Conséquences ^ [NEW CHAPITRE 7 - 06.12.12]

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Patrick ouvrit les yeux, légèrement, puis s'étira de tout son long. Il enfourna sa tête dans son oreiller, qui avait une odeur très agréable. Un parfum, un parfum qu'il connaissait très bien puisque c'était celui d'Angela. Il attrapa donc l'objet de ses deux mains, tandis qu'il prit un profonde inspiration.
Très vite, il pris conscience de ce qui lui arrivait. Ou presque. Bien qu'il était certain d'être réveillé, il n'osait pas lever la tête. Il le voulait pourtant, mais il était effrayé par ce qu'il allait peut-être voir. Doucement, il releva les yeux et première surprise, il était dans un lit. Un vrai lit. Des draps, une couette, un matelas ; Et une belle bordure en bois foncé qui tenait le tout. Il sourit, mais il était seul. Patrick avait toujours peur, peur que ce ne soit qu'un cauchemar et que tout se stoppe d'un coup. Il était temps pour lui d'avancer. Il se leva, enfila des chaussons soigneusement posés de son coté, puis enfila un peignoir accroché derrière la porte. Tout ressemblait à ce jour, ce fameux jour où il avait tout perdu. Le mentaliste ouvrit la porte, descendit les escaliers à pas de loup, puis s'arrêta net. Sa respiration s'accentuait tandis que son coeur battait la chamade. Elle était là, entrain de préparer le petit déjeuner... « Angela ? » murmura-t-il, alors qu'il restait figé sur place.

- Bonjour mon ange. Elle fronça les sourcils, est-ce que tout va bien ?
- Je... mon dieu, souffla-t-il.

Un énorme sourire se dessina sur son visage, tandis qu'il se précipita pour la prendre dans ses bras. Il l'a serrait de toutes ses forces, l'embrassait, lui murmurait des « je t'aime » à n'en plus finir.

- Patrick, je t'en prie ! Sourit-elle, Charlotte ne va pas être contente si ses œufs sont brûles !
- Charlotte ? Où est-elle ? Rétorqua-t-il.
- Elle ne devrait pas tarder, je viens d'aller la réveiller.

Quand on parle du loup, la fillette pointa le bout de son nez au plus grand plaisir de son père. Il s'accroupit, tendit les bras devant lui pour y accueillir sa petite princesse. Il la serra contre lui, sentant la douceur des ses petites boucles blondes qui lui chatouillaient le visage. Un larme coula le long de sa joue, qu'il essuya rapidement du revers de sa main en desserrant l’étreinte qu'il avait sur Charlotte. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas été aussi... heureux.

- Mon ange, n'oublies pas qu'aujourd'hui tu dois faire ta star ! J'ai prévenu toute la famille d'allumer leur Tv à 16h30 !
- Oh tu sais, je crois que je ne vais pas y aller. Inquiet, il baissa les yeux. Je ne me sens pas très bien. D'ailleurs, je vais les appeler tout de suite, pour annuler.
- Comme tu veux. Elle lui caressa délicatement la joue. Tu veux manger quelque chose quand même ?
- Absolument !

Ils se mirent alors tous les trois à la table, en famille. Jane n'arrivait toujours pas à le croire, et pourtant, il avait réellement la possibilité de rattraper ses erreurs... mais à quel prix ?

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Voilà, petite mise en bouche de ma FF j'espère que l'idée n'avait pas déjà été travaillée. Si c'est le cas, je m'en excuse.
Sinon, j'espère avoir vos impressions et critiques pour voir si ça vaut le coup de me creuser la tête pour la suite n'ésitez pas à me dire pour les fautes d'orthographe !

Merci beaucoup ! Contente que vous appréciez l'idée

Anyway, voilà la suite prochain chapitre demain je pense ! Bonne lecture !

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Il profita de ce beau matin ensoleillé pour conduire sa fille à l'école. Il ne voulait pas la laisser partir, il avait bien trop peur pour elle... mais il n'avait guère le choix. Il s'arrêta dans la cour, posa sa main sur sa tête à elle puis l'embrassa tendrement sur le front. Impatiente, Charlotte ouvrit la porte et descendit rapidement de la voiture pour aller rejoindre ses petites copines. Jane sourit, il referma la porte depuis l'intérieur et rentra rejoindre sa femme.
Celle-ci rangeait le désordre sur la table ainsi que sur la cuisinière. Lorsqu'il passa la porte d'entrée, il déposa ses clefs sur un petit meuble à l'entrée, s'avança vers Angela et posa ses mains sur ses hanches. Il déposa alors des centaines de baisers brûlants dans son cou, partant du lobe de l'oreille, en descendant jusqu'à son épaule. Il avait presque oublier le goût sucré de sa peau. La jeune femme se retourna pour être face à son mari, puis ils scellèrent leurs lèvres, comme si ce baiser était le dernier. Patrick plaça ses deux mains sur les cotés du visage sa femme, comme pour approfondir encore son geste, tandis qu'il l’entraînait sur le canapé.

- Pat', j'ai cru que tu n'étais pas dans ton assiette aujourd'hui ? Demanda Angela, alors qu'elle se retira rapidement de l’étreinte du mentaliste.
- Ça peut s'arranger... murmura-t-il en se rapprochant d'elle à nouveau.

Ils éclatèrent tous les deux de rires. Jane commençait à y croire vraiment, il avait cette possibilité de tout changer... mais pourquoi ? Pourquoi lui ? Et surtout... comment ?
Trop de questions lui traversait l'esprit à se moment là, il décida donc d'arrêter de réfléchir pour passé ce moment avec sa belle, un moment de bonheur, de tendresse, d'amour.
C'est ensemble qu'ils atteignirent le 7e ciel, ou plutôt le 5968451e pour Jane, tellement il n'avait plus ressentit ça depuis longtemps. Ils était à présent côte à côte, calmant leur respiration bruyante.

Ces murmures lui traversèrent l'esprit, il se releva rapidement. Patrick avait reconnu cette voix, celle de Lisbon. Celle de cette femme qui l'avait tant aidé, qui avait réussi à lui faire tenir le coup. Mais pourquoi entendait-il sa voix ? Il se dirigea vers la salle de bain, sans prononcer un mot, se plaça devant le miroir puis se passa de l'eau sur le visage. Patrick prit une profonde inspiration, s'appuya contre le lavabo tout en fixant son reflet. Il y resta quelques minutes, puis retourna auprès d'Angela.

Elle se recoiffa rapidement, enfila son manteau puis s'en alla.Le mentaliste ne pu s'empêcher de la regarder partir, jusqu'à ce qu'elle disparaisse totalement de son champs de vision. Il se promenait dans sa maison, tout semblait soigneusement rangé, comme avant. Comme avant ? Non, puisque tout le reste n'avait jamais exister. Et n'existera jamais. Il soupira, et s'empara de tous les petits objets sans importance qui se trouvaient dans la pièce, comme s'il les redécouvrait. Une petite peluche, une assiettes en carton coulée au mur, avec au centre la trace de la main de charlotte, en peinture rouge. Un tableau du bord de mer, c'était le préféré d'Angela. Tous ça, il n'y était plus habitué... mais c'était du pur bonheur de les retrouver. Les heures défilaient rapidement, il était déjà 5 pm. Regardant l'horloge pendue au mur, il s'installa sur le canapé et alluma la Tv.

Il fronça les sourcils. Pourquoi elle ? C'est vrai, elle détestait se montrer en publique, et préférait la discrétion.... Alors que faisait-elle sur un plateau Tv ? Ce pourrait-il qu'elle... soit en danger ?
Sa respiration s’accélérait, il commençait à comprendre ce qu'il se passait. Il devait l'aider. Il ne savait pas encore comment, mais il le lui devait. Il se leva d'un bond, se dirigea vers la porte et d'un coup, il eu du mal à respirer, de plus en plus de mal. Sa gorge se noua, sa respiration se coupa puis il s'écroula sur le sol.

Il se releva après ça, accompagné d'une migraine atroce. Il se retourna, regarda à nouveau l'horloge, et se rendit compte qu'il était resté inconscient pendant 2 heures. Il paniqua, et se dirigea vers l'appartement de Lisbon. Cette voix qu'il avait entendu en perdant connaissance, que voulait-elle dire ?

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Oui, j'aime les chapitres courts

Il reprit ses esprits rapidement puis se précipita chez Teresa. Il ne savait pas si elle était réellement en danger, mais il ne pouvait pas prendre le risque... il avait bien trop peur pour elle. Il grimpa dans sa voiture, et après avoir grillé quelques feux rouges, il arriva à destination. Arrêté devant la porte, il prit une grande inspiration et frappa. Qu'allait-il lui dire ? Qu'un dangereux psychopathe allait sans doute s'en prendre à elle ? Qu'il venait juste lui dire « bonjour », alors qu'il ne se connaissait pas ? Il n'en savait rien... mais il n'avait pas besoin de réponses, puisque personne ne vint ouvrir. Il recommença, de plus en plus fort, mais rien. Il hurlait son nom, et tenta d'appuyer sur la poignée mais la porte était fermée à clé... il décida donc de l'enfoncer. Une fois, deux fois, et la serrure céda sur le 3ème coup. « Lisbon ? Lisbon ?! ». Il l'a cherchait, dans l'entrée dans le salon, dans la salle de bain, puis dans la chambre. La chambre... se retrouver devant là cette porte, lui rappelait beaucoup de mauvais souvenirs. Certes, ce n'était pas le même appartement et il manquait ce petit mot ironique de RJ collé sur cette porte... mais la sensation était la même. Il posa alors sa main tremblante sur la poignée, et la poussa délicatement.
A présent il le savait, il avait raison. Il ferma les yeux, crispa tout les membres de son corps et murmura des mots incompréhensibles. Il l'avait vu, ce smiley au dessus de son lit, mais quelque chose le troubla. Jane était incapable de regarder le corps de Lisbon, mais il remarqua que le smiley n'était pas terminé... Se pourrait-il que le tueur soit encore là ? Il se retourna pour tenter de retrouver une trace de lui dans l'appartement, mais sans qu'il ne comprenne quoi que se soit, il se fit assommer et s'écroula sur le sol.

« Vous m'avez tué ce jour là ! »

Alors qu'un bruit strident résonnait dans sa tête, Jane se réveilla au petit matin. Il releva péniblement la tête, espérant que tout cela n'était qu'un cauchemar, mais il se rendit vite compte que tout cela était bien réel. Il sentait ses mains moites, recouvertes d'un liquide étrange. Il les regarda et se fût l'horreur. Il était recouvert de sang, et en relevant la tête sur le lit de Lisbon, il comprit que c'était son sang à elle. Le smiley était terminé, le couteau juste à coté de lui, tout indiquait que Red John était.... lui-même. Il paniqua, comme jamais il n'avait paniqué. Il fixa à nouveau le corps de Lisbon, il ne pouvait croire qu'elle était morte... il pensa ensuite à sa famille, il allait tout perdre, encore. Il se dirigea dans la salle de bain, il avait du mal à respirer. Toutes ses émotions en même temps, pour un seul homme, c'était beaucoup trop. Il fit couler de l'eau pour se rincer les mains, tandis que ses larmes ne cessaient d'humidifier ses joues. « Pardon Lisbon, pardon... » soufflait-il.
C'est vrai, il avait sauvé sa famille... mais à quel prix ? Teresa Lisbon ne devait pas mourir, mais il avait modifié le cours de l'histoire. Sa famille non-plus, ne méritait pas de mourir... alors comment savoir s'il avait fait le bon choix ?... Comment savoir si...

voilà, encore un petit chapitre comme je les aime Anyway... ?