"L'ERREUR" [FINI] ^

Ouf vous en avez pas encore assez ! donc vous lirez la fin c'est bien ! mdr
Et Fée.. oui bien sûre que je suis orange ! Cho c'est mon second préféré avec Jane et comme il y avait déjà beaucoup de bleu... ORANGE ! lol

Elwing a écrit:Ouf vous en avez pas encore assez ! donc vous lirez la fin c'est bien ! mdr
Et Fée.. oui bien sûre que je suis orange ! Cho c'est mon second préféré avec Jane et comme il y avait déjà beaucoup de bleu... ORANGE ! lol

J'aaaime !
La suite tout a l'heure ? :DDD

Yep ! tout à l'heure ^^ mais d'abord... Gouter ! xD

Elwing a écrit:Yep ! tout à l'heure ^^ mais d'abord... Gouter ! xD

Ouaaais moi aussssiii
Trop pareilles xD

(le gouter est une étape importante dans toute vie qui se respecte ! mdr zapper le gouter c'est comme rater son enfance... c'est terrible !!! lol)

Petite suite pour vous mettre en appétit... et pour être cruelle aussi xD



* * * * *

Pendant ce temps, Opale roulait sur une route récemmentrefaite, bordée de maisons plus somptueuses les unes que les autres.
Elle arriva enfin à l’adresse indiquée et en resta souffléed’admiration. Le 21 boulevard des fleurs écarlates, était un tableau de cequ’elle s’était toujours représenté comme étant la maison parfaite. Elle stoppadevant l’imposant portail noir et appuya sur le bouton de l’interphone.
- Oui ?
- Tim, c’est moi.
- Entre !
Sans un grincement, les portes s’ouvrirent avec une synchroniedes plus harmonieuses, dévoilant une longue allée joliment pavée de grossespierres plates et claires. Tout en s’approchant, elle ne put s’empêcherd’admirer la magnifique demeure. Une façade couleur miel, des volets lavande etune porte d’entrée en chêne massif d’un marron profond… les bordures de plantesaromatiques ajoutaient au charme du lieu et Opale se sentit immédiatement chezelle, en parfait accord avec cette propriété. Elle admira particulièrement lesmassifs de fleurs d’un rouge éclatant qui se refléta dans ses yeux,l’éblouissant quelque peu sous le soleil battant.
Elle se gara dans un emplacement vide, à côté de la voiture deTim. A peine avait-elle coupé le contacte, qu’il arrivait pour ouvrir saportière.
- Bienvenue, gente demoiselle, le panorama vous est-ilagréable ?
- En effet chevalier, je ne peux qu’être éblouit par tant demagnificence. Et quoi que la grandeur des lieux m’impressionne, j’admets sanspeine prendre goût au luxe…
Ils rirent tout deux de cette entrée en matière et Spidellui ouvrit la porte de la maison, d’un grand geste cérémonieux.
Opale resta scotchée d’émerveillement. L’intérieur était desplus coquets, décoré simplement mais à ravir, mêlant les dégradés de marrons etd’auburn, parsemé de petites touches rouges de si de là, rappelant les plantesextérieures. Ces couleurs contrastaient avec le sol très clair qui compensaitle sombre environnant par une impression de luminosité constante, projetant detoute part la clarté du soleil que laissait filtrer une large porte vitrée.
Tim passa derrière elle, l’enlaçant par la taille et laissaglisser ses mains sur son ventre avant de poser son menton sur le sommet ducrâne d’Opale.
- Ca te plaît ?
- Tim ! C’est magnifique ! Tout ce que j’aime…
- J’en étais sûre ! Viens je te fais visiter.
Bien que rien à ce moment ne lui aurait fait plus plaisirque d’explorer cette maison de fond encomble, elle hésita.
- Je n’ai vraiment pas beaucoup de temps, on ferait mieux demanger et au pire je reviendrais.
Il la fit tourner sur elle-même pour lui faire face etl’embrassa sans qu’elle songe à protester.
- Juste un endroit, tu vas adorer… c’est un sorte decachette secrète !
- Une cachette ?
Il avait éveillé sa curiosité.
- Suis-moi…, dit-il en lui adressant un sourire complice, leregard pétillant d’une malice non feinte.
Elle se laissa entraîner par la main, son cœur battant au rythmede leur pas, s’intensifiant en dévalant un escalier de marbre, manquantd’exploser devant une bibliothèque dissimulant une porte secrète. Elle adoraitce genre de recoin mystérieux qui lui rappeler l’ambiance de certains filmd’espionnage.
Tim lui envoya un clin d’œil et tapa un code sur un petitcadre en métal. Un clavier digital hautement perfectionné. Décidemment elleenvisageait déjà de s’installer ici…
Elle pinça les lèvres d’impatience.
Goût médicament.
Un déclic se fit. Dans la porte.
Dans son esprit.

Tss, Gout Medicament, tellement bien (:
C'etait super comme chapitre, mais t'es cruelle, enfin on sait a peu pres ce qu'il va se passer apres :
Tim: -9ans,Tuer, Sang, Smiley, Ruby, Atteindre Jane par la meme occasion
Opale :-Connard, Doute, Jane, CBI venir, Aimer.
Patrick : - Connard, Aider, RedJohn, Vengance, Lisbon, Aimer.
Tessa : -Calme, Professionnelle, Jane, Aimer, Peur, RedJohn...
Felicity: Haha, j'ai pas tout gaché !

Trop de suspence

J'aime beaucoup ton résumé de la situation Felicity

La suiiiiiite

Ahhh, je savais! je le savais! J'ai vraiment pas confiance en ceux qui utilise du spray

C'est méchant de couper, je craque, trop de suspense, VLS

J'm'en doutaiis!! VLS

oh c'est super vite poste la suite, ne nous fais pas attendre plus longtemps

Je savais qu'il était pas net, ce Tim!!

Parce que je suis très gentille je vous met une petite suite maintenant :)
Bonne lecture



* * * * *

Jane revint sur ses pas au ralentit et se posta devant lebureau.
- Je ne parlerais pas de vol mais plutôt d’emprunt…
- Ne jouez pas avec les mots ! Avez-vous oui ou nonfait les poches à Spidel ?
Le consultant inspira longuement, cherchant la réponse auplafond puis, n’y voyant rien pouvant l’aider, laissa tomber :
- Oui.
- Mais pour l’amour du ciel Jane qu’est-ce qui vous aprit ?!
Jane fit la moue. N’y avait-il qu’à lui qu’un tel acteparaissait justifié ?
- C’est lui qui a commencé avec son sourire faux et sesremerciements hypocrites ! Il m’a semblé avoir le comportement douteuxd’un suspect potentiel alors je me suis employé à déterrer son secret commetout bon consultant qui se respecte…
Lisbon l’écoutait en tripotant nerveusement un stylo.
- Je vous jure que si vous n’avez pas trouvé un smiley danssa poche je vous fais la peau. Allez montrez-moi.
- Euh… là maintenant tout de suite ?
Il grimaça se passant une main sur le ventre pour chasserles plis de son gilet, réfléchissant à toute allure.
- Non, demain... Evidemment maintenant !, s’énervaLisbon.
Le mentaliste tendit discrètement la main vers un pot àcrayons mais la patronne lui donna une petite tape dessus.
- Bon sang Jane mais qu’est-ce que vous faitesencore ??!!
- Je cherche un crayon rouge pour que vous arrêtiez de mehurler dessus !
Lisbon se releva, fulminant de colère.
- J’en étais sûre ! Aucun smiley, rien qui ne valle lecoup ! Vous allez me donner ce que vous avez volé et vous ferais desexcuses à Spidel…
Lisbon fit un mouvement pour fouiller les poches dumentaliste mais il fut plus rapide et l’esquiva, plaçant une main sur sonprécieux contenu et l’autre devant Lisbon pour la calmer.
- Jaaaane…, fit la patronne d’un ton menaçant.
- D’accord, très bien ! Vous l’aurez voulu !
Il sortit se sa poche le tube d’aspirine et le spray à lamenthe et les déposa devant Lisbon. Cette dernière les regarda avec des yeuxronds, serrant les dents d’exaspération.
- Et c’est tout ?
Jane acquiesça. Inutile de lui raconter l’histoire du goutde médicament, il savait qu’elle gardait des dolipranes dans le tiroir de sonbureau (pour l’avoir fouillé une fois) et qu’elle lui sortirait sûrement lemême piètre argument que Rigsby un peu plus tôt.
Lisbon contempla son maigre butin et se rassit.
- Que vais-je bien pouvoir faire de vous ?

* * * * *

La lourde porte s’ouvrit en silence, révélant une gigantesquesalle aux murs et au sol gris. Ils se trouvaient probablement au sous sol étantdonné le nombre de marche qu’ils avaient descendu. Pourtant il y a avait dehautes fenêtres laissant filtrer de temps à autres un rayon de soleil. Opalerepéra une petite télévision dans un angle de mur, projetant des images detoute la maison à intervalle régulier.
Elle vit ensuite une sorte de planche de métal au milieu dela pièce. De même qu’une petite table sur laquelle reposait deux tasses, une bouilloireet une bouteille d’eau ainsi que divers objet qu’elle crut être des couverts.Assis à cette table, un homme.
- Installes-la je te pris, Tim.
Opale réagit selon la formation qu’elle avait reçu àl’armée, elle arma son bras droit et tourna sur elle-même, bien décidée àécraser la trachée de ce sal traître du tranchant de la main. Elle n’en eut pasle temps.
Une violente décharge électrique la secoua et elle seretrouva à genou par terre, agitée de convulsions.
- Laisses-toi faire petit lutin, ce sera moins douloureux…
Il venait de l’électrocuter à moitié et il osait l’appeler« petit lutin » ? Opale rêvait de le couvrir d’injure mais samâchoire restait crispée sous les impulsions électriques, la privant deparoles. Elle observa le petit appareil qui lui avait infligé pareille douleur.Un simple boitier noir, cette espèce de gadget qu’on conseille aux femmes de portersur elles en cas d’agression. Sauf que celui-ci n’avait pas dut passer par lesnormes de sécurité et sa puissance n’avait sûrement rien de légal.
Tim la souleva comme si elle ne pesait rien et la plaquacontre la planche en métal située en face de la table. Les sangles luiarrivaient un peu plus haut que les poignets, plus au niveau des avant bras, etune autre paralysa son bassin. Aucune en revanche ne retenait ses jambes, cequ’elle trouva de bon augure.
Time serra les liens.
Les effets de l’électrocution commençaient à se dissiper, etOpale put articuler :
- T’es… qu’un… enfoiré.
- Chhhut tu comprendras bientôt, détends-toi.
Elle était maintenant assez proche pour distinguerclairement ce qu’elle avait d’abord prit pour des couverts posés sur la table.
Sauf que ces couverts là n’avaient rien à voir avec desfourchettes ou des cuillères.
C’était des instruments médicaux… très aiguisés… tropaiguisés…
Une goutte de sueur froide perla sur son front.

Aaaah, pauvre Opale!

Lisbon, pourquoi tu n'écoute jamais Jane, il a toujours raison, quand le comprendra tu? Opale risque de mourir par ta faute...

VLS

Izarra a écrit:Aaaah, pauvre Opale!

Lisbon, pourquoi tu n'écoute jamais Jane, il a toujours raison, quand le comprendra tu? Opale risque de mourir par ta faute...

VLS

Ha, mais Lisbon ecoute toujours Jane ... Il lui faut du temps mais elle l'écoute !

Et puis, là j'aime bien Opale !
Heu,, VLS !

Felicity a écrit:

Izarra a écrit:Aaaah, pauvre Opale!

Lisbon, pourquoi tu n'écoute jamais Jane, il a toujours raison, quand le comprendra tu? Opale risque de mourir par ta faute...

VLS

Ha, mais Lisbon ecoute toujours Jane ... Il lui faut du temps mais elle l'écoute !

Et puis, là j'aime bien Opale !
Heu,, VLS !

Ouai mais là il faut qu'elle se grouille, sinon Opale va y rester

c-est ce qui s.appelle genial ! Vls !

Wahou, VLS

Argh des instruments médicaux ! Non pas la fraise...PAS LA FRAISE !

C'est bon j'ai compris je sors .

VLS !

Green-gold a écrit:Argh des instruments médicaux ! Non pas la fraise...PAS LA FRAISE !

C'est bon j'ai compris je sors .

VLS !

PTDR

Cool ! Opale risque de mourir !!
..... .... heu ..... je veux dire ........... mince alors ! pas de bol pour elle !
........ Hey Tim ! n'oubli pas la hache

AHHHH !!! Attend moi , Green !!!!! J'arrive !!!

VLS

Trop bien! C'est vraiment un c** ce Tim!
J'adore la scène dans le bureau!
VLS

J'adore toujours autant..
Il nous faut une suiiite :) =D

Je suis plus longue que d'habitude, désolée c'est parce que ce passage en particulier est juste en état de squelette lol donc j'ai beaucoup plus à écrire que le reste... heureusement la fin, elle, est déjà toute prête :)
Bonne lecture !



* * * * *

- Vous volez un civil au sein même du CBI ! Vous nevous préoccupez donc jamais de rien d’autre que de vous-même ?
Jane regardait ailleurs, visiblement fasciné par le volsaccadé d’une mouche s’obstinant à foncer dans les murs vitrés. Lisbon s’enaperçut et son inattention accentua sa colère.
- Jane ! Vous m’écoutez au moins ?
L’intéressé répondit sans détacher ses yeux de l’insectevolant.
- Moi ? Oh oui… vous alliez arriver au moment où vousme traitez d’égoïste manipulateur et arrogant… Mais continuez, je vous en pris…
Lisbon soupira et rendit une fois de plus les armes,remerciant le ciel et tous les dieux de sa connaissance que Jane ne soit passon fils.
- Vous vous rendez compte que je fais ça pour vous ?Quand Hightower comprendra que je n’arrive définitivement à rien avec vous etqu’elle me virera, je serais remplacée. Et là vous verrais ce que c’est qued’être brimé… Et vous me regretterais, Jane.
Cette fois il reporta son attention sur la petite brune. Fichantson regard à la fois franc et triste dans le sien.
- Hightower ne vous virera pas. Vous êtes la seule quej’écoute, Lisbon. Et la seule que je veuille pour supérieur. Hightower ne ferapas l’erreur de me contrarier en m’imposant un nouveau chef.
La patronne ne répondit pas de suite, trop occupée àanalyser le sens de ses paroles. Elle fini par s’exprimer dans un souffled’incompréhension :
- Mais alors pourquoi me mener sans cesse en bateau etdésobéir à mes ordres ?
- Parce que vos ordres sont souvent idiots.
- Ah… d’abord je suis la meilleur chef du monde etmaintenant une imbécile…, fit-elle en se renfrognant.
Jane sourit.
- Ce que j’essais de vous dire Lisbon c’est que vous faitesvraiment du bon boulot mais que vous manquez parfois de… flexibilité.Détendez-vous, relâchez la pression, souriez et…
- Et « laissez-moi faire les poches auxcivils » ?, compléta-t-elle.
- Oui, voilà !
- Et bien c’est non. Je laisse passer certaines de vosexcentricités parce que la plupart du temps elles nous permettent d’appréhenderun coupable, mais aujourd’hui ce n’est pas le cas. Alors vous êtes privéd’enquête pendant une semaine.
- Quoi ?! Non, Lisbon vous ne pouvez pas me faireça !
- Oh si je peux et je vais le faire. Et quand Spidelrepassera vous lui rendrez ce qui lui appartient, avec vos excuses.
- Mais…
- C’est mon dernier mot. Vous pouvez commencer à vousennuyer sur votre canapé, si vous vous tenez à carreau ces trois prochainsjours j’envisagerais peut-être de raccourcir votre peine.
Jane lui jeta un regard résolument affligé cherchant àl’apitoyer, mais Lisbon s’y attendait et elle se refusa à lever les yeux d’undes dossiers posé sur son bureau.
Vaincu, le consultant récupéra le spray et le tube, lesrangea dans sa poche et sortit du local d’un pas trainant.
Il revint sur ses pas et passa la tête par la porte avant delancer :
- Vous ne tiendrez jamais une semaine sans mon aide, je parique vous viendrez me supplier de vous aider dans deux jours maximum…
- C’est ce qu’on verra, Jane…
Le blond fronça les sourcils, frustré, et partit rejoindreson canapé.
Mais il ne s’y installa pas de suite, préférant se faire unetasse de thé.
Ce n’est qu’en revenant qu’il aperçut le bout de papier posésur l’accoudoir (qui lui servait habituellement d’oreiller plus que d’accoudoiren fait), et le prit. Dessus on pouvait lire, griffonné à la hâte d’uneécriture italique aux petites lettres nerveuses, un message à son attention.

Patrick,
Jesuis partie retrouver Tim à cette adresse :
21boulevard des fleurs écarlates
Opale
PS :bonne sieste !

Jane réfléchit un instant. Selon lui trois choses n’allaientpas dans ce message.
Premièrement pourquoi Opale lui écrirait-elle alors qu’ilsétaient fâchés ?
Deuxièmement, depuis quand l’appelait-elle Patrick ?
Troisièmement… pourquoi lui souhaiter bonne sieste ?
Les réponses lui apparurent petit à petit de plus en plusévidentes. Il comprenait sa façon de penser… Si elle lui écrivait pour luisignaler sa position c’est qu’au final elle avait bien des doutes sur son expresque fiancé. Pour l’histoire du prénom, il n’avait pas encore compris, mais bonne sieste ?
Il s’allongea sur son canapé, comme pour une sieste etsentit immédiatement quelque chose d’inconfortable lui appuyer sur le dos.
Il souleva le coussin et découvrit un sachet en plastiqueavec une arme à silencieux placée à l’intérieur. Ainsi qu’un autre mot,toujours de la main d’Opale :

SpécialJohn le Rouge

Jane sourit. Il comprenait maintenant le pourquoi du« Patrick ». Une marque de confiance et la preuve qu’ils étaienttoujours liés par sa promesse…
Jane dissimula le sachet sous son gilet et quitta le CBIsans se retourner. Dans sa hâte de partir il laissa tomber le mot contenantl’adresse de Tim. Le papier virevolta quelque secondes avant de se poserdélicatement au sol, le côté couvert d’écriture épousant le carrelage.

* * * * *

Chapitre33 : Confrontation

Opale était sûre que si les vampires de légende avaientréellement existé, John le Rouge en aurait été un. Il avait cettedécontraction, cette assurance complète de l’homme qui domine la situation et quile sait. Ses gestes étaient calculés, maîtrisés à la perfection, d’une fluiditéet d’une précision presque surnaturelle. C’était un félin, un prédateur. Savictime ne pouvait ignorer sa supériorité… Elle ne pouvait se sentir queminuscule, écrasée, moins que rien… Sans l’ombre d’une chance de s’en sortir.
Voilà comment Opale aurait du se sentir.
Pourtant elle se surprit à rester plus ou moins calme unefois la première vague de terreur pure envolée. La haine la gonflaitd’adrénaline, reléguant la peur en arrière plan. Elle ne tremblait pas etfixait John le Rouge sans ciller… ce qui sembla amuser son ravisseur. Uneétincelle de satisfaction s’alluma dans son regard. De loin ses yeux semblaientkaki. Mais Opale savait qu’ils étaient en fait d’un vert foncé parsemé d’éclatsmarron clairs… Elle le savait parce qu’elle avait déjà vu ses yeux. Toutrécemment… Une bribe de souvenir refit surface… immédiatement noyé par sonintervention.
- Ruby Jefferson… Quelles magnifiques initiales.
Sa voix résonna comme un écho du passé. Opale en refoula lesouvenir.
- Et vous devez être John le Rouge…
Un sourire froid étira ses lèvres. Opale n’avait qu’uneenvie : le lui arracher du visage.
- Si c’est votre vrai nom ça n’a pas du être facile àl’école, avec les moqueries et les blagues sur la peinture, non ? C’estpour ça que vous aimez le sang ? Vous vous venger de vos petitscamarades ?
Son sourire disparut aussitôt.
- J’imagine qu’avec les filles ce n’était pas le top ? Qu’ellesvous envoyez courir après un arc en ciel ? Alors vous leur ouvrez le bide…Ca semble presque logique…
Les mots sortaient malgré elle, incapable de retenir ledégoulit ininterrompu de paroles qui jaillissait en flot intarissable de sabouche. Elle ne savait pas pleurer mais elle pouvait décompresser autrement. Envomissant des moqueries par exemple, elle avait toujours sut briser les gensavec des mots…
John le Rouge n’eut qu’à lever un doigt.
Tim lui envoya une nouvelle décharge, encore plus puissanteque la première. Opale étouffa un hoquet de douleur, sentant son cœur setétaniser sous le choc, et son sang pulser plus violement que jamais à sesoreilles. « Tu me paieras chaqueélectrocution, Tim. J’en fais le serment ! ». Mais en attendantde se venger, Opale devrait subir quelques secondes de mutisme, trop agitéeencore quelle l’était par les convulsions.
Son état sembla apaiser John le Rouge qui retrouva sonsourire faux.
- Bien, il va falloir que tu réapprennes à te taire, Ruby…Ca ne t’a pourtant pas gênée en tant que Shady Wolf d’après ce que m’a dit Tim,mais Opale me semble plus bavarde… Nous allons arranger cela ne t’en fait pas,ce n’est qu’une question d’éducation… A chaque fois que tu parleras sans monautorisation Tim te donnera une petite secousse. Tu as compris ?
Bien qu’elle commence à retrouver l’usage de la parole, ellene répondit que par un hochement de tête.
Ce qui, étrangement, déclencha une sorte de ravissementprofond à John le Rouge qui se frotta les mains, tout sourire. Il auraitpresque paru sympathique si ses yeux ne reflétaient pas tant de folie.
- Tu apprends vite ! Quelle jeune femme intelligente !J’ai toujours su que je ferais un éducateur formidable… peut-être même un bonpère.
Opale écarquilla les yeux. Le seul père qu’elle est jamaisconnu était un exemple de douceur, d’attention et de gentillesse. Rien à voiravec ce monstre. Ce dernier poursuivit d’ailleurs son monologue.
- Je sais ce que tu te dis, Ruby… Que je ne suis pas faitpour la vie de famille ? Et bien je ne suis pas d’accord… Ce Michael tegâtait beaucoup trop, tu serais devenu une gamine insupportable, j’ai bien faitde m’occuper de lui.
Opale serra les dents, se retenant de lui poser la questionqui lui brûlait les lèvres… John le Rouge s’en aperçu et s’en amusa.
- C’est frustrant n’est-ce pas ?
Elle ne put se retenir d’avantage.
- Où est-t-il ? Où est Michael !
Tim plaça presque tendrement le petit boîtier noir sur sonbras nu.
Ce n’était plus du sang qui battait aux tempes d’Opale maisde la haine à l’état pur, rendu presque sauvage par la douleur.
- Tsss… tu es un peu trop émotive. Pour Michael je vais toutde même te répondre –bien que tu ais désobéi - pour te prouver que je ne suispas le monstre que tu imagines. J’ai traqué ton faux père quelques mois,j’avoue qu’il a failli m’avoir avec tout ses déplacements et cette poupée qu’ilfaisait passer pour toi installée sur le siège arrière mais… enfin je doute quequi que ce soit le retrouve perdu au milieu de l’océan à des milles deprofondeurs… Une chute d’un jet privé avec pour handicap supplémentaire unboulet d’une trentaine de kilos ont du lui suffire pour ne jamais remonter.Dommage, je l’aurais cru plus combatif.
Cette fois le mal qu’Opale ressentit dans chaque fibre deson corps n’avait rien à voir avec une quelconque décharge électrique…

Ayaaaaatch quel biiiiiiiip ( ouais faut censurer quoi )
Suiite =D

J'ai mal pour elle , Patrick bouge toi, va sauver notre petite Opale

VLS

Je trouve qu'il est plutot sympa pour un RedJohn, celui-là (:

Haa, Jane va trouer RJ, et Lisbon va trouver Jane, resultat, Lisbon va trouver RJ, Jane et Iferson en meme temps

VLS !!