Le battement d'ailes du papillon [spoiler saison 3] ^

Voilà ma nouvelle fic, je l'écris au fur et à mesure que mes idées me viennent, donc j'espère qu'elle vous plaira.

Chapitre 1

Un procès très médiatisé, suivi d'un verdict: "Coupable."
Patrick Jane avait abattu celui qu'il croyait être John le Rouge, dans un centre commercial bondé. Les témoins du meurtre n'avaient pas manqué et le substitut de l'Etat de Californie les avait fait défiler à la barre. Tous avaient tenus les mêmes propos.
L'accusé avait fait feu, de sang froid, sur un homme désarmé.
Le fait que Jane n'ait pas voulu témoigner et ait préféré plaider coupable, n'avait pas facilité le travail de son avocat. Malgré tout, le magistrat s'était démené pour limiter la casse et obtenir une peine de 2 ans ferme et 5 ans avec sursis.
Maître Robertson avait réussi à convaincre son client de plaider la folie passagère, en faisant un exposé détaillé, aux jurés, de l'assassinat d'Angéla et Charlotte Jane, qui avait poussé le consultant à passer à l'acte. Ainsi, il s'était attiré la sympathie du jury, composé de femmes et de pères de familles. Il avait joué sur la corde sensible de ces personnes. Et se fut un succès.
Patrick Jane, déclaré coupable de meurtre mais sans préméditation, purgeait sa peine au pénitencier d'Etat de Sacramento. En tant qu'ancien collaborateur du CBI, et tenant compte de ses services rendus à la communauté, pour avoir participer à l'arrestation de criminels notoires, il fut placé à l'isolement durant son séjour.
Ainsi, Jane n'était jamais confronté aux autres détenus.
Il passait le plus clair de son temps à lire où à écrire son journal et bien sûr, à réfléchir à la portée de son acte.
Cela faisait 17 mois, qu'il était dans cet endroit, quand la comission des libertés conditionnelles se réunis, pour étudier son cas. Après délibération, la décision tomba.
Un des gardiens, Tom Smith, avec qui Jane avait sympathisé, lui apporta l'enveloppe.
Smith: "Hé Jane, t'as du courrier."
Jane, allongé sur son lit, se leva pour récupérer le précieux document.
Smith: "Une bonne nouvelle, j'espère?"
Jane, décacheta l'enveloppe et la lu à haute voix: "Il a été décidé, ce jour 16 mars, que la libération du détenu Patrick Jane, matricule 95263, était approuvée et effective le 17 mars, à 9h."
Le reste de la lettre précisait les conditions de sa libération.
Smith: "C'est génial, tu seras un homme libre dans 24h, à peine. Cache ta joie."
Jane avec un sourire forcé: "Oui c'est fantastique."
Smith: "Je repasserais t'apporter ton plateau comme d'habitude."
Jane: "Merci Tom."
Le beau blond aurait du être euphorique, mais il s'était fait à sa vie en prison, les horaires, la sécurité, la solitude.
La vérité était qu'il appréhendait sa sortie. Jane n'était pas prêt à affronter l'extérieur de ces grilles. Il savait bien qu'il ne serait pas seul, ses amis seraient là pour l'épauler. D'ailleurs, Cho lui rendait visite chaque semaine et le mettait au courant des affaires en cours, afin de lui occuper l'esprit. Lisbon, elle, venait bien moins souvent, elle ne supportait pas de voir son consultant enfermé. La brunette prétextait un manque de temps, à cause de la rééducation de son bras, mais Jane n'était pas dupe et avait compris la réelle raison dès le début. Quant à Rigsby et Van Pelt, ils ne se quittaient plus, depuis la mort du fiancé de la rousse. Elle avait beaucoup de mal à se remettre de ce drame et Wayne l'aidait énormément dans cette épreuve.
Chacun faisait face comme il le pouvait.
Aucun d'eux ne savait pour la libération anticipée de Jane et il n'osait pas les prévenir. Pas tout de suite. Il le ferait plus tard, dans la journée.
Après le déjeuner, un gardien annonça: "Jane, parloir!"
Il quitta sa cellule pour s'y rendre, pensant y trouver un de ses collègues.
En arrivant dans la salle, il s'assit face à la vitre, attendant le visiteur. La grille s'ouvrit pour laisser entrer une jeune fille de 17, 18 ans qu'il ne connaissait pas. Elle prit place devant lui, sur le tabouret et décrocha le combiné.
Jane fit de même: "Bonjour, je me trompe peut-être mais je ne crois pas vous connaître, mademoiselle."
La jeune fille: "Mr Jane, non vous ne me connaissez pas, mais moi oui."
Jane: "Je ne comprend pas. Mais ma mémoire me joue des tours ces derniers temps."
La jeune fille, lança sèchement: "Vous avez tué mon père. Vous vous rappelez?"
Jane: "Vous êtes... Non, c'est impossible."
La jeune fille: "La fille de celui que vous appelez John le Rouge. Oui. Mais moi je l'appelle papa, enfin je l'appelais comme ça, avant que vous ne l'abattiez comme un chien!"
Le consultant n'avait pas prévu ça, John le Rouge avait lui aussi une famille. Et il laissait une orpheline. Jane était devenu comme ce tueur, en privant une fille, apparemment innocente, de son père. Il ne savait pas comment réagir à ça.
La jeune fille: "Où est passé votre répartie, Mr le médium! Je vous aurais cru plus loquasse."
Jane: "Je ne peux que vous présenter mes condoléances mais je ne regrette pas mon geste. Votre père était un tueur."
La jeune fille: "Peut-être, mais il était mon père, ma seule famille. Vous n'aviez pas le droit de me le prendre."
Elle avait un regard noir, accusateur, sa rancune et sa haine à l'égard de Patrick étaient indéniables.
Jane: "Il avait pris la vie de ma femme et de ma fille et de nombreuses autres personnes."
La jeune fille: "Vous n'avez pas de preuves que ce soit lui le responsable. Moi, je vous ai vu, dans le centre commercial. Je l'accompagnais ce jour-là. Il devait rencontrer quelqu'un pour affaire, pendant que je rejoignais des amis. Je me trouvais au premier étage, quand je vous ai vu. Vous lui avez tiré trois balles en pleine poitrine. Puis vous êtes retourné vous asseoir comme si de rien n'était. Vous pensez que mon père était un monstre, pour moi c'est vous le monstre. Vous avez gâché mon existence, en une seconde. Vivez donc avec ça."
Elle se leva pour repartir, sous le regard compatissant de Jane qui avait écouté attentivement son exposé des faits. Par son geste, il avait vengé sa famille mais également fait souffrir quelqu'un d'autre sans le savoir.
Jane: "Attendez! Je ne connais même pas votre nom."
La jeune fille: "Lisa, Lisa Horwell."
Jane: "Je suis désolé Lisa."
Lisa: "Moi aussi."
Elle quitta la prison, alors que le mentaliste retournait dans sa cellule, chamboulé par cette entrevue. Il était d'autant plus troublé car cette jeune fille avait l'âge qu'aurait eu Charlotte si elle avait vécue. John le Rouge était déjà père lorsqu'il commettait ses atrocités.

Wouaw début prometteur... John le rouge qui a une fille qui déteste tout autant Jane...

J'ai hâte de voir la suite :vivement:

Génial en tout cas

Hoooo super une nouvelle fics Super début imaginer une suite du final de la saison 3 c cool alors c bien trouver l idée que RJ avait une fille ... je suis imaptiente de découvrire la suite et de voir comment vas se passer la sortie de Jane
J'adore ce passage :"Rigsby et Van Pelt, ils ne se quittaient plus" (si seulement tu pouvait dire vrai Lol)
Vite la suite
Gros bisous

un super debut de fic j'ai hâte de connaitre la suite

Contente que ça vous plaise!!!

Voilà la suite...

Chapitre 2

L'heure de sa libération approchait, Jane se sentait de plus en plus nerveux à l'idée de revoir ses collègues, ailleurs que derrière la vitre du parloir. Il était tellement tendu que le gardien lui proposa de s'entretenir un moment, avec la psy de la prison, le Dr Grant. Mais c'est une chose qu'il refusait obstinément. Il n'avait jamais voulu la rencontrer, depuis le début de son incarcération. Le gardien tentait de le convaincre.
Tom Smith: "Tu as tords Jane, elle est canon, je suis sûr qu'elle te plairait. Ca te remonterait le moral. T'es pas obligé de lui parler, tu la regardes en faisant semblant de l'écouter. C'est ce que je fais moi."
Jane: "Non merci, je passe mon tour. J'ai eu ma dose de psy, pour le restant de mes jours."
Il préféra aller s'aérer dans la cour. C'est là, alors qu'il ressassait son entrevue avec Lisa Horwell, qu'il aperçu une femme. Elle passait la porte et entrait dans la prison, déambulant dans les couloirs. Jane secoua la tête, se frottant les yeux, elle avait disparue. Pourtant c'était elle, mais John le Rouge l'avait tuée, il avait identifié son corps. Angela était morte dans cette chambre. Ce n'était pas la première fois que Jane avait ce genre d'hallucinations, depuis qu'il était là. Elle se produisait régulièrement. Patrick se disait que ça finirait par passer lorsqu'il sortirait de là. Selon lui, c'était le contre coup de son acte et l'enfermement qui étaient la cause de ces visions.
Ses idées se brouillaient et sa rencontre avec la jeune Lisa n'arrangeait rien, bien au contraire. D'ailleurs il commença à s'interroger sur elle. Pourquoi avoir choisi ce jour précis pour lui rendre visite? Elle avait attendu le jour de l'annonce de sa libération. Qu'est-ce qu'elle cachait?
Depuis son premier jour, derrière les barreaux, Jane était devenu méfiant envers tout le monde et gardait cette habitude encore aujourd'hui. Oh, il n'avait jamais fait preuve d'une grande confiance en l'être humain, en général, mais la prison avait accentué ce phénomène chez le mentaliste.
La nuit fini par tomber sur le pénitencier, sans que Jane n'ai pris le temps de prévenir qui que ce soit. Finalement, il retournerait chez lui, en taxi. Cela lui éviterait une longue conversation pendant le trajet. Il ne ferma pas l'oeil de la nuit, son esprit était envahi de pensées. Qu'allait-il faire de sa vie, à présent qu'il avait atteint son but, en vengeant sa famille?
Mais aussi, que ferait-il si il croisait, Lisa Horwell, à Sacramento?
C'est bien cette jeune fille qui le tracassait le plus. Il ne savait rien d'elle et encore moins de ses intentions. D'après Patrick, elle n'était pas venue par hasard, pas après tout ce temps. Il pensait qu'elle voudrait peut-être, comme lui, venger la mort de son père ou seulement voir en face, son meurtrier.
Enfin! Jane, d'un naturel fataliste, préféra laisser venir les évènements, bons ou mauvais.
Le lendemain, le prisonnier modèle revêtit son costume qu'il portait au tribunal, le jour du jugement. On lui rendit également ses effets personnels, portable et surtout son alliance. Il la glissa à son doigt, où la trace blanche s'était effacée.
Le consultant se tenait devant la grille, une sonnerie retenti et elle s'ouvrit.
Tom lui tapa sur l'épaule: "Bonne chance Jane, le prend pas mal mais j'espère ne jamais te revoir."
Jane lui serra la main: "Je vais m'y employer, croyez-moi!"
Un taxi patientait devant la prison, il y monta pour rejoindre son domicile.
Arrivé sur place, il avança jusqu'à la porte, fébrilement. Les scellés étaient toujours posés. Lors de l'enquête, une perquisition avait été effectuée dans la maison.
Il arracha la bande jaune et entra. Tout était sans dessus dessous, les cadres qui trônaient sur la cheminée étaient brisés et répandus sur le sol. Il les ramassa et les remis en place. Ce lieu était imprégné de trop de souvenirs.
Le mentaliste n'y était pas revenu depuis plusieurs mois avant son incarcération. Pris de vertiges, il décida de sortir. En passant devant le panneau, où il accrochait ses clés, il prit celle de sa voiture. A sa grande surprise, la DS était toujours dans le garage, un peu poussiéreuse mais en parfait état, ce qui lui mit du baume au coeur.
Il devait se présenter au CBI, à 10h précise. C'était une des conditions de sa libération. C'est avec anxiété que Jane pris le volant. Malgré ça, tout allait à peu près bien, jusqu'à ce qu'il croit voir, une nouvelle fois, Angela qui circulait sur le trottoir. Il la suivi du regard et ne remarqua pas le piéton qui traversait la route, à ce moment-là. Heureusement, il roulait à faible allure et il y eu plus de peur que de mal.
Le mentaliste descendit aussitôt de sa DS et se précipita vers le blessé.
Jane: "Ca va, vous n'avez rien de cassé mademoiselle? Je suis désolé, je ne vous ai pas vu."
Il se confondait en excuses.
La jeune fille se releva et dégagea ses cheveux qui lui masquaient le visage. Jane ne l'avait vu que quelques minutes mais il reconnaîtrait ces yeux verrons entre mille. Ce détail physique l'avait frappé.
Jane: "Lisa! Vraiment je m'excuse. J'avais la tête ailleurs."
Lisa: "Premier jour de liberté et vous renversez un piéton! Ca promet."
Jane: "Vous êtes sûre que ça va?"
Elle grimaçait en boitant.
Lisa: "Ca c'est rien. J'ai connu pire. Aïe."
Jane: "Je vous conduit à l'hôpital, vous avez peut-être quelque chose de cassé."
Lisa: "Non, je vous dis que ça va! Je ne veux pas de votre aide! Vous en avez déjà assez fait."
Elle ne fit pas deux pas et retomba sur le bitume.
Lisa: "Et merde!"
Jane se pencha pour la mettre debout: "Laissez-moi vous aider, vous n'irez pas loin toute seule."
Lisa abdiqua à contre-coeur: "Très bien, j'accepte que vous me déposiez à l'hôpital. Mais c'est tout."
Le début du trajet se fit dans le silence le plus total. Ni l'un ni l'autre ne prononça le moindre mot. Le mentaliste connaissait les griefs de cette jeune fille contre lui, griefs justifiés. Elle fixait le blond sans discontinuer.
Jane: "Si vous essayez de me mettre mal à l'aise, félicitation, c'est réussi."
Lisa: "Tant mieux. Même si ce n'était pas vraiment le but."
Jane: "Et quel est le but exactement?"
Lisa: "Vous me rappelez quelqu'un que j'ai eu l'occasion de voir. Mais c'était quand j'étais gamine. Laissez tomber."
Il en profita pour tenter d'ouvrir le dialogue.
Jane: "Peut-être que nous nous sommes déjà croisés? Ma fille aurait eu le même âge que vous. Vous avez toujours vécu à Sacramento?"
Elle lui jeta un regard glacial.
Lisa: "N'essayez même pas."
Jane: "De quoi vous parlez?"
Lisa: "N'essayez pas de faire comme si on était amis. Ca ne prend pas."
Jane: "Je faisais juste la conversation. Je n'ai pas eu l'occasion de discuter avec beaucoup de monde en prison."
Lisa, ironique: "Arrêtez, je vais pleurer."
Elle ferma les yeux, serrant les dents, sous la douleur de sa cheville.
Jane: "Vous avez mal? On est presque arrivés."
Devant les urgences, Jane l'aida à descendre et elle fut obligée de s'appuyer sur son épaule pour avancer, à cloche pied, jusqu'à la salle d'attente. Une infirmière l'installa sur un fauteuil roulant.
Lisa eut un mal fou à dire: "Merci Mr Jane. Mais ça ne change rien."
Jane: "Je sais mais c'est le moins que je pouvais faire."
Lisa: "Inutile de rester, allez-vous en, vous êtes déjà en retard."
Il jeta un oeil à l'horloge, il était presque 11h, elle avait raison. Jane devait se dépêcher de se rendre au CBI. Mais d'ailleurs, il trouva des plus étranges que Lisa soit au courant des conditions de sa liberté. Seul le personnel de la prison et le CBI le savaient. Alors qu'il réfléchissait, une infirmière l'interpella.
L'infirmière: "Hep, ne partez pas si vite! C'est vous qui accompagnez la jeune demoiselle?"
Jane: "Oui, pourquoi? Il y a un problème?"
L'infirmière: "Elle n'a pas d'assurance. Il faut que quelqu'un paie pour ses soins, vous êtes son père je suppose?"
Jane ne démenti pas et sorti son portefeuille pour régler la note. Ayant causé cet accident, rien de plus normal pour lui. S'il n'avait été responsable que de cet accident il ne se serait pas senti aussi mal vis à vis de Lisa.

J'aime beaucoup ce chapitre Vive la suite

Wouaw que de suspence j adore Comme par hasard Lisa était au courant et c est la jeune fille qu'il renversent Bizard Bizard
Et c est assez flippant ces halucination que Jane as Ca aussi cest Bizard Lol
Vite la suite
Gros bisous

Oh mais lilia a fait une nouvelle fic!!!!!! Mais ces deux chapitres sont vraiment géniaux déjà les remords de Jane lorsque Lisa vient le voir en prison, les allucinations avec Angela, L'accident de Lisa...
Franchement j'adore il me tarde la suite!!

Merci à toutes, j'espère ne pas vous décevoir avec cette nouvelle fic, en tout cas je vais tout faire pour qu'elle vous plaise jusqu'au bout!

Chapitre 3

L'ex détenu, fraîchement libéré, devait impérativement se présenter, chaque matin, à 10h, au CBI. Il y reprendrait son poste de consultant, sous la responsabilité de l'agent Lisbon. Mais ce matin-là, il n'avait pas été en mesure de respecter cet horaire. Il aurait voulu attendre que Lisa sorte des urgences pour s'assurer qu'elle n'avait rien de grave.
Mais en agissant de la sorte, il risquait de la braquer encore plus contre lui, elle prendrait cet intérêt pour du harcèlement. De plus, Jane venait d'être relâché et il ne voulait pas compromettre sa liberté conditionnelle.
Il partit rapidement au CBI. Dans l'ascenseur, il était terriblement stressé, il déboutonna son gilet, sa respiration s'accélérait à mesure que les étages défilaient.
Les portes s'ouvrirent sur une salle entièrement vide. Il n'y avait pas âme qui vive.
Jane cru que l'équipe était partie sur une scène de crime. Il s'orienta vers l'open space, pour se préparer un thé. Un vrai. Pas cette eau chaude sans goût qu'il buvait en prison. La boîte était à sa place, dans le placard, là où il l'avait laissée la dernière fois qu'il était entré dans cette pièce.
Le consultant emporta sa tasse et se réfugia dans son bon vieux grenier.
En gravissant l'escalier, il entendit des bruits en provenance de la pièce en question.
Il poussa la porte et surpris l'équipe au grand complet qui lui avait préparé un accueil chaleureux.
Jane: "Qu'est-ce que vous faîtes tous ici?"
Le grand brun vint lui serrer la main.
Wayne: "On t'attendait, salut Jane! Content que tu sois de retour."
L'asiatique lui tapa dans le dos.
Cho: "Bienvenu au bercail, vieux!"
Van Pelt le prit dans ses bras.
Grace: "Tu nous a manqué tu sais."
Seule l'agent en chef ne s'approcha pas de lui.
Lisbon sur le ton de la plaisanterie: "Toujours en retard, je vois. Il y a des choses qui ne changent pas."
Jane: "J'ai eu un petit contretemps. Mais ça ne se reproduira pas."
Lui, l'avait prise au sérieux. Il n'était pas très à l'aise avec ses collègues. Même si il était heureux de les retrouver, Jane se sentait comme un étranger parmi eux. En 15 mois, un fossé s'était creusé entre le consultant et ses collègues. Lisbon et Cho, qui étaient les seuls à s'être déplacé régulièrement à la prison, avaient noté ce changement chez Jane. Il s'était replié sur lui-même.
Lisbon abrégea ses retrouvailles afin de ne pas troubler Jane et de le laisser tranquillement se réacclimater.
Lisbon: "Bon, on va retourner bosser. Jane, restez un peu ici, si vous voulez. Et quand vous serez prêt, rejoignez-nous. Prenez tout votre temps."
Tous les agents quittèrent le grenier sauf Térésa, qui fut rappelée par son consultant.
Jane: "Lisbon, vous avez une minute?"
Lisbon se retourna: "Bien sûr!"
Elle revint vers lui.
Lisbon: "Qu'y a-t-il?"
Jane la serra dans ses bras, comme il ne l'avait jamais fait auparavant. Il aurait voulu tout lui dire mais il était bien trop submergé par l'émotion.
Lisbon, surprise par cet élan: "Jane!"
Jane relâcha son étreinte: "Désolé Térésa. Vous m'avez terriblement manqué. Si j'avais su que je souffrirais autant d'être séparé de vous, enfin de l'équipe, j'aurais agit autrement."
Lisbon, émue par ses aveux: "Vous êtes libre, aujourd'hui. Ne pensez plus à tout ça et concentrez-vous sur votre avenir. Une nouvelle vie vous attend. Profitez-en au maximum. Vous méritez votre deuxième chance Jane."
Le beau blond lui sourit.
Lisbon: "Ah, si vous saviez comme j'avais hâte de revoir ce superbe sourire sur votre visage."
Elle sortit pour le laisser reprendre ses marques.
Une fois seul, il ne pouvait s'empêcher de repenser à la jeune fille qu'il avait rencontrée la veille et qui s'était retrouvée sur sa route, le matin même. Il désirait en apprendre plus sur elle. Savoir où elle vivait, avec qui, si elle avait encore de la famille... Il ne savait pour l'instant, qu'une seule chose, Lisa ne roulait pas sur l'or, sinon elle aurait eu une assurance sociale.
Jane devait découvrir ce que cachait cette fille. Il descendit à l'étage du CBI, pour chercher lui-même, des renseignements sur un ordinateur. Il n'était pas un adepte des technologies modernes, mais en prison, il avait eu l'occasion de se perfectionner dans ce domaine. Le beau blond s'installa donc, dans un bureau, à l'écart des autres, et lança une recherche avec le nom Elisabeth Horwell à Sacramento.
Son dossier était assez épais. Son casier judiciaire était vierge, mais son dossier médical, lui, était plutôt chargé. Ses séjours à l'hôpital se comptaient par dizaine. Cela allait des coupures, brûlures en passant par des côtes fêlées jusqu'au poignet cassé, sans compter les innombrables bleus et équimoses.
Tout cela indiquait de la maltraitance. Ces "accidents" s'étaient produits entre les 5 ans et les 8 ans de la jeune fille.
Jane murmura: "Qui peut faire ça à sa propre fille. Et comment peut-elle aimer un père qui lui a infligé ces violences."
Il était effaré par ce qu'il avait découvert. Jamais il n'aurait osé lever la main sur Charlotte. Alors penser que John le Rouge frappait sa fille, le mettait dans une colère noire. Puis il se demanda pour quelle raison ces sévices avaient cessés brusquement à l'âge de 8 ans. Le plus étrange étant que cela coïncidait avec les meurtres de sa famille. Ou alors, ce n'était pas John le Rouge ou plutôt John Horwell de son vrai nom, qui battait Lisa, mais quelqu'un d'autre. Sa mère, ou autre femme de son entourage.
Cela expliquerait que la majorité de ses victimes aient été des femmes.
Alors qu'il poursuivait sa lecture, la porte s'ouvrit. Il éteignit immédiatement l'écran.
Grace: "Qu'est-ce que tu fais Jane?"
Jane: "Oh, je rattrape mon retard. Je m'informe sur les affaires en cours, ce genre de trucs."
Grace, crédule: "Ah, très bien. S'il te faut quoi que ce soit, fais-moi signe."
Jane: "Je te remercie Grace mais ça ira."
Elle referma la porte derrière elle et il ralluma l'ordinateur pour terminer de parcourir les informations.
La petite Lisa était scolarisée dans la même école que Charlotte, voilà pourquoi le visage de Patrick ne lui était pas inconnu. Lisa était peut-être même déjà venue à la villa pour l'anniversaire de Charlotte, et par conséquent, John le Rouge également.
Il eut des frissons à cette idée. Mais un autre fait retint son attention. Lisa avait été internée 6 mois à 16 ans, pour dépression, après une tentative de suicide due au traumatisme causé par la mort de son père. Le médecin qui s'était occupé d'elle n'était autre que le dr Miller, bientôt relayée par le dr Grant.
Patrick et Lisa avaient donc au moins un point en commun et peut-être d'autres qu'il ignorait. Pour faire la lumière sur tout ça, il devait revoir cette fille, mais elle refuserait sans le moindre doute de lui parler.

lilia is back
désolée j'ai du retard sur ta nouvelle fic mais je me rattrape et te dis que j'adore déjà ce début
je me demande ce que cache Lisa, elle doit avoir un lien avec Jane, autre que le fait d'être allé à la même école que Charlotte, je sais pas quoi mais avec toi je m'attends à tout
bon en tout cas je doit dire que Jane commence mal sa sortie de prison puisqu'il envoi Lisa direct à l'hôpital, le vilain sinon j'aime beaucoup le petit câlin avec Lisbon , je me demande même s'il y aura du Jisbon dans cette fic
donc pour finir, un grand VLS

Je suis ravie que tu aimes, Sweety!!!
Je ne sais pas encore où je vais mener cette histoire, mais j'espère être inspirée!!
Merci encore pour ton commentaire, c'est sympa et ça fait toujours plaisir!!

Au passage, tu peux commenter autant que tu veux, parce que j'ADOOOOORE ta bannière!!!!! Je sais pas pourquoi.

Super nouveau chapitre Bravo Bizard cette histoir de coups .... et surtout que Lisa connaissait Charlotte .... Vite qu'on en sache un peu plus à ce sujet
Cool l'acceuille que la famille a fait a JAne et surtout quand il prend Lisbon a part ....
Vite la suite
Gros bisous

Les réponses n'arriveront pas toutes à la fois, je vous réserve quelques surprises mais je n'en dit pas plus, vous verrez bien...
Merci elenou pour ton commentaire.

Chapitre 4

Toutes ces découvertes lui avait miné le moral qui n'était déjà pas très florissant. Jane regrettait presque d'avoir mis son nez dans ces dossiers confidentiels.
Il ressortit du bureau, sous les regards inquiets de ses collègues, pour aller s'allonger sur son canapé, toujours fidèle au poste. Il fixa le plafond comme il le faisait dans le temps. Il ne parvenait pas à oublier ce qu'il avait lu.
Jane comprit tout à coup comment cette jeune fille avait su pour pour sa libération.
Par la psy de la prison. Il se rappela aussi avoir vu le nom de Sophie Miller. Elle pourrait lui apporter des précisions sur Lisa. Mais il oublia bien vite cette option car le secret médical prévalait dans ce cas. Jane devrait donc se débrouiller autrement pour en apprendre plus sur Lisa. Cela commençait à tourner à l'obsession pour le consultant.
Après deux heures passées à se concentrer uniquement sur ce plafond, Jane fut ramené à la réalité par sa patronne. Elle le bouscula en donnant un coup de genou, dans le canapé.
Lisbon: "Hey Jane! On ne peut pas dire qu'on croule sous le boulot, ça vous dirait d'aller faire un tour en ville et de nous ramener des cafés?"
Jane: "Donc, en plus d'être votre consultant, je suis votre coursier? Quelle promotion!"
Lisbon, le sourire aux lèvres: "Mais oui, exactement! Bon allez-y, ça vous fera du bien."
Jane: "Vous m'escortez?"
Lisbon: "J'ai des rapports à finaliser."
Elle lui menti pour éviter de se retrouver seule avec cet homme qui avait agit égoïstement en tuant John le Rouge, sans se soucier des conséquences de son acte.
Lisbon avait été très marquée par son incarcération. Elle lui devait la vie, elle le savait. Si Jane ne lui avait pas donné l'identité de la taupe, O'Laughing l'aurait tué. Térésa était partagée entre la rancune et la reconnaissance.
Le beau blond connaissait les raisons pour lesquelles sa patronne restait le moins possible avec lui.
Il se plia aux exigences de celle-ci et partit en ville, à pieds, pour respirer les odeurs familières de Sacramento.
Au abords du torréfacteur, Jane aperçu encore Angela, de l'autre côté de la rue. Elle entrait dans une épicerie. Il traversa et l'observa depuis la vitrine. Il pensa alors, qu'il perdait complètement la tête. Elle avait l'air si réelle, il aurait presque pu la toucher.
Jane reprit ses esprits et passa prendre les cafés.
Dans la boutique, une surprise l'attendait. Lisa Horwell faisait la queue devant le comptoir. Appuyée sur des béquilles, le pied bandé, elle avait du mal à avancer avec ses cafés en plus.
Jane arriva à côté d'elle et la débarrassa de ses gobelets.
Lisa: "C'est pas vrai! Vous me suivez ou quoi?"
Jane: "Pas du tout, c'est une coïncidence."
Il déposa les consommations sur une table, pendant que la jeune fille s'asseyait en se débattant avec ses béquilles.
Lisa qui n'avait pas vraiment une patience d'ange: "Saleté de béquilles."
Elle les jeta par terre. Le consultant remarqua les deux gobelets sur la table.
Jane: "Vous attendez quelqu'un?"
Lisa: "Mêlez-vous de vos affaires et laissez-moi tranquille Mr Jane."
Jane se leva: "Bien, je ne voulais pas vous déranger."
La jeune fille eu des remords d'avoir été aussi désagréable avec lui.
Lisa: "Mr Jane! Revenez."
Il fit demi-tour, surpris par le ton de la jeune fille. Elle s'était radoucie mais cela sonnait d'une façon forcée. Il reprit place, en face d'elle.
Lisa: "Je vois bien que vous faites des efforts pour vous racheter auprès de moi. Mais comprenez que je vous hais depuis plus d'un an. Je suis incapable de vous pardonner pour le moment."
Jane: "Je conçois tout à fait que vous ne puissiez pas m'accorder votre pardon. J'espère que nous aurons l'occasion de faire plus ample connaissance. Et peut-être qu'avec le temps, vous comprendrez pourquoi je l'ai fait."
Lisa: "Peut-être, oui. Ne vous faites pas trop d'illusion quand même."
Jane: "J'espère parvenir à vous faire changer d'opinion. Je vais y aller. Merci de m'avoir accorder un peu de votre temps. Soigner bien votre cheville, ce n'est pas trop grave?"
Lisa: "Du tout, une simple foulure, l'histoire de quelques jours. Je suis dure au mal vous savez. En tout cas, je voulais vous remercier pour avoir payé mes soins. Je vous rembourserais."
Jane: "Ce ne sera pas nécessaire. Faites attention à vous. A bientôt."
Elle ne répondit pas, se contentant de le suivre du regard jusqu'à ce qu'il sorte.
Lisa le détestait au plus profond d'elle, mais elle éprouvait aussi de la tristesse pour cet homme qui avait commis le pire pour venger le meurtre sa famille. La jeune fille refusait de croire que son père puisse en être l'auteur, même si elle savait qu'il avait fait des choses terribles par le passé.
Plusieurs fois, elle l'avait vu rentrer à la maison, les mains couvertes de sang, sans lui poser la moindre question. Il l'embrassait sur le front et descendait à la cave, où il entreposait ses outils.
Lorsqu'elle fut en âge de comprendre, elle fit le lien entre ce John le Rouge, qui faisait les gros titres des journaux et les absences nocturnes de son père. Malgré tout, elle ne le dénoncerait jamais. Il avait été un père attentif et protecteur, en particulier depuis le départ de sa mère.

Flashback
Johnatan Horwell été revenu en avance du travail, un soir, et avait surpris sa femme entrain de frapper la petite fille de 8 ans. Elle l'agrippait par le bras et la secouait violemment.
Lisa tomba sur le carrelage se brisant le poignet. John n'avait rien soupçonné jusqu'à ce jour. Sa femme lui soutenait que Lisa était maladroite et se blessait toute seule. Il aimait sa femme et la croyait incapable de lever la main sur leur fille.
Ce soir-là il l'avait prise sur le fait. Il éloigna Lisa de cette mère indigne et la conduisit aux urgences. Sa mère les accompagnait dans la voiture. Lorsqu'il revint chercher Lisa, affublée d'un plâtre au poignet, il était seul.
Lisa ne lui demanda jamais où était sa mère et elle n'eut aucune nouvelle depuis. Au fil des années, vers ses 12 ans, elle découvrit la vérité sur celui qu'elle considérait comme le père idéal. Il lui avait raconté que sa mère avait fait ses valises et quitté sa famille sans explication. Le problème était que toutes ses affaires étaient entreposées au sous-sol, dans une malle.
Fin du flashback

Lisa se rendit compte que Patrick et son père n'étaient pas si différents. Tous deux ne voulaient que protéger leur famille, et tous deux avaient échoué dans leur tentative. La jeune fille était à deux doigts de changer d'avis à propos de l'assassin de son père. Elle était plongée dans ses pensées quand une femme la rejoignit.
Lisa: "Et bien, Hayden, tu en as mis du temps! J'ai cru que l'épicerie avait été braquée."
Hayden: "Toujours aussi optimiste ma petite Liz! Je t'ai pourtant dit de positiver, c'est la clé de la guérison."
Lisa: "Bla, bla, bla! Encore ce baratin de psy! Merci Dr Grant, tu m'enverras ta facture."
Le consultant n'avait pas vu entrer cette femme dans la boutique, il était reparti au CBI.

je crois que je deviens aussi que Jane, j'ai moi aussi l'impression que ce fameux Dr Grant c'est Angela, mais c'est pas possible puisqu'elle est morte tu m'embrouille un peu là lilia
je vois bien que Lisa est partagé, elle aimerait ne plus en vouloir à Jane, elle a de la peine pour lui, et moi aussi mais d'un autre coté, je comprends sa haine envers lui, était son père et il l'aimait autant qu'elle l'aimait, même si c'était un monstre c'était son père.

J'espère que la relation Jane/Lisbon va évoluer un peu genre une nouvelle amitié et pourquoi pas un peu de Jisbon mais te connaissant tu va les faire souffrir encore et encore et ça va mal finir pour eux

j'ai hâte de lire la suite
et voilà tu aura la jolie ban dans ton topic

Super chapitre comme par hasard Jane tombe sur Lisa c 'était cool leur conversation et Lisa semble changer d'avis a propos de Jane impatiente de voir comment vas évoluer leur relation a tout les deux
Je me demande bien ce Que le docteur faisait avec Lisa .... c assez louche comme truc
Toujours aussi bien
Vite la suite
Gros bisous

Curieusement pour le moment j'ai du mal à accrocher à l'histoire
Un sosie d'Angéla qui se balade, une fille pour
j'attends de voir ce que tu vas nous proposer :bounce: :bounce: :bounce:

Merci les filles, j'ai eu un peu peur, à cause d'une panne d'inspiration passagère, mais c'est vite revenu!!!
J'ai plein d'idées pour cette fic, mais vous verrez ça dans les prochains chapitres.
Johel, y a aucun soucis, tu sais bien que dans mes fics, rien n'est jamais simple, mais je vais faire en sorte d'apporter des éclaircissements au fil des prochains chapitres.

Chapitre 5

Dans le café, Lisa et le Dr Grant continuaient leur discussion.
Hayden: "Dis-moi, Lisa, c'est bien Patrick Jane qui était avec toi il y a quelques minutes? Je n'ai pas rêvé?"
Lisa: "Non c'était lui. Tu le connais?"
Hayden: "De vue uniquement, sur photo."
Lisa, un sourire un coin: "Il te plait, avoue. Remarque il est encore pas mal pour un vieux."
Hayden: "Lisa! Tu veux bien arrêter de vouloir me caser avec tous les hommes que tu croises. Vous avez discuté comme je te l'avais conseillé?"
Lisa, vindicative: "Pas vraiment."
Hayden: "Lisa, tu devrais le faire. Ca te soulagerais de lui dire ce que tu ressens à propos du décès de ton père et d'écouter sa version."
Lisa: "Tu vas pas recommencer! Tu vas pas le défendre!"
Hayden: "Ecoute Liz, je connais l'histoire de cet homme, il n'est pas le monstre que tu penses. Il n'a pas voulu te faire souffrir, toi ou quiconque. Si il avait su que tu existais, jamais il n'aurais tué ton père. J'en suis persuadée."
Lisa: "Je sais tout ça. Mais c'est plus fort que moi. Mon père me manque et c'est sa faute. Il n'aurais pas du être libéré, pas aussi tôt. Il n'a pas assez payé pour ce qu'il a fait."
Hayden: "Dans ce cas, pourquoi as-tu permis qu'on le libère? Tu aurais pu témoigner devant la commission de remise de peine. Et tu aurais aussi pu te débarrasser de l'arme de ton père que tu avais cachée durant tout ce temps, au lieu de la remettre à l'avocat de Jane. Hein? Répond-moi Lisa."
La jeune fille ne savait plus quoi dire, mais après un instant, elle répondit.
Lisa: "Je n'en sais rien. Je ne peux pas l'expliquer. Je me sens comme lié à Patrick Jane. C'est une impression étrange. Rien à voir avec un béguin quelconque, je te rassure, et puis ce serait glauque, il a l'âge de mon père. Non c'est autre chose."
Hayden: "C'est logique. Vous avez vécu des expériences douloureuse tous les deux. C'est normal que tu réagisses de cette façon. En faisant un petit effort, tu devrais arriver à communiquer avec Patrick Jane."
Lisa septique: "Ah ouais, c'est ça, il n'est pas interdit de croire au miracle."
Hayden: "Je ne suis plus ta psy mais viens au cabinet demain, à 9h. Tu seras plus à l'aise pour parler de tout ça. Sophie te recevra."
Lisa: " Comme tu le dis, tu es ma tutrice à présent, plus ma psy tu sais. Tu ne peux pas m'obliger à consulter."
Hayden insista: "Fais-moi plaisir Lisa, vas la voir."
Lisa capitula dans un soupir: "Ok, je viendrais."
Le dr Grant fini son café et se prépara à partir.
Hayden: "Je te ramène?"
Lisa: "Non, c'est bon. On se rejoint à la maison. J'ai besoin de prendre l'air, et de m'habituer à marcher avec ces trucs."
Hayden: "Au fait, tu ne m'as pas dit comment tu t'es blessée."
Lisa lui raconta qu'elle s'était foulé la cheville en trébuchant sur un trottoir. Elle ne voulait pas que le dr Grant croit qu'elle s'était jeté consciemment sous les roues de la voiture du consultant. Ce n'était qu'un accident.
Hayden Grant avait été, dans un premier temps, la psychiatre de Lisa et après plusieurs séances, elle s'était attachée à cette jeune fille. N'ayant plus personne pour veiller sur elle, mineure de surcroît, le dr s'était portée volontaire pour devenir sa famille d'accueil. Hayden ne voulait pas que Lisa finisse dans un foyer. Après les épreuves qu'elle avait traversé, il lui fallait un environnement stable.
Lisa vivait avec cette femme, depuis sa sortie de l'hôpital psychiatrique. Elles étaient comme des soeurs.
Au CBI, le consultant n'arrivait toujours pas à se concentrer sur autre chose que ses visions et Lisa Horwell. Pour ne pas sombrer dans la folie, il devait impérativement se confier à quelqu'un qui ne le jugerait pas. Cho aurait été le meilleur candidat mais il était absent. Il du se contenter de Lisbon. Même si il lui était difficile de se confier à elle, Jane n'avait pas d'autre choix.
Il frappa à la porte du bureau de la brunette.
Jane: "Je ne vous dérange pas Lisbon?"
Elle était pratiquement cachée derrière une pile de dossier.
Lisbon: "Non, voyons, quelle idée?"
Jane: "Désolé, vous avez du travail."
Il commençait à rouvrir la porte.
Lisbon: "Jane, je plaisantais. Apparemment à la restitution de vos effets personnels, ils ont oublié votre sens de l'humour. Revenez vous asseoir et dites-moi ce qui vous tracasse."
Il s'assit dans le canapé, Lisbon à ses côtés.
Jane: "Je crois que je deviens dingue, Lisbon."
Lisbon: "Vous avez toujours été un peu dingue, ce n'est pas nouveau."
Jane: "Je suis sérieux Lisbon! Depuis mon incarcération, j'ai des hallucinations."
Lisbon: "De quel genre?"
Jane: "Je vois Angela, ma femme. Ca a commencé dans le pénitencier. Je croyais que c'était du à l'enfermement. Mais ça a continué. Je la voie partout en ville. Je deviens fou."
Lisbon: "C'est certainement un peu de fatigue, du stress. Vous avez subit un énorme choc et vous venez à peine de sortir de ce cauchemar. Donnez-vous du temps, prenez quelques jours pour vous reposer."
Jane: "Je ne pense pas que le surmenage en soit la cause. Je devrais voir un psy."
Lisbon: "A ce propos, je n'osais pas aborder ce sujet avec vous, mais les consultations chez le psy sont une des conditions de votre liberté."
Le consultant ne pouvait qu'accepter, sinon il s'exposait au risque de repasser par la case prison. Et au point où il en était, ces visites s'avéreraient bénéfiques pour lui.
Jane: "Quand est prévue mon premier rendez-vous?"
Elle consulta ses documents.
Lisbon: "Alors... Ah voilà, demain matin, 9h. Avec, ça va vous plaire, le dr Miller."
Jane: "Sophie Miller?"
Lisbon: "C'est plutôt une bonne chose pour vous. Vous la connaissez, vous n'aurez pas de mal à parler avec elle. Moins qu'avec moi en tout cas."
Jane la pris dans ses bras: "Merci de m'avoir écouté Lisbon."
Lisbon le sentait fébrile: "Jane, vous êtes sûr que vous n'avez rien d'autre à me dire, il n'y a que ces visions?"
Jane: "IL n'y a que ça, je vous assure."
Elle voyait bien que Patrick ne lui avait pas tout dit. Mais il était encore trop fragile et elle ne voulait pas le bousculer en l'assaillant de question.

Wouaw ellle a quand même eu un peu de chance Lisa de tomber sur le docteur pour prendre soin d'elle comme un hasard Jane et Lisa vont consulté le Dr Miller tout les deux ....
C 'est trop trop Bizard ces halucination que Jane attrappe a propos de sa Femme impatiente d en savoir plus
Et la personne qu'il vas voir pour en parler c Lisbon que c Mignon
Vite la suite
Gros bisous

C'est très sympa de ta part elenou!!!
Tes commentaire me font très plaisir, j'espère que la suite de plaira autant!

Chapitre 6

Le lendemain, à 9h, Patrick Jane patientait dans la salle d'attente du dr Miller. Il était le seul client pour le moment. Il attendit 5 minutes avant que la secrétaire ne l'invite à entrer, dans le bureau du docteur.
En passant la porte, il s'aperçu qu'il n'était pas le seul patient, en définitive.
Dr Miller: "Patrick, quelle joie de vous revoir."
La personne assise sur le sofa tourna la tête, à l'annonce de ce prénom.
Dr Miller: "Venez par là. Vous connaissez déjà Lisa, à ce que j'ai compris."
Lisa, furieuse: "Qu'est-ce que c'est que ce piège?"
Jane: "Je ne comprend pas, ce n'est pas une thérapie individuelle?"
Lisa: "Laissez tomber Mr Jane. Je vois tout à fait où elle veut en venir."
Le mentaliste resta interloqué.
Lisa: "Je vais vous expliquer. Ce cabinet compte deux praticiens. Le Dr Miller, qui est ma thérapeute, et le Dr Grant, Hayden, qui est accessoirement, ma tutrice. Tout ceci est un plan destiné à nous permettre de mettre à plat, nos différents, histoire de crever l'abcès. Comme ça, tout le monde vivra heureux et en harmonie jusqu'à la fin des temps. N'est-ce pas Sophie?"
Dr Miller: "C'est à peu près l'idée, en plus imagé. Mais en gros, oui. Je voudrais que vous parliez de vos expériences douloureuses, ensemble. Ca peut vous aider à avancer. Patrick qu'est-ce que vous en dites?"
Jane: "Si Lisa est d'accord, je veux bien essayer."
Dr Miller: "Lisa?"
Lisa, assise en tailleur, sur le canapé: "Ok, de toutes façons, j'ai pas le choix."
Dr Miller: "Bien, je vous laisse. Je reviendrais dans une heure."
Lisa: "Une heure! Et bien, on va s'amuser."
Sophie referma la porte, derrière elle. Les deux patients se retrouvèrent seuls. Jane restait muet, espérant que Lisa engage le débat. Mais elle était coriace et ne mouftait pas. Elle testait la résistance du beau blond. Il finirait par craquer. Au bout de 10 minutes d'un silence pesant, à se regarder dans le blanc des yeux, aucun d'eux n'ouvrait la bouche. Pourtant Jane avait des tas de questions mais il était comme paralysé face à cette orpheline, au regard dérangeant.
Le mentaliste vint s'asseoir dans le fauteuil de la thérapeute. Son attention se porta sur les photos qui jonchées le bureau. Soudain, il attrapa un des cadres pour l'observer de plus près. Ce qui intrigua la jeune fille qui fini par briser le silence. Sa curiosité était la plus forte.
Lisa: "Mr Jane? Il y a un problème?"
Jane tourna le cadre vers elle: "Qui est cette femme avec vous?"
Lisa se rapprocha pour la distinguer plus clairement: "Ah, c'est Hayden, le dr Grant."
Il dévisageait le photo, comme hypnotisé. La jeune fille le sorti de son rêve, en faisant claquer son chewing gum, ce qui le fit sursauter.
Lisa: "Vous n'êtes pas cardiaque au moins?"
Jane: "Non, désolé pour vous."
Lisa: "Outch, touché. Excellente répartie Mr jane."
Jane: "Appelez-moi Patrick ou Jane mais arrêtez avec le Mr!"
Il était soudainement irritable.
Lisa: "Ok! C'est pas la peine de vous énerver."
Jane se calma: "Je suis désolé."
Lisa: "Si on me donnait un dollar à chaque fois que vous me dites que vous êtes désolé, je serais riche avant la fin du mois."
Il se détendit et sourit légèrement.
Lisa: "En quoi cette photo vous intéresse autant?"
Jane: "Tu sais d'où vient le dr Grant? Tu la connais bien?"
Sans s'en apercevoir, il s'était mis à la tutoyer mais il se corrigea aussitôt.
Jane: "Heu, je voulais dire, vous la connaissez bien?"
Lisa: "Détendez-vous. Vous pouvez me dire tu. Tout le monde le fait, ça ne me dérange pas. Et puis vu votre âge, vous pouvez vous le permettre."
Jane: "Je te remercie, je ne suis pas encore un vieux croulant."
Ils se mirent à rire mais la tension était toujours présente entre eux.
Lisa: "Pour répondre à votre question, Hayden est ma tutrice, je vis avec elle depuis ma sortie de psychiatrie. Et oui, je sais bien que ce n'est pas glorieux mais j'ai fait un petit séjour chez les dingues. Après une tentative de suicide. Grâce à vous."
Le mentaliste, accablé par ces reproches, baissa les yeux.
Lisa: "Là c'est moi qui m'excuse. Vous n'êtes pas responsable de mes faiblesses."
Jane: "Ce n'est pas de la faiblesse. Tu voulais le rejoindre, tu étais furieuse qu'il soit parti en te laissant seule. De ne pas avoir été là pour empêcher sa mort."
A ce moment, il faisait plutôt référence à lui et à sa famille.
Lisa: "Je me suis ratée. Ce n'était pas un appel au secours. Mais ça personne ne le sais. Je voulais vraiment en finir. J'ai avalé un dose mortelle de barbituriques. Je n'aurais pas du m'en sortir. Mais on m'a trouvée trop tôt. Pas de chance."
Jane: "Tu n'as jamais recommencé?"
Lisa: "J'ai trouvé une motivation dans le fait de rester en vie. La vengeance. C'est ce qui me fait tenir."
Jane: "Je sais exactement de quoi tu parles. Moi aussi je suis passé par là. Le Dr Miller m'a aidé, comme toi je crois. Mais la vengeance n'apporte rien j'en ai fait l'expérience.
Lisa: "Il y a au moins un point sur lequel nous sommes d'accord, le Dr Miller. Pour ce qui est de la vengeance, on en reparlera."
Le mentaliste avait réussi à faire baisser sa garde à la jeune fille. Il approfondit ses questions.
Jane: "Je voudrais te poser une question plus personnelle. Mais tu n'es pas obligée d'y répondre."
Lisa: "Allez-y, on a encore 30 minutes de séquestration."
Jane: "C'est à propos de ton père. Est-ce qu'il t'a déjà fait du mal."
Le regard de la jeune fille devint noir de colère.
Lisa: "De quel droit vous avez fouillé dans ma vie privée! D'abord le FBI et maintenant vous!"
Jane: "Je n'aurais pas du, oubli ça."
Lisa: "Non! Je ne vous laisserais pas accuser mon père d'une chose pareille. C'était ma mère qui me battait. Lui, a fait ce qui était nécessaire pour qu'elle ne lève plus jamais la main sur moi. Vous êtes satisfait!"
Jane: "Je ne voulais pas te rappeler ces souvenirs, mais il fallait que je sois sûr."
Lisa, glaciale: "D'autres questions?"
Jane: "Non, heu, ça suffit pour aujourd'hui. Merci de ta franchise."
Elle mit sa sacoche en bandoulière, empoigna ses béquilles et sorti en claquant la porte.
Le beau blond se retrouva dans ce bureau vide. Il avait été un peu trop loin avec Lisa. Ce n'était qu'une enfant et il l'avait harcelée par ses questions sur son père. Il n'avait obtenu que peu de réponses à ses interrogations. Le Dr Miller rejoignit le consultant.
Sophie: "Ca c'est mal passé? Je viens de voir Lisa partir en pleurant."
Jane: "C'est de ma faute. J'ai abordé un sujet délicat."
Sophie: "Faites attention avec Lisa. On ne dirait pas, mais sous ses airs de dure à cuire, elle est très fragile."
Le mentaliste profita de la présence de la psychiatre pour faire la lumière sur cette mystérieuse Dr Grant.

Beau début d'explication entre Jane et Lisa
Des expériences et des sentiments partagés...
Pourquoi le Dr Grant est elle le sosie de la femme de Jane

Oula mais je suis en retard!! Et bien cette Lisa n'a pas un super passé! Vivement la suite !!!

Comme demain je n'aurais peut-être pas le temps, pour cause de boulot, je poste le chapitre suivant.

Chapitre 7

Patrick n'avait pas revu le Dr Miller depuis l'enquête sur le meurtre de son ex mari. Il se lança prudemment. Ces mois d'enfermement avait un peu inhibé sa spontanéité.
Jane: "J'espère ne pas l'avoir fait fuir. Ce n'était pas mon intention."
Sophie: "Ne vous inquiétez pas, Patrick. Je sais où elle est."
Jane: "Où ça?"
Sophie: "Il n'y a que deux endroits où Lisa se réfugie quand elle est dans cet état. Sur la tombe de son père ou au club de boxe, du quartier latino. Mais je penche pour le club."
Jane: "Un club de boxe! Ce n'est pas un peu violent pour une gamine de 17 ans, avec une cheville foulée?"
Sophie: "Elle n'est plus une gamine vous savez. Et c'est un excellent moyen d'évacuer sa frustration et sa colère. Quand à sa blessure, c'est un détail pour elle."
Jane: "C'est une idée à vous?"
Sophie: "Non, celle du dr Grant. Elle estime que ça lui fait du bien de se défouler."
Il imaginait mal cette jeune fille mince en adepte des sports de combats. Mais pourquoi pas. Après tout, Lisbon aussi avait un petit gabarie et arrivait à maîtriser des hommes plus grands et costauds qu'elle. Il en revint au Dr Grant.
Jane: "A propos de votre consoeur, le Dr Grant,..."
Elle lui coupa la parole comme si elle redoutait sa question.
Sophie: "C'est une excellente thérapeute, mais vous ne la croiserez pas. Votre planning de consultation correspond à ses visites au pénitencier."
Jane: "Et ben tient, comme c'est pratique. J'ai vu une photo du Dr Grant sur votre bureau. Oui celle que vous venez de cacher dans le tiroir. Qu'est-ce qui se passe Sophie? Qu'est-ce que vous me cachez?"
Elle était au pied du mur et Jane ne lâchait pas le morceaux. Il ne partirait pas avant d'avoir obtenu une réponse.
Sophie: "Asseyez-vous Patrick."
Jane: "J'ai cru devenir fou, je voyais cette femme à tous les coins de rue de Sacramento et en prison. Qui est-elle réellement? J'ai bien vu le corps d'Angela ce soir là."
Sophie: "Vous n'êtes pas fou, Patrick. Le Dr Hayden Grant était en charge de votre dossier lorsque vous avez fait votre dépression. Elle a été écartée pour une raison évidente. Sa ressemblance frappante avec votre épouse. Mais ce n'est pas votre femme. J'ai récupéré votre dossier afin de ne pas aggraver votre cas."
Jane: "J'aurais préféré être fou. J'aurais au moins eu l'espoir que c'était vraiment Angela."
Elle lui prit la main pour le réconforter.
Sophie: "Nous avons agit pour votre bien. Vous n'auriez jamais du la croiser normalement."
Jane: "Je comprend vos raisons, mais j'aimerais la rencontrer. Ce serait possible?"
Sophie: "Ce ne serait pas une très bonne idée."
Jane: "Juste une rencontre, pour m'assurer qu'elle existe et que je n'ai pas de visions."
Sophie: "Je dois vous dire non. Hayden n'accepterait pas de toutes façon."
Jane: "Pourquoi?"
Sophie: "Après le meurtre de votre épouse, sa ressemblance a posé un problème. Elle devait constamment justifier son identité. Même ses parents l'ont cru morte. Donc elle a déménagé à San Diego jusqu'à l'année dernière. La suite vous la connaissez."
Jane: "Et bien j'essayerais de ne pas tomber sur elle. Mais au moins, je saurais que je n'ai pas à faire à un fantôme."
Il la remercia de lui avoir dit la vérité et pris congés.
En sortant du bâtiment, il éprouva le besoin de s'excuser une nouvelle fois, auprès de Lisa.
Il fit un détour par le club de boxe, fréquenté par la demoiselle. C'était un hangar situé au beau milieu du quartier latino de Sacramento. Un escalier le mena à une porte en fer, gardée par un armoire à glace qui dépassait de deux bonnes têtes le mentaliste.
Jane le salua timidement: "Salut, je peux entrer?"
L'homme: "Ca dépend. Qui tu es boucle d'or?"
Jane: "Je m'appelle Patrick et vous?"
L'homme: "Slim! Et te fou pas de moi!"
Jane leva les mains: "Pas du tout, pourquoi je me foutrais de vous? Je viens voir Lisa Horwell, une petite blonde, elle est ici?"
Il le fouilla et le laissa passer, en le précédent. Jane distingua, dans le fond de la salle, une jeune femme qu'il n'identifia pas tout de suite. C'était bien Lisa, mais elle était très différente. Cheveux relevés en queue de cheval, short et débardeur, pieds recouverts d'une bande et gants de boxe. Elle frappait énergiquement sur un sac, boitant à chacun de ses pas, mais elle s'était habituée à la douleur.
Le grand balaise vint vers elle.
Slim: "Hey, Lisa! Y a un gars qui veut te voir?"
Lisa continuant de frapper: "Ah oui, de quoi il a l'air?"
Slim: "Coincé, dans un costard de croque mort."
Elle se décala car le sac lui cachait la vue.
Slim: "Tu veux que je le mette dehors?"
Lisa: "Non, c'est bon."
Il fit signe à Jane d'approcher, tandis que la jeune femme recommençait à frapper de plus belle.
Jane: "Je n'aimerais pas être à la place de ce sac."
Lisa: "Qu'est-ce que vous fichez ici? Le quartier est un vrai coupe gorge, surtout pour un gars sans défense comme vous."
Jane, fouilla dans sa poche: "Je t'ai apporté un cadeau."
Il déposa un petit cochon tirelire sur le banc.
Jane: "Il y a cinq dollars à l'intérieur. J'en rajoute un. Je m'excuse pour t'avoir offensée, chez la psy, en accusant faussement ton père."
Elle ne pu retenir un sourire. Le premier que le consultant avait l'occasion de voir sur ce visage, d'ordinaire si dur.
Lisa: "Je dois reconnaître que vous n'êtes pas banal."
Elle donna quelques coup de poing de plus, puis retira ses gants.
Un jeune homme, à peine plus âgé qu'elle, allure sportive et musclée, les observait de loin.
Jane: "C'est ton petit copain là-bas? Il me surveille depuis que je suis arrivé."
Lisa: "Oui, c'est Jaïme."
Jane: "Il est boxer?"
Lisa: "Non, lui c'est plutôt le combat libre. Arts martiaux, enfin vous voyez. Légal bien sûr."
Jane: "Ce que je vois surtout, c'est qu'il vaut mieux l'avoir comme ami."
Le jeune homme rejoint sa petite amie, lui donna un baiser et plaça son bras sur son épaule.
Jaïme: "Alors tu as terminé de t'acharner sur ce pauvre Jane?"
Le consultant regarda Lisa d'un air médusé.
Lisa: "Il parle de mon sac de frappe. Hayden m'a conseillé de lui donner le nom de quelqu'un que je déteste."
Jane: "Je vois."
Jaïme: "Vous êtes qui? Son beau père?"
Lisa: "C'est un ami, Patrick. Il a connu mon père."
Jane eut alors une pensée furtive pour sa fille. Charlotte aurait pu devenir une belle jeune femme comme Lisa, si seulement sa vie n'avait pas été abrégée violemment.
Entendre Lisa le présenter comme un ami, lui réchauffa le coeur.
Il lui avait volé un sourire, et maintenant ça. Jane pensait être sur la bonne voie pour obtenir son pardon. Bien sûr, le chemin serait encore long, mais c'était un bon début.

Ah j'aime bien ce chapitre. Finalement Jane n'était pas fou (tant mieux)! J'aime l'idée que le sac de boxe porte le nom de quelqu'un que l'on déteste et j'étais morte de rire quand le sac de Lisa se nomme Jane!! Vivement la suite!!

Je viens de décourir ta fic et pour le moment je la trouve très interéssante! J'adore le coup du sac de boxe! J'attend la suite avec impatience.

Wouawww super ces deux chapitre Bravo
Alors la rencontre de Jane et lisa dans le bureaux du dr Miller était très interessante et les questions... c'était une bonne choses
Contente d'avoir l'explication sur la femme de jane tout s'explique (un moment j ai eu peur pensait que Jane devenait fou Lol)
le coup de La tire lire en Cochon avec les cinq dolards j'adore Mdr pour ces excuse
Et le coup du Sac qui s'appel Jane ahhahah trop fort
C'est vrai que pour Jane sa doit pas êtres facil qu'il repene sa fille... C chouette que les chose s'arrange un peu entre eux tout doucement
Vite la suite
Gros bisous