Le battement d'ailes du papillon [spoiler saison 3] ^

A vous toutes, les filles!!!!!

Chapitre 8

Le mentaliste détaillait le jeune homme, de la tête aux pieds, ne ratant rien, ce qui agaça Jaïme qui préféra s'en aller.
Il murmura quelque chose à l'oreille de la petite blonde, qui la fit sourire.
"T'es sûre qu'il est pas de ta famille, y a comme une ressemblance."
Jane: "Qu'est-ce qu'il t'a dit?"
Lisa: "Rien, une blague."
Jane: "Jolis ses tatouages de gang."
Lisa, soupira: "C'est énervant de discuter avec un mentaliste. Votre réputation n'est pas exagérée, vous êtes exaspérant. Jaïme a fait parti d'un gang Latino de Sacramento. Mais il les a laissé tomber."
Jane: "Ta tutrice est au courant que tu vois ce garçon?"
Lisa: "Vous rigolez! Elle m'enfermerait dans ma chambre et jetterais la clé."
Jane: "J'aurais fait la même chose avec ma fille."
Lisa: "Mon père aussi. Mais ça, nous ne le saurons jamais."
Un silence pesant se fit, tout à coup. Lui comme elle se sentait très mal à l'aise à cet instant. C'est elle qui brisa ce calme.
Lisa: "Heu... je vais aller me changer."
Jane: "Bien, moi je vais rentrer alors."
Mais lorsqu'elle revint dans la salle, le mentaliste n'avait pas bougé, il observait les photos exposées sur un tableau, au mur.
La jeune fille arriva derrière lui.
Lisa: "Vous êtes encore là? Je vous croyais parti."
Le beau blond, au regard affûté, s'intéressa à un cliché sur lequel apparaissait, dans le fond, un visage connu. Il était un peu flou mais c'était lui, son meilleur ami et collègue. Jane le savait sportif mais il ignorait qu'il fréquentait ce genre de club.
Lisa: "Décidément, vous avez un problème avec les photos en général! Vous devriez en parler à un psy. J'en connais un très bien."
Le mentaliste esquissa un sourire.
Jane: "Tu connais cet homme?"
Il l'indiqua avec son doigt, elle écarquilla les yeux, avant de sortir une paire de lunettes.
Lisa: "Ah oui. Hum... Kimball. Il vient trois fois par semaine, plutôt sympa, pas très causant. Je suis sûre qu'il est flic."
Le consultant retint un gloussement.
Lisa: "Me dites pas que vous le connaissez! Non, c'est vraiment un flic? Ah, j'aurais du parier."
Jane: "Surtout ne lui dit pas qu'on se connait."
Lisa: "Ok, ce sera notre petit secret."
Jane: "Tu ne me demandes pas pourquoi?"
Lisa: "C'est votre problème, et de toutes façons nos conversations se limitent à bonjour/au revoir."
Jane: "C'est bien le même Cho, il n'y a aucun doute."
Lisa: "Bon, c'est pas que je m'ennuis, mais le club ferme dans cinq minutes. Alors, à moins que vous vouliez que Slim vous mette dehors..."
Jane: "Dans ce cas, je préfère ne pas tester ce mode d'expulsion douloureux."
Elle sourit à nouveau.
Jane: "Tu as un très joli sourire Lisa."
Elle retrouva son sérieux, en une seconde. Elle était très gênée voir dérangée par ce compliment.
Lisa: "Il faut que j'y aille."
A l'extérieur, son petit ami l'attendait sur sa moto.
Jane: "Tu ne vas pas monter sur cet engin? Surtout avec ta cheville."
Elle enfila son casque, enfourcha la moto, derrière le jeune homme.
Lisa releva la visière: "Mr Jane, pas un mot au Dr Miller, elle le répéterais à Hayden."
La jeune fille sentait que sa haine envers le consultant était entrain d'évoluer vers de la sympathie et même de l'amitié. Mais elle combattait ce sentiment de toutes ses forces, pour qu'il disparaisse. Elle avait l'impression de trahir la mémoire de son père en se rapprochant de son meurtrier.
Son ami la déposa chez elle.
Jaïme: "T'as pas l'air bien Lisa. Tu veux que je reste un peu?"
Lisa: "Merci, mais Hayden ne va pas tarder. Si elle te trouve ici, elle va piquer sa crise."
Jaïme descendit de moto: "C'est ce type, au club, qui te met dans cet état? Qui il est en réalité?"
Lisa: "L'homme qui a tué mon père."
Jaïme, incrédule: "Quoi? Ce gars! Tu es sûre, parce que je le vois pas tuer quelqu'un."
Lisa: "Je sais, mais c'était lui."
Jaïme: "Mais je croyais que l'assassin était en taule."
Lisa: "Il est sorti, et c'est en partie grâce à moi."
Jaïme: "Attend! T'as fait libérer le meurtrier de ton père et en plus tu le vois! Là il faut que tu m'expliques."
Lisa: "Pas ce soir, c'est trop compliqué. Et je suis crevée. Ni demain, j'ai besoin d'être seule."
Il l'embrassa avant de remonter sur sa moto.
Jaïme: "Puisqu'on ne se verra pas demain, bon anniversaire Lisa. Je sais que ça va être une dure journée pour toi. Si tu as besoin de parler, appelle-moi."
La jeune fille rentra, dans la maison, en boitillant, puis s'enferma dans sa chambre. Elle ouvrit un tiroir de sa commode, pour en sortir un album contenant ses souvenirs d'enfance. Tous les moments heureux de sa vie y étaient archivés. Par contre, il n'y avait aucun cliché de sa mère. Cet album n'était composé que de photos postérieures à sa disparition, principalement des vacances, son premier bal, au lycée, des anniversaires."
Le chagrin l'envahi et elle se mit à pleurer, serrant contre elle, un ourson en peluche que lui avait offert son père, pour ses dix ans. La fatigue fini par avoir raison d'elle et elle s'endormi.
Elle fut réveillée au milieu de la nuit, par un moteur de voiture qui la tira d'un rêve trop réel. C'était plus un souvenir. Elle replongea dans son album, pour vérifier une obsession. Elle tomba sur ce cliché, elle, à l'âge de 8 ans, à une fête d'anniversaire. Lisa, avec une autre fillette qui tenait la main d'un homme blond qui ressemblait étrangement à Patrick Jane, plus jeune.
C'était certainement Angela qui avait pris cette photo. Elle retourna la photo pour voir la date imprimée au dos. Le 24 mars, sa date de naissance.
Charlotte et Lisa étaient nées le même jour. Cette découverte n'avait rien d'exceptionnel, beaucoup de personnes avait la même date de naissance dans l'Etat.
Mais ce qui était sûr, c'est que les familles Jane et Horwell s'étaient connu par le passé. Quelques années à peine, avant l'assassinat de Charlotte et Angela.
Lisa ne parvint pas à trouver le sommeil, elle resta éveillée jusqu'au petit matin. Tout comme le mentaliste, elle redoutait cette journée, qui s'annonçait des plus difficiles moralement. Hayden, qui était revenue dans la nuit, s'inquiéta pour elle. Elle frappa à la porte de sa chambre.
Hayden: "Lisa, je peux entrer?"
Lisa: "Tu es chez toi."
Au yeux cernés de la jeune fille et à l'odeur de tabac froid qui embaumait la pièce, elle devinait que la nuit avait été courte.
Hayden: "Bon anniversaire ma chérie."
Lisa: "Merci."
Hayden: "Tu veux que je passe la journée avec toi?"
Lisa: "Non, vas bosser. Je m'en voudrais si un de tes patients se jetait d'un pont parce que tu as annulé son rendez-vous."
Hayden: "C'est pas drôle Lisa."
Lisa: "Excuse-moi."
La Dr remarqua le petit bibelot sur sa table de nuit.
Hayden: "C'est nouveau ça?"
Lisa: "Un cadeau d'un ami du club. Plus une blague d'ailleurs."
Hayden: "Une blague?"
Lisa: "T'occupe. Tu ne peux pas comprendre."
Hayden: "Ca vient de Patrick Jane? Je sais que tu lui as parlé hier avec Sophie."
Lisa: "Elle n'a pas perdu de temps pour te faire son rapport! Va bosser et ne t'occupe pas de moi. Je vais bien, je te promet de ne pas me suicider, ok!"
Hayden: "Ne plaisante pas avec ça!"
Lisa lui fit une bise sur la joue: "Sérieusement, ne te fais pas de bile. Ca va aller, je gère."
La dr Grant parti donc pour son cabinet, non sans angoisse, surtout ce jour-là.

Super chapitre Lisa a de la sympatie pour Jane c cool en plus mnt quelle c que Dans le passer les deux famille se connaisaient ...
Je suis impatiente d en savoir plus a propos des deux familles et de plus j'aime bien la relation que Lisa a avec sa tutrice c mignon ....
L'annif de la fille de Jane le pauvre !!!! sa doit être dur pour lui !!!!
Vite la suite
Gros bisous

Merci elenou, !!!!

Chapitre 9

Le 24 Mars. Le plus beau jour de la vie de Patrick Jane, le jour où il devenait père. Il tenait dans ses bras ce fragile petit bébé, ce cadeau de la vie, le plus beau qu'il ait reçu. Mais aujourd'hui, ce jour se révélait être le pire de son existence. Encore un anniversaire qu'il ne fêterait pas avec Charlotte. Un de plus passé sans la chair de sa chair. Tous les moments que John le Rouge avait pu vivre avec Lisa, en la voyant grandir et devenir une belle jeune femme, Patrick en était privé.
Chacun à sa manière gérait sa tristesse.
Jane pensait qu'en s'abrutissant de travail, la douleur s'estomperait. Il ne bougea pas du CBI, de la matinée.
Retranché dans le grenier, il parcourait les dernières affaires résolues pendant son séjour aux frais de l'Etat. Mais c'était peine perdue. L'image de sa fillette couverte de sang le poursuivait. Il essaya de faire un somme mais impossible de fermer les yeux sans que ses mauvais souvenirs resurgissent.
Ses collègues avaient noté son mal être et ils n'en connaissaient pas tous la cause. Ce qui donna lieu à un débat. Fallait-il aller parler à Jane ou le laisser faire face à cette malheureuse journée seul?
Van Pelt, qui prêtait toujours une attention particulière aux autres, pris la parole en premier.
Grace: "Qu'est-ce qui se passe avec Jane?"
Cho, le seul au courant: "C'est l'anniversaire de sa fille, elle aurait eu 18 ans aujourd'hui."
Grace: "Oh non, j'ai de la peine pour lui, ça doit être dur. Il faut pas le laisser seul, à broyer du noir."
Cho: "Qu'est-ce que tu proposes? Je vois pas comment on pourrait l'aider."
Rigsby: "Grace, tu devrais aller le voir. Tu sauras lui parler avec tact. Si c'est moi, tu me connais, je vais mettre les pieds dans le plat. Et je parle même pas de Cho."
Cho, vexé: "Qu'est-ce que tu insinues? Que je ne suis pas capable de compatir?"
Rigsby: "C'est pas ça, mais tu es un peu trop froid, enfin tu vois quoi."
Cho se tourna vers Lisbon: "Pourquoi pas vous Boss? Vous savez ce que c'est de perdre quelqu'un."
Venant de n'importe qui d'autre, elle aurait très mal pris cette réflexion, mais bon c'était Cho, alors...
Lisbon: "C'est exact, mais ce n'était pas dans le mêmes circonstances. En plus, il vient de sortir de prison, ça a du pas mal le secouer."
Alors qu'ils se renvoyaient la balle, le consultant descendit, les interrompant. Tous se turent, à son entrée.
Jane: "Vous parliez de moi."
Cho, toujours honnête: "On se demandait comment tu allais, vu que c'est l'anniversaire de ta fille."
Jane: "Merci de vous inquiéter, ça me touche, mais je vais bien."
Il enfila sa veste.
Lisbon: "Vous sortez?"
Jane: "J'ai une visite à faire."
Grace fit les gros yeux à Cho qui comprit ce qu'elle voulait dire.
Cho: "Je t'accompagne?"
Jane les regarda tous: "Pas aujourd'hui. Je dois vraiment être seul."
Ils le laissèrent finalement partir. Ils se doutaient que leur ami allait se recueillir sur la tombe de Charlotte.
Rigsby, inquiet: "J'espère qu'il va pas faire une connerie. Il n'a vraiment pas l'air bien."
Lisbon: "Vous voulez quoi, qu'on le suive. On ne peut pas être derrière lui à chaque seconde."
Sans dire un mot, Cho avait déjà pris l'ascenseur.
Lisbon, avant que les portes ne se referment: "Cho! J'aurais du m'en douter. Non mais c'est pas croyable! Est-ce que quelqu'un m'écoute quand je donne un ordre, ou est-ce que je parle dans le vide?"
La brunette était morte d'inquiétude pour son consultant alors, plutôt que de la montrer elle simulait une crise de colère.
Elle se réfugia dans son bureau, en claquant la porte.
Grace: "Décidément la journée va être très longue. Tout le monde est sur les nerfs."
Rigsby: "Ouais, vivement ce soir qu'on se couche."
L'ambiance était extrêmement électrique, dans les bureaux.
Lisbon était tout de même rassurée que Cho veille sur son consultant qu'elle savait imprévisible, surtout ce jour-là. Le premier anniversaire de Charlotte, depuis la mort de John le Rouge. Jane ne l'admettrait pas, mais poursuivre John le Rouge lui donnait une raison de se lever chaque matin, un but à atteindre. Mais à présent qu'il avait assouvit sa vengeance, il ne lui restait plus que ses regrets et l'absence de sa famille. C'est pour cela que Lisbon s'inquiétait. Plus rien ne le rattachait à ce monde.
Elle était impuissante, elle ne pouvait pas lui rendre ce qu'il avait perdu. Personne ne le pouvait.
Lisa, quand à elle, avait passé le début de la journée, à massacrer littéralement son sac de frappe. Les images de Jane tirant sur son père revenaient sans cesse. Ce jour-là, dans le centre commercial, elle avait été incapable de crier ou d'exprimer la moindre émotion. Elle était resté sans réaction. Son premier réflexe avait été de descendre dans le hall, ignorant la foule hystérique. Avec tout le calme du monde, elle avait subtilisé l'arme de son père, à l'insu des autorités. Elle n'avait pas pu s'approcher de lui pour lui faire ses adieux. C'est ça qui la mettait en rage, mais également le fait qu'ils avaient fait des projets pour cette journée spéciale. Ils auraient du quitter la Californie pour la Floride, le lendemain. Mais le destin en avait décidé autrement. John avait acheté son cadeau, à l'avance. Elle l'avait trouvé en rassemblant les affaires qui avaient échappé au saccage du FBI, lors de la perquisition de leur appartement.
Ayant évacué une partie de sa colère, Lisa se rendit au cimetière, sur la tombe de son père. Elle déposa une bougie sur la pierre tombale et s'assit devant, à même le sol. La jeune orpheline parla à son père un long moment, avant d'ouvrir le fameux paquet. Elle en sorti une superbe robe noire, celle qu'elle lui avait réclamée et qu'il n'avait pas voulu lui acheter. Il l'estimait trop jeune pour porter ce genre de tenue. Il lui réservait cette surprise pour le bal de promo. Les larmes lui montèrent aux yeux, mais elle retrouva le sourire en découvrant, au fond de la boîte, une bombe au poivre.
Lisa murmura: "Tu as pensé à tout. D'habitude on offre les chaussures ou le sac avec la robe. Merci papa."
Elle replia le vêtement dans son écrin.
Le mentaliste arriva, à son tour, dans le cimetière. Les sépultures d'Angela et de Charlotte étaient situées à l'opposé de celle de Johnatan Horwell.
Jane ne vit pas immédiatement la jeune fille. Contrairement à lui, Lisa savaient que leurs deux familles reposaient dans cet endroit. D'ailleurs, elle avait déposé une rose sur la sépulture de Charlotte.
Lisa était sur les lieux depuis plusieurs heures déjà, lorsque le mentaliste passa le portail d'entrée. Elle avait apporté une bouteille de champagne (chipée au Dr Grant) et aussi un des pistolet de son père, sauvé de la fouille.
Quand Jane vit la fleur qui ornait la tombe, il eut le réflexe de scruter les alentours à la recherche de l'auteur de ce présent. C'est là qu'il remarqua Lisa, entrain de pleurer. Il en déduisit que son père devait reposer ici.
Il hésita un peu, ne sachant pas si il devait la rejoindre ou la laisser tranquille. Aussi bizarre que cela paraisse, Jane s'était attaché à cette jeune fille et souffrait de la voir triste.
Le consultant se décida à aller vers elle. A mesure qu'il avançait, il pouvait deviner la détresse de Lisa qui cachait son visage, enfoui sur ses genoux, bras croisés.
Elle releva la tête, alertée par les craquements des feuilles, sous les pas de Jane. Il se rendit, alors, compte que Lisa tenait un révolver et qu'elle n'était pas en pleine possession de ses moyens. Elle avait bu plus que de raison, pour se donner du courage, et aller jusqu'au bout de ses plans.
Lisa: "Vous tombez bien...il ne manquait plus... que vous. Bienvenue à ma petite fête."
Elle pointait l'arme sur lui en tremblant.

Hooooo mon Dieu quel chapitre Les pauvres que ce soit Lisa ou Jane c pas leur jour J epsère que Lisa ne vas pas faire de bêtise
Jane devrait faire attention .... mais y a Cho par chance !!!!
L'histoir de la robe c'est pas mal et c gentil de la part de Lisa de penser a Charlotte....
J'adore Lisbon"Je parle dans le vide" Mdr Jane fait toujours a son idée lol mais bon la c noraml
J'adore t as fics bravo
Vite la suite
Gros bisous

Super chapitre
Lisa et Charlotte sont nées le même jour !!!!
Et là,Lisa pointe une arme sur Jane !!!
Vls pour savoir ce qui va se passer

Merci elenou et Pepe!!!


Chapitre 10

Cho, qui avait suivi son collègue, à son insu, débarqua aussitôt, en voyant briller la canon du pistolet. Il observa, tout d'abord, la scène de loin, avant d'intervenir. En s'approchant, il réalisa que la personne qui menaçait Jane faisait partie de son club.
Il ne comprenait pas du tout ce qui se passait.
Cho, tenant Lisa en joue: "Lisa? Jane? Qu'est-ce que..."
Jane: "Je t'expliquerais Cho, mais baisse ton arme."
Lisa: "C'est ça Kimball, foutez le camp. C'est entre lui et moi."
Cho, ébahi, ne trouvait pas ses mots.
Jane: "S'il te plait Cho. Je m'en occupe."
Cho: "T'es sûr?"
Lisa: "Oui, il s'en occupe. Comme il s'est occupé de mon père."
Cho: "Jane, de quoi elle parle?"
Jane: "Laisse-nous s'il te plait. Tout ira bien."
L'asiatique rengaina son gloc et s'éloigna mais resta à portée de tir, au cas ou les choses dégénéreraient. Le mentaliste tenta de la raisonner.
Jane: "Lisa, ne fais pas ça, ne gâche pas ta vie pour une faute que j'ai commise."
Il fit un pas vers elle.
Lisa: "Non, restez où vous êtes, n'approchez pas!"
Il s'immobilisa en levant les mains, en signe d'obéissance.
Lisa, désespérée: "Je devrais être entrain de fêter mes dix huit ans avec mon père, aujourd'hui."
Jane: "Je le sais, Charlotte aussi. Je regrette que tu souffres autant."
Lisa: "La ferme! Je ne veux plus vous entendre! Vos excuses ne valent rien."
Elle baissa son révolver, une seconde, marchant de long en large en s'essuyant les yeux. Le consultant profita de cet instant de flottement pour avancer à nouveaux. Mais elle releva son arme, son doigt sur la gâchette.
Jane: "Tu veux vraiment me tuer? Vas-y! De toutes façons, je n'ai plus rien à perdre."
Lisa: "Moi non plus."
Elle se mit à rire nerveusement.
Lisa: "C'est drôle! Je n'avais pas prévu que vous seriez là, aujourd'hui. Je n'ai qu'une seule balle. Ce n'est pas à mourir de rire?"
Il comprit que la jeune fille projetait de mettre fin à ses jours, ici et maintenant.
Jane: "Tu voulais te suicider. Ce n'est pas ce que ton père voudrait. Il voudrait que tu continus à vivre. Il t'aimait."
Lisa: "Je vous interdit de parler de lui, vous ne savez rien... La question est, qui de vous ou de moi va mourir aujourd'hui? Le père et veuf éploré ou la fille du monstre?"
Elle se tue quelques minutes, durant lesquelles Patrick n'osa pas faire un mouvement.
Lisa: "J'ai une idée, laissons faire le destin."
Elle fit tourner le barrillet et tira en direction du mentaliste qui ferma les yeux, croyant sa dernière heure arrivée.
"CLIC"
Il respira, soulagé d'être encore vivant.
Lisa: "Ah! C'est pas pour aujourd'hui, on dirait."
Elle retourna l'arme sous sa tête.
Jane: "Arrête Lisa, pense à Hayden, à ton petit ami. Tu n'es pas seule, ne leur fait pas subir ça."
Lisa: "Adieux Mr Jane."
Il se jeta sur elle sans réfléchir. Le coup mortel parti et la balle se ficha dans un arbre. Le consultant se releva avec la petite blonde. Folle de rage, elle le frappa à la poitrine, de toutes ses forces.
Lisa: "Je vous déteste, pourquoi vous ne m'avez pas laisser! Vous avez tout foutu en l'air!"
Elle finit par se laisser aller, dans les bras de Patrick. Elle fondit en larmes, contre sa poitrine.
Jane: "Ca finira par passer. La douleur va s'atténuer et disparaître avec le temps."
Elle s'agrippait à lui comme à une bouée de sauvetage.
L'asiatique, alerté par le coup de feu, était resté en retrait, en les voyant dans cette position. Il s'approcha pour s'assurer qu'aucun d'eux n'était blessé.
Cho: "Jane, pas de bobo? Comment elle va?"
Jane sentait ce corps inerte dans ses mains: "Je crois qu'elle dort."
L'agent regarda autour de lui pour constater la présence de la bouteille de champagne aux trois quart vide.
Cho: "Pas étonnant, après ce qu'elle a bu."
Le beau blond porta la malheureuse, dans sa voiture, escorté par son ami. Elle avait enfin l'air apaisée, rien à voir avec la furie à laquelle il avait eu à faire auparavant.
Jane prit alors la mesure de ce qu'il avait fait. Les conséquences de son acte de vengeance étaient pires que ce qu'il imaginait. Il avait détruit cette jeune fille innocente. Il devait réparer cette erreur, en prenant soin d'elle. C'était devenu son nouveau but. Redonner un peu de joie de vivre à celle qui avait perdu toute confiance en la vie, par son égoïsme à lui. Il avait mal agit, il aurait du écouter Lisbon pour une fois et respecter la loi, en stoppant John le Rouge. Il aurait pu facilement le maîtriser, en le frappant pour qu'il soit incapable de fuir et qu'il soit arrêté et jeté en prison. Là-bas, sa fille aurait pu continuer à le voir. D'autant plus que cette vengeance assouvie ne lui avait rien apporté de plus, il se sentait toujours aussi coupable de la mort de sa famille. Et en supprimant John le Rouge, il avait augmenté ce sentiment mais envers Lisa. Jane refusait de la laisser s'enfoncer dans la dépression, une fois de plus. Il allait l'aider qu'elle le veuille ou non.

C'est bizarre mais plus ton histoire progresse plus j'ai l'impression que Lisa n'est pas Lisa...si tu vois ce que je veux dire
Je me trompe probablement
Mais ce qui est sûr c'est que Jane s'est trouvé une raison de vivre

Ouf quel peut j ai eu !!!!
Un moment j ai bien cru quelle allait tuer quelqu'un Avec tout ce quelle avait Bu ....
Jane réagit très bien face a Lisa j éspère qu'il pourront d'aider mutuellement
Vite la suite
Gros bisous

Waouh quel chapitre j'ai eu peur un peu!! Jane a un nouveau but et c'est de protéger Lisa d'une dépression c'est trop mignon!! VLS!!

Merci pour vos commentaires à toutes les trois!!!
Johel, peut-être bien que oui peut-être bien que non!!!
Tu verras plus tard...

Chapitre 11

Le consultant referma la portière passager, après avoir confortablement installée Lisa, sans la réveiller. Puis, il donna les explications qui s'imposaient, à son collègue.
Cho, bras croisé et regard fixe: "Alors Jane, qu'est-ce que Lisa a à voir avec toi et pourquoi elle voulait te tuer?"
Jane s'assit face à lui, sur une pierre tombale: "D'accord, je vais tout te dire."
Il lui fit part de son lien avec la jeune fille, lui apprenant qu'elle était la fille de John Horwell alias John le Rouge. L'agent n'en revenait pas. Il côtoyait Lisa depuis des mois sans avoir soupçonné qu'elle puisse être apparentée avec le psychopathe.
Cho: "Lisbon est au courant de tout ça?"
Jane: "Non, et je ne veux pas qu'elle le soit. C'est moi qui ait engendré cette situation et c'est à moi de la régler."
Cho: "Qu'est-ce que tu vas faire?"
Jane: "Je vais m'occuper d'elle."
Cho: "Tu n'as pas à faire ça."
Jane: "Bien sûr que si. Regarde ce qu'elle faillit faire à cause de moi. Si je ne l'aide pas, elle recommencera, j'en suis convaincu. Si elle meurt se sera comme si j'avais appuyé moi-même sur la détente."
Cho: "Si tu as besoin d'un coup de main, tu peux compter sur moi. Je sais ce que c'est de se sentir coupable du sort de quelqu'un."
Jane: "Merci Cho! Justement, si tu pouvais garder un oeil sur elle. Comme vous fréquentez le même club. Il y a des types pas très fréquentables dans ce quartier."
Cho sourit: "Je te demandes pas comment tu l'as découvert. Mais oui, je veillerais sur elle, là-bas."
Il se donnèrent l'accolade avant que chacun ne regagne son véhicule.
Cho: "Tu la ramènes chez elle?"
Jane: "Je préfère la conduire à la villa pour qu'elle se repose un peu avant. Je n'ai pas envie que sa tutrice la voie dans cet état."
Cho: "Bonne chance."
Patrick démarra et conduisit jusqu'à son domicile. Un ordre du juge spécifiait que le consultant ne devait plus résider au motel mais à une adresse définitive. Il n'avait pas d'autre choix, ses finances ne lui permettaient pas de déménager ailleurs. Toutes ses économies étaient passées dans les frais d'avocats.
Se retrouver seul, dans cette maison, emplie de mauvais souvenirs ne l'enchantait guère. C'était une torture pour lui d'y vivre. Bien sûr, il avait passé les meilleures années de sa vie dans ce lieu. Il entendait encore raisonner les rires de Charlotte et se souvenait du sourire radieux de son épouse, devant ce petit bout de choux. Mais le drame qui s'était déroulé dans cet endroit surpassait tous ces bons moments.
Arrivé à destination, Jane fit le tour de la DS, pour récupérer la demoiselle qui ne s'était aperçue de rien. Elle se blottie inconsciemment, dans les bras de son improbable protecteur. Il y a quelques semaines, cette scène aurait été inimaginable, voire impossible.
Le beau blond l'allongea sur le divan, un des rares meuble qui trônaient encore ça et là, dans le salon. Il la recouvrit d'une couverture avant de dégager les cheveux qui masquaient son visage. Dans une demi conscience, elle attrapa sa main.
Lisa: "Papa, me laisse pas toute seule."
Jane s'accroupi, lui caressant les cheveux: "Je suis là, je reste avec toi."
Elle était entrain de rêver.
Dans un sommeil profond, elle lâcha la main du mentaliste qui, bouleversé, eut besoin d'aller respirer l'air frais de l'extérieur.
Une heure plus tard, Lisa se réveilla, dans cette maison, sans avoir le plus petit souvenir de ce qui c'était passé, ou de comment elle était arrivée là. Elle se releva avec difficultés, car elle ne tenait pas l'alcool. C'était la première fois qu'elle buvait autant. Ne sachant toujours pas où elle avait atterrit, elle monta à l'étage, à la recherche d'aspirine. Cette maison lui paraissait familière. Instinctivement, elle poussa la porte de la salle de bain. Elle ressentait une impression de déjà vu.
En redescendant l'escalier, elle tomba nez à nez avec le propriétaire des lieux.
Lisa fit un bond et souffla: "C'est vous."
Jane: "Tu te sens mieux?"
Lisa: "Mieux, c'est un bien grand mot."
Jane: "Je t'ai préparé un café pour te remettre."
Lisa: "En général, je bois plutôt du thé. Mais ça sera très bien."
Ils allèrent ensemble dans la cuisine.
Jane: "Tu te rappelles de quelque chose?"
Lisa: "Non. Mais j'ai la sensation étrange d'avoir fait quelque chose de mal. J'ai rêvé que j'essayais de vous tuer. Ca n'a rien de bien nouveau, j'ai fais ce rêve à plusieurs reprises. Mais là ça avait l'air si réel."
Le regard de Jane ne laissait pas de place au doute.
Lisa: "Oh oh. C'était pas un rêve, c'est ça. Donc le fait que j'ai tenté de me suicider non plus, j'imagine."
Elle se leva devant le silence éloquent du consultant.
Lisa: "C'est pas vrai! Vous n'êtes pas blessé au moins! Qu'est-ce que j'ai fait?"
Jane, surpris: "Tu n'avais pas l'intention de te suicider?"
Lisa: "Bien sûr que non."
Jane: "Mais tu avais une arme."
Lisa: "Je ne comptais pas m'en servir. Je voulais l'enterrer. C'était celle de mon père, il m'avait fait promettre de m'en débarrasser s'il lui arrivait malheur. Il ne m'a pas dit pourquoi. Mais je suis sûre que c'est l'arme avec laquelle il a fait disparaître la femme qui me servait de mère."
Le beau blond se sentait soulagé, elle n'avait pas de tendances suicidaires.
Jane: "Désolé pour ta mère."
Lisa: "Pas de quoi, le peu de souvenir que j'ai d'elle sont plutôt douloureux. Je n'ai pas eu de mère à proprement parler. Mais oublions ça."
Jane: "Moi aussi j'ai grandit sans ma mère, je sais ce que c'est. Je comprend pourquoi tu t'es mise à boire."
Lisa: "Vous n'y êtes pas. Je ne bois jamais, je ne supporte pas l'alcool. C'est d'ailleurs précisé sur mon dossier médical. Celui que vous avez lu. Vous avez loupé ce passage?"
Elle esquissa un sourire.
Jane: "Ma femme avait le même problème que toi. Allergie à l'alcool. C'est assez rare comme pathologie."
Lisa: "Je me sens stupide, je sais pas ce qui m'a pris d'apporter cette bouteille. La fin était pourtant prévisible. Je suis navrée que vous ayez assisté à ma crise de délirium."
Jane: "Ne refait jamais ça! Tu m'entends? Jamais!"
Il n'avait pas eu aussi peur depuis longtemps.
Lisa détecta une tension chez son hôte, qui lui fit comprendre que Jane avait eu peur pour elle, la seule personne, en dehors du dr Grant, à lui avoir prêter autant d'attention que son père.
Jane: "Je n'ai pas à te faire la morale Lisa. Ce n'est pas mon rôle. Excuse-moi."
Lisa détendant l'atmosphère: "Il va falloir que je tienne un livre de compte avec vous."
Jane: "Il est tard, il vaut mieux que je te ramène."
Lisa: "Vous avez raison. J'espère que Hayden n'a pas déjà appelé les flics et les hôpitaux."
Ils reprirent la route pour la résidence du Dr Grant.
A destination, Jane fut ébahi par la demeure luxueuse et le quartier huppé où elle se trouvait.
Jane siffla: "Et bien, ils sont pas dans le besoin, les psy, dans le coin."
Lisa: "Venez avec moi, je vais vous faire visiter et vous connaîtrez Hayden. Mais si vous pouviez... enfin pour cet après-midi..."
Jane: "Qu'est-ce qui c'est passé cet après-midi?"
Lisa: "Merci."
Il n'osait pas l'accompagner, il redoutait énormément de se retrouver face à Hayden Grant.
Lisa: "Patrick! Vous venez, elle ne va pas vous manger. Ne craignez rien, elle ne pratique pas la boxe, elle est plus branchée surf."
Elle fit le tour de la voiture et le pris par la main pour l'amener à la porte, ou plutôt l'y traîner. Jane appréciait cette familiarité avec Lisa qui semblait lui avoir enfin accordé son pardon et sa confiance. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir une pensée pour sa propre fille à chaque fois qu'il regardait la jeune fille.

j'ai de plus en plus de doute sur l'identité de Lisa surtout avec la relation que tu installes entre elle et Jane
Maintenant j'ai hâte de voir ce que va donner la rencontre avec le sosie de la femme de Jane
Une nouvelle famille en train de se créer ?

Ouf Lisa va mieux!! J'avoue que je commence à penser comme Loelia sur l'identité de Lisa! Rencontre Jane/Hayden que va-t-il se passer? Jane va-t-il réussir à surmonter le coup?? VLS!!!

Super suite... heu... Y a comme un souci, tu dois confondre avec quelqu'un d'autre.. C'est la première fois que je poste ici (enfin je pense... A moins que je sois en train de perdre la tête?? )

Merci encore, je vais essayer de ne pas trop partir dans tous les sens (enfin je ne promet rien ).

Chapitre 12

Lisa entra, le mentaliste sur ses talons. L'endroit était calme mais surprenant. Pas du tout à l'image de ses habitants. Un aquarium illuminait le séjour et un lustre monumental pendait au-dessus de l'entrée. Par réflexe, Jane s'en écarta. La peur qu'il ne lui tombe dessus certainement.
Lisa: "Hayden doit être là-haut, dans son bureau. Je vais vois. Mettez-vous à l'aise."
Elle lui indiqua le salon et ajouta: "Rassurez-vous, les lustres sont bien fixés."
Jane: "Qui a fait la décoration? C'est impressionnant!"
Lisa: "Les anciens proprios. Ouais, je sais, je trouve aussi que c'est trop chargé. A vrai dire, je préfère votre villa, elle était plus agréable."
Jane: "Comment..."
Sa maison étant vide, elle devait faire référence au passé.
Elle s'était déjà évaporée, dans la grande demeure. Il patienta au salon, sans en faire le tour. Ca ne lui aurait rien apprit de ses habitants actuels.
Lisa revint au rez-de-chaussée: "Elle termine un coup de fil et elle descend dans cinq minutes."
Jane: "Je ne vais pas vous déranger, j'y vais."
Elle le retint.
Lisa: "Vous n'allez pas vous enfermer dans cette baraque sinistre."
Jane: "Pourtant tu m'as dit qu'elle était plus agréable que celle-ci?"
Lisa, ennuyée: "Je voulais dire, qu'elle l'était probablement. Avant la perquisition."
Jane: "Comment tu le sais?"
Il essayait de la pousser à dire qu'elle y était déjà venu autrefois.
Lisa: "Je... Tiens voilà Hayden."
Le Dr Grant arrivait à point nommé, évitant à la jeune fille de s'enferrer dans des explications vaseuses.
Lorsque la femme qu'il avait pris pour Angela apparut devant lui, il sentit son coeur s'affoler dans sa poitrine. La ressemblance était quasi parfaite, à la seule différence que le Dr Grant était un peu plus grande et n'avait de tâche de naissance dans le cou, comme l'épouse de Patrick.
Hayden se présenta en Tshirt, pantacourt et cheveux enroulés sur un crayon, sans oublier un bracelet de cheville et un tatouage au poignet.
A première vu, rien ne laissait penser qu'elle était psychiatre.
Jane, lui tendant la main: "Dr Grant, je présume."
Hayden: "Vous avez l'air surpris Mr Jane?"
Jane, le regard fuyant: "Je ne vous imaginais pas comme ça, voilà tout."
Hayden: "Ne vous fatiguez pas, je sais parfaitement que je ressemble à votre épouse."
Jane: "Oui c'est indéniable. Mais je voulais dire que vous n'avez pas l'allure d'une psy."
Hayden: "Désolée de ne pas correspondre à vos stéréotypes Mr Jane. Vous vous attendiez à une femme coincée dans un tailleur hors de prix et portant des lunettes.
Prenons votre cas, vous êtes blond, plutôt bien bâti, et Californien. Ce n'est pas pour ça que je vous ai automatiquement catalogué surfeur."
Jane: "Je vois, à présent, d'où Lisa tient son caractère."
Lisa les rejoignit et le consultant eut une révélation en les voyant côte à côte.
Lisa et Hayden se sentant dévisagées: "Quoi?"
Jane: "C'est incroyable, je n'avais rien remarqué. Mais là, c'est flagrant! Votre ressemblance crève les yeux. Sauf que justement vos yeux sont marrons et ceux de Lisa bleu et vert. Mais appart ça."
Hayden: "Je sais, on me prend souvent pour sa mère. Mais c'est ce qu'on appelle du mimétisme, à force de vivre avec quelqu'un, on fini par lui ressembler. C'était un peu dérangeant au début, mais après, je m'y suis faites."
Lisa: "Et comme tu t'es toujours prise pour ma mère, ça ne changeait pas grand chose pour moi."
Le Dr Grant était un peu froide et distante avec Jane, attisant sa curiosité. Elle semblait lui reprocher quelque chose.
Hayden: "Lisa, tu veux bien aller éteindre mon ordinateur. Il faut que je dise un mot à Mr Jane."
Lisa: "Si tu veux lui parler en privée, inutile de trouver des excuses bidons."
Jane, amusé, sourit.
Lisa: "Vous restez dîner? Hayden est une excellente cuisinière."
Hayden: "Je ne crois pas. Mr Jane doit avoir d'autre projets. N'est-ce pas Mr Jane?"
Jane: "Heu, oui. J'ai des milliers de choses à faire."
Lisa, déçue: "Dommage, une autre fois."
Jane: "Oui, une autre fois."
Elle remonta dans sa chambre. Le mentaliste se retrouva alors, seul avec le Dr Grant.
Jane: "Alors, qu'y a-t-il Melle Grant?"
Hayden: "Ecoutez Mr Jane, je vais mettre les choses au point. Je suis d'accord pour que vous voyiez Lisa. Ca ne peut que vous aider, tous les deux."
Jane: "Mais. Il y a un mais n'est-ce pas?"
Elle gardait son sérieux.
Hayden: "Mais ne soyez pas trop proches. Je tiens à éviter que Lisa face un transfert sur vous."
Jane: "Si vous craignez qu'elle me prenne pour son père, il n'y a aucun risque. On se connait à peine, on commence tout juste à être amis."
Hayden: "Ca me fait plaisir que vous vous entendiez bien."
Jane ne la trouvait très franche: "Ca vous pose un problème, Dr Grant?"
Hayden: "Ca n'a rien à voir avec vous. Laissez tomber."
La jeune fille interrompit cette conversation qui tournait au vinaigre.
Lisa: "Alors, vous avez changé d'avis?"
Hayden: "Mr Jane allait partir. Tu le raccompagnes. Bonsoir Mr Jane."
Elle quitta la pièce pour réintégrer son bureau, tandis que Lisa et Patrick étaient sortis sur le perron."
Jane: "J'ai l'impression que ta tutrice ne m'aime pas beaucoup. Je me trompe?"
Lisa: "Ne vous fiez pas à votre premier contacts. Hayden est comme ça avec tous ceux qui croisent mon chemin. Elle est trop protectrice avec moi. Elle m'étouffe des fois."
La jeune fille alluma une cigarette et en proposa à son invité.
Jane: "Non merci. Le Dr Grant te permet de fumer?"
Lisa: "Ouais, elle préfère le savoir plutôt que je le fasse dans son dos. C'est ça ou les anti-dépresseurs. Une addiction pour une autre. Vous c'est le thé moi la nicotine.
N'en veuillez pas à Hayden, elle envoie balader presque tous les mecs qui s'approchent de trop près. Ca ne vient pas de vous. Il faut dire qu'elle n'est tombée que sur des loosers ou des mecs mariés. Ce qu'il lui faudrait c'est un homme comme vous."
Il se mordit les lèvres en pensant que le Dr Grant était le parfait mélange du caractère de Lisbon avec le visage d'Angela.
Jane: "Je suis flatté que tu penses ça... Bon il est tard, il vaut mieux que j'y aille."
Il avançait vers sa DS avec la demoiselle.
Lisa: "Patrick, je vous ai mal jugé. Merci pour ce que vous avez fait. Sans vous je ne serais plus là. On efface tout d'accord?"
Jane: "C'est après-midi, c'est déjà oublié."
Lisa: "Non, tout, ça et le reste. On repart à zéro. Je ne peux pas continuer à détester un homme comme vous. Vous méritez une autre chance."
Jane: "J'ai déjà entendu ça quelques part."
Elle l'embrassa sur la joue, ce qui le fit sourire.
Lisa: "Au fait, voilà comment je sais pour votre maison. A bientôt Patrick."
Elle lui glissa la photo de l'anniversaire de Charlotte, dans la main et rentra dans la villa.

Finalement la rencontre ne s'est pas si mal passée...
Sympa le look de la psy
Quand aux relations entre Jane et Lisa
Si j'ai eu du mal avec le début de l'histoire, je commence à apprécier... pour que ta fic ne parte pas dans tous les sens

Super tes deux chapitre Bravo J adore toujours autant C super que Lisa et Jane deviennent amis ca ne pourra que leur faire du bien a tout les deux !!!!!
J'adore la reflexion de Jane Le caractere de Lisbon et la Tete D'angela Mdr C pas faux ce qu il dit Lol Je me demande sa réaction face a ce que lisa lui a donner ..... en tout cas je trouve ca super qu il reparten a zero mais Jane devraient mettre Lisbon au courant En plus que Cho le sait deja .......
Vite la suite
Gros bisous

Merci à toutes les deux!!!!
Et Johel, je vais essayer de me maîtriser et de se suivre une ligne sans trop dévier!!!

Chapitre 13

Jane retourna chez lui, le coeur léger et soulagé que cette journée ait pris fin. Il demeurait encore surpris par la tournure que prenait sa relation avec Lisa. Elle avait retourné sa veste un peu trop rapidement à son goût.
La prison avait changé le mentaliste, il était plus méfiant qu'avant. Mais il voulait croire en la sincérité des sentiments de Lisa.
Il monta se coucher sur son matelas, à même le sol, juste en dessous du souvenir laissé par John le Rouge. Jane sorti la photo remise par la jeune fille. Lui, Charlotte et une petite fille blonde aux cheveux bouclés et aux yeux bleu et vert. Elle souriait mais son regard était triste.
Il se souvint alors du dossier qui mentionnait les multiples sévices infligés par sa mère, à cette époque. Par contre, il n'avait aucun souvenir de John Horwell. Il n'apparaissait pas sur ce cliché et Jane avait beau fouiller dans sa mémoire, il ne revoyait pas cet homme entrer chez lui, à cette occasion. Peut-être l'avait-il occulté comme beaucoup d'évènements, après le choc du double meurtre.
Cette nuit-là, fut la première depuis des années, où il arriva à trouver le sommeil. Il ferma les yeux et s'endormi instantanément. Etait-ce grâce à Lisa qui, par son pardon, l'avait délesté d'un poids, ou bien le fait d'avoir revu le visage d'Angela, même si ce n'était pas vraiment elle. Il n'en savait rien mais il se sentait comme libéré cette nuit-là. C'était une sensation qu'il savait éphémère et qu'au matin, tout son chagrin et ses doutes l'attendraient, au pied du lit. Mais il la savourait le temps qu'elle durait.
A son réveil, Jane se sentait bien mais cette euphorie s'effaça bien vite. A bout de quelques minutes, il revint à la triste réalité. Ce smiley sur le mur, sa maison vide, la solitude. Tout ceci n'était pas bon pour lui, il fallait qu'il sorte de là. Sans prendre le temps d'avaler un petit déjeuner, il partit au CBI.
Sur la route, il croisa Lisa qui marchait d'un pas rapide sur le trottoir, chargée d'un sac de sport. Il se gara et baissa la vitre passager.
Jane: "Bonjour Lisa!"
Lisa: "Tiens, on ne se quitte plus, dites-moi!"
Jane: "Sacramento est une petite ville. Je te dépose?"
N'étant pas bien remise de sa blessure, elle accepta et monta dans la DS.
Lisa: "Déposez-moi plutôt au club, vous connaissez l'adresse."
Jane: "Tu séches les cours?"
Lisa: "Pas vraiment, je ne vais plus au lycée depuis ..."
Jane: "Que j'ai tué ton père."
Lisa, embarrassée et ne désirant pas le suivre sur ce terrain: "Bref! Hayden me fais suivre des cours par correspondance. Donc j'ai pas mal de temps libre."
Jane: "Et tu n'as rien trouvé de plus constructif pour t'occuper? Disons quelque chose de moins violent."
Lisa: "Comme quoi? Le sudoku ou les échecs? Pas très dissuasif comme technique de défense."
Jane: "Ce n'est pas faux."
En arrivant à proximité du bâtiment, un petit groupe de jeunes hispaniques qui avaient tout d'un gang, attirèrent l'attention du mentaliste. Ils arboraient tous les mêmes tatouages que ceux de Jaïme. Autant dire que la DS ne se fondait pas vraiment dans la masse. Dès que le consultant et sa passagère quittèrent le véhicule, le groupe se mit à siffler Lisa et à vociférer toutes sortes d'insultes: "Hey papy! Tu t'es levé une jolie poulette! Laisse tomber ce ringard Lisa, moi je vais te montrer ce que c'est un vrai mec."
Jane: "Charmants les petits gars du quartier! Des amis à toi?"
Lisa: "Ne faites pas attention, ce n'est qu'une bande de petits cons qui traînent dans le coin en se prenant pour des caïds."
La petite blonde se retourna et l'un d'eux lui dit de loin: "Tu perds rien pour attendre, on va s'amuser toi et moi très bientôt."
A l'intérieur, Jane interrogea le videur de l'établissement sur ce gang.
Jane, planté devant lui: "slim, c'est ça. Bonjour!"
Slim: "Salut Patrick!"
Jane: "Vous connaissez le groupe de jeunes qui scouatent devant le club? Pleins de tatouages et violents."
Slim: "Ce sont des petites frappes. Ils cherchent des ennuis à tout le monde. En particulier leur chef, Alfredo. Celui-là c'est le pire. Les autres crient beaucoup mais il n'y a pas de quoi appeler la police. Enfin pour l'instant il n'ont blessé personne."
Jane: "Pour l'instant? Qu'est-ce que vous voulez dire?"
Slim: "Demandez à Lisa. Elle m'en voudrait si je vous en parlais."
Jane, intrigué et inquiet: "Je le ferais. Merci Slim. Oh, ce n'est votre prénom n'est-ce pas?"
Slim: "Je m'appelle Ricardo Sanchez."
Jane: "Enchanté Ricardo."
La jeune fille ressortit des vestiaires, surprenant les deux hommes en pleine discussion.
Lisa: "Patrick, vous vous êtes fait un nouvel ami, je vois."
Jane: "Presque aussi sympathique que tes amis, là dehors."
Lisa enfilait ses gants sans, en faisant mine de ne pas écouter.
Jane: "Ah tu ne déments pas que tu les connais? Leur chef, lui, semblait te connaitre."
Lisa: "Ok! Un soir après l'entraînement, je rentrais et ce type m'attendais devant. Il a essayé de... enfin, il n'y ai pas arrivé. Je lui ai fait passer l'envie de recommencer pour un bout de temps."
Jane: "C'est très grave Lisa, il pourrait s'en prendre à toi, à nouveau. Tu dois porter plainte."
Lisa: "Ne dramatisez pas, il n'aura jamais le dessus sur moi. Il le sait. Il joue les caïds mais ça s'arrête là. Et puis vous oubliez un détail, je sais me défendre. Et je sais aussi que vous avez missionné votre ami Kimball pour me servir de garde du corps. Je vous ai entendu."
Elle prenait ça sur le ton de la plaisanterie.
Jane: "Je suis sérieux, ne pars pas toute seule. C'est trop risqué."
Lisa, un peu contrariée: "Patrick, je vous aime bien, vous êtes devenu un ami. J'ai du mal à croire ce que je viens de dire mais c'est pourtant le cas."
Il souriait.
Lisa: "Mais, n'allez pas trop vite. Vous n'êtes pas mon père, tout comme Hayden ne sera jamais ma mère. J'espère ne pas me montrer blessante, ce n'est pas ce que je veux."
Jane: "Je ne suis pas blessé et je n'ai pas l'ambition de remplacer ton père, Lisa. Je m'inquiète pour toi de la même manière qu'un ami le ferait, rien de plus."
Lisa: "Merci encore, mais je suis une grande fille."
Jane: "Je vais te laisser. Mais n'oubli pas ce que je t'ai dit. Cho devrait passer en fin de journée."
Lisa: "J'ai compris, je repartirais avec lui. Promis!"
Il avança vers la porte et revint sur ses pas. La jeune femme avait relevé ses cheveux plus que d'ordinaire, laissant apparaître un tâche à la base de sa nuque.
Jane se figea d'un coup.
Lisa: "Vous avez oublié quelque chose?"
Jane: "..."
Lisa: "Patrick? Vous vous sentez bien, vous êtes tout pâle."
Jane: "Tout va bien. Heu, je voulais vous inviter à dîner toi et le Dr Grant, ce soir."
Lisa: "Ca marche. On dit 20h au Tower Bridge, j'adore ce resto."
Jane lui tendit un papier: "Je vois où ça se trouve. Mais je doute que hayden soit d'accord. Voilà mon numéro, en cas de besoin."
Lisa: "Pas de soucis pour Hayden, j'arrangerais ça. A ce soir."
Jane: "A ce soir."
En ressortant, il fut pris à parti verbalement par le même groupe. Il les ignora mais leur présence le dérangeait au plus haut point. Même si il lui avait soutenu le contraire, Jane avait tendance à agir comme un père avec Lisa Horwell.
Il était d'autant plus troublé, maintenant qu'il avait vu cette tâche de naissance. Angela en avait une au même endroit. Mais il secoua la tête, en se disant qu'il imaginait des choses impossibles. C'était probablement un tatouage et il y avait vu ce qu'il voulait y voir. Son esprit lui jouait des tours.
Ce que préconisait le Dr Grant était entrain de se produire, mais c'était Jane qui faisait un transfert sur cette orpheline. Il était conscient que sa fille était morte et enterrée et reportait son affection sur celle de John Horwell. C'était plus fort que lui , il avait besoin de s'y raccrocher.

Wouawwwww hé ben sa alors l'histoir de la Tâche c super louche comme un hasard Angela avait la même mais bon j suis impatiente d en savoir plus car charlotte nest plus la c pas possbile enfin vite sa voir .
Trop mignon la réaciton de Jane face a Lisa comment il réagit pour la proteger .... et je me demande si Grant vas aller diner avec eux ce serais cool
Vite la suite
Gros bisous

Merci elenou!!!
Aller, voilà la suite, mais pour le chapitre suivant, ça risque de ne pas être avant vendredi ou samedi. Et ouais, il y en a qui repartent à l'école (tu en fais sûrement partie ) et d'autres, comme moi, qui retournent bosser.
Bonne rentrée!!!!! (Je ne sais plus si c'est demain ou lundi? )

Chapitre 14

Au CBI, Lisbon attendait de pieds fermes, son consultant. Elle n'avait pas eu de nouvelles depuis qu'il était parti, la veille, pour le cimetière. Mais c'est Cho qui passa les portes de l'ascenseur le premier, ne dérogeant pas sa réputation.
Lisbon: "Ah, c'est vous."
Cho: "Vous pensiez que c'était Jane."
Lisbon: "On ne peut rien vous cacher. Qu'est-ce qui c'est passé hier? Jane a tenu le coup?"
Cho: "Il est resté assis devant la tombe de Charlotte jusqu'au soir et il est rentré chez lui."
Lisbon: "C'est tout?"
Cho: "C'est tout."
Il avait promis à son ami de ne rien divulguer au sujet de Lisa.
Lisbon: "Si vous le dites. Jane vous a demandé de vous taire, je vois."
Il ne dit rien et ne laissa rien paraître.
Lisbon: "Bon j'abandonne. Je ne vais pas employer la torture, de toutes façons, ça ne servirait à rien avec vous. Ah si seulement Jane se confiait à Rigsby! Avec lui, ce serait un jeu d'enfant de lui faire cracher le morceau."
Derrière son écran, Kimball retint un fou rire.
Lisbon retournant dans son bureau: "Je vous voie Cho!"
Le reste de l'équipe arriva la minute d'après et chacun pris son poste. Il ne manquait que Jane. Mais il se présenta à 10h, comme chaque jours depuis sa libération.
Lisbon ne perdit pas une seconde et le convoqua dans son bureau.
Rigsby et Van Pelt en profitèrent pour questionner leur collègue.
Wayne: "Aller Cho, dis-nous tout. Jane s'en ai sorti hier, il a pas fait de bêtises?"
Cho: "Il est ici, non."
Grace: "Oui mais ça veut pas dire qu'il va bien. Il t'a parlé?"
Cho: "Stop! Lisbon m'a déjà cuisiné et je lui ai rien dit, alors à vous."
Rigsy, blasé: "Merci vieux, sympa. Je retiens."
Grace: "Arrête Wayne, il a raison, ça regarde que Jane."
Dans le bureau de l'agent en chef, le mentaliste était assis dans le divan.
Lisbon: "Vous allez bien Jane?"
Jane: "Oh, c'est mignon. Vous vous faites du soucis pour moi."
Lisbon: Non, je dois veiller à ce que vous honoriez votre contrat avec le CBI. Je ne veux pas être responsable de votre violation de conditionnelle, c'est tout."
Jane: "Mouais, je vous crois."
Lisbon: "Alors, vous ne m'avez pas répondu."
Jane: "Je vais aussi bien que possible."
Lisbon: "Vous voyez toujours le dr Miller?"
Jane: "J'oubliais que vous êtes mon agent de probation. Oui madame, je consulte toujours le Dr Miller."
Le téléphone du consultant sonna.
Jane: "Vous permettez?"
Il sourit en voyant le nom du correspondant.
Jane: "Oui? Il y a un problème Lisa?"
Lisbon fit des yeux ronds, un peu jalouse d'entendre le prénom d'une femme.
Lisa: "Non, tout va bien. Je vérifiais que vous ne m'ayez pas donné un numéro bidon."
Jane: "Ce n'est pas mon genre tu sais. Je suis obligé de raccrocher, ma patronne me fusille du regard."
Lisa: "Elle croit que vous parlez avec votre maîtresse! Ah ah!! Bon on se voit ce soir.
Et Patrick, surtout pas de fleurs, Hayden est allergique."
Jane: "J'essayerais d'y penser. A ce soir."
Lisbon: "Vous reprenez une vie sociale, c'est très bien. Je suis contente pour vous."
Elle était glaciale tout d'un coup.
Jane la taquinait: "Vous ne seriez pas jalouse par hasard?"
Lisbon: "N'importe quoi! C'est votre vie privée. Vous faites ce que vous voulez de votre temps libre."
Il se leva, lui déposa un baiser sur la joue.
Jane: "Ah, Lisbon, Lisbon, vous m'avez manqué."
Elle ne resta pas fâchée bien longtemps, elle ne résistait jamais aux plaisanteries de Patrick Jane.
La journée se déroula calmement, sans surplus de travail. A 17h, comme tous les jeudis, depuis six mois, Cho quitta le bureau pour se rendre à son club.
Il avait l'habitude de ce quartier et garait systématiquement sa voiture, à des rues de là, pour finir à pieds. L'agent ne se séparait pas de son arme lorsqu'il allait là-bas. Beaucoup de gangs en avaient fait leur terrain de chasse pour le trafic de drogue et autres deals, ces derniers temps.
Les jeunes du coin ne l'ennuyèrent pas. Il pu arriver jusqu'à la salle, sans le moindre problème. Il faut dire que Cho passait plus inaperçu, dans ce genre de quartier que Jane et son costume. Pas de provocation, ni d'insultes pour lui. Juste des regards appuyés, car ils le savaient agent du CBI et avaient tous des casiers bien fournis.
Dès son entrée, Kimball chercha discrètement Lisa. Elle faisait une pause et assistait à l'entraînement de son petit ami. L'asiatique vint s'asseoir sur le banc avec elle.
Lisa: "Salut Kimball! Oh pardon, agent Cho."
Cho: "Je ne suis pas en service. Donc restes-en à Kimball."
Lisa: "Tu parles! Un agent c'est comme un curé, tu restes en service 24h sur 24."
Comme pour tous les membres du club, le tutoiement était de rigueur.
Cho: "Il se débrouille bien."
Lisa: "Jaïme? C'est le meilleur. (Elle regarda l'agent) Tu veux tenter ta chance? Je t'ai vu t'entraîner, tu pourrais peut-être pas le battre, mais lui donner du fil à retordre."
Le jeune latino, distrait par la conversation entre sa petite amie et Kimball, encaissa un coup de poing de son sparring partner. Celui-ci l'aida à se relever.
Lisa s'avança jusqu'au ring: "Outch. Ca va Jaïme?"
Jaïme leva le pousse et secoua la tête, les mains sur les genoux.
L'entraîneur: "Ca ira, il a été distrait c'est tout. Mais il est prêt pour Végas. Enfin, si tu n'assistes pas à son combat, il a toutes ses chances."
Jaïme: "L'écoute pas Lisa. Il dit des conneries."
Lisa: "Moi je crois qu'il n'a pas tords."
Jaïme passa sous les cordes pour rejoindre la jeune fille.
Lisa: "Tu pars quand?"
Jaïme: "Dans une heure."
Il l'entraîna à l'écart.
Jaïme: "Tu feras gaffe. Avec cette bande qui traîne par ici, je suis pas tranquille de te laisser seule."
Lisa: "T'inquiète pas, j'ai mon garde du corps attitré."
Elle lui indiqua Kimball par un hochement de tête.
Jaïme, jaloux: "Ouais, c'est pas ça qui me rassure. C'est clair qu'il sera à la hauteur pour te défendre. Mais il a intérêt à garder ses mains dans ses poches, avec toi."
Lisa: "Tu rigoles! Il est assez vieux pour être mon père! Arrête tes délires, je risque absolument rien avec lui."
Ils se rapprochèrent de l'agent.
Jaïme: "Kimball, je te la confie, fait attention à elle. Si il lui arrive quoi que ce soit en mon absence, je t'en tiendrais pour responsable."
Le jeune homme embrassa son amie avant de partir.
Lisa tapa sur l'épaule de l'agent: "Il plaisantait. Enfin je crois."
Une heure après, Lisa et son chaperon improvisé quittèrent le club. Les fauteurs de trouble n'avaient pas bougé.
Le chef de la bande lança: "Les affaires marchent bien ma belle! Après la grand blond tu te tapes le flic. Bientôt je te montrerais ce que c'est un vrai mec."
Cho commençait à perdre patience.
Lisa: "Laisse-le dire. C'est que du vent tout ça."
L'asiatique se retourna vers eux, Lisa restait en arrière.
Cho: "Tu veux qu'on règle ça toi et moi?"
Leur chef, Alfredo Almeda, les mains en l'air: "Oh la, calme toi mon frère. Je vais pas frapper un flic, je suis pas dingue."
Cho: "Dégagez d'ici ou je vous embarque pour trouble à l'ordre public et je suis certain qu'en creusant un peu, je découvrirais tous tes petits trafics."
Alfredo: "Aller les gars, on se casse! (A Lisa) A plus ma jolie!"
Lisa: "Ca ne t'a pas suffit la dernière fois, Alfredo?"
Alfredo: "La prochaine fois tu n'auras pas autant de chance."
Lisa: "Ah ouais, pour ça il faudrait que tu arrives à te défendre contre une fille, mon pauvre."
L'asiatique prit la jeune fille par la main et ils pressèrent le pas jusqu'à la voiture, pour qu'elle cesse ses provocations.
Il avait donné sa parole à Jane et aussi à Jaïme. Ce dernier avait été bien plus convainquant et Cho préférait s'abstenir de le décevoir. L'échec risquerait de s'avérer trop douloureux physiquement, pour l'asiatique.

Ho Lisbon Jalouse trop fun mdr et en plus patrick la nargue avec ça Lol
Kiball qui protege Lisa a la salle c est mignon parcontre il avait pas l'air de rigoler Jaime et il est chiant l autre qui insulte toujours tout le monde Lol mais je serais Lisa je me mefierais quan même. Impatiente de découvrir comment vas se passer ce diner Même si c est ce weekend sa vaut la peine d'attendre Bon boulot a toi
Hé oui je renprend les cours Lundi deja fini les vacs Mais bon toute les bonne chose on une fin comme on dit
Vite la suite
Gros bisous

Profite bien de tes derniers jours de vacances.
Pour ce qui est de la suite se sera peut-être avant parce que j'ai avancé un peu plus dans l'écriture. Ce qui est sûr c'est que se sera pas demain (à moins que j'ai le courage de poster le chapitre ), parce que demain, je m'installe devant ma TV chérie pour regarder les deux premiers épisodes de la saison 3, sur la 1.

Maudit ordinateur qui ne m'avertit pas des nouveaux chapitres
Finalement mes doutes sur Lisa pourrait s’avérer
Une Lisbon jalouse c'est plutôt intéressant...
Que nous réserves-tu pour la suite ?

La suite demain parce que ce soir, je serais, comme tout le monde, scotchée devant
Mentalist!!!!!
Et vu que j'ai besoin d'info sur le deuxième épisode pour les chapitres à venir, que je n'ai pas encore écrits, je serais on ne peut plus concentrée!
Donc à demain, pour le chapitre suivant... Qui lui est écrit.

Waouh c'est un super chapitre!! Finalement mes doutes sur Lisa s'estompent!!! Lisbon jalouse
Vivement demain!!!

Voilà la suite...

Chapitre 15

L'agent concentré sur la route, ne décrocha pas un mot.
Lisa, bavarde comme une concierge: "Tu te débrouilles bien comme body guard."
Il restait muet comme une carpe, ce qui ne décourageait pas la jeune fille.
Lisa: "Tu ne veux pas parler, tant pis. Je vais faire la conversation toute seule. Ca ne me dérange pas."
Cho: "Je n'en doute pas."
Lisa:"Mon dieux, il est vivant!!"
Elle était morte de rire.
Cho: "Je ne vois pas ce qu'il y a de si drôle. Ces gars-là sont dangereux."
Lisa, les yeux au ciel: "Aller, c'est reparti pour un sermon."
Elle alluma une cigarette.
Cho: "Tu vas pas fumer cette saleté, ici?"
Lisa: "Ok j'ouvre la vitre. Rabajoie!
Cho: "Ca change rien, l'odeur de tabac va imprégner les sièges."
Il saisie la cigarette et la jeta par la vitre, sous le regard médusé de la jeune fille.
Lisa: "Hey! Ca va pas! Espèce de tyran."
Cho: "Quand tu es dans ma voiture, tu respectes MES règles."
Elle mima un salut militaire.
Lisa: "Chef oui chef! Permission de parler?"
Cho tenta de retenir un sourire: "Vas-y."
Lisa: "Tu as une copine?"
Cho: "Ca me regarde."
Lisa: "Oh aller, tu connais un tas de choses sur moi, alors tu peux au moins me dire ça. Un copain peut-être?"
Cho: "J'ai une amie."
Lisa: "Tu vois, c'était pas si difficile comme question."
Elle avait remarqué qu'il ne la regardait jamais dans les yeux.
Lisa: "Dis-moi, est-ce que je te fais peur?"
Cho: "Non."
Lisa: "Alors pourquoi tu me regardes pas en face? Ah, je sais. Tu es superstitieux et tu crois que je porte la poisse?"
Cho: "Fiche-toi de moi. Mais dans certains pays, les personnes aux yeux vairons attirent le mauvais oeil."
Lisa se mordait les lèvres pour ne pas éclater de rire.
Cho: "Bon, ça va. Je sais que je suis ridicule. Jane me l'a assez répété. Si je connaissais pas ton identité, je parierais presque que vous êtes de la même famille. Même humour même besoin de provoquer, et tiens même rire."
Le visage de la petite blonde devint grave.
Cho: "Pardon je voulais pas..."
Lisa: "Tu voulais pas mais tu l'as fait. Ne me parle jamais de ma famille, je n'en ai plus."
L'asiatique ne savait plus où se mettre, il était ennuyé, lui qui ne parlait pas beaucoup, aurait du se taire à ce moment-là. Sa franchise venait de lui causer du tord.
Cho: Je suis trop direct, tu m'en veux?"
Lisa, ravalant sa rancoeur soudaine: "Non, tu n'as rien dit de mal."
Une minute plus tard, ils arrivèrent à bon port, Cho se gara devant la demeure.
Lisa: "Merci Kimball. On est toujours amis. Dis bonjour à Elise de ma part."
L'asiatique restait bouche bée, il ne voyait pas comment elle connaissait son prénom.
Elle lui lança son portefeuille, qu'elle lui avait subtilisé au club.
Lisa, souriante: "Non, je ne suis pas médium. J'ai juste les mains baladeuses."
Elle lui fit un clin d'oeil et referma la portière, avant de disparaître dans la villa.
Kimball qui prenait son rôle de garde du corps au sérieux, surtout depuis qu'il avait eu à faire à ce gang, aux abords du club, décida de la raccompagner chaque soir, pour qu'il ne lui arrive rien. Bien que Lisa sache se défendre, elle ne ferait pas le poids face à ce groupe.
Lisa monta dans sa chambre, son téléphone sonna.
Lisa: "Salut! T'es arrivé à Vegas?"
Jaïme: "En fait, mon vol a été reporté à demain. Je suis à l'angle de ta rue. On pourrait passer un moment tous les deux?"
Elle réfléchi une seconde au moyen de faire venir son petit ami, sans éveiller les soupçons de sa tutrice. D'autant plus qu'elle ne lui avait pas encore dit pour le dîner.
Elle trouva une excuse imparable.
Lisa: "Ok, mais viens dans 30 minutes. Je laisse ma fenêtre ouverte, fait pas de bruit."
Jaïme: "T'es sûre que ça craint pas?"
Lisa: "Elle va sortir ce soir. Ca roule."
Elle raccrocha et s'empressa de réaliser ses plans qui consistaient à inciter Hayden à aller seule au rendez-vous avec Jane. La jeune fille était suffisamment maligne pour parvenir à ses fins. Elle rejoignit le dr Grant dans son bureau.
Lisa: "Coucou, je te dérange?"
Hayden: "Non, j'ai terminé. Comment c'était l'entraînement?"
Lisa: "Comme d'hab. Heu, tu te souviens de Mr Jane?"
Hayden: "Difficile de l'oublier."
Lisa: "Il nous a invité, ce soir, toutes les deux. Mais il faut absolument que je mail un devoir."
Hayden: "Ce n'est pas grave, de toutes façons, je n'ai pas envie de sortir. On a qu'à passer une soirée entre filles, on regardera un DVD en se gavant de pop corn."
Lisa: "J'en aurait pour pratiquement toute la nuit avec ce devoir. Et puis, tu vas pas le planter là-bas, tout seul. En plus ça te ferait du bien de sortir un peu le nez de tes dossiers."
Devant l'insistance de la demoiselle, elle capitula assez facilement. Même si elle paraissait glaciale envers le consultant, il ne la laissait pas indifférente. Ce n'était pas très professionnel de sa part, elle le savait, mais après tout, ce n'était qu'un innocent dîner entre adultes.
Hayden: "Très bien, tu as gagné, je vais à ce dîner. Mais je ne rentrerais pas tard."
Lisa: "Ou peut-être que tu ne rentrera pas, qui sait?"
Hayden: "Lisa! Une soirée ne signifie pas autre chose."
Lisa, un sourire en coin: "Ouais mais tu y as pensé. N'hésite pas, Patrick Jane est mieux que tous les autres mecs que tu as ramené jusqu'à aujourd'hui."
Hayden: "Ca suffit! On va juste dîner, point. Et ça fait un bail que je n'ai ramené personne, comme tu le dit si élégamment."
Lisa: "Raison de plus pour sauter sur l'occasion."
Pendant qu'elles discutaient, le dr Grant s'était habillée derrière le paravent de sa chambre. Elle se montra à Lisa, attendant son verdict.
Lisa: "Tu es parfaite. Appart un léger détail."
Elle lui détacha les cheveux pour les laisser tomber en cascade dans son dos.
Lisa: "Là, c'est vraiment parfait."
Elles descendirent au rez-de-chaussé et là, un bruit se fit entendre.
Lisa: "C'est rien, un courant d'air."
Elle savait que Jaïme venait d'entrer.
Hayden: "Bon, sois sage, et enferme-toi à clé. J'ai un double sur moi."
Elle passa la porte, mais Lisa la siffla avant de lui envoyer un petit cadeau.
Lisa: "Ca pourrait te servir."
Hayden secouant la tête: "Merci Lisa. Mais il ne se passera rien."
Lisa: "Qui vivra verra."
Elle monta dans un taxi direction le restaurant, alors que Lisa retourna dans sa chambre avec son petit ami.