Not to fall || Fanfiction Jisbon^
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Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
C'est vraiment dommage... mais je patientrais jusque là, tant que j'ai la suite
Non, non mais je rigole, c'est pas grâve du tout je vais devoir attendre jusqu'à Noël alors... ^^
Non, non mais je rigole, c'est pas grâve du tout je vais devoir attendre jusqu'à Noël alors... ^^
Thé-chan- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Cho, Jane & Lisbon
Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
tout le monde
Comme Ambre vous l'a expliqué, elle a perdu tous ses fichiers mais je possède une copie de la correction. Son PC étant HS je vous poste la dernier chapitre qu'elle avait écrit.
Bonne lecture
Elle ne pouvait pas supporter tout le poids des mots qu'il lui avait dit, juste avant de tomber. Ce je t'aime, le premier, le dernier. Elle n'avait pas pu le supporter. Et chaque jour, elle rêvait de pouvoir regoûter à la douceur des lèvres de son consultant. Chaque jour, elle espérait que quelqu'un vienne, qu'il court jusqu'à elle, essoufflé, pour lui dire qu'il était là, qu'il était vivant... Mais elle savait que se jour n'arriverait jamais, et elle se noyait dans les médicaments, les anti-stess, les anti-machin, les anti-chose, et dans ses larmes. Ses larmes n'arrêtaient pas d'envahir ses joues à tout moment. Elle ne les contrôlaient absolument pas. Elle s'en voulait tellement, tellement...
FLASH-BACK
Il pleuvait, comme par hasard. Elle n'avait pas prévu de parapluie, mais franchement, là, elle s'en fichait. Devant elle, la cérémonie se déroulait. Elle était à l'arrière, elle attendait qu'il soit enterré, qu'on lui rende hommage. Cet homme avait tellement souffert. Tellement, encore et encore, poursuivi par ses démons. Lisbon était soulagée pour lui. Il ne souffrait plus, maintenant. Il n'était plus poursuivi, et il n'avait pas accompli sa vengeance. Ça aussi la soulageait beaucoup. La vengeance de Jane ne sera jamais accomplie. Jamais.
Mais maintenant... Il n'y avait plus de soleil dans sa vie, plus de sourire dans ses journées, plus de café sur son bureau. Plus tout ce qui faisait que Jane était encore là. Les larmes qu'elle retenait depuis le début de la cérémonie coulèrent lentement sur ses joues rosissantes. Jane... N'arrêtait-elle pas de répéter dans sa tête. Jane tu es mort... Mort. Comme ta femme et ta fille. Et dès que cette pensée traversait son esprit, ses yeux se fermaient de douleur. Et son nom retentit. On l'appela pour faire un discours. Celui qu'elle était incapable de prononcer. Celui qu'elle n'avait pas écrit, parce que sinon, elle aurait fondu en larme devant sa feuille. Elle avança alors, s'arrêtant derrière le cercueil de Jane, l'observant fixement. Les gens la regardaient, le coeur lourd. Comme elle devait souffrir. Comme cela devait être dur, de perdre un être aussi cher... Mais personne ne savait réellement combien Jane était cher au coeur de Lisbon. C'était plus qu'un ami. Plus que ça. Elle l'aimait. Elle l'aimait tellement ! Et ce n'est que quand il était mort qu'elle avait compris...
Elle entend des murmures. Comme des reproches. Les gens ne voulaient pas passer quinze ans ici, ils mourraient de froid. Alors la brunette commença, dans un murmure, pour que personne n'entende
-"Jane, si tu savais comme je t'aime..."
Cho avait sut lire sur ses lèvres, et il baissa la tête, sachant combien c'était difficile pour elle. Elle reprit alors, plus fort
-"Jane était un homme...elle hésita, les larmes roulant sur ses joues, arrogant, un gamin qui aimait faire des tours aux gens, qui les charmait avec son grand sourire. Mais au fond, c'était une homme bon, gentil, tendre, anéantit part la perte de sa femme et de sa fille, poursuivit part de nombreux démon. Il était rongé part son désir de vengeance. Plusieurs fois, nous avons …Elle adressa un regard doux à son équipe…Nous avons essayé de lui faire comprendre que la justice s'en chargerait, mais il n'y avait rien à faire. Je dois vous avouer que je suis soulagée qu'il ne l'ai pas accompli... Rendons donc hommage à cet homme, à notre ami."
Une musique démarra. La musique qu'il écoutait en boucle, celle que sa femme et sa fille jouaient pour lui. Lisbon se laissa aller. Les larmes roulaient sur ses joues. Cho l'observait sans rien dire, alors que Wayne et Grace se mirent à danser doucement, dans les bras l'un de l'autre. Et tout le monde se mit à faire comme eux. Lisbon les observa, ne disant rien. Une main réconfortante se posa alors sur son épaule. Elle frissonna doucement. Dans un mouvement d'espoir, elle se retourna, espérant y voir... Cho. C'était Cho. Alors elle baissa la tête, les larmes reprenant doucement. Cho savait très bien ce qu'elle espérait... Alors il la pris dans ses bras, elle se laissa aller contre lui. Il la berçait doucement, ses bras entourant sa fine taille. Ils dansaient, eux aussi. Mais d'une danse plus lente, plus triste. Il la consolait doucement, alors qu'elle sanglotait contre son épaule. Et tout se termina soudainement... L'enterrement fut terminé, le cercueil au fond de son trou, et les gens rentrèrent chez eux.
Lisbon était dans son salon. Sa tête était vide. Elle se dirigea directement vers son placard. Elle prit une bouteille de whisky, et elle se saoula. Elle n'avait pas prit la peine de se changer. Et alors qu'elle était complètement à l'ouest, un rire dément sortit de sa bouche. Les larmes roulèrent brusquement sur ses joues tandis qu'elle rigolait. Puis ses rires se transformèrent en cris, puis en sanglots. Elle était fatiguée, et son rire, c'était pour se soulager. Elle essayait de faire comme Jane. Elle essayait de mettre un masque, mais elle n'y arrivait pas aussi bien. Elle s'assit alors sur son canapé, un pot de glace dans la main, et elle le fini, en écoutant encore et encore, "lettre à Elise" de Beethoven. Elle d’endormi part terre. C'est Cho qui la retrouva comme-ça. Il l'avait alors déposée sur le canapé, pour qu'elle soit plus confortablement installée, la couvrant du plaid posé sur l'accoudoir.
FIN FLASH-BACK
Comme Ambre vous l'a expliqué, elle a perdu tous ses fichiers mais je possède une copie de la correction. Son PC étant HS je vous poste la dernier chapitre qu'elle avait écrit.
Bonne lecture
Chapitre IV
Elle ne pouvait pas supporter tout le poids des mots qu'il lui avait dit, juste avant de tomber. Ce je t'aime, le premier, le dernier. Elle n'avait pas pu le supporter. Et chaque jour, elle rêvait de pouvoir regoûter à la douceur des lèvres de son consultant. Chaque jour, elle espérait que quelqu'un vienne, qu'il court jusqu'à elle, essoufflé, pour lui dire qu'il était là, qu'il était vivant... Mais elle savait que se jour n'arriverait jamais, et elle se noyait dans les médicaments, les anti-stess, les anti-machin, les anti-chose, et dans ses larmes. Ses larmes n'arrêtaient pas d'envahir ses joues à tout moment. Elle ne les contrôlaient absolument pas. Elle s'en voulait tellement, tellement...
FLASH-BACK
Il pleuvait, comme par hasard. Elle n'avait pas prévu de parapluie, mais franchement, là, elle s'en fichait. Devant elle, la cérémonie se déroulait. Elle était à l'arrière, elle attendait qu'il soit enterré, qu'on lui rende hommage. Cet homme avait tellement souffert. Tellement, encore et encore, poursuivi par ses démons. Lisbon était soulagée pour lui. Il ne souffrait plus, maintenant. Il n'était plus poursuivi, et il n'avait pas accompli sa vengeance. Ça aussi la soulageait beaucoup. La vengeance de Jane ne sera jamais accomplie. Jamais.
Mais maintenant... Il n'y avait plus de soleil dans sa vie, plus de sourire dans ses journées, plus de café sur son bureau. Plus tout ce qui faisait que Jane était encore là. Les larmes qu'elle retenait depuis le début de la cérémonie coulèrent lentement sur ses joues rosissantes. Jane... N'arrêtait-elle pas de répéter dans sa tête. Jane tu es mort... Mort. Comme ta femme et ta fille. Et dès que cette pensée traversait son esprit, ses yeux se fermaient de douleur. Et son nom retentit. On l'appela pour faire un discours. Celui qu'elle était incapable de prononcer. Celui qu'elle n'avait pas écrit, parce que sinon, elle aurait fondu en larme devant sa feuille. Elle avança alors, s'arrêtant derrière le cercueil de Jane, l'observant fixement. Les gens la regardaient, le coeur lourd. Comme elle devait souffrir. Comme cela devait être dur, de perdre un être aussi cher... Mais personne ne savait réellement combien Jane était cher au coeur de Lisbon. C'était plus qu'un ami. Plus que ça. Elle l'aimait. Elle l'aimait tellement ! Et ce n'est que quand il était mort qu'elle avait compris...
Elle entend des murmures. Comme des reproches. Les gens ne voulaient pas passer quinze ans ici, ils mourraient de froid. Alors la brunette commença, dans un murmure, pour que personne n'entende
-"Jane, si tu savais comme je t'aime..."
Cho avait sut lire sur ses lèvres, et il baissa la tête, sachant combien c'était difficile pour elle. Elle reprit alors, plus fort
-"Jane était un homme...elle hésita, les larmes roulant sur ses joues, arrogant, un gamin qui aimait faire des tours aux gens, qui les charmait avec son grand sourire. Mais au fond, c'était une homme bon, gentil, tendre, anéantit part la perte de sa femme et de sa fille, poursuivit part de nombreux démon. Il était rongé part son désir de vengeance. Plusieurs fois, nous avons …Elle adressa un regard doux à son équipe…Nous avons essayé de lui faire comprendre que la justice s'en chargerait, mais il n'y avait rien à faire. Je dois vous avouer que je suis soulagée qu'il ne l'ai pas accompli... Rendons donc hommage à cet homme, à notre ami."
Une musique démarra. La musique qu'il écoutait en boucle, celle que sa femme et sa fille jouaient pour lui. Lisbon se laissa aller. Les larmes roulaient sur ses joues. Cho l'observait sans rien dire, alors que Wayne et Grace se mirent à danser doucement, dans les bras l'un de l'autre. Et tout le monde se mit à faire comme eux. Lisbon les observa, ne disant rien. Une main réconfortante se posa alors sur son épaule. Elle frissonna doucement. Dans un mouvement d'espoir, elle se retourna, espérant y voir... Cho. C'était Cho. Alors elle baissa la tête, les larmes reprenant doucement. Cho savait très bien ce qu'elle espérait... Alors il la pris dans ses bras, elle se laissa aller contre lui. Il la berçait doucement, ses bras entourant sa fine taille. Ils dansaient, eux aussi. Mais d'une danse plus lente, plus triste. Il la consolait doucement, alors qu'elle sanglotait contre son épaule. Et tout se termina soudainement... L'enterrement fut terminé, le cercueil au fond de son trou, et les gens rentrèrent chez eux.
-TM-
Lisbon était dans son salon. Sa tête était vide. Elle se dirigea directement vers son placard. Elle prit une bouteille de whisky, et elle se saoula. Elle n'avait pas prit la peine de se changer. Et alors qu'elle était complètement à l'ouest, un rire dément sortit de sa bouche. Les larmes roulèrent brusquement sur ses joues tandis qu'elle rigolait. Puis ses rires se transformèrent en cris, puis en sanglots. Elle était fatiguée, et son rire, c'était pour se soulager. Elle essayait de faire comme Jane. Elle essayait de mettre un masque, mais elle n'y arrivait pas aussi bien. Elle s'assit alors sur son canapé, un pot de glace dans la main, et elle le fini, en écoutant encore et encore, "lettre à Elise" de Beethoven. Elle d’endormi part terre. C'est Cho qui la retrouva comme-ça. Il l'avait alors déposée sur le canapé, pour qu'elle soit plus confortablement installée, la couvrant du plaid posé sur l'accoudoir.
FIN FLASH-BACK
TBC...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Ha ! Merci Johel, j'avais pas vu que t'avait poster merci pour l'aide :))
Ambre973- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, et cho ♥
Loisirs : Lire, écrire, pleurer. . .
Localisation : un endroit chaud et douillet, comme dans mes rêves
Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Voilà la suite tant attendue ! Merci johel pour la correction et joyeux noël à vous toutes et tous ♥ Chez moi il est que 19:15...
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Des hululements, des cris, des petits bruits qui faisait que la nuit était effrayante. Ses pas raisonnaient dans la nuit. En avançant, il faisait fuir les oiseaux. Il n'était pas effrayant le moins du monde. Il était habitué, depuis le temps qu'il habitait ici. Ses yeux bleus azur avaient des reflets magnifiques avec la lune, ses cheveux bouclés étaient mouillés de sueur. Depuis combien d'heures était-il sur la route ? Il ne les comptait plus. Il retournait à sa cabane. Soudain, un orage éclata. Il s'arrêta et leva la tête, regardant la lune qui se cachait derrière les nuages. Il inspira profondément. L'odeur de la pluie envahit ses narines et un fin sourire étira ses lèvres. Il aimait la pluie. Il ne savait pas exactement pourquoi, mais il aimait ça. Il recommença alors à avancer, mais au pas de course. Soudainement, alors que sa cabane n'était pas loin, il aperçut une ombre, non loin de lui, étendu dans un immense buisson de baies rouges. Inquiet, il s'approcha. Il scruta l'ombre et découvrit un homme, le visage en sang, ses cheveux probablement blonds recouverts de brindilles. L'homme ouvrit de grands yeux et découvrit le bas de la chemise ensanglanté. Hésitant, il déboutonna la chemise du blond et ne découvrit aucune plaie. Mais d'où pouvait bien venir cet homme. Alors, il leva ses yeux azurs et découvrit une falaise. Il fronça les sourcils. Il semblait réfléchir. C'est alors qu'il se retourna subitement vers l'homme étendu dans le buisson.
- Ben merde alors murmura-t-il...
Il recommença alors à courir vers sa cabane. Il fallait qu'il le sorte de se buisson, mais il n'avait pas la force nécessaire pour soulever cet homme. Chez lui, prêt de sa cabane, il avait un traîneau, hérité de son oncle qui vivait au Canada. Et il avait aussi récupéré ses chiens. Jamais il n'avait fait de traîneau, mais il fallait bien essayer, un jour ou l'autre.
* * *
Il avait enfin attelé ses chiens. Nerveux comme jamais, il serra les rênes et cria :
- Allez ! Allez !
Les chiens, qui n'avaient pas courus depuis des mois, foncèrent, droit devant. L'homme, ne pouvant pas les contrôler, surpris par le départ soudain, fut éjecté en arrière. Il tomba sur l'arrière train. Il se releva, tapa sa chemise pour faire s'envoler la poussière et il courut. Il courut jusqu'à ce qu'il retrouve ses chiens, le traîneau part terre. Il leur enleva leurs filets et il partit à la recherche du buisson. Il le trouva enfin, près de la falaise. L'homme soupira et, prenant son courage à deux mains, prit le blondinet sur son dos. Ne sachant pas comment il avait fait pour le monter là-haut, il sourit, heureux d'avoir réussi la moitié de son objectif. Puis il se mit en marche, rentrant à la cabane, ses chiens le suivant docilement. L'homme, pendant tout le trajet, se demanda comment il avait fait pour se retrouver ici, et comment il avait fait pour survivre. Bien-sûr, le buisson arrangeait un peu les choses, mais quand même, cet homme avait eu une chance inouïe ! Et l'homme continua sa marche, trébuchant un peu sous le poids du blond.
- TM-
Une jeune femme brune, avec des yeux verts émeraude magnifiques, dormait sur son lit d'hôpital. Cela faisait deux jours qu'elle avait perdu son ami et collègue, Jane. Patrick Jane. Un homme anéanti par son sombre passé, arrogant et gamin, qui aimait piquer les gens aux vifs, mais qui, au fond, avait un coeur gros comme ça... Elle ne s'en remettait pas. Elle ne s'en remettait jamais. Dès qu'elle se réveillait, elle essayait d'apercevoir les yeux brillants de son consultant, mais la seul paire d'yeux qu'elle voyait, c'était celle de l'infirmière qui s'occupait d'elle. Plusieurs fois, Lisbon avait fini dans ses bras. Elle en avait honte, en y repensant, mais qu'y pouvait-elle...
La jeune femme fini par ouvrir les yeux. Elle observa la pièce quelques secondes, la balayant des yeux, avant de les refermer subitement. Jane ne reviendrait pas, il ne fallait pas qu'elle se voile la face. Le souvenir de son enterrement était encore très douloureux. Et puis il y avait ce baiser. Oh mon Dieu, ce baiser qui voulait tout dire. Elle n'arrêtait pas d'en rêver. Elle n'arrêtait pas de penser qu'il reviendrait, qu'il franchirait la porte avec son grand sourire énervant, et que, sans qu'elle s'y attende, il déposerait ses lèvres sur les siennes. Mais bien-sûr, cela ne pouvait plus arriver. Il était... Il était mort. Mort. Véritablement mort. Il ne faisait pas semblant d'avoir disparu pendant des mois. Là, aujourd'hui, quand elle y pense, il est réellement mort. Les larmes ne déborde pas de ses yeux, aujourd'hui, car enfin, elle vient de se rendre compte qu'il ne reviendra pas, et qu'espérer ne faisait que rouvrir la blessure un peu plus profondément à chaque fois...
C'est alors que l'infirmière arriva. Elle se posta devant la brunette et avec un petit sourire, dit gentiment :
- Bonjour, Teresa. Bien dormi ?
Lisbon releva la tête et lui sourit à son tour. Cette bonne femme était tout bonnement un appui pour elle. Sans elle, elle ne s'en sortirait pas.
- Bonjour, Melody. Hum... Répondit-elle à son tour.
Melody, qui changeait la perfusion de Lisbon, s'assis au bord du lit et la regarda dans les yeux avec un air compatissant :
- Teresa. Vous avez encore rêvé de lui ?
- Oui... Oui, mais ce n'est pas de ma faute. Il est entré dans ma tête et il ne veut plus en sortir ! Tout ça à cause de... !
Mais Lisbon, pudique comme elle l'était, se bloqua instantanément. Elle baissa la tête en même temps que le regard et elle inspira profondément. Elle ne pouvait pas lui dire ce qu'ils avaient fait, même s'il ne s'agissait que d'un baiser très, trop furtif. L'infirmière eu un petit sourire. Il fallait être aveugle pour ne pas voir que cet homme et elle avait vécu des choses extrêmement fortes. Alors, la blondinette se releva, défroissa sa blouse en passant ses mains dessus et dit doucement :
- Teresa, vous savez, si vous voulez parler, je suis là, juste à côté. Infirmière est mon métier, mais je peut aussi être une oreille qui vous écoute.
La brunette lui sourit et Melody lui rendit, avant de sortir de la chambre.
L'homme avait déposée Jane sur son lit, et depuis, il attendait. Il lui avait mit une serviette mouillé sur le front, car ce dernier faisait de la fièvre. Depuis, Jean, le grand bonhomme des bois, attendait que le blondinet se réveille. Jean somnolait sur une chaise, veillant à ce que la température de l'homme blond baisse assez pour enlever la serviette. Cela faisait des heures et des heures qu'il attendait. Peut-être devrait-il l'emmener à l'hôpital... A cette pensée, Jean se leva, prit doucement l'homme dans ses puissants bras, et l'emmena à sa voiture. Une vieille oldsmobile. Il l'allongea sur la banquette arrière et démarra.
Jean arriva enfin à l'hôpital. Il prit de nouveau Jane dans ses bras et l'emmena à la réception des urgences. Une secrétaire l'accueillit et prit Jane avant de l'emmener dans une salle de soin. Jean s'assit dans la salle d'attente et patienta. Le géant des bois ne se doutait pas que juste quelques étages au-dessus se trouvait la "responsable" de l'accident du blond. Non, de cela, il n'en savait rien du tout...
- Ben merde alors murmura-t-il...
Il recommença alors à courir vers sa cabane. Il fallait qu'il le sorte de se buisson, mais il n'avait pas la force nécessaire pour soulever cet homme. Chez lui, prêt de sa cabane, il avait un traîneau, hérité de son oncle qui vivait au Canada. Et il avait aussi récupéré ses chiens. Jamais il n'avait fait de traîneau, mais il fallait bien essayer, un jour ou l'autre.
* * *
Il avait enfin attelé ses chiens. Nerveux comme jamais, il serra les rênes et cria :
- Allez ! Allez !
Les chiens, qui n'avaient pas courus depuis des mois, foncèrent, droit devant. L'homme, ne pouvant pas les contrôler, surpris par le départ soudain, fut éjecté en arrière. Il tomba sur l'arrière train. Il se releva, tapa sa chemise pour faire s'envoler la poussière et il courut. Il courut jusqu'à ce qu'il retrouve ses chiens, le traîneau part terre. Il leur enleva leurs filets et il partit à la recherche du buisson. Il le trouva enfin, près de la falaise. L'homme soupira et, prenant son courage à deux mains, prit le blondinet sur son dos. Ne sachant pas comment il avait fait pour le monter là-haut, il sourit, heureux d'avoir réussi la moitié de son objectif. Puis il se mit en marche, rentrant à la cabane, ses chiens le suivant docilement. L'homme, pendant tout le trajet, se demanda comment il avait fait pour se retrouver ici, et comment il avait fait pour survivre. Bien-sûr, le buisson arrangeait un peu les choses, mais quand même, cet homme avait eu une chance inouïe ! Et l'homme continua sa marche, trébuchant un peu sous le poids du blond.
- TM-
Une jeune femme brune, avec des yeux verts émeraude magnifiques, dormait sur son lit d'hôpital. Cela faisait deux jours qu'elle avait perdu son ami et collègue, Jane. Patrick Jane. Un homme anéanti par son sombre passé, arrogant et gamin, qui aimait piquer les gens aux vifs, mais qui, au fond, avait un coeur gros comme ça... Elle ne s'en remettait pas. Elle ne s'en remettait jamais. Dès qu'elle se réveillait, elle essayait d'apercevoir les yeux brillants de son consultant, mais la seul paire d'yeux qu'elle voyait, c'était celle de l'infirmière qui s'occupait d'elle. Plusieurs fois, Lisbon avait fini dans ses bras. Elle en avait honte, en y repensant, mais qu'y pouvait-elle...
La jeune femme fini par ouvrir les yeux. Elle observa la pièce quelques secondes, la balayant des yeux, avant de les refermer subitement. Jane ne reviendrait pas, il ne fallait pas qu'elle se voile la face. Le souvenir de son enterrement était encore très douloureux. Et puis il y avait ce baiser. Oh mon Dieu, ce baiser qui voulait tout dire. Elle n'arrêtait pas d'en rêver. Elle n'arrêtait pas de penser qu'il reviendrait, qu'il franchirait la porte avec son grand sourire énervant, et que, sans qu'elle s'y attende, il déposerait ses lèvres sur les siennes. Mais bien-sûr, cela ne pouvait plus arriver. Il était... Il était mort. Mort. Véritablement mort. Il ne faisait pas semblant d'avoir disparu pendant des mois. Là, aujourd'hui, quand elle y pense, il est réellement mort. Les larmes ne déborde pas de ses yeux, aujourd'hui, car enfin, elle vient de se rendre compte qu'il ne reviendra pas, et qu'espérer ne faisait que rouvrir la blessure un peu plus profondément à chaque fois...
C'est alors que l'infirmière arriva. Elle se posta devant la brunette et avec un petit sourire, dit gentiment :
- Bonjour, Teresa. Bien dormi ?
Lisbon releva la tête et lui sourit à son tour. Cette bonne femme était tout bonnement un appui pour elle. Sans elle, elle ne s'en sortirait pas.
- Bonjour, Melody. Hum... Répondit-elle à son tour.
Melody, qui changeait la perfusion de Lisbon, s'assis au bord du lit et la regarda dans les yeux avec un air compatissant :
- Teresa. Vous avez encore rêvé de lui ?
- Oui... Oui, mais ce n'est pas de ma faute. Il est entré dans ma tête et il ne veut plus en sortir ! Tout ça à cause de... !
Mais Lisbon, pudique comme elle l'était, se bloqua instantanément. Elle baissa la tête en même temps que le regard et elle inspira profondément. Elle ne pouvait pas lui dire ce qu'ils avaient fait, même s'il ne s'agissait que d'un baiser très, trop furtif. L'infirmière eu un petit sourire. Il fallait être aveugle pour ne pas voir que cet homme et elle avait vécu des choses extrêmement fortes. Alors, la blondinette se releva, défroissa sa blouse en passant ses mains dessus et dit doucement :
- Teresa, vous savez, si vous voulez parler, je suis là, juste à côté. Infirmière est mon métier, mais je peut aussi être une oreille qui vous écoute.
La brunette lui sourit et Melody lui rendit, avant de sortir de la chambre.
-TM-
L'homme avait déposée Jane sur son lit, et depuis, il attendait. Il lui avait mit une serviette mouillé sur le front, car ce dernier faisait de la fièvre. Depuis, Jean, le grand bonhomme des bois, attendait que le blondinet se réveille. Jean somnolait sur une chaise, veillant à ce que la température de l'homme blond baisse assez pour enlever la serviette. Cela faisait des heures et des heures qu'il attendait. Peut-être devrait-il l'emmener à l'hôpital... A cette pensée, Jean se leva, prit doucement l'homme dans ses puissants bras, et l'emmena à sa voiture. Une vieille oldsmobile. Il l'allongea sur la banquette arrière et démarra.
* * *
Jean arriva enfin à l'hôpital. Il prit de nouveau Jane dans ses bras et l'emmena à la réception des urgences. Une secrétaire l'accueillit et prit Jane avant de l'emmener dans une salle de soin. Jean s'assit dans la salle d'attente et patienta. Le géant des bois ne se doutait pas que juste quelques étages au-dessus se trouvait la "responsable" de l'accident du blond. Non, de cela, il n'en savait rien du tout...
TBC...
Dernière édition par Ambre973 le Mar 25 Déc 2012 - 13:43, édité 1 fois
Ambre973- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, et cho ♥
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Localisation : un endroit chaud et douillet, comme dans mes rêves
Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Chouette ca reprend !
Ah bah voilà, je savais bien que t'allais pas nous tuer notre Jane aussi tôt
Bon chapitre, j'aime déjà l'homme des bois
Aller, Joyeux Noël à toi aussi
Ah bah voilà, je savais bien que t'allais pas nous tuer notre Jane aussi tôt
Bon chapitre, j'aime déjà l'homme des bois
Aller, Joyeux Noël à toi aussi
Crumberry- Gardien du parking
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Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
cette fic est génial !!!
moi j'ai vraiment crus que tu allais tué Jane
Mais ouuufff il n'est pas mort
bon bah VIVEMENT LA SUITE !!!
ps : désolée de n'avoir pas commenter avant !
moi j'ai vraiment crus que tu allais tué Jane
Mais ouuufff il n'est pas mort
bon bah VIVEMENT LA SUITE !!!
ps : désolée de n'avoir pas commenter avant !
go jiisbonelove- Distributeur de café
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Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
J adore j adore ! Ta fic est juste trop bien encore heureux que Jane n est pas mort ! Et Lisbonne n est pas la responsable ... elle en peut rien à)hhhhh la suite ! Merci pour cette fic :-)
Jisbonlove- Livreur de Pizza
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Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
je viens de découvrir cette fic, elle est géniale!! Vivement la suite!!! :)
Kat4- Agent de circulation
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Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Merci, franchement, merci à toutes. Je continuerais cette fic' dés que possible. Elle est déjà toute tracer dans ma tête, il ne reste plus qu'a l'écrire. Voilà, désolée du retard et tout et tout J'écrirai le prochain chapitre dans pas longtemps.
Ambre973- Gardien du parking
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Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Je viens de découvrir ta fic, elle est superbe et pleine d'émotions c'est agréable à lire
J'aime ta façon d'écrire et puis quand il y a du jisbon moi je suis heureuse
Hâte de lire ta suite !!
J'aime ta façon d'écrire et puis quand il y a du jisbon moi je suis heureuse
Hâte de lire ta suite !!
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Merci beaucoup les filles . J'ai commencée le chapitre, mais il va être plus long que prévue, et donc mettre plus de temps à être tapée. Surtout qu'avec les cours et les problèmes ce n'est pas facile. Donc voilà ^^ Je ne laisse pas tomber. Merci de me suivre et de me soutenir. Merci Crumberry d'être aussi fidèle à ma fic, même si elle n'avance pas vite ! Et Merci à Johel pour la correction.
Ambre973- Gardien du parking
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Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Les problèmes perso passent avant bien sur Prend le temps qu'il faudra !
Jane Addict- Stagiaire au CBI
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Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Ne t'inquiète pas, on comprend
Kat4- Agent de circulation
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Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Je suis un peu à la ramasse mais... Qu'est ce que j'aime ta fic !!
J'ai moi aussi cru que tu avais tué Jane !! C'est pas gentil de faire peur comme ça...
J'ai trop hâte de voir les retrouvailles ( même si je sais que ce sera pas tout de suite ) !!!
J'adore Cho, c'est vraiment un très bon ami... Toujours là pour Teresa !!
Comme l'ont dit les filles avant toi, prend ton temps pour la suite, la vie passe avant tout !!
J'ai moi aussi cru que tu avais tué Jane !! C'est pas gentil de faire peur comme ça...
J'ai trop hâte de voir les retrouvailles ( même si je sais que ce sera pas tout de suite ) !!!
J'adore Cho, c'est vraiment un très bon ami... Toujours là pour Teresa !!
Comme l'ont dit les filles avant toi, prend ton temps pour la suite, la vie passe avant tout !!
MaTessaJane- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Lisbon !
Localisation : Sur la tombe de Charlotte
Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Super fic! Cho toujours là pour notre Lis' et encore heureux que tu n'ai pas tuer Jane.
Prends ton temps pour écrire, les problémes personnels passent en premier.
Prends ton temps pour écrire, les problémes personnels passent en premier.
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Coucou mes Choux ! Alors je reviens avec un petit chapitre. Peut être un peu juste, mais je vous le garantit, pleins d'émotion. En tout cas, j'ai fait tout mon possible pour que vous aimiez ! Bref, voilà le chapitre ! Bonne lecture et ENJOY !
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NOT TO FALL
CHAPITRE VI
CHAPITRE VI
Lisbon était autorisée à sortir aujourd'hui. L’hôpital avait estimé qu'elle était en état. Le docteur était venu la voir pour lui dire quelques mots, lui expliquant que si jamais elle avait des douleurs ou des tiraillements dans le dos, elle ne devait pas hésiter à venir le voir. Elle avait hoché la tête et maintenant, elle se retrouvait dans les couloirs de l'hôpital, sa petite valise à la main. Accoudée à la rambarde de l’ascenseur, elle prit son portable et rechercha le numéro de Cho dans son répertoire. Elle tapa le numéro et l’appela. Le temps de lui dire de ne pas venir la chercher, qu'elle rentrerait par ses propres moyens, elle était arrivée au rez-de-chaussée. Occupée à négocier avec Cho, elle ne vit pas l'homme des bois dos à elle. Le percutant de plein fouet, la jeune femme se retrouva complètement perdue. Puis elle releva les yeux et vit un homme plus grand et plus costaud que la moyenne. Ses yeux bleus brillaient d'inquiétude. Et ses cheveux mi-long étaient bouclés et châtains. Un instant, dans les yeux de l'homme, elle cru voir Jane. Mais l'homme des bois la sortit vite de ses réflexions.
-Madame, ça va ?
-Oui, oui répondit-elle pendant que l'homme l'aidait à se relever.
-Je suis désolé, je n'voulais pas vous bousculer.
-Il n'y a pas de mal. Je…Je suis désolée, comment vous appelez-vous ?
-Jean, se contenta de répondre l'homme.
-Ravie de vous avoir rencontré Jean, moi c'est Teresa. Je suis vraiment pressée, je dois y aller. A bientôt, peut-être.
Elle lui offrit un petit sourire et partit à grands pas vers la sortie. Cet homme... Ses yeux bleus comme l'océan, et ses cheveux bouclés... On aurait tant dit Jane. La jeune femme s'arrêta un moment dans le parc de l'hôpital et s'assit sur un banc. A côté d'elle, il y avait une vielle dame.
Lisbon n'y croyait pas. Cet homme lui avait rappelé Jane... Elle sentit les larmes qui piquaient ses yeux. Se souvenir de l'homme blond lui faisait tant de mal. Elle n'acceptait pas encore complètement qu'il soit mort. Elle ne cessait de se rappeler ce baiser qui avait eu lieu avant qu'il ne tombe dans les ténèbres. Ténèbres profonds dont personne ne revenait. Là où celui qu'elle aimait était partit à jamais.
-Vous l'aimiez ? Demanda la vielle dame à ses côtés.
-Oui... souffla Lisbon en regardant la vielle femme, surprise.
-Je connais ça. Un homme…Il y a de cela des années…Il est arrivé dans ma vie. J'étais chef d'une équipe, dans une brigade de police de New-York. Il était détruit part le décès de sa femme. Tuée part un camionneur qui avait trop bu. Et il voulait absolument retrouver celui qui avait fait ça. Au fil des années, nous nous sommes trop attachés... Et quand il a retrouvé son satané chauffeur, il l'a abattu. 10 ans de prison, et il sortirait. Mais il a fait son intéressant, et il a trouvé la mort pendant son incarcération.
La jeune femme ouvrit de grands yeux. On aurait dit la même histoire que la sienne, à quelques détails près. Quand Lisbon sortit de sa torpeur, la vielle dame s'en allait déjà lentement. Lisbon se leva pour la rattraper mais elle s'arrêta net. Pour lui dire quoi ? Elle n'avait plus rien à dire à cette femme...
La brunette repris sa marche, sa valise à la main, et sortit du parc. Lentement, elle se mis en route pour chez elle. Quand elle se sentirait la fatigue la gagner, elle appellerait un taxi.
Assis dans la salle d'attente, Jean repensait à Teresa. Les yeux de la jeune avaient rencontrés les siens, et il y avait lu tant de tristesse. Et pourtant il n'était pas "fortiche", comme il le disait si bien, avec les sentiments des gens. Surtout que cette jeune femme, il ne la connaissait pas. Et pourtant, il aurait juré qu'elle venait de perdre quelqu'un de cher. Il avait été frappé par ce que ses yeux avait dégagé. Il en avait été inquiet pour elle. Cette femme venait de lui chambouler l'esprit. Qui était-elle ? Pourquoi avait-elle l'air si triste ? Mais Jean fut vite stoppé dans ses réflexions. Une infirmière vint à lui pour lui donner des nouvelles. L'homme des bois se leva et demanda, inquiet :
-Comment va-t-il ?
-Pas très bien, malheureusement. Il dort profondément pour l'instant. Il a une commotion cérébrale, et les deux jambes cassées. La commotion peut laisser des séquelles... Savez-vous si il a de la famille, ou des proches ? Tenez, on a retrouvé ça sur lui.
-Non, non, je ne sais absolument rien de lui. Je l'ai juste retrouvé en bas de chez moi, inconscient, dit-il en tournant et retournant le portefeuille.
-Bien, et savez-vous depuis combien de temps est-il dans cet état là ?
-Non, je n'en sais rien. Je suis vraiment désolé, je ne peut pas vous aider.
-Bon, ce n'ai pas grave. Votre nom ?
-Dubois. Jean Dubois.
-Vous pouvez le voir, si vous le souhaitez.
-Merci, merci beaucoup, Mme.
-Appelez-moi Mélody, dit-elle en souriant.
Jean se rassit. Il préférait rester dans la salle d'attente. Il tournait et retournait le portefeuille. Devait-il l'ouvrir ? Peut-être y avait-il des indices concernant l'homme blond...
Doucement, Jean ouvrit le portefeuille. Il regarda dans une poche, à droite. Rien, sauf quelques pièces, et de l'autre côté, des cartes. Des cartes de quoi exactement, il ne savait pas. Il les sortit et les examina. Il s'arrêta sur une, particulièrement. Un badge, avec la photo de l'homme, un nom et un prénom. Jean se surprit à penser que l'homme était un espion pour le FBI, ou la police de Sacramento. Patrick Jane. C'est donc comme-ça qu'il s’appelait. Il rangea le badge et les cartes à leurs places quand il vit un bout de feuille dépasser. Il l'attrapa et le déplia lentement. Une photo, un peu froissée. Ils étaient cinq. Un asiatique avec un tout petit sourire, une jeune femme rousse qui avait l'air mécontente, un homme presque plus grand que lui, qui tentait de cacher son beignet derrière lui et... Jean sursauta. Ses yeux s'ouvrirent vivement et son coeur s'emballa. L'homme blond, les yeux bleus pleins de malice, il regardait une jeune femme. Mais pas n'importe laquelle, celle qu'il venait de croiser. Teresa. Les yeux verts de la jeune femme était remplis de désir et de joie, et ses joues rosissaient. Rien avoir avec la femme qu'il venait de croiser.
Jean se leva d'un bond et partit en courant, bousculant les patients et les médecins. Il s'excusait, mais il était pressé. Il devait à tout prix rattraper la jeune femme. Il sortit de l’hôpital essoufflé. La course n'était pas son fort. C'est alors qu'il la vit, au loin, en train de marcher tranquillement. Il courut, courut le long du parc, essayant de rattraper cette femme si triste. Mais lorsqu'il arriva au bout de l'allée, il n'y avait plus personne. La bouche ouverte, il appela la jeune femme qui s'en allait en taxi. Il posa ses deux mains sur ses genoux fléchis. Il respira à fond et soupira. Il l'avait ratée, il venait de manquer l'occasion de pouvoir les réunir. Elle qui le croyait mort, et lui qui ne se pensait pas aux sentiments que les autres pouvaient ressentir. Jean soupira une nouvelle fois avant d'aller voir ce Patrick Jane.
Assise sur la banquette arrière d'un taxi, Lisbon s'était décidée à prendre un taxi pour arriver plus vite chez elle. Plus vite elle serait arrivée, plus vite elle pourrait noyer son chagrin. Elle n'avait pas vu l'homme qu'elle avait percuté la poursuivre et l’appeler. Elle jouait avec son portable, faisant défiler plusieurs photos d'elle et de lui, et d'eux tous. En quelques jours, elle avait tout perdu. Rien ne serait plus pareil. Rien, pas même son travail. Lisbon soupira lentement. Le chauffeur de taxi s'arrêta. Elle était arrivée à destination, enfin.
La jeune femme paya sa course au chauffeur qui redémarra vivement. Lisbon se retourna face à chez elle. Avait-elle réellement envie de rentrer ? Elle n'avait rien d'autre à faire de toute façon. La jeune femme ne reprenait le travail que le lendemain... Elle observa bien la façade de son appartement et décida d'y entrer. Le lieu était obscure et vide de vie. Ses yeux s'habituèrent vite à l'obscurité. Elle avança dans le noir et aperçu son divan blanc. Elle se tourna pour voir sa cuisine et l'escalier montant à sa chambre. Lisbon déposa sa valise et alluma la lumière. Elle regarda une seconde fois son salon et s'assis sur son divan. Elle alluma la télé, mit une chaîne au hasard et s'allongea sur son divan, s'endormant devant une émission sans intérêt. La journée avait été rude et même si elle était "guéri", elle se devait de récupérer pour être en forme pour la reprise de son travail.
Un portable sonna. La musique "More than words" d'Extreme retentit et réveilla Teresa en sursaut. Elle se rua vivement sur son sac et chercha son portable. Impatiente, elle renversa son sac à main sur la table basse et décrocha. La voix d'un homme répondit dans l'appareil.
-Oui allo ? Suis-je bien chez une certaine Teresa Lisbon ?
Teresa fronça les sourcils. Elle connaissait cette voix. Elle l'avait déjà entendue quelque part... Elle ne savait plus où exactement, mais elle était certaine de l'avoir déjà entendue.
-Oui ! Oui, c'est bien moi. Mais... Qui êtes-vous, où avait-vous eu mon numéro de téléphone ?
Teresa se méfiait toujours. Bien sûr, elle était flic? En tant que flic, elle devait se méfier.
-Teresa ? C'est vous ? Je suis Jean Dubois ! Vous vous rappelez ? L'homme qui vous a bousculée, tout à l'heure !
-Jean ! Oui, je me rappelle. Que me vaut l'honneur de votre appel ?
-Eh bien... J'ai trouvé votre numéro dans le portefeuille d'un homme que j'ai emmené à l’hôpital ce matin.
-Un homme, vous dites ? Demanda-t-elle, inquiète.
-Oui, un homme blond, qui s'appelle...
-Jane. Patrick Jane murmura-t-elle.
-Oui... Hésita-t-il. Mais comment...
-C'est une longue histoire. Rejoignez-moi chez moi, je vais vous donner l'adresse.
-Madame, ça va ?
-Oui, oui répondit-elle pendant que l'homme l'aidait à se relever.
-Je suis désolé, je n'voulais pas vous bousculer.
-Il n'y a pas de mal. Je…Je suis désolée, comment vous appelez-vous ?
-Jean, se contenta de répondre l'homme.
-Ravie de vous avoir rencontré Jean, moi c'est Teresa. Je suis vraiment pressée, je dois y aller. A bientôt, peut-être.
Elle lui offrit un petit sourire et partit à grands pas vers la sortie. Cet homme... Ses yeux bleus comme l'océan, et ses cheveux bouclés... On aurait tant dit Jane. La jeune femme s'arrêta un moment dans le parc de l'hôpital et s'assit sur un banc. A côté d'elle, il y avait une vielle dame.
Lisbon n'y croyait pas. Cet homme lui avait rappelé Jane... Elle sentit les larmes qui piquaient ses yeux. Se souvenir de l'homme blond lui faisait tant de mal. Elle n'acceptait pas encore complètement qu'il soit mort. Elle ne cessait de se rappeler ce baiser qui avait eu lieu avant qu'il ne tombe dans les ténèbres. Ténèbres profonds dont personne ne revenait. Là où celui qu'elle aimait était partit à jamais.
-Vous l'aimiez ? Demanda la vielle dame à ses côtés.
-Oui... souffla Lisbon en regardant la vielle femme, surprise.
-Je connais ça. Un homme…Il y a de cela des années…Il est arrivé dans ma vie. J'étais chef d'une équipe, dans une brigade de police de New-York. Il était détruit part le décès de sa femme. Tuée part un camionneur qui avait trop bu. Et il voulait absolument retrouver celui qui avait fait ça. Au fil des années, nous nous sommes trop attachés... Et quand il a retrouvé son satané chauffeur, il l'a abattu. 10 ans de prison, et il sortirait. Mais il a fait son intéressant, et il a trouvé la mort pendant son incarcération.
La jeune femme ouvrit de grands yeux. On aurait dit la même histoire que la sienne, à quelques détails près. Quand Lisbon sortit de sa torpeur, la vielle dame s'en allait déjà lentement. Lisbon se leva pour la rattraper mais elle s'arrêta net. Pour lui dire quoi ? Elle n'avait plus rien à dire à cette femme...
La brunette repris sa marche, sa valise à la main, et sortit du parc. Lentement, elle se mis en route pour chez elle. Quand elle se sentirait la fatigue la gagner, elle appellerait un taxi.
-TM-
Assis dans la salle d'attente, Jean repensait à Teresa. Les yeux de la jeune avaient rencontrés les siens, et il y avait lu tant de tristesse. Et pourtant il n'était pas "fortiche", comme il le disait si bien, avec les sentiments des gens. Surtout que cette jeune femme, il ne la connaissait pas. Et pourtant, il aurait juré qu'elle venait de perdre quelqu'un de cher. Il avait été frappé par ce que ses yeux avait dégagé. Il en avait été inquiet pour elle. Cette femme venait de lui chambouler l'esprit. Qui était-elle ? Pourquoi avait-elle l'air si triste ? Mais Jean fut vite stoppé dans ses réflexions. Une infirmière vint à lui pour lui donner des nouvelles. L'homme des bois se leva et demanda, inquiet :
-Comment va-t-il ?
-Pas très bien, malheureusement. Il dort profondément pour l'instant. Il a une commotion cérébrale, et les deux jambes cassées. La commotion peut laisser des séquelles... Savez-vous si il a de la famille, ou des proches ? Tenez, on a retrouvé ça sur lui.
-Non, non, je ne sais absolument rien de lui. Je l'ai juste retrouvé en bas de chez moi, inconscient, dit-il en tournant et retournant le portefeuille.
-Bien, et savez-vous depuis combien de temps est-il dans cet état là ?
-Non, je n'en sais rien. Je suis vraiment désolé, je ne peut pas vous aider.
-Bon, ce n'ai pas grave. Votre nom ?
-Dubois. Jean Dubois.
-Vous pouvez le voir, si vous le souhaitez.
-Merci, merci beaucoup, Mme.
-Appelez-moi Mélody, dit-elle en souriant.
Jean se rassit. Il préférait rester dans la salle d'attente. Il tournait et retournait le portefeuille. Devait-il l'ouvrir ? Peut-être y avait-il des indices concernant l'homme blond...
Doucement, Jean ouvrit le portefeuille. Il regarda dans une poche, à droite. Rien, sauf quelques pièces, et de l'autre côté, des cartes. Des cartes de quoi exactement, il ne savait pas. Il les sortit et les examina. Il s'arrêta sur une, particulièrement. Un badge, avec la photo de l'homme, un nom et un prénom. Jean se surprit à penser que l'homme était un espion pour le FBI, ou la police de Sacramento. Patrick Jane. C'est donc comme-ça qu'il s’appelait. Il rangea le badge et les cartes à leurs places quand il vit un bout de feuille dépasser. Il l'attrapa et le déplia lentement. Une photo, un peu froissée. Ils étaient cinq. Un asiatique avec un tout petit sourire, une jeune femme rousse qui avait l'air mécontente, un homme presque plus grand que lui, qui tentait de cacher son beignet derrière lui et... Jean sursauta. Ses yeux s'ouvrirent vivement et son coeur s'emballa. L'homme blond, les yeux bleus pleins de malice, il regardait une jeune femme. Mais pas n'importe laquelle, celle qu'il venait de croiser. Teresa. Les yeux verts de la jeune femme était remplis de désir et de joie, et ses joues rosissaient. Rien avoir avec la femme qu'il venait de croiser.
Jean se leva d'un bond et partit en courant, bousculant les patients et les médecins. Il s'excusait, mais il était pressé. Il devait à tout prix rattraper la jeune femme. Il sortit de l’hôpital essoufflé. La course n'était pas son fort. C'est alors qu'il la vit, au loin, en train de marcher tranquillement. Il courut, courut le long du parc, essayant de rattraper cette femme si triste. Mais lorsqu'il arriva au bout de l'allée, il n'y avait plus personne. La bouche ouverte, il appela la jeune femme qui s'en allait en taxi. Il posa ses deux mains sur ses genoux fléchis. Il respira à fond et soupira. Il l'avait ratée, il venait de manquer l'occasion de pouvoir les réunir. Elle qui le croyait mort, et lui qui ne se pensait pas aux sentiments que les autres pouvaient ressentir. Jean soupira une nouvelle fois avant d'aller voir ce Patrick Jane.
-TM-
Assise sur la banquette arrière d'un taxi, Lisbon s'était décidée à prendre un taxi pour arriver plus vite chez elle. Plus vite elle serait arrivée, plus vite elle pourrait noyer son chagrin. Elle n'avait pas vu l'homme qu'elle avait percuté la poursuivre et l’appeler. Elle jouait avec son portable, faisant défiler plusieurs photos d'elle et de lui, et d'eux tous. En quelques jours, elle avait tout perdu. Rien ne serait plus pareil. Rien, pas même son travail. Lisbon soupira lentement. Le chauffeur de taxi s'arrêta. Elle était arrivée à destination, enfin.
La jeune femme paya sa course au chauffeur qui redémarra vivement. Lisbon se retourna face à chez elle. Avait-elle réellement envie de rentrer ? Elle n'avait rien d'autre à faire de toute façon. La jeune femme ne reprenait le travail que le lendemain... Elle observa bien la façade de son appartement et décida d'y entrer. Le lieu était obscure et vide de vie. Ses yeux s'habituèrent vite à l'obscurité. Elle avança dans le noir et aperçu son divan blanc. Elle se tourna pour voir sa cuisine et l'escalier montant à sa chambre. Lisbon déposa sa valise et alluma la lumière. Elle regarda une seconde fois son salon et s'assis sur son divan. Elle alluma la télé, mit une chaîne au hasard et s'allongea sur son divan, s'endormant devant une émission sans intérêt. La journée avait été rude et même si elle était "guéri", elle se devait de récupérer pour être en forme pour la reprise de son travail.
***
Un portable sonna. La musique "More than words" d'Extreme retentit et réveilla Teresa en sursaut. Elle se rua vivement sur son sac et chercha son portable. Impatiente, elle renversa son sac à main sur la table basse et décrocha. La voix d'un homme répondit dans l'appareil.
-Oui allo ? Suis-je bien chez une certaine Teresa Lisbon ?
Teresa fronça les sourcils. Elle connaissait cette voix. Elle l'avait déjà entendue quelque part... Elle ne savait plus où exactement, mais elle était certaine de l'avoir déjà entendue.
-Oui ! Oui, c'est bien moi. Mais... Qui êtes-vous, où avait-vous eu mon numéro de téléphone ?
Teresa se méfiait toujours. Bien sûr, elle était flic? En tant que flic, elle devait se méfier.
-Teresa ? C'est vous ? Je suis Jean Dubois ! Vous vous rappelez ? L'homme qui vous a bousculée, tout à l'heure !
-Jean ! Oui, je me rappelle. Que me vaut l'honneur de votre appel ?
-Eh bien... J'ai trouvé votre numéro dans le portefeuille d'un homme que j'ai emmené à l’hôpital ce matin.
-Un homme, vous dites ? Demanda-t-elle, inquiète.
-Oui, un homme blond, qui s'appelle...
-Jane. Patrick Jane murmura-t-elle.
-Oui... Hésita-t-il. Mais comment...
-C'est une longue histoire. Rejoignez-moi chez moi, je vais vous donner l'adresse.
TBC...
Ambre973- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, et cho ♥
Loisirs : Lire, écrire, pleurer. . .
Localisation : un endroit chaud et douillet, comme dans mes rêves
Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
wow Jane est en vie et Lisboon va pouvoir le revoir!! c'est trop mimi!! j'ai vraiment hâte de lire la suite, c'est vraiment une histoire que j'aime!
Kat4- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Lisbon
Loisirs : Ecrire, lire, regarder Castle et Mentalist
Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Quelle JOIE de voir la suite !
Une suite très touchante et absolument merveilleuse, mais la fin...Mince alors ! J'espère voir la suite vite, je ne tiendrai pas longtemps avant que mon état mental ne se détériore !
Bravo & hâte de VLS
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
- Merci pour vos commentaires. Je sais que je ne poste pas souvent, mais vous aurez la fic jusqu'à la fin Et les retrouvailles entre Jane et Lisbon, ce n'est pas pour maintenant Faudra patienter
Ambre973- Gardien du parking
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Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Super chapitre qui me met les larmes aux yeux et la fin est trés mystérieuse: qui est ce Jean Dubois? Et hâte de voir les retrouvailles de Jane et de ma Lis' ! Enfin, bref, VLS!!
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
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Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Merci Tess' ! C'est gentil J'ai commencée le chapitre Vous l'aurez bientôt.
Ambre973- Gardien du parking
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Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Hello every body ! Bon, voilà un nouveau chapitre de ma fic'. Celui-ci j'ai eu moins de mal à le taper. Mon nouvel ordi' marche à merveille. Bref. Merci à celle et ceux qui me suive et encore merci à Johel pour me corriger ^^
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CHAPITRE VII
Assise sur son canapé, Lisbon était perdue dans ses pensées. Un café dans la main, la télé allumée, le son coupé. Elle pensait à lui. Deux jours et demi qu'il devait être soi-disant mort. Et elle qui essayait de faire son deuil. Elle qui s'était enivrée tous les soirs en essayant de l'oublier... Elle qui, elle qui... Elle qui avait presque voulut en finir. Mais ses amis et ses frères l'avaient maintenue en vie. Surtout Cho. Heureusement que Cho avait été là. Là pour la soutenir. Physiquement et moralement. Physiquement pour l'avoir aider quand elle s'était faite poignarder et moralement quand elle avait voulut en finir. Personne n'avait connaissance de ce secret là à part lui et…Dieu. Elle allait voir Jane, en vie, et sûrement en bonne santé. La joie fit bondir son cœur subitement. Elle allait pouvoir revivre, elle allait pouvoir reprendre tout à zéro et faire comme si rien ne s'était passé. Elle allait pouvoir reprendre une vie totalement normale. Mais... Pas totalement non plus. Il fallait que la brunette règle le problème de ses sentiments. La sensation d'un courant électrique la traversant la fit frissonner. Le souvenir du contact des lèvres de Jane sur les siennes lui donnait des sensations que jamais elle n'avait autant ressenties avec un autre homme. A croire que c'était le bon...
Un bruit la fit sortir de ses pensées. On toquait à la porte. Elle posa son café – désormais froid – pour aller ouvrir. Jean était là, plus grand qu'à l’hôpital. Enfin, lui semblait-il. Ses yeux bleus brillaient dans la nuit noire et ses cheveux châtains étaient en bataille. Elle lui sourit et l'invita à rentrer. Alors qu'il était dos à elle, elle soupira et ferma la porte. L'heure de la vérité avait sonnée. Jean se retourna et observa la jeune femme. Elle avait l'air fatiguée, et les cernes sous ses yeux lui faisaient pitié. Il essaya un petit sourire rassurant mais l’inquiétude dans les yeux de Lisbon ne fit que redoubler. Elle s'assit alors sur le divan, l'invitant gentiment à l'imiter.
-Asseyez-vous, Jean, ne restez pas debout.
-Merci.
Jean s'assit. Que dire ? Par quoi commencer ? Alors qu'il allait lui demander des renseignement, Lisbon commença son "interrogatoire" en se mettant face à lui, assise en tailleur. Yeux dans les yeux. Mais c'était son coeur de femme qui parlait avant celui de flic :
-Comment va-t-il ?
Jean hésita. Devait-il lui mentir pour qu'elle se détende ou devait-il lui dire la vérité ? Un peu des deux était le mieux. Il inspira profondément et soupira.
-Il va bien. Enfin, si on considère ce qui lui est arrivé...
En fait, il n'allait pas répondre. Il ne pouvait pas mentir, et il ne pouvait pas dire la vérité. La jeune femme avait l'air bien trop blessée et anéantie. Il l'observa attentivement, attendant une nouvelle question. Les cheveux en bataille, un vieux T-shirt, et un jogging. Les cernes sous ses yeux étaient frappantes, on ne voyait que ça. La fatigue se lisait dans ses yeux vert émeraude. Il inspira et expira. Il compta lentement les battements de son coeur. Cela devait être tellement dur pour elle. Il vit alors Teresa se mettre droite mais en même temps avoir l'air soulagée. Lisbon était contente de la réponse de Jean, elle ne voulait pas en savoir plus, mais elle savait que "bien" n'était pas une réponse. La femme flic prit alors le contrôle.
-Comment l'avez-vous retrouvé ?
Elle avait complètement oublié de lui proposer un café. Alors avant qu'il ne réponde, elle redevint femme et proposa d'une voix douce et fatiguée.
- Pardon, voulez-vous un café ?
-Heu. Du thé, si vous en avez, merci.
Lisbon se leva et partit dans la cuisine. Jean avait tant de points communs avec Jane... Ce n'ai pas possible de tant ressembler à quelqu'un, autant physiquement que psychologiquement. Il aimait le thé, comme Jane. Il avait les yeux bleus, comme Jane. Il avait ses cheveux, mais pas de ma même couleur et... De loin, on l'aurait pris pour Jane. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Elle retourna alors au salon sans rien dans les mains, un petit sourire désolée sur le visage.
-Excusez-moi, mais je n'ai plus de thé..., elle hésita, Et je ne sais pas si vous aimiez le café mais...
Jean la regarda. Lisbon se traita mentalement d'idiote. Elle qui n'hésitait jamais la voila bredouillante devant son invité. Elle inspira à fond et reprit calmement.
-Désolée, c'est la fatigue, demain je reprend le boulot et... (elle baissa la tête en levant la main, essayant de justifier ses bégaiement).
-Teresa.
L'arrêt brusque de Jean lui fit relever la tête. Elle planta son regard dans les yeux de son interlocuteur. Il lui offrit un sourire rassurant avant de lui parler.
-Ce n'est pas grave, je n'ai pas très soif, de toute façon.
Sa voix douce l'apaisa et elle se réinstalla à côté de lui. Il avait l'air calme et cela lui faisait du bien, elle se sentait moins tendue, tout d'un coup. Comme si il venait de... de l'hypnotiser. Non. Il fallait être parano pour croire qu'il venait de l'hypnotiser, et Lisbon ne l'était pas. Jean répondit donc à la question qu'elle lui avait posée avant de proposer un café.
-J'ai retrouvé votre consultant en bas de chez moi, dans un grand buisson. Il omit de préciser le sang sur la chemise.
- Comment savez-vous qu'il est consultant, demanda, méfiante, Teresa, il vous l'a dit ?
-Heu... Non. C'était dans son portefeuille. Il fouilla sa poche et sortit le portefeuille. Tenez.
-Merci.
Elle prit le portefeuille et le déposa sur la petite table basse. Elle n'allait pas l'ouvrir maintenant. Maintenant, elle avait d'autre question à poser à Jean des bois...
-TM-
Le moniteur cardiaque de Jane accéléra. Une infirmière arriva et mit un calmant dans la perfusion. Doucement, le coeur ralentit, mais sans s'arrêter. L'infirmière s'assit à côté du patient et l'observa. Pour elle ne savait quelle raison, elle le trouvait fort. Il fallait dire que résister à une chute d'une si haute falaise, ce n'était pas arrivé souvent. L'infirmière ramena ses cheveux brun en une queue de cheval. Elle n'aimait pas quand ils arrivaient dans ses yeux. Ses yeux noisette ne se détachaient pas de l'homme blond. C'est alors que les yeux de l'homme s'ouvrirent. L'infirmière se leva et se mit face à lui. Jane essaya de parler mais il n'y eut qu'un son rauque qui sortit de sa gorge. Puis il essaya de se relever. L'infirmière le plaqua contre le lit et lui dit d'une voix grave.
-Monsieur, vous venez de vous réveiller d'un coma. Vous ne devez pas bouger...
-Lis... le coupa Jane dans un souffle rauque.
L'infirmière fronça les sourcils. Lis' ? Qui était Lis' ? Elle appela une deuxième infirmière. Mélody débarqua dans la chambre et prit un verre d'eau. Elle releva la tête de Jane et le fit boire une gorgée ou deux. Puis elle reposa délicatement sa tête et expliqua :
-Monsieur, vous venez de vous réveillrz d'un coma. Vous avez une légère commotion cérébrale et deux jambes cassées. -Vous ne pouvez pas bouger.
-Lis'...Bon.
Mélody ouvrit de grand yeux. Était-ce bien ce qu'elle pensait ? Avait-il bien dit ce nom qu'elle connaissait bien ? Était-ce de cette Lisbon là qu'il parlait. Il fallait dire qu'il y en avait à tous les coins de rues. Elle demanda doucement :
-Lisbon ?
Jane hésita. Comment le connaissait-elle ? C'était une amie de Lisbon ?
- Oui...Il toussa. Teresa.
Cette fois-ci, Mélody sentit son coeur battre la chamade. C'était bien lui ! C'était le Jane qui avait causé tant de dégâts à son ancienne patiente ! Elle faillit sauter de joie. C'était impossible. Et dire qu'il venait de la louper d'une heure ou deux. Et dire qu'elle ne le savait pas. Elle devait l’appeler, la prévenir, lui annoncer que son consultant – et plus, d'après ce qu'elle avait comprit...- était là, en vie, blessé mais vivant. Bon, bien évidemment, il aurait besoin de rééducation, mais ce n'était pas un problème. Il avait des personnes pour le soutenir. Mélody planta son regard dans celui du blond. Elle voulait d’abord des confirmations :
-Vous êtes Jane ? Patrick Jane ?
-Oui...
Mélody tourna le dos à Jane et prit l'infirmière brune à part. Elle lui dit en murmurant pour ne pas que Jane entende :
-Maÿliss, tu vas t'occuper de lui, lui faire les examens nécessaires, puis tu feras en sorte qu'il n'essaie pas de se lever. Et s'il a mal aux jambes, morphine. D'accord ? J'ai un appel urgent à passer. Je te fais confiance.
Maÿliss hocha la tête et partit vers Jane, lui expliquant qu'elle allait lui faire une prise de sang et quelques examens en plus. Il hocha la tête. Mélody se faufila doucement et referma la porte. Elle resta derrière quelques secondes, entendant la "conversation". Jane ne posa aucune question, il se laissa faire. Mélody soupira de soulagement et partit presque en courant à l’accueil. Elle demanda le dossier de M.Jane. La secrétaire le chercha et le lui tendit. Elle s'accouda au comptoir et chercha les numéro à appeler en cas d'urgence. Elle parcourut les lignes. Angela Jane. Sûrement sa femme... Et Teresa Lisbon. Elle prit le téléphone de l’accueil, composa le numéro mais s'arrêta. C'était un appel personnel. Elle sortit avec le dossier et prit son portable. Elle composa le numéro et porta son portable à son oreille. La messagerie se mit directement. Pour ne pas être déranger, elle l'avait éteint. Mélody grogna dans sa barbe. Elle devait répondre ! Elle appela encore deux fois avant d'abandonner. Bien. Elle recommencerait plus tard. Pour l'instant, elle devait s'occuper de M. Jane.
-TM-
-Bien... Merci, et au revoir, Jean. Dit Lisbon avant de fermer la porte.
L'entrevue s'était terminée tard, mais elle devait le faire. Elle soupira et se colla à la porte. Elle se laissa lentement tomber et s'assis. Elle mit ses genoux contre sa poitrine et entoura sa tête de ses mains. Elle commença à pleurer. Le trop plein d'émotion. Jane. Jane était vivant, et il était à l’hôpital, en "bonne santé". Le coeur de Lisbon venait d'être soulagé d'un poids énorme. Le poids qu'elle sentait devenir de plus en plus lourd depuis tant de jours. Pour elle, les trois jours qu'elle venait de passer étaient abominables. Trois jours qui, pour elle, étaient devenus des semaines. Mais non, cela ne faisait que trois jours. Trois long jours interminables, à se morfondre, à devenir dépressive. Et au final, Jane était vivant. Pas mort, pas perdu pour toujours, mais bien là, vivant. Les larmes redoublèrent. Sa vie allait pouvoir reprendre.
Lisbon se releva et prit son portable. Elle l'avait éteint pour que personne ne la dérange pendant qu'elle demandait des informations à Jean. Elle le ralluma et attendit. Soudainement, un bruit lui annonça qu'elle avait un appel manqué. Elle fronça les sourcils. Elle ne connaissait pas ce numéro. Curieuse, elle se leva et appela. Les "bips" résonnèrent à l'autre bout de l'appareil. Une voix féminine qu'elle reconnut répondit :
-Oui allo ?
-Mélody ? Fit Lisbon, surprise.
-Teresa ! C'est bien vous ? Je suis désolée de vous déranger mais j'ai quelque chose d'important à vous dire.
-Quel genre de chose ?
-C'est Patrick Jane, on vient de le retrouver.
Plus de doute, il était réellement en vie. Même si Jean lui avait dit, elle ne l'avait pas réellement crut. Mais si Mélody l’appelait, l'air excite, c'était bien parce que Jane était vivant ! Teresa resta un moment sans voix avant de dire, incertaine :
-J'arrive.
-D'accord, je vous attend à l’accueil. Et elle raccrocha.
Teresa resta assise sur son canapé. Elle se rendit soudainement compte qu'elle ne respirait plus. Elle inspira à fond et se leva pour aller prendre ses affaires. Sur le pas de la porte, elle hésita. Devait-elle aller le voir ? Depuis le temps qu'elle attendait ça. Depuis le temps qu'elle espérait qu'on l'appelle comme-ça, d'un coup, en lui disant qu'il n'était pas mort... Et voilà qu'elle hésitait. Lisbon ferma les yeux et vida sa tête de toute pensée négative. Elle soupira lentement et passa une main dans ses cheveux. Elle rouvrir ses yeux verts et partit vers sa voiture. Elle monta dedans et roula à toute allure vers l'hôpital.
Lisbon arriva à l'hôpital. Mélody l'attendait, elle tournait en rond, elle était impatiente. Puis elle vit Lisbon. Elle lui fit un grand signe de la main qui indiquait qu'elle devait la suivre. La brunette la suivit à grand pas. Puis elle s'arrêta brusquement. Sortant de ses pensées qui devenait de plus en plus négatives, Mélody l'arrêta. C'était là. Mais avant, elle devait lui dire quelques mots.
-Il vient de se réveiller du coma. Il ne faut pas qu'il parle trop et qu'il n'essaye pas de se lever. Il a les deux jambes cassées et un légère commotion cérébral.
Lisbon hocha la tête, les yeux dans le vide. Mélody mit sa main sur son épaule et lui offrit un petit sourire. Elle savait combien cela avait été difficile pour son ancienne patiente de perdre ce Patrick Jane, mais aujourd’hui, il était là, et il allait mieux. Elle laissa Lisbon et partit. Un peu d'intimité ne ferait pas de mal. Teresa ouvrit la porte doucement. Elle passa et se retrouva dans une chambre blanche, des machines, des tubes, des seringues et puis... Lui. Au milieux de tout ça, il était là. Ses yeux verts croisèrent les siens et elle sentit l'émotion l'envahir. Elle s'arrêta inconsciemment de respirer. Ses yeux se mirent à briller. Jane sentit son coeur battre à tout rompre. Elle était là, de nouveau. Il dit doucement, de peur que ce mot la fasse disparaître, il dit:
- Lisbon...
TBC...
Ambre973- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, et cho ♥
Loisirs : Lire, écrire, pleurer. . .
Localisation : un endroit chaud et douillet, comme dans mes rêves
Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Ho my Godh !!
Je viens de me refaire toute ta fic est... J'ADORE !
Une suite vite stp !!
C'est tellement triste et tellement beau à la fois.. Je.. Je.. J'AIME !!!
VLS !!!!!!!!!!!
Je viens de me refaire toute ta fic est... J'ADORE !
Une suite vite stp !!
C'est tellement triste et tellement beau à la fois.. Je.. Je.. J'AIME !!!
VLS !!!!!!!!!!!
Re: Not to fall || Fanfiction Jisbon^
Super, je sais même pas si les larmes que je verse devant son chapitre sont de joie ou de tristesse tellement c'est magnifique et triste à la fois...j'adore,
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
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