Enjeu fort en lettres ^

Ooooh trop trop mimi ce passage à la patinoire!!!
Vivement la suite!

Bravo pour ce nouveau chapitre!

ouahhhhhhhhhhhhhhhhhh
quel baiser !!! quel beau moment qui m'a fait frissonné rien qu'à l'imaginer !!! j'ai adoré vraiment trop mignon

le pauvre, il se retrouve encore à l'hopital oh maintenant il a besoins de réconfort
bravo bravo!!!!!
vivement la suite que j'attends encore une fois avec impatience!!!

Patinoire....
Jane pas à l'aise sur des patins...
Le baiser...

En gros, j'aime ce chapitre, mais je crois que tu l'avais compris n'est-ce pas?

J'adore ces deux suite ! Le passage de Lisbon hargneuse qui veut se faire la journaliste m'a régalé ! xD Et puis la patinoire ... Jane est vraiment pas doué quand même ! Enfin bon, il est doué dans d'autres domaines si on se fie à Lisbon ^^

Hello tout le monde !

Un grand MERCI à vous : Johel, lilia, JA, Jiisbon, Emy, Amimi, Dawnie, mococoa et Mystic-Dream

Il fallait bien que ça bouge un peu
Désolée, j'avais pas précisé quand serait la suite
Le chapitre suivant arrivera en début de semaine prochaine je pense.



Bonne lecture

Chapitre 27

Le « ding » de l'ascenseur résonna et Jane fit son entrée dans l'open space. Détendu et d'excellente humeur il salua ses collègues et dans une pirouette joyeuse, atterrit sur son canapé.
Rigsby échangea un regard avec Cho.

- C'est ta blessure de guerre qui te rend si joyeux ? Demanda l'asiatique.

- C'est une belle journée, répondit simplement le consultant.

Cho jeta un coup d'œil vers la fenêtre et vit la pluie tomber à l'extérieur. C'était une bonne journée ça ?

- Qu'est ce que tu t'es fait ? Relança Rigsby.

- Oh ça …

Jane porta sa main à l'endroit blessé.

- Je me suis fait agressé par trois types hier en rentrant chez moi. Je leur ai mis une raclée mais j'ai quand même été touché dans la bataille.

- Bien sur.

- Tu ne sais même pas te battre, signala Van Pelt.

- Ça c'est ce que je vous fait croire …

- La vraie raison ? Tenta de nouveau Rigsby.

- Laisse tomber, intervint Cho, il va te sortir un autre bobard. Si tu veux mon avis, ça devait surement être mérité.

- Hey ! S'indigna le consultant en se redressant.

- En tout cas, sourit Rigsby, ça fait viril !

- Je devrais surement m'offenser mais je vais le prendre comme un compliment !

- Moi je trouve que ça te va bien, ajouta Van Pelt.

Le mentaliste ne comprit pas vraiment en quoi trois points de suture pouvait lui « aller bien ». Il ajouta ça à son incompréhension de la psychologie féminine.

- Lisbon est dans son bureau ? Demanda t-il.

- Comme si tu ne le savais pas …

D'une démarche souple, Jane se dirigea vers le bureau de sa patronne en sifflotant. Il ouvrit la porte et s'incrusta dans la pièce.

- Vous êtes en retard, déclara la jeune femme avant qu'il n'ait pu placer un mot.

- J'ai eu une nuit difficile.

Lisbon quitta son ordinateur des yeux une demie-seconde, un sourire au coin des lèvres.

- Comment va votre blessure ?

- Cho pense que je ne l'ai surement pas volé.

- Ah oui ? Sourit-elle.

- Rigsby dit que ça fait viril.

- C'est sûr que ça vous change …

- Meh … Qu'est ce que vous avez tous avec ma virilité ?

- Je vous taquinais Jane. Et Van Pelt ?

- Van Pelt trouve que ça me va bien, finit-il.

- Vous êtes un autre homme, ça ne fait aucun doute.

Le consultant ne releva pas la moquerie et leva les yeux au plafond.

- Pourquoi diable les femmes sont elles toujours attirées par les mauvais garçons ? S'exclama t-il.

- Vous vous considérez comme un mauvais garçon ? S'amusa t-elle.

- Vous êtes attiré par moi ? Sourit-il parfait enjôleur.

Jane jubilait, Lisbon venait de lui servir son jeu préféré. La jeune femme détourna le regard et ses joues prirent une teinte rosée. Elle quitta son bureau pour prendre sa bouteille d'eau dans son sac.

- Si j'en crois le baiser qu'on a échangé hier, continua Jane, je dirais que oui.

- Où on en est dans le jeu ? Demanda t-elle pour changer de sujet, rangeant sa boisson.

Le consultant secoua la tête devant l'air réticent de sa patronne à avoir cette conversation. Mais désireux ne pas briser l'instant, il préféra ne pas insister. Ils finiraient bien par en parler.

- Alors je résume, fit-il, on a fait jusqu'à H, si on considère que H c'était hôpital. La lettre I c'est fait, on va attaquer la lettre J.

- Une minute, intervint Lisbon, et la lettre E alors ?

Jane fronça les sourcils.

- Je pensais que vous aviez compris …

- Compris quoi ?

Le consultant crut d'abord qu'elle se moquait de lui mais visiblement elle n'avait réellement pas saisi.

- Ça ne fait rien, sourit-il finalement, on va la refaire une fois.

Il avança vers elle et avant qu'elle n'ait pu émettre la moindre objection, il s'empara de ses lèvres. Lisbon sentit ses jambes rencontrer la dureté de son bureau, elle s'en servit pour ne pas perdre l'équilibre. Le baiser de la veille n'avait rien à voir avec celui ci. Il était certes tendre, mais aussi terriblement impatient. Quand la jeune femme prit l'initiative d'approfondir leur échange, le mentaliste se fit une joie d'obéir, se rapprochant encore un peu plus.
La minute d'après elle rompait le baiser, essoufflée et complètement retournée.

- Wahou … commenta Jane. Si toutes les lettres E sont comme ça, vivement la lettre S …

Lisbon se détacha de lui et retourna s'assoir à son bureau. La tête entre les mains, elle se maudit d'avoir cédé, une fois de plus.

- Pourquoi la lettre S ? finit-elle par percuter.

Le sourire de Jane s'agrandit, il croisa les bras.

- Vous voulez un indice ?

La jeune femme releva la tête et le fixa sans ciller. Elle finit par détourner le regard, un léger sourire en coin.

- Vous êtes un pervers, fit-elle.

- Arrêtez, rit le consultant, vous y avez pensé !

Lisbon secoua la tête, autant amusée que gênée par les propos du mentaliste.

- Vous ne voulez toujours pas en parler ?

- J'ai besoin d'un café, dit-elle en contournant son bureau pour sortir.

- Et moi d'un thé, enchaîna t-il en lui emboitant le pas, cette discussion m'a donné soif.


- Espèce de Salopard !

D'un même mouvement, les trois agents Rigsby Cho et Van Pelt se tournèrent vers la source de cette familiarité soudaine. Telle une furie, Matt, une feuille de papier à la main, entra dans l'open space et se dirigea tout droit vers le canapé de Jane. Vide.

Il entendit une porte s'ouvrir et vit Lisbon sortir de son bureau en compagnie de Jane.
Le pompier changea de direction et s'approcha dangereusement de Jane. Le consultant trop occupé à divertir sa patronne sentit plus qu'il ne vit le poing du pompier lui arriver dans la figure.
Il tituba et tomba contre le mur du bureau de sa patronne, la mâchoire endolorie et la lèvre légèrement coupée.

- T'es malade !

Jane avait entendu Lisbon crier mais il la voyait de moins en moins nette, sa vision commençait à devenir floue à cause de la douleur. Matt n'y était vraiment pas allé de mains mortes !
Alertée par les cris, Hightower sortit de son bureau et se dirigea vers la source de conflit.

- Je peux savoir ce qu'il se passe ici ?

Lisbon était accroupie vers le consultant, à l'arrivée de sa patronne elle se releva.

- Jane ? S'étonna la métisse. Qu'est ce que vous faites par terre ?

- Je teste le nouveau parquet bien sûr …

- Je gère madame, assura Lisbon mal à l'aise.

- Vous gérez ? Répéta la grande patronne peu convaincue. Vous êtes qui vous ? Ajouta t-elle à l'intention de Matt.

- Son petit ami, répondit-il en désignant Lisbon.

- Ex, corrigea Jane.

Le pompier s'avança dans l'espoir d'achever le mentaliste qui venait de se relever mais Lisbon s'interposa.

- Ça suffit Matt !

En frappant Jane, Matt avait fait tomber sa feuille. Hightower la ramassa et jeta un œil dessus. C'était une page imprimée sur laquelle figurait un article. En gros titre « L'amour, le meilleur des remèdes », on y voyait une photo prise dans un parking.

Lisbon venait de réussir à convaincre le pompier de sortir, les regards que les agents présents leur lançaient la mettait réellement mal à l'aise.

- Dites moi que je ne viens pas d'être mêlée à un de vos problèmes personnels, demanda Hightower.

- Vous ne venez pas d'être mêlée à un de nos problèmes personnels.

La grande patronne dévisagea Lisbon et lui tendit la feuille de papier.

- Quand vous en aurez fini avec lui, dit-elle en désignant la porte par laquelle Matt venait de sortir, vous viendrez me voir dans mon bureau.

- Oui, madame.

Un dernier regard sur le consultant, la jeune femme tourna les talons et sortit du bâtiment.

- Et ben c'est ça, laissez moi mourir …

- Jane, l'interpella la métisse, mettez de la glace ça vous fera du bien.

Le consultant croisa le regard malicieux de sa supérieur.

- Je rêve ou vous êtes contente que je sois amoché ?

- On va dire que si parfois j'étais contrariée de ne pas pouvoir vous frapper moi même, la frustration est passée.

En échange de son semblant de sourire, le consultant lui adressa une grimace de douleur. La patronne quitta la pièce et Jane vit Van Pelt arriver avec une poche de glace.

- Ah, enfin quelqu'un qui s'occupe de mon état …

Il s'allongea précautionneusement sur son divan, de peur que sa mâchoire ne lui tombe dans la main, et posa la poche de glace dessus. Un soupir de bien être lui échappa.

- Tu penses toujours que c'est une belle journée ? Lança Cho.

Le consultant leva les yeux au plafond.

- Le sarcasme est-

- La forme d'esprit la plus ordinaire, soupira l'asiatique, je sais.

Encore un chapitre plein d'humour, d'idées et de
Roooh ! quand Jane évoque la lettre E...Lisbon qui lui tend la perche involontairement
Que dire du S...après le baiser...J'imagine la tête de Lisbon quand elle réalise à quoi il pense...elle aussi d'ailleurs semble t-il
Et l'arrivée de Matt...pour une fois ce n'est pas le nez de Jane qui a pris
Et le final avec Cho
C'est excellent ! on en redemande :bounce: :bounce: :bounce:

J'adore j'adore j'adore!!!
Les lettres E et S... Juste OUAW!
Vivement le prochain chapitre!!!
Bravo pour celui-la!

Merci beaucoup pour ce savoureux chapitre!!!
J'avais bien besoin de me remonter le moral et grâce à toi ça va bien mieux.

Je sens venir les problèmes pour Lisbon avec Higtower.
Maintenant qu'elle a vu la photo du journal, elle va croire qu'ils sont ensemble, ce qui n'est pas encore le cas mais pas loin. Espérons qu'elle ne virera pas Lisbon pour ça.
Sinon, j'adore l'opinion qu'ont Cho et Rigsby concernant le mentaliste: pas vraiment viril!
Je les vois tout à fait sortir un truc du genre dans la série, surtout Cho.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ah ! Rien de tel qu'un bon chapitre pour démarrer la journée merci

Waouh Wouah... J'aime ce passage quand Jane évoque la lettre E... Puis le baiser...
Ca me fait sourire quand il dit qu'ils vont passer direct à la lettre S si Lisbon continuait sur sa lancée...

Outch... Je m'en doutais bien qu'en voyant la photo sur le net que Matt n'allait pas manquer Jane pour lui mettre son poing dans la figure Et je sens qu'Hightower ne va pas être tendre avec Lisbon après ça

L'équipe me fait rire avec chacun sa réponse sur la blessure de Jane et sur sa virilité Le final avec Cho Tout à fait à l'esprit de la série

VLS VLS VLS

Toujours aussi bien ta fic!!

Les taquineries entre Jane et Lisbon, je ne m'en lasse pas, et tu les retranscris à merveille ...

- Pourquoi diable les femmes sont elles toujours attirées par les mauvais garçons ? S'exclama t-il.

- Vous vous considérez comme un mauvais garçon ? S'amusa t-elle.

- Vous êtes attiré par moi ? Sourit-il parfait enjôleur.

Qu'est-ce-que j'adore !!! Une chamaillerie tellement dans l'esprit Jane/Lisbon...Et la lettre E...Le J serait-il "Jalousie"??? auquel cas, Matt en a fait une belle démonstration! :)

AAAh de l'action ! Trop bien ! Je sens que Matt va passer un mauvais quart d'heure. Mais Lisbon aussi avec Hightower . C'est fort intéressant !
La lettre E est tout d'un coup devenue ma préférée !
Tu viens d'illuminer le début de mon week end !

encore une fois je suis conquise par ce chapitre
le coup du baiser !! comment résister ??? je suis sur que Lisbon est d'acord avec moi lol
et la colère de matt!! attention petit cas maintenant tu va recevoir les foudres de ton EX petite amie lol
trop génial bravo !! j'ai vraiment adoré hate de voir la discussion qui promet d'être animée entre Lisbon et Matt
a très vite

quel chapitre

refaire la lettre E, quelle bonne idée

et leur discussion, ça ma tué
"- Pourquoi diable les femmes sont elles toujours attirées par les mauvais garçons ? S'exclama t-il.
- Vous vous considérez comme un mauvais garçon ? S'amusa t-elle.
- Vous êtes attiré par moi ? Sourit-il parfait enjôleur."

vivement la suite

J'ADORE J'ADORE ET J'ADORE!!!!!!!!!!!!!!!! un grand

Hey !

Vous m'avez cru morte ?
Je suis absolument et irrévocablement impardonable.

Je vous ai dit qu'il restait deux ou trois chapitres avant la fin ?
La suite devrait arriver dans la semaine

Merci Johel, Amimi, lilia, JA, mococoa, Mystic-Dream, Dawnie, Jiisbon et L3mon
Vous êtes , vraiment merci.

Bonne lecture

Chapitre 28

La feuille imprimée dans la main, Lisbon parcourut rapidement l'article. Il était question de son fol amour pour Jane et de Ô combien elle avait contribué à son rétablissement. Car après tout comme disait la journaliste « un cœur qui bat ainsi pour quelqu'un accélère la guérison psychologique ».

- Tu vas me le payer ça blondasse, siffla la jeune femme entre ses dents.

Elle descendit les escaliers et retrouva le pompier à l'extérieur du bâtiment.

- Bon, c'est quoi le problème ? Lança t-elle en lui rendant sa feuille.

- Tu veux que je te relise l'article ? Rétorqua t-il de mauvaise humeur.

- Depuis quand tu crois les conneries des journalistes ?

- Depuis qu'elles confirment mes craintes.

Lisbon s'appuya sur le mur et croisa les bras.

- Tu viens au bureau, tu frappes Jane et tu fais un scandale pour un article ? Je te rappelle qu'on est plus ensemble.

La surprise de Matt lui fit légèrement oublier sa colère.

- Je croyais que tu voulais juste faire un break …

-Et bien tu t'es trompé, fit-elle mal à l'aise.

- Pourtant, on avait des projets …

- Arrêtes Matt, on ne s'est jamais rien promis.

- Tu avais dit que tu ne partirais jamais.

- Les circonstances ont changé.

- En quoi ?

La jeune femme planta son regard dans le sien.

- Je ne peux pas vivre avec quelqu'un qui estime qu'il aurait été préférable que mon ami reste dans le coma.

- Ton ami hein ?

- Ne joue pas à ça s'il te plait.

Matt soupira et se passa une main dans les cheveux.

- J'aurais pas dû dire ça, reprit-il plus calmement, les mots ont dépassé ma pensée.

- Ça n'a plus aucune importance, dit-elle d'une voix fatiguée.

- Alors on arrête là ? Parce que j'ai parlé trop vite ? Ça allait pourtant bien entre nous.

- Ça n'allait pas si bien que ça Matt, on arrêtait pas de s'engueuler ces derniers temps.

- Depuis qu'il est revenu oui.

- Tu vois tu recommences ! Je crois qu'on s'est tout dit.

Elle se décolla du mur, avant d'ajouter.

- Allez salut.

La démarche rapide, elle n'entendit pas le poing du pompier frapper le mur.

Une petite voix dans sa tête lui soufflait que Matt avait raison. Bien sûr que c'était depuis que Jane était sorti du coma qu'ils se disputaient, et bien sûr que la raison de leur séparation était un prétexte pour Lisbon.
Sans s'en rendre compte, elle s'était arrêtée devant le bureau de sa supérieure. Elle décida de frapper avant que le peu de courage qui lui restait pour affronter une nouvelle discussion ne s'enfuit en courant. Quand l'accord fut donné, elle ouvrit la porte et entra dans la pièce.
Peu à son aise, elle préféra ne pas s'assoir.
Hightower avait levé les yeux de son dossier, elle se cala dans le fond de son fauteuil en croisant les bras.

- Vous m'expliquez ?

Lisbon promena ses yeux sur le bureau et revint à son interlocutrice.

- C'est ma vie privée madame …

- Quand votre vie privée me fait sortir de mon bureau, ça n'est plus votre vie privée.

La jeune femme détourna le regard, absolument gênée.

- Est ce que vous entretenez une relation amoureuse avec Patrick Jane ?

- Non, rougit-elle, bien sûr que non.

Automatiquement, elle repensa au baiser qu'ils avaient échangé, aux regards, aux caresses …
De là à dire qu'ils entretenaient une relation amoureuse, il y avait tout un monde.

- Le règlement-

- Ne s'applique pas à Jane, coupa Hightower. Attention, ne voyez pas là une quelconque incitation à sortir avec lui. Il est déjà professionnellement insupportable alors intimement ça doit vraiment être quelque chose …

Hightower se perdit dans ses pensées. Lisbon, mal à l'aise, commençait à s'agiter.

- Je peux y aller madame ?

- Mm ? Oui.

Soulagée de pouvoir quitter la pièce, elle tourna rapidement les talons. Dire qu'elle s'attendait à recevoir la foudre, la tournure qu'avait prit l'entretien lui convenait plutôt bien.

- Lisbon ?

La concernée retint une grimace et se retourna.

- Je ne veux plus que ce genre de situation se reproduise, c'est clair ?

- Limpide, madame.

La porte fermée, Lisbon s'adossa au mur et soupira. Son répit fut de courte durée, Van Pelt sortit de la cuisine et s'approcha.

- Je vous ai fait un café, dit-elle en lui tendant le breuvage.

- Oh c'est … merci.

La jeune agent lui répondit d'un sourire. Lisbon l'observa, elle se tortillait les mains et son regard était évasif.

- Vous vouliez autre chose ? S'enquit-elle.

- Je … non, répondit la rousse. Enfin, si.

Lisbon fronça les sourcils, l'attitude de sa subordonnée l'intriguait.

- Vous avez vraiment rompu avec le pompier ?

- Oh Van Pelt !

- Non mais … Moi je dis ça, il avait l'air gentil …

- Van Pelt !

- D'accord, j'y vais !

La rousse s'éclipsa. Avant qu'elle n'ait atteint les bureaux, la chef d'équipe la rappela.

- Oui patron ? Fit la rousse pensant obtenir des informations.

- Où est Jane ?

La jeune femme cacha sa déception.

- Sur votre canapé.

- Évidemment …

Lisbon but une gorgée de son café et partit dans son bureau. Jane était allongé sur le divan, il se touchait distraitement la mâchoire. Visiblement la poche de glace avait rapidement été jugée inutile.
Le bruit de la porte fit réagir le consultant. Il se mit en position assise et regarda son amie s'assoir à côté de lui. Les deux mains jointes, elle évitait de le regarder.

- Est ce que c'est … douloureux ?

- Un peu, mais c'est supportable.

- Je suis vraiment désolée Jane, dit-elle en tournant enfin la tête, si j'avais su que ça irait jusque là …

Jane balaya sa remarque d'un geste de la main.

- Ça l'a soulagé, fit-il dans un faux sourire, c'est l'essentiel. Qu'est ce que je lui ai fait cette fois ?

Lisbon laissa un léger rire ironique lui échapper. Elle se leva, ouvrit son ordinateur et s'assit à son bureau.

- Venez voir, lui dit-elle.

Intrigué, le consultant fit le tour du bureau et s'appuya d'une main sur le fauteuil de la jeune femme, l'autre main reposant sur le bureau.
Lisbon accéda au blog de la journaliste et lui fit lire l'article les concernant. Elle grimaça plusieurs fois pendant sa seconde lecture, au contraire du consultant qui semblait trouver ça drôle.

- Elle a signé son arrêt de mort, fit Lisbon une fois le site fermé.

- Alors comme ça on a une relation torride ? S'amusa Jane en ignorant la remarque de son amie.

- La connerie journalistique n'a aucunes limites …

- Fusionnelle, oui, continua t-il en s'appuyant contre le mur. Ambigüe aussi, mais torride c'est un peu tôt.

Lisbon leva les yeux vers lui. Elle se fit la réflexion qu'en deux jours il avait été plus malmené qu'en une année entière.

- C'est peut-être le moment pour en parler non ? Souffla Jane.

Elle fit pivoter son siège face à lui et le fixa.

- Jane, je voudrais vraiment qu'on arrête ce jeu.

- Vous n'avez pas entendu ce que j'ai dit ? Soupira t-il.

- Je vous ai entendu, j'ai seulement besoin de réfléchir.

- Oh … Et jouer vous en empêche ?

- Vous avez tendance à m'influencer, je préférais avoir cette conversation avec moi même si ça ne vous ennui pas.

Le consultant esquissa un sourire.

- Non, je vous en prie. Je peux ? Ajouta t-il en désignant le canapé.


Jane avançait dans le couloir à la recherche du bureau de son psy. Les murs du couloir étaient beaucoup plus hauts que la dernière fois. Le sol humide lui donnait l'impression de marcher dans des flaques d'eau, sans pour autant en ressortir avec les chaussures mouillées. C'était une sensation vraiment étrange. La dernière fois, il n'avait pas fait attention aux tableaux qui recouvraient les murs, il n'était même pas sûr de les avoir déjà vu. Quand il s'arrêta pour les contempler, l'image disparut pour laisser place à un vide glacial.

- T'es en retard, lui signala t-on.

Il se retourna et fit face à Rigsby, les mains dans les poches de sa blouse de médecin.

- Il t'attend dans son bureau, continua le grand brun. Elle aussi est là-bas.

Jane hocha la tête, comme s'il avait compris.

Il reprit son avancée et arriva au bout du couloir. Soudain la lumière s'éteignit et il entendit son ami crier. Quand il vit de nouveau clair, Jane vit Rigsby allongé sur le sol, recouvert de sang. Van Pelt était là, elle pleurait sur le corps de l'agent.
Cho était appuyé contre un mur, dénué de toutes émotions. Il se contentait de regarder Jane d'un air accusateur.

- Il t'attend, fit l'asiatique.

Jane acquiesça. Il se tourna vers la porte en face de lui et l'ouvrit. Son corps lui hurlait de faire demi-tour mais il devait y aller, il n'avait pas le choix.
Il entra dans la pièce et laissa la porte se refermer derrière lui. Lisbon était debout vers le canapé, un homme se tenait derrière le bureau, assis sur une chaise à roulettes.
Quand il entendit la porte se refermer, l'homme pivota. Jane reconnu Finegan, le scientifique fou, celui qui leur avait fait vivre un enfer deux années plus tôt.
Finegan sortit son arme de sous le bureau et la pointa sur la jeune femme. Il tira deux fois et elle s'effondra. Jane aurait voulu crier, mais c'était comme s'il pouvait assister à la scène sans pour autant pouvoir intervenir.
Le scientifique tourna alors son arme vers lui.

- Le courage est salutaire, dit-il d'une calme.

Il tira une seule fois, Jane s'écroula.


Jane sursauta et manqua de peu de tomber du canapé. Sa respiration était saccadée et il avait du mal à retrouver ses esprits, les images de son cauchemar étaient encore trop présentes.
Il ouvrit les yeux et tomba nez à nez avec Lisbon qui était penchée sur lui.

- Jane …

Il se redressa et se passa une main sur le visage. Il transpirait et son front était brûlant.

La main de Lisbon sur son épaule lui fit lever les yeux vers elle.

- Vous … Vous êtes là ? Bafouilla t-il, au plus grand damne de son égo.

La jeune femme fronça les sourcils.

- Je n'ai pas quitté mon bureau depuis que vous vous êtes endormi.

- Et Rigsby ?

- Il est rentré chez lui ...

- Oh.

Jane se sentait stupide, il réagissait à son rêve de façon excessive.

- Vous êtes sûr que ça va ? S'inquiéta Lisbon.

Le consultant plaqua un faux sourire sur son visage.

- Très bien, assura t-il, juste un mauvais rêve.

Il récupéra sa veste posée sur une des chaises et l'enfila.

- Je vais rentrer, dit-il rapidement. On se voit demain.

Lisbon n'eut pas le temps de l'arrêter, il avait déjà franchi la porte.

Pour Matt ça semble définitivement terminé...mais une petite voix me dit qu'il est peut encore être très dangereux
Hightower qui tend la perche à Lisbon
Il semble que Jane veuille s'ouvrir à Lisbon mais elle n'est visiblement pas prête
Quand au cauchemar du mentaliste qu'est ce que cela annonce

Avec Matt, c'est terminé
et Hightower l'incite
A ce rythme là, Lisbon mettra pas longtemps à céder

L'article et les sous-entendus de Jane m'ont tués

un cauchemar intéressant
je me demande ce que cela va apporter à la suite
une Lisbon consolatrice ?
qui sait, ça amènera peut être la lettre S

un chapitre qui me fait attendre avec impatience la suite :bounce:

ALLELUIA, ELLE EST VIVANNNNNTE!!!!!
Et bien on l'aura attendu celui-là dis donc!! Non j'rigole, c'était pas si long.
Excellent chapitre, Lisbon qui rompt définitivement avec Matt.
Quand à la journaliste qui a pondu cet article, je ne donne pas cher de sa peau si Lisbon la croise.
Pour finir, qu'est-ce qui arrive à ce pauvre Jane? Il fait apparemment un cauchemar récurent où il voit mourir Térésa.
Pourquoi maintenant? Qu'est-ce qui a déclenché ce rêve?

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Enfin dès que tu auras le temps de poster la suite, bien sûr.

AAAAHHHHHHH QUEL SUITE !!!

Matt and Lisbon = It's Over !!

Hightower qui tend la perche à Lisbon

Quand à la journaliste, elle a eu tort de croiser son chemin avec Lisbon qui risque fort de lui faire la peau Les sous-entendus de Jane face à l'article sur le blog

Puis le cauchemar de Jane Il voit mourir Teresa et Rigsby en sang avec ses collègues autour désemparés Pourquoi ce cauchemar apparaît maintenant ? Quel est l'élément déclencheur ? Qu'est-ce ça annonce pour la suite ?

VLS VLS VLS

Je ne savais pas Hightower être une telle entremetteuse xD. Je m'attendais plutôt à des remontrances mais en fait, je trouve ça chouette. Matt toujours aussi ... Matt quoi ^^. Et le pauvre Jane qui fait des cauchemars. Je veux bien le consoler moi ! J'ai trouvé cette suite trop courte xD. J'en veux plus !!!! VLS !

Je tiens a m'escuser moi aussi , mais il y a eus un gros problème de conection chez moi
Je viens de lire ton chapitre et une fois de plus j'adore la façon dont Lisbon a envoyer balader Matt'
Et Higtower qui pousse légèrement Teresa dans les bras de Jane c'est trop TOP
Pour le cauchemar de Jane c'est assez intriguant , j'espère que Lisbon va le consoler
En tout cas bravo encore une fois !!!

YEAh! Ton nouveau chapitre est vraiment bien! Le rêve de Jane fait flipper! Serait-il dingue?! Non je crois pas quand même!
Comment Lisbon a jeté Matt!!!! Trop heureuse la!
Vivement le prochain chapitre et j'espère que celui la ne tardera pas trop à arriver! Non je plaisante prend ton temps, surtout si les prochains sont aussi bien que celui-là!
Bravo!!!!

Tess et Matt sont plus ensemble
Jane a la voie libre !!! (par contre sa sera moins drôle pour lui pour énerver Matt ^^')
Le rêve de Jane est vraiment bizarre en tout cas VLS

bon c'est fini entre Matt et Lisbon, en même temps le type l'a bien cherché après ce qu'il a dit
mais ça ne veut pas dire que c'est pour autant gagné pour Jane, car il me semble que Lisbon est sur le point de devenir avec ce jeu
il me tarde de voir ce que tu as prévu pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:

Salut tout le monde,

C'est officiel ( et normalement ça ne changera pas ), il reste deux chapitres après celui là. Je voulais finir à 30 chapitres mais ca va pas être possible ...
Alors merci à Johel, Jiisbon, lilia, JA, Mystic-Dream, Emy, Amimi, L3mon et Sweety

C'est vrai que j'avais pensé à faire revenir Matt pour une petite confrontation mais j'ai abandonné l'idée, Jane a assez de problèmes comme ça ...

La suite arrivera la semaine prochaine.

Bonne lecture

Chapitre 29

« Le courage est salutaire »

Une semaine.
Une semaine que Jane faisait encore et toujours ce même rêve. S'il ne lui arrivait pas pendant la nuit, il venait le hanter lors de ses siestes. C'est pourquoi le consultant avait pris l'habitude de se reposer au grenier, pour éviter toutes situations pouvant le mettre dans une position inconfortable. Dans l'idéal, il essayait même de ne plus s'accorder de siestes du tout. Il était bien plus irritable qu'à son habitude et avait perdu la joie des derniers jours, à tel point qu'il en oubliait presque d'aller taquiner Lisbon. Ce cauchemar lui bouffait la vie, il n'arrivait pas à comprendre pourquoi il apparaissait maintenant, ni quel en avait été le déclencheur.

Ce jeudi là, Jane monta dans son repère dans l'idée se s'accorder une heure de repos. La nuit précédente avait été épouvantable, si bien qu'il avait dû dormir au plus deux petites heures. Étant naguère habitué à ne pas dormir beaucoup les nuits, il pouvait passer la journée sans ressentir le besoin de se coucher, à condition d'une ou deux siestes bien sur.
La situation était maintenant différente, Jane accumulait la fatigue depuis une semaine. Il évitait les siestes et ne rattrapait pas son sommeil perdu la nuit. Il était urgent qu'il prenne un peu de repos.

Le consultant se laissa tomber sur son lit en soupirant. Il savait déjà ce qui l'attendait s'il fermait les yeux, il ne pouvait rien faire pour contrôler ses songes et il détestait ça. Il détestait admettre qu'une partie de lui lui échapperait toujours.
Malgré lui, il finit par s'endormir. Les mêmes images, les mêmes voix, les mêmes scènes … Tout était là du début à la fin.

Quelqu'un le secoua et Jane se réveilla en sursaut.

- Qu'est-ce que vous faites là ?

Lisbon eut un mouvement de recul, le ton était sec.

- Je vous cherchais. Rigsby m'a dit que vous n'aviez pas l'air bien …

- Je vais bien, affirma t-il en se passant une main sur le visage. J'ai mal dormi c'est tout.

- A cause de votre cauchemar ? Vous devriez en parler à votre psy …

Jane releva la tête.

- Je ne fais pas de cauchemar.

- Jane, soupira la jeune femme, vous parlez dans votre sommeil.

Le consultant se leva et se planta devant la fenêtre du grenier, laissant son regard se promener vers l'extérieur.

- Laissez tomber, dit-il enfin.

- Non, c'est trop facile, fit-elle en le rejoignant au bout de la pièce. Je sais que vous ne dormez plus Jane, ça se voit quand vous arrivez et le soir quand vous repartez.

- Bon je dors mal, et alors ? Est ce que ça nuit à mon travail ? A celui de l'équipe ? Au vôtre ?

Lisbon avait l'impression que son consultant était sur la défensive.

- Vous êtes irritable et distant.

- Je suis distant ? Répéta t-il.

Il se tourna vers elle et plongea son regard dans le sien.

- Ça fait une semaine que vous « réfléchissez », et c'est moi qui suis distant ?

Interloquée, la jeune femme ne comprit pas pourquoi il s'en prenait soudainement à elle.

- Quoi ? S'exclama t-elle. Mais ça n'a rien à voir j'ai-

- Vous voulez savoir mon rêve ? Coupa t-il brusquement. Je marche dans un couloir humide où les tableaux disparaissent. Oh et vous savez quoi ? Rigsby est médecin, et il se fait tirer dessus. Après c'est votre tour. Devinez qui tient le fusil ? Finegan. Le même Finegan qu'il y a deux ans. Alors oui je fais des cauchemars, mais non vous ne pouvez pas m'aider !

Les yeux brillants et le souffle court, Jane quitta la pièce d'un pas rapide. Lisbon était choquée. Elle avait rarement vu son ami se mettre dans un tel état et elle trouvait cela inquiétant. Il fallait d'urgence qu'elle fasse quelque chose pour l'aider. La jeune femme sortit son téléphone et composa un numéro.

Jane descendit les escaliers du grenier quatre à quatre. Il manqua de peu de rater la dernière marche et de tomber. Certes il n'en était plus à une chute près ces temps ci mais tout de même. Il traversa le couloir et tomba sur Van Pelt qui faillit le percuter.

- Oh Jane ! Lisbon te cherchais elle-

- Elle m'a trouvé, coupa le consultant en la contournant.

La jeune femme regarda son ami rejoindre la kitchenette, elle se désola de voir qu'il n'avait pas l'air d'aller mieux.

Jane sortit rapidement son thé et mit la bouilloire en marche. Il posa ses mains sur le plan de travail et prit une profonde inspiration. Il se détestait d'agir comme ça. Personne n'était responsable de ce qui lui arrivait et pourtant il s'en prenait à tout le monde.
Le sifflement de la bouilloire le tira de ses pensées. Un coup d'œil sur sa montre lui indiqua qu'il aurait dû être chez son psy depuis cinq minutes. Tant pis, la séance pouvait bien attendre une tasse de thé.

Dix minutes plus tard il traversait le couloir de son cauchemar. Tout était si différent : les tableaux étaient absents, des gens déambulaient sans se soucier de lui, la lumière ne menaçait pas de s'éteindre et le sol était parfaitement sec. Néanmoins, Jane eut une petite appréhension avant de frapper à la porte de son psy, Grimm.
Et si Finegan était derrière cette porte ?
Si le consultant avait été seul dans le couloir, il se serait volontiers tapé la tête contre un des murs. Si en plus il se mettait à confondre ses songes et la réalité, il ne s'en sortirait pas.
Il frappa brièvement et entra. Intérieurement, il fut quand même soulagé de constater que celui qui occupait le bureau de son psy n'était autre que son psy.

En le voyant entrer, Hernest abrégea la conversation qu'il avait avec son interlocuteur et raccrocha son téléphone.

- Vous êtes en retard, déclara t-il en regardant le consultant s'assoir sur le divan.

Jane préférait ne pas s'allonger sur le canapé. Il ne manquerait plus qu'il s'endorme et plonge dans son cauchemar devant son psy … Il ne tenait pas à passer des mois en plus dans ce bureau.

- J'ai failli ne pas venir, répondit-il, alors estimez vous heureux que je sois là.

- Vous savez Patrick, que vous ne veniez ou pas, je suis payé de la même façon. Mais je pensais que vous aviez fini par comprendre que ces petites séances étaient faites pour vous aider.

- Je n'ai pas besoin d'aide, il faut vous le dire comment ?

- Vos traits sont tirés.

- Les vôtres aussi, vous vous êtes fait lifté ?

- Vous avez les yeux fatigués, continua Hernest en ignorant sa remarque.

- Ça ne vous arrive jamais de mal dormir ?

- Si, bien sur. En général je connais la cause de mes insomnies. Et vous ?

- Quoi moi ?

- Vous savez pourquoi vous dormez mal ?

- Je dois certainement abuser de la caféine.

Hernest saisit un stylo dans son pot à crayons et commença à le manipuler. Il savait très bien que son patient était un grand buveur de thé et qu'il aurait été un sacrilège de lui proposer une tasse de café.

- S'il vous plait, soupira t-il, ne me forcez pas à aborder le sujet.

- Quel sujet ?

- Je préfèrerais vraiment que vous les évoquiez en premier.

- Mais enfin, de quoi parlez vous ?

- Des raisons qui vous empêchent de trouver le sommeil.

- Je vous ai dit que-

- Vous faites des cauchemars ! S'exclama Grimm. Vous comptiez me le dire un jour ?

Un court silence suivit ses paroles. Silence durant lequel Jane s'interrogeait : est ce que le psy savait réellement pour son mauvais rêve ou bien était-ce de la pure spéculation ?

- D'où vous tenez ça ? Demanda t-il sur la défensive.

- Ça n'a pas d'importance. En revanche ce qui est important maintenant c'est de vous aider à surmonter votre traumatisme. La réalité de l'événement violent dont vous avez été victime il y a deux ans vous revient en pleine figure.

- Attendez deux secondes, comment vous savez que mon cauchemar est lié à ce qu'il s'est passé il y a deux ans ?

Devant l'absence de réponse de son interlocuteur, Jane comprit. Deux personnes étaient au courant pour ses cauchemars, lui-même et …

- C'est Lisbon qui vous l'a dit ?

Le psy posa son stylo et croisa les bras.

- Elle s'inquiète pour vous.

- Je crois qu'on va écourter « Docteur », lança Jane en se levant, j'ai quelque chose à régler !

Jane quitta la pièce, et prit soin de claquer la porte en partant.