Re: Folie à courte durée ^

**Elisha-Luna** Ven 5 Nov 2010 - 18:07

Jane dansant la macarena c'est trop fort lol2

J'espère que Lisbon va pas le repousser triste2

**Daidi** Ven 5 Nov 2010 - 19:22

J'adore ce chapitre.

Elle est très mimi cette déclaration et puis les pas de danse de Jane c'est si caractéristique. J'adore Folie à courte durée ^ - Page 4 99589

VLS

Invité Ven 5 Nov 2010 - 19:35

Dit donc, il aurait pas été gogo dancer Jane par hasard ? xD

**Pic** Ven 5 Nov 2010 - 19:37

Jane qui danse la macarena !!! joie

Petite suite bien sympathique, hâte d'avoir la prochaine hysteriq

Invité Ven 5 Nov 2010 - 20:25

WinJane a écrit:Dit donc, il aurait pas été gogo dancer Jane par hasard ? xD

Si il est gogo dancer il peut venir chez moi ?? Folie à courte durée ^ - Page 4 302919

VLS VLS VLS

**Nono2b** Sam 6 Nov 2010 - 17:41

Coucou

Merci pour tous vos com's, ça me fait super plaisir green_smile

Merci encore à Lu' pour la correction bisou

Et voici la suite.... et fin :peur3:

Ne vous inquiétez pas, je suis autant frustrée que vous xD red_smile

J'ai vraiment adoré écrire cette fic, je me suis bien amusée et tout vos commentaires me remplissaient à chaque fois d'une grande fierté, et je vous en remercie ! calin

Voici la fameux chapitre fort en Jisbon ! red_smile

Bonne lecture sad1

Chapitre 7 :

Lisbon était toujours dans son bureau, assise dans son canapé, les coudes sur ses genoux, la tête dans ses mains et elle pleurait, toujours. Elle n’arrêtait pas de penser à Jane et à sa petite déclaration. Elle l’imagina dans sa DS bleue avec un sourire aux lèvres, fière de l’effet de surprise qu’il avait provoquée chez elle. Ah ! S’il savait dans quel état elle était maintenant… !

Malheureusement pour Lisbon, Jane le savait et ça lui déchirait le cœur. La voir pleurer par sa faute était sans doute la pire punition qu’elle pouvait lui donner. Il s’en voulait énormément, jamais il n’aurait crû que ça lui ferait un tel effet. Jamais. Alors, il était derrière la porte du bureau de la jeune femme et il la regardait, impuissant et détruit. Elle avait été là lorsque Red John était mort, elle l’avait soutenu, aidé à revivre et à refaire sa vie - pour l’instant tout seul. Et lui, comment il la remerciait ? En la faisant pleurer. S’il pouvait se gifler, il le ferait mais il risquerait de se faire remarquer.

Il ouvrit lentement la porte du bureau – ce qui eût pour effet de faire relever la tête de Lisbon - et entra, sans bruit. Elle le regarda et ses pleurs redoublèrent : c’était pour elle qu’il était revenu, il s’en voulait et il était revenu la consoler. La jeune femme baissa sa tête, s’essuya les joues et regarda Jane dans les yeux tout en se levant.

« Pour… Pourquoi vous êtes revenu ? Sa voix était tellement faible qu’elle se surprit elle-même.

- Je suis là parce que je ne me doutais pas que je vous aurais mis dans un état pareil. Enfin, je m’en suis douté dans l’ascenseur alors je suis remonté… Je suis désolé… Si vous voulez, giflez-moi, je le mérite, je ne vous en voudrais pas si vous le faîtes… J’aimerais me gifler moi-même mais je préfère que ce soit vous qui le fassiez… S’expliqua Jane en fermant les yeux, prêt à recevoir la gifle. »

Le rire de Lisbon l’obligea à ouvrir les yeux, surpris. Alors que son visage était tout pâle et avait les traits tirés lorsqu’il était rentré dans son bureau, maintenant, il avait repris des couleurs et Lisbon riait. Oui, elle riait. Et franchement. Ce qui entraîna un rire nerveux chez Jane qui ne comprenait absolument rien.

« Mais… Commença-t-il

- Taisez-vous… ! Pourquoi est-ce que je vous giflerais ? Vous m’avez dit ce qu’aucun homme n’avait osé m’avouer. C’est vrai ça m’a chamboulé mais la façon dont vous me l’aviez dit… C’était tellement… Parfait ! Vous me l’avez dit exactement de la même manière que moi, alors que j’étais complètement folle lorsque je vous l’ai avoué. Mais vous, non. Enfin, pas tout à fait. Mais vous n’étiez tout de même pas fou, vous étiez vous-même et vous me l’avez dit. Ce que personne d’autre – à part vous - m’ont dit. Et j’en suis touchée. Surprise mais touchée que vous ressentiez une telle chose pour moi. Et, je suis surtout flattée. Dit-elle d’une traite en se rapprochant de Jane au fur et à mesure de son récit. »

Dans son discourt, elle s’était embrouillée, ne sachant pas vraiment comment aborder les choses, dire ce qu’elle voulait vraiment et ce qu’elle ressentait. Jane, tant qu’à lui, était bouche bée, ne sachant quoi dire il la regardait profondément dans les yeux et ajouta enfin :

« Waw… Moi qui pensais que vous alliez me disputer, me gifler, me…

- Oh ! J’apprécie la façon que vous avez de réagir à mon… euh… Explication. Si on veut.

- En fait, comme je ne savais pas quoi répondre, j’ai préféré jouer sur l’humour que sur un truc digne des pays des bisounours… Désolé. Dit-il, gêné.

- Doux Jésus ! J’ai réussi à clouer le bec du grand Patrick Jane ! Il faut marquer cet évènement sur une pierre blanche ! Se moqua-t-elle. »

Il ne répondit rien mais se contenta de rire. Le consultant se rapprocha de Lisbon et la prit dans ses bras en lui glissant à l’oreille :

« Je crois avoir trouvé ce que je vais vo…te répondre… Il inspira profondément et reprit. Le jour où tu as été enlevée par Red John - ce qui nous a permis de l’arrêter mais, crois moi, j’aurais préférer l’arrêter autrement -, je me suis rendu compte que… Que sans toi, et bien, j’étais totalement perdu : tu es mon point de repère lorsque je ne sais pas où allez, tu es ma bouée de sauvetage lorsque je n’arrive pas à remonter parce que c’est trop difficile, trop de souvenir, etc. Et lorsque tu as été enlevée, personne ne pouvait me conseiller, me consoler, m’aider tout simplement. Bien sûr, toute l’équipe essayait mais ça ne marchait pas et tu sais pourquoi ? Elle secoua la tête. Parce qu’ils n’étaient pas toi, ils n’avaient pas ta voix, pas la même douceur de ta main sur mon épaule, rien de tout ça. Toi et seulement toi aurait pu m’aider mais tu n’étais pas là, tu étais entre les mains de ce monstre, toute seule… à cause de… De moi. Tu t’es beaucoup trop rapprochée de moi quand il y avait encore Red John, et je savais que ce n’était pas bien mais je t’aimais tellement que je ne pouvais te repousser, c’est pour ça qu’il t’a enlevée… Je suis désolé. Mais c'est lorsque je t’ai vu, ligotée à cette chaise en pleur et Red John à tes pieds, que je me suis rendu compte que je t’aimais, plus qu’une simple amitié. Teresa Lisbon, je suis complètement fou amoureux de vous ! Acceptez-vous de me prendre pour petit-copain ? »

Durant toute la tirade de Jane, elle l’avait écouté attentivement, elle glissait quelques petits « merci », elle réagissait en pleurant et à sa dernière phrase, elle rigola devant la moue de petit adolescent qu’il avait, la même qu’un jeune garçon demandant à une fille de sortir avec lui. Au début, lorsque Jane lui avait avoué ses sentiments, elle avait décidé de ne pas accepter en prétextant le règlement mais devant le magnifique discours qu’il lui avait fait, elle n’en avait pas la force et elle l’aimait trop pour le repousser. Et puis comme lui avait souvent répété Jane : il faut qu’elle se lâche de temps-en-temps. Ce qu’elle allait faire avec grand plaisir !

La jeune femme prit la tête de Jane entre ses mains, se mit sur la pointe des pieds et lui murmura à l’oreille :

« Bien sûr, mais à une condition…

- Je t’écoute ! »

Rien pouvait empêcher Jane d’être plus heureux qu’à cet instant précis, rien. Rien de ce que pourrait vouloir Lisbon, vu qu’elle voulait bien être avec lui. Et il espérait que ça durerait longtemps. Très longtemps.

- Pas un mot à qui que ce soit, pour l’instant. On abordera le sujet avec Hightower le moment venu... Et en douceur !

- Aucun problème, si ça me permet d’être avec toi… Murmura-t-il à son tour, en souriant. »

Il va falloir qu’elle s’habitue aux mots doux de Jane et à ne pas cacher ses sentiments vis-à-vis de lui, surtout s’ils étaient ensemble. « Ensemble »... Quel drôle de mot pour décrire Jane et Lisbon à présent.

Il la prit dans ses bras et enfouit son visage dans ses cheveux. Tant qu’à elle, elle se lova contre le torse de son homme en souriant de bien-être. C’était le silence total, jusqu’à ce que Jane le brise.

« Je t’aime, Tess, tellement…

- Moi aussi mon cœur, moi aussi…

- Ne me quitte pas, je t’en prie, pas comme elles l’ont fait, je ne survivrais pas cette fois… Murmura-t-il la gorge serrée. »

Le cœur de Lisbon se serra, jamais il ne lui avait parlé des sentiments qu’il avait ressentit lors de la tragédie de sa femme et de son enfant. Jamais. Et comme l’avait souvent dit Jane : on peut se remettre de la mort d’une femme mais pas celle d’un enfant, son enfant. Mais à présent, elle était là et elle l’aiderait combattre ses démons. Ce qui lui faisait chaud au cœur, c’est qu’il se confie, à elle.

« Jamais, je te le promets, fais-en moi aussi la promesse, mon cœur, après ma mère et mon père je ne le supporterais pas de te perdre à mon tour. Déclara-t-elle les larmes aux yeux.

- Promis, juré, cra…

- Euh, non, Évite ! Dit-elle en grimaçant »

Il rit, elle l’accompagna et se mit sur la pointe des pieds et embrassa son beau consultant.
Ils descendirent, main dans la main, mais arrivés au niveau du parking, ils croisèrent une personne qui lança un regard noir à Lisbon, cette même personne avait une grosse bosse bleue sur le front datant d’il y a quelques jours, on pouvait le voir grâce aux lampadaires qui éclairaient le parking. Mais pourquoi ce monsieur regardait-il Lisbon avec un air de "vous avez vu dans quel état je suis ?" ? Lisbon se contenta de sourire et de continuer son chemin, avec Jane.

Elle s’arrêta, ce qui stoppa Jane en même temps, elle se retourna et se mit face à son consultant, lui sourit puis lui dit :

« Je ne te l’ai pas dit, pas depuis ma petite folie enfin je te l’ai dit en te répondant « moi aussi » mais je préfère te le redire : Je t’aime, mon cœur, énormément, je veux que tu le saches. Dit-elle en s’embrouillant.

- Si on m’avait dit qu’un jour la grande Teresa Lisbon me dirait ces mots un jour, j’aurais, je pense, éclaté de rire… Mais je suis ravi de les entendre, et, ne t’inquiètes pas, c’est réciproque ! Dit-il avec un sourire charmeur. »

Elle se mit sur la pointe des pieds et embrassa l’homme qui était devant elle, son homme, le sien. A jamais. En tout cas, elle l’espérait mais il lui avait promis de rester avec elle jusqu’à la fin de ses jours. C’est dans des moments comme ça qu’elle aimerait vivre des milliers et des milliers d’années, juste pour rester avec lui et l’aimer… Pour toujours.

THE END