Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
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Jiisbon
Johel
Nono2b
7 participants
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Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
Me revoilà ! Tous aux abris, je reviens avec une toute nouvelle fic' et une toute nouvelle histoire qui, je crois, n'avait pas été pensé ! Yé soui un yénie !
Je vous poste le prologue pour l'instant, j'espère que vous aimerez et je remercie ma Iliana pour ses conseils !
Bonne lecture
Titre : Avec des Si.
Genre : Friendship/Humour/Romance/Émotion.
Personnage Principaux : Jane, Lisbon, toute l'équipe et une personne que je ferais renaître de ses cendres !
Résumé : Et si ce jour là, elle n'avait pas été avec sa mère ? Avec des Si on mettrait Paris en bouteille et on referait le monde, son monde...
Disclamer : La série The Mentalist ne m'appartient pas ainsi que ses personnages (la vie est injuste). J'écris pour le plaisir.
Chapitres :
Prologue...
Je vous poste le prologue pour l'instant, j'espère que vous aimerez et je remercie ma Iliana pour ses conseils !
Bonne lecture
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Titre : Avec des Si.
Genre : Friendship/Humour/Romance/Émotion.
Personnage Principaux : Jane, Lisbon, toute l'équipe et une personne que je ferais renaître de ses cendres !
Résumé : Et si ce jour là, elle n'avait pas été avec sa mère ? Avec des Si on mettrait Paris en bouteille et on referait le monde, son monde...
Disclamer : La série The Mentalist ne m'appartient pas ainsi que ses personnages (la vie est injuste). J'écris pour le plaisir.
Chapitres :
Prologue.
Chapitre 1 : Premier regard.
Chapitre 2 : Dis-moi tout.
Chapitre 3 : Sans bruit.
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Avec des Si
Chapitre 1 : Premier regard.
Chapitre 2 : Dis-moi tout.
Chapitre 3 : Sans bruit.
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Avec des Si
Prologue...
Sept ans… Sept ans qu’elle avait perdu la personne la plus chère. Sept ans qu’elle voyait son père préparer deux tasses de café mais elle savait que ce n’était pas pour elle, elle détestait le café. Sept ans qu’elle le surprenait parfois la tête dans un de ses vêtements, inspirant profondément son odeur qui avait pourtant disparu avec le temps. Sept ans qu’elle faisait de son mieux pour travailler, avoir de bonne note pour que son père puisse être fier d’elle, sept ans qu’elle en avait, de bonnes notes.
Elle était une très belle adolescente, blonde bouclée, un teint de porcelaine, de grands yeux bleus azur comme ceux de son père. Elle avait hérité de tout chez lui mais elle avait cette voix mélodieuse, la même que sa mère. Le sourire remplis de fossettes et c’est qui faisait craquer son père, à chaque fois. Elle avait cette manie de chanter sous la douche, des paroles incompréhensibles mais elle chantonnait tellement bien, qu’on le lui pardonnait sans problème. Elle avait hérité du don de son père, elle avait cette manie de décrypter les gens qu’elle rencontrait, de lire en eux et c’était plus fort qu’elle.
Elle avait cette façon de se rendre facilement coupable, de faire tout pour ses amis, pour ceux qu’elle aime. Un jour, son père lui avait dit que son rêve, étant petite, était que la paix règne, ce fut ce jour, lui avait-il dit, qu’il avait su que c’était une petite fille extraordinaire.
Mais et si le jour du drame, elle avait été avec sa mère ? Et si avec sa bouille d’ange elle n’avait pu convaincre son père de l’amener avec lui à son travail ? Et si elle avait été là lorsque ce psychopathe était rentré chez eux ? Et si elle avait été tuée ce jour là, pas plus haute que trois pommes et âgé d’à peine sept ans ? Et si elle avait disparu de la surface de la Terre pour partir avec sa mère, l’espérait-elle, au paradis ? Et si son père avait perdu ses deux plus beaux trésors ?
Avec des si, on mettrait Paris en bouteille et on referait le monde. On ferait renaître de ses cendres une personne aimée mais partit trop tôt, juste pour voir une dernière fois son même sourire amoureux qu’il ne réservait qu’à elle.
Avec des si, elle aimerait juste que son cœur batte de nouveau…
Elle était une très belle adolescente, blonde bouclée, un teint de porcelaine, de grands yeux bleus azur comme ceux de son père. Elle avait hérité de tout chez lui mais elle avait cette voix mélodieuse, la même que sa mère. Le sourire remplis de fossettes et c’est qui faisait craquer son père, à chaque fois. Elle avait cette manie de chanter sous la douche, des paroles incompréhensibles mais elle chantonnait tellement bien, qu’on le lui pardonnait sans problème. Elle avait hérité du don de son père, elle avait cette manie de décrypter les gens qu’elle rencontrait, de lire en eux et c’était plus fort qu’elle.
Elle avait cette façon de se rendre facilement coupable, de faire tout pour ses amis, pour ceux qu’elle aime. Un jour, son père lui avait dit que son rêve, étant petite, était que la paix règne, ce fut ce jour, lui avait-il dit, qu’il avait su que c’était une petite fille extraordinaire.
Mais et si le jour du drame, elle avait été avec sa mère ? Et si avec sa bouille d’ange elle n’avait pu convaincre son père de l’amener avec lui à son travail ? Et si elle avait été là lorsque ce psychopathe était rentré chez eux ? Et si elle avait été tuée ce jour là, pas plus haute que trois pommes et âgé d’à peine sept ans ? Et si elle avait disparu de la surface de la Terre pour partir avec sa mère, l’espérait-elle, au paradis ? Et si son père avait perdu ses deux plus beaux trésors ?
Avec des si, on mettrait Paris en bouteille et on referait le monde. On ferait renaître de ses cendres une personne aimée mais partit trop tôt, juste pour voir une dernière fois son même sourire amoureux qu’il ne réservait qu’à elle.
Avec des si, elle aimerait juste que son cœur batte de nouveau…
Dernière édition par Nono2b le Sam 9 Avr 2011 - 21:51, édité 8 fois
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
Je vois ton nom devant une fic et je commence à
j'entame la lecture du prologue et là c'est
Charlotte vivante, quelle idée
L'écriture est toujours aussi fluide et plaisante à lire
je n'ai plus qu'une chose à dire
V.L.S !!!
j'entame la lecture du prologue et là c'est
Charlotte vivante, quelle idée
L'écriture est toujours aussi fluide et plaisante à lire
je n'ai plus qu'une chose à dire
V.L.S !!!
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
c'est trop beau
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
ah Nono je suis si contente de te retrouver dans une nouvelle fic, je t'avais bien dis que l'inspiration reviendrait et en plus avec une super idee de fic, va juste falloir je j'efface l'une des miennes qui portait sur le meme sujet avec quelques petites differences
J'ai hate de connaitre la suite, savoir comment tu as reussis a faire intervenir Charlotte dans le quotidien de l'equipe :vivement: :vivement:
Donc ben comme toujours
VLS VLS VLS VLS VLS
J'ai hate de connaitre la suite, savoir comment tu as reussis a faire intervenir Charlotte dans le quotidien de l'equipe :vivement: :vivement:
Donc ben comme toujours
VLS VLS VLS VLS VLS
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
Wah c'est beau, c'est prenant, en un mot c'est magnifique.
enjoy- Inspecteur de police
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
Hey ! Merci beaucoup pour vos commentaires
Je suis contente que ça vous plaise mais ma Sweety je suis désolée...
Je suis en train d'écrire le chapitre 1, je fais de mon mieux
Je suis contente que ça vous plaise mais ma Sweety je suis désolée...
Je suis en train d'écrire le chapitre 1, je fais de mon mieux
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
Waaaaaa quand j'ai vu le nom de Nono2b je suis devenu
hahaha merveilleux tu es de retour :)
Et ce début ma fois
VLSSSS
hahaha merveilleux tu es de retour :)
Et ce début ma fois
VLSSSS
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
Merci Vanou
Voilà la suite, je risque de faire une fic' assez amusante. En tout cas, j'essayerais.
Bonne lecture
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Chapitre 1 : Premier regard.
Elle regarda sa montre d’un air endormi et soupira profondément en se rendant compte que son père ne l’avait pas réveillé, comme chaque matin. Rabattant sa couette sur ses pieds, elle sortit ces derniers et les posa sur le parquet froid de sa chambre, elle frissonna. Elle n’avait pas envie d’aller en cours mais, comme pour s’encourager, elle se dit que ce soir c’était le week-end et qu’elle pourrait passer du temps avec son père, aller au parc, faire les magasins – même s’il détestait ça, mordre la vie à pleine dent tout simplement.
Se levant, elle réajusta son bas de pyjama et se passa une main dans ses cheveux décoiffés. Trainant les pieds et la mine ensommeillée, elle ouvrit la porte de sa chambre et s’avança dans le couloir pour finalement descendre les escaliers.
Elle arriva dans la cuisine en baillant et son père l’accueillit d’un grand sourire.
« Qu’elle classe, ma fille ! souligna-t-il en riant. »
Elle ne fit aucune remarque, préférant se concentrer sur le jus d’orange qu’elle versait dans son verre. Baillant une nouvelle fois, elle se prépara un bol de céréale et s’installa en face de son père.
« Pourquoi tu ne m’as pas réveillé ?
- J’étais plongée dans le dossier, je n’ai pas fais attention. Excuse-moi, fit-il d’un sourire désolé. »
Elle leva la tête de son bol et regarda ledit dossier, un voile de tristesse passa dans ses yeux azurs.
« Red John ? demanda-t-elle en désignant du menton les feuilles qui trainaient sur la table.
- Red John, confirma son père. »
Charlotte soupira profondément et enfourna sa cuillère dans sa bouche, soudainement exaspérée. Elle finit rapidement ses céréales, ne supportant plus le silence qui se faisait pesant. Elle le mit dans l’évier, ainsi que son verre et monta se changer.
Jane profita de l’absence de sa fille pour fermer les yeux et soupirer à son tour. Il savait que le fait qu’il étudie sous toute les coutures ce dossier énervait profondément Charlotte mais il ne pouvait s’en empêcher, après tout, il était rentré dans la police en temps que consultant pour pourchasser Red John et crier vengeance.
Quelques minutes plus tard et elle redescendait, son cartable sur une épaule et les yeux entourés de noirs. Il aimait bien lorsqu’elle se mettait du crayon, ça lui allait bien et ça faisait ressortir ses jolis yeux bleus.
Elle passa sa tête par la fenêtre pour faire un baiser sur la joue de son père, elle se releva, un léger sourire au coin des lèvres.
« Tu passeras le bonjour à l’agent Lisbon de ma part, d’accord ?
- Je le ferais, passe une bonne journée ma chérie, sourit-il.
- Toi aussi papa. »
Un groupe d’amis lui fit signe et lui accorda quelques sourires. Alors que son père allait s’en aller, elle se retourna vers lui et lui fit un bref signe de la main.
Elle entendit le moteur de la voiture gronder puis elle l’entendit s’éloigner pour finalement ne plus exister. Elle rit à une bêtise d’un de ses amis et tourna légèrement la tête. Son regard azur en croisa un émeraude, son souffle se coupa et son cœur se mit à battre plus fortement.
Il était de taille moyenne mais plus grand qu’elle, il avait les cheveux noirs corbeaux et un regard vert, elle n’osait détacher ses yeux comme hypnotiser. Elle ne l’avait jamais vu.
« Charlotte , tu m’écoutes? demanda sa meilleure amie. »
Détournant les yeux, elle les posa sur son amie, Sélène. Elle aussi était jolie, un vrai garçon manqué mais jolie, elle avait les cheveux bruns légèrement bouclés et de grand jeux noirs rieurs. Elle plaisantait souvent. Charlotte lança un bref regard au jeune homme qui n’avait toujours pas bougé et son amie le remarqua.
« Et bien, tu ne perds pas ton temps avec le nouveau ! rit-elle.
- Arrête, gronda-t-elle en tapant l’épaule de son amie qui en rit d’autant plus.
- Tu n’as pas à avoir honte, il est plutôt mignon, remarqua-t-elle en haussant les épaules. Je vais aller le voir, tiens !
- Hey ! s'offensa l’adolescente aux yeux bleus. »
Sélène éclata d’un rire clair et Charlotte défronça les sourcils en souriant.
« Va lui parler, lui proposa-t-elle. »
Charlotte serra la lanière de son sac et déglutit difficilement. Elle se tourna vers le jeune homme qui la regardait en souriant légèrement, presque gêné. D’une démarche hésitante, elle s’approcha de lui, un sourire forcé sur le visage, ses mains tremblaient.
« Salut, murmura-t-elle en rougissant légèrement.
- Salut, sourit-il.
- Tu es nouveau ? demanda-t-elle soudainement plus à l’aise. »
Il hocha positivement la tête et son sourire s’agrandit, dévoilant des dents blanches et parfaitement alignées. Elle fixa momentanément son sourire puis remonta vers ses yeux où elle s’y plongea volontiers.
« Tu t’appelles comment ? demanda-t-il doucement.
- Charlotte Jane, et toi ?
- Matthew Lisbon. »
Elle perdit petit à petit son sourire.
« Lisbon… Comme Teresa Lisbon ? Meeeerde ! pensa-t-elle. »
« Euh, quelqu’un de ta famille ne s’appellerait pas Teresa Lisbon ? demanda-t-elle en faisant une légère grimace.
- Si, c’est ma tante, pourquoi ? Tu l’as connais ?
- Oui, mon père travaille avec elle. »
Matthew haussa soudainement les sourcils, un éclair de lucidité passa dans ses yeux.
« Je me disais bien que « Jane » me rappelait quelque chose ! Le consultant infernal est ton père, rit-il.
- C’est bien lui, fit-elle en faisait la moue. »
Il rit devant la grimace qu’elle faisait, le voyant faire, elle esquissa un sourire amusé.
Un peu plus loin, Sélène les regardait, un sourire victorieux naquit doucement sur ses fines lèvres.
Il entra sans frapper – comme à son habitude – et salua joyeusement sa patronne qui avait la tête dans des dossiers. Elle ne lui répondit pas, ne leva même pas la tête pour l’accueillir. Il posa bruyamment le gobelet de café sur le bureau et parcourut la pièce du regard.
« Ok… Quel accueil ! souligna-t-il sarcastique. »
Il s’assit sur le canapé qui se trouvait dans le coin de la pièce et tourna la tête vers sa patronne. Elle leva finalement les yeux vers lui et lui lança un regard meurtrier avant de replonger dans son dossier, l’insultant à mi-voix.
« Qu’est-ce que vous voulez, Jane ?
- Vous dire bonjour, dit-il en haussant les épaules.
- Et bien, bonjour. »
Il rit devant sa mauvaise humeur et s’allongea sur le canapé. Il passa ses bras derrière sa tête et croisa les jambes en fermant les yeux. Il lâcha un soupir de bien être avant d’ouvrir la bouche.
« Charlotte vous passe le bonjour, dit-il en ouvrant un œil pour observer la jeune femme. »
Il sourit, amusé, lorsqu’il la vit relever la tête, un sourire chaleureux aux lèvres. Il savait qu’elle appréciait sa fille et il en était ravi.
« Comment va-t-elle ?
- Très bien mais la reprise de l’école la rend de mauvaise humeur, remarqua-t-il. »
Alors qu’elle acquiesçait d’un signe de tête, elle ne se doutait pas que le blond n’avait pas finit de parler.
« … Elle aussi. »
Il rit lorsqu’il sentit un objet lui toucher le ventre. Il prit le stylo entre ses doigts et le fit tourner, les yeux finalement ouverts.
« Vous devriez le boire, lui recommanda-t-il en désignant le gobelet du stylo. Il va refroidir. »
Elle jaugea du regard le café avant de hausser les épaules et de se remettre au travail. Un léger éclat de rire lui parvint aux oreilles, la faisant –une nouvelle fois – relever la tête.
« C’est amusant de voir à quel point vous pouvez être enfantine parfois, sourit-il.
- Comment ça ?
- Vous avez de la paperasse à finir, beaucoup de paperasse et vous vous imposer des défis, dit-il en se relevant pour s’assoir. Là, par exemple, vous avez comme défis de finir votre rapport en un temps record, si vous n’y arrivez pas, votre défaite sera de boire votre café froid. »
Elle fronça les sourcils, se mordant les joues pour ne pas sourire.
« Pas du tout, nia-t-elle.
- Menteuse. »
Son sourire lui échappa enfin, Jane vit le premier véritable sourire de la journée et cela lui mit le cœur en fête. Ils se sourirent avant que le silence prenne place, l’atmosphère devint soudainement gênante.
Elle détacha son regard et se remit au travail, silencieusement. Jane se rallongea doucement sur le canapé, soupirant une nouvelle fois, il prit la même position.
Après quelques minutes de somnolences, le consultant n’entendit plus le stylo glissant les feuilles de papier, ce simple manque lui fit ouvrir les yeux. Il vit alors que la jeune femme buvait son café, un léger sourire sur les lèvres.
« Froid ou chaud ?
- Tiède, chuchota-t-elle en posant le gobelet sur son bureau.
- Mmh, vous pouvez faire mieux. »
Elle sourit et posa son menton sur son poing, le regardant sourire avant de lui faire une confidence banale.
« Mon neveu est dans la même école que votre fille, je crois.
- Vraiment ? Peut être se sont-ils déjà rencontrés à l’heure qu’il est, sourit-il les yeux fermés.
- Peut être oui. »
Il l’entendit soupirer et ouvrit les yeux, les posant sur elle. Il vit qu’elle était ailleurs, peut être avec son neveu, dans ses pensées.
« Que se passe-t-il Lisbon ?
- Rien, rien de grave en tout cas, le rassura-t-elle.
- Rien de grave ce n’est pas rien, dîtes-moi. »
Elle soupira bruyamment, fermant les yeux. Elle plongea finalement son regard dans celui soudain inquiet du consultant.
« C’est juste… elle se mordit la lèvre inférieure. Il a beaucoup de mal à s’intégrer, il vivait dans la moquerie dans son ancien lycée, il était vraiment malheureux. Tout ce que je souhaite c’est que…
- C’est qu’il soit accepté et intégré dans celui de ma fille, conclut-il.
- C’est ça, sourit-elle mais inquiète malgré tout. »
Il lui sourit tendrement, attendrit de la voir si inquiète pour un membre de sa famille.
« Ne vous inquiétez pas, Charlotte remarque toujours les nouveaux et c’est souvent la première et parfois la seule qui va leur parler. »
En retour, il eu droit à un énorme sourire soulagé de la part de sa patronne. Il se leva, frotta son pantalon comme pour enlever de la poussière et s’approcha de la sortie.
« Vous savez, il est vraiment gentil, il ne ferait pas de mal à une mouche.
- Je n’en doute pas une seconde, Lisbon, sourit-il. Après tout… commença-t-il en ouvrant la porte.
- Quoi ? Après tout, quoi ?
- Il a… il se mit hors du bureau, seul sa tête se trouvait encore à l’intérieur. Il a une super tata flic ! »
Il ferma la porte d’un coup sec et pouffa lorsqu’il entendit un objet cogner sur la porte. Surement son pot à crayon, pensa-t-il en riant.
Voilà la suite, je risque de faire une fic' assez amusante. En tout cas, j'essayerais.
Bonne lecture
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Chapitre 1 : Premier regard.
Elle regarda sa montre d’un air endormi et soupira profondément en se rendant compte que son père ne l’avait pas réveillé, comme chaque matin. Rabattant sa couette sur ses pieds, elle sortit ces derniers et les posa sur le parquet froid de sa chambre, elle frissonna. Elle n’avait pas envie d’aller en cours mais, comme pour s’encourager, elle se dit que ce soir c’était le week-end et qu’elle pourrait passer du temps avec son père, aller au parc, faire les magasins – même s’il détestait ça, mordre la vie à pleine dent tout simplement.
Se levant, elle réajusta son bas de pyjama et se passa une main dans ses cheveux décoiffés. Trainant les pieds et la mine ensommeillée, elle ouvrit la porte de sa chambre et s’avança dans le couloir pour finalement descendre les escaliers.
Elle arriva dans la cuisine en baillant et son père l’accueillit d’un grand sourire.
« Qu’elle classe, ma fille ! souligna-t-il en riant. »
Elle ne fit aucune remarque, préférant se concentrer sur le jus d’orange qu’elle versait dans son verre. Baillant une nouvelle fois, elle se prépara un bol de céréale et s’installa en face de son père.
« Pourquoi tu ne m’as pas réveillé ?
- J’étais plongée dans le dossier, je n’ai pas fais attention. Excuse-moi, fit-il d’un sourire désolé. »
Elle leva la tête de son bol et regarda ledit dossier, un voile de tristesse passa dans ses yeux azurs.
« Red John ? demanda-t-elle en désignant du menton les feuilles qui trainaient sur la table.
- Red John, confirma son père. »
Charlotte soupira profondément et enfourna sa cuillère dans sa bouche, soudainement exaspérée. Elle finit rapidement ses céréales, ne supportant plus le silence qui se faisait pesant. Elle le mit dans l’évier, ainsi que son verre et monta se changer.
Jane profita de l’absence de sa fille pour fermer les yeux et soupirer à son tour. Il savait que le fait qu’il étudie sous toute les coutures ce dossier énervait profondément Charlotte mais il ne pouvait s’en empêcher, après tout, il était rentré dans la police en temps que consultant pour pourchasser Red John et crier vengeance.
Quelques minutes plus tard et elle redescendait, son cartable sur une épaule et les yeux entourés de noirs. Il aimait bien lorsqu’elle se mettait du crayon, ça lui allait bien et ça faisait ressortir ses jolis yeux bleus.
oOoOoOoOo
Elle passa sa tête par la fenêtre pour faire un baiser sur la joue de son père, elle se releva, un léger sourire au coin des lèvres.
« Tu passeras le bonjour à l’agent Lisbon de ma part, d’accord ?
- Je le ferais, passe une bonne journée ma chérie, sourit-il.
- Toi aussi papa. »
Un groupe d’amis lui fit signe et lui accorda quelques sourires. Alors que son père allait s’en aller, elle se retourna vers lui et lui fit un bref signe de la main.
Elle entendit le moteur de la voiture gronder puis elle l’entendit s’éloigner pour finalement ne plus exister. Elle rit à une bêtise d’un de ses amis et tourna légèrement la tête. Son regard azur en croisa un émeraude, son souffle se coupa et son cœur se mit à battre plus fortement.
Il était de taille moyenne mais plus grand qu’elle, il avait les cheveux noirs corbeaux et un regard vert, elle n’osait détacher ses yeux comme hypnotiser. Elle ne l’avait jamais vu.
« Charlotte , tu m’écoutes? demanda sa meilleure amie. »
Détournant les yeux, elle les posa sur son amie, Sélène. Elle aussi était jolie, un vrai garçon manqué mais jolie, elle avait les cheveux bruns légèrement bouclés et de grand jeux noirs rieurs. Elle plaisantait souvent. Charlotte lança un bref regard au jeune homme qui n’avait toujours pas bougé et son amie le remarqua.
« Et bien, tu ne perds pas ton temps avec le nouveau ! rit-elle.
- Arrête, gronda-t-elle en tapant l’épaule de son amie qui en rit d’autant plus.
- Tu n’as pas à avoir honte, il est plutôt mignon, remarqua-t-elle en haussant les épaules. Je vais aller le voir, tiens !
- Hey ! s'offensa l’adolescente aux yeux bleus. »
Sélène éclata d’un rire clair et Charlotte défronça les sourcils en souriant.
« Va lui parler, lui proposa-t-elle. »
Charlotte serra la lanière de son sac et déglutit difficilement. Elle se tourna vers le jeune homme qui la regardait en souriant légèrement, presque gêné. D’une démarche hésitante, elle s’approcha de lui, un sourire forcé sur le visage, ses mains tremblaient.
« Salut, murmura-t-elle en rougissant légèrement.
- Salut, sourit-il.
- Tu es nouveau ? demanda-t-elle soudainement plus à l’aise. »
Il hocha positivement la tête et son sourire s’agrandit, dévoilant des dents blanches et parfaitement alignées. Elle fixa momentanément son sourire puis remonta vers ses yeux où elle s’y plongea volontiers.
« Tu t’appelles comment ? demanda-t-il doucement.
- Charlotte Jane, et toi ?
- Matthew Lisbon. »
Elle perdit petit à petit son sourire.
« Lisbon… Comme Teresa Lisbon ? Meeeerde ! pensa-t-elle. »
« Euh, quelqu’un de ta famille ne s’appellerait pas Teresa Lisbon ? demanda-t-elle en faisant une légère grimace.
- Si, c’est ma tante, pourquoi ? Tu l’as connais ?
- Oui, mon père travaille avec elle. »
Matthew haussa soudainement les sourcils, un éclair de lucidité passa dans ses yeux.
« Je me disais bien que « Jane » me rappelait quelque chose ! Le consultant infernal est ton père, rit-il.
- C’est bien lui, fit-elle en faisait la moue. »
Il rit devant la grimace qu’elle faisait, le voyant faire, elle esquissa un sourire amusé.
Un peu plus loin, Sélène les regardait, un sourire victorieux naquit doucement sur ses fines lèvres.
oOoOoOoOo
Il entra sans frapper – comme à son habitude – et salua joyeusement sa patronne qui avait la tête dans des dossiers. Elle ne lui répondit pas, ne leva même pas la tête pour l’accueillir. Il posa bruyamment le gobelet de café sur le bureau et parcourut la pièce du regard.
« Ok… Quel accueil ! souligna-t-il sarcastique. »
Il s’assit sur le canapé qui se trouvait dans le coin de la pièce et tourna la tête vers sa patronne. Elle leva finalement les yeux vers lui et lui lança un regard meurtrier avant de replonger dans son dossier, l’insultant à mi-voix.
« Qu’est-ce que vous voulez, Jane ?
- Vous dire bonjour, dit-il en haussant les épaules.
- Et bien, bonjour. »
Il rit devant sa mauvaise humeur et s’allongea sur le canapé. Il passa ses bras derrière sa tête et croisa les jambes en fermant les yeux. Il lâcha un soupir de bien être avant d’ouvrir la bouche.
« Charlotte vous passe le bonjour, dit-il en ouvrant un œil pour observer la jeune femme. »
Il sourit, amusé, lorsqu’il la vit relever la tête, un sourire chaleureux aux lèvres. Il savait qu’elle appréciait sa fille et il en était ravi.
« Comment va-t-elle ?
- Très bien mais la reprise de l’école la rend de mauvaise humeur, remarqua-t-il. »
Alors qu’elle acquiesçait d’un signe de tête, elle ne se doutait pas que le blond n’avait pas finit de parler.
« … Elle aussi. »
Il rit lorsqu’il sentit un objet lui toucher le ventre. Il prit le stylo entre ses doigts et le fit tourner, les yeux finalement ouverts.
« Vous devriez le boire, lui recommanda-t-il en désignant le gobelet du stylo. Il va refroidir. »
Elle jaugea du regard le café avant de hausser les épaules et de se remettre au travail. Un léger éclat de rire lui parvint aux oreilles, la faisant –une nouvelle fois – relever la tête.
« C’est amusant de voir à quel point vous pouvez être enfantine parfois, sourit-il.
- Comment ça ?
- Vous avez de la paperasse à finir, beaucoup de paperasse et vous vous imposer des défis, dit-il en se relevant pour s’assoir. Là, par exemple, vous avez comme défis de finir votre rapport en un temps record, si vous n’y arrivez pas, votre défaite sera de boire votre café froid. »
Elle fronça les sourcils, se mordant les joues pour ne pas sourire.
« Pas du tout, nia-t-elle.
- Menteuse. »
Son sourire lui échappa enfin, Jane vit le premier véritable sourire de la journée et cela lui mit le cœur en fête. Ils se sourirent avant que le silence prenne place, l’atmosphère devint soudainement gênante.
Elle détacha son regard et se remit au travail, silencieusement. Jane se rallongea doucement sur le canapé, soupirant une nouvelle fois, il prit la même position.
Après quelques minutes de somnolences, le consultant n’entendit plus le stylo glissant les feuilles de papier, ce simple manque lui fit ouvrir les yeux. Il vit alors que la jeune femme buvait son café, un léger sourire sur les lèvres.
« Froid ou chaud ?
- Tiède, chuchota-t-elle en posant le gobelet sur son bureau.
- Mmh, vous pouvez faire mieux. »
Elle sourit et posa son menton sur son poing, le regardant sourire avant de lui faire une confidence banale.
« Mon neveu est dans la même école que votre fille, je crois.
- Vraiment ? Peut être se sont-ils déjà rencontrés à l’heure qu’il est, sourit-il les yeux fermés.
- Peut être oui. »
Il l’entendit soupirer et ouvrit les yeux, les posant sur elle. Il vit qu’elle était ailleurs, peut être avec son neveu, dans ses pensées.
« Que se passe-t-il Lisbon ?
- Rien, rien de grave en tout cas, le rassura-t-elle.
- Rien de grave ce n’est pas rien, dîtes-moi. »
Elle soupira bruyamment, fermant les yeux. Elle plongea finalement son regard dans celui soudain inquiet du consultant.
« C’est juste… elle se mordit la lèvre inférieure. Il a beaucoup de mal à s’intégrer, il vivait dans la moquerie dans son ancien lycée, il était vraiment malheureux. Tout ce que je souhaite c’est que…
- C’est qu’il soit accepté et intégré dans celui de ma fille, conclut-il.
- C’est ça, sourit-elle mais inquiète malgré tout. »
Il lui sourit tendrement, attendrit de la voir si inquiète pour un membre de sa famille.
« Ne vous inquiétez pas, Charlotte remarque toujours les nouveaux et c’est souvent la première et parfois la seule qui va leur parler. »
En retour, il eu droit à un énorme sourire soulagé de la part de sa patronne. Il se leva, frotta son pantalon comme pour enlever de la poussière et s’approcha de la sortie.
« Vous savez, il est vraiment gentil, il ne ferait pas de mal à une mouche.
- Je n’en doute pas une seconde, Lisbon, sourit-il. Après tout… commença-t-il en ouvrant la porte.
- Quoi ? Après tout, quoi ?
- Il a… il se mit hors du bureau, seul sa tête se trouvait encore à l’intérieur. Il a une super tata flic ! »
Il ferma la porte d’un coup sec et pouffa lorsqu’il entendit un objet cogner sur la porte. Surement son pot à crayon, pensa-t-il en riant.
A suivre
Dernière édition par Nono2b le Sam 2 Avr 2011 - 21:36, édité 3 fois
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
Petit et grand couple Lisbon/Jane ça risque de devenir intéressant
En tout les cas pour ton écriture. Les relations Jane/Lisbon (adultes) sont vraiment toujours aussi bien décrites, pleines de finesse avec un soupçon de tendresse
J'ai hâte de lire la suite...
En tout les cas pour ton écriture. Les relations Jane/Lisbon (adultes) sont vraiment toujours aussi bien décrites, pleines de finesse avec un soupçon de tendresse
J'ai hâte de lire la suite...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
BRAVO POUR CETTE IDEE TOTALEMENT ORIGINALE...!!!
imaginer Jane avec sa fille, sublime!
évidemment il traque tjs RJ, meutrier de son épouse mais cela fait du bien de le voir en père attentif..
sans compter que j'ai hâte de voir comment Charlotte va gérer la relation Jane/Lisbon: sera-t-elle pour une fois plus clairvoyante que son père?
enfin la nouvelle génération jane/Lisbon promet d'avoir son lot de surprises..bref très bonne fic
une toute petite remarque de conjugaison: "il parcourut" pas "parcourra"....
mais sinon c'est super
imaginer Jane avec sa fille, sublime!
évidemment il traque tjs RJ, meutrier de son épouse mais cela fait du bien de le voir en père attentif..
sans compter que j'ai hâte de voir comment Charlotte va gérer la relation Jane/Lisbon: sera-t-elle pour une fois plus clairvoyante que son père?
enfin la nouvelle génération jane/Lisbon promet d'avoir son lot de surprises..bref très bonne fic
une toute petite remarque de conjugaison: "il parcourut" pas "parcourra"....
mais sinon c'est super
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
Très bonne suite, je trouve l'idée très originale c'est rafraichissant!!!! Tu écris vraiment bien. C'est fluide et ça glisse tout seul. Petite confession j'ai même été surprise de voir que tu as 14 ans, j'étais loin d'écrire aussi bien à cet âge là. A vrai dire je suis même horrifiée de voir comment j'écrivais!! Tout ça pour dire que ta fic me transporte et que je suis déjà accrochée! Il me tarde de connaître la suite!!
enjoy- Inspecteur de police
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
Merci beaucoup
Merci Calypsoh, j'ai corrigé
Je voulais absolument faire un Jane/Lisbon mais en miniature et avec les rôles "inversés", je suis contente, j'ai réussis mon coup !
Enjoy, j'écris depuis mes 11 ans, j'ai eu le temps de m'améliorer et puis j'aime être toute seule, écrire et écouter de la musique. L'écriture est un excellent exutoire je trouve
La suite arrivera dans pas longtemps, j'essayerais de m'y mettre parmi mes devoirs, mes leçons à apprendre, mes interro et mon gros rhume que j'ai depuis... Hier.
Merci Calypsoh, j'ai corrigé
Je voulais absolument faire un Jane/Lisbon mais en miniature et avec les rôles "inversés", je suis contente, j'ai réussis mon coup !
Enjoy, j'écris depuis mes 11 ans, j'ai eu le temps de m'améliorer et puis j'aime être toute seule, écrire et écouter de la musique. L'écriture est un excellent exutoire je trouve
La suite arrivera dans pas longtemps, j'essayerais de m'y mettre parmi mes devoirs, mes leçons à apprendre, mes interro et mon gros rhume que j'ai depuis... Hier.
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
ah j'adore ! le prologue ne me tentait pas trop mais le 1er chap est GENIAL !!!
VLS !!!
VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
Trop marrant , j'aime vraiment que tu est inclue charlotte et un neveu à Teresa
Je sens que sa va me plaire cette fic
J'ai déja très très hâte de lire la suite
VLSSSSSS
Je sens que sa va me plaire cette fic
J'ai déja très très hâte de lire la suite
VLSSSSSS
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
Merci beaucoup pour tous vos commentaires
Voilà la suite, la deuxième partie me plaît, je me suis éclatée à l'écrire
Bonne lecture
________________________________
Chapitre 2 : Dis-moi tout.
La cloche sonna, la sortant de ses pensées brusquement. Elle nota les devoirs que leur professeur marquait au tableau avant de ranger ses affaires, l’esprit encore ailleurs.
Sélène s’assit sur la table de son amie, bloquant ainsi son cahier de cours. Ne l’ayant pas remarqué, Charlotte commença à s’énerver sur son « fichu cahier de maths » et commença à jurer en relevant la tête. Voyant la mine amusée de Sélène, elle lui fit un petit sourire d’excuse.
Dans un dernier sourire, sa meilleure amie se leva, libérant ainsi le cahier que Charlotte rangea. Elles firent un signe d’au revoir à leur professeur. La jeune fille aux yeux azur ne disait rien, se contentait de hocher la tête lorsque son amie parlait. Cette dernière voyait bien que Charlotte avait la tête ailleurs, qu’elle ne l’écoutait qu’à moitié.
Elles déambulaient dans les couloirs pour rejoindre leurs casiers. Soudainement, Sélène fit face à son amie, l’obligeant à s’arrêter.
« Bon, Charlotte, qu’est-ce que tu as ? »
Surprise que son amie prenne ainsi les devant, elle la regarda sans comprendre.
« Mais, rien.
- Si, je vois bien qu’il y a quelque chose. Tu sembles constamment ailleurs, parfois tu es tellement plongée dans tes pensées que tu ne m’entends pas lorsque je te parle, je ne sais pas à quoi tu penses mais je peux voir des larmes apparaître dans tes yeux. »
Exactement comme sa meilleure le décrivit, des larmes se bousculèrent au coin de ses yeux bleus. Elle renifla et essuya d’un revers de main nerveux la larme qui lui avait échappé.
Voyant que ses barrières s’écroulaient si facilement, Sélène l’a prit doucement dans ses bras.
« Oh non, Charlotte. Je ne voulais pas te faire pleurer, excuse-moi, chuchota-t-elle doucement. »
Elle aurait aimé lui dire qu’elle n’y était pour rien, qu’elle ne lui en voulait pas mais à la place de nouvelles larmes remplacèrent la première. Elle ne pleurait jamais, elle ne savait pas vraiment pourquoi, aujourd’hui toute sa carapace semblait être fendu, voir peut être même brisée.
Elle se détacha finalement de son amie, mit ses affaires dans son casier et se dirigea vers la sortie, Sélène sur ses talons. L’air devenait étouffant, elle avait besoin de sortir pour respirer normalement. Sa gorge la brûlait sans qu’elle puisse y faire quelque chose, ses larmes étaient désormais presque inexistantes mais son cœur était toujours serré, un drôle de sentiment s’emparait d’elle à cet instant.
Elle s’assit silencieusement sur un banc, les mains jointent sur ses cuisses, elle écoutait le vent se glisser sensuellement dans cheveux, elle ferma les yeux, écoutant le silence comme son père lui avait apprit lorsqu’elle était petite et qu’ils allaient tout les deux au parc après l’école. Elle entendit son amie s’asseoir à côté d’elle, un sourire presque imperceptible vint étirer ses lèvres.
Elle avala tranquillement et se rendit compte que sa gorge ne la brûlait plus, son cœur n’était plus serré, elle se sentait mieux. Alors, enfin elle ouvrit les yeux et les posa sur son amie de toujours.
Sélène la regardait, légèrement inquiète par son comportement. Jamais elle ne l’avait vu si vulnérable, elle avait toujours été cette adolescente forte qui ne montrait jamais ses faiblesses, qui ne racontait jamais ses malheurs, qui pleurait seul dans son coin et non dans ses bras. Un jour, elle aimerait endosser le rôle de la meilleure amie qui console, qui apaise doucement le chagrin, elle aimerait pour une fois, être à la place de Charlotte.
« Pourquoi est-ce que tu ne me raconte jamais rien, lui dit-elle. »
Ce n’était pas une question mais une affirmation et une nouvelle fois, la gorge de Charlotte devint brûlante et son cœur se serra.
« Je dois toujours essayer de deviner ce qui t’arrive, tu ne me dis jamais rien alors que moi… Moi je te dis tout, murmura Sélène. Tu sais, je ne te demande pas grand-chose, je veux juste… Comment te dire… J’aimerais juste être véritablement ta meilleure amie, sourit-elle douloureusement. »
Charlotte ouvrit grand les yeux, jamais elle n’aurait pensé que son amie ne se qualifiait pas comme étant sa seule et meilleure amie.
« Sélène, tu es ma meilleure amie, sourit-elle en posant une main sur son bras.
- Pas comme je voudrais l’être. J’aimerais être la personne à qui tu dis tout mais tu ne me parle pas de tes malheurs, tu ne me dis rien. Je te raconte tout, moi, pourtant et j’ai cru que me voyant faire, tu ferais la même chose que moi… »
En cet instant, Charlotte su à quel point elle pouvait compter pour sa meilleure amie, à quel point sa meilleure amie l’appréciait et l’aimait. Son cœur se gonfla d’amour pour elle et la prit dans ses bras, la serrant de toutes ses forces.
« Je suis désolée, je te dirais tout maintenant, tout mes malheurs, mes chagrins, mes pleurs, tout. Je te le promets. »
Souriant dans ses cheveux, Sélène la serra un peu plus contre elle.
Mais et si elle lui disait à quel point elle avait peur de voir son père travailler sur le dossier de ce tueur en série, à quel point cela la dévastait ? Et si elle lui disait à quel point elle se sentait inutile lorsque, chaque matin, elle vidait cette tasse de café dans l’évier, lorsqu’elle le voyait son gel douche dans les sacs de course ?
Charlotte sentit une vague de culpabilité l’envahir, elle savait qu’elle ne lui dirait pas tout, elle savait qu’elle lui mentirait lorsqu’elle lui demandera comment elle allait, elle savait qu’un jour, elle reverrait cette horrible lueur douloureuse dans ses yeux noirs. Elle savait qu’un jour elle n’en pourra plus et ce jour là, elle perdrait son amitié d’enfance rempli d’innocence et de complicité.
Elle le savait.
Derrière son bureau, Lisbon finissait sa paperasse. Elle regarda sa montre, plus d’une heure que Jane n’était pas venu la voir.
« Étrange, pensa-t-elle. »
Elle haussa finalement les épaules et se remit au travail, sentant malgré elle l’inquiétude l’envahir.
Une demi-heure plus tard, elle avait terminé et toujours aucune nouvelle de Jane. Fronçant les sourcils, elle se leva et sortit du bureau, se dirigeant vers ceux de son équipe.
« Vous savez où est Jane ?
- Non, il est peut être partit prendre l’air, lui répondit VanPelt. »
Lisbon haussa une nouvelle fois les épaules et se rapprocha de sa subordonnée, regardant ce qu’elle faisait.
« Alors, on en est où de notre mandat ?
- Toujours aucune nouvelle. »
Soudaine, un éclair de lucidité passa dans les yeux de Lisbon qui s’assombrirent de colère. Elle fonça dans son bureau, elle attrapa sa veste et ses clés de voiture avant de retourner auprès de son équipe, un doigt en l’air et le visage tourné vers VanPelt. Le doigt toujours brandit devant elle, elle semblait contenir sa colère car elle se pinça les lèvres.
« Vous m’avez dit que Jane était parti faire quoi ?
- Qu’il était partit prendre l’air, répondit VanPelt sans comprendre.
- C’est ce qu’il vous a dit ?
- Oui.
- Qu’il était partit prendre l’air ? »
La jeune femme rousse hocha la tête, un début de sourire aux lèvres.
« Je vais le tuer, murmura la patronne avant de se diriger vers l’ascenseur. »
Son équipe la regarda partir, ils se demandaient tous ce que Jane avait pu encore faire.
« Ou partit faire une connerie, compléta Grace.
- Comme d’habitude, conclut Cho, impassible. »
Finalement, ils haussèrent tous les épaules et se remirent au travail en silence, se disant que Jane avait toujours la manie de faire enrager Lisbon.
« Jane ? »
Aucune réponse, elle soupira violemment. Elle monta une marche et regarda en haut.
« Jane, vous êtes là ? »
Elle entendit des pas au dessus de sa tête, machinalement, elle les suivit du regard.
« Non, c’est le père Noël, dit Jane d’une grosse voix.
- Je ne savais pas que le père Noël venait en mai, Jane, souligna-t-elle alors qu’elle essayait de masquer son sourire face à sa pitrerie.
- Mince, je suis démasquée. Vous êtes forte, Lisbon, dit-il alors qu’il laissait passer sa tête par la rambarde, un sourire éclatant aux lèvres. »
En voyant son agaçant sourire, Lisbon se souvint pourquoi elle était venue ici et de qu’elle devait être en colère contre lui.
Son visage vint alors de marbre et aucune trace d’un possible sourire n’était visible sur ses lèvres.
« Jane, gémit-elle, vous savez que vous ne devez pas entrer par effraction chez les gens comme ça.
- Et vous, vous êtes rentré comment ? demanda-t-il en désignant la porte d’entrée du doigt. Par téléportation ?
- Arrêtez de vous foutre de moi et descendez ! gronda-t-elle. »
Étrangement il ne protesta pas et descendit sans un mot, d’un pas las et une mine de chien battu. Lisbon roula des yeux en souriant en le voyant faire.
« Je peux vous dire ce que j’ai trouvé ? demanda-t-il. »
Elle l’ignora royalement et il fit la moue. Des clés entrant dans la serrure se firent entendre et Lisbon perdit petit à petit son sourire tandis que celui de Jane s’agrandissait.
« Merde, vous voyez dans qu’elle pétrin vous nous avez mis ? railla-t-elle. »
Il se contenta de lui sourire en se dandinant sur ses pieds, regardant autour de lui pour trouver une cachette.
« Il nous faut un endroit où nous cacher, aidez-moi à en trouver une, Jane.
- Là-bas, dit-il en désignant un placard à portes coulissantes. »
Sans chercher à protester, elle se dirigea la première vers ledit placard, l’ouvrit et se mit dedans avec à sa suite son agaçant consultant qui fermait doucement les portes lorsque celle de l’entrée s’ouvrait.
Sentant une drôle d’odeur parvenir à ses narines, Lisbon renifla quelques instants avant de baisser la tête. Elle pu voir ce qui se trouvait à ses pieds grâce à la faible clarté qui passait par les portes en fer.
« Génial, le placard à chaussure… chuchota-t-elle d’un air dépité. »
Elle entendit Jane pouffer et releva la tête vers lui. Le plus sérieusement du monde, il lui fit un énorme sourire.
« Je peux vous dire ce que j’ai trouvé maintenant ?
- Pitié, achevé-moi, murmura-t-elle. »
Voilà la suite, la deuxième partie me plaît, je me suis éclatée à l'écrire
Bonne lecture
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Chapitre 2 : Dis-moi tout.
La cloche sonna, la sortant de ses pensées brusquement. Elle nota les devoirs que leur professeur marquait au tableau avant de ranger ses affaires, l’esprit encore ailleurs.
Sélène s’assit sur la table de son amie, bloquant ainsi son cahier de cours. Ne l’ayant pas remarqué, Charlotte commença à s’énerver sur son « fichu cahier de maths » et commença à jurer en relevant la tête. Voyant la mine amusée de Sélène, elle lui fit un petit sourire d’excuse.
Dans un dernier sourire, sa meilleure amie se leva, libérant ainsi le cahier que Charlotte rangea. Elles firent un signe d’au revoir à leur professeur. La jeune fille aux yeux azur ne disait rien, se contentait de hocher la tête lorsque son amie parlait. Cette dernière voyait bien que Charlotte avait la tête ailleurs, qu’elle ne l’écoutait qu’à moitié.
Elles déambulaient dans les couloirs pour rejoindre leurs casiers. Soudainement, Sélène fit face à son amie, l’obligeant à s’arrêter.
« Bon, Charlotte, qu’est-ce que tu as ? »
Surprise que son amie prenne ainsi les devant, elle la regarda sans comprendre.
« Mais, rien.
- Si, je vois bien qu’il y a quelque chose. Tu sembles constamment ailleurs, parfois tu es tellement plongée dans tes pensées que tu ne m’entends pas lorsque je te parle, je ne sais pas à quoi tu penses mais je peux voir des larmes apparaître dans tes yeux. »
Exactement comme sa meilleure le décrivit, des larmes se bousculèrent au coin de ses yeux bleus. Elle renifla et essuya d’un revers de main nerveux la larme qui lui avait échappé.
Voyant que ses barrières s’écroulaient si facilement, Sélène l’a prit doucement dans ses bras.
« Oh non, Charlotte. Je ne voulais pas te faire pleurer, excuse-moi, chuchota-t-elle doucement. »
Elle aurait aimé lui dire qu’elle n’y était pour rien, qu’elle ne lui en voulait pas mais à la place de nouvelles larmes remplacèrent la première. Elle ne pleurait jamais, elle ne savait pas vraiment pourquoi, aujourd’hui toute sa carapace semblait être fendu, voir peut être même brisée.
Elle se détacha finalement de son amie, mit ses affaires dans son casier et se dirigea vers la sortie, Sélène sur ses talons. L’air devenait étouffant, elle avait besoin de sortir pour respirer normalement. Sa gorge la brûlait sans qu’elle puisse y faire quelque chose, ses larmes étaient désormais presque inexistantes mais son cœur était toujours serré, un drôle de sentiment s’emparait d’elle à cet instant.
Elle s’assit silencieusement sur un banc, les mains jointent sur ses cuisses, elle écoutait le vent se glisser sensuellement dans cheveux, elle ferma les yeux, écoutant le silence comme son père lui avait apprit lorsqu’elle était petite et qu’ils allaient tout les deux au parc après l’école. Elle entendit son amie s’asseoir à côté d’elle, un sourire presque imperceptible vint étirer ses lèvres.
Elle avala tranquillement et se rendit compte que sa gorge ne la brûlait plus, son cœur n’était plus serré, elle se sentait mieux. Alors, enfin elle ouvrit les yeux et les posa sur son amie de toujours.
Sélène la regardait, légèrement inquiète par son comportement. Jamais elle ne l’avait vu si vulnérable, elle avait toujours été cette adolescente forte qui ne montrait jamais ses faiblesses, qui ne racontait jamais ses malheurs, qui pleurait seul dans son coin et non dans ses bras. Un jour, elle aimerait endosser le rôle de la meilleure amie qui console, qui apaise doucement le chagrin, elle aimerait pour une fois, être à la place de Charlotte.
« Pourquoi est-ce que tu ne me raconte jamais rien, lui dit-elle. »
Ce n’était pas une question mais une affirmation et une nouvelle fois, la gorge de Charlotte devint brûlante et son cœur se serra.
« Je dois toujours essayer de deviner ce qui t’arrive, tu ne me dis jamais rien alors que moi… Moi je te dis tout, murmura Sélène. Tu sais, je ne te demande pas grand-chose, je veux juste… Comment te dire… J’aimerais juste être véritablement ta meilleure amie, sourit-elle douloureusement. »
Charlotte ouvrit grand les yeux, jamais elle n’aurait pensé que son amie ne se qualifiait pas comme étant sa seule et meilleure amie.
« Sélène, tu es ma meilleure amie, sourit-elle en posant une main sur son bras.
- Pas comme je voudrais l’être. J’aimerais être la personne à qui tu dis tout mais tu ne me parle pas de tes malheurs, tu ne me dis rien. Je te raconte tout, moi, pourtant et j’ai cru que me voyant faire, tu ferais la même chose que moi… »
En cet instant, Charlotte su à quel point elle pouvait compter pour sa meilleure amie, à quel point sa meilleure amie l’appréciait et l’aimait. Son cœur se gonfla d’amour pour elle et la prit dans ses bras, la serrant de toutes ses forces.
« Je suis désolée, je te dirais tout maintenant, tout mes malheurs, mes chagrins, mes pleurs, tout. Je te le promets. »
Souriant dans ses cheveux, Sélène la serra un peu plus contre elle.
Mais et si elle lui disait à quel point elle avait peur de voir son père travailler sur le dossier de ce tueur en série, à quel point cela la dévastait ? Et si elle lui disait à quel point elle se sentait inutile lorsque, chaque matin, elle vidait cette tasse de café dans l’évier, lorsqu’elle le voyait son gel douche dans les sacs de course ?
Charlotte sentit une vague de culpabilité l’envahir, elle savait qu’elle ne lui dirait pas tout, elle savait qu’elle lui mentirait lorsqu’elle lui demandera comment elle allait, elle savait qu’un jour, elle reverrait cette horrible lueur douloureuse dans ses yeux noirs. Elle savait qu’un jour elle n’en pourra plus et ce jour là, elle perdrait son amitié d’enfance rempli d’innocence et de complicité.
Elle le savait.
oOoOoOoOo
Derrière son bureau, Lisbon finissait sa paperasse. Elle regarda sa montre, plus d’une heure que Jane n’était pas venu la voir.
« Étrange, pensa-t-elle. »
Elle haussa finalement les épaules et se remit au travail, sentant malgré elle l’inquiétude l’envahir.
Une demi-heure plus tard, elle avait terminé et toujours aucune nouvelle de Jane. Fronçant les sourcils, elle se leva et sortit du bureau, se dirigeant vers ceux de son équipe.
« Vous savez où est Jane ?
- Non, il est peut être partit prendre l’air, lui répondit VanPelt. »
Lisbon haussa une nouvelle fois les épaules et se rapprocha de sa subordonnée, regardant ce qu’elle faisait.
« Alors, on en est où de notre mandat ?
- Toujours aucune nouvelle. »
Soudaine, un éclair de lucidité passa dans les yeux de Lisbon qui s’assombrirent de colère. Elle fonça dans son bureau, elle attrapa sa veste et ses clés de voiture avant de retourner auprès de son équipe, un doigt en l’air et le visage tourné vers VanPelt. Le doigt toujours brandit devant elle, elle semblait contenir sa colère car elle se pinça les lèvres.
« Vous m’avez dit que Jane était parti faire quoi ?
- Qu’il était partit prendre l’air, répondit VanPelt sans comprendre.
- C’est ce qu’il vous a dit ?
- Oui.
- Qu’il était partit prendre l’air ? »
La jeune femme rousse hocha la tête, un début de sourire aux lèvres.
« Je vais le tuer, murmura la patronne avant de se diriger vers l’ascenseur. »
Son équipe la regarda partir, ils se demandaient tous ce que Jane avait pu encore faire.
« Ou partit faire une connerie, compléta Grace.
- Comme d’habitude, conclut Cho, impassible. »
Finalement, ils haussèrent tous les épaules et se remirent au travail en silence, se disant que Jane avait toujours la manie de faire enrager Lisbon.
oOoOoOoOo
« Jane ? »
Aucune réponse, elle soupira violemment. Elle monta une marche et regarda en haut.
« Jane, vous êtes là ? »
Elle entendit des pas au dessus de sa tête, machinalement, elle les suivit du regard.
« Non, c’est le père Noël, dit Jane d’une grosse voix.
- Je ne savais pas que le père Noël venait en mai, Jane, souligna-t-elle alors qu’elle essayait de masquer son sourire face à sa pitrerie.
- Mince, je suis démasquée. Vous êtes forte, Lisbon, dit-il alors qu’il laissait passer sa tête par la rambarde, un sourire éclatant aux lèvres. »
En voyant son agaçant sourire, Lisbon se souvint pourquoi elle était venue ici et de qu’elle devait être en colère contre lui.
Son visage vint alors de marbre et aucune trace d’un possible sourire n’était visible sur ses lèvres.
« Jane, gémit-elle, vous savez que vous ne devez pas entrer par effraction chez les gens comme ça.
- Et vous, vous êtes rentré comment ? demanda-t-il en désignant la porte d’entrée du doigt. Par téléportation ?
- Arrêtez de vous foutre de moi et descendez ! gronda-t-elle. »
Étrangement il ne protesta pas et descendit sans un mot, d’un pas las et une mine de chien battu. Lisbon roula des yeux en souriant en le voyant faire.
« Je peux vous dire ce que j’ai trouvé ? demanda-t-il. »
Elle l’ignora royalement et il fit la moue. Des clés entrant dans la serrure se firent entendre et Lisbon perdit petit à petit son sourire tandis que celui de Jane s’agrandissait.
« Merde, vous voyez dans qu’elle pétrin vous nous avez mis ? railla-t-elle. »
Il se contenta de lui sourire en se dandinant sur ses pieds, regardant autour de lui pour trouver une cachette.
« Il nous faut un endroit où nous cacher, aidez-moi à en trouver une, Jane.
- Là-bas, dit-il en désignant un placard à portes coulissantes. »
Sans chercher à protester, elle se dirigea la première vers ledit placard, l’ouvrit et se mit dedans avec à sa suite son agaçant consultant qui fermait doucement les portes lorsque celle de l’entrée s’ouvrait.
Sentant une drôle d’odeur parvenir à ses narines, Lisbon renifla quelques instants avant de baisser la tête. Elle pu voir ce qui se trouvait à ses pieds grâce à la faible clarté qui passait par les portes en fer.
« Génial, le placard à chaussure… chuchota-t-elle d’un air dépité. »
Elle entendit Jane pouffer et releva la tête vers lui. Le plus sérieusement du monde, il lui fit un énorme sourire.
« Je peux vous dire ce que j’ai trouvé maintenant ?
- Pitié, achevé-moi, murmura-t-elle. »
A suivre
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
ah génial !!! excellent
vls !!! et bravo !
vls !!! et bravo !
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
j'aime beaucoup ce chapitre pour le contraste des comportements entre Charlotte et son père ...
Elle sérieuse, triste et angoissée comme une adulte, lui plaisantant, s'amusant comme un gamin...avec Lisbon pour tenter de rattraper ce qui peut l'être...
Maintenant j'ai hâte de voir ce qui va se passer dans le placard à chaussures :bounce: :bounce: :bounce:
Elle sérieuse, triste et angoissée comme une adulte, lui plaisantant, s'amusant comme un gamin...avec Lisbon pour tenter de rattraper ce qui peut l'être...
Maintenant j'ai hâte de voir ce qui va se passer dans le placard à chaussures :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
Merci beaucoup pour vos commentaires
Désolé du retard mais pour me faire pardonner, j'ai une longue suite !
J'espère que ça vous plaira, bonne lecture
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Chapitre 3 : Sans bruit.
La cloche sonne, un cœur léger se lève tandis qu’un autre, plus lourd, le suit sans bruit, s’emmurant dans son silence. Un soupir, discret, presque imperceptible mais bien là, montrant tout le désespoir que se cœur contient.
Son amie se tourna alors vers elle et lui sourit joyeusement, elle s’obligea alors à lui répondre. Le temps semblait suspendu dans les airs, les gens marchaient au ralentit à ses côtés.
Soudainement, tout retomba lorsqu’elle passa la porte de sa salle de classe, c’était désormais elle qui semblait au ralentit. Elle posa sa tête sur son poing et soupira, elle n’entendait rien, ne se concentrait pas sur ce que le professeur leur disait, elle regarda par la fenêtre : il faisait beau dehors.
Un nouveau soupir et elle tourna la tête vers l’homme qui leur faisait cours. Elle tourna distraitement sa tête vers sa meilleure amie et la vit intéressée par ce que le professeur leur racontait.
En cet instant, elle avait l’impression d’être à part, d’être seul, sans rien ni personne, sans bruit.
« C’est vraiment insoutenable comme odeur ! chuchota Lisbon. »
Jane se contenta de lui sourire joyeusement, fier d’être dans ce « pétrin ». Ils entendirent des paroles, il y avait deux personnes et elles semblaient en colère mais leur ton était… Inquiet comme le serait un coupable dans la salle d’interrogatoire.
Ils entendirent l’un deux avouer inconsciemment le meurtre sur lequel ils enquêtaient et Jane agrandit un peu plus son sourire.
« Vous voyez, je vous avais dit que c’était lui !
- Taisez-vous, grogna-t-elle. »
Il émit un rire silencieux et bougea légèrement mais sa cheville se tordit lorsqu’il posa son pied sur une chaussure. Il se retrouva sur Lisbon et elle, elle se retrouva coller contre le mur, la joue écraser contre la porte froide du placard.
Les paroles cessèrent alors et ils retinrent leur souffle, craignant de s’être fait remarquer. De toute façon, Lisbon ne pouvait plus respirer, Jane se trouvait sur sa cage thoracique et son visage était complètement écraser contre la porte.
Des pas s’approchèrent, ils ne bougèrent plus d’un centimètre de peur de se trahir. Quelques secondes passèrent avant que les pas s’éloignent vers la cuisine.
Jane et Lisbon soufflèrent un bon coup, Teresa fit comme elle le pouvait.
« Jane, gémit-elle, la joue encore écrasée.
- Ah, pardon. »
Il se décolla d’elle et immédiatement, elle sentit le changement de température. Elle s’éloigna de la porte et se massa la joue d’une moue boudeuse.
« Je vous ai fait mal ? s’inquiéta le blond.
- Non, non, j’étais juste écrasée contre la porte mais sinon ça va. »
Elle l’entendit pouffer et un sourire étira discrètement ses lèvres sans qu’elle ne puisse s’en empêcher. Jane mit son oreille contre la porte en fer, écoutant le moindre bruit.
« Vous croyez qu’on peut sortit ? demanda doucement Teresa avec une grimace.
- Non, ils sont encore dans la maison.
- Mais discrètement… commença-t-elle.
- Vous vous croyez dans James Bond, Lisbon ou quoi ? coupa-t-il. »
Butée, elle croisa tant bien que mal les bras et bouda tandis qu’il lui faisait un petit sourire moqueur. Il essaya tant bien que mal de glisser contre le mur pour finalement s’asseoir parmi les chaussures malodorantes. Lisbon le vite faire et fit la grimace.
« Jane, relevez-vous, c’est dégoûtant !
- Ce ne sont que des chaussures… murmura-t-il, un sourire en coin.
- Justement ! »
Il agrandit son sourire mais n’en fit pas un vrai et Lisbon le remarqua. Elle remarqua surtout son rapide changement de comportement, il y a encore quelques secondes il était joueur, maintenant il donnait l’impression de porter un fardeau insoutenable sur ses épaules.
Elle ne croyait pas si bien dire.
« Jane, ça va ? Vous semblez bien silencieux tout d’un coup, préféra-t-elle souligner.
- Surement l’odeur qui m’endort, sourit-il. »
Elle acquiesça à son tour un petit sourire et s’accroupit face à lui, dos contre le mur, genoux relevés et mains dessus. Elle regarda par la petite fente de la porte par pur besoin de faire quelque chose, pour combler le silence.
« Vous pensez que l’on va rester combien de temps ici ? demanda-t-elle.
- Je ne sais pas, jusqu’à ce qu’ils partent ou que l’on reçoive le mandat. »
Elle soupira bruyamment et appuya sa tête contre le mur. Quelques instants les yeux, elle se demanda une nouvelle fois comment elle avait fait pour tomber dans une telle situation. Elle les ouvrit finalement et les posa sur le Jane silencieux en face d’elle.
Il faisait plutôt sombre dans ce petit habitacle mais ils voyaient assez pour apercevoir l’autre.
Malgré la pénombre, elle vit qu’il était songeur, complètement plongé dans ses pensées. Elle allongea sa jambe et toucha du pied celui du consultant.
« Jane, ça va ? »
Il se contenta de relever le nez et de lui sourire avant de le baisser aussitôt. Elle appuya son pied une nouvelle fois et il vit dans ses yeux brillant qu’il ne devait pas lui mentir.
« C’est juste que… »
Il pinça les lèvres et elle mit sa tête de côté, l’encouragent silencieusement à continuer.
« Je me suis pour ainsi dire, accroché avec Charlotte ce matin, elle semblait exaspérée.
- A propos de quoi ? »
Elle aurait très bien pu faire de l’humour mais elle devina à son visage qu’il semblait préoccupé.
« Lorsqu’elle c’est réveillée, j’étais en train de lire un dossier, chuchota-t-il, comme honteux. »
Elle soupira, elle savait très bien de quel dossier il s’agissait.
« Jane, murmura-t-elle. »
Finalement elle tendit son autre jambe et le bouscula avec lorsqu’il se fit trop silencieux. Il ne réagit même pas, il était totalement ailleurs, perdu dans ses pensées.
Il était avec ses démons, elle le savait, elle pouvait presque les voir tourner autour de lui. Elle appuya une nouvelle fois son pied sur celui du consultant, le faisant relever la tête vers elle, elle lui sourit doucement.
« Jane, vous avez une fille extraordinaire, beaucoup de pères n’entretiennent pas une complicité pareille avec leurs enfants alors ne la gâchez pas, Jane. Profitez-en. Expliquez lui les choses, dîtes lui que vous en avez besoin, je suis sûre qu’elle comprendra. »
Malgré l’obscurité, il distingua son franc sourire et ses yeux brillant. Il sentit les deux coins de sa bouche se relever pour former un grand sourire de soulagement. Il se déplaça de manière à pouvoir prendre les mains de Lisbon dans les siennes. Il les regarda en souriant un peu plus, entremêlant ses doigts aux siens.
« Sainte Teresa, murmura-t-il. »
Elle sourit un serra un peu plus ses mains, avant de les enlever et de les poser sur ses genoux. Le silence se fit dans le placard à chaussure.
Ils réfléchissaient à tout et en même temps à rien, sans bruit, leur cerveau semblait surchauffer. Alors que le silence se faisait oppressant voir gênant, ils entendirent quelqu’un frapper à la porte. D’un commun accord, ils se levèrent et collèrent leurs oreilles contre la porte.
Ils entendirent l’ami du meurtrier demander à ce dernier d’aller se cacher. Ils l’entendirent ensuite ouvrir la porte et de demander à l’intrus ce qu’il voulait.
« Bonjour, Agent Rigsby et VanPelt du CBI, vous avons un mandat pour fouiller votre maison. »
Jane et Lisbon se regardèrent, ils allaient enfin pouvoir sortir.
« Faîtes-moi voir votre morceau de papier, demanda l’homme. »
Ils attendirent quelques secondes durant lesquelles l’homme devait probablement lire le mandat.
« Très bien, soupira-t-il, entrez. »
Il s’effaça derrière la porte et les laissa entrer.
Ils continuèrent de parler de chose et d’autre mais Lisbon qui, ne les entendait pas assez bien, voulu coller un peu mieux son oreille contre la porte froide du placard. Elle n’avait pas prévu marcher sur le pied de Jane qui, sous la douleur, l’enleva rapidement. Elle se cogna fortement l’arcade contre la porte et poussa un juron sous la violence du choc.
Il y eu un grand moment de silence dans la maison pendant lequel Lisbon se pinçait les lèvres pour ne pas hurler.
Elle sentit un liquide chaud couler de sa joue jusqu’à sa nuque, lui procurant un nauséeux frisson. Instinctivement, elle porta sa main à sa blessure et grimaça lorsqu’elle la toucha.
« Lisbon, ça va ? s’inquiéta Jane.
- J’ai connu mieux, grogna-t-elle. »
Elle sentit une main chaude sur son front, à la recherche de la blessure. Son visage se détendit automatiquement sous la douceur de l’homme, l’apaisant.
« Mais, Lisbon, vous saignez ! s’exclama-t-il avant qu’elle lui plaque sa main sur sa bouche.
- Taisez-vous, bon sang ! »
Il voulu protester mais elle plaqua son autre main sur la première. Il émit un rire qu’elle arrêta en lui pinçant le nez. Il poussa un cri peu viril et arrêta de faire l’idiot.
Elle entendit des pas s’approcher et son souffle se bloqua dans ses poumons s’en qu’elle ne s’en rende compte. Elle s’éloigna de la porte comme pour éviter que dès lors que la porte sera ouverte, personne ne pourra la voir, les voir.
Lorsqu’ils se retrouvèrent à découvert et face à Rigsby –qui tirait une tête de dix pieds de long – elle ne pu s’empêcher d’abaisser ses mains, les mettant le long de son corps.
Jane écarta les bras d’un mouvement théâtrale avant de lâché un :
« Tadaaaaa..! »
La mâchoire de Rigsby aurait pu toucher le sol mais il se reprit en voyant que leur patronne était blessée. L’ami du meurtrier s’approcha, un doigt menaçant devant lui.
« Mais, mais qu’est-ce qu’ils foutent là ceux-là ! »
Personne ne lui répondit, il se mit d’autant plus ne colère.
« Et qu’est-ce qu’ils foutaient dans le placard à chaussure ! »
Jane regarda ledit placard comme s’il le voyait pour la première fois et se tourna vers l’homme, l’air très sérieux.
« Je vois pas du tout de quoi vous parlez. »
Ce qu’il lui valut un coup de coude de la part de sa patronne.
Assise à son bureau, elle finissait son rapport d’enquête, ils avaient prouvé que l’homme qui c’était caché dans sa maison était le coupable grâce à l’arme de crime retrouvée par Jane, il en était d’ailleurs très fier.
Revenant au CBI, il était venu l’embêter quelques minutes dans son bureau avant de s’en lasser et de monter dans le grenier, surement pour piquer un somme avant de rentrer chez lui.
Elle se passa une main sur le front, tentant de faire disparaître cet horrible mal de tête qui la persécutait depuis que Jane l’avait malencontreusement blessé à l’arcade sourcilière. Elle mit délicatement un doigt sur le pansement qui permet de rapprocher la chair et grimaça lorsqu’elle appuya un peu trop.
Quelqu’un frappa à la porte de son bureau, elle tourna la tête vers celle dernière et vit, non sans surprise, la fille de Jane.
Elle lui fit signe d’entrer et l’accueillit d’un grand sourire joyeux.
« Charlotte ! Comment vas-tu ?
- Bonjour agent Lisbon, sourit cette dernière, je vais bien, merci. Et vous ?
- Ça va, dit-elle ne haussant les épaules. »
La jeune fille acquiesça d’un signe de tête avant de poser son cartable sur le siège qui se trouvait devant la patronne. Elle la regarda droit dans les yeux et remarqua alors son pansement.
« Qu’est-ce qu’il vous est arrivée ? demanda-t-elle en désignant son sourcil du doigt.
- Oh ça, ton père.
- Mon père ?! »
Teresa rit devant la mine déconfite de l’adolescente et lui expliqua les choses, Charlotte sembla désespérée par le cas de son père. Le silence se fit dans le bureau, la bonne humeur était soudainement retombée.
Charlotte trouva ses mains intéressantes, sa bouche sur le côté, songeuse. Lisbon la détailla trait par trait, elle avait la même tête qu’une personne voulant se confier mais qui n’osait pas, ou ne savait pas comment.
Elle la laissa prendre de l’assurance sans bruit. L’adolescente releva soudainement la tête et ouvrit la bouche, qu’elle referma quelques secondes plus tard, hésitante. Elle baissa une nouvelle fois les yeux vers ses mains avant de les poser sur l’agent en face d’elle, bien décidé à se lancer.
« Est-ce que mon père vous paraît étrange en ce moment ?
- Euh, non. Pourquoi ? demanda Lisbon en basculant sa tête sur le côté, un léger sourire aux lèvres.
- Eh bien, il… »
Elle inspira et souffla d’un seul coup, reprenant contenance.
« Il lisait le dossier de Red John ce matin et…
- Et ?
- Et j’ai montré mon mécontentement. »
Sans un bruit, l’adolescente se leva pour s’asseoir sur le canapé, liant ses mains sur ses cuisses, les yeux rivés dessus. Lisbon la regarda faire, les mains sur l’accoudoir, prête à se lever.
« Il y a des gens qui fument, qui se droguent, qui deviennent complètement dépendant de quelque chose. Mon père, lui c’est cette… Chose qui l’obsède. Lorsqu’il le lit, il est comme dans un autre monde, plus rien n’existe pour lui, pas même sa propre fille, le silence est son meilleur ami dans ces moments là. »
Sans bruit, comme si elle avait peur de l’effrayer, Lisbon se rapprocha de Charlotte, pour finalement s’asseoir à ses côtés.
« Au début je trouvais ça normal, je n’avais pas encore conscience de ce genre de chose puis j’ai grandit, j’ai su qu’il était constamment dessus pour que sa douleur disparaisse, pour que maman soit vengée mais je sentais que je le perdais. Je lui ai fait remarquer un jour et il a arrêté, il lisait de moins en moins le dossier mais depuis quelques temps, il a recommencé. »
Elle poussa un profond soupir, reprenant par la même occasion son souffle face à se long monologue.
« Je ne peux rien faire sans qu’il me dise que c’est important pour lui, qu’il me dise qu’il va bien, que je n’ai pas à m’en faire. »
Elle soupira une nouvelle fois. Se tournant vers Lisbon, elle lui sourit doucement, peut être tristement aussi.
« Vous savez, je comprends qu’il ai envie de venger ma mère, j’aimerais moi aussi mais pas de la même manière que lui. »
Soudain, le visage de Lisbon s’éclaira d’incompréhension.
« Comment ça ? demanda cette dernière. »
Elle vit Charlotte se pincer les lèvres, signifiant que ça lui avait échappé.
« Charlotte, dis-moi, c’est important. »
Elles se regardèrent droit dans les yeux, se défiant du regard, laquelle allait lâcher la première. Et ce fut Charlotte. Elle soupira et ferma quelques instants les yeux.
« Il m’a dit qu’il avait l’intention de…
- De faire quoi, Charlotte ? »
Cette dernière se pinça une nouvelle fois les lèvres, elle avait l’impression de signer son arrêt de mort.
« De tuer Red John de la même manière qu’il avait tué ma mère. »
Elle osa un regard vers Lisbon et elle vit que les yeux de la jeune femme s’étaient assombris.
« L’enfoiré ! gronda-t-elle, folle de rage. »
Elle se leva d’un bon, les poings serrés. Charlotte lui attrapa une main, l’obligeant à se détendre.
« Je vous en prie, ne lui dîtes rien. Je lui avais promis de ne rien dire, supplia Charlotte. »
Les yeux brillant de rage et la mâchoire crispée, Lisbon se tourna vers elle.
« Mais pourquoi t’as-t-il dit une chose pareille !
- C’est de ma faute, soupira la jeune fille. »
Étonnée, Teresa lui fit complètement face. Sa colère était toujours présente mais moins visible, elle l’avait, en quelque sorte, étouffé.
« On s’est disputé un soir, je lui ai demandé pourquoi il s’acharnait tant sur ce dossier et il c’est mit dans une rage noire, je ne l’avais jamais vu comme ça. Il m’a parlé de ma mère et m’a dit de qu’elles façons il avait l’intention de tuer Red John. »
Soupirant une nouvelle fois, elle ferma les yeux et écouta son ami le silence. Elle entendit Lisbon se rapprocher et se poster près d’elle. Ouvrant les yeux et levant lentement la tête, elle vit la jeune femme lui sourire doucement.
« Ce n’est pas de ta faute, ne te sens pas coupable par ce qu’il se passe en ce moment. Red John ne se manifeste plus, ton père devient dingue par son silence devenu trop long. »
L’agent prit le visage de la jeune fille en coupe et lui sourit tendrement.
« Laisse-le dans son silence, il prendra conscience des choses et ce jour là, il reviendra tout seul, tu verras, la rassura-t-elle en lâchant son visage. »
Le silence se fit pendant lequel la jeune fille tria chaque informations données par Lisbon, prenant conscience des choses.
« J’espère, murmura Charlotte en baissant les yeux. »
Elle se leva, récupéra son sac et se dirigea vers la porte en verre, s’apprêtant à l’ouvrir lorsque Lisbon la rappela depuis son bureau.
« Au fait, as-tu rencontré un certain Matthew aujourd’hui au lycée ? demanda-t-elle en souriant.
- Votre neveu ? Oui, je l’ai rencontré, rougit Charlotte. »
Elle sentit ses joues la chauffer et vit Lisbon froncer les sourcils en la regardant, elle prit soudainement peur.
« T’es grillée ma vieille.. ! pensa-t-elle. »
Elle sentit la chaleur sur son visage disparaître et le sourire de Lisbon était revenu.
« Et tu en pense quoi ? demanda Lisbon avec malice.
- Euh, je dois, je dois y aller, bafouilla-t-elle en ouvrant la porte. Au revoir agent Lisbon !
- Au revoir, dit ledit agent s’en rien comprendre à sa soudaine envie de partir. »
Lisbon la regarda se précipiter vers les escaliers qui montaient en grenier, elle ne comprenait toujours pas.
« Qu’est-ce que j’ai dit ? se demanda-t-elle. »
Désolé du retard mais pour me faire pardonner, j'ai une longue suite !
J'espère que ça vous plaira, bonne lecture
________________________________
Chapitre 3 : Sans bruit.
La cloche sonne, un cœur léger se lève tandis qu’un autre, plus lourd, le suit sans bruit, s’emmurant dans son silence. Un soupir, discret, presque imperceptible mais bien là, montrant tout le désespoir que se cœur contient.
Son amie se tourna alors vers elle et lui sourit joyeusement, elle s’obligea alors à lui répondre. Le temps semblait suspendu dans les airs, les gens marchaient au ralentit à ses côtés.
Soudainement, tout retomba lorsqu’elle passa la porte de sa salle de classe, c’était désormais elle qui semblait au ralentit. Elle posa sa tête sur son poing et soupira, elle n’entendait rien, ne se concentrait pas sur ce que le professeur leur disait, elle regarda par la fenêtre : il faisait beau dehors.
Un nouveau soupir et elle tourna la tête vers l’homme qui leur faisait cours. Elle tourna distraitement sa tête vers sa meilleure amie et la vit intéressée par ce que le professeur leur racontait.
En cet instant, elle avait l’impression d’être à part, d’être seul, sans rien ni personne, sans bruit.
oOoOoOoOo
« C’est vraiment insoutenable comme odeur ! chuchota Lisbon. »
Jane se contenta de lui sourire joyeusement, fier d’être dans ce « pétrin ». Ils entendirent des paroles, il y avait deux personnes et elles semblaient en colère mais leur ton était… Inquiet comme le serait un coupable dans la salle d’interrogatoire.
Ils entendirent l’un deux avouer inconsciemment le meurtre sur lequel ils enquêtaient et Jane agrandit un peu plus son sourire.
« Vous voyez, je vous avais dit que c’était lui !
- Taisez-vous, grogna-t-elle. »
Il émit un rire silencieux et bougea légèrement mais sa cheville se tordit lorsqu’il posa son pied sur une chaussure. Il se retrouva sur Lisbon et elle, elle se retrouva coller contre le mur, la joue écraser contre la porte froide du placard.
Les paroles cessèrent alors et ils retinrent leur souffle, craignant de s’être fait remarquer. De toute façon, Lisbon ne pouvait plus respirer, Jane se trouvait sur sa cage thoracique et son visage était complètement écraser contre la porte.
Des pas s’approchèrent, ils ne bougèrent plus d’un centimètre de peur de se trahir. Quelques secondes passèrent avant que les pas s’éloignent vers la cuisine.
Jane et Lisbon soufflèrent un bon coup, Teresa fit comme elle le pouvait.
« Jane, gémit-elle, la joue encore écrasée.
- Ah, pardon. »
Il se décolla d’elle et immédiatement, elle sentit le changement de température. Elle s’éloigna de la porte et se massa la joue d’une moue boudeuse.
« Je vous ai fait mal ? s’inquiéta le blond.
- Non, non, j’étais juste écrasée contre la porte mais sinon ça va. »
Elle l’entendit pouffer et un sourire étira discrètement ses lèvres sans qu’elle ne puisse s’en empêcher. Jane mit son oreille contre la porte en fer, écoutant le moindre bruit.
« Vous croyez qu’on peut sortit ? demanda doucement Teresa avec une grimace.
- Non, ils sont encore dans la maison.
- Mais discrètement… commença-t-elle.
- Vous vous croyez dans James Bond, Lisbon ou quoi ? coupa-t-il. »
Butée, elle croisa tant bien que mal les bras et bouda tandis qu’il lui faisait un petit sourire moqueur. Il essaya tant bien que mal de glisser contre le mur pour finalement s’asseoir parmi les chaussures malodorantes. Lisbon le vite faire et fit la grimace.
« Jane, relevez-vous, c’est dégoûtant !
- Ce ne sont que des chaussures… murmura-t-il, un sourire en coin.
- Justement ! »
Il agrandit son sourire mais n’en fit pas un vrai et Lisbon le remarqua. Elle remarqua surtout son rapide changement de comportement, il y a encore quelques secondes il était joueur, maintenant il donnait l’impression de porter un fardeau insoutenable sur ses épaules.
Elle ne croyait pas si bien dire.
« Jane, ça va ? Vous semblez bien silencieux tout d’un coup, préféra-t-elle souligner.
- Surement l’odeur qui m’endort, sourit-il. »
Elle acquiesça à son tour un petit sourire et s’accroupit face à lui, dos contre le mur, genoux relevés et mains dessus. Elle regarda par la petite fente de la porte par pur besoin de faire quelque chose, pour combler le silence.
« Vous pensez que l’on va rester combien de temps ici ? demanda-t-elle.
- Je ne sais pas, jusqu’à ce qu’ils partent ou que l’on reçoive le mandat. »
Elle soupira bruyamment et appuya sa tête contre le mur. Quelques instants les yeux, elle se demanda une nouvelle fois comment elle avait fait pour tomber dans une telle situation. Elle les ouvrit finalement et les posa sur le Jane silencieux en face d’elle.
Il faisait plutôt sombre dans ce petit habitacle mais ils voyaient assez pour apercevoir l’autre.
Malgré la pénombre, elle vit qu’il était songeur, complètement plongé dans ses pensées. Elle allongea sa jambe et toucha du pied celui du consultant.
« Jane, ça va ? »
Il se contenta de relever le nez et de lui sourire avant de le baisser aussitôt. Elle appuya son pied une nouvelle fois et il vit dans ses yeux brillant qu’il ne devait pas lui mentir.
« C’est juste que… »
Il pinça les lèvres et elle mit sa tête de côté, l’encouragent silencieusement à continuer.
« Je me suis pour ainsi dire, accroché avec Charlotte ce matin, elle semblait exaspérée.
- A propos de quoi ? »
Elle aurait très bien pu faire de l’humour mais elle devina à son visage qu’il semblait préoccupé.
« Lorsqu’elle c’est réveillée, j’étais en train de lire un dossier, chuchota-t-il, comme honteux. »
Elle soupira, elle savait très bien de quel dossier il s’agissait.
« Jane, murmura-t-elle. »
Finalement elle tendit son autre jambe et le bouscula avec lorsqu’il se fit trop silencieux. Il ne réagit même pas, il était totalement ailleurs, perdu dans ses pensées.
Il était avec ses démons, elle le savait, elle pouvait presque les voir tourner autour de lui. Elle appuya une nouvelle fois son pied sur celui du consultant, le faisant relever la tête vers elle, elle lui sourit doucement.
« Jane, vous avez une fille extraordinaire, beaucoup de pères n’entretiennent pas une complicité pareille avec leurs enfants alors ne la gâchez pas, Jane. Profitez-en. Expliquez lui les choses, dîtes lui que vous en avez besoin, je suis sûre qu’elle comprendra. »
Malgré l’obscurité, il distingua son franc sourire et ses yeux brillant. Il sentit les deux coins de sa bouche se relever pour former un grand sourire de soulagement. Il se déplaça de manière à pouvoir prendre les mains de Lisbon dans les siennes. Il les regarda en souriant un peu plus, entremêlant ses doigts aux siens.
« Sainte Teresa, murmura-t-il. »
Elle sourit un serra un peu plus ses mains, avant de les enlever et de les poser sur ses genoux. Le silence se fit dans le placard à chaussure.
Ils réfléchissaient à tout et en même temps à rien, sans bruit, leur cerveau semblait surchauffer. Alors que le silence se faisait oppressant voir gênant, ils entendirent quelqu’un frapper à la porte. D’un commun accord, ils se levèrent et collèrent leurs oreilles contre la porte.
Ils entendirent l’ami du meurtrier demander à ce dernier d’aller se cacher. Ils l’entendirent ensuite ouvrir la porte et de demander à l’intrus ce qu’il voulait.
« Bonjour, Agent Rigsby et VanPelt du CBI, vous avons un mandat pour fouiller votre maison. »
Jane et Lisbon se regardèrent, ils allaient enfin pouvoir sortir.
« Faîtes-moi voir votre morceau de papier, demanda l’homme. »
Ils attendirent quelques secondes durant lesquelles l’homme devait probablement lire le mandat.
« Très bien, soupira-t-il, entrez. »
Il s’effaça derrière la porte et les laissa entrer.
Ils continuèrent de parler de chose et d’autre mais Lisbon qui, ne les entendait pas assez bien, voulu coller un peu mieux son oreille contre la porte froide du placard. Elle n’avait pas prévu marcher sur le pied de Jane qui, sous la douleur, l’enleva rapidement. Elle se cogna fortement l’arcade contre la porte et poussa un juron sous la violence du choc.
Il y eu un grand moment de silence dans la maison pendant lequel Lisbon se pinçait les lèvres pour ne pas hurler.
Elle sentit un liquide chaud couler de sa joue jusqu’à sa nuque, lui procurant un nauséeux frisson. Instinctivement, elle porta sa main à sa blessure et grimaça lorsqu’elle la toucha.
« Lisbon, ça va ? s’inquiéta Jane.
- J’ai connu mieux, grogna-t-elle. »
Elle sentit une main chaude sur son front, à la recherche de la blessure. Son visage se détendit automatiquement sous la douceur de l’homme, l’apaisant.
« Mais, Lisbon, vous saignez ! s’exclama-t-il avant qu’elle lui plaque sa main sur sa bouche.
- Taisez-vous, bon sang ! »
Il voulu protester mais elle plaqua son autre main sur la première. Il émit un rire qu’elle arrêta en lui pinçant le nez. Il poussa un cri peu viril et arrêta de faire l’idiot.
Elle entendit des pas s’approcher et son souffle se bloqua dans ses poumons s’en qu’elle ne s’en rende compte. Elle s’éloigna de la porte comme pour éviter que dès lors que la porte sera ouverte, personne ne pourra la voir, les voir.
Lorsqu’ils se retrouvèrent à découvert et face à Rigsby –qui tirait une tête de dix pieds de long – elle ne pu s’empêcher d’abaisser ses mains, les mettant le long de son corps.
Jane écarta les bras d’un mouvement théâtrale avant de lâché un :
« Tadaaaaa..! »
La mâchoire de Rigsby aurait pu toucher le sol mais il se reprit en voyant que leur patronne était blessée. L’ami du meurtrier s’approcha, un doigt menaçant devant lui.
« Mais, mais qu’est-ce qu’ils foutent là ceux-là ! »
Personne ne lui répondit, il se mit d’autant plus ne colère.
« Et qu’est-ce qu’ils foutaient dans le placard à chaussure ! »
Jane regarda ledit placard comme s’il le voyait pour la première fois et se tourna vers l’homme, l’air très sérieux.
« Je vois pas du tout de quoi vous parlez. »
Ce qu’il lui valut un coup de coude de la part de sa patronne.
oOoOoOoOo
Assise à son bureau, elle finissait son rapport d’enquête, ils avaient prouvé que l’homme qui c’était caché dans sa maison était le coupable grâce à l’arme de crime retrouvée par Jane, il en était d’ailleurs très fier.
Revenant au CBI, il était venu l’embêter quelques minutes dans son bureau avant de s’en lasser et de monter dans le grenier, surement pour piquer un somme avant de rentrer chez lui.
Elle se passa une main sur le front, tentant de faire disparaître cet horrible mal de tête qui la persécutait depuis que Jane l’avait malencontreusement blessé à l’arcade sourcilière. Elle mit délicatement un doigt sur le pansement qui permet de rapprocher la chair et grimaça lorsqu’elle appuya un peu trop.
Quelqu’un frappa à la porte de son bureau, elle tourna la tête vers celle dernière et vit, non sans surprise, la fille de Jane.
Elle lui fit signe d’entrer et l’accueillit d’un grand sourire joyeux.
« Charlotte ! Comment vas-tu ?
- Bonjour agent Lisbon, sourit cette dernière, je vais bien, merci. Et vous ?
- Ça va, dit-elle ne haussant les épaules. »
La jeune fille acquiesça d’un signe de tête avant de poser son cartable sur le siège qui se trouvait devant la patronne. Elle la regarda droit dans les yeux et remarqua alors son pansement.
« Qu’est-ce qu’il vous est arrivée ? demanda-t-elle en désignant son sourcil du doigt.
- Oh ça, ton père.
- Mon père ?! »
Teresa rit devant la mine déconfite de l’adolescente et lui expliqua les choses, Charlotte sembla désespérée par le cas de son père. Le silence se fit dans le bureau, la bonne humeur était soudainement retombée.
Charlotte trouva ses mains intéressantes, sa bouche sur le côté, songeuse. Lisbon la détailla trait par trait, elle avait la même tête qu’une personne voulant se confier mais qui n’osait pas, ou ne savait pas comment.
Elle la laissa prendre de l’assurance sans bruit. L’adolescente releva soudainement la tête et ouvrit la bouche, qu’elle referma quelques secondes plus tard, hésitante. Elle baissa une nouvelle fois les yeux vers ses mains avant de les poser sur l’agent en face d’elle, bien décidé à se lancer.
« Est-ce que mon père vous paraît étrange en ce moment ?
- Euh, non. Pourquoi ? demanda Lisbon en basculant sa tête sur le côté, un léger sourire aux lèvres.
- Eh bien, il… »
Elle inspira et souffla d’un seul coup, reprenant contenance.
« Il lisait le dossier de Red John ce matin et…
- Et ?
- Et j’ai montré mon mécontentement. »
Sans un bruit, l’adolescente se leva pour s’asseoir sur le canapé, liant ses mains sur ses cuisses, les yeux rivés dessus. Lisbon la regarda faire, les mains sur l’accoudoir, prête à se lever.
« Il y a des gens qui fument, qui se droguent, qui deviennent complètement dépendant de quelque chose. Mon père, lui c’est cette… Chose qui l’obsède. Lorsqu’il le lit, il est comme dans un autre monde, plus rien n’existe pour lui, pas même sa propre fille, le silence est son meilleur ami dans ces moments là. »
Sans bruit, comme si elle avait peur de l’effrayer, Lisbon se rapprocha de Charlotte, pour finalement s’asseoir à ses côtés.
« Au début je trouvais ça normal, je n’avais pas encore conscience de ce genre de chose puis j’ai grandit, j’ai su qu’il était constamment dessus pour que sa douleur disparaisse, pour que maman soit vengée mais je sentais que je le perdais. Je lui ai fait remarquer un jour et il a arrêté, il lisait de moins en moins le dossier mais depuis quelques temps, il a recommencé. »
Elle poussa un profond soupir, reprenant par la même occasion son souffle face à se long monologue.
« Je ne peux rien faire sans qu’il me dise que c’est important pour lui, qu’il me dise qu’il va bien, que je n’ai pas à m’en faire. »
Elle soupira une nouvelle fois. Se tournant vers Lisbon, elle lui sourit doucement, peut être tristement aussi.
« Vous savez, je comprends qu’il ai envie de venger ma mère, j’aimerais moi aussi mais pas de la même manière que lui. »
Soudain, le visage de Lisbon s’éclaira d’incompréhension.
« Comment ça ? demanda cette dernière. »
Elle vit Charlotte se pincer les lèvres, signifiant que ça lui avait échappé.
« Charlotte, dis-moi, c’est important. »
Elles se regardèrent droit dans les yeux, se défiant du regard, laquelle allait lâcher la première. Et ce fut Charlotte. Elle soupira et ferma quelques instants les yeux.
« Il m’a dit qu’il avait l’intention de…
- De faire quoi, Charlotte ? »
Cette dernière se pinça une nouvelle fois les lèvres, elle avait l’impression de signer son arrêt de mort.
« De tuer Red John de la même manière qu’il avait tué ma mère. »
Elle osa un regard vers Lisbon et elle vit que les yeux de la jeune femme s’étaient assombris.
« L’enfoiré ! gronda-t-elle, folle de rage. »
Elle se leva d’un bon, les poings serrés. Charlotte lui attrapa une main, l’obligeant à se détendre.
« Je vous en prie, ne lui dîtes rien. Je lui avais promis de ne rien dire, supplia Charlotte. »
Les yeux brillant de rage et la mâchoire crispée, Lisbon se tourna vers elle.
« Mais pourquoi t’as-t-il dit une chose pareille !
- C’est de ma faute, soupira la jeune fille. »
Étonnée, Teresa lui fit complètement face. Sa colère était toujours présente mais moins visible, elle l’avait, en quelque sorte, étouffé.
« On s’est disputé un soir, je lui ai demandé pourquoi il s’acharnait tant sur ce dossier et il c’est mit dans une rage noire, je ne l’avais jamais vu comme ça. Il m’a parlé de ma mère et m’a dit de qu’elles façons il avait l’intention de tuer Red John. »
Soupirant une nouvelle fois, elle ferma les yeux et écouta son ami le silence. Elle entendit Lisbon se rapprocher et se poster près d’elle. Ouvrant les yeux et levant lentement la tête, elle vit la jeune femme lui sourire doucement.
« Ce n’est pas de ta faute, ne te sens pas coupable par ce qu’il se passe en ce moment. Red John ne se manifeste plus, ton père devient dingue par son silence devenu trop long. »
L’agent prit le visage de la jeune fille en coupe et lui sourit tendrement.
« Laisse-le dans son silence, il prendra conscience des choses et ce jour là, il reviendra tout seul, tu verras, la rassura-t-elle en lâchant son visage. »
Le silence se fit pendant lequel la jeune fille tria chaque informations données par Lisbon, prenant conscience des choses.
« J’espère, murmura Charlotte en baissant les yeux. »
Elle se leva, récupéra son sac et se dirigea vers la porte en verre, s’apprêtant à l’ouvrir lorsque Lisbon la rappela depuis son bureau.
« Au fait, as-tu rencontré un certain Matthew aujourd’hui au lycée ? demanda-t-elle en souriant.
- Votre neveu ? Oui, je l’ai rencontré, rougit Charlotte. »
Elle sentit ses joues la chauffer et vit Lisbon froncer les sourcils en la regardant, elle prit soudainement peur.
« T’es grillée ma vieille.. ! pensa-t-elle. »
Elle sentit la chaleur sur son visage disparaître et le sourire de Lisbon était revenu.
« Et tu en pense quoi ? demanda Lisbon avec malice.
- Euh, je dois, je dois y aller, bafouilla-t-elle en ouvrant la porte. Au revoir agent Lisbon !
- Au revoir, dit ledit agent s’en rien comprendre à sa soudaine envie de partir. »
Lisbon la regarda se précipiter vers les escaliers qui montaient en grenier, elle ne comprenait toujours pas.
« Qu’est-ce que j’ai dit ? se demanda-t-elle. »
A suivre
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
C'est toujours aussi prenant, avec cette touche d'humour que j'apprécie tant
Les relations entre les persos évoluent lentement, j'aime la conversation entre Lisbon et Charlotte, tout en finesse
Je n'ai plus qu'une chose à dire : vivement la suite ! :bounce: :bounce: :bounce:
Les relations entre les persos évoluent lentement, j'aime la conversation entre Lisbon et Charlotte, tout en finesse
Je n'ai plus qu'une chose à dire : vivement la suite ! :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
haha charlotte est amoureuse du neveu
génial le placard !!!
VLS !!!
génial le placard !!!
VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Avec des Si [ Spoiler Saison 3 ]
Désolé de vous remercier que maintenant pour vos commentaires... Alors merci
Je voulais vous prévenir que je mets cette fic' en pause. Je n'avais déjà plus d'inspi pour elle et en plus de ça, une autre idée à fusée dans ma 'tite tête. Une idée pour une fic' Castle. Donc mon inspiration est totalement concentrée sur cette dernière.
Je m'excuse, vous serez les premiers au courant lorsqu'un nouveau chapitre apparaîtra.
Bisous
Je voulais vous prévenir que je mets cette fic' en pause. Je n'avais déjà plus d'inspi pour elle et en plus de ça, une autre idée à fusée dans ma 'tite tête. Une idée pour une fic' Castle. Donc mon inspiration est totalement concentrée sur cette dernière.
Je m'excuse, vous serez les premiers au courant lorsqu'un nouveau chapitre apparaîtra.
Bisous
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
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