When You Come Back... ^

Me voilà de retour pour un OS, j'ai l'impression que ca fait une éternité !
J'ai écrit ceci avant de voir le Final, donc c'est un peu ma vision idyllique d'une fin Jisbon qui ne se déroulera jamais. Donc pour ceux qui ont vu le Final, oubliez-le, pour les Jisbonneurs dans l'âme, c'est notre fin à nous... * Il n'y a aucun Spoilers *

When You Come Back, I'll Be Alright

Assise devant son écran d’ordinateur, Teresa Lisbon poussa un énième soupir. Les mains suspendues au-dessus de son clavier, elle tentait de finir un des rapports de sa fameuse pile « a faire plus tard » mais, elle devait bien se rendre à l’évidence, elle n’arrivait à rien. Elle repoussa son clavier, frustrée, et posa ses deux coudes sur son bureau afin de se masser les tempes tout en fermant les yeux. Parmi toutes les questions qui torturaient son esprit, une en particulier ne cessait de refaire surface : « Mais où êtes-vous, Jane ? »

Une semaine. Sept jours que Patrick Jane n’avait donné aucun signe de vie à qui que ce soit.

« Tout ça à cause de John Le Rouge, encore une fois… » pensa-t-elle avec colère. Pourquoi fallait-il qu’il revienne tout gâcher à chaque fois ? Il ne pouvait pas laisser Jane tranquille ? Il l’avait assez fait souffrir comme ça, non ?
Elle bouillait de rage et son mal de crâne ne fit qu’empirer.

Il y a presque une semaine, une nouvelle piste sur le tueur en série était apparue dans une affaire qui, à première vue, n’avait rien à voir. Evidemment, le consultant avait mener son enquête de son côté et, malheureusement pour lui, Lisbon avait finit par découvrir les différents aspects de l’affaire qu’il lui avait dissimulés. Elle était furieuse, ah ca oui ! Il avait beau eût lui dire que c’était pour la protéger, elle restait blessée qu’il ne lui ai pas fait assez confiance pour lui en parler. De plus, elle était flic et il l’empêchait de faire son boulot correctement !
Alors, lorsque VanPelt avait trouver l’adresse du mystérieux ami de la victime, elle s’est bien gardée d’en faire part au mentaliste. De toutes façon, il était bien mieux dans son grenier - avait-elle pensée.

Sauf que ca ne s’était pas passé comme prévu. Cho, Rigsby et elle s’étaient rendu dans la maison en question, celle-ci paraissait abandonnée depuis plusieurs années alors ils n’avaient pas appelés de renforts. Lisbon se souvenait être resté au rez-de-chaussée pendant que les deux autres agents se partageaient l’étage. Puis elle avait cru voir une ombre bouger mais elle n’eût même pas le temps de se retourner que quelqu’un lui assenait un coup violent derrière la tête.

La jeune femme passa une main derrière son crâne et sentit les points de sutures la tirailler. Elle esquissa une grimace et s’avachit dans son fauteuil, lorgnant son moelleux canapé du coin de l’œil. Il lui rappela Jane et son cœur se serra. Elle ne comprenait toujours pas comment il avait pu partir comme ça…

Lorsque Teresa était revenue à elle ce jour là, deux hommes étaient en train de la déposer sur un brancard. Elle avait ensuite entendue un crissement de pneu et une portière claquée. Même si elle était encore dans le brouillard, elle avait tout de suite su que c’était Jane. Comment l’avait-elle devinée ? Elle ne le savait toujours pas. C’était comme ça, c’est tout.
« Où est-elle ?! » avait-il crié, plus comme un ordre qu’une question. Puis il l’avait vue étendue sur le brancard, inerte, et il l’avait cru morte. Elle avait encore la vision de son consultant, celui dont le sourire illuminait quotidiennement sa journée, tomber à genoux et répéter que ce n’était pas possible.

Les évènements qui suivaient étaient un peu brouillés dans sa mémoire, comme si on essayait de passer un vieux disque rayé, les images se bloquant et venant coup par coup. Les conséquences du choc à la tête, on ne l’avait pas loupé. La première image était Cho qui forçait Jane à se relever, puis tout à coups l’ancien medium se tenait près d’elle en souriant, lui tenant la main et caressant ses cheveux de son autre main libre. Il y avait ensuite ce moment à l’hôpital, cette scène qu’elle se passait en boucle, sans savoir si elle avait été réel ou si elle l’avait tout simplement rêvée.

Jane, déposant un baiser sur son front et lui dire au revoir.

« Non, ce n’était qu’une hallucination dû à la morphine et au coup à la tête. Ca ne devait pas être réel. » tentait de se persuader l’agent.

Mais au fond d’elle-même, elle savait bien que cela c’était vraiment passé. Il se sentait coupable, il l’était toujours quand John le Rouge commettait de nouveau un de ses crimes, comme s’il était responsable des agissements du tueur. Mais cette fois, s’était à elle qu’il s’en était pris. Il aurait pu la tuer ce jour là mais, pour une raison obscure, il ne l’avait pas fait. Peut être pour rappeler à Jane qu’il était toujours là, qu’il savait où attaquer pour que ca fasse mal, pour lui rappeler qu’il pouvait toujours souffrir… Ou il était juste pressé de quitter les lieux, tout simplement.

Depuis ce fameux rêve dans sa chambre d’hôpital, elle n’avait ni vue ni parler à son consultant. Personne au CBI n’avait eu de ses nouvelles et il ne répondait à aucun de ses coups de téléphone. Teresa serait bien passée chez lui mais, apparemment, il ne voulait voir personne. Même pas elle, songea la jeune femme avec amertume.

Soudain, elle s’aperçue que ses yeux étaient embués de larmes et elle chassa celles-ci d’un geste brusque avant que quelqu’un ne la voit.

Depuis quand Patrick Jane était-il devenu aussi indispensable à sa vie ? Elle avait toujours ressentit un besoin viscéral de le protéger, mais jamais elle n’avait ressentit cette sensation d’oppression lorsqu’il était absent. Peut être parce que, cette fois, il se pourrait qu’il ne revienne jamais.

Le ventre de la brunette se tordit de douleur à cette pensée.

« Pourquoi a-t-il fallu qu’il entre dans ma vie ? J’avais le travail de mes rêves, une vie qui me convenait parfaitement, je ne dépendais de personnes… Il a tout chamboulé sur son passage et a tout laissé en plan. Comment pourrais-je retrouver cette vie maintenant ? »

De nouveau, elle essuya les larmes qui encombraient ses yeux émeraudes et poussa un long soupir. Elle devait se ressaisir, absolument.

Il était partit, et il ne reviendrait pas. Jamais. Il était partit sans même qu’elle n’ai pu lui dire au revoir. Lâche…

La douleur finirait par s’estomper un jour, se dit-elle, et Patrick Jane ne serait plus qu’un vague souvenir, une brève apparition dans sa vie. La plus belle apparition de sa vie, ne put s’empêcher de penser Teresa.

Elle reporta son attention sur l’écran d’ordinateur, relisant les quelques lignes du rapport qu’elle avait tenter de commencer un peu plus tôt, et ramena le clavier vers elle. Le monde ne devait pas s’arrêter de tourner.




Lorsqu’elle rentra chez elle, Lisbon était épuisée. Elle laissa tomber ses clés sur la table de la cuisine et jeta sa veste sur son canapé.

« Trop longue journée… » soupira-t-elle.

Alors qu’elle s’apprêtait à monter prendre une longue douche bien méritée, on frappa désespérément à la porte.

« Qui peut bien venir à une heure pareille ? » se demanda-t-elle. Qui peut bien venir tout court ? Rajouta une petite voix dans sa tête. Il est vrai que très peu de gens n’avaient eu l’occasion de pénétrer dans son appartement, les cartons empilés au fond de son salon en était la preuve d’ailleurs.

Son arme toujours accrochée à sa ceinture, elle entrebâilla légèrement la porte afin de voir son visiteur.

Ses yeux s’écarquillèrent en voyant Jane planté sur le seuil, le regard rivé sur ses mocassins.

Teresa ouvrit entièrement la porte et dû se faire violence pour résister à l’envie de lui sauter dans les bras. Au lieu de ça, elle se contenta de l’inviter à entrer d’un signe de la main, sans rien dire, craignant que sa voix ne trahisse la joie qu’elle éprouvait de le revoir.

Il entra, sans un mot ni un regard puis, après quelques secondes de silence, prit enfin la parole.

- Je ne devais pas revenir, je n’aurais pas dû…
- Mais vous êtes là pourtant… répondit-elle sur un ton si serein qu‘elle en fût elle-même étonnée.

Comme si entendre la voix de la jeune femme l’avait réveiller, il daigna enfin la regarder dans les yeux. En la voyant, il sembla éprouver un certain soulagement et pourtant, ses yeux ne reflétaient que de la tristesse.

- Il m’a envoyé un message ce jour là
- Qui ça ? Demanda-t-elle.
- John le Rouge. Il m’a envoyé une photo de vous, inconsciente, sur le sol. Il a dit que vous étiez morte

L’agent accusa le coup, difficilement.

- C’est-ce dont j’essayais de vous protéger en vous dissimulant des éléments, mais vous… Vous n’écoutez pas, il faut toujours que vous tentiez de me sauver…
- C’est pour ca que vous êtes partis ? Vous m’en vouliez parce que je m’inquiète pour vous ? Demanda-t-elle, légèrement énervée.

Jane se mit soudain en colère.

- Mais pourquoi vous tenez temps à moi ? Pourquoi voulez-vous toujours me protéger ? Je n’en vaut pas la peine, Lisbon !

Il se mit à arpenter la pièce sous le regard perdu de Teresa.

- John le Rouge m’a tout pris la nuit où il a tué ma famille, j’ai tout perdu ce jour là. La seule chose qui me maintenait en vie, c’était l’idée de le retrouver et de lui faire subir la même chose que ce qu’il avait fait à ma femme et à mon enfant. Tout était programmé, Lisbon, rien n’aurait pu m’en empêcher.

La jeune femme déglutit, ne sachant pas trop où il voulait en venir.

- Mais je ne devais pas m’attacher, ce n’était pas prévu… Avec ce qui c’est passé, je sais que tout ca pourrait très mal se terminer, j’en suis même certain, parce que vous vous obstinez à vouloir me sauver. Vous vous interposez entre John le Rouge et moi, et ca c’est…

Il détourna le regard et secoua lentement la tête de gauche à droite. Quand il replanta ses yeux bleus dans les siens, il lui sembla que ses traits s’étaient adoucit.

- Vous êtes une femme extraordinaire, Teresa, quelqu’un d’infiniment bien. Vous méritez d’être heureuse, pas de sacrifier votre vie pour moi. Si jamais John le Rouge vous… Il prit une longue inspiration. Je ne m’en remettrai pas cette fois.

Il regarda le sol et, après un court silence, il reprit.

- Alors oui, je vous en veux, Lisbon. Vous êtes entrée dans ma vie et, après toutes ces années, vous avez fait tomber ce qui me maintenait en vie jusque là. Si je tue John le Rouge, je vous perd vous et si je ne le fais pas, je dois vivre avec la crainte qu’il ne s’en reprenne à vous un jour. Je ne sais plus quoi faire maintenant…

L’ancien medium planta à nouveau son regard désespéré dans celui de la brunette.

- Je ne peu pas vous perdre, Lisbon. Vous êtes tout ce qu’il me reste…

Ce n’était plus le consultant arrogant qui se trouvait devant Teresa à présent, mais le vrai Patrick Jane, l’homme brisé qui exprimait enfin ce qu’il ressentait. C’était ces rares moments où il laissait tomber le masque qui l’avait irrémédiablement fait tomber amoureuse de lui. Et là, debout au milieu de son salon, il lui disait qu’elle était plus importante que sa vengeance envers l’assassin de sa famille. Pour Lisbon, il ne pouvait avoir plus belles paroles au monde.

Les yeux légèrement humides, elle combla l’espace qui les séparait et, délicatement, posa ses fines mains sur les joues du mentaliste afin de le forcer à la regarder. Une fois qu’il eût planté ses yeux bleus à la lueur incertaine dans ceux, sereins, de la jeune femme, celle-ci se hissa sur la pointe des pieds et déposa tendrement ses lèvres sur celles de Jane. C’était un simple baiser, court mais assez long cependant pour lui transmettre ce qu’elle ressentait et lui faire oublier ses peurs.

Et en effet, lorsqu’elle se détacha de lui et qu’elle entremêla ses doigts fins et doux autour des siens, il sut que tout irait bien.

Je ne suis pas une pure Jisbonneuse même si j'aime les moments de complicité entre Jane et Lisbon...surtout quand ils se chamaillent...
je suis plus ship...
Et même si la série ne propose pas ce genre de fin il y a toujours les fics pour réaliser ses rêves...heureusement
Ton histoire est

Whyyyyyy

Vraiment trop trop beau!! Je trouve que tu as vraiment bien respecté les persos et ton histoire était vraiment trop belle!!! C'est super bien écris!!

Merci de penser à nous autres Jisbonneuse!!!

J'adore =)
Si c'est pas de l'amour c'est une grande amitié ^^

cet os est tout simplement magnifique Why'

Wooooow !!! Woooooooow !!! Wooooooow !!!

Why ! C'est trop magnifique !! On a l'impression d'y vivre et c'est une finale de rêve que tu livres !!

Ton histoire est super belle et remonte le moral des Jisbonneuses après ce triste final

Merci d'avoir penser à nous, à toutes les Jisbonneuses !!

Je plussoie JA

PS: très joli kit JA

J'ai adoré ce OS!
Il est sympa à lire, la fin est toute douce, toute Jisbon comme j'aime sans être dégoulinante de guimauve étrange...
Une seule chose à dire: Bravo!

J'ai adoré !
C'est magnifique!
Bravo

c'était magnifique, ça nous remonte le moral du final

Oh ma Why, je suis désolée pour le retard.

Tu assures autant sur le friendship que sur le ship et tu sais que ma préférence va au premier.

Mais, j'ai lu avec plaisir cet OS, il est tendre et donne une vision idyllique de ce que nous connaitrons jamais. Et puis tu ne tombes pas dans la guimauve, ce qui m'est très agréable. Mais au moins ça donne du baume au coeur.

Mercii


Je sais bien que tu préfere le friendship Daidi Mais parfois, mon coeur de Jisbonneuse prend le dessus et je ne peu pas m'en empêcher. Et je fais toujours mon possible pour éviter la guimauve, je déteste les fins mielleuses et trop "happy end", donc ca me fait plaisir de lire qu'apparemment, les miennes ne le sont pas

Wouaw juste Magnifique VRaiment beau et superbement bien ecrit j aime beaucoup quand jane dit vous etes une personne bien teresa....
C vraiment beau et la fin tout en douceur et romantique bravo
Gros bisous