vivre ou mourir? ^
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vivre ou mourir? ^
Me revoilà pour un OS, avec lequel je vous apporte de la joie, qui illuminera votre journée.
Comment réagir face à la perte de tout ce qu'il existe de plus cher pour un être humain? Assister impuissant à un spectacle si horrible serait insurmontable pour n'importe qui. Plus encore lorsque l'homme qui a déclenché un tel déchaînement de rage se tient debout, devant sa famille assassinée.
Le choc avait été si violent que Patrick s'était effondré comme tout le monde dans le même cas. Lui qui se pensait au-dessus du lot, plus fort, plus intelligent, se retrouvait au même niveau que les familles des victimes de John le Rouge. Mais ce n'était hélas qu'un début.
Il commença à s'enfoncer lentement, silencieusement, dans la dépression. Il refusait tout soutient psychologique, il n'avait pas besoin de l'aide de quiconque. Il remonterait seul la pente, quand il aurait touché le fond. C'était le cheminement classique.
Mais au lieu de ça, c'est l'inverse qui se produisait. Patrick était prisonnier de sa culpabilité, incapable de retrouver le chemin qui le ramènerait vers la lumière. Il se laissait glisser inexorablement dans les abîmes. Les jours défilaient mais ne soulageaient en rien sa peine. Il n'en pouvait plus, le chagrin le submergeait, annihilant tous ses sens. La vie n'était qu'un cruel chemin sans aucune saveur.
Il n'y avait qu'un remède à son mal. Il devait les rejoindre.
La question n'était pas de savoir s'il devait vivre ou mourir. Ce dilemme, il l'avait résolu. Patrick était déterminé, il n'avait pas le courage de continuer sans elles. La seule chose était de trouver le moyen de mettre fin à son existence. Il opta pour la méthode qui lui ferait ressentir ce qu'avait enduré sa famille avant de trépasser. C'était une sorte de purgatoire pour le médium, mais aussi une façon de se rapprocher d'elles.
Patrick éprouva une sensation, non pas de douleur mais plus d'apaisement, au moment où la lame entaillait la chair de ses bras. Il se laissa tomber sur le sol de sa chambre. Alors que le sang se répandait autour de lui et que ses forces l'abandonnaient, un sourire se dessinait sur son visage. Il avait réussi, ils seraient bientôt réunis et personne ne pourrait plus jamais les séparer.
Il priait pour que sa mort soit rapide, que tout se termine, la douleur, la peine. Il ne désirait que la paix et plus cette torture intérieure qui s'imposait à lui, chaque jour, depuis le drame. Il sombra dans l'inconscience devinant un infime bruit de cloche, dans le lointain, ou peut-être une sonnette. Mais peu importe, il était bien, sur le point d'être délivré de son calvaire.
Sa déception fut indicible quand il ouvrit les yeux sur le plafond blanc d'un hôpital. Il comprit qu'il avait échoué, son voisin avait prévenu les secours, lorsqu'il ne répondait pas à ses appels. Patrick ne reverrait pas sa femme et sa fille. En tout cas, pas cette fois. Pourtant il le fallait, il refusait la vie qu'on lui proposait.
Poussé par sa détermination, il tenta de sortir de cet endroit, mais la porte était verrouillée de l'extérieur. Ce n'est qu'en voyant les murs capitonnés qu'il su qu'il était interné.
Dépourvu de moyen de fuir ou de terminer ce qu'il avait entreprit, il se résigna. S'asseyant sur le lit, il fixa le mur. Il resta ainsi, un moment, puis arracha les bandages qui comprimaient ses poignets. Dans un état proche de l'hypnose, il traça un smiley ensanglanté et reprit sa place, sur le matelas, les mains maculées de son propre sang.
Il avait lâché prise, s'était déconnecté de la réalité. La lumière que représentait les deux seuls êtres qu'il aimait s'était éteinte, en le plongeant dans l'obscurité totale. Il n'était pas mort mais tout en lui n'était plus que souffrance et ténèbres. Tout espoir de retour était impossible. Il finirait ses jours ici, dans cette cellule, la folie ayant fait disparaître tout ce qui faisait de lui un être humain. Ce n'était plus Patrick Jane mais une coquille vide, dépourvue d'émotions.
Mais ce jour-là, quelque chose allait changer, bouleversant les certitudes des psychiatres de l'institut. Un nouveau praticien prenait le relais auprès de ce patient. Elle avait une approche très différente, privilégiant l'écoute et surtout s'opposant fermement à la sur médication que préconisaient ses collègues.
Elle entra, s'accroupie devant lui et lui attrapa les mains.
"Patrick, je suis le Dr Miller. Je vais vous aider à aller mieux."
Cette voix, il ne l'oublierait jamais. C'était celle d'un ange qui lui apportait la rédemption. Soudain, il distingua une lueur, qui s'intensifia pour devenir plus claire au fil des jours, le libérant de ce gouffre dans lequel il s'était enfermé.
FIN...
Comment réagir face à la perte de tout ce qu'il existe de plus cher pour un être humain? Assister impuissant à un spectacle si horrible serait insurmontable pour n'importe qui. Plus encore lorsque l'homme qui a déclenché un tel déchaînement de rage se tient debout, devant sa famille assassinée.
Le choc avait été si violent que Patrick s'était effondré comme tout le monde dans le même cas. Lui qui se pensait au-dessus du lot, plus fort, plus intelligent, se retrouvait au même niveau que les familles des victimes de John le Rouge. Mais ce n'était hélas qu'un début.
Il commença à s'enfoncer lentement, silencieusement, dans la dépression. Il refusait tout soutient psychologique, il n'avait pas besoin de l'aide de quiconque. Il remonterait seul la pente, quand il aurait touché le fond. C'était le cheminement classique.
Mais au lieu de ça, c'est l'inverse qui se produisait. Patrick était prisonnier de sa culpabilité, incapable de retrouver le chemin qui le ramènerait vers la lumière. Il se laissait glisser inexorablement dans les abîmes. Les jours défilaient mais ne soulageaient en rien sa peine. Il n'en pouvait plus, le chagrin le submergeait, annihilant tous ses sens. La vie n'était qu'un cruel chemin sans aucune saveur.
Il n'y avait qu'un remède à son mal. Il devait les rejoindre.
La question n'était pas de savoir s'il devait vivre ou mourir. Ce dilemme, il l'avait résolu. Patrick était déterminé, il n'avait pas le courage de continuer sans elles. La seule chose était de trouver le moyen de mettre fin à son existence. Il opta pour la méthode qui lui ferait ressentir ce qu'avait enduré sa famille avant de trépasser. C'était une sorte de purgatoire pour le médium, mais aussi une façon de se rapprocher d'elles.
Patrick éprouva une sensation, non pas de douleur mais plus d'apaisement, au moment où la lame entaillait la chair de ses bras. Il se laissa tomber sur le sol de sa chambre. Alors que le sang se répandait autour de lui et que ses forces l'abandonnaient, un sourire se dessinait sur son visage. Il avait réussi, ils seraient bientôt réunis et personne ne pourrait plus jamais les séparer.
Il priait pour que sa mort soit rapide, que tout se termine, la douleur, la peine. Il ne désirait que la paix et plus cette torture intérieure qui s'imposait à lui, chaque jour, depuis le drame. Il sombra dans l'inconscience devinant un infime bruit de cloche, dans le lointain, ou peut-être une sonnette. Mais peu importe, il était bien, sur le point d'être délivré de son calvaire.
Sa déception fut indicible quand il ouvrit les yeux sur le plafond blanc d'un hôpital. Il comprit qu'il avait échoué, son voisin avait prévenu les secours, lorsqu'il ne répondait pas à ses appels. Patrick ne reverrait pas sa femme et sa fille. En tout cas, pas cette fois. Pourtant il le fallait, il refusait la vie qu'on lui proposait.
Poussé par sa détermination, il tenta de sortir de cet endroit, mais la porte était verrouillée de l'extérieur. Ce n'est qu'en voyant les murs capitonnés qu'il su qu'il était interné.
Dépourvu de moyen de fuir ou de terminer ce qu'il avait entreprit, il se résigna. S'asseyant sur le lit, il fixa le mur. Il resta ainsi, un moment, puis arracha les bandages qui comprimaient ses poignets. Dans un état proche de l'hypnose, il traça un smiley ensanglanté et reprit sa place, sur le matelas, les mains maculées de son propre sang.
Il avait lâché prise, s'était déconnecté de la réalité. La lumière que représentait les deux seuls êtres qu'il aimait s'était éteinte, en le plongeant dans l'obscurité totale. Il n'était pas mort mais tout en lui n'était plus que souffrance et ténèbres. Tout espoir de retour était impossible. Il finirait ses jours ici, dans cette cellule, la folie ayant fait disparaître tout ce qui faisait de lui un être humain. Ce n'était plus Patrick Jane mais une coquille vide, dépourvue d'émotions.
Mais ce jour-là, quelque chose allait changer, bouleversant les certitudes des psychiatres de l'institut. Un nouveau praticien prenait le relais auprès de ce patient. Elle avait une approche très différente, privilégiant l'écoute et surtout s'opposant fermement à la sur médication que préconisaient ses collègues.
Elle entra, s'accroupie devant lui et lui attrapa les mains.
"Patrick, je suis le Dr Miller. Je vais vous aider à aller mieux."
Cette voix, il ne l'oublierait jamais. C'était celle d'un ange qui lui apportait la rédemption. Soudain, il distingua une lueur, qui s'intensifia pour devenir plus claire au fil des jours, le libérant de ce gouffre dans lequel il s'était enfermé.
FIN...
Invité- Invité
Re: vivre ou mourir? ^
Niveau joie... On repassera ! lloll
En tout cas j'ai beaucoup aimé le noir de ce one shot ! Bravo !
En tout cas j'ai beaucoup aimé le noir de ce one shot ! Bravo !
wickyvicky- Agent de circulation
Re: vivre ou mourir? ^
Toujours aussi réjouissants tes OS
Mais c'est tellement bien écrit
Mais c'est tellement bien écrit
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: vivre ou mourir? ^
c'est vrai que côté joie, elle n'apparait qu'un tout peu mais vraiment à la fin de cet OS mais toujours bien aussi écrit!
encore félicitations
encore félicitations
nata09- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : lire les fanfictions de mes séries préférées
Localisation : entrain de rétablir la circulation après que Jane ait provoqué un accident au grand desespoir de Lisbon
Re: vivre ou mourir? ^
Wouaw , c'est vrai que niveau joie ce n'était pas ça, mais n'empêche, en lisant cet OS, c'est comme si je revivais les scènes dans Mentalist, notamment celle de Patrick Jane à l'hôpital avec le docteur Miller... C'est bien la preuve que tu écris super bien (Puis toute façon je préfère nettement les fics tristes, voire sadique, donc c'est que du bon )
Re: vivre ou mourir? ^
Très très bien écrit !
Tout y est... l'emotion, la douceur, la description des sentiments et juste incroyable.. Je le voyais là, allonger sur son lit a l'hopital avec le smiley au dessus de lui, c'est impressionnant !
En tout cas, un grand bravo ! C'est Exellent !
Tout y est... l'emotion, la douceur, la description des sentiments et juste incroyable.. Je le voyais là, allonger sur son lit a l'hopital avec le smiley au dessus de lui, c'est impressionnant !
En tout cas, un grand bravo ! C'est Exellent !
C4ndy- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Patrick Jane - Teresa Lisbon
Loisirs : Musique - TV - Informatique - Dessins - Fanfics
Localisation : 221B Baker Street
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