[OS] More Than Word : The Mentalist Young [Fini] ^
5 participants
Page 1 sur 1
[OS] More Than Word : The Mentalist Young [Fini] ^
More Than Word : The Mentalist Young
Elle soulevait le sac et le posait dans le coffre, celui-ci devait peser des tonnes, qu’Est-ce que son amie avait elle bien put y mettre ? Le sien était aussi léger qu’une plume, même quand on partait pour un mois en vacance. La brune soufflait et passait une main dans ses cheveux, les soulevant pour aérer sa nuque. Il devait faire plus de 30° et le soleil tapait très fort, elle se sentait fondre comme une glace à l’eau. Elle retournait dans son appartement, l’air était frais à l’intérieur, c’était bien plus agréable que cette chaleur torride qui planait sur tout Sacramento. Elle se dirigeait dans la cuisine pour se faire un jus de fruit rapide, cet à dire la boite en carton de jus et un verre. Elle l’apportait à sa bouche, quand quelqu’un pénétrait dans la pièce. Une fille rousse, du même âge qu’elle mais plus grande, plus fine et plus menue. La rouquine allait se servir un verre et buvait cul sec. Cela faisait une heure qu’elles préparaient leurs valises pour Miami, des vacances au bord de la mer entre copines. Elles devaient prendre l’avion le lendemain à 14h00 et arriveraient là bas la nuit ce que Teresa Lisbon redoute le plus. Bien qu’elle soit étudiante dans une école de police, se retrouver seule dans une rue en pleine nuit et avec des tarés qui courent les rues, ça ne la rassurait pas trop. A moins qu’elle s’imagine un superman qui arriverait à sa rescousse et terrasse les gros vilains qui oseraient la toucher. La brune sorti de ses pensés quand son amie l’interpellait. Grace Van Pelt, ces vacances l’excite, elle a toujours rêvé d’aller en Floride et se faire bronzer, plus jouer les divas sur les plages de Miami. Chose que la brune n’apprécie pas trop, ce n’est pas qu’elle n’aime pas la mer. Mais lézarder au soleil et jouer la pute de plage, ce n’est pas son truc. Enfin Grace n’est pas une pute, mais parfois, elle ne s’en rend pas toujours compte et cela lui attire les ennuis. Teresa avait beau lui expliquer, mais tout ce qu’elle recevait en retour c’était des « Oh fait pas ta Mère Teresa ! » et la brune exaspérée laissait tomber, pensant qu’elle évoluerait avec l’âge. Elles avaient quoi, toutes les deux 19 ans et leur vie de faisait que commencer, sauf que Teresa était mal à l’aise, au lycée, Grace parlait volontiers de garçons, de sexe, d’alcool, de drogue et de rock and roll. Pour Teresa, très discrète c’était dur. Elle préférait rester dans un coin et observer. Observer de loin, elle regardait souvent un garçon de la fac qui lui avait tapé dans l’œil, mais ne l’avait jamais avoué à Grace. Pourtant elles se considèrent comme meilleures amies et les meilleures amies se disent tout. Elle ne voulait pas y croire, elle aimait bien garder ses propres secrets, de les garder enfouit en elle et de fermer son âme, son cœur, pour que personne ne puissent lire en elle. Etant enfant, elle s’était faite une règle, « Mon amoureux, saura lire en moi facilement et cela est une preuve qu’il s’intéresse à moi ». Elle l’avait dit à sa grand-mère qui avait sourit, elle l’avait dit a sa mère qui avait sourit, elle l’avait dit à ses frères qui ont rit, mais sourit et enfin à Grace qui lui avait prit les mains et avait souhaité que ça marche un jour. Ce que Teresa aimait chez Grace, c’est qu’elle disait tout sincèrement, sans arrière pensés et cela s’entendait dans ses paroles et se voyait sur son visage. Elle posait son verre dans l’évier et allait prendre une douche. Elle s’enfermait dans la salle de bain, ouvrait le robinet et laissait couler l’eau tiède. Elle ôtait ses vêtements et entrait dans la cabine, laissant l’eau couler sur ses longs cheveux bruns, sur son visage et sur son corps. Elle sortait de la douche après s’être lavée, enroulait une serviette autour d’elle et sortait de la salle de bain pour aller dans sa chambre. Sa chambre n’était pas grande, mais cela lui convenait, les murs étaient beige et le sol couleur chocolat, le lit double placé dans un coin d’un mur avec la table de chevet, un bureau blanc, un ordinateur une lampe. Une grande armoire blanche, un fauteuil et un miroir accroché au mur. Elle ouvrait les portes de son armoire et prenait des sous vêtements, un top kaki et un Bermuda blanc, elle enfilait des ballerines et coiffait ses cheveux mouillés avant de sortir de sa chambre pour rejoindre Grace dans le salon. La rouquine était apparemment en bonne compagnie, le problème c’est qu’elle ne reconnaissait pas la voix, même les voix, ils étaient plusieurs. « Ils » parce que c’étaient des garçons. Debout entre le couloir et le salon, la jeune femme ne se montrait pas, mais écoutait attentivement la conversation. Ils parlaient de fac, de voyage, puis de musique. Elle passait une main dans ses cheveux mouillés, reculait pour aller dans la salle de bain, les sécher avant de rejoindre les autres. Quelques minutes plus tard, elle sortit de la salle d’eau, les cheveux soigneusement coiffé et lissé comme son habitude. Elle allait dans le salon et les discutions s’interrompirent. Le silence qui pesait dans la pièce l’a mit étrangement mal à l’aise, surtout une des personnes assise devant elle qui la fixait intensément. Et voila qu’elle se sentait jugée par ce jeune homme ne la quittait pas des yeux. La brune déglutissait et ouvrit la bouche pour parler mais elle se fit interrompre par la rouquine qui bondit du canapé quittant les bras d’un grand brun coiffé en brosse pour la faire bouger de son coin. Teresa s’asseyait sur le canapé aux coté de Grace et du brun qui semblaient bien amoureux. Son amie la présentait aux garçons, elle n’eu pas de difficultés pour retenir leur noms et leur visages. Il y avait Wayne Rigsby, le petit amie de Grace, Kimball Cho un asiatique au visage impassible et sérieux. Puis il y avait Patrick Jane, cet homme aux boucles blondes et aux yeux d’un bleu azur presque hypnotisant, lui affichait un beau sourire digne des charlatans. La jeune femme le dévisageait et pensait très fort qu’elle se méfierait de lui. Un ange passe, puis Grace se proposait pour aller chercher de quoi boire et manger. La rouquine se défit pour la deuxième fois des bras de Wayne qui n’avait pas très envi de la lâcher, mais il l’a suivit dans la cuisine. Ils n’étaient plus que trois assis dans le salon. Teresa lançait des regards à Kimball, lui envoyait des messages d’alerte pour pas qu’il la laisse seule avec le blond qui prenait ses aises sur le fauteuil et les pieds sur la table. L’asiatique se levait et allait rejoindre les amoureux dans la cuisine. Teresa profondément déçue, le suivait du regard et quand il n’était plus accessible à son champ de vue. Elle partit dans la contemplation de ses magnifiques ballerines blanches dont elle ignorait la raison du pourquoi elle les avait mises. Mais ce n’était pas grave, elle voulait juste éviter de croiser le regard du blond qui encore une fois la scrutait, comme s’il cherchait à lire en elle. Oh non, elle ne voulait pas, elle ne voudrait pas que se soit lui, elle s’était juré de le détester dès la secondes où elle avait croisé son regard bleu océan. Mais le pire, c’est que ses yeux bleus la faisaient chavirer et elle ne voulait pas chavirer pour de bon, craquer et devenir écarlate. Le silence était encore là depuis de bonnes minutes, Teresa se concentrait sur les bruits, de verres, d’assiettes et de discutions dans la cuisine et oublier la présence du blond. Mais soudain, elle se demandait pourquoi elle réagissait comme ça ? Il avait peut être craqué pour elle. Non, elle ne voulait pas y croire, ce jeune homme était trop parfait pour une fille banale comme elle qui n’ose pas porter une jupe au dessus des genoux et un décolleté plongeant. Elle exagérait, il fallait au moins réfléchir que Patrick Jane n’était peut être pas un « homme à putes ». Mais ne le connaissant pas, elle ne pouvait porter un jugement négatif. Il fallait se rappeler qu’il y a une dizaines de minutes, elle s’était jurée de le détester, de la haïr et de ne jamais le voir en portrait. Elle mit son visage entre ses mains et se forçait à se changer les idées, en pensant aux vacances et à la pizza qui allait sortir du four dans les quelques secondes. Bien qu’elle n’a envi de pizza pour le moment. Une voix d’homme cassait le silence, elle levait son visage brusquement et par malheur, ses yeux gris croisèrent ceux de l’homme. Elle était hypnotisée et se mit à le haïr de toutes ses forces, car elle se sentait piégée. Patrick souriait, amusé de se réaction d’ado de 15 ans face à son amoureux. Il devait sentir qu’elle lui avait tapé à l’œil et que malgré son sourire arrogant, n’allait pas tarder à la titiller. La brune se figeait, ses mains cramponnaient ses genoux et elle essayait de lui tenir tête, pour voir s’il allait effacer son stupide sourire et détourner le regard. Mais elle était ridicule, avec sa petite taille, son air de petite fille et ses formes cachés, cela le faisait rire. Elle le fusillait du regard, mais il était hilare, alors elle laissait tomber vexée de ne pas avoir réussit à lui rabattre le caquet. Teresa allait dire quelque chose, mais soudain, une odeur de brulé se rependit de la cuisine au salon, la brune reniflait et levait les yeux au ciel, avant de se lever et courir dans la pièce à coté, ignorant Jane qui se retrouvait seul. La cuisine empestait le brulé, alors que la rouquine s’excitait devant un four dont une épaisse fumée noire s’échappait et que les deux autres on ne savait où ils étaient passé, elle allait ouvrir la fenêtre, prendre une manique pour sortir la pizza brulée et la jeter à la poubelle. Grace, les cheveux en bataille, les joues rougies et la mine dépitée regardait Teresa avec un iota de supplice. La brune soupirait et prit son amie dans ses bras pour la rassurer. Elles interrompirent leurs étreintes, Grace souriait et Teresa esquissait son plus petit sourire. Les jeunes femmes retournèrent au salon où les deux bruns étaient réapparus et que le blond n’avait pas bougé ses fesses d’un millimètre. Teresa lui jetait un regard noir avant de se tourner vers Grace qui semblait avoir une bonne idée qui paraissait très mauvaise pour elle. En fait la rouquine proposait d’aller manger à l’extérieur et de profiter de la soirée chaude qui s’offrait à eux. Patrick se levait de son fauteuil et se figeait comme un « I ». La brunette pouvait comprendre qu’il n’en avait vraiment pas envi et à la tête de ses potes, ce n’est peut être pas son habitude de refuser des sorties. Le plus grand s’approchait du blond et lui collait sa main sur son front, comme pour prendre sa température. Patrick lui repoussait la main et faisait signe qu’il allait très bien, juste qu’il n’était pas d’humeur à sortir ce soir et qu’il préférait rentrer chez lui. Il attrapait son sac à dos et s’en allait, laissant les 4 autres tous seuls. Teresa ouvrait la bouche indignée, sous les airs déçus de Grace et les visages désolés des deux garçons. Wayne jetait un œil à sa copine, comme si elle était maitresse de la situation et qu’elle tirait les ficelles pour faire marcher les autres. Teresa Lisbon exaspérée de la situation dans laquelle venait de les mettre Patrick Jane, elle décidait d’aller le chercher, elle sortit de l’appartement et repéra une tête blonde à 30 mètre d’elle s’approchant d’une voiture. Elle se mit à courir à toute vitesse et allait le rattraper. Elle traversait la route, appela le blond qui se retournait et se mit à hurler son nom. La brune ne comprenait pas ce qui se passait, mais elle entendit soudain un bruit de klaxon. Elle n’avait pas hésité une seconde et s’es littéralement jetée sur le trottoir opposé, ayant évité la voiture de justesse. Elle était allongée sur le sol, les yeux fermé et son cœur battait à la chamade, l’adrénaline parcourrait son corps et lui donnait des frissons. Elle entendait des pas se rapprocher d’elle, quelqu’un la soulevait et la prenait dans ses bras. Elle sentait des bras musclés l’entourer à la taille et la mettre en position assise, elle reprit ses esprits et ouvrit les yeux. Patrick avait accourut jusqu’à elle, la peur et le soulagement se lisait dans ses yeux. La jeune femme baissait les yeux désolés, celui soupirait et lui tapait gentiment sur la tête. Elle clignait des yeux étonnée et affichait une mine de petite fille qui avait fait une grosse bêtise. Elle se mordit les lèvres et détournait le regard. Elle voulait se lever, mais rien que le fait d’appuyer sur sa jambe lui arrachait un gémissement de douleur. Elle s’était certainement cognée la jambe au trottoir.
La jeune femme sur son lit, à demi-assise fixait sa jambe où une partie était violette, maintenant elle se disait qu’elle avait gâché ses vacances et celles des autres. C’était stupide, elle aurait pu regarder avant de traverser la route, même si ce n’était qu’un quartier où l’on ne roule pas à plus de 50 a l’heure. Mais il y a toujours des hors la loi dans la vie et le pire c’est que la voiture qui avait failli la percuter, ne s’était pas arrêtée. Ils étaient allés à l’hôpital il y a 30 minutes, le médecin avait diagnostiqué un hématome et sa jambe ne devait pas trop bouger pendant deux semaines. Elle soupirait et quelqu’un entrait dans la chambre avec un plateau repas. Elle s’attendait à Grace, mais quand elle levait la tête, elle fut lamentablement déçue. C’était Patrick Jane avec un grand sourire qui lui apportait son repas, en réalité, cela ne la gênait pas du tout, mais la mettait mal à l’aise, il l’a mettait mal à l’aise. Elle allait l’envoyer bouler, mais il fut plus rapide qu’elle, il s’était assis et avait posé le plateau sur ses genoux. Les yeux de Teresa faisaient un aller et retour entre Jane content de s’occuper d’elle et son assiette de risotto. Horreur ! C’est son plat préféré et elle avait comme l’impression que ce n’était pas Grace qui l’avait fait. Son visage semblait se décomposer face à la situation, elle ne pourrait pas croire que c’est cet emmerdeur notoire qui avait cuisiné pour elle et dans les 99% des cas, les trois autres les ont laissé en plan tout les deux. Analysant la situation, elle avait bien compris, qu’elle était chez elle assise sur son lit avec un hématome à la jambe, toute seule avec un garçon dont elle ne cessait de se convaincre de le détester et qu’il lui avait préparé son plat préféré pendant que les autres étaient partit s’amuser. Manquerait plus qu’ils soient partis à Miami sans eux ! Penser à tout cela lui nouait l’estomac, elle repoussait le plateau.
- Tu ne mange pas ?
Le sourire du blond avait disparu et ses sourcils s’étaient levés. La brune secouait la tête en signe de négation, elle n’avait pas faim, en fait la raison, c’est qu’elle ne voulait pas le manger parce que c’est le blond qui l’avait fait. Elle s’apercevait que cette attitude ressemblait largement à une vieille aigrie qui n’ai satisfaite de rien ou alors une petite fille qui fait des caprices.
- Merci Patrick, mais je n’ai pas faim…
De mi vérité et demi mensonge avait elle dit, Patrick s’en rendait compte et faisait une moue vexée et boudeuse. Elle se retenait de sourire, car elle le trouvait très craquant avec sa tête de gamin arrogant. Elle avait très envi de le prendre dans ses bras pour le consoler. Mais elle se butait encore avec la haine qu’elle avait décidée à son égard. La brune menait un combat intérieur avec ses sentiments, c’est fou tout ce que l’on est capable d’éprouver pour une personne alors qu’on ne la connait que depuis quelques heures.
- Ne te force pas, ce n’est pas grave !
Elle fut surprise par son changement d’expression en quelques secondes, il était passé de la moue boudeuse au grand sourire malin. Même si elle ne croyait pas à ce qu’il disait, elle était soulagée qu’il ne soit pas fâché contre elle. Aucuns bruits ne se produit dans les secondes qui passaient, Teresa évitait de regarder Jane, elle contemplait le contenu de son assiette qui refroidissait petit à petit. Elle déglutissait, son estomac et ses papilles la trahissaient. Le risotto de Patrick Jane avait l’air délicieux et ce serait vraiment dommage qu’il parte à la poubelle. Pendant que celui-ci regardait ailleurs, elle prit sa cuillère, se servit doucement et la portait à sa bouche. Elle mastiquait le contenu qui se trouvait dans sa cuillère et elle trouvait ça trop bon. Parce que non seulement c’était son plat préféré et fait d’une manière digne d’un chef.
- T’as pas résisté hein ?
Elle sursautait et rougissait d’être prise sur le fait, Patrick souriait de toute ses dents, content qu’elle aime son plat si simple. La brune reposait la cuillère, elle se cachait derrière ses mèches brunes, elle ne voulait pas qu’il la voit comme ça, elle se sentait ridicule de lui avoir fait tout un cinéma pour que quelques minutes après elle ose toucher à son assiette, ne serait ce qu’une cuillère pour faire arracher à cette tête de charlatan un sourire digne du chat du Cheshire.
- Tu devrais manger toi aussi…
- J’n’ai pas faim
- Menteur !
Il éclatait de rire et elle riait discrètement. Est-ce que les choses vont changer en une soirée ? Est-ce qu’elle porterait un nouveau jugement sur ce blond dont elle avait envi de détester alors que son esprit et son cœur lui prouvaient le contraire ? Il attrapait le poignet de la jeune femme, trempait la cuillère dans le riz et l’amenai à sa bouche. Alors qu’elle était surprise parce qu’il se passait, il recommençait son sourire malin dont elle commençait à prendre l’habitude. Patrick Jane est un jeune homme qui osait tout, jusqu’à se rendre ridicule ou provoquer des mal entendus.
- Mais t’es malade ! ?
Il riait encore, on dirait que se faire gueuler l’amusait, que tout l’amusait. Elle comprenait qu’il était comme un grand enfant et qu’il serait capable de bouder pour avoir une glace ou un bisou. Teresa concluait que la soirée allait être pimentée de surprises. Elle n’arrivait pas à croire que, pour la première fois qu’elle ne se laissait pas indifférente à un garçon, il lui en fasse voir de toutes les couleurs. Son regard se figeait dans les yeux bleu de Patrick Jane, elle espérait y trouver toute une joie, mais ce quelle voyait en lui, lui serrait le cœur. Elle affichait une tête mi figue, mi raisin, prête à avoir pitié de lui. Les jours de Jane, n’ont pas été toujours roses.
- ça ne va pas ?
Il abordait encore une fois la même expression inquiète lors de l’accident son accident où elle avait failli se faire renverser par une voiture. La brune détournait le regard, elle n’avait pas du tout qu’il lise en elle, même si elle commençait à l’apprécier. Il lui était encore inconnu et la confiance n’était pas parfaitement bien installer entre elle et lui, surtout elle.
- Si, je vais bien, je suis juste fatiguée
Patrick savait qu’elle mentait, mais il ne disait rien, il retirait le plateau et elle s’allongeait dans son lit. Après s’être enfoui le visage sous la couverture, le blond sorti de la chambre, car il se serait fait envoyer bouler s’il était resté. Il allait dans la cuisine nettoyer le plateau dans un silence plus que religieux. Il jetait un œil à l’horloge, le temps était passé drôlement vite, mais c’était un peu tôt pour être fatigué. Il souriait, il avait compris que la brune cherchait juste à rester seule. Teresa, quand elle n’entendait plus de bruit, se redressait dans son lit et prit son lecteur MP3. Quand elle se sentait contrariée, il n’y avait plus que la musique pour lui faire tout oublier. Elle zappait plusieurs chansons barbantes, jusqu’à ce qu’elle tombe sur une chanson qui lui rappelait le jeune homme blond et le mal être qu’elle avait aperçu dans ses yeux, masqué par un sourire angélique.
Il fermait le robinet, le silence revint et un sentiment de solitude l’envahissait. Ce moment qu’il chérissait depuis plusieurs années. Il sortit de la cuisine et allait s’installer devant la TV, il zappait des programmes divers et inintéressant ou encore qu’il avait vu des centaines de fois. Il s’arrêtait sur un film d’action qui ne lui était pas inconnu. Il s’allongeait, posait sa tête sur l’accoudoir et fermait les yeux. Pas besoin de voir les images pour savoir ce que ça raconte, alors qu’on connait l’histoire par cœur. Ses paupières devenaient lourdes, il n’allait pas tarder à sombrer dans un sommeil profond, sous le fond sonore de la TV. Bien que les coups de feu et les crissements de pneus sur le bitume ne soient une excellente berceuse, il ne s’en souciait point. Il s’endormait en pensant à la brune dans sa chambre, entrain d’écouter la musique avec son MP3. Mais l’image de le brune avait disparue, laissant l’image d’une jolie blonde qui souriait, une jeune étudiante dont il était amoureux, mais elle était partie, il entendait son rire, sa voix et l’appeler par son prénom. Mais les rires et l’atmosphère joyeuse qui planait autour d’elle, virait au gris. La jeune femme ne souriait plus et s’éloignait petit à petit, dans l’obscurité du subconscient de Patrick qui lui tendait la main et hurlait, seules ses lèvres bougeaient. Son cauchemar le ramenait à la réalité, toujours couché sur le divan, les yeux fixé sur le vide et la nuque chaude, il était pétrifié. La peur se lisait dans ses yeux et sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration saccadée. Il voulait se lever pour aller se rafraichir, mais son corps n’obéissait pas, une boule se formait dans son ventre et remontait dans sa gorge. Il en avait connus des cauchemars, mais celui-ci était le plus traumatisant de sa vie. Enfant, ce n’était qu’un mauvais rêve effrayant qu’on oubliait dans les heures qui suivaient et il ne revenait plus. Mais là, toutes ses émotions y sont passées. Il parvenait à se lever, sa tête tambourinaient et les cris résonnaient dans son crane. Il allait inconsciemment dans la salle de bain, posait ses mains sur les bords du lavabo et se regardait dans le miroir. Il était fatigué, son masque était tombé et il était redevenu l’homme vulnérable traumatisé par un évènement bouleversant. Il ouvrit le robinet et s’aspergeait le visage. L’eau froide lui faisait du bien, mais les images ne s’en allaient pas. Elles s’en iront peut être jamais, à moins qu’il y a un déclic. Il entendit quelqu’un frapper à la porte et entrer. Il tournait la tête et sourit, il savait qu’elle viendrait, il savait qu’elle ne dormait pas et qu’après l’avoir entendu marcher comme un éléphant dans le couloir, elle prendrait ses béquilles pour voir ce qu’il se passait. Malgré qu’il soit encore sous le choc de son cauchemar, il souriait comme un enfant quand il voyait sa mère. Teresa affichait une expression impassible, mais il était sur qu’elle s’inquiétait pour lui. La brune entrait dans la pièce et s’assit sur le bord de la baignoire. Il n’allait pas penser, qu’elle allait lui demander de raconter son rêve, car cela ne l’intéressait pas. Il avait compris depuis le début, le petit jeu de la jeune femme, elle se forçait à le détester et lui jouait un peu le jeu en la titillant. D’ailleurs « emmerder, » c’est ce qu’il sait faire de mieux quand on le connaissait mal ou ne le connaissait pas, tout comme Teresa, qui s’obstinait encore à ne pas le regarder et le détester de toutes ses forces, lui bloquant l’accès à ses sentiments. Patrick Jane, est quelqu’un de très observateur, il analyse, déduit, et manipule. Il avait essayé tout un tas de trucs sur des personnes fragiles et sensibles, qui ouvrent leur cœur à n’importe qui et laissent paraitre facilement leur sentiments et émotions. Mais dans le cas contraire, il n’en était pas tout à fait capable, il comptait bien essayer sur Teresa Lisbon. Seul bémol, c’est que la jeune femme ne le laissait pas indifférent et la manipuler ne l’enchantait pas trop ou même pas du tout. S’il voulait en savoir plus sur la jeune demoiselle, il faudrait faire de manière « normale » comme disait Wayne. C’est presque à croire que Patrick Jane n’était pas normal et qu’il serait mieux dans un hôpital psychiatrique.
- Tu as fais un mauvais rêve ?
Le blond sursautait et regardait Teresa surprit. Non seulement elle avait parlé au bout d’une dizaine de minutes, et elle avait mentionné le sujet « rêves » dont il était sûr qu’elle ne dirait rien car cela ne l’intéressait pas. Pour une fois dans sa vie, il s’était trompé, il en était un peu vexé et déçu. Mais ce n’est pas ce qu’il le préoccupait, il analysait la situation à la vitesse de l’éclair, cherchant à trouver une réponse crédible à donner à Teresa, sans raconter la vérité sur ce rêve réel et affreux. Il ouvrit la bouche et évitait de la regarder dans les yeux. Il espérait qu’elle ne connaissait rien aux gestes corporels, car il serait obligé de dire la vérité. Oh et puis, à quoi bon mentir ? S’il voulait que la brunette lui ouvre son cœur, il était bien obligé de faire de même.
- Oui, mais ce n’est pas grave….
C’était déjà bien, il espérait qu’elle n’en demanderait pas plus. La pièce replongeait dans un lourd silence, les deux jeunes gens évitaient de se regarder. La brune soupirait et commençait à se lever, elle annonçait qu’elle allait dormir. C’est en souriant que Patrick la réprimandait gentiment de mentir et de fuir pendant les moments de silence, en donnant une excuse des plus nulles. Il savait qu’elle n’allait pas dormir, mais lambiner toute la soirée. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’elle souriait en coin avant de partir dans sa chambre à l’aide de ses béquilles. Le jeune homme la suivit, alors qu’elle s’installait dans son lit, il allait s’asseoir dans le fauteuil posé à la tête du lit, sans même que la jeune femme dise quoi que ce soit. Elle s’était tu, car elle pensait qu’il ne bougerait pas d’ici, même si elle devait le frapper avec ses béquilles. La pièce replongeait dans un lourd silence nocturne, Teresa fixait son MP3 comme s’il allait se mettre à danser, mais c’était un moyen pour éviter de croiser le regard de Patrick qui était ailleurs.
- C’est quoi ta musique préféré ?
Elle relevait vivement la tête et regardait pour une fois Patrick dans les yeux, sans s’en rendre compte bien sur. Maintenant, elle était bien obligée de lui répondre, elle était comme sous son emprise, hypnotisée par le bleu de ses iris et le sourire angélique qu’il affichait. De toute façon, ce n’est qu’une question idiote et banale. Mais une partie, d’elle était contente qu’il lui ait posé une question, elle ne pouvait se l’expliquer, mais elle se décidait d’arrêter de bêtement le détester sans raison. Elle souriait en coin et allumait sa chaine hi fi sur sa chanson et s’allongeait dans son lit. Elle fermait les yeux et se laissait bercer par la mélodie et la présence du blond à ses cotés.
« More Than Word »
FIN
Dernière édition par WinJane le Sam 28 Aoû 2010 - 2:01, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: [OS] More Than Word : The Mentalist Young [Fini] ^
Waaa c'est beau !!
La suiite please!
La suiite please!
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: [OS] More Than Word : The Mentalist Young [Fini] ^
Super ce début! Ca donne une toute autre dimension d'écrire sur la jeunesse des personnages ^^. Hâte à la suite =D!!!
Shaitan- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et Cho!
Localisation : Morbihan, Bretagne
Re: [OS] More Than Word : The Mentalist Young [Fini] ^
raaaaah c'est beau !!!! veux the suite !!!
Yùu- Flic en uniforme
- Personnage préféré : jane et lisbon ! ^^
Loisirs : jisbon ! =D
Localisation : quelque part dans le grenier de la france =O
Re: [OS] More Than Word : The Mentalist Young [Fini] ^
Mais c'est trop beau
J'aime j'aime j'aime
La suite please
J'aime j'aime j'aime
La suite please
Luciole- Red John
- Personnage préféré : Lisbon♥
Localisation : dans ma bulle
Re: [OS] More Than Word : The Mentalist Young [Fini] ^
C'est super, j'adore !
BRAVO pour ce os, surtout que ce n'est pas courant de trouver des os avec l'équipe adolescente et que ça me manquait
BRAVO
BRAVO pour ce os, surtout que ce n'est pas courant de trouver des os avec l'équipe adolescente et que ça me manquait
BRAVO
Sujets similaires
» [OS] Little Word [Fini] ^
» [OS] C'est fini ^
» [OS] Plus là [fini] ^
» [OS] Taken by flames [fini] ^
» [OS] Two Sunshine [Fini] ^
» [OS] C'est fini ^
» [OS] Plus là [fini] ^
» [OS] Taken by flames [fini] ^
» [OS] Two Sunshine [Fini] ^
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum