Le fiancé parfait d'un soir ^
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Le fiancé parfait d'un soir ^
Coucou
Voici ma nouvelle fic Je sais que j'en ai une en cours mais j'avais envie de la poster vu que c'est la rentrée de la team TM, ce soir, autant le fêter
Au départ, ça devait être un OS mais la tonne d'idées que j'ai eu, c'est devenue une fic C'est assez romantique désolée mais je ne suis pas vraiment très douée pour le genre dramatique et sadique mais j'espère que ça vous plaira
Bonne lecture… pendant que moi, je me sauve
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Seule dans son bureau remplissant une tonne de paperasse en retard, l’agent Teresa Lisbon y travaillait dans le calme, tranquille, sans un bruit, sans que son fameux et emmerdeur de consultant du nom de Patrick Jane ne vienne la déranger. Mais elle admit qu’il lui manquait et s’avoua que d’entendre sa voix chaleureuse, de voir son sourire craquant ou de rire face à ses blagues idiotes lui ferait le plus grand bien.
Mais tout à coup, le téléphone sonna. Elle quitta ses dossiers, posa son stylo dans la table et décrocha aussitôt.
- Lisbon !
- Bonjour Teresa ! Salua une voix féminine dans le combiné d’un air autoritaire ; et s’il te plaît, sois un peu plus sociable quand tu décroches.
Soudain, son regard s’écarquilla quand elle reconnut la voix à l’autre bout du fil. Lisbon bouillonna d’hystérie, de panique et de colère.
- Euh… tan… tante Lydia ! Arriva-t-elle à dire restant sans voix ; mais com… comment as-tu eu mon numéro ?
- D’abord, on dit bonjour quand on est polie jeune fille ! Prévint-elle d’un ton glacial
Teresa soupira d’exaspération en levant au ciel avec la mâchoire crispée en se forçant à garder la tête froide. Sa tante Lydia poursuivit.
- Puis pour répondre à ta question, c’est ton frère, James qui a eu l’amabilité de me dire que tu travaillais pour l’Etat de Californie, je te félicite ma chérie.
- Ah, je te remercie beaucoup ma chère tante. La remercia Lisbon d’un ton ironique sans enthousiasme
- Tes frères ont une vie de famille heureuse d’après ce qu’il m’a dit et toi tu en as une aussi j’espère ? Questionna Lydia.
Face à cette question, Lisbon ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit. La jeune femme fut prise d’un malaise assez embarrassant car elle n’avait pas eu le temps d’avoir une vie privée mais d’un côté, elle ne le souhaitait pas. Depuis pas mal de temps, les hommes la décevaient énormément car ils la draguaient la faisant croire des tas de choses alors que c’était seulement pour l’avoir dans leur lit.
Lisbon en avait eu assez, mais depuis des années, un seul homme occupait une place importante son cœur. Elle se tourna vers la vitre en réussissant à apercevoir les cheveux blonds de Patrick Jane dépasser du divan en cuir marron.
Patrick Jane. Cet homme brisé par le chagrin à cause de la mort de sa femme et de sa fille, les deux êtres les plus chers à son cœur ; cet homme invivable qui lui rendait la vie impossible depuis tout ce temps, mais qui réussissait chaque jour à la faire rire, la faire sourire, à l’écouter, à la réconforter ainsi qu’à la rendre heureuse. Il était attentif, gentil, protecteur, drôle, tendre avec elle et c’est tout ce qu’elle attendait d’un homme. C’était le genre d’homme idéal dont elle avait toujours rêvé.
- Teresa ? Je te prie de me répondre s’il te plaît ! Cria tante Lydia d’une telle froideur et autorité.
Cette dernière sursauta et la fit sortir de sa rêverie en la ramenant malheureusement à la réalité.
- Euh… Excuse-moi, tante Lydia, j’étais occupée. Mentit-elle.
- Bien sûr, toujours en train de rêver, je suppose. Supposa-t-elle ironique ; je vais me le répéter une dernière fois, est-ce que tu as une vie de famille ma chère nièce ?
Lisbon ne savait toujours pas quoi répondre à cette question ce qui l’a mit très mal à l’aise. Elle jeta un œil vers le canapé où son consultant s’était mis en position assise en lisant un livre, mais très vite, elle tourna aussi vite la tête lorsqu’il leva son regard bleu transperçant. La belle brune sentit bien que son consultant avait le regard dans sa direction bien qu’il avait des doutes qu’elle le dévorait des yeux, il était mentaliste, pas dupe.
Puis soudain, Teresa sortit quelque chose d’inimaginable et de totalement dingue.
- Euh… Oui. Je viens de me fiancer. Sortit-elle le ton dégagé et gêné.
Très vite, elle se surprit d’inventer un pareil mensonge qu’elle regretta aussitôt mais il était trop tard pour faire machine arrière.
- Ah ! C’est bien ! Répondit Lydia simplement ; je souhaiterais le rencontrer. Qui est l’heureux élu ? Ton frère ne m’a rien dit !
- Et bien… commença Lisbon ; je ne lui parle pas trop de mon travail, ni de moi tu sais… et puis c’est récent…
- Alors c’est qui ? lui répondit-elle impatiente.
- Euh… Patrick Jane… quelqu’un avec qui je travaille… dit-elle très doucement.
- Très bien. Justement, je suis de passage en Californie ce week-end pour un séminaire; lui coupa sa tante, mais je ne serais pas disponible durant ces 2 jours.
- Quel dommage ! Répliqua Lisbon ironique et soulagée.
- Ca commence demain matin à la première heure, informa Lydia ; puis j’ai vraiment hâte de rencontrer ton futur époux, donc je pense que dîner ce soir tous les trois serait bien.
- Ce soir ? Répéta la jeune femme surprise.
- Je peux avoir ton adresse s’il te plaît ? Demanda Lydia sans prêter aucune attention à sa question.
Serrant fort ses dents en essayant de se retenir de hurler, Lisbon s’exécuta.
- Bien, je passerai chez toi vers 20h30 et portez tous les deux une tenue convenable s’il te plaît. Exigea sa tante avant de raccrocher.
Mais aucun problème, c’est normal ma chère tante… Merci, bonne journée à toi aussi. Oui, à ce soir. Pensa Teresa ironiquement en raccrochant brutalement le téléphone.
- Quelle plaie celle-là ! Râla Lisbon en mettant sa tête entre ses mains.
C’était tout le temps, la même chose. A chaque fois que tante Lydia l’appelait, Teresa avait envie de hurler voir l’étriper. Lisbon haïssait sa tante depuis des années. Après le décès de son père, elle et ses trois jeunes frères avaient été logés chez Lydia pendant un moment. Sa tante était maniaque, autoritaire, froide, égocentrique, superficielle, tout ce qui donnait la signification d’une avocate fiscaliste dans les grosses entreprises. Lydia les forçait à s’habiller correctement, à faire le ménage tous les jours, chacun leur tour, de mettre la table, de préparer le petit déjeuner avec application, de ranger leurs chaussures dès qu’ils rentraient de l’école… Chez elle, c’était la vieille d’école voir le campement militaire ! Pire que cela, c’était presque de l’esclavagisme !
Mais qu’est-ce qui m’a pris aussi de dire une connerie pareille !?!
Teresa s’en voulait affreusement d’avoir lancé à sa tante qu’elle était fiancée. Et pas fiancée avec n’importe qui. Avec son consultant. Avec Patrick Jane ! C’est vraiment le bouquet, déjà qu’elle ne supportait pas sa vicieuse de tante, il fallait qu’elle supporte son consultant durant toute une soirée !
Mais au fond d’elle, elle l’avait choisi lui car elle était amoureuse de cet homme qui à la fois lui pourrissait sa vie et à la fois lui faisait sourire. Elle avait vu qu’il était différent des autres hommes qu’elle avait rencontrés durant des années, des hommes qui lui faisaient le même discours et qui regardaient ses lèvres, sa silhouette de déesse ou ses jambes fines, mais jamais un seul d’entre eux ne l’avait regardé vraiment dans les yeux. Alors que lui, Patrick Jane la regardait dans les yeux avec un tel trouble et d’une telle intensité comme aucun autre avant lui.
Ce n’est peut-être pas une aussi mauvaise chose finalement !?! Songea-t-elle en relevant la tête.
Elle chassa cette pensée disproportionnée de son esprit en secouant la tête, se leva de son fauteuil et quitta son bureau pour se chercher sa boisson favorite, le café, elle en avait grand besoin.
Dans la cuisine, elle passa dans le dos de son consultant qui se prépara sa boisson préférée qu’était le thé. Rien que de sentir l’odeur l’écœura qu’elle fit une légère grimace en se dirigeant vers la cafetière et se trouva à quelques centimètres de Jane qui se tourna vers elle.
- Salut Lisbon. Salua Jane gentiment.
- Salut. Salua-t-elle presque dans un murmure sans se tourner vers lui.
Sa tasse à la main, s’appuyant contre le rebord, le beau blond observa attentivement sa ravissante patronne qui versait le breuvage noir dans sa tasse d’un air tendu.
Il se doutait bien qu’il y avait quelque chose qui la tourmentait, il pouvait lire en elle comme un livre ouvert. Lisbon but une gorgée de café et dès qu’elle se tourna, vit le regard de Jane posé sur elle. Elle fut aussitôt gênée et agacée, mais sans la laisser indifférente. Un ange passa puis Lisbon brisa le silence alors que Jane but son thé.
- Quoi ? Demanda-t-elle.
- Vous avez l’air contrariée Lisbon.
- Non, pas du tout. Mentit-elle.
- Si, si ! Votre ride entre les sourcils est bien prononcée, dit-il en indiquant la ride entre les sourcils sur son visage du doigt ; ce coup de fil que vous avez reçu vous a contrarié, j’ai raison ?
- Ce qui me contrarie, c’est vous. Ironisa-t-elle en s’en allant.
Elle s’éloigna de lui avec une mine triste et sa tasse de café dans les mains. Elle leva les yeux au ciel avant de fermer les yeux dans une grimace en se traitant d’idiote.
- Lisbon. La retint Patrick.
Il lui prit délicatement le poignet en se tournant vers elle et Lisbon se tourna automatiquement vers lui en capturant son regard océan.
- Je sais bien que vous êtes contrariée à cause de ce coup de téléphone de tout à l’heure, n’essayez pas de me mentir encore car vous mentez très mal, dit-il sérieux ; sachez que vous pouvez vous confier à moi, Lisbon si vous avez besoin d’une oreille attentive ou de quoi que ce soit. Je serais toujours là pour vous, ne l’oubliez pas. Ajouta-t-il d’un ton radouci en la regardant dans les yeux.
En entendant ces mots, Teresa se tut. Patrick était peut-être un tricheur professionnel, un manipulateur, mais ses yeux ne trahissaient pas ses paroles. Il était sincère, prévenant, franc et tendre, ce qui la touchait. Ils se regardèrent longuement les yeux dans les yeux, Lisbon inspira profondément en sentant son cœur battre la chamade par ce regard transperçant et troublant de son consultant.
Elle brisa le silence dans un souffle.
- Venez, ce serait mieux de discuter de ça en privé. Dit-elle.
- Les dames d’abord. Dit-il simplement d’un air galant dans un sourire.
Lisbon ouvrit la marche en se dirigeant vers son bureau en dessinant un léger sourire sur ses lèvres et Jane lui emboîta le pas en abandonnant tous deux leur boisson dans la cuisine.
Une fois qu’ils entrèrent, Jane ferma la porte derrière lui en voyant la jeune femme assez nerveuse et totalement perdue comme si elle ne savait pas par où commencer.
Teresa prit une grande bouffée d’oxygène et commença à s’expliquer.
- Bon, ce que je m’apprête à vous dire ne doit pas sortir de cette pièce et croyez-moi, je me sens suffisamment idiote à propos de tout ça.
- Calmez-vous, Lisbon et dites-moi ce qui ce passe. Tenta Jane de la calmer en levant ses mains.
- Ok. Soupira-t-elle ; j’ai reçu un appel de ma tante avec qui j’ai coupé les ponts depuis un bye…
- J’ai compris, vous ne la supportez pas car elle est vicieuse. Lui coupa-t-il.
- Vous n’avez pas idée et croyez-moi, elle est encore pire que vous. Soupira-t-elle agacée levant les yeux au ciel.
- Oh ! Je suis flatté. Répliqua-t-il.
- C’est une avocate fiscaliste dans les entreprises bourgeoises, très maniaque, égoïste, superficielle, avec qui j’ai vécu ainsi que mes frères après la mort de mon père. Enchaîna-t-elle.
A la dernière phrase, Jane baissa la tête d’un air gêné et confus en ne s’imaginant pas la souffrance de Lisbon vécue durant sa jeunesse. Elle vit sa réaction et elle regarda à droite et à gauche d’un air désolé puis reprit.
- Elle… Elle voulait avoir de mes nouvelles sans s’y intéresser vraiment et c’est là que je…
Lisbon mit sa phrase en suspense, baissa la tête en sentant ses joues virer au rouge.
- Que vous… Insista Jane
- Que je… je lui ai dit que j’étais fiancée… avec vous et… elle veut vous rencontrer ! Bafouilla-t-elle mal à l’aise.
- Quoi ? Avec moi ? S’étonna Jane surpris.
Teresa se contenta de confirmer sa réponse en acquiesçant de la tête.
Patrick écarquilla les yeux en caressant sa nuque d’un air gêné et se mit à sourire en secouant la tête. Mais combien de fois avait-il tenté de se rapprocher d’elle ? Combien de fois avait-il essayé de lui avouer ce qu’il ressentait ? Il n’arrivait même plus à les compter. Depuis quelques temps, il ne voyait plus Teresa comme sa confidente, son amie, sa meilleure amie ; elle représentait beaucoup plus que ça pour lui, il éprouvait bien plus que de l’amitié. C’était de l’amour. Il était amoureux d’elle, il l’aimait telle qu’elle était, mais n’osait pas franchir le pas car ce serait comme s’il trompait sa femme qu’il aimait encore. Angela restera toujours dans son cœur mais Lisbon était la femme de sa vie avec qui il voulait refaire sa vie.
Jane soupira alors que Lisbon, mal à l’aise, brisa le silence.
- Je suis désolée, Jane. S’excusa-t-elle ; j’étais totalement stupide d’avoir agi sans vous en parler avant.
- Très bien, j’accepte. Rétorqua-t-il.
La jeune femme se tourna vers lui, surprise de sa réponse.
- Quoi ? Se contenta-t-elle de demander.
- Oui, je ne vais pas vous laisser tomber puis j’avoue que je vais bien m’amuser. S’expliqua-t-il.
- Avec elle, vous pouvez toujours rêver. Ironisa Lisbon.
- Elle vient quand nous rendre visite votre vipère de tante ? Demanda Jane.
- Ce soir, à 20h30. Répondit-elle ; et… merde ! Il faut que je cuisine parce que Madame ne veut pas qu’on voit une touche de gras sur ses hanche, aussi qu’on s’habille de façon convenable. Ajouta-t-elle dans un soupire d’agacement.
- D’accord, j’y serai. Dit-il en tournant les talons.
Lisbon soupira de soulagement étant libérée un poids qui pesait lourd sur ses épaules pendant Jane ouvrit la porte. Mais alors que la belle brune s’installa derrière son bureau, son consultant resta au pas de la porte et se tourna vers elle.
- Pour le dîner ce soir, chérie, j’espère que tu as mieux que ce pantalon dans ton placard, même si tu le portes très bien ! Répliqua-t-il d’un ton charmeur.
Il fit un sourire accompagné d’un clin d’œil. Lisbon lui lança une balle en mousse avec agacement mais Jane l’évita de justesse en fermant la porte.
Voici ma nouvelle fic Je sais que j'en ai une en cours mais j'avais envie de la poster vu que c'est la rentrée de la team TM, ce soir, autant le fêter
Au départ, ça devait être un OS mais la tonne d'idées que j'ai eu, c'est devenue une fic C'est assez romantique désolée mais je ne suis pas vraiment très douée pour le genre dramatique et sadique mais j'espère que ça vous plaira
Bonne lecture… pendant que moi, je me sauve
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Titre : Le fiancé parfait d'un soir
Personnages : Plus principalement : Jane & Lisbon; brièvement la team et Lydia Lisbon, la tante de Lisbon.
Genre : Humour /Romance
Résumé :
Lisbon reçoit un coup de téléphone très spécial, celle de Lydia, sa tante de nature froide, distante et superficielle. Teresa ment à sa tante sur sa vie privée, elle lui annonce qu'elle est fiancée à son consultant, Patrick Jane et Lydia souhaiterait le rencontrer, le soir-même.
Comment Lisbon va-t-elle s'en sortir ? Puis comment Jane va-t-il réagir en apprenant qu'il doit jouer le fiancé parfait durant la soirée pour les beaux yeux de Lydia ?
Sommaire :
- Partie I ===> Page 1
- Partie II ===> Page 1
- Partie III ===> Page 2
- Partie IV ===> Page 2
- Partie V ===> Page 3
- Partie VI ===> Page 3
- Partie VII ===> Page 4
- Partie VIII ===> Page 5
Personnages : Plus principalement : Jane & Lisbon; brièvement la team et Lydia Lisbon, la tante de Lisbon.
Genre : Humour /Romance
Résumé :
Lisbon reçoit un coup de téléphone très spécial, celle de Lydia, sa tante de nature froide, distante et superficielle. Teresa ment à sa tante sur sa vie privée, elle lui annonce qu'elle est fiancée à son consultant, Patrick Jane et Lydia souhaiterait le rencontrer, le soir-même.
Comment Lisbon va-t-elle s'en sortir ? Puis comment Jane va-t-il réagir en apprenant qu'il doit jouer le fiancé parfait durant la soirée pour les beaux yeux de Lydia ?
Sommaire :
- Partie I ===> Page 1
- Partie II ===> Page 1
- Partie III ===> Page 2
- Partie IV ===> Page 2
- Partie V ===> Page 3
- Partie VI ===> Page 3
- Partie VII ===> Page 4
- Partie VIII ===> Page 5
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Partie I :
Seule dans son bureau remplissant une tonne de paperasse en retard, l’agent Teresa Lisbon y travaillait dans le calme, tranquille, sans un bruit, sans que son fameux et emmerdeur de consultant du nom de Patrick Jane ne vienne la déranger. Mais elle admit qu’il lui manquait et s’avoua que d’entendre sa voix chaleureuse, de voir son sourire craquant ou de rire face à ses blagues idiotes lui ferait le plus grand bien.
Mais tout à coup, le téléphone sonna. Elle quitta ses dossiers, posa son stylo dans la table et décrocha aussitôt.
- Lisbon !
- Bonjour Teresa ! Salua une voix féminine dans le combiné d’un air autoritaire ; et s’il te plaît, sois un peu plus sociable quand tu décroches.
Soudain, son regard s’écarquilla quand elle reconnut la voix à l’autre bout du fil. Lisbon bouillonna d’hystérie, de panique et de colère.
- Euh… tan… tante Lydia ! Arriva-t-elle à dire restant sans voix ; mais com… comment as-tu eu mon numéro ?
- D’abord, on dit bonjour quand on est polie jeune fille ! Prévint-elle d’un ton glacial
Teresa soupira d’exaspération en levant au ciel avec la mâchoire crispée en se forçant à garder la tête froide. Sa tante Lydia poursuivit.
- Puis pour répondre à ta question, c’est ton frère, James qui a eu l’amabilité de me dire que tu travaillais pour l’Etat de Californie, je te félicite ma chérie.
- Ah, je te remercie beaucoup ma chère tante. La remercia Lisbon d’un ton ironique sans enthousiasme
- Tes frères ont une vie de famille heureuse d’après ce qu’il m’a dit et toi tu en as une aussi j’espère ? Questionna Lydia.
Face à cette question, Lisbon ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit. La jeune femme fut prise d’un malaise assez embarrassant car elle n’avait pas eu le temps d’avoir une vie privée mais d’un côté, elle ne le souhaitait pas. Depuis pas mal de temps, les hommes la décevaient énormément car ils la draguaient la faisant croire des tas de choses alors que c’était seulement pour l’avoir dans leur lit.
Lisbon en avait eu assez, mais depuis des années, un seul homme occupait une place importante son cœur. Elle se tourna vers la vitre en réussissant à apercevoir les cheveux blonds de Patrick Jane dépasser du divan en cuir marron.
Patrick Jane. Cet homme brisé par le chagrin à cause de la mort de sa femme et de sa fille, les deux êtres les plus chers à son cœur ; cet homme invivable qui lui rendait la vie impossible depuis tout ce temps, mais qui réussissait chaque jour à la faire rire, la faire sourire, à l’écouter, à la réconforter ainsi qu’à la rendre heureuse. Il était attentif, gentil, protecteur, drôle, tendre avec elle et c’est tout ce qu’elle attendait d’un homme. C’était le genre d’homme idéal dont elle avait toujours rêvé.
- Teresa ? Je te prie de me répondre s’il te plaît ! Cria tante Lydia d’une telle froideur et autorité.
Cette dernière sursauta et la fit sortir de sa rêverie en la ramenant malheureusement à la réalité.
- Euh… Excuse-moi, tante Lydia, j’étais occupée. Mentit-elle.
- Bien sûr, toujours en train de rêver, je suppose. Supposa-t-elle ironique ; je vais me le répéter une dernière fois, est-ce que tu as une vie de famille ma chère nièce ?
Lisbon ne savait toujours pas quoi répondre à cette question ce qui l’a mit très mal à l’aise. Elle jeta un œil vers le canapé où son consultant s’était mis en position assise en lisant un livre, mais très vite, elle tourna aussi vite la tête lorsqu’il leva son regard bleu transperçant. La belle brune sentit bien que son consultant avait le regard dans sa direction bien qu’il avait des doutes qu’elle le dévorait des yeux, il était mentaliste, pas dupe.
Puis soudain, Teresa sortit quelque chose d’inimaginable et de totalement dingue.
- Euh… Oui. Je viens de me fiancer. Sortit-elle le ton dégagé et gêné.
Très vite, elle se surprit d’inventer un pareil mensonge qu’elle regretta aussitôt mais il était trop tard pour faire machine arrière.
- Ah ! C’est bien ! Répondit Lydia simplement ; je souhaiterais le rencontrer. Qui est l’heureux élu ? Ton frère ne m’a rien dit !
- Et bien… commença Lisbon ; je ne lui parle pas trop de mon travail, ni de moi tu sais… et puis c’est récent…
- Alors c’est qui ? lui répondit-elle impatiente.
- Euh… Patrick Jane… quelqu’un avec qui je travaille… dit-elle très doucement.
- Très bien. Justement, je suis de passage en Californie ce week-end pour un séminaire; lui coupa sa tante, mais je ne serais pas disponible durant ces 2 jours.
- Quel dommage ! Répliqua Lisbon ironique et soulagée.
- Ca commence demain matin à la première heure, informa Lydia ; puis j’ai vraiment hâte de rencontrer ton futur époux, donc je pense que dîner ce soir tous les trois serait bien.
- Ce soir ? Répéta la jeune femme surprise.
- Je peux avoir ton adresse s’il te plaît ? Demanda Lydia sans prêter aucune attention à sa question.
Serrant fort ses dents en essayant de se retenir de hurler, Lisbon s’exécuta.
- Bien, je passerai chez toi vers 20h30 et portez tous les deux une tenue convenable s’il te plaît. Exigea sa tante avant de raccrocher.
Mais aucun problème, c’est normal ma chère tante… Merci, bonne journée à toi aussi. Oui, à ce soir. Pensa Teresa ironiquement en raccrochant brutalement le téléphone.
- Quelle plaie celle-là ! Râla Lisbon en mettant sa tête entre ses mains.
C’était tout le temps, la même chose. A chaque fois que tante Lydia l’appelait, Teresa avait envie de hurler voir l’étriper. Lisbon haïssait sa tante depuis des années. Après le décès de son père, elle et ses trois jeunes frères avaient été logés chez Lydia pendant un moment. Sa tante était maniaque, autoritaire, froide, égocentrique, superficielle, tout ce qui donnait la signification d’une avocate fiscaliste dans les grosses entreprises. Lydia les forçait à s’habiller correctement, à faire le ménage tous les jours, chacun leur tour, de mettre la table, de préparer le petit déjeuner avec application, de ranger leurs chaussures dès qu’ils rentraient de l’école… Chez elle, c’était la vieille d’école voir le campement militaire ! Pire que cela, c’était presque de l’esclavagisme !
Mais qu’est-ce qui m’a pris aussi de dire une connerie pareille !?!
Teresa s’en voulait affreusement d’avoir lancé à sa tante qu’elle était fiancée. Et pas fiancée avec n’importe qui. Avec son consultant. Avec Patrick Jane ! C’est vraiment le bouquet, déjà qu’elle ne supportait pas sa vicieuse de tante, il fallait qu’elle supporte son consultant durant toute une soirée !
Mais au fond d’elle, elle l’avait choisi lui car elle était amoureuse de cet homme qui à la fois lui pourrissait sa vie et à la fois lui faisait sourire. Elle avait vu qu’il était différent des autres hommes qu’elle avait rencontrés durant des années, des hommes qui lui faisaient le même discours et qui regardaient ses lèvres, sa silhouette de déesse ou ses jambes fines, mais jamais un seul d’entre eux ne l’avait regardé vraiment dans les yeux. Alors que lui, Patrick Jane la regardait dans les yeux avec un tel trouble et d’une telle intensité comme aucun autre avant lui.
Ce n’est peut-être pas une aussi mauvaise chose finalement !?! Songea-t-elle en relevant la tête.
Elle chassa cette pensée disproportionnée de son esprit en secouant la tête, se leva de son fauteuil et quitta son bureau pour se chercher sa boisson favorite, le café, elle en avait grand besoin.
Dans la cuisine, elle passa dans le dos de son consultant qui se prépara sa boisson préférée qu’était le thé. Rien que de sentir l’odeur l’écœura qu’elle fit une légère grimace en se dirigeant vers la cafetière et se trouva à quelques centimètres de Jane qui se tourna vers elle.
- Salut Lisbon. Salua Jane gentiment.
- Salut. Salua-t-elle presque dans un murmure sans se tourner vers lui.
Sa tasse à la main, s’appuyant contre le rebord, le beau blond observa attentivement sa ravissante patronne qui versait le breuvage noir dans sa tasse d’un air tendu.
Il se doutait bien qu’il y avait quelque chose qui la tourmentait, il pouvait lire en elle comme un livre ouvert. Lisbon but une gorgée de café et dès qu’elle se tourna, vit le regard de Jane posé sur elle. Elle fut aussitôt gênée et agacée, mais sans la laisser indifférente. Un ange passa puis Lisbon brisa le silence alors que Jane but son thé.
- Quoi ? Demanda-t-elle.
- Vous avez l’air contrariée Lisbon.
- Non, pas du tout. Mentit-elle.
- Si, si ! Votre ride entre les sourcils est bien prononcée, dit-il en indiquant la ride entre les sourcils sur son visage du doigt ; ce coup de fil que vous avez reçu vous a contrarié, j’ai raison ?
- Ce qui me contrarie, c’est vous. Ironisa-t-elle en s’en allant.
Elle s’éloigna de lui avec une mine triste et sa tasse de café dans les mains. Elle leva les yeux au ciel avant de fermer les yeux dans une grimace en se traitant d’idiote.
- Lisbon. La retint Patrick.
Il lui prit délicatement le poignet en se tournant vers elle et Lisbon se tourna automatiquement vers lui en capturant son regard océan.
- Je sais bien que vous êtes contrariée à cause de ce coup de téléphone de tout à l’heure, n’essayez pas de me mentir encore car vous mentez très mal, dit-il sérieux ; sachez que vous pouvez vous confier à moi, Lisbon si vous avez besoin d’une oreille attentive ou de quoi que ce soit. Je serais toujours là pour vous, ne l’oubliez pas. Ajouta-t-il d’un ton radouci en la regardant dans les yeux.
En entendant ces mots, Teresa se tut. Patrick était peut-être un tricheur professionnel, un manipulateur, mais ses yeux ne trahissaient pas ses paroles. Il était sincère, prévenant, franc et tendre, ce qui la touchait. Ils se regardèrent longuement les yeux dans les yeux, Lisbon inspira profondément en sentant son cœur battre la chamade par ce regard transperçant et troublant de son consultant.
Elle brisa le silence dans un souffle.
- Venez, ce serait mieux de discuter de ça en privé. Dit-elle.
- Les dames d’abord. Dit-il simplement d’un air galant dans un sourire.
Lisbon ouvrit la marche en se dirigeant vers son bureau en dessinant un léger sourire sur ses lèvres et Jane lui emboîta le pas en abandonnant tous deux leur boisson dans la cuisine.
Une fois qu’ils entrèrent, Jane ferma la porte derrière lui en voyant la jeune femme assez nerveuse et totalement perdue comme si elle ne savait pas par où commencer.
Teresa prit une grande bouffée d’oxygène et commença à s’expliquer.
- Bon, ce que je m’apprête à vous dire ne doit pas sortir de cette pièce et croyez-moi, je me sens suffisamment idiote à propos de tout ça.
- Calmez-vous, Lisbon et dites-moi ce qui ce passe. Tenta Jane de la calmer en levant ses mains.
- Ok. Soupira-t-elle ; j’ai reçu un appel de ma tante avec qui j’ai coupé les ponts depuis un bye…
- J’ai compris, vous ne la supportez pas car elle est vicieuse. Lui coupa-t-il.
- Vous n’avez pas idée et croyez-moi, elle est encore pire que vous. Soupira-t-elle agacée levant les yeux au ciel.
- Oh ! Je suis flatté. Répliqua-t-il.
- C’est une avocate fiscaliste dans les entreprises bourgeoises, très maniaque, égoïste, superficielle, avec qui j’ai vécu ainsi que mes frères après la mort de mon père. Enchaîna-t-elle.
A la dernière phrase, Jane baissa la tête d’un air gêné et confus en ne s’imaginant pas la souffrance de Lisbon vécue durant sa jeunesse. Elle vit sa réaction et elle regarda à droite et à gauche d’un air désolé puis reprit.
- Elle… Elle voulait avoir de mes nouvelles sans s’y intéresser vraiment et c’est là que je…
Lisbon mit sa phrase en suspense, baissa la tête en sentant ses joues virer au rouge.
- Que vous… Insista Jane
- Que je… je lui ai dit que j’étais fiancée… avec vous et… elle veut vous rencontrer ! Bafouilla-t-elle mal à l’aise.
- Quoi ? Avec moi ? S’étonna Jane surpris.
Teresa se contenta de confirmer sa réponse en acquiesçant de la tête.
Patrick écarquilla les yeux en caressant sa nuque d’un air gêné et se mit à sourire en secouant la tête. Mais combien de fois avait-il tenté de se rapprocher d’elle ? Combien de fois avait-il essayé de lui avouer ce qu’il ressentait ? Il n’arrivait même plus à les compter. Depuis quelques temps, il ne voyait plus Teresa comme sa confidente, son amie, sa meilleure amie ; elle représentait beaucoup plus que ça pour lui, il éprouvait bien plus que de l’amitié. C’était de l’amour. Il était amoureux d’elle, il l’aimait telle qu’elle était, mais n’osait pas franchir le pas car ce serait comme s’il trompait sa femme qu’il aimait encore. Angela restera toujours dans son cœur mais Lisbon était la femme de sa vie avec qui il voulait refaire sa vie.
Jane soupira alors que Lisbon, mal à l’aise, brisa le silence.
- Je suis désolée, Jane. S’excusa-t-elle ; j’étais totalement stupide d’avoir agi sans vous en parler avant.
- Très bien, j’accepte. Rétorqua-t-il.
La jeune femme se tourna vers lui, surprise de sa réponse.
- Quoi ? Se contenta-t-elle de demander.
- Oui, je ne vais pas vous laisser tomber puis j’avoue que je vais bien m’amuser. S’expliqua-t-il.
- Avec elle, vous pouvez toujours rêver. Ironisa Lisbon.
- Elle vient quand nous rendre visite votre vipère de tante ? Demanda Jane.
- Ce soir, à 20h30. Répondit-elle ; et… merde ! Il faut que je cuisine parce que Madame ne veut pas qu’on voit une touche de gras sur ses hanche, aussi qu’on s’habille de façon convenable. Ajouta-t-elle dans un soupire d’agacement.
- D’accord, j’y serai. Dit-il en tournant les talons.
Lisbon soupira de soulagement étant libérée un poids qui pesait lourd sur ses épaules pendant Jane ouvrit la porte. Mais alors que la belle brune s’installa derrière son bureau, son consultant resta au pas de la porte et se tourna vers elle.
- Pour le dîner ce soir, chérie, j’espère que tu as mieux que ce pantalon dans ton placard, même si tu le portes très bien ! Répliqua-t-il d’un ton charmeur.
Il fit un sourire accompagné d’un clin d’œil. Lisbon lui lança une balle en mousse avec agacement mais Jane l’évita de justesse en fermant la porte.
TBC...
Dernière édition par JisbonAddict le Dim 19 Fév 2012 - 15:43, édité 2 fois
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Ahhh trop cool que tu la postes déjà
Cette histoire me plaît bien et pourrait arriver (ben on peut toujours rêver non )
Jane est formidable d'accepter et j'adore sa dernière réplique
VLS!
Cette histoire me plaît bien et pourrait arriver (ben on peut toujours rêver non )
Jane est formidable d'accepter et j'adore sa dernière réplique
VLS!
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Une nouvelle de tes fics
J'adore le concept, j'adore l'idée, j'adore le début, j'adore les réactions des personnages
J'ai dit que j'adorais déjà cette fic?
Vive la suite
J'adore le concept, j'adore l'idée, j'adore le début, j'adore les réactions des personnages
J'ai dit que j'adorais déjà cette fic?
Vive la suite
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Ouais une nouvelle fic !!!!!!
Elle est géniale!! J'adore le concept, comment Lisbon se traite d'idiote, quand Jane lui dit qu'elle peut se confier à lui et surtout la dernière phrase!!!!! Vivement la suite pour pouvoir voir ce magnifique diner en compagnie de notre couple préféré!!!
Elle est géniale!! J'adore le concept, comment Lisbon se traite d'idiote, quand Jane lui dit qu'elle peut se confier à lui et surtout la dernière phrase!!!!! Vivement la suite pour pouvoir voir ce magnifique diner en compagnie de notre couple préféré!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Ohhhaaaaaa !!!!
Mais comment que c'est trop bien >w< [ oui le français ..... :pas_poss: ]
Bref, j'aime beaucoup l'idée de la tante et des ""fiançailles", ça va sûrement les rapprocher tout ça
J'ai hâte de voir ce que tout cela va donner
Mais comment que c'est trop bien >w< [ oui le français ..... :pas_poss: ]
Bref, j'aime beaucoup l'idée de la tante et des ""fiançailles", ça va sûrement les rapprocher tout ça
J'ai hâte de voir ce que tout cela va donner
VLS VLS
Straw-sama- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Dream ~
Localisation : W.W.W
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
J'aime vraiment ta nouvelle fic !!!!!
$Tu as toujours de bonne idees.
EN tout cas j'ai hate de voir comment va se passer ce diner !!!
Bisous
$Tu as toujours de bonne idees.
EN tout cas j'ai hate de voir comment va se passer ce diner !!!
Bisous
jisbon06- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick et Teresa
Loisirs : Lire des fanfictions Jisbon.
Localisation : Au CBI
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
JisbonAddict a écrit:[font=Comic Sans Ms]
- Pour le dîner ce soir, chérie, j’espère que tu as mieux que ce pantalon dans ton placard, même si tu le portes très bien !TBC...
Sa commence bien dis donc !!! Jane joue le jeu en plus, je sens qu'on va bien s'amuser avec cette fic! VLS VLS VLS !!!
tête d'abricot- Distributeur de café
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa Lisbon
Loisirs : Mentalist, Mentalist... Et encore Mentalist.
Localisation : Sacramento, en train de boire un thé avec Jane
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
c'est bizarre j'ai comme l'impression que ce diner va être mémorable
j'ai hâte de voir la confrontation entre la tante revêche et Jane
j'ai hâte de voir la confrontation entre la tante revêche et Jane
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Oh yeah !
Ah ce que j'aime les débuts comme ça !
Ca promet une belle soirée entre une Lisbon mal à l'aise et deux " maniaques du contrôle " qui vont se renvoyer la balle ! ( et du Jisbon bien sûr )
Vivement la suite !
Ah ce que j'aime les débuts comme ça !
Ca promet une belle soirée entre une Lisbon mal à l'aise et deux " maniaques du contrôle " qui vont se renvoyer la balle ! ( et du Jisbon bien sûr )
Vivement la suite !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Jane en fiancé d'un soir pourquoi pas après tout mais ça risque de faire des étincelles avec la tante de Lisbon
il me tarde de voir ça :bounce: :bounce: :bounce:
il me tarde de voir ça :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Le début est juste trop j'attends de voir comment va être le dîner mais je crois qu'on ne va pas s'ennuyer !
Cdt63- Gardien du parking
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
infiniment les filles pour vos commentaires qui me font super plaisir
Je suis soulagée mais aussi contente de voir que ça vous plaise j'avais peur que vous trouviez cela trop cliché, trop classique voir trop flou mais je suis rassurée maintenant en lisant vos supers coms
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite comme convenue
Désolée pour certaines, pour la confrontation entre Jane et tante Lydia Lisbon, vous allez devoir attendre le prochain chapitre
Pour l'instant, c'est un chapitre spécial préparatifs dont j'en connais certaines qui vont fondre à certains passages et dont vous m'en direz des nouvelles
J'espère en tout cas que ça vous plaiera
Bonne Lecture...
____________________________________________________________
Après avoir évité la balle en mousse en fermant à temps la porte du bureau de Lisbon, Jane se dirigea vers la cuisine dans un sourire amusé accompagné un léger rire. Dès son entrée dans la cuisine en prenant possession de sa tasse de thé, il sentit dans son dos un regard lourd d’un de ses collègues posé sur lui puis il se doutait déjà qu’on allait lui faire passer un savon parce qu’il avait énervé une fois de plus Lisbon – pas étonnant !
Dès qu’il se tourna en buvant une gorgée de sa boisson préférée encore tiède, Jane vit le regard sombre de son sage collègue, l’agent Kimball Cho qui le fixait d’un air stoïque, sans bouger d’un pouce. Le consultant resta à le regarder, sachant bien qu’il n’avait pas besoin de s’expliquer sur la raison de l’énervement de Lisbon - Dépôt de plainte de quelqu’un insulté par l’ancien médium ou encore qui n’avait pas apprécié un de ses plans foireux comme toujours.
Le mentaliste but une nouvelle gorgée de son thé sans quitter son ami asiatique du regard et brisa le silence.
- Oui, Cho, je t’écoute. Dit-il simplement.
- Pas la peine qu’on gaspille notre salive, on connaît tous les deux déjà la chanson. Fait Cho
- Ah oui ? Laquelle ? Demanda Jane en fronçant les sourcils.
- Celle qui a remporté un franc succès au sujet des plaintes dans le bureau de Lisbon. Répliqua l’asiatique.
Jane hocha la tête en marmonnant un « hum… » avant de boire une longue gorgée de son thé.
- Tu crois que ce tube est disponible en vinyle? Demanda-t-il d’un ton enthousiaste et amusé ; parce que j’ai un électrophone dans mon grenier et ça fait longtemps que je ne l’ai pas utilisé !
- Fous-toi de ma gueule ! Ironisa Kimball en s’éloignant de lui.
- Enfin, c’est juste une question ! Cria Jane en haussant les épaules.
Mais Cho ne se tourna pas et fit comme s’il n’avait rien entendu en rejoignant son bureau dans l’open space afin de se remettre au travail. De son côté, Patrick sourit d’un air amusé, termina son thé et son regard se perdit à travers les stores du bureau de Teresa où il vit la jeune femme plonger dans ses dossiers. S’il s’était comporté ainsi avec son collègue, c’était qu’il avait promis à Lisbon de ne rien dire à qui que ce soit et tenait à respecter sa promesse car il la respectait.
Un sourire illumina sur son visage quand il imagina que jouer les fiancés modèles aux yeux de sa tante, ça risquait pour lui d’être un jeu à la fois amusant et intéressant de découvrir cette fameuse vipère de tante de sa patronne aussi pourquoi elle la haïssait à ce point ainsi, découvrir la femme qui résonnait en Lisbon.
Puis si le mentaliste devait jouer le rôle du fiancé idéal, alors il devait prendre les choses en main et faire ses preuves face à la tante démoniaque, sosie de la belle-mère diabolique. Dans la foulée, Jane reposa sa tasse vide, se précipita à pas de loup vers l’open space, plutôt vers son canapé pour prendre sa veste, remit ses manches en place avant d’enfiler sa veste sous le regard curieux de ses collègues qui levèrent les yeux à peine de leurs travaux.
Et au moment où Jane ajusta le col de sa veste ainsi que celui de sa chemise, Rigsby intervint.
- Où tu vas à cette heure-ci ? Demanda le grand brun d’un ton sérieux et surpris.
Le mentaliste leva les yeux vers lui et haussa les épaules.
- Me promener. Répondit-il simplement d’un ton dégagé.
- Plutôt que tu t’enfuis pour éviter que Lisbon ne te flingue sur place. Répliqua Cho sans quitter des yeux son rapport.
Grace et Wayne étouffèrent un fou rire alors que Jane fit un sourire béat et amusé puis riposta.
- J’avoue que oui mais ça ne sera pas avec le flingue qu’elle porte à la ceinture. Riposta-t-il d’un air amusé et espiègle accompagné d’un sourire.
Alors que le mentaliste s’éclipsa d’un air satisfait de sa réplique en se dirigeant vers l’ascenseur, ses collègues s’échangèrent un regard interrogateur en cherchant à savoir ce que le blond voulait sous-entendre par là mais en vain, puis retournèrent en travail avec cet agacement de chercher ce qui Jane cherchait à dire.
Une fois arrivé au parking, accueilli par un temps ensoleillé, Patrick Jane leva à peine les bras, ferma les yeux laissant le soleil atteindre son visage et prit une grande bouffée d’oxygène. Il aimait sentir la chaleur naturelle du soleil contre sa peau ainsi que respirer la fraîcheur du vent. Il aimait ces petits plaisirs que le temps lui offrait.
Après cette petite séance plaisir, Patrick rejoignit sa DS bleu ciel - que Lisbon qualifiait de « machine infernale » ou encore « cercueil en ferraille » et cette pensée lui fit sourire - grimpa derrière le volant, mit sa ceinture de sécurité, alluma le contact, quitta le CBI et se mit en route.
Tout d’abord, s’ils voulaient faire croire à la tante qu’ils étaient fiancés, il fallait qu’ils habitent ensemble et que leur « petit nid d’amour » ait les goûts de chacun. Donc, pour cette première étape, il se rendit chez sa patronne, sans son accord car il savait qu’elle refuserait net tout en lui hurlant dessus qu’il aille fouiller dans son intimité et il en avait parfaitement conscience, mais il n’avait pas le choix puis tant pis s’il se faisait assassiner par Lisbon. Toute façon, ça risque d’arriver puis il fallait bien s’y faire !
Après 15 minutes de route sans dépasser les limitations de vitesse autorisées ni griller un seul feu rouge, la DS se gara le long du trottoir en face du domicile de Lisbon, Jane coupa le moteur, détacha sa ceinture et descendit de sa voiture.
Le mentaliste se dirigea vers la porte d’une petite maison moderne étant celle de sa patronne, il se doutait bien que la porte était fermée et qu’elle ne laissait aucun double de ses clés sous un pot de fleur, le paillasson ou autre, elle était trop méfiance puis prudente pour ce genre de chose et de plus, elle ne lui avait même pas donné la clé de chez elle – ça s’est malin !
Alors, il regarda autour de soi en faisant attention à ce que personne ne l’observe en croyant que c’était un cambrioleur, avant de sortir de la poche intérieure de sa veste un trombone, l’inséra dans la serrure puis la porte se déverrouilla.
Jane ouvrit la porte de la maison de Lisbon et dès qu’il pénétra à l’intérieur en refermant la porte derrière lui, il haussa les sourcils n’étant pas surpris de ce qu’il voyait. Ca n’avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois qu’il était venu chez elle, ce qui remontait à environ deux ans cela lorsqu’elle avait été accusée de meurtre, la jeune femme lui avait demandé de l’hypnotiser afin de retrouver la mémoire sur ce qu’elle avait fait peu de temps avant le meurtre, si bien qu’au final, elle avait été droguée par un salopard de psy intellect.
Et depuis ce temps-là, rien n’avait changé ni bougé. Des cartons qui restaient dans le salon voire dans la salle à manger, des vêtements traînant sur le canapé et le divan ; dans la cuisine, la vaisselle débordait à peine de l’évier, les placards et le réfrigérateur étaient à moitié vide ou ne contenant que des choses presque périmées. Patrick grimaça en voyant chacune de ses découvertes, se demanda s’il était tombé dans une maison inhabitée depuis un bon bout de temps ou est-ce que Teresa faisait exprès pour lui rendre la tâche difficile en sachant qu’il allait venir ?
Il opta pour la première hypothèse sachant bien qu’elle n’avait pratiquement pas le temps, qu’elle se consacrait toujours à son travail et que c’était quelqu’un de très fragile avec la souffrance qu’elle avait vécue dans sa jeunesse puis rien que d’y penser, le consultant se sentit mal à l’aise.
Jane chassa ces pensées de son esprit en secouant la tête, balaya le rez-de-chaussée du regard en prenant une profonde inspiration en passant à la réaction de Lisbon mais s’il devait jouer le rôle de son tendre et cher époux pour ce soir, ils devraient faire bonne impression donc pas le choix.
Le sexy consultant retira sa veste qu’il posa sur une chaise de la salle à manger, retroussa les manches de sa chemise avant de se frotter les mains et inspira profondément.
- Allez, au travail !
Puis il s’exécuta en sentant que ça risque d’être long, très long.
Dans la soirée, étant encore clouée sur son fauteuil derrière son bureau, Lisbon remplissait les dernières paperasses mais lorsqu’elle jeta un coup d’œil à sa montre : 19h40. Et à quelle heure déjà arrivait l’affreuse tatie Lydia ? 20h30 !
Merde !
Elle n’avait même pas vu le temps passer à vitesse grand V tellement elle était absorbée par son travail qu’elle avait totalement oublié que ce soir, ça va être le grand show mettant en scène un dîner de rencontre ainsi que de retrouvailles avec son énergumène de consultant jouant le rôle de son « fiancé » et sa répugnante de tante débarquant à la dernière minute.
Teresa se dépêcha de ranger ses dossiers, d’éteindre son ordinateur, de prendre ses affaires et d’éteindre la lumière de son bureau. Elle pensa avec angoisse qu’elle avait très mais très peu de temps pour faire un peu de rangement, dresser la table, préparer le dîner et se préparer.
Elle se dirigea vers l’ascenseur à toute vitesse et stoppa sa course en allant vers l’open space où ses collègues s’apprêtaient à s’en aller.
- Tout va bien, patron ? Demanda Grace inquiète.
- Oui, ça va, ne vous inquiétez pas. Lui rassura la brunette ; vous avez vu Jane ?
- Non, on ne l’a pas vu depuis qu’il est sorti de votre bureau. Répondit Rigsby.
- Et merde ! Pesta Lisbon agacée.
- Il y a un problème avec Jane ? Vous voulez qu’on l’appelle pour que vous puissiez le refaire le portrait ? Demanda Cho.
- Non, c’est bon, je pense savoir où le trouver. Dit-elle ; merci et bonne nuit, à demain.
- Vous de même, boss ! Saluèrent ses collègues à leur tour en chœur.
Mais à peine qu’ils la saluèrent, Lisbon avait déjà grimpé dans l’ascenseur.
Arrivée devant chez elle vers 20h, Teresa se dirigea vers sa maison en courant tellement pressée de mettre un peu d’ordre dans son cocon ainsi que sur elle mais à peine qu’elle arriva devant la porte en sortant son trousseau de clés pour les insérer dans la serrure, quelque chose l’intrigua. La jeune femme fronça les sourcils, tendit l’oreille vers la porte discrètement et entendit du bruit.
Mais c’était plus qu’un bruit, c’était quelqu’un qui chantonnait. Quelqu’un de culotté osait squatter chez elle et chanter!
D’instinct, elle plongea sa main dans son sac pour en sortir son arme personnelle qu’elle chargea, poussa lentement la porte qui s’ouvrit en grand et lorsqu’elle entra à l’intérieur en pointant son arme, ce fut la surprise – plutôt le choc.
Tous les cartons qui traînaient avaient disparu ainsi que ses vêtements, elle se souvenait qu’elle n’avait rien rangé depuis un long moment, mais pourtant, tout était parfaitement propre et un délicieux parfum d’orchidées et de rose flottait dans l’air. Elle s’aperçut que des fleurs étaient déposées un peu partout, elle fut étonnée mais enchantée de voir que ces fleurs rajoutaient un peu de gaieté dans son intérieur.
Elle fut stupéfaite quand elle tourna son regard vers la table de la salle à manger, magnifiquement dressée par une nappe blanche en soie brodée de jolis motifs en ivoire, avec 3 couverts – deux côte à côte et un en face – deux chandeliers une branche en argent dont les bougies étaient allumées puis les chaises étaient drapées d’une housse couleur ivoire.
A dévorer le décor qui lui fit penser à une table sortant d’un magazine de décoration ou d’un grand restaurant, Teresa se dit qu’il n’y avait pas de risque que Lydia, sa chère tante fasse une de ces réflexions amères même si elle trouvait le tableau un peu trop parfait à son goût, c’était quand même chaleureux et romantique à la fois.
Soudain, un bruit venant de la cuisine la fit sortir de sa transe ainsi qu’une voix masculine qui chantonnait. La jeune femme laissa tomber ses affaires à l’entrée, s’avança lentement vers la cuisine tout en sentant une odeur délicieuse venant peut-être d’un plat qui était en train de cuire ou de sortir du four.
Arrivée au pas de la cuisine, elle vit de dos – il entrait un plat dans son four – un homme aux cheveux blonds bouclés vêtu d’une chemise blanche entrée dans un jeans bleu délavé et portant de vieilles chaussures marron.
A entendre le son de sa voix quand il chantonnait à tue-tête, elle n’avait même pas eu le temps de réfléchir et bien avant qu’il se tourne vers elle, Lisbon dit surprise étant stupéfaite.
- Jane !
Je suis soulagée mais aussi contente de voir que ça vous plaise j'avais peur que vous trouviez cela trop cliché, trop classique voir trop flou mais je suis rassurée maintenant en lisant vos supers coms
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite comme convenue
Désolée pour certaines, pour la confrontation entre Jane et tante Lydia Lisbon, vous allez devoir attendre le prochain chapitre
Pour l'instant, c'est un chapitre spécial préparatifs dont j'en connais certaines qui vont fondre à certains passages et dont vous m'en direz des nouvelles
J'espère en tout cas que ça vous plaiera
Bonne Lecture...
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Partie II:
Après avoir évité la balle en mousse en fermant à temps la porte du bureau de Lisbon, Jane se dirigea vers la cuisine dans un sourire amusé accompagné un léger rire. Dès son entrée dans la cuisine en prenant possession de sa tasse de thé, il sentit dans son dos un regard lourd d’un de ses collègues posé sur lui puis il se doutait déjà qu’on allait lui faire passer un savon parce qu’il avait énervé une fois de plus Lisbon – pas étonnant !
Dès qu’il se tourna en buvant une gorgée de sa boisson préférée encore tiède, Jane vit le regard sombre de son sage collègue, l’agent Kimball Cho qui le fixait d’un air stoïque, sans bouger d’un pouce. Le consultant resta à le regarder, sachant bien qu’il n’avait pas besoin de s’expliquer sur la raison de l’énervement de Lisbon - Dépôt de plainte de quelqu’un insulté par l’ancien médium ou encore qui n’avait pas apprécié un de ses plans foireux comme toujours.
Le mentaliste but une nouvelle gorgée de son thé sans quitter son ami asiatique du regard et brisa le silence.
- Oui, Cho, je t’écoute. Dit-il simplement.
- Pas la peine qu’on gaspille notre salive, on connaît tous les deux déjà la chanson. Fait Cho
- Ah oui ? Laquelle ? Demanda Jane en fronçant les sourcils.
- Celle qui a remporté un franc succès au sujet des plaintes dans le bureau de Lisbon. Répliqua l’asiatique.
Jane hocha la tête en marmonnant un « hum… » avant de boire une longue gorgée de son thé.
- Tu crois que ce tube est disponible en vinyle? Demanda-t-il d’un ton enthousiaste et amusé ; parce que j’ai un électrophone dans mon grenier et ça fait longtemps que je ne l’ai pas utilisé !
- Fous-toi de ma gueule ! Ironisa Kimball en s’éloignant de lui.
- Enfin, c’est juste une question ! Cria Jane en haussant les épaules.
Mais Cho ne se tourna pas et fit comme s’il n’avait rien entendu en rejoignant son bureau dans l’open space afin de se remettre au travail. De son côté, Patrick sourit d’un air amusé, termina son thé et son regard se perdit à travers les stores du bureau de Teresa où il vit la jeune femme plonger dans ses dossiers. S’il s’était comporté ainsi avec son collègue, c’était qu’il avait promis à Lisbon de ne rien dire à qui que ce soit et tenait à respecter sa promesse car il la respectait.
Un sourire illumina sur son visage quand il imagina que jouer les fiancés modèles aux yeux de sa tante, ça risquait pour lui d’être un jeu à la fois amusant et intéressant de découvrir cette fameuse vipère de tante de sa patronne aussi pourquoi elle la haïssait à ce point ainsi, découvrir la femme qui résonnait en Lisbon.
Puis si le mentaliste devait jouer le rôle du fiancé idéal, alors il devait prendre les choses en main et faire ses preuves face à la tante démoniaque, sosie de la belle-mère diabolique. Dans la foulée, Jane reposa sa tasse vide, se précipita à pas de loup vers l’open space, plutôt vers son canapé pour prendre sa veste, remit ses manches en place avant d’enfiler sa veste sous le regard curieux de ses collègues qui levèrent les yeux à peine de leurs travaux.
Et au moment où Jane ajusta le col de sa veste ainsi que celui de sa chemise, Rigsby intervint.
- Où tu vas à cette heure-ci ? Demanda le grand brun d’un ton sérieux et surpris.
Le mentaliste leva les yeux vers lui et haussa les épaules.
- Me promener. Répondit-il simplement d’un ton dégagé.
- Plutôt que tu t’enfuis pour éviter que Lisbon ne te flingue sur place. Répliqua Cho sans quitter des yeux son rapport.
Grace et Wayne étouffèrent un fou rire alors que Jane fit un sourire béat et amusé puis riposta.
- J’avoue que oui mais ça ne sera pas avec le flingue qu’elle porte à la ceinture. Riposta-t-il d’un air amusé et espiègle accompagné d’un sourire.
Alors que le mentaliste s’éclipsa d’un air satisfait de sa réplique en se dirigeant vers l’ascenseur, ses collègues s’échangèrent un regard interrogateur en cherchant à savoir ce que le blond voulait sous-entendre par là mais en vain, puis retournèrent en travail avec cet agacement de chercher ce qui Jane cherchait à dire.
Une fois arrivé au parking, accueilli par un temps ensoleillé, Patrick Jane leva à peine les bras, ferma les yeux laissant le soleil atteindre son visage et prit une grande bouffée d’oxygène. Il aimait sentir la chaleur naturelle du soleil contre sa peau ainsi que respirer la fraîcheur du vent. Il aimait ces petits plaisirs que le temps lui offrait.
Après cette petite séance plaisir, Patrick rejoignit sa DS bleu ciel - que Lisbon qualifiait de « machine infernale » ou encore « cercueil en ferraille » et cette pensée lui fit sourire - grimpa derrière le volant, mit sa ceinture de sécurité, alluma le contact, quitta le CBI et se mit en route.
Tout d’abord, s’ils voulaient faire croire à la tante qu’ils étaient fiancés, il fallait qu’ils habitent ensemble et que leur « petit nid d’amour » ait les goûts de chacun. Donc, pour cette première étape, il se rendit chez sa patronne, sans son accord car il savait qu’elle refuserait net tout en lui hurlant dessus qu’il aille fouiller dans son intimité et il en avait parfaitement conscience, mais il n’avait pas le choix puis tant pis s’il se faisait assassiner par Lisbon. Toute façon, ça risque d’arriver puis il fallait bien s’y faire !
Après 15 minutes de route sans dépasser les limitations de vitesse autorisées ni griller un seul feu rouge, la DS se gara le long du trottoir en face du domicile de Lisbon, Jane coupa le moteur, détacha sa ceinture et descendit de sa voiture.
Le mentaliste se dirigea vers la porte d’une petite maison moderne étant celle de sa patronne, il se doutait bien que la porte était fermée et qu’elle ne laissait aucun double de ses clés sous un pot de fleur, le paillasson ou autre, elle était trop méfiance puis prudente pour ce genre de chose et de plus, elle ne lui avait même pas donné la clé de chez elle – ça s’est malin !
Alors, il regarda autour de soi en faisant attention à ce que personne ne l’observe en croyant que c’était un cambrioleur, avant de sortir de la poche intérieure de sa veste un trombone, l’inséra dans la serrure puis la porte se déverrouilla.
Jane ouvrit la porte de la maison de Lisbon et dès qu’il pénétra à l’intérieur en refermant la porte derrière lui, il haussa les sourcils n’étant pas surpris de ce qu’il voyait. Ca n’avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois qu’il était venu chez elle, ce qui remontait à environ deux ans cela lorsqu’elle avait été accusée de meurtre, la jeune femme lui avait demandé de l’hypnotiser afin de retrouver la mémoire sur ce qu’elle avait fait peu de temps avant le meurtre, si bien qu’au final, elle avait été droguée par un salopard de psy intellect.
Et depuis ce temps-là, rien n’avait changé ni bougé. Des cartons qui restaient dans le salon voire dans la salle à manger, des vêtements traînant sur le canapé et le divan ; dans la cuisine, la vaisselle débordait à peine de l’évier, les placards et le réfrigérateur étaient à moitié vide ou ne contenant que des choses presque périmées. Patrick grimaça en voyant chacune de ses découvertes, se demanda s’il était tombé dans une maison inhabitée depuis un bon bout de temps ou est-ce que Teresa faisait exprès pour lui rendre la tâche difficile en sachant qu’il allait venir ?
Il opta pour la première hypothèse sachant bien qu’elle n’avait pratiquement pas le temps, qu’elle se consacrait toujours à son travail et que c’était quelqu’un de très fragile avec la souffrance qu’elle avait vécue dans sa jeunesse puis rien que d’y penser, le consultant se sentit mal à l’aise.
Jane chassa ces pensées de son esprit en secouant la tête, balaya le rez-de-chaussée du regard en prenant une profonde inspiration en passant à la réaction de Lisbon mais s’il devait jouer le rôle de son tendre et cher époux pour ce soir, ils devraient faire bonne impression donc pas le choix.
Le sexy consultant retira sa veste qu’il posa sur une chaise de la salle à manger, retroussa les manches de sa chemise avant de se frotter les mains et inspira profondément.
- Allez, au travail !
Puis il s’exécuta en sentant que ça risque d’être long, très long.
*
Dans la soirée, étant encore clouée sur son fauteuil derrière son bureau, Lisbon remplissait les dernières paperasses mais lorsqu’elle jeta un coup d’œil à sa montre : 19h40. Et à quelle heure déjà arrivait l’affreuse tatie Lydia ? 20h30 !
Merde !
Elle n’avait même pas vu le temps passer à vitesse grand V tellement elle était absorbée par son travail qu’elle avait totalement oublié que ce soir, ça va être le grand show mettant en scène un dîner de rencontre ainsi que de retrouvailles avec son énergumène de consultant jouant le rôle de son « fiancé » et sa répugnante de tante débarquant à la dernière minute.
Teresa se dépêcha de ranger ses dossiers, d’éteindre son ordinateur, de prendre ses affaires et d’éteindre la lumière de son bureau. Elle pensa avec angoisse qu’elle avait très mais très peu de temps pour faire un peu de rangement, dresser la table, préparer le dîner et se préparer.
Elle se dirigea vers l’ascenseur à toute vitesse et stoppa sa course en allant vers l’open space où ses collègues s’apprêtaient à s’en aller.
- Tout va bien, patron ? Demanda Grace inquiète.
- Oui, ça va, ne vous inquiétez pas. Lui rassura la brunette ; vous avez vu Jane ?
- Non, on ne l’a pas vu depuis qu’il est sorti de votre bureau. Répondit Rigsby.
- Et merde ! Pesta Lisbon agacée.
- Il y a un problème avec Jane ? Vous voulez qu’on l’appelle pour que vous puissiez le refaire le portrait ? Demanda Cho.
- Non, c’est bon, je pense savoir où le trouver. Dit-elle ; merci et bonne nuit, à demain.
- Vous de même, boss ! Saluèrent ses collègues à leur tour en chœur.
Mais à peine qu’ils la saluèrent, Lisbon avait déjà grimpé dans l’ascenseur.
Arrivée devant chez elle vers 20h, Teresa se dirigea vers sa maison en courant tellement pressée de mettre un peu d’ordre dans son cocon ainsi que sur elle mais à peine qu’elle arriva devant la porte en sortant son trousseau de clés pour les insérer dans la serrure, quelque chose l’intrigua. La jeune femme fronça les sourcils, tendit l’oreille vers la porte discrètement et entendit du bruit.
Mais c’était plus qu’un bruit, c’était quelqu’un qui chantonnait. Quelqu’un de culotté osait squatter chez elle et chanter!
D’instinct, elle plongea sa main dans son sac pour en sortir son arme personnelle qu’elle chargea, poussa lentement la porte qui s’ouvrit en grand et lorsqu’elle entra à l’intérieur en pointant son arme, ce fut la surprise – plutôt le choc.
Tous les cartons qui traînaient avaient disparu ainsi que ses vêtements, elle se souvenait qu’elle n’avait rien rangé depuis un long moment, mais pourtant, tout était parfaitement propre et un délicieux parfum d’orchidées et de rose flottait dans l’air. Elle s’aperçut que des fleurs étaient déposées un peu partout, elle fut étonnée mais enchantée de voir que ces fleurs rajoutaient un peu de gaieté dans son intérieur.
Elle fut stupéfaite quand elle tourna son regard vers la table de la salle à manger, magnifiquement dressée par une nappe blanche en soie brodée de jolis motifs en ivoire, avec 3 couverts – deux côte à côte et un en face – deux chandeliers une branche en argent dont les bougies étaient allumées puis les chaises étaient drapées d’une housse couleur ivoire.
A dévorer le décor qui lui fit penser à une table sortant d’un magazine de décoration ou d’un grand restaurant, Teresa se dit qu’il n’y avait pas de risque que Lydia, sa chère tante fasse une de ces réflexions amères même si elle trouvait le tableau un peu trop parfait à son goût, c’était quand même chaleureux et romantique à la fois.
Soudain, un bruit venant de la cuisine la fit sortir de sa transe ainsi qu’une voix masculine qui chantonnait. La jeune femme laissa tomber ses affaires à l’entrée, s’avança lentement vers la cuisine tout en sentant une odeur délicieuse venant peut-être d’un plat qui était en train de cuire ou de sortir du four.
Arrivée au pas de la cuisine, elle vit de dos – il entrait un plat dans son four – un homme aux cheveux blonds bouclés vêtu d’une chemise blanche entrée dans un jeans bleu délavé et portant de vieilles chaussures marron.
A entendre le son de sa voix quand il chantonnait à tue-tête, elle n’avait même pas eu le temps de réfléchir et bien avant qu’il se tourne vers elle, Lisbon dit surprise étant stupéfaite.
- Jane !
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Il n'y a peut-être pas encore la confrontation Lydia/Jane mais ce chapitre est sensationnel :vivement: :vivement: :vivement: :vivement:
J'aime beaucoup la façon dont Patrick prend les choses en main et aide Lisbon en préparant tout en son absence pour que tout soit parfait pour le moment où la tante va arriver.
Merci JA pour ce magnifique chapitre
J'aime beaucoup la façon dont Patrick prend les choses en main et aide Lisbon en préparant tout en son absence pour que tout soit parfait pour le moment où la tante va arriver.
Merci JA pour ce magnifique chapitre
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Excellent, Jane en fée du logis pour sauver Lisbon des remarques de sa tatie Danielle.
Les dialogues entre Jane et tante Lydia promettent d'être succulents.
Les dialogues entre Jane et tante Lydia promettent d'être succulents.
Le fiancé parfait d'un soir ^
Salut JisbonAddict,OMG ta fic elle est génialisime!!!! Jane vs Tata Lydia!!! Et Lisbon au milieu des 2!!!! Oulalala qu'est-ce que Jane ne ferait par pour Lisbon? (Pff je m'emporte la!!! ) Bref, juste pour te dire que tu déchire avec ta super fic! Hâte de voir la suite!!
Calliope69- Distributeur de café
- Personnage préféré : Teresa Lisbon et Patrick Jane
Loisirs : Regarder des séries TV,me balader et nager dans les eaux chaudes du Pacifique
Localisation : Quelques part à 1200 km de l'Australie <3
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Curieusement c'est tout à fait l'image que j'ai de Jane.
Un homme capable d'accomplir les "tâches d'intérieur", calme et doux, pas le "super mâle" franchement viril (genre "femme ! ma bière" les pieds calés sous la table ), quelqu'un qui déteste la violence (enfin tant qu'il ne s'agit pas de ).
Sa façon de prendre son rôle à coeur est
Reste à voir comment cela va se passer avec la tante
Un homme capable d'accomplir les "tâches d'intérieur", calme et doux, pas le "super mâle" franchement viril (genre "femme ! ma bière" les pieds calés sous la table ), quelqu'un qui déteste la violence (enfin tant qu'il ne s'agit pas de ).
Sa façon de prendre son rôle à coeur est
Reste à voir comment cela va se passer avec la tante
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Ahhhhhhhhhhh >w<
Magnifique, j'adore, Jane en parfait fiancé.....
j'ai hate de voir la confrontation avec la tante diabolique
Magnifique, j'adore, Jane en parfait fiancé.....
j'ai hate de voir la confrontation avec la tante diabolique
VLS VLS VLS
Straw-sama- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Dream ~
Localisation : W.W.W
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Waw !!!
J'adore cette nouvelle Fic Et j'ai très hâte de connaître la suite des évènements
Tous ça m'a l'air très appétissant dîtes-donc !!
VLS
J'adore cette nouvelle Fic Et j'ai très hâte de connaître la suite des évènements
Tous ça m'a l'air très appétissant dîtes-donc !!
VLS
Invité- Invité
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
J'adore j'adore et j'adore
Merci pour ces deux premiers chapitres ! J'adore ! Quel talent !!
VLS !!!!! VLS !!!!! VLS !!!!
Merci pour ces deux premiers chapitres ! J'adore ! Quel talent !!
VLS !!!!! VLS !!!!! VLS !!!!
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
beaucoup Teninches, Elodie14, Calli, Johel, Straw-sama, Love-Story & Only
Vous êtes trop adorables et vos coms me font toujours plaisir que je ne sais plus où me mettre
Vraiment
@ Calli: Je peux t'appeler comme ça ? puis appele-moi JA je préfère qu'on m'appelle comme ça si ça ne te dérange pas
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite
Désolée, ce n'est pas encore l'heure du combat entre Jane et chère tante Lydia j'adore faire augmenter le suspens mais je vous promets qu'au prochain chapitre, y aura le combat
Pour l'instant, place au moment très Jisbon dont vous allez même aussi jusqu'à voir vouloir me mais par pitié, ne me tuez pas
En attendant... Bonne Lecture...
____________________________________________________________
- Jane !
Ce dernier se tourna vers elle couvert d’un tablier en lui adressant un sourire tout en frottant ses mains sales dans un torchon posé sur la table.
- Ah ! Bonsoir chérie, tu es en retard ! Salua-t-il d’une voix espiègle.
- C’est bon, arrêtez de parler comme ça. S’agaça Lisbon qui rougit ; qu’est-ce que vous faites là ?
- Euh… Je fais la cuisine. Répondit Jane d’un air interrogateur et faussement réfléchi.
Lisbon le toisa du regard de la tête aux pieds en voyant que le tablier lui allait si bien qu’il était vraiment…sexy. Elle chassa cette pensée en secouant la tête avant de reprendre la parole.
- Mais comment vous avez fait pour entrer chez moi ?
Mais avant que Jane n’ouvrit la bouche, Lisbon leva la main faisant signe de se taire tout en levant les yeux au ciel.
- Ok ! Commença-t-elle ; j’ai compris… mais quelle idiote, j’ai oublié de vous…
- Oui, je m’en suis rendu compte aussi. Confirma Jane en l’interrompant ; c’est sûr que si vous voulez m’avoir comme mari ce soir et que vous enfermez dehors, on ne va pas y arriver.
- Hum… j’avoue que cette idée de vous enfermer dehors me plaît. Se moqua Lisbon d’un ton espiègle.
Ils éclatèrent de rire. Un ange passa pendant un instant lorsqu’ils se toisèrent du regard puis ce fut Lisbon qui rompit le silence assez embarrassant.
- Alors ? Vous avez préparé quoi ? En tout cas, ça sent drôlement bon !
Il sourit.
- Eh bien… commença-t-il d’un ton enthousiaste ; en entrée nous avons : carpaccio de tomates, concombres et basilic (il montra trois verrines vides, les légumes et le basilic), en plat principal : gratin aux légumes du soleil (il montra le plat dans le four) et en dessert (il se tourna vers la table en laissant sa phrase en suspense), devinez qu’est-ce que je prépare ?
Elle sourit, le suit du regard et observa ce qui se trouvait sur son plan de travail : un grand saladier rempli d’ingrédients mélangés (beurre mou, sucre blanc, roux, poudre d’amandes et vanille) transformés en crumble, au fond de trois plats rectangulaire en verre et des fruits coupés ressemblant à des fraises et des pommes.
Lisbon écarquilla les yeux en se tournant vers Jane et le dévisagea, bouche bée.
- Un crumble aux pommes-fraises ! S’exclama-t-elle ; comment…
- … j’ai su que c’était un des desserts que vous préférez ? Compléta-t-il ; trop facile, ce sont les deux seuls fruits que vous mangez tout le temps !
Elle leva les yeux au ciel dans un soupir tout en secouant la tête se disant qu’il n’était pas croyable qu’il puisse être si observateur et devant ce tableau, le consultant lui sourit.
- Je peux vous aider ? Proposa-t-elle gentiment.
- Ce ne serait pas refus. Dit-il d’un air réfléchi.
- Mais… Insista-t-elle.
- Je n’ai jamais dit ce mot. Répliqua Jane d’un air innocent.
- Arrêtez Jane de vous payer ma tête, vous allez le dire, je le sentais venir à plein nez. Avouez qu’il y avait un « mais ». Dit-elle d’un air satisfaite et insistant.
Le mentaliste secoua la tête en baissant les yeux en marmonnant « Non… non » mais plus il marmonnait plus sa patronne insistait du regard puis ses efforts ont fini par payer car Jane finit par l’avouer en râlant dans un soupir.
- Arrah ! Bon d’accord, vous m’avez eu !
Elle sourit d’un air triomphant et satisfait mais assez moqueur.
- Mais…vous feriez mieux d’aller vous changer parce que tout ce que j’ai préparé n’est pas en accord avec votre tenue. Poursuit-il en pointant du doigt sa tenue.
Teresa suit le doigt du regard en baissant les yeux vers sa tenue de travail, un débardeur vert émeraude sous une veste en cuir noir, un jeans noir et des bottines noires à talons.
- Vous avez raison, je vais me changer, je reviens. Lança-t-elle en s’éloignant de lui en courant.
Elle prit ses affaires laissées à l’entrée et grimpa quatre par quatre les escaliers.
- Et dépêchez-vous, Cendrillon ! Prévint Patrick en hurlant en regardant la pendule au mur de la cuisine.
Mais Lisbon ne répondit pas et était déjà à l’étage.
Lisbon se dirigea vers sa chambre, déposa ses affaires, retira à toute vitesse ses vêtements qui tombèrent au sol et se dirigea, nue, vers la salle de bain. Elle entra dans la salle d’eau, pénétra dans la douche et à peine que l’eau chaude coula sur sa peau, elle se laissa aller par ce contact brûlant mais apaisant.
En sortant de la douche, elle mit une serviette autour de sa poitrine et sécha ses cheveux bruns dans une serviette tout en se rendant dans sa chambre. Elle laissa tomber la serviette sur son lit, ouvrit grand son petit dressing qui contenait plus de pantalons, de jeans, de pulls, de débardeurs, de tee-shirts que de robes.
Teresa soupira, sortit toutes les robes qu’elle avait en réserve en les jetant d’un geste énergique sur son lit, fit le tri et piocha chacune en se regardant dans le miroir.
Elle prit une robe courte rouge, bretelles nouées dans la nuque, un décolleté plongeant avec une ceinture sous la poitrine – trop courte et le décolleté était bien trop plongeant, puis une robe courte rose pâle en popeline légèrement plissée, à larges bretelles, avec nœud dans le dos – on dirait une robe de petite fille et rose en plus : beurk !, puis une robe longue cette fois-ci, beige imprimée de fleurs avec nœud au niveau de l’encolure – ce n’est malheureusement pas une soirée hippie sur la plage mais un dîner avec la tante la plus insupportable de la pire espèce !
Agacée et énervée, Lisbon jeta la robe qui atterrit au sol de l’autre côté du lit, poussa un gros soupir d’exaspération en passant sa main dans ses cheveux humides avec son poing sur sa hanche et fixa sa fenêtre avec le regard vide pendant un instant jusqu’à ce qu’elle fit les yeux ronds comme si elle s’était rappelée de quelque chose.
Un peu plus tard, vers 20h25, au rez-de-chaussée, Patrick – n’ayant plus son tablier – ajouta un petit vase avec une rose rouge au centre de la table entre les deux chandeliers, avec quelques pétales de roses dispersées pour en faire un tapis, recula d’un pas en observant avec admiration et satisfaction son travail.
Dring ! Dring !
La sonnerie du four annonça la fin de la cuisson du gratin. Il retourna en cuisine, éteignit le four, l’ouvrit, prit un torchon entre ses mains pour ne pas se brûler, saisit le plat en observant au passage que le dessus était bien cuit mais laissa le plat dans le four afin de le maintenir au chaud.
Il mélangea un peu dans un grand saladier le carpaccio (tomates, concombres, basilic et petite touche perso : olives noires) avant de verser minutieusement le mélange dans la première verrine, en même temps, il entendit le claquement des talons au sol et reconnut les pas de Lisbon venir dans sa direction.
Dès que le claquement des talons eut stoppé, Lisbon se racla la gorge d’un air embarrassé obligeant Jane de se retourner vers elle et quand ce dernier se tourna enfin vers elle, il fut bouche bée.
La jeune femme était vêtue d’une robe courte asymétrique pailletée noire qui montrait sa fine silhouette, elle portait des escarpins noirs ouverts dont les talons suffisaient pour qu’elle arrive à sa hauteur, était maquillée de manière sobre mais faisait ressortir merveilleusement ses yeux émeraude ainsi que ses tâches de rousseur puis était coiffée d’une queue-de-cheval sur le côté.
Jamais, il n’aurait pu imaginer qu’elle était aussi belle, envoûtante, radieuse. Jamais il n’aurait pu espérer qu’il ressentirait des sentiments pour une autre femme que sa défunte épouse, Angela, qui restera à jamais l’amour de sa vie. Des souvenirs refoulèrent dans sa mémoire, il la revit plus belle que jamais lorsqu’ils sortaient ensemble avec leur petit ange, Charlotte Anne, ou lors des dîners en amoureux ou lorsqu’ils tombaient ensemble dans leur lit d’amour…
Jane aimait sa femme telle qu’elle était mais soudain il sentit des larmes lui monter aux joues qu’il couvrit ses yeux avec sa main en détournant le regard sous les yeux inquiets de Lisbon.
- Jane ! Ca ne va pas ? S’inquiéta Lisbon en s’avançant vers lui.
- Excusez-moi Lisbon, commença-t-il dans un souffle en se tournant vers elle; je ne voulais pas réagir comme ça alors que j’étais censé vous faire un compliment, sourit-il tristement.
Lisbon fit un léger sourire et triste à la fois en baissant les yeux en se doutant un instant qu’il pensait à sa famille, surtout à sa femme.
- Ce n’est pas grave, Jane. Lui rassura-t-elle d’une voix douce et triste ; si vous ne pouvez pas jouer votre rôle, ce soir, ça ne fait rien, je comprendrais.
Elle essayait de dire ces mots d’un ton sincère et compréhensif mais il y avait un pincement de déception. Jane se tourna vers elle, fit les yeux ronds d’un air étonné face à ses paroles.
- Non, Lisbon ! Refusa-t-il d’un ton ferme en la toisant du regard ; pas question que je vous laisse seule à votre démoniaque de tante, je ne vous abandonne pas, on fait ce qu’on a à faire et jusqu’au bout.
La jeune femme se sentit revivre d’espoir et reconnaissait bien son consultant qui n’était pas du genre à baisser les bras aussi vite, aussi prévenant à son égard puis ça la touchait. Soudain, Lisbon baissa les yeux sur la chemise de Jane d’un air surpris.
- Jane, votre chemise !
Son consultant la suivit du regard, baissa les yeux en regardant sa chemise, découvrit une tâche de vinaigrette et de basilic sur sa poitrine gauche qui avait sûrement dégouliné de la cuillère sans qu’il ne remarque.
- Oh ! Ce n’est pas grave, Lisbon. Dit-il d’un air insignifiant ; j’en ai une de rechange quelque part.
- Non, donnez-la-moi, je vais la nettoyer. Proposa Lisbon gentiment.
- Non, je ne veux pas vous déranger avec ça, Lisbon. Déclina Jane mal à l’aise.
- Jane, s’il vous plaît. Insista-t-elle d’un ton calme ; puis ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous manger. Ajouta-t-elle en souriant.
Jane lui rendit son sourire et s’exécuta.
Il déboutonna lentement d’un air gêné un à un les boutons, ôta sa chemise pour finir par se retrouver torse nu devant sa patronne. Les joues de Lisbon s’empourprèrent dès qu’elle le vit, pour la première fois, son consultant ainsi devant elle.
Elle détourna du regard mais ne put résister de contempler ce beau spécimen devant ses yeux, jamais elle n’aurait pensé qu’il pouvait être aussi musclé voir irrésistiblement et incroyablement… sexy !
Elle sentit son cœur battre la chamade ainsi qu’une vague de chaleur l’envahir comme si c’était un volcan qui entrait en éruption. Quant à Patrick, il observa avec un sourire amusé mais gêné, les joues rouges écarlates de Teresa, il trouvait cela adorable et ça ne le laissait guère indifférent.
Jane fit un pas vers la jeune femme, posa sa main sur son épaule ce qui la fit revenir à la réalité et Lisbon se tourna vers lui d’un air troublé.
Elle n’arrivait pas à le regarder dans les yeux tellement elle était mal à l’aise qu’elle se contenta de fixer sa main qui lui tendit emprisonnant sa chemise sale. Dès que Teresa saisit sa chemise, elle sentit deux doigts de son consultant effleurer son menton la guidant à lever les yeux vers lui, elle s’exécuta sans protester et plongea son regard émeraude dans ceux couleur océan de Patrick. Il posa sa main sur sa joue, elle ferma les yeux en savourant ce contact chaud. Lisbon rouvrit ses yeux en croisant à nouveau le regard de Jane mais n’arrivant plus à résister, elle se mit sur la pointe des pieds, se pencha vers lui et effleura le bout de sa bouche jusqu’à poser ses lèvres sur les siennes.
Patrick fit les yeux ronds d’un air surpris par ce baiser qu’il resta un instant figé et raide. Sentant le corps de son consultant se raidir, Teresa recula en s’éloignant de lui et baissa son regard confuse, mal à l’aise.
- Je, je suis désolée Jane… s’excusa-t-elle en baissant ses yeux; je n’aurais pas dû faire ça, je ne voulais pas vous faire de mal…
Mais Jane ne répondit pas. Il ne dit pas un mot encore troublé par le bref baiser de Lisbon qui osait à peine le regarder, puis inspira profondément.
- Je crois que… commença-t-elle ; qu’on ferait mieux de tout annuler et que vous partiez. Je… je ne veux pas vous faire souffrir d’avantage à cause de moi.
Soudain, le consultant fit les yeux ronds en entendant les mots de sa patronne triste et confuse.
- Lisbon… commença-t-il.
- S’il vous plaît, Jane. Supplia-t-elle en le regardant dans les yeux.
Le cœur de Patrick se serra en regardant les yeux de Teresa au bord des larmes, tristes et sombres. Il ne la supportait pas de la voir dans cet état mais ne voulant pas lui forcer la main ni quoi que ce soit, il la respectait et l’aimait trop pour ça, il s’exécuta.
- Comme vous voudrez. Souffla-t-il.
Jane prit sa chemise des mains de Lisbon et s’éloigna d’elle sans lui adresser un regard.
Dès qu’il ait disparu de la pièce, Lisbon tapa du poing sur la table en se traitant d’idiote en laissant une fine larme invisible couler le long de sa joue tellement elle s’en voulait de l’avoir embrassé si soudainement. Elle l’avait fait dans un moment de faiblesse dont elle en avait profité pour agir de la sorte et résultat, elle se sentit coupable alors qu’il s’est montré très attentionné, généreux, très gentleman avec elle.
Toc…Toc…Toc…
Vous êtes trop adorables et vos coms me font toujours plaisir que je ne sais plus où me mettre
Vraiment
@ Calli: Je peux t'appeler comme ça ? puis appele-moi JA je préfère qu'on m'appelle comme ça si ça ne te dérange pas
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite
Désolée, ce n'est pas encore l'heure du combat entre Jane et chère tante Lydia j'adore faire augmenter le suspens mais je vous promets qu'au prochain chapitre, y aura le combat
Pour l'instant, place au moment très Jisbon dont vous allez même aussi jusqu'à voir vouloir me mais par pitié, ne me tuez pas
En attendant... Bonne Lecture...
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Partie III:
- Jane !
Ce dernier se tourna vers elle couvert d’un tablier en lui adressant un sourire tout en frottant ses mains sales dans un torchon posé sur la table.
- Ah ! Bonsoir chérie, tu es en retard ! Salua-t-il d’une voix espiègle.
- C’est bon, arrêtez de parler comme ça. S’agaça Lisbon qui rougit ; qu’est-ce que vous faites là ?
- Euh… Je fais la cuisine. Répondit Jane d’un air interrogateur et faussement réfléchi.
Lisbon le toisa du regard de la tête aux pieds en voyant que le tablier lui allait si bien qu’il était vraiment…sexy. Elle chassa cette pensée en secouant la tête avant de reprendre la parole.
- Mais comment vous avez fait pour entrer chez moi ?
Mais avant que Jane n’ouvrit la bouche, Lisbon leva la main faisant signe de se taire tout en levant les yeux au ciel.
- Ok ! Commença-t-elle ; j’ai compris… mais quelle idiote, j’ai oublié de vous…
- Oui, je m’en suis rendu compte aussi. Confirma Jane en l’interrompant ; c’est sûr que si vous voulez m’avoir comme mari ce soir et que vous enfermez dehors, on ne va pas y arriver.
- Hum… j’avoue que cette idée de vous enfermer dehors me plaît. Se moqua Lisbon d’un ton espiègle.
Ils éclatèrent de rire. Un ange passa pendant un instant lorsqu’ils se toisèrent du regard puis ce fut Lisbon qui rompit le silence assez embarrassant.
- Alors ? Vous avez préparé quoi ? En tout cas, ça sent drôlement bon !
Il sourit.
- Eh bien… commença-t-il d’un ton enthousiaste ; en entrée nous avons : carpaccio de tomates, concombres et basilic (il montra trois verrines vides, les légumes et le basilic), en plat principal : gratin aux légumes du soleil (il montra le plat dans le four) et en dessert (il se tourna vers la table en laissant sa phrase en suspense), devinez qu’est-ce que je prépare ?
Elle sourit, le suit du regard et observa ce qui se trouvait sur son plan de travail : un grand saladier rempli d’ingrédients mélangés (beurre mou, sucre blanc, roux, poudre d’amandes et vanille) transformés en crumble, au fond de trois plats rectangulaire en verre et des fruits coupés ressemblant à des fraises et des pommes.
Lisbon écarquilla les yeux en se tournant vers Jane et le dévisagea, bouche bée.
- Un crumble aux pommes-fraises ! S’exclama-t-elle ; comment…
- … j’ai su que c’était un des desserts que vous préférez ? Compléta-t-il ; trop facile, ce sont les deux seuls fruits que vous mangez tout le temps !
Elle leva les yeux au ciel dans un soupir tout en secouant la tête se disant qu’il n’était pas croyable qu’il puisse être si observateur et devant ce tableau, le consultant lui sourit.
- Je peux vous aider ? Proposa-t-elle gentiment.
- Ce ne serait pas refus. Dit-il d’un air réfléchi.
- Mais… Insista-t-elle.
- Je n’ai jamais dit ce mot. Répliqua Jane d’un air innocent.
- Arrêtez Jane de vous payer ma tête, vous allez le dire, je le sentais venir à plein nez. Avouez qu’il y avait un « mais ». Dit-elle d’un air satisfaite et insistant.
Le mentaliste secoua la tête en baissant les yeux en marmonnant « Non… non » mais plus il marmonnait plus sa patronne insistait du regard puis ses efforts ont fini par payer car Jane finit par l’avouer en râlant dans un soupir.
- Arrah ! Bon d’accord, vous m’avez eu !
Elle sourit d’un air triomphant et satisfait mais assez moqueur.
- Mais…vous feriez mieux d’aller vous changer parce que tout ce que j’ai préparé n’est pas en accord avec votre tenue. Poursuit-il en pointant du doigt sa tenue.
Teresa suit le doigt du regard en baissant les yeux vers sa tenue de travail, un débardeur vert émeraude sous une veste en cuir noir, un jeans noir et des bottines noires à talons.
- Vous avez raison, je vais me changer, je reviens. Lança-t-elle en s’éloignant de lui en courant.
Elle prit ses affaires laissées à l’entrée et grimpa quatre par quatre les escaliers.
- Et dépêchez-vous, Cendrillon ! Prévint Patrick en hurlant en regardant la pendule au mur de la cuisine.
Mais Lisbon ne répondit pas et était déjà à l’étage.
Lisbon se dirigea vers sa chambre, déposa ses affaires, retira à toute vitesse ses vêtements qui tombèrent au sol et se dirigea, nue, vers la salle de bain. Elle entra dans la salle d’eau, pénétra dans la douche et à peine que l’eau chaude coula sur sa peau, elle se laissa aller par ce contact brûlant mais apaisant.
En sortant de la douche, elle mit une serviette autour de sa poitrine et sécha ses cheveux bruns dans une serviette tout en se rendant dans sa chambre. Elle laissa tomber la serviette sur son lit, ouvrit grand son petit dressing qui contenait plus de pantalons, de jeans, de pulls, de débardeurs, de tee-shirts que de robes.
Teresa soupira, sortit toutes les robes qu’elle avait en réserve en les jetant d’un geste énergique sur son lit, fit le tri et piocha chacune en se regardant dans le miroir.
Elle prit une robe courte rouge, bretelles nouées dans la nuque, un décolleté plongeant avec une ceinture sous la poitrine – trop courte et le décolleté était bien trop plongeant, puis une robe courte rose pâle en popeline légèrement plissée, à larges bretelles, avec nœud dans le dos – on dirait une robe de petite fille et rose en plus : beurk !, puis une robe longue cette fois-ci, beige imprimée de fleurs avec nœud au niveau de l’encolure – ce n’est malheureusement pas une soirée hippie sur la plage mais un dîner avec la tante la plus insupportable de la pire espèce !
Agacée et énervée, Lisbon jeta la robe qui atterrit au sol de l’autre côté du lit, poussa un gros soupir d’exaspération en passant sa main dans ses cheveux humides avec son poing sur sa hanche et fixa sa fenêtre avec le regard vide pendant un instant jusqu’à ce qu’elle fit les yeux ronds comme si elle s’était rappelée de quelque chose.
*
Un peu plus tard, vers 20h25, au rez-de-chaussée, Patrick – n’ayant plus son tablier – ajouta un petit vase avec une rose rouge au centre de la table entre les deux chandeliers, avec quelques pétales de roses dispersées pour en faire un tapis, recula d’un pas en observant avec admiration et satisfaction son travail.
Dring ! Dring !
La sonnerie du four annonça la fin de la cuisson du gratin. Il retourna en cuisine, éteignit le four, l’ouvrit, prit un torchon entre ses mains pour ne pas se brûler, saisit le plat en observant au passage que le dessus était bien cuit mais laissa le plat dans le four afin de le maintenir au chaud.
Il mélangea un peu dans un grand saladier le carpaccio (tomates, concombres, basilic et petite touche perso : olives noires) avant de verser minutieusement le mélange dans la première verrine, en même temps, il entendit le claquement des talons au sol et reconnut les pas de Lisbon venir dans sa direction.
Dès que le claquement des talons eut stoppé, Lisbon se racla la gorge d’un air embarrassé obligeant Jane de se retourner vers elle et quand ce dernier se tourna enfin vers elle, il fut bouche bée.
La jeune femme était vêtue d’une robe courte asymétrique pailletée noire qui montrait sa fine silhouette, elle portait des escarpins noirs ouverts dont les talons suffisaient pour qu’elle arrive à sa hauteur, était maquillée de manière sobre mais faisait ressortir merveilleusement ses yeux émeraude ainsi que ses tâches de rousseur puis était coiffée d’une queue-de-cheval sur le côté.
Jamais, il n’aurait pu imaginer qu’elle était aussi belle, envoûtante, radieuse. Jamais il n’aurait pu espérer qu’il ressentirait des sentiments pour une autre femme que sa défunte épouse, Angela, qui restera à jamais l’amour de sa vie. Des souvenirs refoulèrent dans sa mémoire, il la revit plus belle que jamais lorsqu’ils sortaient ensemble avec leur petit ange, Charlotte Anne, ou lors des dîners en amoureux ou lorsqu’ils tombaient ensemble dans leur lit d’amour…
Jane aimait sa femme telle qu’elle était mais soudain il sentit des larmes lui monter aux joues qu’il couvrit ses yeux avec sa main en détournant le regard sous les yeux inquiets de Lisbon.
- Jane ! Ca ne va pas ? S’inquiéta Lisbon en s’avançant vers lui.
- Excusez-moi Lisbon, commença-t-il dans un souffle en se tournant vers elle; je ne voulais pas réagir comme ça alors que j’étais censé vous faire un compliment, sourit-il tristement.
Lisbon fit un léger sourire et triste à la fois en baissant les yeux en se doutant un instant qu’il pensait à sa famille, surtout à sa femme.
- Ce n’est pas grave, Jane. Lui rassura-t-elle d’une voix douce et triste ; si vous ne pouvez pas jouer votre rôle, ce soir, ça ne fait rien, je comprendrais.
Elle essayait de dire ces mots d’un ton sincère et compréhensif mais il y avait un pincement de déception. Jane se tourna vers elle, fit les yeux ronds d’un air étonné face à ses paroles.
- Non, Lisbon ! Refusa-t-il d’un ton ferme en la toisant du regard ; pas question que je vous laisse seule à votre démoniaque de tante, je ne vous abandonne pas, on fait ce qu’on a à faire et jusqu’au bout.
La jeune femme se sentit revivre d’espoir et reconnaissait bien son consultant qui n’était pas du genre à baisser les bras aussi vite, aussi prévenant à son égard puis ça la touchait. Soudain, Lisbon baissa les yeux sur la chemise de Jane d’un air surpris.
- Jane, votre chemise !
Son consultant la suivit du regard, baissa les yeux en regardant sa chemise, découvrit une tâche de vinaigrette et de basilic sur sa poitrine gauche qui avait sûrement dégouliné de la cuillère sans qu’il ne remarque.
- Oh ! Ce n’est pas grave, Lisbon. Dit-il d’un air insignifiant ; j’en ai une de rechange quelque part.
- Non, donnez-la-moi, je vais la nettoyer. Proposa Lisbon gentiment.
- Non, je ne veux pas vous déranger avec ça, Lisbon. Déclina Jane mal à l’aise.
- Jane, s’il vous plaît. Insista-t-elle d’un ton calme ; puis ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous manger. Ajouta-t-elle en souriant.
Jane lui rendit son sourire et s’exécuta.
Il déboutonna lentement d’un air gêné un à un les boutons, ôta sa chemise pour finir par se retrouver torse nu devant sa patronne. Les joues de Lisbon s’empourprèrent dès qu’elle le vit, pour la première fois, son consultant ainsi devant elle.
Elle détourna du regard mais ne put résister de contempler ce beau spécimen devant ses yeux, jamais elle n’aurait pensé qu’il pouvait être aussi musclé voir irrésistiblement et incroyablement… sexy !
Elle sentit son cœur battre la chamade ainsi qu’une vague de chaleur l’envahir comme si c’était un volcan qui entrait en éruption. Quant à Patrick, il observa avec un sourire amusé mais gêné, les joues rouges écarlates de Teresa, il trouvait cela adorable et ça ne le laissait guère indifférent.
Jane fit un pas vers la jeune femme, posa sa main sur son épaule ce qui la fit revenir à la réalité et Lisbon se tourna vers lui d’un air troublé.
Elle n’arrivait pas à le regarder dans les yeux tellement elle était mal à l’aise qu’elle se contenta de fixer sa main qui lui tendit emprisonnant sa chemise sale. Dès que Teresa saisit sa chemise, elle sentit deux doigts de son consultant effleurer son menton la guidant à lever les yeux vers lui, elle s’exécuta sans protester et plongea son regard émeraude dans ceux couleur océan de Patrick. Il posa sa main sur sa joue, elle ferma les yeux en savourant ce contact chaud. Lisbon rouvrit ses yeux en croisant à nouveau le regard de Jane mais n’arrivant plus à résister, elle se mit sur la pointe des pieds, se pencha vers lui et effleura le bout de sa bouche jusqu’à poser ses lèvres sur les siennes.
Patrick fit les yeux ronds d’un air surpris par ce baiser qu’il resta un instant figé et raide. Sentant le corps de son consultant se raidir, Teresa recula en s’éloignant de lui et baissa son regard confuse, mal à l’aise.
- Je, je suis désolée Jane… s’excusa-t-elle en baissant ses yeux; je n’aurais pas dû faire ça, je ne voulais pas vous faire de mal…
Mais Jane ne répondit pas. Il ne dit pas un mot encore troublé par le bref baiser de Lisbon qui osait à peine le regarder, puis inspira profondément.
- Je crois que… commença-t-elle ; qu’on ferait mieux de tout annuler et que vous partiez. Je… je ne veux pas vous faire souffrir d’avantage à cause de moi.
Soudain, le consultant fit les yeux ronds en entendant les mots de sa patronne triste et confuse.
- Lisbon… commença-t-il.
- S’il vous plaît, Jane. Supplia-t-elle en le regardant dans les yeux.
Le cœur de Patrick se serra en regardant les yeux de Teresa au bord des larmes, tristes et sombres. Il ne la supportait pas de la voir dans cet état mais ne voulant pas lui forcer la main ni quoi que ce soit, il la respectait et l’aimait trop pour ça, il s’exécuta.
- Comme vous voudrez. Souffla-t-il.
Jane prit sa chemise des mains de Lisbon et s’éloigna d’elle sans lui adresser un regard.
Dès qu’il ait disparu de la pièce, Lisbon tapa du poing sur la table en se traitant d’idiote en laissant une fine larme invisible couler le long de sa joue tellement elle s’en voulait de l’avoir embrassé si soudainement. Elle l’avait fait dans un moment de faiblesse dont elle en avait profité pour agir de la sorte et résultat, elle se sentit coupable alors qu’il s’est montré très attentionné, généreux, très gentleman avec elle.
Toc…Toc…Toc…
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Je ne t'en veux pas pour la non-confrontation vu le sublime Jisbon que tu as écrit
Ils sont trop mimis tous les deux Par contre, Lisbon aurait pu éviter de lui dire de partir histoire qu'il ne la laisse pas seule, chose qu'il ne voulait pas.
Et le toc toc final
Vivement la suiteee!!!!!!!!!!!
Merci JA
Ils sont trop mimis tous les deux Par contre, Lisbon aurait pu éviter de lui dire de partir histoire qu'il ne la laisse pas seule, chose qu'il ne voulait pas.
Et le toc toc final
Vivement la suiteee!!!!!!!!!!!
Merci JA
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Je suis sûre qu'il est juste parti changer de chemise, il va pas l'abandonner, je le vois bien un truc du genre : tata est déjà installée et en train de faire ses commentaires et il arrive, tout beau, tout gentleman, "je vous prie de m'excuser pour ce retard, je suis impardonnable" avec un grand sourire sexy à la Jane et peut-être même un baise-main genre très très bonne éducation, homme raffiné ... pour tata qui se pâme (normal devant Jane !) et qui toute sourire, lui sort "oh mais vous êtes tout excusé" et vas-y que je te fais des grands sourires toute la soirée parce que je suis complétement obnubilée par ce beau spécimen masculin ...
Et Jane a sauvé Lisbon qui lui prouve sa reconnaissance (ou pas !). Quel héros !
Bon je me suis fait plaisir sur comment je vois la fin, mais qui vous dit que c'est bancal ??
Super fic en tout cas, super marrante, un concept original, c'est énorme !
Et Jane a sauvé Lisbon qui lui prouve sa reconnaissance (ou pas !). Quel héros !
Bon je me suis fait plaisir sur comment je vois la fin, mais qui vous dit que c'est bancal ??
Super fic en tout cas, super marrante, un concept original, c'est énorme !
Cdt63- Gardien du parking
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Moh c'était trop mignon !!!!!! Et en plus la tante arrive alors que Lisbon a des larmes sur les joues !!!! Vivement le prochain chapitre pour avoir la confrontation tante de Lisbon/Lisbon/Jane!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
Whooouuaaa C'est troooooop mimi !!!!
Lisbon qui veut nettoyer la chemise de Jane : j'ADORE !!!!
Et puis le LE baiser ! Mais la fin il faut que Jane revienne ! J'ai trop envie du diner avec la vilaine tante !!!
VLS VLS VLS !!!!!
Lisbon qui veut nettoyer la chemise de Jane : j'ADORE !!!!
Et puis le LE baiser ! Mais la fin il faut que Jane revienne ! J'ai trop envie du diner avec la vilaine tante !!!
VLS VLS VLS !!!!!
Re: Le fiancé parfait d'un soir ^
SUBLIME
Un super chapitre
Lisbon qui rougie quand Jane enlève sa chemise En même temps y a de quoi !!
Je suis sur qu'il n'est pas parti !! Il ne peut pas la laisser comme ça et puis il ne ferait jamais ça, enfin j'espère !!
Autrement je vois bien Jane ouvrir à la tante alors qu'il est torse nue
VLSSSS
Un super chapitre
Lisbon qui rougie quand Jane enlève sa chemise En même temps y a de quoi !!
Je suis sur qu'il n'est pas parti !! Il ne peut pas la laisser comme ça et puis il ne ferait jamais ça, enfin j'espère !!
Autrement je vois bien Jane ouvrir à la tante alors qu'il est torse nue
VLSSSS
Invité- Invité
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