Conséquences ^ [NEW CHAPITRE 7 - 06.12.12]

Tandis que le trajet en voiture fût interminable, ils arrivèrent tous au portes du CBI. Jane, menotté, se fit conduire en salle d'interrogatoire par Rigsby. Celui-ci le fixait d'un regard noir remplit de haine, tandis que Patrick releva la tête pour observer les locaux, il réalisa que tout le CBI le fixait tel un insecte que l'on devait écraser au plus vite.
Wayne le plaça sur une chaise, dans cette salle où il avait l'habitude d'aller... mais pas de ce coté-ci. Le mentaliste ne savait pas comment s'en sortir cette fois, mais il attendait... parce qu'il savait que quelque chose d'important allait se produire dans très peu de temps.

Grace était assise à son bureau, en sanglots. Cho, impassible, était appuyé sur le bureau de Lisbon. Rigsby arriva vers ses collègues, puis se dirigea vers Van Pelt.

Tous s’exécutèrent en retournant à leur bureau, tandis que Virgil se rendit auprès de Patrick. Il entra dans la pièce, et le mentaliste se replaça correctement sur sa chaise. Le Patron appuya rapidement sur un bouton qui rendait le miroir totalement opaque, au cas ou de petits curieux viendraient fouiner.

A cet instant, il comprit certaine chose. Dans son autre futur, RJ avait tué sa famille non pas parce qu'il était passé à la télé, mais parce qu'il avait fait passé cet homme pour un vulgaire tueur de banlieue. Mais alors...

- Pourquoi, dans ce cas ?
- L'agent Lisbon était très intelligente. Un peu trop d'ailleurs. Elle ne m'a absolument rien dit, mais j'ai vu dans ses yeux qu'elle le savait. Teresa à fait une énorme erreur en m'invitant chez elle hier soir, sans doute voulait-elle confirmer ses dires... et elle en à payer de sa vie. Mais ce qui me trouble, monsieur Jane, c'est vous. Comment avez-vous su ? Et de plus, comment la connaissez-vous ?
- Quelle importance ? Je n'ai aucune chance de m'en sortir. Quoi que je dise, quoi je fasse, vous êtes libre, et moi condamné.
- Bien, monsieur Jane. Je vais rendre les choses plus simples pour vous, et pour moi. Je vais vous donner cette arme – dit-il en l'a posant devant le consultant – et vous allez vous tirez un balle dès votre arrivée en prison.
- Il sourit en prenant l'arme dans sa main. Et pourquoi est-ce que je ne vous tuerais pas maintenant ? Lança-t-il en pointant l'arme contre Minelli.
- Quel courage. N'oubliez pas que j'ai beaucoup de contacts dans cette ville. Mes ressources sont inépuisables... et vous avez encore beaucoup à perdre, monsieur Jane. Trois hommes surveillent votre maison, et si cet interrogatoire se passe mal, ils se feront un plaisir la brûler en pleine nuit, en en laissant aucune chance à votre femme et votre enfant. Et attention, monsieur Jane, il n'y a qu'une balle. Si vous me tuer, vous devrez vivre avec le lourd fardeau de leur mort. Seul, emprisonné. Alors, quel est votre choix ?

Un bruit sourd résonnait dans sa tête, comme des tambours. Ses muscles se contractèrent d'un coup, sa respiration s'accentua tandis que ses yeux se remplissaient de larmes. Il ne voulait pas montrer à RJ la moindre faiblesse, alors il rangea l'arme dans son pantalon , caché par la largeur de son veston.

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So... ? Ne vous inquiètez pas, beaucoup de questions en attentent de réponses, et c'est normal en espérant que vous aimerez, je poste ce chapitre assez tard/tôt, puisque je viens de le finir

D'une main tremblante, il s'empara du stylo déposé près du dossier. Il soupira, puis d'un geste rapide, il traça sa signature sur le papier.
Il avait perdu. Perceptive qu'il n'avait pas envisagé, pas encore...

Deux agents entrèrent dans la pièce, prenant chacun un des bras du mentaliste pour qu'il se lève.
Il avait peur, il essayait malgré tout de retenir ses tremblements, mais le corps ne mens pas. Il crispa la mâchoire, complètement anéanti... C'était la fin.
Ils embarquèrent tous les trois dans une voiture, direction la prison.
RJ s'était arrangé pour que la fouille se fasse par un de ses "pantins" pour être sûr que Jane puisse s'y rendre avec son arme.

Arrivant dans sa cellule, Jane observa le lit superposé en face de lui. Il soupira, et fut surpris par une voix de femme qui se cachait dans l'ombre.

- Pour vous, c'est celui du haut. Déclara-t-elle d'une voix grave. Alors, qu'est ce que vous avez fait pour être ici ?

Le jeune homme plissa les yeux, essayant d'apercevoir le visage de sa compagne de cellule, mais en vain.

- J'ai voulu sauver une amie, et on m'a prit pour le tueur.
- Erreur judiciaire ? Demanda-t-elle, toujours sur le même ton. Classique.
- Si on veux, acquiesça Patrick.

Il avança d'un pas pour se rapprocher de cette ombre qui attirait sa curiosité.

- Cette amie, pourquoi n'avez vous pas réussi à la sauver ?
- J'ai merdé. Déclara-t-il en baissant le regard. Je suis arrivé trop tard. Et vous, pourquoi vous êtes là?
- Les raisons de notre présence ne font pas de nous ce que nous sommes. Je suis ici parce que j'ai quelque chose à accomplir, Jane.

Un millier de questions lui traversèrent l'esprit. Elle savait qui il était, alors qu'il venait d'arriver... Serait-elle avec John Lerouge ? Était-elle ici pour être sûr qu'il "accomplisse" son devoir ?

- Comment savez-vous qui je suis? Lança-t-il, perplexe.
- Parce que c'est pour vous que je suis là.

Ces doutes se dissipaient peu à peu, elle était surement de mèche avec son pire ennemi.

- Mérite-t-il vraiment que vous moisissiez ici ?
- Oui, souffla-t-elle.
- Qu'est ce qu'il vous a promis ?
- Rien. Vous ne m'avez jamais rien promis... Je sais ce que vous pensez Jane, mais vous avez tort.
- En général, c'est moi qui lis les pensées des gens... Mais je vous écoute.
- Vous avez changer l'histoire, mais personne n'a le droit de contre-dire son destin. C'est là où vous avez merdé.

Alors là, Jane resta bouche bée. Comment pouvait-elle être au courant alors que lui seul le savait?

- Qui êtes-vous ? Demanda le mentaliste, agassé.
- Je vous l'ai dis, je suis là pour vous, et c'est tout ce qui importe.
- Bien. Qu'est ce que vous compter faire ?
- Vous ramenez chez vous.

Il sourit, totalement perdu.

- J'espère que vous avez les clés et que vous connaissez des passages secret, parce que sinon on est pas près de sortir.
- Non Jane, ce n'est pas chez vous ici.
- Quoi ? Vous voulez dire que...
- Ce n'est pas votre vie. Je ne devais pas mourir.

Sa voix s'éclaircissait peu à peu, il savait maintenant de qui il s'agissait.

- Lisbon? Mais comment ...

La jeune femme se leva, ses cheveux ondulés retombaient sur ses épaules, tandis qu'elle était vêtue d'une longue tunique blanche. Elle se rapprocha de Jane, qui l'a serra dans ses bras. Heureux de la revoir, ses yeux se coloraient d'un léger rouge et se remplissaient de larmes. Il l'a sera si fort dans ses bras, qu'il pouvait entendre son coeur battre.

- Il faut partir Jane.

Il n'était pas d'accord, il le fit comprendre en fronçant les sourcils.

- Rien de tout cela n'est réel. Vous avez créé ce monde pour voir où cela vous mènerais. Mais n'avez vous rien appris de tout ça ?
- Non, vous avez tort. J'ai vu ma famille, je l'ai prise dans mes bras tout comme vous, j'ai sentit leur cœur battre dans leur poitrine. C'était réel.
- Si je suis là Jane, c'est parce que vous vouliez me voir, vous vouliez que je sois là, plus que tout. C'est votre destin Jane... Je suis votre destin.

L'air interrogateur, il l'a fixa.

- Chaque vie que vous aurez, que vous imaginerez, tout vous ramènera à moi. Si votre famille est morte, c'était parce que vous deviez me rencontrer. Si aujourd'hui vous devez mourir, c'est parce qu'ici je suis morte moi aussi. Quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez, notre destin est lié.
- Vous n'êtes pas Lisbon. Elle est bien trop renfermée pour me dire ça. Rit-il, mal à l'aise.
- Si je vous le dites Jane, c'est parce que c'est ce que vous voulez entendre. Tout ce qui se passe ici, c'est vous qui l'avez créé. Vous avez besoin que je vous aide, et je veux vous aider.
- Comment ? Souffla-t-il alors qu'une larme s'effondra sur sa joue.

Elle posa sa main sur celle de Jane, qui tenait le pistolet. Elle leva sa main près de sa tempe à lui, puis le fixa dans les yeux.

- Il faut que tout cela s'arrête.

Elle s'avança près de lui, son visage à quelque centimètres de celui du mentaliste. Il pouvais sentir son souffle chaud sur sa peau, tandis qu'elle fermait les yeux pour déposer ses lèvres sur les siennes... Sans s'en rendre compte, son index appuya sur la gâchette.

Aucune souffrance, aucun bruit alors qu'il s'attendait au pire. Tout était noir autour de lui, et le silence régnait.

- Lisbon..? Murmura-t-il, la bouche très sèche.

Une petite lumière se distinguait peu à peu lorsque Jane ouvrit lentement les yeux.
Allongé sur un matelas, les souvenirs lui revenaient enfin.

Il redevenait maître de son corps, un peu plus à chaque seconde. Cette douleur dans sa poitrine se faisait plus intense, elle aussi.
Très affaiblit par le temps passé ici, Patrick releva doucement la tête.

Elle était là, pliée en deux sur le canapé entrain de dormir. Lisbon s'était installée une petite lampe pour lire le bouquin qu'elle avait encore à côté d'elle. Il scruta son visage, et pouvait distinguer un léger sourire se dessinant sur les lèvres de la jeune femme.
C'était... troublant.
Il divaguait totalement. Mais il ne pouvait s'empêcher de la regarder... et de pensé à ces derniers instants. Il fût tant absorbé par se baiser que tout le reste n'avait que peu d'importance. Il n'avait pas ressentit la mort, au contraire, il s'était senti revivre.
Il se souvenait de sa famille, telle qu'il l'avait vue dans ses songes... et tout ça le réconfortait. Il pu se dire que, quelque part ailleurs, sa famille était heureuse.
Il s'assit plus confortablement sur le matelas, et sans savoir pourquoi, ne pouvait plus décroché son regard de la jeune femme endormie.

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Alors LOjisbonVE, toujours envie de me frapper ?
Blagues à part, comment vous trouvez ?

Je vous remercie d'être présente depuis le début de la fic, ça m'encourage vraiment à continuer

Je ne saurais vous dire à quel point je vous remercie pour tous ces compliments Voilà donc la suite, un peu Jisbonnienne, je l'avoue

***

Après une dizaine de minutes à la regarder, il se leva, se changea pour mettre son costume anthracite par dessus son gilet de la même couleur et une chemise blanche. Son bandage lui comprimait le torax, et la douleur qui s'en dégageait lui fit faire une grimace.
Une fois prêt, il jeta un dernier coup d’œil sur Lisbon puis sortit de la chambre.
Il était 4h30, les couloirs de l'hôpital étaient déserts. Une jeune femme blonde du nom de Sarah, à l'accueil, était au téléphone. Le mentaliste se glissa derrière elle pour sortir discrètement du bâtiment.
Il faisait encore nuit, mais une petite brise s'était déjà levée. Elle se posa délicatement sur le visage de Jane, et lui offrit un doux parfum de fraîcheur. Il marchait, dans la rue, observant chaque chose qu'il croisait. Comme si tout avait un aspect nouveau, il souriait sans réellement savoir pourquoi, et continua sa route sans se soucier de savoir où il allait.

De son côté, Lisbon se réveilla en sursaut. Elle avait un pressentiment assez étrange, ce qui l'a poussa à ouvrir les yeux. La jeune femme émergeait peu à peu, se rendent compte qu'elle s'était encore endormie auprès du consultant. Apercevant son livre à côté d'elle, encore ouvert, elle le referma puis le rangea dans son petit sac. Fin prête à rentrer chez elle, Teresa soupira légèrement, pris ses affaires et se retourna sur le lit qui envahissait la petite pièce.

- Jane ? murmura-t-elle en réalisant que le lit était vide. Jane ! Répéta la jeune femme, plus fort cette fois-ci.

Elle reposa rapidement son sac sur le petit fauteuil, puis se précipita à l'accueil. Lisbon répéta quelques fois le nom du mentaliste dans les couloirs, mais n'eut aucune réponse.

- Mademoiselle ! S'écria l'agent auprès de Sarah. Patrick Jane, chambre 129 à disparu!
- Oh, et bien... C'est embêtant. Mais il doit être encore dans le bâtiment, personne n'est sortit depuis 18h30 hier soir, déclara la jeune femme. J'ai pris soin de fermer à clé toutes les portes du bâtiment à la fin du service des internes, vers 23h.
- Alors pouvez-vous m'expliquer pourquoi la porte est entre-ouverte ? S'énerva Teresa, en pointant du doigts la sortie.

Le visage de la femme blonde se colora d'un rouge pivoine. Elle avait honte et se sentait très mal à l'aise.
Lisbon lâcha un énorme soupire de mécontentement, puis se précipita dans la chambre pour prendre son sac avant de sortir du bâtiment et monter dans sa voiture. Elle était inquiète. Teresa ne savait pas comment Jane avait encaissé tout ça, la confrontation avec son pire ennemi ou encore la balle qui lui avait fait frôler la mort. Elle n'avait pas peur pour sa vie à lui, mais elle ne savait pas se qu'il ferait maintenant que sa vengeance était assouvie... Allait-il partir ? Allait-il l'abandonner ? ...
Elle scrutait chacune des ruelles par la vitre de la portière. Tout était désert, la ville dormait encore.

Cela faisait plus d'une heure qu'elle tournait dans la ville, et aucun signe de Jane. Un magnifique levé de soleil fit son apparition, Lisbon était comme envoûtée parce ce spectacle. Elle se dirigea vers la plage, qui était sans doute le meilleur endroit pour le voir. Elle trouva rapidement une place pour parquer sa SUV, puis se dirigea à pied vers le sable déjà chaud.
Elle aperçu de lui une silhouette, un homme posé au bord de l'eau. Elle comprit immédiatement qu'elle l'avait enfin retrouvé. Il était assis, les pieds nus dans le sable et avait arrangé sa veste à côté de lui. Teresa accéléra le pas, pour aller lui parler.

- Jane ! Hurla la jeune femme, en colère.
- Oh Lisbon ! Fit-il joyeusement.
- Mais qu'est ce que vous foutez là?
- Regardez-moi ce levé de soleil.. C'est pas magnifique ?
- Si, c'est magnifique.. Souffla-t-elle. Mais vous devriez être à l'hôpital.
- J'y ai passé 2 semaines, à voir la date d'aujourd'hui. J'avais besoin d'un peu d'air... Et puis, je savais que vous me trouveriez. Ajouta-t-il en souriant.
- Ah bon, vous le saviez ?

Il hocha la tête de haut en bas, tout en lui offrant un magnifique sourire.

- Merci d'être restée près de moi, Lisbon...

Elle sourit légèrement, puis s'installa au côté du Mentaliste. Elle croisa les bras autour de ses deux jambes qu'elle avait ramener près d'elle, puis observa le magnifique spectacle qui s'offrait à eux.

- et pour RJ? Lança-t-il, doucement.
- Il est mort. Lui n'a pas survécu... Et vous, vous avez eu beaucoup de chance.
- Ce n'est pas de la chance Lisbon, c'est le destin.
- arrêtez vos conneries Jane, vous avez failli y rester.
- Je n'avais rien à craindre puisque vous étiez là.

L'agent le regardait, tandis que lui avait les yeux rivés sur les merveilleuses couleurs qu'offrait le ciel à cet instant. Il se leva, puis engouffra ses pieds dans l'eau. Il avança de quelques mètres puis se tourna.

- Allez, venez Lisbon ! Cria-t-il en faisant un geste de la main.
- Vous rigolez j'espère ? Je ne suis pas là pour ça, et en plus elle est glacée.

Il insista sans mot, simplement en la regardant de ses magnifique yeux bleus. Elle essayait de lui tenir tête en plissant ses yeux émeraudes, mais elle craqua au bout de quelques secondes seulement. Teresa lâcha un soupire puis roula les yeux, tandis qu'elle ôtait ses chaussures et retroussait le bas de ses pantalons.

- Pas de conneries Jane, dès qu'elle arrive au genoux on revient en arrière.
- D'accord Lisbon, riait-il.

Elle se lança avec hésitation dans le liquide salé, puis ouvrit la bouche en inspirant très fort lorsqu'elle sentit ses orteils se terrer sous le sable comme pour éviter cette eau glaciale.

- Nom de Di... Vous êtes un grand malade !

Il riait à pleine voix. La voir avancer de centimètres en centimètres, et le haïssant de plus en plus pour cette idée stupide lui fit comprendre à quel point elle lui avait manqué.

- Attendez, je vais vous aider. Déclara-t-il en avançant vers elle.
- Non, merci Jane. Répliqua la jeune femme en colère.
- Allez, accrochez-vous à moi. Insista-t-il en prenant position pour la porter.
- Allez au diable ! Si vous me touchez, je vous renvois à l'hôpital en fauteil roulant !

Le Mentaliste n'écoutait même pas ce qu'elle disait, il s'empara de son corps tout entier qu'il tenait entre ses bras.

- Lâchez-moi ! Tout de suite ! JANE !
- Bon bon... inutile de vous énerver.

Il l'a laissa tomber, elle était maintenant totalement sous l'eau. Il riait, tant il était fier de ses gamineries qu'il qualifierais plutôt de « plaisanteries ». Elle sortit de l'eau, et le rire de Jane s'atténuait peu à peu.
Lisbon remis ses cheveux en arrière pour ne pas les avoir en plein visage. Elle était magnifique. Ses yeux semblaient encore plus grands, plus vastes, plus beaux. Les courbes de sa mâchoire carrée épousait parfaitement la ligne de son cou. Tandis qu'elle lui lançait un regard des plus noirs, le mentaliste était, pour la première fois, comme hypnotisé par la beauté de cette femme.

- Vous allez me le payer. Murmura-t-elle en préparent sa vengeance.

***
A suiiiiivre Alors ? (oui je me mets la pression à chaque chapitre pour ne pas vous décevoir )