[OS] Lost in the desert heat [fini] ^

**Izarra** Mar 24 Aoû 2010 - 1:02

Voici un OS tout juste écrit, j'espère qu'il vous plaira :)

Lost in the desert heat

La mort, c’est ça qui m’attend. Je ne compte plus les jours depuis que j’ai été jeté comme une ordure dans ce désert. Si tu serai là tu aurais pus me dire : ‘je te l’avais bien dit’, et tu aurais eus raison, mais en faite tu ne te doutais pas le moins du monde de ce qu’il allait m’arriver. J’aurai pas du jouer une fois de trop avec les nerfs de cet homme, mais je ne regrette rien.

Il s’était un peu trop rapprocher de toi, vous commenciez à vous fréquenter de plus en plus souvent, tu était heureuse donc j’en était heureux, même si je sentais quelque chose de louche chez ce gars. Et quand je l’es suivit ce soir là, que je l’ait vu dans les bras d’une autre femme, j’ai éclaté. Comment pouvait-il te faire ça ? Je suis aller le voir et avant même que j’ai le temps de lui dire ses quatre vérités, de lui coller mon poing dans la figure, il m’a rué de coup et m’a laissé là, jonchant dans le caniveau. Le lendemain je suis arrivé en retard aux bureaux, tu as vu mes hématomes et m’as demandé ce qu’il s’était passé. Moi je voulais juste de protéger, je ne voulait pas qu’il te fasse souffrir, mais tu ne savais rien de sa liaison, tu étais heureuse avec lui. Tu ne m’aurais pas cru, je voulais pas que tu te referme comme une huître en t’annonçant ce que j’avais vu, en te disant la véritable cause de mes souffrances physique. Que faire ? J’essayais de faire passer ça en douceur, plaçant quelques sous entendu, te mettant sur la voix… mais le faux bonheur que tu vivais avec cet homme te trompait dans ton jugement. Tu me tournais dos sans le vouloir. Bien que tu t’inquiétait pour moi tu refusait subconsciemment d’imaginer ne serait-ce qu’une fois que l’homme avec lequel tu vivais le bonheur parfait puisse ne pas être celui qu’il paraissait. Comme la vérité annoncée par moi t’aurais plus blessé qu’autre chose, j’ai décidé d’agir autrement. Je l’ai menacé, j’allais jusqu’à l’harceler pour qu’il te quitte, qu’il ne te fasse pas souffrire. Quand il venait te rendre visite aux bureaux, j’étais désagréable avec lui, il était toujours à la limite de me tomber dessus, mais il se retenait pour cacher sa vrai nature. Toi tu n’y voyait que du feu, pour toi il était normal qu’il soit comme ça envers moi, car je sais me montrer plus qu’horripilant, mais j’ai mes raisons. Tu m’as dit de le laisser tranquille sinon ça tournerai mal, je ne t’es pas écouté, mais cela pour ton bien, aux périls du mien. Ca à durer de longues semaines, puis tu en as eu marre, on s’est disputé, tu étais folle de rage… On ne se parlait presque plus, tu étais froide et distante, ça m’étais presque insupportable. Puis un soir j’ai suivit ton copain, une fois de plus dans les bras d’une autre, il en avait apparemment marre que je marche sur ses plates bandes car il m’a assommé et conduit dans ce désert, le désert où je mourrai. Mais comme je te l’est dit je ne regrette rien, car avant je me jeter dans le sable chaud sans eaux ni nourriture il m’a ouvert les yeux. Il m’a dit qu’il savait que je t’aimais, moi même je ne le savais pas. Mais maintenant je le sais. J’aurais été capable de supporter te voir vivre avec et aimer un autre homme, à la seule condition que ce dernier te rende heureuse. Mais à la moindre erreur de sa part je ne l’aurait pas loupé, car tu mérite le meilleur. J’aurai supporté ça, j’aurais tout fait pour toi, par ce que je t’aime.

Mais maintenant je suis là, au milieu de cette étendu désertique depuis plusieurs jour. Je marche tant que je le peux, je ne sais même pas si je tourne en rond, tout se ressemble, du sable, de la terre, des cactus et des pierres. Je suis obliger de trouver de l’eau dans les cactus pour ne pas mourir de soif et ce n’est pas tache facile. La fatigue, la soif, la faim et l’épuisement gagne du terrain, j’ai de moins en moins la force de continuer. Le soleil me brûle la peau, je reste souvent sous le peu d’ombre que je trouve pour m’assoupire, à chaque fois je redoute de ne jamais me réveiller. Chaque jour je marche, je suis perdu, je ne peux te dire le nombre de fois où j’ai faillit abandonner, où je me suis sentis partir, où j’ai souhaité mourir, car pour moi c’était un réel martyr. Mais, je continuais, et ma motivation était dus à l’espoir qu’un jour je puisse te revoir. Quand je te verrais, je pourrais enfin partir en paix, me laisser aller dans le néant qu’est la mort. Je vis dans l’espoir de revoir une dernière fois ton visage avant de mourir, car je ne supporterais pas mourir seul, ayant pour seule compagnie les serpents et bêtes du désert. A l’instant où je te verrai, je m’en irai… Je ne sais même pas si tu me cherches, si tu sais où je suis, si tu pense à moi…Si tu m’as oublié… Peut-être te reverrais-je jamais, peut-être ma hantise d’être seul quand je pousserai mon dernier soupire sera inévitable… Mais je ne serai déjà plus là pour le regretter. Je marche, je marche, je tombe… Souvent ton image me reviens en tête et c’est ce qui me fait me relever. Mais plus les jours passe plus je l’oublies, tes yeux émeraudes, ton sourire… Si j’avais encore assez d’eau dans mon corps mes larmes se videraient, car t’oublier serai la pire chose qui pourrais m’arriver. Souvent je t’aperçois, de dos, je ne peux pas voir ton doux visage, je cours vers toi, mais au finale tu n’es que mirage. Je désespère, j’ai arrêté de marcher, j’ai arrêté de me battre, je me suis allongé, je me laisse mourir, sûr que je n’avais plus aucune chance. Je ne serais dire le temps que j’ai passé dans ce désert, et le temps que j’ai passé étendu là à attendre que la mort vienne me frapper, dans tout les cas ça me parut une éternité.

Mais soudain j’entendis des voix, pleins de voix qui résonnait dans ma tête, des sirènes, j’avais oublié comme tout ça était si bruyant… Je ne donnais aucun signe de vie, je ne voulais pas, j’en avait ni la force ni la volonté, mais mon cœur refusait de cesser de battre, ça me trahis.
- Il est encore vivant, cria un hommes, sûrement un ambulancier.
Les sons se mélangeaient, j’entendais Cho, Rigsby et Van Pelt qui me disaient de tenir bon. Mais à quoi bon ? Le calvaire que j’ai subit ma brisé, je ne veux plus vivre, j’en es plus envie. Et là j’entendis une voix distincte qui couvris toute les autres, la douce voix de ma seule raison de vivre. J’ai survécu, pour lui dire adieu, je vais pouvoir enfin le faire.
- Jane, je suis désolé… Je vous en supplies restez avec moi, s’il vous plait Jane… si ce n’est pas pour vous faites le pour moi…
J’ouvris les yeux et vis ce visage que j’ai eu si peur d’oublier à jamais, je lui sourit. Je pouvais enfin partir en paix, enfin… Je pouvais maintenant me plonger dans un sommeil dont lequel je ne me réveillerai pas. Elle me suppliait…Je l’aime, j’aurai et je ferai tout pour elle, tout ce qui est humainement possible. Et j’ai fais une exception pour cette fois ci. Pour elle j’ai fais un effort surhumain, je suis resté en vie…

Deux mois plus tard, au sein du CBI. C’était journée comme les autres, mais pas pour longtemps, car aujourd’hui, pour un certain consultant et sa patronne c’était un grand jour… mais, elle, ne le savait pas encore. Jusqu’à ce qu’elle entre dans son bureau où Jane l’attendais patiemment, caché à genou derrière le bureau, une boite contenant une bague dans la main.
« Dans le désert j’ai survécu pour te voir une dernière fois. Et maintenant que c’est fait je ne veux plus te perdre, je ne veux plus oublier ton visage. Mon objectif, grâce à ce jour à changé, je ne veux plus mourir, mais passer le restant de mes jours à tes côté. Je veux être celui qui te consolera et te soutiendra si tu va mal, être celui qui partagera ton bonheur. Je veux que tu sois la première que je vois le matin en me levant, et la dernière en me couchant. Je veux être celui avec qui tu partagera ta vie. Mais seulement si tu accepte que je sois l’homme qui te rendra je l’espère heureuse, dès aujourd’hui, et tout au long du reste de ta vie… Car je t’aime Térésa Lisbon, et rien ni personne ne pourra changer ça. Est tu prête à t’embarquer avec moi dans l’aventure quotidienne qu’est la vie ? »
Ce fût ces paroles qu’il prononça, et qui celèrent à jamais leur destin.