!! J'aurais du confisquer son passeport."
Jane: "Elle aurait trouvé un moyen avec ou sans passeport. Mais vous pouvez dormir tranquille, Lisbon. Elle ne fera rien dans l'immédiat."
Lisbon: "Vous en êtes certain?"
Jane: "Je l'ai vu dans ses yeux."
Comme toujours, il avait visé juste, car la jeune femme s'était rendu à l'hôpital. Il était 22h et les visites étaient terminées depuis une trentaine de minutes. Mais elle tenta néanmoins d'accéder à sa chambre.
Elle avança jusqu'à l'accueil.
L'infirmière de garde: "Bonsoir. Je peux vous aider?"
Jenny: "Je sais qu'il est tard. Mais je voudrais savoir comment va Luther Wainwright. Il a été admis dans la soirée."
L'infirmière: "Je suis navrée mais je n'ai pas le droit de délivrer ce genre d'informations, sauf à la famille. Vous en faites partie? Inutile de mentir j'aurais besoin d'une pièce d'identité. C'est le règlement de l'établissement."
Jenny: "Sa famille vie en Pennsylvanie. Je suis une amie."
L'infirmière: "Je n'ai pas le droit, je suis désolée."
Elle retourna dans le hall, quand la femme la rappela.
Jenny pensa: "Qu'est-ce que je fais ici, je devrais être à l'aéroport."
L'infirmière: "Melle, attendez!"
La jeune femme revint sur ses pas.
L'infirmière: "Votre prénom ne serait pas Jenny, par hasard?"
Elle hocha la tête.
L'infirmière: "Dans ce cas, il vous a réclamé, dans son sommeil, à plusieurs reprises. Il avait l'air agité."
Jenny: "Vous voulez dire, affolé?"
L'infirmière: "Non, pas du tout. Il vous demandais de ne pas partir."
Jenny: "Il est endormis là?"
L'infirmière lui confirma qu'il était sous sédatif léger. Il ne se réveillerait pas avant plusieurs heures.
Jenny entra donc, s'installa sur une chaise près du lit. Elle n'arrivait pas croire ce qu'elle faisait, c'était inexplicable. Après avoir tenté de le tuer, à présent, elle lui tenait la main, rongée par les remords.
Elle commença à lui parler, à voix basse.
Jenny: "Si tu savais comme je regrette. Je ne voulais pas te faire de mal. Enfin, si. Mais ce n'ai plus ce que je veux. Je ne sais pas ce que je veux. J'espère que tu pourras me pardonner. Je suis complètement perdue. Les choses étaient si simples avant. Mais je me suis attachée à toi. C'est à cause de ça que je dois m'en aller très loin. Avant que ma vrai nature ne reprenne le dessus et que je m'en prenne, à nouveau à toi."
Elle l'embrassa sur le front.
Jenny: "Si j'avais été normale, ça aurait pu fonctionner entre nous. Peut-être dans une autre vie."
Elle lâcha sa main, se leva et partit. Mais avant de sortir, elle retira le bracelet de son poignet et le déposa sur la table de chevet. Elle savait que ce n'était pas une bonne idée, mais inconsciemment, elle voulait lui laisser quelque chose, pour ne pas rompre complètement le lien.
Pourtant, une voix lui hurlait de ne pas faire ça, de partir sans se retourner. Mais peu lui importait. Elle avait accumulé tant d'erreurs jusque là, alors une de plus ne ferait aucune différence.
La voyant repartir, après un court moment passé au chevet du jeune homme, l'infirmière l'interpella: "Melle? Vous ne voulez pas attendre son réveil? Ce n'est pas vraiment autorisé mais vous pouvez dormir dans sa chambre si vous voulez."
Jenny: "Je vous remercie mais il faut que j'y aille. Vous pouvez lui transmettre un message quand il reviendra à lui?"
L'infirmière: "Bien sûr."
Jenny: "Dites-lui que... Non, laissez tomber."
Elle se retira, avec la ferme intention de ne plus revenir sur les lieux de ses crimes. Se faire oublier s'avérait la meilleure option. Car, bien qu'elle ait échappé de justesse à la justice (elle devait d'ailleurs une fière chandelle à son amie) elle n'était pas pour autant, à l'abris.
Jane ne renoncerait pas, après ce qu'il avait entendu de sa bouche. Elle se giflait mentalement pour avoir évoqué John le Rouge. Elle avait levé un lièvre et le mentaliste ferait tout pour que la jeune femme ne lui file pas entre les doigts. Ce qu'elle se hâta de faire, en s'envolant pour une destination connue d'elle seule.
Lorsque l'agent émergea de son sommeil, il découvrit le bijoux, qui brillait sur la table, à côté du téléphone. Il le reconnut immédiatement.
L'infirmière qui ouvrait les rideaux le salua: "Ah, vous êtes réveillé."
Elle s'approcha pour vérifier sa tension: "Excellent! Il vous faut le feu vert du médecin, mais je pense que vous ne resterez pas avec nous très longtemps."
Luther: "Quelqu'un est venu?"
L'infirmière: "Une jeune femme. Jenny. Mais elle est passée en coup de vent."
Luther: "Elle n'a pas laissé de message?"
L'infirmière: "Rien. Appart ce bracelet visiblement. Elle le portait en arrivant. Mais pas à son départ. C'est une pièce superbe. Si elle l'a oublié, elle reviendra parce qu'un bracelet brésilien en argent, c'est du fait main et ça vaut cher."
Il le prit en esquissant un sourire: "Elle ne l'a pas oublié."
L'infirmière: "Vous disiez?"
Luther: "Comment savez-vous tout ça?"
L'infirmière: "Mon compagnon est originaire de Sao Paulo, Il m'en a offert un mais pas aussi beau."
Des coups retentirent à la porte.
L'infirmière: "Un autre visiteur." S'adressant au mentaliste: "Ne le fatiguez pas."
Jane: "Je ferais de mon mieux."
Elle quitta la chambre, laissant les deux hommes et tête à tête. Wainwright n'en était pas ravi et cette impression ne pourrait que se dégrader quand il saurait le but de sa présence. Il se doutait de ce que seraient ses doléances mais il n'était pas prêt à y répondre favorablement.
TBC...
Chapitre22
La voilà, partie quelques part, en ville. Quoique Jane se doutait que la jeune femme ne respecterait pas les conditions de sa liberté. Même si elle était encore à Sacramento, cela ne serait qu'éphémère et Jenny ne ferait pas de vieux os dans le coin. Ce serait bien trop risqué pour elle.
Jane tournait en rond, dans son grenier, secoué par les aveux de celle qui, comme il le craignait, était de mèche avec son ennemi. Ou plutôt, celle qui l'avait côtoyé durant plusieurs années. Il avait beaucoup de mal à admettre que Jenny ne sache rien sur John le Rouge. Elle devrait pouvoir faire une description précise de cet homme. Après une décennie, elle devait connaître par coeur, ses habitudes, les endroits qu'il fréquentait... Bref, cette jeune femme représentait une manne d'informations hypothétiques non négligeables. Il était donc exclu qu'il lui permette de s'enfuir.
A l'étage inférieur, Lisbon avait renvoyé ses équipiers chez eux. Il était tard et la fatigue se faisait ressentir. Mais elle, ne pouvait pas laisser son consultant. Elle avait remarqué la gravité sur son visage, après le départ de Jenny.
Jane descendit dans la cuisine, se préparer une tasse de thé. C'est le moment que la brune choisit pour lui parler.
Lisbon: "Tout va bien Jane?"
Jane: "Non, pas vraiment."
Lisbon: "Vous voulez m'en parler? Ce n'est pas bon de garder tout pour vous."
Jane: "Merci, mais je n'ai pas envie de... enfin pas aujourd'hui. Je crois que je me suis monté la tête pour rien."
Lisbon: "Une autre fois alors. Vous devriez rentrer aussi."
Jane: "Rentrer? Pourquoi? Il n'y a personne qui m'attende."
Lisbon: "Moi non plus. Mais ça, vous le savez déjà."
Il gardait la tête baissée, scrutant le fond de sa tasse.
Lisbon: "Bon, j'y vais. Bonne nuit."
Jane: "Je m'excuse Lisbon."
Lisbon: "De quoi?"
Jane: "D'avoir insinué que vous n'aviez jamais été amoureuse."
Lisbon: "Oh ça! Pff... j'avais oublié."
Jane: "C'est faux. Je vous ai blessée. Vous m'en voulez, depuis ce jour-là."
Lisbon: "Je ne suis pas blessée. Et pour votre gouverne, j'ai été amoureuse, plusieurs fois."
Il leva un sourcil.
Lisbon: "Ok, une seule fois. Mais il ne le sait... il ne l'a jamais su."
Jane: "Vous ne lui avez jamais dis."
Lisbon: "Non, parce qu'il est marié."
Elle détournait le regard pour éviter de rougir devant lui et qu'il ne sache pas à qui elle faisait référence.
Jane, dans un léger sourire: "Je ne vous demanderais pas son nom."
Lisbon: "Je ne vous le donnerais pas non plus."
Jane: "Je crois que le plus heureux c'est sans conteste ce cher Luther. Il a trouvé la bonne personne."
Lisbon: "Oui, si on oublie que c'est une psychopathe qui a joué avec sa vie. Mais mis à part ce détail, c'est vrai qu'il vont bien ensemble."
Ils se sourirent.
Jane: "Qu'elle se soit servit de lui, ne signifie pas automatiquement qu'elle est dénuée de tous sentiments. Combien de fois, je vous ai entraînée dans mes plans foireux?"
Il réalisa le sens caché de ses paroles et se reprit, avant qu'elle ne les relèvent
Jane: "Malgré ça, on est amis."
Lisbon: "C'est évident."
Elle avait déjà interprété ces mots exactement comme il le croyait. Mais pour leur bien à tous les deux, elle en resta là.
Lisbon: "Vous allez dormir ici?"
Jane: "Disons que passer la nuit, serait le terme le plus juste. Dormir est un luxe dont je ne bénéficie que rarement."
Lisbon: "Oui, c'est ce que je voulais dire. Vous pensez qu'elle va quitter la ville? Jenny."
Jane: "Je suis sûr qu'elle ne va pas se contenter de changer de ville, elle va quitter le pays."
Lisbon: "Arg!!! J'aurais du confisquer son passeport."
Jane: "Elle aurait trouvé un moyen avec ou sans passeport. Mais vous pouvez dormir tranquille, Lisbon. Elle ne fera rien dans l'immédiat."
Lisbon: "Vous en êtes certain?"
Jane: "Je l'ai vu dans ses yeux."
Comme toujours, il avait visé juste, car la jeune femme s'était rendu à l'hôpital. Il était 22h et les visites étaient terminées depuis une trentaine de minutes. Mais elle tenta néanmoins d'accéder à sa chambre.
Elle avança jusqu'à l'accueil.
L'infirmière de garde: "Bonsoir. Je peux vous aider?"
Jenny: "Je sais qu'il est tard. Mais je voudrais savoir comment va Luther Wainwright. Il a été admis dans la soirée."
L'infirmière: "Je suis navrée mais je n'ai pas le droit de délivrer ce genre d'informations, sauf à la famille. Vous en faites partie? Inutile de mentir j'aurais besoin d'une pièce d'identité. C'est le règlement de l'établissement."
Jenny: "Sa famille vie en Pennsylvanie. Je suis une amie."
L'infirmière: "Je n'ai pas le droit, je suis désolée."
Elle retourna dans le hall, quand la femme la rappela.
Jenny pensa: "Qu'est-ce que je fais ici, je devrais être à l'aéroport."
L'infirmière: "Melle, attendez!"
La jeune femme revint sur ses pas.
L'infirmière: "Votre prénom ne serait pas Jenny, par hasard?"
Elle hocha la tête.
L'infirmière: "Dans ce cas, il vous a réclamé, dans son sommeil, à plusieurs reprises. Il avait l'air agité."
Jenny: "Vous voulez dire, affolé?"
L'infirmière: "Non, pas du tout. Il vous demandais de ne pas partir."
Jenny: "Il est endormis là?"
L'infirmière lui confirma qu'il était sous sédatif léger. Il ne se réveillerait pas avant plusieurs heures.
Jenny entra donc, s'installa sur une chaise près du lit. Elle n'arrivait pas croire ce qu'elle faisait, c'était inexplicable. Après avoir tenté de le tuer, à présent, elle lui tenait la main, rongée par les remords.
Elle commença à lui parler, à voix basse.
Jenny: "Si tu savais comme je regrette. Je ne voulais pas te faire de mal. Enfin, si. Mais ce n'ai plus ce que je veux. Je ne sais pas ce que je veux. J'espère que tu pourras me pardonner. Je suis complètement perdue. Les choses étaient si simples avant. Mais je me suis attachée à toi. C'est à cause de ça que je dois m'en aller très loin. Avant que ma vrai nature ne reprenne le dessus et que je m'en prenne, à nouveau à toi."
Elle l'embrassa sur le front.
Jenny: "Si j'avais été normale, ça aurait pu fonctionner entre nous. Peut-être dans une autre vie."
Elle lâcha sa main, se leva et partit. Mais avant de sortir, elle retira le bracelet de son poignet et le déposa sur la table de chevet. Elle savait que ce n'était pas une bonne idée, mais inconsciemment, elle voulait lui laisser quelque chose, pour ne pas rompre complètement le lien.
Pourtant, une voix lui hurlait de ne pas faire ça, de partir sans se retourner. Mais peu lui importait. Elle avait accumulé tant d'erreurs jusque là, alors une de plus ne ferait aucune différence.
La voyant repartir, après un court moment passé au chevet du jeune homme, l'infirmière l'interpella: "Melle? Vous ne voulez pas attendre son réveil? Ce n'est pas vraiment autorisé mais vous pouvez dormir dans sa chambre si vous voulez."
Jenny: "Je vous remercie mais il faut que j'y aille. Vous pouvez lui transmettre un message quand il reviendra à lui?"
L'infirmière: "Bien sûr."
Jenny: "Dites-lui que... Non, laissez tomber."
Elle se retira, avec la ferme intention de ne plus revenir sur les lieux de ses crimes. Se faire oublier s'avérait la meilleure option. Car, bien qu'elle ait échappé de justesse à la justice (elle devait d'ailleurs une fière chandelle à son amie) elle n'était pas pour autant, à l'abris.
Jane ne renoncerait pas, après ce qu'il avait entendu de sa bouche. Elle se giflait mentalement pour avoir évoqué John le Rouge. Elle avait levé un lièvre et le mentaliste ferait tout pour que la jeune femme ne lui file pas entre les doigts. Ce qu'elle se hâta de faire, en s'envolant pour une destination connue d'elle seule.
Lorsque l'agent émergea de son sommeil, il découvrit le bijoux, qui brillait sur la table, à côté du téléphone. Il le reconnut immédiatement.
L'infirmière qui ouvrait les rideaux le salua: "Ah, vous êtes réveillé."
Elle s'approcha pour vérifier sa tension: "Excellent! Il vous faut le feu vert du médecin, mais je pense que vous ne resterez pas avec nous très longtemps."
Luther: "Quelqu'un est venu?"
L'infirmière: "Une jeune femme. Jenny. Mais elle est passée en coup de vent."
Luther: "Elle n'a pas laissé de message?"
L'infirmière: "Rien. Appart ce bracelet visiblement. Elle le portait en arrivant. Mais pas à son départ. C'est une pièce superbe. Si elle l'a oublié, elle reviendra parce qu'un bracelet brésilien en argent, c'est du fait main et ça vaut cher."
Il le prit en esquissant un sourire: "Elle ne l'a pas oublié."
L'infirmière: "Vous disiez?"
Luther: "Comment savez-vous tout ça?"
L'infirmière: "Mon compagnon est originaire de Sao Paulo, Il m'en a offert un mais pas aussi beau."
Des coups retentirent à la porte.
L'infirmière: "Un autre visiteur." S'adressant au mentaliste: "Ne le fatiguez pas."
Jane: "Je ferais de mon mieux."
Elle quitta la chambre, laissant les deux hommes et tête à tête. Wainwright n'en était pas ravi et cette impression ne pourrait que se dégrader quand il saurait le but de sa présence. Il se doutait de ce que seraient ses doléances mais il n'était pas prêt à y répondre favorablement.
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
Personne n'a tenté d'arrêter Jenny après ce qu'il s'est passé? Je pensais qu'il y aurait eu des policiers ou qu'on aurait donné une description de la folle pour l'empêcher d'approcher de Luther.
Et pis l'infirmière n'est pas du tout professionnelle, l'autre aurait eu une crise, elle l'aurait zigouillé en un rien de temps.
Reste à voir comment elle sera stoppée définitivement et si elle va pouvoir fournir les infos sur John Le Rouge que Jane souhaite tellement.
Et pis l'infirmière n'est pas du tout professionnelle, l'autre aurait eu une crise, elle l'aurait zigouillé en un rien de temps.
Reste à voir comment elle sera stoppée définitivement et si elle va pouvoir fournir les infos sur John Le Rouge que Jane souhaite tellement.
Re: Murder by numbers ^
Plus de FBI, plus de Bertram et surtout plus de prédatrice redoutable mais une midinette "enamourée" qui commet bévue sur bévue .
Aucune réaction de Jane après la provoc de Jenny
J'ai toujours du mal à suivre...
Reste à voir comment tout ça va tourner
Aucune réaction de Jane après la provoc de Jenny
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Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Murder by numbers ^
bon, il semblerait que Jenny trouve un peu d'humanité auprès de Luther, mais ça ne change rien au fait que ce soit une psychopathe en puissance et qu'elle doit être stoppé
Lisbon avoue presque à Jane ce qu'elle ressent pour lui, si j'ai bien compris, mais elle ne le fera jamais, elle tient trop à leur amitié pour la risquer
Je me demande comment ils vont faire pour arrêter Jenny, même Jane ne sait plus quoi faire
il ne me reste qu'à attendre maintenent
VLS
Lisbon avoue presque à Jane ce qu'elle ressent pour lui, si j'ai bien compris, mais elle ne le fera jamais, elle tient trop à leur amitié pour la risquer
Je me demande comment ils vont faire pour arrêter Jenny, même Jane ne sait plus quoi faire
il ne me reste qu'à attendre maintenent
VLS
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Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Murder by numbers ^
Merci pour vos commentaires les filles!!!
Voilà la suite...
Chapitre 23
Le mentaliste restait contre la porte, balayant la pièce du regard. Son attention se porta sur l'objet brillant. Tout en s'en approchant, il entama la conversation.
Jane: "Bonjour Luther. Heureux de voir que vous allez bien."
Luther: "Aussi bien que possible. Reposez ça."
Il avait le bracelet dans la main.
Jane: "Très bien. Vous ne devriez pas vous énerver. Ce n'est pas bon pour vous."
Luther: "Qu'est-ce que vous faites ici?"
Jane: "Je prend des nouvelles de mon patron. Tout le monde est inquiet pour vous. (Montrant le bijoux) Si elle est venu, il serait plus sûr de placer un officier en faction. Lisbon sera de cet avis."
Luther: "Je n'ai pas besoin de protection."
Jane: "Mais si elle décide de finir ce qu'elle a commencé..."
Le jeune homme perdit patience, il leva la voix, ce qui surpris Patrick, plus familier de la passivité de Wainwright.
Luther: "Elle ne reviendra pas! C'est fini."
Jane: "Rien n'est terminé. Jenny a massacré ces hommes, six innocents. Elle ne doit pas s'en sortir. Il faut qu'elle paye. Elle est peut-être encore en ville. Et si ce n'est pas le cas, il n'y qu'une solution. Lancer un mandat d'arrêt contre elle. C'est là que vous entrez en jeu."
Luther: "Je ne porterais pas plainte contre elle."
Jane: "Elle est coupable et extrêmement dangereuse. Vous devez l'empêcher de sévir à nouveau."
Luther: "Je sais ce qu'elle a fait. Elle me l'a avoué. Mais ça ne change rien."
Jane: "Vous commettez une grave erreur. Cette femme est une meurtrière compulsive, elle ne s'arrêtera jamais."
Le jeune homme demeurait sourd aux arguments de Jane, qui continuait à tenter de le convaincre de collaborer.
Jane: "Sans votre témoignage, nous avons les mains liées."
Il le dévisageait en se mordant les lèvres.
Jane se mit à cogiter à voix haute: "Les criminels de son acabit aiment conserver des souvenirs de leurs victimes. Je suis persuadé que Jenny n'a pas dérogé à ce rituel. Il doit y avoir une preuve cachée quelque part. Si on pouvait la trouver. Vous avez une idée Luther?"
Luther: "Vous me fatiguez. Au revoir Jane."
Jane: "Vous avez pensé à quelque chose. Bah! Je finirais par le savoir."
Luther: "Bonne chance."
Effectivement, le jeune chef avait immédiatement fait le rapprochement avec le coffret auquel son amie semblait tenir plus qu'à toute chose. Pourtant, il refusait d'y croire. Malgré ce qui s'était passé et même après qu'elle lui ait montré son vrai visage.
En retournant chez lui, après le départ de Jane, il se mit en quête de la boîte, dont il ignorait le contenu. Il la dénicha aisément, la demoiselle ne l'avait pas vraiment dissimulée. Elle était rangée dans un placard, de façon à ce qu'il ne puisse pas la rater. Le cadenas avait disparu et une paire de gants était posée dessus. Il les enfila et la plaça sur le comptoir de la cuisine. Il resta prostré devant cette boîte de Pandore, appréhendant ce qu'il allait y découvrir.
En soulevant le couvercle, il souffla de soulagement. L'intérieur correspondait aux dires de la jeune femme. Il y avait là plusieurs objets personnels, bijoux et autre babioles d'une valeurs plus sentimentales que pécuniaires. Mais même délestée de ces objets, celle-ci était toujours aussi lourde. Il trouva un double fond.
Toutes ses illusions sur possible innocence de son amie s'envolèrent, au moment où il découvrit les cinq fioles de sang. Il tomba des nus, lui qui l'avait défendue, face aux accusations de Jane. Elle s'était servit de lui, de ses sentiments. Sa déception était grande, mais il avait encore du mal à croire qu'elle ait pu le manipuler à ce point là.
En refermant l'écrin, il devina un papier enroulé autour d'un sixième flacon. Il le déplia: "Fais en ce que tu voudras. Pardon de t'avoir menti mais je n'avais pas le choix."
Il possédait la preuve indiscutable de la culpabilité de Jenny. Nul doute qu'il s'agissait du sang de ce journaliste. Ce dernier flacon, elle l'avait manipulé à mains nus. Il était donc recouvert de ses empreintes. Etait-ce un appel au secours? Luther s'en voulait de n'avoir pas su détecter les signes de la pathologie de la jeune femme. Il culpabilisait de ne pas l'avoir aidée. Car selon lui, Jenny n'était pas responsable de ses actes, elle était malade.
En fait, il n'accordait pas tant d'importance à ces crimes qu'à son auteur. Il lui était inconcevable de la considérer comme une dangereuse psychopathe. Si cela avait été le cas, il ne serait plus là pour en témoigner.
D'ailleurs pourquoi l'avoir épargné? Il pensait, à juste titre, pour l'avoir étudié, que les sociopathes étaient dépourvus de tous sentiments. Peut-être était-elle entrain de changer, de devenir humaine? Etait-il déraisonnable d'envisager qu'elle puisse guérir de sa psychose?
Il referma le coffret et le plaça en lieu sûr, dans le faux plafond. Personne ne devrait le savoir, ni le FBI, ni même Jane. Il ignorait ce qu'il en ferait. La raison aurait logiquement du l'encourager à remettre cette preuve aux fédéraux, mais il ne pouvait pas s'y résoudre. Cela équivaudrait à condamner Jenny à mort.
Après une brève convalescence, Wainwright repris ses fonctions au CBI. Avec la disparition de la jeune femme, le calme semblait de retour, à Sacramento. Malgré tout, les autorités restaient sur le qui vive, ne sachant pas combien de temps la trêve allait durer.
Leurs inquiétudes s'avéraient infondées car plusieurs semaines s'écoulèrent sans le moindre signe que la criminelle n'ait reprit ses activités. Et pour cause, elle avait eu la sagesse de quitter le pays, pour se faire oublier. Mais cela ne fonctionna que peu de temps.
Deux semaines après son exil, le FBI n'avait pas abandonné l'affaire, bien au contraire. Ils avaient établi un lien avec un meurtre commit douze ans auparavant, sur un campus de San Francisco. La victime, un jeune homme de dix huit ans avait été égorgé de la même manière. Ce crime n'avait pas été répertorié dans ce dossier, parce qu'il avait été attribué à John Le Rouge, à l'époque. Mais le profil des victimes ainsi que des quatres suivantes dans les alentours de la ville, ne correspondaient pas à celui des proies habituelles du tueur en série Californien. C'était l'oeuvre d'un copycat et à n'en pas douter du même coupable des massacres de Sacramento. Toutefois, le FBI avait beau disposer de plus de moyens que le CBI, ils en étaient au même point. Sans preuves, pas d'accusation.
Alors, l'agent spécial Carlyle employa la méthode la moins orthodoxe. Il se fia aux ragots des employés du bureau où avait travaillé Jenny Jansen. C'est comme ça qu'il eut connaissance de sa liaison avec le chef du département.
Ce dernier passait des heures plongé dans la lecture de rapports psychiatriques, se documentant dans l'espoir de découvrir un moyen de venir en aide à Jenny.
Jane entra sans frapper: "Vous le cherchez encore?"
Wainwright leva la tête: "Non."
Jane se pencha sur les documents, étalés sur le bureau: "Vous ne la sauverez pas. Vous perdez votre temps."
Wainwright: "Je veux essayer. C'est tout ce que je peux faire."
Jane: "Ecoutez Luther. Vous savez que ça ne servira à rien. Ce dont souffre Jenny est incurable."
Wainwright: "Vous vous trompez. Je suis sûr qu'on pourra la soigner, quand on l'aura retrouvée."
Jane: "Si on la retrouve, il faudra l'enfermer, pour qu'elle ne fasse plus de mal autour d'elle."
Wainwright: "Vous pensez réellement qu'il n'y a rien d'autre à faire. Mais Jenny m'a laissée entrevoir des signes encourageants. Elle peut guérir."
Jane: "Vous n'êtes pas rationnel."
Wainwright: "Vous me trouvez stupide d'être amoureux d'une meurtrière. Je sais que c'est pathétique."
Jane: "Pas du tout. Cette fille est douée. Elle vous a séduit pour ensuite vous utiliser à son profit. Je ne vous blâmerais pas, j'ai été dans cette position moi aussi. Erica Flynn a abusé de ma confiance pour s'évader."
Wainwright: "Je me souviens. Encore un fiasco à ajouter à mon dossier."
Jane: "Tout ça pour vous dire d'oublier cette fille. Vous risquez de devenir dingue à force d'y penser."
Wainwright: "Vous, vous n'avez pas oublié John le Rouge. Il vous a prit ce que vous aviez de plus cher."
Jane: "Comme à vous."
Wainwright: "Qu'est-ce que ça signifie?"
Jane: "La dernière chose qu'elle m'a dit, avant de partir, c'est qu'elle connaissait John le Rouge. Je pensais qu'ils étaient en cheville mais à présent, je crois qu'il l'a formée."
Wainwright: "Elle ne serait donc pas responsable."
Jane: "Elle est coupable. John le Rouge a seulement contribué à exacerber une pulsion qui été là depuis longtemps."
Wainwright: "Vous prétendez que même sans lui, Jenny serait devenu aussi dangereuse."
Jane: "Peut-être même plus. Ca va vous paraître fou, surtout venant de moi. Mais c'est une chance que Jenny l'ai rencontré. Il l'a canalisée. Sinon, ça aurait dégénéré bien avant le meurtre de ce journaliste."
Wainwright: "Si je vous suit, tant qu'elle sera en liberté, Jenny sera susceptible de devenir encore plus violente."
Jane: "Je ne suis pas un spécialiste, c'est vous le psychologue, pas moi."
Le téléphone sonna.
Jane: "Pensez à ce que je vous ai dit."
Il rejoignit l'open space, tandis que son chef répondait.
Wainwright: "Oui, agent Carlyle."
Carlyle: "Agent Wainwright, je voulais vous prévenir que nous nous apprêtons à perquisitionner votre domicile."
Wainwright: "Quoi! Pour quel motif?"
Carlyle: "Nous orientons notre enquête sur Jennyfer Jansen. Votre petite amie. Vous allez recevoir la copie de la commission rogatoire. Rien ne m'obligeait à vous avertir, je ne le fais que par pure courtoisie."
L'agent du FBI raccrocha alors que Wainwright ne pensait qu'à une chose. Si ils mettaient la main sur le coffret et ils allaient le trouver, Jenny serait fichue. Lui, serait également, en mauvaise posture, mais rien de comparable. Ses empreintes sur les parois avaient une explication, puisqu'il avait aidé la jeune femme à s'installer chez lui. Le coursier vint lui apporter le mandat en main propre. Suite à quoi, l'agent décida de se rendre à son domicile, espérant parvenir à éviter que la preuve ne soit mise au jour.
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 23
Le mentaliste restait contre la porte, balayant la pièce du regard. Son attention se porta sur l'objet brillant. Tout en s'en approchant, il entama la conversation.
Jane: "Bonjour Luther. Heureux de voir que vous allez bien."
Luther: "Aussi bien que possible. Reposez ça."
Il avait le bracelet dans la main.
Jane: "Très bien. Vous ne devriez pas vous énerver. Ce n'est pas bon pour vous."
Luther: "Qu'est-ce que vous faites ici?"
Jane: "Je prend des nouvelles de mon patron. Tout le monde est inquiet pour vous. (Montrant le bijoux) Si elle est venu, il serait plus sûr de placer un officier en faction. Lisbon sera de cet avis."
Luther: "Je n'ai pas besoin de protection."
Jane: "Mais si elle décide de finir ce qu'elle a commencé..."
Le jeune homme perdit patience, il leva la voix, ce qui surpris Patrick, plus familier de la passivité de Wainwright.
Luther: "Elle ne reviendra pas! C'est fini."
Jane: "Rien n'est terminé. Jenny a massacré ces hommes, six innocents. Elle ne doit pas s'en sortir. Il faut qu'elle paye. Elle est peut-être encore en ville. Et si ce n'est pas le cas, il n'y qu'une solution. Lancer un mandat d'arrêt contre elle. C'est là que vous entrez en jeu."
Luther: "Je ne porterais pas plainte contre elle."
Jane: "Elle est coupable et extrêmement dangereuse. Vous devez l'empêcher de sévir à nouveau."
Luther: "Je sais ce qu'elle a fait. Elle me l'a avoué. Mais ça ne change rien."
Jane: "Vous commettez une grave erreur. Cette femme est une meurtrière compulsive, elle ne s'arrêtera jamais."
Le jeune homme demeurait sourd aux arguments de Jane, qui continuait à tenter de le convaincre de collaborer.
Jane: "Sans votre témoignage, nous avons les mains liées."
Il le dévisageait en se mordant les lèvres.
Jane se mit à cogiter à voix haute: "Les criminels de son acabit aiment conserver des souvenirs de leurs victimes. Je suis persuadé que Jenny n'a pas dérogé à ce rituel. Il doit y avoir une preuve cachée quelque part. Si on pouvait la trouver. Vous avez une idée Luther?"
Luther: "Vous me fatiguez. Au revoir Jane."
Jane: "Vous avez pensé à quelque chose. Bah! Je finirais par le savoir."
Luther: "Bonne chance."
Effectivement, le jeune chef avait immédiatement fait le rapprochement avec le coffret auquel son amie semblait tenir plus qu'à toute chose. Pourtant, il refusait d'y croire. Malgré ce qui s'était passé et même après qu'elle lui ait montré son vrai visage.
En retournant chez lui, après le départ de Jane, il se mit en quête de la boîte, dont il ignorait le contenu. Il la dénicha aisément, la demoiselle ne l'avait pas vraiment dissimulée. Elle était rangée dans un placard, de façon à ce qu'il ne puisse pas la rater. Le cadenas avait disparu et une paire de gants était posée dessus. Il les enfila et la plaça sur le comptoir de la cuisine. Il resta prostré devant cette boîte de Pandore, appréhendant ce qu'il allait y découvrir.
En soulevant le couvercle, il souffla de soulagement. L'intérieur correspondait aux dires de la jeune femme. Il y avait là plusieurs objets personnels, bijoux et autre babioles d'une valeurs plus sentimentales que pécuniaires. Mais même délestée de ces objets, celle-ci était toujours aussi lourde. Il trouva un double fond.
Toutes ses illusions sur possible innocence de son amie s'envolèrent, au moment où il découvrit les cinq fioles de sang. Il tomba des nus, lui qui l'avait défendue, face aux accusations de Jane. Elle s'était servit de lui, de ses sentiments. Sa déception était grande, mais il avait encore du mal à croire qu'elle ait pu le manipuler à ce point là.
En refermant l'écrin, il devina un papier enroulé autour d'un sixième flacon. Il le déplia: "Fais en ce que tu voudras. Pardon de t'avoir menti mais je n'avais pas le choix."
Il possédait la preuve indiscutable de la culpabilité de Jenny. Nul doute qu'il s'agissait du sang de ce journaliste. Ce dernier flacon, elle l'avait manipulé à mains nus. Il était donc recouvert de ses empreintes. Etait-ce un appel au secours? Luther s'en voulait de n'avoir pas su détecter les signes de la pathologie de la jeune femme. Il culpabilisait de ne pas l'avoir aidée. Car selon lui, Jenny n'était pas responsable de ses actes, elle était malade.
En fait, il n'accordait pas tant d'importance à ces crimes qu'à son auteur. Il lui était inconcevable de la considérer comme une dangereuse psychopathe. Si cela avait été le cas, il ne serait plus là pour en témoigner.
D'ailleurs pourquoi l'avoir épargné? Il pensait, à juste titre, pour l'avoir étudié, que les sociopathes étaient dépourvus de tous sentiments. Peut-être était-elle entrain de changer, de devenir humaine? Etait-il déraisonnable d'envisager qu'elle puisse guérir de sa psychose?
Il referma le coffret et le plaça en lieu sûr, dans le faux plafond. Personne ne devrait le savoir, ni le FBI, ni même Jane. Il ignorait ce qu'il en ferait. La raison aurait logiquement du l'encourager à remettre cette preuve aux fédéraux, mais il ne pouvait pas s'y résoudre. Cela équivaudrait à condamner Jenny à mort.
Après une brève convalescence, Wainwright repris ses fonctions au CBI. Avec la disparition de la jeune femme, le calme semblait de retour, à Sacramento. Malgré tout, les autorités restaient sur le qui vive, ne sachant pas combien de temps la trêve allait durer.
Leurs inquiétudes s'avéraient infondées car plusieurs semaines s'écoulèrent sans le moindre signe que la criminelle n'ait reprit ses activités. Et pour cause, elle avait eu la sagesse de quitter le pays, pour se faire oublier. Mais cela ne fonctionna que peu de temps.
Deux semaines après son exil, le FBI n'avait pas abandonné l'affaire, bien au contraire. Ils avaient établi un lien avec un meurtre commit douze ans auparavant, sur un campus de San Francisco. La victime, un jeune homme de dix huit ans avait été égorgé de la même manière. Ce crime n'avait pas été répertorié dans ce dossier, parce qu'il avait été attribué à John Le Rouge, à l'époque. Mais le profil des victimes ainsi que des quatres suivantes dans les alentours de la ville, ne correspondaient pas à celui des proies habituelles du tueur en série Californien. C'était l'oeuvre d'un copycat et à n'en pas douter du même coupable des massacres de Sacramento. Toutefois, le FBI avait beau disposer de plus de moyens que le CBI, ils en étaient au même point. Sans preuves, pas d'accusation.
Alors, l'agent spécial Carlyle employa la méthode la moins orthodoxe. Il se fia aux ragots des employés du bureau où avait travaillé Jenny Jansen. C'est comme ça qu'il eut connaissance de sa liaison avec le chef du département.
Ce dernier passait des heures plongé dans la lecture de rapports psychiatriques, se documentant dans l'espoir de découvrir un moyen de venir en aide à Jenny.
Jane entra sans frapper: "Vous le cherchez encore?"
Wainwright leva la tête: "Non."
Jane se pencha sur les documents, étalés sur le bureau: "Vous ne la sauverez pas. Vous perdez votre temps."
Wainwright: "Je veux essayer. C'est tout ce que je peux faire."
Jane: "Ecoutez Luther. Vous savez que ça ne servira à rien. Ce dont souffre Jenny est incurable."
Wainwright: "Vous vous trompez. Je suis sûr qu'on pourra la soigner, quand on l'aura retrouvée."
Jane: "Si on la retrouve, il faudra l'enfermer, pour qu'elle ne fasse plus de mal autour d'elle."
Wainwright: "Vous pensez réellement qu'il n'y a rien d'autre à faire. Mais Jenny m'a laissée entrevoir des signes encourageants. Elle peut guérir."
Jane: "Vous n'êtes pas rationnel."
Wainwright: "Vous me trouvez stupide d'être amoureux d'une meurtrière. Je sais que c'est pathétique."
Jane: "Pas du tout. Cette fille est douée. Elle vous a séduit pour ensuite vous utiliser à son profit. Je ne vous blâmerais pas, j'ai été dans cette position moi aussi. Erica Flynn a abusé de ma confiance pour s'évader."
Wainwright: "Je me souviens. Encore un fiasco à ajouter à mon dossier."
Jane: "Tout ça pour vous dire d'oublier cette fille. Vous risquez de devenir dingue à force d'y penser."
Wainwright: "Vous, vous n'avez pas oublié John le Rouge. Il vous a prit ce que vous aviez de plus cher."
Jane: "Comme à vous."
Wainwright: "Qu'est-ce que ça signifie?"
Jane: "La dernière chose qu'elle m'a dit, avant de partir, c'est qu'elle connaissait John le Rouge. Je pensais qu'ils étaient en cheville mais à présent, je crois qu'il l'a formée."
Wainwright: "Elle ne serait donc pas responsable."
Jane: "Elle est coupable. John le Rouge a seulement contribué à exacerber une pulsion qui été là depuis longtemps."
Wainwright: "Vous prétendez que même sans lui, Jenny serait devenu aussi dangereuse."
Jane: "Peut-être même plus. Ca va vous paraître fou, surtout venant de moi. Mais c'est une chance que Jenny l'ai rencontré. Il l'a canalisée. Sinon, ça aurait dégénéré bien avant le meurtre de ce journaliste."
Wainwright: "Si je vous suit, tant qu'elle sera en liberté, Jenny sera susceptible de devenir encore plus violente."
Jane: "Je ne suis pas un spécialiste, c'est vous le psychologue, pas moi."
Le téléphone sonna.
Jane: "Pensez à ce que je vous ai dit."
Il rejoignit l'open space, tandis que son chef répondait.
Wainwright: "Oui, agent Carlyle."
Carlyle: "Agent Wainwright, je voulais vous prévenir que nous nous apprêtons à perquisitionner votre domicile."
Wainwright: "Quoi! Pour quel motif?"
Carlyle: "Nous orientons notre enquête sur Jennyfer Jansen. Votre petite amie. Vous allez recevoir la copie de la commission rogatoire. Rien ne m'obligeait à vous avertir, je ne le fais que par pure courtoisie."
L'agent du FBI raccrocha alors que Wainwright ne pensait qu'à une chose. Si ils mettaient la main sur le coffret et ils allaient le trouver, Jenny serait fichue. Lui, serait également, en mauvaise posture, mais rien de comparable. Ses empreintes sur les parois avaient une explication, puisqu'il avait aidé la jeune femme à s'installer chez lui. Le coursier vint lui apporter le mandat en main propre. Suite à quoi, l'agent décida de se rendre à son domicile, espérant parvenir à éviter que la preuve ne soit mise au jour.
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
Je dois avouer que j'ai beaucoup de mal avec ta fic, on commençait avec une tueuse redoutable (disciple de ) qui semblait avoir certains desseins, se faisant embaucher au CBI au risque d'être démasquée par Jane et au final on se retrouve avec une "histoire d'amour".
On dit que l'amour rend aveugle mais à ce point
Wainwright avait beau être assez "naïf", il était aussi très à cheval sur le règlement. Je ne le vois pas agir ainsi.
Ton histoire est partie dans tous les sens, du coup on est totalement perdu(e)s
On dit que l'amour rend aveugle mais à ce point
Wainwright avait beau être assez "naïf", il était aussi très à cheval sur le règlement. Je ne le vois pas agir ainsi.
Ton histoire est partie dans tous les sens, du coup on est totalement perdu(e)s
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Re: Murder by numbers ^
je suis un peu larguée aussi...
Pour moi Luther ne peux pas être aussi buté pour sauver un meurtrière...
Peut-être que dans ton prochain chapitre, on comprendra mieux où tu veux en venir...
Pour moi Luther ne peux pas être aussi buté pour sauver un meurtrière...
Peut-être que dans ton prochain chapitre, on comprendra mieux où tu veux en venir...
Re: Murder by numbers ^
J'avoue être partie complètement en roue libre là, je vais tenter de redresser la situation.
Chapitre 24
C'est sans surprises qu'à son arrivée, Wainwright vit passer la pièce à conviction, dans les mains d'un officier de la scientifique. Il était trop tard pour limiter les dégâts. Le coffret serait étudié à la loupe et après analyse, chaque échantillon de sang serait rattaché à une des victimes. De plus, grâce aux empreintes, sur le flacon, le FBI remonterait aisément jusqu'à Jenny.
Etait-ce intentionnel ou avait-elle fait une erreur de plus, dans la précipitation? D'après le mot qu'elle avait laissé, elle voulait qu'on la retrouve et qu'on la stoppe. A moins que ce ne soit qu'un jeu.Quoiqu'il en soit, elle devenait l'ennemie publique numéro 1, pour le FBI.
L'agent Carlyle vint à la rencontre du propriétaire des lieux. Ce dernier tentait de conserver son sang froid, assistant à la mise à sac de son appartement.
Carlyle: "Bien, bien, bien. Vous serez heureux d'apprendre que nous tenons enfin notre coupable."
Wainwright: "Quelle efficacité! Et de qui s'agit-il?"
Carlyle: "Agent Wainwright, cessez ce petit jeu. Où est-elle? Vous l'avez expédié à l'étranger, au Mexique peut-être? Faites nous gagner du temps et on ne vous inculpera pas pour complicité."
Wainwright: "Vous faites des pronostics avant même d'avoir le résultat de la scientifique. Ce n'est pas très professionnel."
Carlyle: "Ce dossier est prioritaire, donc notre labo le traite à l'instant même."
Un homme descendit d'un fourgon blanc, avec un document sous le bras. Il monta à l'étage de l'appartement et remit le papier à son supérieur.
Carlyle: "Voilà l'étude des deux premiers échantillons. Bingo! Jason Michaels et Nathan Harrys. Quand aux empreintes, les vôtres bien sûr, et... Oh, celle de Jennyfer Jansen. Et bien, nous avons tout ce qu'il nous faut pour diffuser un mandat d'arrêt à travers le pays. A moins que vous nous disiez où se cache votre petite amie."
Wainwright: "Je ne sais pas où elle se trouve."
Carlyle: "Dans ce cas, laissez-moi vous donner un petit conseil. Si vous persistez à faire de la rétention d'informations, vous allez au devant de gros ennuis. Ce ne serait pas la première fois. Si je ne m'abuse, on vous doit déjà la fuite d'une détenue qui était sous votre garde. Une récidive pourrait nuire gravement à votre carrière."
Wainwright: "Menacez-moi tant que vous voudrez. Je vous répète que je ne sais pas où est Jennyfer Jansen."
Carlyle: "Parfait. Mais si vous décidiez de devenir raisonnable, faites-le moi savoir. Et sachez que si vous collaborez, je ne manquerais pas de glisser un mot en votre faveur, à Gale Bertram. J'ai cru comprendre que votre poste au CBI ne tenait qu'à un fil."
Wainwright: "D'où tenez-vous ça?"
Carlyle: "Des rumeurs, récoltées ici et là."
Wainwright: "Vous vous fiez à des ragots. Le FBI est tombé bien bas."
Carlyle: "Vous n'imaginez pas tout ce qu'on apprend en laissant traîner ses oreilles, dans les couloirs du CBI. C'est de cette façon que j'ai su pour votre relation avec la suspecte. Comme quoi, cette méthode me paraît fiable."
Sans rétorquer, l'agent du CBI rentra dans son domicile, changé en chantier par les fédéraux. Ils ne faisaient pas dans la dentelle quand ils fouillaient un endroit.
Avant de le laisser, Carlyle précisa: "Une dernière chose. Quand le procureur aura toutes les pièces du dossier, il pourra vous citer à comparaître. Inutile de vous dire qu'il serait en droit de requérir la peine capitale."
A ces mots, le jeune homme, bien qu'il n'en soit pas étonné, sentit un frisson le parcourir. Certes Jenny méritait ce châtiment, ne serait-ce que pour les familles des victimes. Mais lui ne pouvait pas l'accepter. Il ne voulait pas qu'elle soit exécuté, pas pour des pulsions qu'elle n'était pas capable de maîtriser. C'était injuste de la punir parce qu'elle était malade.
Il devait faire quelque chose. A commencer par retrouver sa trace. Ainsi, quand il serait face à elle, peut-être qu'il parviendrait à la convaincre de subir des examens qui révéleraient officiellement sa pathologie, et la mettrait hors de cause. Elle n'écoperait que de la perpétuité, au pire, mais il ne serait plus question de peine de mort. Luther ferait n'importe quoi pour éloigner cette possibilité qui le priverait d'elle définitivement.
Qu'est-ce qui le poussait à s'investir autant, au détriment de sa profession? Il ne le comprenait pas lui-même. Mais il s'était impliqué et il irait jusqu'au bout. Evidemment, il n'avait pas éliminé la possibilité que Jenny ne soit pas honnête avec lui, qu'il ne soit que sa marionnette. C'est pour ça qu'il devait poursuivre, pour y voir plus clair.
Seul, il était inefficace, donc il décida de retourner au CBI, solliciter l'appuis de l'équipe de Lisbon. Bien que le consultant ne lui ai pas caché ses réticences quand à considérer Jenny autrement que comme une menace, Wainwright espérait qu'il réviserait sa position. Peut-être qu'en utilisant l'obsession de Jane pour John Le Rouge, celui-ci accepterait de l'aider. D'aider une coupable à s'en sortir, à bon compte. Ce ne serait rien pour lui, il l'avait déjà fait une fois, pour Erika Flynn.
Erika... Pourquoi ce prénom lui était familier? Il avait été prononcé par Jenny, au cours de leur conversation. Cela serait une coïncidence bien trop troublante qu'il s'agisse de la même personne. Auquel cas, il y avait une chance que ce soit également la mystérieuse amie de la jeune femme, celle qui avait payé son avocat. Il devait procéder par étape et avant tout, s'entretenir avec ses agents. Il ne perdit pas de temps en allant directement dans l'open space.
Rigsby et Cho abandonnèrent leurs activités, quand le patron leur indiqua de le suivre ainsi que le reste de l'équipe. Ils se rassemblèrent autour de lui.
Wainwright: "Comme vous le savez certainement déjà, le FBI va faire diffuser un mandat d'arrêt contre Jennyfer Jansen."
Lisbon: "Je croyais qu'on en avait fini avec cette affaire? Ils ont changé d'avis?"
Wainwright: "Non. Nous sommes toujours exclus de l'enquête. Mais je voudrais la poursuivre à titre officieux."
Lisbon: "Vous voulez essayer de résoudre ce dossier, pour nous faire remonter dans l'estime de Bertram?"
Wainwright: "Oui, entre autre."
Le consultant lui lança un regard entendu. Evidemment, ça n'était pas la raison qui le poussait à continuer. Et ça, tous l'avaient comprit. Toutefois, ils se montrèrent discrets à ce sujet.
Lisbon: "Bien. Alors que proposez-vous? Parce que si vous nous sollicitez, c'est que vous avez une piste?"
Wainwright: "Trouvez-moi le nom du cabinet d'avocat pour lequel travaille maître Powell. Les noms de leurs plus gros clients."
Van Pelt: "Je m'en charge."
La rouquine se retourna vers son écran, pianotant sur son clavier.
Lisbon: "Monsieur, je peux savoir ce que vous espérez trouver?"
Wainwright: "Je suis une intuition. Rien de plus."
Lisbon: "Ca a un rapport avec la perquisition de votre appartement?"
Wainwright: "Aucun."
Il retourna dans son bureau, l'air préoccupé. La brunette n'y prêta pas attention, reprenant son fastidieux travail de paperasse.
A l'inverse, Jane, d'une curiosité dévorante, se doutait que tout venait de cette fouille du FBI. Le jeune homme avait du être avisé d'une chose qui l'avait choqué. Ce qui expliquait son empressement à rechercher la suspecte.
Le consultant se rendit dans le bureau de Wainwright.
Jane: "Luther, vous n'abandonnerez pas, à ce que je vois."
Wainwright: "Je vous ai déjà répondu et si vous ne le comprenez pas, sortez."
Jane: "En effet, je ne comprend pas. Mais je vais vous aider."
Wainwright: "Pourquoi ce revirement?"
Jane: "Jenny m'a assurer ne rien savoir de John le Rouge. Mais je crois qu'elle m'a menti."
Wainwright: "Quelle que soient vos motivations, je vous remercie."
Jane: "Le FBI a trouvé quelque chose, chez vous? Qu'est-ce que c'est?"
Le jeune homme reflétait la culpabilité. Il aurait du la détruire au lieu de la dissimuler. C'était stupide de sa part.
Wainwright: "Vous aviez raison. Jenny a conservé des preuves de ses crimes. Des échantillons de sang, dans une boîte. Les fédéraux l'ont trouvé et maintenant, à cause de moi, le procureur peut l'envoyer dans le couloir de la mort."
Jane: "Qu'est-ce que vous attendez de moi?"
La rouquine les interrompit, après avoir mis au jour une information pour le moins surprenante. Powell appartenait au cabinet Marx, Powell et associés, qui avait défendu Erika Flynn, dans son procès pour complicité de meurtre.
Van Pelt avait creusé plus loin, dans le passé des deux femmes. Ce n'était pas le seul élément commun. Elles avaient suivi des cours dans la même université et partageaient une chambre sur le campus.
Wainwright: "Apparemment, j'avais vu juste."
Jane: "Pas étonnant qu'elle séduise les hommes avec tant de facilité. Elle a eu un bon professeur. Mais où est-ce que ça nous mène?"
Wainwright: "Si on trouve Melle Flynn, on trouvera aussi Jenny."
Jane: "Le problème c'est que personne ne sait où Erika s'est enfui."
Wainwright: "Il y a quelqu'un qui le sait. Vous."
Jane: "D'accord, on joue carte sur table. Erika est au Brésil. Mais j'ignore où."
Wainwright: "Je comprend toutes ses allusions à ce pays."
Jane: "Comment ça?"
Wainwright: "Je peux vous faire confiance?"
Le blond acquiesça, alors que Wainwright ouvrait un tiroir, duquel il sortit le bracelet en argent.
Wainwright: "J'ai un indice qui nous permettra d'avancer."
Il rappela Van Pelt, lui demandant de rechercher l'adresse du fabriquant du bijoux. Elle fut renseigné rapidement, grâce au numéro gravé à l'intérieur. Une manufacture de Sao Paulo. Elle appela le vendeur qui lui communiqua l'identité de l'acheteur, ainsi que son adresse. Elle s'empressa de les transmettre à son supérieur. Mais avant, elle en fit part à Lisbon.
Grace: "Patron! J'ai les renseignements demandés par l'agent Wainwright."
Lisbon: "Et bien, donnez-les lui."
Grace: "J'ai pensé que vous voudriez les connaître en premier."
Elle avait l'air embarrassée.
Lisbon: "Qu'est-ce qui vous dérange à ce point?"
Grace: "J'ai découvert où pourrait se réfugier Jenny Jansen."
Lisbon: "Parfait. Quel est le problème alors?"
Grace: "Il y a une possibilité pour que quelqu'un lui ai procuré un abris."
Lisbon: "Qui?"
Grace: "Erika Flynn."
Lisbon, un peu assommée: "Ok, je vois."
C'était une situation épineuse, étant donné la relation ambigu qui avait existé entre Jane et Erika. La jeune femme craignait, à raison, que son collègue ne se mette en tête d'aller au Brésil.
Grace: "Qu'est-ce que je fais?"
Lisbon: "C'est moi qui vais leur annoncer."
TBC...
Chapitre 24
C'est sans surprises qu'à son arrivée, Wainwright vit passer la pièce à conviction, dans les mains d'un officier de la scientifique. Il était trop tard pour limiter les dégâts. Le coffret serait étudié à la loupe et après analyse, chaque échantillon de sang serait rattaché à une des victimes. De plus, grâce aux empreintes, sur le flacon, le FBI remonterait aisément jusqu'à Jenny.
Etait-ce intentionnel ou avait-elle fait une erreur de plus, dans la précipitation? D'après le mot qu'elle avait laissé, elle voulait qu'on la retrouve et qu'on la stoppe. A moins que ce ne soit qu'un jeu.Quoiqu'il en soit, elle devenait l'ennemie publique numéro 1, pour le FBI.
L'agent Carlyle vint à la rencontre du propriétaire des lieux. Ce dernier tentait de conserver son sang froid, assistant à la mise à sac de son appartement.
Carlyle: "Bien, bien, bien. Vous serez heureux d'apprendre que nous tenons enfin notre coupable."
Wainwright: "Quelle efficacité! Et de qui s'agit-il?"
Carlyle: "Agent Wainwright, cessez ce petit jeu. Où est-elle? Vous l'avez expédié à l'étranger, au Mexique peut-être? Faites nous gagner du temps et on ne vous inculpera pas pour complicité."
Wainwright: "Vous faites des pronostics avant même d'avoir le résultat de la scientifique. Ce n'est pas très professionnel."
Carlyle: "Ce dossier est prioritaire, donc notre labo le traite à l'instant même."
Un homme descendit d'un fourgon blanc, avec un document sous le bras. Il monta à l'étage de l'appartement et remit le papier à son supérieur.
Carlyle: "Voilà l'étude des deux premiers échantillons. Bingo! Jason Michaels et Nathan Harrys. Quand aux empreintes, les vôtres bien sûr, et... Oh, celle de Jennyfer Jansen. Et bien, nous avons tout ce qu'il nous faut pour diffuser un mandat d'arrêt à travers le pays. A moins que vous nous disiez où se cache votre petite amie."
Wainwright: "Je ne sais pas où elle se trouve."
Carlyle: "Dans ce cas, laissez-moi vous donner un petit conseil. Si vous persistez à faire de la rétention d'informations, vous allez au devant de gros ennuis. Ce ne serait pas la première fois. Si je ne m'abuse, on vous doit déjà la fuite d'une détenue qui était sous votre garde. Une récidive pourrait nuire gravement à votre carrière."
Wainwright: "Menacez-moi tant que vous voudrez. Je vous répète que je ne sais pas où est Jennyfer Jansen."
Carlyle: "Parfait. Mais si vous décidiez de devenir raisonnable, faites-le moi savoir. Et sachez que si vous collaborez, je ne manquerais pas de glisser un mot en votre faveur, à Gale Bertram. J'ai cru comprendre que votre poste au CBI ne tenait qu'à un fil."
Wainwright: "D'où tenez-vous ça?"
Carlyle: "Des rumeurs, récoltées ici et là."
Wainwright: "Vous vous fiez à des ragots. Le FBI est tombé bien bas."
Carlyle: "Vous n'imaginez pas tout ce qu'on apprend en laissant traîner ses oreilles, dans les couloirs du CBI. C'est de cette façon que j'ai su pour votre relation avec la suspecte. Comme quoi, cette méthode me paraît fiable."
Sans rétorquer, l'agent du CBI rentra dans son domicile, changé en chantier par les fédéraux. Ils ne faisaient pas dans la dentelle quand ils fouillaient un endroit.
Avant de le laisser, Carlyle précisa: "Une dernière chose. Quand le procureur aura toutes les pièces du dossier, il pourra vous citer à comparaître. Inutile de vous dire qu'il serait en droit de requérir la peine capitale."
A ces mots, le jeune homme, bien qu'il n'en soit pas étonné, sentit un frisson le parcourir. Certes Jenny méritait ce châtiment, ne serait-ce que pour les familles des victimes. Mais lui ne pouvait pas l'accepter. Il ne voulait pas qu'elle soit exécuté, pas pour des pulsions qu'elle n'était pas capable de maîtriser. C'était injuste de la punir parce qu'elle était malade.
Il devait faire quelque chose. A commencer par retrouver sa trace. Ainsi, quand il serait face à elle, peut-être qu'il parviendrait à la convaincre de subir des examens qui révéleraient officiellement sa pathologie, et la mettrait hors de cause. Elle n'écoperait que de la perpétuité, au pire, mais il ne serait plus question de peine de mort. Luther ferait n'importe quoi pour éloigner cette possibilité qui le priverait d'elle définitivement.
Qu'est-ce qui le poussait à s'investir autant, au détriment de sa profession? Il ne le comprenait pas lui-même. Mais il s'était impliqué et il irait jusqu'au bout. Evidemment, il n'avait pas éliminé la possibilité que Jenny ne soit pas honnête avec lui, qu'il ne soit que sa marionnette. C'est pour ça qu'il devait poursuivre, pour y voir plus clair.
Seul, il était inefficace, donc il décida de retourner au CBI, solliciter l'appuis de l'équipe de Lisbon. Bien que le consultant ne lui ai pas caché ses réticences quand à considérer Jenny autrement que comme une menace, Wainwright espérait qu'il réviserait sa position. Peut-être qu'en utilisant l'obsession de Jane pour John Le Rouge, celui-ci accepterait de l'aider. D'aider une coupable à s'en sortir, à bon compte. Ce ne serait rien pour lui, il l'avait déjà fait une fois, pour Erika Flynn.
Erika... Pourquoi ce prénom lui était familier? Il avait été prononcé par Jenny, au cours de leur conversation. Cela serait une coïncidence bien trop troublante qu'il s'agisse de la même personne. Auquel cas, il y avait une chance que ce soit également la mystérieuse amie de la jeune femme, celle qui avait payé son avocat. Il devait procéder par étape et avant tout, s'entretenir avec ses agents. Il ne perdit pas de temps en allant directement dans l'open space.
Rigsby et Cho abandonnèrent leurs activités, quand le patron leur indiqua de le suivre ainsi que le reste de l'équipe. Ils se rassemblèrent autour de lui.
Wainwright: "Comme vous le savez certainement déjà, le FBI va faire diffuser un mandat d'arrêt contre Jennyfer Jansen."
Lisbon: "Je croyais qu'on en avait fini avec cette affaire? Ils ont changé d'avis?"
Wainwright: "Non. Nous sommes toujours exclus de l'enquête. Mais je voudrais la poursuivre à titre officieux."
Lisbon: "Vous voulez essayer de résoudre ce dossier, pour nous faire remonter dans l'estime de Bertram?"
Wainwright: "Oui, entre autre."
Le consultant lui lança un regard entendu. Evidemment, ça n'était pas la raison qui le poussait à continuer. Et ça, tous l'avaient comprit. Toutefois, ils se montrèrent discrets à ce sujet.
Lisbon: "Bien. Alors que proposez-vous? Parce que si vous nous sollicitez, c'est que vous avez une piste?"
Wainwright: "Trouvez-moi le nom du cabinet d'avocat pour lequel travaille maître Powell. Les noms de leurs plus gros clients."
Van Pelt: "Je m'en charge."
La rouquine se retourna vers son écran, pianotant sur son clavier.
Lisbon: "Monsieur, je peux savoir ce que vous espérez trouver?"
Wainwright: "Je suis une intuition. Rien de plus."
Lisbon: "Ca a un rapport avec la perquisition de votre appartement?"
Wainwright: "Aucun."
Il retourna dans son bureau, l'air préoccupé. La brunette n'y prêta pas attention, reprenant son fastidieux travail de paperasse.
A l'inverse, Jane, d'une curiosité dévorante, se doutait que tout venait de cette fouille du FBI. Le jeune homme avait du être avisé d'une chose qui l'avait choqué. Ce qui expliquait son empressement à rechercher la suspecte.
Le consultant se rendit dans le bureau de Wainwright.
Jane: "Luther, vous n'abandonnerez pas, à ce que je vois."
Wainwright: "Je vous ai déjà répondu et si vous ne le comprenez pas, sortez."
Jane: "En effet, je ne comprend pas. Mais je vais vous aider."
Wainwright: "Pourquoi ce revirement?"
Jane: "Jenny m'a assurer ne rien savoir de John le Rouge. Mais je crois qu'elle m'a menti."
Wainwright: "Quelle que soient vos motivations, je vous remercie."
Jane: "Le FBI a trouvé quelque chose, chez vous? Qu'est-ce que c'est?"
Le jeune homme reflétait la culpabilité. Il aurait du la détruire au lieu de la dissimuler. C'était stupide de sa part.
Wainwright: "Vous aviez raison. Jenny a conservé des preuves de ses crimes. Des échantillons de sang, dans une boîte. Les fédéraux l'ont trouvé et maintenant, à cause de moi, le procureur peut l'envoyer dans le couloir de la mort."
Jane: "Qu'est-ce que vous attendez de moi?"
La rouquine les interrompit, après avoir mis au jour une information pour le moins surprenante. Powell appartenait au cabinet Marx, Powell et associés, qui avait défendu Erika Flynn, dans son procès pour complicité de meurtre.
Van Pelt avait creusé plus loin, dans le passé des deux femmes. Ce n'était pas le seul élément commun. Elles avaient suivi des cours dans la même université et partageaient une chambre sur le campus.
Wainwright: "Apparemment, j'avais vu juste."
Jane: "Pas étonnant qu'elle séduise les hommes avec tant de facilité. Elle a eu un bon professeur. Mais où est-ce que ça nous mène?"
Wainwright: "Si on trouve Melle Flynn, on trouvera aussi Jenny."
Jane: "Le problème c'est que personne ne sait où Erika s'est enfui."
Wainwright: "Il y a quelqu'un qui le sait. Vous."
Jane: "D'accord, on joue carte sur table. Erika est au Brésil. Mais j'ignore où."
Wainwright: "Je comprend toutes ses allusions à ce pays."
Jane: "Comment ça?"
Wainwright: "Je peux vous faire confiance?"
Le blond acquiesça, alors que Wainwright ouvrait un tiroir, duquel il sortit le bracelet en argent.
Wainwright: "J'ai un indice qui nous permettra d'avancer."
Il rappela Van Pelt, lui demandant de rechercher l'adresse du fabriquant du bijoux. Elle fut renseigné rapidement, grâce au numéro gravé à l'intérieur. Une manufacture de Sao Paulo. Elle appela le vendeur qui lui communiqua l'identité de l'acheteur, ainsi que son adresse. Elle s'empressa de les transmettre à son supérieur. Mais avant, elle en fit part à Lisbon.
Grace: "Patron! J'ai les renseignements demandés par l'agent Wainwright."
Lisbon: "Et bien, donnez-les lui."
Grace: "J'ai pensé que vous voudriez les connaître en premier."
Elle avait l'air embarrassée.
Lisbon: "Qu'est-ce qui vous dérange à ce point?"
Grace: "J'ai découvert où pourrait se réfugier Jenny Jansen."
Lisbon: "Parfait. Quel est le problème alors?"
Grace: "Il y a une possibilité pour que quelqu'un lui ai procuré un abris."
Lisbon: "Qui?"
Grace: "Erika Flynn."
Lisbon, un peu assommée: "Ok, je vois."
C'était une situation épineuse, étant donné la relation ambigu qui avait existé entre Jane et Erika. La jeune femme craignait, à raison, que son collègue ne se mette en tête d'aller au Brésil.
Grace: "Qu'est-ce que je fais?"
Lisbon: "C'est moi qui vais leur annoncer."
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
Erica Flynn...Mais bon sang ! mais c'est bien sûr
La ça devient "un petit peu trop beaucoup" (comme diraient mes neveux). Que vient-elle faire dans cette histoire
On pouvait penser que était intervenu pour Jenny, cela semblait logique par rapport à ton texte, et, d'un seul coup, voilà Erica qui apparait
Sans compter un Jane totalement amorphe (comme l'équipe) et un Wainwright dégoulinant d'amour
A force de jouer sur les rebondissements ton histoire en devient difficile à suivre...C'est dommage, car, je me répète, l'idée de départ était vraiment bonne.
La ça devient "un petit peu trop beaucoup" (comme diraient mes neveux). Que vient-elle faire dans cette histoire
On pouvait penser que était intervenu pour Jenny, cela semblait logique par rapport à ton texte, et, d'un seul coup, voilà Erica qui apparait
Sans compter un Jane totalement amorphe (comme l'équipe) et un Wainwright dégoulinant d'amour
A force de jouer sur les rebondissements ton histoire en devient difficile à suivre...C'est dommage, car, je me répète, l'idée de départ était vraiment bonne.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Murder by numbers ^
Je plussois ... =/Johel a écrit:Erica Flynn...Mais bon sang ! mais c'est bien sûr
La ça devient "un petit peu trop beaucoup" (comme diraient mes neveux). Que vient-elle faire dans cette histoire
On pouvait penser que était intervenu pour Jenny, cela semblait logique par rapport à ton texte, et, d'un seul coup, voilà Erica qui apparait
Sans compter un Jane totalement amorphe (comme l'équipe) et un Wainwright dégoulinant d'amour
A force de jouer sur les rebondissements ton histoire en devient difficile à suivre...C'est dommage, car, je me répète, l'idée de départ était vraiment bonne.
Re: Murder by numbers ^
Merci de prendre le temps de lire et de commenter.
Chapitre 25
Lisbon entra donc, se faisant la messagère à la place de Van Pelt. Ils avaient espéré sans trop d'illusions qu'elle ne se mêlerait pas de cette histoire et qu'ils pourraient agir à leur guise, sans être freinés par la voix de la raison.
A leur expression, la jeune femme dénota une certaine gêne.
Lisbon: "Qu'est-ce que vous mijotez messieurs?"
Jane: "Vous pensez toujours que je prépare un mauvais coup."
Elle se tourna vers Wainwright.
Lisbon: "S'il vous plait, dites-moi que vous n'allez pas faire une bêtise pareille! Vous n'allez pas partir au Brésil!"
Wainwright: "Ca ne vous regarde pas Lisbon. Restez en dehors de tout ça. Je sais ce que je fais."
Lisbon: "Vous n'arrangerais pas les choses en allant là-bas. Vous risquez de les empirer. Laissez faire le FBI."
Wainwright: "Ils ne doivent rien savoir. Vous m'entendez Lisbon, rien. Tout ceci est privé. C'est clair?"
Lisbon: "Très clair Mr."
Effarée par l'absence totale de bon sens de son supérieur, elle en déduisit qu'il était inutile de tenter de le faire renoncer. C'est donc sans conviction, qu'elle se tiendrait à l'écart de toute initiative concernant Jenny Jansen.
Il voulait détruire sa carrière en interférant dans les affaires du FBI, et bien soit, elle ne l'en empêcherait pas, mais ne l'aiderait pas non plus. Pour Lisbon, cette enquête ne concernait plus le CBI. Ils n'avaient plus rien à y voir.
Toutefois, la jeune femme craignait que Jane ne s'implique trop et le suive dans ses délires. Elle s'adressa à lui.
Lisbon: "Jane, c'est une idée à vous, bien sûr."
Jane les mains levées: "Ah non. Luther est un grand garçon, il réfléchi seul, vous savez. Néanmoins, je pense que ce n'est pas une mauvaise idée."
Lisbon, sur un ton sarcastique: "Evidemment. Et par la même occasion, vous reverrez peut-être Erika Flynn."
Jane: "Grace vous a fait son rapport."
Lisbon: "Erika et Jenny se connaissent, la belle affaire! Ca ne veut pas dire qu'elles sont ensembles à l'heure où nous parlons."
Wainwright: "Elle m'a laissé des indices."
Lisbon: "Oh vraiment! Un bracelet et un prénom glissé dans une conversation! Sauf votre respect Mr, ce n'est pas sérieux!"
Wainwright: "Je sais que c'est un peu léger. Mais il faut que je sache."
Lisbon: "Savoir quoi? Qu'elle est coupable? Il me semble que le FBI l'a démontré."
Wainwright: "Il faut que je sache pourquoi elle m'a épargné. Vous ne le croyez pas, mais je suis persuadé qu'elle n'est pas complètement mauvaise. Je veux essayer de la comprendre pour..."
Lisbon le coupa: "Pour pouvoir dormir la nuit?"
Jane: "Pour la sauver."
Lisbon, les yeux rond: "C'est aberrant. On parle d'une maniaque qui doit être arrêtée. Mais pas par nous. C'est comme ça et vous n'y pouvez rien."
Wainwright: "Si le FBI lui met la main dessus, avant nous, elle risque d'être tuée avant de voir l'intérieur d'un tribunal. Les fédéraux ne font pas dans la dentelle. Ils tirent d'abord et parlementent après."
Lisbon: "Bien, je vois que personne ne vous fera changer d'avis. Faites ce que vous voulez, je vous aurais prévenu."
Elle partit, furieuse que ni l'un ni l'autre ne soit en mesure de raisonner de façon logique. Enfin, quoi qu'elle en dise, elle serait là pour ramasser les pots cassés et désamorcer la situation. Elle était rodée à l'exercice avec un consultant aussi ingérable de Jane. Quand à Wainwright, il n'avait jamais fait d'esclandre d'aucune sorte, donc elle n'était pas trop inquiète.
Quoique elle pouvait avoir des surprises. Même un homme tout à fait équilibré était susceptible de dérailler complètement à cause d'une femme. Et visiblement, le jeune homme semblait s'engager sur la mauvaise pente.
Le lendemain, le consultant manquait à l'appel. Lisbon en conclut qu'il faisait office d'escorte à Wainwright, absent lui-aussi. Mais que dire, que faire? C'était le chef et comme chacun le sait, le chef a toujours raison, même quand il a tord.
Lisbon monta au grenier, histoire de vérifier que Jane ne lui ai pas laissé de message avant de son départ. Ce qui était tout à fait son genre. Mais en fait de message, c'est lui qu'elle trouva, allongé sur son lit de fortune.
Lisbon: "Jane! Mais... vous n'êtes pas parti avec Wainwright?"
Jane s'asseyant: "Je n'avais aucune raison d'y aller."
Lisbon: "Je pensais que vous auriez saisi l'occasion de revoir Erika Flynn."
Jane: "J'avoue que ça m'a traversé l'esprit."
Lisbon: "Pourquoi ne pas l'avoir fait, dans ce cas?"
Jane: "Vous n'auriez pas apprécié."
Lisbon: "Et depuis quand vous vous souciez de ce que je peux ressentir?"
Jane: "Depuis toujours Lisbon, depuis toujours."
La jeune femme sentit ses joues commencer à bouillir. Elle changea instantanément de sujet.
Lisbon: "Est-ce que vous l'avez vu, avant son départ?"
Jane: "C'est moi qui l'ai conduit à l'aéroport."
Elle était rassurée que son consultant se soit abstenu de participer à ce petit voyage. Mais le fait que Wainwright soit seul, dans un pays étranger et avec cette malade ne lui disait rien de bon. Après tout, elle ne connaissait ce nouveau patron que depuis quelques mois. Trop peu de temps pour anticiper ses réactions face aux évènements. Lisbon savait tout de ses collaborateurs et de leur caractère, leurs habitudes, mais concernant Wainwright c'était encore très flou.
Jane pressentit son ennui: "Vous êtes inquiète? Moi qui croyais être le seul à avoir cet effet sur vous."
Lisbon: "Il fait partie de l'équipe. Je ne m'inquiète pas plus pour lui que pour Van Pelt, Cho ou Rigsby."
Jane: "Alors quel est le problème?"
Lisbon: "Wainwright n'est pas un homme de terrain."
Jane: "Lisbon, voyons! Il ne s'est pas enrôlé dans l'armée. Il va simplement rendre visite à une amie."
Lisbon: "Oui, une amie accessoirement folle et imprévisible. Je commence à regretter que vous ne l'ayez pas accompagné."
Jane: "Faites-moi confiance Lisbon. C'est mieux comme ça. J'aurais été de trop."
Lisbon: "Vous auriez pu la calmer si elle disjonctait. Je ne sais pas moi, en l'hypnotisant."
Jane: "Jenny est une psychopathe, pas un chien enragé. Luther s'en sortira très bien."
Lisbon: "Qu'est-ce qu'il espère obtenir exactement? Des aveux?"
Jane: "Pour l'instant, il va tenter de la persuader de se rendre."
Lisbon: "Ah, vous rigolez? Il n'a aucun poids sur elle. Elle joue avec lui depuis le début. Il n'espère pas inverser les rôles?"
Jane: "Ne le sous-estimez pas. Je suis sûr qu'il peut réussir."
Lisbon cynique: "A se faire tuer, sans aucun doute. Non mais, vous avez vu ce qu'elle en a fait? D'accord Wainwright ne brille pas par son charisme, mais il était censé. Aujourd'hui, c'est comme si cette femme l'avait ensorcelé."
Il ne pouvait contenir son amusement.
Lisbon: "C'est ça, fichez-vous de moi. Mais vous ne m'enlèverez pas de l'idée qu'elle fait ce qu'elle veut de lui. La preuve, elle a réussi à l'attirer au Brésil. Tout ça va très mal finir, si vous voulez mon avis."
Jane: "Ne vous rendez pas malade, vous ne pouvez rien faire appart attendre. Jenny est hors de votre juridiction. Vous n'avez pas le droit d'intervenir."
Lisbon: "Moi non."
Elle descendit l'escalier, son portable à l'oreille.
Jane: "Lisbon! Qu'est-ce que vous allez faire? Lisbon!"
Au Brésil, Wainwright trouva facilement la villa où résidait la jeune femme. C'était une imposante propriété, avec dépendance et jardin. Probablement le bien de son amie, Erika. Il paya le taxi et sonna à la porte. Il distingua une silhouette près de la piscine, qui se dirigeait vers l'intérieur pour ouvrir.
Wainwright: "Bonjour. Est-ce que Jenny Jansen habite ici?"
Le femme était l'employée de maison. Elle semblait faire barrage: "Vous devez vous tromper d'adresse."
Wainwright: "Je suis bien chez Erika Flynn?"
L'employée: "Mme Flynn est absente."
Wainwright: "Et Melle Jansen?"
L'employée: "Je vais vais vous demander de partir Mr."
Une porte claqua.
Wainwright: "Il y a quelqu'un d'autre que vous ici."
L'employée se planta devant lui, bloquant l'accès: "Je suis seule."
Il força le passage en la poussant sur le côté, pour s'aventurer dans la direction du bruit. Il se retrouva dans la cuisine, poursuivi par la gouvernante. Il stoppa net, en arrivant devant la jeune femme.
La gouvernante déboula derrière lui: "Je suis désolée Melle, mais je n'ai pas pu le retenir."
Jenny: "Laissez Maria, je m'en occupe."
Elle lui donna sa journée et ils se retrouvèrent seuls.
Wainwright: "Salut."
Jenny: "Comment tu m'as retrouvé?"
Wainwright: "J'ai suivi la piste de ton bracelet."
Jenny: "Plutôt malin. Mais tu n'as pas fait ça tout seul?"
Wainwrigth: "L'équipe de Lisbon m'a aidé."
Jenny: "Je suppose que la cavalerie ne va pas tarder à débarquer. A moins que la maison soit déjà encerclée."
Elle jeta un oeil par la baie vitrée.
Wainwright: "Il n'y a personne, je t'assure."
Elle se retourna vers lui, tentant de détecter la fourberie dans son regard.
Wainwright: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Jenny: "Je te retourne la question. Ta visite n'est pas fortuite."
Wainwright: "J'ai besoin de savoir pourquoi tu m'as laissé la vie sauve?"
Jenny hilare: "Tu as fais tout ce chemin pour ça? C'est à mourir de rire."
Wainwright: "Répond-moi s'il te plait."
Jenny: "Par faiblesse. Et oui, tu m'as rendu faible. A cause de toi, j'ai perdu le goût du sang."
Wainwright: "Est-ce que ça veut dire que tu n'as pas recommencé?"
Jenny: "Ta candeur est rafraîchissante, Luther."
Wainwright, le visage sombre: "Donc tu l'as fait."
Jenny: "Bien sûr, que j'ai recommencé. Qu'est-ce que tu crois? Tu dois comprendre que tuer, c'est vital pour moi, c'est mon oxygène. A Sacramento je faisais un blocage, mais ici, je me suis libérée. Est-ce que c'était toi, est-ce que c'était cette ville, qui en était la cause? Peu importe. Maintenant, je suis à nouveau moi."
Wainwright: "Tu n'as pas répondu. Pourquoi moi? Tu as tué tous ces hommes, alors un de plus ne t'aurait pas dérangé."
Tandis qu'il parlait, la jeune femme avait ouvert un tiroir pour saisir un pistolet. Elle posa sa main sur l'arme, recula le percuteur. Le déclic qui résonna modifia l'expression du jeune homme. Mais il ne bronchait pas.
Jenny: "Tu veux savoir? J'ai manqué de temps, tes amis ont débarqué trop tôt."
Wainwright: "Non. Tu n'étais plus là. Jane me l'a dit."
Jenny: "Je me fou de ce qu'il t'a dit. A la seconde où je suis rentrée dans ton bureau, j'ai eu envie de te tuer, et ça s'est intensifié avec le temps. Jusqu'à ce que..."
Wainwright: "Jusqu'à ce que tu tombes amoureuse."
Jenny: "C'est ça. Jusqu'à ce que ce fichu sentiment vienne s'immiscer dans mes projets."
Wainwright: "Tu n'es pas le monstre que tu penses."
Jenny: "Si, je le suis. Et même pire. Tu n'imagines pas à quel point."
Elle pointa le révolver sur lui.
Jenny: "Je finis toujours ce que je commence. T'as pas oublié."
Wainwright: "Tu m'as attiré ici pour me tuer."
Jenny: "Hey, c'est toi qui es venu. Je ne fais que saisir une opportunité."
Soudain, un point rouge se promena dans le dos de la jeune femme, sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle tenait toujours l'agent en joue.
Wainwright: "Jenny, fais pas ça."
Jenny: "C'est ma nature, on ne peut pas lutter contre sa nature. Adieu Luther."
Deux détonations consécutives se firent entendre, et un corps s'affala sur le sol.
TBC...
Chapitre 25
Lisbon entra donc, se faisant la messagère à la place de Van Pelt. Ils avaient espéré sans trop d'illusions qu'elle ne se mêlerait pas de cette histoire et qu'ils pourraient agir à leur guise, sans être freinés par la voix de la raison.
A leur expression, la jeune femme dénota une certaine gêne.
Lisbon: "Qu'est-ce que vous mijotez messieurs?"
Jane: "Vous pensez toujours que je prépare un mauvais coup."
Elle se tourna vers Wainwright.
Lisbon: "S'il vous plait, dites-moi que vous n'allez pas faire une bêtise pareille! Vous n'allez pas partir au Brésil!"
Wainwright: "Ca ne vous regarde pas Lisbon. Restez en dehors de tout ça. Je sais ce que je fais."
Lisbon: "Vous n'arrangerais pas les choses en allant là-bas. Vous risquez de les empirer. Laissez faire le FBI."
Wainwright: "Ils ne doivent rien savoir. Vous m'entendez Lisbon, rien. Tout ceci est privé. C'est clair?"
Lisbon: "Très clair Mr."
Effarée par l'absence totale de bon sens de son supérieur, elle en déduisit qu'il était inutile de tenter de le faire renoncer. C'est donc sans conviction, qu'elle se tiendrait à l'écart de toute initiative concernant Jenny Jansen.
Il voulait détruire sa carrière en interférant dans les affaires du FBI, et bien soit, elle ne l'en empêcherait pas, mais ne l'aiderait pas non plus. Pour Lisbon, cette enquête ne concernait plus le CBI. Ils n'avaient plus rien à y voir.
Toutefois, la jeune femme craignait que Jane ne s'implique trop et le suive dans ses délires. Elle s'adressa à lui.
Lisbon: "Jane, c'est une idée à vous, bien sûr."
Jane les mains levées: "Ah non. Luther est un grand garçon, il réfléchi seul, vous savez. Néanmoins, je pense que ce n'est pas une mauvaise idée."
Lisbon, sur un ton sarcastique: "Evidemment. Et par la même occasion, vous reverrez peut-être Erika Flynn."
Jane: "Grace vous a fait son rapport."
Lisbon: "Erika et Jenny se connaissent, la belle affaire! Ca ne veut pas dire qu'elles sont ensembles à l'heure où nous parlons."
Wainwright: "Elle m'a laissé des indices."
Lisbon: "Oh vraiment! Un bracelet et un prénom glissé dans une conversation! Sauf votre respect Mr, ce n'est pas sérieux!"
Wainwright: "Je sais que c'est un peu léger. Mais il faut que je sache."
Lisbon: "Savoir quoi? Qu'elle est coupable? Il me semble que le FBI l'a démontré."
Wainwright: "Il faut que je sache pourquoi elle m'a épargné. Vous ne le croyez pas, mais je suis persuadé qu'elle n'est pas complètement mauvaise. Je veux essayer de la comprendre pour..."
Lisbon le coupa: "Pour pouvoir dormir la nuit?"
Jane: "Pour la sauver."
Lisbon, les yeux rond: "C'est aberrant. On parle d'une maniaque qui doit être arrêtée. Mais pas par nous. C'est comme ça et vous n'y pouvez rien."
Wainwright: "Si le FBI lui met la main dessus, avant nous, elle risque d'être tuée avant de voir l'intérieur d'un tribunal. Les fédéraux ne font pas dans la dentelle. Ils tirent d'abord et parlementent après."
Lisbon: "Bien, je vois que personne ne vous fera changer d'avis. Faites ce que vous voulez, je vous aurais prévenu."
Elle partit, furieuse que ni l'un ni l'autre ne soit en mesure de raisonner de façon logique. Enfin, quoi qu'elle en dise, elle serait là pour ramasser les pots cassés et désamorcer la situation. Elle était rodée à l'exercice avec un consultant aussi ingérable de Jane. Quand à Wainwright, il n'avait jamais fait d'esclandre d'aucune sorte, donc elle n'était pas trop inquiète.
Quoique elle pouvait avoir des surprises. Même un homme tout à fait équilibré était susceptible de dérailler complètement à cause d'une femme. Et visiblement, le jeune homme semblait s'engager sur la mauvaise pente.
Le lendemain, le consultant manquait à l'appel. Lisbon en conclut qu'il faisait office d'escorte à Wainwright, absent lui-aussi. Mais que dire, que faire? C'était le chef et comme chacun le sait, le chef a toujours raison, même quand il a tord.
Lisbon monta au grenier, histoire de vérifier que Jane ne lui ai pas laissé de message avant de son départ. Ce qui était tout à fait son genre. Mais en fait de message, c'est lui qu'elle trouva, allongé sur son lit de fortune.
Lisbon: "Jane! Mais... vous n'êtes pas parti avec Wainwright?"
Jane s'asseyant: "Je n'avais aucune raison d'y aller."
Lisbon: "Je pensais que vous auriez saisi l'occasion de revoir Erika Flynn."
Jane: "J'avoue que ça m'a traversé l'esprit."
Lisbon: "Pourquoi ne pas l'avoir fait, dans ce cas?"
Jane: "Vous n'auriez pas apprécié."
Lisbon: "Et depuis quand vous vous souciez de ce que je peux ressentir?"
Jane: "Depuis toujours Lisbon, depuis toujours."
La jeune femme sentit ses joues commencer à bouillir. Elle changea instantanément de sujet.
Lisbon: "Est-ce que vous l'avez vu, avant son départ?"
Jane: "C'est moi qui l'ai conduit à l'aéroport."
Elle était rassurée que son consultant se soit abstenu de participer à ce petit voyage. Mais le fait que Wainwright soit seul, dans un pays étranger et avec cette malade ne lui disait rien de bon. Après tout, elle ne connaissait ce nouveau patron que depuis quelques mois. Trop peu de temps pour anticiper ses réactions face aux évènements. Lisbon savait tout de ses collaborateurs et de leur caractère, leurs habitudes, mais concernant Wainwright c'était encore très flou.
Jane pressentit son ennui: "Vous êtes inquiète? Moi qui croyais être le seul à avoir cet effet sur vous."
Lisbon: "Il fait partie de l'équipe. Je ne m'inquiète pas plus pour lui que pour Van Pelt, Cho ou Rigsby."
Jane: "Alors quel est le problème?"
Lisbon: "Wainwright n'est pas un homme de terrain."
Jane: "Lisbon, voyons! Il ne s'est pas enrôlé dans l'armée. Il va simplement rendre visite à une amie."
Lisbon: "Oui, une amie accessoirement folle et imprévisible. Je commence à regretter que vous ne l'ayez pas accompagné."
Jane: "Faites-moi confiance Lisbon. C'est mieux comme ça. J'aurais été de trop."
Lisbon: "Vous auriez pu la calmer si elle disjonctait. Je ne sais pas moi, en l'hypnotisant."
Jane: "Jenny est une psychopathe, pas un chien enragé. Luther s'en sortira très bien."
Lisbon: "Qu'est-ce qu'il espère obtenir exactement? Des aveux?"
Jane: "Pour l'instant, il va tenter de la persuader de se rendre."
Lisbon: "Ah, vous rigolez? Il n'a aucun poids sur elle. Elle joue avec lui depuis le début. Il n'espère pas inverser les rôles?"
Jane: "Ne le sous-estimez pas. Je suis sûr qu'il peut réussir."
Lisbon cynique: "A se faire tuer, sans aucun doute. Non mais, vous avez vu ce qu'elle en a fait? D'accord Wainwright ne brille pas par son charisme, mais il était censé. Aujourd'hui, c'est comme si cette femme l'avait ensorcelé."
Il ne pouvait contenir son amusement.
Lisbon: "C'est ça, fichez-vous de moi. Mais vous ne m'enlèverez pas de l'idée qu'elle fait ce qu'elle veut de lui. La preuve, elle a réussi à l'attirer au Brésil. Tout ça va très mal finir, si vous voulez mon avis."
Jane: "Ne vous rendez pas malade, vous ne pouvez rien faire appart attendre. Jenny est hors de votre juridiction. Vous n'avez pas le droit d'intervenir."
Lisbon: "Moi non."
Elle descendit l'escalier, son portable à l'oreille.
Jane: "Lisbon! Qu'est-ce que vous allez faire? Lisbon!"
Au Brésil, Wainwright trouva facilement la villa où résidait la jeune femme. C'était une imposante propriété, avec dépendance et jardin. Probablement le bien de son amie, Erika. Il paya le taxi et sonna à la porte. Il distingua une silhouette près de la piscine, qui se dirigeait vers l'intérieur pour ouvrir.
Wainwright: "Bonjour. Est-ce que Jenny Jansen habite ici?"
Le femme était l'employée de maison. Elle semblait faire barrage: "Vous devez vous tromper d'adresse."
Wainwright: "Je suis bien chez Erika Flynn?"
L'employée: "Mme Flynn est absente."
Wainwright: "Et Melle Jansen?"
L'employée: "Je vais vais vous demander de partir Mr."
Une porte claqua.
Wainwright: "Il y a quelqu'un d'autre que vous ici."
L'employée se planta devant lui, bloquant l'accès: "Je suis seule."
Il força le passage en la poussant sur le côté, pour s'aventurer dans la direction du bruit. Il se retrouva dans la cuisine, poursuivi par la gouvernante. Il stoppa net, en arrivant devant la jeune femme.
La gouvernante déboula derrière lui: "Je suis désolée Melle, mais je n'ai pas pu le retenir."
Jenny: "Laissez Maria, je m'en occupe."
Elle lui donna sa journée et ils se retrouvèrent seuls.
Wainwright: "Salut."
Jenny: "Comment tu m'as retrouvé?"
Wainwright: "J'ai suivi la piste de ton bracelet."
Jenny: "Plutôt malin. Mais tu n'as pas fait ça tout seul?"
Wainwrigth: "L'équipe de Lisbon m'a aidé."
Jenny: "Je suppose que la cavalerie ne va pas tarder à débarquer. A moins que la maison soit déjà encerclée."
Elle jeta un oeil par la baie vitrée.
Wainwright: "Il n'y a personne, je t'assure."
Elle se retourna vers lui, tentant de détecter la fourberie dans son regard.
Wainwright: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Jenny: "Je te retourne la question. Ta visite n'est pas fortuite."
Wainwright: "J'ai besoin de savoir pourquoi tu m'as laissé la vie sauve?"
Jenny hilare: "Tu as fais tout ce chemin pour ça? C'est à mourir de rire."
Wainwright: "Répond-moi s'il te plait."
Jenny: "Par faiblesse. Et oui, tu m'as rendu faible. A cause de toi, j'ai perdu le goût du sang."
Wainwright: "Est-ce que ça veut dire que tu n'as pas recommencé?"
Jenny: "Ta candeur est rafraîchissante, Luther."
Wainwright, le visage sombre: "Donc tu l'as fait."
Jenny: "Bien sûr, que j'ai recommencé. Qu'est-ce que tu crois? Tu dois comprendre que tuer, c'est vital pour moi, c'est mon oxygène. A Sacramento je faisais un blocage, mais ici, je me suis libérée. Est-ce que c'était toi, est-ce que c'était cette ville, qui en était la cause? Peu importe. Maintenant, je suis à nouveau moi."
Wainwright: "Tu n'as pas répondu. Pourquoi moi? Tu as tué tous ces hommes, alors un de plus ne t'aurait pas dérangé."
Tandis qu'il parlait, la jeune femme avait ouvert un tiroir pour saisir un pistolet. Elle posa sa main sur l'arme, recula le percuteur. Le déclic qui résonna modifia l'expression du jeune homme. Mais il ne bronchait pas.
Jenny: "Tu veux savoir? J'ai manqué de temps, tes amis ont débarqué trop tôt."
Wainwright: "Non. Tu n'étais plus là. Jane me l'a dit."
Jenny: "Je me fou de ce qu'il t'a dit. A la seconde où je suis rentrée dans ton bureau, j'ai eu envie de te tuer, et ça s'est intensifié avec le temps. Jusqu'à ce que..."
Wainwright: "Jusqu'à ce que tu tombes amoureuse."
Jenny: "C'est ça. Jusqu'à ce que ce fichu sentiment vienne s'immiscer dans mes projets."
Wainwright: "Tu n'es pas le monstre que tu penses."
Jenny: "Si, je le suis. Et même pire. Tu n'imagines pas à quel point."
Elle pointa le révolver sur lui.
Jenny: "Je finis toujours ce que je commence. T'as pas oublié."
Wainwright: "Tu m'as attiré ici pour me tuer."
Jenny: "Hey, c'est toi qui es venu. Je ne fais que saisir une opportunité."
Soudain, un point rouge se promena dans le dos de la jeune femme, sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle tenait toujours l'agent en joue.
Wainwright: "Jenny, fais pas ça."
Jenny: "C'est ma nature, on ne peut pas lutter contre sa nature. Adieu Luther."
Deux détonations consécutives se firent entendre, et un corps s'affala sur le sol.
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
Wainwright qui part retrouver seul Jenny au Bresil...
L'amour l'a non seulement rendu aveugle mais l'a aussi privé de cerveau
Il semblerait que Lisbon ait des contacts en Amérique du Sud qui vont sauver la vie de son boss...
L'amour l'a non seulement rendu aveugle mais l'a aussi privé de cerveau
Il semblerait que Lisbon ait des contacts en Amérique du Sud qui vont sauver la vie de son boss...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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