Le fiancé parfait d'un soir ^
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Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
je viens de lire ta fic et je la trouve génialissime,c'est super bien écrit,et coté humour on n'en manque pas J'ai hâte de connaitre la suite parce que j'adore
Invité- Invité
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
J'ai adoré ce chapitre.
Les scènes Jisbon sont trop so cute
Par contre, cette Lydia, qu'est-ce qu'elle peut être imbuvable. Je sens que la soirée ne fait que commencer en plus, ça promet
Merci pour ce Chapitre JA
VLS
Les scènes Jisbon sont trop so cute
Par contre, cette Lydia, qu'est-ce qu'elle peut être imbuvable. Je sens que la soirée ne fait que commencer en plus, ça promet
Merci pour ce Chapitre JA
VLS
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Ce chapitre est tout simplement MA-GN-IF-IQ-UE
J'étais sur que Jane n'était pas parti Il ne pouvait pas laisser Lisbon toute seul face à cette mégère !!!
La scène quand il arrive, ( WAW !! ) Tout ces bisous et ces mots doux
Et la scène dans la cuisine, avec la bague C'étais tellement émouvant, tellement , tellement Jisbon !!
J'étais sur que Jane n'était pas parti Il ne pouvait pas laisser Lisbon toute seul face à cette mégère !!!
La scène quand il arrive, ( WAW !! ) Tout ces bisous et ces mots doux
Et la scène dans la cuisine, avec la bague C'étais tellement émouvant, tellement , tellement Jisbon !!
Viite La Suiite
Invité- Invité
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Whoua ce chapitre !!! Il est sublime, magnifique !! Pendant tout le long j'étais Toute niaise en fait ! J'adore ! Merci beaucoup !
Mais je me pose une petite question, comment à fait Jane pour réapparaître aux escaliers alors qu'il était sorti par la porte ? Mais bon, en même temps c'est Jane, il a surement trouvé un moyen de revenir en toute discrétion...
VLS ! VLS ! VLS !
Mais je me pose une petite question, comment à fait Jane pour réapparaître aux escaliers alors qu'il était sorti par la porte ? Mais bon, en même temps c'est Jane, il a surement trouvé un moyen de revenir en toute discrétion...
VLS ! VLS ! VLS !
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Waouh ce chapitre est si et so Jisbon !!!!!!!!!!! Vivement la suite!!!!!!!!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Terpo4,Johel, Tortorsg, JisbonForever, Teninches, Love-Story, Only & Pepe64 pour tous vos commentaires supersympas
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite
Allez, on passe à table ! Vous allez voir que Tante Lydia n'est pas très tendre avec notre Lisbonnette ni encore moins avec Jane mais vous allez voir comment ils vont la remettre à sa place Je vous laisse découvrir par vous-même
Bonne Lecture...
____________________________________________________________
Au cours de l’entrée, Jane et Lisbon observèrent discrètement la tante en train d’enlever les olives noires du carpaccio et les déposer sur la petite assiette en-dessous. Le couple se regarda d’un air consterné, le consultant fut un peu vexé par ce qu’il venait de voir, alors que sa partenaire leva les yeux au ciel avant de se tourner vers son entrée.
En prenant une nouvelle bouchée de son carpaccio, Patrick continua d’observer la manie compulsive de Lydia et fit comme si de rien n’était.
Il prit une gorgée de vin et la tante brisa le silence après avoir pris une légère bouchée de l’entrée.
- Dites-moi, Pierre… commença-t-elle en s’essuyant délicatement la bouche.
- Patrick. Je m’appelle Patrick. Corrigea-t-il avec insistance.
- Comment vous et Teresa vous vous êtes rencontré ? poursuivit-elle en ignorant la phrase de Jane.
Stupéfait par la question, tous deux se regardèrent ne sachant pas trop quoi dire et ne voulant pas évoquer le sujet sur le décès de la famille de Jane, ça risquerait de trop souffrir le consultant ainsi que faire tomber cette mascarade à l’eau.
Lisbon ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit en regardant Jane dans les yeux qui ce dernier la vit totalement tétanisée ; elle se tourna vers sa tante qui resta droite comme un I en les fixant du regard.
Teresa brisa le silence.
- Euh… et bien… commença-t-elle
- C’est une trop longue histoire et c’est assez compliqué. Intervint Patrick dans un sourire crispé ; mais je peux vous dire que nous nous sommes connus sur notre lieu de travail.
- Teresa me l’a déjà dit, merci de me répéter. Rétorqua Lydia d’un ton sec
Patrick resta interdit en faisant les yeux ronds à la tante mais Teresa lui tint pour l’aider à se retenir tout commentaire et il continua comme si de rien n’était.
- Teresa travaillait déjà au CBI alors que moi, auparavant je joué les médiums bien que les médiums n’existent pas, je ne suis arrivé que bien plus tard. Expliqua-t-il d’un ton posé
- Je dois dire que j’ai beaucoup de mal à le croire quand il m’a décrit dans les moindres détails, intervint Lisbon ; mais j’admets que…
Elle marqua une pause, se tourna vers Jane en le regardant droit dans les yeux.
- J’admets que t’es devenu indispensable sur des affaires. Ajouta-t-elle
Patrick sourit d’un air béat et lui fit un baiser sur son front.
- Hum… Merci mon ange. Murmura-t-il
- Est-ce seulement pour ça que tu l’as engagé ? Demanda Lydia étonnée ; je te croyais plus rationnelle que ça.
- J’allais justement en venir si tu m’avais laissé le temps de parler. Répliqua Lisbon sèchement en se tournant vers elle
Sa tante lui fit les gros yeux noirs alors que Jane sourit en se mordant les lèvres afin d’étouffer un fou rire et Lisbon continua.
- Je l’ai embauché pour ses dons particuliers à comprendre les gens et que grâce à ça, on a réussit à résoudre plus d’enquêtes qu’on n’aurait pu penser. Expliqua-t-elle avant de baisser les yeux ; et il était veuf mais je ne donnerai pas de détails parce qu’on s’est promit de garder secret.
Patrick se sentit flatté aussi touché par le respect ainsi que l’attention que porta Teresa à son égard. Il déposa un doux baiser sur sa tempe, elle rougit également en se mordant discrètement la lèvre inférieure.
- Et ensuite ? Insista sa tante d’un ton sec
- Et ensuite, répondit Jane ; il faut dire que c’était assez tendu entre nous.
- Je dirais même que c’était assez tiré par les cheveux. Lança Lisbon
Le consultant sourit.
- Mais au fil du temps, poursuivit-il ; on a apprit à mieux se connaître, à s’apprécier, à voir quelque chose nous lier et une chose a entraîné une autre, si vous voyez ce que je veux dire. Murmura-t-il
- Epargnez-moi les détails pendant le repas, ce serait aimable de votre part pour une fois. Reprocha sévèrement Lydia en levant sa main signifiant « stop »
Jane fit une moue dubitative avec les yeux ronds en levant la main d’un signe innocent cachant son agacement sous le regard incrédule de Lisbon.
- En tout cas, reprit le consultant ; si cette merveilleuse jeune femme n’avait pas été là à mes côtés, je ne sais pas ce que je serais devenu. Dit-il en tenant la main de Lisbon tout en la regardant dans les yeux
La jeune femme plongea son regard émeraude dans celui de l’océan de son consultant cherchant la moindre manipulation, un léger soupçon sur ces paroles pour satisfaire amèrement sa tante. En vain. Pas d’hypocrisie, ni de mensonge, ni quoi que ce soit d’autre à son plus grand étonnement.
Elle découvrit que Jane était sincère, doux, tendre, adorable et… romantique. Aucun autre homme ne l’avait jamais regardé ni parler d’elle ainsi qu’elle avait l’impression de sortir tout droit un roman. Lisbon découvrit la face cachée de son consultant qui la toucha en se doutant un peu qu’il était assez vieux jeu mais ça ne lui laissait en aucun cas, indifférente.
- Et vous avez déjà fixé une date au moins ? Intervint Lydia
Le couple se retourna vers elle où le charme se rompit.
- Pardon ? Demanda Jane
- La date du mariage ? Vous l’avez déjà fixé au moins ? Insista Lydia impatiente
Ils se regardèrent d’un air incrédule sachant pas trop quoi répondre alors qu’ils n’avaient pas eu vraiment le temps de préparer leurs scénarios concernant « mariage ». Lisbon but une longue gorgée de vin afin de reprendre courage et finit par répondre à sa tante.
- Euh… On n’en a pas encore décidé pour l’instant. Mentit-elle ; mais une chose est claire, ce sera un mariage simple, n’est-ce pas chéri ? Dit-elle en se tournant vers Jane
- Euh… oui, c’est sûr, un mariage simple. Confirma-t-il avec hésitation ; je vais apporter le plat principal si tout le monde a fini.
- Tu as besoin d’aide, chéri ? Demanda Lisbon en suppliant
- Non, non. Mon cœur, restes ici, je m’occupe de tout. Lui répondit Jane gentiment en lui tapotant sa main
Teresa hocha légèrement la tête d’un regard assez tétanisé à l’idée de rester seule avec sa tante pendant Patrick se leva de table et commença à débarrasser la table.
- J’espère qu’il sera plus satisfaisant que votre entrée parce que ça manquait un peu de sel. Rétorqua sèchement Lydia.
Lisbon leva les yeux au ciel, agacée par les reproches très « chichi gratin » de sa tante. Jane a faillit faire renverser le verre de Lydia mais s’est retenu
- La salière est sur la table, ma chère, vous êtes assez grande pour vous servir toute seule, non ? Répliqua Jane d’un ton ironique.
Il lança discrètement un clin d’œil complice vers sa « fiancée ». Lydia lui lança un regard stupéfait et noir sous l’œil amusé puis rieur à la fois de Teresa qui baissa la tête mettant sa main sur sa bouche en étouffant un fou rire pendant que le consultant s’éloigna des deux femmes avec la vaisselle sale dans les mains et disparu dans la cuisine avec un sourire malicieux.
Lydia portait son regard sombre en direction de la cuisine en entendant Patrick ramasser la vaisselle dans le lave-vaisselle en chantonnant à tue-tête alors que sa jolie nièce but une nouvelle gorgée de vin discrètement.
Sa tante se tourna au même moment où elle reposa son verre, elle lui adressa un regard sévère et la belle brunette se dit qu’elle allait passer un sale quart d’heure.
- C’est un charlatan, un médium qui ne raconte que des sornettes aux gens démunies. Lui répondit Lydia septique et avec insistance
- C’était un charlatan et les médiums, ça n’existe pas. Répliqua Lisbon d’un ton posé
- C’est ce qu’il dit en tout cas. Rétorqua sa tante en ajustant son couvert du bout des doigts
- Et c’est vrai ce qu’il dit. Affirma Lisbon ; qu’est-ce que tu as contre lui ? Lui demanda-t-elle directement
En cuisine, alors qu’il sortait le gratin du four pour le poser sur un dessous-plat sur la table, terriblement curieux ce qui se passait à table durant son absence, Patrick tendit l’oreille de façon discrète et écouta la conversation en se mordillant les lèvres.
- Tu es sûre de vouloir vraiment épouser ton Paul ? Lui demanda Lydia d’un ton direct
- Patrick ! Corrigea Lisbon avec insistance ; et je peux savoir ce que tu as contre lui et pourquoi tu me poses cette question ? Insista-t-elle
- Parce qu’il manque vraiment de politesse et il est très vraiment loin d’être l’homme convenable pour toi. Lui répondit sa tante d’un ton supérieur en examinant ses ongles
Soudain, Lisbon tapa son poing sur la table suffisamment fort pour faire sursauter son consultant qui mit sa main sur son cœur afin de reprendre une respiration normale en levant les yeux au ciel du geste colérique de sa collègue alors que sa tante fit un léger sursaut en se tournant vers elle avec les yeux ronds.
- Je t’interdis de parler de lui sur ce ton ! S’emporta Lisbon en le défendant.
Se sentant mal à l’aise de sa réaction, Teresa regarda à tour de rôle la cuisine en s’assurant que Patrick n’intervint pas et sa tante qui la fixa en retrouvant son calme et inspira profondément avant de poursuivre.
- Je te signale que je suis assez grande pour savoir ce qui est bien pour moi.
- Mais toujours assez naïve à propos des hommes. Répliqua sèchement Lydia en se tournant vers elle d’un air fier
- Bon écoute tante Lydia, je vais être claire ! Explosa Lisbon dans un soupir d’exaspération
- Ne mets pas tes coudes sur la table et tiens-toi droite, jeune fille ! Ordonna Lydia
Teresa leva les yeux au ciel dans un soupir d’agacement, inspira profondément se forçant à ne pas lui sauter dessus pour la tuer et s’exécuta avant de reprendre la parole.
- Patrick est un homme bien, c’est vrai qu’il manque de maturité et loin d’être l’homme idéal mais c’est quelqu’un de très bien qui m’aime telle que je suis vraiment et je suis sûre de vouloir l’épouser et je suis certaine qu’il fera un excellent mari et un excellent père. Dit-elle d’un ton ferme
De son côté, le beau blond sourit en écoutant sa collègue prendre sa défense et ne dire que du bien à propos de lui à sa plus grande surprise pour clouer le bec de sa tante tyrannique. Mais il était touché se disant que ce n’était pour rien qu’elle avait obtenu le surnom de « Sainte Teresa » puis retourna aux fourneaux.
Lydia marmonna un « hum… hum» septique en hochant brièvement la tête en levant les yeux au ciel se disant que c’était trop des paroles en l’air ou encore une illusion trop romantique venant de sa nièce.
La belle brunette lui lança un regard incendiaire en soupirant d’exaspération.
- Ca veut dire quoi « hum… hum » ? Demanda-t-elle
- Rien. Répondit sa tante en haussant les épaules ; juste que…
- Juste que… quoi ? Insista-t-elle
- Juste qu’il ne t’a pas vraiment embrassé une seule fois. Fit sa tante
Teresa fit les yeux étonnés avant de regarder ailleurs en sentant ses joues prendre une couleur rosé cherchant quoi dire.
- Il, il est très pudique… commença la belle brune embarrassée ; donc je, je peux comprendre qu’il ne veut pas trop me…
- Si tu es sûre de vouloir l’épouser, la coupa Lydia d’un ton sérieux et fier; il faut bien qu’il le fasse devant l’autel un jour où l’autre, n’est-ce pas ?
Mais à peine qu’elle ouvrit la bouche pour répliquer, Jane arriva avec le gratin chaud dans les mains.
- Attention, chaud devant ! Annonça-t-il en arrivant devant la table
Il posa le plat sur un dessous-plat au bord de la table et s’empara de quoi découper le gratin pour servir les dames. Lisbon défia sa tante du regard en la fixant froidement alors que Lydia lui fit les yeux d’un air supérieur.
- Je vous sers, Lydia ? Demanda poliment Jane
- Oui. Répondit cette dernière en tendant son assiette sans quitter sa nièce des yeux.
Le beau blond prit l’assiette et servit la tante en plat principal alors que la belle brunette prit son regard très au sérieux qu’elle se lança.
Lisbon se leva d’un bond de sa chaise, s’avança vers Jane qui redonna l’assiette pleine à Lydia qui fit un regard interrogateur vers sa nièce. Patrick se tourna vers Teresa qui se trouvait à quelques centimètres de lui plongeant son regard dans le sien et attendit brièvement dans un souffle « je suis désolée ».
Il n’avait pas eu le temps de faire quoi que ce soit qu’elle se mit sur la pointe des pieds, glissa une main dans sa nuque, posa son autre main sur sa joue, attira son visage vers le sien et l’embrassa.
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Voici la suite
Allez, on passe à table ! Vous allez voir que Tante Lydia n'est pas très tendre avec notre Lisbonnette ni encore moins avec Jane mais vous allez voir comment ils vont la remettre à sa place Je vous laisse découvrir par vous-même
Bonne Lecture...
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Partie V:
Au cours de l’entrée, Jane et Lisbon observèrent discrètement la tante en train d’enlever les olives noires du carpaccio et les déposer sur la petite assiette en-dessous. Le couple se regarda d’un air consterné, le consultant fut un peu vexé par ce qu’il venait de voir, alors que sa partenaire leva les yeux au ciel avant de se tourner vers son entrée.
En prenant une nouvelle bouchée de son carpaccio, Patrick continua d’observer la manie compulsive de Lydia et fit comme si de rien n’était.
Il prit une gorgée de vin et la tante brisa le silence après avoir pris une légère bouchée de l’entrée.
- Dites-moi, Pierre… commença-t-elle en s’essuyant délicatement la bouche.
- Patrick. Je m’appelle Patrick. Corrigea-t-il avec insistance.
- Comment vous et Teresa vous vous êtes rencontré ? poursuivit-elle en ignorant la phrase de Jane.
Stupéfait par la question, tous deux se regardèrent ne sachant pas trop quoi dire et ne voulant pas évoquer le sujet sur le décès de la famille de Jane, ça risquerait de trop souffrir le consultant ainsi que faire tomber cette mascarade à l’eau.
Lisbon ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit en regardant Jane dans les yeux qui ce dernier la vit totalement tétanisée ; elle se tourna vers sa tante qui resta droite comme un I en les fixant du regard.
Teresa brisa le silence.
- Euh… et bien… commença-t-elle
- C’est une trop longue histoire et c’est assez compliqué. Intervint Patrick dans un sourire crispé ; mais je peux vous dire que nous nous sommes connus sur notre lieu de travail.
- Teresa me l’a déjà dit, merci de me répéter. Rétorqua Lydia d’un ton sec
Patrick resta interdit en faisant les yeux ronds à la tante mais Teresa lui tint pour l’aider à se retenir tout commentaire et il continua comme si de rien n’était.
- Teresa travaillait déjà au CBI alors que moi, auparavant je joué les médiums bien que les médiums n’existent pas, je ne suis arrivé que bien plus tard. Expliqua-t-il d’un ton posé
- Je dois dire que j’ai beaucoup de mal à le croire quand il m’a décrit dans les moindres détails, intervint Lisbon ; mais j’admets que…
Elle marqua une pause, se tourna vers Jane en le regardant droit dans les yeux.
- J’admets que t’es devenu indispensable sur des affaires. Ajouta-t-elle
Patrick sourit d’un air béat et lui fit un baiser sur son front.
- Hum… Merci mon ange. Murmura-t-il
- Est-ce seulement pour ça que tu l’as engagé ? Demanda Lydia étonnée ; je te croyais plus rationnelle que ça.
- J’allais justement en venir si tu m’avais laissé le temps de parler. Répliqua Lisbon sèchement en se tournant vers elle
Sa tante lui fit les gros yeux noirs alors que Jane sourit en se mordant les lèvres afin d’étouffer un fou rire et Lisbon continua.
- Je l’ai embauché pour ses dons particuliers à comprendre les gens et que grâce à ça, on a réussit à résoudre plus d’enquêtes qu’on n’aurait pu penser. Expliqua-t-elle avant de baisser les yeux ; et il était veuf mais je ne donnerai pas de détails parce qu’on s’est promit de garder secret.
Patrick se sentit flatté aussi touché par le respect ainsi que l’attention que porta Teresa à son égard. Il déposa un doux baiser sur sa tempe, elle rougit également en se mordant discrètement la lèvre inférieure.
- Et ensuite ? Insista sa tante d’un ton sec
- Et ensuite, répondit Jane ; il faut dire que c’était assez tendu entre nous.
- Je dirais même que c’était assez tiré par les cheveux. Lança Lisbon
Le consultant sourit.
- Mais au fil du temps, poursuivit-il ; on a apprit à mieux se connaître, à s’apprécier, à voir quelque chose nous lier et une chose a entraîné une autre, si vous voyez ce que je veux dire. Murmura-t-il
- Epargnez-moi les détails pendant le repas, ce serait aimable de votre part pour une fois. Reprocha sévèrement Lydia en levant sa main signifiant « stop »
Jane fit une moue dubitative avec les yeux ronds en levant la main d’un signe innocent cachant son agacement sous le regard incrédule de Lisbon.
- En tout cas, reprit le consultant ; si cette merveilleuse jeune femme n’avait pas été là à mes côtés, je ne sais pas ce que je serais devenu. Dit-il en tenant la main de Lisbon tout en la regardant dans les yeux
La jeune femme plongea son regard émeraude dans celui de l’océan de son consultant cherchant la moindre manipulation, un léger soupçon sur ces paroles pour satisfaire amèrement sa tante. En vain. Pas d’hypocrisie, ni de mensonge, ni quoi que ce soit d’autre à son plus grand étonnement.
Elle découvrit que Jane était sincère, doux, tendre, adorable et… romantique. Aucun autre homme ne l’avait jamais regardé ni parler d’elle ainsi qu’elle avait l’impression de sortir tout droit un roman. Lisbon découvrit la face cachée de son consultant qui la toucha en se doutant un peu qu’il était assez vieux jeu mais ça ne lui laissait en aucun cas, indifférente.
- Et vous avez déjà fixé une date au moins ? Intervint Lydia
Le couple se retourna vers elle où le charme se rompit.
- Pardon ? Demanda Jane
- La date du mariage ? Vous l’avez déjà fixé au moins ? Insista Lydia impatiente
Ils se regardèrent d’un air incrédule sachant pas trop quoi répondre alors qu’ils n’avaient pas eu vraiment le temps de préparer leurs scénarios concernant « mariage ». Lisbon but une longue gorgée de vin afin de reprendre courage et finit par répondre à sa tante.
- Euh… On n’en a pas encore décidé pour l’instant. Mentit-elle ; mais une chose est claire, ce sera un mariage simple, n’est-ce pas chéri ? Dit-elle en se tournant vers Jane
- Euh… oui, c’est sûr, un mariage simple. Confirma-t-il avec hésitation ; je vais apporter le plat principal si tout le monde a fini.
- Tu as besoin d’aide, chéri ? Demanda Lisbon en suppliant
- Non, non. Mon cœur, restes ici, je m’occupe de tout. Lui répondit Jane gentiment en lui tapotant sa main
Teresa hocha légèrement la tête d’un regard assez tétanisé à l’idée de rester seule avec sa tante pendant Patrick se leva de table et commença à débarrasser la table.
- J’espère qu’il sera plus satisfaisant que votre entrée parce que ça manquait un peu de sel. Rétorqua sèchement Lydia.
Lisbon leva les yeux au ciel, agacée par les reproches très « chichi gratin » de sa tante. Jane a faillit faire renverser le verre de Lydia mais s’est retenu
- La salière est sur la table, ma chère, vous êtes assez grande pour vous servir toute seule, non ? Répliqua Jane d’un ton ironique.
Il lança discrètement un clin d’œil complice vers sa « fiancée ». Lydia lui lança un regard stupéfait et noir sous l’œil amusé puis rieur à la fois de Teresa qui baissa la tête mettant sa main sur sa bouche en étouffant un fou rire pendant que le consultant s’éloigna des deux femmes avec la vaisselle sale dans les mains et disparu dans la cuisine avec un sourire malicieux.
Lydia portait son regard sombre en direction de la cuisine en entendant Patrick ramasser la vaisselle dans le lave-vaisselle en chantonnant à tue-tête alors que sa jolie nièce but une nouvelle gorgée de vin discrètement.
Sa tante se tourna au même moment où elle reposa son verre, elle lui adressa un regard sévère et la belle brunette se dit qu’elle allait passer un sale quart d’heure.
- C’est un charlatan, un médium qui ne raconte que des sornettes aux gens démunies. Lui répondit Lydia septique et avec insistance
- C’était un charlatan et les médiums, ça n’existe pas. Répliqua Lisbon d’un ton posé
- C’est ce qu’il dit en tout cas. Rétorqua sa tante en ajustant son couvert du bout des doigts
- Et c’est vrai ce qu’il dit. Affirma Lisbon ; qu’est-ce que tu as contre lui ? Lui demanda-t-elle directement
En cuisine, alors qu’il sortait le gratin du four pour le poser sur un dessous-plat sur la table, terriblement curieux ce qui se passait à table durant son absence, Patrick tendit l’oreille de façon discrète et écouta la conversation en se mordillant les lèvres.
- Tu es sûre de vouloir vraiment épouser ton Paul ? Lui demanda Lydia d’un ton direct
- Patrick ! Corrigea Lisbon avec insistance ; et je peux savoir ce que tu as contre lui et pourquoi tu me poses cette question ? Insista-t-elle
- Parce qu’il manque vraiment de politesse et il est très vraiment loin d’être l’homme convenable pour toi. Lui répondit sa tante d’un ton supérieur en examinant ses ongles
Soudain, Lisbon tapa son poing sur la table suffisamment fort pour faire sursauter son consultant qui mit sa main sur son cœur afin de reprendre une respiration normale en levant les yeux au ciel du geste colérique de sa collègue alors que sa tante fit un léger sursaut en se tournant vers elle avec les yeux ronds.
- Je t’interdis de parler de lui sur ce ton ! S’emporta Lisbon en le défendant.
Se sentant mal à l’aise de sa réaction, Teresa regarda à tour de rôle la cuisine en s’assurant que Patrick n’intervint pas et sa tante qui la fixa en retrouvant son calme et inspira profondément avant de poursuivre.
- Je te signale que je suis assez grande pour savoir ce qui est bien pour moi.
- Mais toujours assez naïve à propos des hommes. Répliqua sèchement Lydia en se tournant vers elle d’un air fier
- Bon écoute tante Lydia, je vais être claire ! Explosa Lisbon dans un soupir d’exaspération
- Ne mets pas tes coudes sur la table et tiens-toi droite, jeune fille ! Ordonna Lydia
Teresa leva les yeux au ciel dans un soupir d’agacement, inspira profondément se forçant à ne pas lui sauter dessus pour la tuer et s’exécuta avant de reprendre la parole.
- Patrick est un homme bien, c’est vrai qu’il manque de maturité et loin d’être l’homme idéal mais c’est quelqu’un de très bien qui m’aime telle que je suis vraiment et je suis sûre de vouloir l’épouser et je suis certaine qu’il fera un excellent mari et un excellent père. Dit-elle d’un ton ferme
De son côté, le beau blond sourit en écoutant sa collègue prendre sa défense et ne dire que du bien à propos de lui à sa plus grande surprise pour clouer le bec de sa tante tyrannique. Mais il était touché se disant que ce n’était pour rien qu’elle avait obtenu le surnom de « Sainte Teresa » puis retourna aux fourneaux.
Lydia marmonna un « hum… hum» septique en hochant brièvement la tête en levant les yeux au ciel se disant que c’était trop des paroles en l’air ou encore une illusion trop romantique venant de sa nièce.
La belle brunette lui lança un regard incendiaire en soupirant d’exaspération.
- Ca veut dire quoi « hum… hum » ? Demanda-t-elle
- Rien. Répondit sa tante en haussant les épaules ; juste que…
- Juste que… quoi ? Insista-t-elle
- Juste qu’il ne t’a pas vraiment embrassé une seule fois. Fit sa tante
Teresa fit les yeux étonnés avant de regarder ailleurs en sentant ses joues prendre une couleur rosé cherchant quoi dire.
- Il, il est très pudique… commença la belle brune embarrassée ; donc je, je peux comprendre qu’il ne veut pas trop me…
- Si tu es sûre de vouloir l’épouser, la coupa Lydia d’un ton sérieux et fier; il faut bien qu’il le fasse devant l’autel un jour où l’autre, n’est-ce pas ?
Mais à peine qu’elle ouvrit la bouche pour répliquer, Jane arriva avec le gratin chaud dans les mains.
- Attention, chaud devant ! Annonça-t-il en arrivant devant la table
Il posa le plat sur un dessous-plat au bord de la table et s’empara de quoi découper le gratin pour servir les dames. Lisbon défia sa tante du regard en la fixant froidement alors que Lydia lui fit les yeux d’un air supérieur.
- Je vous sers, Lydia ? Demanda poliment Jane
- Oui. Répondit cette dernière en tendant son assiette sans quitter sa nièce des yeux.
Le beau blond prit l’assiette et servit la tante en plat principal alors que la belle brunette prit son regard très au sérieux qu’elle se lança.
Lisbon se leva d’un bond de sa chaise, s’avança vers Jane qui redonna l’assiette pleine à Lydia qui fit un regard interrogateur vers sa nièce. Patrick se tourna vers Teresa qui se trouvait à quelques centimètres de lui plongeant son regard dans le sien et attendit brièvement dans un souffle « je suis désolée ».
Il n’avait pas eu le temps de faire quoi que ce soit qu’elle se mit sur la pointe des pieds, glissa une main dans sa nuque, posa son autre main sur sa joue, attira son visage vers le sien et l’embrassa.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
La tante de Lisbon commence sérieusement a m'énervé si j'étais Lisbon crois moi que je te l'aurai calmer en lui jetant un verre d'eau a la figure Franchement pour qui elle se prend celle là
La fin j'adore le baiser c'est trop
UN CHAPITRE GENIALISSIME !!!!! Je veux la suite !!!!
La fin j'adore le baiser c'est trop
UN CHAPITRE GENIALISSIME !!!!! Je veux la suite !!!!
Invité- Invité
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Alors là J'adore cette suite !!
Punaise cette tante lydia elle est vraiment insupportable, il n'y a vraiment rien qu'il lui va ppfff
J'adore la réponse de Jane à propos du sel mdr ! il a bien raison en même temps.
J'aime comment ils racontent comment ils se sont rencontrer, c'est juste eux et dans un sens la vérité. ils inventent pas quelque chose d'exubérant et c'est mimi
et puis après comment la tante elle juge Jane, c'est grave ça ! Mais j'adore comment lisbon le défend, c'est adorable !! :)
et puis les petits bisous de Jane sur la tempe et le front de Lisbon
oh et puis la fin ... Le baiser
J'espère qu'au moins ça va lui clouer le bec à la tante Lydia
Merci pour ce super chapitre
J'adore ! j'adore ! j'adore !!
Hâte de lire la suite
Punaise cette tante lydia elle est vraiment insupportable, il n'y a vraiment rien qu'il lui va ppfff
J'adore la réponse de Jane à propos du sel mdr ! il a bien raison en même temps.
J'aime comment ils racontent comment ils se sont rencontrer, c'est juste eux et dans un sens la vérité. ils inventent pas quelque chose d'exubérant et c'est mimi
et puis après comment la tante elle juge Jane, c'est grave ça ! Mais j'adore comment lisbon le défend, c'est adorable !! :)
et puis les petits bisous de Jane sur la tempe et le front de Lisbon
oh et puis la fin ... Le baiser
J'espère qu'au moins ça va lui clouer le bec à la tante Lydia
Merci pour ce super chapitre
J'adore ! j'adore ! j'adore !!
Hâte de lire la suite
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
cette tatie Lydia me fait penser à Tatie Danielle (un film jubilatoire)...on juste envie de
Sinon c'est toujours
Sinon c'est toujours
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Quelle plaie mais alors quelle plaie celle-là!!! Elle n'est jamais contente et critique tout, elle n'est pas gênée. Néanmoins, grâce à elle, je suis sûre que Lisbon est en train de prendre conscience des sentiments qu'elle a pour notre Jane J'adore comment elle prend sa défense et aussi comment Jane lui a répondu pour le sel.
Et la fin
VIVEMENT LA SUITE!!!!!!!
Et la fin
VIVEMENT LA SUITE!!!!!!!
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Yiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihhhhhhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!! Enfin, ils s'embrassent!!!!!
Rrro, je suis fan de cette histoire! Encore!
Rrro, je suis fan de cette histoire! Encore!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Elle en a pas marre de tout critiquer elle ??
En tout cas Jane et Lisbon ont une sacré capacité d'improvisation ! Entre le moment du mariage et celui de la rencontre ( bien esquivé en tout cas le drame de Jane )
Et la fin
Ca va la faire taire un moment j'espère la tante !!
Vite la suite !
En tout cas Jane et Lisbon ont une sacré capacité d'improvisation ! Entre le moment du mariage et celui de la rencontre ( bien esquivé en tout cas le drame de Jane )
Et la fin
Ca va la faire taire un moment j'espère la tante !!
Vite la suite !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Non mais tu vas la poster la suite ou faut que je t'envoie tata Lydia ??
J'adore trop, je suis quasi dépendante, ça fait peur !! Mais franchement, c'est super bien trouvé comme idée, l'humour est bien là, lié notamment aux situations bien comiques dans lesquels ils se mettent parce qu'ils n'ont pas vraiment eu le temps de préparer, on a envie de frapper Lydia (presque trop cliché pour être vrai ^) et on est toutes quand on voit les moments Jisbon que tu nous mets, bref ta fic est un régal à tous points de vue ! Bravo et merci !
J'adore trop, je suis quasi dépendante, ça fait peur !! Mais franchement, c'est super bien trouvé comme idée, l'humour est bien là, lié notamment aux situations bien comiques dans lesquels ils se mettent parce qu'ils n'ont pas vraiment eu le temps de préparer, on a envie de frapper Lydia (presque trop cliché pour être vrai ^) et on est toutes quand on voit les moments Jisbon que tu nous mets, bref ta fic est un régal à tous points de vue ! Bravo et merci !
Cdt63- Gardien du parking
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
JisbonForever, Tortorsg, Johel, Teninches, Mococoa, Terpo4 & Cdt63
Contente de voir que ça vous plaise
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite avant que Cdt63 ne m'envoie tante Lydia
La suite de la scène de fin du chapitre précédent mais avec toujours les remarques de Tante Lydia que vous aimez tant et ça me fait rire de voir vos réactions
Ne vous inquiétez pas , dans le prochain chapitre, ça va s'arranger
Bonne Lecture...
____________________________________________________________
Jane fit les yeux ronds tellement surpris par ce geste imprévu, qu’il resta de marbre et ses joues commencèrent à rougir. Il n’avait plus embrassé une autre femme depuis des années, ni jamais ressenti ce sentiment à faire battre son cœur depuis qu’il avait perdu sa femme.
Jamais il n’avait ressenti cela depuis longtemps, ni même imaginer que sa collègue pouvait avoir des lèvres si douces. Jane jeta un léger coup de d’œil vers la tante qui fit les yeux ronds écarquillés avec la mâchoire à deux doigts de se décrocher puis comprit de suite que Lydia avait osé défier sa nièce sur son « couple ».
Le craquant blondinet se prêta au jeu alors que son cœur cognait fort dans sa poitrine et c’était quelque chose qu’il avait totalement oublié depuis longtemps.
Il lâcha prise les couverts de ses mains qui tombèrent au sol, ferma les yeux, posa maladroitement ses mains puissantes sur les hanches de Lisbon, poussa un soupir d’aise puis lui rendit tendrement son baiser. La tante fut hébétée par la scène en tant que spectatrice qu’aucun son ne sortit de sa bouche tellement elle était médusée par sa nièce qui avait prit ses paroles très au sérieux.
Pour faire durer le moment – tellement le séduisant mentaliste embrassait si bien – et pour qu’elle lui en fit voir de toutes les couleurs – pour son plus grand plaisir –, Teresa approfondit leur baiser dans un gémissement en se collant plus contre son torse alors que Patrick fit étouffa un cri contre ses lèvres avant de l’embrasser à nouveau en entourant ses bras autour son corps.
Après plusieurs secondes, les lèvres de Lisbon quittèrent celles de Jane et ils ouvrirent leurs yeux en se regardant droit dans les yeux.
Il la dévisageait avec stupeur tout en restant bouche bée alors qu’elle était mal à l’aise en le regardant et elle détourna son regard avec un pincement au cœur rempli de culpabilité et de regret pour l’avoir embrassé et de l’avoir forcé à la suivre dans son jeu.
Elle s’éloigna de lui se sentant coupable de son geste bien que sa chère tante ne lui avait laissé guère le choix. Elle reprit place sur sa chaise en regardant froidement sa tante qui lui lança le même regard ne supportant pas qu’on monte sur ses grands chevaux pour la défier comme elle venait de le faire.
Lisbon continua de la fixer froidement et brisa le silence tout en saisissant son verre de vin qu’elle porta à ses lèvres.
- C’est bon, tu es contente maintenant ? Lui demanda Lisbon agacée.
Elle but son verre d’un seul trait alors que sa tante la dévisagea d’un air vexé et son consultant resta encore tout troublé par son baiser.
- Continuez de servir avant que ça se refroidisse et que vous me fassiez perdre du temps ! Intervint Lydia d’un air autoritaire et froid en s’adressant à Jane.
Jane sortit aussitôt de ses pensées, ramassa les couverts qu’il essuya avec un torchon, avant de servir Lisbon et lui-même puis regagna sa place auprès de la jeune femme où il entra dans une nouvelle transe vertigineuse. Le mentaliste savait que c’était une femme autoritaire et pleine d’action grâce à son métier mais il était loin de s’imaginer qu’elle pouvait agir comme une vraie tigresse niveau de vie amoureuse bien qu’elle était tout aussi chaotique que la sienne et il pouvait comprendre.
Patrick était fou amoureux de sa femme, Angela ; mais depuis sa mort, il n’arrivait plus à séduire une femme plutôt qu’il ne le voulait pas car ce serait comme s’il trompait Angela, pour ça qu’il portait toujours son alliance afin de lui rester fidèle. Mais exceptionnellement, Jane avait retiré son alliance pour ce soir pour jouer le « fiancé parfait » de Lisbon aux yeux de sa tante.
Concernant sa patronne, Jane pouvait voir à travers le regard de la jeune femme qu’elle avait été déçue par des hommes dans le passé ; qu’ils l’ont fait souffrir, l’ont blessé alors qu’elle croyait que l’un d’eux pouvait être amoureux comme elle était tout aussi amoureuse, mais pour eux, elle n’avait été qu’une aventure sans lendemain. Depuis, elle avait appris à se renfermer et à se méfier des hommes qui s’approchaient trop près d’elle jusqu’à l’arrivée du milliardaire, Walter Mashburn.
Patrick avait bien vu dans les yeux de Mashburn le pétillement en voyant Teresa dès leur première rencontre. Il se souvint très bien qu’il avait tout fait pour pousser la jeune femme dans les bras du milliardaire pour qu’elle puisse s’amuser un peu puis qu’elle profite de la vie mais étant une dure à cuir, Lisbon avait refusé ses avances.
Mais lors de la deuxième rencontre, au cours d’une enquête, il s’était aperçu que Walter et Teresa étaient attirés l’un par l’autre et ainsi il avait fait passer la jeune femme pour la nouvelle fiancée du milliardaire devant une assemblée d’invités lors d’une soirée. A la fin de cette même affaire, un matin, en arrivant au CBI, il avait aperçu sa patronne toute souriante et toute rayonnante puis là, il avait comprit.
Ils avaient fini par franchir le pas. Par avoir une aventure. Une aventure sans lendemain. Patrick était content pour elle, c’était évident, mais il ressentait un pincement au cœur ainsi qu’une lueur de tristesse dans son regard et il se rendit compte de ce qu’il ressentait.
Aujourd’hui, rien que d’y penser, Patrick ressentit ce même pincement au cœur et cela lui coupa l’appétit puis prit une gorgée de vin pour essayer de se calmer malgré que l’alcool ne soit pas la bonne solution. Teresa se tourna vers lui, découvrit avec étonnement et inquiétude qu’il n’avait à peine touché à son assiette.
Lisbon savait bien que Jane était gourmand et mangeait ce qui se présentait sous son nez – un bon vivant et un vrai gourmet en réalité – mais là, elle commençait vraiment à s’inquiéter.
- Chéri ? Ca ne va pas ? S’inquiéta-t-elle.
- Vous voulez prendre l’air et vous s’enfuir après peut-être ? Proposa posément Lydia.
Sa nièce lui lança un regard incendiaire en secouant la tête et se tourna vers son consultant en lui toucha son front alors que Jane retira doucement sa main.
- Si, si, ma belle, ça va. Lui rassura Jane en souriant brièvement ; j’ai juste l’estomac qui me barbouille un peu c’est tout.
- T’es sûr que ça va aller ? Demanda-t-elle.
- Oui, ne t’en fais pas. Lui répondit-il en l’embrassant tendrement sur le front.
Teresa savait bien qu’il lui mentait, qu’il lui cachait quelque chose et qu’il disait cela pour la rassurer alors que non, mais elle n’insista pas sachant bien qu’il ne veuille pas qu’elle s’inquiète trop pour lui aussi éprouvant trop de respect et d’affection à son écart qu’elle lui sourit brièvement.
Du plat principal jusqu’au dessert, la tante s’acharna sur eux comme un professeur autoritaire tenant une règle en métal en fonctionnant à l’ancienne pour savoir un peu plus sur la cérémonie :
Quel genre de robe de mariée allait porter Lisbon ? Quel costume pour Jane ? Qui sera la demoiselle d’honneur et le témoin puis quelle tenue pour eux ? Où se déroula le mariage ? Combien de personnes y assisteront ? Une idée sur la lune de miel, blablabla et blablabla…
Face à cet interrogatoire imprévu et totalement circonspect, Teresa et Patrick ne s’étaient pas du tout préparés à cela, mais chacun d’eux donnèrent une réponse différente, mais malgré tout proche l’un de l’autre.
Elle ne porterait surtout pas de longues traînes, ni de voile, rien de trop chic, elle souhaiterait porter une robe de mariée comme l’actrice portait dans le film, 27 robes : une longue robe blanche en dentelle, bretelles et cache-cœur, le bas découvrant ses pieds ; portant un chignon classique sur le côté avec une jolie fleur.
Il voudrait qu’elle porte une robe de mariée du même style que la rode de demoiselle d’honneur qu’elle devait porter pour le mariage de Grace : une longue robe blanche bustier avec une ceinture rose nouée atour de sa taille.
Elle doutait fort qu’il porterait sans aucune hésitation, un de ses fameux costumes trois pièces pour le mariage. Il dit que non d’un air innocent et qu’il ferait un effort de mettre une cravate pour ce grand jour.
Il choisirait Cho ou Rigsby comme témoin et les verrait bien en costume trois pièces, bleu pour changer de leurs classiques costard cravate – si bien qu’elle dit qu’on allait croire qu’ils avaient invité les gangsters venant du temps d’Al Capone.
Elle choisirait Grace comme demoiselle d’honneur et celle-ci porterait la robe qu’elle avait failli porter à son mariage, mais elle sera courte – au-dessus des genoux – de couleur vert émeraude, sa couleur préférée et pas de ceinture.
Pour le reste tous deux étaient d’accord : la cérémonie sera sur une plage de sable fin à la fin du printemps avec la famille – les frères de Lisbon et leur famille puis aussi tante Lydia – et les plus proches amis mais pour le reste, aucune idée. Concernant la lune de miel, ce sera la France : se balader dans la campagne normande, déguster la savoureuse cuisine bretonne (crêpes, galettes, far breton, plateau de fruits de mer…), surfer sur les plages des Sables-d’Olonne, visiter la Côte d’Azur (la promenade des Anglais à Nice, le Vieux-Port de Marseille, plongée sous-marine dans la méditerranée…), faire escale dans la capitale (marcher sur les Champs-Elysées, balade en bateau-mouche sur la Seine, dîner romantique dans la Tour-Eiffel avec une vue panoramique sur les toits parisiens…).
Mais durant la conversation, Lydia marmonna sans cesse des « hum…hum… » suivie d’une colonie de critiques assez mesquines et ironiques.
La description des tenues : Trop romantique et superflu, affreux puis pas assez discret, bien trop rigide ainsi trop voyant et trop vif. Le lieu plus les invités : beaucoup trop de vent, trop froid puis pas assez de monde. Pour elle, Teresa serait dans la robe de mariée de Grace Kelly ou de Kate Middleton, Grace portera la même robe que Philippa Middleton lors du mariage Princier et Patrick en costume trois pièces avec une cravate en plus ainsi que les témoins.
L’église serait idéale et elle ressortirait ses anciens agendas pour inviter tout le gratin de Californie. Le menu, Lydia verrait bien quelques plats équilibrés des plus grands restaurateurs de la Côte et vota pour le dressage des tables comme ceux des châteaux ou des palais royaux.
La lune de miel en France ? Pas question pour Lydia. Beaucoup trop touristique, pas assez convenable, les Français trop désagréables… Elle les verrait plus pour les îles Caïmans, les Bahamas, la Chine, le Maroc…
C’est bon, ce n’est pas le mariage du Prince Harry non plus ! Pesta Lisbon.
Durant tout le débat de Lydia, le couple se regarda d’un air médusé et exaspéré, fit une mine dégouttée, levait les yeux au ciel, soupirait d’exaspération. Jane gardait son sang-froid en hochant la tête tout en écoutant d’une oreille distraite les exigences de la tante totalement atteinte. Lisbon serrait voir écraait la main de son consultant dans la sienne se retenant toute envie de meurtre, but quelques gorgées de vin écoutant distraitement le baratin saoulant de Lydia et sentit l’alcool faire son effet petit à petit.
Au moment du café et du thé, Teresa aida Patrick à débarrasser la table et tous deux se dirigèrent vers la cuisine. Une fois en cuisine, ils posèrent la vaisselle sale sur la table, la jeune femme jeta un œil vers le salon en observant froidement sa tante de dos, elle sentit ses poings se serrer, sa mâchoire se crisper et son sang bouillonner faisant augmenter ses envies de meurtre.
Dès que Jane se tourna vers sa collègue qui titubait un peu sous les effets de l’alcool, faire un pas vers le salon tenant un couteau en main en levant dans la direction de Lydia qu’on aurait cru être dans un film d’horreur.
D’un air terrifié mais amusé, il se précipita vers elle en posant sa main gauche sur sa hanche la pressant à faire demi-tour tandis qu’il lui arracha le couteau avec sa main droite.
- Hey! Lisbon, calmez-vous ! Du calme. Chut ! Lui souffla-t-il à son oreille d’un ton calme et tendre.
Puis elle se calma doucement en lâchant le couteau que Patrick saisit aussitôt et s’éloigna d’elle dans un sourire amusé.
- Je suis désolée, Jane, s’excusa-t-elle ; mais elle me…
Teresa n’arrivait pas à terminer sa phrase qu’elle se serra les dents en freinant un cri de haine.
- Ne vous excusez pas, Lisbon, c’est parfaitement compréhensible. Lui rassura-t-il.
Elle sourit mais fut très vite mal à l’aise en se mordant la lèvre inférieure en gigotant sur place en repensant à ce baiser. Il fallait qu’elle s’explique mais elle avait peur de lui faire encore plus mal mais plus elle garderait ça pour elle, plus elle serait angoissée. Lisbon inspira profondément et commença.
- Jane ! Ecoutez à propos du, du baiser de tout à l’heure, je…
- Je le sais, l’interrompit-il en la regardant ; vous aviez fait ça parce que votre tante vous avait défié, vous l’avez mal pris et je peux vous comprendre, puis c’est arrivé.
Teresa acquiesça de la tête.
- En tout cas, reprit-il en se penchant vers elle ; vous n’allez pas de main morte pour m’embrasser que je sens encore vos griffes dans ma nuque. Confia-t-il d’un ton espiègle et un sourire charmeur.
Elle lui donna une tape sur le torse en souriant sous l’œil amusé de son consultant.
- Je n’en peux plus de cette comédie, Jane. Avoua-t-elle dans un soupir.
- Hum… Marmonna Jane ; j’ai peut-être un plan assez efficace. Dit-il.
- Et c’est quoi votre plan efficace ? S’impatienta-t-elle.
- Je ne crois pas que vous allez aimer. Maugréa-t-il entre les dents.
- Je m’en fous de ça, Jane ! Rétorqua-t-elle ; tout ce que je veux c’est d’éviter de faire usage de mon arme contre ma tante donc s’il vous plaît, dites-moi ce que vous avez en tête. Insista-t-elle.
Contente de voir que ça vous plaise
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite avant que Cdt63 ne m'envoie tante Lydia
La suite de la scène de fin du chapitre précédent mais avec toujours les remarques de Tante Lydia que vous aimez tant et ça me fait rire de voir vos réactions
Ne vous inquiétez pas , dans le prochain chapitre, ça va s'arranger
Bonne Lecture...
____________________________________________________________
Partie VI:
Jane fit les yeux ronds tellement surpris par ce geste imprévu, qu’il resta de marbre et ses joues commencèrent à rougir. Il n’avait plus embrassé une autre femme depuis des années, ni jamais ressenti ce sentiment à faire battre son cœur depuis qu’il avait perdu sa femme.
Jamais il n’avait ressenti cela depuis longtemps, ni même imaginer que sa collègue pouvait avoir des lèvres si douces. Jane jeta un léger coup de d’œil vers la tante qui fit les yeux ronds écarquillés avec la mâchoire à deux doigts de se décrocher puis comprit de suite que Lydia avait osé défier sa nièce sur son « couple ».
Le craquant blondinet se prêta au jeu alors que son cœur cognait fort dans sa poitrine et c’était quelque chose qu’il avait totalement oublié depuis longtemps.
Il lâcha prise les couverts de ses mains qui tombèrent au sol, ferma les yeux, posa maladroitement ses mains puissantes sur les hanches de Lisbon, poussa un soupir d’aise puis lui rendit tendrement son baiser. La tante fut hébétée par la scène en tant que spectatrice qu’aucun son ne sortit de sa bouche tellement elle était médusée par sa nièce qui avait prit ses paroles très au sérieux.
Pour faire durer le moment – tellement le séduisant mentaliste embrassait si bien – et pour qu’elle lui en fit voir de toutes les couleurs – pour son plus grand plaisir –, Teresa approfondit leur baiser dans un gémissement en se collant plus contre son torse alors que Patrick fit étouffa un cri contre ses lèvres avant de l’embrasser à nouveau en entourant ses bras autour son corps.
Après plusieurs secondes, les lèvres de Lisbon quittèrent celles de Jane et ils ouvrirent leurs yeux en se regardant droit dans les yeux.
Il la dévisageait avec stupeur tout en restant bouche bée alors qu’elle était mal à l’aise en le regardant et elle détourna son regard avec un pincement au cœur rempli de culpabilité et de regret pour l’avoir embrassé et de l’avoir forcé à la suivre dans son jeu.
Elle s’éloigna de lui se sentant coupable de son geste bien que sa chère tante ne lui avait laissé guère le choix. Elle reprit place sur sa chaise en regardant froidement sa tante qui lui lança le même regard ne supportant pas qu’on monte sur ses grands chevaux pour la défier comme elle venait de le faire.
Lisbon continua de la fixer froidement et brisa le silence tout en saisissant son verre de vin qu’elle porta à ses lèvres.
- C’est bon, tu es contente maintenant ? Lui demanda Lisbon agacée.
Elle but son verre d’un seul trait alors que sa tante la dévisagea d’un air vexé et son consultant resta encore tout troublé par son baiser.
- Continuez de servir avant que ça se refroidisse et que vous me fassiez perdre du temps ! Intervint Lydia d’un air autoritaire et froid en s’adressant à Jane.
Jane sortit aussitôt de ses pensées, ramassa les couverts qu’il essuya avec un torchon, avant de servir Lisbon et lui-même puis regagna sa place auprès de la jeune femme où il entra dans une nouvelle transe vertigineuse. Le mentaliste savait que c’était une femme autoritaire et pleine d’action grâce à son métier mais il était loin de s’imaginer qu’elle pouvait agir comme une vraie tigresse niveau de vie amoureuse bien qu’elle était tout aussi chaotique que la sienne et il pouvait comprendre.
Patrick était fou amoureux de sa femme, Angela ; mais depuis sa mort, il n’arrivait plus à séduire une femme plutôt qu’il ne le voulait pas car ce serait comme s’il trompait Angela, pour ça qu’il portait toujours son alliance afin de lui rester fidèle. Mais exceptionnellement, Jane avait retiré son alliance pour ce soir pour jouer le « fiancé parfait » de Lisbon aux yeux de sa tante.
Concernant sa patronne, Jane pouvait voir à travers le regard de la jeune femme qu’elle avait été déçue par des hommes dans le passé ; qu’ils l’ont fait souffrir, l’ont blessé alors qu’elle croyait que l’un d’eux pouvait être amoureux comme elle était tout aussi amoureuse, mais pour eux, elle n’avait été qu’une aventure sans lendemain. Depuis, elle avait appris à se renfermer et à se méfier des hommes qui s’approchaient trop près d’elle jusqu’à l’arrivée du milliardaire, Walter Mashburn.
Patrick avait bien vu dans les yeux de Mashburn le pétillement en voyant Teresa dès leur première rencontre. Il se souvint très bien qu’il avait tout fait pour pousser la jeune femme dans les bras du milliardaire pour qu’elle puisse s’amuser un peu puis qu’elle profite de la vie mais étant une dure à cuir, Lisbon avait refusé ses avances.
Mais lors de la deuxième rencontre, au cours d’une enquête, il s’était aperçu que Walter et Teresa étaient attirés l’un par l’autre et ainsi il avait fait passer la jeune femme pour la nouvelle fiancée du milliardaire devant une assemblée d’invités lors d’une soirée. A la fin de cette même affaire, un matin, en arrivant au CBI, il avait aperçu sa patronne toute souriante et toute rayonnante puis là, il avait comprit.
Ils avaient fini par franchir le pas. Par avoir une aventure. Une aventure sans lendemain. Patrick était content pour elle, c’était évident, mais il ressentait un pincement au cœur ainsi qu’une lueur de tristesse dans son regard et il se rendit compte de ce qu’il ressentait.
Aujourd’hui, rien que d’y penser, Patrick ressentit ce même pincement au cœur et cela lui coupa l’appétit puis prit une gorgée de vin pour essayer de se calmer malgré que l’alcool ne soit pas la bonne solution. Teresa se tourna vers lui, découvrit avec étonnement et inquiétude qu’il n’avait à peine touché à son assiette.
Lisbon savait bien que Jane était gourmand et mangeait ce qui se présentait sous son nez – un bon vivant et un vrai gourmet en réalité – mais là, elle commençait vraiment à s’inquiéter.
- Chéri ? Ca ne va pas ? S’inquiéta-t-elle.
- Vous voulez prendre l’air et vous s’enfuir après peut-être ? Proposa posément Lydia.
Sa nièce lui lança un regard incendiaire en secouant la tête et se tourna vers son consultant en lui toucha son front alors que Jane retira doucement sa main.
- Si, si, ma belle, ça va. Lui rassura Jane en souriant brièvement ; j’ai juste l’estomac qui me barbouille un peu c’est tout.
- T’es sûr que ça va aller ? Demanda-t-elle.
- Oui, ne t’en fais pas. Lui répondit-il en l’embrassant tendrement sur le front.
Teresa savait bien qu’il lui mentait, qu’il lui cachait quelque chose et qu’il disait cela pour la rassurer alors que non, mais elle n’insista pas sachant bien qu’il ne veuille pas qu’elle s’inquiète trop pour lui aussi éprouvant trop de respect et d’affection à son écart qu’elle lui sourit brièvement.
Du plat principal jusqu’au dessert, la tante s’acharna sur eux comme un professeur autoritaire tenant une règle en métal en fonctionnant à l’ancienne pour savoir un peu plus sur la cérémonie :
Quel genre de robe de mariée allait porter Lisbon ? Quel costume pour Jane ? Qui sera la demoiselle d’honneur et le témoin puis quelle tenue pour eux ? Où se déroula le mariage ? Combien de personnes y assisteront ? Une idée sur la lune de miel, blablabla et blablabla…
Face à cet interrogatoire imprévu et totalement circonspect, Teresa et Patrick ne s’étaient pas du tout préparés à cela, mais chacun d’eux donnèrent une réponse différente, mais malgré tout proche l’un de l’autre.
Elle ne porterait surtout pas de longues traînes, ni de voile, rien de trop chic, elle souhaiterait porter une robe de mariée comme l’actrice portait dans le film, 27 robes : une longue robe blanche en dentelle, bretelles et cache-cœur, le bas découvrant ses pieds ; portant un chignon classique sur le côté avec une jolie fleur.
Il voudrait qu’elle porte une robe de mariée du même style que la rode de demoiselle d’honneur qu’elle devait porter pour le mariage de Grace : une longue robe blanche bustier avec une ceinture rose nouée atour de sa taille.
Elle doutait fort qu’il porterait sans aucune hésitation, un de ses fameux costumes trois pièces pour le mariage. Il dit que non d’un air innocent et qu’il ferait un effort de mettre une cravate pour ce grand jour.
Il choisirait Cho ou Rigsby comme témoin et les verrait bien en costume trois pièces, bleu pour changer de leurs classiques costard cravate – si bien qu’elle dit qu’on allait croire qu’ils avaient invité les gangsters venant du temps d’Al Capone.
Elle choisirait Grace comme demoiselle d’honneur et celle-ci porterait la robe qu’elle avait failli porter à son mariage, mais elle sera courte – au-dessus des genoux – de couleur vert émeraude, sa couleur préférée et pas de ceinture.
Pour le reste tous deux étaient d’accord : la cérémonie sera sur une plage de sable fin à la fin du printemps avec la famille – les frères de Lisbon et leur famille puis aussi tante Lydia – et les plus proches amis mais pour le reste, aucune idée. Concernant la lune de miel, ce sera la France : se balader dans la campagne normande, déguster la savoureuse cuisine bretonne (crêpes, galettes, far breton, plateau de fruits de mer…), surfer sur les plages des Sables-d’Olonne, visiter la Côte d’Azur (la promenade des Anglais à Nice, le Vieux-Port de Marseille, plongée sous-marine dans la méditerranée…), faire escale dans la capitale (marcher sur les Champs-Elysées, balade en bateau-mouche sur la Seine, dîner romantique dans la Tour-Eiffel avec une vue panoramique sur les toits parisiens…).
Mais durant la conversation, Lydia marmonna sans cesse des « hum…hum… » suivie d’une colonie de critiques assez mesquines et ironiques.
La description des tenues : Trop romantique et superflu, affreux puis pas assez discret, bien trop rigide ainsi trop voyant et trop vif. Le lieu plus les invités : beaucoup trop de vent, trop froid puis pas assez de monde. Pour elle, Teresa serait dans la robe de mariée de Grace Kelly ou de Kate Middleton, Grace portera la même robe que Philippa Middleton lors du mariage Princier et Patrick en costume trois pièces avec une cravate en plus ainsi que les témoins.
L’église serait idéale et elle ressortirait ses anciens agendas pour inviter tout le gratin de Californie. Le menu, Lydia verrait bien quelques plats équilibrés des plus grands restaurateurs de la Côte et vota pour le dressage des tables comme ceux des châteaux ou des palais royaux.
La lune de miel en France ? Pas question pour Lydia. Beaucoup trop touristique, pas assez convenable, les Français trop désagréables… Elle les verrait plus pour les îles Caïmans, les Bahamas, la Chine, le Maroc…
C’est bon, ce n’est pas le mariage du Prince Harry non plus ! Pesta Lisbon.
Durant tout le débat de Lydia, le couple se regarda d’un air médusé et exaspéré, fit une mine dégouttée, levait les yeux au ciel, soupirait d’exaspération. Jane gardait son sang-froid en hochant la tête tout en écoutant d’une oreille distraite les exigences de la tante totalement atteinte. Lisbon serrait voir écraait la main de son consultant dans la sienne se retenant toute envie de meurtre, but quelques gorgées de vin écoutant distraitement le baratin saoulant de Lydia et sentit l’alcool faire son effet petit à petit.
Au moment du café et du thé, Teresa aida Patrick à débarrasser la table et tous deux se dirigèrent vers la cuisine. Une fois en cuisine, ils posèrent la vaisselle sale sur la table, la jeune femme jeta un œil vers le salon en observant froidement sa tante de dos, elle sentit ses poings se serrer, sa mâchoire se crisper et son sang bouillonner faisant augmenter ses envies de meurtre.
Dès que Jane se tourna vers sa collègue qui titubait un peu sous les effets de l’alcool, faire un pas vers le salon tenant un couteau en main en levant dans la direction de Lydia qu’on aurait cru être dans un film d’horreur.
D’un air terrifié mais amusé, il se précipita vers elle en posant sa main gauche sur sa hanche la pressant à faire demi-tour tandis qu’il lui arracha le couteau avec sa main droite.
- Hey! Lisbon, calmez-vous ! Du calme. Chut ! Lui souffla-t-il à son oreille d’un ton calme et tendre.
Puis elle se calma doucement en lâchant le couteau que Patrick saisit aussitôt et s’éloigna d’elle dans un sourire amusé.
- Je suis désolée, Jane, s’excusa-t-elle ; mais elle me…
Teresa n’arrivait pas à terminer sa phrase qu’elle se serra les dents en freinant un cri de haine.
- Ne vous excusez pas, Lisbon, c’est parfaitement compréhensible. Lui rassura-t-il.
Elle sourit mais fut très vite mal à l’aise en se mordant la lèvre inférieure en gigotant sur place en repensant à ce baiser. Il fallait qu’elle s’explique mais elle avait peur de lui faire encore plus mal mais plus elle garderait ça pour elle, plus elle serait angoissée. Lisbon inspira profondément et commença.
- Jane ! Ecoutez à propos du, du baiser de tout à l’heure, je…
- Je le sais, l’interrompit-il en la regardant ; vous aviez fait ça parce que votre tante vous avait défié, vous l’avez mal pris et je peux vous comprendre, puis c’est arrivé.
Teresa acquiesça de la tête.
- En tout cas, reprit-il en se penchant vers elle ; vous n’allez pas de main morte pour m’embrasser que je sens encore vos griffes dans ma nuque. Confia-t-il d’un ton espiègle et un sourire charmeur.
Elle lui donna une tape sur le torse en souriant sous l’œil amusé de son consultant.
- Je n’en peux plus de cette comédie, Jane. Avoua-t-elle dans un soupir.
- Hum… Marmonna Jane ; j’ai peut-être un plan assez efficace. Dit-il.
- Et c’est quoi votre plan efficace ? S’impatienta-t-elle.
- Je ne crois pas que vous allez aimer. Maugréa-t-il entre les dents.
- Je m’en fous de ça, Jane ! Rétorqua-t-elle ; tout ce que je veux c’est d’éviter de faire usage de mon arme contre ma tante donc s’il vous plaît, dites-moi ce que vous avez en tête. Insista-t-elle.
TBC...
JisbonAddict- Red John
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Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
oh oh, je redoute ce que prépare Jane, je sais pas pourquoi
le baiser était si mignon, Jane a comprit que Lisbon jouait la comédie mais il semblerait qu'il y ait plus que ça , je les plaint quand même, avoir une tante Lydia comme ça c'est énervant, je sais de quoi je parle j'ai une tante Mado
il me tarde de lire la suite
le baiser était si mignon, Jane a comprit que Lisbon jouait la comédie mais il semblerait qu'il y ait plus que ça , je les plaint quand même, avoir une tante Lydia comme ça c'est énervant, je sais de quoi je parle j'ai une tante Mado
il me tarde de lire la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Elle exagère vraiment cette Lydia!!!! Elle tape sur ls nerfs de tout le monde mais, je trouve que Jane et Lisbon s'en sortent super bien pour l'instant même s'ils sont au bord de la rupture!!!
Je me demande quel peut bien être le plan de Jane.
J"ai hâte de lire la suite!!!!!
Je me demande quel peut bien être le plan de Jane.
J"ai hâte de lire la suite!!!!!
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Cette suite est génial !!
le baiser
En tout cas, c'est clair que lisbon et Jane gère plutôt bien la situation parce que la tante lidya elle est vraiment pas facile, je comprend Lisbon qui a des envie de meurtre mdr !
j'ai hâte de savoir ce que Jane à en tête, ça promet !
j'ai hâte de lire la suite
le baiser
En tout cas, c'est clair que lisbon et Jane gère plutôt bien la situation parce que la tante lidya elle est vraiment pas facile, je comprend Lisbon qui a des envie de meurtre mdr !
j'ai hâte de savoir ce que Jane à en tête, ça promet !
j'ai hâte de lire la suite
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Le baiser, c'est tout
Par contre tatie Lydia
J'espère que le plan de Jane sera à la hauteur de ce qu'elle leur a fait vivre pendant la soirée
Par contre tatie Lydia
J'espère que le plan de Jane sera à la hauteur de ce qu'elle leur a fait vivre pendant la soirée
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Je sens que le plan de Jane va être mais aussi ! De toute façon on verra ^^ quoi que tu nous réserves se sera
Le baiser était tellement " Waww " que j'ai crut en tomber de ma chaise
J'espère qu'ils vont faire quelque chose pour mettre Tata Lydia mal à l'aise
VLSSS
Le baiser était tellement " Waww " que j'ai crut en tomber de ma chaise
J'espère qu'ils vont faire quelque chose pour mettre Tata Lydia mal à l'aise
VLSSS
Invité- Invité
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Plus ton histoire avance plus j'ai envie de et cette satané tante Lydia !
Je comprends même pas pourquoi Lisbon ne l'a pas encore assomé avec sa chaise !
La scène du baiser est vraiment bien décrite, on sent bien l'incompréhension de Jane au début et son hésitation, et on perçoit très bien la culpabilité de Lisbon après.
J'espère une chose : que le plan de Jane soit aussi efficace que ceux qu'il manigance dans les enquêtes et surtout que ce plan fasse fuir la vielle tante !!
VLS
Je comprends même pas pourquoi Lisbon ne l'a pas encore assomé avec sa chaise !
La scène du baiser est vraiment bien décrite, on sent bien l'incompréhension de Jane au début et son hésitation, et on perçoit très bien la culpabilité de Lisbon après.
J'espère une chose : que le plan de Jane soit aussi efficace que ceux qu'il manigance dans les enquêtes et surtout que ce plan fasse fuir la vielle tante !!
VLS
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Sweety, Teninches, Totorsg, Johel, Love-Story, Elodie14 & Terpo4
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Voici la suite qui est l'avant-dernier chapitre
C'est bientôt la fin de ma fic ben oui, toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit mais je prépare une nouvelle fic que j'écris actuellement
Bonne Lecture...
____________________________________________________________
Un bruit de verre se posant brutalement sur la table fit sursauter tante Lydia qui se retourna automatiquement vers la cuisine d’où venait le tintement. Elle se leva lentement de sa chaise en lissant parfaitement sa tenue. Les rires de Lisbon et de Jane résonnèrent, arrivèrent près d’elle que Lydia fronça les sourcils d’un air interrogateur avec ses poings sur ses hanches sur ce qui se passait.
Le couple apparut dans son champ de vision, le consultant soutenait par la taille sa partenaire qui lui entourait le cou de son bras, avec le visage au creux de son épaule : elle était, visiblement, assez pompette vu qu’elle marchait à peine droit.
- Hum… tu sens très bon, chéri. Souffla Lisbon d’un ton à peine audible
Elle embrassa alors Jane dans le cou alors qu’il sourit d’un air gêné.
- Merci mon cœur, la remercia-t-il.
Patrick tourna ses yeux vers Lydia qui restait immobile en les regardant d’un air exaspéré et honteux de voir sa nièce ainsi. Le mentaliste lui lança un regard confus mais froid, voyant son comportement supérieur et égoïste qui le désarçonna.
Comment peut-on avoir quelqu’un comme ça dans une famille et comment peut-on supporter une personne dans son genre ?
Mais il garda son sang-froid et reprit :
- Excusez-nous Lydia, s’excusa-t-il ; mais je crois que le café et le thé attendront jusqu’à la noce…
- Tante Lydia, le coupa Lisbon en essayant d’articuler.
Elle essaya de rester droite en la pointant du doigt en essayant d’articuler sa phrase.
- J’ai envie, commença-t-elle ; j’ai envie de… de te di… dire… que… tu… tu n’es qu’une…
Voyant le visage de la tante s’empourprer de colère et de honte, Jane intervint au plus vite pour interrompre Lisbon à temps. Mais avant qu’il n’intervienne, elle sombra dans un sommeil et fut à deux doigts de toucher le sol tant elle s’était penchée Son consultant la rattrapa de justesse dans la volée, la porta dans ses bras alors qu’elle enroula ses bras autour de son cou en posant sa tête au creux de son épaule.
Jane l’apaisa et la rassura en chuchotant des mots tendres, sentit son souffle dans son cou ce qui le fit frissonner, puis se tourna vers Lydia qui perdit patience en se rendant à l’entrée vers le portemanteau.
- Je vais rentrer à l’hôtel. Lança Lydia ; vous me raccompagniez Patrice ? Je ne vais pas payer un second taxi et il faut bien que vous serviez à quelque chose !
Garde ton sang-froid ! Garde ton sang-froid ! Se conseilla Jane mentalement.
- Vous permettez avant que j’emmène ma future femme dans notre chambre pour qu’elle se repose si ça ne vous dérange pas trop bien sûr ? Répliqua-t-il d’un ton sérieux et ferme.
Lydia s’apprêtait à ouvrir la bouche pour lui répondre mais Jane ne lui laissa pas le temps de répliquer qu’il prit l’initiative de parler.
- Merci ! Dit-il.
Il rejoignit les escaliers avec Lisbon, endormie dans ses bras en la conduisant à l’étage jusqu’à la chambre pendant que la tante attendait impatiemment le retour du blondinet avec les yeux ronds écarquillés. La tante fut totalement abasourdi par le comportement du « futur mari » de sa nièce. Il était méprisable, arrogant, impoli, exaspérant, malgré bien sûr ses bonnes manières, sa gentillesse, son affection, son attention et son amour naïf pour sa nièce.
Lydia doit reconnaître qu’il était différent des autres hommes que Teresa avait fréquentés durant ces dernières années, qui n’avaient été que des échecs, comme elle-même avait connu avec les fréquentations de sa jeunesse plus ses 5 mariages à son compteur.
Véritable exemple de Liz Taylor ou encore de Marilyn Monroe !
Aussi, il fallait être totalement aveugle pour ne pas remarquer la façon dont ce bel homme regardait sa sublime nièce, comme s’il ne voyait qu’elle, oubliant tout ce qui les entourait, oui comme s’ils étaient seuls au monde. Deux âmes sœurs réunies.
Mais cette vision la rendait folle de jalousie, voir que sa propre nièce pouvait avoir trouvé le bonheur auprès de ce candidat idéal comme futur mari ; c’était ça son problème, ce qui la rendait si glaciale qu’une porte de prison, ce qu’elle n’avait jamais connu durant ses nombreuses unions : le bonheur.
Quelques minutes plus tard, Patrick descendit au rez-de-chaussée doucement afin de ne pas réveiller sa partenaire plongée dans un profond sommeil et rejoignit la tante névrosée à l’entrée.
- Essayons de ne pas faire trop de bruit en sortant, dit Jane dans la confidence ; je tiens à ce qu’elle se repose, elle est épuisée.
- Bien. Dit simplement Lydia sans intérêt.
Alors qu’elle lui tournait le dos pour prendre ses affaires, le consultant la regarda avec mépris pendant un moment.
Et moi qui croyais avoir tout vu, alors là, c’est vraiment la cerise sur le gâteau ! Lisbon n’avait pas du tort sur ce coup-là ! Se dit-il avec ironie ; si c’est comme ça, dans ce cas, traitons le mal par le mal.
Soudain, Jane remit son plan en tête. Alors que Lydia se tourna vers lui en tendant sa veste dans sa direction, il fit mine de celui qui ne comprenait pas quoi en faire – alors qu’il savait très bien ce qu’elle désirait – en attrapant sa veste sur le portemanteau et l’enfila sous les yeux de la tante contrariée par son – faux – culot. Elle boutonna sa veste seule d’un air exaspéré et vexé, pendant que Jane lui, ajustait le col de sa veste ainsi que celui de sa chemise avant d’ouvrir la porte et sortir. Lydia se retourna, vit le beau blond tenir la porte de l’extérieur en l’invitant à sortir puis elle s’exécuta devant ses airs de gentleman avant qu’il ne ferme doucement la porte derrière elle. Le consultant guida la tante vers sa fameuse DS garée le long du trottoir et en voyant sa voiture alors qu’il lui ouvrit la portière côté passager, Lydia fut surprise et fit une mine déroutée.
Elle aurait pensé qu’il possédait un modèle plus présentable, plus moderne voir plus sophistiqué mais sans qu’elle ne dise ses pensées, Jane répliqua d’un air détaché.
- Désolé Lydia mais entre nos salaires de fonctionnaire miséreux et une avocate d’entreprise superficielle, il y a tout de même une immense différence.
Il sourit d’un air fier à sa réplique en l’invitant à s’installer sur la banquette avant du passager alors que Lydia prit sérieusement ses paroles au premier degré qu’elle riposta d’un air ironique en s’installant dans la DS.
- Et bien, espérons que votre… poubelle ne va pas vous envoyer dans le fossé durant le trajet.
Tiens ! Pourquoi pas !?! Ca me rendrait service ainsi qu’à Lisbon ! Elle serait d’accord au moins ? Pensa-t-il d’un air songeur et ironique en fermant la portière derrière elle.
Jane prit place derrière le volant, boucla sa ceinture, alluma le contact, démarra et la DS se mit en route vers le Citizen Hotel où logeait Lydia.
Durant le trajet, le consultant fit de son mieux pour respecter les limitations de vitesse, éviter de griller un feu rouge ou de rater une bifurcation ou de tourner dans le mauvais sens… mais plus la tante névrosée lui donnait des ordres du genre « Regardez devant vous ! », « prenez à droite, c’est plus rapide ! », « faites attention aux feux », « pas trop vite. », « pas trop près ! » plus il avait du mal à garder la tête froide sous ses ordres.
Il comprit la colère, l’agacement, l’insubordination de Teresa envers cette bonne femme qui pense tout contrôler sur le plan professionnel et personnel ainsi que sur la vie de ses nièces et neveux, surtout celle de Lisbon, Sa Lisbon.
Mais derrière cette carapace rigide et glaciale de Lydia, Patrick sentit une souffrance voire une immense envie de la vie amoureuse des autres, alors que la sienne était un véritable labyrinthe au niveau de l’engagement plus principalement.
Le mentaliste venait peut-être de découvrir la véritable raison de la rigidité, le nombrilisme de la tante, mais il ne souhaita pas évoquer le sujet tant qu’il n’était pas encore sûr à 100% de son hypothèse.
Environ après un quart d’heure de route, sans trop de circulation, la DS se gara devant le trottoir en bas du Citizen Hotel, sans encombre. Patrick éteignit ses feux et coupa le contact. Un portier en uniforme s’avança vers la voiture alors que Lydia détacha sa ceinture.
- Bien ! S’exprima Lydia ; je vous remercie de m’avoir reconduite à l’hôtel Patrice. J’espère que d’ici là, vous améliorerez votre conduite parce que j’ai l’impression que vous avez eu votre permis dans un paquet de céréales pour enfant. Fit-elle d’un air sec.
Jane ne fit rien malgré qu’il sente sa mâchoire se crisper, ses dents se serrer mais resta calme comme il le pouvait pendant que l’affreuse tante continua sa vague de reproches.
- Permettez-moi de vous dire en toute franchise que vous n’êtes pas le genre de mari assez bien pour ma nièce. Pour elle, il faut qu’un homme lui offre luxe, confort et qui serait prêt à tout pour elle et pour ça, vous êtes loin d’être à la hauteur.
Zen, Patrick ! Zen ! Reste Zen ! Se dit-il mentalement en serrant encore plus les dents.
- Puis un conseil, poursuivit-il d’un air passif agressif ; si vous voulez donner luxe et confort à Teresa, refaites des études pour faire travailler votre cerveau et vous rendre un peu plus mâture. Puis entre nous, je ne vois pas pourquoi Tess vous a choisi !
Lydia lui fit un sourire sarcastique et autosatisfait au moment où le portier lui ouvrit la portière de son côté, elle descendit du véhicule et le portier ferma la porte derrière elle. Jane bouillonnait de l’intérieur, le sarcasme de cette tante mégère le rendait ainsi que Lisbon dans un tel état de fureur qu’il en avait assez, puis comprit que son hypothèse était juste, mais là ça allait trop loin.
Là, vraiment, trop c’est trop ! Désolé Lisbon !
Il descendit du véhicule et retint la tante.
- Lydia ! L’appela-t-il.
Celle-ci se tourna automatiquement vers le consultant qui rejoignit le trottoir à quelques mètres d’elle.
- Je veux vous parler seul à seule. Maintenant. Exigea-t-il fermement.
Vêtue d’un débardeur vert émeraude sous un sweat en velours noir avec l’écusson rouge et blanc de l’équipe de Chicago Bulls (NBA - basket-ball) puis d’un short de sport blanc avec 2 traits noirs sur les côtés, Lisbon faisait les cent pas dans son salon en regardant sans arrêt son portable posé sur la table basse. Il était déjà 23h15 et ça faisait presque une demi-heure que Patrick et Lydia étaient partis.
Quand Jane l’avait informée de son plan, elle n’avait pas hésité une seule seconde et quand sa tante fut partie, la jeune femme en était soulagée qu’elle fût prête à sauter sur tous les toits, mais il fallait qu’elle se calme parce que sa tante pouvait – si elle faisait preuve d’attention pour une fois dans sa vie – l’appeler à n’importe quel moment et il fallait rester dans ce rôle durant un bon moment pour que ce soit vrai. Pas un seul coup de fil depuis, Teresa avait eu largement le temps de se changer, se démaquiller et se coiffer d’une tresse sur le côté. Mais le temps passait, plus elle commençait sérieusement à se faire du souci.
Etaient-ils tombés en panne ? Parce qu’avec le cercueil en ferraille de Jane, on ne sait jamais. Avaient-ils eu un accident ? Non, sinon on l’aurait tout de suite appelée et elle serait déjà à l’hôpital à l’heure qu’il est. Les embouteillages ? Ca ne pouvait pas être ça non plus, sinon le consultant l’aurait appelée – s’il avait eu au moins la délicatesse de le faire encore. Alors pourquoi ?
Très vite, elle fut sortie de ses pensées quand son téléphone vibra sur la table, elle se précipita dessus en saisissant frénétiquement son mobile mais fut coupée dans son élan voyant le numéro sur son petit écran : celui de tante Lydia.
Lisbon prit une profonde inspiration en paraissant assez « éméchée » par l’alcool puis décrocha.
- Lisbon !?! Fit-elle d’une voix à peine audible.
- Oh, ma chère nièce ! Ma chère Teresa ! S’exprima Lydia d’une voix étranglée.
En entendant avec surprise et incompréhension le son de la voix de sa tante, Lisbon s’inquiéta très vite et elle reprit un air presque normal.
- Tante Lydia ? Ca va ? S’inquiéta-t-elle.
- Oh ma chérie ! Je suis vraiment, vraiment mais vraiment désolée ! S’excusa-t-elle presque en sanglots.
- Vraiment désolée pour quoi ? Insista-t-elle.
- Pour tout le mal que je t’ai fait ainsi qu’à tes frères, lui répondit-elle en reniflant ; d’avoir contrôlé ta vie au doigt et à l’œil, d’avoir essayé de mettre fin à tes fiançailles et de te rendre malheureuse… je suis vraiment désolée pour que je t’ai fait.
Sous cette révélation imprévue, Teresa resta silencieuse ne savant pas trop quoi dire ni trop quoi penser.
- Je sais qu’il est tard pour des excuses, poursuivit Lydia ; mais s’il te plaît, pardonnes-moi. J’ai agi comme un monstre qui voulait faire souffrir ceux que j’aime dont toi, ce qui ont trouvé le bonheur alors que je ne cherchais qu’à le détruire parce que je… j’étais jalouse, je t’enviais d’avoir trouvé le bonheur auprès de Patrick alors que je ne l’ai jamais connu au cours de mes 5 mariages.
A entendre sa tante dire pour la première fois « Patrick », la jeune femme fut stupéfaite mais un sourire apparut sur son visage dans un secouement de tête en se disant que son consultant lui avait remonté les bretelles pour qu’elle réagisse ainsi.
- Teresa, continua Lydia ; organises le mariage de tes rêves puis n’hésites pas à m’appeler si t’as besoin d’aide pour le préparer, je vous souhaite à vous deux tout le bonheur du monde et ne le laisse pas filer : Patrick c’est l’homme de ta vie. Pardonne-moi, ma chérie.
- Euh… bien euh… merci tante Lydia et euh… j’accepte tes excuses… bafouilla Lisbon encore stupéfaite.
- Oh, merci. Lui remercia Lydia soulagée et émue ; tu es vraiment un ange. Tous mes vœux de bonheur à tous les deux encore.
- … Merci. La remercia Lisbon.
Une fois le portable raccroché, la belle brunette fut encore toute surprise voire étonnée et perplexe par le changement radical, plutôt soudain, du comportement de sa tante envers elle. Lisbon avait tout tenté pour que sa tante change de comportement mais tous efforts étaient en vain. Jusqu’à ce soir. Elle se doutait bien que son consultant était derrière ce changement mais comment avait-il fait ça ? Qu’est-ce qu’il lui avait dit, voire que lui avait-il fait pour qu’elle change ainsi ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Mais en tout cas, ça avait fait de l’effet.
Soudain, son téléphone sonna à nouveau et décrocha aussitôt sans réfléchir.
- Lisbon !... Jane ! dit-elle surprise ; quoi ? À cette heure-ci ? Je vous rejoins où ?
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite qui est l'avant-dernier chapitre
C'est bientôt la fin de ma fic ben oui, toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit mais je prépare une nouvelle fic que j'écris actuellement
Bonne Lecture...
____________________________________________________________
Partie VII :
Un bruit de verre se posant brutalement sur la table fit sursauter tante Lydia qui se retourna automatiquement vers la cuisine d’où venait le tintement. Elle se leva lentement de sa chaise en lissant parfaitement sa tenue. Les rires de Lisbon et de Jane résonnèrent, arrivèrent près d’elle que Lydia fronça les sourcils d’un air interrogateur avec ses poings sur ses hanches sur ce qui se passait.
Le couple apparut dans son champ de vision, le consultant soutenait par la taille sa partenaire qui lui entourait le cou de son bras, avec le visage au creux de son épaule : elle était, visiblement, assez pompette vu qu’elle marchait à peine droit.
- Hum… tu sens très bon, chéri. Souffla Lisbon d’un ton à peine audible
Elle embrassa alors Jane dans le cou alors qu’il sourit d’un air gêné.
- Merci mon cœur, la remercia-t-il.
Patrick tourna ses yeux vers Lydia qui restait immobile en les regardant d’un air exaspéré et honteux de voir sa nièce ainsi. Le mentaliste lui lança un regard confus mais froid, voyant son comportement supérieur et égoïste qui le désarçonna.
Comment peut-on avoir quelqu’un comme ça dans une famille et comment peut-on supporter une personne dans son genre ?
Mais il garda son sang-froid et reprit :
- Excusez-nous Lydia, s’excusa-t-il ; mais je crois que le café et le thé attendront jusqu’à la noce…
- Tante Lydia, le coupa Lisbon en essayant d’articuler.
Elle essaya de rester droite en la pointant du doigt en essayant d’articuler sa phrase.
- J’ai envie, commença-t-elle ; j’ai envie de… de te di… dire… que… tu… tu n’es qu’une…
Voyant le visage de la tante s’empourprer de colère et de honte, Jane intervint au plus vite pour interrompre Lisbon à temps. Mais avant qu’il n’intervienne, elle sombra dans un sommeil et fut à deux doigts de toucher le sol tant elle s’était penchée Son consultant la rattrapa de justesse dans la volée, la porta dans ses bras alors qu’elle enroula ses bras autour de son cou en posant sa tête au creux de son épaule.
Jane l’apaisa et la rassura en chuchotant des mots tendres, sentit son souffle dans son cou ce qui le fit frissonner, puis se tourna vers Lydia qui perdit patience en se rendant à l’entrée vers le portemanteau.
- Je vais rentrer à l’hôtel. Lança Lydia ; vous me raccompagniez Patrice ? Je ne vais pas payer un second taxi et il faut bien que vous serviez à quelque chose !
Garde ton sang-froid ! Garde ton sang-froid ! Se conseilla Jane mentalement.
- Vous permettez avant que j’emmène ma future femme dans notre chambre pour qu’elle se repose si ça ne vous dérange pas trop bien sûr ? Répliqua-t-il d’un ton sérieux et ferme.
Lydia s’apprêtait à ouvrir la bouche pour lui répondre mais Jane ne lui laissa pas le temps de répliquer qu’il prit l’initiative de parler.
- Merci ! Dit-il.
Il rejoignit les escaliers avec Lisbon, endormie dans ses bras en la conduisant à l’étage jusqu’à la chambre pendant que la tante attendait impatiemment le retour du blondinet avec les yeux ronds écarquillés. La tante fut totalement abasourdi par le comportement du « futur mari » de sa nièce. Il était méprisable, arrogant, impoli, exaspérant, malgré bien sûr ses bonnes manières, sa gentillesse, son affection, son attention et son amour naïf pour sa nièce.
Lydia doit reconnaître qu’il était différent des autres hommes que Teresa avait fréquentés durant ces dernières années, qui n’avaient été que des échecs, comme elle-même avait connu avec les fréquentations de sa jeunesse plus ses 5 mariages à son compteur.
Véritable exemple de Liz Taylor ou encore de Marilyn Monroe !
Aussi, il fallait être totalement aveugle pour ne pas remarquer la façon dont ce bel homme regardait sa sublime nièce, comme s’il ne voyait qu’elle, oubliant tout ce qui les entourait, oui comme s’ils étaient seuls au monde. Deux âmes sœurs réunies.
Mais cette vision la rendait folle de jalousie, voir que sa propre nièce pouvait avoir trouvé le bonheur auprès de ce candidat idéal comme futur mari ; c’était ça son problème, ce qui la rendait si glaciale qu’une porte de prison, ce qu’elle n’avait jamais connu durant ses nombreuses unions : le bonheur.
Quelques minutes plus tard, Patrick descendit au rez-de-chaussée doucement afin de ne pas réveiller sa partenaire plongée dans un profond sommeil et rejoignit la tante névrosée à l’entrée.
- Essayons de ne pas faire trop de bruit en sortant, dit Jane dans la confidence ; je tiens à ce qu’elle se repose, elle est épuisée.
- Bien. Dit simplement Lydia sans intérêt.
Alors qu’elle lui tournait le dos pour prendre ses affaires, le consultant la regarda avec mépris pendant un moment.
Et moi qui croyais avoir tout vu, alors là, c’est vraiment la cerise sur le gâteau ! Lisbon n’avait pas du tort sur ce coup-là ! Se dit-il avec ironie ; si c’est comme ça, dans ce cas, traitons le mal par le mal.
Soudain, Jane remit son plan en tête. Alors que Lydia se tourna vers lui en tendant sa veste dans sa direction, il fit mine de celui qui ne comprenait pas quoi en faire – alors qu’il savait très bien ce qu’elle désirait – en attrapant sa veste sur le portemanteau et l’enfila sous les yeux de la tante contrariée par son – faux – culot. Elle boutonna sa veste seule d’un air exaspéré et vexé, pendant que Jane lui, ajustait le col de sa veste ainsi que celui de sa chemise avant d’ouvrir la porte et sortir. Lydia se retourna, vit le beau blond tenir la porte de l’extérieur en l’invitant à sortir puis elle s’exécuta devant ses airs de gentleman avant qu’il ne ferme doucement la porte derrière elle. Le consultant guida la tante vers sa fameuse DS garée le long du trottoir et en voyant sa voiture alors qu’il lui ouvrit la portière côté passager, Lydia fut surprise et fit une mine déroutée.
Elle aurait pensé qu’il possédait un modèle plus présentable, plus moderne voir plus sophistiqué mais sans qu’elle ne dise ses pensées, Jane répliqua d’un air détaché.
- Désolé Lydia mais entre nos salaires de fonctionnaire miséreux et une avocate d’entreprise superficielle, il y a tout de même une immense différence.
Il sourit d’un air fier à sa réplique en l’invitant à s’installer sur la banquette avant du passager alors que Lydia prit sérieusement ses paroles au premier degré qu’elle riposta d’un air ironique en s’installant dans la DS.
- Et bien, espérons que votre… poubelle ne va pas vous envoyer dans le fossé durant le trajet.
Tiens ! Pourquoi pas !?! Ca me rendrait service ainsi qu’à Lisbon ! Elle serait d’accord au moins ? Pensa-t-il d’un air songeur et ironique en fermant la portière derrière elle.
Jane prit place derrière le volant, boucla sa ceinture, alluma le contact, démarra et la DS se mit en route vers le Citizen Hotel où logeait Lydia.
Durant le trajet, le consultant fit de son mieux pour respecter les limitations de vitesse, éviter de griller un feu rouge ou de rater une bifurcation ou de tourner dans le mauvais sens… mais plus la tante névrosée lui donnait des ordres du genre « Regardez devant vous ! », « prenez à droite, c’est plus rapide ! », « faites attention aux feux », « pas trop vite. », « pas trop près ! » plus il avait du mal à garder la tête froide sous ses ordres.
Il comprit la colère, l’agacement, l’insubordination de Teresa envers cette bonne femme qui pense tout contrôler sur le plan professionnel et personnel ainsi que sur la vie de ses nièces et neveux, surtout celle de Lisbon, Sa Lisbon.
Mais derrière cette carapace rigide et glaciale de Lydia, Patrick sentit une souffrance voire une immense envie de la vie amoureuse des autres, alors que la sienne était un véritable labyrinthe au niveau de l’engagement plus principalement.
Le mentaliste venait peut-être de découvrir la véritable raison de la rigidité, le nombrilisme de la tante, mais il ne souhaita pas évoquer le sujet tant qu’il n’était pas encore sûr à 100% de son hypothèse.
Environ après un quart d’heure de route, sans trop de circulation, la DS se gara devant le trottoir en bas du Citizen Hotel, sans encombre. Patrick éteignit ses feux et coupa le contact. Un portier en uniforme s’avança vers la voiture alors que Lydia détacha sa ceinture.
- Bien ! S’exprima Lydia ; je vous remercie de m’avoir reconduite à l’hôtel Patrice. J’espère que d’ici là, vous améliorerez votre conduite parce que j’ai l’impression que vous avez eu votre permis dans un paquet de céréales pour enfant. Fit-elle d’un air sec.
Jane ne fit rien malgré qu’il sente sa mâchoire se crisper, ses dents se serrer mais resta calme comme il le pouvait pendant que l’affreuse tante continua sa vague de reproches.
- Permettez-moi de vous dire en toute franchise que vous n’êtes pas le genre de mari assez bien pour ma nièce. Pour elle, il faut qu’un homme lui offre luxe, confort et qui serait prêt à tout pour elle et pour ça, vous êtes loin d’être à la hauteur.
Zen, Patrick ! Zen ! Reste Zen ! Se dit-il mentalement en serrant encore plus les dents.
- Puis un conseil, poursuivit-il d’un air passif agressif ; si vous voulez donner luxe et confort à Teresa, refaites des études pour faire travailler votre cerveau et vous rendre un peu plus mâture. Puis entre nous, je ne vois pas pourquoi Tess vous a choisi !
Lydia lui fit un sourire sarcastique et autosatisfait au moment où le portier lui ouvrit la portière de son côté, elle descendit du véhicule et le portier ferma la porte derrière elle. Jane bouillonnait de l’intérieur, le sarcasme de cette tante mégère le rendait ainsi que Lisbon dans un tel état de fureur qu’il en avait assez, puis comprit que son hypothèse était juste, mais là ça allait trop loin.
Là, vraiment, trop c’est trop ! Désolé Lisbon !
Il descendit du véhicule et retint la tante.
- Lydia ! L’appela-t-il.
Celle-ci se tourna automatiquement vers le consultant qui rejoignit le trottoir à quelques mètres d’elle.
- Je veux vous parler seul à seule. Maintenant. Exigea-t-il fermement.
*
Vêtue d’un débardeur vert émeraude sous un sweat en velours noir avec l’écusson rouge et blanc de l’équipe de Chicago Bulls (NBA - basket-ball) puis d’un short de sport blanc avec 2 traits noirs sur les côtés, Lisbon faisait les cent pas dans son salon en regardant sans arrêt son portable posé sur la table basse. Il était déjà 23h15 et ça faisait presque une demi-heure que Patrick et Lydia étaient partis.
Quand Jane l’avait informée de son plan, elle n’avait pas hésité une seule seconde et quand sa tante fut partie, la jeune femme en était soulagée qu’elle fût prête à sauter sur tous les toits, mais il fallait qu’elle se calme parce que sa tante pouvait – si elle faisait preuve d’attention pour une fois dans sa vie – l’appeler à n’importe quel moment et il fallait rester dans ce rôle durant un bon moment pour que ce soit vrai. Pas un seul coup de fil depuis, Teresa avait eu largement le temps de se changer, se démaquiller et se coiffer d’une tresse sur le côté. Mais le temps passait, plus elle commençait sérieusement à se faire du souci.
Etaient-ils tombés en panne ? Parce qu’avec le cercueil en ferraille de Jane, on ne sait jamais. Avaient-ils eu un accident ? Non, sinon on l’aurait tout de suite appelée et elle serait déjà à l’hôpital à l’heure qu’il est. Les embouteillages ? Ca ne pouvait pas être ça non plus, sinon le consultant l’aurait appelée – s’il avait eu au moins la délicatesse de le faire encore. Alors pourquoi ?
Très vite, elle fut sortie de ses pensées quand son téléphone vibra sur la table, elle se précipita dessus en saisissant frénétiquement son mobile mais fut coupée dans son élan voyant le numéro sur son petit écran : celui de tante Lydia.
Lisbon prit une profonde inspiration en paraissant assez « éméchée » par l’alcool puis décrocha.
- Lisbon !?! Fit-elle d’une voix à peine audible.
- Oh, ma chère nièce ! Ma chère Teresa ! S’exprima Lydia d’une voix étranglée.
En entendant avec surprise et incompréhension le son de la voix de sa tante, Lisbon s’inquiéta très vite et elle reprit un air presque normal.
- Tante Lydia ? Ca va ? S’inquiéta-t-elle.
- Oh ma chérie ! Je suis vraiment, vraiment mais vraiment désolée ! S’excusa-t-elle presque en sanglots.
- Vraiment désolée pour quoi ? Insista-t-elle.
- Pour tout le mal que je t’ai fait ainsi qu’à tes frères, lui répondit-elle en reniflant ; d’avoir contrôlé ta vie au doigt et à l’œil, d’avoir essayé de mettre fin à tes fiançailles et de te rendre malheureuse… je suis vraiment désolée pour que je t’ai fait.
Sous cette révélation imprévue, Teresa resta silencieuse ne savant pas trop quoi dire ni trop quoi penser.
- Je sais qu’il est tard pour des excuses, poursuivit Lydia ; mais s’il te plaît, pardonnes-moi. J’ai agi comme un monstre qui voulait faire souffrir ceux que j’aime dont toi, ce qui ont trouvé le bonheur alors que je ne cherchais qu’à le détruire parce que je… j’étais jalouse, je t’enviais d’avoir trouvé le bonheur auprès de Patrick alors que je ne l’ai jamais connu au cours de mes 5 mariages.
A entendre sa tante dire pour la première fois « Patrick », la jeune femme fut stupéfaite mais un sourire apparut sur son visage dans un secouement de tête en se disant que son consultant lui avait remonté les bretelles pour qu’elle réagisse ainsi.
- Teresa, continua Lydia ; organises le mariage de tes rêves puis n’hésites pas à m’appeler si t’as besoin d’aide pour le préparer, je vous souhaite à vous deux tout le bonheur du monde et ne le laisse pas filer : Patrick c’est l’homme de ta vie. Pardonne-moi, ma chérie.
- Euh… bien euh… merci tante Lydia et euh… j’accepte tes excuses… bafouilla Lisbon encore stupéfaite.
- Oh, merci. Lui remercia Lydia soulagée et émue ; tu es vraiment un ange. Tous mes vœux de bonheur à tous les deux encore.
- … Merci. La remercia Lisbon.
Une fois le portable raccroché, la belle brunette fut encore toute surprise voire étonnée et perplexe par le changement radical, plutôt soudain, du comportement de sa tante envers elle. Lisbon avait tout tenté pour que sa tante change de comportement mais tous efforts étaient en vain. Jusqu’à ce soir. Elle se doutait bien que son consultant était derrière ce changement mais comment avait-il fait ça ? Qu’est-ce qu’il lui avait dit, voire que lui avait-il fait pour qu’elle change ainsi ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Mais en tout cas, ça avait fait de l’effet.
Soudain, son téléphone sonna à nouveau et décrocha aussitôt sans réfléchir.
- Lisbon !... Jane ! dit-elle surprise ; quoi ? À cette heure-ci ? Je vous rejoins où ?
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
C'est cruel de couper ici, j'espère que t'as honte de toi au moins ?!? lol ! Sérieusement, c'est génial ! J'adore trop le plan de Jane et Lisbon pour congédier la tante, et Jane qui lui a remonté les bretelles je veux trop savoir ce qu'il lui a dit !!! Et pour le final, tu nous prévois du Jisbon pas vrai ??
Encore bravo et merci, c'est super !
Encore bravo et merci, c'est super !
Cdt63- Gardien du parking
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Qu'est ce que Jane a bien put raconter à Taty Lydia pour la transformer à ce point
Et le coup de fil final ...un RV romantique sans l'horrible tante derrière
Et le coup de fil final ...un RV romantique sans l'horrible tante derrière
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
aah j'adore cette suite ! c'était trop bien !!
Ils ont eu un bon plan pour faire partir la tante lydia lol
et Jane qui a du dire les 4 vérités à la tante, c'est vraiment génial !!
je me demande ce qu'il a bien pu lui dire...
mais en tout cas ça a été très efficace :)
maintenant la fin .... hum je me demande ce que Jane à en tête en demandant à Lisbon de le rejoindre ...
j'ai vraiment hâte de lire la prochaine suite
Ils ont eu un bon plan pour faire partir la tante lydia lol
et Jane qui a du dire les 4 vérités à la tante, c'est vraiment génial !!
je me demande ce qu'il a bien pu lui dire...
mais en tout cas ça a été très efficace :)
maintenant la fin .... hum je me demande ce que Jane à en tête en demandant à Lisbon de le rejoindre ...
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