Red Situation ^

Les réponses à vos reviews sont dans le spoiler

Spoiler:

Le chapitre 5 avance plutôt bien et comme vous m'avez donner pas mal d'idées je pense pouvoir vous le poste avant la fin de la semaine
Encore mille merci

Ben c'est tout le problème Aphro, je sais ce que tu penses de cette certaine personne et ça m'étonne de toi de ce nouveau consultant et de ce que j'envisageais mais qui sait avec toi.

En tout cas, tout ça me taraude mais je vais attendre patiemment. Prends ton temps

Mais derien Aphraël Tu le mérites
C'est vrai que tu n'étais pas partie longtemps mais ca faisait trop bizarre sans te voir sur le fo' pendant un long moment.
Oh! C'est vrai !?! Ben, ça fait plaisir de te donner de nouvelles idées J'ai plus des idées pour les fics des autres que pour les miennes Mais t'inquiètes pas, je suis sûre que ce sera ce que tu vas nous faire lire
J'ai vraiment de découvrir ce que tu réserves au prochain chapitre :bounce: :bounce:

Bonjour à toutes et à tous !
Tout d'abord encore merci pour vos reviews, c'est un réel plaisir de voir vos réactions et je suis contente de voir que ça vous plaît
Bon la mauvaise nouvelle, c'est qu'internet n'est vraiment pas sympa avec moi en ce moment et c'est un vrai miracle que j'arrive à poster la suite... Donc désolée d'avance si je ne réponds pas toute de suite
Mais la bonne nouvelle est que ce chapitre est bien plus long, il me semble, que les précédents et je dois dire que je me suis vraiment bien amusé à l'écrire
La suite la semaine prochaine

P.S. Oh et j'ai remarqué qu'il y avait un petit soucis de temporalité dans ma fic', je m'empresse donc de réctifier cela Dans ce chapitre nous sommes donc le matin.

Enjoy !



CHAPITRE 5



C’est avec un sentiment tout nouveau de légèreté que je me rendis chez moi. Mais vraiment, quelle drôle d’idée tout de même… Hightower avait dû faire la fête la veille… Ou bien… Je ne sais pas… mais même à moi ça me paraissait saugrenue comme punition. Je devrais faire des bêtises un peu plus souvent si ça pouvait me permettre de devenir chef ! Je sifflotais rien qu’en y pensant.

Arrivé à ma maison, je montais rapidement les escaliers et pris quelques affaires. Pas besoin de grand-chose : un costume de rechange, des affaires de toilettes, quelques sachets de thé (on ne sait jamais dans quel coin perdu on peut tomber, mieux vaut être prudent !)… Quoi d’autre… Je crois que c’est tout. Une douche rapide et je devrais être paré. Je me déshabillais en chantonnant et monta dans ma douche. Je me fis la réflexion que toute cette histoire me mettait dans un état étrange. Ou peut-être pas étrange mais… Normal. Oui, c’est cela, normal. Car à bien y penser c’est comme ça que devait se sentir les gens normaux quand ils leur arrivaient pareille expérience non ? Ce sentiment de nouveauté, à la fois excitant et perturbant. Les rares fois où je m’étais senti ainsi et bien… Je ne m’en souviens plus vraiment. Ou bien si mais je n’ai pas envie de m’en rappeler. J’étais encore quelqu’un de relativement sain d’esprit et d’heureux à cette époque… Des souvenirs lointains m’envahirent soudain et je sentis les larmes me monter aux yeux. Je fis jaillir l’eau du pommeau de douche pour me faire passer l’envie de me laisser aller. Il ne fallait pas. Pas maintenant que j’avais de nouveau l’opportunité de faire quelque chose de bien. L’eau froide qui coulait sur ma peau me rappela à l’ordre et je me dépêchais de me laver.

Il fallait que je sois à la hauteur, absolument. C’était une obligation, autant personnelle que professionnelle car il fallait bien se l’avouer : je prenais d’énormes risques. Parce que ma capacité à marcher dans les clous je ne l’ai pas vraiment pratiquée depuis au moins… Et bien… Jamais en fait. J’avais ça en horreur à vrai dire. Les règles, les devoirs… Quelle perte de temps ! Enfin… Si je voulais avoir une chance que Lisbon me pardonne, il allait falloir que je fasse des efforts, et pas qu’un peu ! Mais j’aimais tellement l’embêter… Elle est si réceptive. Elle ignorait cela bien sûr mais c’était vraiment la personne la plus apte à me supporter. A sa place je n’aurais jamais pu ! Elle a vraiment du courage !

Je sortais de la salle de bain propre et bien disposé à faire mon devoir de chef et de partenaire insupportable. Je ne pris même pas le temps de me faire un thé et me dépêcha de retourner au CBI. Car j’avais oublié quelque chose d’essentiel, à savoir : me renseigner un peu plus sur l’enquête. Parce que finalement j’avais pris l’habitude d’écouter (ou non) Lisbon faire son briefing dans la voiture. Et comme cette fois-ci, c’était mon tour, je devais quand même me préparer un minimum.

Après avoir garé ma voiture correctement sur le parking du CBI, je montais les marches quatre à quatre et me faufilait à travers les couloirs pour ne pas être repéré. 8h30. Il me restait suffisamment de temps pour mémoriser les premières lignes du dossier préliminaire. Où était-il d’ailleurs ce dossier ? Hum… Pas dans le bureau de Lisbon ça c’est sûr. Celui d’Hightower ? Je m’y dirigeais mais malheureusement elle était encore à l’intérieur. Elle me vit et avant même que je ne tente de me cacher, la grande patronne ouvrit sa porte et me lança un regard moqueur.

« Vous cherchez quelque chose peut-être Patrick ? »

« Heu… et bien je… » balbutiais-je

« Le dossier est sur votre bureau Jane, je sais que vous ne vous en servez pas souvent mais pensez y avant de vouloir fouiller mon bureau. Amusez vous bien et pas de bêtises. »

Et elle referma la porte aussi sec. Comment pouvait-elle bien savoir ce que j’avais l’intention de faire ? Je murmurais un merci à la porte et me dirigeais, un peu honteux d’avoir été pris aussi facilement sur le fait, vers mon étranger de bureau. Elle n’avait pas tord cette clairvoyante Madeleine : la table qui me servait de bureau était plus occupé par la poussière que par moi-même. J’avais bien d’autres endroits de prédilection pour m’affairer à ma tache principale : somnoler et écouter mes amis et collègues monter des plans parfois encore plus farfelus que les miens. A la différence près que les leurs passaient bien plus par la voie légale que ceux que je concoctais en catimini.

Je pris la chemise beige qui trônait fièrement sur ledit bureau et m’affala sur mon divan. Mais réflexion faite, je me dis que je n’allais peut-être pas faire très bonne impression en tant que nouveau chef d’équipe si l’on me voyait installé de la sorte. Je me redressais et ouvrit le dossier qui, à première vue, contenait que très peu d’élément. Il débutait joyeusement par la photo de la victime et il me semblait que le pauvre homme n’avait pas tellement souffert. Un costume propre, allongé dans une position très anodine et aucune trace de sang. Etrange. Page suivante : la description du personnage. Un avocat apparemment plein de panache, faisant son travail avec sérieux. Il avait gagné de nombreuses affaires délicates et la société avait l’air d’être satisfaite de son travail. Mais c’était presque comme si c’était trop beau pour être vrai. Un avocat honnête ? D’emblée, cet homme m’intriguait et je me mettais directement dans la peau du personnage que j’étais censé incarner.

Mais j’oubliais un aspect essentiel de mon plan : rendre Lisbon totalement folle. Une folie raisonnable toute fois mais juste assez pour que notre relation se pimente un peu. Quoique dans le contexte actuel il n’y avait pas besoin que j’use de mon talent outre-mesure. Elle était déjà sur les nerfs et je ne devais pas en rajouter. Je sortais donc ces pensées impures de ma tête et retournais au dossier. Il n’y avait pas de témoin et la personne qui avait découvert le corps n’était autre que sa fille, Alexia Laner. Je parcourus encore quelques lignes mais je fus interrompu par une Lisbon parée à entrer en guerre. Elle avait la mine sombre et elle semblait résolue à ne pas me faire plaisir aujourd’hui. Ca allait être un vrai bonheur de l’avoir rien que pour moi pendant les trois prochaines heures !

« Vous avez déjà l’air fatiguée ma pauvre Lisbon ! » dis-je en me levant de mon canapé.

« Rien que d’y penser vous m’épuisez… »

« Vous avez le nécessaire ? »

« La seule chose qui m’est indispensable c’est mon arme au cas où j’aurais une soudaine envie de vous descendre Jane. »

Au moins elle mettait les choses au clair dès le début. La partie allait être serrée mais elle en valait bien la chandelle. Je lui lançais un sourire plein de charme et avança vers elle, les bras grand-ouverts, signe que je n’attendais d’elle que son assentiment. Il ne vînt pas. Elle s’écarta même plutôt vivement en direction du bureau de Cho. Je la suivis du regard, tentant par la même occasion de transpercer sa boîte crânienne grâce à mes yeux incandescents pour voir ce que je pourrais y trouver. Mais elle était purement et simplement contrariée. Rien à faire. Et tous les compliments du monde -surtout venant de moi- ne pourraient absolument rien changer à cela.

Je m’approchai cependant de ma collègue, en émettant tout de même une certaine retenue car elle avait à porté de main son nécessaire de survie ou plus précisément : son arme.

« Nous ne sommes pas encore dans ma merveilleuse voiture que vous semblez déjà énervée, comme cela se fait-il ? »

« Il est 8h50 Jane. Ce qui signifie qu’il me reste encore dix minutes de repos avant le départ. Donc soyez gentil et ne vous préoccupez pas de moi. »

Bien, si elle le prenait ainsi… Mais elle avait raison : je pouvais lui épargner ma si douloureuse présence encore quelques minutes. Le « ding » familier de l’ascenseur retentit et je vis mes trois collègues et mon nouveau consultant, chaperon et ennemi en descendre avec entrain. Ils étaient à l’heure, moi aussi, donc tout était parfait jusqu’ici. A mon tour d’entrer en scène.

« Bien, je vois que tout le monde est à l’heure. Dans quelques minutes nous prendrons la route pour la tranquille et ennuyeuse ville de Fairfield. Cho, si tu pouvais appeler le shérif Ford pour qu’il nous dise à quelle heure et où nous allons le rencontrer se serait parfait. Lisbon je… »

« Excusez moi de vous interrompre Monsieur Jane mais j’aimerais vous tenir compagnie pendant le voyage. Je crois que se serait un bon moyen pour faire plus ample connaissance. »

Je me retournais vers la maudite voix qui avait pu prononcer ces odieuses paroles. Car elle n’était absolument pas féminine et donc n’appartenait pas à Lisbon. Cet homme osait déjà contrecarrer mes plans ? Il n’avait pas peur.

« Je suis navré Monsieur Levine mais la place est déjà prise. » dis-je d’un ton sec.

« Je n’ai pas mon mot à dire peut-être ? » crut bon de dire Lisbon.

« Pardon Lisbon mais j’ai des choses à vous demandez qui sont de la plus haute importance. »

« Mais bien sûr… »

« Si je vous le jure. Et puis moi je ne dis rien quand vous distribuez les places dans le voiture alors je demanderais à ma charmante et très efficace équipe d’en faire de même. Monsieur Levine, vous prendrez place dans le SUV avec Van Pelt, Cho et Rigsby. Vous pourrez en profiter pour apprendre à les connaître eux aussi non ? Bien se sera tout. Cho, tu me tiens au courant ? A toute à l’heure et bonne route. »

Je ne pouvais m’empêcher de sourire allégrement après cette scène. J’avais vu une lueur d’espoir éclater dans les yeux de Lisbon après l’intervention de Levine et celle-ci disparaître bien vite suite à ma réponse tout à fait impartiale. Mais je n’avais pas tout à fait menti : j’avais des choses à lui demander. Ce n’était peut-être pas si important que ça sauf que j’avais besoin d’un peu d’aide et seule Lisbon pouvait me convenir pour répondre à mes questions. Et non pas cet impoli de Levine. Mes quatre autres collègues étaient déjà partis et j’avais vu Levine me lancer un regard dont on pourrait interpréter la signification comme : « Tu ne perds rien pour attendre. ». Je ne m’inquiétais pas pour ça. Il avait l’air d’être quelqu’un de déterminé, son intervention me l’avait montrée. Mais je l’étais encore bien plus.

Lisbon attendait sagement que je sorte de mes réflexions alors que je notais tout de même son impatience. Avait-elle finalement hâte que nous nous retrouvions tout les deux dans ma voiture ? Ou bien était-elle pressée d’en finir avec la torture que je lui imposais ? J’allais vite avoir ma réponse.

« Je suis sûre que vous n’avez rien à me demander Jane. »

« Détrompez-vous ma chère : vous êtes une source de lumière sans fin ! »

« Il est 8h58 Jane, vous pouvez encore préservez vos forces. »

« Vous savez que je suis plein de ressources Lisbon. »

« Malheureusement oui. Et elles ne sont pas toutes pour me plaire. »

« Pas toutes ? Ca signifie qu’il y a quand même des aspects de moi que vous aimez ? »

« Je crois que je vous aurais déjà tué depuis bien longtemps sinon. Mais j’ai l’impression que vous vous évertuez à me les cacher ces bons côtés Jane. On y va ? »

Intéressant. Vraiment très intéressant. Elle ne devait pas savoir sur quel pied danser la pauvre. Mes bons côtes elle les connaissait mais elle n’avait pas tord sur un point : je ne les lui montrais pas. Je savais que malgré mes efforts, ma partenaire avait appris à me sonder lors de mes démonstrations de normalité. Je pensais pourtant faire tout ce qu’il fallait pour paraître tout ce qu’il y avait de plus jovial et heureux durant la journée sauf que j’avais dû sous-estimé ses capacités à voir clair en moi. Suis-je si transparent ? Peut-être pas mais le fait est que vu mon nouvel objectif, il fallait de toutes les façons que je me montre un peu plus honnête avec elle. Je le lui devais bien.

« C’est moi qui décide quand on y va Lisbon vous vous souvenez ? »

Mais elle était déjà devant l’ascenseur et attendant tranquillement que ce dernier l’aide à s’échapper. Je me précipitais - ou plutôt je courais le plus vite possible – pour la rattraper et j’atterris dans l’habitacle un peu trop vite à mon goût. Tellement vite d’ailleurs que j’en percutais de plein fouet la pauvre Lisbon. Plaquée par moi contre le mur d’une si petite pièce maintenant fermée, elle rougit violemment mais ne bougea pas. Etait-ce parce qu’elle était très en colère contre moi qu’elle dégageait une telle chaleur de son corps ? Peu importe. Je m’éloignais tout doucement d’elle et analysais sa réaction. Je regardais dans ses yeux et y vis plusieurs choses et somme toute, assez contradictoires entre elles. Une lueur de désir, une de colère et l’autre de reproche. Que pouvait-elle bien me reprocher au fait ? Ce n’est pas ma faute, elle avait qu’à m’attendre !

Je m’adossais à mon tour contre les parois de l’ascenseur juste à côté d’elle. Je sortis mon téléphone et j’affichais sur mon visage victorieux un immense sourire censé exprimer le contentement. C’était légèrement différent de son côté.

« 9h. J’espère que vous vous êtes bien préparé. »

« Il faudrait toute une vie Jane pour s’y préparer comme vous dîtes. »

Je tournais ma tête vers elle. Mais avant que je puisse dire quoique se soit, les portes s’ouvrirent et elle s’éloigna le plus rapidement possible de moi. Je sortis à mon tour et je voyais qu’elle espérait encore que je plaisantais à propos de ma voiture. Elle était à mi-chemin entre ma DS et son SUV et fit une mine bien déconfite lorsque je confirmais par mon trajet que nous allions bien passer les trois prochaines heures, ensemble, dans ma voiture et qui plus est, avec moi comme conducteur. Elle s’avança et, étrangement, un sourire s’afficha sur son visage.

« Qu’est-ce qui vous fait sourire comme ça ? » lui demandais-je.

« Oh rien… Je me disais juste que vous aviez l’air bien confiant. »

Elle prit place côté passager tandis que je me demandais ce qu’elle voulait bien dire par là. Confiant ? Ce n’était pas mon genre.

« Alors vous avez amené des CD’s comme je vous l’avais demandé ? »

« Oui chef ! »

Et elle sortit de son sac le fameux CD’s des Spice girls que je lui avais expressément demandé de prendre avec elle. C’est bien, elle m’écoutait au moins.


Je me rendis compte une heure et demie plus tard, sur une triste route de campagne, que j’avais vraiment, mais alors vraiment eu tord de lui dire ça. J’ignorais que les Spice girls avaient fait autant de « tubes ». Nous en étions à la vingt-troisième chanson et je cru que mon cerveau se liquéfiait à mesure que Victoria changeait d’octave. Et mon supplice n’était malheureusement pas près d’être fini puisse que Lisbon me signalait assez fréquemment le nombre de morceau qu’il restait. Encore huit ! Le pire était que Mademoiselle Lisbon ne se privait pas de pousser la chansonnette elle aussi et même s’il s’avérait qu’elle avait une très jolie voix, le type de chanson choisi ne la mettait pas en valeur. Mais le problème était qu’elle savait que je ne pouvais pas dire grand-chose. C’était moi qui avais insisté pour qu’elle apporte de la musique et je faisais tout pour me tenir à carreaux. Pourtant lorsque que la vingt-quatrième symphonie commença, ma patience me lâcha pour laisser la place à l’exaspération.

« Lisbon ça suffit ! Par pitié éteignez moi ça ! »

« Et pourquoi donc s’il vous plaît ? »

C’est ça, fais l’innocente en plus !

« Je pense que presque deux heures d’écoute c’est largement suffisant pour se faire une idée sur l’immensité de leur talent. »

« J’en doute. »

Et sur ce, elle augmenta encore un peu plus le son si c’était possible. Je fixais la route en priant pour que ce moment finisse vite et sans douleur. J’éteignais ma radio sous l’œil mécontent de ma partenaire.

« Pourquoi vous avez fait ça !? » osa-t-elle me dire.

« J’ai au moins deux excellentes raisons. La première est qu’il m’est absolument impossible de continuer à supporter ce son. Et la deuxième est que j’ai réellement quelque chose à vous demander Lisbon. »

Elle paraissait surprise par ma réponse. Aussi décida-t-elle d’abandonner le combat musical. Alléluia !

« Le grand Patrick Jane aurait-il des doutes ? »

« Et bien oui effectivement. »

Le sourire que ma démoniaque amie avait sur le visage s’abaissa et elle me regardait maintenant avec un regard étrangement mêlé de surprise et d’inquiétude. J’étais content d’avoir réussi à capter son attention et son sérieux. Maintenant à moi de bien me faire comprendre.

« Je voulais savoir si c’était seulement un jeu selon vous. »

Ma phrase eut l’effet escompté. Elle se rembrunit quelque peu et regarda la route droit devant elle.

« J’espère que non… » murmura-t-elle.

Un ange passa. Puis deux, puis trois. Je ne voulais pas spécialement la mettre mal à l’aise mais force était de constater que c’était le cas. Je n’aurais pas dû mais je me tournais vers elle et tentais de saisir son regard. Elle me fixa de ses belles prunelles vertes et sourit en coin.

« Ah bon ? Je pensais pourtant que cette situation vous amusait… » repris-je.

« Vous vous moquez de moi !? Je… »

« Non ce que je veux dire c’est que vous semblez prendre plaisir à me voir me démener. »

« Disons que ça change de d’habitude… Ecoutez Jane. Tout ce que je veux c’est que vous preniez conscience que c’est difficile de travailler avec quelqu’un comme vous. Alors on peut prendre cette situation pour un jeu si ça vous amuse mais j’aimerais bien que cela vous fasse… Comment dire… du bien. »

Sa voix avait diminuée petit à petit, comme si cette confession était douloureuse. Elle devait penser qu’en étant sincère, elle me maintiendrai dans le droit chemin.

Mais à propos de chemin, je sentais que, étrangement, celui que ma DS était censé emprunter disparaissait dangereusement. Je regardais de nouveau la route mais avant que j’ai pu faire quoique se soit, ma future ex voiture courait dans le fossé puis continuait sur sa lancée. Je sentis la main de Lisbon s’accrocher à mon bras et entendis la si mélodieuse voix de mon amie devenir encore plus désagréable à entendre que lors du concert de tout à l’heure. Je ne pensais pas que cette journée aurait pu être si douce…




Chapitre 6

La suite
J'ai dévoré ce chapitre...
La séance de "torture" que Lisbon inflige à Jane dans la voiture avec les spice girls
Les doutes de Jane, la sincérité de Lisbon...et la mort annoncée de la DS...
Vivement la suite !

Johel a écrit:La suite
J'ai dévoré ce chapitre...
La séance de "torture" que Lisbon inflige à Jane dans la voiture avec les spice girls
Les doutes de Jane, la sincérité de Lisbon...et la mort annoncée de la DS...
Vivement la suite !

je crois que Johel a parfaitmeent resume ma pensee
sauf que moi je n'ai pas pu devorer ce chapitre tranquillement, foutu sonnette et foutu representant pour internet

il me tarde de savoir ce qui va arriver a nos amis, rien de trop grave au moins

Comment te dire...
Géniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiial comme suite !!!


Je l'ai vraiment dévoré du début à la fin comme pour les autres chapitres Ahlalala !! J'adore trop les pensées de Jane qui sont un vrai festin

Comment il décrit le chaperon, à croire qu'il est réellement jaloux qu'il voulait avec lui et Lisbon dans sa DS mais pas de bol
Lisbon qui saoule Jane avec les Spice Girls, le pauvre et j'avoue que j'en ferai autant car je suis fan des Spice Girls, ben quoi
Ah ! J'adore quand Jane demande à Lisbon si c'était seulement un jeu entre eux, on sent bien qu'il a quelque chose de plus fort que ça

Oh non ! La pauvre DS mais j'espère que Lisbon et Jane n'ont rien

Ah! Je pense que le prochain chapitre va encore plus me plaire :vivement: :bounce: avec une bonne dispute sanglante mais avec un peu d'action niveau s***
Bon, O.K. pas la peine d'insister, je connais le chemin de la sortie

Sinon... VLS VLS VLS VLS VLS

J'adore ! La torture Spices Girls !

Et la fin franchement, ENOORME !!! Adieu douce et belle DS... C'est Lisbon qui va etre contente au final

ah j'adore

mince au revoir la DS
c'est Lisbon qui va être contente !

j'adore le fait qu'il soit jaloux

Je me doutais que le coup de la DS allait en choquer plus d'une et ça m'a fait mal au coeur à moi aussi Je crois que y a rien de mieux pour mettre Jane dans l'embarras Je me demande bien d'ailleurs comment ils vont faire pour rentrer ensuite
Je me pose des questions comme si j'étais spectatrice mais ne vous inquiétez pas, je sais où je vais
Bref merci infiniment pour vos commentaires, c'est un bonheur de lire vos réactions
Et j'avoue que moi aussi je me suis bien fait marrer à écrire la scène des Spice girls

La suite en milieu de semaine prochaine, elle est petite mais je pense qu'elle vous surprendra agréablement

Derien Aphraël

C'est vrai que ça fait trop mal la mort de la DS

Mais trop hâte de voir comment ça va se dérouler le remue ménage Jisbon :bounce:

Vivement la semaine prochaine

elle est petite mais je pense qu'elle vous surprendra agréablement

Ce que tu dis là, m'intrigue vraiment Tu n'aurais pas une petite arrière-pensée pour nous faire par hasard

JisbonAddict a écrit:

elle est petite mais je pense qu'elle vous surprendra agréablement

Ce que tu dis là, m'intrigue vraiment Tu n'aurais pas une petite arrière-pensée pour nous faire par hasard

Etrangement, je sens que tu y tiens à ton passage ma JA
Mais non, désolée de te décevoir mais se sera pas pour maintenant
C'est juste une question de... point de vue

Aphraël a écrit:

JisbonAddict a écrit:

elle est petite mais je pense qu'elle vous surprendra agréablement

Ce que tu dis là, m'intrigue vraiment Tu n'aurais pas une petite arrière-pensée pour nous faire par hasard

Etrangement, je sens que tu y tiens à ton passage ma JA
Mais non, désolée de te décevoir mais se sera pas pour maintenant
C'est juste une question de... point de vue

Ah ben zut alors ! Mais ce n'est pas grave, je continue à y croire au passage
Puis c'est toi l'auteur donc c'est toi qui voit , je ne fais que donner mon point de vue

en manque de menottes JA
moi je trouve que pas de NC17 dans cette fic c'est encore mieux mais ce n'est que mon avis

JA si tu veux du HOT je vais voir ce que je peux faire pour toi

En manque de menottes... Euh... Peut-être

Je partage le même avis que toi enfin on ne va pas brusquer l'auteur je pense qu'un Kiss Jisbon ce serait encore mieux qu'un NC-17. C'est mon avis

Ouh... Tu ferais ça Sweety !?! Tu n'es pas obligée tu sais malgré que ça fait longtemps que je n'ai pas lu un NC-17 Perverse, Non !

Ah vraiment super super ce chapitre!!!!

J'étais pliée au passage du disque des Spice Girls , pauvre Jane! (Lisbon me rappelle quelqu'un ... MOI! )

Et le chaperon qui n'a pas pu monter avec Jane: bien fait!

J'ai eu une petite pensée pour JA pour le tout début, quand Jane se prépare...

Sinon tu m'as vraiment trop rire la façon dont tu nous fais comprendre que la petite DS est

Je languis la semaine prochaine!

J'aime beaucoup cette suite :)

Le chaperon qui se fait envoyer bouler par Jane.... .. Mais j'ai comme l'impression qu'il va le regretter...

Les pensées de Jane , la Ds qui... , et la torture de Lisbon... ...

Ah làlà, enfin bref, J'Adoooooooore!!

V.L.S...

alamanga & Elle*
Comme toi 'Manga, j'ai eu une petite pensée pour notre JA adorée quand j'ai écris ce passage
Et pour le Kiss Jisbon... Bah... On ne se refait pas donc... Vous verrez bien

La suite mercredi

seulement mercredi ? il va falloir patienter alors ...

Jiisbon a écrit:seulement mercredi ? il va falloir patienter alors ...

la patience est une vertue

Jiisbon a écrit:
seulement mercredi ? il va falloir patienter alors ...

Sweetylove30
la patience est une vertue


je ne doit pas l'avoir ^^ enfin pas pour tout

Merci encore à tous et à toutes pour tous vos commentaires
Me re-voici donc comme promis avec un nouveau chapitre, un peu plus court cette fois-ci
Mais je voulais tenter l'expérience et à part comprendre un peu mieux comment est le nouveau consultant, on avance pas beaucoup (voir pas du tout ) dans l'histoire. J'espère que vous apprécierez néanmoins ce nouveau point de vue

Bonne lecture




CHAPITRE 6



Pendant ce temps dans la voiture survivante…


« Et vous Wayne, quels sont vos passe-temps favori ? » demanda gentiment Levine.

Deux heures. Juste deux heures de discussion sans aucun intérêt. C’est son boulot, d’accord. Mais bon… J’espère que c’est bientôt fini. Heureusement que c’est moi qui conduis. J’ai au moins quelque chose à faire en attendant qu’il finisse de poser toutes ses questions. Je n’imagine même pas l’horreur s’il était monté en voiture avec Jane. C’est un vrai moulin à paroles ce Levine, à croire qu’il ne prend même pas le temps de respirer. Zut, je crois que c’est bientôt mon tour… Rigsby à fini par lui avouer que ce qu’il préférait faire au monde était de cuisiner. C’est bien Wayne, grande révélation.

« Alors Kimball ? Vous ne semblez pas très bavard je me trompe ? »

Ce type est doué.

Je pensais qu’un simple regard le dissuaderai de continuer mais il n’en fut rien.

« Qu’est-ce que vous aimez faire en dehors du travail ? »

Je jetais un œil dans le rétroviseur pour voir si Jane et Lisbon nous suivaient toujours. Cette route de campagne était terriblement longue et droite et à plusieurs reprises je pus apercevoir la DS bleue de Jane. On pourrait croire que ce genre de divagation montre que ce que dit Levine ne m’intéresse pas. Ceux qui penserai cela auraient tout à fait raison.

« Kimball ? »

« Cho. Ou agent Cho si vous préférez. Et ce que je fais en dehors du CBI ne vous concerne pas Monsieur Levine. » répondis-je laconiquement.

« Bien, écoutez. Je vois bien que ma présence vous importune mais sachez que je suis seulement là à titre consultatif. Je ne veux aucunement m’introduire dans vos vies privées. »

« Vous le faîtes dans nos vies professionnelles alors je crois que c’est effectivement suffisant. »

Il parût vexé par ma réponse. Tant pis pour lui. Lorsqu’on m’ennuis, je ne vois pas pourquoi je prendrais des chemins détournés pour le dire. Je vis Van Pelt et Rigsby retenir un sourire. Par contre je ne voyais vraiment pas ce qu’il y avait de drôle. Enfin…

« Mais agent Cho, je crois que vous n’allez pas avoir tellement le choix. Je fais mon travail c’est tout. » me lança-t-il avec un sourire narquois.

« Tant mieux pour vous. »

Décidemment, cet homme m’agaçais. Il peut faire son travail comme ça lui chante, moi je fais le mien.

« Et oserais-je vous rappeler que c’est votre nouveau chef qui m’a permis de vous connaître un peu mieux ? » enchaîna-t-il.

Il n’est jamais fatigué ou quoi ?!

« Ecoutez Monsieur Levine. Je fais mon travail, vous faîtes le votre et je respecte Jane mais ce n’est pas à lui de me dire si je dois discuter ou non avec vous. Observez, embêtez Jane si vous voulez, mais laissez nous un peu en paix. Jane nous connait soi-disant par-cœur alors je suis sûr qu’il se fera un plaisir de nous résumer. »

Je crois que cette fois-ci c’est bon. Je le vis se renfoncer dans son siège et quelques secondes après se retourner vers l’arrière du SUV. Il marmonnait entre ses dents quelque chose du genre « pas facile votre collègue hein ?! » à mes partenaires. Je lui lançais un dernier regard pour lui montrer à quel point je pouvais ne pas être facile et il s’immobilisa enfin. Je me concentrais de nouveau pleinement sur la route et sans y faire vraiment attention, sur mon rétroviseur. Van Pelt et Rigsby étaient silencieux eux aussi. Je crois que j’ai jeté un froid. Peu importe.

Je regardais plus attentivement dans la glace et ne vis pas la DS. Etrange. Cela faisait un moment que la voiture de Jane n’était pas apparue dans mon champ de vision. Et vu à l’allure à laquelle il roulait, je trouvais ça suspect. Mais je ne pouvais rien y faire. Alors je regardais de nouveau vers le siège passager pour vérifier que Levine avait bien compris le message et il semblerait que oui mais au même moment, un mouvement dans le paysage retînt mon attention. Le flan de la colline que je longeais s’étendait à perte de vue et je vis un point bleu descendre à toute vitesse vers la vallée.

« Rigsby, regarde sur ta droite. »

Non Wayne, ce n’est pas un restaurant, pas la peine d’afficher ce grand sourire. Quoique moi aussi je commençais à avoir faim… Mais lorsqu’il réalisa son erreur, il se concentra sur l’objet que j’avais vu. Et un air de surprise passa sur son visage.

« Cho, je crois que c’est une voiture. Mais je crois aussi que j’ai carrément une hallucination parce qu’on dirait la voiture de Jane. »

« Et pourquoi est-ce que tu hallucinerais Wayne ? »

« Parce que je vois pas pourquoi il ferait ça… »

« J’ai arrêté de me poser ce genre de question concernant Jane depuis longtemps. Van Pelt, appelle Lisbon juste pour être sûr. »

Je m’arrêtais un peu brusquement sur le bord de la route en attendant la réponse de Lisbon.

« Elle ne répond pas Cho. » m’informa Van Pelt.

« Bon. On va aller vérifier. Mais si c’est effectivement eux, je vous conseille d’attacher vos ceintures. »

Mes deux collègues et le consultant en prirent bonne note alors que je démarrais en trombe en sens inverse.

Jane… Qu’est-ce que tu as encore été inventé…




Chapitre 7

Sincérement Aphraël, je crois que je ne suis pas la seule à être modeste

Parce que...
J'A-DO-RE !!!

Les pensées de Cho me font trop délirer Puis comment il a envoyé pêtre le pot de colle de consultant C'est trop un vrai régal Puis j'adore quand il dit à Rigsby de regarder par la vitre et croit que c'est un resto au lieu de la pauvre DS

Ca change des pensées de Jane et Lisbon et c'est trop top !!

Je suis trop trop FAN !!!

Toujours aussi divertissant, bien écrit et drôle !!!

BRAVO !!!

J'espère que t'aura une petite pensée pour moi pour le prochain chapitre, si tu vois ce que je dire ... Ok, je sors

Sinon...
VLS VLS VLS VLS

JisbonAddict a écrit:
Toujours aussi divertissant, bien écrit et drôle !!!

J'aime quand on se renvoie ce genre de balle

JisbonAddict a écrit:
J'espère que t'aura une petite pensée pour moi pour le prochain chapitre, si tu vois ce que je dire ... Ok, je sors

Je sens que tu vas être tenace
Je ferais tout pour te satisfaire ma JA mais peut-être pas encore tout de suite car comme l'a dit Sweety un peu plus haut: la patience est une vertue
Et comme tu le sais je suis une sadique alors ta patience risque d'être mise à rude épreuve

Merci pour ton commentaire et ton enthousiasme, j'attends toujours tes réactions avec impatience

Mais derien ma Aphraël

Aphraël a écrit:

JisbonAddict a écrit:
Toujours aussi divertissant, bien écrit et drôle !!!

J'aime quand on se renvoie ce genre de balle

Comme ça, on est quitte

Aphraël a écrit:

JisbonAddict a écrit:
J'espère que t'aura une petite pensée pour moi pour le prochain chapitre, si tu vois ce que je dire ... Ok, je sors

Je sens que tu vas être tenace
Je ferais tout pour te satisfaire ma JA mais peut-être pas encore tout de suite car comme l'a dit Sweety un peu plus haut: la patience est une vertue
Et comme tu le sais je suis une sadique alors ta patience risque d'être mise à rude épreuve

Je suis très tenace, c'est vrai ça m'arrive
Je n'ai aucun doute là-dessus mais je suis d'accord que la patience est une vertue donc je serais très patiente t'inquiètes
Ouh! Ca ne m'étonne pas de toi ni de Sweety , et je vous reconnais bien là malgré que ça me fait un peu peur

En tout cas, j'ai hâte de voir ce que tu nous réserve pour la suite :vivement: :vivement: