Le liseré blanc (short OS post 6x11 - très léger spoiler) ^

Bonjour à tous !
Un court OS, juste un petit truc sans prétention, pour marquer le retour d'un certain meuble dans la vie d'un certain consultant (vous voyez de quoi je veux parler ?)  
Et ma toute première fic postée ici… J'espère qu'elle vous plaira.  


— Tu es allé chercher les fraises ?
— Oui Lisbon, c'est fait.
Je ne peux pas m'empêcher de lever les yeux au ciel.
— Où est-ce que tu vas les mettre ?
— Dans ma poche droite, évidemment. Où es-ce que tu veux que je les mette !?
— Il y a un endroit où tu pourrez tes les coller quand j'y pense, mais ce serait inapproprié de le dire à haute voix, ici, dans l'open space", elle répond d'un ton sec.
— Oooh ... Des fraises ? Je suis curieux de voir comment tu ferais pour me les coller  dans...
— Jane, s'il te plaît !
Ah, elle est gênée là. Cool. C'est alors que je fais apparaître, comme par magie, les deux objets de derrière mon dos.
— Ok, maintenant, j'ai besoin de ton aide. Laquelle des deux je dois mettre Lisbon ?
Sur le cintre que je tiens dans ma main gauche, il y a une jupe de coton bleu marine assez courte, avec trois petits volants bordés d'un liseré blanc. Dans ma main droite, un autre cintre où est accrochée une jupe argentée, style fourreau, dont le tissu brillant scintille sous les rayons du soleil qui passent par la baie vitrée. Lisbon hésite, en fronçant les sourcils.
— Je pense que l'argentée est un peu too much pour un premier rendez-vous.
— Mais je dois l'impressionner d'entrée Teresa... Tu es vraiment sûre ?
— Très bien, soupire-t-elle, si tu as déjà décidé, alors pourquoi est-ce que tu me demandes ?
— Ok ok, je te fais confiance. Donc, c'est la bleu marine, hein ?
— Oui, je pense qu'elle va mieux avec la couleur de tes yeux et de tes cheveux.
— Très bien, je te remercie. Je n'étais pas très sûr. Ce n'est pas tous les jours que je sors avec le Premier ministre du Danemark.
— C'est pourquoi je pense que tu devrais rester classique. Tu peux garder les paillettes pour un autre rendez-vous. Avec moi, par exemple.
— ...
Maintenant c'est mon tour d'être gêné. Ce n'est pas le moment de me laisser déstabiliser et troubler par une Lisbon aussi malicieuse que mignonne à croquer. Pas du tout. Respire. Concentre-toi.
— Oui, mais en même temps elle est premier ministre Jane. J'ai pensé que peut-être Jane ! elle apprécierait d'être vue au bras d'un homme Jane !! dans le genre glamour JANE !! pour ...

Teresa Lisbon était en train de cogner assez rudement le coussin du canapé avec son genou. Je clignais des yeux plusieurs fois et réussissais enfin à les ouvrir.
- Jane ! Réveille-toi ! soufflait-elle.
Je grommelais un grrmpfff de désapprobation.
- Allez, Abbott arrive. Bouge-toi. Il nous veut dans la salle de conférence dans cinq minutes. Rassemble-toi et lève-toi !
J'entendais pourtant le sourire qui pointait dans sa voix, même si je ne pouvais pas la voir parce que j'étais allongé face au dossier de mon canapé. Woaw. Pour une première sieste au siège du FBI, Austin, Texas, c'était une p*tain de sacré bonne sieste, me disais-je en tapotant affectueusement le cuir du coussin. J'analyserais en détail plus tard…
Je me levais en souriant. Teresa me regarda d'un air interrogateur. Eh oui, un homme et son canapé. Oh, tu ne comprendrais pas ma chère. Meh. Personne ne le pourrait.