The Mentalist...The Ultimate Season
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Deux Soeurs [CSI:NY]

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Deux Soeurs [CSI:NY] - Page 2 Empty Re: Deux Soeurs [CSI:NY]

Message  lagentillefan Lun 19 Avr 2010 - 1:53

Tadaaa!!Je suis de retour!!
Et avec moi les deux chapitres suivants!!
____________________________________________

14- Répartition bien choisie

Le lendemain, Stella Bonasera, Lindsay Monroe, Sheldon Hawkes et Danny attendaient Mac pour connaître les affaires qui leur seraient attribuées mais ils virent arriver Natalie accompagnée de sa sœur. Et encore une fois, leurs tenues respectives contrastaient vraiment l’une de l’autre : Natalie portait un tailleur gris très élégant alors que Jessie était toute de cuir vêtue : blouson et pantalon noirs et un bustier rouge vif, et des lunettes noires ornaient sa crinière brune. Vraiment, ces deux sœurs étaient le jour et la nuit…

Jessie (très bas) : Laquelle est Stella ?
Natalie (entre ses dents) : Minute ! (avec le même sourire gêné que d’habitude, essayant de faire passer cette présentation comme naturelle) Bonjour à tous ! Voici ma sœur, Jessie, qui est aussi la nouvelle partenaire de Flack.

Jessie crut voir un instant de la jalousie dans le regard émeraude d’une des deux scientifiques. Tiens, tiens, tiens…

Natalie (continuant) : Jessie, voici le docteur Sheldon Hawkes.
Jessie (le saluant avec sa bonne humeur coutumière) : Salut Sheld’ ! J’aurais dû suivre un cursus de médecine si j’avais su…

Devant l’expression à la fois stupéfaite et amusée de Hawkes, Danny ne put s’empêcher de rire discrètement. La jeune femme leur ressortait son grand jeu de séduction particulier…

Natalie (toussotant, embarrassée) : Là, c’est Lindsay Monroe.

Jessie, en entrant, avait repéré comment la jeune femme regardait Danny et ne put s’empêcher de la taquiner un peu. Un couple à la fois…

Jessie (sur un ton de confidence mais suffisamment fort pour que Danny l’entende) : Je ne te le piquerais pas, promis !

Lindsay, comprenant à quoi la nouvelle détective faisait allusion et surprise de s’être fait si facilement percer à jour, se mit à rougir violemment, très embarrassée, et sentit le regard intrigué de Danny posé sur elle. Oh non ! Pitié, qu’il n’ait pas compris…
Satisfaite de son petit effet, Jessie finit par se mettre face à la dernière personne que sa sœur ne lui avait pas encore présentée.

Natalie : Et enfin, voici le lieutenant Stella Bonasera.

Jessie lui serra poliment la main tout en l’observant minutieusement : de jolis cheveux châtains incroyablement bouclés, de très beaux yeux émeraude, un visage fin et délicat et une beauté envoûtante… Jessie comprenait pourquoi Flack en était amoureux…Si c’était elle…
D’abord jalouse, Stella fut intriguée par l’examen dont elle était l’objet. Que lui voulait cette jeune femme ? Ses pensées interrogatives furent interrompues par une voix furieuse. Sa voix…La voix de…

Don (entrant comme une bombe dans la salle de réunion) : Jessie ! Je voudrais des explicat…

Ses mots moururent entre ses lèvres quand il vit avec qui sa nouvelle partenaire se trouvait. Mauvais. Très mauvais…
Le regard bleu de Flack posé sur Stella lui avait donné sa réponse. C’était bel et bien sa Stella…Bon, Jessie allait pouvoir commencer l’opération Cupidon…
Quand Danny vit le visage de son meilleur ami, il ne put s’empêcher de rire aux éclats, rapidement suivi par ses collègues, le pointant du doigt. Même Natalie riait. Un tout petit rire timide, mais c’était déjà ça…

Danny (hilare) : Qui…Qui t’a fait ce magnifique cocard ?
Don (grommelant, fusillant Jessie, rieuse, du regard) : D’après toi…

En entendant la voix contrariée de Flack, Jessie grimaça. Elle ne l’avait vraiment pas loupé : le jeune détective arborait un magnifique œil au beurre noir, lui donnant l’aspect d’un demi-panda. Et que ses amis, dont Stella, se moquent de lui n’allait pas arranger son humeur, risquant peut-être de mettre ses divers plans à l’eau. Ça allait être une très longue journée…
Quand Mac arriva et vit la joyeuse ambiance qui régnait parmi ses collègues, il se mit à sourire et se figea soudain en voyant qui était la cause de leur hilarité. Et à son tour, il se mit à pouffer.

Mac (amusé) : Flack ? Mais que vous est-il arrivé ?
Don (jetant un regard des plus noirs à Jessie) : Une folle m’a tapé dessus sans raison…
Jessie : J’suis désolée, Donnie Boy. Ma colère a parlé…
Don : Avec tes poings !
Stella (curieuse et inquiète) : Pourquoi l’avoir frappé ? Flack est un homme très gentil…

Jessie haussa un sourcil face aux paroles de Stella. Tiens ? Elle observa rapidement le visage de Don et le vit…heureux ! Il n’y avait pas d’autres mots pour décrire l’expression qu’il arborait actuellement…Puis la jeune femme se tourna vers Stella et vit le regard que la scientifique posait sur Flack. Finalement, ça n’allait peut-être pas être trop difficile de les réunir…

Jessie (énigmatique) : Tu l’sauras bien assez tôt, Stel’.
Don : Jessie ! Le respect, ça existe chez toi ?
Jessie (étonnée) : J’ai rien dit d’impoli…

Bon, inutile d’insister. C’était un cas désespéré… Manifestement, elle ne respectait que Mac…Flack ne réussirait pas à la changer…

Mac (frappant dans ses mains) : Et si on revenait au travail ? Stella, vous allez avec Flack et Jessie pour un homicide sur la 5th Avenue.

Stella opina de la tête, sautant de joie intérieurement, et vit le clin d’œil que lui adressait la nouvelle. Que lui voulait-elle ?
C’était parfait ! Elle allait pouvoir parler avec elle et jauger un peu le lien entre la scientifique et son partenaire, et ainsi voir jusqu’où elle devait aller…
Flack s’inquiéta en voyant Jessie sourire malicieusement. Que préparait-elle encore ? Chercherait-elle à écarter Stella de lui ? Ça lui ressemblerait bien…Quoiqu’il se posait sérieusement la question après la pêche qu’elle lui avait balancée…
Quant à Natalie, elle priait juste que les deux futures victimes des indiscrétions de sa sœur survivraient à cette journée. Par contre, elle était étonnée que Mac ne l’associe pas à l’affaire de sa sœur. Elles n’étaient jamais séparées pour une bonne raison…

Mac (continuant) : Danny, Lindsay et Hawkes, Vicaro vous attend à Central Park pour un double meurtre.

Jessie pensa à la petite Lindsay et décida de régler deux, trois trucs avant qu’ils ne partent.

Mac : Natalie, vous faites équipe avec moi aujourd’hui. Un cambriolage qui a mal tourné.

En apprenant ça, Natalie se mit à rougir. Elle allait faire équipe avec Mac ! Bien que son cœur criait de joie, sa peur se rappela à elle, lui nouant l’estomac. Pourtant, Mac lui avait bien fait comprendre qu’elle pouvait lui faire confiance alors pourquoi ? Et ces autres sentiments qu’elle ressentait, des sentiments qu’elle ne voulait plus…
Jessie était inquiète pour sa jumelle. Elle était toujours avec elle à chacune de ses enquêtes à cause de son blocage, parlant ainsi à sa place. Qu’avait Mac en tête ?

Jessie : Heu…Mac, il vaudrait mieux que je…
Mac : Il faut qu’elle apprenne à se passer de vous, Jessie. Ça ne s’arrangera jamais sinon…
Jessie (vaincue en voyant la détermination dans ses yeux verts) : Bien. J’espère que vous savez ce que vous faites, Mac.

« Moi aussi » pensa Mac. Mais l’expert voulait absolument aider la douce et timide Natalie. Pourquoi était-ce devenu si important pour lui ?
Cessant de réfléchir, Mac donna le signal à son équipe de partir. Les crimes n’attendaient pas…

15- Phase Un : rapport d’observation

Jessie s’était mise à l’écart durant tout le trajet du central jusqu’à la voiture puis avait laissé la place passager à la scientifique dans le véhicule, à la surprise de Flack, et se mit à l’arrière, restant bien silencieuse. Elle était prête pour la première phase : l’observation des deux sujets à réunir. Elle nota chaque point mentalement, comme s’il s’agissait d’un des rapports scientifiques qu’elle faisait quand elle était à la fac. Allons-y :

« Introduction : > Noms des sujets observés : Donald Flack Jr (mâle) et Stella Bonasera (femelle).
> Fonctions des sujets : policiers à New York City.
> Sujet de l’observation : comportement et lien entre les deux sujets observés pour pouvoir ensuite en tirer une conclusion.
1) Les deux sujets n’arrêtent pas de se dévorer du regard mais aucun ne semble s’en apercevoir. Remarque personnelle : à arranger.
2) Les deux sujets semblent m’avoir complètement oubliée. Remarque : excellent point !
3) Les deux sujets se complètent par leur humour et leurs répliques taquines. Chacun semble apprécier le caractère de l’autre. Remarque : creuser un peu.
4) Quand les deux sujets sont en désaccord, ça ne dure jamais longtemps. Remarque : une réconciliation sur l’oreiller serait plus souhaitable.
5) Dès qu’une quelconque partie du corps des deux sujets se frôle, on ressent un certain émoi chez eux. Remarque : chaleur !!
6) Lorsque l’un des sujets est occupé à proximité, l’autre le regarde discrètement avec une expression tendre et amoureuse sur le visage. Remarque : c’est si mignon !
7) Quand on parle du sujet féminin Stella Bonasera au sujet masculin Don Flack, on peut voir ce dernier prendre un regard rêveur et heureux. Remarque : ah, l’Amour ! Il faut que j’y arrive !
8 ) Lors d’interrogatoire d’un suspect et que celui-ci se montre un peu trop menaçant, le sujet masculin Don Flack se montre discrètement protecteur avec le sujet féminin Stella Bonasera et menaçant avec le suspect. Remarque : ne jamais menacer Stella sous peine de mort…
9) Quand le sujet féminin Stella Bonasera semble répondre aux avances d’un autre mâle, le sujet masculin Don Flack devient très désagréable et jaloux. On rencontre le même schéma dans la situation inverse. Remarque : on peut s’amuser un peu avec ça.
10) L’un sans l’autre, on a l’impression que quelque chose manque aux deux sujets. Remarque : surprenant.
Conclusion du rapport : A réunir de toute urgence avec tous les plans possibles et inimaginables ! »
Bon, Phase Un terminée. Maintenant, la Phase Deux : Jessie devait absolument avoir une petite discussion avec Stella et la forçait à se confier à elle. Il fallait jouer serré ici…A elle de se montrer convaincante.
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Message  Yelina Lun 19 Avr 2010 - 10:50

Ah, j'adore comme d'habitude.
bravo merci
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Message  lagentillefan Mer 21 Avr 2010 - 2:29

calin Merciiiiiiiiiiiiiiiii Yelina!!
Et voilou la suite!!Deux chapitres,en plus!!
_____________________________________________

16- Discussion entre filles

Une heure plus tôt.
Après avoir préparé toutes ses affaires pour la scène de crime, Lindsay s’apprêtait à rejoindre Hawkes et Danny quand une main agrippa son bras pour la traîner dans un bureau vide. Quelle ne fut sa surprise en voyant que son kidnappeur n’était autre que la nouvelle détective Jessie Marteens ! Que lui voulait-elle ?

Lindsay (inquiète et intriguée) : Heu…Vous avez un problème ?
Jessie : Pas vraiment, Linds’. J’voulais juste te filer un conseil.
Lindsay (surprise) : Un conseil ? Pourquoi ?
Jessie (malicieuse) : Pour un certain expert aux beaux yeux bleus, hélas planqués derrière des lunettes, à la musculature certaine et à l’esprit acéré du nom de Danny Messer…

A l’évocation du nom de son collègue, Lindsay se sentit envahie d’un trouble et avait l’impression qu’elle rougissait. Cette fille ne pouvait pas…

Lindsay (faisant l’ignorante) : Quoi, Danny ?
Jessie (les poings sur les hanches, haussant un sourcil) : C’est ça ! Fais-moi croire qu’tu ressens rien pour lui. J’l’ai bien vu…comme les autres… (amusée) Sauf lui, on dirait…Les hommes…

Zut ! Elle avait été percée à jour par une inconnue. « Sois plus discrète, maintenant Monroe » s’ordonna-t’elle mentalement.

Lindsay : Et alors ?
Jessie : Tu devrais lui parler…
Lindsay (sarcastique) : Je le fais déjà…
Jessie : C’est ça, fous-toi d’moi…
Lindsay (bougonnant) : Lui parler…Mais pour lui dire quoi ?
Jessie : J’sais pas. Qu’tu l’aimes, ça sera déjà un bon début. Ou si tu veux y aller en douceur, dis-lui qu’tu veux sortir avec lui ou un simple rencard et c’est bon…J’vais pas t’mâcher le boulot quand même !
Lindsay : Il va me rire au nez…
Jessie : J’pense pas…Mais à ta place, j’me dépêcherai…
Lindsay (surprise) : Pourquoi ?
Jessie : Pourquoi ? Un beau p’tit lot comme ça ?! Enfin, Linds’, y a pas mal de nanas qui rêvent d’accrocher ce genre de bad boys. Et de toute manière, si tu lui dis jamais, tu vas l’regretter toute ta vie !
Lindsay : Je…
Don (contrarié, les interrompant malgré lui en hurlant après Jessie) : Jessie ! On va pas t’attendre toute la journée ! Alors ramènes tes fesses ici !
Jessie (grimaçant) : Houlà ! Il m’a pas encore pardonnée pour son œil… (criant) J’arrive, Donnie Boy ! (à Lindsay) Fonce et bonne chance, Linds’ !

Et la jeune détective courut rejoindre Flack et Stella alors que Lindsay était plongée dans une intense réflexion après les paroles de Jessie. Devait-elle vraiment suivre ses conseils ?

17- Duel

Danny et Sheldon, suivis de Lindsay qui s’était mise à l’écart pour réfléchir, arrivèrent à Central Park et aperçurent enfin Vicaro, planté au milieu d’une des nombreuses clairières du célèbre parc de New York, mais pas de corps. Intrigués, les experts l’interrogèrent du regard.

Vicaro (souriant) : Votre première victime est là (désignant un corps à dix mètres à gauche) et le deuxième est ici (désignant un autre corps à dix mètres lui aussi mais cette fois à sa droite). Me demandez pas pourquoi ils sont aussi éloignés l’un de l’autre. A vous de trouver…
Sheldon (fronçant les sourcils) : C’est étrange, ça me rappelle quelque chose…
Danny (inquiet) : Une autre affaire ?
Sheldon : Non…C’est autre chose. Ça va me revenir.
Danny : J’espère bien ! Tu n’es pas notre encyclopédie vivante pour rien !
Sheldon : Très drôle…

Lindsay avait fini par les rejoindre, jetant un rapide coup d’œil sur la scène de crime, puis reporta son attention sur Danny. Devait-elle écouter les conseils de cette détective qu’elle venait à peine de rencontrer ?

Danny (la faisant revenir à la réalité) : Bon. Je m’occupe de celui de gauche et toi et Montana, vous…
Lindsay (sans réfléchir) : J’aimerais venir avec toi…
Danny (surpris) : Heu…Si tu veux, Montana. Sheldon, qu’est-ce que tu lui as fait ?
Sheldon : Mais rien !
Lindsay : Danny…Il…
Danny : Ok. Tu pourras te débrouiller seul ?
Sheldon : Quelle question !

Les experts se séparèrent pour rejoindre leur cadavre respectif. Danny regardait par-dessus son épaule pour observer discrètement Lindsay, s’interrogeant d’un tel comportement inhabituel, puis finit par hausser les épaules. Il ne comprendrait jamais comment elle fonctionne…
Lindsay n’arrêtait pas de tourner et retourner la conversation qu’elle avait eue avec Jessie. Et si la détective faisait erreur ? Ne sachant plus quoi faire maintenant, la jeune experte se replongea dans son travail. Ça, elle savait comment le gérer. Mais Danny…C’était une autre paire de manches…
Le jeune homme était penché au-dessus du corps de la victime, Terrence Roberts, et trouva une arme peu courante à ses côtés.

Danny (la prenant délicatement entre ses doigts gantés) : Un mousquet ?
Lindsay : Quoi ?
Danny : C’est un pistolet qu’on utilisait au 16ème siècle, je crois…Enfin, c’était une arme courante au temps des mousquetaires.
Lindsay (haussant un sourcil) : En effet, c’est un drôle de choix d’arme pour tuer quelqu’un…

Soudain, ils entendirent Sheldon pousser un bruyant « Euréka ! », les faisant ainsi sursauter.

Danny : Sheldon ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Sheldon (les rejoignant en courant) : Je sais où j’ai déjà vu ça ! Dans un documentaire historique !
Danny (moqueur) : Faut vraiment que tu sortes, mon vieux…
Lindsay (avec reproche) : Danny… Alors, Sheldon ?
Sheldon (enthousiaste) : Nos deux morts. Ils ont fait un duel selon les règles de l’époque et se sont entretués.
Danny : Ok. Il ne nous reste plus qu’à trouver la raison de leur duel. Mais comment ?
Sheldon : Avec leurs témoins respectifs…S’ils ont respecté jusqu’aux armes de l’époque, ils ont dû aussi respecter cette tradition.
Danny : Bien. On a retrouvé notre encyclopédie ! Il ne nous reste plus qu’à plonger dans leur vie…

Les trois experts se levèrent pour examiner une plus large surface de la scène de crime, espérant trouver des traces des témoins. Lindsay finit par rejoindre Danny, le tirant par la manche, une expression timide sur le visage.

Danny (intrigué) : Montana ?
Lindsay : Danny, je… Ça te dirait qu’on prenne un verre, ce soir?
Danny (étonné) : Bien sûr. Tu es sure que ça va, Montana ?
Lindsay (opinant rapidement de la tête) : Oui, oui. Merci, Danny.

Et la jeune experte repartit sur son coin d’inspection, laissant Danny très perplexe. Depuis que Lindsay avait rencontré Jessie, elle agissait très bizarrement. Pourquoi ? Qu’avait bien pu lui faire la jeune détective ?
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Message  Yelina Mer 21 Avr 2010 - 21:07

bravo

Sa m'a fait bizarre de lire la relation qui commence entre Lindsay et Danny.
Parce que je suis la série et qu'ils sont déjà ensemble.
Mais forcément, quand tu as écrit ta fic, leur relation commencer a peine.

Merci merci bisou
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Message  lagentillefan Ven 23 Avr 2010 - 2:25

Et oui!Je crois que la saison 2 se finissait presque quand j'ai écrit cette histoire...
Merci en tout cas pour ton com!!
Allez,zouplà,la suite!!
_____________________________________________

18- Premier duo

Durant tout le trajet en voiture, Natalie était restée silencieuse, les yeux baissés et le visage rougissant, et Mac aurait voulu qu’elle lui parle. Mais lui forcer la main la braquerait plus qu’autre chose. Il voulait qu’elle se sente en confiance avec lui.
Arrivés à l’adresse de la scène du crime, les deux experts entrèrent dans la boutique « Le Japon à votre Porte » et virent enfin la détective Kaile Maka qui les salua poliment, haussant tout de même un sourcil interrogateur en direction de la nouvelle experte.

Mac : Kaile. Je vous présente le lieutenant Natalie Marteens, ma dernière recrue.
Kaile (surprise) : Marteens ? Vous avez un lien avec…
Natalie (amusée) : Jessie ? Oui. C’est ma sœur jumelle.
Kaile (très étonnée) : Vraiment ?
Natalie (souriant) : Oui. Vous n’êtes pas vraiment la première à réagir comme ça…heu…
Kaile : Je suis le détective Kaile Maka.
Natalie (s’inclinant) : Enchantée.
Mac (revenant à l’enquête) : Alors, où se trouve le corps ?
Kaile (leur faisant signe de la suivre) : Par ici. On peut dire qu’il a été victime de sa marchandise…

Les deux experts froncèrent les sourcils à l’unisson face aux paroles énigmatiques de Kaile et comprirent mieux ce qu’elle voulait dire en voyant le mort.

Kaile : Nachi Kazuka, 45 ans, gérant de cette boutique, spécialisée dans les objets et les antiquités japonais. J’ai trouvé une trace d’effraction sur la porte de derrière.

Les deux enquêteurs observèrent quelques instants la scène de crime : le pauvre homme était étendu face contre terre, dans une mare de son propre sang, et un long sabre était planté au milieu de son dos. Les deux experts s’accroupirent et mirent leurs gants de latex avant de commencer à examiner la surface autour du corps minutieusement à l’aide de leurs torches. Natalie observa le corps et ses yeux vert ambré s’agrandirent soudain d’étonnement. Quand Mac s’en rendit compte, il s’inquiéta.

Mac : Un problème ?
Natalie : Non, non. Mais ce sabre…C’est une véritable antiquité ! Un sabre de samouraï de l’ère Edo…
Mac : Notre meurtrier se serait servi de la première chose qui lui serait tombée sous la main ?
Natalie : Je pense. Un véritable connaisseur n’y aurait pas touché… (admirative, les yeux pétillants) Regardez la finesse du travail fait sur la lame et la délicatesse utilisée sur la garde. C’est vraiment une très belle pièce.
Mac (souriant devant son enthousiasme) : C’est en effet un travail d’orfèvre…Vous vous y connaissez, dites-moi…

Natalie se rembrunit immédiatement. Elle s’était trop dévoilée…Cet homme lui faisait baisser sa garde et il ne fallait pas. Elle avait déjà trop souffert, même si Mac semblait différent de…lui…

Natalie (trouvant le ton de sa voix trop sec) : C’est juste un hobby.

Mac grimaça face à la réponse abrupte de la jeune femme. Elle avait vraiment peur de montrer qui elle était, ce qu’elle aimait… et de lui. Qu’y avait-il derrière ce barrage qu’elle s’était forgée ?

Natalie (revenant à l’enquête, parlant à Kaile) : Que lui a-t’on volé ?
Kaile : Juste la caisse.
Mac : Combien y avait-il ?
Kaile : 800 dollars.
Natalie (surprise) : 800 dollars ? (riant) Notre tueur est un véritable idiot !

Mac sourit en l’entendant rire. C’était un joli rire, clair et léger. Un rire qu’il voudrait entendre plus souvent. Encore faudrait-il qu’elle se détende un peu plus avec lui…

Mac : Et pourquoi, je vous prie ?
Natalie (toujours sans le regarder, montrant toute la boutique du doigt) : Une seule de ces marchandises a largement plus de valeur que 800 malheureux dollars.
Mac : Si la marchandise est si chère, le système de surveillance doit être important…
Natalie (avec un petit sourire) : A nous de trouver les caméras.

Les trois policiers partirent alors à la recherche des caméras, et donc de leur émetteur pour trouver le récepteur principal et ainsi les images du cambriolage.
Bizarrement, ils n’en trouvèrent aucune sur les murs ou le plafond et se demandèrent finalement s’il y avait vraiment un quelconque système de surveillance. Pourtant, Natalie repéra une petite statuette représentant un dragon tenant entre ses pattes griffues une petite boule opaque. Le problème, c’est que cette statuette était une imitation, un faux. Avec sa main gantée, la jeune femme prit l’objet avec délicatesse et l’examina de plus près. Dans la boule, il y avait…un objectif !

Natalie : Mac ! J’en ai une ! Et elle n’est pas vraiment conventionnelle…
Mac (la rejoignant rapidement, regardant par-dessus son épaule) : Comment ça ?
Natalie (se tournant vers lui) : Regard…

Ses mots moururent dans sa bouche quand elle vit sa situation actuelle. Mac était à une telle proximité, si proche qu’elle pouvait sentir son souffle chaud chatouiller son cou, fixant la statuette qu’elle tenait d’une main qui commençait à trembler. A ce moment, Natalie avait envie de fuir tout en voulant s’approcher un peu plus de lui, tout contre lui. Contrairement à d’habitude, elle ne baissa pas les yeux, trop occupée à fixer les lèvres de son supérieur, mais un trouble, une étrange chaleur l’envahit en même temps que sa peur. Pourquoi ne voulait-elle pas la lâcher ?
Quand Mac vit la main de sa dernière recrue trembler comme une feuille, il fronça les sourcils, inquiet, et posa son regard vert sur Natalie, croisant ses yeux vert ambré fixés sur lui. Frissonnant, l’expert agit impulsivement : il se pencha lentement vers elle, sans réfléchir, oubliant le monde qui les entourait, ses intentions évidentes.

Mac (d’une voix douce et rauque à la fois) : Natalie…

Natalie était figée sur place, complètement paralysée et envoûtée par les yeux verts de Mac, devenus étonnamment intense, et hésitait entre le laisser faire ou crier. Mais elle n’eut pas besoin de prendre une décision…

Kaile (criant de l’autre bout de la boutique, derrière une étagère) : Mac ! Natalie ! J’ai trouvé la salle de contrôle.

Mac se redressa vivement, gêné, tandis que Natalie reprit ses vieilles habitudes : teinte rouge et yeux baissés. Il s’en était fallu de peu…
Natalie maudissait son blocage et sentit les larmes rouler une nouvelle fois sur ses joues. Décidément, elle ne faisait que ça : rougir ou pleurer ! Elle était vraiment pitoyable…
Mac était fort troublé. Ça ne lui ressemblait pas de se laisser aller comme ça…Mais Natalie semblait avoir réveillé d’anciens sentiments qu’il avait enfouis en lui depuis si longtemps. Depuis la mort de Claire…
Quand l’expert vit sa jeune collègue pleurer encore une fois, Mac retira son gant pour poser doucement sa main sur la joue de Natalie et lui releva le visage avec délicatesse, un doux sourire aux lèvres, puis essuya tendrement ses larmes.

Mac : Je suis désolé. Je…
Natalie (l’interrompant) : Ce n’est pas votre faute. C’est moi…C’est moi qui…
Mac (lui prenant les épaules et la forçant à le regarder droit dans les yeux) : Ecoutez, Natalie. Déjeunons ensemble et là, nous parlerons, d’accord ? De tout ce que vous voudrez…
Natalie (avec un pauvre sourire) : Merci, Mac…

Kaile, commençant à sérieusement s’impatienter, finit par les rejoindre et s’arrêta net face à ce qu’elle voyait, surprise. Plutôt difficile d’imaginer Mac dans une situation romantique, mais là…
Discrètement, la détective retourna dans le coin qu’elle venait de quitter et se remit à les appeler, jouant celle qui n’avait rien vue quand les deux experts la rejoignirent enfin. Puis, les trois policiers entrèrent enfin dans la salle.

Mac : Parfait. On aura peut-être l’identité du coupable.
Natalie : J’espère.

Et ils commencèrent le visionnage des différentes vidéos, Mac et Natalie attendant impatiemment leur pause de midi. Ils voulaient vraiment se retrouver seuls…
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Message  Yelina Ven 23 Avr 2010 - 11:44

Woua !!!

Mac et Natalie, euh ....
j'espère que tu les as pas fait sortir ensemble Suspect .

Sinon, omg .
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Message  lagentillefan Sam 24 Avr 2010 - 2:40

Pourquoi?(juste pour savoir...Je vais pas te raconter la suite quand même lol! )
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Message  Yelina Sam 24 Avr 2010 - 11:03

Ben euh ...
J'en s'est rien en fait :roll2: .

Dans ton histoire, je vois "Mac" l'aider, plutôt que de sortir ensemble.
C'est vrai que dans la saison 2, il prend conscience qu'il doit passer à autre chose
et fini par retirer son alliance. Mais, Mac n'est pas encore près à avoir une relation.

Et aussi, je sais pas quel âge tu donne à "Nathalie",
mais j'ai bien l'impression quel est beaucoup plus jeune que lui.
Bon OK, c'est pas l'âge qui compte, mais quand même.

Sinon, j'espère que tu vas continuer, je veux connaitre la suite.
Ah oui, encore une chose, question :

Quand tu dit qu'il y a 78 chapitres, c'est pas que des chapitres sur CSI NY, si?
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Message  lagentillefan Dim 25 Avr 2010 - 3:10

Bon...Tu verras comment évolue leur relation.Je vais pas vendre la mèche quand même lol! .Mais je donnerais des explications au moment opportun Wink

Natalie a 26 ans...Et c'est un élément que tu as raison de mettre en avant.Mais tu verras plus tard pourquoi(Hou...La sadique perfide que je suis demon à te faire trépigner d'impatience avec ces infos plus que floues... lol! )

Ben si.Cette fic-ci est 100% CSI:NY.A l'origine,il ne devait pas y avoir de suites.C'est à la demande générale que j'ai réfléchi à la possibilité d'une suite et les idées sont venues à moi(bon,maintenant,reste plus qu'à les mettre sur papier...Mais manifestement,moins évident ces temps-ci,grumph...).Et avec ces dites idées,des crossovers avec d'autres séries,telles que Conviction,Criminal Minds,CSI,CSI:Miami,The Mentalist,NCIS:LA...Bien entendu,toutes ces histoires ne se déroulent pas dans la même période.ça ne serait pas vraiment réaliste Wink

Bon,fini tout mon bla-bla,voilà la suite!
_______________________________________________

19- Effet boomerang

Jessie pestait intérieurement. Comme si Flack avait deviné ses intentions, elle n’avait pas pu approcher Stella à moins de deux mètres et, si ça continuait, tout son plan allait tomber à l’eau. Flûte ! Elle voulait les aider ! Même s’ils ne le savaient pas…
Alors qu’elle grommelait, les trois policiers arrivèrent devant l’immeuble où se trouvait leur victime mais ils virent tous les agents qui gardaient les lieux s’enfuir en courant. Jessie courut pour en intercepter un, très intriguée par cette fuite massive.

Jessie : Qu’est-ce qui s’passe ?
Agent Reyes : Il y a une bombe dans l’immeuble !
Jessie : T’es sûr ?
Reyes : Certain. C’est moi qui l’ai trouvée !
Jessie (le retenant avec force quand il essaya de fuir) : Où est-elle ?!
Reyes : Troisième étage, dans le local d’entretien.
Jessie : Est-ce qu’il reste des gens ?
Reyes : Heu…J’en sais rien…J’ai…J’ai…Oh, merde !
Jessie (avec un regard noir, le balançant violemment loin d’elle) : Je vois…Tire-toi d’là, sale couard !

Continuant à jurer, passant d’un nom d’oiseau à un autre, elle revint vers ses deux collègues, inquiets.

Don : Qu’y a-t’il ?
Jessie : Il y a une bombe et cette bande de connards n’a même pas pensé à faire évacuer les habitants de cet immeuble !

Au mot bombe, Flack se figea et sentit une violente douleur provenant de sa cicatrice, l’obligeant à y poser sa main. Quand Jessie s’en aperçut, elle grimaça. Et merde, le jeune homme était terrorisé ! Saloperie de traumatisme !
Stella avait posé son regard émeraude très inquiet sur Flack quand elle le vit se crisper, sachant ce qu’il lui arrivait, et ne savait pas quoi faire pour l’aider. Il avait déjà eu tellement de mal à rentrer dans un endroit clos, un immeuble qui plus est. Mais ici, ça ressemblait beaucoup trop à ce qui lui était arrivé…Et le forcer à y entrer ne l’aiderait pas…

Jessie (le secouant) : Donnie Boy ! C’est pas l’moment d’flancher ! Il faut y aller ! Il reste peut-être encore quelqu’un là-dedans !
Don (la voix tremblante, son regard bleu fixe, commençant à reculer) : Je…Je peux pas…
Stella : Il ne va pas y arriver, Jessie ! Ne lui demandez pas ça ! Il…Il…
Jessie : Ok. J’prends les choses en main. Stel’, tu viens avec moi ! (interpellant Reyes) Et toi, couard numéro un !
Reyes : Co…Comment ?
Jessie (désignant Don) : Eloigne-le de là, avec Bonasera, on va faire votre boulot !

Après s’être assurées que Reyes obéissait, les deux policières entrèrent dans l’immeuble et grimpèrent jusqu’au troisième étage. Alors que Stella courait de porte en porte après avoir activé l’alarme incendie et avertissant les habitants de l’immeuble, Jessie arriva devant le local d’entretien, trouvant ainsi la bombe.
La jeune détective retira son blouson et passa la langue sur sa lèvre supérieure.

Jessie : Bon. Espérons que je n’sois pas trop rouillée…
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Message  Yelina Dim 25 Avr 2010 - 9:42

Une bombe super, elle explose aussi. demon
Bah désoler, je meurt d'impatience là.
Arrête de me faire languir, j'en peut plus. argh

Je redescendrai du paradis dans deux jours. zen
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Message  lagentillefan Mar 27 Avr 2010 - 2:35

Reviens Yelina!! amen Voilà la suite!!

Sinon,juste pour info,je vais m'absenter à partir du 29 avril et je reviens...ben je sais pas excatement quand...Entre le 5 et le 6 mai,je crois. Et contrairement à la dernière fois où j'avais une possibilité d'être connectée à internet,là je ne pourrais pas du tout(je cauchemarde déjà en imaginant le nombre de mails que je vais retrouver dans ma messagerie affraid ).Donc,je fais quoi?Tu patientes ou je te mets quelques chapitres d'avance?

Bon,maintenant la suite.
________________________________________________

20- Le secret de Natalie

Grâce aux vidéos de surveillance, les enquêteurs avaient découvert deux choses : la première, c’était le visage du meurtrier. Ce gros malin avait été filmé de tous les côtés, sur tous les angles et sous toutes les coutures. Et la deuxième était plus surprenante : l’homme n’était pas venu pour voler Nachi Kazuka mais bel et bien pour le tuer. Il avait ensuite fait passer son crime pour un cambriolage qui avait mal tourné. C’était plutôt malin…s’il n’avait pas laissé ses empreintes un peu partout dans la boutique et surtout sur l’arme du crime…Les policiers avaient donc une identité fiable de leur assassin : Jimmy Kirota. Il ne restait plus qu’à le trouver…
Ainsi, pendant que Kaile et quelques agents étaient partis à sa recherche, Mac et Natalie en profitèrent pour prendre leur pause et ainsi déjeuner tous les deux, comme ils se l’étaient promis. Ils étaient dans un petit restaurant sans prétention proche du central et une nouvelle fois, un silence tendu et gêné s’installa entre eux. Natalie s’en voulait. C’était elle qui instaurait une telle distance. C’était de sa faute, toute cette situation !
Sentant qu’il devait faire le premier pas, Mac posa doucement sa main sur celle de sa nouvelle recrue pour attirer son attention vers lui, plus vers le sol, et il réussit. Natalie finit par lever ses yeux vert ambré sur lui et rougit face à son regard vert pénétrant, crispant sa main sous la sienne.

Mac (rassurant) : Natalie, malgré ma conduite déplacée de tout à l’heure…
Natalie (l’interrompant) : Non, Mac, vous…
Mac (continuant, l’invitant gentiment à cesser de parler, surtout pour s’excuser de quelque chose qu’elle n’avait pas fait) : Natalie…N’ayez pas peur de moi. Je ne vous ferai pas le moindre mal.
Natalie : Je sais, Mac. Mais c’est si dur de l’ignorer…
Mac (avec douceur) : Ignorer quoi, Natalie ?
Natalie (la voix tremblante) : Cette peur…Cette peur d’être…
Mac (l’encourageant gentiment) : D’être… ?
Natalie (posant son regard triste sur lui) : Trahie et manipulée…Encore…

Trahie et manipulée ? Qui aurait pu oser faire ça à une jeune femme si gentille et si douce ? Un monstre sans cœur, sans aucun doute. Pour Mac, Natalie n’était qu’innocence et pureté…La gentillesse incarnée. Alors qu’un homme avait osé profiter de cette gentillesse… Ça le mettait hors de lui !

Mac : Quand cette peur est-elle arrivée ?
Natalie : A mes 17 ans…Avant, je…J’étais…normale…
Mac (souriant gentiment) : Vous l’êtes toujours…
Natalie (avec véhémence) : Non ! Ce n’est pas normal de ne pouvoir regarder un homme droit dans les yeux, de pleurer dès qu’on me fixe trop ou devant mon incapacité à communiquer avec les autres, d’être paralysée quand un homme me touche !
Mac : Natalie…

La voir dans un tel état de détresse lui serrait cruellement le cœur. Mais il voulait, il devait savoir pourquoi elle se dénigrait tant…

Mac : Racontez-moi ce qui vous est arrivé. S’il vous plaît…

Natalie regarda alors Mac, surprise. Comment pouvait-elle résister à la prière presque suppliante de cet homme charismatique ? Cet homme qui faisait preuve d’une grande douceur envers elle et qui ne souhaitait qu’une chose : qu’elle lui parle, qu’elle se confie à lui. Et la jeune femme pouvait voir dans ses yeux verts l'absence totale de mauvaises intentions, de mensonges. Mac Taylor s’intéressait vraiment à elle…

Natalie (agrippant la main de Mac dans la sienne avec force) : D’accord… Vous allez voir, c’est parfaitement ridicule…

Oh non ! Ça ne devait pas l’être si ça avait eu un tel impact psychologique sur elle. Et ce total manque de confiance en elle inquiétait grandement l’expert…

Natalie : Lors de mes 17 ans, je suis tombée follement amoureuse du garçon le plus populaire du lycée, Tommy Nolte. Déjà, vu ce que je suis, j’aurais dû comprendre…
Mac (portant impulsivement sa main sur la joue de Natalie) : Natalie, ne vous dénigrez pas. Vous êtes une jeune femme respectable à bien des égards…

A ce compliment, sa première larme se mit à couler lentement et la jeune femme l’essuya prestement pour continuer son récit.

Natalie : J’étais très discrète à ce sujet, me contentant de le regarder de loin, et je me suis un jour décidée à confier mon petit secret à ma meilleure amie…Du moins, je croyais qu’elle l’était…
Mac : Pourquoi ?
Natalie : Elle lui a tout raconté et l’a ensuite divulgué à tout le lycée. J’avais tellement honte ! Et j’ai bien eu du mal à éviter que Jessie ne la tue…

Mac sourit à cette idée. En fait, Jessie se sentait responsable de sa sœur et jouait les grands frères, la protégeant de tous les éléments hostiles qui approchaient sa sœur. Par contre, il comprenait mieux sa méfiance envers les autres…Après cette trahison, elle ne faisait plus confiance à personne…

Natalie : Pourtant, Tommy accepta de sortir avec moi. J’étais tellement heureuse que je comptais tout faire pour qu’il me reste. Mais un jour…

Les larmes s’accrurent et ne pouvaient plus s’arrêter à présent, déchirant le cœur de Mac. L’expert n’avait qu’une envie à ce moment-là, la serrer dans ses bras. Mais ça serait mal venu actuellement…

Mac : Oui ?
Natalie : Tommy a voulu qu’on aille…plus loin. On ne sortait ensemble que depuis deux semaines et je n’avais jamais…franchi cette étape avec un garçon…Bien sûr, j’ai refusé au début. Mais il m’a manipulée, me faisant croire que notre relation n’aurait aucun avenir si on ne le faisait pas. (avec un pauvre petit sourire) Vous devez me trouver bien stupide d’avoir cru à ses sornettes mais j’étais très naïve et je ne connaissais strictement rien des relations entre un couple. Jessie a voulu m’avertir au sujet de Tommy mais j’ai refusé de l’écouter. Sur ce sujet, elle était beaucoup plus mature que moi mais ses ruptures étaient catastrophiques…À la limite de l’apocalypse…
Mac : C’est ce que j’ai cru comprendre en voyant la tête de Flack…Finalement, qu’avez-vous fait avec Tommy ?
Natalie : J’ai accepté…Je ne voulais pas le perdre…
Mac (sérieusement) : Mais vouliez-vous vraiment franchir ce pas ?
Natalie : Non. J’étais terrifiée à cette idée. Mais je l’aimais tellement…
Mac (hésitant un peu) : Si je puis me permettre…Comment cela s’est-il passé ?
Natalie (pleurant à chaudes larmes maintenant) : C’était…horrible et douloureux. J’avais beau le supplier d’arrêter, lui dire qu’il me faisait mal, il s’en fichait. Il ne pensait qu’à…son propre plaisir…Je n’étais qu’un morceau de viande pour lui, une de ses dernières conquêtes à mettre dans son lit…

Mac serra plus étroitement la main de la triste jeune femme dans la sienne pour la réconforter, la consoler. S’il avait eu ce morveux sous la main…
En bon scientifique, Mac pensa à divers dossiers psychologiques qu’il avait étudiés et se rappela que lorsqu’une première fois était violente, beaucoup de jeunes filles ne voulaient plus être touchées, se sentant comme violées et salies…

Natalie : Et le lendemain…

Le lendemain ? Ce type l’avait blessée encore plus ?!

Natalie : Il m’a quittée. Sans aucune explication. Et, alors que je voulais comprendre pourquoi il faisait ça, alors que je lui avais tout donné_ mon cœur, mon corps et mon âme, le suivant jusque dans les vestiaires du club de foot, il m’a agrippé le poignet et m’a proposée à ses amis…
Mac (atterré) : Quoi ?! Vous…Vous avez été…
Natalie (le rassurant) : Non. Heureusement que Jessie avait décidé de se mêler de cette histoire…J’étais revenue dans un tel état la veille, pleine de contusions et d’écorchures…Et quand elle est passée pour se brosser les dents, elle avait certainement vu le sang qui coulait entre et le long de mes jambes lors de ma douche…
Mac (d’une voix qu’il trouvait un peu étranglée) : Ça a été si violent… ?
Natalie : Tommy était un quater back, genre Flack en plus costaud…
Mac : Je vois…Alors, qu’a fait Jessie à Tommy et ses copains ?
Natalie (avec un petit sourire comique) : Tommy a fini à l’hôpital et y est resté pendant trois mois. Quant à ses amis, ils n’ont pas pu approcher de filles durant deux bons mois…

Mac ne put s’empêcher de pouffer, imaginant parfaitement une Jessie en furie, puis il se fit une remarque intérieure : surtout, ne jamais mettre Jessie en colère. C’était très mauvais pour la santé. La preuve : Flack en avait fait les frais.

Natalie : Bien sûr, après ce coup d’éclat, elle a été renvoyée du lycée et a dû en intégrer un autre.
Mac : Et vous ?
Natalie : Nos parents sont morts lorsque nous avions 16 ans et nos moyens financiers étaient limités. Notre tante n’était pas très riche et nos parents avaient laissé de quoi payer nos études. Je ne pouvais pas changer de lycée…Et c’est là que des rumeurs ont commencé, racontant toutes sortes de salacités sur moi : traînée, fille facile, hypocrite… Et le pire, c’est que c’était ma soi-disant meilleure amie qui les avait lancées. Ces deux dernières années furent un enfer…

Le cœur de Mac saignait face à ce triste passé. Comment pouvait-on profiter de la sorte d’une aussi douce et gentille jeune femme ?

Natalie (les joues inondées de larmes) : J’ai tellement honte de moi ! Je suis faible et pitoyable, incapable de prendre mes propres décisions ! Je me demande encore comment on a pu m’accepter dans la police…Avec ce handicap…
Mac : Votre dossier… Votre dossier est impeccable, Natalie…
Natalie : Merci, Mac. Mais s’il n’y avait que ça…A partir de là, j’ai parasité ma sœur, l’obligeant à m’accompagner partout où j’allais tellement je ne pouvais plus communiquer avec les hommes. Dans mes premières années, elle avait même dû s’engager dans la scientifique avec moi pour me soutenir et elle s’assurait qu’on soit toujours sur…
Mac (surpris) : Jessie a été CSI ?
Natalie (un peu amusée) : Surprenant, n’est-ce pas ? Elle voulait être détective depuis le début mais a finalement fait des études scientifiques avec moi pour me protéger… Sans elle, je ne suis que la moitié d’un être humain, même pas…
Mac (attristé) : Natalie…
Natalie : Je lui fais beaucoup de reproches mais j’aimerais tellement être elle…Même après son accident, elle…
Mac (intrigué) : Un accident ? Quel accident ?
Natalie (fronçant les sourcils) : Le capitaine Clancy ne vous a rien dit ?
Mac : Dit quoi ?
Natalie : Pourquoi Flack a été choisi pour être son partenaire…
Mac (interloqué) : Quoi ?!
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Message  Yelina Mer 19 Mai 2010 - 23:25

Ah, mon moment de détente, sa fait du bien.

Désoler, j'ai été absente, des choses à faire.
Malheureusement, je ne serai pas là en permanence, je manque de temps.
Je vais tenté de venir au moins lire ta fic de j'aime beaucoup.
Mais çà, tu le sais déjà.

Voilà ce que je te propose.
Tu postes un chapitre et tu attends que je réponde. Puis tu poste le suivant.
Et ainsi de suite!!!

Voila, à bientôt.
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Message  lagentillefan Jeu 20 Mai 2010 - 3:00

oki doki Yelina!! Wink
Allez,je te poste la suite!!
____________________________________________________

21- Une fille qui n’en valait pas la peine

Danny, Sheldon et Lindsay avaient réussi à trouver le témoin d’un de leurs morts, qui les avait menés par la suite à la raison de ce duel : une femme, Tammy Walford.
Bien qu’en principe la jeune femme n’était pas responsable, les experts préférèrent creuser la question. Se battre pour une femme, d’accord, mais aller jusqu’à s’entretuer…
Dès qu’ils virent Tammy, quelque chose gêna les experts : la jeune femme semblait se ficher de tout. Deux hommes étaient morts pour elle et il n’y avait pas la moindre once de tristesse sur son visage. Pourtant, d’après les dires du témoin, ces deux hommes étaient ses amants…
Danny et Lindsay s’assirent face à elle alors que Hawkes observait l’entretien dans un coin de la salle d’interrogatoire.

Danny : Mademoiselle Walford, savez-vous pourquoi Terrence Roberts et Clyde Milton se sont engagés dans un duel à mort ?
Tammy : Nan.

Houlà ! Ils étaient bel et bien tombés sur un cas…Les experts n’avaient pas voulu juger sur son apparence mais cette femme faisait vraiment mauvais genre : top rose fushia et jupe très courte léopard. Et elle montrait suffisamment de chair pour friser la limite de la décence…

Lindsay : Pourtant, vous sortiez bien avec eux ?
Tammy (mâchant un chewing-gum la bouche ouverte) : Ouaip. Avec les deux en même temps.

Et la femme en semblait fière en plus ! Lindsay grimaçait intérieurement et put voir que Danny ressentait lui-même un certain malaise. Au début, on aurait pu la comparer à Jessie pour le langage mais au final, la jeune détective était naturelle et se tenait correctement, disons. Tammy…Cette femme était la vulgarité personnifiée.

Danny : Je comprends mieux…Ils le savaient ?
Tammy : Ouaip. Alors que j’sortais avec Clyde, on a rencontré Terrence. Alors, ça a un peu chauffé…
Lindsay : Et vous ? Vous n’avez rien fait ?
Tammy : Si. Pour calmer l’jeu, j’leur ai dit que j’resterai avec le plus fort…
Danny (soupirant, se prenant la tête d’une main) : Ils ont pris ça un peu trop au pied de la lettre…
Tammy : Connaissant les hommes, ils se s’raient battus et ils s’raient dev’nus potes. De toutes manières, j’en voulais plus, j’sortais avec Harold…
Lindsay (interloquée) : Pardon ?
Danny : Vous sortiez avec un troisième homme ?
Tammy : Ouaip. Les deux autres avaient plus d’blé, mais Harold est super riche. Et puis, j’ai toujours eu un problème pour rompre…Alors, quand j’les ai vus s’engueuler, j’me suis dit qu’j’en s’rai enfin débarrassée…
Lindsay : À la place, ils sont morts…Pour vous.
Tammy : Ha ? C’est débile…

Puis, elle fit une énorme bulle avec son chewing-gum. Les trois experts soupirèrent face à la froideur de cette femme. Et dire que deux hommes étaient morts pour elle… Incroyable ! Consternés, les trois policiers sortirent de la pièce, ne sachant pas s’ils devaient impliquer ou non Tammy Walford dans ces deux morts. Ils devaient voir ça avec Mac et le procureur…
Sheldon partit d’ailleurs voir le juriste en question, laissant Danny et Lindsay seuls. Le jeune expert sourit alors à sa collègue, un air interrogateur sur son visage.

Danny : Tu veux toujours prendre un verre ?

Lindsay sursauta. Elle avait presque oublié cette histoire…

Lindsay (rosissant) : Oui. Mais après le service, d’accord ?

La jeune femme préférait attendre un peu, le temps de se préparer pour savoir quoi lui dire sans se mélanger les pinceaux, chose fréquente quand elle était troublée…Surtout avec lui…

Danny (haussant légèrement les épaules, intrigué par le comportement de sa collègue) : Si tu veux…
Lindsay : Merci. A ce soir, Danny.

Et sans que le jeune homme ne s’y attende, Lindsay se mit sur la pointe des pieds pour lui déposer un rapide baiser sur la joue avant de le quitter précipitamment, rougissant devant son audace tout en priant que Jessie avait raison.
Quant à Danny, il regardait sa jeune collègue, la main sur la joue et extrêmement troublé, se demandant ce qui pouvait bien arriver à sa Montana. Ce n’était pas son genre d’être aussi…directe. Ça ressemblait plus à…
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Message  Yelina Jeu 20 Mai 2010 - 18:33

Pourquoi tu t'es arrêté en si bon chemin.

Ah! Lindsay et Danny.
Quel couple !!!

La suite.
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Message  lagentillefan Ven 21 Mai 2010 - 2:27

lol!
Merci Yelina pour ta review!
Allez,zou,comme promis la suite!!
_______________________________________________________

22- Se dépasser soi-même

Bombe. Bombe. BOMBE. Le mot ne cessait de résonner dans l’esprit de Flack, tournant encore et encore, et le jeune détective semblait ne plus voir ni entendre ce qui se passait autour de lui, ne sentant même pas l’agent Reyes le tirer par le bras pour l’éloigner de l’immeuble.
Tout lui revenait en mémoire, tous ces horribles souvenirs, ces terribles sensations : l’explosion, la douleur, le sang, la peur. La vie qui le quittait peu à peu comme le sang qui s’écoulait de ses entrailles déchirées par la force de l’explosion. La voix lointaine de Mac qui l’encourageait à tenir, à survivre, à revenir parmi les vivants, le sortant ainsi du coma. Les épreuves qu’il avait dû endurer pour pouvoir revenir travailler…et la revoir : la rééducation, la thérapie…Flack ne voulait plus revivre tout ça…
Mais quand le jeune homme finit par sortir de sa transe de terreur, il aperçut Stella et Jessie entrer dans l’immeuble piégé. Mais que…

Don (attrapant soudain Reyes par le col) : Que…Qu’est-ce qu’elles font ?
Reyes : Elles sont parties faire évacuer les locataires de l’immeuble…Mais c’est de la pure folie…
Don (sentant la colère et le dégoût l’envahir) : Et vous ? Vous ne les aidez pas ?!
Reyes : Je…Je tiens à la vie…

Flack fulmina de rage. Quelle bande de lâches ! Ils avaient laissé deux personnes seules pour évacuer tout un immeuble d’une dizaine d’étages et piégé…Mais lui aussi, il était là, bien en sécurité…

Reyes : D’ailleurs, vous aussi, n…Ow !

L’agent s’était pris un violent crochet du droit et vit le détective prendre une profonde inspiration avant de courir vers l’immeuble.

Don (inquiet) : Stella…Stella…STELLA !

*

Stella avait réussi à faire évacuer tout le troisième étage et comptait s’occuper du quatrième quand elle trouva Jessie, manifestement occupée. La détective était penchée sur…la bombe ! Mais que faisait-elle ?

Stella (pas rassurée) : Jessie ! Vous n’allez pas…
Jessie (très calme) : Désamorcer la bombe ? Si. J’ai fait ça plusieurs fois à LA quand j’étais CSI. Et ce modèle est plutôt simple, si j’me souviens bien… (se tournant vers Stella en souriant) Par contre, j’risque de laisser mes empreintes, désolée…
Stella (avec un petit sourire) : Ce n’est pas grave, on fera le tri. Si vous réussissez à la désamorcer…
Jessie (dodelinant de la tête) : En principe…Vous devriez sortir… (énigmatique) Quelqu’un vous attend dehors…
Stella (confuse) : Pardon ?

Jessie la fit taire et démonta doucement le petit boîtier gris de la bombe, découvrant trois fils : un rouge, un bleu et un vert. Bien, elle connaissait très bien ce genre de bombes…

Jessie : Bon. C’est une bombe à combinaisons. Je dois couper les fils dans un certain ordre. Voyons à quoi ils sont raccordés…

La scientifique observa la jeune femme et admira son calme, la sûreté de ses gestes quand elle entendit des pas pressés dans les escaliers. Se reculant silencieusement pour laisser Jessie travailler tranquillement, la scientifique fut surprise de voir qui venait les rejoindre.

Don (visiblement soulagé) : Stella ! (impulsivement, il la serra contre lui) Vous êtes vivante…
Stella (s’empourprant, se sentant toute chose dans les bras du détective) : Flack ? Mais que faites-vous ici ? Comment… ?
Don (s’écartant d’elle pour la regarder) : Je…
Jessie (les rejoignant, un sourire triomphant aux lèvres) : Il a surpassé sa peur…Félicitations, Donnie Boy, t’es sur la bonne voie !
Stella (sortant de l’étreinte de Don, embarrassée) : Jessie, vous avez…
Jessie (leur montrant le détonateur) : J’ai réussi à la désamorcer. Maintenant, à vous d’jouer pour savoir qui voulait nous faire tous sauter…

Rassuré sur le sort de sa terrible partenaire, Flack emprisonna ses épaules de son bras pour ensuite lui ébouriffer les cheveux de la main, comme un enfant, et continua malgré les protestations et autres jurons de la jeune femme.
Les trois policiers finirent par sortir de l’immeuble quand soudain Flack se souvint des paroles de Jessie : comment pouvait-elle savoir qu’il avait eu peur ?

Don (fronçant les sourcils) : Jessie, tu savais…pour la bombe ?
Jessie (sarcastique) : Heu…Non. Sinon, j’me serai pas amusée à la désamorcer…
Don : Non, pas celle-là. Celle qui…m’a touché. Les médias n’ont jamais donné mon identité…
Jessie : Ouais, j’savais. Clancy me l’a dit. Et il m’a associée à toi pour ça…
Stella (intriguée) : Comment ça ?
Jessie : J’vous expliquerai ça quand on sera revenu au central, ok ?

Acquiesçant, Flack et Stella finirent par se regarder, intrigués. Pourquoi Jessie voulait-elle attendre ?
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Message  Yelina Dim 30 Mai 2010 - 1:08

Enfin, LA BOMBE !!!
Oh, elle a pas exploser :mouais: .

Ah, c'était super. Pauvre Don ( calin ).

merci
Yelina
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Message  lagentillefan Dim 30 Mai 2010 - 3:49

lol! Tu es déçue que la bombe n'ait pas explosé Yelina?ça aurait sérieusement écourté mon histoire lol!
Bref,merci pour ton com!!
Et voilà la suite!!
_______________________________________________

23- Les cicatrices du passé

Après avoir fait un rapide rapport au capitaine Clancy et confié la bombe à Adam, au laboratoire des empreintes, Jessie amena Flack et Stella aux vestiaires et finit par retirer son blouson sous leurs regards interrogateurs et curieux.

Jessie (leur tournant le dos) : Stel’, tu peux m’aider. J’dois retirer mon bustier.
Don (embarrassé et se raclant la gorge) : Heu…Je suis là, je te signale…
Jessie : J’dois t’montrer quelque chose, Donnie Boy…Et j’ai un soutien-gorge, donc pas d’panique, ok ?
Don (avec une moue incertaine) : Si tu le dis…

Haussant les épaules, Stella aida donc Jessie en défaisant les lacets de son bustier de cuir jusqu’à ce que la jeune détective puisse enfin le retirer facilement. Lorsqu’elle l’enleva totalement, Don et Stella écarquillèrent les yeux face à ce qu’ils voyaient : le dos de la jeune femme était parcouru d’une longue cicatrice d’une vingtaine de centimètre, qui partait du bas de l’omoplate gauche pour s’arrêter au-dessus du rein droit.

Stella (tendant la main puis la retirant, n’osant pas y toucher) : Jessie…Que…
Jessie (les regardant par-dessus son épaule) : Tu peux y toucher, Stel’, j’en mourrais pas.

La scientifique glissa doucement deux doigts sur la cicatrice bien rose, presque intriguée par sa texture un peu rugueuse et douce à la fois. Comment une si jeune fille pouvait avoir une telle trace sur le corps ?
Don ne quittait pas le dos de sa partenaire des yeux. Lui qui était si sûr qu’elle ne pouvait le comprendre…Mais peut-être que si, au final…

Stella : Jessie…Comment… ?
Jessie : D’où me vient cette cicatrice ? D’une bombe…
Don (surpris) : D’une… ?! Comme moi ?
Jessie (avec une petite moue comique) : D’une certaine façon…J’avais mis un grand ponte de la drogue colombien sous les verrous. Mais pour qu’il y reste, mon témoignage était vital. Alors, ses fidèles collaborateurs ont décidé de me descendre…En piégeant ma voiture. Heureusement que j’ai entendu le déclencheur…J’ai eu le temps de m’éloigner…Mais pas suffisamment…Un bout de carlingue de ma voiture s’est planté profondément dans mon dos…
Stella : Et ?
Jessie : J’suis une chanceuse. Un peu plus et ça m’aurait sectionné l’épine dorsale, me tuant sur le coup…

Don déglutit avec difficulté en l’entendant, mais était déconcerté par sa manière de raconter ce tragique évènement : aucune peur, aucune crainte, juste de l’objectivité avec quelques notes d’humour de son cru…Comment faisait-elle ?

Stella (atterrée) : Mon Dieu…Quand était-ce ?
Jessie : Il y deux ans. Quand je pense qu’les toubibs craignaient que j’reste paralysée…Mais c’était vraiment très mal me connaître…
Don : En effet…
Jessie (ravie de l’entendre enfin parler) : Par contre, j’suis passée par les mêmes phases que toi, Donnie Boy…C’est pourquoi Clancy nous a mis ensemble…Pour que je puisse t’aider… C’est vraiment un bon chef…
Don (grognant et buté) : Je…Je n’ai pas…
Jessie (se tournant enfin vers eux) : Ne m’dis pas qu’tu n’as pas besoin d’aide, Donnie Boy, car tu t’mens à toi-même. Tu as besoin d’aide ! (jetant un rapide coup d’œil discret vers Stella) Je n’serai peut-être pas la mieux placée mais j’vais t’aider à mettre cet évènement dans un coin de ta tête. T’as déjà bien progressé en rentrant dans cet immeuble. Maintenant, tu vas nous montrer ta cicatrice…
Don (surpris) : Quoi ?! Tu l’as déjà vue !

Puis le détective grimaça en se rendant compte de ce qu’il venait de dire…Bravo, il venait d’avouer, devant la femme dont il était follement amoureux, qu’une autre l’avait déjà vu nu…Il venait de ruiner ses chances déjà infinitésimales…
Voyant le regard noir de Stella posé sur eux et soupirant face à la gaffe de Flack, Jessie leva les yeux au ciel et fit un sourire rassurant à la scientifique pour calmer sa colère muette mais visible…Enfin, pas pour un certain grand benêt de détective qui avait, certes, de magnifiques yeux bleus…

Jessie : C’était involontaire…de sa part. J’suis allée prendre une douche chez les hommes et j’y ai trouvé Donnie Boy. Alors…Et bien, j’ai fait comme d’habitude…
Don (grognant) : Ha, parce que c’est une habitude chez toi de mater tes collègues sous la douche…
Jessie (haussant les épaules) : J’fais toujours c’que j’pense, j’te l’ai déjà dit, Donnie Boy. Et puis, y a pas mal de filles ici qui auraient tellement aimé être à ma place… (faisant un court silence stratégique) N’est-ce pas, Stella ?

En entendant la détective prononcer son prénom, la scientifique sursauta et se mit à rougir violemment, admettant intérieurement que la jeune détective avait raison. Combien de fois s’était-elle surprise à essayer d’imaginer le corps nu et musclé de Flack ? De trop nombreuses fois, surtout depuis ces derniers mois, après l’explosion…
Don haussa les sourcils, surpris de voir Stella virer au rouge vif face aux dernières paroles de Jessie. Nooon…

Jessie (s’amusant de leurs réactions) : Passons. Ta cicatrice, Donnie Boy.
Don (revenant à Jessie) : Non. C’est…
Jessie : Hideux ? Douloureux ? Un signe de ta faiblesse ?

Flack grimaça, détestant de se faire percer à jour aussi facilement. Et par Jessie en plus ! Depuis qu’il était sorti de l’hôpital, le jeune homme ne mettait plus que des chemises foncées, n’allait plus à la piscine, évitait de se déshabiller devant ses collègues et même de prendre une douche dans la salle d’eau commune de la police, sauf en cas extrême. Mais la montrer à Stella…Il s’y refusait…

Jessie (les mains sur les hanches) : Tu veux vraiment qu’j’utilise la manière forte, Donnie Boy ?

Ouch ! Là, le détective hésita et finit par capituler. Il retira sa veste puis sa cravate et commença à déboutonner lentement sa chemise en partant du col. Et plus il s’approchait de sa cicatrice, plus ses mains hésitaient et tremblaient. Il ne regardait même plus les jeunes femmes…Il avait honte…
Stella, très attristée, se demandait pourquoi Jessie imposait ça à Flack mais comprit peu à peu en voyant les mains tremblantes du détective. Il fallait l’encourager…Le rassurer…

Stella (gentiment) : Attendez Flack, je vais vous aider…

Don leva la tête et regarda la scientifique, surpris, tandis que Jessie était aussi étonnée que lui par la réaction de Stella. Elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle agisse… Mais d’un certain côté, ça faisait un peu avancer son opération Cupidon…
La chemise du détective enfin ouverte, Stella put voir l’énorme cicatrice ornant l’abdomen de Flack et, tout comme Jessie la veille, ne put s’empêcher de la toucher avec une extrême délicatesse. La scientifique sentit d’ailleurs le jeune homme frissonner sous ses doigts et leva doucement son regard émeraude vers lui, le plongeant dans ses très beaux yeux bleus. Elle devait lui dire quelque chose…
Bon ! Sur ce coup-là, Jessie se sentait un peu de trop là…Mais, en principe, elle avait pensé à ce stratagème-ci pour l’aider à dépasser son dégoût de lui-même, sa honte. Pas à le faire avancer vers Stella…Décidément, rien ne se passe jamais comme elle le prévoyait…

Stella (avec douceur) : Tout va bien, Flack. Cette cicatrice ne changera jamais qui vous êtes, ce que vous êtes : un homme doux et courageux. Pour moi, vous resterez toujours Don Flack Jr, l’un de mes meilleurs amis et l’homme qui m’a aidée, soutenue après Frankie…

Jessie fronça doublement les sourcils : déjà, le terme « meilleur ami » devait disparaître pour devenir « amant » voire même « meilleur amant ». Mais bon, n’allons pas trop vite. Et qui était ce Frankie ? Vraiment, Jessie détestait les mystères… Puis, une idée lui vint. Une merveilleuse idée…Oui, demain, elle saurait…La Phase Deux devait être mise sur pieds dès ce soir…Restait plus qu’à convaincre une certaine personne…
Alors que Stella continuait à toucher, voire caresser avec légèreté et douceur l’horrible cicatrice et que Jessie les observait d’un regard protecteur, Danny débarqua dans les vestiaires et se figea net face à ce qu’il voyait : Jessie en soutien-gorge, affriolant en plus, Don la chemise totalement ouverte et Stella entrain de toucher son meilleur ami. Où était-il tombé ? Dans la quatrième dimension ?

Danny : Heu…Je dérange peut-être ?

A l’arrivée de Danny, Stella retira vivement sa main du torse de Don tandis que ce dernier se recouvrit le corps avec rapidité, tous deux très embarrassés.

Jessie (malicieuse) : Non, Danny. Tu tombes bien, en fait. Tu viens nous rejoindre ?
Danny (s’étouffant, interloqué) : Pardon ?

Et devant le visage déconfit du jeune expert, Jessie ne put s’empêcher de rire aux éclats. Vraiment, c’était trop facile de démonter ce petit monde…
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Message  Yelina Dim 13 Juin 2010 - 16:36

Oupss, pardon 14 jours plus tard, quelle honte!!!

Mais quelle bonheur de lire la suite, petite suite certes, mais que du bonheur.
J'adore!!!
Sa ma fait penser à "t'as vu ma cicatrice et plus long que la tienne".
MDR

bravo super merci
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Message  lagentillefan Lun 14 Juin 2010 - 2:27

lol! Je ne suis pas sûre que d'habitude,ce soient la taille des cicatrices que l'on compare angel pas_taper
Bon,voilà la suite!!
_________________________________________

24- Invitation

Mac : Jessie a été victime d’un attentat ?!
Natalie : Oui. J’ai vraiment eu peur…Elle a été gravement blessée et est restée dans le coma durant deux semaines…
Mac (la réconfortant en lui caressant doucement la main avec son pouce) : Mais votre sœur est là aujourd’hui, Natalie…Bien vivante. (avec humour) Peut-être même un peu trop…

Natalie rit légèrement à cette remarque. Il était vrai que sa sœur était un véritable phénomène…

Mac : Maintenant, j’aimerais que vous vous occupiez de vous, que vous vous épanouissiez, comme votre sœur… (grimaçant de façon comique) Enfin, tout en restant la même. Ne devenez pas un double de votre sœur. Une Jessie nous suffit amplement !

Et cette fois-ci, Natalie se mit à rire franchement, ravissant ainsi Mac. C’était un rire clair et cristallin, qui représentait bien la personnalité innocente de la jeune femme.
Les deux experts avaient oublié que leurs deux mains étaient encore jointes mais à cet instant, seul ce moment privilégié comptait. Un moment où Natalie était en totale confiance. En totale confiance avec lui…
Soudain, le rire s’interrompit et les yeux vert ambré de Natalie redevinrent timides. Elle n’avait pas quitté les yeux verts de Mac pour autant mais l’expert pouvait sentir ses doutes et ses hésitations.

Mac (inquiet) : Natalie ?
Natalie : Comment puis-je évoluer si j’ai encore peur ? Vous raconter mon passé m’a fait du bien mais…
Mac : Vous doutez…Vous ne devriez pas, Natalie. Vous êtes une jeune femme formidable…
Natalie (surprise) : Vraiment, vous trouvez ? Si je l’étais, j’aurais réussi à avancer seule, sans demander l’aide de quiconque et je ne serais pas si…Inexpérimentée…
Mac (fronçant les sourcils) : Inexpérimentée ?
Natalie (très embarrassée) : Avec…les hommes…Depuis Tommy, je…

Mac haussa les sourcils à l’unisson en voyant où elle voulait en venir…En effet, ça rajoutait du poids à son malaise avec les hommes…

Mac : Ecoutez, Natalie. Ce n’est pas le problème. Vous avez trop pris l’habitude de compter constamment sur votre sœur et elle a pris ce rôle très à cœur, voire trop. Vous devez vous construire seule, maintenant. Mener votre propre vie.
Natalie : Mac, est-ce que vous…

Mais la jeune femme fut interrompue par le téléphone portable de l’expert, qui répondit, lâchant sa main, et raccrocha quelques instants après.

Mac : Kaile a notre suspect. Elle nous attend.
Natalie (se levant, sortant son portefeuille de son sac) : Bien.
Mac (se levant aussi et payant la note, refusant que Natalie paye sa part) : Ah, et au fait, Natalie…Vous dirigerez l’interrogatoire.
Natalie (presque terrifiée) : Quoi ? Mac, non !

Mais Mac lui fit un sourire confiant. Elle n’allait pas y échapper. Mais elle ne serait pas seule…

*

Jimmy Kirota avait été arrêté dans son magasin…qui était lui aussi spécialisé dans l’artisanat japonais, ce qui lui donnait un parfait mobile pour assassiner le pauvre Nachi Kazuka : la concurrence.
Une fois arrivée devant la porte de la salle d’interrogatoire, Natalie se pétrifia sur place, la peur l’étreignant avec cruauté. Non, Mac avait tort. Elle n’y arriverait jamais…

Natalie : Mac…Je n’ai jamais interrogé de suspects de toute ma carrière. Je risque de…
Mac (avec un sourire rassurant) : Je suis avec vous, Natalie. Et Kaile est là, aussi. Si quelque chose ne va pas, nous vous rattraperons.
Natalie (vraiment incertaine) : Mais…Et l’affaire ? Si je…
Mac : Natalie, ne vous inquiétez pas…Nous avons toutes les preuves nécessaires pour l’inculper. L’interroger n’est pas nécessaire…Mais ça va vous entraîner un peu…
Natalie (fronçant les sourcils) : Si on a tout pour l’arrêter, qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui poser comme question ?
Mac (souriant) : Et bien…Pourquoi ?
Natalie (haussant les sourcils, intriguée) : Pourquoi quoi ?
Mac (commençant à ouvrir la porte, l’invitant à entrer) : Pourquoi a-t’il tué monsieur Kazuka ?

Prenant une profonde inspiration, Natalie entra enfin dans la salle et s’assit rapidement face à Kirota, baissant immédiatement les yeux. Mac s’installa à ses côtés et lui posa discrètement une main sur le dos, lui faisant ainsi relever la tête et le regarder. Il s’approcha ensuite doucement d’elle pour lui chuchoter à l’oreille :

Mac : Ne baissez jamais les yeux devant un suspect. Si vous lui montrez votre peur, il va essayer de prendre l’avantage sur vous…

L’expert pouvait la sentir trembler sous sa main. Avait-elle si peur ou y avait-il autre chose ?
Sentir Mac si proche d’elle et son souffle chaud contre sa peau faisait frissonner Natalie, lui donnant la chair de poule. Et sa main posée gentiment sur son dos…La jeune femme avait incroyablement chaud…Mais aussi, elle avait peur, peur de faire une erreur, peur de fixer leur suspect, peur de l’interroger…

Mac (avec douceur) : Natalie…N’ayez pas peur…Je suis là…

Et lorsqu’il prononça ses mots, Mac retira sa main de son dos pour lui prendre doucement la main, nouant délicatement ses doigts aux siens. Surprise et rougissante, Natalie le regarda, ses yeux vert ambré agrandis de stupeur, et lui fit alors un sourire timide et de remerciement. Resserrant sa main dans la sienne, le regard déterminé, Natalie se tourna vers Kirota, qui souriait depuis un moment quand il avait vu les hésitations de la jeune policière mais en voyant l’assurance qu’elle arborait soudain, il perdit immédiatement son sourire.

Natalie : Bien…

*

Quinze minutes plus tard, Kaile amena Kirota dans sa nouvelle demeure, une jolie petite cellule, laissant les deux experts seuls dans la salle d’interrogatoire. Natalie n’avait toujours pas lâché la main de Mac, appréciant ce contact fort et réconfortant.

Natalie : Merci, Mac…
Mac : Inutile de me remercier. Vous avez franchi cette étape avec courage. Félicitations !

Natalie se mit alors à rougir violemment puis, voyant qu’elle tenait toujours fermement la main de Mac, elle la lâcha, très embarrassée. Mais qu’est-ce qui lui arrivait ?

Natalie (rougissant) : Excusez-moi…
Mac (souriant gentiment) : Il n’y a aucun problème… (hésitant) Justement, Natalie…Est-ce que…vous accepteriez de dîner avec moi demain soir ?
Natalie (stupéfaite) : Vous voulez… ?
Mac (se massant un peu la nuque) : Oui…
Natalie : Mais Mac…Je…Je… Ça fait longtemps que je n’ai plus accepté de rendez-vous et je suis tellement…
Mac : Je sais. Mais nous n’en sommes pas encore là…Alors ?
Natalie (avec un sourire éblouissant) : Alors ? J’accepte avec joie !

Et les deux experts se sourirent joyeusement.
Mac souriait et se surprenait aussi à la fois : il n’avait pas vraiment l’habitude de proposer une sortie avec une de ses employées, surtout aussi jeune. Mais les sentiments qu’il ressentait envers Natalie l’avaient décidé à changer un peu tout ça. Elle avait réveillé en lui des sensations qu’il avait longtemps refoulées depuis la mort de Claire, et bien qu’il avait longtemps souhaité ne plus les retrouver, il se sentait bien, voire très bien. Quand avait-il ressenti ça la dernière fois ?
Natalie souriait parce qu’elle avait trouvé quelqu’un en qui elle avait totalement confiance, quelqu’un qui la comprenait et qui la soutenait. Quelqu’un qui l’appréciait pour ce qu’elle était, pas pour ce qu’elle pourrait lui donner. Quelqu’un qui l’acceptait malgré tous ses défauts et ses problèmes. Finalement, elle était bien contente que sa sœur ait réglé son compte à son supérieur à Los Angeles. Elle n’aurait jamais pu rencontrer Mac Taylor sinon…
Natalie finit par reprendre la main de Mac, lui souriant avec gratitude et bonheur. Mais pour le moment, elle ne pouvait pas faire plus que ça. Elle craignait encore les contacts trop intimes. Mais elle comptait bien changer cet état de fait…
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Message  lagentillefan Sam 11 Sep 2010 - 3:15

Dites,quelqu'un a des nouvelles de Yelina?
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