Game Over Red John ^

C'était une journée comme une autre dans la ville de Sacramento, il y avait du soleil et au bureau du CBI, tout le monde faisait ce qu'il y avait à faire. L'Agent Senior Teresa Lisbon faisait de la paperasse comme depuis une semaine déjà.

Les criminels semblaient avoir pris quelques vacances. Dans l'open-space, toute l'équipe finissait les rapports qu'ils n'avaient pas pu effectuer pendant leurs enquêtes. Au bout de quelques heures, Teresa Lisbon sortit de son bureau pour aller voir son équipe.

Lisbon : Tout va bien pour tout le monde ?

Les trois agents : Oui, tout va très bien, boss !

Lisbon : Bon, allez prendre votre pause déjeuner, moi je reste ici, j'ai encore pas mal de paperasse à finir.

Rigsby : Vous ne venez pas, boss ? Vous savez, vous pourrez reprendre ça plus tard, vous travaillez déjà beaucoup, vous aussi avez le droit à une pause !

Lisbon : Merci Rigsby de vous inquiéter pour moi, mais il faut que j'avance et il faut que je finisse tout pour vendredi et ça fait déjà presque trois semaines que Wainwright nous dit de finir ces fichus rapports !

Rigsby : Bon bah ok boss, à toute à l'heure !

Lisbon : A toute à l'heure et soyez là dans une heure !

Cho : Ok boss, on sera de retour.

Lisbon : Ah au fait, vous n'auriez pas vu Jane ce matin ?

Les trois agents se regardèrent et puis Cho, impassible, répondit à Lisbon.

Cho : Euh boss, il ne vous a rien dit ? Il nous a appelés hier soir en pleine nuit pour nous dire qu'il ne viendrait pas aujourd'hui. Je lui ai demandé pourquoi et il ne m’a pas répondu puis il a raccroché.

Lisbon : Oh ! Mais pourquoi je ne suis jamais au courant de rien !? Il ne m’a rien dit ! C'est quand même moi le patron et on ne me met pas au courant ! Mais enfin bref, merci Cho de me le dire !

Rigsby (qui commençait à devenir impatient car il avait envie de partir au restaurant) : Cho, ramène-toi et magne ! J'ai faim moi !

Cho : Je ne t'ai jamais demandé de m'attendre je te signal, mais merci c'est très gentil de m'avoir attendu vieux ! Bon, on y va.

Les trois agents étaient partis déjeuner dans un petit restaurant du coin pas très loin du CBI. Ils parlaient de tout et de rien, parlaient des enquêtes, de tous les bons souvenirs depuis ces trois dernières années et se donnaient quelques anecdotes.

Pendant ce temps-là, dans les bureaux du CBI, Lisbon appela Jane pour savoir si tout allait bien, savoir où il était et avoir l'explication de son absence au travail.

Lisbon : Allô Jane, c'est Lisbon. Vous allez bien ? Où êtes-vous ? Et pourquoi vous n'êtes pas là aujourd'hui ? Rappelez-moi dès que vous recevez ce message, s'il vous plait.

Comme depuis le début de l'après-midi, Lisbon n'arrêtait pas d'appeler Jane mais elle tombait tout le temps sur sa messagerie. Les trois autres agents, revenus déjà depuis un bon moment de leur pause déjeuner, passèrent leur après-midi à faire de la paperasse. Dans l'open-space, l'ambiance était au travail, mais les agents ce posaient pas mal de question sur leur cher et insupportable consultant.

Van Pelt : Eh les gars, vous ne vous demandez pas où est Jane ? Je trouve ça étrange qu'il ne soit pas là ! Je sais, il nous a dit qu'il ne viendrait pas, mais ce n'est pas son genre. J'ai comme un mauvais pressentiment...

Rigsby : Oui, c'est vrai ce n'est pas son genre. Mais bon, peut-être qu'il avait quelque chose d'important à faire… et pourquoi as-tu un mauvais pressentiment ?

Cho : Oui, et puis avec Jane on peut s'attendre à tout. Mais je trouve aussi étrange qu'il ne soit pas là. Que veux-tu dire par mauvais pressentiment ?

Van Pelt : Bah vous savez, il nous a appelés nous trois mais pas Lisbon ! C'est très étrange car ils sont assez proche tous les deux et je pense qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond !

Rigsby : Oui, tu as raison ! On devrait en parler au boss !

Lisbon, qui venait juste de sortir de son bureau pour savoir où ils en étaient dans leur travail, entendit son nom.

Lisbon (en lançant un regard interrogatif à ses agents) : Me parler de quoi ?

Rigsby : Oh boss ! Je ne vous avait pas vu arriver ! On a à vous parler, c'est important. C'est au sujet de Jane.

Lisbon : Bien, maintenant que vous avez vu que je suis là, dites-moi ce que vous avez à me dire de si important. Et comme c’est au sujet de Jane, j'aimerais savoir de quoi il s'agit.

Rigsby : Bah en fait, euh, on est assez ...

Cho : On est inquiet pour lui, boss.

Lisbon : Oh, je vois vous êtes inquiets vous aussi ! et moi de même, mais je pense que s’il lui arrivait quelque chose et qu'il avait besoin de nous, ils nous auraient prévenus.

Van Pelt : Oui, mais boss, vous ne trouvez pas ça étrange qu'il n’y ait que nous qui avons reçu son appel et pas vous ? Et qu'il ne nous ait pas donné la raison de son absence au bureau ?

Lisbon : Oui, vous avez raison Van Pelt, s'il lui arrive quelque chose ou s'il a quelque chose à me dire, il me prévient toujours et là ce n'est pas le cas, c’est assez étrange ! C'est vrai aussi que s'il ne nous a pas donné la raison de son absence aujourd'hui, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas ! Et je compte bien savoir ce qu’il lui arrive, mais on ne le saura pas si on reste là à rien faire.

Les trois agents : Oui, vous avez raison, boss !

Lisbon : Bien, pour le moment finissez ce que vous avez à faire et rentrez chez vous. Je vous appelle dès que j'ai du nouveau, je vais aller voir Jane chez lui.

Cho : Ok, boss !



- - - FLASHBACK - - -



En partant du CBI, Jane alla à la plage pour prendre l'air tout en pensant aux bons moments passés avec Angela et Charlotte avant que Red John ne s'en prenne à elles. Il rentra chez lui vers vingt-deux heures, prit une douche puis se coucha tout en lisant le dossier Red John. Il finit par s'endormir vers minuit.

Ce qu'il ne savait pas, c'est que Red John avait envoyé un de ces complices chez lui, et que le complice en question était rentré chez lui et monté à l'étage. Il s’introduisit dans la chambre de Jane, contourna son lit et saisit son portable. Il en profita pour appeler les collègues et amis de Jane, pour leur dire qu'il ne serait pas présent le lendemain pour une raison qu'il ne peut pas expliquer. Le complice modifia sa voix pour se faire passer pour Jane, donc tout le monde donna son accord. Il fit exprès de ne pas prévenir Teresa Lisbon, de leur faire peur pour leur faire comprendre qu'ils n'auront pas Red John d'aussi tôt. Il voulait seulement avoir les deux amis avec lui pour faire souffrir Jane et voir Lisbon s'inquiéter pour lui. Il eut donc l'idée de faire disparaitre leur collègue.

Junior Hederson (le complice de Red John appela Cho en modifiant sa voix) : Salut Cho, c'est Jane ! Ça va ? Désolé de te déranger en pleine nuit, mais c'est pour te dire que je ne serai pas là demain.

Cho : Salut Jane ! Mais ça va pas d'appeler à des heures pareilles vieux ? T'aurais pas pu appeler avant ? A cette heure-ci, je dors. Mais sinon, pourquoi ne seras- tu pas là demain ?

Junior hederson : Encore désolé vieux de t'avoir réveillé ! Bon désolé, je dois prévenir les autres. Bonne nuit, Cho !

Cho : C’est pas grave, mais fais attention de ne pas appeler les gens à des heures pareilles. Et tu n’as pas répondu à ma question !

Cho attendit une réponse qui ne vint pas et finit par comprendre qu'il avait raccroché, alors il se rendormit.

Le complice de Red John appela toute la team, sauf la chef. Puis ayant fini de prévenir tout le monde, il s'approcha de Jane et le réveilla brusquement.

Jane se débattit, donna des coups de pieds, des coups de poings, s'agita dans tous les sens. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait, se croyant au milieu d’un cauchemar. Puis il finit par se réveiller et réalisa que non, qu'il y avait quelqu'un qui s'était introduit chez lui par effraction et qui était présent dans sa chambre depuis un certain moment.

Jane finit par briser le silence et s'adressa à l'intrus qui s'était introduit chez lui.

Jane : Non, mais je peux savoir ce qu'il se passe ? Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ? Et surtout pourquoi êtes-vous ici chez moi à une heure pareille ?

Junior Hederson : Ne vous inquiéter pas, tout va bien ! Je ne peux pas vous dire qui je suis, la raison de ma présence, c'est que vous allez me suivre sans me poser de question sinon vous allez avoir des problèmes. Alors je vous conseille de vous magnez et on y va !

Jane : Je vous demande pardon ? Vous venez ici, chez moi, alors que je ne sais même pas qui vous êtes et maintenant je dois partir de chez moi !

Junior Hederson : M. Jane, ne faites pas celui qui n’a rien compris ! J'ai dit, on ne discute pas et on va vite déguerpir de votre maison, c'est bien compris ? alors magniez-vous !

Jane : Je ne vous permets pas...

Junior Hederson s'approchait dangereusement de Jane en le menaçant avec un couteau bien aiguisé pointé contre sa gorge et lui dit : « Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans "on ne discute pas" M. Jane ? »

Jane comprit que cela ne servait à rien de discuter, prit son portable, et partit de chez lui malgré lui.

Lisbon sortit de l’open-space après avoir donné les instructions à ses agents. Elle alla dans son bureau, ferma son ordinateur, prit ses affaires et puis ferma la porte, dit au revoir à ses collègues puis appela l’ascenseur, y entra, arriva dans le parking du CBI alla prendre sa Suriban noir, dit au revoir à Tommy, puis prit la route, direction la maison de son ami Jane.

Lisbon se parlait à elle-même : Jane où êtes-vous et pourquoi vous ne répondez pas à votre fichu téléphone !

Cela faisait déjà presque une heure que Lisbon était sur le chemin de la maison de Jane. N’étant pas encore arrivée, elle commença à s’énerver car il y avait des bouchons et elle détestait ça. Elle cria : « Mais c’est quoi le problème pourquoi ça n’avance pas !? »

Un chauffeur qui entendit les cris de Lisbon lui répondit : « désolé p’tite dame, mais il y a eu un accident, deux voitures se sont rentrées dedans et c’est pour ça que ça n’avance pas ! »

Lisbon : Super ! Il ne manquait plus que ça !

Dix minutes après que Lisbon se soit énervée, la circulation reprit normalement et elle arriva environ vingt minutes plus tard chez Jane. Lisbon sortit de sa Suriban et se dirigea vers la grande villa de Jane, cela lui fit bizarre d’y rentrer, la dernière fois qu’elle y était allée, c’était quand Jane avait perdu la mémoire.

Elle frappa à la porte plusieurs fois et personne ne vint lui ouvrir, elle se dit que cela n’était pas normal, puis finit par vraiment s’inquiéter et se dit que s’il lui était arrivé quelque chose, elle ne s’en remettrait pas. Elle mit sa main sur la poignée de la porte et remarqua qu’elle était anormalement ouverte et ce dit qu’il lui était arrivé quelque chose, rentra dans la maison quasiment vide de son ami et cria son nom dans toute la maison.

Lisbon : Jane ! Jane vous êtes là ?

N’ayant aucune réponse de son consultant, elle se dirigea vers le salon et quelque chose attira son attention.

Elle vit une lettre à son nom, mais remarqua que ce n’était pas l’écriture de Jane. Elle hésita quelque instant à l’ouvrir puis finit par le faire en se disant que peut être cela la ramènerait à son consultant.



Chère Agent Lisbon,

Je suppose que si vous êtes là, c’est pour retrouver votre cher consultant n’est-ce pas. Mais ne vous inquiétez pas, tout se passera très bien pour lui seulement si vous n’avertissez pas la police local ou que vous ne lancez pas d’avis de recherche pour le retrouver. Ne faites pas de bêtises sinon…





Il se trouvait dans une pièce sombre, il avait froid et finit par remarquer qu’on lui avait enlevé ses vêtements et qu’il ne lui restait que son boxer. Il avait peur, se demandant comment il avait fait pour se retrouver là, puis il finit par se souvenir de sa nuit agitée, que quelqu’un était venu chez lui et qu’il avait dû partir de force.

Après il ne se souvenait plus de comment il avait pu se retrouver là tout seul. Tout ce dont il avait envie en ce moment, c’était d’être au CBI avec l’équipe de Teresa Lisbon.

Ce qui l’aidait à tenir était de penser à l’équipe mais surtout à Lisbon, sa meilleure amie. Elle avait toujours était là pour lui pour toutes ses bêtises et ses plans foireux, elle l’avait toujours soutenu et c’était toujours elle qui réparait ses erreurs, il ne la remercierait jamais assez pour ça. Il espérait que l’équipe se mette à sa recherche pour le sortir de là, car rester seul dans une pièce sombre ne le rassurait pas et surtout, il ne savait pas où il se trouvait. Pour aider l’équipe, il prit son portable qui était à côté de lui sur le sol et l’alluma au cas où ils l’appelleraient.

Il remarqua qu’il avait plein de messages de Lisbon, ne comprenant pas son absence au bureau en sachant qu’il avait appelé tout le monde sauf elle.

Sauf qu’il ne se souvenait pas de les avoir appelé la nuit dernière , et finit par comprendre que la personne qui l’avait enlevé avait tout prévu .

Il décida d’appeler en appel masqué Lisbon, mais celle-ci ne répondit pas, alors il lui laissa un message.

Jane : Allô Lisbon ! C’est Jane ! Je… Je ne sais pas où je suis et je ne sais pas la véritable raison de mon absence au bureau, et en plus de ça, je ne sais pas qui vous a appelés, certainement la personne qui m’a enlevé mais je vous assure que ce n’est pas moi. J’ai besoin de votre aide venez me cherchez ! Je vous attends…

Puis après cet appel, Jane finit par s’endormir en espérant que l’équipe viendrait vite le chercher.

Lisbon, ayant lu la lettre, devint complètement livide. Elle commençait à avoir vraiment peur pour son consultant, car là, il était vraiment en danger, surtout s’il s’agissait de Red John. Elle devait agir très vite avant que cela ne tourne mal. Lisbon sortit précipitamment de la maison de Jane, courut jusqu’à sa voiture et alla jusqu’au CBI en grillant tous les feux, appela ses collègues pour qu’ils la rejoignent pour trouver une solution pour le sortir de là. En appelant, elle remarqua qu’elle avait un message vocal qui venait de Jane. En arrivant au CBI, elle vit ses collègues qui l’attendaient pout avoir la marche à suivre.

Lisbon : Bon je vous ai appelés car quand je suis allée chez Jane, il y avait une lettre qui m’était destinée et cela concerne Jane. Il est en danger et a été enlevé par Red John ou son complice, il faut agir très vite.

Rigsby : Oh non, Red John est de retour, ce n’est pas bon ça ! En plus si c’est vraiment lui qui l’a enlevé, il y a de forte chance qu’il soit…

Lisbon étant déjà énervée, inquiète et angoissée par le fait que l’on se soit pris à un membre de son équipe, commença à hurler.

Lisbon : RIGSBY ! Si c’est pour dire ça, vous feriez mieux de la FERMER ! Alors vous allez écouter et faire ce que je vous demande au lieu de dire des bêtises !

Toute l’équipe se tut et comprit que Lisbon était sur les nerfs à cause de ce qui était en train de se passer et qu’il fallait mieux ne pas discuter.

Lisbon : Bon, Rigsby vous allez retourner chez Jane pour voir si on trouve d’autres choses pour le retrouver et puis faites le tour du voisinage, pour voir s’ils ont vu le complice pour que l’on puisse l’identifier. Cho, vous prenez votre voiture et allez voir la police scientifique pour voir s’il y a des empreintes où quelque chose qui puisse nous conduire à Red John, qui nous mènera à Jane. Puis Van Pelt, vous, vous allez localiser cet appel. C’est Jane, essayez de voir ou il peut se trouver.

Après que l’Agent Teresa Lisbon eut donné les instructions, toute l’équipe se mit au travail.
Lisbon alla dans son bureau, s’y enferma et pleura toutes les larmes de son corps Elle avait vraiment peur pour son consultant, elle savait que dès qu’il s’agissait de Red John, Jane était incontrôlable et ce qui lui faisait vraiment peur était qu’il fasse une bêtise, qu’il se mette encore plus en danger.
Lisbon ayant entendu le message de Jane, elle se trouvait davantage inquiète. Il lui avait dit que ce n’était pas lui qui avait appelé ses collègues, et comprit que Red John avait tout prévu et c’est ce qui l’énerva encore plus. Elle décida d’appeler Jane pour savoir comment il allait et essayer d’avoir un peu plus d’informations sur le complice qui l’avait enlevé.

Lisbon : Allô Jane, c’est Lisbon ! Excusez-moi de ne pas avoir répondu quand vous m’aviez appelé. Je n’avais pas entendu mon téléphone. Je vous appelais pour vous demander si vous saviez où vous êtes ou au moins me dire ce qui vous entoure, cela nous aiderait pour nos recherches et pour avoir des informations sur la personne qui vous a enlevé.

Jane répondit au bout de quelques minutes, car en fait, Lisbon venait juste de le réveiller en appelant.

Jane (ne faisant pas trop attention à ce que l’agent lui avait dit précédemment) : Allô ! Euh Lisbon ? C’est vous ?

Lisbon : Oui Jane, c’est moi ! Vous allez bien ? Désolée, je viens de vous réveiller apparemment…

Jane : Oui, ce n’est pas grave, ne vous inquiétez pas, je ne dormais pas vraiment de toute façon. Euh, oui, tout va bien. J’ai un peu froid, mais ça va…

Lisbon : Euh, Jane ?

Jane : Oui ?

Lisbon : Vous n’avez pas répondu à ce que je vous ai demandé toute à l’heure.

Jane : Ah euh, désolé je n’ai pas fait attention, Lisbon.

Lisbon : Oh ! Eh bien je vous demandais si vous saviez où vous vous trouviez et si vous ne savez pas me dire, au moins ce qui vous entoure et aussi si vous pouviez me donner des informations sur la personne qui vous a enlevé.

Jane, en voyant la personne qui l’avait enlevée arriver dangereusement vers lui, dû arrêter la conversation.

Jane : Désolé Lisbon, j’aurais bien aimé vous aider, mais là je… je ne peux pas ! Bon je… je dois raccrocher ! Au revoir, Lisbon.

Lisbon : Jane, non ! Attendez, je n’ai pas encore fini de vous parler et puis je n’ai pas toutes les informations nécessaires pour pouvoir vous retrouvez !

Jane n’eut pas le temps de raccrocher que le complice de Red John lui prit le portable.

Junior Hederson : Bonjour, Agent Lisbon ! Quel plaisir de vous avoir au téléphone ! Je vois que vous avez réussi à parler à votre cher ami Patrick ! Je sais que vous essayez de le retrouver mais je vous préviens, cela ne fait que commencer…!

Lisbon : Bonjour, qui êtes-vous ?

Junior Hederson : « Tigre, tigre, brûlant brillant, dans les forêts de la nuit, quelle main, quel œil si puissant, a forgé ton effroyable symétrie ? »

Lisbon : Pourriture, espèce d’ordure ! Qu’est-ce que vous lui voulez à la fin !? Un jour, on vous retrouvera et vous allez vite regretter d’avoir existé !

Junior Hederson raccrocha, alla voir Jane et jeta violemment son portable au sol, près de lui. Après ça, il mit debout Jane qui était allongé vers le mur et le frappa, lui donna des coups. Jane, fatigué et n’ayant pas bu ni mangé depuis son départ, tomba de fatigue.

Lisbon, après avoir appelé Jane et avoir eu le complice de Red John au téléphone, se remit au travaille assez difficilement car toutes ses pensées étaient tournées vers Jane. Elle n’aimait pas le savoir seul avec le complice et en plus de ça, même si elle savait qu’il essayait de lui cacher qu’il n’allait pas bien et qu’il lui disait que tout allait bien, elle savait que ce n’était pas le cas. Mais il était comme ça et cela, elle l’avait bien comprit depuis ces trois dernières années de collaboration. Lisbon sortit du bureau, elle avait besoin de calme. Elle monta dans le grenier de Jane pour se souvenir de tous les moments passés avec lui, ainsi que pour voir si Jane avait laissé quelque chose pour qu’elle puisse le retrouver.

Rigsby était parti chez Jane pour voir s’il trouvait des informations nécessaires pour retrouver son ami, mais n’y trouva rien malheureusement. Il fit le tour du voisinage et demanda à la plupart des personnes de son entourage mais à chaque fois, c’était la même réponse : ils n’avaient rien vu la nuit où Jane avait été enlevé. Rigsby tenta sa chance avec la dernière personne qui n’habitait pas très loin de chez Jane, il espérait que cette personne ait vu ou entendu quelque chose, car il pourrait allez plus vite pour retrouver Jane.

L’agent se dirigea chez le voisin de Jane et toqua dès qu’il arriva. Un jeune homme ouvrit la porte et quand il vit l’agent, il commença à paniquer.

Rigsby : Bonjour, je suis l’Agent Rigsby du CBI.

Zack Denny : Bon… Bonjour, vous êtes agent ! Je… Je vous jure, je n’ai rien fait de mal !

Rigsby : Oh non ! Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas venu vous arrêter. Mais je voudrais vous poser quelques questions. Un de nos collègues, Patrick Jane, s’est fait enlever hier soir. Il habite la maison à quelques pas de chez vous, je voudrais savoir si vous le connaissez.

Zack Denny : Oh ! Moi, je m’appelle Zack Denny et, oui, effectivement Agent Rigsby, je connais cette maison. C’est celle de mon cher voisin Patrick !

Rigsby : Le connaissez-vous depuis longtemps ?

Zack Denny : Oui, je le connais depuis très longtemps. Ça fait sept ans maintenant.

Rigsby : Vous pourriez me dire où vous étiez hier soir ?

Zack Denny : Hier soir, je revenais d’une longue balade près de la plage de Sacramento. J’étais avec ma petite amie, comme elle n’habite pas très loin, je l’ai raccompagnée chez elle. Peu après, je suis rentré chez moi et comme il était très tard, je me suis couché après être rentré.

Rigsby : Vous avez une petite amie ? Pourriez-vous me donner son nom, s’il vous plait ? Désolé de vous demander ça, mais comme vous n’étiez pas seul hier soir, je suis obligé de vous demander son nom. C’est la procédure.

Zack Denny : Elle s’appelle Tessa Weber, mais je vous assure, elle n’a rien à voir dans cet enlèvement et elle ne connait pas Patrick ! S’il vous plait, promettez-moi qu’il ne lui arrivera rien. Elle était avec moi, je l’ai raccompagnée chez elle puis elle y est entrée directement.

Rigsby : Ne vous inquiétez pas, il n’arrivera rien à votre petite amie. J’aurais juste besoin que vous me donniez son adresse de domicile et son numéro de téléphone, au cas où on ait besoin de la joindre, pour qu’elle puisse nous confirmer ce que vous me dites et après on la laissera tranquille. Mais il se peut aussi qu’on ait besoin de son aide pour les recherches.

Zack Denny : D’accord et merci Agent Rigsby ! Est–ce que vous pouvez me tenir au courant, s’il vous plait, à propos de Patrick ?

Rigsby : Oui, bien sûr ! Tenez, je vous donne la carte du CBI, vous aurez ma boss au téléphone. C’est l’Agent Senior Teresa Lisbon. Si vous vous souvenez de quoi que ce soit de la nuit dernière ou que vous avez oublié un détail pour nos recherches, n’hésitez pas à appeler !

Zack Denny : Merci, Agent Rigsby ! Si jamais vous avez besoin de moi pour le retrouver, vous pouvez m’appeler à ce numéro, je ferai tout pour vous aider à le retrouver !

Rigsby : D’accord, Zack. Au revoir et merci.

Zack Denny : Au revoir, Agent Rigsby !

Rigsby retourna au CBI, n’ayant pas beaucoup d’informations à part la découverte d’un ami, voisin de Jane. Il se rendit dans le bureau de la chef et frappa à la porte.

Lisbon : Oui, entrez !

Rigsby : Patron ! C’est pour vous donner un petit compte rendu, même si je n’ai pas beaucoup d’informations pour le moment…

Lisbon : Je vous écoute, Rigsby.

Rigsby : Je suis allé chez Jane et je n’ai rien trouvé qui puisse nous mener à lui. Puis j’ai fait le tour du voisinage et il se trouve que Jane a un ami qui n’habite pas très loin de chez lui et qu’ils se connaissent depuis longtemps.

Lisbon : C’est tout, vous n’avez pas d’autres informations ? Car à ce rythme-là, on n’ira pas très loin. Et pouvez-vous me donnez le nom du voisin de Jane ?

Rigsby : Euh non, désolé patron. Je n’ai pas plus d’informations pour le moment qui nous permettra d’aller plus vite, mais la seule chose que je sais, c’est que Jane et son voisin, qui se nomme Zack Denny, se connaissent depuis sept ans et que le jour de l’enlèvement, il revenait le soir avec sa petite amie, Tessa Weber. Il l’a raccompagnée chez elle et ensuite, il est rentré chez lui. Il m’a dit que s’il se souvenait de quelque chose, il appellerait le CBI.

Lisbon : D’accord. Même avec ça, on n’avance pas énormément, mais c’est déjà un bon début. Vous a-t-il donné des informations à propos de sa petite amie ?

Rigsby : Non patron, je n’en n’ai pas. Mais tenez, Zack Denny m’a donné cette adresse et ce numéro de téléphone. Mais je ne pense pas que cela nous avance énormément dans les recherches car Tessa Weber ne connait pas Jane.

Lisbon : Oui, peut-être, mais on ne sait jamais, Rigsby. Peut-être qu’elle a vu ou entendu quelque chose qu’elle n’a pas signalée car elle ne pensait pas ça utile.

Rigsby : Oui, vous avez certainement raison, patron !

Lisbon : Merci Rigsby, vous avez fait du bon travail. Demandez à Van Pelt de faire des recherches sur Zack Denny et Tessa Weber. Il faut que l’on ait plus d’informations sur eux !

Entre temps, Cho était rentré de la police scientifique pour dire à Lisbon que, comme ils s’y attendaient, il n’y avait aucune empreinte sur la lettre qui puisse les aider à avancer dans leurs recherches, car Red John faisait tout pour qu’ils n’arrivent pas à l’avoir. Van Pelt n’ayant pas encore réussi à localiser le portable de Jane, fit les recherches demandées par Lisbon. Toute l’équipe travaillait énormément pour retrouver leur collègue, mais n’ayant pas assez d’informations pour avancer, Lisbon leur dit qu’ils avaient fait du bon travail et de rentrer chez eux, qu’ils continueraient le lendemain en espérant avoir de nouvelles informations.


A suivre…

James Davey partit plus tôt de l’entreprise, il se ne sentait pas bien après avoir donné les informations à Lisbon. Il avait besoin de savoir si son meilleur ami était impliqué dans cette histoire, il voulait savoir et comprendre ce qui s’était passé 4 mois auparavant. Il décida d’aller voir directement Andrew Connor chez lui.

James Davey : Salut Andrew, il faut que je te parle !

Andrew Connor : James ?! D’accord mais dis moi qu’est ce qui ce passe ?

Davey : Stop !! C’est à moi de poser les questions ici, alors tu as intérêt à avoir des réponses Andrew ! J’ai appris quelque chose qui ne me plait pas beaucoup et il se trouve que tu y es peut être impliqué ! Si je suis ici c’est pour être sûr et m’assurer que cela n’est pas le cas !

Connor : OK James je vais y répondre pas la peine de crier tu sais !! Et maintenant dit moi ce qu’il se passe bon sang ?! Tu viens chez moi sans me prévenir et la première chose que tu fais c’est de me hurler dessus ! Je ne sais pas ce que l’on a dit sur moi, mais si tu me disais ce qui te met dans cet état ce serait gentil, car là tu commences vraiment à me faire peur !!

Davey : Ok je vais être direct avec toi ! Il y a eu un agent qui est venu me voir tout à l’heure au boulot en me demandant des informations à ton sujet. Il se trouve que la voiture que tu es venu acheter au boulot il y a 4 mois et que tu n'as plus, a servi il y a 4 jours à l'enlèvement d’une personne du CBI. Et maintenant cette personne cours un grand danger. Je n’ai pas voulu donner d’informations te concernant mais j’y ai été obligé car sinon je risquais la prison. Tu es mon meilleur ami, j’ai besoin de savoir si tu es impliqué dans cette histoire d’enlèvement, alors s’il te plait Andrew rassures moi et dit moi tout la vérité !

Andrew Connor était cloué sur place sous le choc, il n’en revenait pas ! Il ne pouvait pas croire que sont meilleur ami puisse croire une chose pareille à son sujet. Il devait lui faire comprendre qu'il n'était pour rien dans cette histoire..

Il se souvenait qu’il y a 4 mois, un de ses ami d’enfance était venu chez lui et qu’il l’avait agressé pour obtenir sa voiture. Son "ami" l'avait menacé avec un 9mm pour qu'il lui donne sa voiture. Alors il n’a pas réfléchi, il s'était précipité vers la cuisine où il y avait un tiroir où il rangeait tous ses clef et était revenu dans le salon donner la clef de la voiture à son "ami". Depuis il n’avait plus entendu parler de lui…Jusqu’à que James vienne lui rappeler cette histoire. Connor décida alors d’en parler à James avant que cela finisse vraiment par mal tourner, il n’avait pas envie de perdre son amitié et sa confiance à cause de tout cela.

Connor : D’accord James, je vais t’expliquer mais s’il te plait calme toi ! Tu me connais James je ne suis pas le genre de mec à vouloir s'attirer des problèmes.

Davey : OK je me calme ! Mais cette histoire Andrew me fiche la trouille et je déteste ça alors tu as intérêt à m’expliquer ce qui ce passe !


Connor lui raconta l'histoire sans omettre un détail

Davey se sentait coupable d’avoir mal jugé son meilleur ami, mais en plus de ça il se sentait mal pour Connor pour ce qu'il avait vécu. Son ami avait été en danger il y a 4 mois et lui n’avait rien vu. Il devait absolument faire comprendre à Connor qu'’il devait raconter son histoire à Lisbon avant que les choses ne s’aggravent.

Davey : Andrew déjà je te demande de m'excuser, je ne voulais pas m’énerver comme ça envers toi mais la visite de l’agent au boulot m'a fait peur et je devais absolument comprendre . Tu ne peux pas garder ça pour toi c’est trop dangereux il faut que tu ailles en parler aux flics.

Connor : Ce n’est pas grave James je ne t’en veux pas, mais la prochaine fois évite de rentrer chez moi comme un dingue en me hurlant dessus et explique moi directement ce qui te préoccupe ok ! James ce que tu ne comprends pas c’est que je ne peux absolument rien dire à ce sujet sinon il va me tuer et ça il en est hors de question !

Davey : Andrew bon sang !!! Mais réfléchis un peu, si justement tu dis rien ça ne fera qu'aggraver les choses et la situation va devenir encore plus grave pour toi. Je te signale que l’Agent Lisbon qui est venu au boulot tout à l’heure va venir tôt ou tard t’interroger et si tu restes la sans rien dire elle va croire que tu fais partie de ceux qui ont organisé cette enlèvement c’est ça que tu veux Andrew ?!

Connor : NON ! bien sûr que non ce n’est pas ce que je veux et tu le sais bien James. Mais je n’ai pas envie de crever non plus !

Davey : ÇA SUFFIT ! si tu ne fais rien la personne du CBI risque de se faire tuer parce que tu n'auras pas voulut dire ce qui s'est passé. Si tu vas trouver l’Agent Lisbon, elle comprendra et te mettra sous protection après cela. Andrew tu ne risqueras plus rien. Vas au CBI s’il te plait je t’y accompagne si tu veux.


Drake fini par se réveiller petit à petit, il avait mal. La tête qui tournait et le moindre mouvement lui infligeait une forte douleur. Puis quand il fut totalement réveillé il remarqua qu’il était tout seul et attaché. Il paniqua, s’affola, il essaya d’appeler le consultant pour qu’il le réconforte mais il n’y arriva, un scotch bloquait sa bouche. Il avait peur de ne plus retrouver Jane et pleura toutes les larmes de son petit corps.

Jane qui était dans la pièce à côté entendit des gémissements puis des pleurs. Il espérait au plus profond de lui que c’était Drake, il se précipita vers une bouche d’air qui était dans la pièce et l’appela

Jane : Drake c’est bien toi ?! C’est Patrick tu m’entends ? Je suis là maintenant tout va bien se passer ne t’inquiètes pas je suis juste dans la pièce d'à côté. Drake écoute moi, regarde autour de toi et vois si quelque chose qui te permettrait de te libérer en coupant tes liens.

En entendant la voix de Jane, Drake se détendit et se calma. Savoir que le consultant était dans la pièce à côté le rassura. Il remarque la bouche d’air utilisée par le consultant. Il essaya de s’en rapprocher mais une vive douleur lui rappela qu’il était blessé et qu’il était attaché. Il écouta les instructions de Jane et vit à quelques mètres de lui un petit objet coupant. Il le prit et il réussit difficilement se détacher. Il était enfin libre de ses mouvements. Il essaya de parler et de se rapprocher de la bouche d’air mais quand il se releva la douleur était tellement intense qu’il retomba, la seul chose qu’il pouvait faire était d’appeler Jane.

Le consultant pensant toujours que Drake était attaché sentit son cœur se serrer et la colère monter en lui. Comment peut–on attacher un enfant comme un vulgaire animal ? Tout ça est totalement inhumain. Il culpabilisa encore plus. Tout était de sa faute, si la nuit dernière il ne s’était pas endormi rien de tout cela ne serait arrivé et il serait là avec Drake réfléchissant à un moyen de sortir d’ici. Mais le mal était fait. Jane sentit la colère redoubler, il se leva et tapa avec rage les poings contre le mur et hurla de toute sa haine contre celui qui faisait de sa vie un véritable enfer.

Jane : Red John un jour je te retrouverai et je te le ferai payer crois moi ! Tu regretteras d’avoir existé ! Je te tuerai, je te regarderai souffrir comme ma femme et mon enfant jusqu'à ce que tu ne puisses plus respirer !!!

Le consultant était dans une tel état de rage qu’il n’entendit pas Drake l’appeler. L’enfant commençait à avoir peur du consultant tellement il hurlait de haine.

Drake : PATRICK je t’en prie arrête de hurler s’il te plait tu me fais peur ! Qu’est ce qui ce passe !!! Je n’aime pas quand tu hurles !!! J’ai fait ce que tu m’as dit et c’est bon j’ai réussi à me détacher.

Quand Jane entendit la voix de Drake et sachant qu'il était libre il finit par se calmer. Il se rapprocha de la bouche d’air et commença à parler avec l’enfant.

Jane : Pardon Drake, je....je ne voulais pas te faire peur. C’est juste que je m’en veux que tu sois la tout seul, tu devrais être avec moi tout ça est de ma faute. Si je n’avais pas dormi rien ne serait arrivé et on serait là tous les deux ensemble.

Drake : Patrick ce n’est pas grave tu m’avais fait peur mais maintenant ça va mieux ! Je suis seul dans la pièce où je suis, mais au fond je ne suis pas seul car tu es la avec moi. Non Patrick tout ça n’est pas ta faute tu y es pour rien. C’est à cause de Junior Hederson je suis sûr que c’est lui qui a fait tout cela. J’ai confiance en toi, tu es mon ami, je sais qu’on va sortir d’ici. Ça va peut-être prendre du temps mais bientôt on sera dehors et tout ça se sera grâce a toi !

Jane : Merci Drake tu es un bon p’tit gars tu sais ça. Je m’en veux tellement que l’on soit là que tout cela soit arriver. Mais je te promets que l’on sortira d’ici vivants tous les deux. Drake j’ai peut être un moyen de sortir d’ici mais il me faut plus d’informations sur l'endroit où on se trouve. J’ai une très bon amie qui est à notre recherche, tout ce que tu me donneras est important.

Drake : Ton amie elle travaille au CBI comme toi ? Elle va nous aider à sortir tous les deux de là c’est ça ?

Jane : Oui, elle est ma meilleure amie, la meilleure que je n’ai jamais eue. Elle s’appelle Teresa Lisbon elle est aussi ma patronne donc fait-moi confiance elle nous aidera à nous sortir de là mais pour ça il faut que tu me donnes le plus d’informations et de détails possibles pour qu’elle puisse nous retrouver et que l’on sorte vite d’ici.

Drake : D’accord je vais essayer de te donner le plus d’informations si ça peut nous aider à sortir plus vite d’ici.

Jane : ok je t’écoute p’tit grâce à ça on sortira très vite d’ici je te le garantis.

Drake : Quand je me suis fait enlever, je me souviens d’être arrivé dans une forêt privée. Junior hederson avait emprunté un chemin de terre il a roulé pendant un bon moment. Apres on est rentré dans une grande maison en bois une sorte de résidence en bois elle a 3 étages. Je crois même qu’elle a plusieurs sorties. A l’entrée il y avait une pancarte où il y avait écrit le nom de la résidence il y avait écrit « Résidence Forest wildlife ». Ensuite quand on était dans la maison, il m’a fait descendre dans une cave qui était vraiment immense. Après on a marché pendant un petit moment dans le couloir puis on s’est soudainement arrêté. Il a ouvert une porte et m'a jeté dans la pièce où tu te trouves. Il me faisait juste sortir quand on devait tuer les gens. Mais au bout d’un moment j’ai fini par m’apercevoir qu’en fait Junior Hederson et les complices de RJ ne sont jamais dans la maison. Ils viennent de temps en temps pour me donner à manger et pour voir si je suis toujours là et c’est tout.

Jane essaie de contrôler sa colère envers Red John. Tout ce que Drake lui racontait lui fit mal au cœur, il se demandait comment cette enfant avait put survivre avec ce monstre, il ne méritait pas ça. Dès qu’il sortirait d’ici il se promit qu’il veillerait lui-même à ca que cet enfant soit bien traité, qu'il ait une vie comme tous les autres enfants de son âge. Ce serait en quelque sorte sa prochaine préoccupation après que Red John soit mort.

Jane : Merci Drake c’est super, j’ai toutes les informations nécessaires pour que l’on nous retrouve ! on va vite sortir d’ici grâce à ça je te le promets le cauchemar est bientôt fini.

Apres que Jane ait eut les informations par Drake il appela Lisbon mais elle ne répondit pas alors il lui raconta tout ce qu’il savait par message vocal pour que Lisbon et l’équipe les retrouvent le plus vite possible. Puis il raccrocha et revint vers la bouche d’air ou il pouvait parler avec son ami, il lui raconta qu’il avait donné les informations à Lisbon et que quand ils sortiraient d’ici tout se passerait bien. Il espérait que quand ils s’apercevraient de leur disparition ils ne seraient pas en danger par la suite.


Lisbon arriva au CBI et donna les informations récoltées à ses agent leur demandant de continuer les recherches avec ce qu’elle venait de donner. Puis elle retourna dans son bureau et s’y enferma. Lisbon était tellement inquiète et préoccupée qu’elle ne s’aperçu pas qu’elle avait un colis et avança dans les recherche de son côté. Au bout d’un certain temps Van Pelt toqua à la porte de Lisbon.

Lisbon : oui ! Entrez !

Van Pelt : Patron ! C’était pour vous dire que tout à l’heure lorsque vous êtes partie à l’entreprise « California Dream Cars » et que Cho et Rigsby n’étaient pas là, il y a Dan du service courrier qui est venu.

Lisbon : D’accord il est venu pour donner quoi ?

Van Pelt : Euh patron il est venu pour vous donner un colis il a dit que c’était urgent.

Lisbon : Que c’était urgent ?! Et il est où ce colis ?

Van Pelt savait que sa patronne était fatiguée et qu’elle ne dormait pas beaucoup car elle avait des cernes sous les yeux. Ces derniers jours elle était de mauvaise humeur. Mais pour que Lisbon n’aperçoive pas le colis qui se trouvait sur le bureau elle devait être vraiment épuisée. L’agent se rapprocha du bureau de Lisbon et montra du doigt le paquet. Lisbon regarda son agent avec étonnement puis détourna le regard et suivit la direction indiquée par le doigt. Tout à coup elle eut peur de ce qu’elle allait y trouver car le colis était accompagné d’une lettre et là-elle comprit qui devait être l'expéditeur…..Red John. Alors elle regarda son agent et lui demanda de sortir de son bureau, elle avait besoin d’être seule.

Van Pelt sortit et se dirigea dans l’open space où se trouvaient les autres agents et se mit à son bureau pour continuer les recherches. Cho remarqua son malaise et commença à la questionner.

Cho : Van Pelt, qu’est- ce qu’elle a Lisbon ? Qu’est-ce que tu lui as dit, elle a déjà pas la forme, là c’est encore pire ! Qu’est ce qui ce passe tu peux nous l’expliquer ?

Rigsby : Hey vieux doucement tu veux, il y a sûrement une explication à tout ça ! Van Pelt dit nous ce qui se passe ! On a le droit d’être au courant nous aussi !

Van Pelt : Les gars, il y a une chose que je ne vous ai pas dite car avant je voulais en parler au patron. Mais pendant que vous étiez partis interroger Tessa Weber et que Lisbon était à l’entreprise California Dream Cars, Dan du service courrier, est venu, il est passé donner un colis à Lisbon et il parait que c’est très important.

Rigsby : Et qu’est-ce que contenait ce colis ? Dan n'a pas donné plus d’informations ?

Van Pelt : Je le lui ai demandé, il m’a dit qu’il n’avait pas réussi à avoir des informations de celui qui lui avait transmis le colis. Il m’a juste dit que c’était un homme qui était assez grand avec des baskets blanches, pull noir avec une casquette qui recouvrait les yeux. L’homme lui a dit de donner le colis a Lisbon et que, après cela, Dan m’a dit que l’homme est partit comme un voleur.

Rigsby : Van Pelt tu aurais dut nous en parler avant, si ça se trouve l’homme qui est venu est le complice de Red John qui est Junior Hederson et il prépare un mauvais coup. Là description que Dan t’a donnée correspond parfaitement à ce qu'a dit Zack Denny.

Cho : Rigsby a raison fallait que tu nous en parles, ça nous aurais aidé à avancer dans nos recherches. Il va falloir que l’on convoque Zack Denny et Dan pour savoir si cela correspond bien à notre suspect.

Du côte de Lisbon

Lisbon était assise à son bureau, elle regardait le colis qu’elle n’avait pas encore ouvert, elle avait peur de ce qu’elle trouverait. Au bout de 10 bonnes minutes elle finit par saisir le paquet et l’ouvrit. Elle trouva à l'intérieur une tablette tactile avec un nœud rouge autour comme si s’était un cadeau. Elle était sûre que qu’elle n’allait pas aimer ce qu’elle trouverait, Red John ne faisait jamais de cadeau.

Elle prit la tablette dans ses mains et la regarda avec appréhension, elle avait vraiment peur de ce qu’elle pourrait voir. Elle appuya sur le bouton pour l'allumer. La première chose qu’elle vit fut le smiley sanglant de RJ en fond d’écran. Cela lui donna des frissons, tout en confirmant ce qu’elle pensait. Elle constata qu’il n’y avait qu’une seule application de visionnage de photos. Elle appuya et vit Jane étendu au sol inconscient avec le nez en sang, et quelques hématomes pour dire qu’il s’était battu. Elle remarqua aussi qu’il avait très peu de vêtements et qu’il avait beaucoup maigri. Puis elle vit d’autres photos de Jane et Drake dans un sale état. Lisbon se dit qu’il fallait absolument que les recherches avancent plus vite, elle ne supportait pas de les voir comme ça, comme de vulgaires animaux en cage.

Puis elle saisit la lettre qui était jointe au paquet

Très chère amie, Agent Lisbon,
Je vous écris pour vous dire que je suis très content que vous m’ayez écouté. Et pour vous en remercier je vous ai fait un joli cadeau, j’espère que vous allez l’aimer .Comme je vous l’ai promis je prends soin de votre consultant et comme vous le voyez il se porte tellement bien qu’il s’est fait un ami. J’ai dû les séparer car je n’entendais parler que d’eux, me amis se plaignant de leur joie. Mais j’ai encore envie de garder votre consultant, je n’ai pas fini de m’amuser avec lu,i il me distrait. Pourtant il manque quelqu’un dans notre jeu, cela me ferait plaisir si vous vouliez bien participer. Vous allez voir nous allons bien nous amuser. A très bientôt Agent Lisbon .

Apres avoir lu le message Lisbon se tendit. Elle n’aimait pas du tout la façon dont son consultant avait été traité et savoir que Jane et Drake n’étaient plus dans la même pièce l’inquiéta d’autant plus .Que Red John lui dise qu’il voulait garder Jane pour s’amuser ne la rassura pas du tout, elle savait que ça finirait mal. Que Red John l’invite à faire partie de leur jeu la troublait encore plus. Elle se dit que cela était une très mauvaise idée mais si elle devait mettre sa vie en danger pour sortir son consultant de là alors elle le ferait, elle jouerait le jeu du tueur quoi qu’il puisse lui arriver.

Johel pour la correction

Chapitre 11


Après avoir lu le message Lisbon se tendit. Elle n’aimait pas du tout la façon dont son consultant avait été traité et savoir que Jane et Drake n’étaient plus dans la même pièce l’inquiéta d’autant plus. Que Red John lui dise qu’il voulait garder Jane pour s’amuser ne la rassura pas du tout, elle savait que ça finirait mal. Que Red John l’invite à faire partie de leur jeu la troublait encore plus. Elle se dit que cela était une très mauvaise idée mais si elle devait mettre sa vie en danger pour sortir son consultant de là alors elle le ferait, elle jouerait le jeu du tueur quoi qu’il puisse lui arriver.

Elle fut sortie de ses pensées par une sonnerie de son portable et décrocha :
-Lisbon : Lisbon !

RJ : Bonjour Agent Lisbon, vous savez qui je suis ?

En entendent son interlocuteur elle se tendit car la voix ressemblait beaucoup à celle de son consultant. Mais elle savait que cela n’était pas lui ce n’était pas possible car jamais Jane ne l’appelait Agent Lisbon. Elle avait envie de raccrocher avant de commencer la conversation mais elle savait aussi que si elle le faisait son interlocuteur serait très content et ferait tout pour la déstabiliser plus que elle ne l’était déjà donc elle répondît.

Lisbon : Oui je sais qui vous êtes et qu’est-ce que vous me voulez ?

RJ : ahahahhah toujours sur la défensive à ce que je vois !quel plaisir de vous avoir au téléphone agent Lisbon ! Si vous savez qui je suis dites le moi !

Lisbon : le plaisir n’est pas partagé et oui je sais qui vous êtes cette ordure qui fait de la vie de mon consultant un enfer. Et vous ne m’avez pas répondu qu’est-ce que vous me voulez ?

RJ : Vous devez savoir ce que je veux de vous, vous avez eu mon merveilleux cadeau que je vous ai donné avec toute mon amitié j'espère que vous l’aimer !

Lisbon était en colère, Red John la mettait hors d’elle, elle finirait par craquer et cracher toute la haine qu’elle avait envers lui si elle continuait à lui parler, alors elle décida d’en finir au plus vite.

Lisbon : Ce cadeau comme vous dites ne m’a pas fait plaisir au contraire. Vous voulez que je fasse partie de votre petit jeu n’est-ce pas ? Très bien je vais le faire dites moi où et quand et je viendrai mais je le ferai à une seule condition !

RJ : Oui je voudrais que vous fassiez partie du jeu, si vous en fait partie je suis sûr que l’on va bien s’amuser, vous n’allez pas le regretter. Je vous écoute dites moi ce que vous voulez Agent Lisbon !

Lisbon : je ferai partie de votre manège si seulement vous remettez Drake et Jane dans la même pièce et que vous leurs foutez la paix, si vous ne le faites pas vous pouvez m’oublier.

Red John hésitait il ne voulait pas donner trop de champs libre à l’agent senior dans cette histoire, c’était lui et lui seul le maître du jeu et personne d’autre, seul lui pouvait avoir le contrôle sur le jeu. La condition posée par l’agent senior ne lui plaisait pas et ne l’arrangeait pas, cela le déstabilisa plus qu'autre chose et il détestait être dans une situation pareille.

S'il acceptait cela allait changer beaucoup de choses dans son plan et en y pensent cela le mis en colère, jamais personne depuis qu’il avait commencé sa merveilleuse carrière de tueur en série le plus rechercher de toute la Californie, jamais personne n'avait oser s’immiscer dans ses plans et mettre des conditions dans ses désirs les plus profonds.

Les personnes savaient que s’ils discutaient ses décision il y aurait de graves conséquences. Mais d’un autre côté s’il n’acceptait pas, son jeu ne pourrait pas avoir lieu : il avait vraiment besoin que Lisbon soit présente. C’était sa pièce maîtresse, il ne fallait absolument pas qu’elle abandonne la partie donc il obtempéra mais il se promit qu'il ferait de leur jeu un véritable enfer et cela lui redonna le sourire.

RJ : Agent lisbon cette condition ne me plait pas du tout, mais je vais en faire une exception et je vais accepter et faire ce que vous voulez. Je vous revois très bientôt agent lisbon au revoir.

Lisbon savait maintenant qu’elle allait faire partie de son manège, cela lui fait vraiment peur. Elle était consciente qu’elle n'avait fait que contenter les désirs du serial killer le plus recherché de toute la Californie, que probablement elle n’en sortirait pas vivante, mais elle devait le faire, elle n’avait plus le choix. Elle avait accepté pour voir son consultant et pour le sortir de là. Mais elle ne pouvait pas rester dans le secret, il fallait qu’elle en parle à l’équipe. Donc elle sortit de son bureau et se dirigea dans l’open–space et s’adressa à la team.

Lisbon : Il faut que je vous dise quelque chose de très important. Je pense que vous, vous en doutez tous. Ce que je vais faire ne va sûrement pas vous plaire mais j’y suis obligée. La seule chose que je vous demanderai c’est de me laisser faire et de ne pas vous mettre en danger.

Les agents se regardèrent, ils essayaient de comprendre où Lisbon voulait en venir. Quand Lisbon leur avait dit qu’ils ne faillait pas qu’ils se mettent en danger cela les inquiéta. Puis en se rappelant la discussion qu’ils avaient eu précédemment avec Van Pelt ils finirent par comprendre que tout cela a un rapport avec le colis.

Lisbon : J’ai reçu un colis dont l’expéditeur est RJ et j’ai eu également une lettre en me demandant de participer au jeu de RJ. Je dois le faire si cela permet de retrouver Jane le plus vite possible. Je vous demanderais de me laisser faire, je sais dans quoi je me suis engagée. Ne vous mettez pas en danger pour m’aider. Vous allez continuer les recherches comme si j’étais présente, si vous trouvez quelque chose qui vous permet de localiser Jane vous irez le chercher, c’est clair pour tout le monde ?

Cho : Oui c’est très clair ! Mais avec tout le respect que l’on vous doit boss, on ne peut pas vous laisser seule dans cette histoire. Jane a disparu et cela ne serait pas très raisonnable et beaucoup trop dangereux si on vous laissait seule. Je pense que si Jane était là il vous dirait de ne pas vous mettre en danger et d’y aller accompagnée car il tient à vous. Alors que vous le vouliez où non on va vous aider, on est une équipe et une famille, si on doit se mettre en danger on le fera tous ensemble.

Rigsby : Cho a raison boss ! Si vous avez l’occasion de pouvoir voir Jane et Red John il ne faut pas que vous y allez seule c’est beaucoup trop risqué, si vous y allez on y va aussi on est une équipe. On a droit de participer. Tout comme vous on essaye de sortir Jane de cet enfer. Si on s’y met tous on aura plus de chance réussir. Il faut vraiment que vous nous laissiez-vous aider boss.

Van pelt : Tout a été dit je n’ai rien d’autre à ajouter à part que je suis d’accord avec Cho et Rigsby.

Lisbon était fière d’avoir cette équipe, ils la suivraient quel que soit le danger. Ils seraient toujours là. Elle devait admettre que si son équipe la suivait cela la rassurait énormément.

Lisbon : Bien, je vois que vous ne me donnez pas le choix donc j’accepte votre aide. Mais je veux que ça soit clair dès le début entre nous. Il ne faut pas que RJ s’aperçoive de vos présences sinon ça va mal tourner, il faut que vous soyez le plus discret possible.

Cho : Ne vous inquiétez pas pour ça boss on passera inaperçus. J’ai un ami qui travaille aussi dans la police, il pourra nous prêter une voiture, il a tout le matériel qu’il faut pour que l’on puisse vous guider et vous aider le temps que vous serez avec RJ. Puis si jamais cela se passe mal il y a une équipe de renfort qui interviendra au moindre problème.

Les trois agents regardèrent Cho étonnés. Ce n’était pas son genre de demander de l’aide en dehors du CBI et encore moins de demander à une connaissance pour les aider dans une enquête même si elle s'avérait très risquée.

Lisbon : Cho si je peux me permettre, qui est votre ami ? Comment s’appelle t’il et où l’avez-vous connu ?

Cho : Mon ami s’appelle Trevor Scofield, je l’ai connu dans le gang des Avon Park, c’est comme un grand frère pour moi. C’est un homme bien. Il a quitté le gang parce qu’il a fini par comprendre ce que l’on faisait était mal. C’est grâce à lui que je suis aussi partit du gang et que je suis ici avec vous. S’il sait que j’ai besoin de lui il viendra car il sait qu’une famille est la chose qui est la plus importante que l’on a dans une vie. Si je lui explique la situation il viendra nous aider avec son équipe. La team de Trevor Scofield est la meilleurs équipe de crime majeur de Denver et la plus douée dans les actions spéciales. Vous pouvez me faire confiance.

Il y eu un grand silence pendant plusieurs minute dans l’open-space. La team de Lisbon était étonnée par les révélations de Cho au sujet de son ami l’Agent Senior Scofield.

Lisbon : Merci Cho d’habitude je ne serai pas trop d’accord pour qu’une autre équipe intervienne dans nos enquêtes. Mais là je suis prête à vous faire confiance sur ce coup. Vous connaissez cette équipe. La seul chose que je vais vous demander à vous tous c’est de faire très attention à vous, car le danger n’est jamais loin avec RJ alors prenez toute les précautions possible.

Cho : Ne vous inquiétez pas boss on fera tout pour que tout se passe le mieux possible.

Rigsby : Oui boss tout se passera bien. On fera tout pour que tout ce déroule bien sans que personne ne soit en danger et que vous ressortiez saine et sauve avec Jane et Drake.

Lisbon : Vous êtes une très bonne équipe et je suis fière d’être votre supérieure. Je travaille avec vous depuis assez longtemps pour vous faire confiance et savoir que quoi que l’on fasse on le fera ensemble. Cho je vous laisse appeler l’agent Scofield ?

Cho : Oui boss je vais l’appeler de suite.

Lisbon repartit dans son bureau continuer à approfondir les recherches. Dans l’open-space régnait une ambiance très travailleuse. Rigsby était plongé dans ses recherches revérifiant si quelque chose ne lui avait pas échappé. Van-Pelt elle faisait des recherches sur la famille de Drake et essayait d’avancer dans le dossier d’Andrew Connor. Cho lui appela son ami l’agent Scofield.

Scofield : Agent Trevor Scofield !

Cho : Salut Sco ! C’est Cho

Scofield : Cho ?!? Cho c’est bien toi petit frère ?

Cho : Oui Sco ! C’est bel et bien moi grand frère, j’ai un service à te demander.

Scofield : Tout ce que tu veux petit frère qu’est ce qu'il t’arrive ?

Cho : Merci ! J’ai besoin de ton aide et celle de ton équipe c’est vraiment urgent et très important.

Scofield : Oh Cho dans quoi tu t’es tu encore embarqué !?

Cho : Arrête un peu Sco tu veux bien et laisse-moi finir. Il faut que toi et ton équipe vous nous aidiez dans une affaire qui dure depuis déjà trop longtemps. C'est risqué, il s’agit du serial Killer le plus rechercher de toute la Californie. J’ai un ami et collègue qui a été enlevé par celui-ci. Le tueur a contacté mon patron pour qu’elle fasse partie de son jeu et je pense qu’il serai plus raisonnable si on était deux équipe sur cette affaire, il y aura beaucoup moins de risques. On a vraiment besoin de ton aide Sco, moi et mes collègues mais surtout mon patron, alors tu veux bien nous aider ?

Scofield : Attend le serial Killer que vous recherchez et poursuivez c’est bien Red John ?

Cho : Oui c’est bien lui ! Mais comment le sais tu ?

Scofield : J’en ai entendu parler aux infos et puis surtout les journaux. Je te ferais remarquer que j’ai des contacts aussi en Californie, je suis au courant de tout ce qui se passe la bas.

Cho : D’accord, bon Sco tu ne m'a toujours pas répondu…

Sco : Oui bien sûr frérot que j’accepte cette affaire je te dois bien ça. Si toi et ton équipe avez besoin de mon aide alors je vais le faire. De flic a flic on s’entraide puis surtout c'est une excellente affaire je ne peux pas refuser. Dis moi quand tu auras besoin de moi et mes homme et on débarque en Californie. Tiens moi au courant petite frère.

Cho : Merci ! Je te tiens au courent le plus vite possible à bientôt !

Sco : A bientôt Cho !

Cho raccrocha et sortit de l’open space. Il frappa à la porte du bureau de l’agent senior. Il attendit la permission pour entrer. Il resta immobile devant le bureau en attendant qu’il puisse parler. L’agent senior était plongée dans sa paperasse et finit par décrocher son regard des dossiers.
Lisbon : Oui Cho ? Vous vouliez me dire quelque chose ?

Cho : Boss j’ai eu l’agent Scofield et il accepte de nous aider dans cette affaire. Il attend d’avoir plus d’informations pour pouvoir venir nous rejoindre.

Lisbon : D’accord, pour le moment je n’ai pas plus d’informations mais dès que j’en ai je vous mettrais au courant. Et Cho merci de vouloir m’aider. Je pense qu'un œil neuf sur cette affaire nous permettra de voir ce que nous avons manqué pour avoir cette ordure.

Cho : C’est normal boss que l’on veuille vous aider, on est tous concernés dans cette affaire.

Cho repartit à son bureau et continua ses recherches. Van Pelt venait de trouver une info et en parla à ses collègues.

Elle avit fait une recherche sur Drake Damon, il avait 6 ans quand il a été enlevé à son domicile par RJ. Les parents de Drake avaient une villa et un club de surf à Malibu. La mère, Naomi, est directrice du club et le père, Brandon, est moniteur de surf. Brandon travaille également dans une pizzeria et Naomi dans une clinique vétérinaire en tant qu’auxiliaire.

Drake était un petit garçon sans problèmes et était très apprécié par ses amis. C’était un enfant super actif et assez timide. Il faisait du sport en sortant de l’école. Il était inscrit dans un club de judo la semaine et du BMX le week-end.

Un soir, après son cours de judo, sa nourrice, Maria, s'absenta pour un problème personnel. C'est ce moment que choisit Red John pour pénétrer dans la maison. Surpris par le retour de la nourrice, il la tua et enleva Drake.

Les parents s'aperçurent de la disparition de leur fils tard le soir. Ils alertèrent la police. Depuis il n'y avait pas eu de nouvelles de l'enfant.

La jeune agent sorti de l’open-space après avoir donné les informations à ses collègues. Elle se dirigea vers le bureau de Lisbon pour lui faire part des ses découvertes.

Lisbon : Ah Van Pelt vous avez trouvé quelque chose qui puisse nous faire avancer ?

Van pelt : Je ne pense pas que cela nous fera avancer mais j’ai trouvé des informations sur Drake Damon.

Lisbon : Van Pelt, on n’a pas de temps à perdre alors allez droit au but s’il vous plait.
Van Pelt : Ce que je peux vous dire c’est que Drake Damon a été enlevé chez lui après son cours de judo, il était avec sa nourrice. Red John est entré dans la Villa des Damon à Malibu, il a tué la nourrice et a disparu avec Drake.
Lisbon : Cette histoire n’est pas claire, il a dû se passer quelque chose pour que Red John s'en prenne à Drake.
Van Pelt : Vous pensez qu’il pourrait y avoir un rapport entre le meurtre de la nourrice et l’enlèvement de Drake ?

Lisbon : Oui, il se pourrait que la nourrice connaissait Red John, une adepte du tueur. Elle l'a laissé entrer. Quelque chose ne s'est pas passé comme prévu. Elle n'a peut être pas fait ce que Red John lui avait demandé et il l'a tuée. Drake ne faisait pas partie du plan du tueur, mais il ne pouvait pas laisser un témoin. Plutôt que de l'éliminer il l'a enlevé.

Van Pelt : Boss vous êtes sûre que vous allez bien ?

Lisbon pris au dépourvu regarda son agent avec étonnement et lui demanda des explications.
Lisbon : Oui je vais très bien ! Pourquoi vous me demandez ça ?

Van Pelt : Je dis sa car vous parlez comme Jane. D’habitude vous ne fait jamais de suppositions, c’est toujours Jane.

En entendant le nom de son consultant, son visage devint soudainement triste et la peur l’envahit en pensant de ce qu’il devait vivre en ce moment. Elle espérait que tout allait bien pour lui et Drake. Tout ce qu’elle pouvait faire pour le moment c’était d'espérer le retrouver le plus vite possible.

Lisbon :Bon merci Van Pelt vous avez fait du bon boulot. Demandez à Rigsby de partir avec vous pour interroger les parents de Drake, pour leur dire que leur fils est vivant et que l’on va tout faire pour retrouver Drake.

Au moment où Van Pelt sortait du bureau de l’agent Senior deux personnes arrivèrent de l’ascenseur et se dirigèrent vers la jeune agent.

James Davey : Bonjour je suis James Davey et mon ami ici présent est Andrew Connor, on aurait besoin de parler à l’agent Lisbon, est-elle là ?

Van Pelt : Bonjour messieurs, l’agent Lisbon est là je vais la prévenir de votre arrivée.

Van Pelt informa Lisbon que Mr Davey et Mr Connor était dans les bureaux du CBI et voulaient lui parler.

Van Pelt : Boss, il y a Mr Davey et Mr Connor qui son-là, ils veulent vous parler.

Lisbon : Mr Davey et avec Mr Connor notre Suspect ? Que viennent-ils faire ici ?

Van pelt : Je ne sais pas boss, mais ils veulent vous parler.

Lisbon : Bien, faites-les entrer. Je vous laisse partir avec Rigsby pour aller interroger la famille Damon.

Van Pelt demanda à Connor et Davey de rentrer dans le bureau de Lisbon avant de se diriger vers le bureau de Rigsby.

Van Pelt : Rigsby il faut que l’on aille voir la famille Damon et leur dire que l’on a des informations sur leur fils.

Rigsby : Ok on y va, c’est parti tu as l’adresse ?

Van Pelt : Oui t’inquiètes pas j’ai tout ce qu’il faut. Bon assez parlé en route.

Rigsby : je te suis Grace ! À tout à l’heure Cho!

Dans le bureau de Lisbon

Lisbon : Bonjour messieurs, Puis-je savoir pourquoi êtes-vous ici ?

Davey : Agent Lisbon, écoutez-moi s’il vous plait je comprends que vous vous ayez des doutes sur mon meilleur ami. Vous aviez raison sur un point, mais je peux vous jurer qu’il n’y est pour rien dans cette histoire. S'il est venu aujourd’hui c’est pour vous expliquer ce qu’il s’est passer il y a 4 mois. Vous comprendrez qu’il n’a rien à voir dans l’enlèvement de votre collègue et ami.

Lisbon : Bon d’accord, Mr Connor je vous écoute.

Connor : Agent Lisbon, je voudrais vous dire que je suis sincèrement désolé pour votre collègue. Si je peux vous aider à le retrouver je ferai mon possible croyez moi. James m’a expliqué ce qui s’est passé. Vous voudriez avoir des informations à propos de la voiture qui a servit à l’enlèvement de votre ami. Je peux vous dire que je connais la personne qui possède actuellement la voiture, c’est un ami d’enfance Junior Hederson.

Lisbon en entendant ce nom comprit que, enfin, les recherches allaient accélérer. Même si elle savait qu’elle était très loin du but elle avait quelqu’un qui pourrait donner des d’informations sur le complice de RJ. Elle décida qu’elle ne le laisserait pas tranquille tant qu’elle n’aurait pas réussi à avoir junior Hederson. Seul lui savait où se trouvait son consultant, elle devait le surveiller de près.

Lisbon : Très bien, vous connaissez Junior Hederson depuis longtemps ?

Connor : Oui je connais Junior depuis le primaire, on a été ensemble jusqu’au lycée. Apres le lycée on s’est perdu de vu. Je l'ai revu il y a 4 mois.

Lisbon : D’accord et est-ce que Junior Hederson vous a dit pourquoi il voulait la voiture ?
Connor : Non, il ne m’a pas dit pourquoi. Au début je ne voulais pas lui donner mais Junior est devenu de plus en plus agressif et m'a menacé de mort si je parlais. C’est pour cela que j’ai gardé le silence pendant tout ce temps agent Lisbon. Si il sait que je suis venu vous voir il me tuera.

Lisbon : Avez-vous une photo de Junior Hederson ?

Connor : Oui, tenez ! je vous l’ai apportée, je pensais que cela vous aiderait à le trouver.

Lisbon fini par comprendre que Connor n’était pour rien dans cette histoire de voiture et qu’il avait agit pour se protéger. L’agent senior décida de le mettre sous protection pendant la durée de l’enquête.

Lisbon : D’accord Mr Connor, merci d’être venu par vous-même nous dire se qui c’est passé il y a 4 mois. Vous ne faites désormais plus partie de nos suspects. Je vais vous mettre sous protection policière pendant toute la durée de l’enquête, vous n’aurez plus de soucis à vous faire, vous ne risquez plus rien. Je vous enverrai dès ce soir des agents de police devant votre domicile. Si vous voulez sortir de chez vous il suffira de prévenir l’un des agents et il vous emmènera où vous voulez. En cas de problème appelez-moi à ce numéro. Il se peut que l’on ait encore besoin de vous pour l’enquête .

Connor : Merci agent Lisbon, je ferai tout mon possible pour vous aider, vous pouvez compter sur moi. Au revoir agent Lisbon.

Lisbon : au revoir Mr Connor.

Apres avoir eu les informations par Connor, Lisbon alla voir Cho pour lui faire part des dernières informations puis elle retourna dans son bureau et vit qu’elle avait eu un message vocal de Jane, lui donnant l’information qui lui manquait. Maintenant elle avait savait que cette histoire serait bientôt terminée. Elle marqua sur un papier les informations données par Jane et alla les donner à Cho. L'équipe travailla jusqu’à très tard dans la soirée avant que l’agent senior ne leur demande de rentrer chez eux.

A suivre