Huis Clos ^
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Re: Huis Clos ^
Hey hey !
Merci à vous pour vos impressions
Je suis vraiment contente que ce début vous plaise.
Ce deuxième chapitre est du point de vue de Jane, normalement je vais alterner les points de vue au fil de l'histoire.
Ce chapitre est ... heu ... comment dire ... Je vous laisse juger !
Je lui avais dit.
Je lui avais dit de ne pas y aller.
Elle savait que j'avais raison mais elle ne m'avait pas écouté.
Pour une fois que c'était moi qui prônait la sureté !
Belle ironie du sort.
Enfermés.
Au sens le plus littéral du terme.
On s'était fait avoir comme des débutants.
Le tout était de savoir qui et pourquoi ? Même si j'avais déjà une petit idée sur la question.
Je regardais Lisbon interroger les quatre scientifiques et ils semblaient tous catégoriques. D'après eux une explosion avait retenti dans la matinée, surement créée par un mauvais usage de produits, ce qui avait fait sauter une partie du labo principal. Finegan était descendu, s'était énervé et avait tué ceux qui restaient en prenant l'arme d'un vigile. Ensuite il était venu avec Mike, le tenant en joug et les avait ligoté tous les quatre.
Mouais …
Beaucoup trop de zones d'ombre à mon goût mais Finegan était le tueur, c'était indéniable.
Et je n'étais même pas content d'avoir raison.
J'avais beau avoir eu la confirmation que c'était bien lui, quelque chose me posait problème.
Pourquoi avait-il laissé quatre scientifiques en vie alors que tous les autres y étaient passés ?
Pour nous appâter ? Car il était maintenant clair qu'il avait voulu nous tendre un piège. Mais un seul aurait suffit, il n'avait pas besoin d'en garder quatre. A moins que ...
- J'ai fait le tour de la pièce, me dit Lisbon en arrivant me sortant du même fait de mes pensées, il n'y a qu'une seule issue et c'est la porte par laquelle nous sommes entrés qui est maintenant bel et bien verrouillée. Et … pas de réseaux, il a du brouiller les ondes.
- On dirait bien qu'on est enfermé alors.
- Je suis désolée Jane.
Elle l'était, c'était certain. Mais je n'arrivais pas à lui en vouloir. Ce qui est fait est fait, on ne peut pas revenir en arrière. J'ai toujours pensé qu'on apprenait de nos erreurs même si je ne suis pas adepte du « ce qui ne te tues pas te rends plus fort », profonde ineptie.
Je ne crois pas qu'on puisse grandir de nos souffrances. On subit, on encaisse et souvent on se relève mais on en ressort pas plus fort, on est juste plus meurtri. Certains ne se relèvent jamais et se noient dans le regret et le désespoir, ils finissent par toucher le fond.
J'ai eu la chance de pouvoir me relever.
J'ai posé une main rassurante sur son épaule.
- Ce n'est pas si grave, au moins maintenant on sait que j'avais raison.
Elle m'a lancé un sourire triste. Le sourire qui veut dire « merci d'essayer de me faire déculpabiliser mais ça ne marche pas ». C'est celui qu'elle utilise le plus souvent. C'est son truc à Lisbon, culpabiliser, on a ça en commun.
- Venez, ais-je ajouter en l'entraînant à l'écart.
J'attendis d'être sûr que les trois autres n'écoutaient pas avant de reprendre la parole.
- Il y a une taupe, lançais-je en baissant la voix.
- Quoi ?!
- Ici, dans la pièce. Je pense que Finegan a un complice.
- Mais … pourquoi ?
- Vous ne trouvez pas ça bizarre qu'il ait laissé quatre personnes en vie ? Après avoir tué tous ces gens un mort de plus ou de moins ça ne changeait rien.
- C'était pour nous tendre un piège, vous l'avez dit vous même !
- Mais pourquoi quatre ? Insistais-je. Une seule aurait suffit.
Je voyais Lisbon réfléchir à une vitesse folle et finalement ma théorie sembla lui convenir.
- Continuez, dit-elle.
- Voilà ce que je pense, repris-je. Si le complice avait été le seul séquestré ça aurait paru louche, il aurait été à l'affut de nos moindres mouvements et il aurait finit par passer pour suspect. Deux, c'était encore trop juste, le complice en question n'aurait pas forcément pu anticiper toutes les réactions et peut être qu'il aurait cédé à la panique, surtout que la deuxième personne aurait été constamment sur son dos. Trois ou quatre personnes c'est l'idéal pour se fondre dans la masse !
- Alors pourquoi pas trois ?
Elle venait exactement de mettre le doigt sur ce qui me préoccupait.
- Je l'ignore.
J'ai jeté un œil dans la direction des scientifiques, en essayant de trouver lequel pourrait être le complice.
Il y avait trois hommes et une femme, Emily.
Petite, un peu chétive et réellement terrorisée. J'avais du mal à l'imaginer dans le rôle de la méchante. Mais comme le dit si bien Lisbon « Pas de conclusions hâtives ». Pour une fois, j'étais bien d'accord avec elle.
Mike, le cerveau en quelque sorte. Petites lunettes d'intellos, bien propres sur lui et bourré de TOC. Les TOC, j'ai toujours trouvé ça suspect. On a trop tendance à prendre l'individu en pitié et à baisser ses défenses.
Erreur fatale.
Quand j'étais petit j'avais un camarade de classe qui bégayait. Sévèrement, j'espère que ça lui a passé avec le temps. Il était un peu le souffre douleurs de tout le monde, la tête de turc quoi. Notre institutrice passait son temps à le protéger et le défendre. Ce qu'elle ne savait pas c'est que c'était lui qui mettait les punaises sur sa chaise et qui tachait ses feuilles de cours.
Moi je l'ai toujours su mais elle, jamais.
C'est pour ça qu'il faut toujours se méfier de ceux qui paraissent plus faibles.
Ils savent très bien de quoi tirer leur force, croyez moi.
Jordan, plutôt grand, chemise boutonnée jusqu'au dessus et tout le temps en train de jeter des regards inquiets. Le paranoïaque de la bande quoi. Ou peut être juste un très bon comédien ...
Hector, un monsieur tout le monde en quelque sorte. Peu bavard, vous me direz, après ce qu'il vient de vivre, qui aurait envie de parler à sa place ? En tout cas il restait suspect au même titre que les autres.
- Regardez les, me dit tout à coup Lisbon, ils sont tous terrorisés …
- Alors trouvons celui qui semble le mieux simuler .
Après tout, le meilleur moyen de trouver l'intrus, c'était d'aller leur parler.
La coupure de courant m'a coupé net dans mon élan, nous plongeant tous dans un noir d'encre.
Plus de lumière.
J'ai sentit Lisbon se raidir à côté de moi et entendu un cri de la part des otages.
Puis le silence est revenu, au point d'en devenir angoissant.
Les scientifiques avaient cessé de s'agiter.
J'étais à l'affut du moindre son, et j'avais l'impression que les battements de mon cœur raisonnaient dans toute la pièce. On se serait cru dans un mauvais film d'horreur.
J'ai entendu un bruit sourd et tout à coup la lumière s'est rallumée.
D'abord aveuglé, j'ai laissé le temps à mes yeux de se réhabituer à la lumière puis je me suis tourné vers Lisbon, elle était livide.
Et puis on a entendu un cri et Jordan est arrivé vers nous rapidement.
- On a un problème !
- Quoi ?
- C'est Mike, madame, il a disparu.
- J'aurais dû m'en douter ! Mike est arrivé avec Finegan, il a fait semblant d'être lui aussi un otage et s'est fondu dans la masse. Comment j'ai pu passer à côté de ça …
J'étais carrément énervé et je m'en voulait terriblement. Je n'arrivais pas à comprendre comment j'avais pu ne pas le voir : depuis le début il était là.
On avait repassé la pièce au peigne fin, impossible de trouver par où il était passé pour s'échapper.
Ça me dépassait.
Il s'était tout bonnement envolé.
- Voilà ce que je crois, repris-je. Ce matin quelqu'un a déclenché une explosion accidentellement. Finegan est averti, il descend et s'énerve en ne voyant que le côté financier de la chose. Ayant été prévenu par son contact que le procureur nous autorisait de nouveau à l'approcher il est sous pression. Sa crise de nerf passe en coup de folie, il prend l'arme d'un vigile et tue les autres. Décidé à nous tendre un piège, il se sert de Mike et de vous trois pour nous attirer ici.
- Un homme ne tuerai pas tant de monde pour ça, Jane.
- Vous en avez vu qui ont tué pour moins que ça. Ajoutez à ça un esprit instable et tout peut s'expliquer.
- Admettons, capitula Lisbon. Mais pourquoi une taupe ?
C'était bien le problème. J'avais beau retourner la question cent fois dans ma tête, je ne voyais pas l'intérêt. Et puis mon regard a été attiré par quelque chose.
Mais bien sûr !
- Parce qu'elle était ses oreilles ! m'exclamais-je tout à coup. Tout comme la caméra est ses yeux !
La caméra était fixée en hauteur à l'entrée de la pièce, à peine visible. Elle devait surement servir aux contrôles de routine, mais là, j'étais persuadé que Finegan nous observait.
- Alors … repris Lisbon. Mike était uniquement là pour nous surveiller ?
- Exactement. Il a dû épier notre conversation et savoir qu'il risquait d'être démasqué. Il prévient Finegan, par un moyen quelconque, qui se charge de le faire disparaître. Il nous surveille Lisbon !
Lisbon était sceptique. Je ne pense pas qu'elle se rendait compte de la gravité de la situation : on était prisonniers d'un malade.
D'une minute à l'autre il pouvait nous envoyer un gaz mortel et nous regarder mourir à petit feux.
On était totalement à sa merci.
Je m'imaginais tous les scénarios possibles mais celui là, je ne m'y attendais pas.
Quand j'ai constaté que la porte par laquelle nous étions entrés était en train de s'ouvrir, j'ai eu un brusque mouvement de recul. Lisbon a eut la même réaction que moi et à sorti son arme, tandis que les autres prisonniers regardaient la porte s'ouvrir avec appréhension.
Une bonne minute s'est écoulée et rien ne s'est passé, personne n'est entré.
Alors j'ai vu les trois scientifiques s'élancer vers la porte dans l'espoir de retrouver enfin leur liberté et de quitter cet endroit cauchemardesque.
J'ai entendu Lisbon leur crier de ne pas sortir que c'était surement un autre piège, mais c'était trop tard.
C'est en les voyant se précipiter vers la porte que j'ai compris l'importance du nombre de prisonniers.
Pourquoi trois et pas deux ? Parce qu'un mort de plus c'était une occasion en plus de se sentir coupable, c'était un poids de culpabilité en plus à porter.
Trois comme trois pieux qui sont sorti du sol à une vitesse alarmante pour empaler les trois scientifiques sur le pas de la porte, les emportant du côté sombre dans un cri déchirant.
TBC
Merci à vous pour vos impressions
Je suis vraiment contente que ce début vous plaise.
Ce deuxième chapitre est du point de vue de Jane, normalement je vais alterner les points de vue au fil de l'histoire.
Ce chapitre est ... heu ... comment dire ... Je vous laisse juger !
Chapitre 2
Je lui avais dit.
Je lui avais dit de ne pas y aller.
Elle savait que j'avais raison mais elle ne m'avait pas écouté.
Pour une fois que c'était moi qui prônait la sureté !
Belle ironie du sort.
Enfermés.
Au sens le plus littéral du terme.
On s'était fait avoir comme des débutants.
Le tout était de savoir qui et pourquoi ? Même si j'avais déjà une petit idée sur la question.
Je regardais Lisbon interroger les quatre scientifiques et ils semblaient tous catégoriques. D'après eux une explosion avait retenti dans la matinée, surement créée par un mauvais usage de produits, ce qui avait fait sauter une partie du labo principal. Finegan était descendu, s'était énervé et avait tué ceux qui restaient en prenant l'arme d'un vigile. Ensuite il était venu avec Mike, le tenant en joug et les avait ligoté tous les quatre.
Mouais …
Beaucoup trop de zones d'ombre à mon goût mais Finegan était le tueur, c'était indéniable.
Et je n'étais même pas content d'avoir raison.
J'avais beau avoir eu la confirmation que c'était bien lui, quelque chose me posait problème.
Pourquoi avait-il laissé quatre scientifiques en vie alors que tous les autres y étaient passés ?
Pour nous appâter ? Car il était maintenant clair qu'il avait voulu nous tendre un piège. Mais un seul aurait suffit, il n'avait pas besoin d'en garder quatre. A moins que ...
- J'ai fait le tour de la pièce, me dit Lisbon en arrivant me sortant du même fait de mes pensées, il n'y a qu'une seule issue et c'est la porte par laquelle nous sommes entrés qui est maintenant bel et bien verrouillée. Et … pas de réseaux, il a du brouiller les ondes.
- On dirait bien qu'on est enfermé alors.
- Je suis désolée Jane.
Elle l'était, c'était certain. Mais je n'arrivais pas à lui en vouloir. Ce qui est fait est fait, on ne peut pas revenir en arrière. J'ai toujours pensé qu'on apprenait de nos erreurs même si je ne suis pas adepte du « ce qui ne te tues pas te rends plus fort », profonde ineptie.
Je ne crois pas qu'on puisse grandir de nos souffrances. On subit, on encaisse et souvent on se relève mais on en ressort pas plus fort, on est juste plus meurtri. Certains ne se relèvent jamais et se noient dans le regret et le désespoir, ils finissent par toucher le fond.
J'ai eu la chance de pouvoir me relever.
J'ai posé une main rassurante sur son épaule.
- Ce n'est pas si grave, au moins maintenant on sait que j'avais raison.
Elle m'a lancé un sourire triste. Le sourire qui veut dire « merci d'essayer de me faire déculpabiliser mais ça ne marche pas ». C'est celui qu'elle utilise le plus souvent. C'est son truc à Lisbon, culpabiliser, on a ça en commun.
- Venez, ais-je ajouter en l'entraînant à l'écart.
J'attendis d'être sûr que les trois autres n'écoutaient pas avant de reprendre la parole.
- Il y a une taupe, lançais-je en baissant la voix.
- Quoi ?!
- Ici, dans la pièce. Je pense que Finegan a un complice.
- Mais … pourquoi ?
- Vous ne trouvez pas ça bizarre qu'il ait laissé quatre personnes en vie ? Après avoir tué tous ces gens un mort de plus ou de moins ça ne changeait rien.
- C'était pour nous tendre un piège, vous l'avez dit vous même !
- Mais pourquoi quatre ? Insistais-je. Une seule aurait suffit.
Je voyais Lisbon réfléchir à une vitesse folle et finalement ma théorie sembla lui convenir.
- Continuez, dit-elle.
- Voilà ce que je pense, repris-je. Si le complice avait été le seul séquestré ça aurait paru louche, il aurait été à l'affut de nos moindres mouvements et il aurait finit par passer pour suspect. Deux, c'était encore trop juste, le complice en question n'aurait pas forcément pu anticiper toutes les réactions et peut être qu'il aurait cédé à la panique, surtout que la deuxième personne aurait été constamment sur son dos. Trois ou quatre personnes c'est l'idéal pour se fondre dans la masse !
- Alors pourquoi pas trois ?
Elle venait exactement de mettre le doigt sur ce qui me préoccupait.
- Je l'ignore.
J'ai jeté un œil dans la direction des scientifiques, en essayant de trouver lequel pourrait être le complice.
Il y avait trois hommes et une femme, Emily.
Petite, un peu chétive et réellement terrorisée. J'avais du mal à l'imaginer dans le rôle de la méchante. Mais comme le dit si bien Lisbon « Pas de conclusions hâtives ». Pour une fois, j'étais bien d'accord avec elle.
Mike, le cerveau en quelque sorte. Petites lunettes d'intellos, bien propres sur lui et bourré de TOC. Les TOC, j'ai toujours trouvé ça suspect. On a trop tendance à prendre l'individu en pitié et à baisser ses défenses.
Erreur fatale.
Quand j'étais petit j'avais un camarade de classe qui bégayait. Sévèrement, j'espère que ça lui a passé avec le temps. Il était un peu le souffre douleurs de tout le monde, la tête de turc quoi. Notre institutrice passait son temps à le protéger et le défendre. Ce qu'elle ne savait pas c'est que c'était lui qui mettait les punaises sur sa chaise et qui tachait ses feuilles de cours.
Moi je l'ai toujours su mais elle, jamais.
C'est pour ça qu'il faut toujours se méfier de ceux qui paraissent plus faibles.
Ils savent très bien de quoi tirer leur force, croyez moi.
Jordan, plutôt grand, chemise boutonnée jusqu'au dessus et tout le temps en train de jeter des regards inquiets. Le paranoïaque de la bande quoi. Ou peut être juste un très bon comédien ...
Hector, un monsieur tout le monde en quelque sorte. Peu bavard, vous me direz, après ce qu'il vient de vivre, qui aurait envie de parler à sa place ? En tout cas il restait suspect au même titre que les autres.
- Regardez les, me dit tout à coup Lisbon, ils sont tous terrorisés …
- Alors trouvons celui qui semble le mieux simuler .
Après tout, le meilleur moyen de trouver l'intrus, c'était d'aller leur parler.
La coupure de courant m'a coupé net dans mon élan, nous plongeant tous dans un noir d'encre.
Plus de lumière.
J'ai sentit Lisbon se raidir à côté de moi et entendu un cri de la part des otages.
Puis le silence est revenu, au point d'en devenir angoissant.
Les scientifiques avaient cessé de s'agiter.
J'étais à l'affut du moindre son, et j'avais l'impression que les battements de mon cœur raisonnaient dans toute la pièce. On se serait cru dans un mauvais film d'horreur.
J'ai entendu un bruit sourd et tout à coup la lumière s'est rallumée.
D'abord aveuglé, j'ai laissé le temps à mes yeux de se réhabituer à la lumière puis je me suis tourné vers Lisbon, elle était livide.
Et puis on a entendu un cri et Jordan est arrivé vers nous rapidement.
- On a un problème !
- Quoi ?
- C'est Mike, madame, il a disparu.
***
- J'aurais dû m'en douter ! Mike est arrivé avec Finegan, il a fait semblant d'être lui aussi un otage et s'est fondu dans la masse. Comment j'ai pu passer à côté de ça …
J'étais carrément énervé et je m'en voulait terriblement. Je n'arrivais pas à comprendre comment j'avais pu ne pas le voir : depuis le début il était là.
On avait repassé la pièce au peigne fin, impossible de trouver par où il était passé pour s'échapper.
Ça me dépassait.
Il s'était tout bonnement envolé.
- Voilà ce que je crois, repris-je. Ce matin quelqu'un a déclenché une explosion accidentellement. Finegan est averti, il descend et s'énerve en ne voyant que le côté financier de la chose. Ayant été prévenu par son contact que le procureur nous autorisait de nouveau à l'approcher il est sous pression. Sa crise de nerf passe en coup de folie, il prend l'arme d'un vigile et tue les autres. Décidé à nous tendre un piège, il se sert de Mike et de vous trois pour nous attirer ici.
- Un homme ne tuerai pas tant de monde pour ça, Jane.
- Vous en avez vu qui ont tué pour moins que ça. Ajoutez à ça un esprit instable et tout peut s'expliquer.
- Admettons, capitula Lisbon. Mais pourquoi une taupe ?
C'était bien le problème. J'avais beau retourner la question cent fois dans ma tête, je ne voyais pas l'intérêt. Et puis mon regard a été attiré par quelque chose.
Mais bien sûr !
- Parce qu'elle était ses oreilles ! m'exclamais-je tout à coup. Tout comme la caméra est ses yeux !
La caméra était fixée en hauteur à l'entrée de la pièce, à peine visible. Elle devait surement servir aux contrôles de routine, mais là, j'étais persuadé que Finegan nous observait.
- Alors … repris Lisbon. Mike était uniquement là pour nous surveiller ?
- Exactement. Il a dû épier notre conversation et savoir qu'il risquait d'être démasqué. Il prévient Finegan, par un moyen quelconque, qui se charge de le faire disparaître. Il nous surveille Lisbon !
Lisbon était sceptique. Je ne pense pas qu'elle se rendait compte de la gravité de la situation : on était prisonniers d'un malade.
D'une minute à l'autre il pouvait nous envoyer un gaz mortel et nous regarder mourir à petit feux.
On était totalement à sa merci.
Je m'imaginais tous les scénarios possibles mais celui là, je ne m'y attendais pas.
Quand j'ai constaté que la porte par laquelle nous étions entrés était en train de s'ouvrir, j'ai eu un brusque mouvement de recul. Lisbon a eut la même réaction que moi et à sorti son arme, tandis que les autres prisonniers regardaient la porte s'ouvrir avec appréhension.
Une bonne minute s'est écoulée et rien ne s'est passé, personne n'est entré.
Alors j'ai vu les trois scientifiques s'élancer vers la porte dans l'espoir de retrouver enfin leur liberté et de quitter cet endroit cauchemardesque.
J'ai entendu Lisbon leur crier de ne pas sortir que c'était surement un autre piège, mais c'était trop tard.
C'est en les voyant se précipiter vers la porte que j'ai compris l'importance du nombre de prisonniers.
Pourquoi trois et pas deux ? Parce qu'un mort de plus c'était une occasion en plus de se sentir coupable, c'était un poids de culpabilité en plus à porter.
Trois comme trois pieux qui sont sorti du sol à une vitesse alarmante pour empaler les trois scientifiques sur le pas de la porte, les emportant du côté sombre dans un cri déchirant.
TBC
Dernière édition par terpo4 le Ven 2 Mar 2012 - 21:55, édité 2 fois
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Huis Clos ^
Ah le coup des pieux !! VLS!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Huis Clos ^
Merci Pepe64 et WinJane
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Huis Clos ^
ça devient glauque ta fic j'adore
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Huis Clos ^
C klair c glauque mais j suis d accord j ADORE rempli de suspens lol
Continue
c super
Vite la suite
Gros bisous
Continue
c super
Vite la suite
Gros bisous
elenou03- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Van pelt et Rigsby et Lisbon
Loisirs : regarder le mentalist
Localisation : Sur une île desserte avec OWAIN YEOMAN :)
Re: Huis Clos ^
C'est flippant et super glauque cette histoire
Quel suspens !!! :bounce:
C'est trop trop bien écrit et j'adore trop
Bravo de chez Bravo
VLS VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Huis Clos ^
oua, ça donne la chair de poule
j'espère qu'ils vont s'en sortir
j'espère qu'ils vont s'en sortir
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Huis Clos ^
Merci Sweetylove30 ( on reconnait bien ton côté sadique là ), elenou03, JisbonAddict et Jiisbon
En fait j'ai déjà la fin de la fic, mais il me manque deux trois éléments du milieu ( logiiiique )
Je posterais la suite en début de semaine je pense.
Merci à vous !
En fait j'ai déjà la fin de la fic, mais il me manque deux trois éléments du milieu ( logiiiique )
Je posterais la suite en début de semaine je pense.
Merci à vous !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Huis Clos ^
je n'avais pas vu que tu avais posté cette si...sympathique suite
J'ai hâte de voir la suite de réjouissances
J'ai hâte de voir la suite de réjouissances
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Huis Clos ^
Hey !
Merci Johel, voilà la " suite des réjouissances " !
Tout d'abord je suis absolument d-é-s-o-l-é-e de ne poster que maintenant. J'avais dit début semaine et là on est ... fin de semaine .
En cause des révisions qui ont pris du temps et un problème de connexion.
I'm so sorry.
Voilà la suite, merci pour vos impressions !
On croit toujours que ça n'arrive qu'aux autres.
On se dit aussi qu'une fois que le mauvais sort a frappé à un endroit, il change de cible.
Pas toujours.
Et maintenant j'étais là dans cette pièce. Jane aussi était là, et trois autres personnes étaient là.
Elles étaient là, sans être là, si on considère que la mort ne se compte plus comme une présence.
Il les avait sacrifié pour nous laisser en vie, ils les avait tué pour nous laisser entrer dans la partie.
La partie d'un jeu qui s'annonçait mortel.
J'étais tétanisée, incapable de bouger.
Je n'avais qu'une envie : que quelqu'un arrive et me secoue en me disant que tout ça n'était qu'un mauvais rêve. Mais je savais trop bien que c'était la réalité.
J'étais bloquée sur cette image : trois personnes pleine de vie qui courent vers la porte croyant retrouver leur liberté.
Et tout à coup trois corps.
J'ai vu Jane se mettre devant moi, et poser ses mains sur mes épaules, me cachant l'horreur de la situation. J'ai fini pas lever les yeux vers lui.
- Il faut sortir Lisbon, m'a t-il dit d'une voix étonnement douce.
- Ils sont morts Jane …
- Je sais. C'est trop tard pour eux mais peut être pas pour nous, il faut qu'on sorte d'ici. Maintenant.
J'ai acquiescé mécaniquement et suivi Jane vers la porte.
Les pieux étaient redescendus après avoir empalé les trois scientifiques mais les corps étaient toujours dans l'encadrement de la porte.
Après s'être assurés qu'on ne risquait pas de se faire empaler à notre tour, nous avons enjambé les corps et nous sommes sortis. Le couloir était sombre et seule une lumière mal éclairante qui clignotait nous permettait de nous repérer.
Une fois sortie de la pièce, mon instinct de flic a repris le dessus.
Nous sommes retournés à l'entrée et j'ai empêché Jane de toucher à la porte.
- Pourquoi ?
- Parce qu'elle est surement piégée. Poussez vous.
J'ai ramassé un débris et je l'ai lancé sur la porte.
Bingo, la porte était électrifiée. Un seul doigt dessus et c'était l'électrocution assurée.
- Il a dû déclencher le système d'auto-défense, ais-je ajouté. En cas de présence intrue les laboratoires de cette importance ont un système qui ne permet aucune sortie. En gros, on est pris au piège .
- J'imagine qu'il a dû ajouter sa touche personnelle, comme les pieux …
Il avait raison. La question était de savoir jusqu'où Finegan avait porté sa personnalisation. Et quelque chose me disait qu'il ne s'était pas contenté de ne modifier que le système du rez de chaussée.
- Bon, entendis-je, on a plus qu'à trouver une autre issue alors.
Jane avait dis ça comme si c'était une banalité, comme si la situation était des plus normale, comme s'il n'y avait pas tous ces corps autour de nous.
Décidément sa faculté à dédramatiser quelque soit la situation m'étonnerai toujours.
Je me suis penchée sur le corps du vigile et je lui ai pris sa lampe, étant donné l'éclairage elle risquait d'être utile.
- Il faut d'abord qu'on retrouve Finegan, ais-je fait en me relevant.
Le regard qu'il m'a lancé m'a fait froid dans le dos.
- Vous plaisantez j'espère ?
Je l'ai regardé sans ciller mais je savais bien que ma défense n'allait pas peser lourd.
- C'est mon boulot d'arrêter les criminels et Finegan est en tête de liste.
J'ai tourné les talons pour partir en direction du couloir sombre.
- Arrêtez ça.
J'ai stoppé mon avancée et me suis retournée, Jane s'était rapproché.
- Arrêter quoi ? Demandais-je enfin.
- De culpabiliser. Ce n'est pas votre faute s'ils sont morts, vous n'y pouvez rien.
Chacun devrait avoir le droit de cacher aux autres ce qu'il ne veut pas qu'ils voient.
- Je ne culpabilise pas.
- Bien sur que si, et c'est comme ça tout le temps.
- Je crois que vous n'êtes pas le mieux placé pour me faire la morale. Quand vous arrêterez de culpabiliser pour la mort de votre famille, on en reparlera.
Je m'en suis voulu la seconde d'après quand j'ai vu ses yeux s'assombrirent.
J'avais peur et tout ce que je trouvais à faire c'était lui lancer des horreurs à la figure.
- Désolée, je voulais pas dire ça …
- Mais vous l'avez dit quand même.
J'étais vraiment mal à l'aise et j'avais terriblement envie de le prendre dans mes bras pour qu'il évacue sa peine. Mais tout ce que j'ai réussi à faire c'est tourner les talons après lui avoir envoyé un pauvre sourire d'excuses.
Je n'ai pas pu aller bien loin, Jane m'a retenu par le bras.
- Cet homme est un malade Lisbon, m'a t- il dit, il les aurait tué de toute façon.
J'ai voulu me dégager pour partir mais il m'a serré le bras plus fort.
- Promettez moi que vous ne vous mettrez pas en danger volontairement.
- Vous me faites mal.
- Promettez le moi.
Je n'aime pas promettre quelque chose que je suis pas sûre de tenir moi même.
- C'est bon, lançais-je finalement en lui faisant lâcher prise, je ferais attention.
Au moins je n'avais rien promis.
On s'est engagé dans le couloir avec appréhension. Seul le bruit de nos pas nuisait au silence qui s'était installé. La lumière clignotante ne faisait qu'aggraver mon anxiété et Jane ne devait pas être rassuré non plus puisqu'il ne trouvait même plus le moyen de faire l'idiot.
La lampe que j'avais récupéré éclairait faiblement, les piles n'allaient pas tenir longtemps.
Jane avait raison, je m'en voulais. Je m'en voulais de n'avoir rien pu faire pour empêcher les trois scientifiques de mourir sous nos yeux et je m'en voulais aussi d'avoir entraîné Jane là dedans. Si je l'avais écouté on serait ressorti et les renforts seraient arrivés. Finegan aurait surement été arrêté à l'heure qu'il est.
Plus on avançait, plus le sol devenait étrangement humide.
Au bout d'un moment, après avoir bifurqué plusieurs fois à droite et à gauche nous sommes arrivés devant une porte de sortie, une issue de secours.
Cette fois c'est moi qui ait fait mine de l'ouvrir et Jane qui m'en a empêché.
- Celle là aussi peut être piégée.
- On ne le saura que si on essaye, Jane.
Et puis la lumière s'est de nouveau éteinte.
Il ne restait que le faible faisceau de ma lampe pour nous éclairer.
Puis soudain on a entendu un bruit derrière la porte, alors on a reculé.
J'ai donné la lampe à Jane et sorti mon arme de service, prête à tirer au moindre mouvement.
Et puis plus rien, de nouveau le silence.
Pendant les secondes qui ont suivi, j'ai arrêté de respirer. J'ai vu Jane avancer légèrement et reculer aussitôt. Une main venait d'ouvrir la porte et de jeter un petit objet au sol.
Je n'ai pas cherché à savoir ce que c'était, j'ai commencé à courir dans l'autre sens, entrainant Jane dans ma course.
C'est quand la lumière s'est rallumée et quand j'ai senti les flammes me chatouiller les talons que j'ai deviné l'objet lancé et compris l'humidité du sol , il était recouvert de produits inflammables.
Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite de toute ma vie et j'ai bien cru que j'allais mourir au moment où j'ai trébuché. Jane m'a rattrapé juste à temps et a tourné brusquement au bout du couloir, enfonçant une porte au passage pour entrer dans ce qui semblait être une cage d'escalier, et ainsi échapper aux flammes.
Entraînés par notre élan, on est tombé tout droit dans les escaliers, dévalant les marches avant d'atterrir lourdement sur le sol. Enfin Jane au sol et moi sur lui, j'ai beau ne pas être trop lourde il a quand même dû sentir sa douleur quand mon coude lui est entré dans le ventre.
Le souffle court, je me suis laissée glisser sur le sol et Jane a enfin pu respirer. J'ai vu que sa chemise était déchirée au niveau de l'épaule où il avait une légère entaille, il avait dû prendre un virage trop serré.
- Merci, ais-je finalement réussi à articuler.
Il m'a répondu par un demi sourire. Jane n'aime pas être remercié, mais il venait de me sauver la vie, c'était la moindre des choses.
- On a eu chaud, dit-il enfin le souffle un peu plus régulier.
- Ha ha …
- Oui … enfin façon de parler.
Le silence a repris ses droits et je me suis assise contre le mur.
- J'ai perdu la lampe, entendis-je peu après.
Il s'est redressé et s'est assis à côté de moi.
- Vous saigniez, lui ais-je fais remarquer.
- Vous aussi.
Sa réponse m'a surprise, j'ai froncé les sourcils.
- Là, a-t-il ajouté en posant délicatement un doigt sur ma joue.
A mon tour j'ai touché ma joue et sentit une petite coupure qui semblait saigner légèrement.
Je me suis levée pour constater les dégâts, la seconde d'après on était dans le noir complet.
J'en avais plus que marre qu'il joue avec mes nerfs. Éteindre la lumière c'était récupérer un contrôle total sur nous, c'était limiter nos mouvements et nous soumettre à toutes ses folies. C'était à en devenir dingue.
J'en avais vraiment marre.
J'ai senti Jane se lever et puis j'ai entendu des pas dans l'escalier, un cri étouffé et quelque chose semblant peser lourd est tombé.
Ne sentant plus Jane à côté de moi, j'ai paniqué.
- Jane ?! Ais-je appeler plusieurs fois sans obtenir de réponses. Mais répondez moi merde !
- Je suis là !
S'il était blessé, au moins il pouvait encore parler.
Sa voix semblait venir du dessus de l'escalier. J'ai entrepris de le rejoindre mais dans le noir ce n'était pas chose simple.
Heureusement la lumière est revenue mais la scène à laquelle j'ai fait face m'a littéralement clouée sur place.
Jane était appuyé contre le mur au dessus de l'escalier et il regardait le corps qui était à ses pieds. J'ai baissé les yeux au sol et compris que la partie venait de se corser.
Mike était définitivement hors course.
TBC
Merci Johel, voilà la " suite des réjouissances " !
Tout d'abord je suis absolument d-é-s-o-l-é-e de ne poster que maintenant. J'avais dit début semaine et là on est ... fin de semaine .
En cause des révisions qui ont pris du temps et un problème de connexion.
I'm so sorry.
Voilà la suite, merci pour vos impressions !
Chapitre 3
On croit toujours que ça n'arrive qu'aux autres.
On se dit aussi qu'une fois que le mauvais sort a frappé à un endroit, il change de cible.
Pas toujours.
Et maintenant j'étais là dans cette pièce. Jane aussi était là, et trois autres personnes étaient là.
Elles étaient là, sans être là, si on considère que la mort ne se compte plus comme une présence.
Il les avait sacrifié pour nous laisser en vie, ils les avait tué pour nous laisser entrer dans la partie.
La partie d'un jeu qui s'annonçait mortel.
J'étais tétanisée, incapable de bouger.
Je n'avais qu'une envie : que quelqu'un arrive et me secoue en me disant que tout ça n'était qu'un mauvais rêve. Mais je savais trop bien que c'était la réalité.
J'étais bloquée sur cette image : trois personnes pleine de vie qui courent vers la porte croyant retrouver leur liberté.
Et tout à coup trois corps.
J'ai vu Jane se mettre devant moi, et poser ses mains sur mes épaules, me cachant l'horreur de la situation. J'ai fini pas lever les yeux vers lui.
- Il faut sortir Lisbon, m'a t-il dit d'une voix étonnement douce.
- Ils sont morts Jane …
- Je sais. C'est trop tard pour eux mais peut être pas pour nous, il faut qu'on sorte d'ici. Maintenant.
J'ai acquiescé mécaniquement et suivi Jane vers la porte.
Les pieux étaient redescendus après avoir empalé les trois scientifiques mais les corps étaient toujours dans l'encadrement de la porte.
Après s'être assurés qu'on ne risquait pas de se faire empaler à notre tour, nous avons enjambé les corps et nous sommes sortis. Le couloir était sombre et seule une lumière mal éclairante qui clignotait nous permettait de nous repérer.
Une fois sortie de la pièce, mon instinct de flic a repris le dessus.
Nous sommes retournés à l'entrée et j'ai empêché Jane de toucher à la porte.
- Pourquoi ?
- Parce qu'elle est surement piégée. Poussez vous.
J'ai ramassé un débris et je l'ai lancé sur la porte.
Bingo, la porte était électrifiée. Un seul doigt dessus et c'était l'électrocution assurée.
- Il a dû déclencher le système d'auto-défense, ais-je ajouté. En cas de présence intrue les laboratoires de cette importance ont un système qui ne permet aucune sortie. En gros, on est pris au piège .
- J'imagine qu'il a dû ajouter sa touche personnelle, comme les pieux …
Il avait raison. La question était de savoir jusqu'où Finegan avait porté sa personnalisation. Et quelque chose me disait qu'il ne s'était pas contenté de ne modifier que le système du rez de chaussée.
- Bon, entendis-je, on a plus qu'à trouver une autre issue alors.
Jane avait dis ça comme si c'était une banalité, comme si la situation était des plus normale, comme s'il n'y avait pas tous ces corps autour de nous.
Décidément sa faculté à dédramatiser quelque soit la situation m'étonnerai toujours.
Je me suis penchée sur le corps du vigile et je lui ai pris sa lampe, étant donné l'éclairage elle risquait d'être utile.
- Il faut d'abord qu'on retrouve Finegan, ais-je fait en me relevant.
Le regard qu'il m'a lancé m'a fait froid dans le dos.
- Vous plaisantez j'espère ?
Je l'ai regardé sans ciller mais je savais bien que ma défense n'allait pas peser lourd.
- C'est mon boulot d'arrêter les criminels et Finegan est en tête de liste.
J'ai tourné les talons pour partir en direction du couloir sombre.
- Arrêtez ça.
J'ai stoppé mon avancée et me suis retournée, Jane s'était rapproché.
- Arrêter quoi ? Demandais-je enfin.
- De culpabiliser. Ce n'est pas votre faute s'ils sont morts, vous n'y pouvez rien.
Chacun devrait avoir le droit de cacher aux autres ce qu'il ne veut pas qu'ils voient.
- Je ne culpabilise pas.
- Bien sur que si, et c'est comme ça tout le temps.
- Je crois que vous n'êtes pas le mieux placé pour me faire la morale. Quand vous arrêterez de culpabiliser pour la mort de votre famille, on en reparlera.
Je m'en suis voulu la seconde d'après quand j'ai vu ses yeux s'assombrirent.
J'avais peur et tout ce que je trouvais à faire c'était lui lancer des horreurs à la figure.
- Désolée, je voulais pas dire ça …
- Mais vous l'avez dit quand même.
J'étais vraiment mal à l'aise et j'avais terriblement envie de le prendre dans mes bras pour qu'il évacue sa peine. Mais tout ce que j'ai réussi à faire c'est tourner les talons après lui avoir envoyé un pauvre sourire d'excuses.
Je n'ai pas pu aller bien loin, Jane m'a retenu par le bras.
- Cet homme est un malade Lisbon, m'a t- il dit, il les aurait tué de toute façon.
J'ai voulu me dégager pour partir mais il m'a serré le bras plus fort.
- Promettez moi que vous ne vous mettrez pas en danger volontairement.
- Vous me faites mal.
- Promettez le moi.
Je n'aime pas promettre quelque chose que je suis pas sûre de tenir moi même.
- C'est bon, lançais-je finalement en lui faisant lâcher prise, je ferais attention.
Au moins je n'avais rien promis.
On s'est engagé dans le couloir avec appréhension. Seul le bruit de nos pas nuisait au silence qui s'était installé. La lumière clignotante ne faisait qu'aggraver mon anxiété et Jane ne devait pas être rassuré non plus puisqu'il ne trouvait même plus le moyen de faire l'idiot.
La lampe que j'avais récupéré éclairait faiblement, les piles n'allaient pas tenir longtemps.
Jane avait raison, je m'en voulais. Je m'en voulais de n'avoir rien pu faire pour empêcher les trois scientifiques de mourir sous nos yeux et je m'en voulais aussi d'avoir entraîné Jane là dedans. Si je l'avais écouté on serait ressorti et les renforts seraient arrivés. Finegan aurait surement été arrêté à l'heure qu'il est.
Plus on avançait, plus le sol devenait étrangement humide.
Au bout d'un moment, après avoir bifurqué plusieurs fois à droite et à gauche nous sommes arrivés devant une porte de sortie, une issue de secours.
Cette fois c'est moi qui ait fait mine de l'ouvrir et Jane qui m'en a empêché.
- Celle là aussi peut être piégée.
- On ne le saura que si on essaye, Jane.
Et puis la lumière s'est de nouveau éteinte.
Il ne restait que le faible faisceau de ma lampe pour nous éclairer.
Puis soudain on a entendu un bruit derrière la porte, alors on a reculé.
J'ai donné la lampe à Jane et sorti mon arme de service, prête à tirer au moindre mouvement.
Et puis plus rien, de nouveau le silence.
Pendant les secondes qui ont suivi, j'ai arrêté de respirer. J'ai vu Jane avancer légèrement et reculer aussitôt. Une main venait d'ouvrir la porte et de jeter un petit objet au sol.
Je n'ai pas cherché à savoir ce que c'était, j'ai commencé à courir dans l'autre sens, entrainant Jane dans ma course.
C'est quand la lumière s'est rallumée et quand j'ai senti les flammes me chatouiller les talons que j'ai deviné l'objet lancé et compris l'humidité du sol , il était recouvert de produits inflammables.
Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite de toute ma vie et j'ai bien cru que j'allais mourir au moment où j'ai trébuché. Jane m'a rattrapé juste à temps et a tourné brusquement au bout du couloir, enfonçant une porte au passage pour entrer dans ce qui semblait être une cage d'escalier, et ainsi échapper aux flammes.
Entraînés par notre élan, on est tombé tout droit dans les escaliers, dévalant les marches avant d'atterrir lourdement sur le sol. Enfin Jane au sol et moi sur lui, j'ai beau ne pas être trop lourde il a quand même dû sentir sa douleur quand mon coude lui est entré dans le ventre.
Le souffle court, je me suis laissée glisser sur le sol et Jane a enfin pu respirer. J'ai vu que sa chemise était déchirée au niveau de l'épaule où il avait une légère entaille, il avait dû prendre un virage trop serré.
- Merci, ais-je finalement réussi à articuler.
Il m'a répondu par un demi sourire. Jane n'aime pas être remercié, mais il venait de me sauver la vie, c'était la moindre des choses.
- On a eu chaud, dit-il enfin le souffle un peu plus régulier.
- Ha ha …
- Oui … enfin façon de parler.
Le silence a repris ses droits et je me suis assise contre le mur.
- J'ai perdu la lampe, entendis-je peu après.
Il s'est redressé et s'est assis à côté de moi.
- Vous saigniez, lui ais-je fais remarquer.
- Vous aussi.
Sa réponse m'a surprise, j'ai froncé les sourcils.
- Là, a-t-il ajouté en posant délicatement un doigt sur ma joue.
A mon tour j'ai touché ma joue et sentit une petite coupure qui semblait saigner légèrement.
Je me suis levée pour constater les dégâts, la seconde d'après on était dans le noir complet.
J'en avais plus que marre qu'il joue avec mes nerfs. Éteindre la lumière c'était récupérer un contrôle total sur nous, c'était limiter nos mouvements et nous soumettre à toutes ses folies. C'était à en devenir dingue.
J'en avais vraiment marre.
J'ai senti Jane se lever et puis j'ai entendu des pas dans l'escalier, un cri étouffé et quelque chose semblant peser lourd est tombé.
Ne sentant plus Jane à côté de moi, j'ai paniqué.
- Jane ?! Ais-je appeler plusieurs fois sans obtenir de réponses. Mais répondez moi merde !
- Je suis là !
S'il était blessé, au moins il pouvait encore parler.
Sa voix semblait venir du dessus de l'escalier. J'ai entrepris de le rejoindre mais dans le noir ce n'était pas chose simple.
Heureusement la lumière est revenue mais la scène à laquelle j'ai fait face m'a littéralement clouée sur place.
Jane était appuyé contre le mur au dessus de l'escalier et il regardait le corps qui était à ses pieds. J'ai baissé les yeux au sol et compris que la partie venait de se corser.
Mike était définitivement hors course.
TBC
Dernière édition par terpo4 le Ven 22 Fév 2013 - 18:27, édité 3 fois
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Huis Clos ^
j'adore la suite, que de suspense ...
VLS !!!
VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Huis Clos ^
Trop trop bon! J'adore et que de suspense! Franchement bien écrit Un grand bravo
Invité- Invité
Re: Huis Clos ^
ça me fait penser au film "cube"
Des personnes qui se retrouvent enfermées dans un endroit sans savoir pourquoi mais qui doivent éviter des pièges mortels...
Le suspense est bien mené
Hâte de voir ce que tu réserve à Jane et Lisbon pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Des personnes qui se retrouvent enfermées dans un endroit sans savoir pourquoi mais qui doivent éviter des pièges mortels...
Le suspense est bien mené
Hâte de voir ce que tu réserve à Jane et Lisbon pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Huis Clos ^
et c'est moi qu'on ose traiter de sadique t'es pire que moi pour mon plus grand plaisir
j'adore ta façon d'écrire, d'ailleurs en passant, tu donne des cours?
le suspens monte peu à peu et on se demande quand il va redescendre, si jamais il redescend un jour.
C'est prenant, du début à la fin, et je trouve que les chapitres sont toujours trop court, je voudrais que ça ne se termine jamais, mais je pense pas que Jane et Lisbon aimeraient ça
il me tarde ton prochain poste :vivement: :vivement: :vivement: :vivement:
j'adore ta façon d'écrire, d'ailleurs en passant, tu donne des cours?
le suspens monte peu à peu et on se demande quand il va redescendre, si jamais il redescend un jour.
C'est prenant, du début à la fin, et je trouve que les chapitres sont toujours trop court, je voudrais que ça ne se termine jamais, mais je pense pas que Jane et Lisbon aimeraient ça
il me tarde ton prochain poste :vivement: :vivement: :vivement: :vivement:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Huis Clos ^
OMG OMG OMG
Je ne sais pas laquelle entre toi et Sweety est théoriquement la plus sadique mais... Je dirai quand même que vous l'êtes toutes les deux
Ca donne froid dans le dos cette histoire et c'est vraiment de la torture que tu leur réserves-là Sadique !! Sadique !!
Mais quel suspens !! :bounce: Vraiment j'adore j'adore !!
J'adore trop ta façon d'écrire tellement c'est trop géniial
VLS VLS VLS VLS
Je ne sais pas laquelle entre toi et Sweety est théoriquement la plus sadique mais... Je dirai quand même que vous l'êtes toutes les deux
Ca donne froid dans le dos cette histoire et c'est vraiment de la torture que tu leur réserves-là Sadique !! Sadique !!
Mais quel suspens !! :bounce: Vraiment j'adore j'adore !!
J'adore trop ta façon d'écrire tellement c'est trop géniial
VLS VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Huis Clos ^
Waaaaaaaaaaaoooow
J´adore tout, ta façon d´écrire, l´histoire, comment tu te met dans la peau des personnages...
Ton histoire est vraiment génial.
J´aime tout particulièrement l´idée d´un jeu sadique et mortel dans une maison, ça me rappelle des films et des livres...
La suite svp !!!
J´adore tout, ta façon d´écrire, l´histoire, comment tu te met dans la peau des personnages...
Ton histoire est vraiment génial.
J´aime tout particulièrement l´idée d´un jeu sadique et mortel dans une maison, ça me rappelle des films et des livres...
La suite svp !!!
TLJ- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon
Localisation : Brussels <3
Re: Huis Clos ^
Bravo encore un super chapitre encore beaucoup de suspens jadore ca en plus tu ns decrit vraiment bien toute mes chose... Vraiment super on s y croirais
Et le moment entre jane et Lisbon dans les escalier que elle lui tombe dessus... j adore et aussi vous etes blesser sur la joue... Super
Vite la suite
Gros bisous
Et le moment entre jane et Lisbon dans les escalier que elle lui tombe dessus... j adore et aussi vous etes blesser sur la joue... Super
Vite la suite
Gros bisous
elenou03- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Van pelt et Rigsby et Lisbon
Loisirs : regarder le mentalist
Localisation : Sur une île desserte avec OWAIN YEOMAN :)
Re: Huis Clos ^
Merci Jiisbon, Abby, Johel, Sweety, JA, TLJ et elenou
Vos commentaires me font vraiment plaisir ^^
Même si je ne mens sens pas l'âme d'une sadique, j'avoue que c'est plaisant de les mettre dans des situations impossibles
Le coup de la lumière qui s'éteint, je l'ai vu dans un film. Après pour le reste ca sort de ma petite tête ! Mais c'est possible qu'il y ait des ressemblances avec des films ou des livres ...
Et ne t'inquiètes pas Sweety, tu n'as pas besoin que je te donnes des cours d'écriture ! Tu écris très bien !
Je mettrai la suite dans la semaine mais je ne sais pas quand.
Vos commentaires me font vraiment plaisir ^^
Même si je ne mens sens pas l'âme d'une sadique, j'avoue que c'est plaisant de les mettre dans des situations impossibles
Le coup de la lumière qui s'éteint, je l'ai vu dans un film. Après pour le reste ca sort de ma petite tête ! Mais c'est possible qu'il y ait des ressemblances avec des films ou des livres ...
Et ne t'inquiètes pas Sweety, tu n'as pas besoin que je te donnes des cours d'écriture ! Tu écris très bien !
Je mettrai la suite dans la semaine mais je ne sais pas quand.
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Huis Clos ^
avant Samedi ce serait bien , je part en vacances Samedi et je voudrait une suite avant, même si ensuite je n'aurais plus internet et que je devrais attendre deux semaines pour en savoir plus
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Huis Clos ^
Alors avant samedi ce sera
terpo4- Agent de circulation
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Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Huis Clos ^
Hello !
J'ai pas beaucoup de temps, alors je vous met le chapitre 4 en vitesse !
Merci encore de continuer à me lire
Une balle dans la tête.
Mike était mort d'une balle dans la tête.
Je n'avais rien fait.
De toute façon je n'avais même pas d'armes et en plus je n'aimais pas vraiment ça.
J'ai toujours pensé qu'avoir une arme en sa possession était source de pouvoir morbide.
Quand je retrouverais John LeRouge je compte bien le tuer, et une arme à feu me semblais l'arme la plus appropriée.
Avant que la lumière ne soit rallumée, j'avais entendu des bruits de pas venant du haut. Pas du haut du petit escalier en bas duquel nous étions, de plus haut, comme un escalier au dessus de nos têtes.
En remontant à tâtons par là où nous étions tombés, j'avais senti quelque chose tomber à mes pieds et je n'avais pas eu d'autres choix que de me reculer pour ne pas être déséquilibré et retomber dans les escaliers. C'était à ce moment là que j'avais réalisé que Lisbon m'appelait d'une voix paniquée. Les pas étaient remontés rapidement dans l'autre sens et quelques minutes après la lumière était revenue.
Maintenant j'avais un cadavre à mes pieds et Lisbon me regardait d'un air horrifié
- Je n'ai rien fait, ais-je cru bon de préciser.
Elle n'a pas répondu mais le son de ma voix a du la faire sortir de sa transe. Elle s'est approchée du corps de Mike.
- Il est mort d'une balle dans la tête … a t-elle soufflé.
- Finegan ne doit pas se cacher bien loin, le temps qui s'est écoulé entre la chute du cadavre et le retour de la lumière est très mince.
J'ai vu Lisbon se redresser, et même si elle semblait bouleversée son rôle d'agent à repris le dessus.
- Ou peut être qu'il a un autre complice, a t-elle avancé.
- J'en doute. Il doit être à l'étage juste au dessus de nous, on ne devrait pas avoir trop de mal à le trouver.
Je m'attendais au silence qui a suivi. Lisbon ne devait plus rien comprendre, d'un côté je lui disais qu'il ne fallait pas qu'on retrouve Finegan et maintenant je lui proposais de se jeter dans la gueule du loup. Je crois qu'elle a toujours eu du mal avec ma logique.
- Je croyais qu'on ne devait pas y aller, a t-elle dit sceptique
- Les règles du jeu ont changé.
- Vraiment ? Et qu'est ce qui est différent ?
- Mike ne méritait pas de mourir.
- Les autres encore moins !
On tournait en rond.
- La vraie raison, dit-elle enfin.
J'ai soupiré.
- Disons que c'est la première fois qu'il s'en prend à nous directement et … que vous avez failli y rester.
- Vous aussi, me fit-elle remarquer.
- Je n'ai pas trébuché.
- Je ne l'ai pas fait exprès !
J'étais certain que sa presque chute n'était pas volontaire, mais il fallait bien avouer que si je ne l'avais pas rattrapé à temps, s'en était fini pour elle. Rien que d'y penser, j'avais la nausée. Résultat nous étions tendus tous les deux et la discussion s'envenimait à vue d'œil.
Etant deux contre un, ce n'était vraiment pas le moment de se diviser.
Je me suis avancé vers elle et j'ai mis mes mains sur ses épaules, j'avais l'impression que ce geste l'apaisait.
- Je ne ferai rien qui risquerai de vous mettre en danger, je serais toujours là pour vous protéger je vous l'ai déjà dit. Alors vous n'avez qu'à m'attendre ici et je m'occupe de Finegan.
J'imaginais toutes les réponses possibles comme « C'est gentil mais je viens avec vous » ou même « c'est d'accord je vous attend ici » même si c'était peu probable. Mais qu'elle se mette à rire, ça je ne l'avais pas prévu.
Le rire qui était bref au départ s'est rapidement transformé en rire nerveux, alors j'ai lâché ses épaules et me suis reculé pour la dévisager.
- Lisbon …
Elle n'arrivait plus à s'arrêter de rire. Je savais que c'était nerveux et que c'était sa façon à elle d'évacuer toute cette pression, mais je ne pouvais pas m'empêcher de trouver ça vexant.
- S'il vous plaît Lisbon, vous voulez bien arrêter de …
J'avais l'impression que le seul fait de parler enclenchait un nouveau fou rire de la part de ma patronne. D'accord mon acte de bravoure était carrément pitoyable mais à force d'entendre son rire, mon égo commençait sérieusement à en prendre un coup.
Je me suis assis sur les marches et j'ai attendu qu'elle se calme. Quand je n'ai plus rien entendu, j'ai relevé la tête vers elle.
- Désolée, a t-elle fini par lâcher, je … je ne sais pas ce qu'il m'a pris.
- Moi je le sais, même si c'est plus dur à entendre pour mon égo.
Je l'ai vu sourire légèrement, l'atmosphère semblait soudain moins tendue, alors j'ai souri à mon tour.
Puis mon besoin imperceptible de la rassurer a repris le dessus.
- On ne va pas mourir Lisbon, lui ais-je dis plus sérieusement.
Son sourire a disparu et même si je ne croyais qu'à moitié à ce que je venais de dire, je savais que Lisbon avait besoin de l'entendre. J'aimerais trouver la force d'y croire aussi. Mais il fallait la préserver elle, moi j'avais l'habitude de me battre avec mes démons.
Je me suis levé et j'ai descendu les marches qui nous séparaient.
- Imaginez que nous sommes les deux héros d'un de vos films d'action préféré. Nous vivons des aventures extraordinaires, défiant les lois de la rationalité, courant à travers les couloirs, évitant les pièges. A la fin du film, les deux héros s'en sortent et le méchant meurt. A nous de faire en sorte que l'épilogue arrive le plus vite possible.
J'ai scruté son visage et pu constater l'impact de mes paroles, une fossette venait d'apparaître sur sa joue.
- Est-ce que les héros doivent finir ensemble à la fin du film ?
Je lui ai rendu son sourire, sa répartie m'étonnerai toujours. J'aimais l'idée qu'elle l'ai améliorée à mon contact.
- C'est à eux de décider, ais-je finalement répondu.
- Merci, a t-elle murmuré.
Et puis elle a embrassé ma joue.
Un baiser intense mais furtif, tellement furtif que j'ai cru avoir rêvé.
Je n'ai pas eu le temps de réagir qu'elle montait déjà les escaliers.
Après être arrivés au dessus du premier escalier, nous sommes tombés sur une porte et un plan du bâtiment affiché dans l'angle. Apparemment, il y avait encore deux étages au dessus de nous. Donc Finegan pouvait être n'importe où sur trois étages.
- La salle de contrôle, Ais-je lancé.
- Quoi ?
- La salle de contrôle ! Il épie nos moindres mouvements depuis le début grâce aux différentes caméras, il doit obligatoirement y avoir une salle vidéos quelque part qui regroupe toutes les images. Il est forcément là-bas.
La question était de savoir où était la salle.
- On a qu'à trouver le générateur ! S'est tout à coup exclamée Lisbon.
Je me suis tourné vers elle et j'ai compris où elle voulait en venir.
- Si on coupe l'électricité définitivement il ne pourra plus nous surveiller ! Il sera forcé de sortir pour remettre le courant et on sera là pour l'attendre.
Son raisonnement tenait bon, mais je n'ai pas pu m'empêcher de lui trouver une faille.
- Si on coupe tout on sera dans le noir complet, sans lumière.
J'ai vu Lisbon réfléchir.
- Alors on allumera quand il arrivera, en plus il y aura l'effet de surprise.
- C'est trop dangereux.
Elle m'a dévisagé.
- D'habitude c'est moi qui vous freine, a t-elle dit, les rôles sont inversés ?
- Disons que Finegan a déjà montré de quoi il était capable et qu'il est difficile de prévoir sa réaction.
- Très bien, a t-elle soupiré, vous proposez quoi ?
- Je ne pense pas qu'il se cache au dernier étage, il n'aurait pas eu le temps de remonter tout à l'heure, le laps de temps était trop court. S'il est à l'étage au dessus de nous, la salle doit être très près de la porte d'escalier. Sinon il reste l'étage auquel nous sommes, et là, il peut être n'importe où.
- J'imagine qu'il est inutile que je vous demande comment vous pouvez savoir ça …
J'oubliais souvent que ce qui était évident pour moi ne l'était pas forcément pour tout le monde.
- Vous l'avez vu, il n'est pas très athlétique et son boulot lui prend trop de temps, il n'a pas le temps de faire du sport. Donc je le vois mal monter quatre étages en si peu de temps.
- D'accord, a t-elle approuvé, alors on commence par l'étage au dessus comme ça si sa planque est proche de la porte d'escalier comme vous le dîtes, on sera vite fixé.
- Parfois je crois que je déteins sur vous …
Elle m'a souri. Pendant un instant j'avais cru retrouver une situation habituelle au travail : Lisbon émettant des hypothèses, moi les réfutant. C'étaient des moments comme ça qui nous permettaient d'oublier un temps soit peu la situation plutôt dramatique dans laquelle nous étions.
Nous sommes allés directement à l'étage au dessus de nous, et nous avons ouvert la porte.
J'ai clairement vu que cet étage était radicalement différent des autres. Le couloir était blindé, si Lisbon tirait une balle sur la paroi, j'étais sûr qu'elle ricocherai tout le long du couloir. Étrange structure. C'était surement l'étage réservé aux grandes expériences.
Il n'y avait qu'une porte proche de là où nous étions, à distance raisonnable. Une porte blindée qui s'ouvrait grâce à un code à quatre chiffres.
Le problème étant que nous n'avions pas le code, si Finegan était derrière cette porte on ne pourrait pas l'atteindre. J'avais beau être très doué, il devait y avoir des millions de combinaisons possibles.
La question ne s'est pas posée longtemps, la porte s'est ouverte d'elle même.
- Je n'aime pas ça … a soufflé Lisbon.
Moi non plus je n'aimais pas ça. La pièce était similaire au couloir, mais il m'a semblé apercevoir une ouverture dans le fond. J'ai fait part de mes observations à Lisbon.
- Vous croyez à un autre piège ? M'a t-elle demandé.
J'ai haussé les épaules.
- Ou alors il veut qu'on le retrouve .
A son tour elle a haussé les épaules et sorti son arme.
Prudemment nous sommes entrés dans la pièce, j'ai fait rapidement le tour. Environ de la taille de la salle d'interrogatoire du CBI et entièrement blindée. Des blouses étaient accrochées sur le côté, sinon la pièce était entièrement vide.
Et puis tout à coup, la porte derrière nous s'est refermée.
Ça peut paraître étrange mais je m'y attendais. Par contre ce à quoi je ne m'attendais pas, c'était que la brèche que j'avais vu au fond de la salle quelques minutes avant avait disparu.
J'ai compris notre naïveté quand j'ai vu l'hologramme fixé en haut de la porte.
J'étais vraiment pitoyable. Je pouvais me vanter d'être mentaliste, je n'étais même pas capable de dénicher un piège minable. J'avais perdu toute capacité de réflexion, l'adrénaline et la tension de la situation ne jouaient pas non plus en ma faveur.
Je ne pensais pas que la situation pouvait empirer avant de voir le plafond s'ouvrir légèrement. On a levé la tête et ce que j'ai vu m'a glacé le sang.
De l'eau a commencé à couler là où le plafond était ouvert. Je me suis tourné vers Lisbon et j'ai pu voir la peur dans ses yeux. Au dessus de sa tête, quelque chose était écrit sur le mur : « Vous avez une heure ».
Si on ne trouvait pas un moyen de sortir d'ici une heure, on allait se noyer.
TBC
J'ai pas beaucoup de temps, alors je vous met le chapitre 4 en vitesse !
Merci encore de continuer à me lire
Chapitre 4
Une balle dans la tête.
Mike était mort d'une balle dans la tête.
Je n'avais rien fait.
De toute façon je n'avais même pas d'armes et en plus je n'aimais pas vraiment ça.
J'ai toujours pensé qu'avoir une arme en sa possession était source de pouvoir morbide.
Quand je retrouverais John LeRouge je compte bien le tuer, et une arme à feu me semblais l'arme la plus appropriée.
Avant que la lumière ne soit rallumée, j'avais entendu des bruits de pas venant du haut. Pas du haut du petit escalier en bas duquel nous étions, de plus haut, comme un escalier au dessus de nos têtes.
En remontant à tâtons par là où nous étions tombés, j'avais senti quelque chose tomber à mes pieds et je n'avais pas eu d'autres choix que de me reculer pour ne pas être déséquilibré et retomber dans les escaliers. C'était à ce moment là que j'avais réalisé que Lisbon m'appelait d'une voix paniquée. Les pas étaient remontés rapidement dans l'autre sens et quelques minutes après la lumière était revenue.
Maintenant j'avais un cadavre à mes pieds et Lisbon me regardait d'un air horrifié
- Je n'ai rien fait, ais-je cru bon de préciser.
Elle n'a pas répondu mais le son de ma voix a du la faire sortir de sa transe. Elle s'est approchée du corps de Mike.
- Il est mort d'une balle dans la tête … a t-elle soufflé.
- Finegan ne doit pas se cacher bien loin, le temps qui s'est écoulé entre la chute du cadavre et le retour de la lumière est très mince.
J'ai vu Lisbon se redresser, et même si elle semblait bouleversée son rôle d'agent à repris le dessus.
- Ou peut être qu'il a un autre complice, a t-elle avancé.
- J'en doute. Il doit être à l'étage juste au dessus de nous, on ne devrait pas avoir trop de mal à le trouver.
Je m'attendais au silence qui a suivi. Lisbon ne devait plus rien comprendre, d'un côté je lui disais qu'il ne fallait pas qu'on retrouve Finegan et maintenant je lui proposais de se jeter dans la gueule du loup. Je crois qu'elle a toujours eu du mal avec ma logique.
- Je croyais qu'on ne devait pas y aller, a t-elle dit sceptique
- Les règles du jeu ont changé.
- Vraiment ? Et qu'est ce qui est différent ?
- Mike ne méritait pas de mourir.
- Les autres encore moins !
On tournait en rond.
- La vraie raison, dit-elle enfin.
J'ai soupiré.
- Disons que c'est la première fois qu'il s'en prend à nous directement et … que vous avez failli y rester.
- Vous aussi, me fit-elle remarquer.
- Je n'ai pas trébuché.
- Je ne l'ai pas fait exprès !
J'étais certain que sa presque chute n'était pas volontaire, mais il fallait bien avouer que si je ne l'avais pas rattrapé à temps, s'en était fini pour elle. Rien que d'y penser, j'avais la nausée. Résultat nous étions tendus tous les deux et la discussion s'envenimait à vue d'œil.
Etant deux contre un, ce n'était vraiment pas le moment de se diviser.
Je me suis avancé vers elle et j'ai mis mes mains sur ses épaules, j'avais l'impression que ce geste l'apaisait.
- Je ne ferai rien qui risquerai de vous mettre en danger, je serais toujours là pour vous protéger je vous l'ai déjà dit. Alors vous n'avez qu'à m'attendre ici et je m'occupe de Finegan.
J'imaginais toutes les réponses possibles comme « C'est gentil mais je viens avec vous » ou même « c'est d'accord je vous attend ici » même si c'était peu probable. Mais qu'elle se mette à rire, ça je ne l'avais pas prévu.
Le rire qui était bref au départ s'est rapidement transformé en rire nerveux, alors j'ai lâché ses épaules et me suis reculé pour la dévisager.
- Lisbon …
Elle n'arrivait plus à s'arrêter de rire. Je savais que c'était nerveux et que c'était sa façon à elle d'évacuer toute cette pression, mais je ne pouvais pas m'empêcher de trouver ça vexant.
- S'il vous plaît Lisbon, vous voulez bien arrêter de …
J'avais l'impression que le seul fait de parler enclenchait un nouveau fou rire de la part de ma patronne. D'accord mon acte de bravoure était carrément pitoyable mais à force d'entendre son rire, mon égo commençait sérieusement à en prendre un coup.
Je me suis assis sur les marches et j'ai attendu qu'elle se calme. Quand je n'ai plus rien entendu, j'ai relevé la tête vers elle.
- Désolée, a t-elle fini par lâcher, je … je ne sais pas ce qu'il m'a pris.
- Moi je le sais, même si c'est plus dur à entendre pour mon égo.
Je l'ai vu sourire légèrement, l'atmosphère semblait soudain moins tendue, alors j'ai souri à mon tour.
Puis mon besoin imperceptible de la rassurer a repris le dessus.
- On ne va pas mourir Lisbon, lui ais-je dis plus sérieusement.
Son sourire a disparu et même si je ne croyais qu'à moitié à ce que je venais de dire, je savais que Lisbon avait besoin de l'entendre. J'aimerais trouver la force d'y croire aussi. Mais il fallait la préserver elle, moi j'avais l'habitude de me battre avec mes démons.
Je me suis levé et j'ai descendu les marches qui nous séparaient.
- Imaginez que nous sommes les deux héros d'un de vos films d'action préféré. Nous vivons des aventures extraordinaires, défiant les lois de la rationalité, courant à travers les couloirs, évitant les pièges. A la fin du film, les deux héros s'en sortent et le méchant meurt. A nous de faire en sorte que l'épilogue arrive le plus vite possible.
J'ai scruté son visage et pu constater l'impact de mes paroles, une fossette venait d'apparaître sur sa joue.
- Est-ce que les héros doivent finir ensemble à la fin du film ?
Je lui ai rendu son sourire, sa répartie m'étonnerai toujours. J'aimais l'idée qu'elle l'ai améliorée à mon contact.
- C'est à eux de décider, ais-je finalement répondu.
- Merci, a t-elle murmuré.
Et puis elle a embrassé ma joue.
Un baiser intense mais furtif, tellement furtif que j'ai cru avoir rêvé.
Je n'ai pas eu le temps de réagir qu'elle montait déjà les escaliers.
Après être arrivés au dessus du premier escalier, nous sommes tombés sur une porte et un plan du bâtiment affiché dans l'angle. Apparemment, il y avait encore deux étages au dessus de nous. Donc Finegan pouvait être n'importe où sur trois étages.
- La salle de contrôle, Ais-je lancé.
- Quoi ?
- La salle de contrôle ! Il épie nos moindres mouvements depuis le début grâce aux différentes caméras, il doit obligatoirement y avoir une salle vidéos quelque part qui regroupe toutes les images. Il est forcément là-bas.
La question était de savoir où était la salle.
- On a qu'à trouver le générateur ! S'est tout à coup exclamée Lisbon.
Je me suis tourné vers elle et j'ai compris où elle voulait en venir.
- Si on coupe l'électricité définitivement il ne pourra plus nous surveiller ! Il sera forcé de sortir pour remettre le courant et on sera là pour l'attendre.
Son raisonnement tenait bon, mais je n'ai pas pu m'empêcher de lui trouver une faille.
- Si on coupe tout on sera dans le noir complet, sans lumière.
J'ai vu Lisbon réfléchir.
- Alors on allumera quand il arrivera, en plus il y aura l'effet de surprise.
- C'est trop dangereux.
Elle m'a dévisagé.
- D'habitude c'est moi qui vous freine, a t-elle dit, les rôles sont inversés ?
- Disons que Finegan a déjà montré de quoi il était capable et qu'il est difficile de prévoir sa réaction.
- Très bien, a t-elle soupiré, vous proposez quoi ?
- Je ne pense pas qu'il se cache au dernier étage, il n'aurait pas eu le temps de remonter tout à l'heure, le laps de temps était trop court. S'il est à l'étage au dessus de nous, la salle doit être très près de la porte d'escalier. Sinon il reste l'étage auquel nous sommes, et là, il peut être n'importe où.
- J'imagine qu'il est inutile que je vous demande comment vous pouvez savoir ça …
J'oubliais souvent que ce qui était évident pour moi ne l'était pas forcément pour tout le monde.
- Vous l'avez vu, il n'est pas très athlétique et son boulot lui prend trop de temps, il n'a pas le temps de faire du sport. Donc je le vois mal monter quatre étages en si peu de temps.
- D'accord, a t-elle approuvé, alors on commence par l'étage au dessus comme ça si sa planque est proche de la porte d'escalier comme vous le dîtes, on sera vite fixé.
- Parfois je crois que je déteins sur vous …
Elle m'a souri. Pendant un instant j'avais cru retrouver une situation habituelle au travail : Lisbon émettant des hypothèses, moi les réfutant. C'étaient des moments comme ça qui nous permettaient d'oublier un temps soit peu la situation plutôt dramatique dans laquelle nous étions.
Nous sommes allés directement à l'étage au dessus de nous, et nous avons ouvert la porte.
J'ai clairement vu que cet étage était radicalement différent des autres. Le couloir était blindé, si Lisbon tirait une balle sur la paroi, j'étais sûr qu'elle ricocherai tout le long du couloir. Étrange structure. C'était surement l'étage réservé aux grandes expériences.
Il n'y avait qu'une porte proche de là où nous étions, à distance raisonnable. Une porte blindée qui s'ouvrait grâce à un code à quatre chiffres.
Le problème étant que nous n'avions pas le code, si Finegan était derrière cette porte on ne pourrait pas l'atteindre. J'avais beau être très doué, il devait y avoir des millions de combinaisons possibles.
La question ne s'est pas posée longtemps, la porte s'est ouverte d'elle même.
- Je n'aime pas ça … a soufflé Lisbon.
Moi non plus je n'aimais pas ça. La pièce était similaire au couloir, mais il m'a semblé apercevoir une ouverture dans le fond. J'ai fait part de mes observations à Lisbon.
- Vous croyez à un autre piège ? M'a t-elle demandé.
J'ai haussé les épaules.
- Ou alors il veut qu'on le retrouve .
A son tour elle a haussé les épaules et sorti son arme.
Prudemment nous sommes entrés dans la pièce, j'ai fait rapidement le tour. Environ de la taille de la salle d'interrogatoire du CBI et entièrement blindée. Des blouses étaient accrochées sur le côté, sinon la pièce était entièrement vide.
Et puis tout à coup, la porte derrière nous s'est refermée.
Ça peut paraître étrange mais je m'y attendais. Par contre ce à quoi je ne m'attendais pas, c'était que la brèche que j'avais vu au fond de la salle quelques minutes avant avait disparu.
J'ai compris notre naïveté quand j'ai vu l'hologramme fixé en haut de la porte.
J'étais vraiment pitoyable. Je pouvais me vanter d'être mentaliste, je n'étais même pas capable de dénicher un piège minable. J'avais perdu toute capacité de réflexion, l'adrénaline et la tension de la situation ne jouaient pas non plus en ma faveur.
Je ne pensais pas que la situation pouvait empirer avant de voir le plafond s'ouvrir légèrement. On a levé la tête et ce que j'ai vu m'a glacé le sang.
De l'eau a commencé à couler là où le plafond était ouvert. Je me suis tourné vers Lisbon et j'ai pu voir la peur dans ses yeux. Au dessus de sa tête, quelque chose était écrit sur le mur : « Vous avez une heure ».
Si on ne trouvait pas un moyen de sortir d'ici une heure, on allait se noyer.
TBC
Dernière édition par terpo4 le Ven 2 Mar 2012 - 22:28, édité 2 fois
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Huis Clos ^
HAAAAA NON NON FAITES PAS MOURIR LISBON ET JANE!!!!
C'est trop triste la fin
Vivement la suite, il faut qu'ils trouvent une solution pour ne pas finir noyer
VLS
C'est trop triste la fin
Vivement la suite, il faut qu'ils trouvent une solution pour ne pas finir noyer
VLS
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