The Mentalist...The Ultimate Season
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Fanfiction - Moonlight

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Shaitan
Marine
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Message  Marine Lun 5 Avr 2010 - 22:17

Bonjour à tous et à toutes !

Et oui, je rejoins la club des auteurs de fics. C'est la première fois que je me lance dans une fic sur une série, et je n'ai pas commencé avec Mentaliste, mais j'espère que ça vous plaira quand même smile1

Cela suit la scène finale de la série où Mick déclare son amour à Beth, malgré tout ce qui les sépare. Pour ceux et celles qui ont besoin qu'on leur rafraichisse la mémoire, voici la fameuse scène :
https://www.youtube.com/watch?v=07Be-YGiMCE

La porte se referma doucement tandis que Beth ne relâchait pas son étreinte. Ses mains agrippaient mon cou comme si elle avait peur de sombrer, sa bouche cherchait avidement la mienne comme si sa vie en dépendait. Et à cet instant précis, c’était exactement comme si nos vies dépendaient de ce baiser. Combien de temps avions nous attendu pour enfin laisser libre cours à nos sentiments ? Combien de fois m’étais-je interdit d’imaginer sa peau contre la mienne ? Nos corps enchevêtrés ? Nos souffles mêlés ? La raison l’avait toujours emporté jusqu’à présent, mais à l’idée de la voir sortir de ma vie, mon cœur avait enfin prit le dessus. J’avais tu le vampire en moi pour écouter Mick, cet homme de trente ans (depuis près de cinquante-cinq ans, je vous l’accorde, mais trente ans quand même !) dont le cœur battait un peu plus fort lorsqu’il croisait cette jeune femme. Les mains de Beth s’aventurèrent un peu plus et firent tomber ma veste avant de glisser sous mon t-shirt pour le retirer prestement. Je ne l’avais jamais trouvé aussi désirable, et pourtant une petite voix en moi me criait encore d’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Elle se débarrassa de son peignoir et me prit par la main pour me conduire vers le tapis du salon où elle s’agenouilla en m’entraînant avec elle. Ses yeux bleus dans les miens me fixaient avec une telle intensité que j’avais l’impression qu’elle lisait en moi, et c’était la première personne en qui j’avais eu assez confiance pour la laisser pénétrer dans mon jardin secret où cohabitait l’homme et le monstre. Ce monstre que je ne pouvais oublier tant mon destin était lié à lui… Mon destin avec Beth.
- J’ai tellement peur de te faire du mal, murmurais-je.
- Je sais que jamais tu ne me ferais le moindre mal, tu m’as sauvé tellement de fois, dit-elle en prenant mes mains pour en embrasser les paumes.
- Et si je te mordais ? Si j’essayais de te transformer ? demandais-je, affolé.
Le vampire en moi n’était pas longtemps resté en sommeil. Je savais que l’appel du sang était plus fort que tout, surtout ce sang qu’elle m’avait déjà laissé goûté et dont le souvenir suffisait à me faire frémir. Elle rapprocha doucement son visage du mien et m’embrassa avec une tendresse qui me bouleversa. Depuis quand n’avais-je pas vécu cela ? Les dernières décennies n’avaient été que passion destructrice avec Coraline et nuits de solitude que j’avais tenté de combler dans les bras de vampires. Mais Beth était humaine, bien humaine ! Et je l’aimais comme je n’avais plus cru possible d’aimer. A côté d’elle, je me sentais tellement meilleur et à la fois, elle me rappelait celui que j’étais devenu le jour où la femme que j’aimais le plus au monde m’avait volé le droit d’être mortel.
- C’est toi qui a raison Mick, ce qui compte c’est ce qu’on ressent l’un pour l’autre, à cet endroit et à ce moment même… Je t’aime, dit-elle les yeux remplis de larmes en frôlant ma joue de ses doigts délicats. Je sais qui tu es, ce que tu es… Je ne prétends pas tout connaître de toi, mais je sais quel homme tu es, et cet homme j’en suis tombée amoureuse.
Si elle savait comme ces quelques mots me touchaient au plus profond de mon être. Jamais je n’aurais cru possible d’éprouver cette douce torture qu’est l’amour, et de pouvoir lire dans les yeux d’une femme qu’elle pouvait ressentir la même chose malgré ce que je suis. Et pourtant… Mon devoir était de la protéger, comme je l’avais fais depuis vingt ans, comme un père veille sur son enfant. Un père… Pouvais-je être l’amant de celle que j’avais suivi toutes ces années, tapi dans l’ombre ? Même si on décidait d’oublier le futur pour se concentrer sur le présent, on ne pouvait nier le passé. Je regardais fixement cette femme que je désirais plus que tout au monde : sa chevelure d’ange, son regard fier et courageux, son sourire tendre et espiègle… Je la voulais mienne, mais en avais-je le droit ? Ma raison et mon cœur se livraient une bataille sans merci, me laissant pétrifié devant elle, incapable d’agir, tiraillé entre mes envies d’hommes et les avertissements du monstre qui menaçait de se réveiller à chaque instant. Les larmes arrivèrent sans que je m’y attende et Beth se lova tout contre mon torse nu, posant sa tête tout contre mon cœur. Je l’avais attendu depuis toujours et elle était là, nichée au creux de mon épaule, moi qui mourrait d’envie de l’envelopper de mes bras dès que je le voyais. Ce rêve inaccessible était à portée de main, je n’avais qu’à tendre le bras pour le frôler mais il restait insaisissable. Elle est tellement proche et tellement loin à la fois. Elle se redressa et je vis les sillons que les larmes avaient dessinés sur ses joues.
- Je sais ce qui se passe ici, dit-elle en posant une main sur mon cœur. Je ne sais pas s’il existe une solution, il n’y a pas de guide sur les relations vampires/humains !
Nous rîmes tous les deux d’un rire teinté d’amertume.
- Alors peut-être est-ce irresponsable ou lâche, mais ce soir je ne veux plus ressasser ces doutes, je veux juste ressentir cette certitude que je ne peux pas passer à côté de toi. Ne me repousse pas Mick… je t’aime.
Ses sanglots s’intensifièrent et ses yeux se firent suppliants. Moi qui ne voulais que son bien étais en train de la torturer, il fallait que ça cesse. Mais rien ne vint perturber la magie de l’instant, personne ne vint sonner à la porte pour m’offrir une diversion, aucun téléphone ne sonna pour faire éclater la bulle dans laquelle nous étions. Il n’y avait que nous, juste nous. Ma Beth, magnifique malgré son visage noyé de larmes, si désirable devant moi, offerte. Il faut que ça cesse me répétais-je une dernière fois. Dans un élan, je l’embrassais avec toute la passion que je contenais depuis qu’elle avait recroisé mon chemin, cette nuit là au milieu d’une fontaine. Ses lèvres ne résistèrent pas longtemps à mes assauts et nos langues se retrouvèrent avec bonheur. Elle s’agrippa à moi avec la rage du désespoir, comme si elle voulait me retenir au cas où je fuirais encore. Mais je n’allais pas changer d’avis, pas maintenant, il fallait que j’oublie la vie de vampire et ce cache-cache perpétuel qu’elle impose. Je voulais – je devais – être juste Mick, un homme amoureux. Pour moi, pour me rappeler celui que j’étais et que je voulais continuer à être. Mais surtout pour Beth, parce qu’elle avait le droit d’être une femme comme les autres qui ne passe pas son temps à courir les morgues ou à s’initier aux codes des vampires. Il fallait que je m’accroche à ce que nous ressentions l’un pour l’autre, que je m’agrippe à cet amour de toutes mes forces. Je n’étais en aucun cas en position de lui promettre quoi que ce soit, à part le temps – mais elle ne partageait pas mon immortalité – et mon amour. Mais je savais qu’on était plus forts ensemble qu’on ne le serait jamais séparément. Malgré cette épée de Damoclès au dessus de nos têtes, je devais garder la foi. Parce qu’elle était là, bien réelle, la réponse à mes prières secrètes de pouvoir à nouveau aimer et être aimé. Le brouillard de mon esprit se dissipa pour laisser mes sens prendre le dessus. Je ne pensais plus aux reproches que ne manquerait pas de me faire Josef, aux difficultés que nous allions rencontrer pour faire fonctionner notre couple, aux nuits que nous passerions séparés – elle dans son lit et moi dans mon frigo. A cet instant précis, je ne pensais qu’à ses baisers fiévreux, à son étreinte passionnée, à ce sentiment nouveau, effrayant et rassurant à la fois : celui d’être au bon endroit avec la bonne personne.

Rien ne comptait plus que Beth : son souffle dans mon cou, ses lèvres furetant chaque parcelle de mon corps, ses mains pleines d’assurance sur mon torse gonflé par le désir… Non, rien d’autre ne comptait. Beth se dégagea pour retirer son caraco, dévoilant sa poitrine et me laissant le souffle court. J’avais déjà vu des femmes, humaines ou vampires, avant elle. De nombreuses avaient partagé mes nuits de solitude. Sans être un homme à femmes ou un tombeur, j’avais eu la chance de croiser la route de femmes magnifiques dont certaines avaient compté plus que d’autres. Mais aujourd’hui, devant elle, je me sentais vulnérable. Ce n’était pas seulement nos corps que nous mettions à nu, mais nos cœurs. De quoi avais-je peur ? Elle ne risquait pas de me planter un pieu dans le cœur pour ensuite me décapiter ou me brûler. Elle était juste en train de voler mon cœur et de le consumer de désir. Je savais que je n’étais plus le même qu’avant, que j’acceptais encore moins mon fardeau de vampire. Mais elle n’était pas comme Coraline, elle n’essayait pas de me manipuler ou de faire de moi son pantin. Comment aurait-elle pu ? Elle était un modèle d’intégrité, et son éthique avait forcé mon admiration et mon respect. Pourquoi me rendait-elle si fébrile alors ? J’avais déjà été dans cette situation, et pourtant j’avais l’impression que c’était la première fois. Beth ne me laissa pas le temps de répondre aux questions qui bouillonnaient dans ma tête. Enfin débarrassée de ses vêtements qui étaient le dernier obstacle entre elle et moi, elle s’allongea sur le tapis douillet, lascive et impatiente. Je ne pouvais pas complètement refouler mon instinct, je voyais sa carotide saillir de son cou sous la pression que le désir faisait augmenter, je la voyais et j’en avais envie. Mais j’avais tout autant – sinon plus – envie de ses lèvres, de son corps voluptueux, de ses bras qui ne demandaient qu’à m’étreindre. Une fois dévêtu, je me suis allongé sur elle, repoussant des mèches de cheveux pour respirer l’odeur de son cou.
- Je sais que tu n’essaieras ni de me tuer ni de me transformer, alors si tu veux… Si tu dois… Enfin je ne sais pas comment c’est censé marcher mais…
- Mais rien, la coupais-je aussitôt en plongeant mes yeux dans les siens.
Je n’y lisais aucune peur, aucune appréhension. Elle se donnait entièrement et sa confiance exhaussa encore davantage mon désir.
- Ce n’est pas ton sang que je veux, soufflais-je avant de l’embrasser avec ardeur.
Beth entoura mes épaules de ses bras, plantant ses ongles dans ma chair. J’étais sincère avec elle, mon côté humain l’emportait et je n’avais pas envie de me nourrir, j’avais juste envie de lui faire l’amour, comme n’importe quel homme le ferait avec la femme qu’il aime.
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Message  Invité Lun 5 Avr 2010 - 22:38

J'adore c'est trop bien ecrit ^^
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Message  Marine Lun 5 Avr 2010 - 22:45

Merci WinJane Very Happy
Si ça plaît, ça encourage à retrousser ses manches pour continuer !
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Fanfiction - Moonlight Empty Re: Fanfiction - Moonlight

Message  Invité Lun 5 Avr 2010 - 22:47

De rien lol
Mais juste un conseil :

Fait moins long ou aère tes paragraphes, le lecteur doit pouvoir souffler xD
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Fanfiction - Moonlight Empty Re: Fanfiction - Moonlight

Message  Marine Lun 5 Avr 2010 - 22:50

C'est noté, merci.
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Fanfiction - Moonlight Empty Re: Fanfiction - Moonlight

Message  Shaitan Lun 5 Avr 2010 - 23:11

Tu sais déjà ce que j'en pense, mais je te le répète, j'adoooooore green_smile .
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Fanfiction - Moonlight Empty Re: Fanfiction - Moonlight

Message  Marine Mer 7 Avr 2010 - 0:32

Merci Shai bisou

Je ne m’en lassais pas. Cela devait faire une bonne demi-heure que je la regardais dormir, allongée sur le tapis de son salon, ses cheveux blonds brillants sous le clair de lune qui filtrait depuis la fenêtre. Je l’avais recouverte de son peignoir et elle dormait paisiblement à mes côtés. J’avais oublié ce que c’est de sentir la présence d’un autre corps, la chaleur qu’il dégage, le souffle régulier d’une autre personne qui se calque sur le nôtre. J’avais oublié mais Beth me ramenait vers cette part d’humanité qui me manquait tant. Alors que je me concentrais pour graver son image dans mon esprit, en imprimer chaque détail, je vis le ciel rosir : le soleil allait bientôt se lever, il était temps pour moi de rentrer. Je n’avais pas envie de la laisser, j’aurais voulu la prendre dans mes bras et ne jamais la lâcher, mais c’était impossible. A contrecœur, je la regardais une dernière fois avant de me lever pour enfiler mon pantalon et mon t-shirt.

- Ne me dis pas que tu fais partie de ces hommes qui se faufilent en douce après avoir obtenu satisfaction ? Je pensais qu’un homme de quatre-vingt-cinq ans aurait plus de savoir vivre.
Beth était assise, appuyée sur un bras, l’autre maintenant le peignoir pour cacher sa poitrine. Elle me regardait avec un grand sourire taquin. Elle était tellement belle qu’il me fallu quelques secondes pour reprendre mes esprits.
- Non, je fais partie de l’autre catégorie, dis-je en finissant de lacer mes chaussures et en enfilant ma veste.
Elle releva ses sourcils pour me signifier qu’elle ne voyait pas de quoi je parlais.
- Ceux qui doivent se mettre au frais avant le lever du soleil, dis-je en désignant sa fenêtre où l’on apercevait un ciel de plus en plus rose.
Je m’agenouillais pour lui faire face et l’embrasser doucement.
- J’avais oublié que tu es une fleur délicate, se moqua-t-elle gentiment lorsque mes lèvres libérèrent les siennes. Je ne te propose pas de rester pour le petit déjeuner alors ? De toute façon je n’ai plus de sang dans le frigo, il faut que j’aille faire les courses !

Je ne pus m’empêcher de rire. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle prenne cela avec autant de dérision. En réalité je ne m’attendais à rien, cette situation était nouvelle et je n’avais aucune idée de la façon de la gérer. Mais c’était toujours plus agréable d’avoir un beau sourire plutôt qu’une scène de ménage au réveil !
- Je t’appelle en début de soirée, ok ?
Elle hocha la tête avant de m’embrasser avidement, ses bras autour de mon cou. Le peignoir glissa, dévoilant ce corps que j’avais découvert quelques heures plus tôt. Elle rit et me repoussa avant de se lever avec grâce et d’enfiler son peignoir.
- Il est déjà tard, tu devrais y aller. Et moi aussi d’ailleurs, sinon je vais être en retard pour mon rendez-vous avec le procureur Talbot.
Une fois debout, je la regardais avec inquiétude.
- Talbot ?
- Mon nouveau patron, celui qui va me permettre de payer le loyer de ce charmant deux pièces hors de prix ! rétorqua Beth dont le sens de la répartie me surprenait toujours.

J’aurais voulu lui dire de se méfier, que cet homme ne m’inspirait pas confiance mais je ne voulais pas passer pour un homme jaloux et possessif. Je me contentais de l’embrasser une dernière fois avant de me diriger vers la porte d’entrée.
- Est-ce que tu vas penser à moi aujourd’hui ? demandais-je de ma voix la plus suave avant de sortir.
Beth me lança un clin d’œil avant de disparaître dans la salle de bain. Je souris en refermant la porte et en chaussant mes lunettes de soleil.
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Fanfiction - Moonlight Empty Re: Fanfiction - Moonlight

Message  Shaitan Mer 7 Avr 2010 - 0:58

Ahhh le coup de la fleur délicate est excellent super .
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Fanfiction - Moonlight Empty Re: Fanfiction - Moonlight

Message  Invité Mer 7 Avr 2010 - 20:59

Shaitan a écrit:Ahhh le coup de la fleur délicate est excellent super .

Ouais super le coup c'est trop mimi lol
C'est super comme ça ! Continu super3
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Message  Marine Jeu 8 Avr 2010 - 11:24

Merci les filles Very Happy
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Message  Marine Sam 10 Avr 2010 - 0:33

Voici la suite... pour mes 2 fidèles lectrices ! Laughing J'espère que ça vous plaira !

La porte s’ouvrit brutalement, me sortant brusquement du rêve dans lequel j’étais plongé. Le visage de Beth se dissipa et lorsque j’ouvris les yeux, je distinguais Josef penché au dessus de moi, un verre de sang à la main.
- Alors la belle au bois dormant, on fait la grasse matinée ?
Mon meilleur ami avait décidément le chic pour faire son entrée ! Persuadé qu’il ne me laisserait pas me reposer en paix, je sortis rapidement de mon lit réfrigéré et enfilais un t-shirt avant de saisir le verre qu’il me tendait.
- La nuit a été courte ?

Je décidais de faire comme si je n’avais rien entendu et descendis les escaliers pour rejoindre le salon. Je m’effondrais dans un fauteuil, contrarié d’avoir été tiré d’un si joli rêve.
- Et bien raconte mon vieux ! s’impatienta Josef en s’installant dans le sofa pour me faire face.
- Tu peux parler, je te rappelle que j’ai moins d’un siècle, moi !
- N’essaie pas de faire diversion en tentant de me vexer sur mon grand âge. On est amis non ? Et les amis se racontent ce genre de choses !
- Je ne t’ai jamais parlé de mes conquêtes, ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer, alléguais-je en croisant les jambes, imperturbable.
- Donc, conquête il y a ! claironna-t-il d’un air triomphant.
- Ce n’est pas une passade, rectifiais-je. Je l’aime.
- Beth, murmura Josef.

Je vis à son regard sombre que quelque chose le tracassait, mais il retrouva très vite son sourire malicieux.
- Maintenant que tu as goûté aux plaisirs charnels avec une mortelle, qu’est-ce que tu préfères ? Une vampire avec quelques siècles d’expérience ou la fraîcheur de la jeunesse humaine ?
- Comme si j’allais te le dire ! m’amusais-je.
- Vu ta tête, tu n’as pas essayé de la transformer… Est-ce qu’au moins tu as pu boire le nectar à sa source ? Histoire de te changer de… ça, dit-il d’un air dédaigneux en regardant son verre de sang provenant de la morgue.
- Non, bien sûr que non !
- Tu ne sais vraiment pas profiter des bonnes choses, lâcha-t-il en secouant la tête.
- Crois-moi, j’ai profité de cette nuit… J’ai l’impression de sentir encore son odeur, d’avoir encore le goût de ses baisers sur mes lèvres…

Josef éclata de rire, atterré.
- Cette nuit, avec Beth, j’étais humain. Elle a refait de moi un homme, tentais-je de lui expliquer.
- Il y a encore du boulot, se moqua sournoisement mon ami lorsque je bus une gorgée d’A+.
- Quand j’ai vu le soleil se lever, j’aurais fais n’importe quoi pour qu’il retourne se coucher et que cette nuit dure toujours, continuais-je, ignorant sa pique.
- Quel poète ! Mais ton romantisme exacerbé te perdra mon cher. Nous sommes condamnés à quitter nos belles pour rejoindre nos frigos au lever du jour… Mais crois-en ma grande expérience, ce n’est pas plus mal, ça évite la question rituelle « quand est-ce qu’on se revoit ? ».
- Comment tu peux dire ça ? Vivre sans jamais s’attacher à personne, c’est… ce n’est pas une vie !
- C’est celle des vampires, et il serait enfin temps que tu l’acceptes ! rétorqua Josef d’un ton autoritaire. Tu n’es plus humain, Mick, ajouta-t-il pour enfoncer le clou, même si cela ravivait une douleur lancinante.

J’avais compris sur quel terrain il tentait de m’entraîner, alors je pris les devants.
- Tu me demandes de quitter Beth ?
- Je ne suis pas ton père ! J’essaie juste de t’ouvrir les yeux.
- Tu aurais renoncé à Sarah ? le provoquais-je.
- Tu vois où mon entêtement m’a mené ? Non seulement je l’ai perdu, mais en plus je vais vivre éternellement avec la culpabilité de l’avoir plongé dans le coma. C’est ce que tu veux pour Beth ???

Il avait perdu son calme et se dandinait sur mon canapé, irrité.
- Je ne veux pas qu’elle rejoigne notre monde ! m’indignais-je en bondissant du fauteuil pour déposer mon verre dans l’évier de la cuisine.
- Alors à quoi rime votre histoire ?
- Beth me rend heureux. Alors pour une fois Josef, pour une fois, soit mon ami et réjouis-toi pour moi !
Je le regardais avec agacement, les mains crispées sur le rebord du plan de travail. Ne m’avait-il pas vu assez souffrir avec Coraline ? Ne voulait-il pas mon bonheur ?
- C’est justement parce que je suis ton ami qu’il est de mon devoir de te mettre en garde.
Il se leva pour me rejoindre et posa une main sur mon épaule.
- Je suis passé par là, et je sais qu’il n’y a pas trente-six solutions, m’assura-t-il.
- JE NE LA TRANSFORMERAIS PAS ! hurlais-je en le saisissant par le col de sa chemise.

Je ne me contrôlais plus, j’étais dans une rage folle. L’idée que je puisse faire à Beth ce que Coraline m’avait infligé me mettait hors de moi. Je l’aimais trop pour lui faire subir ce sort. Josef se dégagea en tentant de garder son calme, et réajusta sa tenue. Il me décocha un sourire glacial.
- Et bien engage un bon chirurgien esthétique, parce que tu es condamné à la voir vieillir… et mourir.
Sur ce dernier mot qui me figea sur place, il récupéra sa veste et se dirigea vers la sortie. La porte se referma sur mon meilleur ami, me laissant seul avec mes regrets et mes doutes : et s’il avait raison ?
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Message  Invité Sam 10 Avr 2010 - 1:00

Whaaaaaaaaaaaa géniallllllleuh' la suiteuh' steuh' pléééééééé xD
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Message  Marine Mar 13 Avr 2010 - 19:35

Voilà la suite ! J'espère que vous aimerez.

Cela faisait deux heures que j’étais enfermé dans mon bureau, espérant que le travail me permettrait d’oublier la dispute avec Josef et surtout ses mots qui résonnaient dans ma tête : « tu es condamné à la voir vieillir… et mourir. » Malgré l’euphorie dans laquelle j’étais plongé depuis cette nuit passée avec Beth, je ne pouvais ignorer qu’il y avait du vrai dans ce que disait mon ami. Si Beth restait humaine, j’allais devoir me résigner à voir son visage se rider tandis que le miroir me renverrait toujours le même reflet. Mais si seulement il n’y avait que l’aspect physique… Le problème était bien plus profond. Torturé par les doutes qui m’assaillaient, je pris mon manteau pour me diriger chez la seule personne qui saurait m’apaiser.

Cela faisait une minute que je tambourinais à sa porte sans obtenir de réponse. Le front posé sur la porte, je maudissais ce procureur qui retenait ma Beth au travail à cette heure tardive. A contrecœur, je me redressais pour quitter les lieux quand je la vis arriver… avec Talbot.
- Mick, qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais qu’on devait s’appeler ?
- J’étais dans le coin pour une affaire alors je suis passé, mentis-je effrontément.
- Bonsoir Monsieur St John, me salua chaleureusement son nouvel employeur en me tendant la main.
Je lui rendis sa poignée de main en ne lui adressant pas un sourire. Cet homme ne m’inspirait pas confiance sans que je sache réellement pourquoi, mais mon instinct me trompait rarement.
- Ben a gentiment proposé de me raccompagner, expliqua Beth en sortant ses clés.
Un frisson me parcouru le dos lorsque je l’entendis l’appeler par son prénom.
- C’est sur mon chemin, ça ne m’embête pas du tout.
- Vous voulez prendre un café ? demanda poliment Beth.
- Non, je… je vais vous laisser, répondit prudemment le procureur en croisant mon regard glacial. A demain. Au revoir Monsieur St John.

Il s’éclipsa discrètement tandis que Beth ouvrait la porte. Elle s’engouffra dans son appartement et jeta son sac par terre avant d’accrocher sa veste. Je refermais la porte derrière moi et m’installais dans le canapé pour la regarder, fasciné. Elle ne cessait de bouger, délaissant ses chaussures dans un coin du salon, déposant le courrier sur la table basse, se servant un verre de jus de fruits frais. Elle s’activait sans cesser de parler, me racontant le moindre détail de sa journée. Et pendant cet instant, j’avais l’impression d’être à elle, que nous formions un couple comme les autres qui se raconte sa journée en rentrant du travail. Un sourire béat sur les lèvres, je ne la quittais pas du regard. Alors qu’elle relevait avec grâce ses cheveux avec une pince, elle se figea.

- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Rien, je t’écoute, répondis-je simplement.
- Ca ne va pas ?
- Ca irait mieux si tu étais dans mes bras.
Elle se précipita dans le canapé pour m’embrasser et se lover contre moi.
- Tu n’étais pas vraiment dans le coin pour ton travail ?
Mon silence fut éloquent.
- Raconte-moi.
Je ne savais pas si je devais tout lui dire, je ne voulais pas la blesser. Mais en même temps je ne voulais pas lui cacher la vérité, il y avait déjà assez de choses qui nous séparaient pour ne pas ajouter des mensonges.
- Josef est passé me voir aujourd’hui… On s’est disputés, confessais-je.
- A cause de moi ? risqua-t-elle.
- Non ! Enfin…
- Explique-moi.

Sa voix était calme, posée, il n’y avait aucune forme de reproche ou d’empressement. Elle cherchait juste à me libérer de ce qui me pesait sur le cœur depuis tout à l’heure.
- Josef a été transformé il y a quatre cents ans, il adore être un vampire et ne renoncerait pour rien au monde à son immortalité. Alors il ne comprend pas pourquoi je m’accroche tellement à la condition humaine.
- Et c’est de ma faute je suppose… C’est toujours la femme la responsable ! plaisanta Beth.
J’appréciais ses efforts pour dédramatiser la situation, mais je n’avais pas le cœur à rire.
- Il pense que je vais souffrir parce que je suis un vampire, toi une humaine, et qu’on n’a pas d’avenir ensemble.
Elle ne cilla pas. Elle me regardait avec cette même douceur, cette même attention.
- Mais toi ? Qu’est-ce que tu en penses ? demanda-t-elle.
Sa question me désarçonna. Quelle réponse attendait-elle ? Une phrase pleine d’assurance qui saurait balayer ses doutes alors que je n’étais pas en mesure de lui promettre quoi que ce soit ? Ou bien la vérité sur les craintes que Josef avait suscitées en moi au risque d’anéantir chez elle toute envie de croire en notre couple ? Après un long silence pendant lequel ses beaux yeux sondaient les miens, je me penchais vers elle pour l’embrasser. Après un baiser d’une rare intensité, elle se dégagea en faisant les gros yeux.
- Ce n’est pas une réponse !
Mais sa soi-disant colère se transforma en un sourire et elle posa une main douce sur ma joue avant de m’embrasser à nouveau. Le téléphone sonna mais Beth ne bougea pas, laissant le répondeur s’enclencher. Elle se redressa subitement lorsqu’elle reconnut la voix qui laissait un message et se libéra de mon étreinte pour se ruer sur le téléphone.

- Maman ? Oui oui je suis là, excuse moi. Je viens de rentrer du travail. Mais non je ne travaille pas trop. Oui, je prends soin de moi ne t’en fais pas…
Je la regardais parcourir son salon en long en large et en travers tout en jouant avec une mèche de cheveux qui avait glissé de sa pince. Elle était sublime.
- Je n’ai pas eu le temps de rappeler, je suis désolée. Arrête, tu sais que j’aime mon travail et que je laisserais jamais tomber ! Maman, on a eu cette conversation des dizaines de fois, n’insiste pas. Ecoute, je dois te laisser, ok ? Je te promets de passer vous voir bientôt. Embrasse papa pour moi. Ciao.
Elle raccrocha et me rejoignit dans le canapé.
- C’était…
- Ta mère ! J’avais compris.
- Elle passe son temps à stresser, elle trouve que je fais un métier trop dangereux. J’ai 26 ans et elle me couve comme si j’en avais 4 !
- C’est parce qu’elle a cru te perdre, expliquais-je en caressant doucement son bras.
Beth resta figée un quart de seconde avant de se tourner vers moi comme si elle avait reçu une révélation divine !
- Mais tu la connais ! Je veux dire, tu l’as rencontré !
- C’est elle qui m’a engagé pour te retrouver. C’était il y a vingt-deux ans…
« Et ma vie n’a plus jamais été la même », continuais-je intérieurement.
- C’est incroyable, murmura-t-elle.
- Ne soit pas trop dure avec elle. Tous les parents d’enfants victimes de kidnapping sont hyper-protecteurs.
- Enfin là elle exagère ! Il faudrait que tu la rencontres pour…

Mais sa phrase resta suspendue. Beth avait compris. Elle ne pourrait jamais me présenter à ses parents, pour qui j’étais le détective qui avait retrouvé leur fille et devait avoir aujourd’hui cinquante ans, les cheveux grisonnants et un léger penchant pour l’alcool, à la Philip Marlowe. Les yeux de Beth se chargèrent de compassion mais la curiosité l’emporta rapidement.
- Que sont devenus tes parents ?
- Ils sont morts il y a une quinzaine d’années, répondis-je en essayant de contrôler les tremblements de ma voix.
- Tu les voyais souvent ?
- Je ne les ai jamais revus après que Coraline m’ait transformé. Je ne suis jamais retourné les voir. Je leur ai juste envoyé une lettre pour leur dire que j’allais tenter ma chance en Europe comme musicien, que je devais vivre ma vie.
- Mais pourquoi ?
- Je préférais leur briser le cœur en me comportant comme un fils indigne plutôt que de leur dire la vérité. Comment un fils unique peut annoncer à ses parents qu’il est devenu un monstre ?
- Tu n’es pas un monstre ! protesta vigoureusement ma belle blonde.
- Bien sûr que si. Je sais qu’ils n’auraient pas compris, et je n’aurais jamais voulu que leur regard sur moi change. Alors j’ai fui, j’ai oublié le passé, brûler mes photos de famille… Jusqu’à ce que j’apprenne leur mort dans le journal. Depuis je vais régulièrement sur leur tombe pour m’excuser… J’ai été tellement heureux avec eux ! Je revois mon père en train de m’apprendre à lancer une balle pendant que les steaks grillent sur le barbecue et que ma mère prépare de la limonade. Je revois nos brunchs du dimanche, leur peur viscérale quand je suis parti à la guerre et leurs larmes de joie lorsque je suis revenu sain et sauf… Je ne pouvais pas leur dire ce que j’étais devenu, je ne pouvais pas…
Je baissais la tête pour cacher les larmes qui sourdaient au coin de mes yeux. Je ne voulais pas qu’elle me voit ainsi, vulnérable.
- Regarde-moi, dit-elle en relevant mon menton. Tu n’es pas un monstre. Tu es un héro !

J’allais ouvrir la bouche pour protester mais elle ne m’en laissa pas le temps.
- Tu m’as sauvé, comme tu as sauvé des dizaines ou des centaines de personnes ! Tu fais le bien autour de toi.
- Parce que je sais que rien ne peut m’atteindre ou presque ! Parce qu’une balle ne peut pas me tuer ! Parce que je peux courir après une voiture ou sauter sur un toit ! Il n’y a rien de courageux, rien. Sinon pourquoi j’aurais demandé à Josef de me retransformer pour pouvoir te sauver ?
Les larmes coulèrent sur les joues de Beth qui prit mes mains dans les siennes.
- Tu es un héro parce que tu as sacrifié ta mortalité pour me sauver. Tu as renoncé à ce que tu attendais depuis un demi-siècle… C’est la plus belle chose qu’on ait faite pour moi.
- Je l’ai fais parce que je t’aime.
- Moi aussi je t’aime… J’aime tout ce que tu es, tout… sans exception.

Je sentais dans son regard toute la conviction qui l’animait, et sa sincérité me toucha profondément. Elle se précipita dans mes bras et je la serrais fort contre moi, plongeant mon nez dans ses cheveux. Après un long moment, elle se dégagea et se massa la nuque.
- Ca ne va pas ?
- Je crois que ça ne me réussit pas de passer la nuit sur le tapis du salon !
- Désolé, m’excusais-je. Je suis habitué à un confort assez rudimentaire en matière de sommeil.
Elle éclata de rire, de ce rire cristallin qui m’arrachait un sourire dans n’importe quelle circonstance.
- Il va falloir améliorer ça… Tu n’es pas le seul à être une fleur délicate, Mick St John ! me taquina Beth en se levant.

Elle se dirigea vers la salle de bain en commençant à ouvrir son chemisier. Son déhanché, son port de tête, sa façon de se mouvoir… elle m’électrisait complètement. Alors que je la dévorais du regard, elle disparut dans la pièce voisine, me laissant seul avec mon imagination en pleine ébullition. Elle réapparut dans l’embrasure de la porte moins d’une minute plus tard, enroulée dans une serviette moelleuse.
- Je crois savoir que les vampires ne craignent pas l’eau, qu’est-ce que tu attends pour me rejoindre ? me demanda-t-elle d’un air mutin.
Elle laissa échapper sa serviette pour dévoiler ce corps nu que j’avais étreins la nuit précédente, et retourna dans la salle de bains. Je ne me fis pas prier pour sauter du canapé et la rejoindre.
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Fanfiction - Moonlight Empty Re: Fanfiction - Moonlight

Message  P@trick J@ne Mar 13 Avr 2010 - 21:40

Brillant!
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Message  Luciole Mer 14 Avr 2010 - 22:02

Ooooooooh j'adooooore
Je connais pas la série mas ta fic m'a transportée dedans^^.
C'est vraiment trop bien écrit amen

La suiiiiiiiiiiite, la suite angel
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Fanfiction - Moonlight Empty Re: Fanfiction - Moonlight

Message  Marine Jeu 15 Avr 2010 - 12:05

Merci les filles Very Happy

Elodie, c'est gentil de me lire alors que tu connais pas la série ! Wink
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Message  Luciole Jeu 15 Avr 2010 - 14:32

Marine a écrit:

Elodie, c'est gentil de me lire alors que tu connais pas la série ! Wink

Ça me tentait beaucoup de la lire et même si je connais pas encore la série (mais ça va s'arranger je vais regarder^^), j'ai vraiment beaucoup aimé ta fic super angel calin
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Message  Yelina Sam 17 Avr 2010 - 14:17

J'adore, magnifique.
Parfaitement bien écrit et quand il y avait Josef, c'était vapes2 .
J'ai imaginé la scène dans l'intégralité. Mon dieu!!!
Et puis j'ai apprécié que tu es parler de Sarah Whitley, la belle endormie.

Quand j'ai lu le passage "J’avais oublié que tu es une fleur délicate."
et plus loin "Tu n’es pas le seul à être une fleur délicate, Mick St John !"
J'ai pas pu m'empêche de revoir les deux scènes dans l'épisode 4.

Question : Y aura t-il une suite?
Personnellement, j'aimerai bien que tu continu.

Merci en tout cas, merci calin bisou .
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Message  Marine Dim 18 Avr 2010 - 19:16

Je suis flattée, merci Embarassed

Et bien, euh... scratch oui, je pense qu'il va y avoir une suite ! Very Happy
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Message  Marine Ven 23 Avr 2010 - 0:46

Voilà la suite. Very Happy Désolée pour l'attente, j'ai été pas mal occupée. J'espère que ce chapitre sera à la hauteur de vos attentes.

Nerveux, j'attendais devant la porte, le bras en l'air, cherchant le courage de frapper. Alors que je répétais pour la énième fois le discours que j'avais préparé, la porte s'ouvrit sur un Josef hilare. Il s'effaça pour me laisser entrer.
- Ca fait cinq minutes que je t'observe, dit-il en désignant les écrans de contrôle de son local flambant neuf. J'ai cru que tu avais un pieu dans le cœur à rester figé comme ça !
Décontenancé, je le suivais jusqu'à son bureau, essayant de retrouver le fil de mes pensées. Josef s'installa nonchalamment dans son fauteuil de cuir et me toisa. Visiblement, il n'avait pas envie de me faciliter la tâche. Il sentait mon trouble et s'en délectait, accroissant ainsi mon malaise avec malice. Tandis que j'allais ouvrir la bouche pour déverser mon flot d'excuses, il me devança.

- Ca va Mick, arrêtons ce petit jeu.
- Je suis désolé, j'aurais jamais du t'empoigner, bredouillais-je.
- C'est sûr que ces chemises faites sur mesure par un tailleur français méritent un meilleur traitement ! Plaisanta-t-il.
- Je ne sais pas ce qui m'a pris, c'est juste que...
- Que tu perds tout contrôle dès qu'il s'agit de Beth, finit-il.
Il avait raison. Une fois de plus, Josef m'écrasait avec ses quatre siècles de sagesse. Même s'il pouvait se montrer totalement irresponsable et immature, il pouvait aussi être incroyablement clairvoyant. Sa perspicacité avait touché dans le mille. Abattu, je me laissais tomber dans un fauteuil.
- Hier, c'est le vampire qui a parlé. Un vampire qui a connu l'amour avec une humaine et l'a perdu. Un vampire qui n'a pas envie de te voir endurer la même souffrance, continua-t-il d'une voix posée.
- Et aujourd'hui?
- C'est l'ami qui va te donner un conseil. Non, le frère...

Je pouvais lire dans ses yeux toute l'amitié qu'il me portait depuis des décennies, l'amour fraternel qu'il masquait sous un humour exacerbé, l'attachement que le partage de notre condition de vampire avait généré.
- Malgré la culpabilité qui me ronge depuis la transformation manquée de Sarah, cette année passée avec elle reste la période la plus heureuse de ma très longue vie.
Je vis son visage s'éclairer d'un sourire éblouissant, sourire que j'avais vu lorsqu'il était aux côtés de sa belle endormie à New-York. Il était comme métamorphosé, irradiant de cette lumière si particulière que dégagent les êtres amoureux.

- Je sais ce que tu penses de moi, que je suis solitaire, amer, que je passe à côté de l'essentiel. Mais l'essentiel est derrière moi Mick... Peu importe ce que cela a fait de moi, j'ai vécu le plus bel amour qui soit auprès de Sarah et cela vaut bien quelques siècles de pénitence. Alors vis ce que tu as à vivre avec Beth. Soyez heureux et savourez chaque seconde jusqu'à cet instant fatidique où l'un de vous deux devra faire un choix. Aimez-vous comme si chaque jour était le dernier.
Son sourire ne pouvait dissimuler une vraie tristesse. Mon cœur se serra en pensant à toutes ces années où Josef avait du garder ce secret qui le rongeait et ce chagrin, toujours aussi présent, d'avoir plongé la femme qu'il aimait dans le coma.
- Pourquoi tu me dis ça maintenant? Demandais-je, déboussolé.
- Parce qu'on ne croise pas le grand amour tous les jours. Peut-être que le destin mettra à nouveau quelqu'un sur mon chemin, mais si ce n'est pas le cas peu importe, j'aurais connu l'amour une fois. Je ne veux pas que tu passes à côté mon ami. Ne passe pas à côté de Beth.

Josef se leva pour regarder la vue depuis la vitre derrière son bureau, me tournant ainsi le dos. Les larmes aux yeux, je regardais mon ami comme si c'était la première fois. J'avais sous-estimé la complicité qui nous unissait. La tendresse de son regard et se sa voix m'avaient autant ému que les mots qu'il avait prononcé. Ainsi se cachait un cœur derrière cette façade d'assurance ! Je me levais à mon tour pour le rejoindre et poser une main sur son épaule. Nous sommes restés un moment sans rien dire, savourant simplement cette chance de pouvoir compter l'un sur l'autre. Les jours précédents avaient été riches en émotions : l'exécution d'Emma et Jackson, ma relation avec Beth, le retour de Coraline, la perspective d'un remède, la dispute et la réconciliation avec Josef... J'avais beau avoir construit une carapace depuis que j'avais été engendré, elle commençait à fissurer et je me sentais dangereusement vulnérable. Cette fragilité me déstabilisait, mais heureusement mon ami était présent, et je savais désormais que ce serait envers et contre tout.
Josef se racla la gorge pour reprendre contenance.

- Je crois qu'on a assez donné dans le mélodramatique pour aujourd'hui ! Un rafraichissement?
Il se dirigea vers son frigo secret pour en sortir une carafe de sang frais qu'il servit dans deux verres en cristal. Josef Kostan restait Josef Kostan ! Je pris le verre qu'il me tendait et me tournait vers lui, conscient que j'allais sûrement aller trop loin. Mais il le fallait... Je ne pouvais pas sortir d'ici sans tenter ma chance.
- J'ai un service à te demander, annonçais-je de but en blanc.
- Laisse-moi deviner... Coraline?
Une fois de plus il avait visé juste. Il me connaissait davantage que je ne le pensais.
- Je sais que tu as des contacts en Europe, et suffisamment de moyens pour mener des recherches.
L'argent n'était évidemment pas un problème pour mon ami, mais il avait sûrement planifié de l'investir plutôt que de le dépenser dans la recherche d'un remède auquel il n'aspirait pas.

- Pourquoi t'accrocher au passé? Ton présent est ici, avec Beth.
- Ce n'est pas Coraline que je veux, c'est le remède !
- Ne te berce pas d'illusion, il n'y a pas de vaccin anti-vampire.
- Pas encore !
- Si c'est vraiment ce que tu veux, ainsi soit-il. Mais tu joues avec le feu, et tu sais que ça peut nous être fatal ! Plaisanta-t-il. D'ailleurs, il faut que je te mette en garde. Plusieurs rumeurs me sont parvenues, quelqu'un pose des questions sur les membres de notre petit club.
- Des ragots ! M'exclamais-je.
- Tant qu'on n'a aucune certitude, il faut rester prudent. Tu sais comme moi que notre sort ne tient pas à grand chose. Et tu es encore un vampire, que tu le veuilles ou non.

Il bu une nouvelle rasade de sang, laissant le silence faire son œuvre : l'inquiétude me gagnait. Étions-nous réellement en danger? Josef se rassit dans son fauteuil de PDG et me lança avec audace :
- Après cette émouvante démonstration d'amitié – virile bien entendu – je crois que j'ai droit à des anecdotes croustillantes sur celle que je viens de louer !
Je ris devant l'éternelle impertinence qui faisait briller son regard, comme l'éternel adolescent lubrique qu'il était.
- T'es désespérant mon vieux !
- Qu'est-ce que tu veux, on ne se refait pas. Surtout à plus de quatre cent ans !
- On est des gentlemen voyons, on est au dessus de ce genre de confessions de vestiaires.
- Parle pour toi ! Moi je ne me lasse pas des secrets d'alcôve entre vampires et humains. L'attrait de l'exotisme sûrement !
- Qu'est-ce qui te prend? Simone ne te donne pas satisfaction?
- Tu te fais de fausses idées mon cher. Elle met autant d'ardeur à la tâche dans un tribunal que dans un lit !
- Je ne veux pas savoir, dis-je en lui faisant les gros yeux mais en ne pouvant réprimer un sourire.
- Je suis sûre que Beth est de la même trempe. C'est une femme de caractère, elle doit savoir ce qu'elle veut !

Je bus le fond de mon verre cul sec et me levais pour sortir, refusant de révéler à Josef les confessions intimes qu'il attendait. Il souffla et se leva pour me saluer, me tendant la main. Je m'avançais pour lui faire une accolade, reconnaissant de l'aide qu'il m'apportait et du soutien qu'il me témoignait. Tout à mon bonheur de m'être réconcilié avec mon meilleur ami, j'ignorais encore qu'il avait raison, qu'un danger planait sur le petit monde des vampires et qu'un choix s'imposerait bientôt à moi et Beth. Un choix qui changerait pour toujours le cours de nos vies.
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Message  teninches Sam 2 Oct 2010 - 17:51

J'ai adoré ta fic d'autant qu'on n'en trouve pas beaucoup sur cette série. Wink
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