Le Fil de ma vie. ^
+12
Johel
Pic
MissHippie♥
Luciole
Jen'ny
Daidi
Izarra
Sweetylove30
TiteMaï
jisbon06
MissTeresa
voilà
16 participants
Page 4 sur 7
Page 4 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Re: Le Fil de ma vie. ^
Chapitre 8
Lisbon a rangé un peu ma maison, vider mon lave vaisselle, a ouvert les volets pour faire rentrer la lumière qui m’a tant fait mal aux yeux. Ensuite elle a voulu sortir aller faire quelques courses, elle voulait acheter des bonnes choses pour le repas de Noël, elle a embaumé le rez-de-chaussée de bonnes odeurs de cuisine. Elle m’a même repassé quelques vêtements histoire que je me change. Du coup je suis allé prendre une douche. Lorsqu’on est dans cet état, on a même plus envie de se laver, de s’occuper de soi, à quoi bon, pour plaire à qui? Je suis resté un long moment sous la douche, sentant l’eau presque brulante couler sur ma peau, une sensation de détente m’envahissait, mes douleurs cervicales disparaissaient peu à peu sous l’effet de la chaleur. Je me sentait un peu moins tendu.
Il a fallu que je me rase aussi, j’ai du affronter mon visage, ce miroir embué m’a quand même renvoyé une image de tristesse, des yeux vides, cernés, sans lumière. Des lèvres qui ne sourient plus. Bref un visage sans expression, presque figé.
J’avoue que j’ai laissé Lisbon faire tout ce qu’elle a voulu dans ma maison. A aucun moment je n’ai voulu l’empêcher de donner un peu de vie à ce lieu devenu mon refuge depuis presqu’un an.
-Tu te sens pas mieux comme ça, lavé rasé, avec des vêtements propres??
-Si.
C’est vrai que je me sentais mieux physiquement parlant. J’ai fait un très bon repas aussi, tellement bon que je me suis assoupi dans l’après midi sur le canapé.
Le soir j’ai discuté un peu plus avec Lisbon, je me suis un peu confié sur mon enfance, sur ma vie d’avant tout en évitant de parler de mon drame et de la descente au enfer dans laquelle je me trouve. Lisbon est resté très discrète, elle n’a pas tenté d’aller sur ce terrain là, elle a bien vu ce matin que je ne suis pas encore prêt, peut être plus tard. Les jours suivants, Lisbon a voulu que je lui fasse découvrir le coin dans lequel je me suis isolé. Nous avons fait de grandes balades sur la plage et dans la forêt toute proche. Je dois avouer que ça m ‘as fait du bien, marcher, respirer, voir autre chose que les murs de ma maison, sentir le vent sur mon visage et le voir tourbillonner dans les cheveux de celle qui m’accompagnait. Du bien aussi parce que tout ça c’était grâce à cette jolie jeune femme qui marche à mes cotés. Elle dit que je l’ai aidé à trouver la clé, mais aujourd’hui c’est elle qui ouvre la porte. Je ne l’avais jamais vu comme ça, prête à m’aider même si j’ai un doute qu’il y ai encore un espoir pour que j’aille mieux. Dés fois je me dis que je serai toujours comme ça, bouffé de l’intérieur par ce sentiment de culpabilité.
Elle s’est montré très protectrice envers moi, très tactile aussi mais sans exagération, juste ce qu’il faut et au bon moment. Quand on marchait, elle me tenait toujours par le bras, comme si elle s’accrochait à moi de peur que je ne dérive.
Notre dernière soirée ensemble, nous l’avons passé au coin du feu presque dans la pénombre, seules les lueurs des flammes dansaient sur nos visages. Elle m’a questionné sur ce que je ressentais, sur ce qui m’avais fait descendre si bas. Cette fois-ci je lui ai tout dis, je parlais encore et encore, c’est comme si je me libérais d’un poids devenu trop lourds à porter.
-Je suis bien conscient de l’état dépressif dans lequel je me trouve. Je le sais parce qu’au fil du temps j’ai vu que je ne fonctionnais pas comme avant, je suis vite fatigable, c’est pour ça que je dors beaucoup, c’est un refuge. Dés fois je n’arrive plus à raisonner normalement, je m’embrouille les idées et j’ai tendances à avoir des pensées tristes et pessimistes.
Elle ne disait rien, elle me regardait fixement de ses deux émeraudes, elle buvait mes paroles.
-Je repense souvent à ce que me disait ma femme, elle voulait que j’arrête mon numéro de médium et moi comme un con je ne l’ai pas écoutait, je ne voyais que le bon côté des choses: l’argent et tout ce que je pouvais offrir à ma famille. Ma femme souffrait et je ne voyais rien. Je crois que je vivrais toujours avec cette douleur au fond de moi. Je pensais qu’en le tuant je trouverai la paix mais je ne sais même pas si cela m’aurais apaisé et je ne saurais jamais. C’est pour cela que je voulais en finir avec lui
-Tu m’en veux?
-Nan, comment je pourrais t’en vouloir, c’est vrai qu’au début j’ai eut du mal à accepter qu’il soit encore en vie mais au final, tu as fait ton boulot comme il le fallait. Si je dois en vouloir à quelqu’un, c’est à moi-même.
Je voyais bien que Lisbon était émue par mes aveux, elle avait les yeux qui brillaient.
Nous avons aussi reparlé du jour ou je suis parti du CBI.
-Je ne m’attendais pas à ce que tu partes si vite, j’ai été prise de cours et j’ai pas trouvé la force de t’empêcher de me quitter.
-Je suis parti trop vite, j’aurais dû attendre un peu que tu réfléchisses à la situation.
-Si j’avais su qu’en partant tu irais si mal, crois moi je t’aurais enfermé dans mon bureau.
-Vraiment???
-Oui. J’ai tellement de mal à te reconnaitre.
-Moi aussi je ne me reconnais pas, je fais des trucs ou j’ai des réactions que je n’aurais jamais eut avant.
-Ce qui est fait est fait, maintenant il faut que tu t’occupes de toi, tu as tellement de chose encore à faire.
-Par exemple????
-Tu as aidé tellement de gens, tu pourrais continuer.
-Tu veux me faire signer au CBI ou quoi là??
-Prend ça comme tu veux mais je ne vais pas te laisser Jane. Tu avais tellement l’envie avant, quant je repense au nombre d’affaire que l’on a résolu ensemble.
Je ne savais pas quoi lui répondre, elle avait tellement l’air sincère dans ce qu’elle disait, c’est comme si elle me hisser avec ces petits bras pour m’empêcher de tomber dans le fond de la piscine. Elle voulait tellement que je sorte de ma tête ces idées de culpabilité. Lisbon est pleine de bonne volonté mais elle ne peut pas me tenir toute seule à bout de bras. Je sais qu’il n’y a que moi qui puisse me relever, elle me pousse au cul comme elle dit mais si j’ai pas décidé d’aller mieux elle risque de s’épuiser et de me laisser tomber.
Cette soirée de confidences, de révélations de mes secrets les plus profonds s’acheva devant les quelques flammes qui tentaient de survivre. Nos visages étaient désormais presque entièrement dans le noir, nous nous sommes endormi prés de ce feu qui s’éteignait peu à peu.
Lisbon a rangé un peu ma maison, vider mon lave vaisselle, a ouvert les volets pour faire rentrer la lumière qui m’a tant fait mal aux yeux. Ensuite elle a voulu sortir aller faire quelques courses, elle voulait acheter des bonnes choses pour le repas de Noël, elle a embaumé le rez-de-chaussée de bonnes odeurs de cuisine. Elle m’a même repassé quelques vêtements histoire que je me change. Du coup je suis allé prendre une douche. Lorsqu’on est dans cet état, on a même plus envie de se laver, de s’occuper de soi, à quoi bon, pour plaire à qui? Je suis resté un long moment sous la douche, sentant l’eau presque brulante couler sur ma peau, une sensation de détente m’envahissait, mes douleurs cervicales disparaissaient peu à peu sous l’effet de la chaleur. Je me sentait un peu moins tendu.
Il a fallu que je me rase aussi, j’ai du affronter mon visage, ce miroir embué m’a quand même renvoyé une image de tristesse, des yeux vides, cernés, sans lumière. Des lèvres qui ne sourient plus. Bref un visage sans expression, presque figé.
J’avoue que j’ai laissé Lisbon faire tout ce qu’elle a voulu dans ma maison. A aucun moment je n’ai voulu l’empêcher de donner un peu de vie à ce lieu devenu mon refuge depuis presqu’un an.
-Tu te sens pas mieux comme ça, lavé rasé, avec des vêtements propres??
-Si.
C’est vrai que je me sentais mieux physiquement parlant. J’ai fait un très bon repas aussi, tellement bon que je me suis assoupi dans l’après midi sur le canapé.
Le soir j’ai discuté un peu plus avec Lisbon, je me suis un peu confié sur mon enfance, sur ma vie d’avant tout en évitant de parler de mon drame et de la descente au enfer dans laquelle je me trouve. Lisbon est resté très discrète, elle n’a pas tenté d’aller sur ce terrain là, elle a bien vu ce matin que je ne suis pas encore prêt, peut être plus tard. Les jours suivants, Lisbon a voulu que je lui fasse découvrir le coin dans lequel je me suis isolé. Nous avons fait de grandes balades sur la plage et dans la forêt toute proche. Je dois avouer que ça m ‘as fait du bien, marcher, respirer, voir autre chose que les murs de ma maison, sentir le vent sur mon visage et le voir tourbillonner dans les cheveux de celle qui m’accompagnait. Du bien aussi parce que tout ça c’était grâce à cette jolie jeune femme qui marche à mes cotés. Elle dit que je l’ai aidé à trouver la clé, mais aujourd’hui c’est elle qui ouvre la porte. Je ne l’avais jamais vu comme ça, prête à m’aider même si j’ai un doute qu’il y ai encore un espoir pour que j’aille mieux. Dés fois je me dis que je serai toujours comme ça, bouffé de l’intérieur par ce sentiment de culpabilité.
Elle s’est montré très protectrice envers moi, très tactile aussi mais sans exagération, juste ce qu’il faut et au bon moment. Quand on marchait, elle me tenait toujours par le bras, comme si elle s’accrochait à moi de peur que je ne dérive.
Notre dernière soirée ensemble, nous l’avons passé au coin du feu presque dans la pénombre, seules les lueurs des flammes dansaient sur nos visages. Elle m’a questionné sur ce que je ressentais, sur ce qui m’avais fait descendre si bas. Cette fois-ci je lui ai tout dis, je parlais encore et encore, c’est comme si je me libérais d’un poids devenu trop lourds à porter.
-Je suis bien conscient de l’état dépressif dans lequel je me trouve. Je le sais parce qu’au fil du temps j’ai vu que je ne fonctionnais pas comme avant, je suis vite fatigable, c’est pour ça que je dors beaucoup, c’est un refuge. Dés fois je n’arrive plus à raisonner normalement, je m’embrouille les idées et j’ai tendances à avoir des pensées tristes et pessimistes.
Elle ne disait rien, elle me regardait fixement de ses deux émeraudes, elle buvait mes paroles.
-Je repense souvent à ce que me disait ma femme, elle voulait que j’arrête mon numéro de médium et moi comme un con je ne l’ai pas écoutait, je ne voyais que le bon côté des choses: l’argent et tout ce que je pouvais offrir à ma famille. Ma femme souffrait et je ne voyais rien. Je crois que je vivrais toujours avec cette douleur au fond de moi. Je pensais qu’en le tuant je trouverai la paix mais je ne sais même pas si cela m’aurais apaisé et je ne saurais jamais. C’est pour cela que je voulais en finir avec lui
-Tu m’en veux?
-Nan, comment je pourrais t’en vouloir, c’est vrai qu’au début j’ai eut du mal à accepter qu’il soit encore en vie mais au final, tu as fait ton boulot comme il le fallait. Si je dois en vouloir à quelqu’un, c’est à moi-même.
Je voyais bien que Lisbon était émue par mes aveux, elle avait les yeux qui brillaient.
Nous avons aussi reparlé du jour ou je suis parti du CBI.
-Je ne m’attendais pas à ce que tu partes si vite, j’ai été prise de cours et j’ai pas trouvé la force de t’empêcher de me quitter.
-Je suis parti trop vite, j’aurais dû attendre un peu que tu réfléchisses à la situation.
-Si j’avais su qu’en partant tu irais si mal, crois moi je t’aurais enfermé dans mon bureau.
-Vraiment???
-Oui. J’ai tellement de mal à te reconnaitre.
-Moi aussi je ne me reconnais pas, je fais des trucs ou j’ai des réactions que je n’aurais jamais eut avant.
-Ce qui est fait est fait, maintenant il faut que tu t’occupes de toi, tu as tellement de chose encore à faire.
-Par exemple????
-Tu as aidé tellement de gens, tu pourrais continuer.
-Tu veux me faire signer au CBI ou quoi là??
-Prend ça comme tu veux mais je ne vais pas te laisser Jane. Tu avais tellement l’envie avant, quant je repense au nombre d’affaire que l’on a résolu ensemble.
Je ne savais pas quoi lui répondre, elle avait tellement l’air sincère dans ce qu’elle disait, c’est comme si elle me hisser avec ces petits bras pour m’empêcher de tomber dans le fond de la piscine. Elle voulait tellement que je sorte de ma tête ces idées de culpabilité. Lisbon est pleine de bonne volonté mais elle ne peut pas me tenir toute seule à bout de bras. Je sais qu’il n’y a que moi qui puisse me relever, elle me pousse au cul comme elle dit mais si j’ai pas décidé d’aller mieux elle risque de s’épuiser et de me laisser tomber.
Cette soirée de confidences, de révélations de mes secrets les plus profonds s’acheva devant les quelques flammes qui tentaient de survivre. Nos visages étaient désormais presque entièrement dans le noir, nous nous sommes endormi prés de ce feu qui s’éteignait peu à peu.
Re: Le Fil de ma vie. ^
J'adoore!
VLS
VLS
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: Le Fil de ma vie. ^
c'est si mignon , Jane qui se confit à Lisbon
vivement le prochain épisode, ils se réveillent l'un contre l'autre et s'embrassent, enfin je rêve un peu là mais bon
vivement le prochain épisode, ils se réveillent l'un contre l'autre et s'embrassent, enfin je rêve un peu là mais bon
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le Fil de ma vie. ^
Sweetylove30 a écrit: vivement le prochain épisode, ils se réveillent l'un contre l'autre et s'embrassent, enfin je rêve un peu là mais bon
Haaaaaaahahahahahahah tu verras bien, la seule chose que je peux vous dire c'est que le prochain chapitre je vous l'ai bichonné, enfin , moi j'en suis contente.
Re: Le Fil de ma vie. ^
Absolument magnifique !!!
Les confidences de Jane c'est juste magnifique
En plus t'as un style d'écriture qu'est vraiment super alors merci beaucoup pour cette suite et VLS
Les confidences de Jane c'est juste magnifique
En plus t'as un style d'écriture qu'est vraiment super alors merci beaucoup pour cette suite et VLS
Pic- Gardien du parking
- Personnage préféré : Teresa Lisbon
Loisirs : Lire (surtout les fics de Mentalist et Castle)
Localisation : Perdue entre un champ et une forêt
Re: Le Fil de ma vie. ^
Pic a écrit: En plus t'as un style d'écriture qu'est vraiment super alors merci beaucoup pour cette suite et VLS
Merci ça me touche beaucoup ce que tu dis. Pas évident des fois de faire partager des émotions par l'écriture, surtout lorsqu'elle sont disons un peu plus "psychologiques".
Re: Le Fil de ma vie. ^
C'est super j'adore on voit une trop belle amitié entre ces deux là =)
Invité- Invité
Re: Le Fil de ma vie. ^
voilà a écrit:Merci ça me touche beaucoup ce que tu dis. Pas évident des fois de faire partager des émotions par l'écriture, surtout lorsqu'elle sont disons un peu plus "psychologiques".
Pas de quoi ! Y'a pas de raison d'être avare de compliments quand c'est mérité !!!
Pic- Gardien du parking
- Personnage préféré : Teresa Lisbon
Loisirs : Lire (surtout les fics de Mentalist et Castle)
Localisation : Perdue entre un champ et une forêt
Re: Le Fil de ma vie. ^
J'ai adoré ce chapitre, ils se rapprochent petit à petit et tout se fait en douceur
J'aime vraiment beaucoup ton style, tu décris tellement qu'on a aucun mal à se représenter la scène
VLS
J'aime vraiment beaucoup ton style, tu décris tellement qu'on a aucun mal à se représenter la scène
VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Le Fil de ma vie. ^
Puisque vous étes sympas avec moi je vous met la suite ce soir, mais après c'est tout, j'ai épuisé tout mon stock de chapitre, c'est malin, hein??????
Chapitre 9
La fin des vacances sonnait pour Lisbon, elle devait partir le matin pour ne pas arriver trop tard au bureau.
J’étais assis sur le bord du canapé les mains croisées, commençant à redouter ce départ. Elle a su m’apaiser un peu par ses paroles et ses gestes remplis de tendresse et surtout de sincérité, elle avait compris qu’avec moi la pitié de marchait pas. Elle avait vraiment évoluée, elle était devenue quelqu’un de bien.
Elle descendit l’escalier et déposa sa petite valise devant la porte. Je me suis levé pour la rejoindre.
-Ca-y-est, tu te sens partir??
-Oui, je serais bien resté une semaine de plus mais Minnelli ne risque pas d’apprécier.
-Ouais, surtout s’il sait que tu es avec moi.
Mon ventre se tordait, je savais que j’allais souffrir de son départ.
-Lisbon, euh………..je voulais m’excuser pour t’avoir accueilli ……… disons un peu froidement…….. mais je me suis amélioré par la suite.
Nos regards ne se détachaient plus l’un de l’autre.
-Oui c’est vrai que tu t’es amélioré mais promet moi d’aller mieux, Jane.
-Oh, alors là je vais éviter de te promette ce genre de choses, vaut mieux pas que je m’avance de trop sur ce terrain.
Il était temps pour elle de partir, nous nous sommes enlacés mais pas comme deux amis qui se quittent, plutôt comme deux personnes qui veulent se nourrirent une dernière fois l’une de l’autre. Je vivais ce départ comme une nouvelle déchirure.
Durant notre étreinte je ne sais pas ce qui s’est passé, nos yeux se sont fermés, nos lèvres se sont trouvées, un geste inattendu dont je ne sais pas qui est l’initiateur, nous nous sommes tout simplement laissés guider par notre envie mutuelle. Je savais que je m’approchais de son intimité, je sentais son souffle se mêler au mien, nos langues se cherchaient, s’effleuraient, se mélangeaient de plus en plus, nos mains flirtaient pour finalement s’accorder parfaitement. Ce baiser terriblement sensuel jeta sur nous un trouble teinté de désir. Nos deux corps avaient beaucoup de mal à se détacher mais pourtant il le fallait. Puisque personne n’avait envie d’interrompre ce témoignage d’affection et de complicité c’est la énième sonnerie de son téléphone qui mit un terme à ce moment d’intimité. Du coup les liens de nos deux corps se sont rompus, j’ai détourné la tête, repris un peu ma respiration, j’avais rien calculé, c’est arrivé comme ça. Les battements de mon cœur m’ont rappelé que j’étais en train de vivre une vive émotion.
Vu la conversation téléphonique, elle devait avoir quelqu’un du CBI au bout du fil, elle semblait émue elle aussi.
-Oui j’arrive, commencez sans moi, je vous rejoins.
Elle raccrocha.
-Les affaires reprennent!!!!
-Oui. Jane, passe me voir à Sacramento.
-Je verrais.
-Il faut que j’y aille.
J’ai saisi sa valise et nous sommes allés jusqu’à sa voiture. Aucun de nous ne parlaient. Pour dire quoi?? Tous les mots semblent vains après ce qu’il venait de se produire.
Je lui ai juste demandé d’être prudente sur la route. Elle démarra, un sourire aux lèvres avec une pointe d’inquiétude dans ses yeux.
Chapitre 9
La fin des vacances sonnait pour Lisbon, elle devait partir le matin pour ne pas arriver trop tard au bureau.
J’étais assis sur le bord du canapé les mains croisées, commençant à redouter ce départ. Elle a su m’apaiser un peu par ses paroles et ses gestes remplis de tendresse et surtout de sincérité, elle avait compris qu’avec moi la pitié de marchait pas. Elle avait vraiment évoluée, elle était devenue quelqu’un de bien.
Elle descendit l’escalier et déposa sa petite valise devant la porte. Je me suis levé pour la rejoindre.
-Ca-y-est, tu te sens partir??
-Oui, je serais bien resté une semaine de plus mais Minnelli ne risque pas d’apprécier.
-Ouais, surtout s’il sait que tu es avec moi.
Mon ventre se tordait, je savais que j’allais souffrir de son départ.
-Lisbon, euh………..je voulais m’excuser pour t’avoir accueilli ……… disons un peu froidement…….. mais je me suis amélioré par la suite.
Nos regards ne se détachaient plus l’un de l’autre.
-Oui c’est vrai que tu t’es amélioré mais promet moi d’aller mieux, Jane.
-Oh, alors là je vais éviter de te promette ce genre de choses, vaut mieux pas que je m’avance de trop sur ce terrain.
Il était temps pour elle de partir, nous nous sommes enlacés mais pas comme deux amis qui se quittent, plutôt comme deux personnes qui veulent se nourrirent une dernière fois l’une de l’autre. Je vivais ce départ comme une nouvelle déchirure.
Durant notre étreinte je ne sais pas ce qui s’est passé, nos yeux se sont fermés, nos lèvres se sont trouvées, un geste inattendu dont je ne sais pas qui est l’initiateur, nous nous sommes tout simplement laissés guider par notre envie mutuelle. Je savais que je m’approchais de son intimité, je sentais son souffle se mêler au mien, nos langues se cherchaient, s’effleuraient, se mélangeaient de plus en plus, nos mains flirtaient pour finalement s’accorder parfaitement. Ce baiser terriblement sensuel jeta sur nous un trouble teinté de désir. Nos deux corps avaient beaucoup de mal à se détacher mais pourtant il le fallait. Puisque personne n’avait envie d’interrompre ce témoignage d’affection et de complicité c’est la énième sonnerie de son téléphone qui mit un terme à ce moment d’intimité. Du coup les liens de nos deux corps se sont rompus, j’ai détourné la tête, repris un peu ma respiration, j’avais rien calculé, c’est arrivé comme ça. Les battements de mon cœur m’ont rappelé que j’étais en train de vivre une vive émotion.
Vu la conversation téléphonique, elle devait avoir quelqu’un du CBI au bout du fil, elle semblait émue elle aussi.
-Oui j’arrive, commencez sans moi, je vous rejoins.
Elle raccrocha.
-Les affaires reprennent!!!!
-Oui. Jane, passe me voir à Sacramento.
-Je verrais.
-Il faut que j’y aille.
J’ai saisi sa valise et nous sommes allés jusqu’à sa voiture. Aucun de nous ne parlaient. Pour dire quoi?? Tous les mots semblent vains après ce qu’il venait de se produire.
Je lui ai juste demandé d’être prudente sur la route. Elle démarra, un sourire aux lèvres avec une pointe d’inquiétude dans ses yeux.
Re: Le Fil de ma vie. ^
Enfiin un baiser!!!
J'espère qu'il va se bouger les fesses et la rejoindre!!!
VLS
J'espère qu'il va se bouger les fesses et la rejoindre!!!
VLS
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: Le Fil de ma vie. ^
Ah non mais là il a intérêt!
Le baisé qu'on attendais tous!
Merci pour cette magnifique suite
Le baisé qu'on attendais tous!
Merci pour cette magnifique suite
MissHippie♥- Flic en uniforme
- Personnage préféré : JANE & LISBON
Loisirs :
Localisation : Sacramento
Re: Le Fil de ma vie. ^
Ah oui il le faut ! Sinon je débarque chez lui et je le secoue comme un prunier xD
Invité- Invité
Re: Le Fil de ma vie. ^
Super ces chapitre
Jane qui se confie à elle
Et le baiser qu'ils échangent
J'espère que Jane ne fera pas de rechutes.
VLS
Jane qui se confie à elle
Et le baiser qu'ils échangent
J'espère que Jane ne fera pas de rechutes.
VLS
Izarra- Stagiaire au CBI
Re: Le Fil de ma vie. ^
ALLEEZ Patou cours apres sa voiture pour la rejoindre C'EST UN ORDRE !
So Jisbon le baiser
VLS
So Jisbon le baiser
VLS
Invité- Invité
Re: Le Fil de ma vie. ^
Oh c'est tellement beau
Tellement mignon tous les deux
J'adore tes écrits
Tellement mignon tous les deux
J'adore tes écrits
Luciole- Red John
- Personnage préféré : Lisbon♥
Localisation : dans ma bulle
Re: Le Fil de ma vie. ^
Ca y est, j'ai tout rattrapé
Ta fic est toujours aussi agréable à lire et très bien écrite. Un vrai plaisir
Ils sont tellement mignons tous les deux et puis le ship est tellement doux.
J'adore et j'ai hate de voir ce que tu nous réserves pour la suite
Ta fic est toujours aussi agréable à lire et très bien écrite. Un vrai plaisir
Ils sont tellement mignons tous les deux et puis le ship est tellement doux.
J'adore et j'ai hate de voir ce que tu nous réserves pour la suite
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Le Fil de ma vie. ^
te voilà revenue daidi, je suis contente car le mot douceur reviens souvent dans tous vos commentaires et c'est justement ce que je m'éfforce de transcrire. Merci encore.
Re: Le Fil de ma vie. ^
Oui je suis revenue
Et j'ai du rattraper tous mes chapitres en retard et maintenant je dois patienter . C'est pas cool ça.
Bref, c'est vrai que ce que tu nous écris est souvent plein de tendresse et on arrive à imaginer très bien les scènes.
Bon je vais pas continuer si non tu vas prendre la grosse tête et puis venant de moi tu as l'habitude.
Et j'ai du rattraper tous mes chapitres en retard et maintenant je dois patienter . C'est pas cool ça.
Bref, c'est vrai que ce que tu nous écris est souvent plein de tendresse et on arrive à imaginer très bien les scènes.
Bon je vais pas continuer si non tu vas prendre la grosse tête et puis venant de moi tu as l'habitude.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Le Fil de ma vie. ^
Si je prend la grosse tête j'espère que tu me la dégonfleras
la suite arrive bientôt, je peaufine, mais le problème c'est j'ai plus de stock il va falloir que j'ecrive encore et encore .
la suite arrive bientôt, je peaufine, mais le problème c'est j'ai plus de stock il va falloir que j'ecrive encore et encore .
Re: Le Fil de ma vie. ^
on saura attendre
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le Fil de ma vie. ^
Oui je patienterai le temps qu'il faudra, je sais être patiente parfois
Pour la grosse tête, je veux bien me dévouer pour te la dégonfler
Pour la grosse tête, je veux bien me dévouer pour te la dégonfler
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Le Fil de ma vie. ^
Vraiment bien le dernier chapitre, les sentiments sont toujours aussi bien décrits
Un baiser tout en délicatesse
Prends ton temps pour la suite, on peut attendre et ce sera encore meilleur quand on l'aura
Un baiser tout en délicatesse
Prends ton temps pour la suite, on peut attendre et ce sera encore meilleur quand on l'aura
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Le Fil de ma vie. ^
Superbe suite !!!
Le baiser entre Jane et Lisbon c'était vraiment
Merci et VLS
Le baiser entre Jane et Lisbon c'était vraiment
Merci et VLS
Pic- Gardien du parking
- Personnage préféré : Teresa Lisbon
Loisirs : Lire (surtout les fics de Mentalist et Castle)
Localisation : Perdue entre un champ et une forêt
Re: Le Fil de ma vie. ^
Chapitre 10
Dans les semaines qui ont suivies, nous avons beaucoup échangés de coups de fil et de messages.
Elle me demandait à chaque fois de venir à Sacramento pour passer quelques jours. J’en avais envie mais au fond de moi quelque chose me bloquais. Je sentais bien que Lisbon s’inquiétait pour moi et entre nous il y avait de quoi. Le fil de ma vie s’effritait de plus en plus malgré le répit qu’elle m’avait offert. Je me disais qu’on avait loupé le coche tous les deux il y a un an lorsque je suis parti et que ce ne sera plus jamais comme avant. Nous étions à un carrefour et j’avais décidé de prendre un autre chemin, plus tortueux, moins stable.
Malgré mes moments de mélancolie, je pense tout de même à la semaine qu’elle a passé ici avec moi, quel courage, passer ses vacances avec un dépressif bien atteint alors qu’elle aurait pu en profiter pour s’occuper de son appartement, faire du shopping, rendre visite à ses frères, à ses neveux et nièces.
Je repense aussi à la façon dont nous nous sommes quittés, je sens encore son parfum mêlé à la douceur de sa peau, ses mains qui se croissent dans les miennes, son corps prés du mien pendant toutes ces nuits où elle est venue me rejoindre discrètement, le goût de ce baiser qui nous a tant troublé, ce sentiment de sécurité et de bien être qu’elle a fais revivre en moi. Tout ces souvenirs me faisaient souffrir, cette douleur qui me brule au plus profond de moi-même et qui me rappelle qu’elle me manque.
Un matin, j’ai donc décidé de prendre la route direction Sacramento. Ma DS n’a jamais voulu démarrer, en même temps, je ne l’utilise presque plus, la batterie a lâchée. Pas le temps de réparer tout ça, je loue une voiture et je prend la route. J’ai roulé presque deux heures, l’esprit ailleurs, le temps était meilleur en cette période et l’odeur de la nature qui se réveille me faisait du bien.
Plus je me rapprochais de Sacramento plus je commençais à appréhender ma rencontre avec mes anciens collègues. Pas tant celle avec Lisbon mais plutôt celle avec les trois autres. Je les ai quand même lâché comme ça, sans trop d’explication.
Lorsque j’ai vu le portail du CBI, la voiture de Lisbon, celle de Cho et des autres, lorsque le gars de la sécurité m’as reconnu, j’ai senti une drôle de sensation. Je suis content mais en même temps j’ai peur.
J’ai pénétré dans le hall, pris l’ascenseur jusqu’au 3ème étage, à part quelques nouvelles têtes, rien n’a changé. J’ai ralenti mon pas en voyant au loin cet espace de travail qui m’est tant familier. J’ai pris une grande inspiration, je me suis promis de ne pas me laisser envahir par ses retrouvailles, de me montrer plus fort que d’habitude. J’ai accéléré mon pas, j’étais à 2 mètres de Cho qui me tournait le dos. Il s’est retourné et nous nous sommes regardés, il a commencé à sourire, si si je vous l’assure, Cho à sourit. On est tombé dans les bras l’un de l’autre comme deux vieux amis qui se retrouvent après une longue absence.
-C’est pas trop tôt.
C’est Cho tout craché ça.
-Je suis désolé Cho.
-Ahhhhh, c’est rien, Lisbon m’as dit que tu avais eut une mauvaise passe.
-Où sont Van Pelt et Rigbsy?
-Ils sont aux archives, ils ne vont pas tarder à revenir.
J’ai tourné la tête en direction du bureau de Lisbon, il était fermé mais je pouvais la distinguer au travers des stores.
-Tiens les voilà.
-Jane!!!! Comment tu vas mon vieux?
Rigsby m’adressa une accolade et Van Pelt me fit la bise avec son sourire plein de compassion.
Tous savait que je n’étais pas au mieux de ma forme même si j’avais fais un effort vestimentaire et que je m’étais rasé de prés.
J’entendis la porte du bureau de Lisbon s’ouvrir, je n’ai pas osé me retourner. Lisbon remercia son invité pour sa visite et rejoignit le groupe que nous avions formés comme au bon vieux temps.
-Salut, Jane.
-Lisbon.
Nos regards se sont croisés un quart de seconde.
-Patron, il faut qu’on retourne interroger le frère de la victime.
-Allez y tous les trois et vu ce que viens de me raconter sa fille, il faut aussi aller interroger la belle sœur de la victime.
-Ok on y vas. Jane, tu seras encore là à notre retour????
-Oui je pense.
-T’as intérêt, me lança Cho.
-Viens avec moi, toi.
Je l’ai suivi dans son bureau, elle a fermé les stores et verrouillé la porte.
-Hmmmmm, tu vas me faire quoi là??
Elle était restée adossé à la porte comme un ange qui voulais me protéger.
-J’ai envie d’être au calme avec toi.
De mon côté, j’ai pris place bien confortablement dans son divan, les jambes croisées, un bras reposant sur le haut du dossier. Je savais pertinemment que j’aurai droit à des questions auxquelles il va falloir que je réponde plus ou moins honnêtement.
-Comment tu te sens?
-Un peu mieux, j’ai réussi de sortir de mon trou perdu.
-C’est bien.
Elle est venu s’assoir juste au dessous de mon bras qui s’offrait à elle, ma main pouvait presque caresser ses cheveux. C’est pas l’envie qui me manquait, le fait de l’avoir revu a fait naître en moi un désir que je croyais perdu.
-Tu as décidé de t’en sortir alors.
Vous voyez ça, c’est typiquement le genre de questions auxquelles je ne veux pas répondre.
-Je sais pas, j’en sais rien, je suis venu comme ça sans trop réfléchir, un peu sur un coup de tête. L’instinct de survie peut être.
Lisbon baissa la tête, elle savait très bien ce que signifiait l’instinct de survie. C’est le bout du bout, la dernière chose qui peut me faire sortir de l’enfer dans lequel je me trouve. Ça passe ou ça casse.
-Les autres semblent contents de t’avoir revu??
-Oui, tu leur a dis??
-Ils me demandent souvent de tes nouvelles, ils s’inquiètent alors je leur ai dis qu’on s’était vu mais je ne suis pas aller trop dans les détails.
-Les détails?
-Tout ce qu’on a pu se dire ou vivre tous les deux pendant cette semaine.
On était donc bien tout les deux sur la même longueur d'onde. Cette semaine l'avait troublée autant que moi, elle avait resenti la même émotion.
Dans les semaines qui ont suivies, nous avons beaucoup échangés de coups de fil et de messages.
Elle me demandait à chaque fois de venir à Sacramento pour passer quelques jours. J’en avais envie mais au fond de moi quelque chose me bloquais. Je sentais bien que Lisbon s’inquiétait pour moi et entre nous il y avait de quoi. Le fil de ma vie s’effritait de plus en plus malgré le répit qu’elle m’avait offert. Je me disais qu’on avait loupé le coche tous les deux il y a un an lorsque je suis parti et que ce ne sera plus jamais comme avant. Nous étions à un carrefour et j’avais décidé de prendre un autre chemin, plus tortueux, moins stable.
Malgré mes moments de mélancolie, je pense tout de même à la semaine qu’elle a passé ici avec moi, quel courage, passer ses vacances avec un dépressif bien atteint alors qu’elle aurait pu en profiter pour s’occuper de son appartement, faire du shopping, rendre visite à ses frères, à ses neveux et nièces.
Je repense aussi à la façon dont nous nous sommes quittés, je sens encore son parfum mêlé à la douceur de sa peau, ses mains qui se croissent dans les miennes, son corps prés du mien pendant toutes ces nuits où elle est venue me rejoindre discrètement, le goût de ce baiser qui nous a tant troublé, ce sentiment de sécurité et de bien être qu’elle a fais revivre en moi. Tout ces souvenirs me faisaient souffrir, cette douleur qui me brule au plus profond de moi-même et qui me rappelle qu’elle me manque.
Un matin, j’ai donc décidé de prendre la route direction Sacramento. Ma DS n’a jamais voulu démarrer, en même temps, je ne l’utilise presque plus, la batterie a lâchée. Pas le temps de réparer tout ça, je loue une voiture et je prend la route. J’ai roulé presque deux heures, l’esprit ailleurs, le temps était meilleur en cette période et l’odeur de la nature qui se réveille me faisait du bien.
Plus je me rapprochais de Sacramento plus je commençais à appréhender ma rencontre avec mes anciens collègues. Pas tant celle avec Lisbon mais plutôt celle avec les trois autres. Je les ai quand même lâché comme ça, sans trop d’explication.
Lorsque j’ai vu le portail du CBI, la voiture de Lisbon, celle de Cho et des autres, lorsque le gars de la sécurité m’as reconnu, j’ai senti une drôle de sensation. Je suis content mais en même temps j’ai peur.
J’ai pénétré dans le hall, pris l’ascenseur jusqu’au 3ème étage, à part quelques nouvelles têtes, rien n’a changé. J’ai ralenti mon pas en voyant au loin cet espace de travail qui m’est tant familier. J’ai pris une grande inspiration, je me suis promis de ne pas me laisser envahir par ses retrouvailles, de me montrer plus fort que d’habitude. J’ai accéléré mon pas, j’étais à 2 mètres de Cho qui me tournait le dos. Il s’est retourné et nous nous sommes regardés, il a commencé à sourire, si si je vous l’assure, Cho à sourit. On est tombé dans les bras l’un de l’autre comme deux vieux amis qui se retrouvent après une longue absence.
-C’est pas trop tôt.
C’est Cho tout craché ça.
-Je suis désolé Cho.
-Ahhhhh, c’est rien, Lisbon m’as dit que tu avais eut une mauvaise passe.
-Où sont Van Pelt et Rigbsy?
-Ils sont aux archives, ils ne vont pas tarder à revenir.
J’ai tourné la tête en direction du bureau de Lisbon, il était fermé mais je pouvais la distinguer au travers des stores.
-Tiens les voilà.
-Jane!!!! Comment tu vas mon vieux?
Rigsby m’adressa une accolade et Van Pelt me fit la bise avec son sourire plein de compassion.
Tous savait que je n’étais pas au mieux de ma forme même si j’avais fais un effort vestimentaire et que je m’étais rasé de prés.
J’entendis la porte du bureau de Lisbon s’ouvrir, je n’ai pas osé me retourner. Lisbon remercia son invité pour sa visite et rejoignit le groupe que nous avions formés comme au bon vieux temps.
-Salut, Jane.
-Lisbon.
Nos regards se sont croisés un quart de seconde.
-Patron, il faut qu’on retourne interroger le frère de la victime.
-Allez y tous les trois et vu ce que viens de me raconter sa fille, il faut aussi aller interroger la belle sœur de la victime.
-Ok on y vas. Jane, tu seras encore là à notre retour????
-Oui je pense.
-T’as intérêt, me lança Cho.
-Viens avec moi, toi.
Je l’ai suivi dans son bureau, elle a fermé les stores et verrouillé la porte.
-Hmmmmm, tu vas me faire quoi là??
Elle était restée adossé à la porte comme un ange qui voulais me protéger.
-J’ai envie d’être au calme avec toi.
De mon côté, j’ai pris place bien confortablement dans son divan, les jambes croisées, un bras reposant sur le haut du dossier. Je savais pertinemment que j’aurai droit à des questions auxquelles il va falloir que je réponde plus ou moins honnêtement.
-Comment tu te sens?
-Un peu mieux, j’ai réussi de sortir de mon trou perdu.
-C’est bien.
Elle est venu s’assoir juste au dessous de mon bras qui s’offrait à elle, ma main pouvait presque caresser ses cheveux. C’est pas l’envie qui me manquait, le fait de l’avoir revu a fait naître en moi un désir que je croyais perdu.
-Tu as décidé de t’en sortir alors.
Vous voyez ça, c’est typiquement le genre de questions auxquelles je ne veux pas répondre.
-Je sais pas, j’en sais rien, je suis venu comme ça sans trop réfléchir, un peu sur un coup de tête. L’instinct de survie peut être.
Lisbon baissa la tête, elle savait très bien ce que signifiait l’instinct de survie. C’est le bout du bout, la dernière chose qui peut me faire sortir de l’enfer dans lequel je me trouve. Ça passe ou ça casse.
-Les autres semblent contents de t’avoir revu??
-Oui, tu leur a dis??
-Ils me demandent souvent de tes nouvelles, ils s’inquiètent alors je leur ai dis qu’on s’était vu mais je ne suis pas aller trop dans les détails.
-Les détails?
-Tout ce qu’on a pu se dire ou vivre tous les deux pendant cette semaine.
On était donc bien tout les deux sur la même longueur d'onde. Cette semaine l'avait troublée autant que moi, elle avait resenti la même émotion.
Page 4 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Page 4 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum