Tes bras, si fort et si fragiles en même temps [Os] ^

**Ambre973** Jeu 24 Mai 2012 - 23:19

Alors voilà, je sais qu'en ce moment c'est plus des Os ( ou non x) ) sur l'épisode 4*24 mais j'avais envie de tuer quelqu'un de manier assez cruelle Tes bras, si fort et si fragiles en même temps [Os] ^ 640688

Tes bras, si fort et si fragiles en même temps [Os] ^ 640688

Et de faire souffrir les gens Tes bras, si fort et si fragiles en même temps [Os] ^ 130123

aller savoir pourquoi. Bref, sur ceux, pas de spoiler, ouvert à tout le monde, et bonne lecture.
Merci Johel pour la correction !
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Tes bras... Si fort et tellement fragiles en même temps.

Il y des fois où je me demande si tout n'est qu'un rêve. Suis-je vraiment mort dans tes bras ? Pourquoi ce jour là ? Bien-sûr on savait tout les deux que ce moment allait arriver... Mais pourquoi maintenant , pourquoi ici , alors que tout allait pour le mieux ? Je ne pensais pas que tout s'arrêterait comme-ça , d'un coup. Pourtant , la pulsion de la vengeance a prit le dessus, et je suis mort.

Flash Black

Nous étions là , toi et moi , devant ce monstre qui avait tué ma famille. Toi , tu pointais discrètement ton arme sur moi, et moi , mon arme sur lui. Je savais que tu n'hésiterais pas à tirer, si je tirais. Pourtant , en me tournant vers toi , je t'ai vue trembler de peur , de colère. Je savais bien que tu ne savais pas quoi faire. Cela se voyait sur ton visage, dans ton regard si vert. D'ailleurs , en parlant de ton regard, j'y voyais des larmes. Je n'aimais pas te voir pleurer , surtout pour moi...

-Arrêtes ! Ne pleures pas pour moi.

C'est là que j'ai vu une larme tomber des tes yeux. Non , je t'en supplie , pas devant moi ! Hum... Si un jour on m'avait dit que te voir pleurer m'empêcherais de me concentrer sur ma vengeance , j'aurais ri au nez de la personne.

Tu m'as regardé , et ta respiration s'est figée d'un coup. J'ai froncé les sourcils , je n'ai pas compris. Pourquoi me regarder comme-ça , en pleurant et changer d'expression d'un coup ? Mais ne t'en fait pas , maintenant, j'ai compris. J'aurais dû comprendre plus tôt, mais non… Il m'avait attrapé par derrière... Et il a commencé à me tuer sous tes yeux remplis de larmes

Les coups de couteau dans mon corps s’enchaînaient rapidement. Je me vidais de mon sang, toi tu étais là…figée. Mon corps était à présent sur le sol, je n'étais qu'à demi-concient. J'entendais les bruits , mais je ne voyais pas. Très vite , le noir avait prit possession des lieux. Mais j'avais pourtant les yeux ouverts , je le sentais. C'est alors qu'un coup de feu retentit me faisant tressaillir. J'en étais certain, c'était toi. Reprenant tes esprits, tu avais tiré sur celui que je haïssais, et que maintenant, toi tu aussi tu haïssais.

Je t'ai sentit pleurer. Enfin... Je t'ai entendu. J'avais une terrible envie de crier ma douleur , mais aucun son ne sortait de ma gorge sèche. Complètement sèche. Je sentais des bras m’entourer , des gouttes d'eau tomber sur mon visage et un souffle chaud s'inviter au creux de mon cou.

Tu me berçais , tes larmes tombaient inconsciemment sur mon visage. Je sentais ta respiration rapide, et ton corps contre le mien essayant de me réchauffer. Je savais que bientôt, j'allais lâcher, que tout allait se terminer ici, dans tes bras. Tes bras... Si fort et tellement fragiles en même temps.

Soudainement, alors que je me mourrais à petit feu, mes idées se bousculaient, mes pensées n'étaient plus très claires. J'avais l'impression d'être asphyxié, comme quand on vous met un drap sur la tête quand vous dormez. Je fermais les yeux, essayant de reprendre mon souffle, mais rien n'y faisait. Je compris alors que je mourrais. Une étincelante lumière blanche s’approchait de moi. Mon cœur se serrait alors fortement, et je ne sentis plus rien. Rien…

Alors que je souriais à la lumière – heureux de pouvoir revoir mes deux amours- je laissais échapper un dernier soupir dans tes bras. Tes bras si fort et tellement fragiles en même temps. Ce dernier soupir de contentement, de soulagement. Mes paupières se firent lourdes, très lourdes. Je t'entendais encore hurler mon nom, puis en suite, mon prénom. Mon prénom. Il résonnait dans mes oreilles comme une mélodie, car c'est toi qui le prononçait.

Mais mon cœur lâchait, et je suis parti, sans te dire que je t'aimais.