Genou de jeune de banlieu

Voilà ce que j'ai commencé à écrire ce matin, je ne sait pas du tout ce que çà vaut mais si vous voulait lire je vous en pris faites-vous plaisir
J'accepte aussi toutes critiques et corrections ^^



Le coucher de soleil disparaissait à peine derrière les sapins bordant le chalet des deux jeunes mariés alors qu'un froid pas tout à fait mortel s'abattait sur les Alpes.
- Tu crois qu'on peut encore rester un peu ? Demanda la jeune femme.
- Pourquoi pas? Lui répondit-on.
Elle s'installa plus confortablement dans les bras de l'homme qui était désormais son mari et chercha sa bouche. Elle ne trouva rien, que du vide. Il avait disparu. Évaporé. Elle commença à paniquer. Elle se dirigea vers la porte du chalet réservé pour leur semaine de noces. A peine avait-elle toucher la poignet de celle-ci qu'on la prit par la taille.
- Ne t'inquiète pas, ce n'est qu'un rêve, lui susurra-t-on à l'oreille.

Réveil en sursaut. Sueur et transpiration coulait le long de son dos. Ses draps était trempés, comme à chaque fois qu'un cauchemar trop violent hantait ses nuits. Elle se leva doucement de son lit. Une douleur. Elle retomba sur ceux-ci. L'élancement au niveau de son genou persistait depuis son opération. Ce n'est pas encore aujourd'hui qu'elle remarcherait. Elle attrapa sa chaise roulante pliée, la secoua pour qu'elle s'ouvre et se glissa dessus. C'était vraiment pratique ce nouveau système pour les fauteuils roulants. « Secouer et le monde s'ouvre à vos pieds » était même écrit sur le dossier de celles-ci. Une idée de dicton un peu sadique de la part des créateurs. Merde quoi, ils ont oublier que les personnes dites à mobilité réduite n'utilise plus leur pieds? Enfin elle n'allait pas se plaindre, le médecin avait dit « Pas plus d'un an dans cet engin de malheur et se sera comme si vous n'aviez jamais eu cet accident ». « Jamais eu » était un euphémisme face à ce qu'il lui était arrivée. Larme de regrets ou de tristesse, elle ne savait pas comment désigner celles qui coulait sur ses joues lorsqu'elle repensait à ce tragique malheur. Elle laissa ses pensées noires de côté et pénétra dans sa baignoire. A un petit détail qu'elle trouvait maintenant très pratique pour certaines actions dont celle-ci, elle arrivait désormais à marcher sur les mains!!

Écoute, moi en tout cas ton prologue m'a donné envie de lire la suite. Il y a quelques petites fautes (on en fait tous ) mais ça ne gène pas du tout la lecture.

Vivement la suite !! :vivement:

Merci beaucoup Eloa, ça m'encourage pas mal pour la suite

Chapitre 1

On dit que le respect se gagne avec le temps, que les services que d'autres vous offrent doivent toujours leur être rendus et que par-dessus tout il ne faut pas faire à autrui ce que nous même nous n'apprécierons pas. Elle dirait plutôt que tout le monde peut faire ce qu'il veut, quand il veut et dans n'importe quelle endroit; mais à une seule et unique condition : celle d'être handicapé. Quoiqu'une personne dite invalide dise, fasse ou pense, tout lui est pardonné. Tout lui est pardonné et on la regarde même avec pitié au moindre tressautement de sa voix, au moindre regard vide lorsqu'on lui adresse la parole, à la moindre erreur de parcours, en résumé aux moindre plus petits gestes qu'elle fait. Certains acceptent difficilement ces regards et refusent l'aide de ces personnes qui pourtant ne leur veulent que du bien. Elle en profite. En même temps, il est assez simple de faire cela. Au bureau, elle demande toujours à ses collègues un peu d'argent pour une cannette ou bien que ceux-ci l'accompagnent jusqu'au parking et/ou usent son essence pour la ramener chez elle. Dans la rue, il y a toujours quelqu'un à qui elle peut demander de l'argent pour le parcmètre ou pour le bus et des personnes, toutes plus attentionnées les unes que les autres, qui tiennent son fauteuil roulant dans celui-ci ou encore la pousse pendant quelques temps dans la rue, pour ne pas qu'elle s'épuise trop rapidement.
Mais aujourd'hui ,ou plutôt demain, cela allait changer. En effet, elle changeait complètement de service. Passer du secteur privée au secteur public n'allait pas être une mince affaire pour elle. Trop habituée au quotidien de sa vie, s'occuper de jeunes adolescents dépressifs et boutonneux sera un tout nouveau monde qu'elle allait avoir du mal à prendre en main. Pourtant il faudrait bien qu'elle arrive à s'adapter à sa nouvelle vie.
Quand elle repensait à la faillite de l'entreprise où elle était employée, elle se disait combien son patron avait manquer de chance. En effet, celui-ci avait tellement bien veillé à la réussite de sa production que ce qu'il appelait « son bébé » avait survécu aux « temps forts » de la crise. Et pourtant, contre toutes attentes, son entreprise avait fait faillite peut de temps après. Le fait qu'un employé complètement saoul est fait capoté le plus grand projet encore jamais réalisé de l'entreprise en était aussi peut-être la cause principale.
Après ce premier imprévu dans sa vie déjà mouvementée, elle avait eu du mal à retrouver un emploi stable. Navigant entre plusieurs petits boulots, elle avait réussi à survivre pendant deux ou trois mois. Jusqu'à cet accident. Jusqu'au jour où ses jambes l'ont lâchées lors d'une avalanche, juste le premier jour de sa nouvelle vie avec son nouveau mari. Après ce deuxième petit « imprévu », elle avait tout abandonné. Finis les petits boulots, fini l'alcool, fini les cigarettes, finis les hommes aussi. Tout était fini. Et il fallait bien qu'elle se reprenne en main, alors elle avait décidé de chercher un bon emploi, stable et avec un assez bon salaire, quel qu'il soit. Si il y avait eu un autre travail que celui-ci, elle l'aurait volontiers accepté. Mais c'était sa dernière solution... Et puis après tout pourquoi ne pas essayer!
Elle repensait à tout cela alors qu'elle était encore dans le bus direction les Halles de Paris. Il fallait quand même bien qu'elle s'habille pour demain, « mieux vaut tard que jamais » comme on dit. Quelqu'un l'aida à sortir du bus, lui proposa même de l'aider à aller jusqu'à sa prochaine destination, mais, pour une fois elle refusa. « Il faut bien que je m'habitue à ma nouvelle vie », se dit-elle. Quoique, peut-être ses collègues l'aideraient? Non, elle en avait déjà rencontré quelques uns, que d'égoïstes qui foule le sol d'un collège et ne pensent qu'à rapporter de l'argent chez eux et non à apprendre à des élèves le pourquoi du comment des équations. Peut-être certains élèves alors? Non, encore moins. Ils seront pires que ses nouveaux collègues! Ils ne penseront qu'à la faire tomber de son fauteuil ou de faire d'autres conneries qui pourrait l'énerver. « A croire qu'ils aiment avoir des heures de colles, ceux-là! » pensa-t-elle.

Ton histoire prend forme.
J'ai dû lire 2 fois ce chapitre car j'ai eu un peu de mal à la première lecture, mais ça vient sûrement du fait que j'ai un peu l'esprit dans le brouillard ce soir.

J'ai pas regardé dans le détail les petites fautes mais j'ai noté ça au passage :

Sayali a écrit:
Mais aujourd'hui ,ou plutôt demain, cela allait changer. En effet, elle changeait complètement de service. Passer du secteur privée au secteur public n'allait pas être une mince affaire pour elle. Trop habituée au quotidien de sa vie, s'occuper de jeunes adolescents dépressifs et boutonneux sera un tout nouveau monde qu'elle allait avoir du mal à prendre en main. Pourtant il faudrait bien qu'arrive à s'adapter à sa nouvelle vie.

Tu as dû oublier le "elle".

Vivement la suite ! :vivement:

Merci pour tes encouragements et tes corrections Eloa !!

Chapitre 1 (suite)

Enfin arrivée devant les Halles, elle lâcha un gros soupir. Elle se demandait encore pourquoi elle était venue vivre à Paris. Même si une grande ville comme celle-là acceptait volontiers des personnes en plus pour remplir ses rues, elle n'avait pas besoin de tout ce monde agglutiné autour d'elle, la regardant soit avec pitié soit pratiquement avec dégoût. Elle s'avança lentement sur la rampe pour handicapé et fit glisser la grosse carcasse qu'était son fauteuil roulant dessus. Admirant le magnifique paysage défiguré par cette gigantesque bâtisse faites d'acier et de nouvelles technologies, elle prit soin de ne pas baisser les yeux devant le nombre de regards saturant son espace personnel. Elle prit sur elle et se dirigea vers l'entrée principale. Les deux feuilles de fer la surplombaient alors que les portes automatiques s'ouvraient sur les différents magasins du bâtiment. « C'est parti! », se motiva-t-elle.

Revenir chez elle était toujours une action qu'elle trouvait déprimante. Pas par sa simplicité mais surtout par son principal sujet. Rentrer chez elle, rentrer toute seule dans un endroit où elle sera toute seule, toujours plus seule. C'est pour cela qu'elle faisait toujours un tour avant de revenir chez elle. Et dieu comme elle en avait besoin ce soir. Elle entra dans un parc. Encore un inconnu qu'elle allait découvrir ce soir! Elle accéléra, laissant le vent filer dans ses cheveux noirs coupés court, pieds et genoux en avant, puis freina, dérapa sur quelques mètres et s'arrêta doucement. L'esprit complètement vidé, elle laissa tomber sa tête en arrière profitant de la douceur de l'air des nuits d'été de Paris. Sa montre sonna. Elle sursauta. 23 Heures était affiché sur le cadran luminescent de celle-ci. Il était tant de rentrer chez elle, de prendre un bon bain et de se coucher. Elle poussa un soupir. Dix milles excuses pour ne pas se rendre à son travail demain matin germaient déjà dans son esprit. Toutes plus réfléchies et sophistiquées les unes que les autres. Mais aussi toutes plus idiotes les unes que les autres. Elle prit son courage à deux mains et commença à sortir du parc, direction Neuilly-sur-Seine.

Réveil en sursaut, comme d'habitude. Tout en se frottant les yeux, un geste devenu quotidien qu'elle reproduisait tous les matins, elle se releva doucement de son lit et s'assit sur celui-ci. Son radio-réveil fonctionnait déjà et Fun Radio faisait pulser les minis-enceintes de sa chambre alors qu'elle tirait son fauteuil roulant vers elle. Toujours avec ce petit coup de poignet qu'elle avait perfectionné au fil des semaines, elle ouvrit celui-ci et se glissa dessus. Elle se rendit dans sa cuisine, ou plutôt son bar muni d'un mini-four et d'un micro-ondes, et prépara son petit-déjeuner. Café, biscottes tartinées avec du beurre et de la confiture et verre de jus d'orange étaient les seuls composants de ce dernier. Elle se traîna jusqu'à son salon. Minuscule était le seul mot qui lui venait à l'esprit lorsqu'elle pénétrait dans celui-ci. Agencé comme n'importe quel autre salon, il était composé d'un canapé trois places en tissu bariolé, d'une télévision à écran plat 81cm, d'une table basse et d'une bibliothèque en bois sculpté renfermant les plus beaux trésors de son appartement. Passant de Georges Orwell à Robin Hobb ou de Victor Hugo à Stephenie Meyer, elle lisait toutes sortes d'ouvrages, aussi bien des romans de science-fiction que de réalité pure et dure. D'ailleurs elle venait juste de commencer un de ces derniers, même si celui-ci n'était qu'une histoire inventée de toutes pièces, Le Dernier Jour d'un condamné de Victor Hugo prenait rapidement des allures de vérité tragique pour la personne qui le parcourait. Elle posa son petit-déjeuner sur sa table basse et se déplaça de son fauteuil jusqu'à son canapé. S'écrasant littéralement dessus, elle oublia pendant deux minutes la journée qui l'attendait. Elle se réconforta en se disant que après tout, vu son état physique, on la déchargerait de certaines tâches comme celle d'aller surveiller les gosse durant la récréation. Cela lui ferait au moins deux fois un quart d'heure de tranquillité pendant ses heures de travail. Regretter éternellement sa décision d'avoir pris ce poste ne serait pas une solution pour elle, et elle le savait parfaitement. Pourtant elle ne pouvait s'empêcher de repenser à sa décision de manière négative. Enfin, comme elle disait si souvent, elle n'allait pas se plaindre! « Après tout, il y a beaucoup de personnes qui sont dans une situation bien plus pire que la mienne », se dit-elle.


Et en exclusivité exclusive ^^ Le début du chapitre 2 à peine commencé


Chapitre 2


Serrée, compressée et malmenée, elle essayait tant bien que mal d'avancer dans cette foule de gens qui ne prenaient pas garde à elle et à son infirmité, trop en retard à leur bureau, rendez-vous ou autres affaires urgentes qui retenaient toute leur bien ou malveillance. C'est pour cela qu'elle ne prenait jamais le métro. Outre le surplus de populasse qui encombrait les rames aux heures de pointes, l'égoïsme et l'individualisme presque innocents dont faisaient preuve ces gens la surprenait au plus haut point.

J'ai bien aimé cette suite. Je n'ai qu'une envie, c'est de la voir commencer son nouveau travail et toi tu as le talent de faire durer les choses. Partie comme t'es partie, tu pourrais écrire un roman...


J'étais tellement prise par ta fic que je n'ai pas tellement porté attention aux fautes. En tout cas, rien de m'a sauté aux yeux, à part ces 4 là :

Sayali a écrit: Passant de Georges Orwell à Robin Hobb ou de Victor Hugo à Stephenie Meyer, elle lisait toutes sortes d'ouvrage, aussi bien des romans de science-fiction que de réalité pure et dure. D'ailleurs elle venait juste de commençait un de ces derniers, même si celui-ci n'était qu'une histoire inventée de toutes pièces, Le Dernier Jour d'un condamné de Victor Hugo prenait rapidement des allures de vérité tragique pour la personne qui le parcourait.

Tu as dû oublier le "s" à "ouvrage".
Mettre plutôt : "commencer"

Sayali a écrit: S'écrasant littéralement dessus, elle oublia pendant deux minutes la journée qui l'attendait. Elle se réconforta en se disant que après tout, vu son état physique, on la déchargerait de certaines tâches comme celle d'aller surveiller les gosse durant la récréation. Cela lui ferait au moins deux fois un quart d'heure de tranquillité pendant ses heures de travail. Regrettait éternellement sa décision d'avoir pris ce poste ne serait pas une solution pour elle, et elle le savait parfaitement.

Tu as dû oublier le "s" et pour l'autre, mettre plutôt "Regretter".
C'est marrant, c'est les 2 mêmes fautes.

Vivement le prochain chapitre !! :vivement: