Dirty Little Secrets

Disclaimer : Les personnages appartiennent tous à la série The Mentalist de Bruno Heller à l'exception de ceux que j'ai inventé pour les besoins de la fanfiction. Je ne touche pas d'argent, je fais simplement ça pour tuer le temps, c'est la première que je fais sur cette série, j'espère qu'elle vous plaira !

Synopsis : Le C.B.I doit faire équipe sans Kimball, ce dernier est mis à l'écart de l'enquête qui le concerne de près et qui fait ressurgir de douloureux souvenirs ainsi que des personnes qu'il avait préféré renier.

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Il était précisément 7h50 lorsque Kimball entra dans le hall d'entrée du C.B.I, café à la main, saluant les personnes qui se trouvaient autour de lui d'un signe de tête en guise de salutation et d'une grimace qui ressemblait presque à un sourire. Les personnes qui le côtoyaient dans le cadre de son travail disaient souvent de lui qu'il était un homme calme, fin psychologue, distant et avec un humour pince-sans-rire qui était, selon certains, son plus gros atout, notamment lors des interrogatoires mais, très peu de personnes connaissaient le vrai Kimball Cho parce qu'aussi sérieux pouvait-il être, il avait aussi une part d'ombre, comme tout à chacun.

Avant d'entrer dans le bureau qui leur était réservé, l'agent du C.B.I termina son café d'un trait et le jeta à la poubelle avant de pousser la porte et c'est sans étonnement qu'il trouva Teresa, en proie à une communication téléphonique désagréable, Patrick Jane, affalé sur son éternel fauteuil en cuir avec un sourire candide peint sur le visage et enfin Grace Van Pelt qui foudroyait ce dernier du regard. Une paire d'yeux se posèrent alors sur l'asiatique ; le consultant se redressa de moitié en lui adressant une signe de la main, Teresa en fit de même, ne pouvant couper la discussion téléphonique et Grace lui lança un petit « Hi » avec un air visiblement déçu... Il avait cette intuition que Kimball n'était pas la personne qu'elle espérait voir franchir la porte et au lieu de s'en offusquer, l'agent Cho en fut amusé même s'il gardait ce visage presque impassible.

Il s'installa à son bureau, alluma son ordinateur personnel et croisa les bras lorsqu'enfin la porte s'ouvrit sur Wayne, la personne tant attendue. Kimball échangea un regard lourd de sens à Patrick qui s'était redressé pour voir la scène avec grand intérêt... Dans ces cas-là, le consultant était pire qu'une grand-mère flanquée devant un soap à l'eau de rose mais, Cho savait pertinemment que ceci les mèneraient tous deux à faire des paris insensés sur la relation qu'entretenait leurs deux collègues. C'est la fin de conversation téléphonique de Lisbon qui coupa court à l'ambiance bon enfant qui s'était installée dans la pièce, Grace et Wayne affichaient tous deux une mine gênée en feintant tant bien que mal un air sérieux que Kimball n'avait eu aucun mal à adopter, quant à Patrick, il garda son éternel sourire.

TERESA : « Je serais vous, j'arrêterais de sourire bêtement ! C'est la dernière fois que je vous couvre, cette fois-ci. »

PATRICK : « Vous dîtes ça depuis cinq ans. Admettez que ma méthode était efficace, bien que douloureuse. » dit-il en se redressant complètement, dévoilant une petite entaille au niveau de l'arcade sourcilière.

TERESA : « Ce coup-là, vous l'avez bien mérité. »

PATRICK : « Oh allez ! L'affaire est classée, ce n'est pas la peine d'en faire toute une histoire. J'ai été blessé je vous signale, vous devriez être aux petits soins. »

TERESA : « Vous semblez oublier que je ne suis pas une babysitter, il serait peut-être temps pour vous de mûrir et je serais à vos petits soins, comme vous dîtes, le jour où vous arrêterez de provoquer les suspects. De vous à moi je... » commença t-elle avant d'être coupée par la sonnerie de son téléphone portable.

Teresa observa le numéro avant de répondre, l'air encore un peu énervée par cette confrontation avec Jane.

TERESA : « Agent Lisbon »

Un long silence s'installa dans la pièce pendant que le correspondant de la jeune femme expliquait la situation, tous les membres de l'équipe était aux aguets, sauf peut-être Patrick qui avait la tête posée sur l'accoudoir en pleine contemplation de ce qu'il disait être une tâche ressemblant à Elvis Presley. Kimball fixait Teresa qu'il avait vu pâlir à vu d'œil avant que son regard ne croise le sien pendant une fraction de secondes, un moment bref qui fut pourtant largement suffisant pour l'agent Cho, elle avait une très mauvaise nouvelle et celle-ci les concernait de près.

TERESA : « Je comprends votre position, non... je tiens à le lui dire moi-même... Très bien, dans ce cas, à toute à l'heure. »

La jeune femme raccrocha, baissant les yeux une fraction de secondes avant d'hocher la tête pour se donner confiance. A présent, même Patrick la regardait dans l'attente de savoir ce que Teresa allait dire et surtout à qui elle allait le dire mais, contre toute attente, Teresa se posta devant le bureau de Kimball.

KIMBALL : « Boss ? »

TERESA : « Je viens de recevoir un appel du bureau de Oakland, les corps de votre mère et de votre nièce ont été retrouvés... Je suis... désolée. On nous a demandé d'enquêter et.. »

KIMBALL : « Je connais la déontologie. » trancha t-il d'un ton un peu trop sec.

Cela faisait des années qu'il n'avait pas revu sa mère, quant à sa nièce, il ne l'avait vu qu'une fois, le jour de ses 3 ans et cela remontait à 6 ans maintenant. Sa mère étant atteinte d'un cancer dont la chimiothérapie l'épuisait, sa sœur avait avait décidé de vivre avec elle et sa fille pour s'en occuper... Sa sœur... Bon sang, sa sœur !

KIMBALL : « Où est ma sœur ? » demanda t-il précipitamment.

TERESA : « Dans le service psychiatrique de l'hôpital d'Oakland. »

Son ton était douloureux, Kimball se leva d'un bond et s'apprêta à quitter le bureau lorsque Patrick l'interpela mais, l'agent se tourna vers lui.

KIMBALL : « Je n'ai pas besoin de votre aide, Jane. Ce n'est pas un interrogatoire pendant lequel vous pouvez surgir pour m'interrompre, c'est une affaire de famille. »

La porte se referma sur le restant de l'équipe, interdite devant la réaction de Kimball bien que parfaitement compréhensible... Ils ne l'avaient jamais vu dans un tel état mais, l'heure n'était pas à cela pour l'instant. Teresa donna l'ordre à Patrick et Wayne de descendre au parking, lançant les clés à Rigsby qui les attrapa au vol sans sourire comme il le faisait naturellement et Grace ne protesta pas lorsque Lisbon lui demanda de rester au bureau pour faire des recherches.

Lilith a écrit:Merci ! Ouaiiiiis, j'adooore Cho
CGC ? J'adhèèèère !

Après mûres réflexions, l'agent Cho avait décidé de se rendre sur les lieux du drame avant d'aller voir sa sœur à l'hôpital psychiatrique, réagir en agent fédéral plutôt qu'en frère était beaucoup plus facile pour lui. Le trajet jusqu'à la maison qu'habitait sa mère dura plus d'une heure, un trajet qui s'était fait dans un silence à la fois pesant et réconfortant dans la mesure ou cela permettait à Kimball de réfléchir. Il savait que ses collègues n'allaient pas tarder à débarquer et les connaissant, l'équipe ne compterait que Wayne, Teresa et Patrick. Grace était toujours celle qu'on laissait au bureau en général et cela n'arrangeait pas vraiment ses affaires parce qu'il avait bien l'intention de se tenir informé des avancements de l'enquête.

L'asiatique s'arrêta devant une charmante maisonnette sans prétention, dans un quartier réputé pour être l'un des plus calmes, à croire qu'il ne faut jamais se fier à un agent immobilier. Des policiers en uniforme grouillaient autour de la maison de même que quelques voisins curieux qui s'échangeaient des messes basses, des vautours... voilà ce qu'ils étaient. Kimball salua les policiers, montra sa plaque et passa sous la bande jaune et noire. Il n'avait pas le droit d'enquêter mais, il voulait voir la scène de crime, persuadé d'y trouver des indices... des indices qui le concernait sûrement. Sans avoir besoin de le demander, les enquêteurs s'approchèrent de lui pour faire un rapport court et précis mais, Cho ne les écoutait pas, il était bien trop occupé à regarder les corps sans vie de sa mère et de la petite fille aux traits asiatiques très légers de 9 ans étendue à ses côtés, tenant la main de sa grand-mère.

Cette scène était à la fois triste et touchante mais, elle réveilla d'autres sentiments violents chez Kimball... Des sentiments qu'ils ne connaissaient plus depuis qu'il avait quitté son gang et il comprenait enfin de quoi Patrick parlait lorsqu'il mentionnait John Le Rouge. C'était la mort de sa nièce qui ne révoltait le plus... Alors que le légiste glissa la main dans le cou de l'enfant, Kimball remarqua une cicatrice faite au couteau, deux lettres qu'il ne connaissait que trop bien mais, il était décidé à ne pas communiquer l'information à ses collègues ; c'était une histoire de famille comme il l'avait si bien dit et il était prêt à aller jusqu'au bout quitte à perdre son job. ou sa vie.

Un claquement de porte lointain incita l'agent Cho à regarder par la fenêtre ; Teresa et Wayne sortaient de la Chevrolet sans Patrick et cette idée n'était pas pour rassurer Kimball qui décida d'aller à leur rencontre.

TERESA : « Rigsby, demande un rapport. » dit-elle pour le congédier.

RIGSBY : « Tout de suite. »

KIMBALL : « Où est Jane ? »

TERESA : « Je sais que ce n'est pas évident à accepter mais, vous n'êtes pas lié à cette enquête. »

KIMBALL : « Où est Jane ? »

TERESA : « A l'hôpital... Cho ! » commença t-elle en le voyant partir.

Kimball ne s'était pas attardé, il avait grimpé dans sa voiture et avait démarré en trombe direction l'hôpital. Une fois à destination, l'agent demanda à voir Maï-Li Cho, on lui demanda s'il était de la famille et il affirma être son frère puis, en profita pour demander si un homme blond était passé avant lui.

HÔTESSE : « Le consultant du C.B.I ? Il est arrivé il y a quelques minutes de cela. »

Kimball la remercia d'un signe de tête et gagna rapidement l'unité psychiatrique mais, en poussant la porte, il trouva Patrick derrière la vitre qui donnait sur la chambre de Maï-Li. C'est alors qu'il comprit que Jane n'avait pas eu l'intention de l'interroger, qu'il avait respecté le désir silencieux de son collègue. En le voyant approcher du coin de l'œil, le consultant redressa la tête.

PATRICK : « Les médecins ont préféré la mettre sous sédatifs. »

Kimball ne répondit pas, il imita le consultant et observa sa sœur étendue sur un lit d'hôpital, sanglée, plus pâle que jamais mais, cela ne nuisait en rien à sa beauté. Maï-Li avait toujours été une très belle à un tel point que les « amis » de Cho lui avait longtemps tourné autour mais, comme tout grand frère qui se respecte, Kimball avait voulu la préserver. Dans leur jeunesse, ils avaient été très proches mais, avec ces histoires de gangs, ils ne s'étaient plus parlé sauf 6 ans auparavant, lorsque Cho avait appris que sa mère était atteinte d'un cancer. Il avait fait le déplacement jusqu'à Oakland pour apprendre que sa sœur avait eu une petite fille avec un homme blanc, sa mère n'avait pas été ravie de l'apprendre mais, lorsque June avait pointé le bout de son nez, Huan avait décidé de se réconcilier avec sa fille... le seul enfant qui ne lui avait pas tourné le dos. Maï-Li était une jeune femme courageuse, pétillante, la douceur incarnée et aujourd'hui, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même.

KIMBALL : « Qu'est-ce que tu fais là ? » demanda t-il enfin pour rompre le silence.

PATRICK : « J'attendais. »

KIMBALL : « Qu'est-ce que tu attendais ? »

PATRICK : « Il y a un peu plus de cinq ans, j'étais à la place de ta sœur. Je ne voulais qu'elle se réveille seule, c'est la pire chose qu'il puisse arriver dans une telle situation mais, Maï-Li a la chance d'avoir un grand-frère. »

KIMBALL : « De la chance ? » dit-il en s'étranglant à moitié bien que son ton était toujours aussi froid.

PATRICK : « Il serait peut-être temps de rattraper le temps perdu, tu ne crois pas ? »

KIMBALL : « N'utilises pas tes talents sur moi, je connais assez bien ma sœur pour savoir que ma présence est la dernière chose qu'elle souhaite. »

PATRICK : « Cho... »

KIMBALL : « Je ne veux rien savoir. »

Son regard se posa une nouvelle fois sur Maï-Li qui semblait émerger du pays des éléphants roses, sa réaction ne se fit pas attendre, l'électrocardiogramme commençait à s'affoler alors que la jeune femme aux cheveux d'un noir de jais tirait sur les sangles à s'en marquer les poignets.

MAÏ-LI : « Je veux voir ma fille, rendez-moi ma fille. »

Elle était encore trop faible, ses paroles n'étaient que murmures mais, Patrick et Kimball n'eurent aucun mal à lire sur les lèvres d'une mère qui vient de perdre son enfant, ils ne connaissaient que trop bien ce genre de situation sauf que là, elle concernait Kimball de près. Il n'aimait pas voir sa sœur dans une telle situation et il sentait qu'à ses côtés, Patrick ne tenait plus en place non plus... Sans vraiment s'en rendre compte, ses jambes l'avaient porté machinalement dans la chambre de sa sœur et ses bras l'avaient tout naturellement encerclés dans un geste protecteur. Maï-Li s'était instinctivement blottie contre lui, tête posée contre son épaule, sa main serrait sa veste avec force comme si elle avait peur que ce mirage disparaisse. L'agent Cho tourna la tête vers la fenêtre et croisa le regard de Patrick qui baissait la tête avec un petit sourire qui n'avait plus rien d'un adolescent mais, bel et bien d'un adulte de 40 ans, comprenant le message silencieux que son ami faisait passer dans ce regard.

[NDLR : Merci ! Cho, Cho, Cho, Cho !]

Musique : Strays Don't Sleep - For Blue Skies

Assis au chevet de sa sœur qui dormait à présent à poings fermés, Kimball l'observait en se remémorant quelques bribes de son passé peu glorieux et les raisons qui l'avaient poussé à quitter Oakland pour une vie bien rangée. Si seulement ce qu'il avait fait était apparu dans son casier judiciaire, il n'aurait jamais fait partie du C.B.I mais, la vie est faite de choix, qu'ils soient bons ou mauvais. Pour lui, il n'y avait pas qu'une seule personne responsable, tout le gang était impliqué sinon pourquoi avoir graver les initiales dans le cou de June ? Qu'est-ce qu'il lui avait pris au juste de s'allier à eux ? Finalement, il en revenait à la seule conclusion que c'était lui et lui seul le responsable de tous les malheurs qui s'était abattue sur la famille Cho depuis une décennie. Tout ça à cause d'une crise d'adolescence... Il entendit la porte de la chambre s'ouvrir, quelqu'un était entré sans frapper et Kimball n'avait pas besoin de redresser la tête pour savoir de qui il s'agissait.

KIMBALL : « Pourquoi tu es encore là ? »
PATRICK : « Je n'ai pas de voiture, c'est Rigsby qui m'a amené ici. »

La main de ce dernier apparut dans son champ de vision, elle tenait un gobelet de café bien chaud, le consultant avait pris la peine de sortir à l'extérieur pour y prendre le meilleur café qui soit, sûrement parce qu'il n'aimait pas le thé des distributeurs que l'on trouvait dans les hôpitaux. Kimball connaissait assez bien Patrick pour savoir que c'était ce que son gobelet à lui contenait, du thé au citron d'après l'odeur qui lui chatouillait les narines.

KIMBALL : « Si tu comptes utiliser l'hypnose sur ma sœur, n'y penses même pas. »
PATRICK : « Je ne suis pas venu en tant que consultant si c'est ce que tu veux savoir. »
KIMBALL : « C'est dommage, j'ai besoin d'une taupe. »
PATRICK : « Tu n'as même pas besoin de le demander. » dit-il en reprenant son sourire de gamin avant de redevenir sérieux. « Ils lui ont injecté des calmants ? »
KIMBALL : « Non, elle s'est endormie d'épuisement. Tu as du nouveau ? »
PATRICK : « Ta sœur va être placée sous surveillance et... Lisbon a demandé à ce que tu le sois également. »
KIMBALL : « Je refuse »
PATRICK : « Pourquoi ça ne m'étonne pas ? »
KIMBALL : « Parce que tu sais ce que ça fait que de vouloir se venger. » répondit-il d'un ton toujours aussi calme.

En apparence, Kimball faisait preuve d'un calme olympien mais, en apparence seulement... A l'intérieur, c'était une vraie tempête qui se déchaînait. Maï-Li bougea de nouveau dans son sommeil, fronçant les sourcils, gémissant... les signes caractéristiques d'un cauchemar. L'asiatique se tourna donc vers Patrick.

KIMBALL : « Tout compte fait, j'ai besoin de tes talents. »

Le consultant esquissa un sourire et acquiesça d'un signe de tête tandis que Kimball s'était levé du fauteuil qu'il occupait depuis près d'une heure déjà pour regarder le parking, dans le reflet de la vitre, il voyait Patrick s'occuper de Maï-Li, poser délicatement sa main sur la sienne en lui chuchotant de douces paroles d'une voix apaisante avec un timbre à la fois grave mais, réconfortant qui eut l'effet escompté. La jeune femme poussa un long soupir et remonta un peu plus les couvertures sur elle jusqu'à disparaître en dessous puis, Patrick se leva et se plaça aux côtés de l'asiatique.

PATRICK : « Tu te souviens de l'affaire du scientifique empoisonné à l'université de Leyland l'an dernier ? Sophie Miller ? »

KIMBALL : « J'ai vraiment l'air d'un conseiller en séduction ? »
PATRICK : « Absolument pas, sauf quand Cho a fait son show dans cet hôtel, le... ? » *claquement de doigts*
KIMBALL : « Où tu veux en venir au juste ? »
PATRICK : « C'est une psychiatre, je pense que ta sœur en aura besoin. »

En jetant un coup d'œil en contre bas, sur le parking, Patrick remarqua la Suburban du C.B.I et il s'éclipsa de la chambre, laissant Cho seul avec sa sœur.

Sweetylove30 a écrit:Ah je suis contente, en allumant mon ordinateur je vois une nouvelle fic, chouette
Tu iame beaucoup Cho toi
je veux la suite mais une question ça va pas être du Chisbon hein?????????????
mais c'est ta fic, fais comme tu veux.
C'est quand même trtiste ce qui arrive à Cho

NDLR : Merci à tous pour vos commentaires qui me donnent envie de poursuivre cette fanfiction, elle n'est là que pour m'échauffer parce que je compte en faire une avec une meilleure intrigue policière. J'arrange la relation Jane/Cho à ma sauce en essayant de respecter au mieux ce que j'ai pu voir dans la série jusqu'à présent et je te rassure SweetyLove, il n'y aura pas de Chisbon mais, si vous voulez qu'une idylle prenne forme entre d'autres personnages, pourquoi pas ? N'hésitez pas à me donner vos idées, j'aime bien avoir d'autres point de vue et je m'arrangerais pour vous satisfaire ! Cette fanfiction c'était simplement pour passer le temps à la base.

A présent seul dans la chambre, l'agent Cho observait ses collègues sur le parking en se demandant s'ils comptaient entrer ou pas, s'ils tenaient vraiment à interroger Maï-Li toujours endormie mais, après quelques paroles échangées avec Patrick, Teresa et Wayne remontèrent dans le véhicule en jetant un dernier coup d'œil à la fenêtre de la chambre où ils pouvaient le voir. Kimball continua de les observer jusqu'à ce que la voiture ne quitte son champ de vision et par conséquent, le parking de l'hôpital. Ce n'est qu'une fois qu'il fut certain d'être seul que l'agent s'empara de son portable et composa un numéro qu'il n'avait plus fait depuis des années maintenant, il n'était même pas sûr que le numéro était le même mais, il n'avait pas le choix, cette fois-ci, il était seul contre tous. Cho n'était pas comme Patrick Jane, incriminer ses collègues dans ce qui allait être une véritable vendetta était trop risqué pour leur carrière sauf pour celle du consultant qui détenait tous les records d'infractions commises en une seule enquête.

Kimball avait hésité un moment avant de finalement se décider à appuyer sur la touche d'appel, le bruit de la tonalité était plutôt encourageant et finalement, quelqu'un décrocha. C'était la voix d'un homme avec un accent asiatique très prononcé, à sa réponse, il serra les dents en gardant toujours ce visage parfaitement impassible.

KIMBALL : « Dizzy... Tu me reconnais ? »
DIZZY : « Tiens... Kimball Cho que l'on surnommait le glaçon, alors, elle te plait la vie bien rangée ou tu as décidé de revenir supplier tes frères de te reprendre ? »
KIMBALL : « Tu viens de dire deux mots de trop, Dizzy. »
DIZZY : « Lesquels ? »
KIMBALL : « Supplier et frères. » trancha t-il avant de raccrocher sèchement.

Il connaissait assez bien ces anciens camarades pour savoir que tout le gang n'était peut-être pas impliqué dans toute cette histoire. En tout cas, une chose était sûre, il n'obtiendrait rien de Dizzy et encore moins de celui qui était à la tête du gang et qui ne demandait qu'à voir la tête de Cho sur un piquet. S'il voulait des informations, Kimball allait devoir s'y prendre autrement, se mettre à découvert, risquer faire ressurgir un passé peu glorieux, de se faire virer du C.B.I ou dans le pire des cas, de se faire tuer.

Son regard se posa sur Maï-Li, il n'avait pas été un frère exemplaire pour elle, c'était l'occasion ou jamais de se rattraper mais, ce serait aussi une façon de se repentir parce qu'il était persuadé que tout ceci était dans le seul et unique but de l'attirer dans un traquenard. Kimball devait être plus malin qu'eux et même s'il refusait de l'avouer, la présence de Patrick Jane dans l'équipe du C.B.I avait contribué à le rendre meilleur, il ne lui restait plus qu'à passer entre les filets de l'équipe de surveillance. A son humble avis, Lisbon n'avait pas encore jouer de ses relations auxquels cas, des gardes seraient déjà devant la porte de la chambre à faire le pied de grue. Cho s'approcha donc de sa petite soeur, lui déposa un baiser furtif sur le front, sans s'y attarder et quitta la chambre sans se retourner. Il avait de nouveau ce visage impassible de l'homme déterminé à retrouver qui était le responsable de tout ça, Kimball n'était pas un fin stratège mais, il connaissait très bien la psychologie des membres appartenant à un gang, espérons que cela serait assez suffisant pour ne pas réussir à se faire prendre.

Lorsque la porte de la chambre de Maï-Li s'était refermée, cette dernière avait ouvert les yeux mais, pas de la même manière que le ferait une personne tirée d'un sommeil profond, au contraire, la jeune femme était parfaitement éveillée, elle n'avait pas perdu une miette de la conversation entre Kimball et un homme qui l'avait apaisé l'espace de quelques instants et encore moins de la conversation téléphonique ; Dizzy, cela sonnait comme un nom de gang.

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Quelques flashs du passé lui revinrent en mémoire, alors qu'elle était adolescente et que son frère menait une vie mouvementée. Il n'avait jamais été très bavard mais, il s'était rebellé à sa manière. Lorsqu'ils étaient enfants, Maï-Li et lui étaient très proches, aussi proches que peuvent l'être un frère et une sœur mais, leur relation était encore plus poussée que ça, ils se faisaient mutuellement confiance jusqu'à ce que Kimball choisissent de mauvaises fréquentations, lui qui pourtant était destiné à une brillante carrière dans le baseball. Les Cho passèrent leur temps à tenter de raisonner leur fils en vain et entre eux se trouvait Maï-Li, médiatrice malgré elle...

MAÏ-LI : « Kimball, tu ne peux pas partir comme ça. Maman a besoin de toi plus que jamais, j'ai besoin de mon grand-frère, qui est-ce qui flanquera la trouille à mes petits amis potentiels, hmm ? »

KIMBALL : « Tu y arrives bien toute seule, le dernier a terminé à l'hôpital. »

Son frère avait dit cela d'un ton très sérieux, c'était son trait d'humour à lui mais, il avait raison... Maï-Li n'avait pas vraiment besoin de lui pour se défendre d'un garçon un peu trop entreprenant, elle s'était passionnée très tôt pour les arts martiaux pendant que son frère, lui, prenait goût aux armes à feu et aux belles voitures. A présent, sa sœur se mit à pleurer, en espérant sincèrement que ses larmes réussiraient à faire fondre la glace au tour du cœur de Kimball.

MAÏ-LI : « Kimball. » dit-elle en lui attrapant le bras qu'il repoussa violemment.

KIMBALL : « Ma décision est prise, respectes-là. »

Et il avait franchi le seuil de la porte en laissant celle-ci grande ouverte, Kimball n'était pas du genre à la claquer rageusement bien que son comportement était devenu plus violent au fil des années passées avec ce gang. Petit à petit, Maï-Li sentit la colère l'envahir, une chose qu'il lui arrivait très rarement, surtout quand l'origine de cette colère n'était autre que son frère qu'elle avait toujours tenue en très haute estime. L'adolescente s'était alors précipitée à la porte pour hurler à plein poumons.

MAÏ-LI : « Je comprends pourquoi on t'appelle le glaçon ! Quand ton cœur sera en mode décongélation, ce sera trop tard... Tu n'es plus mon frère ! »

Kimball avait marqué un temps d'arrêt, sans se retourner... Un fraction de secondes qui lui avait semblé être une éternité jusqu'à ce qu'il grimpe dans sa voiture et qu'il disparaisse au coin de la rue.

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Felicity a écrit:je demande du JISBON !

Lilith a écrit:Je pense que le Jisbon ce sera dans une autre fanfiction, j'ai ma petite idée concernant l'intrigue.

Marine a écrit:

Felicity a écrit:je demande du JISBON !

Traitresse