Le battement d'ailes du papillon [spoiler saison 3] ^

Voilà la suite!!!

Chapitre 29


Bien que Jane ait eu envie qu'elle se confie à lui, ce n'était pas son rôle, du moins pas encore. En tant que père, il ne supportait pas qu'un garçon rende sa fille malheureuse. Mais bizarrement, il en était en quelques sorte heureux car il était là pour la consoler de son premier chagrin d'amour. Ce qu'il n'aurait jamais l'opportunité de faire pour sa petite Charlotte, qui resterait sa fille même s'il n'était pas son père biologique.
Lisa était montée dans la chambre, sans desserrer les dents. Elle n'aimait pas faire étalage de ses états d'âme. Ce n'est qu'une fois à l'étage, qu'elle se laissa aller à pleurer.
Au bout d'un petit moment, Jane la rejoignit. Il tambourina à la porte entrebaillée.
Il entra, pour la trouver assise sur le bord du lit, un mouchoir à la main. Le blond se sentait un peu dépassé, il n'avait pas l'habitude de s'occuper d'une adolescente et encore moins dans ce genre de situation. Mais, si il avait perdu sa famille, son instinct de père était toujours là.
Jane: "Je peux entrer?"
Lisa: "Vous êtes chez vous."
Il s'assit à côté d'elle.
Jane: "Tu es sûre que tu vas bien?"
Lisa: "Oui. Je suis simplement fatiguée, c'est tout."
Le regard du consultant se posa sur la corbeille, envahie de mouchoirs.
Lisa: "Je fais une allergie aux plantes de votre balcon."
Jane: "Il n'y a pas de plantes sur ce balcon. Tu as rompu avec Jaïme?"
Lisa: "Oh ça! C'est pas grave. Il n'était pas fait pour moi. Et d'ailleurs, ce n'était qu'une amourette ridicule."
Jane: "Je ne veux pas le défendre, mais, à l'hôpital, il avait l'air amoureux, c'est lui-même qui me l'a dit. Je l'ai trouvé sincère. Qu'est-ce qu'il a fait de si grave?"
Lisa: "Il ... Peut importe, c'est terminé."
Elle cachait ses émotions avec application.
Jane: "Il a fait la même erreur que moi avec Hayden, j'imagine."
Lisa: "Vous! Vous n'avez rien fait à Hayden. Pas consciemment en tout cas. Mais lui, il m'a trahis avec cette garce dès que j'ai eu le dos tourné."
Jane, un peu gêné: "Je vois. Heu... Tu devrais peut-être parler de ça avec Hayden. Je ne suis pas le mieux placé dans ce domaine."
Lisa: "Je ne serais pas très à l'aise de lui parler de mes petites peines de coeur, alors qu'elle s'en veut de vous avoir repousser. Croyez-moi, ce n'est pas le moment de l'ennuyer avec mes stupides petits problèmes."
Jane: "Tu veux que je parle à Jaïme? Ou mieux, que je lui fasse casser la gueule par Cho? Je le ferais bien moi-même, mais, je crains de ne pas faire le poids face à lui."
Lisa: "C'est clair! Je vous remercie, mais ce ne sera pas nécessaire."
Il avait réussit à lui redonner le moral et à la faire rire.
Jane: "J'aime mieux ça."
Il se leva pour retourner au salon.
Lisa: "Je vais prendre le canapé. Ca me gêne de dormir dans votre chambre."
Jane: "Aucun problème. D'ailleurs, ce n'est pas ma chambre, c'est la tienne. Ma chambre sera à la place du bureau, au rez-de-chaussée."
La jeune fille était abasourdie, elle était touchée par cette attention, sans en comprendre la raison.
Lisa: "Vous aviez prévu une chambre pour moi? Pourquoi?"
Jane: "On passe beaucoup de temps ensemble, j'ai pensé que ça te ferait plaisir d'avoir une pièce à toi."
Il ne pouvait pas lui dire que sa fille devait avoir sa propre chambre, dans la maison de son père.
Lisa: "C'est trop gentil de votre part, je ne sais pas quoi dire. Comment je pourrais vous remercier?"
Jane: "Ca me fait plaisir. Mais tu peux faire quelque chose pour moi. Est-ce qu'Hayden aime les fleurs?"
Lisa, surprise: "Oui, mais elle y est allergique, je vous l'ai dit."
Jane: "Je me souviens, oui. Mais j'ai une idée. Merci Lisa. Bonne nuit."
Après une nuit blanche, comme pressentie par Lisa, Jane passa un coup téléphone. Dix minutes plus tard, un livreur sonna à la résidence du Dr Grant. Elle ouvrit et fut surprise de se trouver face à un paquet contenant une rose rouge.
Son premier réflexe fut de reculer, pour éviter une crise d'éternuement interminable.
Elle saisie ce colis à bout de bras et le déballa, à l'intérieur.
A mieux y regarder, elle s'aperçut que cette rose était en soie. La fleur ressemblait à une vraie, à s'y méprendre. Un mot l'accompagnait.
"Une rose chaque jour, pour que tu me pardonnes et que tu me donnes une seconde chance pour te prouver ma sincérité."
Hayden: "Patrick Jane, tu es vraiment unique. Unique et persévérant."
Elle devait reconnaître l'originalité de ce geste, d'autant que Jane avait pris soin de lui envoyer une fleur bien particulière, soucieux de son bien être.
Comme indiqué sur la carte, tous les matins, une rose l'attendait devant sa porte.
Quelques fois, la jeune fille réceptionnait ce cadeau quotidien.
Au bout de deux semaines, elle considérait que Hayden devrait faire un effort et renouer le contact avec Patrick. Il se pliait en quatre pour se faire pardonner, il méritait un petit signe encourageant de la part de la jolie psy.
Lisa, rentrant avec le colis: "Encore une rose rouge!"
Elle la déposa dans le vase, avec les autres.
Lisa: "Tu vas le laisser mariner combien de temps encore, avant de lui reparler?"
Hayden: "Je n'en sais rien."
Lisa, perdant patience: "Oh, arrête! Je sais que tu meurs d'envie de le revoir, et lui aussi. Pourquoi c'est à moi de vous rabibocher. Je croyais bêtement que c'était moi la gamine, ici. Mais visiblement, je suis plus adulte que vous deux réunis!"
La jeune demoiselle pris ses clés et ouvrit la porte.
Hayden: "Tu vas chez Jaïme?"
Lisa: "Lui et moi, c'est fini depuis deux semaines. Et avant que tu me poses la question, je dormais chez Jane. Il a fait des efforts incroyables. Tu devrais voir sa villa, elle est méconnaissable. On a même effacer le smiley sur son mur."
Elle claqua la porte et le seul bruit qui résonna en suivant, fut le moteur du PicUp.
Les mots de Lisa avaient fait mouche, dans l'esprit d'Hayden. Elle reconnaissait son égoïsme forcené. Comment pouvait-elle se montrer aussi cruelle avec cet homme qui était le premier à être aussi prévenant avec elle.
Hayden pensa: "C'est pas croyable, tu es dingue de le laisser filer. Reprend-toi."
Malgré sa motivation, la jeune Dr attendit le lendemain pour se lancer, même si elle était loin d'avoir l'assurance nécessaire. Elle ne savait pas vraiment où elle mettait les pieds avec lui, mais tant pis, advienne que pourra. Et d'ailleurs, elle avait bien assez fait payer Jane pour ce simple lapsus.

Encore un chapitre bien calme, ma parole tu ramollis
Lisa bien plus mature que Jane et Hayden
Et le geste de Jane
Qu'est ce que tu nous mijotes pour la suite

Super ce new chapitre alors le coup des roses c est juste Trop mignon je me demande comment hyden a pu attendre quinze jours avant de recontacter Jane lol mais bon elle a raison quand meme lol
Et le moment entre Lisa et jane c est vraiment mignon aussi pacontre le coup de la chambre pour Lisa je me demande comment elle fait pour ne pas se douter de quelques chose Lol encore bravo pour t as fics elle est vaiment super bravo a toi
Vite la suite
Gros bisous

Merci encore de vos com's!!!!
elenou, contente que le coup des fleurs t'ai plu!
Johel, t'as raison, je crois que je ramollis un peu, mais je ne peux pas toujours massacrer tout le monde, quoique je n'ai pas encore terminé cette fic, ne te fi pas aux apparences. Disons que d'ici peu, ça devrait tourner mal. Je ne te dis pas quand, ce serait trop simple!!!

Chapitre 30

Pour Lisa, encore une journée passée avec ce père dont elle ignorait encore l'existence.
Jane s'était absenté une partie de la matinée et elle en profita pour fouiner dans les tiroirs du bureau du consultant. Elle dénicha le fameux carnet rouge, dans lequel Patrick avait noté toutes les avancées sur le dossier John le Rouge mais également certaines choses plus personnelles. Des informations que la jeune fille n'aurait jamais du lire, des détails la concernant. Elle ne l'ouvrit pas tout de suite, elle se plongerait dans cette lecture dans la tranquillité de sa chambre, plus tard. Lisa subtilisa temporairement le carnet et l'enfoui dans sa sacoche. Elle soupçonnait Patrick de lui taire quelque chose de grave et comme elle commençait à le connaître, elle se doutait qu'il ne lui dirait pas avant longtemps.
Donc elle avait pris les devants, en empruntant ce qui ressemblait à un journal intime.
D'une curiosité maladive, le jeune fille du lutter pour résister à l'envie d'y jeter un oeil avant le soir, mais avec de la volonté, elle y parvint.
Du moins, un moment, car elle fini par s'impatienter et parcourir quelques pages jusqu'au retour de son auteur. Elle n'apprit rien qu'elle ne sache déjà, ou que Jane lui-même, ne lui ai dit. A savoir que John le Rouge apparaissait comme un individu froid et sans scrupules, un tueur de femmes et d'enfants à qui il vouait une haine féroce.
Il y était aussi question d'Angela et Charlotte, bien sûr, de ce qu'il ressentait depuis leur mort. Lisa sauta ce passage, bien trop intime. Elle voulait en apprendre plus sur Patrick Jane, mais en préservant sa vie privée.
En poursuivant sa lecture, elle s'arrêta, pour la deuxième fois, sur un nom, celui de Danny Ruskin, le frère d'Angela: "Aujourd'hui, j'ai appelé Danny pour le mettre au courant..."
Là, la porte grinça et elle referma le journal pour le remettre dans son sac.
Lisa: "Déjà de retour! Alors, cette séance avec Sophie?"
Jane: "C'était comme d'habitude."
Lisa: "Ouais, je sais. A vous coller la migraine. Et Lisbon? Elle vous évite toujours?"
Jane: "Sans commentaires."
Lisa: "Wooh, je vois. Elle ne supporte pas que je passe mes journées avec vous."
Il se contenta d'esquisser un sourire forcé.
Lisa: "Elle est jalouse parce que je vous accapare complètement."
Jane: "Je ne crois pas qu'elle soit jalouse."
La jeune blondinette leva un sourcil.
Jane: "Bon, d'accord. Peut-être un peu. Mais c'est surtout qu'elle ne comprend pas notre lien."
Lisa: "Quel lien?"
Jane, sentant la question piège: "Notre amitié."
Lisa, un petit sourire au coin des lèvres: "Bien sûr, l'amitié."
Elle voyait la gêne du blond devant cette question et n'insista pas, persuadée d'obtenir des réponses dans le carnet rouge.
Le soir venu, la sonnette retentit, la jeune fille se précipita pour ouvrir, au visiteur qu'elle connaissait.
Lisa: "Ah, tu t'es enfin décidée! Entre."
Patrick arriva de la cuisine, tête baissée.
Jane: "Lisa, qui est-ce?"
Lorsqu'il aperçu celle qu'il attendait depuis des semaines, il ne trouvait plus ses mots.
Jane: "Hayden, je... tu... qu'est-ce que?"
Lisa lui donna une tape dans le dos: "Remettez-vous Patrick! Bon, et bien je vais vous laisser. Soyez sage les enfants."
Elle monta, dans sa chambre, le sourire aux lèvres.
Hayden: "Tu as l'air en forme."
Elle jeta un oeil circulaire à travers le séjour. Tout avait changé, la demeure triste et emplie de mauvais souvenirs, avait laissé la place à une maison chaleureuse et accueillante. Tout simplement vivante.
Hayden: "Quel changement! Très réussi."
Jane ne la quittait pas du regard.
Hayden: "Par contre toi, tu es toujours le même."
Jane: "C'est un compliment, ou..."
Hayden: "Tu es toujours aussi séduisant."
Jane rougit: "Toi aussi. Mais pourquoi être venu aujourd'hui?"
Hayden: "J'attendais d'avoir atteint la quinzaine de roses. 15 est mon numéro porte bonheur."
Jane: "Une chance pour moi. J'y aurait perdu ma chemise si ça avait été plus. Mais ça valait le coup."
Hayden: "Mince alors! J'aurais du attendre encore. Juste assez pour que tu la perdes."
Ils étaient face à face et elle avait posé ses mains sur le col de sa chemise.
Jane souffla: "Et maintenant?"
Hayden, contre les lèvres du consultant: "Tu peux arrêter de m'envoyer des fleurs."
Jane: "Tu m'as pardonné?"
Hayden: "Non, je ne sais plus ou les mettre c'est tout."
Elle plaisantait.
Jane, une main sur sa nuque: "Je regrette vraiment ce que j'ai dit. Ce n'était pas intentionnel."
Hayden: "C'est moi, je suis trop impulsive. J'y ai beaucoup repensé et si ça se reproduisait, je te laisserais le bénéfice du doute. Je n'avais pas considéré le fait que tu sortes de prison, le choc que tu as subit..."
Il l'embrassa pour la faire taire.
Hayden: "Tu as raison, je parle trop."
Jane: "Déformation professionnelle."
Il réitéra son étreinte.
Pendant que le couple se réconciliait, Lisa était concentrée sur sa lecture.
"Aujourd'hui, j'ai appelé Danny, pour le mettre au courant de l'existence de Lisa. Il a eu du mal à y croire, au début. Mais quand je lui ai raconté ce que j'avais appris, il a fini par se rendre à l'évidence. Il veut la rencontrer, mais je lui ai dit qu'elle ne savait rien. Je ne sais pas quand ni comment lui annoncer. J'aimerais tant avoir le mode d'emploi qui explique la marche à suivre. J'ai si peur qu'elle me déteste. Pourtant il faut que je le fasse. Je ne peux pas continuer à lui mentir.
Je dois lui dire que je suis son père."
Elle fit tomber le journal, sur le sol, et répéta: "Son père!"
Ne comprenant pas cette histoire surréaliste, elle parcouru le chapitre qu'elle avait éludé, dans l'espoir d'y trouver un début d'explication. Dans ce passage, Jane exposait en détail les confidences de Miranda Wilson. A présent, Lisa savait tout.
Elle prit quelques instants pour assimiler ce coup de massue qu'elle venait de recevoir. La surprise fit place à la colère. Ils étaient au courant depuis plusieurs semaines, comment avaient-ils pu garder le silence si longtemps. Elle se sentait trahie par Patrick et Hayden.
Malgré tout, cette découverte expliquait pas mal de choses. A commencer par la violence de Melinda Horwell qui lui répétait qu'elle n'était pas sa fille. Elle était très jeune, à cette époque, mais ces mots résonnaient encore dans sa tête.
Les médecins avaient mis ça sur le compte d'une dépression post-partum. Mais ils se trompaient et Melinda n'était pas folle, elle avait senti dès le départ, que quelque chose n'allait pas. Sans le savoir elle avait raison. Il y avait également le comportement de Jane, le fait de lui aménager une chambre chez lui, la façon dont il lui parlait d'Angela. A présent, tout devenait clair.
Mais cela n'atténuait en rien la déception que Lisa éprouvait envers Jane et Hayden qui lui avait menti délibérément. Elle pris quelques affaires et arracha une page du carnet. Elle enjamba la fenêtre, se faufila dehors jusqu'à la DS, dégonfla un pneu et fit de même avec la voiture d'Hayden. Lisa ne voulait être suivie.

Voilà un chapitre qui commençait de façon plutôt sympathique t qui se termine
Que va faire la demoiselle et surtout comment vont réagir Jane et Hayden
S'il te plait ne fait pas mourir tout le monde à la fin de la fic

Et bien quoi? Il faut bien que la situation se dégrade à un moment ou à un autre!
Merci de ton com' Johel!!!

Chapitre 31

Concentrés sur leurs retrouvailles, le couple ne s'aperçu pas de la fugue de Lisa, ils avaient la tête ailleurs. Installés sur le canapé du salon, Hayden était blottie entre les bras du beau blond, qui ne boudait pas son plaisir, même si il était préoccupé. Il envisageait de lui demander une chose importante.
La jeune psy, perspicace, sentait bien qu'il était sur le point de lui dire quelque chose, mais n'osait pas se lancer.
Hayden, ses doigts entrelacés avec ceux du consultant: "Dis-moi ce qui trotte dans ta tête."
Jane: "Je me disais que Lisa pourrait s'installer ici. Et si tu es d'accord, peut-être que toi aussi tu accepteras de venir avec elle."
Hayden: "Ce ne sera pas un problème pour Lisa, à ce que j'ai cru comprendre, elle a déjà pris ses quartiers chez toi."
Jane: "Ah, elle te l'a dit. Mais toi, qu'est-ce que tu en penses?"
Hayden: "Pour Lisa, c'est une bonne idée. Ca te permettra de pouvoir lui dire pour toi et elle."
Jane: "Oui, mais toi?"
Hayden: "Tu es entrain de me proposer de vivre avec toi?"
Jane: "Qu'est-ce que tu en dit?"
Hayden s'apprêtait à répondre, quand ils entendirent le Pic Up démarrer.
Elle quitta les bras de Jane et se rua dehors, juste à temps pour voir l'arrière du véhicule s'éloigner. Hayden attrapa ses clés et en ouvrant la portière, elle s'aperçu de l'état de ses pneus.
Hayden, donnant un coup de pied dans la roue à plat.
Jane fit la même constatation, en jetant un oeil à la DS.
Hayden: "Qu'est-ce qui lui a prit?"
Jane: "Je ne sais pas, mais elle a pensé à tout."
La jeune femme remarqua la fenêtre ouverte à l'étage et y monta pour chercher des indices, sur l'endroit où elle avait pu aller aussi vite. Le consultant récupéra son journal, resté ouvert sur le lit, pendant que Hayden fouillait les placards.
Hayden: "Elle a emporté sa valise et laissé son portable. Où a-t-elle pu aller? Tu crois qu'elle a pu découvrir que tu es son père?"
Jane, le carnet dans les mains: "Elle est au courant. C'est indéniable. Elle a trouvé mon journal et apparemment elle l'a lu."
Hayden commençait à paniquer: "Si elle faisait une bêtise? Si elle se mettait à boire? Tu ne sais pas comment elle est lorsqu'elle à bu. Elle perd la tête."
Jane, d'un calme désarmant: "Je ne crois pas qu'elle va faire ce genre de chose."
Hayden: "Comment tu en es si sûr?"
Jane: "Elle a emporté une page avec elle."
Hayden: "Qu'est-ce qu'il y a sur cette page?"
Jane: "L'adresse de son oncle. Il sait pour elle. Si elle va là-bas, il me contactera. Ca ira ne t'inquiète pas."
Hayden: "Je ne suis pas inquiète, je suis persuadée que tu as vu juste. Mais préviens-le, je serais plus tranquille."
Le consultant lui déposa un baiser sur le front, puis laissa un message à son beau frère. Il était dans le vrai, c'était exactement le projet de Lisa.
Elle désirait en savoir plus sur sa vrai mère et pour cela, le mieux placé était le frère d'Angela. Mais avant ça, elle s'arrêta chez son meilleur ami, par besoin de réconfort. Lui, ne savait rien de cette histoire et c'était donc le seul à qui elle pouvait se confier, le seul à ne pas être impliqué.
Elle coupa le moteur et alla sonner.
Cho: "Lisa? Qu'est-ce que tu fais ici, si tard?"
Lisa: "Tu es seul? Elise n'est pas là?"
Cho: "Elle est chez sa mère. Tu voulais lui parler?"
Lisa: "Non. Je peux entrer?"
Cho: "Vas-y je t'en prie. Ca n'a pas l'air d'aller."
Elle avait une expression grave, le regard dans le vague.
Cho: "Lisa? Tu peux tout me dire. C'est à cause de Jaïme? Je sais que vous avez rompu."
Lisa: "Ca n'a rien à voir avec ça. C'est plus compliqué."
Cho: "Dis toujours, je sens que tu en as besoin."
En quelques mots, elle lui fit part de la situation ambigu et de ce qu'elle vivait.
Devant la fragilité de la jeune fille, l'agent la serra dans ses bras, en toute amitié.
Mais lorsque Lisa se décolla de son torse, elle leva la tête et avant qu'il ne puisse régir, elle lui vola un baiser. Ce n'est qu'au bout de quelques secondes qu'il la saisie par les épaules pour la repousser.
Cho: "Arrête Lisa! Je peux pas faire ça!"
Lisa se rapprochait à nouveau: "S'il te plait Kimball, juste cette nuit, personne ne le saura."
Il recula, la tenant à distance.
Lisa: "Qu'est-ce qu'il y a? Je te plait pas?"
Cho: "Tu sais bien que c'est pas ça le problème. T'es une gosse. Et je croyais que j'étais comme un frère pour toi, c'est ce que tu m'as dit."
Lisa n'en démordait pas: "Je t'ai dit ça pour pas te faire flipper, mais j'en pensais pas un mot. D'ailleurs j'ai presque 19 ans, je suis plus une gamine. Alors trouve une autre excuse."
Cho: "Jane et le Dr Grant me tueraient s'ils l'apprenaient. Et je suis avec Elise."
Lisa: "C'est curieux. N'importe quel homme aurait avancé cet argument en premier. Mais pas toi."
Elle recommença ses avances, mettant ses bras autour du cou du jeune agent, embarrassé car elle ne le laissait pas indifférent mais il savait que cette attirance était déplacée et impossible.
Il eut la faiblesse de se laisser entraîner sur le divan et de répondre à ses baisers, avant de réaliser, tout à coup, ce qu'il faisait.
Cho attrapa les mains de la jeune fille: "Je suis sérieux Lisa, ça suffit! Tu es bouleversée, tu ne sais plus ce que tu fais. On est amis toi et moi. Je ne tiens pas à ce que ça change."
Elle fini par capituler, reprit ses esprits et se releva.
Lisa: "Je suis désolée. Je ne sais pas ce qui m'a prit."
Elle se dirigea vers la porte, sans lui adresser le plus petit regard.
Cho, inquiet: "Où est-ce que tu vas? Dors ici si tu veux."
Lisa: "Non merci. Si Elise rentre, elle s'imaginerait des trucs. Il faut que j'y aille."
Cho: "Lisa! Il ne faut pas en vouloir à Jane. Met-toi à sa place, ça n'a pas du être facile d'apprendre que Charlotte n'était pas sa fille mais que c'était toi."
Lisa: "Il a de la chance de t'avoir comme ami. Et moi aussi."
Elle lui sourit et reprit la route en direction de l'adresse de Danny Ruskin, dans l'espoir que cet oncle l'éclaire sur ses origines.

c'est curieux comme Cho tombe les filles avec toi
Jane qui propose à Hayden de vivre avec elle
Et Lisa qui décide d'aller trouver Dany
Bonne ou mauvaise idée...on ne peut pas savoir

Bon Ok, c'est un peu (beaucoup) exagéré pour Cho, mais il faut se dire que Lisa est traumatisée, voilà, ceci explique cela!!

Chapitre 32

Lisa roula une partie de la nuit, pour relier Las Vegas. Selon les écrits de Patrick, la dernière adresse de Daniel Ruskin était l'hôtel du Casino Bellagio. Il résidait dans une suite hors de prix.
Se retrouver dans cette ville aurait du être impressionnant pour une jeune fille qui n'avait jamais quitté son Sacramento natal. Mais il en fallait bien plus pour déstabiliser Lisa.
Trouver ce Danny ne serait pas une mince affaire étant donné qu'elle n'avait aucune idée de qui il était. Elle ne connaissait pas son visage. De plus, un arnaqueur tel que lui n'utiliserait pas son vrai nom. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que lui, savait de quoi elle avait l'air, grâce à une photo envoyée par Patrick.
Majeure depuis peu de temps, elle fut obligée de présenter sa carte d'identité pour accéder à l'établissement. L'affaire John le Rouge avait été sur médiatisée et le nom de Horwell ne passa pas inaperçu.
Le responsable de la sécurité: "Elisabeth Horwell, Sacramento. Horwell?"
Lisa, habituée à ce type de réaction: "Oui, la fille de John le Rouge. Ca vous pose un problème? Vous faites de la discrimination dans ce casino? Je pourrais porter plainte (elle lu son badge), Mr Jeremy Stills."
Stills: "Toutes mes excuses. Bon séjour au Bellagio Melle Horwell."
Elle n'était partie qu'avec 10$ en poche. Pas de quoi s'offrir une nuit dans cet hôtel.
Il lui faudrait trouver un moyen rapide de faire fructifier cette somme. Elle observa discrètement les tables de jeu, à la recherche d'une opportunité.
N'étant pas une pro de l'arnaque comme son père biologique, elle employa la méthode dans laquelle elle excellait. Avec son visage d'ange, son regard hypnotique et son sourire, la petite blonde s'installa à une table, où un joueur avait remporté une grosse somme. Elle n'eut aucune difficulté à attirer son attention.
Il lui offrit un verre auquel elle ne toucha pas, ce qui permit à Lisa de le délester d'une partie de ses jetons en toute impunité. Juste assez pour que sa victime ne soupçonne rien.
Mais les choses se corsèrent lorsque l'individu tenta de lui faire des avances et devant son refus, la saisie par le bras.
Lisa: "Et là, lâchez-moi immédiatement."
Un homme arriva derrière lui: "Faîtes ce que vous dit la demoiselle."
Le joueur: "Qui t'es toi? Mêle-toi de tes oignons, cette fille est avec moi!"
L'homme: "Je ne crois pas, non. Je suis son oncle. Elle n'a que 16 ans, alors à moins que vous vouliez être embarqué pour détournement de mineure, je vous conseille de la laisser."
Le joueur, les mains en l'air: "Ok! J'veux pas de problème!"
Il partit sans demander son reste.
Lisa: "Merci, mais je gérais la situation."
L'homme: "Combien vous lui avez pris?"
Lisa: "Et vous?"
L'homme souriant, sortit une poignet de jetons de 100$ chacun.
Lisa: "Pas mal. Mais je vous coiffe au poteau."
Elle lui avait subtilisé le double.
Lisa: "Vous n'êtes pas un pic pocket vous. Humm, je vous vois plus en spécialiste de l'arnaque."
Le portable de cet homme sonna.
Il répondit: "Ouais. En face de moi. Ok, pas de soucis, compte sur moi. A plus tard."
Lisa: "Je ne me suis pas présentée, Lisa."
Elle lui tendit la main.
L'homme: "Je sais qui tu es. Tu ressembles beaucoup à tes parents."
Lisa: "Danny Ruskin?"
Danny: "Lui-même."
Lisa: "Vous étiez avec Patrick, à l'instant? Je me trompe?"
Danny: "Il se faisait du soucis, mais je lui ai dit que je m'occupais de toi jusqu'à ce que tu retournes à Sacramento."
Ils quittèrent la salle pour monter dans la suite de Danny, afin de discuter au calme, loin du vacarme des machines à sous.
En Californie, Jane, qui venait de rassurer son amie, en lui disant que Danny était quelqu'un de fiable et de responsable, savait qu'il avait enjolivé la réalité.
Son beau frère était le genre de personne à qui il ne confirait pas sa fille en temps normal. Mais là, il était dans l'impossibilité de la rejoindre, il n'avait pas le droit de quitter l'Etat, et Hayden ne pouvait pas s'absenter en abandonnant ses patients.
Hayden: "Tu te portes garant de ton beau frère? C'est un arnaqueur et Lisa pourrait se laisser entraîner dans ses magouilles."
Jane: "Tu connais mal Lisa. A mon avis, si quelqu'un est capable de berner Danny, c'est bien elle. Crois-moi, ils vont bien s'entendre. Danny a fait des erreurs mais c'est quelqu'un de bien. Lisa est en sécurité avec lui. La famille est sacrée pour Danny."
Hayden: "Très bien. Si tu lui fais confiance... De toutes façons je n'ai pas le choix. Ni toi ni moi ne pouvons vérifier ce qui se passe là-bas."
La jeune Dr se rongeait les sangs. Connaissant le caractère frondeur de Lisa, celle-ci était imprévisible et ses provocations lui avaient déjà causé du tords. Il n'y avait qu'à voir ce qui lui était arrivé à Sacramento.
Jane s'en inquiéta aussitôt: "Tu veux que je demande à Cho d'aller à Vegas. Ca te rassurerais? C'est son meilleur ami, à Sacramento."
Hayden: "Ca ne t'ennuis pas?"
Jane: "Je passe chez lui. Toi tu devrais aller dormir un peu, tu es restée debout toute la nuit."
Hayden: "Toi aussi."
Jane: "Oui, mais moi j'ai l'habitude."
Il l'embrassa et se rendit chez son collègue. Lui non plus, n'avait pas fermé l'oeil et avait passé la nuit sur son canapé, les idées embrouillées par les évènements de la veille. Lorsqu'il ouvrit la porte, le mentaliste ne pu que constater l'état de Kimball.
Jane: "Ouh la! Mauvaise nuit?"
L'agent n'était pas rasé, sa chemise en dehors de son pantalon.
Cho: "Pas de nuit du tout."
Jane: "Tu t'es disputé avec Elise?"
Cho: "Non."
Le blond trouva la veste de sa fille, sur le dossier d'une chaise.
Jane: "C'est à Lisa! Elle est venue ici?"
Cho, contrarié: "Pourquoi tu m'as pas dit qu'elle est ta fille?"
Jane: "C'est compliqué. Je voulais d'abord le lui dire à elle, mais elle l'a découvert toute seule."
Cho: "Elle n'est pas ici, pas chez le dr Grant, ni chez toi apparemment. Alors pourquoi tu es aussi calme? J'en déduis que tu sais où elle est."
Jane: "A vegas. Elle est allée voir Danny Ruskin. Il est avec elle à l'heure qu'il est."
Cho: "Qu'est-ce que tu attends de moi, Jane? Si tu veux que j'aille là-bas, ce n'est pas une bonne idée."
Jane: "Pourquoi? Vous êtes amis et je ne peux m'adresser à personne d'autre. Qu'est-ce qui c'est passé hier soir, pour qu'elle oublie sa veste?"
L'asiatique hésitait à répondre, devant le ton sérieux que prenait son ami.
Cho, avec sa franchise: "Lisa a voulu qu'on soit plus que des amis. Elle m'a embrassé, je l'ai repoussé, elle est partie."
Jane, le regard noir: "Quelque chose me dit que tu ne l'as pas arrêtée tout de suite."
Cho: "Je te jure qu'il s'est rien passé. Elle est paumée, c'était une bêtise, rien d'autre. Tu sais que je l'aurais pas touchée."
Jane lui tapa sur l'épaule: "Je sais que tu ferais jamais ça."
Il en conclut que son projet d'envoyer Kimball à Vegas n'était pas du tout judicieux. Il devrait donc se fier à Danny. Et puis, en y réfléchissant, cela pourrait être bénéfique pour Lisa, de passer du temps avec son oncle, la seule famille encore vivante, du côté de sa mère.

Je me sens un peu seule pour les coms sur ta fic
Peu importe...j'apprécie toujours autant...
reste à voir comment ça va se passer entre Danny et Lisa...il risque d'y avoir des étincelles
Pour Cho, j'aime bien l'idée que les filles lui tombent dans les bras sans qu'il fasse quoi que ce soit...son côté impassible et impénétrable probablement

je vois que les choses ont bien bougé depuis mon dernier passage ici
alors Lisa sait que Jane est son père, pas facile de digerer ça
le fait qu'elle rencontre son oncle Danny va peut-être l'aider, du moins je l'espère pour elle.
Par contre, j'ai encore du mal avec le fait que Jane sorte avec le sosie de sa femme, m'en veux pas hein, mais j'y arrive pas
ça n'empêche que je veux quand même connaitre la suite :bounce: :bounce: :bounce: :bounce:

Merci les filles!!!

Voilà la suite...

Chapitre 33

A Vegas, le courant passait très bien entre Lisa et son oncle. Elle lui rappelait terriblement sa soeur, à qui il était très attaché. Ils avaient passé toute l'après-midi à parler d'Angela. Danny lui avait montré un album de photo auquel il tenait particulièrement. Il avait évoqué avec elle, leur enfance heureuse qui contrastait avec celle moins rose de Lisa. Elle ne lui en dit rien, préférant écouter les souvenirs de son oncle. Mais lui, voulait en savoir plus sur elle. Jane ne lui avait pas tout raconté en détail.
Danny: "Si tu ne veux pas me parler de toi, je peux le comprendre. Je suis un étranger pour toi."
Lisa: "Ce n'est pas que je refuse, mais ma vie est tellement sordide que je ne vois pas l'intérêt. En tout cas, je te remercie de m'avoir parlé de ma mère."
Elle était passée au tutoiement naturellement avec lui alors qu'avec Jane cela lui était encore difficile.
Danny: "C'était avec plaisir. Tu lui aurais plu tu sais."
Lisa: "Patrick ma l'a déjà dit."
La nuit commençait à tomber sur la ville, éclairée à présent par sa multitude d'enseignes lumineuses.
Danny se préparait à sortir. Il avait des projets pour la soirée, des projets lucratifs.
Lisa: "Où est-ce que tu vas?"
Danny: "J'ai un rendez-vous d'affaire."
Lisa: "Ca veut dire un poker. Je peux t'accompagner?"
Danny: "Ton père n'apprécierait pas que tu traînes dans ce genre d'endroit."
Lisa: "Comme tu veux. Mais j'ai cru comprendre que tu as un paquet de dettes en suspend et je pense que je peux t'aider à les effacer."
Danny, sarcastique: "Et comment? Tu es magicienne ou tueur à gages? Parce que ce serait les seules solutions."
Lisa: "Je m'y connais un peu en poker. J'ai participé à quelques parties avec mon petit ami. Ca marchait plutôt bien. Mais si tu ne m'emmènes pas, tu ne le sauras pas."
C'est avec une certaine prudence qu'il accepta qu'elle vienne avec lui, comme ça au moins il saurait où elle est. Mais il posa des conditions.
Danny: "Ok, je t'emmène. Mais tu restes avec moi, tu ne parles à personne et tu ne tente pas de coups tordus pour filer en douce. On est d'accord?"
Lisa, jamais sérieuse: "Ok tonton."
Danny: "Je plaisante pas Lisa. Vegas est une ville dangereuse pour une fille comme toi. Tu aurais vite fait de te faire embarquer par des gars pas nets. Si tu vois ce que je veux dire."
Lisa: "Ouais, je vois très bien, merci. Je connais déjà."
La malheureuse agression dont Jane lui avait parlé, lui revint en mémoire.
Danny: "C'est vrai j'oubliais. Je suis navré pour ce qui t'est arrivé à Sacramento."
Lisa: "C'est de l'histoire ancienne. Bon, j'en ai pour deux minutes."
Elle ne semblait pas affectée le moins du monde, ce qui choqua quelques peu son oncle, habitué à la détresse quasi perpétuelle de Jane même maintenant que John le Rouge n'était plus de ce monde. Non, Lisa, elle, paraissait inébranlable, malgré ce qu'elle avait traversé. Il était vrai que bien que le sang de Patrick Jane coulait dans ses veines, c'était John le Rouge qui l'avait élevée.
Un instant plus tard, la jeune fille, qui ressemblait plus à une jeune femme, reparut vêtue de la robe offerte par son "père". Elle faisait bien plus que son âge là-dedans.
Danny: "Heu, tu compte sortir comme ça?"
Lisa: "Où est le problème?"
Danny: "Déjà que tu ne passais pas vraiment inaperçu avant, là c'est pire."
Lisa: "Tu veux récupérer ton fric ou pas? Pour ça, il va falloir détourner l'attention de tes adversaires. Bon, je suis douée au poker, mais un petit coup de pouce peu toujours servir. Et puis qu'est-ce que je risque? Tu seras avec moi."
Danny: "Ouais. Mais je suis loin de valoir ton ami Cho. Tu ne l'as peut-être pas remarqué, mais je n'ai rien d'une armoire à glace."
Lisa: "Peut-être, mais je trouve que tu te sous estime. Regarde ce mec, tout à l'heure, tu l'as remis à sa place, et pourtant il faisait une tête de plus que toi. Alors?"
Danny, amusé: "Tu veux toujours avoir le dernier mot toi."
Lisa: "Oui."
Danny baissa la tête, intrigué par les chaussures de la jeune fille, qui avait opté, non pas pour des talons hauts mais une paire de tennis noires.
Lisa: "Qu'est-ce qui te chiffonne? Oh, ça. Disons que je préfère parer à toutes éventualités."
Danny: "Je vois. Au cas où quelque chose tournerait mal et qu'on doive se mettre à courir?"
Lisa: "Exactement, tu as tout compris."
Ils partirent donc pour cette partie de poker qui devait renflouer les finances de son oncle. Ce dernier ne lâchait pas sa nièce du regard, il en était responsable, Jane la lui avait confié. Même si les deux hommes avait fait la paix, celle-ci était très fragile et au moindre faux pas, elle pourrait voler en éclats.
A Sacramento, la nuit était tombée et Jane avait retrouvé Hayden, chez lui. Décidément, ils devenaient inséparables et passaient quasiment tout leur temps ensemble. Le mentaliste avait préparé un thé pour lui et un café pour son amie. Il apporta les tasses, dans le salon. Jane n'avait pas oublié ce qu'il avait demandé à la jeune femme avant la fugue de Lisa. Il remit ce sujet qui lui tenait à coeur, sur le tapis.
Jane: "Et voilà. Je sais que tu n'es pas une adepte du thé, alors..."
Hayden appréciait toujours ses petites attentions: "C'est gentil. Quoique la caféïne ne soit pas très indiquée, surtout aujourd'hui. A moins que ton but soit de me tenir éveillée." Dit-elle en levant un sourcil.
Jane esquissa un sourire, en reposant sa boisson: "Hayden, tu te rappelles la question que je t'ai posée? Tu allais me répondre quoi?"
Hayden prise au dépourvu: "Ca va un peu trop vite, tu ne trouves pas?"
Jane: "Ca veut dire non. Oh, je comprend, on se connait à peine et tu ne veux pas te précipiter tête baissée dans cette relation."
Elle le regardait, il avait le visage était déçu et résigné, comme si il connaissait la réponse à l'avance.
Hayden: "Tu as terminé tes lamentations? J'irais chercher mes affaires demains."
Il retrouva le sourire.
Jane souffla: "Tu m'as fais peur."
Hayden passa sa main sur la joue du blond: "C'est ma spécialité. Mais je dois te prévenir que je suis l'opposé d'une fée du logis et c'est pire pour Lisa. Alors j'ai peur que ta villa ne se change en capharnaum."
Jane: "Du moment que vous êtes là toutes les deux, ça m'est complètement égal."
Hayden: "Je t'aurais prévenu."
Il était le plus heureux des hommes, à cet instant, mais son bonheur aurait été complet si seulement Lisa était là.
Jane partit se coucher, tandis que la jeune femme restait un peu seule pour réfléchir. Cet homme était amoureux d'elle c'était clair. Il lui prouvait à longueur de temps. Mais elle, se rendait compte qu'elle n'éprouvait pas des sentiments aussi forts qu'elle l'avait cru pour le beau blond. Cela tenait plus d'une aventure que du grand amour pour la Dr. Cela dit, ce sentiment pouvait encore évoluer et elle voulait se donner une chance avec Patrick qui avait tout de l'homme parfait. A bientôt 40 ans, elle voyait en lui son ultime occasion de fonder une famille. Elle redoutait juste une chose, c'est que Jane ne finisse par la demander en mariage car cela lui poserait un problème de taille. Il y avait un détail de sa vie qu'elle ne lui avait pas mentionné. Mais elle n'en était pas encore là.
Hayden rejoignit son compagnon dans la chambre flambant neuve, l'esprit envahi par des doutes qui se dissipèrent rapidement, dans les bras de Patrick.
Pendant ce temps, à Vegas, Lisa et Danny étaient retournés à l'hôtel, après un poker plus que lucratif, remporté majeure partie grâce à la jeune fille.
Ils étaient dans le hall.
Danny: "Tu m'avais pas menti. Merci Lisa, sans toi j'étais grillé."
Lisa: "Ca sert à ça la famille."
Ils sortirent de l'ascenseur, suivis par un jeune homme. Lisa qui l'avait aperçu du coin de l'oeil, senti son coeur s'emballer dans sa poitrine.
Danny se retourna: "Qu'est-ce que vous cherchez Mr?"
Le jeune homme: "Lisa, il faut que je te vois. J'arrête pas de penser à toi. Ca me rend dingue."
Danny s'interposa: "Tu le connais?"
Lisa: "Oui. Je te rejoins dans un moment, Danny. T'en fais pas ça ira."
Danny l'entraîna à part: "Dis-moi qui est ce type."
Lisa: "Il s'appelle Jaïme Guttiérez, c'est mon ex."
Danny: "J'espère que tu sais ce que tu fais Lisa. Sois prudente. J'ai promis à Patrick de veiller sur toi, alors ne me fais pas regretter cette promesse."
Elle lui assura qu'elle ne prendrait aucun risque et qu'elle serait de retour avant l'aube. La jeune blondinette suivi le jeune homme jusqu'à sa chambre au même étage.
Mais un contretemps allait bouleverser ses sages projets.

plus de rebondissements et de secrets
J'aime tes fics...mais il arrive toujours un moment où je décroche devant l'avalanche de "coups de théâtre" et là je suis proche de l'overdose...c'est dommage car l'idée de départ était sympa...mais à force on ne sait plus où on en est

Pas d'affolement, en fait les deux sont liés et je vais faire en sorte que ce ne soit pas trop tordu. Il ne reste pas trop de chapitres, donc pas trop d'occasion de partir en vrille!!

Chapitre 34

Alors que Danny comptait ses gains de la soirée, il s'inquiétait pour sa nièce et regrettait de l'avoir laisser partir avec cet inconnu.
Il l'attendit jusqu'à ce que ses yeux se ferment tout seul. A son réveil, il fut réveillé par une détonation provenant de la rue. Elle n'était toujours pas là.
Lisa et Jaïme avaient eu une explication franche et plutôt calme qui avait aboutie à leur réconciliation. Le jeune homme était ensuite sorti quelques instants hors de l'hôtel. A son retour, elle était endormie. Lorsque la jeune fille se réveilla, dans le lit de son ami, il n'était plus à ses côtés. Elle vit une lueur sous la porte de la salle de bain, mais aucun bruit. Elle se rhabilla, avant de pousser la porte. Sa respiration s'accéléra en apercevant un bras du jeune homme, puis son corps inerte, sur le sol. Sans réfléchir, elle entra et glissa sur une flaque, ce qui provoqua sa chute près de Jaïme. Elle se retrouva couverte de sang, sans comprendre ce qui avait pu se passer. Elle se releva péniblement en s'appuyant au lavabo, puis ressorti de la salle de bain.
Complètement dépassée, elle resta immobile, assise dans un fauteuil, à fixer la fenêtre, Incapable de se souvenir de quoi que se soit, ni même de pleurer.
Elle revint à la réalité en entendant les sirènes de police et en voyant les gyrophares investir les alentours de l'hôtel.
Ne sachant plus quoi faire, Lisa décrocha le téléphone et appela son père au secours.
Elle n'avait aucune idée de la façon dont il pourrait l'aider ou même si il le pourrait.
Jane, qui s'était assoupi près de son amie, fut réveillé par un étrange pressentiment, une seconde avant que son portable ne vibre. Il quitta la chambre et pris l'appel dans le couloir. Ce numéro lui était inconnu, mais le préfixe était celui du Névada.
Jane: "Danny?"
Mais c'est une petite voix chevrotante qui lui fit écho.
Lisa: "C'est pas Danny."
Jane: "Lisa, qu'est-ce qu'il y a? Je suis soulagé de t'entendre."
Lisa: "Il faut que vous m'aidiez. Je vais pas tarder à être arrêtée."
Jane, affolé: "Arrêté! C'est Danny, c'est ça. Dans quoi il t'a embarquée?"
Lisa: "Il n'a rien à voir là-dedans. Patrick, Jaïme est mort. Il y a du sang partout, et je me souviens de rien. Mais c'est pas moi, je vous le jure. Je n'ai rien fait. Vous devez me croire."
Jane: "D'accord, calme toi Lisa. Voilà ce que tu vas faire. La police va t"emmener, ne résiste pas et ne leur dit rien."
Lisa: "Qu'est-ce que vous allez faire?"
Jane: "Ne t'inquiète pas, si tu ne l'as pas tué, ils ne te garderont que pour t'interroger en temps que témoin. Moi, je prend le premier vol."
Lisa: "Si vous faites ça, vous retournerez en prison."
Jane: "Je ne vais pas te laisser Lisa. Je n'ai pas le droit."
Lisa: "Et moi, je ne veux pas qu'on vous enferme à nouveau. J'ai perdu un père, je ne tiens pas à perdre le second, même pour quelques années. Je regrette d'être partie comme une gamine capricieuse."
Jane: "Je vais trouver une solution. Fais-moi confiance. Je serais bientôt là."
Ils raccrochèrent au moment où les policiers frappaient à la porte. Un appel anonyme les avait prévenus qu'il y avait eu un meurtre.
Lisa ouvrit et se retrouva les mains menottées dans le dos. Danny, dans le couloir avec les autres clients, était impuissant. Sous le coup d'un mandat d'arrêt, il ne pouvait pas se faire remarquer. La jeune fille le savait et ne lui adressa pas la parole, juste un regard furtif, signifiant qu'elle comprenait son absence de réaction.
Il s'était montré si gentil avec elle, elle ne voulait pas lui causer des ennuis.
Lisa fut aussitôt conduite au poste, pour être placée en garde à vue, en attendant d'être examinée par la police scientifique.
Après plusieurs heures d'attente, un officier se présenta.
Lisa: "Pourquoi on me retient ici? Je n'ai rien fait."
L'officier: "Melle Horwell, c'est la procédure. Vous n'êtes pas du Nevada, alors nous sommes contraint de vous maintenir en détention."
Lisa: "Vous avez peur que je m'enfui. Ce serait idiot de ma part, vous ne croyez pas. Comme un aveux de culpabilité, alors que je suis innocente."
L'officier: "Vous êtes suspectée, vous étiez sur les lieux, et personne d'autre n'a été vu entrant ou sortant de la chambre de la victime."
Une autre personne entra dans la salle d'interrogatoire.
L'officier: "Voilà la scientifique, je vous laisse. Si vous êtes réellement innocente de ce crime, les analyses le prouveront."
Il sortit.
Lisa détailla l'expert, de la tête aux pieds. Elle avait l'art et la manière de mettre son interlocuteur mal à l'aise.
L'expert: "Melle Horwell, je suis Greg Sanders, police scientifique."
Sentant le regard appuyé de la jeune fille, il se racla la gorge et poursuivi: "Quoi? Il y a un soucis?"
Lisa: "Aucun. Je croyais juste qu'ils enverraient un vrai expert et pas un petit stagiaire au look... disons incertain."
Il resta muet, un petit sourire au coin des lèvres, tout en fouillant dans sa mallette. Elle s'en approcha pour jeter un oeil.
Greg: "Vous vous intéressez aux sciences?"
Lisa: "Comme si vous n'aviez pas épluché mon dossier. Inutile d'être aimable, vous êtes ici pour rassembler des preuves accablantes sur moi. Alors allez-y et épargnez-moi votre sois-disant copinage. C'est pathétique. Vous trouverez l'ADN de Jaïme partout sur ma peau et son sang recouvre ma robe. Oh, j'allais oublier, je veux un avocat."
Ayant recueilli tous les échantillons nécessaires, il lui remit une tenue de prisonnier orange.
Greg: "Heu, j'aurais besoin de votre robe."
Elle avait complètement perdu son humour, mais restait toujours la même.
Lisa: "C'est la seule occasion où vous pourrez me demander ce genre de chose."
Elle se changea derrière un paravent et lui remit le vêtement qu'il rangea dans un sac en papier.
Lisa: "Elle s'appelle revient, j'y tiens beaucoup. Ce sera tout?"
Greg: "Ne vous en faites pas, je vous la rendrais."
Il se dirigea vers la sortie et se retourna.
Greg: "Dans d'autres circonstances, je vous aurais bien demandé votre numéro."
Lisa: "Vous êtes gonflé! Mon petit ami viens de mourir et vous me draguez! Vous avez le droit de rêver."
Greg: "Message reçu."
Un gardien la conduisit ensuite près du téléphone, pour passer un coup de fil auquel elle avait droit. Elle rappela le consultant.
Jane, qui campait près du téléphone: "Lisa! Tu tiens le coup?"
Lisa: "Ca va oui. Ils n'ont rien contre moi, pour l'instant. Mais je crois qu'il serait prudent que j'ai un avocat, juste au cas où."
Jane: "Hayden a contacté un ami de San Diego, Andrew ou Harry. Il prendra un avion pour Vegas."
Lisa: "Et si je l'avais tué? Dans une crise de délire, et que je ne m'en souvienne pas. On a bu un verre mais c'était peut-être plus, je ne me souviens pas."
Jane tenta de l'apaiser: "Jaïme ne t'aurais pas fait boire et Danny non plus. Tu ne l'as pas tué. Il y a une autre explication, j'en suis persuadé. J'aimerais être avec toi pour te soutenir."
Lisa: "Vous en faites déjà beaucoup. Ca me fait du bien de vous entendre. Il faut que je raccroche."
Jane: "On va te sortir de là très vite."
Lisa: "Patrick, je suis désolée. Si je vous avais parlé, à vous et à Hayden, au lieu de m'enfuir, comme une idiote, je n'en serais pas là."
Ils raccrochèrent difficilement car Jane devinait l'angoisse de sa fille dans sa voix, qui lui brisait le coeur. Elle venait une nouvelle fois de perdre quelqu'un à qui elle tenait et pour couronner le tout, elle était la principale suspecte de son meurtre.

Et ben pauvre Lisa je la plainds!!! Et j'espère vite découvrir qui a tué Jaime!!!!!!
Super chapitre comme d'habitude!!

Merci Pepe64!!

Voilà la suite...

Chapitre 35

A Sacramento, le mentaliste était de plus en plus inquiet pour Lisa. Il se demandait ce qu'il y avait eu entre elle et Jaïme ce soir-là. Si elle lui en voulait et qu'ils s'étaient disputés, elle aurait été capable du pire, ça il en était conscient. Lisa l'avait déjà fait en se vengeant de son agresseur.
Mais elle était sa fille et il se forçait à la croire. Il fallait qu'il la croit, elle n'avait que lui à qui se raccrocher. Jane venait de la connaître et il devait la protéger coûte que coûte.
Hayden était à la prison pour ses consultations quotidiennes. Elle avait pu joindre son avocat et il lui avait assuré que tout irait bien pour Lisa. Elle le connaissait bien et depuis longtemps, donc elle lui faisait une confiance aveugle.
Pour Jane, la situation était différente. Il ne supportait pas de rester les bras ballants, alors que sa fille risquait la prison. Il prit la décision d'aller parler à son agent de probation, afin d'essayer d'obtenir une dérogation exceptionnelle pour se rendre dans le Névada. Même si il n'avait pas beaucoup d'espoir d'avoir une réponse positive, de la part de Lisbon, il devait tout tenter.
Il entra dans le bureau de sa patronne sans frapper.
Lisbon: "Ne vous gênez surtout pas, Jane! Vous vous croyez où?"
Jane: "Je suis pressé, Lisbon. Je n'ai pas le temps de jouer avec vous!"
Lisbon: "Ca a l'air sérieux. Expliquez-moi ce qui se passe."
Il lui fit un topo de la situation.
Lisbon, blessante: "Vous voulez que je signe une autorisation pour vous faire quitter l'Etat! Et tout ça pour jouer les chevaliers blancs pour la fille de votre pire ennemi. Vous vous fichez de moi! Je vous ai déjà dit que vous étiez trop impliqué dans sa vie. Elle n'est rien pour vous. Appart bien sûr l'orpheline qui vit avec votre maîtresse!"
Elle était d'une agressivité telle, que le consultant ne pu que répondre violemment.
Jane: "La jalousie vous monte à la tête Lisbon! Hayden est plus qu'une maîtresse. Elle a été là pour moi, au moment où j'étais au bord du gouffre. Mais ça vous dépasse complètement."
Lisbon, ne se démontant pas: "Ca ne justifie pas l'intérêt que vous portez à Lisa Horwell. Je refuse de vous encourager dans vos délires!"
Jane haussa la voix: "Vous ne savez pas de quoi vous parlez! Vous n'en avez aucune idée!"
Lisbon: "Si, au contraire. Je sais que vous prenez fait et cause pour une gamine sans père et qui est probablement coupable."
Jane: "Lisa a un père!"
Lisbon: "Oui, John le Rouge."
Jane, à bout de nerfs: "Non, je suis le père de Lisa, son père biologique."
Lisbon: "C'est une blague! Comment..."
Jane: "Pour faire court, il y a eu une erreur à la maternité où Charlotte et Lisa sont nées."
Lisbon: "Mon Dieu Jane, je suis désolé."
Jane: "Alors, vous pouvez faire quelque chose pour moi?"
Lisbon: "Malheureusement, il n'y a aucun moyen légal de vous faire quitter la Californie. Mais je suis certaine que Lisa sera rapidement disculpée."
Elle se leva pour le prendre dans ses bras, mais au grand dam de la brunette, il s'y refusa.
Lisbon: "Je ne vous reconnais plus Jane. Vous nous mettez tous à l'écart de votre vie depuis votre sortie. Cette Dr Grant a une mauvaise influence sur vous. Elle vous coupe de vos amis... Et de moi."
Le consultant réalisa l'ampleur du fossé qui se creusait irrémédiablement entre eux, qui étaient si complices avant qu'il ne commette l'irréparable. Il avait changé, cet acte l'avait changé.
Jane: "Je ne suis pas aveugle Lisbon. Je sais parfaitement que vous espériez quelque chose entre nous. D'ailleurs, je dois avouer que moi aussi. Mais les choses sont différentes aujourd'hui."
Lisbon: "Vous êtes amoureux de cette femme?"
Elle avait les larmes aux yeux, tous ses espoirs étaient réduits en poussière. Térésa avait pensé qu'une fois libéré de ce fardeau qu'était John le Rouge, Jane finirait par lui dévoiler ses sentiments.
Jane: "Quoique vous en pensiez, oui je suis amoureux d'Hayden."
Une larme perla sur la joue de l'agent, désespérée par cette réponse directe. Le mentaliste la prit dans ses bras, en signe de compassion. Ce geste resterait toujours amical, c'est bien ce qui attristait l'amoureuse éconduite.
Jane lui caressant les cheveux: "Je vous ai fait du mal en éliminant John le Rouge et aujourd'hui je continu, je le sais. Je suis navré mais je ne peux pas nier mes sentiments pour Hayden. Vous trouverez un homme qui vous rendra heureuse. Vous le méritez Térésa. Mais je ne serais pas cet homme. Je voudrais qu'on reste amis."
Elle se libéra de son étreinte douloureuse en affichant un sourire de façade.
Lisbon: "Bien sûr qu'on reste ami."
Elle souffrait atrocement en prononçant ces simples mots. Lui n'était pas dupe et savait qu'elle était dévastée.
Jane: "Ca va aller."
Lisbon: "Evidemment. Aller, filez la retrouver."
Il lui sourit, passant une main sur son visage désabusé avant de déposer un baiser sur son front. Elle ferma les yeux à son contact.
Jane prévoyait de repartir incognito mais fut alpagué par son meilleur ami avant d'atteindre l'ascenseur.
Cho: "T'es un vrai courant d'air Jane! Tu m'évites ou quoi? A cause de ce qui c'est passé avec Lisa?"
Un peu secoué par sa discussion, le consultant masqua son trouble derrière de l'humour.
Jane: "Ah parce que maintenant, il s'est passé quelque chose?"
Cho, l'air coupable: "Non... C'est, c'est pas ce que..."
Jane: "Du calme Cho, je plaisante."
L'asiatique remarqua que Patrick n'était pas comme d'habitude, quelque chose clochait. En effet, Patrick Jane exécrait d'être une source de peine pour qui que ce soit et particulièrement pour Lisbon. Mais il s'était monté honnête, il ne pouvait pas la laisser espérer une relation qui n'aboutirait pas.
Cho: "Ca va vieux?"
Jane: "Cho, tu crois qu'on peut aimer deux femmes à la fois?"
Cho: "Quoi?"
Jane: "Non rien, laisse tomber. Je pensais tout haut."
Cho: "Tu as des nouvelles de Lisa?"
Jane resta flou: "Elle va bien."
Cho: "Alors pourquoi tu fais cette tête?"
Jane: "Elle me manque, j'ai hâte qu'elle revienne à Sacramento, c'est tout."
Il rentra chez lui, déambulant dans sa grande maison vide, priant pour que Lisa soit de retour au plus vite. Il fini par se rendre à la prison pour y attendre la psy, sur le parking. A 12h, Hayden se présenta, le visage détendu, qui s'éclaira dès qu'elle leva les yeux sur le beau blond.
Hayden: "Qu'est-ce vous faites là, Mr Jane? Nostalgique de ces grilles?"
Jane: "Tu as le moral, on dirait."
Elle se pendit à son cou.
Hayden: "J'ai une bonne nouvelle. Lisa a été disculpée, elle sera là ce soir! Andrew va la ramener."
Elle lui apprit les détails de l'histoire.
Jaïme était sortit de l'hôtel et s'était fait tiré dessus dans la rue. Il était remonté dans sa chambre, et décédé d'une hémorragie. Le coupable, un bookmaker, avait avoué ce meurtre. Jaïme avait refusé de se coucher lors d'un combat.
Jane avec le plus beau des sourires: "C'est affreux pour lui mais c'est une excellente nouvelle pour Lisa."
Il glissa ses mains autour de sa taille et lui donna un baiser plus que passionné.
Hayden: "Wahou! Doucement, on va nous embarquer pour attentat à la pudeur."
Jane: "Je m'en fiche."
Il recommença.
Le consultant était sur un petit nuage, ils seraient bientôt réunis comme une vrai famille. Tous leurs problèmes seraient derrières eux. Il allait enfin pouvoir envisager l'avenir sereinement. A présent, il en était certain, cet avenir inclurait évidemment sa fille et Hayden.

Pourquoi je ne suis pas prévenue des nouveaux chapitres
Dans un sens ce n'est pas plus mal...j'ai l'explication pour le meurtre de Jaïme
Par contre il y a une phrase qui me fait me poser des questions

Jane: "Cho, tu crois qu'on peut aimer deux femmes à la fois?"

Mister Jane hésiterait-il ?
Maintenant reste à connaitre le secret d'Hayden

Merci Johel pour ta patience, je sais que je m'embrouille souvent, c'est parce que j'ai trop d'idées qui me viennent à la fois, alors c'est pas simple de faire le tri!!
Mais je te rassure, plus que deux petits chapitre et je passe à la suivante.
Et d'ailleurs si je conserve la fin que je prévoie, je vais me mettre à dos toutes les jisboneuses du secteur!! Ou pas!!

Chapitre 36

De retour à la villa, la jeune femme déposa ses valises dans le séjour, comme convenu la veille, avec Jane. Lui n'arrêtait pas de sourire, euphorique à l'idée de ne plus être seul et de retrouver un équilibre qu'il avait perdu en même temps que sa famille.
Hayden était ravie de le voir aussi heureux et de partager ce moment avec lui.
C'est une fois dans ses bras, qu'elle eut un déclic. Elle qui croyait ne pas ressentir un amour de la même intensité que Patrick, se surprit à imaginer ce que serait sa vie si elle ne l'avait pas rencontré. Elle serait seule et malheureuse. Cet homme lui apportait ce qui lui manquait depuis des années. Ses aventures ne lui avaient jamais fait ressentir quelque chose de similaire.
Le couple passa le reste de la journée, enfermé dans l'intimité de la chambre.
En fin d'après-midi, la jeune femme, calée contre le torse de son compagnon, s'apprêtait à lui demander une chose cruciale.
Hayden: "Patrick, je sais que ce n'est peut-être pas le bon moment, et que l'usage veut habituellement que ce soit l'homme qui demande ça... Mais je ne fait rien comme tout le monde, j'ai horreur des conventions."
Jane: "J'avais remarqué."
Hayden: "Tu recommences, tu essaie de me déstabiliser."
Jane: "Absolument p..."
Hayden: "Tu veux m'épouser?"
Jane: "Pourquoi pas."
Hayden releva la tête vers lui: "Pourquoi pas! C'est ça ta réponse?"
Jane: "Je croyais que tu avais horreur des conventions."
Elle lui donna un coup sur la poitrine, sans violence et en souriant.
Hayden: "C'est malin."
Jane dégageant la mèche qui couvrait le visage de la jeune femme: "Oui. C'est ma réponse."
Hayden: "Par contre, il faut que je t'avoue quelque chose, à propos de moi."
Elle prit un air des plus sérieux.
Jane: "Oh, c'est si grave que ça?"
Hayden esquissant un sourire: "Je ne suis pas née en Amérique. Je suis australienne."
Jane, soupirant de soulagement: "Pfff! C'est ça ton grand secret? Tu as raison c'est un obstacle insurmontable."Plaisanta-t-il.
Hayden quitta les draps pour enfiler une chemise, puis revint sur le lit, lui donnant un baiser furtif, avant d'ajouter: "Je t'ai eu. Avoue que tu as eu peur."
Jane: "Oui, j'ai cru, un instant, que tu étais une criminelle en cavale."
Hayden: "Désolée de te décevoir, mais je ne suis qu'une citoyenne Australo-américaine."
Jane: "Ta famille vit là-bas?"
Hayden: "Mon père et mes quatre oncles, sans oublier leurs enfants et petits enfants."
Jane: "Grande famille!"
Hayden: "Plutôt oui. J'espère pouvoir te les présenter un jour. Il faut absolument que tu vois les plages australiennes, elles sont superbes. Et ce n'est pas du chauvinisme de ma part."
Jane: "J'ai hâte de voir ça. Mais au fait, cet Andrew, dont je ne connais toujours pas le nom, d'ailleurs, il vient de là-bas?"
Hayden: "Non, on s'est connu à l'université pendant nos études à Boston."
Le consultant avait une pointe de jalousie dans la voix.
Jane: "Connu comment?"
Hayden: "Tu es jaloux? J'adore ça. Mais rassure-toi, Andy est une vieille histoire."
Elle pensa: "Du moins, il le sera dans quelques semaines."
Jane persistait: "Tu ne m'as toujours pas dit son nom. C'est un homme célèbre c'est ça?"
Hayden à voix basse: "J'aurais préféré."
Il revêtit son costume, en regardant par la fenêtre, un taxi était garé dans la rue. Un individu assez élégant en descendit, bientôt imité par une jeune fille.
Jane, boutonna son gilet et se dirigea vers le couloir: "Ils sont là."
Le mentaliste ne laissa pas le temps aux visiteurs de sonner, il leur ouvrit aussitôt.
Lisa, la tête baissée: "Je suis tellement désolée Patrick. J'ai fais que des conneries."
Elle plongea dans ses bras, en pleurs, avant qu'il puisse articuler un seul mot.
Jane: "On en fait tous. C'est fini maintenant, oubli tout ça. Tu es en sécurité."
Elle se dégagea de son étreinte, séchant ses larmes, puis monta à l'étage, où sa tutrice la réconforta à son tour, laissant les deux hommes seuls dans le séjour.
L'ambiance était des plus tendue, d'autant que Jane se doutait bien du nom de cet intrus.
Andrew, tendant la main à son hôte: "Nous n'avons pas été présentés, Mr Jane. Vous devez être mon nouveau remplaçant. Il y en a eu tant je dois dire."
Jane, irrité par le ton cynique qu'il employait: "Je ne vous suis pas Mr?"
Andrew: "Oh pardon! Andrew Grant, accessoirement, le mari d'Hayden."
Jane perdit son sourire: "Son mari."
A l'étage, la psy, qui avait aidé Lisa à s'allonger, entendit le ton monter.
Lisa: "Tu devrais y aller avant qu'il y ait des blessés. Quand je dis blessé, je parle de Partick."
Hayden: "Mouais, ce serait plus prudent."
Lisa: "Attend! Je sais que je suis mal placée pour te donner des conseils, mais débarrasse-toi de ce frimeur de Andy. C'est un gros nase!"
Dans un bâillement, elle se tourna et s'endormit.
La jeune femme arriva juste à temps pour éviter un désastre.
Andrew: "Tiens, voilà la plus belle."
Il s'approcha pour l'embrasser, mais elle n'en fit rien et se plaça aux côté du blond.
Jane: "Hayden, tu peux m'expliquer?"
Hayden: "Tu nous excuses une petite minute Andy."
Elle prit le mentaliste par la main et l'entraîna sur le balcon, en prenant soin de refermer la baie vitrée.
Hayden: "Ce type m'exaspère!! On est séparé depuis que j'ai recueilli Lisa."
Jane: "Vous êtes encore mariés?"
Hayden: "Je comptais t'en parler et je me suis dit que ce n'était pas nécessaire, vu qu'on ne va pas se marier avant quelques temps, le divorce sera prononcé dans un mois. Il le sait et c'est pour ça qu'il prend un malin plaisir à me harceler jusque là. Pour que je retombe dans ses bras."
Jane: "Et ça fonctionne? Oh, je comprendrais très bien si tu changeais d'avis en retournant avec ton mari. Il est beau gosse, et il transpire l'argent par tous les pores."
Hayden: "C'est tout à fait vrai. A un détail près. C'est toi que je veux, pas ce pseudo playboy. Je n'ai fait appel à lui que pour ses talents d'avocats, rien de plus. Andy est un sale con prétentieux mais un excellent juriste."
Elle observait son ex, à travers la vitre.
Hayden: "Je ne supporte pas son air suffisant. Il est persuadé de me récupérer. Je voudrais qu'il me lâche une bonne fois."
Jane: "Apparemment, il tient toujours à toi, il porte encore son alliance."
Hayden: "Tu parles en connaissance de cause. Sauf qu'Andy n'est motivé que par les conquêtes. Il déteste qu'on lui résiste, et dès qu'il a obtenu ce qu'il veut, il n'y prête plus aucune attention."
Ils retournèrent dans le salon, bien décidés à tenir tête à cet individu encombrant.
Hayden: "Ecoute Andy, je te remercie de ton aide pour Lisa."
Andrew: "Alors accepte un dîner en tête à tête."
Le consultant bouillait intérieurement mais se contenait.
Hayden: "Je vais être très franche Andy. Toi et moi c'est terminé et comme tu l'as dit si subtilement à Patrick, je t'ai remplacé à de multiples reprises. Mais cette fois, on va se marier. Alors oubli-moi, c'est clair! Ou je porterais plainte pour harcèlement et ce ne serait pas bon pour ta carrière."
Il savait qu'elle ne plaisantait pas et préféra ne pas insister, aussi brillant avocat qu'il soit, elle avait raison. Comme il avait déjà eu à répondre à plusieurs plaintes du même genre, il ne pouvait pas prendre de risque.
Le magistrat fila sans prendre le temps de saluer Hayden, trop vexé de s'être fait avoir par une femme.

ça ne me dérange absolument pas que Jane soit avec une autre femme
La petite famille se constitue...reste à voir les "vraies" retrouvailles père/fille

Aller voilà l'avant dernier chapitre!!! Merci encore à celles qui suivent ma fic, Johel et les autres!!!

Chapitre 37

Il fallut quelques semaines à Lisa pour se remettre de ces émotions et de la perte de son ami. Dans son malheur, elle avait trouvé le réconfort auprès de ce père qu'était Patrick Jane. Contre toute attente, elle semblait l'avoir facilement accepté en tant que tel.
Après avoir parlé avec Sophie Miller, chaque jour, depuis son retour, elle avait fini par admettre la vérité. Bien sûr, Johnathan Horwell resterait son père, dans son coeur, mais elle y avait fait une place pour Patrick, au prix d'efforts considérables.
Un matin, Lisa se leva et descendit prendre son petit déjeuner. Patrick lisait le journal, en buvant son thé. La jeune fille était d'une gaieté inhabituelle, comme si elle s'était réveillée d'un long cauchemar. Mais elle perdit son sang froid rapidement, en fouillant dans le placard.
Lisa: "Arg!!! Qui a fini le dernier sachet de thé?!"
Jane se ratatinait derrière son journal, s'empêchant de rire.
Lisa le fusillant du regard: "Mouais, c'est vous bien sûr! Ah, c'est du jolie, vous enlevez le pain de la bouche de votre fille!"
Elle lui vola sa tasse sous son nez.
Jane: "Hey, Lisa!"
Lisa: "Ca va, il en reste un fond."
Elle reposa la tasse devant lui, lui fit une bise sur la joue, puis fila par la porte.
Lisa: "A ce soir P'pa!"
Ces mots raisonnaient comme une douce mélodie dans ses oreilles. Après le décès de Charlotte, il pensait ne plus jamais pouvoir l'entendre à nouveau.
Le temps passa et les projets de mariages furent mis entre parenthèses, sans être annulés. Mais le dr Grant avait une autre idée qui lui était venu depuis un moment.
Elle prévoyait de quitter la Californie pour s'installer à Melbourne. Elle avait prit ses dispositions, bien avant de rencontrer Jane et ne contrarierait pas ses plans. La jeune femme avait besoin de retrouver ses racines. De plus, rien ne la retenait aux Etats-Unis, elle n'y avait pas d'attaches et un poste l'attendait là-bas.
c'est au dîner, alors qu'ils étaient tous les trois réunis, que la jeune dr en profita pour aborder le sensible sujet d'un éventuel déménagement. Mais le consultant prit la parole avant elle.
Jane: "Je voulais te demander Lisa..."
Il n'avait jamais été aussi mal à l'aise de toute son existence.
Lisa: "Et bien, ne me dites pas que vous êtes impressionné."
Jane: "C'est assez délicat comme question. On se connait bien maintenant, toi et moi. Je voudrais que tu portes mon nom."
La petite blonde reposa sa fourchette, surprise par cette demande pourtant prévisible. Elle garda le silence. Un silence pesant que le consultant considéra comme un refus. Prévisible lui aussi.
Jane: "D'accord, on oubli. C'était une mauvaise idée."
Il ne toucha plus à son assiette, son appétit s'était envolé, tout à coup.
Jane, familier de la déception: "Hayden, tu allait nous annoncer quelque chose, avant je te coupe la parole?"
Hayden: "Je ne crois pas que ce soit le bon moment, pas après ça. On verra ça une autre fois. Rien ne presse."
Lisa, qui était sortie s'aérer l'esprit, rejoignit le couple.
Lisa: "C'est d'accord! Mais à une condition. Je porterais les deux noms, Horwell Jane. Ce n'est pas négociable."
Jane: "Comme tu voudras. Heu... J'ai un autre souhait. Dis-moi tu, parce que j'ai l'impression de vieillir de 10 ans à chaque fois que t'adresse à moi."
Lisa: "Ca marche!"
Elle lui tapa dans la main en souriant.
Le mentaliste se sentait de mieux en mieux, les pièces du puzzle s'imbriquaient parfaitement, tout s'annonçait sous les meilleurs hospices.
Jane: "Je suis fier de t'avoir comme fille Lisa. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, depuis... Je ne sais même plus depuis quand."
Lisa le pris dans ses bras et lui murmura: "A moi aussi, papa."
Elle retourna dans sa chambre, afin d'évacuer ses émotion discrètement.
La dr quitta la table elle aussi, suivi par le consultant, sous la pergola.
Il glissa ses mains autour de la taille de la jolie psy qui posa ses mains sur le siennes.
Jane: "J'aurais du t'en parler avant, je sais. Mais je n'ai pas pu attendre."
Hayden: "Tu as bien agit. Elle ne le reconnaîtra jamais, mais elle attendait ça depuis son retour de Vegas."
Jane se serrant plus fort contre elle: "Mais toi, qu'est-ce que tu voulais nous dire?"
Hayden: "Il faut que je me rende à Melbourne pour le boulot."
Jane: "Tu ne pars pas longtemps j'espère?"
Hayden: "Il y a un poste pour moi là-bas et je l'ai accepté. C'était avant toi."
Jane la relâchant: "Tu as pensa à Lisa? Et à moi? Tu sais que je ne peux pas quitter la Californie."
Hayden: "Lisa a 19 ans, elle est libre de rester ici ou de venir en Australie, avec moi."
Jane: "Je ne veux pas être séparé de vous deux, ni même d'une de vous!"
Hayden: "Si tu le pouvais, tu nous accompagnerais?"
Jane: Sans hésiter!"
Il la dévisageait et devina un rictus au coin de ses lèvres.
Jane: "Toi, tu me cache quelque chose."
Hayden: "J'ai eu un entretien avec le procureur de Californie et après examen de ton dossier, il a donné son accord pour le transférer au bureau de Melbourne. Si tu es toujours d'accord d'ici là, bien sûr."
Jane: "Tu es incroyable! On part quand?"
Hayden: "Dans dix jours. Mais prend le temps d'y réfléchir, je ne veux pas que tu regrettes ta décision."
Jane: "Inutile. Ce sera un nouveau départ pour tous les trois."
Même si elle était ravie, sur le moment, Hayden était septique quand à la réponse de son ami. Il avait donné son accord un peu trop vite et avant de demander leur avis à ses amis, au CBI. Cela n'avait pas traversé l'esprit du consultant. C'était un peu égoïste de sa part mais il estimait avoir le droit de vivre enfin sa vie, sans les souvenirs douloureux, sans tous ces crimes sordides qui constituaient son quotidien depuis bien trop d'années. Il aspirait à être heureux tout simplement. Pour y arriver, il devait abandonner tout ce qui lui rappelait le drame de la disparition d'Angela et Charlotte. Il garderait seulement en mémoire leur bons moments ensemble.

c'est fou le nombre de chapitres que j'ai manqué
bon sinon ils sont super, Lisa qui appelle Jane papa
mais c'est dure pour Lison, comme à chaque fois das tes fics elle aime Jane, il le sait mais rien ne se passera jamais, ce sera encore pire quand il va partir
mais la question qu'il pose à Cho me fait moi aussi me poser des questions
reste plus qu'à lire la suite, mais si c'est le dernier chapitre alors je crois que je vais encore pleurer pour Lisbon

Une fin de fic c'est toujours
Mais d'un autre côté on a Jane avec une fille et peut être une femme...en Australie...si tu ne décides pas d'un dernier rebondissement
Vraiment sympa de lire tes histoires...pas de jisbon

Vous inquiétez pas les filles, c'est vrai que j'ai pas mal hésité pour la fin mais j'ai trouvé une solution!!!
Merci d'avoir tenu jusqu'au bout!!! Vous êtes super!!
La prochaine fic s'appellera: "Vous avez un mess@ge."
Je suis entrain d'écrire le premier chapitre que je posterais peut-être demain.


Chapitre 38

Lorsqu'il se décida à apprendre la nouvelle au CBI, Jane redoutait les réactions de ses collègues. Il eut un bref entretien avec Hightower, à qui il remit sa démission en lui expliquant les raisons de son départ. A sa sortie, il lui serra la main et elle le prit dans ses bras.
Hightower: "Bonne chance Patrick! Vous nous manquerez."
Jane: "Merci Madeleine."
Les autres agents les observaient depuis l'open space sans comprendre ce qui se préparait. Il les rejoignit.
Rigsby: "Salut Jane, tu reviens finalement?"
Jane: "Pas vraiment Wayne."
Van Pelt: "Qu'est-ce que tu veux dire par là?"
Cho: "Il s'en va! C'est bien ça Jane, je me trompe pas, tu nous laisse tomber."
Van Pelt: "Non! C'est pas possible!"
Jane: "Je pars en Australie avec Le Dr Grant et Lisa."
L'asiatique leur avait expliqué pour sa fille et sa liaison avec la psy.
Van Pelt: "Mais quand est-ce que tu reviens?"
Jane: "Je ne reviendrais pas. Ne m'en voulez pas, mais j'ai besoin de repartir à zéro."
Cho: "En oubliant tes amis. T'es qu'un égoïste Jane!"
Il préféra sortir des bureaux, furieux et déçu par le mentaliste. Cho avait toujours soutenu son ami, dans les pires moments, et là, Jane balayait leur amitié d'un revers de la main.
Rigsby: "Moi je t'approuve vieux. Si tu as l'opportunité d'être heureux, fonce."
Van Pelt, le serra contre elle: "Je suis d'accord, profite de ton bonheur, tu le mérite. Mais ce sera dur sans toi, tu nous manquera."
Jane: "Merci. Où est Lisbon?"
Van Pelt: "Au tribunal, elle en a pour la journée."
Rigsby: "Tu pars quand?"
Jane: "On a un vol à 18h, ce soir. Dites-lui au revoir de ma part."
Van Pelt, les larmes aux yeux: "Compte sur nous."
Le soir venu, Jane et sa nouvelle famille, étaient sur le départ. leurs bagages dans le coffre du taxi et la villa verrouillée définitivement, ils partirent pour l'aéroport.
Là-bas, dans la salle d'embarquement, Rigsby et Van Pelt étaient fidèles au poste.
Jane: "Qu'est-ce que vous faites ici?"
Rigsby: "On allait pas te laisser filer aussi facilement!"
Le blond cherchait Térésa du regard.
Van Pelt: "On lui a donné l'heure de ton vol, je suis sûre qu'elle viendra."
Jane: "Je l'espère mais ça m'étonnerait."
Il fut rejoint par Lisa et Hayden.
Lisa: "Kimball n'est pas là?"
Ce dernier apparut au même moment.
Lisa: "Ah si! Le voilà."
Il s'approcha avec hésitation, son regard si froid reflétait sa tristesse.
Jane: "Je suis content que tu sois là aussi Cho."
Cho se contenta de hocher la tête.
Lisa le prit par la main et l'éloigna du groupe.
Cho: "J'arrive pas à le croire! Après tout ce qu'on a fait pour ton père, il nous plante. Et comme si ça suffisait, il t'emmène à 12000 km de moi, d'ici je veux dire."
Lisa: "Lapsus révélateur. Et Melbourne est à 12049 km précisément."
L'asiatique était incontestablement gêné face à cette jeune fille et elle s'en amusait ou plutôt en profitait, allègrement. Et pas si innocemment.
Cho: "Tu n'arrête jamais de tout tourner en dérision?"
Lisa lui murmura: "Ah Kimball, si j'avais dix ans de plus..."
Cho: "Et moi 10 de moins."
Cette fois, c'est lui qui prit l'initiative de l'embrasser mais du bout des lèvres, en ami.
Cho: "Fais attention à toi."
Lisa: "Merci pour tout Kimball."
Alors que l'heure du départ se faisait proche, le mentaliste désespérait presque de ne pas voir arriver Lisbon.
Une voix annonça: "Les voyageurs à destination de Melbourne sont attendu porte 2."

Hayden: "C'est pour nous. Tu viens Lisa!"
La jeune fille avait toujours la main de son ami dans la sienne et il ne paraissait pas disposé à la lâcher.
Lisa: "Il faut que j'y aille."
Elle se mordait les lèvres en s'éloignant puis s'arrêta, revint sur ses pas et l'embrassa une toute dernière fois. Mais pas en amie.
Lisa: "Je voulais emporter un souvenir. Voilà qui est fait."
Elle rejoignit le groupe en trottinant, sous les yeux de Cho qui affichait un sourire béa.
Hayden: "Je crois qu'on est prêt à embarquer. Patrick, tu es sûr que tout va bien?"
Il ne quittait pas le hall, des yeux, jusqu'à la dernière seconde, mais Térésa ne viendrait plus.
Il salua ses amis, puis monta dans l'avion avec Hayden et Lisa.
L'appareil décolla, quand Lisbon accourut dans la salle. Il était trop tard. Elle était venu dans l'espoir fou de le retenir, de lui dire qu'elle avait besoin de lui, et pas qu'au niveau professionnel. Elle n'en aurait plus jamais l'occasion. Il était partit pour toujours et elle ne pourrait plus prononcer ces simples mots que Jane avait attendu si longtemps: "Je t'aime Patrick."
Ces mots, il les entendrait mais de la bouche d'une autre femme.

FIN...

Bon aller, si cette fin vous fait grincer des dents, en voilà une autre pour les Jisboneuses!!!

Fin alternative

Lisbon arriva quelques secondes à peine avant que l'homme qui faisait battre son coeur, ne passe dans la zone d'embarquement. Il avait remit son billet à l'hôtesse, jetant un dernier coup d'oeil vers le hall d'entrée. Et c'est làp qu'elle déboula, telle une tornade, le rejoignant in extremis.
Jane: "Lisbon! Je croyais que vous ne viendriez plus. J'aurais été malade de partir sans vous dire au revoir."
Lisbon, essouflée: "Mais, j'ai besoin de vous."
Jane: "Vous vous débrouillerez pour le enquêtes. Vous en résolviez avant mon arrivée au CBI, vous le pourrez après mon départ."
Lisbon: "Vous ne comprenez pas Jane! Je... Je vous aime! Restez avec moi."
La jolie psy, qui en retrait, avec Lisa, avait entendu leur échange, remarqua l'hésitation soudaine de Jane. Elle dit quelques mots à la jeune fille qui hocha la tête.
Hayden: "Patrick!"
Jane: "J'arrive tout de suite."
Hayden se rapprocha: "Non, Patrick. J'ai repensé à tout ça, je viens d'en parler avec Lisa. Tu t'ennuierais au bout de quelques temps, en Australie. Tes enquêtes, le CBI, c'est toute ta vie. Tu serais malheureux et ça me rendrais malheureuse."
Jane: "Et Lisa? Je ne veux pas être séparé d'elle... Ni de toi."
Hayden: "Lisa restera vivre ici, avec toi, c'est ta fille, pas la mienne. Et puis, elle viendra me voir pour les vacances. Et on s'appellera."
Jane: "Mais, je t'aime Hayden."
Elle l'enlaça et lui donna un baiser appuyé.
Hayden, la voix chevrotante: "Je t'aime Patrick. J'aurais voulu t'épouser, mais l'agent Lisbon est faite pour toi. Elle te connais par coeur et elle te prend comme tu es. Et tu ressent quelque chose de fort pour elle, ça crève les yeux."
Jane: "Hayden."
Elle lui posa un doigt sur la bouche: "Chut! Tu sais que c'est mieux pour tout le monde. Va la rejoindre, elle t'attend. Si je t'emmenais avec moi, se serait égoïste, ta vie est ici. Prend soin de Lisa. Je t'aimerais toujours Patrick Jane. Tu m'as offert les meilleurs moments de ma vie. Je t'oublierais jamais."
Elle donna une dernière étreinte à Lisa, avant de disparaître dans l'appareil qui l'emmenait loin de l'homme qu'elle aimait mais c'était pour son bien à lui. Elle ne supportait pas l'idée de le séparer de tout ce qui faisait sa vie.
De plus, elle ne le fréquentait que depuis quelques mois, alors que Lisbon en était amoureuse depuis leur première rencontre.
Hayden l'avait tout de suite noté, dès qu'elle les avait vu ensemble, au CBI. Ces deux là étaient fou l'un de l'autre, il y avait une alchimie entre eux. Ils leur fallait juste un coup de pouce qu'Hayden venait de leur donner volontairement.
Evidemment, pour la jeune psy, être séparée de Jane serait difficile au début, mais avec le temps, elle finirait par l'oublier et rencontrer quelqu'un d'autre pour partager sa vie.
Jane prit cela pour une trahison, les premiers temps. Puis, au fil des jours, il comprit le sacrifice de son amie, qui voulait que Patrick suive son coeur. Il se rapprocha de plus en plus de Lisbon, et avec le temps, l'inévitable se produisit. Le couple Jane /Lisbon se révéla, avec la bénédiction de Lisa, trop heureuse de voir son père rayonner de bonheur.

FIN

Voilà, ça vous plait mieux là?

Une fic qui se termine bien
Perso je préfère la première fin...plus dans l'esprit de ton histoire