Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
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Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
Coucou tout le monde!!
ET oui, c'est le retour de Caly (après le succès de Caly I, CAly II et Caly III, venez découvrir Caly IV...euh, pardon, je confonds avec les films Rocky )
Bon blague à part, je me présente de nouveau aujourd'hui danc cette section que je commence à connaître un peu, à savoir le topic OS. Il se trouve que je mourrais d'envie d'écrire sur ce début de saison qui me passionne (bon, sauf le 6x03, sorry) mais je ne trouvais ni bcp de temps (remercions ma petite poupette de 15 mois) ni l'inspiration:scratch: ..ou plus exactement, j'étais à chaque fois arrêtée par les très nombreux textes qui fleurisent partout (tag, post épisodes... ) du coup, comment être original sans "ressembler" à qch qui a déjà été écrit???
Après cet excellent 6x05 et surtout la bombe atomique qu'est la promo du 6x06, là, je ne suis pas laissée découragée et j'ai cherché un angle de vue un peu inédit...bon alors, on va voir ce que vous en pensez: Sans compter que j'ai une (ou devrais-je dire 2) fans qui m'ont sollicitée, appremment elles guettent mes écrits, alors les filles, je vous ai entendues:bisou:
Remarque: je n'ai ABSOLUMENT pas regardé le sneak peak ou autres video postées hier et aujourd'hui, ma vision ne tient donc compte que de la promo, ceux qui sont "spoilers freee" (outre les BA), vous pouvez lire. Bon bien sûr c'est spoiler saison 6 quand même:lol1:
Je reste volontairement sur une fin ouverte (en gros, le texte est fini..mais l'histoire ne l'est pas ), tout simplement car je m'en voudrais d'empiéter sur les plates-bandes de Môsieur Heller:haha: donc j'ai imaginé comment pourrait finir le 6x06, annonçant le 6x07 (le 1er qui dit que je marche quand même sur le territoire de Heller...aura tout à fait raison:haha: )
J'espère que cela vous plaira: je suis tout particulièrement contente de mon titre (vous verrez vite à quoi il renvoie en lisant) ainsi que de mon petit passage entre Lisbon et l'un de ses subordonnés au début du premier flash back...
bref, comme d'hab, je vous embrasse fort et attends toutes vos critiques (bonnes ou mauvaises, vraiment j'insiste...)
bonne lecture et à très vite.
PS: ah oui, moi qui n'utilise que très rarement les flash back les emploie volontairement cette fois ci car je voulais construire l'histoire à rebours. j'espère que ça ne sera pas confus pour le lecteur mais j'aimais bien l'idée d'un film qu'on déroulerait petit à petit...
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musique pour la solitude de Lisbon
Alors qu’elle glissait la clé dans la serrure de son appartement, la jeune femme sentit sa propre main trembler. Cela ne lui sembla guère étonnant étant donnés les évènements de la journée. Pourtant elle n’aimait pas se sentir si vulnérable.
Quand elle eut fermé la porte d’entrée derrière elle, la brunette demeura quelques secondes adossée à cette dernière, les yeux fermés, pour tenter de recouvrer un peu de calme. Mais c’était peine perdue. A peine avait-elle clos ses paupières que des images assaillirent aussitôt son esprit : un coucher de soleil, une falaise, un SUV roulant à vive allure, une violente explosion, une forêt embrasée…
Elle secoua violemment la tête pour se débarrasser de ces visions effrayantes et se força à rouvrir les yeux, elle préférait encore affronter l’obscurité et le silence lugubres de sa maison plutôt que de revivre les drames de ces dernières heures.
Chassant ses pensées, elle continua d’avancer dans son salon plongé toujours dans le noir. Au bout de quelques instants, elle alluma la petite lampe sur une table en coin et y déposa également ses clés. Dans un geste automatique qu’elle ne contrôlait pas, elle se dirigea vers le meuble au tiroir fermé à clé, où elle rangea comme d’ordinaire son arme de service et son badge. Après avoir bouclé le tout, elle demeura une minute immobile puis, les mains toujours appuyées sur le meuble, elle releva la tête pour tomber sur le reflet de son visage dans le grand miroir accroché juste au-dessus. Quand elle croisa son propre regard, elle se reconnut à peine : outre une pâleur inquiétante, elle arborait également deux blessures sur les joues, stigmates de l’explosion qu’elle avait subie presque de plein fouet. Mais ce fut surtout l’expression que renvoyaient ses yeux qui la surprit. Elle semblait vide de toute énergie, de toute volonté et ce n’était pas qu’une apparence. En effet, elle pouvait le sentir à présent : quelque chose s’était définitivement brisé en elle aujourd’hui.
Flash-back, dix heures plus tôt.
« V…m’en…dez ? ...tron…patron ? Patron ? » fit soudain une voix lointaine qu’elle percevait à peine.
Quand Lisbon tourna mécaniquement la tête, elle tomba sur le visage inquiet de Rigsby qui était accroupi juste devant elle. Le grand agent brun arborait un visage effaré et semblait inquiet de l’absence de réponse de sa supérieure pourtant tout à fait consciente. Cette dernière se trouvait agenouillée parterre, les bras ballants, le torse avachi et le visage ensanglanté, à quelques centaines de mètres d’un brasier que les pompiers tentaient de circonscrire. Elle n’avait absolument pas entendu les secours et les renforts arriver, à vrai dire, elle n’avait aucune idée du temps qui s’était écoulé. Face au chaos qu’elle n’avait pas su empêcher, Lisbon n’avait rien pu faire d’autre que se laisser tomber au sol, comme hypnotisée par le terrible spectacle qui s’offrait à elle et dont les conséquences ne pouvaient encore être totalement acceptées par son cerveau.
Devant la jeune femme apathique, Rigsby redoubla d’efforts pour la ramener à la raison.
« Patron ? Regardez-moi, fit-il en posant ses grandes mains sur les joues à la fois noircies et pleines de sang de sa supérieure. Il ne faut pas rester ici,
- Quoi ? fut la seule chose qu’elle parvint à peine à prononcer, ses yeux verts se tournant de nouveau vers la maison en feu.
- Accrochez-vous à moi, je vais vous porter. »
Aussitôt Rigsby se remit debout et se pencha pour saisir la jeune femme qui ne se débattit même pas. Une fois qu’il l’eut aidée à se mettre sur ses pieds, le grand gaillard la prit délicatement dans ses bras pour la soulever sans qu’une seule fois Lisbon ne détache son regard du brasier à présent derrière eux. Ainsi se laissa-t-elle emmener par son jeune subordonné jusqu’à l’arrière d’une ambulance qui venait d’arriver. Pendant le bref trajet, Rigsby ne songeait qu’à l’état de santé de son amie qui semblait à présent fragile. Il n’avait pas l’habitude de la voir si démunie et il n’eut pas besoin de connaître les détails de l’histoire pour en comprendre la terrible conséquence : ils venaient de perdre l’un des leurs. Tandis qu’elle s’accrochait faiblement au cou de Wayne sans vraiment s’en rendre compte, Térésa conservait obstinément la tête tournée par-dessus les épaules de son porteur et ne pouvait se résoudre à accepter l’inacceptable. L’explosion avait été une d’une telle violence qu’il était tout bonnement impossible que quiconque à l’intérieur de la maison n’en réchappe. Elle se sentit alors doucement posée sur le sol d’un fourgon où elle demeura assise sans résistance.
« Lisbon, avez-vous mal quelque part ? » s’enquit aussitôt Rigsby qui demeurait penché devant celle qu’il venait de déposer.
Il était assez rare que Wayne appelle directement sa supérieure par son nom, lui préférant tout bonnement le titre simple mais empli de respect de « patron ».
Les yeux vides de toute expression, elle ne le regarda même pas quand elle lui répondit dans un murmure incontrôlé :
« Au cœur… ».
Rigsby afficha cette fois un air affligé, mesurant toute la teneur de cet aveu à peine assumé. Il saisit délicatement les mains de sa patronne et les serra fortement, autant afin de lui assurer son soutien qu’afin de puiser en elle la force nécessaire pour accepter la mort qui les frappait.
Lisbon enfin posa les yeux sur l’homme penché devant elle et dans un silence lugubre, associa sa douleur à la peine qu’ils partageaient, à des degrés différents.
Elle sentit plus qu’elle ne vit les deux autres personnes qui venaient de les rejoindre alors qu’un médecin demanda gentiment à Rigsby de s’éloigner pour pouvoir soigner la blessée. Wayne recula alors à regret et se retourna à son tour, pour tomber sur les visages de Cho et Grace. D’un signe de tête, il leur fit « non », signe que le drame tant redouté n’avait pu être évité. Van Pelt ne put retenir des larmes silencieuses mais par égard à la douleur de Lisbon, assise à quelques mètres seulement, ne dit rien. Elle sentit simplement son jeune époux la saisir dans ses bras et la serrer fort contre lui, pour mettre à l’unisson leurs deux âmes affligées. A leurs côtés, Cho accusa le coup avec dignité et maîtrise. Il détourna simplement le regard pour observer longuement Lisbon. Cette dernière, soignée par le secouriste qui pansait ses plaies et qui semblait affirmer qu’elle ne souffrait que de quelques blessures superficielles, ne bougeait pas, ne disait rien, ne pleurait même pas. En voyant sa supérieure et amie ainsi emmurée dans sa douleur, Cho éprouva un vif sentiment de colère et de dégoût.
Fin du flash back.
Toujours devant son miroir, Lisbon hocha péniblement la tête en tentant d’ignorer la céphalée qui y avait pris ses quartiers. En effet le bruit sourd de l’explosion, qui avait eu lieu tout près d’elle, avait mis ses oreilles à rude épreuve et elle en ressentait les symptômes depuis plusieurs heures. Pourtant elle devait s’estimer chanceuse : elle n’avait pas été grièvement blessée. Cela dit, les ambulanciers lui avaient proposé de passer une nuit en observation à l’hôpital à Malibu, chose qu’elle avait rejeté en bloc. Les trois membres de son équipe lui avaient témoigné tout le soutien nécessaire mais elle avait éprouvé le besoin capital de se retrouver seule. Elle avait rejeté au second plan les nécessités professionnelles occasionnées par le terrible plan de Jane. Outre de nombreux autres morts, il en avait découlé la perte du directeur du CBI lui-même, Bertram, laissant les bureaux fédéraux totalement dépassés. Tous attendaient un rapport précis des évènements de la soirée, Ardiles, le directeur adjoint du bureau du procureur, avait en personne parcouru les 640 km séparant Sacramento de Malibu, théâtre du drame. Tous voulaient connaître la version des faits de Térésa Lisbon mais cette dernière avait rejeté tout le monde. Ce fut seulement accompagnée de ses trois équipiers qu’elle fut rapatriée en avion fédéral dans sa ville, ne se souciant nullement de laisser sur place leurs voitures respectives. Puis tous furent reconduits au bureau. Au moins lui laissa-t-on le temps de prendre une douche et de se changer rapidement avec des habits que lui avait apportés Grace.
S’en était alors suivi un long débriefing au CBI, qu’elle n’avait pu éviter cette fois. Des questions, des questions, encore des questions, auxquelles malheureusement elle n’avait pas toutes les réponses. Adjoint du procureur, procureur, sénateur…le défilé des huiles ne l’avait guère émue, à peine avait-elle réalisé à qui elle parlait. Après deux heures de rapport dont elle ne se souvenait même pas vraiment, tant son esprit avait été déconnecté, Cho avait surgi dans la pièce en intimant l’ordre à tous de laisser rentrer sa patronne chez elle. Le ton sur lequel il avait dit cette simple phrase n’avait souffert aucune réplique de quiconque, y compris de supérieurs hiérarchiques importants. L’allure épuisée de Lisbon et le regard noir de l’agent asiatique avaient convaincu tout le monde de reporter à plus tard la suite du débriefing.
Et c’était ainsi qu’elle avait pu rentrer, enfin, chez elle. Jugée trop exténuée pour conduire, Lisbon avait laissé Cho la raccompagner, tandis que les Rigsby, qui n’avaient à aucun moment lâché leur patronne, avaient à leur tour consenti à rejoindre leurs Pénates pour y pleurer ensemble leur consultant. Aucun mot n’avait été échangé dans la voiture de fonction emprunté par l’agent asiatique, et Lisbon lui en avait été reconnaissant. Arrivés devant chez la jeune femme, Cho avait semblé être sur le point de dire quelque chose mais s’était ravisé. Il lui avait simplement assuré de son soutien et lui avait fait promettre de l’appeler si besoin. Et ce fut tout…
A présent seule dans cet appartement, comme elle l’était chaque soir, Lisbon ressentait la pression tomber. Ce fut comme si les heures précédentes avaient à peine eu lieu, comme s’il s’agissait d’un mauvais rêve dont elle espérait sortir bientôt. Tel un automate, elle se dirigea dans la cuisine pour se préparer un café et constata que sa main tremblait toujours lorsqu’elle versa le liquide noir dans son mug. Elle plaça ce dernier dans le micro-onde et attendit. Lorsque retentit une minute plus tard la sonnerie de l’appareil, la brunette sursauta, encore les nerfs à vif. Ce fut péniblement qu’elle récupéra sa tasse et vint se poster devant le bar de sa cuisine. S’appuyant sur ce dernier, Lisbon sombra de nouveau dans ses souvenirs.
Flash back : onze heures plus tôt.
« Bon sang, Jane, vous m’aviez fait une promesse ! hurlait au téléphone l’agent senior au volant de son SUV roulant à vive allure.
- Vous pensiez sincèrement que je vous laisserais être là au moment fatidique, lui répondit doucement la voix de l’autre côté du combiné.
- Vous m'aviez promis, sale enflure, vous m'aviez promis !
- Je sais et je dois une fois encore vous décevoir, Térésa, mais ce sera la dernière fois, fit-il avec émotion.
- Mais à quoi vous sert d’avoir un soi-disant si brillant cerveau si c’est pour vous montrer aussi stupide ? s’insurgea de nouveau Lisbon qui, de rage, frappait son volant. Vous croyez réellement faire le poids face à quatre flics surentrainés? Avant même que vous les ayez confrontés, ils vous descendront en légitime défense.
- J’ai tout prévu, lui assura-t-il calmement.
- Oh je me doute, ironisa-t-elle méchamment. Vous comptez tous les tuer avec une mitraillette, sans savoir lequel est votre véritable ennemi ? Remarquez, ce ne serait pas la première fois que vous abattriez le mauvais coupable ! »
Lisbon espérait vraiment toucher son partenaire, que ce soit au cœur ou à l’orgueil, mais elle devait gagner du temps, elle devait lui permettre de le rejoindre à sa ville de Malibu où elle avait fait tracer le téléphone de Jane sans qu’il ne le sache. Voilà la raison pour laquelle elle roulait à tombeau ouvert depuis plus de quatre heures pour parcourir les nombreux kilomètres entre Sacramento et Malibu. Elle savait que son équipe la suivait de près, sans doute n’étaient-ils qu’à une demi-heure de son propre véhicule.
« Jane, si vous faîtes cela, vous allez foutre votre vie en l’air !
- Je n’ai pas l’intention de survivre, je pensais que vous l’aviez compris cet après-midi sur la falaise » finit par dire le mentaliste gravement.
Au souvenir de l’échange qu’ils avaient eu tantôt, Lisbon sentit son cœur se serrer.
« Justement, si vous pensiez réellement un seul des mots que vous m’avez dits sur cette falaise, ne faîtes pas cela ! l’implora la brunette qui y mit toute son énergie.
- Je pensais chacun d’entre eux, n’en doute jamais, osa-t-il passer pour la première fois la barrière du tutoiement.
- Jane ?
- Adieu, Lisbon.
- JANE ????????????? » hurla la jeune femme tandis qu’elle entendit son interlocuteur couper la communication.
Non, non et non. Il n’avait pas le droit de la traiter ainsi, il n’avait pas le droit de courir à une mort certaine et de demander à son équipière de le laisser agir sans rien tenter pour l’en empêcher. Lisbon jeta son téléphone et appuya un peu plus sur l’accélérateur, faisant fi de toute limitation réglementaire. Heureusement à cette heure tardive de la nuit, peu de voitures se trouvaient sur la route. Quand enfin, elle arriva à destination, Lisbon freina sèchement, au point de faire chasser son SUV. Elle sortit de l’habitacle et se mit à courir vers la vaste demeure qui avait été témoin jadis du drame des Jane. Toute à sa course, la jeune femme aperçut à peine la bonne vieille DS bleue garée un peu en contrebas, et nota surtout la présence de cinq autres véhicules garés : les suspects étaient là et Jane avec eux ! Sans réfléchir davantage, elle accéléra encore son allure et avait presque atteint la porte d’entrée lorsque soudain une terrible explosion la propulsa une dizaine de mètres en arrière. Lisbon ne put contenir un cri mêlé d’effroi et de douleur alors qu’elle heurta violemment le sol. Sonnée quelques instants, elle dut d’abord rassembler ses esprits et s’assurer qu’elle n’était pas grièvement blessée. Quand elle releva la tête, elle découvrit que la somptueuse demeure du mentaliste n’était plus que flammes et gravas : tout avait été soufflé par l’explosion. se refusant d’intégrer les nouvelles données que lui imposait la macabre situation, Lisbon se redressa péniblement pour mieux retomber à genoux, abattue, anéantie devant l’horreur…elle avait échoué.
Fin du flash back.
Au même moment, seule dans sa cuisine, une douleur fulgurante reprit possession du cœur de la jeune femme qui lâcha le mug qu’elle tenait fébrilement dans ses mains. Ce dernier vint se briser sur le bar et le liquide noir commençait à se répandre partout. Pourtant Lisbon n’y prêta nulle attention. Pour la première fois depuis des heures, la forte flic donna libre cours à son chagrin ; pour la première fois depuis des années, elle pleura. Elle qui n’avait versé aucune larme depuis le drame se retrouvait à présent assaillie par des torrents de pleurs que rien ne pourrait étancher. Seule, elle s’autorisa enfin à abaisser le masque et à déplorer celui qu’elle avait perdu et qu’elle n’avait pas su sauver, en dépit de ce qu’elle avait clamé pendant neuf ans.
Flash-back : le soir précédent.
« …tout ça pour dire, qu’en vingt ans de carrière en tant que flic, je croyais avoir tout vu en matière de crime, et bien non ! s’exclama Lisbon, assise à la place du passager. Franchement, de là à imaginer qu’un frère pourrait à assassiner sa propre sœur parce qu’il en est amoureux et qu’il ne veut pas la voir partir à l’université loin de lui, on frôle les profondeurs abyssales là ! »
De toute évidence, Lisbon avait eu beaucoup de mal à accepter le dénouement de leur dernière enquête. Elle, pour qui la famille et les liens fraternels étaient sacrés, éprouvait le besoin d’extérioriser son incompréhension en parlant plus que d’ordinaire. A ses côtés, Jane conduisait, silencieux, la laissant sans doute évacuer tout ce qui pesait à sa partenaire.
« C’est dingue, c’est complètement dingue » finit-elle par murmurer en tournant la tête vers le paysage extérieur qui défilait.
Depuis plusieurs kilomètres, la DS longeait le littoral du Pacifique sur lequel commençait à se coucher le soleil et ce spectacle sembla soudain apaiser la jeune femme qui n’y avait jusque là pas prêté attention.
Plusieurs minutes s’écoulèrent ainsi en silence, contraste saisissant avec le début du voyage puis Jane détourna un instant la tête pour observer sa passagère, à présent absorbée par la beauté des lieux. Une gravité extrême se dessina alors sur le visage du mentaliste qui sut que le moment tant redouté était arrivé. Il activa alors son clignotant et commença à se ranger sur le bord de la route : une falaise offrant une plongée magnifique sur l’océan.
Sentant le véhicule ralentir puis se stopper, la jeune femme sortit de sa rêverie et se tourna à son tour vers le conducteur.
« On s’arrête ? » demanda-t-elle un peu surprise.
En guise de réponse, elle reçut un regard sérieux et pourtant attendri de Jane qui sortit alors de l’habitacle. Il fit quelques pas et se posta sur le bord de la falaise, attendant que sa partenaire le rejoigne. Intriguée, cette dernière sortit à son tour et s’approcha du mentaliste qui avait les yeux rivés sur l’horizon aux teintes orangées. Pensant que Jane voulait l’aider à s’apaiser en lui montrant ce magnifique paysage, elle se laissa à son tour aller à contempler les flots bleus que les rayons du soleil semblaient vouloir étreindre. Ils demeurèrent ainsi quelques instants sans rien dire, profitant simplement du spectacle.
« C’est magnifique, finit-elle par dire doucement, sa voix presque couverte par le vent du large.
- Cela me fait un peu penser à nous, répondit contre toute attente l’homme blond à ses côtés, ce qui eut pour effet de faire tourner la tête de la jeune femme vers lui.
- Pardon ?
- Oui, moi je suis comme ces vagues, poursuivit Jane, les mains dans ses poches pour se donner une contenance, le regard refusant obstinément de croiser celui de sa voisine, prisonnier d’un cycle incessant et infernal qui me pousse à vouloir toujours foncer me fracasser contre le sable pour mourir un peu plus loin. Tel est le destin des vagues, quoiqu’elles veuillent, elles ne peuvent échapper à ce rouage qui les fait naître aussi vite qu’il les fait s’éteindre. »
Un peu perplexe, Lisbon ne dit rien, préférant ne pas interrompre la réflexion de son équipier, elle se contenta simplement d’observer son profil délicat entre ombre et lumière.
« Vous, vous êtes le soleil, reprit-il avec sérieux. Vous vous levez chaque matin avec la volonté de rendre ce monde un peu plus lumineux et plus serein en le débarrassant des pires ordures et vous vous couchez le soir avec modestie, sans vous rendre compte de ce que vous avez apporté toute la journée à ceux que vous avez irradié de votre générosité et de votre amitié. Vous savez aussi que vous ne me sauverez pas, tout comme le soleil ne peut sauver les vagues de leur mort prochaine, et pourtant vous m’accompagnez, vous m’éclairez, un peu comme l’astre solaire ce soir contribue à rendre les vagues plus belles en les faisant étinceler de mille feux. C’est voué d’avance à l’échec et pourtant il en ressort quelque chose de magnifique. »
Totalement ébahie devant tant de poésie, Lisbon ne put s’empêcher néanmoins de sentir une saveur beaucoup plus âpre dans le beau discours de Jane. Ce dernier arborait toujours un air si grave, si absorbé lui-même par l’horizon qu’il n’en inquiétait que davantage son amie.
« Autrement dit, reprit-elle incertaine, dois-je en conclure qu’ s’agit-il d’un compliment ou d’une réprimande ?
- Les deux, fit Jane qui pour la première fois consentit à regarder celle qui ne le quittait pas des yeux. Le soleil est un être éternel qui doit être préservé, les vagues sont vouées à une mort certaine.
- Cessez de me parler par métaphore, que voulez-vous me dire ? s’insurgea-t-elle un peu, consciente que derrière cette poésie se dissimulait un message beaucoup moins réjouissant.
- Ma quête touche à sa fin. Ma traque de John le Rouge…
- NOTRE traque, le corrigea-t-elle aussitôt, d’un air sévère.
- …connaît une avancée considérable, continua Jane de manière imperturbable, et chaque jour nous rapproche un peu plus de l’ultime confrontation.
- Et ?
- Et…, hésita le mentaliste qui cette fois reporta son regard sur l’horizon, je me rends compte que je ne vous ai jamais vraiment remerciée pour tout ce que vous avez fait pour moi »
Cette fois, Lisbon inspira pour se donner un peu d’apaisement : mais que faisait Jane ?
« L’étau se resserre de plus en plus au fur et à mesure que nous en apprenons sur John le Rouge, c’est ce qui vous inquiète ? tenta-t-elle de poursuivre.
- Je ne suis pas inquiet, Lisbon, du moins pas pour moi, répondit-il directement. Nous savons parfaitement comment se terminera toute cette histoire.
- Vous allez me rejouer le sempiternel refrain de votre vengeance, car si c’est le cas, je…
- Je vous en prie, Térésa, laissez-moi finir » dit-il contre toute attente, avec douceur néanmoins.
La colère qui commençait à poindre dans l’âme de Lisbon s’estompa un instant devant le regard suppliant de Jane. D’un signe de tête, elle lui fit signe qu’il pouvait poursuivre.
« C’est juste que…beaucoup de personnes auxquelles je tenais sont mortes, la plupart sacrifiées dans cette macabre partie contre John le Rouge, reprit Jane qui semblait humer le vent pour trouver le courage de parler. Vous-même êtes passée très près récemment, trop près. »
Au souvenir de son agression par John le Rouge et de la marque d’infamie que ce monstre lui avait imposée sur le visage, Lisbon se sentir tressaillir malgré elle. Elle avait fait bonne figure, avait virulemment tourné la page et n’avait plus jamais abordé la question durant les semaines qui succédèrent cette affreuse nuit.
« Je m’en suis sortie, dit-elle simplement, tandis que le souffle faisait virevolter ses longs cheveux bruns.
- Heureusement, car le soleil se serait définitivement éteint pour moi sinon, lâcha presque malgré lui Jane qui ne la regarda pourtant pas. Vous…vous n’avez aucune idée de ce que vous représentez pour moi… »
Cette fois, le discours de Jane émut profondément Lisbon, qui était certaine pour une fois qu’il disait la vérité. Comment le savait-elle ? Elle ne pouvait le dire, elle le savait simplement.
« Et je ne voudrais pas que tout cela se termine sans que j’ai pris le temps de vous le dire » conclut simplement le mentaliste.
Seuls face aux éléments qu’étaient le vent, la mer et le soleil, ces deux êtres s’avouèrent plus en cette minute et sans déclaration véritable qu’ils n’avaient pu le faire en neuf ans. Lisbon plongea dans ce regard azur qui l’acceptait enfin et hocha doucement de la tête.
« Dans ce cas, considérez que c’est fait, dit-elle tendrement, consciente de l’immense implicite que revêtait ce discours si peu habituel de Jane. En échange, vous devez me faire une promesse. »
Elle perçut le corps de son équipier se raidir, sans doute s’attendait-il à ce qu’elle lui demande une chose qu’il ne pourrait lui concéder : l’abandon de sa vengeance.
« Laquelle ?
- Promettez-moi que la conversation de ce soir ne sera pas un adieu. »
Lisbon avait toujours été trop intelligente pour le bien de Patrick Jane, et une fois encore, ce dernier perçut la clairvoyance de son équipière qui sentait bien que quelque chose de sombre s’annonçait prochainement. Et encore, ne connaissait-elle pas le plan de celui qui répondit, en sachant que pour la première fois depuis le début de leur échange, il mentait :
« Je vous le promets… ».
La jeune femme esquissa un petit sourire et alors qu’elle s’apprêtait à retourner vers la DS garée derrière eux, elle sentit Jane l’attirer vers lui et la serrer fortement dans ses bras, comme pour sceller leur affection. Elle se gifla mentalement lorsqu’elle songea, alors qu’elle était la tête appuyée contre l’épaule de Jane, que la dernière fois qu’il l’avait enlacée ainsi…il lui avait tiré dessus.
Fin du Flash Back.
Lisbon était à présent assise par terre dans sa cuisine, le dos appuyé contre le bar le long duquel elle s’était laissé glisser. Les genoux fléchis, la jeune femme avait baissé la tête et terminait de vider ses derniers sanglots. Ainsi tout n’avait été que mensonge et manipulation, une fois encore. Le soleil, les vagues…simples inepties poétiques qui avaient suffi à endormir sa méfiance le temps que le mentaliste vaquait à son dernier plan machiavélique. Comment avait-elle pu se faire avoir de la sorte ? N’était-elle donc qu’une de ces midinettes qui n’avait jamais rien su refuser au charme de ce satané consultant ? Et comme la plus incroyable des idiotes, elle l’avait laissé la raccompagner au bureau après cette pause sur la falaise et l’avait surtout laissé partir seul…Tout juste avait-elle eu une sorte d’intuition en tentant de l’appeler vers les neuf heures du soir. Rien pourtant n’aurait dû la pousser à agir ainsi mais elle avait eu un pressentiment totalement irrationnel, sans doute dû à une analyse a posteriori de cette fameuse conversation qui, avec du recul, sonnait bel et bien comme un adieu. Et tout s’était enchaîné : elle n’avait pu joindre Jane, aussi avait-elle décidé d’appeler un à un les cinq suspects restants, sans même songer au prétexte qu’elle aurait invoqué s’ils avaient répondu. Mais aucun d’eux n’avait décroché, alors elle avait su. Avec l’aide de Van Pelt, elle avait fait tracer de nouveau les cinq portables, plus celui de Jane et tous se dirigeaient, par des chemins différents vers la même destination : Malibu, la maison familiale de Jane...devenu aujourd’hui son tombeau.
Lisbon releva alors la tête et vit la lumière du jour à travers sa fenêtre : l’horloge de la cuisine affichait dix heures du matin. Ainsi avait commencé depuis bien longtemps la première journée où le soleil n’avait plus ses vagues à faire briller.
La jeune femme fut sortie de sa torpeur par la sonnerie de son téléphone. Quoiqu’elle fût tentée de ne pas répondre, Lisbon se résolut néanmoins à décrocher, ne prenant même pas garde au fait que s’affichait un numéro inconnu.
« Lisbon » fit-elle d’une voix éteinte.
Mais aucune voix ne lui fit écho : la tonalité indiquait qu’il y avait bien quelqu’un à l’autre bout du fil mais personne ne parlait.
« Allo ? Allo ? » demanda-t-elle un peu plus vivement.
Mais là encore, elle n’obtint aucune réponse. En revanche, elle pouvait distinguer un bruit en arrière plan, un bruit qu’elle identifia comme celui de la mer et des vagues s’échouant sur une plage.
Alors qu’elle tentait une autre fois de faire parler l’interlocuteur, elle entendit soudain quelqu’un frapper à sa porte d’entrée et ouvrir à la volée en criant « patron ! ».
Plus que surprise, Lisbon eut juste le temps d’écouter son mystérieux appelant raccrocher, sans doute alarmé par le bruit qui émanait désormais de l’appartement.
La jeune femme vit alors débouler dans sa cuisine un Cho un peu essoufflé, qui devait vraiment avoir quelque chose d’alarmant à lui dire pour oser pénétrer ainsi sans préambule dans l’appartement de sa patronne.
« Cho ? fit cette dernière qui, toujours assise par terre, se leva brusquement pour faire face à son visiteur. Mais que se passe-t-il ?
- Il est vivant, lâcha-t-il d’un ton sans appel.
- Quoi ? Mais…que…
- Jane est vivant ! lui assura-t-il en esquissant un tout petit sourire tout en hochant la tête.
- Quatre corps carbonisés ont été retrouvés dans la villa de Malibu ; les test d’ADN viennent de tomber : il s’agit de Bertram, Smith, Haffner et McAllister. Patron, quatre corps !!! »
Lisbon eut besoin d’un peu plus de temps que d’ordinaire pour laisser l’idée atteindre son intellect : quatre corps, quatre corps, Bertram, Smith, Haffner et Mac…mais alors ??
« Vous voulez dire…vous voulez dire…ne put-elle que balbutier.
- ...que Jane et Stiles n’étaient pas dans la maison quand elle a explosé, l’aida aussitôt l’agent asiatique.
- Il n’y était pas ? se répéta Lisbon comme pour y croire.
- La police sur place a même relevé des empreinte de 4x4 à l’arrière de la propriété, je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, mais je sais que Jane est vivant ! »
L’assertion de Cho, qui ne se serait jamais permis de donner un faux espoir à celle pour qui nier l’évidence ferait plus de mal que de bien, ne laissa plus de place au doute.
Soudain, Lisbon réalisa qu’elle tenait toujours entre ses mains son portable, vestige du mystérieux appel qui avait été coupé. Et puis, tout s’éclaira : le bruit des vagues…Jane l’avait appelée.
Il donnait ainsi à la brunette seule la possibilité de remonter jusqu’à lui grâce au numéro afficher, ou alors il l’appelait à l’aide, peut-être même prisonnier de Stiles ou traqué avec lui par John le Rouge. Peu importait, elle le savait : Jane l’avait appelée.
Pour une toute dernière fois, les vagues avaient besoin du soleil pour survivre…et le soleil répondrait présent, comme toujours !
"Cho, fit aussitôt Lisbon qui tenait enfin une raison de continuer à lutter, on y va!"
Et sur ce, les deux agents partirent avec pour unique moteur celui de réunir de nouveau leur équipe au complet..leur famille.
alors verdict des jurés????
ET oui, c'est le retour de Caly (après le succès de Caly I, CAly II et Caly III, venez découvrir Caly IV...euh, pardon, je confonds avec les films Rocky )
Bon blague à part, je me présente de nouveau aujourd'hui danc cette section que je commence à connaître un peu, à savoir le topic OS. Il se trouve que je mourrais d'envie d'écrire sur ce début de saison qui me passionne (bon, sauf le 6x03, sorry) mais je ne trouvais ni bcp de temps (remercions ma petite poupette de 15 mois) ni l'inspiration:scratch: ..ou plus exactement, j'étais à chaque fois arrêtée par les très nombreux textes qui fleurisent partout (tag, post épisodes... ) du coup, comment être original sans "ressembler" à qch qui a déjà été écrit???
Après cet excellent 6x05 et surtout la bombe atomique qu'est la promo du 6x06, là, je ne suis pas laissée découragée et j'ai cherché un angle de vue un peu inédit...bon alors, on va voir ce que vous en pensez: Sans compter que j'ai une (ou devrais-je dire 2) fans qui m'ont sollicitée, appremment elles guettent mes écrits, alors les filles, je vous ai entendues:bisou:
Remarque: je n'ai ABSOLUMENT pas regardé le sneak peak ou autres video postées hier et aujourd'hui, ma vision ne tient donc compte que de la promo, ceux qui sont "spoilers freee" (outre les BA), vous pouvez lire. Bon bien sûr c'est spoiler saison 6 quand même:lol1:
Je reste volontairement sur une fin ouverte (en gros, le texte est fini..mais l'histoire ne l'est pas ), tout simplement car je m'en voudrais d'empiéter sur les plates-bandes de Môsieur Heller:haha: donc j'ai imaginé comment pourrait finir le 6x06, annonçant le 6x07 (le 1er qui dit que je marche quand même sur le territoire de Heller...aura tout à fait raison:haha: )
J'espère que cela vous plaira: je suis tout particulièrement contente de mon titre (vous verrez vite à quoi il renvoie en lisant) ainsi que de mon petit passage entre Lisbon et l'un de ses subordonnés au début du premier flash back...
bref, comme d'hab, je vous embrasse fort et attends toutes vos critiques (bonnes ou mauvaises, vraiment j'insiste...)
bonne lecture et à très vite.
PS: ah oui, moi qui n'utilise que très rarement les flash back les emploie volontairement cette fois ci car je voulais construire l'histoire à rebours. j'espère que ça ne sera pas confus pour le lecteur mais j'aimais bien l'idée d'un film qu'on déroulerait petit à petit...
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Le soleil et les vagues.
musique pour la solitude de Lisbon
Alors qu’elle glissait la clé dans la serrure de son appartement, la jeune femme sentit sa propre main trembler. Cela ne lui sembla guère étonnant étant donnés les évènements de la journée. Pourtant elle n’aimait pas se sentir si vulnérable.
Quand elle eut fermé la porte d’entrée derrière elle, la brunette demeura quelques secondes adossée à cette dernière, les yeux fermés, pour tenter de recouvrer un peu de calme. Mais c’était peine perdue. A peine avait-elle clos ses paupières que des images assaillirent aussitôt son esprit : un coucher de soleil, une falaise, un SUV roulant à vive allure, une violente explosion, une forêt embrasée…
Elle secoua violemment la tête pour se débarrasser de ces visions effrayantes et se força à rouvrir les yeux, elle préférait encore affronter l’obscurité et le silence lugubres de sa maison plutôt que de revivre les drames de ces dernières heures.
Chassant ses pensées, elle continua d’avancer dans son salon plongé toujours dans le noir. Au bout de quelques instants, elle alluma la petite lampe sur une table en coin et y déposa également ses clés. Dans un geste automatique qu’elle ne contrôlait pas, elle se dirigea vers le meuble au tiroir fermé à clé, où elle rangea comme d’ordinaire son arme de service et son badge. Après avoir bouclé le tout, elle demeura une minute immobile puis, les mains toujours appuyées sur le meuble, elle releva la tête pour tomber sur le reflet de son visage dans le grand miroir accroché juste au-dessus. Quand elle croisa son propre regard, elle se reconnut à peine : outre une pâleur inquiétante, elle arborait également deux blessures sur les joues, stigmates de l’explosion qu’elle avait subie presque de plein fouet. Mais ce fut surtout l’expression que renvoyaient ses yeux qui la surprit. Elle semblait vide de toute énergie, de toute volonté et ce n’était pas qu’une apparence. En effet, elle pouvait le sentir à présent : quelque chose s’était définitivement brisé en elle aujourd’hui.
Flash-back, dix heures plus tôt.
« V…m’en…dez ? ...tron…patron ? Patron ? » fit soudain une voix lointaine qu’elle percevait à peine.
Quand Lisbon tourna mécaniquement la tête, elle tomba sur le visage inquiet de Rigsby qui était accroupi juste devant elle. Le grand agent brun arborait un visage effaré et semblait inquiet de l’absence de réponse de sa supérieure pourtant tout à fait consciente. Cette dernière se trouvait agenouillée parterre, les bras ballants, le torse avachi et le visage ensanglanté, à quelques centaines de mètres d’un brasier que les pompiers tentaient de circonscrire. Elle n’avait absolument pas entendu les secours et les renforts arriver, à vrai dire, elle n’avait aucune idée du temps qui s’était écoulé. Face au chaos qu’elle n’avait pas su empêcher, Lisbon n’avait rien pu faire d’autre que se laisser tomber au sol, comme hypnotisée par le terrible spectacle qui s’offrait à elle et dont les conséquences ne pouvaient encore être totalement acceptées par son cerveau.
Devant la jeune femme apathique, Rigsby redoubla d’efforts pour la ramener à la raison.
« Patron ? Regardez-moi, fit-il en posant ses grandes mains sur les joues à la fois noircies et pleines de sang de sa supérieure. Il ne faut pas rester ici,
- Quoi ? fut la seule chose qu’elle parvint à peine à prononcer, ses yeux verts se tournant de nouveau vers la maison en feu.
- Accrochez-vous à moi, je vais vous porter. »
Aussitôt Rigsby se remit debout et se pencha pour saisir la jeune femme qui ne se débattit même pas. Une fois qu’il l’eut aidée à se mettre sur ses pieds, le grand gaillard la prit délicatement dans ses bras pour la soulever sans qu’une seule fois Lisbon ne détache son regard du brasier à présent derrière eux. Ainsi se laissa-t-elle emmener par son jeune subordonné jusqu’à l’arrière d’une ambulance qui venait d’arriver. Pendant le bref trajet, Rigsby ne songeait qu’à l’état de santé de son amie qui semblait à présent fragile. Il n’avait pas l’habitude de la voir si démunie et il n’eut pas besoin de connaître les détails de l’histoire pour en comprendre la terrible conséquence : ils venaient de perdre l’un des leurs. Tandis qu’elle s’accrochait faiblement au cou de Wayne sans vraiment s’en rendre compte, Térésa conservait obstinément la tête tournée par-dessus les épaules de son porteur et ne pouvait se résoudre à accepter l’inacceptable. L’explosion avait été une d’une telle violence qu’il était tout bonnement impossible que quiconque à l’intérieur de la maison n’en réchappe. Elle se sentit alors doucement posée sur le sol d’un fourgon où elle demeura assise sans résistance.
« Lisbon, avez-vous mal quelque part ? » s’enquit aussitôt Rigsby qui demeurait penché devant celle qu’il venait de déposer.
Il était assez rare que Wayne appelle directement sa supérieure par son nom, lui préférant tout bonnement le titre simple mais empli de respect de « patron ».
Les yeux vides de toute expression, elle ne le regarda même pas quand elle lui répondit dans un murmure incontrôlé :
« Au cœur… ».
Rigsby afficha cette fois un air affligé, mesurant toute la teneur de cet aveu à peine assumé. Il saisit délicatement les mains de sa patronne et les serra fortement, autant afin de lui assurer son soutien qu’afin de puiser en elle la force nécessaire pour accepter la mort qui les frappait.
Lisbon enfin posa les yeux sur l’homme penché devant elle et dans un silence lugubre, associa sa douleur à la peine qu’ils partageaient, à des degrés différents.
Elle sentit plus qu’elle ne vit les deux autres personnes qui venaient de les rejoindre alors qu’un médecin demanda gentiment à Rigsby de s’éloigner pour pouvoir soigner la blessée. Wayne recula alors à regret et se retourna à son tour, pour tomber sur les visages de Cho et Grace. D’un signe de tête, il leur fit « non », signe que le drame tant redouté n’avait pu être évité. Van Pelt ne put retenir des larmes silencieuses mais par égard à la douleur de Lisbon, assise à quelques mètres seulement, ne dit rien. Elle sentit simplement son jeune époux la saisir dans ses bras et la serrer fort contre lui, pour mettre à l’unisson leurs deux âmes affligées. A leurs côtés, Cho accusa le coup avec dignité et maîtrise. Il détourna simplement le regard pour observer longuement Lisbon. Cette dernière, soignée par le secouriste qui pansait ses plaies et qui semblait affirmer qu’elle ne souffrait que de quelques blessures superficielles, ne bougeait pas, ne disait rien, ne pleurait même pas. En voyant sa supérieure et amie ainsi emmurée dans sa douleur, Cho éprouva un vif sentiment de colère et de dégoût.
Fin du flash back.
Toujours devant son miroir, Lisbon hocha péniblement la tête en tentant d’ignorer la céphalée qui y avait pris ses quartiers. En effet le bruit sourd de l’explosion, qui avait eu lieu tout près d’elle, avait mis ses oreilles à rude épreuve et elle en ressentait les symptômes depuis plusieurs heures. Pourtant elle devait s’estimer chanceuse : elle n’avait pas été grièvement blessée. Cela dit, les ambulanciers lui avaient proposé de passer une nuit en observation à l’hôpital à Malibu, chose qu’elle avait rejeté en bloc. Les trois membres de son équipe lui avaient témoigné tout le soutien nécessaire mais elle avait éprouvé le besoin capital de se retrouver seule. Elle avait rejeté au second plan les nécessités professionnelles occasionnées par le terrible plan de Jane. Outre de nombreux autres morts, il en avait découlé la perte du directeur du CBI lui-même, Bertram, laissant les bureaux fédéraux totalement dépassés. Tous attendaient un rapport précis des évènements de la soirée, Ardiles, le directeur adjoint du bureau du procureur, avait en personne parcouru les 640 km séparant Sacramento de Malibu, théâtre du drame. Tous voulaient connaître la version des faits de Térésa Lisbon mais cette dernière avait rejeté tout le monde. Ce fut seulement accompagnée de ses trois équipiers qu’elle fut rapatriée en avion fédéral dans sa ville, ne se souciant nullement de laisser sur place leurs voitures respectives. Puis tous furent reconduits au bureau. Au moins lui laissa-t-on le temps de prendre une douche et de se changer rapidement avec des habits que lui avait apportés Grace.
S’en était alors suivi un long débriefing au CBI, qu’elle n’avait pu éviter cette fois. Des questions, des questions, encore des questions, auxquelles malheureusement elle n’avait pas toutes les réponses. Adjoint du procureur, procureur, sénateur…le défilé des huiles ne l’avait guère émue, à peine avait-elle réalisé à qui elle parlait. Après deux heures de rapport dont elle ne se souvenait même pas vraiment, tant son esprit avait été déconnecté, Cho avait surgi dans la pièce en intimant l’ordre à tous de laisser rentrer sa patronne chez elle. Le ton sur lequel il avait dit cette simple phrase n’avait souffert aucune réplique de quiconque, y compris de supérieurs hiérarchiques importants. L’allure épuisée de Lisbon et le regard noir de l’agent asiatique avaient convaincu tout le monde de reporter à plus tard la suite du débriefing.
Et c’était ainsi qu’elle avait pu rentrer, enfin, chez elle. Jugée trop exténuée pour conduire, Lisbon avait laissé Cho la raccompagner, tandis que les Rigsby, qui n’avaient à aucun moment lâché leur patronne, avaient à leur tour consenti à rejoindre leurs Pénates pour y pleurer ensemble leur consultant. Aucun mot n’avait été échangé dans la voiture de fonction emprunté par l’agent asiatique, et Lisbon lui en avait été reconnaissant. Arrivés devant chez la jeune femme, Cho avait semblé être sur le point de dire quelque chose mais s’était ravisé. Il lui avait simplement assuré de son soutien et lui avait fait promettre de l’appeler si besoin. Et ce fut tout…
A présent seule dans cet appartement, comme elle l’était chaque soir, Lisbon ressentait la pression tomber. Ce fut comme si les heures précédentes avaient à peine eu lieu, comme s’il s’agissait d’un mauvais rêve dont elle espérait sortir bientôt. Tel un automate, elle se dirigea dans la cuisine pour se préparer un café et constata que sa main tremblait toujours lorsqu’elle versa le liquide noir dans son mug. Elle plaça ce dernier dans le micro-onde et attendit. Lorsque retentit une minute plus tard la sonnerie de l’appareil, la brunette sursauta, encore les nerfs à vif. Ce fut péniblement qu’elle récupéra sa tasse et vint se poster devant le bar de sa cuisine. S’appuyant sur ce dernier, Lisbon sombra de nouveau dans ses souvenirs.
Flash back : onze heures plus tôt.
« Bon sang, Jane, vous m’aviez fait une promesse ! hurlait au téléphone l’agent senior au volant de son SUV roulant à vive allure.
- Vous pensiez sincèrement que je vous laisserais être là au moment fatidique, lui répondit doucement la voix de l’autre côté du combiné.
- Vous m'aviez promis, sale enflure, vous m'aviez promis !
- Je sais et je dois une fois encore vous décevoir, Térésa, mais ce sera la dernière fois, fit-il avec émotion.
- Mais à quoi vous sert d’avoir un soi-disant si brillant cerveau si c’est pour vous montrer aussi stupide ? s’insurgea de nouveau Lisbon qui, de rage, frappait son volant. Vous croyez réellement faire le poids face à quatre flics surentrainés? Avant même que vous les ayez confrontés, ils vous descendront en légitime défense.
- J’ai tout prévu, lui assura-t-il calmement.
- Oh je me doute, ironisa-t-elle méchamment. Vous comptez tous les tuer avec une mitraillette, sans savoir lequel est votre véritable ennemi ? Remarquez, ce ne serait pas la première fois que vous abattriez le mauvais coupable ! »
Lisbon espérait vraiment toucher son partenaire, que ce soit au cœur ou à l’orgueil, mais elle devait gagner du temps, elle devait lui permettre de le rejoindre à sa ville de Malibu où elle avait fait tracer le téléphone de Jane sans qu’il ne le sache. Voilà la raison pour laquelle elle roulait à tombeau ouvert depuis plus de quatre heures pour parcourir les nombreux kilomètres entre Sacramento et Malibu. Elle savait que son équipe la suivait de près, sans doute n’étaient-ils qu’à une demi-heure de son propre véhicule.
« Jane, si vous faîtes cela, vous allez foutre votre vie en l’air !
- Je n’ai pas l’intention de survivre, je pensais que vous l’aviez compris cet après-midi sur la falaise » finit par dire le mentaliste gravement.
Au souvenir de l’échange qu’ils avaient eu tantôt, Lisbon sentit son cœur se serrer.
« Justement, si vous pensiez réellement un seul des mots que vous m’avez dits sur cette falaise, ne faîtes pas cela ! l’implora la brunette qui y mit toute son énergie.
- Je pensais chacun d’entre eux, n’en doute jamais, osa-t-il passer pour la première fois la barrière du tutoiement.
- Jane ?
- Adieu, Lisbon.
- JANE ????????????? » hurla la jeune femme tandis qu’elle entendit son interlocuteur couper la communication.
Non, non et non. Il n’avait pas le droit de la traiter ainsi, il n’avait pas le droit de courir à une mort certaine et de demander à son équipière de le laisser agir sans rien tenter pour l’en empêcher. Lisbon jeta son téléphone et appuya un peu plus sur l’accélérateur, faisant fi de toute limitation réglementaire. Heureusement à cette heure tardive de la nuit, peu de voitures se trouvaient sur la route. Quand enfin, elle arriva à destination, Lisbon freina sèchement, au point de faire chasser son SUV. Elle sortit de l’habitacle et se mit à courir vers la vaste demeure qui avait été témoin jadis du drame des Jane. Toute à sa course, la jeune femme aperçut à peine la bonne vieille DS bleue garée un peu en contrebas, et nota surtout la présence de cinq autres véhicules garés : les suspects étaient là et Jane avec eux ! Sans réfléchir davantage, elle accéléra encore son allure et avait presque atteint la porte d’entrée lorsque soudain une terrible explosion la propulsa une dizaine de mètres en arrière. Lisbon ne put contenir un cri mêlé d’effroi et de douleur alors qu’elle heurta violemment le sol. Sonnée quelques instants, elle dut d’abord rassembler ses esprits et s’assurer qu’elle n’était pas grièvement blessée. Quand elle releva la tête, elle découvrit que la somptueuse demeure du mentaliste n’était plus que flammes et gravas : tout avait été soufflé par l’explosion. se refusant d’intégrer les nouvelles données que lui imposait la macabre situation, Lisbon se redressa péniblement pour mieux retomber à genoux, abattue, anéantie devant l’horreur…elle avait échoué.
Fin du flash back.
Au même moment, seule dans sa cuisine, une douleur fulgurante reprit possession du cœur de la jeune femme qui lâcha le mug qu’elle tenait fébrilement dans ses mains. Ce dernier vint se briser sur le bar et le liquide noir commençait à se répandre partout. Pourtant Lisbon n’y prêta nulle attention. Pour la première fois depuis des heures, la forte flic donna libre cours à son chagrin ; pour la première fois depuis des années, elle pleura. Elle qui n’avait versé aucune larme depuis le drame se retrouvait à présent assaillie par des torrents de pleurs que rien ne pourrait étancher. Seule, elle s’autorisa enfin à abaisser le masque et à déplorer celui qu’elle avait perdu et qu’elle n’avait pas su sauver, en dépit de ce qu’elle avait clamé pendant neuf ans.
Flash-back : le soir précédent.
« …tout ça pour dire, qu’en vingt ans de carrière en tant que flic, je croyais avoir tout vu en matière de crime, et bien non ! s’exclama Lisbon, assise à la place du passager. Franchement, de là à imaginer qu’un frère pourrait à assassiner sa propre sœur parce qu’il en est amoureux et qu’il ne veut pas la voir partir à l’université loin de lui, on frôle les profondeurs abyssales là ! »
De toute évidence, Lisbon avait eu beaucoup de mal à accepter le dénouement de leur dernière enquête. Elle, pour qui la famille et les liens fraternels étaient sacrés, éprouvait le besoin d’extérioriser son incompréhension en parlant plus que d’ordinaire. A ses côtés, Jane conduisait, silencieux, la laissant sans doute évacuer tout ce qui pesait à sa partenaire.
« C’est dingue, c’est complètement dingue » finit-elle par murmurer en tournant la tête vers le paysage extérieur qui défilait.
Depuis plusieurs kilomètres, la DS longeait le littoral du Pacifique sur lequel commençait à se coucher le soleil et ce spectacle sembla soudain apaiser la jeune femme qui n’y avait jusque là pas prêté attention.
Plusieurs minutes s’écoulèrent ainsi en silence, contraste saisissant avec le début du voyage puis Jane détourna un instant la tête pour observer sa passagère, à présent absorbée par la beauté des lieux. Une gravité extrême se dessina alors sur le visage du mentaliste qui sut que le moment tant redouté était arrivé. Il activa alors son clignotant et commença à se ranger sur le bord de la route : une falaise offrant une plongée magnifique sur l’océan.
Sentant le véhicule ralentir puis se stopper, la jeune femme sortit de sa rêverie et se tourna à son tour vers le conducteur.
« On s’arrête ? » demanda-t-elle un peu surprise.
En guise de réponse, elle reçut un regard sérieux et pourtant attendri de Jane qui sortit alors de l’habitacle. Il fit quelques pas et se posta sur le bord de la falaise, attendant que sa partenaire le rejoigne. Intriguée, cette dernière sortit à son tour et s’approcha du mentaliste qui avait les yeux rivés sur l’horizon aux teintes orangées. Pensant que Jane voulait l’aider à s’apaiser en lui montrant ce magnifique paysage, elle se laissa à son tour aller à contempler les flots bleus que les rayons du soleil semblaient vouloir étreindre. Ils demeurèrent ainsi quelques instants sans rien dire, profitant simplement du spectacle.
« C’est magnifique, finit-elle par dire doucement, sa voix presque couverte par le vent du large.
- Cela me fait un peu penser à nous, répondit contre toute attente l’homme blond à ses côtés, ce qui eut pour effet de faire tourner la tête de la jeune femme vers lui.
- Pardon ?
- Oui, moi je suis comme ces vagues, poursuivit Jane, les mains dans ses poches pour se donner une contenance, le regard refusant obstinément de croiser celui de sa voisine, prisonnier d’un cycle incessant et infernal qui me pousse à vouloir toujours foncer me fracasser contre le sable pour mourir un peu plus loin. Tel est le destin des vagues, quoiqu’elles veuillent, elles ne peuvent échapper à ce rouage qui les fait naître aussi vite qu’il les fait s’éteindre. »
Un peu perplexe, Lisbon ne dit rien, préférant ne pas interrompre la réflexion de son équipier, elle se contenta simplement d’observer son profil délicat entre ombre et lumière.
« Vous, vous êtes le soleil, reprit-il avec sérieux. Vous vous levez chaque matin avec la volonté de rendre ce monde un peu plus lumineux et plus serein en le débarrassant des pires ordures et vous vous couchez le soir avec modestie, sans vous rendre compte de ce que vous avez apporté toute la journée à ceux que vous avez irradié de votre générosité et de votre amitié. Vous savez aussi que vous ne me sauverez pas, tout comme le soleil ne peut sauver les vagues de leur mort prochaine, et pourtant vous m’accompagnez, vous m’éclairez, un peu comme l’astre solaire ce soir contribue à rendre les vagues plus belles en les faisant étinceler de mille feux. C’est voué d’avance à l’échec et pourtant il en ressort quelque chose de magnifique. »
Totalement ébahie devant tant de poésie, Lisbon ne put s’empêcher néanmoins de sentir une saveur beaucoup plus âpre dans le beau discours de Jane. Ce dernier arborait toujours un air si grave, si absorbé lui-même par l’horizon qu’il n’en inquiétait que davantage son amie.
« Autrement dit, reprit-elle incertaine, dois-je en conclure qu’ s’agit-il d’un compliment ou d’une réprimande ?
- Les deux, fit Jane qui pour la première fois consentit à regarder celle qui ne le quittait pas des yeux. Le soleil est un être éternel qui doit être préservé, les vagues sont vouées à une mort certaine.
- Cessez de me parler par métaphore, que voulez-vous me dire ? s’insurgea-t-elle un peu, consciente que derrière cette poésie se dissimulait un message beaucoup moins réjouissant.
- Ma quête touche à sa fin. Ma traque de John le Rouge…
- NOTRE traque, le corrigea-t-elle aussitôt, d’un air sévère.
- …connaît une avancée considérable, continua Jane de manière imperturbable, et chaque jour nous rapproche un peu plus de l’ultime confrontation.
- Et ?
- Et…, hésita le mentaliste qui cette fois reporta son regard sur l’horizon, je me rends compte que je ne vous ai jamais vraiment remerciée pour tout ce que vous avez fait pour moi »
Cette fois, Lisbon inspira pour se donner un peu d’apaisement : mais que faisait Jane ?
« L’étau se resserre de plus en plus au fur et à mesure que nous en apprenons sur John le Rouge, c’est ce qui vous inquiète ? tenta-t-elle de poursuivre.
- Je ne suis pas inquiet, Lisbon, du moins pas pour moi, répondit-il directement. Nous savons parfaitement comment se terminera toute cette histoire.
- Vous allez me rejouer le sempiternel refrain de votre vengeance, car si c’est le cas, je…
- Je vous en prie, Térésa, laissez-moi finir » dit-il contre toute attente, avec douceur néanmoins.
La colère qui commençait à poindre dans l’âme de Lisbon s’estompa un instant devant le regard suppliant de Jane. D’un signe de tête, elle lui fit signe qu’il pouvait poursuivre.
« C’est juste que…beaucoup de personnes auxquelles je tenais sont mortes, la plupart sacrifiées dans cette macabre partie contre John le Rouge, reprit Jane qui semblait humer le vent pour trouver le courage de parler. Vous-même êtes passée très près récemment, trop près. »
Au souvenir de son agression par John le Rouge et de la marque d’infamie que ce monstre lui avait imposée sur le visage, Lisbon se sentir tressaillir malgré elle. Elle avait fait bonne figure, avait virulemment tourné la page et n’avait plus jamais abordé la question durant les semaines qui succédèrent cette affreuse nuit.
« Je m’en suis sortie, dit-elle simplement, tandis que le souffle faisait virevolter ses longs cheveux bruns.
- Heureusement, car le soleil se serait définitivement éteint pour moi sinon, lâcha presque malgré lui Jane qui ne la regarda pourtant pas. Vous…vous n’avez aucune idée de ce que vous représentez pour moi… »
Cette fois, le discours de Jane émut profondément Lisbon, qui était certaine pour une fois qu’il disait la vérité. Comment le savait-elle ? Elle ne pouvait le dire, elle le savait simplement.
« Et je ne voudrais pas que tout cela se termine sans que j’ai pris le temps de vous le dire » conclut simplement le mentaliste.
Seuls face aux éléments qu’étaient le vent, la mer et le soleil, ces deux êtres s’avouèrent plus en cette minute et sans déclaration véritable qu’ils n’avaient pu le faire en neuf ans. Lisbon plongea dans ce regard azur qui l’acceptait enfin et hocha doucement de la tête.
« Dans ce cas, considérez que c’est fait, dit-elle tendrement, consciente de l’immense implicite que revêtait ce discours si peu habituel de Jane. En échange, vous devez me faire une promesse. »
Elle perçut le corps de son équipier se raidir, sans doute s’attendait-il à ce qu’elle lui demande une chose qu’il ne pourrait lui concéder : l’abandon de sa vengeance.
« Laquelle ?
- Promettez-moi que la conversation de ce soir ne sera pas un adieu. »
Lisbon avait toujours été trop intelligente pour le bien de Patrick Jane, et une fois encore, ce dernier perçut la clairvoyance de son équipière qui sentait bien que quelque chose de sombre s’annonçait prochainement. Et encore, ne connaissait-elle pas le plan de celui qui répondit, en sachant que pour la première fois depuis le début de leur échange, il mentait :
« Je vous le promets… ».
La jeune femme esquissa un petit sourire et alors qu’elle s’apprêtait à retourner vers la DS garée derrière eux, elle sentit Jane l’attirer vers lui et la serrer fortement dans ses bras, comme pour sceller leur affection. Elle se gifla mentalement lorsqu’elle songea, alors qu’elle était la tête appuyée contre l’épaule de Jane, que la dernière fois qu’il l’avait enlacée ainsi…il lui avait tiré dessus.
Fin du Flash Back.
Lisbon était à présent assise par terre dans sa cuisine, le dos appuyé contre le bar le long duquel elle s’était laissé glisser. Les genoux fléchis, la jeune femme avait baissé la tête et terminait de vider ses derniers sanglots. Ainsi tout n’avait été que mensonge et manipulation, une fois encore. Le soleil, les vagues…simples inepties poétiques qui avaient suffi à endormir sa méfiance le temps que le mentaliste vaquait à son dernier plan machiavélique. Comment avait-elle pu se faire avoir de la sorte ? N’était-elle donc qu’une de ces midinettes qui n’avait jamais rien su refuser au charme de ce satané consultant ? Et comme la plus incroyable des idiotes, elle l’avait laissé la raccompagner au bureau après cette pause sur la falaise et l’avait surtout laissé partir seul…Tout juste avait-elle eu une sorte d’intuition en tentant de l’appeler vers les neuf heures du soir. Rien pourtant n’aurait dû la pousser à agir ainsi mais elle avait eu un pressentiment totalement irrationnel, sans doute dû à une analyse a posteriori de cette fameuse conversation qui, avec du recul, sonnait bel et bien comme un adieu. Et tout s’était enchaîné : elle n’avait pu joindre Jane, aussi avait-elle décidé d’appeler un à un les cinq suspects restants, sans même songer au prétexte qu’elle aurait invoqué s’ils avaient répondu. Mais aucun d’eux n’avait décroché, alors elle avait su. Avec l’aide de Van Pelt, elle avait fait tracer de nouveau les cinq portables, plus celui de Jane et tous se dirigeaient, par des chemins différents vers la même destination : Malibu, la maison familiale de Jane...devenu aujourd’hui son tombeau.
Lisbon releva alors la tête et vit la lumière du jour à travers sa fenêtre : l’horloge de la cuisine affichait dix heures du matin. Ainsi avait commencé depuis bien longtemps la première journée où le soleil n’avait plus ses vagues à faire briller.
La jeune femme fut sortie de sa torpeur par la sonnerie de son téléphone. Quoiqu’elle fût tentée de ne pas répondre, Lisbon se résolut néanmoins à décrocher, ne prenant même pas garde au fait que s’affichait un numéro inconnu.
« Lisbon » fit-elle d’une voix éteinte.
Mais aucune voix ne lui fit écho : la tonalité indiquait qu’il y avait bien quelqu’un à l’autre bout du fil mais personne ne parlait.
« Allo ? Allo ? » demanda-t-elle un peu plus vivement.
Mais là encore, elle n’obtint aucune réponse. En revanche, elle pouvait distinguer un bruit en arrière plan, un bruit qu’elle identifia comme celui de la mer et des vagues s’échouant sur une plage.
Alors qu’elle tentait une autre fois de faire parler l’interlocuteur, elle entendit soudain quelqu’un frapper à sa porte d’entrée et ouvrir à la volée en criant « patron ! ».
Plus que surprise, Lisbon eut juste le temps d’écouter son mystérieux appelant raccrocher, sans doute alarmé par le bruit qui émanait désormais de l’appartement.
La jeune femme vit alors débouler dans sa cuisine un Cho un peu essoufflé, qui devait vraiment avoir quelque chose d’alarmant à lui dire pour oser pénétrer ainsi sans préambule dans l’appartement de sa patronne.
« Cho ? fit cette dernière qui, toujours assise par terre, se leva brusquement pour faire face à son visiteur. Mais que se passe-t-il ?
- Il est vivant, lâcha-t-il d’un ton sans appel.
- Quoi ? Mais…que…
- Jane est vivant ! lui assura-t-il en esquissant un tout petit sourire tout en hochant la tête.
- Quatre corps carbonisés ont été retrouvés dans la villa de Malibu ; les test d’ADN viennent de tomber : il s’agit de Bertram, Smith, Haffner et McAllister. Patron, quatre corps !!! »
Lisbon eut besoin d’un peu plus de temps que d’ordinaire pour laisser l’idée atteindre son intellect : quatre corps, quatre corps, Bertram, Smith, Haffner et Mac…mais alors ??
« Vous voulez dire…vous voulez dire…ne put-elle que balbutier.
- ...que Jane et Stiles n’étaient pas dans la maison quand elle a explosé, l’aida aussitôt l’agent asiatique.
- Il n’y était pas ? se répéta Lisbon comme pour y croire.
- La police sur place a même relevé des empreinte de 4x4 à l’arrière de la propriété, je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, mais je sais que Jane est vivant ! »
L’assertion de Cho, qui ne se serait jamais permis de donner un faux espoir à celle pour qui nier l’évidence ferait plus de mal que de bien, ne laissa plus de place au doute.
Soudain, Lisbon réalisa qu’elle tenait toujours entre ses mains son portable, vestige du mystérieux appel qui avait été coupé. Et puis, tout s’éclaira : le bruit des vagues…Jane l’avait appelée.
Il donnait ainsi à la brunette seule la possibilité de remonter jusqu’à lui grâce au numéro afficher, ou alors il l’appelait à l’aide, peut-être même prisonnier de Stiles ou traqué avec lui par John le Rouge. Peu importait, elle le savait : Jane l’avait appelée.
Pour une toute dernière fois, les vagues avaient besoin du soleil pour survivre…et le soleil répondrait présent, comme toujours !
"Cho, fit aussitôt Lisbon qui tenait enfin une raison de continuer à lutter, on y va!"
Et sur ce, les deux agents partirent avec pour unique moteur celui de réunir de nouveau leur équipe au complet..leur famille.
FIN
.alors verdict des jurés????
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
Eh oui, fidèles à tes écrits ma belle !Calypsoh a écrit:Sans compter que j'ai une (ou devrais-je dire 2) fans qui m'ont sollicitée, appremment elles guettent mes écrits, alors les filles, je vous ai entendues:bisou:
Et là je dois dire que...non je sais pas je trouve pas les mots...je suis bouleversée, submergée d'émotions indéfinissables...
Et moi dont...Calypsoh a écrit:« Lisbon, avez-vous mal quelque part ? » (...) « Au cœur… ».
Bon sang quelle force d'écriture...Quelle émotion !
L'inévitable explosion de la villa, Jane se trouvant à l'intérieur...j'appréhende cette scène mais bon sang, qu'est ce que j'aimerais que ça se passe comme ça !
La tristesse de Lisbon est déchirante...Submergeante...horrible !
Et la merveilleuse, indispensable nouvelle :
HALLELUJAH !Calypsoh a écrit:Jane est vivant ! lui assura-t-il en esquissant un tout petit sourire tout en hochant la tête
Je vais laisser le soin à Jane Doe, de commenter ce texte en détail, comme elle sait si bien le faire!
Aie aie aie...aieee ! Mon cœur souffre ! Merci pour cette merveille...je ne regrette en AUCUN cas de t'avoir fais la demande ! Merci, Caly, merci ! C'est du grand art...Une merveille, un Bijou...HELLER, rentres chez toi
Un grand MERCI !
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
- Spoiler:
- Ah cette promo du 6x06 est vraiment inspirante à ce que je vois...
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
Euh je suis complètement fan de ton OS, très bien écrit et bref n'étant pas versée dans les lettres... Je me limiterai donc à un J'ADORE.
Effectivement la promo de l'épisode 6, est une réelle source d'inspiration (et la médaille du meilleur texte te revient Calypsoh)
Au plaisir de te relire
Effectivement la promo de l'épisode 6, est une réelle source d'inspiration (et la médaille du meilleur texte te revient Calypsoh)
Au plaisir de te relire
Sssssy- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon puis Jane puis Cho puis Abbott puis...
Loisirs : Lire voyager et les séries !!!
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Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
Un OS de Calypsoh ! Il illumine ma journée . Je crois que je ne pourrais jamais dire au combien j'aime tes chefs d'oeuvre. Pour ma part, il n'y a pas de mauvaises critiques, une fois de plus cet OS est parfaitement parfait ^^ (s'il un jour il y en a, il pleuvra des grenouilles lol).
La douleur de Lisbon est très communicative, ma gorge s'est serrée . J'adore l'attitude de Cho et Rigsby. Ils sont de véritables amis pour Lisbon et ça fait chaud au coeur. Mais est-ce que c'est voulu que Van Pelt soit mise en retrait (je crois que tu la soupçonnes de ne pas être totalement clean, dis moi si je me trompe ^^) ? Pour en revenir à Cho, j'ai aimé qu'il n'hésite pas à dire à des personnes "importantes" de laisser sa patronne tranquille. Et je comprends pourquoi ces mêmes personnes n'ont pas discuté face au regard noir de Cho .
Et que dire de la métaphore des vagues et du Soleil inventée par Jane ? Elle est merveilleuse ! Le moment entre Jane et Lisbon est très beau, j'espère avoir un moment aussi beau de la série ! Une fois de plus, les larmes sont montées.
La fin... Ah mais qu'est-ce que je l'aime ! Cho qui annonce que Jane est encore vivant, c'est magnifique .
Lisbon comprend que Jane l'a appelé... Bref ça redonne vite le sourire . Bien que je me suis dis "non elle peut pas nous laisser comme ça..." cette fin est parfaite, je vois bien l'épisode finir comme ça. Mais si tu veux te faire pardonner, je te propose de nous écrire un OS sur le 6x07 par exemple . Je plaisante bien sûr, tu écris quand tu veux bien que ça me fera vraiment très très plaisir... ^^.
Mille fois merci ma Caly pour nous écrire, et faire partager ces bijoux ! Je les vénère
La douleur de Lisbon est très communicative, ma gorge s'est serrée . J'adore l'attitude de Cho et Rigsby. Ils sont de véritables amis pour Lisbon et ça fait chaud au coeur. Mais est-ce que c'est voulu que Van Pelt soit mise en retrait (je crois que tu la soupçonnes de ne pas être totalement clean, dis moi si je me trompe ^^) ? Pour en revenir à Cho, j'ai aimé qu'il n'hésite pas à dire à des personnes "importantes" de laisser sa patronne tranquille. Et je comprends pourquoi ces mêmes personnes n'ont pas discuté face au regard noir de Cho .
Et que dire de la métaphore des vagues et du Soleil inventée par Jane ? Elle est merveilleuse ! Le moment entre Jane et Lisbon est très beau, j'espère avoir un moment aussi beau de la série ! Une fois de plus, les larmes sont montées.
La fin... Ah mais qu'est-ce que je l'aime ! Cho qui annonce que Jane est encore vivant, c'est magnifique .
Lisbon comprend que Jane l'a appelé... Bref ça redonne vite le sourire . Bien que je me suis dis "non elle peut pas nous laisser comme ça..." cette fin est parfaite, je vois bien l'épisode finir comme ça. Mais si tu veux te faire pardonner, je te propose de nous écrire un OS sur le 6x07 par exemple . Je plaisante bien sûr, tu écris quand tu veux bien que ça me fera vraiment très très plaisir... ^^.
J'aurais pas mieux dit lol .Jane Addict a écrit:HELLER, rentres chez toi
Mille fois merci ma Caly pour nous écrire, et faire partager ces bijoux ! Je les vénère
0Camille- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon, Jane
Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
Aaaarf ! cette image de la promo.
J'ai l'impression que je suis la seule à avoir trouvé ça "cliché" au possible. Le soleil couchant, les vagues, les petits zoziaux, Jane et Lisbon en contre-jour...manque plus que le petit "n'ange" gratouillant sa harpe au dessus de leurs têtes.
J'aurais espéré quelque chose de différent de la part de Heller.
Après on a cette explosion, si ça se passe comme dans ton histoire on aura droit à un cliché de plus.
Meuh non ! je n'en veux pas du tout à Heller de nous sortir du réchauffé.
Pas d'étude de texte pour moi, je trouve ça terriblement prétentieux quand on a pas le talent de l'auteur qui propose une histoire comme la tienne. Je livre juste mon ressenti après être ressortie de ton texte.
Tu arrives à trouver le juste équilibre dans la relation entre Jane et Lisbon, on sent ce lien si particulier qui les unis.
Il y a l'aveu de Jane, dans ce passage si...touchant de sincérité de la part du consultant.
Et il y a la souffrance de Lisbon, si bien décrite.
Que dire de la fin...
Pour cette histoire
J'ai l'impression que je suis la seule à avoir trouvé ça "cliché" au possible. Le soleil couchant, les vagues, les petits zoziaux, Jane et Lisbon en contre-jour...manque plus que le petit "n'ange" gratouillant sa harpe au dessus de leurs têtes.
J'aurais espéré quelque chose de différent de la part de Heller.
Après on a cette explosion, si ça se passe comme dans ton histoire on aura droit à un cliché de plus.
Meuh non ! je n'en veux pas du tout à Heller de nous sortir du réchauffé.
Pas d'étude de texte pour moi, je trouve ça terriblement prétentieux quand on a pas le talent de l'auteur qui propose une histoire comme la tienne. Je livre juste mon ressenti après être ressortie de ton texte.
Tu arrives à trouver le juste équilibre dans la relation entre Jane et Lisbon, on sent ce lien si particulier qui les unis.
Il y a l'aveu de Jane, dans ce passage si...touchant de sincérité de la part du consultant.
Et il y a la souffrance de Lisbon, si bien décrite.
Que dire de la fin...
Pour cette histoire
Johel- In Jane we trust
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Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
Je dois dire que j'ai eu une appréhension quand je t'ai vu poster, pas parce que j'ai peur de ce que tu vas écrire mais frustrer de ne pas pouvoir le lire car je suis comme toi, j'essaye de résister tant bien que mal et donc comme toi je n'ai vu que la promo donc bonne nouvelle je peux t'embêter avec mon com
Bon alors tu commences bien la bande son Iron Man 3 pourrait m'achever rien qu'en l'écoutant mais non je vais résister et je vais me mettre dans ma lecture. Bon tu sais comment je marche hein, ça va être au feeling comme d'habitude avec mes envies de meurtre et tout le tintouin. Je te plains par avance.
Bon tu nous mets comme d'habitude dans l'ambiance avec une Lisbon un peu déboussolée, la femme fragile que l'on aperçoit de temps en temps dans la série et pour de bonnes raisons apparemment. (Oui car tu le sais mais faire de Lisbon une Lisbon faible pour le plaisir des auteurs c'est pas trop à mon goût)
Quand tu as évoqué le premier flashback, je ne pensais pas du tout à Rigsby et je suis agréablement étonnée. Au moins, il remonte dans mon estime avec ton OS car je le trouve vraiment lourd en ce moment dans la série. Si Heller pouvait t'appeler ça m'arrangerait tiens.
Pendant tout ce premier flashback, j'avais les grands yeux ouvert, le souffle retenu, je voyais vraiment la scène. Tu as toujours le don pour me faire vivre tes écrits et qu'est ce que ça fait du bien de lire une fic comme ça surtout sur TM. Et puis bien sur, tu m'achèves à chaque fois avec tes petites phrases qui font mal au coeur. Oui c'est un jeu de mot pourri mais punaise tu peux pas savoir l'expression de mon visage et le bruit que j'ai fait en lisant cette phrase. Caly ton but n'est pas de me tuer, tu le sais, j'espère. Non parce que là on est mal parti.
Oh non tu as tué mon pauvre Bertram. Bon finalement je suis chanceuse qu'il n'y ait pas Mash dans la liste des 7, je suis sure que tu l'aurais tué. :roll2:Et tiens un revenant, c'est vrai que je l'avais complètement zappé Ardiles, heureusement que tu es là car je crois qu'Heller aussi l'a oublié dans un coin, loin loin de tout.
Ca fait bizarre de voir que ta Lisbon oublierait son professionnalisme dans ce cas là. J'en suis encore à me demander justement si elle ne cacherait pas tout ses sentiments (même si elle le fait d'une certaine manière dans ton OS) et si elle n'essaierait pas d'être encore plus professionnel pour laisser exploser sa détresse en privé. Enfin c'est ce que tu écris dans ton OS mais c'est le fait de la voir hagard qui m'étonne.
Cho en sauveur, qu'est ce que je l'aime et le voir ainsi dans ta fic ça fait plaisir, au moins il existe et pas que pour écouter les problèmes intimes de Rigsby.
Deuxième FB, grand sourire et puis cette phrase :
J'ai le droit de le traiter de tout les noms d'oiseaux possibles et inimaginables Jane là car qu'est ce que je le déteste quand il fait des trucs comme ça, c'est comme ses petits secrets les saisons précédentes, bref j'ai envie de lui mettre ma casserole dans la figure.
La fin du FB se passe de commentaire, j'ai repris mon air effaré en essayant de lire plus vite que possible, en ne respirant plus, en tenant ma serviette le plus fort possible, puis patatra, ça y est on connait tout et moi je suis sur les fesses. Bon tu vas me dire en étant déjà assise ça change pas grand chose mais quand même.
Et je te dis pas le soulagement quand j'ai vu que tu me faisais craquer Lisbon. Pas que j'aime le fait de la savoir craquer mais je ne la voyais pas continuer à rester prostrée comme ça sans émotion, ça me paraissait ant-Lisbon. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire, je ne reproche pas ton parti pris du choc de la nouvelle d'où cette réaction puisque finalement tu en viens à ce que j'attendais sauf que je la voyais réagir différemment au début et je ne la voyais pas non plus s'écrouler devant tous le monde. C'est pas Lisbon non plus.
Pour le troisième et dernier FB, on va dire que j'ai eu plus de mal, j'ai beaucoup de mal avec cette image de la promo, je sais pas je la trouve tellement peu TM, je ne me fais pas de mauvaises idées encore mais j'ai l'impression que cette image a été faite rien que pour les shippeuses, pour rameuter du monde pour l'épisode, vu que la série est en perte de vitesse. Alors j'ai bien aimé ce que tu en as fait, tu fais passer agréablement la pilule notamment avec le discours de Jane et les deux métaphores. Franchement, ça fait du bien qu'il reconnait que Lisbon l'a aidé pendant toutes ces années et a été un soutien primordial (mais si Heller avait pu lui faire dire ça autre part que dans ce décor, j'en aurai été encore plus ravie). Et Lisbon a compris le sous entendu de Jane, c'est tout mimi.
Et bien sur la phrase de fin du FB m'a fait laisser échapper un petit rire, si je m'attendais à ça.
Ok je suis complètement folle mais quand j'ai vu la liste, j'avais déjà compris grâce au coup de fil que Jane était vivant, mais j'ai été super heureuse de voir que Stiles n'était pas mort non plus. Oui je suis dérangée là tu en as encore une fois de plus la preuve mais il faut pas le dire.
Et j'aime l'utilisation des métaphores jusqu'au bout et puis Cho qui vient en porteur de bonnes nouvelles. Moi je dis que demande le peuple.
Merci pour ce petit OS qui fait du bien en attendant la délivrance dans quelques heures/jours.
Bon alors tu commences bien la bande son Iron Man 3 pourrait m'achever rien qu'en l'écoutant mais non je vais résister et je vais me mettre dans ma lecture. Bon tu sais comment je marche hein, ça va être au feeling comme d'habitude avec mes envies de meurtre et tout le tintouin. Je te plains par avance.
Bon tu nous mets comme d'habitude dans l'ambiance avec une Lisbon un peu déboussolée, la femme fragile que l'on aperçoit de temps en temps dans la série et pour de bonnes raisons apparemment. (Oui car tu le sais mais faire de Lisbon une Lisbon faible pour le plaisir des auteurs c'est pas trop à mon goût)
Quand tu as évoqué le premier flashback, je ne pensais pas du tout à Rigsby et je suis agréablement étonnée. Au moins, il remonte dans mon estime avec ton OS car je le trouve vraiment lourd en ce moment dans la série. Si Heller pouvait t'appeler ça m'arrangerait tiens.
Pendant tout ce premier flashback, j'avais les grands yeux ouvert, le souffle retenu, je voyais vraiment la scène. Tu as toujours le don pour me faire vivre tes écrits et qu'est ce que ça fait du bien de lire une fic comme ça surtout sur TM. Et puis bien sur, tu m'achèves à chaque fois avec tes petites phrases qui font mal au coeur. Oui c'est un jeu de mot pourri mais punaise tu peux pas savoir l'expression de mon visage et le bruit que j'ai fait en lisant cette phrase. Caly ton but n'est pas de me tuer, tu le sais, j'espère. Non parce que là on est mal parti.
Oh non tu as tué mon pauvre Bertram. Bon finalement je suis chanceuse qu'il n'y ait pas Mash dans la liste des 7, je suis sure que tu l'aurais tué. :roll2:Et tiens un revenant, c'est vrai que je l'avais complètement zappé Ardiles, heureusement que tu es là car je crois qu'Heller aussi l'a oublié dans un coin, loin loin de tout.
Ca fait bizarre de voir que ta Lisbon oublierait son professionnalisme dans ce cas là. J'en suis encore à me demander justement si elle ne cacherait pas tout ses sentiments (même si elle le fait d'une certaine manière dans ton OS) et si elle n'essaierait pas d'être encore plus professionnel pour laisser exploser sa détresse en privé. Enfin c'est ce que tu écris dans ton OS mais c'est le fait de la voir hagard qui m'étonne.
Cho en sauveur, qu'est ce que je l'aime et le voir ainsi dans ta fic ça fait plaisir, au moins il existe et pas que pour écouter les problèmes intimes de Rigsby.
Deuxième FB, grand sourire et puis cette phrase :
Et là j'ai laissé passer un gros "Ohhhhh, elle a osé" et c'était un vrai plaisir de lire ça. Punaise qu'est ce que ça fait du bien de voir une Lisbon comme ça. Et ça choque (mais dans le bon sens du terme) avec justement ce coté hagard qu'elle depuis le début et on comprend un peu mieux le choix de la "non-réaction" de Lisbon.Caly a écrit:Oh je me doute, ironisa-t-elle méchamment. Vous comptez tous les tuer avec une mitraillette, sans savoir lequel est votre véritable ennemi ? Remarquez, ce ne serait pas la première fois que vous abattriez le mauvais coupable ! »
J'ai le droit de le traiter de tout les noms d'oiseaux possibles et inimaginables Jane là car qu'est ce que je le déteste quand il fait des trucs comme ça, c'est comme ses petits secrets les saisons précédentes, bref j'ai envie de lui mettre ma casserole dans la figure.
La fin du FB se passe de commentaire, j'ai repris mon air effaré en essayant de lire plus vite que possible, en ne respirant plus, en tenant ma serviette le plus fort possible, puis patatra, ça y est on connait tout et moi je suis sur les fesses. Bon tu vas me dire en étant déjà assise ça change pas grand chose mais quand même.
Et je te dis pas le soulagement quand j'ai vu que tu me faisais craquer Lisbon. Pas que j'aime le fait de la savoir craquer mais je ne la voyais pas continuer à rester prostrée comme ça sans émotion, ça me paraissait ant-Lisbon. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire, je ne reproche pas ton parti pris du choc de la nouvelle d'où cette réaction puisque finalement tu en viens à ce que j'attendais sauf que je la voyais réagir différemment au début et je ne la voyais pas non plus s'écrouler devant tous le monde. C'est pas Lisbon non plus.
Pour le troisième et dernier FB, on va dire que j'ai eu plus de mal, j'ai beaucoup de mal avec cette image de la promo, je sais pas je la trouve tellement peu TM, je ne me fais pas de mauvaises idées encore mais j'ai l'impression que cette image a été faite rien que pour les shippeuses, pour rameuter du monde pour l'épisode, vu que la série est en perte de vitesse. Alors j'ai bien aimé ce que tu en as fait, tu fais passer agréablement la pilule notamment avec le discours de Jane et les deux métaphores. Franchement, ça fait du bien qu'il reconnait que Lisbon l'a aidé pendant toutes ces années et a été un soutien primordial (mais si Heller avait pu lui faire dire ça autre part que dans ce décor, j'en aurai été encore plus ravie). Et Lisbon a compris le sous entendu de Jane, c'est tout mimi.
Et bien sur la phrase de fin du FB m'a fait laisser échapper un petit rire, si je m'attendais à ça.
Ok je suis complètement folle mais quand j'ai vu la liste, j'avais déjà compris grâce au coup de fil que Jane était vivant, mais j'ai été super heureuse de voir que Stiles n'était pas mort non plus. Oui je suis dérangée là tu en as encore une fois de plus la preuve mais il faut pas le dire.
Et j'aime l'utilisation des métaphores jusqu'au bout et puis Cho qui vient en porteur de bonnes nouvelles. Moi je dis que demande le peuple.
Merci pour ce petit OS qui fait du bien en attendant la délivrance dans quelques heures/jours.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
Essuyer mes yeux, essayer de faire refluer l'émotion née de ton texte, échouer, essayer encore, échouer à nouveau, essayer malgré tout d'écrire un commentaire qui se tient....ça va vraiment pas être facile !!!
Mon Dieu, Calyy ! Si tu savais comme j'espérais que tu écrirais un OS sur cet épisode, je l'ai souhaité tellement ardemment ! Si tu savais comme je suis heureuse que mes prières aient été entendues ! C'est ça la magie Caly : avant d'avoir lu un seul mot, on est heureux du moment de bonheur à venir....et après avoir lu, on ne peut s'empêcher de penser "c'est exactement pour ça que j'attendais un OS de Caly !". Tu es vraiment ma déesse des mots !
Clairement, après le succès de tous tes opus précédents, je te suivrai jusqu'à Caly ∞ (infini) !
C'est à nouveau un texte d'une très grande qualité que tu nous offres, fidèle à ta sensibilité et à ta plume si poétique.
D'entrée de jeu, le cadre est posé. Tu nous présentes une Lisbon vulnérable, fragilisée avant de nous laisser découvrir la cause de son état.
Pourtant, très vite, tu nous offres un indice :
Les seuls mots prononcés par Lisbon dans ce premier flashbook sont d'ailleurs cohérents avec cette hypothèse :
Que j'aime aussi ta description du débriefing et notamment :
Comme j'aime aussi ce silence que tu décris, aussi bien dans la voiture qui la ramenait chez elle qu'ensuite seule....un silence parce que les mots sont de trop, un silence parce qu'il n'y a rien à dire....
Et enfin on retrouve Jane en flashback...et j'aime ce que tu fais de cette scène que l'on devine dans la promo
.
Et enfin LE flashback, celui de la falaise. A cause de toi, Caly, je ne pourrai qu'être déçue en découvrant cette scène dans l'épisode tant il semble évident que cette vision-là sera moins poétique. Je suis sous le charme de la façon dont tu arrives à donner du sens aux éléments que nous propose la série qui te permet précisément de dépasser le cliché sur lequel la scène repose. Visiblement, tu donnes à Jane une autre intention pour amener Lisbon sur cette falaise que la recherche d'un cadre romantique. Ici, tu les place dans un cadre qui les représente et je trouve ça parfaitement réussie, le soleil, doux, chaud, généreux comme Lisbon et les vagues incontrôlables, violentes, impuissantes comme Jane, l'un se nourrissant de l'autre sans fin.
Ta scène m'a serré le cœur parce qu'elle se veut un adieu....c'est exactement ainsi que je la vois dans la série : comme une dernière occasion de se dire les choses qui comptent, parce qu'il pourrait bien ne plus en avoir ensuite.
Et puis finalement, c'est doucement l'espoir qui renaît par cet appel -un autre- que reçoit Lisbon, anonyme mais que le bruit permet d'imaginer être passé depuis un décor familier....et par cette nouvelle que l'ADN de Jane n'a pas été retrouvé sur la scène de l'explosion. Il n'est pas mort....en tout cas, pas encore....
Quoique sans mot, cet appel, c'est le signe que les mots de Jane n'ont pas été prononcés en l'air, qu'elle représente vraiment beaucoup pour lui....le signe qu'il a, finalement, malgré lui, tenu sa promesse :
La fin est ouverte mais j'ai décidé qu'elle serait, pour moi, ouverte sur l'espoir.
En tout état de cause, je n'ai pas de mot pour te dire à quel point j'ai adoré cet OS. Vraiment, Caly, merci de l'avoir écrit et partagé. Merci et bravo pour cette nouvelle démonstration de ton talent indéniable.
Mon Dieu, Calyy ! Si tu savais comme j'espérais que tu écrirais un OS sur cet épisode, je l'ai souhaité tellement ardemment ! Si tu savais comme je suis heureuse que mes prières aient été entendues ! C'est ça la magie Caly : avant d'avoir lu un seul mot, on est heureux du moment de bonheur à venir....et après avoir lu, on ne peut s'empêcher de penser "c'est exactement pour ça que j'attendais un OS de Caly !". Tu es vraiment ma déesse des mots !
Clairement, après le succès de tous tes opus précédents, je te suivrai jusqu'à Caly ∞ (infini) !
C'est à nouveau un texte d'une très grande qualité que tu nous offres, fidèle à ta sensibilité et à ta plume si poétique.
D'entrée de jeu, le cadre est posé. Tu nous présentes une Lisbon vulnérable, fragilisée avant de nous laisser découvrir la cause de son état.
Pourtant, très vite, tu nous offres un indice :
un indice qui nous laisse saisir la gravité du malaise de Lisbon. Dès lors, la raison ne pouvait être que Jane. J'étais certaine que Lisbon le croyait mort (en partie parce que c'est ce que j'aimerais voir dans l'épisode de demain).Calypsoh a écrit:
En effet, elle pouvait le sentir à présent : quelque chose s’était définitivement brisé en elle aujourd’hui.
Les seuls mots prononcés par Lisbon dans ce premier flashbook sont d'ailleurs cohérents avec cette hypothèse :
Et en deux mots, tout est dit ; en deux mots, c'est mon propre cœur qui s'est contracté violemment sous la douleur....Calypsoh a écrit:« Lisbon, avez-vous mal quelque part ? » s’enquit aussitôt Rigsby qui demeurait penché devant celle qu’il venait de déposer.[...]
Les yeux vides de toute expression, elle ne le regarda même pas quand elle lui répondit dans un murmure incontrôlé :
« Au cœur… ».
Que j'aime aussi ta description du débriefing et notamment :
cette répétition des questions qui suggèrent à quel point le moment est pesant pour Lisbon et à quel point elle ne peut pas donner de sens à ces questions....j'ai trouvé cette formulation absolument bouleversante.Calypsoh a écrit:S’en était alors suivi un long débriefing au CBI, qu’elle n’avait pu éviter cette fois. Des questions, des questions, encore des questions, auxquelles malheureusement elle n’avait pas toutes les réponses.
Comme j'aime aussi ce silence que tu décris, aussi bien dans la voiture qui la ramenait chez elle qu'ensuite seule....un silence parce que les mots sont de trop, un silence parce qu'il n'y a rien à dire....
Et enfin on retrouve Jane en flashback...et j'aime ce que tu fais de cette scène que l'on devine dans la promo
Et on sait bien pourquoi le consultant affirme que ce sera la dernière fois....encore une fois, en quelques mots, tu parviens à créer une émotion indescriptible...Calypsoh a écrit:- Je sais et je dois une fois encore vous décevoir, Térésa, mais ce sera la dernière fois, fit-il avec émotion.
.
Et celle de Lisbon par la même occasion....Calypsoh a écrit:« Jane, si vous faîtes cela, vous allez foutre votre vie en l’air !
Je trouve ces mots terriblement puissants après l'aveu par le mentaliste qu'il sait se diriger vers sa tombe....des mots, les derniers, supposés à ce titre être particulièrement significatifs, que tu nous livres ensuite.Calypsoh a écrit:- Je pensais chacun d’entre eux, n’en doute jamais, osa-t-il passer pour la première fois la barrière du tutoiement.
J'ai trouvé ce moment où tu nous présentes Lisbon terrassée par le chagrin superbement écrit. D'ailleurs, en découvrant ton texte, j'ai cru que les vagues dont tu as fait ton titre étaient ces vagues d'émotion qui la submergeaient, contre lesquelles elle était impuissante. Et en fait, même si ce n'était pas ton intention, ça me plait quand même de garder cette image en tête : celle du soleil désormais rempli de vagues, parce que Jane est si important pour elle que les vagues qu'il incarne font désormais partie d'elle.Calypsoh a écrit:Pour la première fois depuis des heures, la forte flic donna libre cours à son chagrin ; pour la première fois depuis des années, elle pleura. Elle qui n’avait versé aucune larme depuis le drame se retrouvait à présent assaillie par des torrents de pleurs que rien ne pourrait étancher.
Et enfin LE flashback, celui de la falaise. A cause de toi, Caly, je ne pourrai qu'être déçue en découvrant cette scène dans l'épisode tant il semble évident que cette vision-là sera moins poétique. Je suis sous le charme de la façon dont tu arrives à donner du sens aux éléments que nous propose la série qui te permet précisément de dépasser le cliché sur lequel la scène repose. Visiblement, tu donnes à Jane une autre intention pour amener Lisbon sur cette falaise que la recherche d'un cadre romantique. Ici, tu les place dans un cadre qui les représente et je trouve ça parfaitement réussie, le soleil, doux, chaud, généreux comme Lisbon et les vagues incontrôlables, violentes, impuissantes comme Jane, l'un se nourrissant de l'autre sans fin.
Ta scène m'a serré le cœur parce qu'elle se veut un adieu....c'est exactement ainsi que je la vois dans la série : comme une dernière occasion de se dire les choses qui comptent, parce qu'il pourrait bien ne plus en avoir ensuite.
Et puis finalement, c'est doucement l'espoir qui renaît par cet appel -un autre- que reçoit Lisbon, anonyme mais que le bruit permet d'imaginer être passé depuis un décor familier....et par cette nouvelle que l'ADN de Jane n'a pas été retrouvé sur la scène de l'explosion. Il n'est pas mort....en tout cas, pas encore....
Quoique sans mot, cet appel, c'est le signe que les mots de Jane n'ont pas été prononcés en l'air, qu'elle représente vraiment beaucoup pour lui....le signe qu'il a, finalement, malgré lui, tenu sa promesse :
La conversation sur la falaise n'était pas un adieu. Il est toujours vivant, et cherche toujours son soleil....un soleil qui brille un peu plus quand les vagues sont là pour réfléchir sa lumière.Calypsoh a écrit:- «Promettez-moi que la conversation de ce soir ne sera pas un adieu. » [...]
« Je vous le promets… ».
La fin est ouverte mais j'ai décidé qu'elle serait, pour moi, ouverte sur l'espoir.
En tout état de cause, je n'ai pas de mot pour te dire à quel point j'ai adoré cet OS. Vraiment, Caly, merci de l'avoir écrit et partagé. Merci et bravo pour cette nouvelle démonstration de ton talent indéniable.
Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
Presque une semaine que la promo est sortie.
Presque une semaine que je viens tous les jours sur le forum pour voir si Super-Calypsoh n'aurait pas par hasard laissé un petit OS, pour nous faire patienter, pour le plaisir des mots!
Comme Johel, j'ai trouvé l'idée du coucher de soleil un peu (beaucoup) cliché de la part de Heller (j'ai rien contre les couchers de soleil hein, c'est beau et tout et tout, mais... bon.) .
Pourtant bizarrement, quand ça donne une métaphore comme celle-là, ça ne me dérange plus DU TOUT.
Je crois que l'appel inconnu avec le bruit des vagues m'a définitivement achevée. Une pure idée de génie. Qu'est-ce que j'aimerais voir ça dans la série!! (histoire de rattraper le coup du coucher de soleil... Ok, ok, j'arrête )
Bon, tout à tellement déjà été dit que je me contenterai de te redire encore BRAVO, merci et surtout, surtout, n'arrête jamais de nous faire rêver avec tes écrits!
Encore merci Calypsoh, et à bientôt j'espère!!!
Presque une semaine que je viens tous les jours sur le forum pour voir si Super-Calypsoh n'aurait pas par hasard laissé un petit OS, pour nous faire patienter, pour le plaisir des mots!
Comme Johel, j'ai trouvé l'idée du coucher de soleil un peu (beaucoup) cliché de la part de Heller (j'ai rien contre les couchers de soleil hein, c'est beau et tout et tout, mais... bon.) .
Pourtant bizarrement, quand ça donne une métaphore comme celle-là, ça ne me dérange plus DU TOUT.
Je crois que l'appel inconnu avec le bruit des vagues m'a définitivement achevée. Une pure idée de génie. Qu'est-ce que j'aimerais voir ça dans la série!! (histoire de rattraper le coup du coucher de soleil... Ok, ok, j'arrête )
Bon, tout à tellement déjà été dit que je me contenterai de te redire encore BRAVO, merci et surtout, surtout, n'arrête jamais de nous faire rêver avec tes écrits!
Encore merci Calypsoh, et à bientôt j'espère!!!
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Loisirs : Traîner au milieu des chevaux, et puis lire, rêver,...
Localisation : Dans une petite ville où l'expression *cheveux au vent* prend tout son sens...
Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
Encre un magnifique os de Calypso ! Il n'y a plus qu'a voir si le prochain episode de TM sera aussi bien que cela ! Si jamais tu es inspiree pour une suite...
Tournesol- Distributeur de café
Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
je n'aurais jamais dû lire cet OS magnifique après avoir vu l'épisode d'aujourd'hui! tu ravives ce que j'ai ressenti lors de ce câlin jisbonien, c'est juste... magnifique!!! C'est sublime ! tu écris tellement bien!! Les autres ont déjà tout dit, alors juste un mot: bravo !!
Kat4- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Lisbon
Loisirs : Ecrire, lire, regarder Castle et Mentalist
Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
Coucou tous les amis du fofo!!
Alors remis de vos émotions??
Car apparemment pa mal d'entre nous ont été plus que malmenés par les récents évènements liés à Mentalist (entre épisodes, news, spoilers... ), bref Heller sait y faire pour nous faire parler, hihi!!!
Je suis très contente que dans l'ensebvle vous ayez apprécié ce texte, je viens de voir le 6x06 à ce propos et je mesure combien j'étais loin, très très très loin de la réalité hellerienne (ce qui est bien somme toute, au moins, on est surpris! )
Jane Addict: tu fus la 1ère à commenter la miss! Je suis ravie que ce texte ait répondu à tes attentes, car le risque quand on écrit à partir de BA est de trahir toute pensée de la série. Donc merci de me confirmer que pour toi ce ne fut pas le cas...oui j'ai bien aimé moi aussi la réplique spontanée de Lisbon "au coeur..." surtout qu'après avoir vu l'épisode, on se dit que c'est définitivement ce qu'elle se dit sur une certaine falaise, après un certain abandon!!! Quant à dire "Heller rentre chez toi," diable non! J'aime bien trop la vision de ce cher Bruno pour lui chiper sa place, surtou qu'il semble avoir des audaces que même moi je n'oserais pas dans mes fics...(toute allusion à certains récents spoilers potentiels serait purement fortuite:green_smile: ). enormes bisous à toi et merci de très grande fidélité.
TeresaLisbon: (tiens j'adore ton avatar ), merci de ton com également. Eh oui les fins ouvertes peuvent être frustrantes mais c'est aussi bien pratique quand on veut laisser les portes ouvertes à la suite de la série:green_smile: enorme bisous à toi, ravie que cela t'ait plu.
Sssssy: coucou! sache que même en n'étant pas "versée dans les lettres", tu es la bienvenue ici, et je suis plus qu'honorée que tu ais pris le temps de me laisser un com!Merci pour la médaille je la conserve précieusement:super: enorme bise à toi.
0Camille: hello miss, eh bien le terme de "chef d'oeuvre" m'honore même si je ne suis pas certaine de le mériter quand même... Et on n'est jamais à l'abri d'une pluie de grenouilles, hahaha:super: J'ai adoré écrire les rôle de Rigsby et Cho en effet, et tu as parfaitement raison, Van Pelt est volontairement laissée dans l'ombre car je m'accroche désespérement à l'idée qu'elle pourrait éventuellement peut-être pourquoi pas (ai-je mis assez de modalisateurs?? ) ne pas être si angélique que cela! Quant à Cho qui mieux que lui pouvait envoyer paître toutes le huiles??? Ravi que la scène sur la falise t'ait plu aussi, cette métaphore m'est venue en écrivant je ne l'avais pas du tout anticipée...mais j'aimais bien l'idée d'un Jane en vagues indomptables et LIsbon en lumière dans le chaos. POur ce qui est du 6x07, j'ai qqk idées en tête, notamment la réaction de Lisbon après cette trahison proposée dans le 6. Mais pour l'instant j'ai un peu de mal à les coucher sur la papier..énorme bisous à toi et merci bcp:bisou:
Johel: coucou la miss! Merci d'être passé laisser un comm malgré tes qqk réticences que je respecte totalement. J'espère néanmoins que tu ne perdras pas goût à la série, depuis le temps que tu es notre chef de file! Je trouve après avoir vu le 6x06 que Heller a justement évité le cliché et a su lui donner une vraie consistance digne de ce duo qui est loin d'être romantiquement niaiseux. C'est pourquoi effectivement dans ce texte je suis restée dans l'ambuguité, après tout, nous ne sommes pas obligé d'y voir de l'Amour dans le sens traditionnel mais bien cette belle complicté à la fois fraternelle, fusionnelle qui unit Jane à Lisbon. Merci infiniment ma Johel d'avoir tjs un mot gentil, je t'embrasse fort:bisou:
Daidi: AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH.....
j'ai fait un bond de 4 mètres de ma chaise quand j'ai vu apparaitre ton nom ma chère amie!! Ce que j'aime tes commentaires vifs et plein d'allant! C'est justement le côté spontané et parfois un peu "fouilli" qui me fai tant sourire car je suis totalement plongée dans la lecture de tes écrits! En effet je tenais à ne m'inspirer que de la BA, car comme toi, je tente difficilement (mais avec succès pour l'instant) de ne pas regarder les sneak peak...et franchement, c'est cool! On découvre avec d'autant plus de plaisir les épisodes!
le titre "isolation" de Iron Man 3 s'est imposé à moi, je ne cherche pas forcément à associer toujours mes textes à une musique mais quand une me vient à tête c'est qu'elle a un sens pour moi, donc je la mets!!! Je suis plutôt du genre à montrer une Lisbon forte dans la majorité de mes textes, mais là, il me semblait évident que sele chez elle, après avoir pensé perdre son ami, elle ne pouvait pas ne pas craquer dans son intimité. C'est vrai qu'on peut tout aussi bien imaginer une Lisbon totalement pro qui se cache derrière son métier pour faire face, c'est d'ailleurs une piste que j'envisage pour un prochain texte lié au 6x07...froideur et détermination!
Comme toi, je trouve que Rigsby (qui avait été un peu agrandi en devenant papa) redevient le benêt de service:you_ou: , aussi voulais-je lui donner une place d'honneur ici. (au fait, non, mon but n'est pas de tuer, promis:summerrj: )
Alors, oui, tu as le droit de traiter Jane de tous les noms que tu veux (surtout que ça n'a pas dû s'arranger avec le 6x06.. ). toi tu le frappes avec ta casserole, et moi avec mon rouleau à pâtisserie....
Concernant la scène de la falaise, il me semble vraiment qu'Heller a su octroyer à notre duo une belle scène digne d'eux: une Lisbon naïve quand il s'agit de Jane qui accepte de baisser la garde, un Jane tiraillé en affection et détermination; bref, j'ai bcp aimé ce que nous a proposé Bruno, même si j'en étais très loin avec ce texte! Quant à associer calin de Jane/catastrophe, en revanche, je n'étais pas si loin..
Donc, merci ma chère Daidi de ce long et adorable comm dont tu m'honores. énormes bisous à toi:bisou:
JaneDoe: et voilà ma 2ème longue revieweuse aux comm passionnants! Merci de prendre tjs autant de temps pour me livrer tes impressions. ravie que la "magie caly" ait marché!! En effet j'aimerais bcp voir une Lisbon inquiète de la potentielle "mort" du mentaliste mais j'attends surtout bcp de leurs retrouvailles! Je veux qu'elle lui fasse payer sa trahison, pas en piquant une crise mais en se montrant plus froide et plus distante que jamais....j'aimerais vraiment cette ligne là!
POur ce qui est de tes remarques, j'adore tes analyses de texte, tu notes la moindre volonté d'écriture (comme la répétition des "questions" du débriefing) et ça fait un bien fou que tu perçoives toutes ces intentions! Merci d'être un lectrice si attentive... les "vagues" peuvent être en effet les vagues d'émotions qui affluent sans cesse entre eux deux, c'est tt à fait juste!
"Visiblement, tu donnes à Jane une autre intention pour amener Lisbon sur cette falaise que la recherche d'un cadre romantique. Ici, tu les place dans un cadre qui les représente et je trouve ça parfaitement réussie, le soleil, doux, chaud, généreux comme Lisbon et les vagues incontrôlables, violentes, impuissantes comme Jane, l'un se nourrissant de l'autre sans fin." --> ben écoute, tu l'as dit bien mieux que moi finalement, je t'embauche pour mes prochains scenarii, haha!
Alors, cette scène sur la falaise, adieu? Pas adieu? Pour moi, après avoir vu le 6x06, c'est définitivement un adieu..un adieu à cette confiance que Lisbon plaçait encore en lui mais qui, je l'espère, va s'amenuir après la trahison proposée dans l'épisode!
Pour conclure, c'est moi chère amie qui te remercie de ton soutien et de ton indefectible enthousiasme! Je t'embrasse fort...
mitsounette: coucou la miss! Oui j'ai été un peu longue à la détente pour écrire ce texte, j'avoue! Mais tout le monde était déjà tellement inspiré par cette promo, que ça m'a un peu coupé dans mon élan! Je suis ravie de t'avoir fait augurer diféremment cette scène sur la falise (qui finalement était assez différente de la mienne mais tellement puissante aussi). comme tjs merci d'être là à mes côtés. énorme bisou.
Tournesol: hello miss! Merci comme tout d'être passée dans ce topic et de m'avoir laissé un comm! gros biz à toi:calin:
Kat4: Kikou!! je crois que tu as été la seule à lire le texte post épisode, et ma grande crainte serait que tu le trouves au contraire assez fade après ce qu'en a fait Heller!
Mais aparemment non donc merci de ce gentil mot que tu m'as laissé. gros gros bisous:merci:
Alors remis de vos émotions??
Car apparemment pa mal d'entre nous ont été plus que malmenés par les récents évènements liés à Mentalist (entre épisodes, news, spoilers... ), bref Heller sait y faire pour nous faire parler, hihi!!!
Je suis très contente que dans l'ensebvle vous ayez apprécié ce texte, je viens de voir le 6x06 à ce propos et je mesure combien j'étais loin, très très très loin de la réalité hellerienne (ce qui est bien somme toute, au moins, on est surpris! )
Jane Addict: tu fus la 1ère à commenter la miss! Je suis ravie que ce texte ait répondu à tes attentes, car le risque quand on écrit à partir de BA est de trahir toute pensée de la série. Donc merci de me confirmer que pour toi ce ne fut pas le cas...oui j'ai bien aimé moi aussi la réplique spontanée de Lisbon "au coeur..." surtout qu'après avoir vu l'épisode, on se dit que c'est définitivement ce qu'elle se dit sur une certaine falaise, après un certain abandon!!! Quant à dire "Heller rentre chez toi," diable non! J'aime bien trop la vision de ce cher Bruno pour lui chiper sa place, surtou qu'il semble avoir des audaces que même moi je n'oserais pas dans mes fics...(toute allusion à certains récents spoilers potentiels serait purement fortuite:green_smile: ). enormes bisous à toi et merci de très grande fidélité.
TeresaLisbon: (tiens j'adore ton avatar ), merci de ton com également. Eh oui les fins ouvertes peuvent être frustrantes mais c'est aussi bien pratique quand on veut laisser les portes ouvertes à la suite de la série:green_smile: enorme bisous à toi, ravie que cela t'ait plu.
Sssssy: coucou! sache que même en n'étant pas "versée dans les lettres", tu es la bienvenue ici, et je suis plus qu'honorée que tu ais pris le temps de me laisser un com!Merci pour la médaille je la conserve précieusement:super: enorme bise à toi.
0Camille: hello miss, eh bien le terme de "chef d'oeuvre" m'honore même si je ne suis pas certaine de le mériter quand même... Et on n'est jamais à l'abri d'une pluie de grenouilles, hahaha:super: J'ai adoré écrire les rôle de Rigsby et Cho en effet, et tu as parfaitement raison, Van Pelt est volontairement laissée dans l'ombre car je m'accroche désespérement à l'idée qu'elle pourrait éventuellement peut-être pourquoi pas (ai-je mis assez de modalisateurs?? ) ne pas être si angélique que cela! Quant à Cho qui mieux que lui pouvait envoyer paître toutes le huiles??? Ravi que la scène sur la falise t'ait plu aussi, cette métaphore m'est venue en écrivant je ne l'avais pas du tout anticipée...mais j'aimais bien l'idée d'un Jane en vagues indomptables et LIsbon en lumière dans le chaos. POur ce qui est du 6x07, j'ai qqk idées en tête, notamment la réaction de Lisbon après cette trahison proposée dans le 6. Mais pour l'instant j'ai un peu de mal à les coucher sur la papier..énorme bisous à toi et merci bcp:bisou:
Johel: coucou la miss! Merci d'être passé laisser un comm malgré tes qqk réticences que je respecte totalement. J'espère néanmoins que tu ne perdras pas goût à la série, depuis le temps que tu es notre chef de file! Je trouve après avoir vu le 6x06 que Heller a justement évité le cliché et a su lui donner une vraie consistance digne de ce duo qui est loin d'être romantiquement niaiseux. C'est pourquoi effectivement dans ce texte je suis restée dans l'ambuguité, après tout, nous ne sommes pas obligé d'y voir de l'Amour dans le sens traditionnel mais bien cette belle complicté à la fois fraternelle, fusionnelle qui unit Jane à Lisbon. Merci infiniment ma Johel d'avoir tjs un mot gentil, je t'embrasse fort:bisou:
Daidi: AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH.....
j'ai fait un bond de 4 mètres de ma chaise quand j'ai vu apparaitre ton nom ma chère amie!! Ce que j'aime tes commentaires vifs et plein d'allant! C'est justement le côté spontané et parfois un peu "fouilli" qui me fai tant sourire car je suis totalement plongée dans la lecture de tes écrits! En effet je tenais à ne m'inspirer que de la BA, car comme toi, je tente difficilement (mais avec succès pour l'instant) de ne pas regarder les sneak peak...et franchement, c'est cool! On découvre avec d'autant plus de plaisir les épisodes!
le titre "isolation" de Iron Man 3 s'est imposé à moi, je ne cherche pas forcément à associer toujours mes textes à une musique mais quand une me vient à tête c'est qu'elle a un sens pour moi, donc je la mets!!! Je suis plutôt du genre à montrer une Lisbon forte dans la majorité de mes textes, mais là, il me semblait évident que sele chez elle, après avoir pensé perdre son ami, elle ne pouvait pas ne pas craquer dans son intimité. C'est vrai qu'on peut tout aussi bien imaginer une Lisbon totalement pro qui se cache derrière son métier pour faire face, c'est d'ailleurs une piste que j'envisage pour un prochain texte lié au 6x07...froideur et détermination!
Comme toi, je trouve que Rigsby (qui avait été un peu agrandi en devenant papa) redevient le benêt de service:you_ou: , aussi voulais-je lui donner une place d'honneur ici. (au fait, non, mon but n'est pas de tuer, promis:summerrj: )
Alors, oui, tu as le droit de traiter Jane de tous les noms que tu veux (surtout que ça n'a pas dû s'arranger avec le 6x06.. ). toi tu le frappes avec ta casserole, et moi avec mon rouleau à pâtisserie....
Concernant la scène de la falaise, il me semble vraiment qu'Heller a su octroyer à notre duo une belle scène digne d'eux: une Lisbon naïve quand il s'agit de Jane qui accepte de baisser la garde, un Jane tiraillé en affection et détermination; bref, j'ai bcp aimé ce que nous a proposé Bruno, même si j'en étais très loin avec ce texte! Quant à associer calin de Jane/catastrophe, en revanche, je n'étais pas si loin..
Donc, merci ma chère Daidi de ce long et adorable comm dont tu m'honores. énormes bisous à toi:bisou:
JaneDoe: et voilà ma 2ème longue revieweuse aux comm passionnants! Merci de prendre tjs autant de temps pour me livrer tes impressions. ravie que la "magie caly" ait marché!! En effet j'aimerais bcp voir une Lisbon inquiète de la potentielle "mort" du mentaliste mais j'attends surtout bcp de leurs retrouvailles! Je veux qu'elle lui fasse payer sa trahison, pas en piquant une crise mais en se montrant plus froide et plus distante que jamais....j'aimerais vraiment cette ligne là!
POur ce qui est de tes remarques, j'adore tes analyses de texte, tu notes la moindre volonté d'écriture (comme la répétition des "questions" du débriefing) et ça fait un bien fou que tu perçoives toutes ces intentions! Merci d'être un lectrice si attentive... les "vagues" peuvent être en effet les vagues d'émotions qui affluent sans cesse entre eux deux, c'est tt à fait juste!
"Visiblement, tu donnes à Jane une autre intention pour amener Lisbon sur cette falaise que la recherche d'un cadre romantique. Ici, tu les place dans un cadre qui les représente et je trouve ça parfaitement réussie, le soleil, doux, chaud, généreux comme Lisbon et les vagues incontrôlables, violentes, impuissantes comme Jane, l'un se nourrissant de l'autre sans fin." --> ben écoute, tu l'as dit bien mieux que moi finalement, je t'embauche pour mes prochains scenarii, haha!
Alors, cette scène sur la falaise, adieu? Pas adieu? Pour moi, après avoir vu le 6x06, c'est définitivement un adieu..un adieu à cette confiance que Lisbon plaçait encore en lui mais qui, je l'espère, va s'amenuir après la trahison proposée dans l'épisode!
Pour conclure, c'est moi chère amie qui te remercie de ton soutien et de ton indefectible enthousiasme! Je t'embrasse fort...
mitsounette: coucou la miss! Oui j'ai été un peu longue à la détente pour écrire ce texte, j'avoue! Mais tout le monde était déjà tellement inspiré par cette promo, que ça m'a un peu coupé dans mon élan! Je suis ravie de t'avoir fait augurer diféremment cette scène sur la falise (qui finalement était assez différente de la mienne mais tellement puissante aussi). comme tjs merci d'être là à mes côtés. énorme bisou.
Tournesol: hello miss! Merci comme tout d'être passée dans ce topic et de m'avoir laissé un comm! gros biz à toi:calin:
Kat4: Kikou!! je crois que tu as été la seule à lire le texte post épisode, et ma grande crainte serait que tu le trouves au contraire assez fade après ce qu'en a fait Heller!
Mais aparemment non donc merci de ce gentil mot que tu m'as laissé. gros gros bisous:merci:
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
Je passe un peu (beaucoup) tard, et je ne vois pas comment je pourrais passer correctement après mais je devais te dire que c'est OS est sublime ! C'est waouw... Waouw !
Tout le long j'ai me disais "Nan, elle l'a quand même pas tué !" mais bon ç'aurait été trop simple, et heureusement à la fin : joie bonheur il est vivant ! La comparaison est magnifique, sublime... J'adore ! Lisbon qui craque c'est trop beau et ça m'a mit un sacré nœud dans la gorge Et l'appel avec juste les vagues, j'ai beaucoup aimé aussi
Sinon tout a déjà été dit et tout est super bien écrit, décrit, tout ce que tu veux, mais c'est génial ! Merci pour ce pure moment de bonheur
Tout le long j'ai me disais "Nan, elle l'a quand même pas tué !" mais bon ç'aurait été trop simple, et heureusement à la fin : joie bonheur il est vivant ! La comparaison est magnifique, sublime... J'adore ! Lisbon qui craque c'est trop beau et ça m'a mit un sacré nœud dans la gorge Et l'appel avec juste les vagues, j'ai beaucoup aimé aussi
Sinon tout a déjà été dit et tout est super bien écrit, décrit, tout ce que tu veux, mais c'est génial ! Merci pour ce pure moment de bonheur
FloralaFlower- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Chanter, guitare, piano, batterie, danser, écrire en général
Localisation : Dans ma chambre, à rêver
Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
Coucou, j'arrive moi aussi avec un peu beaucoup de retard et après tout ce qui a déjà été dit je ne vois pas ce que je pourrais ajouter si ce n'est que cet OS est magnifique ! Tu as un talent incroyable ma chère Caly. Je ne peux que devant une telle qualité d'écriture. Toutes mes félicitations et merci beaucoup de partager ce don que tu possède avec nous.
MentalistAddict- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane
Localisation : Dans les bras d'un certain mentalist
Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
@Floralaflower: coucou miss, tu n'es absolument pas en retard, je suis d'autant plus touchée que tu prennes le temps de poster après tout le monde..c'est adorable. Ben non "je ne l'ai quand même pas tué" ce satané consultant... je sais qu'il peut être plus qu'agaçant mais de là à le faire sauter pour de vrai...haha, je ne suis pas si cruelle (Heller, si tu m'entends ).
Je suis bien contente que cette scène ne t'ait pas paru trop fade après le 6x06...c'est tjs le pbm quand on écrit avant la vraie scène, on risque de partir totalement en sucette par rapport à la réalité!!! Enorme bisou à toi et merci.
@Mentalistaddict: toi non plus tu n'es pas en retard, c'est tjs un plaisir de découvrir de nouvelles reviews. Je ne sais pas si j'ai du talent en tout cas je me fais plaisir en écrivant et j'espère vous faire plaisir en vous permettant de lire...c'est l'essentiel. Je t'embrasse fort et te remercie bcp de ton adorable message. a très vite.
Je suis bien contente que cette scène ne t'ait pas paru trop fade après le 6x06...c'est tjs le pbm quand on écrit avant la vraie scène, on risque de partir totalement en sucette par rapport à la réalité!!! Enorme bisou à toi et merci.
@Mentalistaddict: toi non plus tu n'es pas en retard, c'est tjs un plaisir de découvrir de nouvelles reviews. Je ne sais pas si j'ai du talent en tout cas je me fais plaisir en écrivant et j'espère vous faire plaisir en vous permettant de lire...c'est l'essentiel. Je t'embrasse fort et te remercie bcp de ton adorable message. a très vite.
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Le soleil et les vagues (d'après promo 6x06, juste la promo) ^
WAOUH
comme toujours j'adore ton OS. tu as vraiment un super style.
un grand bravo pour ce bon moment que j'ai passé.
j'ai vraiment adoré le parallèle entre le soleil et Lisbon et les vagues et Jane. c'est tellement ca. l'image est très bien trouvé
et que dire de la fin.. , elle est juste superbe..
merci beaucoup pour cet OS..
et j'ai vu que tu en as refait 2 et j'ai donc un peu de retard.
comme toujours j'adore ton OS. tu as vraiment un super style.
un grand bravo pour ce bon moment que j'ai passé.
j'ai vraiment adoré le parallèle entre le soleil et Lisbon et les vagues et Jane. c'est tellement ca. l'image est très bien trouvé
et que dire de la fin.. , elle est juste superbe..
merci beaucoup pour cet OS..
et j'ai vu que tu en as refait 2 et j'ai donc un peu de retard.
Saff45- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
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