No One but a Shadow (Spoilers Saison 6 dans les chaps à venir) ^

Bonjour, voici une nouvelle fic
Titre : No One But A Shadow
Personnages : Jane, Lisbon, VP, Rigbsy, Cho, Fisher,  RJ + autres sortis de mon imagination
Disclamer : Les agents du CBI, le consultant "emmerdeur notoire" ainsi que le serial killer au smiley sanglant apparatienent à CBS mais certains personnages donc la famille Dilson sont de mon invention.
Résumé : Jane met fin à la vie de Red John. A près avoir lontemps hésité, Lisbon l'aide à s'enfuir mais se pose toujours des questions par rapport à cet acte. Pendant ce temps, un inconnu lui envoie une lettre lui demandant se rendre au bord du lac Honey. Cependant, les choses commencent à mal tourner...

Sommaire :
-Prologue : Signé : Qui vous savez page 1 (dans ce même poste)  
-Chapitre 1: Le retour page 1
-Chapitre 2 : Imposteur page 1
-Chapitre 3 : Bas les masques page 1
-Chapitre 4 : Sueurs Froides (coming soon)


Prologue : Signé : Qui vous savez

Je me concentrais sur la route tortueuse ce qui me permettait de tenter d’oublier les récents événements, tenter d’oublier mon histoire, tenter d’oublier la trahison de celui qui est, qui fut, mon consultant, tenter d’oublier que l’homme en qui j’avais mis toute ma confiance m’avait promis de ne pas attenter à la vie de Red John mais qu’emporter par son désir de vengeance, il n’avait pu faire autrement que de l’assassiner, que de se parjurer…
Au fond de moi, j’avais toujours su que Jane, quoiqu’il eut pu promettre, aurait privé son pire ennemi de sa vie, comme celui-ci l’avait privé de sa femme et de sa fille, qu’il ne m’aurait pas laissée arrêter ce criminel pour qu’il soit envoyé devant un juge, comme j’avais toujours tenté  de l’en persuader. Et pourtant, j’avais toujours nié cette vérité, j’avais toujours tenté de me persuader que j’avais encore une chance de convaincre mon consultant, de lui faire oublier son désir de vengeance.
Après avoir parcouru quelques kilomètres, après avoir retourné dans tous les sens possibles et imaginables ce qui venait de se passer, dans l’espoir de savoir quoi faire, je m’arrêtais devant un lac, arrivant à la conclusion que je craignais : je me trouvais devant un dilemme, me devais-je arrêter un homme qui était mon consultant, mon ami, mon partenaire et bien plus ? Mais d’un autre côté, quelques soient nos liens, pouvais-je laisser en liberté un  meurtrier et l’aider dans sa cavale, comme je l’avais fait ? Une voix, qui semblait venir de nulle part, me sortit de mes pensées :
-Agent Senior Lisbon ?
Je sortis de mon véhicule, me dirigeais dans la direction dont la voix émanait mais je ne vis personne.
-Montrez-vous et déclinez votre identité ! ordonnais-je.
-Mon identité vous importe peu car vous vous la connaissez déjà : je ne suis personne si ce n’est l’ombre de l’homme que votre consultant recherche depuis une décennie.
« RJ ! Si le plus célèbre tueur en série californien se tient devant moi, alors qu’il est supposé être mort qui avez-vous donc tué, Jane ? » pensais-je.  

Les dernières paroles de Red John résonnèrent dans mon esprit comme un défi, défi qui me sembla adressé, bien que le serial killer ait expressément désigné le Mentaliste. Mais ce dernier ne se trouvait pas ici : dieu seul savait où il avait décidé d'aller une fois que je l'avais laissé dans l'Etat du Nevada.  Subitement, le silence fut brisé par un simple  claquement de doigts.
A ce signal, deux hommes masqués  de cuir noir, sans doute des complices su tueur au smiley sanglant, sortirent d’une planque, dont je ne pus deviner la localisation, et se jetèrent sur moi. Je portais, automatiquement, la main à la crosse de mon arme pour la faire glisser hors de son holster brun. Je me préparais à tirer sur les deux sbires mais l’un d’eux subtilisa mon Glock et m’assomma avec celle-ci. Quelques gouttes de sang coulèrent le long de mes tempes, à l’endroit où j’avais reçu le coup. Je sombrais dans l’inconscience mais sentis tout de même les deux hommes me lier les poignets avec mes propres menottes et dérober la minuscule clef argentée qui permettait de les ouvrir dans la poche avant droite de mon pantalon.  

Lorsque je reprends conscience, je constatais que je coulais au fond du lac. Je tentais de me défaire de ses menottes qui entravent le moindre de mes mouvements. M’entaillant les poignets au passage, je réussis pourtant, avec diffulté, à enlever les menottes sans l’aide de la clef que les complices du tueur en série avaient sans encore garder sur eux.



Flash-Back (quelques heures plutôt)
Je venais de recevoir une mystérieuse lettre qui me demandait de me rendre, seule, au bord du Lac Honey, situé à l’est de la Californie. Aucun nom de figurait sur cette lettre, juste une mystérieuse signature : « Qui vous savez ». J’en déduisis que le mystérieux expéditeur de cette lettre était John Le Rouge. Mais soudain, un doute m’assailli : Jane n’était-il pas en cavale pour le meurtre de ce même criminel ? Ou avait-il tué un innocent ? Quant à savoir le motif de ce rendez-vous, lui non plus ne figurait nulle part. Je savais parfaitement que me rendre à un pareil rendez-vous n’était pas sans risque mais la curiosité l’emporta sur tout. Si accepter une telle invitation pouvait me permettre de mettre enfin la main sur le serial killer le plus recherché de la toute la Californie, je le ferais.
Fin du Flash-Back

J’abandonnais la paire de menottes au fond du lac et nageais, lentement vers la surface, pensant que les acolytes de Red John avaient tourné des talons. Malheureusement pour moi ce n’était pas le cas. Je rampais jusqu’à la rive, espérant pouvoir leur échapper. Cependant l’un des deux avaient aperçu ma tentative de fuite.
-Où pensez-vous donc aller ainsi, Agent Senior ? interrogea le criminel.
Je ne cherchais pas à lui répondre, me remis debout et couru en direction de ma Mustang, les deux complices du meurtrier au smiley sanglant à mes trousses. Je réussi à les semer et monta dans ma voiture mais lorsque je démarrais, l’un des deux, arrivé sur le lieu où j’avais garé mon véhicule, entame une course-poursuite derrière celui-ci. J’accélérais et prit la direction des locaux du California Bureau of Investigations, à Sacramento.

Sur la route, je reçus un appel de Cho. Je fouillais dans l’habitacle à la recherche d’un kit main-libre. Une fois que je l’eus trouvé, je le branchais à mon portable, mis les oreillettes et répondis, tout en continuant de conduire :
-Lisbon !  Que puis-je pour vous ?
-Nous avons une nouvelle enquête, Boss : un homme d’une quarantaine d’années qui a été retrouvé au fond du lac Tahoe.
-Ok, je suis sur le chemin
Sur ces mots, je modifiais ma trajectoire pour me rendre sur la scène de crime. Au bout de quelques heures je parvins sur la scène de crime. Devoir de nouveau mener une enquête sans la présence de Jane me semblait faire partir d’un rêve et pourtant, il s’agissait bien de la réalité.
-Avec vous plus de détails sur cette affaire, docteur ? demandais-je.
-La victime aurait été jetée dans le lac après sa mort. Le meurtrier l’aurait d’abord poignardé à  7 reprises au buste.
-Vous avez des indices qui puissent mener au coupable ? intervint Cho.
-Non, ce n’est pas le cas.  
-L’identité de la victime ? demanda Van Pelt.
-Alfred Dilson, 41 ans, réalisateur de cinéma
-De la famille ou des proches ? se renseigna Rigsby.
-Walter Dilson, son jumeau et Kirk Dilson, son père.
-Des adresses ? demandais-je.
-Le père vit au 4552 Independance Lane, à Los Angeles et son frère se trouve au 7023 Atlanta Street, dans la banlieue de Los Angeles.

TBC

Début intéressant , elle v mener une enquête après avoir été noyé dans un lac! Pas de traumatisme ? Elle se libère , sème ses agresseurs? Et va sans se changer ni rien vers la scène de crime? L idée de la rencontré avec rj est bonne, tu devrais cependant la creuser un peu, ou est passé rj? À t elle eu le tps d en apprendre sur lui? Bref, je veux une suite pour voir comment tu vas amener le retour de jane, l enquête qui débute.

Merci à tous ceux qui ont lu ce début de Fic, même s'ils n'ont pas commenter! Et plus spécialement merci pour le comm de:
@JCLM : Je sais que ce début peut paraître incomplet notamment sur les points que tu as soulevé mais c'est volontaire, je garde quelques éléments pour les chapitres suivants. Le retour de Jane ? Tu va être servie dans pas longtemps, je peux te le garantir. Donc voilà, la suite, enjoy!


Chapitre 1 : Le Retour


Je m’apprêtais à frapper à la porte de Kirk Dilson mais Rigsby suspendit mon geste.
-Que vous est-il  arrivé, Boss ? demanda-t-il, lorsqu’il aperçut mes vêtements encore mouillés et les cicatrices que les menottes avaient laissées à mes poignets. Je me retournais dans sa direction est mentis :
-Je…Rien. J’ai juste une affaire importante à régler, je vous laisse sous la direction de Cho le temps nécessaire.
Je ne voulais pas lui avouer que j’avais besoin de me retrouver seule, que celle nouvelle affaire m’avait perturbée, que lorsque mes yeux s’étaient portés sur les menottes que Dilson portaient aux poignets, je n’avais pu m’empêcher de repenser à ma presque-noyade dans le lac Honey et que l’espace d’un instant, j’avais revu Red John prendre la fuite, quand il avait constaté que ses hommes de mains me maîtrisaient.
-A vos ordres, Patron répondit mon subordonné. Intérieurement, je rendis grâce au ciel que Jane ne se fut pas trouver avec nous car il aurait certainement découvert le fond de ma pensée puis je me dirigeais vers mon véhicule, y rentrais et prit la direction de Sacramento.

Quelques heures plus tard  

Lorsque j’arrivais à mon appartement, c’était une nuit d’orages qui m’accueillit. Je n’étais tout de même pas sortie de ce lac, pour tomber en plein orage ! Je couru en direction de la porte de ma demeure, et y entrais. J’en profitais pour me changer, recharger mes deux Glocks dont la poudre avait été mouillée par mon petit séjour dans le lac et qui m’était devenue inutile en l’état. Je les remis, de suite, à ma ceinture et pris une autre paire de menottes pour remplacer celles que j’avais laissé au fond du lac Honey et les mis également autour de ma taille.
Alors que je demandais si je devais retournée sur la scène ou appeler mon équipe pour révéler la vérité, un coup contre la porte d’entrée de mon domicile se fit entendre. Dans un réflexe, je sortis mon arme de service et, me dirigeais vers la porte : gardant le Glock d’une main, je l’ouvris de l’autre. Et quelle fut ma surprise quand je vis mon consultant devant moi, détrempé.
-Qu’est-ce que….Peu importe, entrez, Jane.
-Votre arme est-elle vraiment nécessaire, Lisbon ? demanda-t-il, restant sur le seuil.
-Je pensais que…
Alors que je baisais mon arme, mon consultant entra.
-Puis-je savoir ce que vous faites-là, Jane ? interrogeais-je, lui donnant des affaires que Tommy avait dû laisser la dernière fois qu’il était venu chez moi pour qu’il se change.
-Je n’ai pu me résoudre à te quitter, Teresa répondit-il, passant brusquement au tutoiement et enfilant les affaires que je venais de lui donner. Au même moment, je détournais les yeux pour cacher les larmes qui coulaient le long de mes joues. Oui, je pleurais, je pleurais de joie de voir que Jane malgré le danger qu’il courait, avait choisi de revenir en Californie. Son retour m’avait tellement perturbée que je ne cherchais pas à lui demander des explications supplémentaires.
Il se rapprocha de moi et, accolant son buste contre mon dos, il passa ses bras autour de ma taille. Je m’adonnais à son étreinte puis, me tournant vers lui, je l’embrassais longuement et passionnément. Il me rendit mon baiser. Soudain, je brisais notre étreinte et reprenant, naturellement, le tutoiement que Jane avait instauré, je me dirigeais vers la sortie annonçant :
-Excuse-moi, j’ai une nouvelle affaire à résoudre
-Je t’accompagne
-Certainement pas ! Toutes les Polices de Californie te recherchent pour le meurtre de John…de cet homme me repris-je, réalisant soudain que RJ était toujours vivant puisque je l’avais rencontré, malheureusement pour moi.  Tu prendrais des risques inconsidérés en le faisant.
-Tu devrais être bien placée pour savoir que j’ai le goût du risque et de l’interdit murmura-t-il, se rapprochant de moi.
-Réflexion faites, j’aurais peut-être eut intérêt à t’arrêter plutôt que de t’aider à t’échapper, cela t’aurait peut-être évité de prendre des risques répliquais-je,  sur un ton mi-plaisantant mi-sérieux.  
Je tentais de sortir mais Jane me barra la route, ajoutant, plantant son regard dans le mien :
-Pas si vite, Tess
Je choisis de jouer la carte de la sincérité avec lui car je savais que mentir ne me servirait de rien :
-L’heure tourne, Patrick, mon équipe m’attends au domicile d'un des membres de la famille de la victime. Je leur ai dit que j’avais une affaire importante à régler mais ce n’est pas le cas : je voulais simplement rester seule quelque temps pour réfléchir sur les récents événements mais c’est là que tu as débarqué.
-Quels évènements ?
-Je crains que tu n’aies pas tué Red John car j’ai reçu une lettre anonyme me demandant de me rendre au lac Honey. Je savais quel dangers je pouvais courir mais pensant que cette lettre ne pouvait venir que de John le Rouge, car elle était signée : « vous savez qui », je me suis rendue à ce lac croyant avoir une chance de  lui mettre la main dessus. Mon pressentiment s’est vérifié, l’auteur de la lettre était bien RJ mais il m’avait tendu un piège : une fois arrivée, deux de ses complices m’ont assommée, menottée et jetée dans le lac, pendant que Red John prenait la fuite.  J’ai réussis à enlever les menottes, d’où les traces de sang coagulé que tu as dû voir à mes poignets, et à remonter à la surface. Les disciples de RJ m’ont poursuivi mais je suis parvenue à les semer. Je suis repartie pour Sacramento. En chemin, j’ai reçu un appel de Cho qui m’annonçait que j’avais une nouvelle enquête, j’ai modifié ma direction, pour me rendre au lac Tahoe, la scène de crime. Et la suite de l’histoire tu la connais.
-Toi aussi tu prends des risques : rien ne te garantit que cette affaire ne soit pas liée à Red John, puisqu’il semble être vivant.
-C’est mon métier de prendre des risques. Quant à savoir si ce meurtre est lié à John le Rouge, je dois investiguer pour le savoir…
-Tu as besoin d’une protection
-Je suis flic, je suis ma protection répondis-je, portant la main à mon arme.
-Que tu le veuilles ou non, je serais là pour te protéger. Quoi qu’il arrive, je serais toujours là pour toi, tu te rappelles ?
Bien sûre que je me rappelais de ce test de confiance, 4 ans auparavant et de cette phrase que Jane m’avais dite lorsqu’il avait rattrapée avant que je ne tombe : « Quoi qu’il arrive, je serais toujours là pour vous ». Pour un peu, j’aurais cédée à la demande de Jane, au souvenir de ce moment heureux.
-N’espère pas me faire changer d’avis ainsi, Patrick.
-Loin de moi une telle idée mais peut-être qu’ainsi répliqua-t-il, m’attirant à lui et dévorant mes lèvres. Je lui rendis son baiser ardemment et m’éloignant de lui, je repris :
-Tu as gagné, je te couvrirais une fois de plus…
Nous sortîmes, tous les deux, et courûmes en  direction de ma voiture. Cependant, lorsque je cherchais les clefs de mon véhicule dans mes poches, je ne les trouvais pas. Jane les agita alors triomphalement sous mes yeux.
-C’est pas possible ! Tu m’as encore fais les poches !
-C’était le seul moyen que j’ai trouvé pour achever de te convaincre
-Maintenant que c’est fait, pourrais-tu me les rendre pour que tu m’accompagne chez Walter Dilson, le frère de la victime ? A l’heure qu’il est, Cho, Rigsby et Van Pelt ont dû certainement finir l’interrogatoire de Kirk, le père.
-Mais bien sûr
Et joignant le geste à la parole, Patrick me lança les clefs. Je les  rattrapais au vol, ouvris les portes de la Mustang, m’installais sur le siège du conducteur, tandis que Jane prenait la place de passager avant. Puis je mis la clef sur le contact et pris la direction de la banlieue de Los Angeles.

TBC

Cool du jisbon,cool tu as raison quelques points sont éclaircies. Vls je dois avouer que l idée de jane qui protège lisbon me plait, n'a t-elle tout de même pas cédé un peu vite? Ils étaient déjà ensemble avant sa fuite ? Je trouvé ce rapprochement très rapide mais tu vas surement nous éclairer dans un prochain chapitre...

Salut!
J'avais lu le 1er chapitre et le trouvais assez incohérent. J'avais pas accroché.
Mais j'ai lu le 2eme par curiosité et j'ai bien fait! Je trouve qu'il est mieux écrit et que l'histoire prend place de façon plus claire.
Alors merci et vivement la suite! :-)

Merci à tous ceux qui me lisent!
@JCLM: Réponses à tes questions, dans les chapitres à venir. Et merci d'avoir pris le temps de commenter cette fic.
@Inesd4: Merci pour ton comm
Et voici la suite

Chapitre 2 : Imposteur


Dans la banlieue de Los Angeles, seuil du domicile de Walter Dilson


-En public, tu es célibataire, je suis célibataire, compris ? demandais-je, repoussant, sans trop de force, Jane qui s’était penché dans ma direction pour m’embrasser. Il n’est pas nécessaire que tout le monde sache ce qui s’est passé entre nous sur cette autoroute du Nevada, du moins tant que tu resteras mon consultant repris-je, continuant le chemin vers le domicile de Dilson, accompagné de mon consultant. Lorsque j’arrivais sur les lieux, aucune de trace de mon équipe. Ils ont dû certainement retourner au California Bureau of Investigations, je les y rejoindrais une fois que j’en aurais fini avec Dilson pensais-je.
-CBI, Walter Dilson, ouvrez ! ordonnais-je, frappant contre la porte, à l’aide de la crosse de mon arme. Mais personne ne vient ouvrir la porte.
-Monsieur Walter Dilson, CBI, ouvrez-nous ! répétais-je.
Mais toujours pas de réponse. Le silence total de l’autre côté de la porte. Jane s’apprêta à enfoncer la porte d’un coup de pied mais je le retiens.
-Qui t’en a donné l’autorisation ?
-Personne. Cependant, il faut bien entrer, il se passe peut-être quelque chose derrière cette porte. A moins de la défoncer, nous n’en sauront rien.
-Je n’entrais pas par effraction chez un suspect, Jane !
Mon consultant ne me répondit pas et enfonça la porte d’un coup de pied, sans que je ne plus faire quoi que ce fut pour l’en empêcher ou dire quoi que soit, la surprise m’avait ôté la parole. Puis il entra dans la maison de Dilson, le cherchant, certainement. Au bout de quelques minutes, un appel me parvint de l’intérieur de la demeure de Walter. Je reconnus la voix de Jane :
-Entre, Teresa, j’ai quelque chose qui pourrais t’intéressé !
Je restais sur le palier de la maison de Dilson et lui répondis :
-De quoi s’agit-il ? Je n’enterais pas, si je ne juge pas que ça en faut la peine.
-Dilson n’était pas le bon Dilson ajouta Patrick, sur un ton mystérieux. Je finis par entrer tant la réponse de Patrick m’avait intriguée.

Une fois à l’intérieur de la demeure de Dilson


-Alors de quoi s’agit-il ? interrogeais-je, une fois que j’eus retrouvé la pièce où se trouvait Jane.
-Cette lettre adressée à notre victime se trouve dans la maison de son frère répondit-il montrant l’objet du délit, posé sur la table basse devant lui.
-Et tu en conclus que notre « ami » Walter Dilson n’a jamais exister et que lui et Alfred Dilson ne serait qu’une seule et même personne ?
-C’est exact
-Je trouve que c’est un peu léger comme preuve : ça peut-être une erreur de facteur
-Néanmoins, je pense qu’une petite visite à sa famille pour éclaircir cette affaire ne serait pas de trop.
-Théoriquement, nous ne devons pas nous trouver là donc cette lettre n’aurait jamais dû nous tomber entre les mains. Conclusion, nous ne nous devrions pas savoir qu’elle est adressée à la mauvaise personne
-Mais nous nous trouvons là et cette lettre nous est tombée entre les mains…
-Pour le moment, nous recherchons un Walter Dilson qui est porté disparu
-Le seul endroit où tu pourras le trouver est la morgue puisqu’il s’agit de notre victime
-Il ne s’agit là que de tes spéculations
-Mes spéculations, comme tu dis t’ont bien été utiles, en leur temps.



Locaux de l’unité des crimes majeurs, CBI, Sacramento, Californie, USA, le lendemain (POV extérieur)


-Van Pelt, pourrais-tu me faire une recherche dans tes dossiers sur un certain Walter Dilson et un certain Alfred Dilson demanda Jane, arrivant dans le dos de la jeune femme rousse.
-Mais que fais-tu là ? Je te croyais dans le Neveda s’étonna celle-ci, lorsqu’elle vit Jane, qui s’était placé devant elle.
-C’est une longue histoire. Mais j’aurais besoin d’une confirmation par rapport aux frères Dilson.
-Les frères Dilson dis-tu ? Nous enquêtons actuellement sur le meurtre de l’un deux, Alfred Dilson. Lisbon t’aurait-elle réintégré à l’équipe ?
-Disons que oui.
-Bon retour dans ce cas. Ces informations que tu souhaites sur les jumeaux Dilson font évidemment partie du cadre de l’enquête ?
-Bien sûr
-Quelles sont-elles ?
-J’aurais juste besoin du dossier et de la photo de chacun d’eux
-Puis-je savoir ce que tu comptes en faire ?
-Vérifier que Walter et Alfred Dilson ne soit pas la même personne
-Qu’est-ce qui fait penser que c’est le cas ?
-C’est délicat
-Okay, je te donne les résultats de cette recherche dès que je l’ai.
-Merci, Grace
-De rien

Quelques minutes plus tard, dans le bureau de Lisbon (POV de Lisbon)


-Que vous voulez-vous, Jane ? demandais-je, abandonnant les rapports que je remplissais, lorsque je vis mon consultant entrer, sans frapper comme à son habitude.
-J’ai la preuve que Walter et Alfred Dilson sont une seule et même personne
-Et comment l’avez-vous obtenu en rentrant par effraction chez Kirk, leur père, ou qui sais-je d’autre ? le taquinais-je.
-Non, je l’ai obtenue toute à fait légalement : en demandant à Van Pelt de faire une recherche sur eux
-Et ?
-Cette photo est celle de Walter et cette autre est celle d’Alfred dit-il, en posant les deux photos côte à côte sur mon bureau. Un peu trop ressemblants pour des jumeaux, non ? ajouta-il. J’examinais les deux photos, une à une, sous toutes leurs coutures et finis par concéder :
-Effectivement. Vous aviez raison, une petite visite Kirk Dilson semble s’imposer, comme vous me l’aviez suggéré la dernière fois. Je me levais, sortis de mon bureau.

Open space du CBI


-Inspectez les finances d’Alfred et de Walter puisque les deux semblent ne faire qu’une et unique personne, Rigsby, pour voir si vous pouvez trouver des anomalies dans l’une des deux. Cho, faites de même pour ses appels téléphoniques, pendant nous allons rendre visite au père d’Alfred. Et Van Pelt, quelque chose d’intéressant dans l’interrogatoire de Kirk Dilson ?
-Non, rien, Patron

TBC  

coucou! Je trouve ce début plutôt bien, plein de mystère.
VLS!
Sur ce je vais  Bonne nuit!!

j'aime beaucoup ce début ! tu écris bien, j'ai hâte d'avoir la suite !

TL a écrit:En public, tu es célibataire, je suis célibataire, compris ? demandais-je

ça me fait penser à ce que dis Kate dans le 5x02  bref vls !!!       

Tout d'abord, i apologize (je m'excuse... pardon), pour vous avoir fait attendre mais j'ai eu un petit problème avec mon ordi et donc j'ai du refaire tout mon ficher "no one but a shadow" avant de le continuer donc ça a prit du temps. Voilà, ensuite, merci, à ceux qui lise cette fic. Enfin, pour répondre à ton comm, SRAP, oui, je sais, et c'est fait exprès parce que j'adore tellement ce moment.
Cams, je sais que c'est plein de mystères mais j'adore ne pas tout livrer dés les premiers chapitres de mes fics, j'aime vous laisser devenir...
Et, voici la suite donc enjoy!



Chapter 3 : Bas les masques  

Domicile de Kirk Dilson, Monterey, Californie, USA, quelques heures plus tard

-Monsieur Dilson, CBI ! Ouvrez ! ordonnais-je, frappant contre la porte avec la crosse de mon Glock 22.
-Que puis-je de plus pour vous, Madame ? Vos collègues sont déjà passés répondit Kirk, qui était parut sur le seuil de sa porte et qui nous invita a entrer.
-Nous enquêtons sur le meurtre de votre fils, Alfred.
-Vos collègues savent déjà tout ce que je sais sur cette affaire.
-Oh non, je ne crois pas. Leur avez-vous dit que Walter et Alfred Dilson ne faisaient qu'une seule et même personne ?
-Comment le savez-vous ? interrogea Kirk Dilson.
-Cela ne vous concerne nullement. Répondez à ma question.
-Non
-Une raison particulière à cela ? intervint Jane.
-Vous avez peut-être quelque chose à cacher peut-être comme une implication dans le meurtre de votre fils ? complétais-je.
-Absolument pas, Agent ! se révolta Dilson père.
-Dans ce cas, répondez à la question : pourquoi ne pas l'avoir dit à mes collègues ?
-Tout simplement parce que vos collègues ne savaient pas qu'Alfred vivait sous deux identités différentes. Ils ne m'ont donc pas interroger sur le sujet.
-Pourquoi votre fils prétendait-il être celui qu'il n'était pas ? se renseigna mon consultant.
-Il y a trente ans, Walter avait effectivement un frère jumeau, Alfred, mais celui-ci est mort dans un tragique accident. Walter ne se pardonnait pas la mort de ce frère qu'il aimait par dessus tout : il a cherché à dissimuler ce crime, en prenant l'identité de son frère. Personne n'avait rien soupçonné de ceci jusqu'à aujourd'hui, tant Walter avait changé son apparence pour ressembler à son frère.
-Vous connaissez peut-être des ennemis à votre fils Walter ou Alfred, peut-importe à quelle identité il avait recours ? m'informais-je.
-Peut-être un témoin du meurtre accidentel d'Alfred, Dean Parker, qui en voulait à Walter et avait juré de venger son ami. Mais j'ai déjà dit tout cela à vous collègues.
-Savez-vous où nous pouvons le trouver ? s'inquérit Patrick Jane.
-Il vit ici, à Monterey, au 5642 Roosevelt Avenue.
-Nous vous remercions pour votre coopération, monsieur Dilson. Veuillez rester sur le territoire de Californie et nous informez de vos mouvements, spécialement, si vous avez décidé de quitter l'état. Nous aurons peut-être de nouveau besoin de vos services.
-Bien sûr, Agent. C'est avec plaisir que je vous aiderais dans cette enquête, si je puis vous être de nouveau utile.

Quelques minutes plus tard, 5642 Avenue Roosevelt, domicile de Dean Parker, Monterey, Californie, Etats-Unis

La porte de l'appartement de Dean Parker avait été forcée. A  travers les battants, nous pouvions apercevoir que des papiers jonchaient le sol, en désordre.
-Quelque devait certainement chercher quelque chose constata Jane. Je pense qu'il n'a pas du le trouver ajouta-t-il.
-Qu'est-ce qui te fais dire ça, Patrick ?
-Un simple pressentiment. Peut-être devrions nous entrer pour le vérifier.

Une fois à l'intérieur de la demeure de Dean Parker    

-Monsieur Parker, CBI!
Aucune réponse ne parvenait de l'intérieur d'une pièce quelconque. Soudain, j'entendis la voix de Jane, qui se trouvait, dans la pièce opposée à celle où j'étais:
-Il semblerait que Monsieur Parker ai été torturé et assassiné. Ce qui confirme ma théorie, son assassin cherchait quelque chose et ne le trouvant pas, il a interroger Parker à sa manière.
-Appelle-moi la scientifique et le légiste, pendant que j'examine les alentours répondis-je, lorsque j'eus rejoins Jane dans la pièce. Et garde ça, à proximité, au cas où l'assassin de Parker reviendrait où se serait encore présent dans les parages ajoutais-je, tendant à Patrick ma seconde arme de service, un Glock 22.  


Quelques minutes plus tard

Aucun indice dans la pièce où je me trouvais si ce n’est une photo sur laquelle figure deux hommes et une femme, sur leur bras droit, dénudé, figure trois points rouges. En retournant, la photo, j’aperçois seulement deux noms avec des précisions entre parenthèses : Jeremy O’Connell (décédé, tueur présumé : Patrick Jane), Sarah Mendel (portée disparue). En examinant l’écriture, je constate qu’elle est semblable à celle de cette lettre que il John le Rouge m’avait fait parvenir.
-De nouveau vous, Agent Senior ? Dans mon souvenir, vous vous noyiez dans le lac Honey s’exclama une voix, qui semblait venir de mon dos et que je reconnu comme étant celle de Red John. En entendant la voix, je repose la photo et me retourne pour faire face au serial killer.
-Il me semble que vous avez loupé une étape, Red John. J’ai réussi à me débarrassé de vos disciples répondis-je sur le ton de la provocation.
-Comme votre petit ami, Jane, c’est débarrassé de mon fidèle O’Connell ?
-Assez discuté ! Vous êtes en état d’arrestation, tournez-vous et mettez vos mains dans le dos ! répliquais-je, sortant la paire de menottes que j’avais à la ceinture.
-Vous perdez votre temps, Agent Senior. Sachez qu’aucune paire de menottes, qu’aucun barreau de prison ne pourra me retenir. Je suis libre comme le vent, je commets un crime, je disparais, si le travail n’est pas achevé, je laisse mes disciples le faire à ma place.
-Teresa, que se passe-t-il ? Cela fait presque quarante cinq minutes que tu cherches d’autres indices ! entendis-je Jane crier, de l’autre côté de la cloison.
-Ne t’inquiète pas. Juste une nouvelle piste à explorer, ce n’est l’affaire que de quelques minutes…
-Comme c’est touchant, votre consultant s’inquiète pour vous ! Quand à la nouvelle piste dont vous parliez à Jane de quoi s’agit-il ?
-Vous croyez que je vais divulguer les détails d’une enquête à un criminel alors même que j’apprécie pas trop de les dévoiler à la famille des victimes ?!
-Vous pouvez au moins me dire si je suis concerné… De  plus, vous savez ce qui vous attends si vous continuer à investiguer sur moi, je crois vous avoir assez prévenu, non ?
-Vous m’avez prévenu une bonne centaine de fois mais j’ai jamais écouté les conseils les conseils des criminels.
-Pourtant vous êtes venus seule au rendez-vous de lac Honey, comme je vous l’avez recommandé.
-C’est un mon job d’investiguer.

TBC