Enjeu fort en lettres ^

Amis du soir bonsoir !

Voilà la suite de " Huis Clos " qui s'appelle " Enjeu fort en lettres ". On quitte le registre " glauque " pour un registre beaucoup plus léger.
Je précise que la lecture de "Huis Clos" n'est pas obligatoire pour lire cette histoire, il y aura deux trois allusions mais rien qui nuise à la compréhension !

Petit résumé de "Huis Clos" ( quand même ) : Après que Lisbon et Jane aient passé une journée prisonniers d'un scientifique dérangé, Jane se prend une balle et tombe dans le coma. Au bout de deux ans il en sort.

L'histoire commence là, à sa sortie du coma.

Deuxième précision : J'ai pas vu la saison 3 ( et je le vis bien ) et j'essaie d'éviter les spoilers. Bref tout ça pour dire que les relations entre les personnages ne seront pas forcément conformes à la nouvelle saison.

Je crois que j'ai tout dit ^^
A vous de me dire si vous voulez la suite !
Bonne lecture !



Jane a détaché son regard de Lisbon et s'est tourné vers le médecin.
Après avoir toussé plusieurs fois, il a réussi à prendre la parole, même si sa voix restait faible.
- J'ai dormi longtemps ?

Les médecins ont échangé un regard gêné avant d'annoncer qu'ils allaient partir un moment.
Lâches.
Une fois les médecins sortis, Lisbon a entendu le ton suppliant de Jane.
- Lisbon ?
Il venait à peine de se réveiller et la première chose qu'il devait entendre d'elle c'était qu'il avait perdu deux ans de sa vie.
Classe.
- Deux mois ? Trois mois ?
- Deux ans.

Au début la nouvelle avait beaucoup choqué Jane. Par la suite il avait décidé d'en faire un sujet de dérision en disant à Lisbon qu'il avait assez dormi pour les quinze prochaines années, et qu'il était prêt à la taquiner jours et nuits pour se rattraper.
C'était une façon comme une autre de digérer l'information.

Les trois agents Cho, Rigsby et Van Pelt étaient passé le voir à leur tour et chacun se réjouissait de la « résurrection » du malade.
Les médecins avaient décidé de garder Jane encore une semaine pour être sûr que son état ne se ré-aggraverait pas, au grand bonheur du consultant.


Ce soir là, alors que les bureaux commençaient à se vider, Lisbon était encore en train de boucler ses rapports en retard. Elle s'apprêtait à éteindre son ordinateur quand elle vit une silhouette qu'elle ne connaissait que trop bien appuyée dans l'angle de sa porte.

- Jane ! S'exclama t-elle surprise. Je croyais que vous ne deviez sortir que vendredi.

- Oh, heu … J'en avais assez de l'hôpital. En plus on y mangeait très mal.

Lisbon lui lança un regard signifiant clairement ce qu'elle pensait de ce genre d'attitude mais elle ne réussit pas à tenir longtemps avant de répondre au sourire de son ami.

- C'est bon de vous revoir parmi nous.

Jane acquiesça d'un hochement de tête et un silence s'installa pendant lequel s'exécutait un défi consistant à fixer l'autre sans ciller, comme pour vérifier que rien n'avait changé en deux ans. Au bout d'une longue minute Lisbon capitula et entreprit de mettre de l'ordre sur son bureau.

- Pourquoi vous refusez de voir le psy ? Entendit-elle soudain.

La jeune femme cessa son activité un court instant, puis la repris en évitant de regarder Jane.

- Vous êtes le premier à dire que les psys sont des charlatans.

- C'est vrai. Mais parfois ils sont utiles, dans certaines situations.

- C'est inutile, je vais bien.

- C'est … traumatisant ce qu'on a vécu là bas, c'est normal que vous ayez besoin d'aide.

- Et vous alors ? Dévia t-elle en levant les yeux vers lui.

- J'ai une excellente santé, aussi bien physique que mentale ! Vous par contre, vous êtes plus fragile, psychologiquement j'entends.

- Ça fait deux ans Jane ! Je vais bien.

Jane savait très bien que Lisbon allait encore avoir besoin de temps pour accepter ce qu'ils avaient vécu. Et sans être prétentieux il était aussi conscient que les deux dernières années avaient dû être éprouvantes pour sa patronne.

- Je n'insiste pas alors …

Lisbon rangea un dossier dans son tiroir et en archiva un autre qu'elle mit dans un casier au fond de son bureau, en attendant qu'il soit descendu dans la salle des archives.
Elle resta un moment, la main sur le casier, hésitant à aborder le sujet qui les tenait à cœur tous les deux.

- John LeRouge est mort, lança t-elle enfin.

Il y eut un silence pendant lequel ni l'un ni l'autre ne savait quelle attitude adopter.
La jeune femme se retourna pour lui faire face et finalement c'est Jane qui reprit la parole en premier.

- Je sais. Vous me l'avez dit quand j'étais dans le coma.

- Vous entendiez ?!

- Pas toujours, mais souvent oui.

Nouveau silence.

- J'imagine que c'est mieux comme ça …

Sa remarque surpris littéralement la jeune femme, dont la tête fit légèrement sourire Jane.

- Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de drôle !

- Vous verriez votre tête …

- Vous vous êtes entendu ? J'imagine que c'est mieux comme ça. Excusez moi de ne pas être habituée à ce genre de réponse de votre part surtout quand il sagit de John LeRouge.

- Et qu'est ce que vouliez que je vous dise ? Que je suis désolé de ne pas avoir été présent ? Que j'aurais préféré moi même le tuer et le regarder mourir ? Oui j'aurais voulu mais on ne peut pas revenir en arrière Lisbon. Il est mort, point final.

Lisbon n'en revenait pas. D'accord, Jane aurait voulu le tuer de ses mains mais le fait qu'il en parle d'un ton presque détaché la laissait réellement perplexe.
Soudainement elle sortit son téléphone portable.

- Qu'est ce que vous faites ? S'étonna Jane.

- J'appelle l'hôpital, ils n'étaient pas censé vous faire un lavage de cerveau !

- Ha ha. Je suis sérieux Lisbon.

- Je l'espère.

La jeune femme rangea son mobile et mit sa veste avant de se diriger vers la porte pour rentrer chez elle.

- Vous allez dormir ici ? Lui demanda t-elle alors qu'il l'accompagnait jusqu'à l'ascenseur.

- C'est une façon détournée de m'inviter chez vous ?

Elle leva les yeux vers lui et lui lança un regard qu'elle voulait blasé.

- Vous êtes à peine arrivé que vous m'énervez déjà, lui dit-elle un brin amusée.

- J'ai deux ans à rattraper, se justifia t-il en souriant.

L'évocation de son coma mit Lisbon mal à l'aise et Jane s'en rendit compte.

- Vous vous rappelez de ce que je vous ai dit ce jour là, quand on était dans le couloir ? Lui demanda t-il.

- Vous m'avez dit un paquet de trucs dans le couloir.

- Je vous ai dit quelque chose comme « quand on sera sortit de là il faudra que je vous parle ». Vous vous en souvenez ?

Lisbon fit mine de réfléchir mais elle se rappelait de ce moment comme si c'était hier. Ils avaient même parlé mariage juste avant.

- Tout est enfin terminé, alors je vais le dire. Voilà en fait je - …

- Térésa !

Lisbon se retourna pour voir qui les avait interrompu et à la vue de cet homme son sourire s'élargit.

- Matt ! Qu'est ce que tu fais ici ?

Le dit Matt ne répondit pas et vint embrasser Lisbon, ce qui gêna un peu la concernée.

- Je voulais te faire la surprise !

Jane regarda l'homme : de taille normale, un peu moins de 1m80, brun avec un regard très expressif. Plutôt beau garçon, il fallait bien l'avouer.
Voyant que Lisbon restait silencieuse, Jane décida de se présenter lui même.

- Bonjour, je suis Patrick Jane.

L'homme lui serra la main et se présenta à son tour. Jane apprit plus tard qu'il s'appelait Matt Fleming et qu'il travaillait comme pompier.

- Oh vous êtes sorti du coma ! Je suis content pour vous, vraiment.

- Je le suis aussi .

Un léger silence s'installa.

- Et alors, vous êtes avec Lisbon depuis longtemps ? Relança Jane plus par curiosité que pour briser le silence.

Matt étouffa un rire.

- C'est sérieux ? Vous vous appelez réellement par vos noms ? Je croyais ça faisait six ans que tu bossais avec lui Tess.

- Ça fait six ans oui …

- C'est parce qu'elle adore que je l'appelle par son nom, intervint Jane. Elle trouve ça sexy.

Lisbon leva les yeux au ciel et malgré tous les efforts qu'elle fit pour ne pas le faire, elle rougit quand même.

- Ne l'écoutes pas, dit-elle à l'attention de Matt, il passe son temps à raconter n'importe quoi.

Jane souriait, fier de son coup.

- Je vois. J'imagine que vous ne devez pas vous ennuyer !

- C'est rien de le dire … commenta la jeune femme.

- Et bien Monsieur Jane, au plaisir de vous revoir ! Finit Matt en lui serrant de nouveau la main.

- Au revoir, Matt.

Matt partit en direction de l'ascenseur, après que Lisbon lui ai dit qu'elle le rejoignait juste après.
Après s'être assurée qu'il ne les voyait plus, elle pinça Jane.

- Aïe !

- Ne commencez pas à lui raconter n'importe quoi !

- Vous êtes une vilaine cachotière. Pourquoi vous ne me l'avez pas dit ?

- Pourquoi vous n'avez pas deviné ?

- La vraie question est : pourquoi vous ne vouliez pas que je sois au courant ?

Lisbon hésita un moment avant de répondre.

- Il n'y a pas de vraie question. Je vous l'aurai dit plus tard, c'est tout. En plus vous étiez à l'hôpital, c'était pas vraiment le bon moment …

- Bien sûr.

La conversation ne menant à rien et Lisbon sachant que Jane ne la croyait pas, elle soupira et décida de prendre congé.

- Rentrez chez vous et reposez vous, je ne veux pas vous voir au CBI avant la semaine prochaine.

Elle tourna les talons sans attendre de réponse laissant Jane un peu perdu dans ses pensées.

Une chose était sûre, le consultant ne s'était vraiment pas attendu à ça.

Pauvre Jane =/



Aller aller débarrasse nous de ce Matt ( Mais c'est que je l'aime bien quand même xD ) rapidement et après Jiiiiiiiiiiiiiisbon !! xD



VLS =)

CHOUETTE LA SUITE DE TA SUPERBE FIC
plus sérieusement, Jane est enfin sortit du coma, Lisbon est toujours présente pour lui et puis j'aime leurs petites pics, c'est le retour du bon vieux temps et j'aime beaucoup
par contre il y a un truc qui me dérange, un tout petit truc, C'EST QUI CE MEC? pendant que Jane se battait pour sa vie, en ayant sauvé celle de Lisbon, elle se permet d'aller voir ailleurs, elle a pas honte? et lui qui venait lui faire une déclaration, le pauvre même s'il semble bien le prendre, je sais bien que ce n'est pas le cas
il me tarde la suite pour savoir comment il va gérer ça, et comment Lisbon va s'en sortir

ça fait un peu le coup à la Dead Zone, tandis que son fiancé est dans le coma, la fille perd le courage d'attendre son réveil décide de faire sa vie à coté. Donc le pauvre quand il se réveille, alors qu'il croit que sa fiancée lui est toujours fidèle et ben il apprend qu'elle s'est remariée, bon là c'est pas le cas de Lisbon mais ça revient un peu au même.

Trop trop de te revoir avec la suite de ta fic

Jane sortit du coma j'adore ces petits moments de tendresses des moments très retour au bon vieux temps comme dans la série

Quoi ??? Lisbon avec un nouveau mec ?? Non mais elle est c** ou quoi ma parole Alors que Jane faisait tout pour rester en vie, se battait pour elle en s'apprêtant à lui faire une belle déclaration, il découvre ce Matt avec elle
Pauvre Jane Même s'il fait comme si de rien n'était, on sent bien qu'il est malheureux et qu'il souffre, le pauvre

Je pour que Jane se batte pour reconquérir Lisbon, et qu'elle ouvre les yeux sur ce qu'elle ressent pour lui puis j'ai hâte de voir comment ils vont s'en sortir face à ces épreuves :vivement: :vivement: :vivement:

VLS VLS VLS

J'adoooore !!
Mais pauvre Jane J'espère que tu nous arrangeras ça Mais en attendant ta fic est génial

VLS VLS

Hey hey !

Un grand merci à Win, Sweety, JA et Love-Story

Bon ben Matt a pas beaucoup de succès !
Il est pas méchant vous savez

Voilà la suite, c'est pas un des plus drôles de l'histoire je vous préviens !

Je vais essayer de poster une à deux fois par semaine.

Bonne lecture





Quand Lisbon arriva au CBI le lendemain matin, le gardien l'informa que Jane était déjà dans son bureau. La jeune femme soupira : elle aurait dû se douter qu'il n'attendrait pas lundi avant de revenir, depuis quand écoutait-il ce qu'elle lui disait ?
Elle entra dans son bureau et ouvrit les stores, ce qui réveilla le consultant.

- Qu'est ce que vous faites là ? Lui demanda t-elle sans agressivité. Je vous ai dit de ne revenir que lundi.

Le blond ouvrit les yeux difficilement et s'assit sur le canapé.

- Je vous attendais.

- Vous avez dormi ici ?

- Non, je suis seulement là depuis une petite heure. J'ai dû m'assoupir cinq minutes ...

- Mon bureau était fermé, Jane.

- « Était », oui.

Lisbon soupira et se décida à allumer son ordinateur, en tentant d'ignorer le regard pesant de son consultant. Jane se leva et s'approcha du bureau.

- Je sais que je devais retravailler lundi mais je voulais juste vous prévenir que je ne reviendrais pas avant mardi. Ne vous inquiétez pas, ajouta t-il en voyant la tête de sa patronne, Hightower est au courant.

La jeune femme cacha tant bien que mal sa surprise mais approuva.

- D'accord. Si je vous demande pourquoi vous allez éviter la question ?

- J'ai des choses à faire.

- D'accord, répéta t-elle.

Après une petite minute de silence chargée de regards, Jane souhaita une bonne journée à Lisbon et sortit de son bureau. Avant qu'il n'ait franchis la porte, Lisbon le rappela.

- Oui ?

- Je ne sais toujours pas ce que vous vouliez me dire hier soir.

- C'est vrai, puisque Matt est arrivé.

La jeune femme lui lança un regard interrogatif, auquel il répondit par un demi sourire. Il avait fait exprès d'accentuer le nom de son petit ami.

- Je vous le dis si vous me dîtes depuis combien de temps vous êtes avec lui.

- En quoi c'est important ?

- Ça l'est pour moi.

Lisbon hésita mais consentit quand même à lui répondre.

- A peine une semaine.

- Menteuse !

Voyant que son amie ne comptait pas démentir il ré-attaqua.

- Je développe ? Très bien. Vous le laissez vous embrasser en public et il en est au stade où il vous fait la surprise de venir vous chercher. Je dirais que ça fait au moins deux semaines.

Nouveau silence de la brune, cette facilité qu'il avait à déceler le mensonge l'agaçait au plus au point, surtout quand il s'en servait sur elle.

- Trois semaines. Content ?

- Trois semaines ?! Wahou, je suis impressionné. Vous l'avez rencontré où ?

- Jane ! On avait un accord ! A vous maintenant.

- Je dirais soit ici soit à l'hôpital, continua Jane en ignorant la remarque de sa patronne. Je ne pense pas qu'en deux ans vous ayez changé vos habitudes, et sans vouloir surestimer l'affection que vous me portez j'imagine que ce qui m'est arrivé après cette fameuse journée, ne vous a pas encouragé à sortir pour faire la fête et d'un même coup rencontrer du monde. Je ne pense pas non plus que ça soit ici sinon vous n'auriez pas été surprise de le voir arriver. Donc je pencherai plus pour l'hôpital.

Voyant que la jeune femme ne répondait pas il préféra enchaîner avec la suite.

- Pour ce qui est d'hier soir, j'avais dans l'idée de tenter de vous séduire. Maintenant que j'ai vu que la concurrence est plutôt rude, je vais me contenter de devenir indispensable. Après tout, comme je vous l'ai dit hier, j'ai deux ans à rattraper !

Après son court monologue, Jane n'attendit pas la réponse de Lisbon et sortit rapidement du bureau en fermant la porte derrière lui, laissant sa patronne légèrement en état de choc.


Jane descendit du taxi et paya le chauffeur qui l'avait ramené jusque chez lui.
La DS était toujours là, la maison fidèle à elle même.
Deux ans qu'il n'avait pas remis les pieds ici.
Il avait mentit à Lisbon. La veille au soir, il avait passé la nuit dans le grenier du CBI et, réveillé vers les 5h du matin, il avait décidé d'aller attendre Lisbon dans son bureau où il avait fini par s'assoupir.

Maintenant qu'il regardait sa maison, il n'était plus très sûr de vouloir y retourner.
Mais il l'avait décidé, il ne pouvait pas repousser ce moment éternellement.
Alors il sortit ses clés et les fit tourner dans la serrure. Il marqua une brève hésitation avant d'ouvrir la porte, puis entra.

L'odeur de renfermé se fit immédiatement sentir, il ouvrit toutes les fenêtres du rez de chaussée pour évacuer l'odeur.
Ça faisait deux ans qu'il n'était pas revenu. Et comme pour lui faire rappeler qu'il avait été quasiment mort pendant ces deux années, un flot de souvenirs l'assaillit.
Il dû s'appuyer à la fenêtre pour ne pas tomber, l'air frais de l'extérieur lui fit du bien.
Envolée la bonne humeur du matin, la réalité est toujours plus dure.

Jane resta un moment appuyé sur la fenêtre, regardant son jardin sans vraiment le voir.
Combien de fois s'était-il installé à cette même fenêtre pour regarder sa fille faire de la balançoire ?
Si on le lui avait demandé, il aurait incapable de répondre. Pour la première fois, tous ses souvenirs lui donnaient la nausée. Pris d'un accès de colère, il abandonna la fenêtre pour monter dans sa chambre.
Quand il ouvrit la porte, il vit le smiley.
Il était toujours là, le narguait comme pour lui dire « Regardes tu n'as pas honoré ton engagement ce n'est pas toi qui m'a tué »
Il s'approcha du dessin morbide et l'effleura avec son doigt, le retraçant au ralenti.

Tant d'années à le pourchasser, à déchiffrer ces énigmes qui le défiaient en lui causant des insomnies, toute cette énergie dépensée pour quoi ? Pour que John LeRouge meurt pendant que lui était dans le coma.
Pour qu'il meurt d'une balle d'un simple flic.
Un flic qui après ça était rentré chez lui et avait passé une soirée banale à regarder la télé, sans se rendre compte de la profondeur de son geste.

C'est surement mieux comme ça, avait-il dit à Lisbon.
Certes, mais maintenant il n'y croyait plus.

Jane passa trois jours chez lui, la plupart du temps allongé sur son matelas à réfléchir. Il ne sortait de sa chambre que pour manger un peu ou aller prendre une douche.
Le peu de temps qu'il dormait son sommeil était peuplé de cauchemards, un mélange de John LeRouge et de coma.

Maintenant que son ennemi était mort, qu'est ce qu'il était censé faire ? Dommage qu'il n'existait pas de mode d'emploi pour « comment recommencer à vivre ».

Il n'était plus seul maintenant, il avait une nouvelle famille au CBI, des amis et puis il avait Lisbon.
Elle lui avait toujours reproché d'être aveuglé par sa vengeance, d'être obnubilé par son passé sans jamais chercher à avancer.
Il aimait sa femme et sa fille, plus que tout c'était certain. Mais il ne pouvait pas lutter contre des fantômes. John LeRouge était mort et sa vengeance était morte avec lui.
Alors n'était ce pas le meilleur moment pour essayer d'avancer ?

Le matin du lundi suivant, Jane avait pris une grande décision.
Il se leva, résolu, et descendit se faire un thé.

Est-ce qu'il était sûr de faire ce choix ? Non, il ne l'était pas. Mais il ne pouvait plus continuer à vivre dans le passé, il avait un nouveau but aujourd'hui, une nouvelle raison de se battre contre la mort. En avançant on n'oublie pas son passé, on apprends juste à vivre avec.

Jane finit rapidement son breuvage et remonta les escaliers.
Il rassembla le peu d'affaires qu'il avait ici et referma la porte, après avoir jeté un dernier regard au symbole morbide.
Il descendit les escaliers et refit une dernière fois le tour de sa maison, là où les souvenirs resteraient gravés dans les murs.

En sortant, il regarda une ultime fois sa maison et ferma la porte.
Il jeta son sac sur la banquette de sa DS et démarra pour se rendre dans l'agence immobilière la plus proche. Il était temps d'avancer maintenant.

Il ne voulait plus de cette vie là, c'était fini.

La façon dont Jane fait parler Lisbon sur Matt
Après ce qu'il a vécu on peut comprendre qu'il veuille repartir à 0
maintenant reste à voir ce que tu vas faire de la relation Jane/Lisbon...deux ans après

Trop GENIAL ce chapitre

J'adore la façon de Jane de monologuer courtement à Lisbon, sa rencontre avec ce Matt (je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression comme M*** j'ai envie de en écrivant son nom )
Puis j'adore quand il dit :

- Pour ce qui est d'hier soir, j'avais dans l'idée de tenter de vous séduire. Maintenant que j'ai vu que la concurrence est plutôt rude, je vais me contenter de devenir indispensable. Après tout, comme je vous l'ai dit hier, j'ai deux ans à rattraper !

On sent bien qu'il est jaloux, qu'il veut se battre pour elle et que Lisbon va devoir faire un choix crucial

On comprend qu'il veuille repartir à zéro après des années à vouloir se venger de , alors que maintenant est mort alors qu'il est dans le coma pendant deux ans.

Je pour que Jane se batte pour Lisbon, qu'il lui montre à tel point il tient à elle et qu'il ferait n'importe quoi pour elle plus ce que Matt qui ne lui arrive pas la cheville, que Lisbon ouvre les yeux sur ce qu'elle ressent pour lui et qu'ils se retrouvent après s'être éloignés pendant deux longues années.

VLS VLS VLS

encore un super chapitre
j'aime comment Jane arrive à faire parler Lisbon, mais je trouve aussi bien triste qu'elle rencontre un home si peu de temps avant qu'il ne se réveil
le passage chez Jane aussi était poignant
et j'ose espérer que la suite va voir une évolution dans la relation Jane/Lisbon

Hey !

Un grand merci à Johel, JA et Sweety pour vos commentaires.

La " partie " commence réellement dans ce chapitre, ce qui va vous permettre de comprendre un peu mieux le titre je pense.
Je crois que j'ai tout dit.

Bonne lecture





Jane descendit tôt du grenier du CBI le lendemain matin. Comme il s'y attendait, tout était d'un calme qu'il trouvait toujours apaisant. Il appréciait l'atmosphère des bureaux avant que tout le monde n'arrive. Une fois que les agents avaient remplis le bâtiment, ils courraient partout et le moindre petit problème devenait une source de stress que Jane jugeait bien souvent inutile. C'est pour cette raison qu'il préférait la sérénité des lieux vidés de toute cette énergie négative. Généralement quand il descendait autour des six heures du matin, il croisait le gardien de nuit qui faisait sa dernière ronde.

Sachant que ses amis arrivaient un peu avant huit heures, Jane sortit acheter des beignets.
Quand il revint, Van Pelt et Cho venaient d'arriver.

- Jane ! S'exclama la jeune rousse en le voyant arriver. Tu es enfin de retour !

La jeune femme enlaça brièvement son ami, Cho se contenta d'une tape dans le dos après lui avoir serré la main.

- Bon retour parmi nous vieux.

- Merci, c'est bon d'être ici !

Rigsby arriva peu après et il fut content de revoir le mentaliste, ils échangèrent quelques plaisanteries sur la nourriture de l'hôpital et Rigsby prit un beignet.
Jane repris ses bonnes habitudes et s'allongea sur son canapé. Il trouvait bizarre que Lisbon ne soit pas encore arrivée, d'habitude elle n'était jamais en retard. Surement à cause de Matt. Ce type, il ne le connaissait pas beaucoup mais une chose était sûre, il l'énervait déjà.
Peut-être aussi que sa patronne avait prévenu d'un éventuel retard,dans ce cas Jane devait s'en assurer.

- C'est étrange que Lisbon ne soit pas encore arrivée, non ? Demanda t-il innocemment à la cantonade depuis son canapé.

- Elle est déjà dans son bureau, l'informa Rigsby.

Jane se mit rapidement en position assise et regarda le bureau de sa patronne, les stores étaient toujours tirés mais la porte était ouverte, comment avait-il pu passer à côté d'un détail aussi important ?

- Elle est arrivée en même temps que nous, précisa Van Pelt.

Le mentaliste se leva et partit tout naturellement en direction du bureau. Il s'appuya machinalement contre la porte et regarda Lisbon allumer son ordinateur, elle souriait.
Intrigué par cette soudaine jovialité, il laissa tomber ses projets de la faire sursauter et entra docilement dans la pièce.

- Salut, lança t-il.

- Salut.

- Vous êtes contente.

- Et vous vous êtes à l'heure. C'est une belle journée qui s'annonce !

Jane savourait le fait que leur complicité était toujours au top.

- Je peux savoir pourquoi vous êtes contente ?

- Je peux savoir pourquoi vous êtes à l'heure ?

Ils se sourirent. Jane ne se souvenait pas avoir rencontré une personne meilleure que Lisbon pour lui renvoyer la balle. Néanmoins, il capitula le premier.

- Pour une fois j'avais mis un réveil, je ne voulais pas être en retard pour mon premier jour de boulot ! Vous ?

- Il fait beau, le temps est agréable.

- La vraie raison. J'ai été honnête avec vous, soyez le en retour.

La jeune femme hésita.

- C'est ... la vraie raison, tenta t-elle.

Il lui lança un regard qu'il voulait sévère.

- Matt m'a apporté le petit déjeuner au lit ce matin … avoua t-elle d'une petite voix.

- Oh, je vois. Je vous ai menti, je n'ai pas mis de réveil.

- J'en était sûre. Vous avez dormi là ? Ajouta t-elle d'un air las. Après tout peu importe, vous ne m'auriez pas lâché de la journée si je ne vous l'avait pas dit alors au final je m'épargne juste de longues minutes d'agacement.

Jane hocha la tête en signe d'approbation. Alors comme ça Matt lui apportait le petit déjeuner au lit ? Il allait devoir faire fort pour se rendre irremplaçable. Heureusement pour lui, il avait l'avantage de connaître Lisbon plus longtemps que son adversaire.

- La semaine dernière, attaqua t-il, je vous ai dit que je comptais devenir indispensable alors voilà ce que je vous propose : 26 lettres, une activité par lettre. Même si je doute que deux ans se rattrapent en un alphabet, mais bon.

La jeune femme leva les yeux de son ordinateur pour le regarder.

- Quoi ?

- C'est pas compliqué, lui expliqua t-il, une lettre, une activité.

- Je ne suis pas sûre de comprendre …

Jane soupira d'un air las.

- Vous connaissez votre alphabet ?

- Ah non, qu'est ce que c'est ? Ironisa t-elle.

Il ne releva pas le sarcasme et reprit son explication.

- Tous les deux on a du temps à rattraper, en tout bien tout honneur bien sûr ! Alors je vais pimenter votre vie en vous proposant un panel d'activités qui vous feront oublier vos journées stressantes et ennuyeuses. Même si je doute que vous vous ennuyiez encore maintenant que je suis revenu !

Lisbon se contentait de le regarder fixement, sans savoir comment réagir. Le « En tout bien tout honneur » contrastait étrangement avec le « j'avais dans l'idée de tenter de vous séduire » de la semaine précédente. La jeune femme ne savait plus quoi penser.

- Ça va, j'ai bien vendu mon produit ? S'inquiéta soudainement Jane.

Lisbon sortit enfin de ses pensées.

- Heu … d'accord, dit-elle.

- D'accord ?!

- Oui, c'est d'accord.

- Oh très bien. Moi qui avait préparé un nombre infini d'arguments pour vous convaincre ...

Jane la regarda un moment en souriant, ravi que la sa patronne ait accepter, puis il s'avança un peu plus vers le bureau et posa ses deux mains dessus.

- En fait pour commencer je vais avoir besoin de votre aide, dit-il tout à coup.

- A quel propos ?

- La lettre A .

- La lettre A ? répéta t-elle.

- Oui, vous savez A la première lettre de l'alphabet.

- Soit vous m'expliquez clairement en m'épargnant vos moqueries gratuites soit vous sortez, s'agaça t-elle néanmoins avec le sourire.

- A comme appartement, j'ai vendu la maison, j'aurais besoin de vous pour trouver un appartement.

Jane se retint de sourire quand il vit la tête de Lisbon. De son côté la jeune femme tentait de digérer l'information. Elle répéta bêtement la phrase, détachant chaque mot des autres, comme si elle en comprenait le sens au fur et à mesure.

- Vous avez vendu la maison.

- J'ai vendu la maison, confirma t-il. Et j'ai besoin de vous pour m'aider à trouver un appartement parce que j'ai jamais fait ça de ma vie, c'était Angela qui gérait tout avant, alors …

Il accompagna sa demande d'un haussement d'épaules. Il savait que Lisbon ne lui demanderai pas pourquoi il avait fait ça, s'il voulait lui en parler il le ferait de lui même.
Ils avaient toujours procédé comme ça. Ils ne s'étaient jamais forcé à se parler de ce genre de choses, ça aurait été le meilleur moyen pour que l'autre se ferme. Il fallait juste qu'ils laissent venir, laisser couler.

- Et … ça va ? Demanda t-elle quand même.

- Ça va. Vous pensez pouvoir prendre votre après midi ?

Cette fois la jeune femme sourit franchement.

- Vous croyez peut être qu'Hightower va me laisser prendre une demie journée pour vos beaux yeux ?

- Merci pour les yeux. Mais je sais que vous n'allez pas avoir le cœur de me laisser dormir dans la rue.

Lisbon leva les yeux au ciel : il ne dormirai pas dans la rue, au pire il dormirai au CBI, il avait l'habitude.

- Je vais annuler mon déjeuner avec Matt, on visitera deux ou trois apparts pendant ma pause midi-deux.

- C'est trop d'honneur.

- Et j'accepte uniquement parce que le gardien en a déjà marre de vous croiser les matins quand il fait sa ronde. En deux ans il avait perdu l'habitude de vous voir sitôt, maintenant il frôle la crise cardiaque !

- Je lui glisserai deux mots, pour m'excuser.

- C'est ça. Maintenant dehors, sinon je n'en aurais jamais terminé avec cette paperasse ce qui voudrai dire pas de pause déjeuner !

- En effet, ce serait dommage ! Je vous attendrai à midi, pile. A tout à l'heure !

Jane ressortit du bureau et rejoignit directement son canapé. Pas d'affaires en cours signifiait du temps pour réfléchir au vingt-cinq autres activités qu'il allait devoir mettre en place. Autant dire qu'il avait du pain sur la planche.

Quand Jane était sortit du bureau, Lisbon n'avait pas pu retenir un soupir. Le retour de cet homme dans sa vie faisait remonter bien trop de choses. Et voilà Térésa t'es prête à replonger. Elle se traita d'idiote, Matt était quelqu'un de formidable et Jane n'avait rien à voir là dedans.
Et puis quelle idée d'avoir accepté ce jeu stupide ? C'était vraiment puéril de sa part. Mais c'était Jane après tout, absent pendant deux ans il lui avait surement manqué plus qu'elle n'oserait l'avouer. Mais le grand Patrick Jane était maintenant de retour et qui sait ce qui allait encore tomber sur la tête de la jeune femme.
A commencer par ces 26 lettres qui allaient changer son quotidien.

Affolant.

je commence à comprendre le titre et je sens que ça va être drôle
j'espère seulement que Jane réussira à faire comprendre à Lison que c'est lui l'homme de sa vie et non pas Matt , la fille pas accroc du tout au
Donc pour finir un Gros VLS

j'ai lu ta fic est j'aime beaucoup... les phrases sont super bien écrit,c'est léger...nous avons un jane qui semblerai jaloux oh la j'ai hâte de découvrir le prochain chapitre

VLS VLS VLS

Je viens de découvrir ta fic, et j'adore!!!
L'idée du petit jeu "de séduction" de Jane est très originale!!
Pourvu que ça fonctionne sur Lisbon, même si ce ne serait pas très sympa pour ce Matt. Mais, en même temps, il ne sont ensemble que depuis 3 semaines, la rupture ne serait pas trop difficile.

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Trop chapitre comme toujours

Je commence à comprendre le titre de ta fic également et je sens que ça va être drôle ce petit jeu de "séduction" à la Jane

Je crois fortement et je pour que Jane réussit à convaincre Lisbon que c'est LUI l'homme de sa vie et non ce Matt qu'elle connaît à peine alors qu'elle connaît Jane bien plus longtemps et c'est évident que Jane et Lisbon sont fait l'un pour l'autre. Non pas du tout accro au


J'ai hâte de voir ce que tu réserves pour la suite ainsi que pour les 25 autres lettres :vivement: :vivement: :vivement: :vivement:

VLS VLS VLS

Helloo !

Un grand merci à Sweety, JF ( je peux ? ), lilia et JA
Vos commentaires sont un pur régal !

Voilà le chapitre 4

Chapitre 4

- Et celui là vous l'avez trouvé comment ?

- En levant les yeux vers la porte, il était derrière.

Lisbon lui lança un regard blasé, signifiant clairement ce qu'elle pensait de ce genre de blagues.
Visiblement l'humour de Jane n'avait pas changé en deux ans.
Les deux collègues venaient de sortir du deuxième appartement qu'ils avaient prévu de visiter. Il marchaient maintenant en direction de leur voiture.

- Pas mal, reprit Jane en parlant de l'appartement. Mais il est trop sombre, il n'y a pas assez de lumière.

- Vous avez déjà dit ça pour le premier Jane …

- Il était réellement sombre, appuya Jane. Je veux pouvoir assister au lever du soleil le matin, le voir se coucher le soir et que mon salon soit illuminé par ses rayons l'après midi. Alors il est clair que ça ne correspondait pas du tout aux deux premiers appartements !

Lisbon s'arrêta pour le dévisager. Jane s'arrêta aussi et la regarda à son tour. A voir sa tête, Lisbon dut bien se rendre à l'évidence : il était sérieux.

- Bon. Le troisième à voir est à deux rues d'ici. On voit celui là et après on rentre, j'ai du boulot qui m'attends.

Jane leva les yeux au ciel de façon fataliste.

- Quel rabat-joie vous faites …

La jeune femme ne releva pas et ils remontèrent dans le véhicule pour se rendre à l'appartement suivant.

La personne qui les accueilli était une femme, la cinquantaine, plutôt grande et légèrement hystérique. Elle répétait des formidable à tout va pour qualifier une pièce, une couleur ou même un meuble. Elle posait tout un tas de questions auxquelles Jane répondait avec entrain, l'air clairement amusé par son comportement.
Et puis est venue la question que Lisbon redoutait depuis le début de la visite.

- Vous avez des enfants ? Parce que l'espace leur serait tout à fait adapté. Il y a une chambre au fond du couloir, elle est formidable.

La jeune femme leva les yeux au ciel et se tourna vers Jane.

- Ça fait combien de fois ?

- Trois fois, répondit-il tout sourire

- Trois fois, répéta t-elle. Alors pour la troisième fois en bientôt deux heures : nous ne sommes pas ensemble, enregistré ?

- Oh … Je suis confuse. Vous sembliez si … enfin … Heu vous voulez voir la cuisine ?

- Oui, merci.

Lisbon intima à Jane d'enlever son sourire idiot et passa devant lui pour aller dans la cuisine. Jane rit de plus belle et suivit son amie dans l'autre pièce.


- C'est bien que vous ayez choisi celui là, dit Lisbon à Jane en sortant. Il vous correspond assez bien je trouve.

Jane sourit et accéléra le pas pour rejoindre sa patronne.

- Ah oui ? A quel point de vue ?

- Et bien … Il ressemble tout à fait à ce que vous vouliez. Il est lumineux, spacieux et tous ces papiers peints vont bien avec votre humeur je trouve.

- Vraiment ? S'étonna Jane. Expliquez moi ça.

- Et bien … Cet appartement est un mélange de couleurs. Il y a d'un côté la cuisine qui est plutôt tirée sur le sombre et de l'autre le salon qui propose un rouge un peu criard. Un jour vous allez être plus cuisine et un autre plus salon.

Jane s'arrêta de marcher pour la regarder attentivement, forçant d'un même fait la jeune femme à s'arrêter aussi.

- Vous êtes en train de me comparer à des pièces d'appartements ? S'amusa t-il.

Lisbon lui frappa légèrement l'épaule.

- Vous êtes bête ! C'était une métaphore, vous l'avez très bien comprise.

- Je sais aussi qu'à l'avenir je vais essayer de passer plus de temps dans le salon que dans la cuisine …

Un ange passa. La phrase de Jane était à double sens et Lisbon espérait comprendre qu'il recommencerai petit à petit à vivre, en cessant de broyer du noir.


C'est seulement quand ils rejoignirent le véhicule que la jeune femme repris la parole.

- Jane ?

- Hmm ?

Elle le regarda un moment, semblant mener un combat intérieur devant décider si oui ou non elle devait en parler. Finalement elle se lança.

- Je sais qu'entre nous il y a une sorte d'accord tacite, on évite de poser des questions sur les sujets … heu ...plutôt douloureux et tout ça, mais - …

- Vous voulez savoir pourquoi j'ai vendu la maison ?

- Oui, répondit-elle soulagée qu'il ait compris. Mais vous n'êtes pas obligé de me répondre.

Jane referma la porte passager et fit le tour de la voiture. Il s'appuya sur la portière et croisa les bras, se plongeant d'un même fait dans une étrange réflexion.
Au bout d'un certain temps, il releva les yeux vers elle.

- John LeRouge est mort, commença t-il.

Il marqua un bref temps d'hésitation avant de reprendre.

- Vous savez, j'ai beaucoup réfléchi ces derniers temps. J'ai passé quatre jours dans ma chambre à penser. J'en suis finalement arrivé à la question suivante : John LeRouge mort, que devient mon existence ? Et puis après j'ai pensé à vous.

Pensant que Jane allait continuer à parler, Lisbon attendit. Mais il se contentait de la regarder, attendant sa réaction.

- Vous … avez pensé à moi ?

- A vous et à l'équipe . Ça a guidé mon choix.

Lisbon approuva d'un signe de tête. Elle n'allait pas le forcer à se livrer plus, elle se doutait que ce choix avait dû être un des plus difficiles de sa vie.

Jane rejoignit sa place et boucla sa ceinture. Il n'avait pas menti à Lisbon. Il avait seulement omis de lui dire que cette question avait été le tourment de ces quatre jours et qu'il avait souffert bien plus qu'il n'oserait jamais lui avouer. Une sorte de dernière punition qu'il s'infligeait pour le prix de son arrogance du passé.

En arrivant au CBI, Lisbon se remit rapidement à sa paperasse et Jane se laissa tomber naturellement sur son bon vieux canapé. Après tant d'émotions, une bonne sieste s'imposait.
Il avait à peine fermé les yeux que Cho l'apostrophait.

- Alors Jane tu emménages quand ?

Le concerné retint un soupir : Jane aimait beaucoup ses amis mais là il avait surtout envie de dormir un peu.

- Dans deux jours.

- C'est bien que tu ais changé de logement.

Le consultant acquiesca. Il ne savait pas encore s'il avait pris la bonne décision mais en tout cas elle était nécessaire pour tout recommencer.
Il ferma les yeux.

Jane fut réveillé quelques minutes plus tard par un bruit de talons se rapprochant des bureaux à vitesse grand V.
Talons signifiant Lisbon, Jane ouvrit les yeux et prêta l'oreille.

- Un homme a été tué dans un magasin de bricolage. Les vigiles ont réussi à retenir tout le monde à l'intérieur ce qui veut dire que le meurtrier est parmi eux. Rigsby vous allez sur place, voici l'adresse. Emmenez Jane avec vous.

A l'évocation de son nom, Jane se leva souplement et mit sa veste.

- C'est votre première enquête depuis … un bon moment, ajouta Lisbon à son attention. Alors ne me décevez pas !

- Aucuns problèmes, répondit-il en ajustant ses manches.

- Quand je dis ne me décevez pas, j'entends par là pas de vagues !

- Pas d'inquiétude. Donnez moi cinq minutes et l'affaire est bouclée.

- N'en faites pas trop quand même .

- Vous voulez parier ?

- Je n'ai jamais parié avec vous Jane, c'est pas aujourd'hui que ça va commencer !

- « Prudence n'est que l'euphémisme de peur », Jules Renard. Vous verrez, vous n'allez pas être déçue !

Sur ces belles paroles, il rejoignit rapidement Rigsby qui l'attendait près de l'ascenseur et tout deux disparurent du champs de vision de leur patronne.
La jeune femme retourna dans son bureau et poussa un long soupir en se laissant tomber sur sa chaise.

C'était bien ça le problème avec Jane, on était jamais déçu !

Ce chapitre est génial VLS VLS VLS

Super chapitre, j'adore la visite de l'appart quand la femme insiste en les croyant en couple et que Lisbon lui clou le bec!!
En tout cas je me demande ce que Jane va bien pouvoir trouver pour la lettre B!!

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

BRAVO BRAVO encore un super chapitre !!!! J'adore la visite de l'appart MDR

super ce chapitre Jane et Lisbon qui choisissent un appartement pour lui, ça fait vraiment couple
j'espère que Lisbon se rendra compte de ce qu'elle manque en étant avec un autre que notre Patou
la première enquête de Jane depuis son coma, je ne sais pas pourquoi mais je m'attends au pire
VLS VLS VLS VLS VLS

Comme sweety je m'attends à une première enquête plutôt "épique" :|
Sinon la visite de l'appart est super, surtout avec l'agent immobilier qui demande si Jane et Lisbon sont en couple

Sweetylove30 a écrit:super ce chapitre Jane et Lisbon qui choisissent un appartement pour lui, ça fait vraiment couple
j'espère que Lisbon se rendra compte de ce qu'elle manque en étant avec un autre que notre Patou
la première enquête de Jane depuis son coma, je ne sais pas pourquoi mais je m'attends au pire
VLS VLS VLS VLS VLS

Je plussois ce que vient de dire Sweety Y a rien à ajouter

BRAVO !!

Désolée si mon com est court , je suis fatiguée

Hey hey !

Merci coco, lilia, JF, Johel, Sweety et JA pour vos coms, je suis contente que l'histoire
continue de vous plaire !

Je tiens à dire que vous êtes mauvaise langue avec ce pauvre Jane ! Il lui arrive aussi de faire son travail dans les règles
La preuve ...


Bonne lecture

Chapitre 5

A peine une heure plus tard, Lisbon entendit frapper à la porte de son bureau.

- Entrez.

Rigsby entra dans la pièce et posa un dossier sur le bureau.

- On l'a eu patron, dit-il simplement.

- Déjà ?

- Jane est toujours aussi efficace !

- Je vois ça.

La jeune femme se saisit du dossier et commença à le feuilleter.

- Qui était-ce ? Demanda t-elle.

- Oh, une femme d'une trentaine d'années un peu perturbée. Tout est dans le dossier, Cho vient de finir de l'interroger, elle a tout avoué.

- Très bien, constata la jeune femme épatée. Bon boulot Rigsby !

- Merci patron !

L'agent s'apprêtait à sortir quand sa patronne l'interpella sur le pas de la porte.

- Rigsby.

- Oui boss ?

- Pas de problèmes avec Jane ?

- Aucuns. Ça m'a un peu étonné d'ailleurs …

- Ça ne va pas durer va. Merci !

Rigsby acquiesça en souriant et sortit du bureau. En se retournant il faillit percuter le mentaliste qui arrivait au même moment. Le consultant profita de la porte ouverte pour passer sa tête dans l'entrée.

- Qu'est ce que je vous avais dit ? Lança t-il triomphant.

La jeune femme leva la tête de ses papiers pour le regarder.

- Je n'avais aucuns doutes quand à votre réussite. Cette affaire a dû être un jeu d'enfants pour vous : une panoplie de suspects dans un lieu où tout peut-être arme du crime. C'était largement à votre niveau.

Jane apprécia le compliment implicite et entra dans le bureau.

- Et … Je vous ai écouté, il n'y a pas eu de vagues. J'ai fait mon travail dans les règles !

- Mince … Moi qui avait commencé à rédiger une lettre d'excuses.

- Ha ha. Estimez vous heureuse, vous allez pouvoir rentrer tôt .

- En effet, c'est un exploit.

Nouveau silence.

- Vous voyez Matt ce soir ? Demanda Jane innocemment.

- Pourquoi ?

- C'est incroyable, pourquoi faut-il que vous répondiez toujours à mes questions par des questions ?

- Je ne sais pas. A votre avis ?

- Je dirai que c'est une façon d'éviter de répondre. J'ai raison ?

- On va se poser des questions encore longtemps ?

- Je ne sais pas, ça peut être un jeu intéressant, non ? Répondit-il tout sourire.

- Non. On a déjà un jeu en cours je vous rappelle. D'ailleurs, vous avez prévu quoi pour la lettre B ?

- Ha, si je vous le dit ce n'est plus une surprise.

- Je peux au moins avoir un indice ?

- Si vous voulez.

Jane marqua un temps avant de répondre, comme s'il réfléchissait.

- Ça ne se mange pas, dit-il enfin.

- C'est ça votre indice ?

Le consultant acquiesça.

- Il y a des millions de choses qui ne se mangent pas Jane !

- Alors commencez par faire la liste de ce qui se mange, comme ça vous éliminerez des possibilités !

Lisbon le regarda arborer son sourire victorieux.

- Ce qui est incroyable, dit-elle enfin, c'est que même votre humour est resté intact.

Jane sourit de plus belle et avança vers le bureau pour s'appuyer dessus à l'aide de ses deux mains. Il s'approcha de façon à être assez près de la jeune femme, histoire de la mettre mal à l'aise.

- Avouez que ce n'est pas pour vous déplaire, lui murmura t-il.

Il vit sa patronne avaler difficilement sa salive, incapable de répondre quoi que soit. Satisfait de son effet, il se recula et sortit du bureau le sourire aux lèvres.
Lisbon allait respirer un bon coup quand elle vit son consultant revenir.

- Au fait, dit-il en repassant seulement sa tête par la porte, j'aime beaucoup votre nouvelle veste.

Et il repartit .


Il était un peu plus de dix-neuf heures quand Lisbon éteignit son ordinateur. Contente de rentrer si tôt, elle se dépêcha de prendre ses affaires et sortit du bureau. En se dirigeant vers l'ascenseur elle croisa Jane qui montait au grenier.

- Jane !

A l'entente de son nom, Jane se retourna et descendit les marches.

- Oh, Lisbon. Vous partez ?

- Oui. Écoutez, maintenant que vous avez un nouveau chez vous, je préférai que vous ne dormiez plus ici. En plus vous n'êtes plus vraiment loin du CBI et - ...

- Dois-je vous rappeler que je n'emménage que jeudi ? Coupa t-il.

- Oh, c'est vrai, se souvint-elle. Bon, et bien n'effrayez pas le gardien demain matin d'accord ? A demain.

La jeune femme lui fit un sourire d'excuse et appela l'ascenseur.

- Lisbon !

Elle se retourna et attendit que Jane la rejoigne.

- En fait il y a une autre alternative, dit-il. Je ne suis pas obligé de dormir ici.

- Ah oui ?

- Oui. Je pourrais dormir chez vous.

Il attendit la réaction de sa patronne et vit qu'elle retenait difficilement un sourire.

- Vous êtes gonflé.

- Pas tant que ça, ça serait faire d'une pierre deux coups.

- Vraiment ?

- Et bien oui. D'une, je ne dors pas au CBI donc je n'effraie pas le gardien. Et de deux on pourrait éliminer la lettre I tout de suite.

- I comme … ?

- Incruste.

La jeune femme sourit.

- Vous êtes chiant.

- Je sais. Mais vous allez dire oui quand même.

- C'est vrai. Et vous savez pourquoi ?

- Parce que vous vouliez dire oui dès le début mais ça aurait fait trop suspect. Alors vous avez fait semblant de
réfléchir.

- Non. Je dis oui uniquement pour ne pas que vous galériez à trouver quelque chose à faire pour la lettre I.

- Alors là c'est une insulte à mon imagination !

- Allez donc chercher votre sac au lieu de geindre, je peux encore changer d'avis !

Le consultant la remercia et partit chercher ses affaires.

- Je sais aussi faire la cuisine, la lessive et le ménage, lui dit-il en la rejoignant dans l'ascenseur.

- Ça va, se moqua t-elle, je ne vous ai pas autorisé à emménager non plus !

Lisbon accepta d'héberger Jane à la seule condition qu'ils prennent sa voiture à elle pour aller à son appartement.

En arrivant, Lisbon ôta ses chaussures et partit se servir un verre d'eau dans la cuisine pendant que Jane redécouvrait les lieux.

- Wahou ! Lança t-il à peine arrivé. Vous avez refait la déco ?

- Beaucoup de choses ont changé Jane, répondit-elle depuis la cuisine.

Le consultant acquiesça silencieusement et ôta sa veste pour la poser sur le canapé. Ensuite il fit le tour de l'appartement pour découvrir les nouveautés. Quand Lisbon le retrouva, il était en train d'observer la salle de bain.

- Ça vous embêterai d'aller explorer ailleurs ? Lui demanda t-elle. J'aimerai prendre une douche.

- Oh, bien sûr. Je peux voir votre chambre ?

- Vous avez le droit de rêver !

Il se retourna pour sortir mais la jeune femme l'interpella.

- Si vous voulez vous rendre utile, vous pouvez toujours commander des pizzas.

- Si vous me laissez utiliser votre cuisine, je vous fait à manger et on oublie les pizzas.

- Si vous voulez. Vous pouvez sortir maintenant ?

Jane recula et regarda la porte de la salle de bain se refermer.
Il se rendit dans la cuisine. Compte tenu du peu d'ingrédients dans le frigo, le choix des recettes était assez restreint. Il opta pour une omelette au jambon. Pendant la cuisson, il entendit frapper à la porte d'entrée. N'entendant pas de pas dans l'escalier, Jane en conclu que c'était à lui d'aller ouvrir. Il abandonna la cuisine après s'être essuyé les mains et ouvrit la porte.
Découvrant le visiteur, il eut soudainement envie de refermer la porte.

- Monsieur Jane ? Fit l'homme surpris.

- Matt.

- Qu'est ce que vous f- …

Les deux hommes s'interrompirent en entendant Lisbon descendre les escaliers. Quand elle arriva en bas, elle fut aussi surprise de voir Matt.

- Matt ? On devait se voir ce soir ?

Se sentant un peu obligé, Jane se poussa enfin pour laisser passer Matt.

- En fait non, répondit-il en entrant, mais comme j'ai fini plus tôt je me suis dit qu'on pourrait passer la soirée ensemble. Mais … Je dérange peut être ? Finit-il .

- En fait, oui.

- Non ! Jane n'emménage que dans deux jours, il a juste besoin d'un toit pour dormir. Je l'héberge c'est tout.

- Oh, très bien.

Matt avait dit ça d'un ton tellement détaché que Jane en fut un peu vexé. Alors comme ça il ne le considérai pas comme une menace pour son couple ?

- En tout cas ça sent super bon ! Continua Matt en allant dans la cuisine. Qu'est ce qu'on mange ?

- Je ne sais pas ! Répondit Lisbon en gagnant à son tour la pièce. C'est Jane qui a fait à manger.

Le consultant qui était toujours dans le salon lâcha un profond soupir. Qui avait-il de pire que de savoir Lisbon en couple avec un autre ? Voir Lisbon en couple avec un autre.

Et pour une fois, Jane aurait préféré se trouver à n'importe quel autre endroit que celui là.

Après autant de temps Jane n'a pas perdu ses mauvaise habitudes...toujours aussi...chiant quand il s'y met...
Bon d'accord il a résolu l'affaire sans faire de vagues mais...il n'y a que lui pour oser I comme incruste
Même si Matt se pointe pour faire de même
Pauvre Jane

Qui avait-il de pire que de savoir Lisbon en couple avec un autre ? Voir Lisbon en couple avec un autre.
Et pour une fois, Jane aurait préféré se trouver à n'importe quel autre endroit que celui là.

Ton texte est toujours aussi frais, divertissant

SUPER SUPER chapitre !!!

Jane n'a pas perdu ses vieilles habitudes, toujours aussi perspicace voir malin et aussi... chiant quand il s'y met puis comme dit si bien Johel, il n'y a que lui pour oser I comme incruste

Ouïe Ouïe !! Matt qui se pointe lorsque Jane est chez Lisbon je ne sais pas pourquoi mais je sens une pincé de jalousie chez Jane en voyant Matt arriver et que Lisbon sort avec lui puis y a de quoi

Ta phrase de fin est vraiment

Ta FIC est GENIALISSIME !!! BRAVOOO !!!

VLS VLS VLS