Séminaire à la française ^

Excellente suite

c'est trop bien

Contente que cette histoire continue de vous plaire !
Normalement une suite pour lundi ( si ma connexion ne me fait pas défaut )

A JisbonAddict : Tu aurras bientôt la réponse à ta question ...

J'adooooooooooooooooooooooore c'est excellent !! VLS !!!!

terpo4 a écrit:
A JisbonAddict : Tu aurras bientôt la réponse à ta question ...

Ah ah !! J'ai hâte !! :vivement: :vivement:

Toujours super

Trop hâte de lire la suite!

Hello tout le monde !!

Comme toujours, je vous remercie grandement pour vos messages !
Voilà le chapitre 8, et je pense pouvoir poster le 9 mercredi ou jeudi.
D'ici là, bonne lecture

Chapitre 8

Le lendemain matin arriva bien trop vite au goût de Lisbon. Couchée depuis 23h30, elle n'avait pas arrêté de se réveiller au cours de la nuit à cause de la chaleur. Elle avait fini par se lever pour ouvrir la fenêtre mais le bruit incessant des voitures l'empêchait de dormir. A croire que les parisiens étaient aussi nombreux sur la route la nuit que le jour. Quand son portable sonna en guise de réveil, elle eut l'impression de s'être endormie à peine quelques minutes avant.

C'est après une bonne douche qu'elle finit par descendre prendre son petit déjeuner. Voyant que son équipe n'était pas encore arrivée, elle s'installa à une table après être allée chercher une tasse de café.

« Béni soit celui qui a inventé le café » se dit-elle. Elle profitait de l'instant quand elle vit une silhouette qu'elle connaissait trop bien sortir de l'ascenseur et se diriger vers sa table.
Jane s'assit en face d'elle et la regarda suspicieusement, scrutant le moindre de ses mouvements. Elle failli lui demander d'arrêter son manège mais elle n'en eut pas le temps puisqu'il parla avant elle.

- Vous êtes de mauvaise humeur.

- Bonjour quand même !

- Bonjour. Vous êtes de mauvaise humeur.

- J'ai mal dormi, nuance.

- Mais vous êtes aussi de mauvaise humeur et j'imagine que ...

- Stop, le coupa t-elle. S'il vous plaît pas dès le matin. Soit vous vous taisez soit vous allez vous assoir ailleurs.

- Je reste.

- Alors ne dîtes plus rien.

Jane haussa les épaules et se leva quand même pour aller se préparer une tasse de thé et prendre des croissants. Il revint quelques minutes plus tard et se réinstalla en recommençant d'analyser les moindres gestes de sa patronne.

- Arrêtez.

- Je n'ai pas parlé !

- Arrêtez de de scruter chaque parcelle de mon visage, je vous ai dit que j'avais seulement mal dormi !

- Je vous crois.

- Alors pourquoi vous me regardez comme ça ?

- Vous avez mal dormi, mais vous êtes aussi de mauvaise humeur. Je cherche juste à savoir pourquoi.

Lisbon soupira bruyamment.

- Ça y est vous m'énervez. Déjà. Je ne suis pas de mauvaise humeur d'accord ? Alors lâchez moi un peu et laissez moi finir mon café dans le calme si vous ne voulez pas que je sois énervée pour la journée.

- Donc vous admettez que vous êtes énervée …

En voyant le regard de sa patronne, Jane eut peur de se prendre la coupelle de la tasse de café en pleine figure. Il préféra donc faire profil bas en annonçant à Lisbon qu'elle ne l'entendrait plus avant la fin du petit déjeuner. Après tout il était censé passer la journée avec elle alors si elle était de mauvaise humeur, il risquait aussi de ne pas passer une bonne journée.

Quand vint l'heure de la conférence ils se rejoignirent tous les cinq dans la salle pour une conférence basée sur la confiance entre collègues. Cette fois, Jane n'essaya pas de se défiler ni de monter un plan pour éviter la conférence.

L'organisateur passa deux heures à faire l'éloge de la confiance entre collègues. Il décrivit une unité policière comme étant « une grande famille ». Ce passage fit beaucoup rire Jane qui s'imagina être de la même famille que Cho. Il commença à le regarder en souriant, cherchant quels auraient pu être leurs points communs. Il fit de même avec les autres membres de l'équipe et ce petit jeu l'occupa un moment.

Quand il eut fini de faire ses comparaisons, le maître de conférence était en train d'expliquer que deux collègues se devaient une confiance quasi aveugle et que sans cette confiance le fonctionnement d'une unité ne serait pas possible. Il ajouta aussi que la confiance était nécessaire pour canaliser les individus et les empêcher de déraper et bla bla bla …
Décidément Jane ne comprenait vraiment pas ce qu'il faisait ici.
Quand onze heure sonna, il fut content de gagner la sortie.

- Alors Jane, lui demanda Van Pelt en sortant, cette conférence t'as donné de quoi méditer ?

- A propos de quoi ?

- La confiance, intervint Cho.

- Pourquoi j'aurais à méditer sur la confiance ? S'exaspéra t-il. Je n'ai pas de problème avec ça.

- Ha ! S'exclama Lisbon. Elle est bonne celle là je vais la noter. Je vous la ressortirais la prochaine fois que vous mettrez un œuvre un plan non professionnel sans m'en parler.

- Ça n'a rien à voir, soupira t-il, si je ne vous dis rien c'est pour vous évitez d'avoir des ennuis. On est vraiment obligé de parler de ça maintenant ?

- Non ! Lança précipitamment Van Pelt avant de se reprendre. Enfin ... je veux dire , on peut aussi aller voir les Champs Élysée et s'arrêter en route pour manger. Vous en pensez quoi ?

Ses collègues acquiescèrent et Van Pelt fut soulagée de voir que la tension était redescendue. Certes c'était elle qui avait lancé le sujet de conversation fâcheux mais elle ne pensait pas qu'il se transformerait en règlement de compte.

En arrivant sur les Champs Élysée les cinq amis furent impressionnés par la longueur de l'avenue. C'est en la traversant qu'ils purent vraiment se rendre compte à quel point elle semblait interminable. Rigsby s'émerveilla de voir que tout le long de l'avenue se trouvaient des petits restaurants plus ou moins chers qui proposaient des menus fortement intéressants.
Finalement, voyant que l'heure tournait, ils s'achetèrent un sandwich dans une sorte de kiosque au bout de l'avenue et entreprirent de la remonter en changeant de trottoir, de façon à pouvoir voir les deux côtés de l'avenue.
Le temps de flânerie finit par toucher à sa fin et les cinq collègues prirent le métro pour rejoindre leur hôtel. En voyant la tête d'un parisien qui semblait plutôt mal luné, Jane ne put s'empêcher de demander à Rigsby.

- Dis moi Rigsby, toi qui à l'air de bien connaître les français. Leur mauvaise humeur fait partie du quotidien ou c'est juste occasionnel ?

- Oh ça dépend ! Lui répondit-il. Certains d'entre eux portent le masque à l'année, d'autres passent juste de mauvaises journées …

- C'est dingue, lança Jane à Lisbon, aujourd'hui vous pourriez vous fondre dans la masse !

Pour toute réponse Lisbon lui asséna un regard noir mais ne s'abaissa pas à répliquer, lassée de passer constamment son temps à devoir se justifier auprès de Jane.


Quand Lisbon et Jane entrèrent dans la salle A7, ils purent constater que les chaises avaient été enlevées. Tout de suite, la pièce semblait bien plus grande.

- Bonjour à tous ! Lança une petite femme brune une fois que tous furent entrés.

Elle monta sur l'estrade pour se faire entendre, et surtout se faire voir, de tout le monde puis repris son discours.

- Avant de commencer le premier test de confiance j'ai une information à vous transmettre. La séance d'aujourd'hui doit durer 1h30 et non pas 30 minutes comme l'affichait le planning. Il y a juste eu une erreur au niveau de l'heure de fin. Voilà l'information est maintenant transmise !

Sa voix était un peu fluette mais malgré sa taille elle dégageait une énergie débordante pouvant concurrencer une pile de dix mille volts.

- Je suis Josiane Dubenet, continua t-elle. C'est moi qui vais assurer les deux tests de confiance. Bon alors, pour commencer, mettez vous par deux ! Il me semble que vous êtes 54 donc personne ne devrait se retrouver seul, si c'est le cas venez me rejoindre.

Les binômes se formèrent et quand Jane vit un homme s'approcher de Lisbon, il s'interposa en signalant qu'elle était déjà prise.

- Je ne suis pas un objet, lui reprocha t-elle doucement une fois que l'homme se fut éloigné.

- Je ne vous ai jamais considéré comme tel, répondit-il. C'est juste que je ne le sentais pas ce type.

- Oh comme c'est mignon … se moqua t-elle.

Jane ne répondit pas mais ne s'éloigna pas non plus de sa patronne.

L'organisatrice continuait son explication. Elle disait que le test du jour allait être divisé en deux phases : la première phase était illustrée par une projection murale grâce à un rétroprojecteur. On y voyait un homme debout les bras tendus et une femme dos à l'homme qui se laissait tomber en arrière pour que l'homme la rattrape. Josiane précisa que chaque femme devait changer trois fois de partenaires. Sinon il suffisait de se mettre avec une personne connue pour effectuer le test sans difficultés. Le plus dur était d'accorder sa confiance à un inconnu, ce qui était souvent le cas lorsque de nouveaux agents entraient dans une unité.

Au signal, les stagiaires se répartirent dans la salle pour utiliser le maximum de place possible et commencèrent le test.

Lisbon n'eut aucun mal à se laisser tomber en arrière avec Jane puisqu'elle l'avait déjà fait une fois. Ce dernier insista même pour recommencer une fois prétextant une mauvaise position de ses bras. Il avait surtout vu l'autre type se rapprocher d'eux. Décidément il avait vraiment une tête qui ne revenait pas à Jane, le genre fashion victim arrogant et prétentieux. Ne pouvant pas retenir Lisbon indéfiniment il l'a laissa partir avec le type, tandis que lui héritait d'une jeune femme hautement stressée qui mit cinq bonnes minutes à se décider si oui ou non elle faisait assez confiance à cet homme, qu'elle ne connaissait pas, pour ne pas la laisser tomber au sol.
Quand elle se décida enfin, Jane regardait ailleurs et il rattrapa maladroitement la jeune femme juste avant qu'elle ne touche le sol.

Lisbon le rejoignit une fois qu'elle eut fini, il était parti s'assoir dans un coin.

- Alors Jane, on fatigue ? Se moqua t-elle en s'asseyant à côté de lui.

- Oh non ! C'est juste que toutes les femmes de ce stage ne sont pas aussi légères que vous Lisbon.

La concernée sourit puis croisa le regard du type qu'elle avait vu tout à l'heure, au passage il lui fit un signe de la main.

- Vous aviez raison, dit-elle à Jane, c'est un abruti.

- J'ai un flair imparable pour détecter les hommes nuisibles.

- C'est bon à savoir. Il faudrait que je vous ai toujours dans ma poche alors !

Ils se levèrent pour rejoindre la masse quand ils entendirent Josiane reprendre la parole. Elle expliquait que malgré certaines réticences, la première phase avait été plutôt pas mal réussie.
Elle convia l'ensemble des stagiaires à la suivre et ils changèrent tous de salle.

La nouvelle salle située un étage plus bas était bien plus grande que la précédente et était aménagée de telle façon que l'on pouvait croire à un parcours du combattant. Il y avait du sable dans toute la pièce et des obstacles se dressaient un peu partout, prenant la forme de rondins posés au sol ou de barres fixées en hauteur forçant n'importe quel individu de taille normale à se baisser.

- Le principe est simple, expliqua Josiane, vous allez reformer les binômes mixtes de votre choix. Chaque homme devra se munir d'un foulard noir et se bander les yeux. Les femmes seront chargées de vous guider à travers le parcours, le but étant de mettre le moins de temps possible. Vous avez des questions ? Non ? Très bien alors mettez vous en place.

Lisbon prit soin de bander les yeux de Jane de façon à ce qu'il ne triche pas.

- Combien j'ai de doigts ? Lui demanda t-elle.

- Douze. Quand est-ce qu'on passe ?

- D'ici une petite minute alors préparez vous.

- Je suis prêt.

- Alors allons y !

Le début du parcours était relativement simple puisqu'il suffisait d'enjamber les différents rondins qui étaient placés au sol à distance égale. Néanmoins il se corsa quand les barres accrochées en hauteur se joignirent aux rondins, la distance entre les barres et le sol se réduisant au fur et à mesure qu'ils avançaient. Lisbon alternait entre des
« baissez vous ! » et des « levez les pieds ! » à intervalle régulier. Quand il sentit que la hauteur des barres diminuait il ne put s'empêcher de dire à Lisbon qu'avec sa taille elle n'avait même pas besoin de se baisser.
La seconde suivante il se butait dans un rondin et faillit s'étaler au sol.

- Hey !! lui reprocha t-il. Vous m'avez dit qu'il n'y avait plus de rondins !

- Mince alors … On dirait que j'en avais oublié un.

- Menteuse ! Vous l'avez fait exprès ! Je me vengerai.

- C'est ça ! En attendant rampez où vous ne passerez pas.

- Ramper ? Mais bien sur. Vous ne m'aurez pas deux fois !

Jane se contenta de se baisser et il se prit la barre en pleine figure.

- Aïe !! Bon d'accord. Finalement ramper c'est bien aussi …

C'est du sable plein les vêtements et la mine renfrognée que Jane sortit de la salle en compagnie de Lisbon, une fois la séance terminée.

- Allez ne faites pas cette tête! lui lança Lisbon. C'était très amusant et en plus on a finit cinquième au niveau du temps !

- Parlez pour vous ! Vous avez fait exprès de me faire rater un rondin, bougonna t-il. Et après vous m'avez forcé à ramper !

- Ce que vous êtes douillet ! Regardez plutôt comme il fait beau, on va pouvoir profiter de la fin d'après midi sous le soleil !

Jane regarda sa patronne et pour la première fois depuis longtemps il eut vraiment l'impression qu'elle était détendue, presque heureuse. Alors il décida de mettre ses bobos de côté pour profiter un maximum de cette nouvelle Lisbon qui s'ouvrait à lui, pour un période qu'il jugerait de toute façon bien trop courte.

Une fic toujours aussi plaisante à lire, pleine d'humour avec des dialogues excellents
Les joutes verbales Lisbon/jane sont à l'image de la série...on en redemande
Vivement mercredi ou Jeudi :bounce: :bounce: :bounce:

Ahlalalalalalala !!! Trop trop excellent !!!

Toujours aussi agréable à lire , toujours aussi marrant , toujours aussi bien écrit
J'en suis troop FAN !!!

La seconde suivante il se butait dans un rondin et faillit s'étaler au sol.
- Hey !! lui reprocha t-il. Vous m'avez dit qu'il n'y avait plus de rondins !
- Mince alors … On dirait que j'en avais oublié un.
- Menteuse ! Vous l'avez fait exprès ! Je me vengerai.
- C'est ça ! En attendant rampez où vous ne passerez pas.
- Ramper ? Mais bien sur. Vous ne m'aurez pas deux fois !
Jane se contenta de se baisser et il se prit la barre en pleine figure.
- Aïe !! Bon d'accord. Finalement ramper c'est bien aussi …

Ah ! Mon passage préféré
Trop trop délirant Trop excellent

J'adore j'adore j'adore
Quand y aura-t-il un Kiss Jisbon ?? Désolée, je ne peux pas m'en empêcher

VLS VLS VLS VLS VLS

oh c'est trop bien

VLS !!!

Très drôle, très frais, j'adore

La suite la suite la suite!

Hey !
Amis du soir Bonsoir,
Déjà un grand merci à alamanga , Jiisbon, JisbonAddict ( Ta patience a des limites ? ) et Johel pour vos commentaires !
Voilà le chapitre 9
Bonne lecture





Lisbon et Jane avaient retrouvé leurs collègues à la sortie.
Rigsby rit de bon cœur quand il vit que Jane avait enlevé sa veste pour vider le sable de ses poches, jusqu'au moment où Cho lui fit remarquer que lui avait du sable dans les cheveux. Tout de suite la plaisanterie était beaucoup moins drôle.

L'équipe passa la fin de journée à traîner dans les rues les plus touristiques de Paris. Au moment où ils passèrent près d'un glacier dans un parc, Jane leur acheta à tous une glace qu'ils mangèrent en s'asseyant dans l'herbe.
On aurait pu croire qu'Hightower leur avait offert des vacances.


Il était à peine 20h30 quand l'équipe sortit de la pizzéria où elle avait dîné pour retourner à l'hôtel. L'air était doux pour un mois d'avril et chacun pouvait supporter la température sans avoir besoin de porter sa veste. Arrivé à l'hôtel Rigsby proposa aux autres de faire un poker dans sa chambre. Lisbon s'excusa en disant qu'elle était fatiguée et que ça serait pour une autre fois. Jane s'empressa d'appuyer les dires de sa patronne en baillant bruyamment, ce qui surprit cette dernière. Seuls Cho et Van Pelt acceptèrent et ils souhaitèrent une bonne nuit à Lisbon et au consultant.

Cela faisait à peine 10 minutes que Lisbon était de retour dans sa chambre quand elle entendit frapper à sa porte. Elle soupira, en se demandant si elle pourrait un jour être tranquille. Elle alla tout de même ouvrir.

- Jane ? S'étonna t-elle. Mais qu'est ce que vous faites là ?

- Vous voulez sortir avec moi ?

- Qu... Quoi ?!

Il prit un malin plaisir à conserver un air sérieux et à la regarder passer par toutes les couleurs pendant qu'il gardait le silence.

- Je parlais de sortir dehors. Dans la ville. Avec moi.

- Ah … heu … oui mais ..., dit-elle en essayant désespérément de faire une phrase compréhensible. Écoutez je suis fatiguée alors une autre fois d'accord ?

- C'est ennuyeux parce qu'il faudrait que ça soit ce soir, ce ne sera pas long promis. Et en plus j'ai plein de choses à me faire pardonner.

- Jane … Une soirée avec vous ne me fera pas oublier la moitié de ce que vous me faites subir.

- S'il vous plaît Lisbon, la supplia t-il, il faut vraiment que je vous montre quelque chose.

Évidemment s'il lui faisait le coup du regard suppliant et de la mine triste elle allait forcément craquer. C'est ce qu'elle fit la seconde d'après . Elle murmura un « Pas trop longtemps alors » en soupirant et partit chercher une veste, au cas où.

Jane ne put retenir un sourire: le coup du regard ça marchait à chaque fois.

En se dirigeant tout les deux vers l'ascenseur, ils ne virent pas Van Pelt qui revenait dans sa chambre pour prendre son téléphone avant de remonter dans la chambre de Rigsby. Elle ne comprenait pas pourquoi sa patronne ne leur avait pas dit qu'elle comptait sortir avec Jane ce soir, elle n'était pas obligée de feindre la fatigue. Sauf si la sortie en question était plus ambiguë qu'elle ne pensait.

Finalement, la jeune rousse sembla trouver un raisonnement qui lui convenait puisqu'elle esquissa un sourire et après avoir récupéré son portable retourna vers les garçons, en se promettant de surveiller ça de près. Après tout, Rigsby n'avait peut être pas tort …


- Où va t-on ?

- Vous ne me faites pas confiance ?

- Pas vraiment non ...

C'est quand ils arrivèrent non loin de la tout Eiffel et qu'ils s'assirent sur un banc qu'elle comprit pourquoi il voulait qu'elle sorte ce soir.

Il voulait juste lui montrer le coucher de soleil.
Il voulait juste qu'elle voit la beauté du paysage quand le soleil se couche derrière la tour Eiffel.
Il voulait juste partager ce moment là avec elle.

Une fois le spectacle terminé, Lisbon préféra utiliser l'humour pour cacher l'étrange sensation que lui procurait la situation.

- Mon dieu, Jane vous êtes un vrai romantique en fin de compte ! Se moqua t-elle.

- C'est ma face cachée, répondit-il sur le même ton.

- Comment vous avez découvert ça ?

- Je suis déjà venu hier, avoua t-il.

- Je vois .N'empêche qu'on aurait pu venir un autre soir. Pourquoi m'avoir dit que c'était absolument ce soir qu'il fallait que je vienne ? Des couchers de soleil il y en aurait eu d'autres.

- Vous n'auriez pas accepté de venir sinon. Vous regrettez ?

- Non, c'était vraiment splendide.

Afin de justifier ses dires Lisbon l'embrassa sur la joue pour le remercier de ce beau spectacle. Jane fut un peu surpris puis avec un sourire plein de malice, il lui montra son autre joue réclamant ainsi un deuxième baiser. Lisbon leva les yeux au ciel en souriant mais s'exécuta quand même.

- Je peux en avoir un vrai maintenant ?

Lisbon ne put retenir un sourire face à l'audace de son consultant.

- Donnez moi trois bonnes raisons de le mériter, répondit-elle par pure provocation.

- Trois ? Très bien. Premièrement, c'est grâce à moi que vous avez pu voir ce magnifique coucher de soleil.

- Hmm …

- Deuxièmement, continua Jane en levant l'index, j'ai eu un comportement exemplaire ce soir. Je ne vous ai même pas taquiné. Enfin pas beaucoup.

- Ça c'est bien vrai.

- Et troisièmement, finit-il, je suis absolument irrésistible dans cette chemise.

Cette dernière remarque eut pour seul effet d'accentuer le sourire de la jeune femme.

- La troisième raison n'est pas valable, vous avez toujours la même chemise.

- La troisième raison est la plus valable des trois. Je peux avoir mon baiser maintenant ?

Lisbon hésita, elle ne voulait pas qu'il obtienne ce qu'il voulait. Pas cette fois.
Malgré tout elle s'avança lentement vers lui avec un léger sourire. Elle s'arrêta tout près du visage de Jane, jusqu'à ce que leurs lèvres se frôlent. Et au moment où elle sentit qu'elle allait franchir la limite, elle se recula pour se remettre correctement sur le banc afin observer la réaction de Jane. Elle fut contente de voir qu'il était déçu.

- Allez Jane, avouez que vous y avez cru ! Lui lança t-elle fière d'elle.

- Vous êtes une mauvais joueuse, lui répondit-il bougon. On ne renie pas un engagement !

- Sauf que je ne mettais engagée à rien ! Allez venez, on rentre il commence à faire froid.

Elle se leva et commença à partir quand Jane se leva à son tour et l'attrapa par le bras pour la faire pivoter de face à lui. Il se pencha vers elle et posa ses lèvres sur les siennes de façon entreprenante, encore frustré de s'être fait avoir .
Doucement, il caressait la joue de Lisbon et savourait l'instant, trop content d'avoir réussi à voler un baiser à sa patronne. Mais Lisbon se détacha bien vite de lui.

- Hey ! S'indigna t-elle. C'est de la triche !

- Pas du tout, c'est un juste retour des choses, affirma Jane qui avait retrouvé son assurance. Vous vous êtes moqué de moi, il fallait bien que je réagisse.

- Ah … je vois. Vous parlez d'une punition ! Ajouta t-elle ironiquement.

- Implicitement vous êtes en train de me dire que vous avez apprécié notre baiser.

Évidemment il n'en fallut pas plus à Lisbon pour qu'elle se mette à rougir violemment.

- Je …. Non ! Je n'ai pas dit ça.

- C'est surement parce que vous n'en avez eu qu'un aperçu.

Pour la seconde fois Jane se pencha vers elle et l'embrassa. Mais cette fois ci Lisbon ne le repoussa pas, la magie du lieu sans doutes. L'échange se prolongea sous le ciel qui s'étoilait petit à petit, mais se termina un peu brutalement lorsqu'un enfant bouscula Jane alors qu'il courrait rejoindre ses parents. Dur retour à la réalité.
Jane arborait son éternel sourire quoiqu'un peu déstabilisé, et Lisbon avait pris beaucoup de couleurs.
Légèrement essoufflée, elle décida de briser le silence pour éviter que la situation ne devienne vraiment gênante.

- Alors, vous êtes content ? Lui demanda t-elle toujours un peu rouge. Vous avez encore eu ce que vous voulez.

- Oh oui ! Très content. Et en plus comme dit l'expression « Jamais deux sans trois », vous me devez encore un baiser.

- Ah ah ! Alors là vous pouvez toujours courir ! On peut y aller maintenant ? Il commence vraiment à faire frais.

Ils rentrèrent à l'hôtel et Jane raccompagna Lisbon à sa chambre, où il tenta une nouvelle fois de l'embrasser avant qu'elle ne l'arrête d'un geste.

- N'essayez même pas, lui dit-elle dans un sourire.

- Et mon troisième baiser alors ?!

- Il n'y aura pas de troisième baiser Jane. Maintenant allez vous couchez, allez oust !

- Essayez de vous en convaincre alors. Bonne nuit Lisbon !

Lisbon ne répondit pas et ferma la porte, se maudissant une nouvelle fois d'avoir cédée à Jane.
Enfin, à bien y réfléchir pas tant que ça .

En partant en direction des ascenseurs, Jane croisa Cho qui retournait dans sa chambre.

- Jane ? Je croyais que tu dormais. Qu'est ce que tu fais là ?

Pourquoi Cho ne pouvait-il pas se contenter de ne pas poser de questions ? Il le faisait si bien d'habitude.

- Je suis somnambule, je me suis trompé d'étage.

- T'as un sourire idiot sur les lèvres.

- Parce que c'est idiot de se tromper d'étage ! Répondit il d'un air enjoué. Bonne nuit Cho !

Jane entra dans sa chambre et se laissa tomber sur le lit, ne prenant même pas la peine de se déshabiller. Il ôta simplement ses chaussures et éteignit la lumière, des images plein la tête.

Bien que je ne sois pas une jisbonneuse convaincue j'ai beaucoup apprécié ce chapitre qui mêle humour et tendresse
Les répliques efficaces, font toujours mouche
Bref on en redemande

J'avais même pas vu que t'avais publié le chapitre 8, résultat j'en ai eu deux d'un coup!!!! Ta fic me fait trop rire, les répliques sont excellentes, le chapitre 8 m'a particulièrement fait rire et le chapitre 9 est plein de tendresse. Les dernières répliques entre Cho et Jane sont excellentes.

ben moi aussi j'ai eu droit a deux chapitres et que dire a part que j'ai beaucoup plus aime le second que le premier, tu trouve ca normal? il y a eu le baiser je crois qu'une certaine JA va etre super contente, c'etait tendre, simple, bref c'etait magique, sous un coucher de soleil dommage que le gamin se soit prit dans Jane sinon ca aurait donne lieu a.... je sais pas moi un baiser un peu plus intense
Trop hate de lire la suite

Mon Dieu :vapes:Ce chapitre est très . . . intense !!!
Les baisers sont " So cute"

J'espère que jane aura sont troisième baiser Voir plus !!!

VLS VLS

Jane ne put retenir un sourire: le coup du regard ça marchait à chaque fois.

J'adore cette phrase, car c'est tellement vrai!

Ce chapitre est

C'est très romantique comme dirait Lisbon

Quand j'ai lu le début du presque baiser de Lisbon, j'étais

Et après:

J'espère que Jane aura son 3ème baiser aussi!!! En tout cas Lisbon n'a pas dit non (la coquine )

Sweetylove30 a écrit:je crois qu'une certaine JA va etre super contente

* Alors là Sweety, JA est encore plus que contente... *
* JA EST AUX ANGES !!! *

Oui Terpo4 ! Ma patience a des limites !

Aaaahhhh !!! Je l'ai dévoooooré ca chapitre !!!
Le Jisbon sous la Tour Eiffel derrière un spectacle de coucher de soleil
C'est vraiment trop tendre , romantique , magique
Un chapitre vraiment 100% Jisbon

Merci merci pour ce sublime chapitre

Et un GRAND BRAVO

VLS VLS VLS VLS

Oh, merci tout le monde !
J'avais peur que le coup du coucher de soleil ca fasse un peut trop "kitch" mais apparement non, puisque ca vous a plu

Alors un big

le coup du coucher de soleil ne sera jamais Kitch c'est le top du romantisme j'en reve moi-meme mais pour ca faudrait deja que j'ai un copain
Jane je suis libre pour un coucher de soleil et je suis ok pour les baiser moi

J'adooooore ta fics !!! C'est que du bonheur !!!!

Néanmoins, j'ai beaucoup ris a la mention du ciel étoilé a Paris !!!très romantique mais parfaitement impossible !!!!!

VLS VLS VLS VLS !!!!

Hey hey !
Lecteurs du soir bonsoir !!

Encore un grand merci à vous
A ShellyWebster : J'avoue que le côté du ciel étoilé est peu crédible . Alors on va faire comme si, d'accord ?

Voilà le chapitre 10.
Bonne lecture




Quand Jane se réveilla le matin suivant il était d'humeur particulièrement joviale. Enfin plus que d'habitude. Il se leva en hâte et prit une douche rapide. Au moment de s'habiller, il hésita entre mettre son habituel costume ou opter pour quelque chose de moins formel. Il ouvrit alors ses rideaux et put constater que le soleil éclatant des jours précédents avait laissé place à un ciel gris et une pluie fine bien présente. Jane choisit donc le costume et au passage se traita mentalement d'idiot: c'était bien la première fois qu'il faisait attention à ce qu'il devait mettre.
En sortant de sa chambre, il aperçut Van Pelt qui quittait discrètement la chambre de Rigsby pour se diriger vers l'ascenseur. Décidément, Paris n'était pas surnommé la ville des amoureux pour rien.

En arrivant dans le restaurant de l'hôtel, Jane vit que Cho était déjà installé à une table en train de boire un café.

- Salut Cho ! Bien dormi ?

- Ouais. Heureusement pour moi j'ai la chance de ne pas être somnambule.

« Sacré Cho ! » se dit Jane, direct dans le vif du sujet. En le regardant de plus près, Jane aurait juré qu'il souriait.

Il décida d'entrer dans son jeu, souriant à son tour.

- Une chance surtout que je t'ai croisé à ton étage, sinon je n'ai aucunes idées de l'endroit où on m'aurait retrouvé …

- Dans la chambre du patron par exemple.

- La chambre de Lisbon ? C'est intéressant que tu penses à cet endroit en premier.

- T'es pas plus somnambule que je ne joue de la guitare. Si t'étais dans ce couloir c'est parce que t'étais avec Lisbon, Van Pelt vous a vu.

- Tu joues de la guitare ?! Je t'aurais plus imaginé jouer de la trompette ou d'un autre instrument à vent.

Voyant que Jane faisait tout pour éviter le sujet et que Lisbon arrivait pour se joindre à eux, Cho préféra détourner la conversation après avoir prévenu Jane que ça ne serait surement pas aussi simple avec Van Pelt. Jane en doutait fortement même s'il était un peu contrarié qu'elle soit au courant de leur petite sortie . Néanmoins il s'abstint de tous commentaires, impatient de voir comment Lisbon allait réagir à son égard suite à ce qu'ils avaient partagé la veille.

La concernée partit d'abord chercher son café puis s'installa ensuite à la table de ses deux collègues, qu'elle salua d'un rapide « bonjour » en évitant surtout de croiser le regard de Jane.

- Bonjour patron, répondit Cho. Je vous laisse, on se voit plus tard.

Lisbon ne comprit pas la réaction de l'asiatique. Pourquoi ne restait-il pas assis avec eux ?

- Pourquoi Cho ne reste pas ? Demanda t-elle à Jane.

- J'imagine qu'il a des choses à faire.

- Ça m'étonnerais beaucoup. Qu'est ce que vous lui avez dit ?

- Rien du tout. On a eu une conversation très intéressante sur le somnambulisme. Vous saviez que j'étais somnambule ?

- Vous ? Se moqua t-elle. Je n'y crois pas une seconde.

- C'est pourtant ce que j'ai dit à Cho hier soir, quand je l'ai croisé dans le couloir après vous avoir raccompagnée.

Un ange passa le temps que Lisbon assimile l'information.

- Vous … Vous avez vu Cho ?!

- Oui, il ne m'a pas cru pour le coup du somnambulisme. Et ... Van Pelt nous a vu partir aussi.

A cet instant précis, Lisbon ne maudissait vraiment d'être aller voir le coucher de soleil avec Jane.

- Et merde …

C'est tout ce qu'elle réussit à lâcher.

- Ce n'est pas si grave, intervint Jane. On est quand même libre de sortir quand on veut non ?

- Je venais de refuser un poker parce que j'étais fatiguée, Jane. Maintenant ils vont penser que vous et moi on est sorti dans leur dos et qu'on a … enfin qu'on s'est …

- Embrassé ?

- Non ! Enfin … oui d'une certaine façon.

- En même temps, précisa t-il, c'est un peu ce qu'il s'est passé non ?

Tenter d'éviter le sujet qui les emmenait tout droit sur une pente plus que glissante demandait une concentration sans failles, et le bleu des yeux du consultant qui la fixait ne rendait vraiment pas les choses faciles.

- Et … ce qui risque de se passer par la suite, continua Jane.

Cette fois Lisbon leva franchement les yeux vers lui et elle put y voir un sourire plus que charmeur.

- Non, répondit-elle avec une voix qu'elle espérait ferme, on en a déjà parlé. Il n'y aura plus d'autres baisers entre nous, c'est terminé.

- Vous venez voir le coucher de soleil avec moi ce soir ?

- Vous êtes sourd ? Je viens de vous dire que c'est terminé.

- Je parlais juste d'un coucher de soleil ! Vous vous montez la tête toute seule, vous p...

- Taisez-vous ! Le coupa t-elle. Voilà Van Pelt.

Effectivement, la jeune femme rousse sortait de l'ascenseur et venait tranquillement vers eux. Quand elle s'assit à leur table Jane vit tout de suite qu'elle essayait difficilement de dissimuler un sourire. Et il ne connaissait que trop bien la raison de cette soudaine bonne humeur. Malgré tout, il avait lui aussi un moyen de pression contre Van Pelt : il l'avait vu sortir de la chambre de Rigsby le matin même. Il était persuadé que les deux amants ne voulaient pas que cette information remonte aux oreilles de Lisbon.

- Alors patron, demanda tout à coup Van Pelt, vous vous êtes reposée ?

Lisbon croisa furtivement le regard de Jane avant de répondre que la nuit avait été plutôt bonne. Le silence pesant qui suivit et le regard significatif de Van Pelt l'incita néanmoins à se lever pour aller se chercher un autre café.

- Je vous ai vu Lisbon et toi hier soir, lança Van Pelt profitant de l'absence de Lisbon.

- Je sais. Je t'ai vu aussi, ce matin.

- Ce matin ?

- Ne joues pas à ce jeu là Grace, répliqua t-il en souriant. Je t'ai vu ce matin, sortir de la chambre de Rigsby.

Jane ne put retenir un rire bref, l'assurance de Van Pelt diminuait à vue d'œil.

- On est pas … je veux dire que c'était pas … enfin on a juste…

- Couché ensemble ? C'est pas si grave. Néanmoins, on a tout les deux intérêt à ce que Lisbon,ou même Hightower, ne l'apprenne pas.

Van Pelt sembla comprendre le cheminement des pensées de Jane.

- Alors … finit-elle par lâcher, ça veut dire que ça fait un point partout ?

- Voilà. Tu n'as rien vu et je n'ai rien vu non plus. Tu ne poses aucunes questions et je fais pareil, le sujet est clos !

- Pour une fois que j'avais les moyens de te tenir …

Cette fois il rit franchement devant la mine désabusée de sa collègue. Mais même s'il venait de dire que le sujet était clos, Jane vit bien sur le visage de Van Pelt qu'elle aurait bien voulu le bombarder de questions. Décidément la situation l'amusait au plus au point.

- Qu'est ce qu'il y a de si drôle ? Demanda Lisbon qui revenait avec son café.

- Vous et votre café, improvisa Jane. Vous avez mis un temps !

- Je n'ai pas ...

- Van Pelt proposait d'aller au cinéma vu qu'il pleut.

- Au cinéma ? S'étonna Lisbon. On ne sait même pas quels films sont à l'affiche …

- Oh ça c'est pas très grave, on choisira sur place. Grace ?

- Oui, répondit l'intéressée on va faire ça. Vous venez avec nous patron ?

- Et bien je ne sais pas trop, vous savez moi le cinéma …

- Évidemment Grace, Intervint Jane. Dans un quart d'heure dans le hall alors ?

Il n'attendit pas la réponse des deux jeunes femmes avant de se lever et de partir d'un pas rapide. Grace était légèrement mal à l'aise de se retrouver seule avec sa patronne. C'est pourquoi elle finit sa tasse de café rapidement et s'excusa en annonçant qu'elle allait demander aux autres garçons s'ils voulaient les accompagner au cinéma.

Après le départ de la rousse, Lisbon poussa un long soupir : elle n'avait pas finie d'entendre parler de cette histoire.


- Romance.

- Romance ? Hors de question. C'est inintéressant et on connaît la fin dès les premières images. Je vote pour l'autre film, au moins il y aura de l'action.

Après avoir trouvé un cinéma Rigsby, Van Pelt, Lisbon et Jane avaient sélectionné deux films et les deux hommes avaient préféré laisser les femmes choisir. Même si Rigsby avait un penchant pour le film d'action. Évidemment, il aurait été trop beau que les deux jeunes femmes optent pour le même film.

- Sauf votre respect patron, avec le boulot qu'on fait on a de l'action au quotidien. C'est bien aussi de mettre un peu de douceur dans sa vie. Enfin … Non j'ai pas voulu dire que vous aviez une vie froide et vide de toute forme de romantisme, c'est juste que …

- Ça va Van Pelt j'ai saisi.

- Bon Mesdames, s'impatientait Jane. Il faudrait quand même vous décider sinon on risque de rater la séance, que ce soit pour l'un ou l'autre des films d'ailleurs.

- Si Cho était là, intervint Rigsby, il serait de votre avis, boss.

- Excellent argument ! Le complimenta Lisbon. Alors à trois contre un c'est le film d'action qui l'emporte !

- Trois contre deux.

- Trois contre deux ? Tu veux aller voir un film romantique, Jane ?!

- Pourquoi pas, il faut toujours plus de romantisme ! Mais c'est l'autre film qui l'emporte alors allons y.

L'histoire n'avait rien d'extraordinaire. C'était un film d'espionnage basique où le héros était un espion censé sauver le monde.
Jane n'allait quasiment jamais au cinéma. Déjà, ça ne l'intéressait pas d'y aller seul et en plus il avait tendance à vite s'ennuyer. Il put constater que ce n'était pas le cas de Lisbon, elle était complètement absorbée par le film. Tellement absorbée que lors d'une scène un peu inquiétante, elle sursauta violemment et sa seule réaction fut d'agripper le bras de Jane.

Foutu réflexe.

Elle ôta bien vite sa main quand elle se rendit compte de son geste, et se maudit de s'être laissé emporter par ses émotions. Jane fut surprit de la réaction de sa patronne : Lisbon passait ses journées à courir après des meurtriers et là elle sursautait pour une scène grotesque. Un homme surgissant de nul part en plein milieu de la nuit n'était quand même pas si effrayant , si ?
La jeune femme eut une pensée pour l'accoudoir de son canapé qui devait souffrait chaque fois qu'elle regardait un film dans le genre de celui là. A cet instant précis elle se sentit vraiment ridicule. La situation empira lorsque Jane, qui s'amusait vraiment de la situation, prit la main de Lisbon dans la sienne et lui demanda si elle voulait qu'il lui tienne jusqu'à la fin du film. Voyant qu'il se moquait ouvertement de sa réaction, elle se dégagea, levant les yeux au ciel au passage, en lui marmonnant un « lâchez moi » presque inaudible.

Oui, elle se trouvait vraiment ridicule.

Encore un chapitre que j'ai dévoré
Rien que le court dialogue entre Jane et Cho est un vrai bonheur
Que dire du petit jeu entre Jane et Lisbon, sinon qu'on en redemande
pour cet agréable moment

Écoute écoute écoute terpo4, jme marre tellement quand je lis ta fic
Je l'adore et j'ai vraiment hâte de lire la suite

Elle est BIEN cette fic !!!