Mini histoire ! [Fini] ^

Bonjour, ou plutôt bonsoir ! L'écriture de fanfictions n'est pas un exercice que j'ai l'habitude de pratiquer, à vrai dire, celle ci est ma première !
Il y a un début à tout, j'ai donc décidé de me lancer, avec une légère appréhension pour ne pas vous mentir.

Bon, pour la présentation de ce qui était à la base un One shot (il est devenu un peu long, et d'ailleurs je n'ai pas fini de la rédiger, mais je voulais soumettre le début à vos avis experts !) :

Titre : (on verra ça plus tard si ça ne vous dérange pas)
Résumé : Du Jisbon (oui l'histoire n'est pas très élaborée, pas de meurtres, ni de trucs du même acabit)
Personnages : Lisbon & Jane, ainsi que le reste des personnages connus en arrière plan.

Attention : l'idée m'est venu d'un bonus dans le coffret de la saison, une scène de 'Preuve perdue', que certains reconnaitront peut être. Ainsi la toute première scène n'est pas vraiment de moi.

Bon, et bien voilà ce que je vous propose, n'hésitez pas à critiquer autant que vous le pouvez...


10H du matin, quelque part en Californie...

« Vous pourriez me déposer à l’aéroport ? » Cette simple question venait de jeter un froid glacial dans la camionnette où se trouvaient tous les membres de l’équipe menée par l’agent Lisbon. C’est d’ailleurs elle qui réagit la première :
« Vous partez ? » demanda-t-elle d’une voix qu’elle voulait neutre, mais qui s’avéra plus aigue qu’elle ne l’aurait voulu sous le coup de la surprise. L’enquête en cours n’avait rien à voir avec un quelconque aéroport, cela ne pouvait donc pas faire parti d’un des plans tordus de son consultant. La brune aux yeux d’émeraude sentit son ventre se nouer. Elle savait ce qu’il allait répondre, c’était son explication qu’elle redoutait. Elle se remémora son comportement vis-à-vis de l’intenable blond au cours de ces dernières semaines et sentit son pouls s’accélérer. Mais la réponse du consultant coupa court à son débat intérieur :
« Oui, cela fait des mois que le dossier Red John n’avance pas, et puis... » Jane hésitait, ce qu’il allait dire était probablement injuste, mais il le ressentait ainsi.
« Et puis ? demanda Cho avec son impassibilité légendaire.
- Et puis, dit-il en plongeant son regard dans celui de sa patronne, cela fait quelques temps que j’ai l’impression d’être de trop. Vous ne voulez pas de moi ici. »
Une pointe de tristesse perçait malgré tous les efforts du blond pour cacher ses émotions. Ce reproche s’adressait surtout à la jeune femme qui n’avait toujours pas détacher son regard du sien, et elle le savait. Cela faisait plusieurs semaines qu’elle passait ses nerfs sur lui, qu’ils ne parlaient quasiment plus, et ce qu’elle redoutait s’était réalisé.
« Mais qu’elle conne ! » se dit-elle intérieurement. Elle détourna ses yeux, faisant mine de se concentrer sur la route, troublée. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux, et luttait pour ne pas se laisser submerger. Elle ne voulait pas qu’il parte, comment pouvait-il lui faire ça ? Jane reposa alors sa question, d’un ton froid :
« Pourriez-vous me déposer à l’aéroport ? S’il vous plait. »
Pour Lisbon s’en était trop. Sa tristesse se mua en une sourde colère prête à éclater si elle perdait le contrôle d’elle-même. Elle se retourna vivement et plongea son regard dans celui couleur azur de son consultant, et dit avec dédain :
« Vous ne pensez qu’à vous Jane. Vous n’êtes qu’un égocentrique prétentieux, insensible à tout ce qui vous entoure, parce que vous pensez que votre peine fait de vous un être à part, incompris mais noble puisqu’il lutte pour continuer à vivre malgré ce qui lui est arrivé, et qui vous donne le sentiment d’être supérieur aux autres ! Vous voulez que je vous dise ? Etre malheureux vous plait. Vous êtes un masochiste qui refuse d’être aidé. »
Elle avait débité ça d’une seule traite, et sa voix commençait à trembler. Mais alors qu’elle s’apprêtait à poursuivre, Jane lui lança sur un ton similaire :
« Vous avez fini ?
- Non. Un jour, votre vengeance causera une tragédie pour vous et pour vos proches, et je ne veux pas être là le jour où ça arrivera. Partez, je ne vous retiendrai pas. »
Lisbon était tout à fait calme à présent.
« Rigsbee, on prend la prochaine sortie. »
Jane était devenu blanc :
« Laissez-moi ici.
- Jane on peut t’y emmener, on est au milieu de rien ici, répliqua le géant au volant.
- Arrête la voiture ! s’écria Patrick furieux.
- Très bien... »
Et ils se garèrent sur le bord de l’autoroute. Jane descendit et les regarda s’éloigner, les poings serrés.
« Mais quel abruti » s’écria-t-il tout haut.


Trois heures plus tard...

*Bip bip bip*
Lisbon sortit son portable et vit apparaitre : Appel Jane. Elle hésita : devait-elle l’ignorer ? Elle était en colère, elle lui en voulait plus que ce qu’elle voulait bien s’avouer, mais la curiosité l’emporta. Elle porta l’appareil à son oreille et dit d’un ton acerbe :
« Agent Theresa Lisbon, j’écoute. »

Jane de son côté n’avait pas bougé. L’instant de léger soulagement qui avait suivi les mots de sa patronne - ou future ex patronne bref... - avait vite laissé place à une tension palpable.
« Lisbon, c’est Jane.
- ...
- Pourriez-vous venir me chercher ?
- Pardon ? »
Mais à quoi jouait son consultant - futur ex consultant, enfin bon- ? Lisbon sentit la colère refaire surface, et s’éloigna du reste de son équipe pour pouvoir s’exprimer librement.
« Je travaille là, un double homicide.
- S’il vous plait Lisbon.
- Oh vous allez me faire croire qu’il n’y a pas une jeune blonde célibataire pour vous proposer de vous emmener à l’aéroport, ou autre part d’ailleurs, dans sa voiture de luxe ? »
C’était un reproche, Jane n’en doutait pas, mais aujourd’hui il n’avait pas envie de jouer avec les nerfs de sa patronne.
« Si il y en a eu, mais j’aimerais que ce soit vous qui veniez me chercher s’il vous plait. »
Le bond restait poli, froid mais poli pour ne pas mettre la jeune femme en rogne, enfin plus qu’elle ne l’était déjà.
« Et si je refuse ? »
Il s’y attendait à celle là.
« J’attendrai. »
Il y eut un silence. Lisbon hésitait, il s’agissait peut être de sa dernière chance pour le récupérer...
« Où êtes-vous ?
- Toujours au même endroit.
- Il va falloir que l’on ait une discussion sérieuse vous et moi. »
Et elle raccrocha, annonçant déjà la couleur de ce futur ‘débat’.


Peu de temps après...

Jane vit apparaitre l’éternel fourgon noir, qui roulait bien plus vite que la plupart des autres véhicules empruntant cette portion d’autoroute. A son bord, Lisbon, seule, appréhendant malgré elle ce face à face, ce qui expliquait peut être cette envie d’en finir vite.
« Arrête de stresser Theresa, il n’a pas encore démissionné, tu es encore son supérieur. »
Elle se gara et descendit de la voiture. Jane vint à sa rencontre, le visage inexpressif, et dit simplement :
« Peut être pourrions nous trouver un endroit un peu plus calme pour discuter ? »
La jeune femme leva les yeux au ciel, exaspérée. De toute évidence, lui n’était pas pressé.
« Si vous voulez, montez. »

Ils se retrouvèrent bientôt sur une petite route de campagne, en bordure d’un verger. Ils descendirent, et avant que Lisbon ait pu dire un mot, Jane lui dit le dos tourné :
« J’ai une seule question. Pensez-vous réellement ce que vous m’avez dit ce matin ? »
La jeune femme reçut sa question comme une claque. Pourquoi ? Elle n’arrivait pas à se l’expliquer, et ses débats intérieurs attendraient avant d’être élucidés.
Elle s’en doutait, tout allait se jouer maintenant.

Un silence pesant commençait à s’installer, mais Jane se retourna et, fixant Lisbon, répéta :
« Pensez-vous réellement ce que vous m’avez dit ce matin ?
- Oui. »
Lisbon n’en revenait pas elle-même : pourquoi avait-elle dit cela ? Elle allait tenter de se justifier, mais les mots restèrent bloqués. Elle contempla impuissante la réaction de son consultant.

Intérieurement, Jane était anéanti. Il détourna son regard et s’appuya contre le tronc d’un oranger, tout à coup fatigué. Alors s’en était belle et bien fini... Inspirant profondément, il plongea une dernière fois son regard dans les beaux yeux verts de Lisbon, et dit simplement :
« Bien, nous pouvons partir. »
Et il la dépassa sans un regard pour retourner prendre place sur le siège passager de la camionnette.

Le trajet fut silencieux. Arrivé au CBI, Jane déprimait, Lisbon se maudissait, une atmosphère assez désemparante pour leurs collègues de bureau, qui ne firent pourtant aucun commentaire.
La journée se poursuivit ainsi, lentement...


En espérant que cela vous ait plu ! (il y a une suite qui devrait arriver bientôt)

J'adooore, aucunes critiques à faire, c'est super : VLS

Argh , c'est vraiment trop Waouuuu !
Si c'est ta premiere fois , ma moi je dit vraiment CHAPEAU :)
J'aime le : sa patronne - ou future ex patronne & son consultant - futur ex consultant ____ xD

Bref c'était trop au TOOP # V.L.S

C'est super méga génial ! J'adore ton style et ton histoire !
SUBLISSIME !!!

genialissime, que d'emitions dans ta fic, c'est super
tu es un ecrivain toi

tu dis que a suite arrive bientôt, alors je suis toute contente pour la journée

C'est fantastique !!!!
J'aime vraiment cette histoire et je la suivrai assidument
VLS VLS VLS !!!

Vos commentaires me touchent

Une petite suite pour l'instant, je pense mettre un gros bout aujourd'hui aussi.


23H, au CBI...

Van Pelt, Cho, et Rigsbee étaient déjà partis, seuls demeuraient Lisbon et Jane. Finalement, après avoir bouclés tous les dossiers qu’elle avait sous la main, la jeune femme se retrouva contrainte de rentrer chez elle. Elle rangea son bureau, espérant secrètement que Jane se décide à venir la voir comme il le faisait chaque soir, pour lui dire qu’il avait décidé de rester. Elle se stoppa dans son mouvement, se rendant compte qu’il n’y avait plus rien à ranger. Elle soupira.
« Jane... »
Elle avait dit son nom dans un souffle, et relevant la tête, elle remarqua qu’il la regardait, mais différemment ce soir là, accentuant son trouble. Sentant son cœur se serrer et son pouls s’accélérer, elle s’empara vivement de son sac, éteignit la lumière, et partit en direction de l’ascenseur, non sans avoir jeté un dernier regard au consultant qui la fixait toujours. Elle aurait dû le sermonner car il allait encore probablement dormir au bureau, mais elle avait peur de fondre en larmes en se retrouvant face à lui.

Au volant de sa voiture, elle s’en voulait. Elle s’en voulait de se sentir autant affectée par son départ, parce qu’elle voyait désormais la vérité en face : elle avait besoin de lui, de ses talents, mais aussi et simplement de sa présence à ses côtés. C’est tout ce qu’elle voulait bien s’avouer pour l'instant. Pourquoi avait-elle dit oui ? Il est vrai qu’elle avait souvent envie de lui mettre sa main dans la figure car il avait le don de l’énerver prodigieusement, mais c’était aussi quelqu’un d’attentif, de sensible, sous ses airs ‘jemenfoutiste’. La brune sentit de nouveau les larmes monter aux bords de ses yeux verts, mais cette fois elle ne les retint pas. Pleurer lui faisait du bien, cela faisait longtemps. Elle rentra alors chez elle, se déshabilla, et s’endormit d’un sommeil profond, parfois tourmenté par le visage de son ange blond.

Jane de son côté souffrait. Il aurait voulu la rattraper, lui dire combien ses mots étaient lourds dans son cœur, qu’il partait pour son bonheur à elle... La proximité de la séparation lui faisait voir à quel point il tenait à elle, ce qui le désemparait. Il se leva de son canapé marron, le seul qui ne l’avait peut être jamais fait souffrir se dit-il avec ironie, et partit en quête d’une feuille et d’un stylo. Une fois son matériel trouvé, il s’installa au bureau de Lisbon.
Ses mots, il devait les choisir avec soin, qu’ils les rassurent, qu’ils comprennent. Mais finalement, qui comprenait-il dans ce ‘ils’ ? Une lettre de démission pour Hightower, une lettre d’adieu pour Lisbon. Finalement pas grand monde, Lisbon transmettrait son message aux autres. Et il commença à rédiger... Les mots se bousculaient, la lettre s’allongeait, mais finalement il déchira avec rage son premier jet pour n’écrire que quelques phrases. Mais une grande partie de ce qu’il voulait lui dire y était. Une grande partie...
Voila, après la rédaction rapide d’une lettre annonçant officiellement sa démission, il déposa les deux feuilles sur le bureau de sa patronne, avant de quitter lentement les bureaux dans lesquels il se sentait pourtant bien.
« Tu le fais pour eux, se répétait-il, pour elle... »
Quand la lumière s’éteignit, il pleura, en silence, puis rentra chez lui retrouver les démons qui le hantaient depuis plus de cinq ans maintenant.



En espérant que cela continue à vous plaire :o

super histoire ! J.aime beaucoup .

C'est génial
VLS !

Oh lalalala c'est trooooop bien =)

WinJane a écrit:Oh lalalala c'est trooooop bien =)

+ 10000000
C'est fantastique !!
VLS

Argh , je veut la suite !
C'est vraiment troooooooooP bien !
Hâte de lire la lettre qu'il a fait a not' Lisbon ^^

C'est magnifique, j'adoooore!Tu écrit super bien, bravo!

J'attends a suite avec impatience

Génial!! Une nouvele fic'!
VLS

Haaa !
Mini, je suis admirative de ton talent d'écivaine-fanfictionninenne :)
Tss, c'est Super Top !
C'est surtout super bien rendu la relation Jane:Lisbon

Si, il y a un truc que je pourrais dire c'est l'orthographe des noms et prénoms des personnages :
Teresa Lisbon
Patrick Jane
Kimball Cho
Wayne Rigbsy
Grace VanPelt

:DD
Mais c'est du détail de chipoteuse là :)

Suuuuuuuuuuuuitee !!

Bon voici la suite que je vous propose. Je n'en suis pas totalement satisfaite, notamment pour la lettre, mais je verrai bien


6H du matin, chez Lisbon...

*Bip bip bip*
Le réveil. Lisbon émergea avec difficultés du lourd sommeil dans lequel elle s’était enfoncée. Les évènements de la veille lui revinrent en mémoires, et elle sentit ses yeux s’embuer. Mais elle devait se reprendre, la vie devait continuer. Elle se prépara donc et quitta son domicile, une boule au ventre malgré tout : serait-il encore là ?

Elle roula plus vite que d’habitude, et arriva une demi-heure avant le reste de l’équipe. Elle chercha immédiatement le consultant des yeux, et sentit son cœur faire un raté quand elle remarqua le canapé vide. L’esprit torturé, elle pénétra dans son bureau et s’apprêtait à prendre un verre de tequila quand elle remarqua les deux lettres posées sur son bureau. Quand elle en commença la lecture, le temps sembla se figer :

Teresa

J’aurais au moins osé une fois dans ma vie vous appeler ainsi, c’est un joli prénom.
Avant de commencer, sachez que tout ce que contient cette lettre, j’aurais voulu être assez fort pour vous le dire en face.

En premier lieu, je tiens à m’excuser pour toute la peine et tous les ennuis que j’ai pu vous causer. Vos mots ce matin m'ont fait mal, terriblement, mais je me rends compte désormais que je les méritais.
Je suis désolé, je n’ai jamais voulu que votre bonheur, malgré mon désir de vengeance, mais il faut croire que je suis voué à faire du mal aux gens que j'aime... Finalement, en partant, je réalise ce que vous désiriez : je renonce en partie à me venger (je renonce tout du moins à l’aide du CBI), pour éviter une nouvelle tragédie dans laquelle vous pourriez être impliquée, ce qui m’est insupportable.
Je ne sais pas si vous me croirez, je n’ai jamais su vous le dire, mais la perspective de disparaitre de votre vie me fait voir à quel point je tenais et tiendrai toujours à vous.
« Je serai toujours là pour vous sauver Lisbon »...

Si je pars, c’est que cette fois ci je ne pense pas pouvoir me faire pardonner grâce à une simple grenouille en papier, il m’en faudrait une armée! Oui, j’essaie de vous faire sourire une dernière fois, mais je ressemble plus désormais à un clown piteux et triste. Mais j’aime vous voir heureuse. J’ai un jour dit à Hightower : « Lorsqu’elle n’est pas heureuse, je le suis moins également » et c’est vrai. Si mon départ peut vous rendre le sourire, c’est déjà une petite consolation.

Mais je m’en veux pourtant, car s’il y avait encore une personne dans ce monde que je ne voulais pas décevoir, c’était vous. Mais il semblerait qu’il soit trop tard. Vous m’avez aidé à surmonter ma peine, et je ne vous remercierai jamais assez.

Je voudrais vous dire tellement plus, mais il est tard, et les mots me manquent. Certaines choses ne s’expriment pas, pas comme ça... Cette lettre ne me plait pas mais le temps presse, et je ne pouvais pas partir sans prévenir.

Je voudrais vous dire ‘J’espère que vous me pardonnerez’, mais il vaudrait mieux pour vous que vous m’oubliiez.

Je pense dons conclure cette lettre en vous disant ceci : Prenez soin de vous, oubliez-moi, soyez heureuse, et remerciez l’équipe pour moi.

Avec toutes mes excuses et mon amitié sincère.

Patrick Jane

P.S : ma lettre de démission est pour Hightower.

Retour à la réalité. Comme une automate, Lisbon se leva et se dirigea vers le bureau de leur directrice sans prendre en compte les deux sillons que traçaient ses larmes sur ses joues. Hightower fut bien surprise de la voir débarquée ainsi. Sans un mot, Lisbon lui remit la lettre de Jane et s’apprêtait à ressortir quand sa patronne lui prit doucement le bras pour la faire assoir sur son divan. Elle alla fermer la porte, tira les rideaux, et revint près de la jeune femme dévastée.
« Lisbon, pourriez vous m’expliquer ce qu’il s’est passé ? » demanda-t-elle d’une voix calme et rassurante.
Les deux femmes devaient avoir sensiblement le même âge, mais en cet instant, Theresa avait l’impression de n’être qu’une petite fille en quête de réconfort. Elle n’avait pas éprouvé ce sentiment depuis si longtemps...

Elle respira profondément, sécha ses larmes d’un revers de manche, et resta ainsi, silencieuse. Hightower ne voulait pas la brusquer. Même si elle n’avait aucune idée de ce que pouvait ressentir son agent, elle appréciait elle aussi Jane, et avait également remarqué la relation privilégiée que la brune entretenait avec lui. Elle posa une main sur l’épaule de la jeune femme et lui dit toujours sur le même ton :
« Je vais préparer du thé. »
La femme à la peau brune réalisa une seconde trop tard son erreur : Jane ne buvait que du thé, c’était ‘sa marque de fabrique’ si l’on pouvait parler ainsi. Confuse, elle se leva en observant du coin de l’œil la réaction de Lisbon. Celle-ci luttait contre son chagrin, ce qui l’épuisait, et l’odeur du thé finit de l’achever. Elle pleura à chaudes larmes devant sa patronne désemparée.

Hightower prépara deux tasses, il fallait qu’elle parvienne à calmer son agent. Si il s’était s’agit de quelqu’un d’autre, elle l’aurait probablement renvoyé chez lui, mais elle connaissait la situation de la jeune femme qui lui faisait face, et elle s’avait qu’elle était mieux ici.
La crise de larme s’était plus ou moins calmée, et Lisbon tenait entre ses mains la tasse que lui avait donnée Hightower, sans y toucher. Tout à coup, elle se dit que s’il y avait quelqu’un à qui elle pouvait se confier, ce serait à sa nouvelle patronne. Encore incapable d’ouvrir la bouche sans se remettre à pleurer, elle donna l’autre lettre à Hightower, celle que Jane lui avait adressé. La patronne la lut rapidement et fut touchée par ce qu’il se passait entre ses deux agents. Même si ils ne se l’avouaient pas, elle était convaincue qu’ils étaient liés par une relation bien plus forte qu’un simple lien professionnel. La situation était délicate.
« Lisbon, je vous propose quelque chose, commença-t-elle. Nous allons tous nous accorder deux semaines pour digérer cette nouvelle, pour faire le point. Si dans deux semaines, je vois que la situation ne s’arrange pas, je prendrai des mesures. Vous êtes d’accord ? »
La brune aux yeux verts hocha la tête.
« Maintenant, je peux vous accorder un jour de congé si vous le désirez.
- Non. C’est gentil, mais je dois me reprendre. »
La voix de Lisbon était tremblante.
« Vous devriez aller prendre une douche à l’étage supérieur, cela vous ferait du bien. Courage Teresa. »
Hightower la prit rapidement dans ses bras, puis la raccompagna à la sortie de son bureau.
« Merci, et désolé. » dit la jeune femme dans un souffle.


Bonne lecture ^^'

MINIIIIIIIIII !
C'est trop bien, la lettre, mon Dieu, Lisbon qui craque, mon Dieu et Hightower qui reconforte Lisbon, mon Dieu tellement bien cette suite, j'espere que tu auras d'autres trucs comme ça ! Meme si se s'rait coule si c'etait plus joyeux ((:
VLS ! C'est vraiment OhMonDieu-ant :DD

Raaaaaaaaaaaah MINIIIIIIIIIIIIIII c'est maGNIIIIIIIIIIFIIIIIIIIIIque !!!! =D
Ah si tu savais comment c'est génial tout ce que tu viens de nous faire là, roooh et tu dis ne pas être sure de toi, olalala t'es folle c'est super super génial mega top hyper ( oulaaaa je me calme xD).
En touc as je veux la suiiiiiiiiiiiiiiiteuh' =)

Merci

@Félicity : La fin est plutot joyeuse, mais si j'y arrive trop vite ça risque de faire bizarre.

Pour la suite elle est en cours de rédaction, tout va dépendre de mon temps libre ! (c'est les vacances je sais, mais je suis presque plus occupée qu'en temps normal ^^)

Waaa mini mini minii! C'est trop beau.
La lettre est si touchante, normalement j'haïs Hightower, mais là je l'aime bien :)
Mais que c'est triste, j'ai versé ma petite larme.

VLS

C'EST GENiiiAL !
La lettre, trop bien écrite
VLS !

Mini a écrit:Merci

@Félicity : La fin est plutot joyeuse, mais si j'y arrive trop vite ça risque de faire bizarre.

Pour la suite elle est en cours de rédaction, tout va dépendre de mon temps libre ! (c'est les vacances je sais, mais je suis presque plus occupée qu'en temps normal ^^)

A 109 ans, tu devrais t'en sortir au niveau du temps libre (:
Et la suite alors c'est pour quand ? :DDD

Mais c'est .....Magnifiiikeeeeeeeeeeeeee
J'adore ta fic, pour une première je dis bravo

La lettre trop touchante

La suiiiiiiiite

(T'imagine pas l'emploi du temps qu'a une vieille de 109 ans ! Ragôt, tricot, dodo... La grande vie ! Non hônnetement j'en ai même pas 16 -vive la fin d'année-, mais ne rien faire me prend du temps ! A méditer :p)

Un bout de suite :


Quelques temps plus tard...

Lisbon inspira profondément avant d’aller rejoindre son équipe. Elle avait réussit à se calmer un peu grâce à Hightower, et arrivait désormais à calmer les tremblements de sa voix. Anxieuse mais déterminée, elle partit affronter ses collègues pour leur annoncer la nouvelle.
« Patron, Jane n’est pas là ? »
Lisbon ferma les yeux. La question de Van Pelt lui faisait l’effet d’une claque.
« Non, je dois vous parler. »

Les trois agents se lancèrent des regards soucieux mais obéirent sans rien dire. Ils étaient désormais tous les trois face à leur patronne. Lisbon les observa quelques instants : elle avait de la chance de travailler avec eux. Obéissants, efficaces, mais aussi gentils avec leurs personnalités pourtant différentes. C’est l’agent Cho qui interrompit le fil de ses pensées.
« Patron ? »
La jeune femme respira profondément et se lança :
« Jane a décidé de nous quitter, définitivement. »
Les trois agents restèrent bouchebés. L’intenable consultant leur avait plusieurs fois fait ce genre de frayeur, mais jamais il n’était allé jusqu’au bout. Que c’était-il passé ? C’est Cho qui rompit encore une fois le silence :
« Pourquoi ? »
Sa vois était neutre, comme à son habitude, mais plus froide. Lisbon chercha longuement ses mots :
« Pour les raisons qu’ils nous a donné dans la voiture, pour éviter... Une tragédie dans laquelle nous pourrions être impliqués... »
« Pour moi... » pensa-t-elle.

Tous étaient silencieux, cette nouvelle signifiait beaucoup : la fin d’une aventure. Ils allaient reprendre leur petite vie monotone sans Jane pour l'animer. Rigsby se leva, pris sa veste et se dirigea vers la sortie.
« Ca me dégoute. » lâcha-t-il.
Van Pelt le suivit sans un mot. Chacun évacuait sa frustration d’une manière différente, mais la plupart préférait être seul dans ces cas là. Cho prit ensuite sa veste et demanda :
« Ca va aller patron ? »
Lisbon fit un léger ‘oui’ de la tête et Cho la laissa seule après lui avoir donné une petite tape amicale dans l’épaule. Juste avant de quitter les bureaux, l’asiatique se retourna, et après un moment d’hésitation dit à la jeune femme immobile :
« Quand vous vous en sentirez capable, vous pourrez tout nous dire, que nous puissions vous aider. »
Et il partit, sans attendre la réponse de sa patronne. De toute façon ce n’était pas une question, il voulait simplement que Lisbon sache qu'elle pouvait compter sur eux.


14H, au CBI...

Lisbon était seule, assise à son bureau, essayant vainement de se changer les idées en remplissant des rapports où le nom de son ex-consultant -c'était réellement le cas désormais- apparaissait bien trop souvent pour l'aider à l'oublier.
« Vous oubliez hein ? Et comment ? Comment... » lui reprochait-elle intérieurement, amer.

Elle lâcha son stylo et se prit la tête dans les mains. Le visage de son ange blond la hantait. Elle allait recommencer à pleurer lorsque Hightower toqua à la porte. Respirant un grand coup pour tenir le choque, Lisbon lui dit de rentrer.
« Agent Lisbon, le procureur a appelé, nous avons une nouvelle enquête. »
Pas de ‘Comment vous sentez-vous ?’, aucune allusion à leur échange matinal, et un regard neutre. Lisbon la remercia silencieusement. Elle détestait que l’on s’apitoie sur son sort, quand elle avait perdu son père, la fausse compréhension des services sociaux l’avait exaspérée.
« Très bien, mais mon équipe est rentrée chez elle suite à la... nouvelle.
- Très bien, je vous laisse le dossier, prévenez les.
- Ce sera fait madame. »

Les affaires continuaient.


En espérant que cela vous plaise toujours.
La suite de la suite bientôt ! (dans moins d'une heure si vous êtes sages !)

Bouhouhouhouhoouhouhouuu, elle me fait pleurer Lisbonette !
SUper, on est sages comme des images a réactualiser notre page toutes les 2 minutes pour voir si on a la suite !
VLSSS !!

( Héo, Rigsby, du calme hin ! Cho, il est trop coule ce Kim :bave:)

( Yeaah, bientot on sera 3 sur le Fofo a avoir 16 ans )