The Mentalist...The Ultimate Season
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[OS] Broken Heart : Storm

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Message  Invité Jeu 12 Aoû 2010 - 1:42

Coucou, voici un OS que j'ai créee et sorti tout droit de mon imagination aussi bizarre que possible lol
Il n'a aucun lien avec une serie en particulier...
Donc voilou =)
Broken Heart : Storm

Assis sur le bord de ma fenêtre, je regarde le ciel se couvrir d'énormes nuages gris. Mes yeux perdus dans le vague ne cessent faire la trajectoire entre le ciel et la terre où les gens se précipitent chez eux. Comme s'ils étaient sur qu'une tempête se préparait. Je fermais mes yeux vides de lumière et quittais la fenêtre. Je me trouvais dans ma chambre sombre et vide. Les murs blancs et usés par le temps emprisonnaient ma tristesse, mes remords, mes erreurs, mes cauchemars, mes déprimes. Tout ce mal qui me rongeait depuis des années. Je sortais de la chambre, traversais le couloir rouge, descendait lourdement les escaliers en bois et allais à la porte d'entrée. Je sortais de la maison, il n'allait pas tarder à pleuvoir, mais je m'en moquais. Je marchais sur le bord du trottoir dans le quartier vide, le vent légèrement frais soufflait, faisant voler des feuilles mortes et des bouts de papiers journeaux déchirés. Je continuais d'avancer sans vraiment savoir où j'allais, j'étais vraiment trop préoccupé, trop tournementé pour m'interesser à ce que je faisais.

J'étais tellement emprisonné dans mon monde, que je ne remarquais pas, que je me trouvais sur la plage. La mer commençait à s'agiter, les vagues dansaient un peu plus dangereusement chaque seconde qui passait. Le sable tournoyait déjà autour de moi et la pluie commençait à tomber lentement, puis de plus en plus fort. Au loin, à l'horizon marin le ciel était noir et l'orage grondait déjà. Une tempête allait commencer, je devrais courir me mettre à l'abri, mais mon corps refusait d'obéir. Le vent et le sable commençaient à me griffer la peau et l'eau glacée de la pluie me mordait de part en part.
J'étais conscients que la tempête avait commencé et qu'il n'était pas encore trop tard pour rentrer, mais je me sentais drôlement bien ici. Comme si la mort glaciale m'accueillait à bras ouvert. Je me fichais de mourir, je n'avais plus rien à perdre. Je fermais les yeux, levais la tête et les bras, comme si moi aussi je voulais embrasser la mort. Les vagues de la mer qui se déchainait se rapprochaient de plus en plus du bord, jusqu'a mes pieds, j'aurais souhaité qu'elles m'engloutissent et m'entrainent dans les fonds marins.
L'eau passait sur mes pieds, elle était si froide que j'en frissonnais, puis elle commençait à prendre mes jambe, ma taille et pour finir elle prenait tout mon corps. Je me laissais aller sur les flots, mes yeux et mes lèvres me brulaient et mon cœur battait si fort qu'il allait exploser. J'étais si épuisé, je m'endormais dans les bras de la mer.
Mes yeux, mes lèvres, ma gorge et mes poumons qui me brulaient tant me sortirent d'un sommeil que j'aurais cru éternel. J'étais allongé sur le sable humide et en ouvrant les yeux j'apercevais des mouvements précipités, des voix en échos résonnaient dans ma tête. Je sentais qu'on me posait sur un brancard, qu'on me recouvrait et qu'on m'intubait. Si j'avais de la force, je les aurais empêché de me sauver, mais je ne l'avais pas cette force, je n'avais pas la force de mourir. C'est comme si Dieu me disait que j'avais encore une chance de reconstruire ma vie et d'oublier le passé. Mais j'y croyais pas à ces conneries de "Dieu tout puissant". Je riais intérieurement de ma crédulité. On m'emmenait à l'hôpital, je recevais tous les soins nécessaires et on m'abandonnait dans une petite chambre, blanche, avec pour seuls meuble, un lit, une armoire, une table roulante et une chaise. C'était triste à en pleurer, voila pourquoi j'avais tant horreur des hôpitaux. Et quand j'y pense, ma chambre n'est pas mieux que celle d'un hôpital, il n'y avait pratiquement rien. Je passais mes nuits un sur un sofa à faire mes habituels cauchemars. Je refermais les yeux et tombait dans les bras de Morphée, sommeil auquel je ne pourrais pas mourir. J'entendais encore la tempête gronder dehors, bizarrement je me mettais à penser qu'elle était en colère de ne pas m'avoir emporté. Je soufrais à cette idée stupide, puis je plongeais dans un grand sommeil profond, sans rêves.
Le matin, le soleil qui filtrait à travers les stores de ma chambre me réveillait. Ces rayons lumineux me faisaient chasser toutes mes idées noires. Je me levais et quelqu'un ouvrait la porte, une femme en blouse blanche s'approchait de moi et demandait de mes nouvelles. J'allais bizarrement bien par rapport à hier où j'ai tenté de me suicider, enfin si c'est bien le terme suicide pour nommer mon acte.
Je restais quelques heures à l'hôpital avant de pouvoir sortir, cela ne me plaisais pas du tout, mais l'infirmière m'avait menacée en plaisantant bien sur de m'attacher aux barreaux du lit. Alors j'ai préféré gentiment obéir et d'attendre la permission de sortir de cet horrible endroit.
A ma sortie, la seule chose qui me passait par la tête, c'est d'aller au cimetière, je marchais rapidement jusqu'a ce sinistre endroit où dorment les morts dans un repos éternel. Je me faufilais entre les tombes jusqu'a celle qui m'était bien familière. Je m'agenouillais devant, je touchais du bout des doigts l'inscription gravée dans la pierre polie. Je restais un moment sans bouger. Puis je me levais et je demandais pardon à l'être qui m'était le plus cher, qui est parti trop tôt. Puis je me retournais sans regarder en arrière, m'en allait sans me retourner et fermait le portail noir du cimetière comme si je fermais la porte qui donnait accès à mon passé.

FIN

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