Séminaire à la française ^

J'adore!!!!! Jane qui regarde Lisbon en admiration...hmm

VLS!!

Ce chapitre m'a fait mourir de rire !!!! "jane reste jane" comme le dit si bien Cho!!!
J'ai toujours su que Rigsby était un mec intelligent, j'adore son personnage alors voir qu'il est celui qui déniche l'anguille sous la roche (ou l hippopotame sous le rocher) ça me plait bien!!

Super ce chapitre, tu m'as bien fait rire

Certaines de tes répliques sont extras!

Vivement la suite!!!!

Excellent !!! Un vrai moment de détente en lisant ta fic

Trop trop excellente cette suite !!
Jane qui fait tout pour énerver sa baby-sitter Lisbon, la pauvre
Les répliques sont trop bien trouvées que j'en rigole

- Non mais tu as vu comme il l'a regardée ?!
- Qui ça ?
- La patronne ! Quand elle est partie tout à l'heure, on aurait dit qu'il était en admiration.
- Wayne, t'es pas sérieux là ? On parle de Jane quand même …
- Ba justement. Moi je te dis qu'il se passe un truc.

J'adore ce passage ^^ Rigsby qui arrive à devenir "Mentaliste"
Mais j'adore j'adore

Jane reste Jane

Alors ça, c'est sûr que Jane restera Jane

Que de la pure détente de lire ta fic

VLS VLS VLS

Mais quel phénomène ce Jane

Excellent
J'ai vraiment bien ri Wayne Rigsby, disciple de Patrick Jane? Heu... Why not
Bref c'est un bon moment que tu m'as fait passer

VLS

Merci tout le monde
Je me suis toujours dis que Rigsby était quelqu'un de très perspicace
Mais si ca trouve il se fait des illusions

L'avenir nous le dira ( ou plutôt la suite de l'histoire )

J'adoore cette suiite!!

Bonsoir les gens !

Pour commencer, encore un grand merci à vous
Je suis désolée de poster seulement maintenant, j'ai eu une masse de boulot et tout un tas de contrôles .
Enfin bref.
Voilà le chapitre suivant.




- C'est d'un ennui mortel.

La conférence avait commencé depuis une heure et Jane n'en pouvait déjà plus. En regardant ses collègues, il put constater que seule Van Pelt semblait réellement absorbée par le discours de l'homme.

- Tenez vous tranquille, lui intima Lisbon, si vous ne voulez pas que je sois encore plus en colère.

- Je vous achèterai une glace pour me faire pardonner, lui répondit-il sur le même ton avec un sourire espiègle.

- Je ne plaisante pas Jane. Vous avez vraiment dépassé les bornes, une fois de plus.

- Oh je vous en prie Lisbon ! Depuis le début je vous dis que ce stage est une mauvaise idée.

Des visages se tournèrent vers lui pour lui demander de se taire ou de sortir. Il s'apprêtait à leur répliquer que si ça ne tenait qu'à lui il ne serait même pas venu mais il n'en eut pas le temps puisque Lisbon lui donna un coup de pied dans le tibia pour qu'il se taise.

- N'aggravez pas votre cas, ajouta t-elle.

- Aiiiie ! Souffla t-il douloureusement. Déjà vous me forcez à venir et maintenant vous me frappez, je n'ai rien fait pour mériter ça !

- Ce n'est pas moi qui ai vous forcé à venir, c'est Hightower. Et je ne vois pas pourquoi je devrais subir les conséquences de votre frustration.

- Parce que vous non plus vous n'aviez pas envie de venir. Alors maintenant vous vous vengez en me gâchant mon séjour.

- N'essayez pas de tourner la situation à votre avantage. Maintenant taisez-vous j'aimerai écouter.

- Menteuse …

Il finit quand même par se taire et commença à regarder autour de lui pour passer le temps.
Rigsby qui s'ennuyait fermement aussi, regarda Van Pelt qui buvait les paroles du maître de conférence. Il se demanda un court instant si elle faisait semblant de s'intéresser au discours ou au contraire si elle était réellement captivée. Il eut sa réponse quand il l'a vit lever la main, au moment où l'organisateur demandait s'il y avait des questions, pour savoir pourquoi il avait choisi Paris pour animer ce stage.
L'homme paru enchanté de la question, puisque c'était le sujet qu'il comptait aborder par la suite. Il remercia la jeune femme de l'avoir fait entrer dans le vif du sujet et commença son explication.
Rigsby se tourna alors vers Cho.

- Grace est vraiment passionnée par la conférence, lui dit-il.

- On dirait bien.

- Je suis sûr que tu rêves d'avoir un de tes bouquins sous la main !

- Non.

- Non ? Tu trouves ça intéressant ?!

- Non. C'est juste qu'il n'y a pas assez de lumière, j'aurais pas pu lire.

Rigsby fut interloqué par la réponse de son ami mais il ne trouva rien à répondre. Décidément Cho avait vraiment un caractère bien à lui.

La fin de la première conférence arriva enfin et ils purent tous sortir pour manger et profiter du soleil avant la seconde conférence à 13h30.
En sortant Jane s'étira de tout son long, content de voir un peu la lumière du jour.

- Hmm … C'était terriblement ennuyeux, dit-il. J'aurais mieux fait d'aller faire un tour, ou de rester dans ma chambre …

- Ne recommencez pas à m'énervez Jane, conseilla Lisbon.

- Oh moi je dis ça, je dis rien …

- Moi j'ai trouvé la conférence très intéressante, intervint Van Pelt. On voit vraiment que cet homme est passionné par ce qu'il fait. Vous vous rendez compte qu'en six ans il n'a jamais manqué une conférence, n'a jamais demandé à être remplacé ? Cet homme est admirable.

- Ou masochiste …

- Wayne ! Lui reprocha Van Pelt. Tu ne serais pas capable de faire la moitié de ce qu'il a déjà fait au cours de sa vie, alors ne le juge pas s'il te plait.

Lisbon qui voyait la situation s'envenimer préféra couper court en annonçant qu'elle allait poser sa veste dans sa chambre et se détendre un peu avant la deuxième conférence. Ils la retrouverait plus tard.
Elle les laissa sur le trottoir et retourna dans sa chambre.

- Alors quel est le programme maintenant ? Demanda Rigsby aux trois autres

- Je vais me changer, dit Van Pelt, il commence vraiment à faire chaud ici. On se retrouve pour manger ?

- Oh non … intervint Jane, je crois que je vais inviter Lisbon à déjeuner. Mais allez y vous, on se retrouve plus tard.

Il partit lui aussi en direction de l'hôtel et Van Pelt s'apprêtait à le suivre quand elle vit que Rigsby était prêt à faire une réflexion, elle ne lui laissa pas le temps de la faire.

- Wayne !

- Quoi ? J'ai rien dit.

- Mais tu allais le faire, arrête un peu avec ta parano. Je vais me changer, attendez moi j'en ai pour deux minutes.

Quand Van Pelt fut partie, Rigsby interrogea Cho.

- Toi aussi tu penses que je suis parano ?

- J'ai pas suivi votre conversation.

- C'est juste qu'avec Jane et la boss des fois je me dis que … Ouais, non en faite laisse tomber. Van Pelt a raison, je suis parano.

Cho ne chercha pas à en savoir plus, il n'était pas vraiment d'une nature curieuse. Il se contenta de s'assoir sur un banc à l'ombre en attendant que Van Pelt revienne. Rigsby et lui ne patientèrent que quelques minutes, la jeune femme avait fait vite.
Ils errèrent un peu dans les rues autour de l'hôtel et finirent par s'installer dans une petite pizzeria où il n'y avait pas trop de monde.
De son côté, Jane était repassé par sa chambre, également pour se changer, avant d'aller frapper à celle de sa patronne.
Lisbon mis un certain temps à venir ouvrir , comme munie d'un pressentiment.
Voyant que la personne n'était pas décidée à partir, elle se leva pour aller ouvrir.

- Jane …

Pressentiment confirmé.

- Lisbon !

- Vous comptez venir frapper à ma chambre tous les jours ? Lui demanda t-elle.

- Tant que j'aurais des choses à me faire pardonner, oui.

- Dans ce cas je laisserai ma porte ouverte , ça vous évitera de venir frapper toutes les cinq minutes ! Répondit-elle sarcastique.

- Sans plaisanter, je vous invite à déjeuner.

- Ah vraiment ? C'est un bon début. Où ça ?

- Dans le restaurant le plus cher de la ville ! Je suis prêt à tout pour vous impressionner, ajouta t-il en souriant.

- Vous êtes surtout prêt à tout pour vous faire pardonner ! Je n'ai pas besoin d'être impressionnée alors c'est d'accord pour le déjeuner mais pas de resto chic, restez simple.

- Comme vous voulez, c'est vous le patron !

Elle leva les yeux au ciel en souriant mais consentie quand même à le suivre.
En arrivant devant l'ascenseur Lisbon remarqua que Jane n'était pas habillé comme d'habitude. Ce détail l'a surpris énormément vu qu'elle ne l'avait jamais vu habillé autrement que par son costume trois pièces.

- Mais dites moi, lui demanda Lisbon en entrant dans l'ascenseur , où est passé votre habituel et inépuisable costume ?
Il avait en effet laissé le costume trois pièces pour un pantalon et une chemise bleue à manches courtes.

- Oh … Il a probablement dû inviter votre jean à sortir, lui répondit-il dans un sourire, ayant remarqué que Lisbon avait troqué son éternel jean pour un short.

Elle eut un sourire timide.

- Probablement ...


- Je mangerai bien des moules, pas vous ?

Lisbon et Jane marchaient dans une rue pleine de restaurants aussi différents les uns que les autres. Nos deux amis avaient l'embarras du choix mais Jane semblait bien décidé à manger des moules.

- Des moules ? Je doute que vous trouviez des moules à Paris ! Ajouta t-elle en riant.

- Et si je trouve quand même, je gagne quoi ?

- Le droit de les manger, c'est déjà pas si mal.

- Alors je vais trouver, je trouve toujours !

Ils marchèrent à peine quelques minutes avant que Jane ne déniche un petit restaurant dont le titre ne pouvait être plus clair : « La moule en folie ».
En signe de victoire, il adressa à Lisbon un sourire modeste et lui ouvrit la porte du restaurant pour la faire entrer.

Quand ils eurent fini de manger et que Jane eu sa dose de moules pour un moment ( il avait prit la formule moules à volonté ), ils quittèrent le restaurant et reprirent la direction de l'hôtel.
Arrivé à destination, Jane s'étira bruyamment et se retint de dire qu'il irait volontier faire une petite sieste. Il vit à la tête de Lisbon qu'elle avait dû suivre le cheminement de ses pensées puisqu'elle se sentie obligé de lui préciser.

- N'essayez même pas.

- Je n'ai encore rien dit !

- Je vous vois venir.

- Depuis quand vous anticipez mes réactions ? Fit-il semblant de s'indigner. Je commence vraiment à avoir une bonne influence sur vous !

Lisbon sourit à sa remarque mais lui fit tout de même remarquer que ça dépendait du point de vue.
Elle repéra ses trois agents non loin de la salle de conférence et s'apprêtait à les à les rejoindre mais Jane l'arrêta en attrapant son bras.

- Vous voulez vraiment y aller ? Lui demanda t-il suppliant. On pourrait profiter du soleil et aller se balader un peu à la place. C'est déjà plus tentant non ?

- Jane. Vous aurez tout le temps de profiter du soleil et de vous balader quand nous aurons du temps libre, là ce n'est pas le cas. S'il vous plaît ne m'obligez pas à vous traiter comme un enfant.

Il soupira mais finit par se résigner. Il suivit Lisbon d'un pas traînant et ils rejoignirent leurs amis. Quand il vit que le thème de l'après midi était centré sur l'agressivité des suspects il se fit la réflexion que finalement l'après midi pouvait passer plus vite que prévu.

Le consultant était curieux de savoir quelle méthode prônaient les organisateurs pour contrôler un suspect agressif.
Ironiquement, il se dit que l'après-midi risquait d'être instructif.

Je crois qu'il y aurait beaucoup de répliques à citer pour te montrer à quel point tu m'as fait rire mais celle ci arrive tout de même en première place

terpo4 a écrit:- Je suis sûr que tu rêves d'avoir un de tes bouquins sous la main !
- Non.
- Non ? Tu trouves ça intéressant ?!
- Non. C'est juste qu'il n'y a pas assez de lumière, j'aurais pas pu lire.

J'ai littéralement éclaté de rire quand j'ai lu ça
Bref les dialogues sont vraiment excellent
Jane me fait bien rire mais alors Cho...
Merci pour ce très bon moment de détente

des dialogues toujours aussi
c'est vrai que le passage avec Cho et le livre est
J'aime le jeu du chat et de la souris entre Jane et Lisbon
Et surtout j'attend de voir ce que va donner la suite de ce passage

terpo4 a écrit:
Jane était curieux de savoir quelle méthode prônaient les organisateurs pour contrôler un suspect agressif.
Ironiquement, il se dit que l'après midi risquait d'être instructif.

Merci pour cet agréable moment, ça change des autres fics

tout a ete ditpar les autres mais c'est vrai que ta fic est tres je me regale de la lire et attends vite la suite

J'ai vraiment trop trop bien rit en lisant ton chapitre
Jane me fait littéralement trop rire et alors Cho, il est trop fort

C'est vraiment super bien écrit
Bravo Bravo

Que dire de plus à part...
VLS VLS VLS VLS VLS

Cette fic est décidemment très rafraîchissante +++ J'aime

Super cette suite!! VLS

ah j'adore cette suite !!!

surtout jane qui se change et qui invite lisbon

pas bête rigsby, si ça se trouve, il est pas parano

vivement la suite

hey énormous merci les gens !

Je vois que Notre cher Cho fait sensation
J'avoue que je m'éclate vraiment à écrire ses dialogues !
A écrire la fic tout court en fait !

Peut être une suite pour ce week end.

Aphraël a écrit:Je crois qu'il y aurait beaucoup de répliques à citer pour te montrer à quel point tu m'as fait rire mais celle ci arrive tout de même en première place

terpo4 a écrit:- Je suis sûr que tu rêves d'avoir un de tes bouquins sous la main !
- Non.
- Non ? Tu trouves ça intéressant ?!
- Non. C'est juste qu'il n'y a pas assez de lumière, j'aurais pas pu lire.

J'ai littéralement éclaté de rire quand j'ai lu ça
Bref les dialogues sont vraiment excellent
Jane me fait bien rire mais alors Cho...
Merci pour ce très bon moment de détente

je plussoie!

j'étais pliée là
C'est tout Cho!

Et après le restau "la moule en folie"= super!!!! (les moules c'est un de mes plats préférés )

Hey hey !
Après avoir passé trois jours à maudir ma connexion internet je met enfin la suite.
Je m'excuse platement et pour me faire pardonner je vous poste une suite plus longue que les autres.
En espérant qu'elle vous plaise
Encore merci pour vos commentaires
Bonne lecture

Chapitre 7

Une fois que tous les participants se furent installés dans la salle, le responsable de la conférence, un certain Marc Levinson , commença son discours.

- Bonjour à tous ! Dit-il. Comme vous le savez surement, aujourd'hui nous allons étudier ensemble les différentes méthodes pour maîtriser un suspect agressif. Dans notre métier, nous faisons souvent face à des individus peu avenants et souvent réticents à l'idée d'affronter les représentants des forces de l'ordre. Il arrive fréquemment que certains d'entre eux se montrent particulièrement violents. C'est pourquoi il est important pour chacun d'entre nous de savoir comment réagir face à un tel comportement.
Est ce que vous avez des questions avant de commencer ?

- Oui, moi !

- Monsieur … ?

- Patrick Jane.

- Nous vous écoutons, monsieur Jane.

- Est ce que ce sont vos vrais cheveux ?

Cette question eut au moins pour effet de faire rire l'assemblée, mais pas Levinson.

- Cette remarque est hors de propos, répondit-il agacé. Je répondrais seulement aux questions correspondants à la conférence.

- Oh, très bien. Dans ce cas je n'ai pas d'autres questions.

Levinson regarda l'assemblée en espérant une intervention plus pertinente mais personne ne se manifesta. Il regarda plus attentivement les individus qui entouraient Jane et n'eut aucun mal à découvrir lesquels d'entre eux l'accompagnait : ils étaient trois à avoir un air blasé et le quatrième était une jeune femme rousse qui était assise à côté du perturbateur. Levinson supposa donc qu'elle devait l'accompagner aussi. Il compatit sincèrement pour eux un court instant, puis voyant qu'il n'y avait pas d'autres questions, il continua sa présentation en essayant d'ignorer le regard malicieux du consultant qui pesait sur lui.

La conférence allait bientôt toucher à sa fin. Levinson en était à expliquer que la maîtrise du suspect se faisait en trois phases.

- Tout d'abord, dit-il, vous devez tenter de calmer le suspect. Le mieux est d'essayer d'éviter la brutalité ,mais parfois c'est la seule issue possible. Puis il faut mettre l'individu en confiance afin que dans un troisième temps vous puissiez l'interroger.
Quelqu'un a t-il une idée de la méthode à utiliser pour mettre en confiance le suspect ?

Il regarda l'assistance. Voyant une main se lever, il allait donner la parole à une jeune femme quand il entendit.

- L'hypnose.

- Pardon ? Qui a parlé ?

- Moi !

- Monsieur Jane...

- Vous avez bonne mémoire ! Se ravit Jane.

- C'est illégal et totalement interdit, ce n'est pas la bonne méthode.

- Vraiment ? C'est pourtant très efficace.

- Comme si tu ne le savais pas, lui souffla Van Pelt.

- C'est le cas, j'ignorais totalement que l'hypnose était interdite. C'est incroyable, dit-il à Lisbon, depuis le temps qu'on travaille ensemble vous auriez pu me le dire !

- Haha … Je n'arrive même pas à sourire.

- Vous êtes trop rigide, lui murmura t-il , détendez vous un peu et ça passera plus vite.

- Je ne suis pas rigide, lui répondit-elle sur le même ton. Et je n'ai pas besoin que ça passe plus vite, c'est très intéressant.

- Oh comme j'aimerai partager votre point de vue …

15h arriva enfin et les stagiaires purent se lever et sortir un peu avant la séance de 15h30. Avant de les laisser partir, Levinson leur demanda d'aller consulter le panneau d'affichage à l'extérieur pour connaître la disposition des groupes. En effet, les participants au stage étant un peu plus de 150, il fallait les diviser en trois groupes de 50 afin que chacun puisse participer aux applications.

En sortant, nos cinq amis attendirent que la masse formée devant le tableau se disperse avant de s'approcher.
Les trois groupes avaient été formé par ordre alphabétique, en fonction de la répartition des noms par lettre. En dessous de la répartition des groupes on pouvait lire :

« Les listes suivantes forment les groupes qui resteront inchangés jusqu'à la fin de la semaine, aucun changement de groupe ne sera accepté.
Merci de votre compréhension.
La direction »

L'affichage des groupes suivait : il y en avait trois formés respectivement de 51, 54 et 50 personnes.
Premier groupe : de Abrasouif → Herman salle A4
Deuxième groupe : de Irascone → Panigue salle A7
Troisième groupe : de Pix → Youringen salle B11

- C'est pire qu'à l'école ! se plaignit un homme derrière eux.

Rigsby était plutôt content de son sort puisqu'il se trouvait dans le même groupe que Van Pelt. Il fut malgré tout un peu déçu de ne pas être aussi avec Jane car ce dernier aurait surement permis que le temps passe plus vite, surtout s'il adoptait toujours le même comportement réticent. Intérieurement Rigsby se dit que les applications du séminaire avec Jane promettaient d'être une franche partie de rigolade. Enfin peut être pas du point de vue de tout le monde …

- Nous sommes dans le même groupe, Lisbon, lui dit Jane d'une voix chantante.

- Le sort s'acharne … répondit-elle en souriant.

- Oh c'est affreusement blessant ! Fit-il semblant de s'offenser. Pour une fois que je ne suis responsable de rien. Ce n'est tout de même pas ma faute si votre nom commence par un L et le mien par un J ! Si vous vous étiez appelée Bisbon, vous auriez été avec Cho.

- C'est bien ce que je dis, rétorqua t-elle, le sort s'acharne.

Ils retrouvèrent Cho, Rigsby et Van Pelt un peu plus loin et ils discutèrent un peu avant de voir les autres stagiaires se diriger vers leur salle respective. Cho vérifia sa montre et vit qu'il n'était pas loin de 15h30. Ils prirent donc eux aussi la direction de leur salle et s'installèrent en attendant l'arrivée du responsable.

La salle A7 était une réplique miniature de la grande salle de conférence : des chaises étaient alignées par rangées de 10 et il y avait une estrade basse au devant de la salle.
Une femme d'une trentaine d'années entra accompagnée d'un jeune homme qui devait avoir dans les 25 ans. Ils montèrent tout les deux sur l'estrade et la jeune femme réclama l'attention de tout le monde avant de commencer.

- Bonjour à tous ! Lança t-elle gaiment. Je me présente, je suis Anna Covriot et voici Adam Burnaut mon assistant. Comme vous le savez surement, notre petite séance d'une heure et demi va avoir pour but de mettre en place ce que mon collègue vous a enseigné lors de la conférence précédente.

L'assistance semblait réellement captivée par ce que disait la jeune femme mais Jane se retenait de plus en plus de partir en courant, tellement l'idée qu'il s'était faite du séminaire était proche de la réalité.

- Quand je vous dis que ce type de regroupement a pour seul but de faire de nous des écervelés, murmura t-il à Lisbon. Regardez les, lui dit-il en parlant des organisateurs ils ont tous été conditionné pour commencer leur discours par « Comme vous le savez surement ». Ils perdent dans un même temps la capacité d'indépendance et d'autonomie, c'est déplorable.

Lisbon leva les yeux au ciel en souriant : Jane avait toujours été contre toute forme de regroupement visant un apprentissage quelconque qu'il qualifiait de « lavage de cerveau primaire » . Mais elle préféra quand même s'abstenir de tous commentaires.

- Vous ne répondez rien ?

Visiblement, lui comptait poursuivre la discussion.

- Qu'est ce que vous voulez que je vous dise ? Finit-elle par répondre. Mon avis vous importe peu, quoi que je dise vous resterez sur vos positions et moi sur les miennes. Alors pour éviter une guerre qui ne mènera à rien, je préfère m'abstenir.

Jane acquiesça silencieusement, fasciné par le fait que Lisbon commence à le connaître si bien. Malgré tout il regrettait un peu qu'elle abandonne si facilement car , il fallait bien l'avouer, Jane adorait débattre quand il était question de conflit d'intérêts entre Lisbon et lui.
Il préféra quand même ne pas insister et reconcentra son attention sur Anne Covriot qui était en train d'expliquer le rôle de son assistant.

- Adam a intégré l'école de police il y a deux ans, expliquait-elle. Aujourd'hui, il va se mettre dans la peau d'un suspect agressif et ce sera à vous de parvenir à le maîtriser en utilisant les trois étapes : le calmer, le mettre en confiance, l'interroger. A vous de trouver le comportement à adopter, je validerai chacune des phases et vous pourrez alors passer à la phase suivante. Avant de commencer, vous tirerez un papier jaune dans la boîte pour savoir dans quelle situation se trouve votre suspect et ce que vous devez réussir à lui faire révéler. Vous avez des questions ?

Seul le silence lui répondit. Elle demanda donc s'il y avait un premier volontaire et un homme se leva. Il respirait l'arrogance et semblait penser fermement que la nature avait fait de lui un homme spontanément supérieur aux autres. En piochant un bout de papier, il constata que son suspect était accusé de détournement de fond et que le but était de lui faire avouer sur quel compte il avait fait transférer l'argent. Pour chaque situation, seul Adam connaissait la réponse et il pouvait plus ou moins se dévoiler en fonction de l'arbitrage effectué par Anne.

C'est avec un malin plaisir que Jane regarda l'homme se débrouiller de façon pitoyable devant le jeune Adam, qui semblait avoir acquis une certaine expérience au cours de ses deux ans à l'école de police. C'est dans une conception bien moins hautaine de lui même que l'homme redescendit de l'estrade après avoir passé un quart d'heure à essayer de découvrir ce que cachait le faux suspect.
Plusieurs autres stagiaires défilèrent et même Lisbon y passa. Elle tomba sur une histoire de meurtre sordide et eut peu de mal à faire avouer à Adam l'endroit où le corps devait être caché. Des années de pratique.

Quand vint le tour de Jane, il se leva et piocha à son tour un papier jaune dans la boîte : Adam devait jouer le rôle d'un trafiquant de drogue et Jane devait découvrir le nom de son fournisseur.
Au signal de départ, il commença tout bonnement par s'avancer et tendre la main à Adam.

- Bonjour, lui dit-il, je m'appelle Patrick Jane, je suis de la police.

Rien que le fait de dire qu'il était de la police failli déclencher un rire chez Lisbon. Jane ne disait jamais qu'il était de la police mais qu'il travaillait avec elle, c'était là tout la différence.

- Casse toi, j'aime pas les poulets.

- Oh « les poulets », c'est très bien j'adore ! En vérité je ne suis pas là pour faire le tour de tous les surnoms qu'on pourrait me donner, je sais que tu deals Adam.

- Tu sais rien du tout et j'ai rien à dire, alors lâche moi !

- Je sais rien ?

- Nan, t'as que dal'.

- Tu portes une chemise propre et bien repassée avec un jean à trous, traduction directe d'une volonté de ne pas appartenir à un modèle prédéfini. Tu es plutôt du genre rebelle mais pas trop, c'est juste une question de dosage. Tu penses que le monde qui t'entoures n'est constitué que de personnes arrogantes et imbues d'elles mêmes si bien que tu te sens souvent mis sur la touche , d'où la volonté de vouloir te différencier. Tu es aveuglé par la réussite mais tiraillé par le désir de te faire accepter. Généreux mais pas naïf, un peu mélancolique mais qui essaie toujours d'aller de l'avant, tu es de ceux qui pensent que pour avancer il ne faut pas s'attacher sinon ça fait trop mal à l'arrivée. L'école de police t'as servie de prétexte pour t'éloigner de chez toi et prouver aux autres que toi aussi tu es capable de réussir et de devenir autonome et je peux aisément deviner que tu ne regrettes pas ton choix.

Le jeune homme mit un certain temps à réagir, ne sachant pas exactement à partir de quand l'analyse était devenu personnelle et surtout pourquoi elle était devenue personnelle. Du coup, il était complètement déstabilisé.

- Heu … c'est pas …

- Excusez moi, demanda Jane à l'organisatrice interrompant Adam dans un même temps, la deuxième phase c'est la mise en confiance c'est ça ?

- Heu … oui c'est ça mais …

- Très bien, je vous remercie. Allons y.

Jane se retourna vers le jeune simulateur et planta ses yeux dans les siens.

- Écoutes moi Adam, toutes ces pensées négatives vont quitter ton esprit à l'instant même où je commencerais à décompter à partir de 100. Tu entends ma voix Adam ? Laisse la t'envahir, faits abstraction de tout le reste. 100, 99, 98 … Tu sens comme l'atmosphère est agréable Adam ? Commences par évacuer toute cette pression qui est en toi, imagine une cascade, une grande cascade qui coulerai jusqu'au bas d'une magnifique valée. Tu perçois le murmure de l'eau ? C'est si apaisant.

Jane sut dès l'instant où il tapa légèrement sur l'épaule du jeune homme qu'il n'aurait aucun mal à obtenir le nom de son fournisseur.

- Depuis quand es-tu à l'école de police Adam ? Lui demanda t-il.

- Deux ans.

- Bien, c'est très bien. Maintenant j'aimerai que tu me dises le nom de ton fournisseur.

- Stephen Küger.

- Merci Adam, c'était parfait.

Il le fit sortir de sa transe et se tourna vers l'organisatrice pour attendre le verdict. Cette dernière mis un certain temps à réagir.

- C'est … impressionnant, lâcha t-elle. Mais ce n'est pas du tout ce qui vous était demandé de faire ! L'hypnose est strictement illégale et interdite. Vous n'avez donc pas écouter la conférence de mon collègue ?

- Hm … Je ne suis pas certain qu'il ai mentionné ce point.

- Ça m'étonnerais fort, nous l'avons préparé ensemble lui et moi. C'est terminé pour aujourd'hui, ajouta t-elle à l'intention des autres stagiaires. Merci à tous, on se revoit jeudi.

Tout le monde se leva et se dirigea vers la sortie. Jane haussa les épaules en souriant, plutôt content de son petit spectacle, et descendit de l'estrade pour rejoindre Lisbon qui l'attendait à l'extérieur.

- Vous êtes content de vous ? Lui demanda t-elle juste après qu'il ait passé le pas de la porte.

- Absolument ! Lança t-il d'un air enjoué. C'était vraiment un jeu d'enfant, je dirais même d'une simplicité infantile. Ce stage est vraiment ridicule …

- Ne recommencez pas.

Il n'insista pas et ils regagnèrent l'hôtel.

Vers 20h30 ils retrouvèrent Cho, Rigsby et Van Pelt et dînèrent dans un restaurant où ils purent discuter vivement de leur fin d'après midi. Les élucubrations de Jane contées par Lisbon eurent le mérite de faire rire la tablée. Finalement ce séminaire avait quelques ressemblances avec des vacances. En tout cas ce fut la réflexion de Lisbon quand elle retourna dans sa chambre. Jane avait raison, il fallait qu'elle se détende. Malgré tout elle se demandait de plus en plus si elle allait réussir à le jusqu'à la fin de la semaine.

Et dire qu'ils n'avaient fait que le premier jour.

La lecture de cette fic me donne toujours autant de plaisir, on croirait les dialogues de la série
Quand au numéro de Jane
Bref une histoire rafraichissante....
Vivement la suite

Ce passage était excellent. Jane est arrogant et n en fait qu' à sa tete et on aime ça, le coup de l'hyptnose est tout simplement génial!!! Un autre passage qui m' a bien fait sourire c est celui ou il lui dit que si elle s'etait appelée Bisbon, elle aurait pu être avec Cho!! En plus c est toujours aussi bien écrit, bref c est un vrai régal!!!

Toujours si agréable à lire et toujours aussi excellent

Décidemment, rien de peut arrêter Jane et rien de peut l'empêcher à faire tourner Lisbon en bourrique

J'adore chacune des répliques de Jane vraiment trop excellentes

Ce n'est tout de même pas ma faute si votre nom commence par un L et le mien par un J !Si vous vous étiez appelée Bisbon, vous auriez été avec Cho.

Cette réplique est ma préférée
C'était vraiment bien trouvée que j'étais vraiment morte de rire

Petite question : Est-ce qu'il y aura un peu de moment de Jisbon ?? Désolée mais je suis trop en manque

Que dire de plus à part...
VLS VLS VLS VLS

Vraiment excellent ce chapitre!

C'est super
Jane...égal à lui même, il ne changera jamais, y a pas plus têtu que lui xD