Dans les yeux de Miley ^

Tout d'abord merci pour vos reviews qui me font énormément plaisir

deuxièmement, je tenais à m'excuser auprès de vous, pour toutes mes fautes d'orthographes ou encore mes phrases mal formée lol Je vous promets d’essayé de m'améliorer.

J'espère que les chapitres suivant vont vous plaire.
Pour ce qui est de ce chapitre, vous allez apprendre quelques détails plutôt important, j'en dis pas plus envie de savoir? aller lire
Les prochains chapitre vont vous donner plus d'indice pour l'enquête et faire accélérer les choses!

pour ce qui est d'une relation Jibson! Reste à voir! rien est moins sur

Alors bonne lecture et surtout laisser votre avis.

Chapitre 7:le journal de Rose-Marie.

Jane, Lisbon et Miley arrivèrent à l’heure au bureau le mardi matin.
En effet, Lisbon n’avait pas perdu de temps inutilement, elle avait réveillé Miley après avoir apprêté ses affaires, la fillette s’était alors habillé à moitié endormie pendant qu’elle passait à la salle de bain.
Miley avait été réveillé Jane. Et ils avaient déjeuné pour ensuite partir travailler.
Teresa savait très bien qu’un enfant avait rien à faire au CBI et que sa place était à l’école mais de un, les derniers événements étaient encore trop frais et de deux, ce n’était pas à elle de la mettre à l’école. Les services sociaux lui trouveraient une famille qui s’en occuperait.
Tout ça pour dire, qu’ils n’étaient pas en retard, ils arrivèrent les premiers suivis des autres assez rapidement.
Ils passèrent toute suite au briefing pour voir comment l’enquête progressait.
Van Pelt n’avait rien trouvé de nouveau dans les dossiers de Mr Stinkers mais elle n’avait pas encore jeté un œil sur ceux de Mme Stinkers.
Cho annonça que l’amie qui avait découvert le corps ne savait rien à part le prénom de son amant, George. Elle venait lui donner des vêtements pour un défilé et l’avait trouvé étendue au sol.
Rigsby revint sur l’affaire de l’orphelinat et annonça qu’il avait épluché les deux dossiers avec attention. Il n’y avait aucune trace de Rose-Marie Stinkers.
-Du coup, j’ai téléphoné à la directrice du centre ! les informa-t-il. Apparemment il y avait une femme avec lui, elle n’a pas su me la décrire avec précision, mais elle a dit qu’elle était grande, et mince.
-ça diminue vachement la liste des suspects, ironisa Jane.
-Elle m’a informé que les adoptions étaient rarement accordé à des personnes seules et donc qu’il fallait deux personnes sur les contrats. J’ai donc encore une fois examiné le dossier de demande d’adoption et en effet j’ai trouvé le nom de la deuxième personne. C’est une certaine Alice Conner. Mais il ne dit rien d’autre, sur le dossier, elle est enregistrée comme habitant sous le même toit.
-Ce n’est pas possible ! Intervint Lisbon. Mr Louis nous a dit que personne d’autre ne vivait avec eux.
Elle annonça elle aussi les nouvelles découvertes de la veille, elle leur expliqua que Mr Stinkers n’était pas le père de Miley. La nouvelles les choqua un instant, apparemment ils s’attendaient à tous sauf à ça.
-Il faut absolument trouver l’identité de son géniteur, insista Lisbon. Mais également celui de l’amant de Laora Chars.
Pour une fois, Jane ne dit pas un mot de toute la réunion, il semblait dans ses pensées, certainement encore entrain d’analyser la situation et les différentes données récoltées.
-La priorité aujourd’hui, c’est retrouvé le vrai père de Miley, annonça Lisbon en se tournant vers Rigsby. Et toi Cho tu te charges de récolter des infos sur Mlle Chars et notamment sur son ami. Van Pelt continue d’éplucher les dossiers des Stinkers.
Jane regardait le dossier pour l’adoption, il en sortit un papier signé de la main de cette Conner.
-Vous avez la lettre de Laora Chars ? Demanda-t-il. Lisbon le reprit dans son document et lui tendit, l’observant en silence. Au moins, on n’est sur que ce n’est pas elle ! Il faut donc chercher une certaine Conner ! Confirma-t-il après avoir comparé les deux écritures.
-Nous le savions déjà ! Intervint Rigsby. Elle s’appelle Alice Conner.
Jane ne répondit rien et se contenta de lui sourire mystérieusement, ça y est, il repartait dans un délire tout seul. Lisbon se promit de lui poser des questions.
-J’aimerai aller à l’orphelinat, annonça-t-il à Lisbon. J’aurais quelques questions à leur poser. Lisbon acquiesça, elle clôtura la réunion en signalant encore une fois l’importance de la journée, retrouver les trois inconnus, Alice Conner, le père de Miley et l’amant.
En sortant du briefing, la patronne arrêta Jane.
-Qu’est-ce que vous me cachez ?
-Rien !
-Jane, arrêtez de me mentir, je vous connais.
-Je pense qu’on doit déjà avoir rencontré Alice Conner !
-Pourquoi dîtes-vous ça ?
-Une de mes intuitions ! S’il voulait adopter avec elle, c’est qu’il devait la voir souvent ! Il devait donc avoir une autre relation, mais c’est vrai que c’était un travailleur donc…
-Quelqu’un de l’agence ! Supposa Lisbon.
-Exact ! On peut y aller maintenant. Elle soupira d’impatience, il n’était vraiment pas possible.
-Deux minutes, Van Pelt ? Tu pourrais regarder dans les fichiers de l’agence, s’il y a une Alice Conner ?
La rouquine se mit tout de suite au travail. Après quelques minutes, elle signala.
-Aucune trace d’une Alice Conner.
Lisbon la remercia et partit avec Jane.
-Vous avez tous faux ! Sourit-elle.
-Ce n’est pas encore fini ! Mais on peut parier si vous voulez ! Lui proposa-t-il avec un sourire à damné un saint.





Ils laissèrent Miley au reste de l’équipe et partirent à l’orphelinat.
En arrivant, ils se présentèrent et demandèrent à parler aux deux directeurs de l’agence.
-Bonjour, que pouvons-nous faire pour vous ? Demanda le directeur lorsqu’ils s’installèrent dans le bureau.
-Nous enquêtons sur le meurtre de Mr et Mme Stinkers. Informa Lisbon poliment.
-Nous avons déjà répondu aux questions de vos collègues, il me semble !
-Quelque chose a caché ? intervint Jane.
-Non pas du tout !
- Jane ne commencez pas ! Excusez-le, il est très impoli. Expliqua sur un ton d’excuse l’agent.
-C’est pas vrai ! Bouda Jane.
-Nous aimerions vous poser encore quelques questions, notamment sur le dossier d’adoption. Continua Lisbon, sans faire attention à son consultant.
-Savez-vous nous décrire la femme qui était avec lui ? Ce fut la directrice qui prit la parole.
-Grande, mince, assez banale, avec un sourire engagent. Décrivit-elle.
-Rien de plus ?
-Désolé je ne suis pas trop observatrice.
Jane profita que l’attention des directeurs soie centrée sur Lisbon pour filer à l’anglaise. Il entreprit alors de faire le tour du propriétaire.
Il observa un instant les enfants joués dans la cour, beaucoup restaient très calme, un orphelinat n’était pas une vie pour un enfant. Il ne put s’empêcher de penser que Miley y serait certainement bientôt.
Il alla alors visiter les dortoirs, la cafétéria, les sanitaires et il s’attarda un instant sur les portes des toilettes. Les enfants aimaient laisser des petits messages sur les portes, griffonner tous et n’importe quoi.
Il passait son doigt en même temps que ses yeux observaient le moindre détail, et là il vit Alice et Jimmy. Bien sur, ça pouvait être une coïncidence.
Il fut interrompu par la voix de Lisbon.
-A vous êtes là ! Non, mais vous êtes malade, je vais encore avoir une plainte contre vous, si vous n’arrêtez pas vos bêtises.
-Je me baladais ! Essaya-t-il de plaisanter mais sa plaisanterie tomba à l’eau.
-On ne se balade pas sans demander une autorisation !
-Excusez-moi Lisbon ! Je le ferai plus !
-Si seulement ça pouvait être vrai ! Soupira-t-elle sous l’œil amusé du mentaliste. Excusez-nous pour cette intrusion ! Plaida-t-elle au près des directeurs.
-Est-ce que par hasard, une Alice Conner aurait passé son enfance ici ? Interrogea Jane sans scrupule. Pendant que Caroline niait de la tête, Mr Paterman prit la parole.
-Nous avons eu plusieurs Alice vous savez ! Mais comme je l’ai dit à vos collègues, je commençais seulement lorsque le petit Jimmy est arrivé, et je me souviens qu’il restait toujours avec une petite Alice. Je vais regarder dans les dossiers et vous dire si c’est elle.
Ils retournèrent alors dans son bureau et les deux directeurs se mirent à la recherche du dossier en question.
-Je crois que je l’ai ! Annonça la jeune femme.
-Merci ! La surprit Jane en lui prenant des mains. Il jeta un coup d’œil avant de déclarer. Intéressant, nous pourrions en avoir une copie.
Elle fut faite en un rien de temps et il remercia leurs interlocuteurs avant de sortir.
-Désolé pour lui, merci beaucoup pour votre aide. Salua Lisbon avant de le suivre.
Ils montèrent dans la voiture et Lisbon démarra pendant que Jane étudiait le dossier d’Alice Conner.
-Vous êtes énervée ? Demanda-t-il innocemment après dix minutes de silence.
-Non !
-Si ! ça se voit à votre tête, surtout vos yeux !
-Arrêtez de me dévisager, et oui, je suis en colère. Vous ne savez jamais vous tenir !
-C’est ce qui fait mon charme ! Plaisanta-t-il pour la détendre.
-Ce n’est pas drôle ! Je suis sérieuse.
-Moi aussi ! S’amusa-t-il.
Elle se détourna de lui pour cacher un sourire naissant.
-J’essayerai de plus le faire ! Promit-il faussement.
-Oui c’est ça ! si j’aurai eu 5 dollars à chaque fois que vous m’avez dit cette phrase je serais riche. Sourit-elle enfin.
-Au moins vous n’êtes plus fâchée !
-Si !
-Menteuse !
-Bon alors que dit le dossier ? Changea-t-elle de sujet.
-Pas mal de chose intéressante ! Sous son regard intrigué, il continua. Elle est arrivé à trois ans, sa mère a été tué et son père inconnu au bataillon. Elle est restée jusque ses 7 ans à l’orphelinat et puis elle est passée de familles d’accueil en famille d’accueil. Rien d’autre.
-ça ne nous dit pas où la trouver !
Ils rentrèrent alors au bureau.


Lorsqu’ils arrivèrent Rigsby les informa qu’ils avaient reçu le rapport du légiste.
Laora Chars a bien été empoissonnée.
-Apparemment la victime a été endormie avec un somnifère, puis le meurtrier lui a injecté dans la nuque des barbituriques, ce serait un produit utilisé pour euthanasier les gros animaux, comme le cheval, les vaches… Il provoquerait un arrêt cardiaque.
-Conclusion, la victime connaissait le coupable ! Conclut Jane.
Sur ce, un silence s’installa, chacun dans ses pensées pour essayer d’y voir plus claire.
-Nous, nous avons le dossier d’Alice Conner ! Annonça Lisbon. Et vous du nouveau concernant le père de Miley et l’amant ?
-Non patron ! J’ai appelé Mme Miller mais apparemment, elle n’était pas au courant que Mr Stinkers n’était pas le père. Expliqua Cho.
Van Pelt arriva alors calmement et demanda à ce que Lisbon vienne voir ce qu’elle avait découvert.
-Il semblerait que Mme Stinkers écrivait comme un journal intime. Commença-t-elle. Je crois que j’ai trouvé le père de Miley. Elle leur montra alors un nom.
George Stun.
-Tu sais me sortir le document STP ?
-Pas de soucis patron ! La rouquine s’exécuta alors.
Lisbon profita d’un moment plus calme pour aller voir ce que faisait Miley. Celle-ci était assise par terre avec des petits jeux que Grace avait ramenés pour elle.
Lisbon alla la remercié pour l’enfant et eut un sourire en échange. Cette fille était vraiment un amour, elle avait une douceur et un esprit bon. Ce qui lui était arrivé ne l’avait pas beaucoup changé, elle était toujours aussi ouverte aux autres, surtout au près de son équipe.
-ça vous dit d’aller manger un bout en face avec l’équipe ? Vint lui demander Jane dans un sourire entrainant.
-Ok dés que Van Pelt a sorti les écrits de … elle se tut et regarda Miley pour lui faire comprendre.



Un quart d’heure plus tard, ils étaient installés à une table à la terrasse.
Jane divertissait Miley avec ses petits tours de magie sous le regard amusé des filles et emballé de Rigsby. Cho, lui restait fidèle à lui-même.
-Pourquoi tu souris jamais ? L’interrogea alors la fillette sous les yeux mi-curieux, mi-amusé des adultes autours. Il haussa des épaules.
-pourtant t’es un gentil ?! Osa l’enfant en hésitant entre l’exclamation et l’interrogation.
-Va savoir ! Lâcha-t-il en lui faisant un petit clin d’œil, ce qui amusa beaucoup la gamine qui essaya alors de l’imiter.
-Oh Cho à de l’humeur ! Se risqua Rigsby, comme réponse, il reçut un regard noir. Quoi que ! Finit-il incrédule.
La gente féminine présente à la table ne put s’empêcher de sourire.
-Tu avais dis qu’on irait me chercher un doudou ! Rappela Miley à Lisbon.
-Oui, c’est vrai, on finit de manger et puis on ira toutes les deux ! ça te va ?
L’enfant acquiesça heureuse de ne pas retourner toute suite s’enfermer.
Elles finirent donc de manger puis Teresa s’excusa et leur annonça qu’ils se rejoignaient au CBI dés qu’elle avait terminé sa course. Jane hésita mais se leva pour les suivre.
-Restez ici avec les autres ! ça vous fera du bien !
Il se rassit sans avouer qu’il était déçu car il avait réellement envie de les suivre et non de rester. Apparemment, Lisbon pensait que c’était une corvée pour lui de rester avec elles. Si elle savait comme elle se trompait mais devant les autres, il n’insista pas.
-Oh ne fait pas cette tête ! Elles vont revenir ! Se moqua gentiment Rigsby en voyant son ami les suivre des yeux.
-Je ne fais pas une drôle de tête. La conversation en resta là car il changea subitement de sujet pour partir sur un terrain où il se sentait plus à l’aise.
Mais en se levant pour repartir au CBI, Cho lui murmura à l’oreille.
-Il me semblait bien que tu y étais attaché ! Plus que tu veux bien le faire croire !
Le consultant le regarda, étrangement surprit de l’attention de Cho et celui-ci répondit à son étonnement par une ébauche d’un sourire. Jane ne voulut pas savoir de qui il parlait, Lisbon ou Miley.



Lisbon et Miley arrivèrent au bureau du CBI plus ou moins une heure plus tard, les bras chargé de paquet, tous destiné à l’enfant qui sautait d’impatience à côté d’elle.
-Vous avez dévalisé le magasin de jouet ? La taquina Jane.
-Pas trop le choix avec ce monstre ! Répondit Lisbon en montrant la petite fille de la tête.
-Je peux ouvrir celui là ? S’impatienta Miley en montrant un petit puzzle.
-Attends, viens dans le bureau ! Et calme-toi ! Recommanda l’agent.
Le reste de l’équipe osa un sourire.
Elles rentrèrent toutes les deux dans le bureau de la patronne et l’enfant s’installa tout de suite par terre avec ses nouveaux jeux.
Lisbon soupira et s’assit épuisée à son bureau, elle prit alors le « journal » de la mère de Miley et commença sa lecture.

« Tout ça semble très bizarre pour Miley et moi. Enfin surtout pour moi, ma fille est trop jeune, elle ne se rend compte de rien.
Mais je suis sur que Jim est parfais pour nous deux, il va nous aimé et même s’il a un peu dure avec son nouveau rôle de père, je sais qu’il s’y habituera vite.
Dire qu’il y a un an, j’étais prête à tout abandonner, rien n’allait comme je l’avais prévu.
Cet homme inhumain nous a rejetés sans même se retourner, sans même s’inquiéter de ce qu’on allait devenir. Et oui, George Stun regarde ce que tu as raté, tu as loupé ta chance d’être un papa pour ta fille qui est magnifique.
Miley saura la vérité en temps et en heure, elle saura à quel point tu étais un type sans scrupule, elle saura que tu n’as jamais voulu d’elle, jamais voulu la voir. Tu n’as même pas essayé et pour ça je te déteste.
Mais elle aura la chance de grandir avec un homme bien qui la traitera comme une princesse. J’en suis sur, du moins je l’espère du plus profond de mon être. »

Voilà, ils avaient le nom du géniteur de Miley. Lisbon alla demander à Van Pelt de faire une recherche sur ce George Stun, elle retourna ensuite à la lecture du carnet.
Elle survola les passages sans intérêts pour se concentrer sur ce qui lui semblait important.

« Un jour ma fille, tu liras ces écrits, et tu comprendras pourquoi on est resté avec lui. En devenant une femme, tu me jugeras moins sévèrement. Je suis amoureuse de Jim Stinkers et j’ai l’espoir qu’il change un jour. Tu sais comme du bon vin, j’espère qu’il se bonifiera avec l’âge.
Je sais que tu es souvent plus malheureuse qu’heureuse mais au moins tu ne manques de rien. Je sais pourtant qu’il s’y prend très mal avec toi, il ne te traite pas comme il le devrait.
J’ai peur d’avoir fait le mauvais choix. J’ai mal quand je te vois pleurer, quand je t’entends lui dire papa alors que tu n’en as pas envie. Alors que tu sais qu’il n’est pas ton père, qu’il ne le sera jamais. Mais je garde l’espoir fou.
N’oublie jamais que je t’aime et que je ferais tout pour toi. Alors tu comprendras peut-être mes choix. »

Lisbon avait du mal, ces mots lui transperçaient le cœur alors qu’elle observait l’enfant de cette femme jouer sur le sol de son propre bureau. Elle avait fait du bon travail même si ses choix n’avaient pas été les bons, elle avait fait de son mieux pour assurer le future de sa fille.
Elle reprit sa lecture.

«Je commence à désespérer de le voir changer un jour, bien au contraire, il s’empire.
Tante Sarah est venue, en cachette bien sur, je lui ai raconté que j’avais trouvé une boucle d’oreille d’une autre femme dans les affaires de Jim. Je lui ai dit sur le coup de la colère, mais je me suis reprise et lui ait expliqué que c’était la première fois. Mais pour être franche, je sais que ce n’est pas une seule et unique fois, non, ça fait longtemps qu’il me trompe avec cette femme et peut-être d’autres mais elle je suis sur. Elle est toujours chez nous, elle nous colle, fait semblant d’avoir de la sympathie pour nous. Pourtant, j’étais persuadé que ce n’était pas son style de femme, trop de faux semblant chez elle. Trop de manière, mais apparemment ça lui plait.
Et toi qui pleure toujours autant le soir, qui demande un vrai papa. Je me demande même si onne serait pas mieux toutes seules. Je n’aurais jamais du me mettre avec cet homme qui est entrain de nous détruire.
J’espère qu’un jour tu me pardonneras pour tout ce que je te fais subir, que je t’oblige à subir sans rien dire. Tu es une petite fille extraordinaire. Mon ange à moi.
Je te promets que les choses vont changer. »


« Je crois qu’il a comprit, il est entrain de changer. Bien sur, il m’a avoué qu’avec toi, il avait difficile mais je le savais déjà. Tu n’es pas sa fille et ne le sera jamais. Il ne veut pas d’autres enfants, il dit qu’il est incapable de les aimer. Mais il m’a promit de faire un effort, de te traiter comme une enfant et pas un objet sans vie et volonté.
Il m’a avoué aussi avoir une liaison avec un mannequin mais tout était fini entre eux. Je ne sais pas pourquoi mais je le crois.
Je crois qu’il a quand même peur de me perdre. Il m’a expliqué aussi qu’il allait mettre un terme avec elle, celle qui le suit à la trace. Il dit ne pas l’aimer, il va la renvoyer bientôt, il faut juste qu’il trouve le courage de le faire.
Cette femme m’horripile, elle fait semblant tout le temps.
Je déteste Julie Rollin. »

Alors là, Lisbon resta sans voix, ça s’était un scoop. Cette femme était une menteuse professionnelle. Peste jusqu’au bout des ongles et elle avait mentit délibérément, sur quoi d’autre avait-elle encore menti. Elle continua sa lecture en surlignant le plus important.

« Voilà ma fille, Jim a mis fin à sa relation malsaine avec la secrétaire.
Mais je ne sais pas pourquoi, j’ai peur. J’ai peur de nouveaux mensonges, pourtant je veux avoir confiance car je l’aime. Et pour lui je donnerai tout ce que j’ai. Il fait partie de ma vie, un jour tu comprendras ce que je ressens. Je l’aime à en mourir. De plus, il fait un effort, il me montre que je compte pour lui, il ne veut pas me perdre. Il essaye d’arranger sa vie.
Tu n’auras peut-être jamais un père avec lui mais il sera là en cas de besoins, ta vie est assurée avec lui à nos côtés.
Je voulais aussi te dire que quelque chose me tracasse, il m’a dit de me méfié d’elle, qu’elle était dangereuse. Il m’a avoué qu’il ne voulait pas me blessé par ces gestes mais qu’il n’avait pas eu le choix. J’avoue ne pas avoir compris mais il n’a rien dit de plus. Il n’a rien voulu dire, je crois que c’est pour me protéger.
J’ai peur, peur d’elle et de ce qu’elle pourrait nous faire pour briser notre famille. Je n’ai aucune confiance en cette femme. Et j’ai un mauvais pressentiment et je ne sais pas vraiment pourquoi je parle comme ça mais je sens que quelques choses de mauvais arrivent.
Ma fille ne doute jamais à quel point je t’aime et lorsque tu seras grande et que tu liras ceci, j’espère que tu seras indulgente avec moi. Que tu comprendras alors mes décisions.
J’ai l’espoir que tu vives une vie heureuse, avec des gens qui t’aimeront pour ce que tu es et qui te respecterons. Je prie tous les jours pour que quelqu’un s’occupe bien de toi, s’il m’arrivait quelque chose.
Alors, lorsque tu doutes de la vie, lorsque plus rien ne te semble avoir un sens et que tu perds pieds, lis ceci et reprends confiance en toi, relève la tête et bats-toi.
* Si tu es différent de tous ceux qui s'accrochent aux tarots, au bon dieu
L'horizon n'est pas loin, tu en verras la fin
Tu iras mieux
Si le monde ne va pas où tu vas
Si la vie n'est pas celle que tu crois
Si nulle part où aller, si personne à aimer que la nuit devant toi
Espérer, parce que la terre est belle
Quand une étoile s'éteint, elle n'éteint pas le ciel
Espérer, et encore et encore
A fatiguer la mort, à la faire hésiter
Si les hommes te font peur, te font taire
Parce qu'ils aiment juste l'amour à faire
Même si rien n'est normal, même si tout est fatal
C'est la vie, c'est l'enfer
Espérer, parce que ça vaut la peine
C'est pas toujours la haine, c'est aussi de l'amour
Espérer, parce que tu es en vie
Même si t'as pas choisi, ni l'endroit, ni le jour
Espérer, parce que la terre est belle
Quand une étoile s'éteint, elle n'éteint pas le ciel
Espérer, espère avec ton cœur
La réponse est en toi, la question est ailleurs
Espérer

Voilà ma fille, je vais te laisser sur ça et n’oublie pas, ait toujours espoir, ça t’aidera à avancer. Ne m’oublie pas, je t’aime et t’aimerai pour l’éternité.
Ta maman. »

Lisbon n’essaya même pas de retenir les larmes qui perlaient à ses yeux. Cette femme avait beaucoup sacrifié, elle avait voulu donner le meilleur à sa fille et on ne l’avait pas épargné.
Elle se ressaisit et se promit de faire revenir Julie Rollin pour l’interroger plus en profondeur.
Jane rentra alors dans son bureau.
-ça va ?
-Oui, tout va bien ! Mentit-elle sous le regard inquisiteur de Jane.
-Il est déjà tard, on rentre ? lui proposa-t-il. Décidément, il avait vite pris l’habitude de rentrer tous les soirs avec elles. La vie devait lui sembler moins longue que lorsqu’il restait seul de son côté à se morfondre sur le passé. Elle lui sourit et acquiesça. Elle demanda à Miley de ranger ses affaires et de venir les rejoindre dés qu’elle avait fini. Elle prit ses propres affaires et sortit du bureau pour aller voir ses collègues.
-Cho et Rigsby vous irez chercher George Stun demain matin ! Ordonna-t-elle. Nous réinterrogerons également Mlle Rollin, il me semblerait qu’elle ait volontairement émis de mentionner quelques détails importants.
Ils acquiescèrent et leur patronne rentra chez elle, accompagné de Jane et Miley. Elle apporta le journal de Mme Stinkers avec l’intention de le montrer à son consultant. Celui verrait peut-être plus d’information, il serait mieux lire entre les lignes.

* Pour ce qui est de ce texte, c'est une chanson de Michel Sardou: Espérer. Je trouvais qu'elle allait plutôt bien avec la situation mais à vrai dire, elle peut aller à tout le monde pour donner du courage.

Encore un bon chapitre, ne t'inquiètes pas pour les fautes, elles ne sont pas si nombreuses et ne gâchent pas la lecture.
On commence avec l'enquête qui progresse...et les chamailleries entre Jane et Lisbon
Arrive le repas et la remarque de Cho à Jane...
Et le final avec la lecture du journal intime et Jane qui semble prendre gout à la compagnie de Miley et...Lisbon.

Coucou tout le monde,
j'espère que ma fic vous plait toujours! je m'inquiète un peu car je n'ai pas eu beaucoup de reviews pour le dernier chapitre! Mais voilà je vous mets le suivant.
N'hésitez surtout pas à me dire ce que vous n'aimez pas!

Il n'y a pas d'indices sur l’enquête dans ce chapitre, plus de moment Jisbon.

Promis dans le prochain les choses évoluent côté enquêtent. J'attends vos reviews
et vous laisse à votre lecture

et merci Johel

Chapitre 8: L’enterrement.

En rentrant, Lisbon avait eu la surprise de voir que Jane avait été faire des petites courses dans l’après-midi pour faire le repas du soir. Elle avait tellement été absorbée par le journal de Rose-Marie Stinkers qu’elle ne s’était même pas aperçue de son absence. Elle le remercia. Comme la veille, en arrivant à l’appartement, Lisbon alla prendre la douche de Miley puis la sienne pendant que Jane préparait le repas, elle s’amusa à penser qu’encore une fois, les habitudes s’attrapaient vite. Sa maison allait lui sembler vide lorsque tout rentrerait dans l’ordre. Elle entendait Jane et Miley qui discutait joyeusement et ne put empêcher un sourire de naître sur ses lèvres, c’était agréable de terminer une dure journée comme ceci.
Lorsqu’elle sortit de la salle de bain, une odeur de rôt vient lui chatouiller les narines, Patrick prit sa place dans la douche et lorsqu’il eut terminé, ils passèrent à table.
Pendant qu’ils faisaient la vaisselle, Lisbon laissa traîner son regard sur le corps du consultant, en effet celui-ci avait relégué son costume trois pièces pour un-t-shirt banal et un jeans. Elle réalisa alors que ça faisait plusieurs jours qu’elle se trimbalait en tenue légère devant lui. Le rouge lui monta alors aux joues.
-Je serais surpris de savoir à quoi vous pensez ! S’exclama-t-il en souriant devant sa soudaine gêne. Sa remarque fit mouche et elle rougit encore plus.
-A rien !
-Je suis sur que ce ne sont pas des pensées très innocentes ! Continua-t-il. Je donnerais cher pour savoir ce que c’est.
Elle lui sourit alors mais le laissa dans le flou total. Elle leva les yeux au ciel et secoua la tête, elle termina la vaisselle et rejoint Miley. Il la suivit des yeux en avalant sa salive devant son déhancher, il fallait vraiment qu’il se reprenne, après tout ce n’était que Lisbon. C’était une très belle femme mais il avait toujours su résister à son charme.
Il les rejoignit alors.
-Tu me lis une histoire ? Lui demanda Miley en montant sur ses genoux et en lui donnant des feuilles.
-Où as-tu pris ça ? S’énerva Lisbon, devant les deux autres étonnés. L’enfant pointa son sac du doigt sans oser parler. Jane jeta un œil curieux de savoir de qui il s’agissait.
-C’est quoi ? Interrogea alors la fillette.
-C’est pour quant tu seras grande, c’est ta maman qui l’a écrit. Avoua touchée Lisbon. Mais tu es trop petite pour comprendre ce qu’elle te dit.
-Je veux que tu le lise !
-Juste un bout alors, tu découvriras le reste quand tu seras assez grande pour comprendre toute seule.
Elle lui lut le texte que sa maman lui avait écrit, lui disant de toujours espérer…
Jane écoutait avec attention, c’était très bien écrit. Les paroles résonnaient dans sa tête.
« Lorsqu’une étoile s’éteint, elle n’était pas le ciel ». Ses deux étoiles à lui s’étaient éteintes des années plutôt, mais lorsqu’il regardait à cet instant devant lui, deux autres brillaient. Il sourit à cette idée. Il fut interrompu dans ses pensées par Miley.
-Tu peux refaire revenir ma maman ? Demandait-elle à Lisbon. Celle-ci secoua la tête tristement. Pourquoi ?
-Parce que c’est comme ça ! Ta maman, elle est morte ! Essaya-t-elle d’expliquer. Mais c’était tellement compliqué, la notion de mort était tellement abstraite pour un enfant de cet âge.
-Toi tu vas être morte ? Demanda-t-elle soudainement effrayé par l’idée de mort. Lisbon ne savait pas trop quoi répondre et ce fut Jane qui reprit la parole.
-Ne pense pas à tout ça Miley ! La vie est comme ça !
-Je veux revoir ma maman ! Pleurnicha l’enfant, mélange de manque de sa mère et de fatigue.
-Je sais mais ça passera ! La rassura-t-il avec un sourire. Il la prit dans ses bras et la conduisit dans la chambre de Lisbon, il la coucha dans le lit et s’étendit à côté d’elle en lui murmurant des paroles rassurantes. Lisbon les observa un moment avant de descendre devant la télévision. Elle avait espérer demander au consultant de jeter un œil aux écrits de Rose-Marie mais elle le ferrait le lendemain. Demain s’annonçait être une dure journée, l’enterrement ne serait pas de tout repos.

Lorsque Jane se réveilla, il sentit un point mort sur son torse, il se remémora les événements de la veille. Il s’était en dormi avec Miley. Il avait dormi une nuit entière et en plus il se trouvait dans le lit de Lisbon. Comment en était-il arrivé à prendre autant ses aises chez cette femme ? Il devait à tout prix mettre de la distance entre eux avant que tout dérape, il toucha alors son alliance, pour se rappeler la promesse faîte à sa femme.
Il se demanda alors ce qu’elle penserait de Lisbon et de Miley, ce qu’elle penserait s’il refaisait sa vie, est-ce que lui aurait voulu dans le cas contraire qu’elle gâche le reste de sa vie ? Non, il ne l’aurait jamais souhaitée. Mais était-il prêt à refaire sa vie, à se donner une seconde chance ? Non, il le serait probablement jamais et puis Lisbon méritait mieux qu’un homme vivant avec l’ombre de son passé. De plus, Miley n’était avec eu que pour quelques temps. Et puis le plus important, il n’était pas prêt à aimer. Ni l’une, ni l’autre. La porte de la chambre s’ouvrit alors et une bonne odeur de pan cakes s’engouffra dans la chambre, il releva la tête et ce qu’il vit lui fit avaler sa salive.
Lisbon se tenait dans l’encadrement de la porte, habillée de son T-shirt trop large pour elle, mais très court et n’osait pas bouger.
-Jane ? Murmura-t-elle de peur qu’il dorme encore. Il sourit alors à cette idée, tout compte fait l’idée de l’aimer ne lui semblait plus si absurde.
-Lisbon ! Répondit-il d’une voix encore endormie.
-Il faut se lever, l’enterrement est dans une heure et demie.
Il se leva alors dégageant Miley qui ne se réveilla pas et ils sortirent dans le couloir.
-On la laisse dormir encore une demi-heure. Lui sourit-il comme bonjour.
Elle acquiesça et partit dans la cuisine, elle était assez mal à l’aise de savoir qu’il avait dormi dans son lit. Il remarqua son trouble et voulut s’amuser en guise de réveil.
-La prochaine fois, venez dormir avec nous !
Sa remarque fit mouche et elle rougit de plus belle.
-La prochaine fois, je vous sors de mon lit en vous bottant les fesses et vous jette en dehors de chez moi ! Répondit-elle en retrouvant sa répartie.
-Menteuse !
Il remarqua alors qu’elle était cernée et s’en voulut légèrement d’avoir volé son lit pour la nuit mais il s’était senti si bien, qu’il n’avait pas senti le sommeil le prendre.
-Vous n’avez pas beaucoup dormi ! S’exclama-t-il sur de lui.
-Bien sur que si ! Essaya-t-elle de mentir.
-Vous êtes toute tirée, vous avez deux cernes sous vos yeux. Il s’était rapproché pour ne se retrouver qu’à quelques centimètres d’elle, il fit glisser ses doigts sous ses yeux. Elle en fut un moment déstabilisée, mais à quoi jouait-il ?
Elle s’écarta alors comme brulée à son touché et lança pour détendre l’atmosphère.
-C’est à cause de vous ! A la longue de réparer vos bêtises, je vieillis plus vite que prévu.
Il lui répondit par un sourire et Miley arriva tout ensommeillée dans la cuisine.
Ils déjeunèrent et s’apprêtèrent pour partir à l’enterrement des « parents » de la fillette.




Ce fut un long enterrement pour Lisbon, la fillette ne semblait pas vraiment se rendre compte que c’était un adieu à sa maman. Elle ne pleurait même pas mais tenait la main de Jane et Lisbon très fort. Les gens venaient pour lui dire bonjour mais Lisbon devait la forcer à répondre par politesse. Elle parla volontiers qu’à Mr Louis.
-Oh ma petite demoiselle. Comme je suis désolé. N’arrêtait-il pas de répéter.
-Oh que vous êtes belle ! S’évertuait-il à dire.
-Votre maman était tellement gentille ! Soupirait-il. Ne se rendant pas compte qu’il faisait pire que mieux.
Lorsque la cérémonie fut finie, il vint interrogea Lisbon.
-Que va-t-elle devenir ?
-pour le moment, elle est avec nous pour sa sécurité.
-Et après ?
Lisbon ne voulait pas vraiment en parler devant l’enfant, c’était déjà assez compliqué comme ça, elle ne voulait pas vraiment y penser, après était après.
-C’est une enfant qui s’attache très vite ! Souligna le vieil homme. Elle n’a pas eu de chance pour le début de sa vie. Vous pouvez changer tout ça !
Il se détourna alors, Lisbon et Jane se regardèrent alors avant de descendre leur regard sur Miley. Cet homme était fou, c’était une idée insensée. Lisbon élevant une fillette, non mais, elle avait déjà du mal à contrôler le consultant alors une enfant. Elle secoua la tête comme pour oublier tout ça.
Sarah Miller était bien entendu présente à l’enterrement, elle vint les saluer et resta distante avec la fillette qui ne fit aucuns gestes vers elle.
Pendant tout le temps de l’enterrement, Julie Rollin se moucha et se moucha faisant un bruit infernal. Beaucoup de gens lui lancèrent un regard méprisant, elle se fit alors plus discrète.
Lorsque ce fut fini, elle vint prestement près de Miley voulant la serrer dans ses bras mais la réaction de celle-ci ne se fit pas attendre et elle se cacha derrière les jambes de Lisbon, cachant son visage comme si ça la dissimulait des autres.
-Partez ! Lui dit-elle d’une voix fragile.
-Mais Miley ! C’est moi Julie ! Tu te souviens, on est amie avec ton papa et ta maman.
-Non ! annonça doucement la fillette au bord des larmes. Elle s’agrippa alors à Jane et lui demanda en tendant les bras de la porter. Il ne se fit pas prier et la souleva de terre.
-Je ne sais pas ce qu’elle a ! S’exclama la secrétaire surprise par le comportement de la gamine.
-C’est une enfant, elle sent le danger ! Se moqua Jane.
-Quel danger ! Je ne suis pas un danger !
-Je n’ai jamais dit ça ! Elle peut-être ! Souligna-t-il.
-A ce propos Mlle Rollin, J’aimerai vous voir cette après-midi dans nos bureaux. J’aurai quelques questions à vous poser !
-Bien sur ! Sans problème.
-On dit à 14h alors !
Ils attendirent que tout le monde soit repartit pour rester un moment sur la tombe tout fraîchement recouverte de Mme et Mr Stinkers.
-Pourquoi ils sont dans la terre ? Interrogea Miley en toucha le sol des mains, avec l’envie de comprendre.
-Parce qu’ils sont mort ! Annonça Lisbon en disant l’extrême vérité.
-Mais ma maman, elle va avoir peur dans le noir ! Pleura-t-elle reflétant sa propre peur.
-Non elle n’aura pas peur ! Tu sais pourquoi ? L’enfant fit non de la tête alors Lisbon continua.
-Parce que dans la terre, c’est que son corps, son âme, son esprit est au dessus de nous. C’est ainsi qu’elle veillera toujours sur toi ! Elle te verra grandir, rire, pleurer. Mais elle sera toujours là.
-Mais moi je ne la verrai plus jamais, elle ne me prendra plus dans ses bras ? Elle m’a laissé toute seule, elle m’a abandonné. Rougit la fillette avec un très plein de rage.
-Elle ne l’a pas voulu Miley, si elle le pouvait, elle serait là prêt de toi ! Elle te dirait de ne pas pleurer pour elle, qu’elle pensera toujours à toi. Que tu étais pour elle un vrai petit trésor. Elle t’aimait plus que tout Miley !
-Elle me manque tellement déjà ! Je ne veux pas partir ! Je veux rester avec elle pour toujours. Continua-t-elle à crier et à pleurer prenant doucement conscience que sa maman était partie pour toujours, qu’elle ne serait jamais revenir. Lisbon ne chercha même pas à retenir ses larmes, elle serra la fillette dans ses bras et essaya de la calmer.
-Je sais et elle te manquera toujours, mais grâce à ça, tu vas grandir. Tu te rappelleras des bons moments que vous avez eu toutes les deux. Tu te rappelleras à quel point elle était jolie. Tu te souviendras des petits mots qu’elle utilisait pour t’appeler. Et de tous ces petits bisous qu’elle te donnait pour t’encourager, pour te montrer combien elle t’aimait.
L’enfant commençait tout doucement à se calmer, Lisbon tissait une belle relation avec Miley, à travers l’enfant, elle revivait les douleurs du passé. Jane en avait les larmes aux yeux, il ne voulait pas être un simple observateur, il voulait les soutenir, être là pour elle. Il se rapprocha alors de Lisbon qui tenait l’enfant serrée sur son cœur. Il la prit dans ses bras, son dos contre son torse et se laissa glisser au sol. Lisbon entre ses jambes, appuyées contre son torse, tenant la fillette contre sa poitrine qui faisait fasse à la tombe de sa maman. Les deux filles pleurèrent un long moment, Jane se contenta d’être un soutien dans leur douleur.
Un quart d’heure plus tard, la fillette se retourna vers eux, elle se leva sous le regard des deux adultes et avança vers la tombe de sa maman.
Elle passa sa petite main sur les lettres gravées dans la pierre et fit un léger bisou.
-Je t’aimerais toute ma vie maman ! Murmura-t-elle comme un secret. Ces mots s’envolèrent pour aller rejoindre l’ange invisible au dessus d’elle, en tout cas, c’est ce qu’elle espérait que ses mots atteignent ; sa maman.
Elle retourna près de ces nouveaux amis et les tira par la main pour qu’ils se relèvent. Ils allèrent alors à leur voiture pour rejoindre le CBI.
-Merci pour votre soutien ! Remercia Lisbon en regardant Jane.
-Je serais toujours là ! Osa-t-il murmurer sur le ton de la confidence.
-Pas de promesse en l’air ! Je n’aime pas ça ! Je ne vous ai jamais obligé à rien ! Crut-elle bon de lui rappeler.
-Je sais ! Ce n’est pas une obligation, c’est un besoin ! Je vous le promets, je serai toujours là ! Répéta-t-il avec conviction, en la regardant droit dans les yeux. Elle en fut touchée et ferma un instant les yeux comme pour enregistrer cet instant.
Ils reprirent alors la route, dans la voiture Jane demanda.
-Qui veut un hamburger ?
-Moi ! Cria Miley, le moral remonté d’un cran.
-Super ! Lisbon va aller nous chercher ça ! Sourit Jane.
-Hé c’est vous qui êtes toujours là pour moi ! Pas l’inverse ! Souligna-t-elle tout sourire.
-Menteuse ! Vous avez toujours été là pour moi et vous le serez toujours !
-ça c’est ce que vous croyez ! Plaisanta-t-elle.
-Je ne le crois pas ! J’en suis sur !
La conversation s’arrêta là, ils avaient tous les deux le sourire aux lèvres.
Lisbon jeta un œil dans le rétroviseur pour observer Miley, elle repensa alors aux paroles de Mr Louis.
C’était complètement fou de pouvoir penser une chose pareille. Une enfant avait besoin de stabilité, elle, elle n’en avait aucune.
Non, c’était vraiment absurde, Miley devrait absolument retourner aux services sociaux après l’enquêtes. Elle était incapable de s’en occuper, de lui construire une vie.
Elle essaya de chasser ces pensées de sa tête, elle, un enfant, c’était une chose qu’elle avait oublié depuis bien longtemps. Elle osa alors un regard en direction de Jane et poussa un petit soupir de frustration, elle devenait complètement folle.
Il se retourna alors vers elle, fronça les sourcils pour essayer de lire en elle et finit par lui renvoyer un beau sourire.
Ils allèrent chercher de quoi manger et rentrèrent aux bureaux pour diner avec l’équipe.
La journée n’était pas finie, loin de là.

Pour les coms ne t'inquiètes pas...Ils viendront vu la qualité de ton texte

Un beau chapitre où on découvre un Jane tenté par une nouvelle chance de vivre...avec Lisbon et une Lisbon pas indifférente...
Un subtil changement est en train de s'opérer
Quand à la scène au cimetière c'est plein de tendresse, sans "guimauverie"

oh quelle est bien cette histoire
L'enquête avance peu à peu, bientôt ils trouveront le coupable, mais cela voudra dire qu'ils devront renvoyer Miley aux services sociaux et j'ai comme l'impression que Jane et Lisbon se sont déjà bien trop attaché à elle
De plus, Jane semble penser à refaire sa vie avec Lisbon, il faudrait qu'elle aussi y pense, qu'elle cesse de se torturer l'esprit et qu'elle pense à son bonheur
pour cette merveilleuse fic

désolée de pas commenter plus souvent j'ai plus internet pour le moment me connecte sur le réseau de mon voisin

Je te l'avais déjà dit, mais je réitère mes dires...cette fic est magnifiquement bien écrite!

M'enfin, je me demande comment tu vas faire pour évite le Jisbon ...à moins que tu ne l'évites pas!

VLS!!

merci beaucoup pour toutes vos reviews qui me font chaud au coeur!

ce chapitre fait intervenir un nouveau personnage
hate de voir vos réactions face à celle de Jane!!

dîtes-moi ce que vous en pensez.

chapitre 9:George Stun

Au CBI, Cho prévint sa patronne qu’il avait réussi à trouver le géniteur de Miley et qu’il l’avait convoqué pour 14h. Super deux suspects potentiels à interroger à la même heure.
Ils dînèrent, chacun essayant de faire passer un bon moment à la petite fille pur lui chasser toutes ses tristes idées.
Cette fillette avait une capacité à récupérer assez impressionnante, elle avait une force de caractère pour son âge. En un rien de temps, sa présence dans les bureaux du CBI était devenue normal. Malgré la tristesse qu’elle devait avoir au fond d’elle, elle restait souriante.
La porte de l’ascenseur s’ouvrit alors et une femme entra, la réaction de Miley fut immédiate, son sourire disparut et elle se glissa discrètement sur les genoux de Wayne qui était le plus proche d’elle, comme pour se protéger. Ils tournèrent alors leur regard vers la nouvelle arrivante et aperçut Julie Rollin, un grand sourire plaqué sur le visage.
Lisbon se leva et alla l’accueillir.
Jane lui fixait son attention sur Miley qui était toujours accroché à Wayne comme à une bouée de sauvetage. Avait-elle peur qu’on la laisse repartir avec quelqu’un qu’elle n’aimait pas particulièrement ou avait-elle peur de cette femme pour une raison bien précise ? On dit que les enfants sont comme les animaux et qu’ils sentent le danger, est-ce vrai ?
La secrétaire s’approcha alors d’un pas nonchalant vers les agents et l’enfant.
-Bonjour Miley ! Sourit-elle. L’enfant ne répondit pas, et tourna à peine son regard vers elle.
-Regarde ce que je t’ai apporté ! J’ai pensé que tu serais contente d’avoir une amie ! Elle lui tendit alors une Barbie. Miley l’observa alors mais ne prit pas le jouait et annonça d’une voix pas très assurée, comme incertaine de ce qu’elle pouvait dire.
-Je n’aime pas les Barbie !
Julie perdit alors son si précieux sourire pendant quelques secondes, comme si elle perdait contenance. Elle aurait volontiers foutu une claque à cette gamine mal polie si les 5 agents ne la regardaient pas avec un intérêt non dissimulé.
L’enfant regarda alors Lisbon s’attendant à avoir une réflexion quelconque mais ce ne fut pas le cas, et elle entraîna la suspecte vers une salle d’interrogatoire. Elle réapparut quelques minutes plus tard.
-Bon allez les enfants au travail ! Miley tu vas dans mon bureau, il y a tes jeux ou alors Grace peut te mettre un dessin animé si tu veux.
La fillette apprécia cette dernière idée et la rousse partit avec elle, lui mettre ce qu’elle voulait regarder.
-Cho et Rigsby vous allez interroger Julie Rollin et nous interrogerons George Stun à son arrivée.
Les deux agents allèrent alors rejoindre la jeune femme pour la questionner, pendant que Jane et Lisbon se mirent derrière la vitre pour les observer.
-Mlle Rollin, nous aimerons savoir ce que vous faisiez Lundi vers 13h ? Demanda Cho sans préliminaire.
-Euh ! Réfléchit la jeune femme. Je suis venu au matin ici voir l’agent Lisbon puis je suis retournée travailler.
-A quelle heure êtes-vous arrivée au boulot ?
-Vers 13h30 je crois, vous devriez demander à la réceptionniste, elle m’a vu arrivé.
Cho nota sur son carnet.
-Vous savez que Laora Chars a été retrouvée morte dans sa maison ! Exposa Rigsby. La secrétaire acquiesça sans difficulté ni hésitation.
- Nous avons cru comprendre que vous n’aimiez pas beaucoup la jeune mannequin, pourquoi ?
-Elle n’avait aucun scrupule à se pavaner devant Mr Stinkers pour attirer son attention.
-Et vous, arriviez-vous à attirer son attention ? Interrogea alors Rigsby surprenant tout le monde.
-Je ne le cherchais pas, il était marié.
-Auriez-vous une idée de qui aurait pu vouloir la mort de Mlle Chars ? Questionna Cho.
-En vérité, beaucoup de personne pourrait lui en vouloir ! Annonça-t-elle sans remord. Elle n’était pas très bien réputée.
-Que voulez-vous dire ?
-Elle était plutôt du genre à se taper des hommes mariés et riches, faire d’eux tous ce qu’elle voulait et puis bye-bye.
-Saviez-vous que Miley n’est pas la fille de Mr Stinkers ?
Elle pâlit quelque peu et demanda alors.
-Non, comment savez-vous ça ?
Jane rentra à ce moment là dans la pièce, s’assit devant la jeune secrétaire et commença son cirque. Il lui tapa un cahier devant elle, qu’elle n’osa pas toucher.
-Qu’est-ce que c’est ?
-Le journal intime de Mme Stinkers. Nous avons donc appris l’identité du père de Miley et beaucoup d’autre chose qui pourrait vous intéresser.
C’était quoi encore ce cinéma ? Se demanda Lisbon devant le jeu du consultant. Qu’est-ce que c’était encore que ce plan foireux ?
La femme pâlit encore un peu plus.
-Vous voulez entendre un extrait ? Demanda-t-il avec arrogance, il ne prit même pas la peine d’attendre a réponse et commença sa lecture, enfin sa fausse lecture.
« Cette femme est horripilante, mon mari m’a confié à ce jour à quel point, il en avait marre. Elle est loin de lui plaire et pourtant elle le colle et colle encore.
Il m’a dit qu’il la trouvait pas jolie, qu’il ne fallait pas que je m’inquiète qu’elle était que sa secrétaire. Que s’il devait me tromper, ce ne serait pas avec elle, elle était trop insignifiante. »
Jane stoppa là et leva son regard pour tomber dans celui de la jeune femme, rouge de colère. Et boum, elle explosa.
-C’est un connard, après tout ce qu’il m’a fait, il ose dire ça ! Si vous voulez savoir, on couchait ensemble tous les jours depuis 2 ans ! Cracha-t-elle dans une fureur non retenue. Elle mit sa main devant sa bouche avant d’essayer de se contrôler et reprit d’un ton plus calme.
-C’est vrai ! Nous avions une relation.
-L’aimiez-vous ? demanda Jane sachant déjà la réponse. En larme, celle-ci acquiesça.
-Avez-vous tué Mlle Chars ? Elle nia de la tête alors il continua.
-Vous êtes sur ? Car vous ne l’aimiez guère, il faut bien l’avouer, elle passait avant vous pour lui, tout comme Mme Stinkers d’ailleurs ! Vous n’étiez qu’un troisième choix ! Provoqua-t-il mais cette fois, elle ne perdit pas le contrôle et lui répondit calmement.
-Je ne suis pas une meurtrière !
Il fit mine de partir de la pièce comme satisfait mais il posa une ultime question.
-Que faîtes-vous comme sport ?
-De l’équitation ! Répondit-elle surprise par la question inutile.
-Merci ! Et il sortit rejoindre Lisbon.
Ils n’en parlèrent pas, restant tous les deux dans leurs idées de la situation.
Un homme passa alors la porte d’entrée et Lisbon sut de suite que c’était Mr Stun. Son visage lui semblait familier mais elle ne parvint pas à retrouver le pourquoi. Jane à côté d’elle, lui tendit une photo, celle retrouvée avec le corps de Laora. Et oui, c’était le même homme, alors là, ce fut la surprise. Lisbon l’observa un moment et essaya de comprendre, était-ce un simple hasard ou avaient-ils trouvé le tueur ? était-ce cet homme qui avait tout provoqué ? Dans quel but ? Récupérer son enfant ?
L’heure était à la découverte. L’heure était à la vérité.
Lisbon s’arma alors de son courage habituel et alla se présenter au nouvel arrivant.
-Mr Stun, je suppose ! Agent Lisbon, vous avez eu mon collègue par téléphone. Merci de vous êtes déplacé si rapidement. Elle présenta en même temps Jane qui observa l’homme de la tête aux pieds. Avant même de l’entendre, une haine s’installa entre les deux hommes.
Ils allèrent tous les trois dans une pièce à l’abri des regards curieux et commencèrent l’interrogatoire. Lisbon tendit la photo.
-Est-ce bien vous ? demanda-t-elle sachant déjà la réponse. Il acquiesça.
-Que faisiez-vous avec elle ?
-Nous nous fréquentions ! Annonça-t-il honnêtement.
-Depuis longtemps ?
-Un moi !
-Connaissez-vous Rose-Marie Stinkers ?
L’homme lâcha un soupir et se résigna à répondre.
-Oui, c’est une ex-compagne.
-Savez-vous qu’on les a retrouvé mortes toutes les deux, ainsi que le mari de cette dernière ?
Il acquiesça mettant sa tête entre ses mains, prenant tout à coup conscience que ça prenait une dangereuse tournure pour lui.
-Vous pensez que je les ai tous tué ? Interrogea-t-il à son tour.
-C’est à nous de poser les questions, mais puisque vous posez la question, oui, l’idée nous a traversé l’esprit.
-Ce n’est pas le cas ! Annonça-t-il en se mettant debout. Pour quelles raisons aurais-je fait ça ?
-Plusieurs théories s’offrent à nous ! Commença Jane. Mais je préfère celle-ci, en fait, c’est la plus probable. Alors voilà, j’explique : Vous savez très bien que vous êtes le père d’une petite fille merveilleuse du nom de Miley. L’idée est de récupérer cette enfant que vous avez rejeté mais le hic c’est le refus de sa mère et de cet homme qui se fait passer devant tout le monde pour son véritable père. Pour vous, seule solution, les tuer tous les deux et vous proposez comme tuteur pour l’enfant, ou même vous présenter comme le vrai père avec une prise de sang prouvant vos dires.
-Et pour Laora ? Qu’est-ce que vous avez imaginé ? Demanda-t-il écœuré.
-J’y arrive ! Laora qui travaille pour les Stinkers, vous prend en pitié et veut vous aider à récupérer votre enfant. Vous savez qu’elle a eu une liaison avec le mari et vous vous en servez. Mais tout dérape quand elle apprend que la situation vous a échappé et que vous les avez tué, elle veut vous dénoncer mais vous la tué avant la faisant passer pour la coupable idéale.
-Magnifique scénario Mr Jane. Mais il y a plusieurs détails qui vous échappent.
Jane écarquilla les yeux et curieux d’entendre la suite se tut.
-De un, je suis tombé raide dingue amoureux de Laora. Je me serai damné pour elle. De deux et le plus important dans votre histoire, je me fous de cette gosse. Elle n’est rien pour moi ! Je n’ai jamais voulu d’enfant et encore moins d’elle. Je n’ai jamais cherché à la récupérer et si Laora travaillait pour les Stinkers, c’est une coïncidence.
-Vous êtes écœurant ! Cracha Jane perdant le contrôle de ses propres sentiments, cet homme disait vrai et ça le répugnait.
-Un enfant est la plus belle chose qu’on puisse avoir au monde. Cette petite fille est extraordinaire, elle est d’une intelligence remarquable et d’un courage éblouissant pour son âge. Je donnerai tout ce que j’ai pour avoir une fille comme elle. Expliqua le consultant en pensant à sa propre fille morte bien des années au par avant.
Lisbon écoutait avec attention les dires de Jane.
-Pour moi, ce n’est qu’une gosse qui ne sert à rien, à part emmerder son monde et détruire ma vie ! S’enfonça George.
-Vous êtes un être abject ! Injuria le mentaliste en se rapprochant de l’homme en face de lui. Vous ne valez rien ! La vie pour elle, est que misère depuis sa naissance, à cause de vous. Il n’y a que votre personne qui compte.
Son interlocuteur se leva et s’appuya les mains sur la table, approchant son visage à quelques centimètres de celui de Jane. Il murmura alors.
-Ne me jugez pas !
-Vous êtes un salopard ! Insulta le consultant sans prendre en compte la dernière réplique.
Et ce fut comme une étincelle qui allume un feu, la bagarre éclata sous le regard surprit de Lisbon. Jane avait perdu son sang froid devant quelqu’un d’autre que John le rouge. Elle réagit au quart de tour et repoussa l’homme de Jane mais celui-ci donna un coup de poing à Stun. Cho et Rigsby arrivèrent alors saisirent chacun un homme. Et attendirent les ordres.
-Vous allez aller en garde à vue ! Rugit Lisbon à Stun mais elle fut interrompue par Jane.
-Laissez-le partir ce n’est pas lui ! Devant le regard surprit de ses amis, il continua. C’est un connard sans cœur mais ce n’est pas un assassin.
Ils sortirent alors tous de la salle, les bruits de la bagarre ayant attirés tous les regards ainsi que Miley tenant la main de Grace. Elle regarda Jane qui était encore rouge de colère. Et se rapprocha de George Stun.
-C’est toi mon papa ! Affirma-t-elle surprenant tout le monde. Elle secoua la tête avant de regarder ses pieds mais releva les yeux pour les fixer sur l’inconnu. Du haut de sa petite taille, elle le toisa et continua.
-Je ne veux pas de toi comme papa ! Je choisirai mon papa, celui qui me fera grandir, celui qui m’aimera comme je suis. Un jour, j’aurai un papa, un vrai. Je l’aimerai pour toujours et toi je ne t’aimerai jamais, je me souviendrai même pas de toi ! Je ne veux pas. Je ne suis rien pour toi, mais tu n’es rien et ne seras jamais rien pour moi.
Elle se retourna alors vers Jane et lui sourit, si tout pouvait être différent, si tout pouvait être plus facile, peut-être que ce serait lui son papa. Mais ça c’était juste un rêve d’enfant.
L’homme se détourna de tous et quitta le CBI.
Lisbon observa alors Jane et Miley qui avaient rejoins son bureau, ils étaient assis par terre, cherchant chacun le réconfort de l’autre même s’il n’en était pas vraiment conscient, cet enfant changeait sa vie. Elle sourit tristement devant cette image en pensant qu’elle prendrait fin un jour et que ce serait encore une étape difficile dans la vie de Jane.
Elle repensa alors aux paroles de Miley « un jour, j’aurai un vrai papa ». Jane avait déjà eu une petite fille, était-il prêt à recommencer ça ? Saurait-il donner son amour comme il l’avait fait précédemment ? En les voyants là, tous les deux, Lisbon ne doutait pas de lui. Il aimait déjà cet enfant.
Tout était tellement compliqué.

Vivement la suite, et la réaction de Jane est tout à fait compréhensible

Malheureusement on ne retrouve pas ce genre de comportement que dans les fics...certains "géniteurs" sont aussi moches dans la vie réelle...
Jane en père blessé à eut la bonne réaction...
La réflexion de Miley sur le père qu'elle se choisira...quelque chose me dit qu'un certain consultant pourrait faire l'affaire...que ce n'est peut-être pas qu'un rêve d'enfant...
Pour ce chapitre !

encore un magnifique chapitre
la réaction de Jane était un peu puissante mais tout à fait légitime, c'est un homme de coeur et il aime beaucoup la petite Miley et il semblerait qu'elle aussi
Je me demande ce qu'il fera lorsqu'elle devra repartir, qu'elle devra retourner avec les services sociaux
même Lisbon s'est attaché à elle, il ne sera pas facile de la voir partir
il me tarde de lire la suite :vivement: :vivement: :vivement:

Merci infiniment pour vos reviews!
Ce chapitre est un peu différent des autres! c'est une petite coupure dans l'enquête enfin entre guillemet
vous allez comprendre ce que je veux dire! c'est une surprise

petite note, la fin de ma fic arrive! si tout ce passe comme prévu il me reste deux voir peut-être trois chapitre à mettre. ça dépend des idées et de la longueur! J'espère que je ne vais pas vous décevoir pour la fin et que je vais réussir à écrire ce que je veux

Alors je vous pose la question pour savoir si je peux me préparer à prévoir une suite ou pas! à vous de voir ! Si ça vous dit!!!

alors voilà j'arrête de vous ennuyé et bonne lecture
et surtout dites moi ce que vous en pensez! moi perso j'aime un peu moins ce chapitre !!

je bla bla bla et j'oublie de mettre le chapitre

chapitre 10: Plus de peur que de mal.

Lisbon allait annoncer à Jane et Miley qu’ils rentraient que la fillette sortit seule du bureau pour aller murmurer quelque chose dans l’oreille de Van Pelt.
Celle-ci se rapprocha d’eux avec un petit sourire gêné en tenant Miley par la main.
-Rigsby et moi voulions vous demander si nous pouvions emmener Miley au cinéma ? On vous la ramène dés que la séance est terminée. Argumenta Grace pour plaider en sa faveur.
Jane et Lisbon se concertèrent du regard comme si c’était déjà une habitude. Et Lisbon répondit à la jeune rousse.
-Bien sur ! L’enfant ne put retenir sa joie et sauta par tout en criant « je vais au cinéma, je vais au cinéma » Les adultes sourirent devant son trop plein de joie et Lisbon envoya un sourire de reconnaissance à sa subordonnée pour la remercier. Ça lui faisait plaisir de voir l’enfant ainsi après tant de tristesse ces derniers jours.
-Miley, va ranger tes affaires avant ! Ordonna-t-elle quand même. Et calme-toi, sinon tu reste avec nous ! Reprit-elle essayant de contrôler l’enfant. Celle-ci se tut sur le champ et se dirigea de le bureau, elle en ressortit 5 minutes plus tard, un grand sourire aux lèvres et se dirigea vers Rigsby.
-On y va ! Demanda-t-elle avec une impatience évidente. Celui-ci jeta un œil à Grace et acquiesça. Elle glissa alors sa petite main dans la sienne et dans celle de Van Pelt.
-Tu n’as rien oublié ? Interrogea alors Jane moqueusement. L’enfant se retourna vers Lisbon et lui avec un énorme sourire sur le visage et revint vers eux pour leur dire au revoir, elle les serra dans ses petits bras et leur murmura un petit « à tantôt ».
-Sois sage ! Sinon, tu n’iras plus ! Lui intima Lisbon avant qu’elle parte en lui disant au revoir. Elle la serra dans ses bras et la regarda partir avec Jane. La fillette leur fit une dernière fois signe et rentrèrent avec les deux adultes dans l’ascenseur.
Patrick et Teresa s’assirent dans leur divan fixant un point devant eux, Lisbon poussa un soupir de frustration.
-Elle revient tantôt ! Les rassura Cho, amusé par leur comportement angoissé.
-On sait ! Répondirent-ils en même temps. Ils s’observèrent et se sourirent. Maintenant qu’ils avaient pris l’habitude d’avoir Miley avec eux, ça faisait un drôle de vide lorsqu’elle n’était pas là. En même temps, il fallait qu’ils se réhabituent à vivre sans elle, l’enquête ne durerait pas éternellement.
-On rentre ? Proposa Lisbon tout naturellement, se demandant alors s’il rentrerait chez lui à la fin de l’enquête. Mais elle tient la question pour elle.
-Oui, on rentre ! Répondit-il, lui aussi dans ses pensées, ils se levèrent comme des automates et se dirigèrent vers le parking pour aller chercher le SUV de Lisbon.
Ils saluèrent le gardien en passant la grille et prirent la route vers chez Lisbon, Jane proposa alors.
-ça vous dit un resto en tête à tête ?
Les joues de sa « collègue » prirent alors une jolie teinte rosée et Jane se maudit mentalement de débile profond.
-En ami ! Se dépêcha-t-il d’ajouter pour dissiper le malaise de Lisbon. Un silence gêné s’installa et celle-ci fit le tri dans ses pensées, elle se traita de stupide d’avoir pu penser un instant que Jane ait pu vouloir un rendez-vous avec elle. Elle lui sourit alors pour essayer de détendre l’atmosphère et il répondit à son sourire.
-Et si plutôt je vous faisais à manger ? Proposa-t-elle à son tour le surprenant. C’est toujours vous qui avez fait le repas, je peux vous inviter une fois correctement, je ne suis pas un cordon bleu mais je peux me débrouiller pour essayer de vous surprendre.
-Avec plaisir, je demande qu’à voir !
Ils allaient passé une agréable soirée entre amis, Jane allait pouvoir lui poser quelques questions qu’il avait gardées précieusement pour lui et qui lui tardait de connaître les réponses. Et puis, ça allait les changer d’être tous les deux, ailleurs qu’au boulot. Jane ne put s’empêcher de passer ses doigts sur son alliance et de regarder le visage concentré de Lisbon, il poussa un léger soupir, celle-ci se retourna vers lui et lui sourit sans s’apercevoir de son trouble soudain.
Mais d’un coup le regard de Lisbon changea, ironiquement, remarquant qu’ils roulaient un peu vite, Jane lui lança.
-Au lieu de m’observer, vous devriez peut-être ralentir un petit peu ! Sourit-il de plus belle. Mais il désenchanta vite quand il vit ses yeux s’obscurcir de frayeur.
-Que se passe-t-il ? S’inquiéta-t-il.
-J’ai plus de frein.
-ça ce n’est pas drôle ! Se risqua-t-il même s’il savait très bien, que ce n’était pas une blague. Il le voyait à ses yeux, à sa ride sur son front.
Ils étaient sur la grande route, remplie de circulation, vu l’heure de pointe. Le teint de Lisbon devint de plus en plus pâle et Jane n’en mena pas large.
-Tenez-vous ! Ordonna-t-elle retrouvant son professionnalisme.
Elle bifurqua alors à 80 Km/h et par chance ne se retourna pas, ils continuèrent leur route mais croisèrent alors des piétons, Jane ferma les yeux et Lisbon les évita comme elle pouvait, les gens les insultèrent de tous les noms d’oiseaux qui existent au monde.
Elle reprit un tournant assez sec toujours aussi vite et eut toujours autant de chance, qui était apparemment de leur côté enfin si on peut dire, vu la situation. Lisbon arriva alors sur un genre de grand parking, elle savait depuis le début où elle allait, pensa Jane. Il la fixa alors le sourire aux lèvres prêt à la féliciter lorsqu’il vit ses yeux s’écarquiller et se concentra alors droit devant lui et ce qu’il aperçut le fit penser à toutes les personnes qui comptaient pour lui en ce monde. L’équipe, Miley et … Lisbon. Qui se trouvait dans la même voiture que lui.
Un énorme camion se matérialisa juste devant eux à 100 mètres plus ou moins, la réaction de l’agent ne se fit pas attendre elle braqua à fond et tira le frein à main d’un coup sec.
Jane lui attrapa la main et attendit le choc qui ne se fit pas attendre longtemps.
La voiture bascula sur le côté et partit dans une série de tonneaux. Le noir se fit alors dans la tête de Jane.


Lorsqu’il ouvrit les yeux, Jane mit quelques minutes à revenir à la réalité, il se rappela alors l’accident et tourna la tête vers Lisbon, Celle-ci ne bougeait pas.
-Lisbon ? Lisbon ? Pas de réponse. Teresa ?
-Mmh ! Oh ma voiture !
-Et moi alors ? Râla Jane, retrouvant son humour. Vous sentez cette odeur ? Il faut sortir d’ici. Reprit-il inquiet par la tournure des événements.
Il défit sa ceinture et se glissa par vitre, il voulut faire sortir Lisbon mais vu qu’elle ne bougeait pas.
-Lisbon, qu’est-ce que vous faîtes ?
-Reculez Jane ! Je suis bloquée ! Expliqua-t-elle. Il essaya alors de l’aider mais elle l’engueula en lui ordonnant de reculer.
- Vous n’êtes pas ma patronne ! Lui rappela-t-il.
Une sirène d’ambulance se fit entendre, le chauffeur du camion avait certainement appelé les secours.
-Ce n’est pas un jeu ! Laissez-moi ! Les pompiers arrivent. Mais il resta.
-Je vous l’ai déjà dit, je serai toujours là ! Je ne partirai pas alors taisez-vous !
Elle fut surprise par son ton mais aussi par sa phrase.
Il atteignit la ceinture, la défit, mais le volant bloquait Lisbon, il appela alors le chauffeur du camion qui lui apporta un pied de biche en deux seconde et il sortit son amie de là. Il lui prit la main et la tira à lui. Elle se glissa alors en dehors du véhicule accidenté et tous les deux, plus le chauffeur bien sur, coururent le plus loin possible.
Un, deux, trois … Boum La détonation se fit entendre et les propulsa à plusieurs mètres de là. Lisbon atterrit sur Jane qui amortit sa chute.
Les secours arrivèrent alors.
-Toujours en retard ! Soupira Jane de son ton habituel faisait sourire Lisbon toujours sur lui.
-Ce n’est pas que vous êtes lourde mais quand même ! Se moqua-t-il un grand sourire à la Jane plaqué sur le visage. Elle rougit instantanément et se retira. Il la retint par la main et la fit se blottir contre lui, en s’appuyant contre le premier objet venu, ils soupirèrent tous les deux de soulagement.
-Heureusement que Miley n’était pas avec nous ! Ne put-elle s’empêcher de dire.
Les secouristes arrivèrent et firent les premiers soins, ils les emmenèrent à l’hôpital malgré…
Lisbon appela Cho pour lui expliquer la situation et celui-ci les rejoignit.


-Pour notre diner, c’est raté ! Râla pour la dixième fois Jane, Lisbon leva les yeux au ciel. Je serais près à parier que vous l’avez fait exprès pour ne pas me faire à manger.
-Vous ne voulez pas vous taire une minute ! S’exaspéra l’agent qui était entrain de se faire soigner par un médecin.
-Vous allez rester pour la nuit en observation ! Expliqua timidement celui-ci.
-ça ne sera pas utile ! Je vais parfaitement bien ! Rugit Lisbon faisant reculer le pauvre homme. Jane sourit devant la tête du type apeuré.
-Elle aboie mais elle ne mort pas ! Le rassura-t-il s’attirant du même coup un regard noir de son amie.
-Je ne veux pas rester !
-Et vous dîtes que je suis un mauvais patient ? L’enquiquina le consultant.
La porte s’ouvrit alors laissant passer Cho. Le médecin profita de cette interruption pour sortir de la pièce.
-On a retrouvé les vidéos de surveillance du parking comme vous me l’avez demandé mais on ne voit rien !
La porte s’ouvrit une nouvelle fois, mais ce fut une petite troupe qui fit son entrée.
-Tu es vivante ? Questionna la petite voix paniquée de Miley en arrivant dans la chambre.
-Qui lui a dit ? Interrogea-t-elle à son tour d’un ton réprobateur.
-Cho nous a appelé pour nous expliqué ce qui c’était passé et elle a compris qu’on parlait de vous. Elle n’a plus voulu aller au cinéma et a voulu vous voir à tous prix alors nous voici. Expliqua Rigsby.
-Pourquoi tu n’es pas au cinéma ? Voulu savoir Lisbon en se retournant vers la gamine. Celle-ci se hissa sur le lit entre elle et Jane qui était assis au pied du lit. Elle haussa d’abord les épaules mais expliqua docilement.
-Tu es à l’hôpital, toute seule.
-Je ne suis pas toute seule ! Jane est là ! Essaya-t-elle de la rassurer.
-Je voulais te voir ! Avoua la fillette les lèvres un peu tremblante.
-Et maintenant que tu nous as vus. Tu veux aller au cinéma avec Grace et Wayne ? La fillette hésita alors elle continua.
-Miley, Jane et moi, nous ne serons pas toujours avec toi. Elle vit l’enfant détourner le regard de tristesse, elle dut alors se faire violence pour dire ce qui était à dire, elle ne pouvait pas laisser cette enfant se faire de fausses idées. Elle ne serait jamais sa mère.
-Tu iras bientôt dans un centre avec d’autres enfants et ensuite une famille viendra te chercher.
La petite fille ne souffla pas un seul mot, elle se leva, prit la main de Grace et la tira dans le couloir. Wayne ne put s’empêcher de jeter un regard noir à sa patronne. Lisbon se sentit alors toute petite et un calme terrible envahit la pièce, Cho partit sans rien dire, juste en les saluant poliment mais sèchement. Jane resta là droit comme un hic et ne dit rien.
Un froid glacial avait élu domicile dans la chambre d’hôpital. Lisbon se sentait minable, pourquoi avait-elle eut besoin de dire ces mots à cette fillette de 4 ans. Elle voulait juste la prévenir, pour ne pas qu’elle s’accroche de trop. Mais c’était déjà trop tard, comprit-elle alors. Pour l’enfant, comme pour eux, comme pour elle, comme pour Jane. Mais ils n’avaient pas le choix, elle allait devoir retourner d’ici peu et ils ne savaient rien y changer.
Elle soupira alors de tristesse faisant relever les yeux à son consultant. Il remarqua alors une larme sur sa joue. Elle se dépêcha de l’essuyer mais il l’avait vu, il se dérida alors et posa la question qui lui brulait les lèvres.
-Vous voulez toujours rentrer ? Son ton était moins enjoué qu’à l’habitude, il était certainement un peu fâché contre elle, supposa-t-elle.
Elle acquiesça et il alla parler au jeune docteur qu’ils avaient vu un peu plus tôt dans la journée, il revint avec l’autorisation de sortie.
Ils appelèrent alors le taxi.
-On mange quoi ? Interrogea soudainement Jane redevenant plus taquin. Ils se sourirent alors enfin.
-J’ai pas très faim, avoua-t-elle.
-Mais il faut manger ! Pizza ?
Elle affirma de mauvaise grâce. Une fois arrivé à l’appartement, Jane commanda à manger pendant que son amie alla se mettre à l’aise, c’est-à-dire dans son éternel t-shirt.
Il glissa un DVD dans le lecteur et ils s’installèrent dans le divan. Ils mangèrent à l’arrivée des pizzas dans un silence assez serein mais Jane ne tarda pas à le gâcher.
-Pourquoi vous n’avez jamais eu d’enfants ? Demanda-t-il alors la surprenant.
Il crut alors qu’elle n’allait pas lui répondre car pendant quelques minutes seul le silence lui fit face mais il entendit alors sa voix résonné.
-Je n’en ai pas eu l’occasion. Je n’ai jamais trouvé la bonne personne.
-Vous auriez fait une très bonne maman ! … Mais il se corrigea tout seul. Non, vous feriez une très bonne maman ! Lui avoua-t-il en souriant sincèrement. Elle se mordit la lèvre sans savoir quoi répondre à ça.
-Je crois que j’avais plus tellement envie d’être maman une fois adulte ! Après la mort de mes parents, je n’ai vécu que pour mes frères et puis que pour mon boulot, je crois que je ne saurais plus m’occuper d’une autre personne ! Confia-t-elle alors surprise de ses propres aveux.
Jane avait envie de savoir ce qu’elle avait à dire, envie de la connaître mieux encore, pouvoir saisir le moindre de ses gestes lorsqu’elle lui dissimulait quelque chose.
-C’est pour ça que vous avez parlé ainsi à Miley tout à l’heure ?
-peut-être ! Elle ne doit pas s’attacher à nous ! Elle repartira bientôt.
-En parlant de ça ! Je pense que l’accident qu’on a eu est lié à l’enquête !
-Je m’en doutais ! Cita-t-elle comme une évidence. Et je parie que vous avez pensé au père de Miley.
-Faux ! Sourit-il de toutes ses dents. Pas possible, il n’a jamais vu votre voiture, comment aurait-il pu savoir la quelle trafiquer ?
-Qui alors ? Il sourit de plus belle.
-Surprise !
-Jane !
-Lisbon, si je vous le disais, ça ne serait pas drôle ! Et puis il faut des preuves.
Ils se replongèrent alors en apparence dans le film qui défilait à l’écran mais encore une fois Jane prit la parole.
-Lisbon ??
-Quoi, Jane ? Soupira-t-elle plus d’amusement qu’autre chose.
-Tout à l’heure dans la voiture ! Je me suis rendu compte d’un truc … Pour la première fois depuis la mort de ma famille, je vis pour autre chose que par vengeance. Je vis pour mes amis, Cho, Rigsby, Grace… Vous Lisbon. On est une famille. Vous êtes ma nouvelle famille.
Il se sentait assez mal à l’aise de s’être laissé aller à des confidences pareilles, ce n’était pas du tout dans ces habitudes. Il ne voulait plus croiser le regard de Lisbon.
On frappa alors à la porte, ce fut Jane qui alla ouvrir, vu la tenue de Lisbon. Derrière la porte se trouvait, Grace, Wayne et Miley avec un ballon apparemment toute contente d’avoir passé la soirée avec ses nouveaux amis.
Elle sauta dans les bras de Jane qui la réceptionna.
-Tu as été sage ? Lui demanda-t-il.
-Oui elle a été très sage. Grace vérifia que Lisbon ne pouvait pas l’entendre et se rapprocha de Jane pour lui murmurer.
-Elle a pleuré lorsque nous avons quitté l’hôpital. Elle ne veut pas vous quitter. On a eu du mal à la convaincre que tout allait bien se passer.
-Nous verrons ! Répondit Jane.
Il les salua et les remercia avant de rentrer avec l’enfant. Il la posa par terre et elle se dirigea de suite près de Teresa. Elle s’installa tout contre elle sans dire un mot. Elle n’était en rien rancunière en tout cas. Ce fut Patrick qui pour une fois intervint.
-Aller jeune fille, il est temps d’aller au lit !
-Pas toute seule !
-J’ai dit au docteur que je restais près de Teresa ! Annonça-t-il en surprenant les deux, enfin surtout la grande.
-Pas besoin, je me débrouille très bien !
-Une promesse est une promesse.
-Vous êtes un traître. Vous l’avez fait exprès. Juste pour m’observer dormir. S’offusqua-t-elle.
-Pas qu’observer ! L’embêta-t-il.
-N’y penser même pas ! Essaya-t-elle de rire.
-On peut dormir tout les trois ! Proposa l’enfant innocemment.
-Miley, non ! Cria presque Lisbon.
-Au moins ça enlève toute tentation ! Sourit de plus belle Jane moqueusement.
-Vous ne dormirez pas avec moi… Même pas en rêve.
Et pourtant, Vingt minutes plus tard, ils étaient tous les trois dans le même lit. Miley entre les deux adultes, dormant profondément.
Comment en étaient-ils arrivés dans cette situation ? Pensa Lisbon.

Si tu oublies de poster le chapitre alors
Dans ce cas là penses à éditer ton message...ça évite un double post
Pour la suite, difficile à dire dans la mesure où on ne connait pas la fin de cette fic...mais je suis partante si elle se justifie...

Joli chapitre
On commence fort avec l'accident, puis les "aveux" de Jane et enfin de la tendresse...
Cette petite qui fait le lien entre les deux adultes c'est une bonne idée.
Quel sort lui réserves tu ?

J'aime vraiment beaucoup ta fic!

La petite famille se construit, chacun se rendant compte qu'ils sont bien ensemble, et qu'ils ne peuvent en définitive pas se passer les uns des autres....Miley est chou, Lisbon a du mal, mais ne peut s'empêcher de céder face à ses sentiments. Et Jane hésite, mais semble être le plus enclin à un rapprochement.

En bref, j'aime et je veux la suite!

un chapitre à la hauteur de ton talent évident! Cette fic continue de nous transporter avec plaisir dans les méandres et les doutes familiaux de Jane et Lisbon.
On sent la jeune femm sur la défensive, sans doute en réponse de déceptions du passé, et pourtant elle fond devant la petit Miley (comment ne le pourrait-on pas?).
l'accident est très bien annré, juste ce qu'il faut, donnant ainsi un ryhtme dynamique à l'intrigue qui ne cesse de rebondir.

La place que jane prend peu à peu dans la vie de Miley entraine bien sûr le fait qu'il s'impose aussi peu à peu au quotidien de Lisbon;
la fin est sublime: "Et pourtant, Vingt minutes plus tard, ils étaient tous les trois dans le même lit. Miley entre les deux adultes, dormant profondément. "
--< surtout quand on voit les hésitations que feint d'avoir Lisbon...

vraiment je le redis, ta fic est tout à fait dans l'esprit de la série. En effet le Jisbon n'arrive pas avec ses gros sabots mais tout en subtilité, avec des doutes et des ratés, mais aussi des moments doux et forts!
vivement la suite, bravo en tout cas

merci à tous pour vos messages! ainsi qu'à tous les lecteurs de la fic.
J'espère qu'elle vous plait toujours autant et que le suspens est toujours là.

ce chapitre est centré sur Jane et Miley surtout! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez! Si vous pensez que je fais trop des trucs bizard dites le!! Je me laisse parfois aller dans mon magination tordue lol

Dans les prochains chapitre, plusieurs indices vous seront dévoiler mais toujours dans le flou

bonne lecture

Chapitre 11: Une porte se ferme et une autre s’ouvre.

Le réveil ne fut pas très agréable pour Lisbon en ce jeudi pourtant très ensoleillé.
En effet, Lisbon ressentit un immense froid l’envahir lorsqu’elle ouvrit les yeux, Miley n’était plus avec elle dans le lit et c’est là qu’elle se rappela qu’ils avaient dormi à trois. Jane était également absent du lit, l’enfant avait du le réveillé et bousculé pour qu’il se lève. Au souvenir de cette nuit à trois, Lisbon sentit ses joues devenir plus chaude et les imagina se colorer légèrement.
L’idée n’était pas vraiment déplaisante mais plutôt bizarre, oui c’est ça étrange.
Elle se retourna dans le lit et ressentit alors des douleurs dans tous le corps, saloperie d’accident, songea-t-elle.
Elle voulait se levé et en même temps était gênée de se retrouver devant Jane après cette nuit, pourtant bien qu’innocente. Certainement la nuit la plus innocente qu’elle avait passé avec un homme. Mais il faut dire que Patrick Jane n’était pas n’importe quel homme, ne put-elle s’empêcher de penser.
Elle prit son courage à deux mains et partit rejoindre « ses invités ». Dés qu’elle ouvrit la porte de la chambre, elle sentit une délicieuse odeur de Pancake lui frôler les narines. Elle sourit alors tendrement en entendant les rires franchir la porte de la cuisine.
-Regarde qui est là ! S’exclama Jane en désignant Lisbon à l’enfant qui se retourna gaiement vers elle. Elle se leva et vint lui dire bonjour. Ça va ? Demanda-t-il alors laissant paraître une certaine inquiétude.
-Très bien, enfin, presque ! Ne put-t-elle s’empêcher de grimacer en s’asseyant. Et vous ?
-Oui quelques courbatures ! Souligna-t-il le sourire aux lèvres.
-Nous sommes en retard ! Rugit alors soudain Lisbon, se rendant compte de l’heure qu’il était, en voulant se relever précipitamment. Pourquoi vous n’êtes pas venu me réveiller ?
-Zen ! Sourit-il devant son air affolé. Bertram a téléphoné, il a appris l’accident et on a la fin de la semaine. Expliqua Jane.
-Vous avez répondu au téléphone, s’inquiéta-t-elle alors en fermant les yeux, s’imaginant déjà les réflexions au boulot.
-Oui, j’ai répondu au téléphone et oui il sait donc que je suis ici, et je lui ai même dis qu’on avait couché dans le même lit ! S’amusa-t-il. Sa remarque fit son effet vu qu’elle piqua un far. Elle ouvrit la bouche puis la referma comme un poisson hors de l’eau.
-Je… Vous … Idiot ! Lança-t-elle alors sous le sourire taquin du consultant.
-Je lui ai gentiment expliqué que j’étais venu pour m’assurer que tout ce passerait bien pour vous, vu que le médecin refusait de vous relâcher mais que vous êtes têtue comme une mule.
Elle soupira alors enfin détendue, la fillette retourna à ses dessins animés dans le salon, laissant les adultes.
-L’enquête est encore repoussée alors ! Finit par dire Lisbon en soupirant.
-Les autres travaillent dessus, Cho et Rigsby continue de retourner les dossiers de l’orphelinat au cas où, l’informa Jane.
-Grace, elle regarde toujours dans les dossiers de l’agence, soupira-t-elle à nouveau.
-Qu’elle laisse tomber, tout ça n’a rien avoir avec l’agence.
-Et si c’est quelqu’un de l’agence qui les a tués ?
-ça c’est une grande possibilité, avoua-t-il d’un ton à la Jane mais je suis persuadé qu’il n’y a aucun lien avec le travail.
-Sur qui se posent vos doutes ?
-Ha ha ! Mystère !
-Jane vous êtes insupportable !
-C’est vrai mais c’est ce que vous aimez en moi ! Sourit-il de toutes ses dents.
Ayant bien envie de profiter de cette journée pour se reposer, Lisbon alla rejoindre Miley dans le divan devant les dessins animés.
-Mets Anastasia ! Lui demanda l’enfant avec un regard suppliant. Lisbon la regarda d’un air « et quoi j’suis ton chien moi ? »
-STP ! Compléta la fillette sous le sourire de Jane qui observait toute la scène.
-Ah c’est mieux demandé comme ça ! Souligna Teresa. Elle lui mit alors sans plus attendre son dessin animé.
Une Quinzaine de minutes plus tard, lorsque Jane sortit de la salle de bain, il trouva Lisbon endormie, la petite fille coller contre sa poitrine. Tout naturellement un sourire étira ses lèvres, il resta alors à l’écart pour les contempler un peu.

La matinée se passa de cette manière Lisbon se reposa pour récupérer du choc, Miley devant la télé et Jane avait trouvé le journal de Rose-Marie Stinkers. Il était plongé dans sa lecture quand il entendit Lisbon demandé l’heure qu’il était.
-12h30, répondit-il dans un sourire franc.
-On peut aller promener ? Interrogea l’enfant qui commençait sans doute à s’ennuyer.
-Oh Miley ! Pas aujourd’hui ! Gémit Lisbon d’un ton plein de fatigue.
-Mais il y a plein soleil ! Signala la fillette comme si c’était un argument valable pour faire changer d’avis Lisbon. Le soleil ne l’était peut-être pas, mais par contre le sourire de cette gamine aurait fait céder le pire des dures. Mais Lisbon n’avait ni l’envie, ni le courage et encore moins la force d’aller promener, en effet, ses membres étaient tous endoloris.
-Va-t-habiller ! Recommanda alors Jane à l’enfant.
-Avec quoi ? Interrogea innocemment l’enfant, habituée à ce que Lisbon prépare ses affaires.
Jane alla avec l’enfant lui donner de quoi s’habiller et la laissa dans la salle de bain lui rappelant au passage de ne pas faire de bêtises et de ne pas traîner. Celle-ci acquiesça.
Il revint alors dans le salon où son amie fixait la télévision sans prendre en compte ce qui passait.
-Je vais aller faire un tour avec elle ! Indiqua-t-il.
-Vous voulez que je vienne avec ?
-Non ! reposez-vous, ça vous fera du bien de ne pas nous avoir dans vos pieds.
Elle lui sourit.
-Vous ne me gênez pas, vous me faîtes à manger ! Plaisanta-t-elle.
-Si vous me prêtez votre lit tous les jours, je vous fais à manger tous les jours. La charria-t-il.
Elle rougit instantanément. On aurait dit une adolescente prise en flagrant délit.
-Faîtes attention si vous ne voulez pas voir ma porte !
-Vous me mettriez à la porte ? La nargua-t-il connaissant très bien la réponse.
-Plutôt deux fois qu’une, si vous n’arrêtez pas de m’embêter. Fit-elle semblant de bouder.
-Vous mentez très mal ! Sourit-il de plus belle.
Ils furent interrompu dans leur jeu de mots par Miley qui revenait toute de rose vêtue.
-C’est une petite fille, pas une poupée ! Se moqua alors Lisbon en se retourna vers Jane et en levant les yeux au ciel.
-Ce n’est pas moi qui lui aie acheté ces vêtements ! Rétorqua-t-il.
-On va où ? demanda la fillette en s’agrippant à Jane.
-Faire un tour, c’est une surprise ! Annonça-t-il, Lisbon le regarda alors d’un œil intriqué et curieux mais il ne dit pas un mot et se détourna d’elle.
-Allez jeune fille en route.
-Mais et toi tu ne viens pas avec nous ? S’affola alors la gamine.
-Miley, Teresa est fatiguée, elle doit se reposer, c’est le docteur qui l’a dit.
-Oh, on peut rester ici alors ! Changea d’avis l’enfant.
-Tu veux plus venir avec moi ? S’informa Jane sachant très bien que sa question allait faire mouche, l’enfant resta alors dans une hésitation. Quoi choisir, sortir promener, où rester avec Lisbon pour être sur qu’il n’arrive rien ?
-Miley, va avec Jane ! Tu vas bien t’amuser et quand tu reviendras, je te lirai une histoire. Allez va, encouragea-t-elle en la poussant vers la sortie. Jane lui attrapa la main, Teresa les accompagna à la porte.
-Où allez-vous ? Essaya-t-elle de savoir.
-C’est un secret ! Dit-il sur un ton mystérieux plein de manigance. Elle ne put retenir un sourire et les regarda s’éloigner vers la DS du mentaliste mais elle reprit quand même la parole.
-Jane ! Il se retourna. Soyez prudent ! Pas de bêtises.
Il vit dans ses yeux une lueur d’inquiétude et il eut soudainement envie de faire demi-tour de ne pas partir, de ne pas la laisser seule, mais d’un autre côté Miley attendait.
Il revint alors sur ses pas, lui sourit tendrement comme pour la rassurer, et lui fit un léger baisser sur la joue.
-Toujours, murmura-t-il à son oreille en s’éloignant de suite. A son contact, il n’avait pu éviter son corps de frissonner.
Lisbon baissa les yeux vers ses pieds et n’osa les relever que lorsqu’elle entendit les portières de la voiture se refermer. Elle rentra alors seule chez elle. Elle s’appuya contre le montant de la porte et prit le temps de s’éclaircir les idées. Tout ça devenait un peu trop étrange pour elle. De nouvelles sensations commençaient à se frayer un chemin en elle, et ça n’avait rien de très rassurant.
Elle n’avait jamais voulu s’attacher à un homme encore moins à Jane. Bien sûr, c’était au fil du temps devenu un ami mais de là à s’imaginer plus, non elle devenait folle.
Le fait de vivre 24h sur 24 avec lui devaient commencer à la travailler. Oui ! Elle en était sur, c’était ça, ça ne pouvait être que ça. Peut-être qu’elle se prenait un peu trop au jeu dans son nouveau rôle de « mère » de famille. Elle secoua la tête en pensant, n’importe quoi. Jane s’intéressé à une autre femme qu’Angela. C’était vraiment du n’importe quoi. ça n’arrivera jamais et encore moins à elle. Elle n’était que sa patronne, non, une amie quand même mais pour lui tout était très claire, ça s’arrêtait là, et pour elle aussi d’ailleurs. Il n’était en aucun cas près à passer à autre chose. Elle sourit bêtement en pensant à ses drôles de réflexions. Quelle folle, elle faisait. Elle décida d’arrêter là ses divagations et décida d’aller prendre un bon bain. Mais elle ne put s’empêcher de penser une dernière fois aux deux êtres qui venaient juste de quitter son appartement en se demandant où Jane emmenait Miley.


De leur côté, Patrick se gara devant une grande maison blanche. Il fit descendre Miley de la voiture et celle-ci étonnée se retourna vers lui probablement un peu déçue de sa découverte.
-On est où ?
-Miley, c’est ma maison, tu m’avais demandé pour venir la voir. Alors voilà, surprise.
Ils restèrent un moment à observer la demeure, Jane retenant son souffle avec ses idées bien définies.
-Allez viens ! Fit-il à l’enfant en lui prenant la main pour la guider à l’intérieur.
En entrant, la fillette ne put retenir un oh de surprise et elle écarquilla les yeux.
-Mais où sont tes meubles ? Tout est vide, il y a rien.
-Si regarde ! Lui annonça-t-il en lui montrant le piano.
-Ouah ! S’exclama-t-elle, elle s’y dirigea à grand pas et Jane eut un geste pour la retenir mais baissa subitement le bras.
S’il l’avait emmené dans sa maison, dans la maison qu’il avait partagée avec sa famille, ce n’était pas pour l’empêcher de découvrir, il ne pouvait pas lui dire de ne toucher à rien, enfin au piano. Il renia le mal que la vue de cette fillette sur l’instrument lui fit. En effet, une image s’imposa dans son esprit, il revit sa fille des années plus tôt dans la même position entrain de jouer une symphonie, un grand sourire aux lèvres. Il repoussa ses souvenirs douloureux pour ce concentré sur cette nouvelle petite fille qu’il avait devant lui en cet instant présent.
-Regarde que je joue bien ! Dit-elle fièrement en l’appelant et en appuyant sur n’importe qu’elle note.
Il se rapprocha alors d’elle et s’assit à côté sur le tabouret. Il se concentra quelques secondes essayant de se rappeler quelques musiques. Il entama alors la chanson « Love Story » devant le regard ébahit de l’enfant qui regardait ses mains survoler le piano. Quand il eut terminé, elle applaudit trop heureuse de ce moment.
-Tu m’apprendras ? Demanda-t-elle.
-Si je sais, oui je t’apprendrai. La fillette ne s’éternisa pas sur le sujet à la plus grande joie du mentaliste qui n’avait aucune envie de lui rappeler qu’elle ne serait bientôt plus avec eux. Il se leva alors et pour la énième fois, oublia le sentiment de douleur qui envahit son cœur en la prenant dans les bras pour lui annoncer.
-Je te montre en haut ? A la plus grande joie de Miley qui était véritablement aux anges.
Ils ne s’attardèrent pas dans les chambres n’ayant rien à voir à part des pièces vide de toutes vies et meubles.
En entrant dans son « ancienne chambre » Jane frissonna de la tête au pied. Il observa alors avec émotion son mur nouvellement repeint. En effet, il avait prévu cette visite et décidé récemment de changer quelques situations dont celle-ci, il ne voulait pas que Miley puisse voir la signature de John le rouge.
-C’est là que tu dors ? Interrogea douloureusement l’enfant en le regardant dans les yeux, il la posa alors au sol et alla s’asseoir une dernière fois sur le matelas. Il la fit s’asseoir également.
-C’est là que je dormais ! Corrigea-t-il. La maison est en vendre, elle ne sera bientôt plus à moi.
-Et maintenant, tu dors où ?
-Je ne sais pas encore !
-Chez Lisbon ! Répondit alors tout naturellement la gamine en souriant.
-Pas pour toujours, c’est temporaire. Il se retint alors de dire, tout comme toi. Je vais acheter une autre maison.
-Pourquoi elle est belle cette maison, grande. Le silence se fit alors, il ne savait pas trop quoi dire, il n’avait pas vraiment envie d’en parler.
-Mais elle fait un peu peur cette chambre ! Reprit Miley en baissant les yeux. J’ai un peu peur. Insista-t-elle.
Il frissonna une seconde fois en l’entendant dire ça.
-Patrick ? L’appela-t-elle s’inquiétant de son silence. Tu es triste à cause de la maison ? Demanda-t-elle, le surprenant mais essayant de comprendre.
-Tu sais je ressens quelque chose de bisard ! Lui confia-t-elle doucement ayant peut-être peur de sa réaction. Il prit alors enfin la parole.
-Quelque chose de bizard ? Interrogea-t-il à son tour. Ne voyant pas où l’enfant voulait en venir. Pourquoi ?
Sa première réponse fut un haussement d’épaule, puis elle essaya d’expliquer avec ses mots.
-On dirait qu’il y a eu quelque chose de grave ! Comme si des méchants étaient là ! Elle ne savait pas trop comment dire son sentiment, elle était encore fort jeune. Elle continua alors sous les yeux ébahit de Jane.
-Il y a eu des gens morts comme ma maman. Soupira-t-elle avec tristesse des larmes dans les yeux.
Jane savait très bien quand venant ici, il n’allait pas avoir facile, c’était la dernière fois qu’il venait, il avait emballé le peu d’affaires qui lui restait et les avait mis dans son coffre. C’était un genre d’adieu à une partie de son histoire. Il voulait tourner une page, réussir à avancer sans toujours regarder derrière. Bien sur, il n’avait aucunement l’intention d’oublier sa femme et sa fille mais il en avait marre de vivre avec John le rouge constamment dans sa tête. Par contre, il n’avait toujours pas repoussé l’idée de le retrouver et de lui faire payer mais entre temps, il ne voulait pas vivre comme un mort vivant. Il avait des amis, des gens à aider, des gens sur qui compter, et qui comptaient sur lui. Pour eux, il devait réapprendre à vivre. Il le devait pour elles, pensa-t-il alors tendrement en regardant Miley et en pensant à la jeune femme qu’il avait laissée le matin même. Elles avaient besoin d’aide toutes les deux et tant qu’il le pouvait, il serait là pour elles.
Même s’il s’attendait à avoir dure de quitter cette demeure, il ne se serait jamais attendu à ça.

Il regarda l’enfant dans les yeux et doucement acquiesça de la tête avant de lui expliquer clairement.
-Oui, tu as raison. Il prit alors une grande inspiration pour se donner du courage, il n’arrivait pas à croire qu’il allait se confier à une enfant de 4 ans.
-Tu te souviens l’autre soir, tu m’as demandé si j’avais été marié et si j’avais des enfants et je t’ai répondu, que je l’avais été. La fillette acquiesça docilement à ses dires en écoutant curieusement.
-Ma femme Angela et ma fille Charlotte sont mortes dans cette chambre. Il y a longtemps maintenant.
Devant son regard humide, il ne put retenir ses propres larmes de briller dans ses yeux à ce souvenir, le pire de sa vie.
-C’est un méchant qui a fait ça ! Exposa Miley, ce n’était pas une question, c’était une affirmation.
-Comment sais-tu ça Miley ? Voulut-il savoir, de plus en plus étonné par la fillette.
-Je le sens au fond de moi, là. Dit-elle en mettant la main sur son cœur. Cet enfant était vraiment incroyable, on aurait dit qu’elle ressentait certaine chose.
Il ne voulait pas lui en dire plus, il ne voulait pas confirmer ses informations car ce n’était pas bon de savoir ça pour une si jeune enfant. Ce qu’elle avait vécu jusque là était déjà bien assez traumatisant.
Miley vint alors tout naturellement se blottir contre lui, il ressentit alors de la chaleur se rependre dans tout son corps, elle avait ce pouvoir là aussi, celui de le faire se sentir mieux dés qu’il posait les yeux sur elle, dés qu’elle disait un mot ou encore dés qu’elle lui faisait un sourire.
Il avait oublié à quel point c’était bien d’avoir un enfant dans sa vie, combien une fois qu’on y avait gouté on ne savait plus s’en passer et pourtant il devrait bientôt se réhabituer à faire sans. Mais là, il ne voulait pas y penser, juste profiter de l’instant. Il la serra fort dans ses bras comme s’il y puisait son énergie. Elle se recula légèrement et lui fit un léger bisou sur sa joue comme pour le réconforter. Elle le regarda alors en souriant et lui demanda.
-On va chercher un livre pour moi ?
-Et en quel honneur jeune demoiselle ? Interrogea-t-il pour l’ennuyer car il savait déjà bien que son prochain arrêt serait la bibliothèque.
-Parce que je suis gentille, belle et unique ! Récita-t-elle comme une leçon apprise par cœur sans aucune modestie, ce qui était certainement une habitude de sa maman.
-Tu as oublié extraordinaire ! Annonça-t-il la surprenant et la faisant sourire encore plus. Ils se levèrent tous les deux et quittèrent la maison. A l’extérieur, ils s’arrêtèrent une dernière fois, Jane fixa la maison des souvenirs pleins la tête, des regrets pleins le cœur mais essayant de voir l’avenir sous un nouveau jour. Il venait juste de fermer une porte pour en ouvrir une nouvelle. Il prit la main de Miley dans la sienne et ils montèrent dans la DS.

Un chapitre plein de douceur, de tendresse et...d'émotion
Cette petite Miley a le don de donner du bonheur autour d'elle
Le moment dans la maison de Jane est superbe
Quel sort va tu réserver à la petite fille ?

Chapitre tendresse entre Jane et la petite Fille c'est mignon

*gorge serrée, larmes aux yeux* et j'exagère à peine!

Ce chapitre était magnifique, Jane qui franchit un nouveau cap avec Miley....en espérant que ton histoire se termine bien....

Bravo en tout cas (et je veux la suite bien sûr!)

voilà merci à tous pour vos messages!
ça fait très chaud au coeur!
voici encore un chapitre un peu plus centré sur les trois personnages principaux et pas vraiment sur l'enquête.

Pour en savoir plus allez lire
dîtes le moi si ça devint nian nian !! j'ai un peu dur d'écrire des passages comme ça

Chapitre 12:confession.

Pendant ce temps, Lisbon était plongée dans un bain bien chaud et relaxant.
Elle profitait de se calme qu’elle n’avait plus eu depuis longtemps. Pas un bruit ne régnait dans l’appartement.
Elle commençait à s’endormir tout doucement quand son téléphone sonna. Elle se dépêcha d’essuyer ses mains et attrapa son portable qu’elle décrocha.
-Lisbon !
-Agent Lisbon, ici Bertram ! Nous avons reçu un appel de l’assistance sociale de l’aide à l’enfance et le juge a décidé de remettre l’enfant aux services sociaux.
-Mais Monsieur, l’enquête n’est pas terminée, nous n’avons pas encore le suspect.
-Je le sais Lisbon mais je n’ai pas le choix, que l’enquête soit résolue ou non, Lundi cet enfant retournera aux services de l’enfance, je suis désolé. Il raccrocha avant même que Lisbon ait le temps de lui demander pourquoi.
Elle reposa son téléphone et essaya d’analyser la situation. Une solution s’imposa à elle, résoudre l’enquête le plus vite possible. Ils leur restaient trois jours en comptant dimanche pour trouver l’auteur du double meurtre. Elle soupira de frustration.
Lundi, la fillette retournerait dans ce centre de l’enfance et elle ne pouvait rien y faire. Restait à lui annoncer la nouvelle. Elle eut alors une pensée pour l’enfant et le consultant, se demandant où ils se trouvaient en ce moment.
Elle mit sa tête sous l’eau comme pour noyer ces nouvelles informations.


Il était presque 17h lorsque Jane passa la porte de l’appartement accompagné de la fillette en pleine forme. Elle se jeta dans les bras de Lisbon, heureuse de la retrouver.
-Alors comment ça c’est passé ? où avez-vous été ? et c’est quoi encore ça ? Voulut-elle savoir impatiente devant la joie de l’enfant. Elle était soudainement triste de ne pas avoir profité de cette après-midi avec eux, sachant qu’il n’y en avait plus beaucoup.
Jane remarqua son subtil changement d’humeur et fronça les sourcils.
Elle reposa la fillette par terre à cause des douleurs due à l’accident de la veille. Mais attendit que l’enfant lui réponde, et c’est ce qu’elle fit d’une voix excitée.
-Regarde ! Regarde ! Un nouveau livre, tu vas me le lire après.
-Oui au soir ! C’est quoi ? « La princesse et la grenouille » Lut-elle. Vous avez fait que ça ?
-Non ! On a été voir la maison de Patrick ! Sourit de plus belle l’enfant. Et il y a un piano et il a joué et… Mais Lisbon n’arrivait plus à ce concentrer sur ce que la gamine lui disait, Jane lui avait montré une partie secrète de lui, de son passé. Elle le regarda alors et il lui sourit timidement attendant visiblement sa réaction qu’y ne vient pas.
Elle se concentra alors sur Miley qui était drôlement ben réveillée et pleine d’énergie. C’était la première fois qu’elle la voyait avec cette joie d’une enfant de son âge. Preuve sans doute qu’elle commençait à s’habituer à eux.
Jane observa Lisbon pendant un moment, elle semblait étrange, fermée et en même temps bouleversée. Il verrait ça en temps et en heure, pour le moment, il alla dans la cuisine faire le repas de la soirée pendant que les deux filles jouaient.

Vers 18h30, il les appela pour qu’elles viennent se mettre à table, Miley expliqua à Lisbon qu’ils avaient été mangé une crêpe. Elle mangeait toujours avec le même enthousiasme, elle n’arrêtait pas de parler, elle racontait plein de choses. Les deux adultes ne pouvaient s’empêcher de sourire devant son trop plein d’énergie mais Lisbon lui recommanda quand même de se calmer pour manger. L’enfant s’apaisa alors un peu mais reprit vite la parole, n’arrivant pas à se taire plus longtemps.
-Pourquoi t’as pas d’amoureux ? Demanda-t-elle curieusement et spontanément à Lisbon. Jane retient alors un petit rire en pinçant ses lèvres.
Lisbon rougit sur le coup de la surprise et n’arriva pas vraiment à trouver de réponse.
-Tu sais Miley, je n’ai pas vraiment le temps avec mon travail! C’est parfois compliqué mais tu es un peu jeune pour comprendre tout ça ! Essaya-t-elle d’écourter.
-Mais il y a des gens qui ont une famille à la police ! S’exclama-t-elle naturellement. Et il y a des garçons à ton travail ! Je les ai vus ! Argumenta-t-elle avec l’innocence de son âge.
-Oui, c’est vrai ! Affirma Lisbon. Mais on n’est pas fait pour aller ensemble ! Elle avait dit ça juste comme ça, espérant que l’enfant soit satisfaite et laisse tomber cette conversation qui la mettait drôlement mal à l’aise.
-pourquoi vous êtes pas tous les deux amoureux ? Interrogea-t-elle alors faisant sourire Jane de plus en plus et augmenter le malaise de Lisbon.
-C’est vrai ça, pourquoi on n’est pas amoureux ? Insista Jane, voulant s’amuser du trouble de son amie. Et voulant connaître sa réponse, elle lui envoya un regard noir.
-Jane et moi, c’est comment dire … Réfléchit la jeune femme pour ne pas dire de bêtises, elle regarda le consultant avant de continuer. Nous sommes amis, de très bons amis. Mais on ne pourra jamais être amoureux.
Ce fut au tour de Jane de se sentir troublé, pourquoi ce ton si fataliste, comme si elle ne voulait en aucun cas imaginer une quelconque relation avec lui. Il n’aurait su dire pourquoi mais cette pensée le dérangeait. Il secoua la tête, elle n’avait pas tord, c’était stupide de s’imaginer en couple avec Lisbon, c’était son amie, certainement la meilleure qu’il n’avait jamais eu. Mais concevoir avec elle plus, c’était du grand n’importe quoi. Enfin quoi que !
Il l’observa, elle était troublée, ses joues étaient toutes rouges et elle n’osait plus le regarder. Il ne put s’empêcher de penser, qu’elle était belle. Il sourit de cette pensée, peut-être que finalement, envisager quelques choses avec elle n’était pas si absurde que ça.
-Bon allez ! Finis de manger maintenant ! Ordonna-t-elle doucement à Miley.
Ils mangèrent en silence, tous les deux plongés dans leur pensée.
Après le repas, Lisbon alla prendre un bain à la fillette qui joua comme une folle dans l’eau.
Pendant ce temps, Jane s’occupa de la vaisselle sans savoir se sortir l’agent du CBI de sa tête. Pourquoi cet enfant posait autant de questions ? Il se portait mieux sans tout ça dans le cerveau. Encore une fois, il se sourit à lui-même et dut s’avouer qu’il mentait. Miley lui avait apporté beaucoup de chose depuis qu’elle était là. Il ne put s’empêcher de penser qu’elle était vraiment spéciale, en repensant à son après-midi avec elle.
Son sourire s’élargit lorsqu’il entendit les éclats de rire traversé la porte de la salle de bain. Elle ne faisait pas cet effet qu’à lui, Lisbon aussi succombait de plus en plus à son charme.


Une demi-heure plus tard, elles ressortirent de la salle d’eau, la fillette en pyjama.
Elle alla chercher son livre et demanda à Lisbon de lui lire.
-Ecoute-moi alors ! Lui recommanda la jeune femme en la regardant dans les yeux. Je veux bien lire ton nouveau livre mais ce soir tu dors dans ton lit ! La fillette réagit toute suite.
-Non, avec toi !
-Non, maintenant tu dois dormir toute seule.
-Mais si jamais, il y a quelqu’un qui vient me chercher ! Pleurnicha la fillette visiblement apeuré. Jane observa la discussion, ne voulant pas intervenir mais se demandant pourquoi Lisbon voulait voir l’enfant absolument le soir même dans son lit.
-Ecoute-moi il ne saurait rien t’arriver, je suis là dans la chambre à côté et en plus si jamais quelqu’un venait, ce qui n’arrivera pas, précisa-t-elle. Il devrait passer devant Jane.
L’enfant poussa un long soupir, et sembla peser le pour et le contre avant d’acquiescer timidement.
Lisbon commença alors la lecture sous l’œil intrigué de Jane. Il se fit un thé et vint s’installer à côté d’elles sur le divan pour écouter le conte.
Tout naturellement sa tête trouva place sur l’épaule de Lisbon qui ne bougea pas d’un geste, elle continua comme si de rien était. Vers la fin du livre, les paupières de Miley commencèrent à se fermer. La jeune femme termina rapidement sa lecture avant d’annoncer.
-Tu vas dormir !
-Non pas encore !
-Si, j’ai lu tous le livre ! Elle fit mine de pleurer, Jane la prit alors dans ses bras et ne lui laissa pas le choix, Lisbon les suivit restant derrière eux. Jane déposa l’enfant délicatement dans son lit, il la couvrit et s’assit sur le matelas.
-Dors avec moi ! Lui demanda-t-elle sans vraiment poser la question dans une supplication.
-Non, ma belle ! Teresa a dit que tu devais dormir dans ton lit toute seule comme la grande fille que tu es.
-Mais j’ai peur !
-Il ne t’arrivera rien je te le promets.
Lisbon observa toute la scène d’un œil attentif, elle avait mal au cœur de devoir obliger la petite de dormir seule. Mais c’était pour son bien, ils ne seraient bientôt plus ensemble et elle devrait s’habituer à dormir dans son lit. Mais ça bien sur, elle ne lui avait pas encore dit, elle était trop contente cet après-midi. Et encore une fois, c’était de sa faute si elle pleurait. Lisbon baissa la tête pour regarder ses pieds comme pour chasser la tristesse qui l’envahissait.
Jane resta là assis, la main de la fillette dans la sienne comme pour la rassurer.
-Patrick, C’est quoi ? Interrogea la gamine toute suite moins fatiguée, retrouvant sa curiosité. Elle montra alors l’alliance qu’il portait à la main gauche. Il l’observa un instant, pensa à fuir de la pièce mais se reprit, autant continuer sur sa lancée, il jeta un coup d’œil à Lisbon qui les guettait de la porte attendant sa réponse.
-C’est mon alliance, c’est une bague qu’on a quand on se marie ! Expliqua-t-il.
-Pourquoi tu l’a encore ? T’es plus marié ! Constata l’enfant.
-Parce que c’est ce qui me lie à ma femme !
-Et moi qu’est-ce qui me lie à ma maman ? Jane sourit de la question.
-ça ! Annonça-t-il en lui mettant le doigt sur son cœur, réalisant alors que l’objet était vraiment futile, il savait très bien pourquoi il la gardait à son doigt, pour pas oublier, pour pas la trahir mais surtout pour se faire du mal et se rappeler que tout était sa faute.
L’enfant lui sourit ravie de la réponse.
-Tu vas toujours la garder ? Questionna encore Miley.
-Je ne sais pas, non, je crois que je l’enlèverai un jour, quand je serai près. On verra ça plus tard.
Elle se rapprocha de l’oreille de Jane, visiblement pour pas se faire entendre de Lisbon qui les observait curieuse et ce geste de l’enfant l’intrigua et l’irrita à la fois, elle aurait bien aimé savoir ce qu’ils se disaient.
-Tu aimes bien Lisbon ? S’informa la fillette en murmurant.
Il acquiesça sans vraiment répondre, c’était vrai, c’était une amie donc forcément il l’aimait bien.
-Pourquoi vous êtes pas alors amoureux ? Posa pour la énième fois l’enfant avec envie d’entendre une réponse satisfaisante. En voyant le consultant froncer les sourcils, Lisbon se demanda de quoi ils parlaient. Il lui répondit par une question que l’agent put entendre.
-Pourquoi c’est si important pour toi ? La fillette haussa d’abord les épaules mais lui répondit toujours sur un ton très bas.
-Vous êtes triste tous les deux ! Avoua Miley en observant Lisbon, qui aurait tous donné pour savoir le sujet de la discussion. Jane était un peu choquer de cet aveu.
-Je suis sur que vous deviendrez heureux tous les deux si vous étiez amoureux comme Cendrillon et son prince ! Expliqua l’enfant, ce qui fit sourire Jane. Quelle comparaison ! Lui un prince, il était tous sauf un prince. C’était tellement facile pour un enfant.
-Et … Elle hésita mais continua. Elle t’aime beaucoup. Ma maman quand elle était amoureuse, elle avait les mêmes yeux. Confia-t-elle à Jane qui se retourna vivement certainement trop vivement, vers Lisbon qui pour la seconde fois fronça les sourcils.
Il sourit alors, ne sachant pas trop s’il fallait se fier à l’aveu d’une petite fille de son âge. Il se leva, lui fit un gros bisou et fit mine de sortir de la chambre mais se retourna pour lui répondre franchement.
-Peut-être qu’un jour ça arrivera ! S’entendit-il avouer en souriant à l’enfant celle-ci lui renvoya son plus beau sourire et il sortit de la chambre.
Lisbon s’approcha de la fillette.
-Si tu as besoin, je suis à côté mais tu ne viens pas dans le lit ! Insista-t-elle en lui disant bonne nuit. Elles se firent un bisou et Lisbon se dirigea vers l’extérieur de la pièce mais en éteignant la lumière, elle reprit une dernière fois.
-Ne rejoins pas Patrick de la nuit ! Bonne nuit ma puce, dors bien !
Elle referma la porte et ferma deux secondes les yeux. Lorsqu’elle les ouvrit Patrick Jane était juste devant elle, la faisant sursauté. Il sourit de sa réaction et lui demanda.
-ça va ? Vous allez bien ? Elle acquiesça.
Spontanément, sans qu’elle s’y attende, il se pencha en vitesse vers elle et lui fit un léger baiser sur la joue. La laissant cloué sur place, mais elle se reprit vite et s’informa légèrement amusée, pensant qu’il perdait la tête. Ce qui devait arriver un jour, ne put-elle s’empêcher de penser.
-C’était pourquoi ça ?
-Pour vous remercier ! Sourit-il de toutes ses dents.
-merci pourquoi ?
-De faire tout pour me rendre heureux.
Elle rougit alors face à cette confession si inattendue. Elle baissa la tête ne sachant quoi dire ni quoi faire. Il sourit alors et pour détendre l’atmosphère, reprit.
-Et aussi, parce que j’adore vous voir rougir !
-N’importe quoi ! Fit-elle semblant de nier mais sachant que ça servait un rien.


Miley couchée, Jane et Lisbon s’installèrent dans le divan. Quelle étrange soirée, pensa Lisbon un peu morose, sachant très bien que tout redeviendrait comme avant lorsque Miley retournerait aux services sociaux.
-Qu’est-ce qu’elle vous a demandé ? Voulut-elle savoir pour se changer les idées et aussi parce que leur discussion l’intriguait.
-Curieuse ! La curiosité est un vilain défaut. Se moqua-t-il avec son air faussement réprobateur.
-Allez dîtes-moi ! Supplia-t-elle avec une moue boudeuse.
-Non peut-être plus tard si vous êtes sage !
Elle soupira alors et retourna dans ses pensées, ce fut lui qui brisa le silence.
-Je peux savoir ce que vous avez ? Il expliqua devant son air étonné. Vous êtes un peu distante ce soir, vous souriez un peu moins et vous n’avez pas arrêté de regarder Miley comme si elle allait disparaître demain, sans parler du fait que vous l’avez forcé à dormir seule.
-Rien de spéciale, essaya-t-elle de lui mentir. Elle doit s’habituer de dormir seule, elle ne sera pas toujours ici. Et je ne suis pas distante.
Il la regarda d’un air « pas à moi ».
-Vous me mentez Lisbon, et mal en plus !
-Arrêtez de faire ça !
-Faire quoi ? Demanda-t-il en levant les mains innocemment.
-ça ! Lire en moi !
-Alors dîtes-moi !
-A une condition ! Profita-elle. Je vous dis la vérité et vous me dîtes pourquoi vous avez été voir votre maison avec Miley !
Elle le savait, c’était du chantage mais la question la travailla depuis qu’ils étaient rentrés et que Miley lui avait dit. Il pâlit un peu mais lui sourit pour donner son accord. Elle soupira alors et lui annonça la vérité.
-Le patron a appelé, commença-t-elle. Les services sociaux reprennent Miley Lundi.
-Mais l’enquête n’est pas finie ! S’indigna-t-il essayant de contrôler sa réaction.
-C’est ce que j’ai dit mais il dit qu’on n’a pas le choix.
-Mais elle est toujours en danger ! Insista-t-il.
-Potentiellement, nous ne savons pas réellement si le tueur la recherche.
-Et pourquoi veulent-ils à tous pris la récupérer ?
-Je ne sais pas, il ne m’a pas laissé le temps de lui demander, on appellera l’équipe demain, pour voir s’ils peuvent en savoir plus.
-Elle ne peut pas repartir maintenant ! Annonça-t-il légèrement bouleversé, Lisbon le regarda en comprenant ce qu’il voulait dire.
-On le savait qu’elle devrait retourner.
-Pas avant la fin de l’enquête.
-ça serait la même chose, c’est peut-être mieux comme ça !
Il eut un rictus moqueur.
-Peur de vous attacher ? Interrogea-t-il un peu méchamment sans vraiment le vouloir. Son ton la blaisa et elle ne sut que répondre mais elle essaya quand même.
-De toute façon, ce n’est pas de notre ressort ! Sur le même ton que lui.
-On doit pouvoir faire quelque chose !
-Jane, elle repartira un jour ou l’autre. Avoua-t-elle réaliste, elle se rassit dans le divan sans le regarder. Lui, la fixa, essayant de voir ce qu’elle pensait à ce moment là. Mais il décida d’être pour une fois, honnête avec elle. Peut-être montrer sa vraie nature.
-Je ne veux pas qu’elle reparte ! Elle releva alors les yeux vers lui, et le scruta alors. Je ne veux pas la perte. Pas maintenant ! Insista-t-il.
-Moi non plus, avoua-t-elle alors. Mais on n’a pas le choix, on le savait depuis le début. Et puis elle n’a rien à faire avec nous !
Il dut bien admettre qu’elle avait raison, qu’est-ce qu’il ferait d’une enfant ? Il devenait ridicule mais l’idée de la perte lui faisait tellement mal au cœur. Ils soupirèrent alors tous les deux en même temps, unis par la même tristesse.
-Je suis désolé pour ma réaction ! Lança-t-il alors la surprenant.
-Vous, vous excusez maintenant ? L’interrogea-t-elle taquine pour essayer d’alléger leur humeur.
-Rien qu’à vous et sincèrement ! Sourit-il fier de lui.
Le silence retomba alors mais elle l’interrompit à nouveau.
-A vous maintenant ! Pourquoi ? Demanda-t-elle simplement sachant très bien qu’il savait de quoi elle parlait.
-Miley me l’avait demandé !
-Et ? La vérité ! Il sourit devant sa curiosité.
-La maison est en vente, lâcha-t-il comme une normalité. Lisbon écarquilla les yeux de surprise ce qui le fit rire.
-vous verriez votre tête !
-Pardon mais je ne m’y attendais pas ! Vous allez habiter où ?
-Je vais racheter une autre maison.
Elle aurait voulu lui demander « Pourquoi » mais elle n’osait pas, ne voulant pas être indiscrète et pour être franche, elle savait que ça ne la regardait pas. Mais elle n’eut pas besoins de lui demander car il se mit à lui avouer quelques unes de ses pensées.
-Cette petite fille est extraordinaire, commença-t-il dans un sourire. Je n’arrive pas à lui résister, je crois que je tiens déjà trop à elle, avoua-t-il à elle mais aussi à lui-même. Je ne veux plus vivre comme ça. Cette maison me faisait revivre toujours ce cauchemar. Je ne sais pas si je vais y arriver mais j’ai envie d’avancer. Je n’oublierai jamais Angela et Charlotte, jamais, insista-t-il. Elles ont été ma raison de vivre, mais elles sont mortes !
Lisbon n’osait pas intervenir, elle n’était même pas sur qu’il lui parlait à elle ou s’il se parlait à lui-même. Mais elle l’écoutait attentivement, voulant en savoir plus sur lui, profitant de se moment de confidence.
-Je les vengerai, continua-t-il. Il va payer. Mais maintenant j’ai une nouvelle famille, l’équipe.
Lisbon était émue, il voulait avancer, voir les choses autrement, c’était une bonne chose, les collègues seraient contents de savoir à quel point ils comptaient pour lui. Il était devenu primordiale à leur vie.
-Et puis, cette petite fille est arrivée dans notre vie, se laissa-t-il aller aux confidences, pour une fois, il ne cachait pas ses sentiments, ses émotions. Elle a changé ma façon de voir les choses, elle me fait découvrir certaines choses. Me fait grandir. La vie continue même si elle est parfois douloureuse. Il termina sur ça. Ne voulant pas en dire plus, il en avait déjà assez dit.
Lorsqu’il regarda Lisbon, il vit qu’elle avait les larmes aux yeux. Elle était réellement touchée, peut-être qu’enfin il allait savoir regarder devant lui sans toujours se retourner. Peut-être qu’un jour il changerait d’avis sur John le rouge, même si elle en doutait fortement. Elle lui sourit légèrement pour lui montrer qu’elle était reconnaissante de ces aveux.
-Je suis désolé que Miley doive retourner aux services sociaux. Avoua-t-elle alors à son tour. Si je pouvais changer ça, je le ferais.
Il ne répondit rien, se contentant de sourire. Il venait de s’ouvrir comme il ne s’était encore jamais ouvert à personne, à part à sa femme. Il en était un peu bouleversé.
-Je vais aller me coucher ! Annonça-t-elle alors en se levant.
-Je peux venir avec vous ? Interrogea-t-il taquin pour la faire sourire. Elle rougit légèrement mais lui rendit son sourire.
-Pas question ! Le canapé vous va très bien !
-Sans cœur ! Bouda-t-il faussement. Elle lui envoya un sourire radieux en retour, avant de lui dire :
-C’est vrai ! Mais seulement avec vous !
-Menteuse ! Sourit-il de plus belle sachant très bien qu’elle se moquait de lui. Sauf avec moi ! Finit-il en lui faisant un clin d’œil, elle se détourna de lui et se dirigea vers sa chambre. Mais il la rappela.
-Lisbon, tu es la plus importante maintenant ! Confia-t-il si vite, qu’elle crut avoir mal comprit, elle rougit comme une tomate et bénit l’obscurité. Cette phrase et le tutoiement si facile. Lui faisait-il une blague, si c’était le cas, c’était vraiment de mauvais goût.
-Dors bien Jane ! Dit-elle en le tutoyant à son tour sans vraiment trouver ça gênant. Il se coucha dans le divan le sourire aux lèvres pendant qu’elle allait dans sa chambre.
Une fois seul, il repensa à toute sa soirée, il repensa à la question de Miley à propos de son alliance. Il la touché, la fit tourner sur son doigt et prit dans un élan soudain et envie de changer de vie et d’avancer, il l’enleva. Il se promit de la mettre dans une boîte mais sourit comme soulager d’un poids, il regarda une dernière fois sa main, libre de tous bijoux. Libre de toutes promesses.

Ni nian nian, ni guimauve, ni bisounours...Juste ce qu'il faut d'émotion et de tendresse
Jane qui ouvre son coeur à Lisbon grâce à Miley...et qui ôte son alliance...
La séparation, si séparation il y a, risque d'être très dure tant pour les adultes que pour la petite
J'attends maintenant avec impatience la suite :bounce: :bounce: :bounce:

Une séparation future avec Miley, juste ce qu'il faut pour que nos deux compères comprennent la vraie teneur de leurs sentiments, envers la petite (magnifiquement bien tournés les sentiments de Lisbon à son égard: mélange de froideur préventive et d'amour impossible à dissimuler), et envers eux deux...

Et une séparation avec son ancienne vie pour Jane...un nouvel appart, et un doigt vide...Une nouvelle vie?

Bravo pour cette fic!

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA....
MAis comment un petit bout de chou aussi adorable peut morfler à ce point??
(je parle de Miley hein?? PAs de Jane )

On sent que la séparation future pèse à Térésa et pourtant elle s'emmure dans la raison pour ne pas écouter son coeur. J'aime l'idée qu'elle soit tjs la "sévère", celle qui réprimande, celle qui fixe les limites de l'enfant. Non parce qu'elle est "méchante" mais parce qu'elle veut donner une éducation à la petite et l'endurcir à la vie, déjà fort cruelle avec Miley.

Tout le passage de la visite chez Jane (et notamment l'évocation du piano.. ), j'en aurais pleurer!

C'est absolument bien rendu, bien écrit et surtout on ne va pas trop vite en besogne: les rouages s'intallent petit à petit
Peu à peu Jane redécouvre la "vie de famille" et la présence d'une enfant.
Peu à peu Lisbon s'habitue au rôle maternel qu'elle a indéniablement en elle mais qu'elle rejetait jusque là.
Peu à peu, Miley retrouve le sourire.
Peu à peu, Jane et Lisbon se rapprochent et se comportent en parents attentifs.

Bravo aussi pour la fin: que les réflexions d'une enfant soient le point de départ de la remise en question de Jane et de son deuil, ça m'épate et surtout c'est très très original. BRAVO
Vivement la suite bien sûr

tout d'abord, merci beaucoup à calypsoh pour son commentaire très touchant
et bien sur à tout les autres aussi

Je vous avoue avoir un peu de mal pour écrire la suite de la fanfic, pas que les idées me manque mais peur de mal les écrire sur le "papier"

Mais je vous promets de faire au mieux pour pas vous décevoir et de faire au plus vite.
surtout n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et ce que je peux améliorer!
maintenant bonne lecture

Chapitre 13: Les secrets de Miley.

Lorsque Lisbon se réveilla, elle put constater que Miley était bien restée dans son lit toute la nuit. Elle ressentit alors un drôle de sentiment devant ce constat. Sensation qu’elle réprima toute de suite, elle avait fait ce qu’il fallait. D’ici trois jours, l’enfant devrait retourner aux services sociaux et ils devaient s’y résoudre. Ils auraient du être plus professionnel et moins la faire rentrer dans leur vie privée, mais c’était devenu si naturel. Elle se refusa alors de penser à ça et se leva pour aller dans la cuisine. En sortant de sa chambre, elle ne put que constater qu’aucune odeur délicieuse ne vient lui caresser les narines. Elle reteint alors un soupir de frustration.
Elle entra dans sa cuisine et ne trouva personne, pour une fois, elle était la première levée. Elle regarda alors l’heure et constata qu’il approchait les 9h. Bizarre, se dit-elle. Elle se fit couler un café et pendant ce temps alla voir si tout allait bien avec Miley.
Lorsqu’elle ouvrit la porte, elle retient un cri de peur, un frisson d’horreur lui traversa le corps. Mais elle se ressaisit sans tarder, faisant un tri dans son cerveau.
L’enfant n’était plus dans son lit mais il n’y avait aucun signe d’enlèvement, si quelqu’un était rentré dans l’appart, elle l’aurait entendu et puis Miley aurait hurlé, elle en était sur. Donc déduction, elle était encore dans l’appartement. Elle secoua la tête, se traitant d’idiote et se dirigea vers le salon.
Elle arriva alors dans la pièce et resta un moment sur le seuil, observant le spectacle qui se trouvait devant elle.
Jane était couché dans le divan, Miley sur lui, tout à fait apaisée par la présence du consultant. Celui-ci semblait dormir sereinement, une main sur le dos de la fillette. S’assurant ainsi qu’elle ne partirait pas sans qu’il le sache. Elle soupira alors pour la deuxième fois, voir la troisième fois de ce début de matinée. Elle était venue dans le but de les réveiller et mettre les choses au point mais l’image qui s’était dressée devant elle, l’avait stoppée net.
Elle fit alors demi-tour et retourna se servir une tasse de son breuvage préféré. Elle décida de les surprendre et de préparer un petit déjeuner digne de ce nom.

Jane arriva tout en dormi, une demi-heure plus tard. Il avait un air totalement attendrissant sur le visage, mêlant la fatigue et un air à lui. En le voyant ainsi, elle ne put que sourire, il avait de plus les cheveux en bataille.
-Bonjour !
-Bonjour ! Salua-t-elle à son tour, soudainement gêné par sa présence, elle se souvenait très bien de la veille et elle ne savait plus trop comment se comporter avec lui. Devait-elle le tutoyer ou pas ? Elle remarqua toute de suite qu’il avait retiré son alliance, les paroles de Miley ayant une influence certaine sur son choix. Pour la deuxième fois, depuis qu’il était entré dans la pièce, elle sourit.
-Il y a longtemps que tu es levée ? Interrogea-t-il, pas du tout gêné par ce tutoiement nouveau entre eux.
-Une demi-heure. Je suis venue pour vous réveillé après avoir constaté le changement de lit de Miley, mais vous dormiez comme des loirs tous les deux. Expliqua-t-elle sous un faux ton de reproche.
-Elle est venue en pleine nuit, elle n’arrivait plus à dormir. Je veux juste profiter un maximum. Avoua-t-il. Tu devrais peut-être essayer.
-A quoi ça servirait ? Souffrir plus, plus tard ? Je ne suis pas adepte.
Il poussa un long soupir et encore une fois confessa.
-Tu as certainement raison mais ça vaut la peine, je crois ! Tu nous as préparé le petit déjeuner ? Voulut-il changer de sujet, ça ne servait à rien de commencer la journée sur une note négatif. Déjà le fait de savoir que Miley devrait bientôt retourner aux services sociaux, n’avait rien de très plaisant mais ils n’avaient pas le choix. Peut-être que Lisbon avait raison, peut-être aurait-il mieux fallut qu’il ne s’accroche pas de trop, qu’il tienne ses distances. Non, il ne regretterait jamais les moments passés avec elle, par contre, Lisbon pourrait un jour s’en vouloir de ne pas avoir profité de tous ces moments de bonheur.
Il choisit de ne plus y penser pour le moment et se laissa servir par Lisbon.
-Je pouvais faire ça, c’est toujours toi qui fait à manger depuis que tu es ici. Expliqua-t-elle avec le sourire.
-C’est pour que tu ne saches plus te passer de moi ! Sourit-il de plus belle.
-Il me faut plus que des bons petits plats pour ne plus savoir me passer d’un homme ! Répliqua-t-elle amusée.
-Ah oui ? Comme quoi ? Je pourrais peut-être me rendre utile ! S’amusa-t-il à la narguer, aimant la voir rougir de ses propos.
Miley entra à ce moment là dans la cuisine en baillant bruyamment. Elle se précipita vers elle et lui servit à manger.
Il passa à côté d’elle pour se refaire un thé et ne put s’empêcher de la taquiner.
-Sauver par le gong ! Lui murmura-t-il dans un sourire. Tu me le diras un jour.
Il quitta alors la cuisine pour aller dans la salle de bain, il commençait à se prendre au jeu de la séduction avec elle, ne put-il s’empêcher de penser sans un certain frisson de plaisir.
Il la laissa alors les joues en feu, le traitant de tous les noms dans sa tête.


Un peu plus tard dans la journée, ils se retrouvèrent tous les deux à table pour parler de l’enquête. En effet, Lisbon voulait à tout prix qu’elle soit résolue avant le lundi qui arrivait à grand pas.
Elle téléphona alors à Van Pelt pour demander s’ils savaient pourquoi Miley devait être rendue aux services sociaux.
Celle-ci lui expliqua que le juge avait téléphoné disant qu’ils avaient trouvé une famille d’accueil à l’enfant et que celle-ci la voulait au plus vite près d’eux.
La patronne lui recommanda alors de trouver qui était cette famille d’accueil et d’enquêter sur elle.
Jane demanda alors le téléphone, il invita l’équipe à manger le soir même et ainsi à discuter de l’enquête sous l’œil désapprobateur de son amie. Grace acquiesça avec plaisir.
Après avoir raccroché, Lisbon reprit la parole.
-Je t’ai vu lire le journal de Mme Stinkers ! Qu’en as-tu pensé ?
-Elle n’a pas eu une vie heureuse ! Souligna-t-il d’en toute son évidence.
-ça je l’avais remarqué, merci de ton observation. Il lui envoya alors un sourire à damné un sain.
-Sérieusement !
-Je suis toujours sérieux. Mais devant son air sévère, voulant dire je ne vais pas tarder à me fâcher, il continua. Ce mec était une pourriture mais il avait l’air de vouloir s’améliorer ! Mais certainement trop tard, il en a payer le prit. Si on a tué Mme Stinkers, c’est sa faute, c’est après lui qu’on en avait. Je suis sur qu’ils connaissaient très bien le meurtrier car apparemment elle se doutait de quelques choses. Le dernier mot pour Miley le montre. Analysa-t-il. C’est un adieu, elle lui dit au revoir.
-Tu penses à quelqu’un en particulier ?
Il ne répondit pas, et elle n’insista pas, sachant très bien qu’elle n’en tirerait rien.
-Il faut retourner dans cette maison. S’exclama-t-il soudain. Avec Miley.

C’est ainsi qu’une bonne heure plus tard, ils se retrouvèrent tous les trois devant l’ancienne demeure de l’enfant. Dés qu’elle l’aperçut, la fillette pâlit sous l’effet de la surprise.
-Pourquoi on est ici ? Demanda-t-elle affolé.
-On vient dire bonjour à Mr Louis, on a pensé que ça te ferait plaisir ! Mentit Jane. La petite fille était maintenant partagée entre l’envie de voir le vieux monsieur, et la peur d’entré dans cette maison.
-Vous allez pas me laissez ? Voulut-elle se rassurer en se tournant vers Lisbon.
-Non, on ne te laissera pas.
Ils descendirent enfin de la voiture et laissèrent le temps à Miley d’avancer, celle-ci eut l’air de prendre tout son courage à deux mains pour traverser l’allée jusqu’à la porte d’entrée.
L’ancien major d’homme leur ouvrit la porte et ne put retenir une grimace de surprise en les voyant, mêlant regret, chagrin, et joie de revoir la fillette.
-Oh ma petite demoiselle ! S’exclama-t-il en les laissant entré après avoir serré l’enfant d’une manière très respectueuse, dans ses bras.
Il prépara du thé et du café pour faire passé « ses visiteurs » au salon, chacun prit place.
Miley était crispée, elle serrait ses petites mains sur ses genoux et n’arrêtait pas de leur lancer des regards angoissés.
-La maison est en vente ? Questionna Lisbon, étonnée d’avoir vu la pancarte d’une agence immobilière devant la demeure.
L’homme acquiesça de la tête, apparemment gêné, il regardait Miley tristement, il finit par s’expliquer.
-Je pensais que la maison reviendrait à la petite demoiselle mais le notaire avait un papier disant que … Il s’arrêta gêné. Il dit que Miley n’était pas la fille de Mr Stinkers. Et sur le testament, il n’a rien légué à la demoiselle, rien ! Sauf les affaires de Mme, pour être franc, pas grand-chose. Il leur montra un carton qu’il avait apparemment prit le temps de trié.
Il baissa les yeux, honteux de ce qui venait de raconter.
-Il parait qu’une collègue des Stinkers venait régulièrement, c’est vrai ? Interrogea Jane.
-Beaucoup de personnes pour le travail venait, mais si vous parler de leur secrétaire Mlle Rollin, alors oui, elle venait assez souvent ! Répondit-il surprit de ce changement de conversation.
-Etait-elle amie avec Mme Stinkers ?
-Pas à ma connaissance !
-Etait-ce le contraire ?
-Je ne dirais pas ça non plus ! Je ne sais pas vraiment !
-D’autres femmes sont déjà venue lors de l’absence de Mme Stinkers ?
-Ici, non ! Mais Mr était plus souvent à son travail, qu’à la maison.
-Comment définiriez-vous la façon dont Mr Stinkers se comportait avec Miley ?
Mr Louis se tortilla sur sa chaise, pas très à l’aise, il jeta un œil à l’enfant qui faisait semblant de rien mais qui au fond écoutait avec beaucoup d’intérêt.
-En fait, il a toujours fait croire qu’elle était sa propre fille mais au fond de moi, je me doutais de quelque chose. Elle n’avait pas d’amour pour cet homme, pas comme une petite fille doit en avoir pour son papa. Et ne lui prêtait aucune attention lorsqu’il n’y avait personne d’important. Elle était devenue un meuble parmi le mobilier.
-Lorsque vous en parlez, on sent une rancœur, jusqu’à quel point va cette rancœur Mr Louis ? S’informa le consultant.
-Que voulez-vous savoir Mr Jane ?
-Avez-vous tué Mr Stinkers ?
-Si j’avais tué Mr Stinkers pourquoi aurais-je tué sa femme ? Ce vieil homme fragile avait l’air de reprendre du poil de la bête face à cette confrontation.
-C’est étrange, c’est la deuxième fois que j’entends cette phrase lorsque nous interrogeons les connaissances des victimes. Conclusions ? Mme Stinkers était beaucoup plus apprécié que son mari sauf par l’assassin qui avait donc une raison d’en vouloir à Marie-Rose.
-C’était une femme très bien, très gentille, certainement trop gentille, elle laisse beaucoup derrière elle. Annonça Mr Louis en regardant tendrement Miley.
-C’est une petite fille exceptionnelle, donnez lui la chance de vous le montrer, elle mérite d’être aimée. Crut-il bon d’ajouter à Lisbon, la troublant.
-Ce n’est pas notre rôle ! Nous sommes là pour la protéger mais ce n’est que temporaire.
Il n’ajouta rien pour l’instant et ils profitèrent d’un moment de silence pour recadrer leurs idées.
-Nous pourrions faire un tour de la maison avec Miley ? Questionna Jane tout sourire.
Le major d’homme, n’y voyant aucun inconvénient, acquiesça avant de se rendre dans la cuisine, les laissant ainsi seule.

Dans le salon, le calme régnait, personne ne parlait, Miley ne bougeait pas d’un poil et n’émettait aucun son.
Jane se leva alors et se promena un moment dans la pièce, avant de s’arrêter devant un meuble, de l’observer bien en détail et de l’ouvrir. Lisbon ne mit pas longtemps avant de comprendre que c’était là qu’ils avaient retrouvé Miley.
-Alors Miley, pourquoi tu étais là-dedans ?
Elle haussa les épaules.
-Ce n’est pas très juste ce que tu fais là ! Dit-il alors, surprenant les deux filles par son ton tranchant. Miley releva les yeux vers lui ne comprenant pas où il voulait en venir, et pour être tout à fait franche Lisbon ne voyait pas trop non plus. Il continua alors.
-Quand tu m’as posé des questions sur ma femme et ma fille ! Je t’ai répondu ! Mais toi, tu ne veux rien me dire ! L’accusa-t-il dans un ton de reproche qui donna des frissons à Lisbon, Miley baissa les yeux mais ne dit rien. Voyant qu’il allait reprendre, Lisbon décida d’essayer quelques choses, avant que Jane ne lui fasse trop de mal par ses paroles même si ce n’était pas vraiment son but.
- Miley, regarde-moi ! Lui recommanda-t-elle en lui relevant le menton et en se mettant à sa hauteur. Je sais que tu as peur, je le vois dans tes yeux ! Patrick et moi on est là pour t’aider, mais si tu ne nous dis rien, on ne peut pas t’aider. Ce qui est arrivé à ta maman, c’est très grave, et je suis sur que tu sais quelque chose, que tu as vu ou entendu quelque chose, et j’ai besoin de savoir quoi. Tu comprends ?
L’enfant acquiesça timidement.
-Alors dis-nous ce que tu faisais dans cette armoire.
Elle regarda Jane, puis replanta ses yeux dans ceux de son interlocutrice mais ce qui sortit de sa bouche n’était pas vraiment ce à quoi ils s’attendaient.
-Quand tu sauras et que tu trouveras qui a fait ça ! tu vas me rendre là-bas ! Tu va me donner ! Et moi je ne veux pas retourner là-bas !
Le là-bas étant les services sociaux, les deux adultes ne savaient plus trop quoi dire, Jane capitula pour la vérité. Après avoir jeté un œil à Lisbon, il reprit la parole plus doucement que précédemment.
-De toute façon, tu devras retourner aux services sociaux, même si on ne trouve pas qui a fait ça ! Devant l’air intrigué de l’enfant, il continua.
-Ils ont trouvé une famille pour toi ! On n’a pas le choix, ce n’est pas nous qui décidons ! Essaya-t-il d’expliquer. Lisbon n’essaya même pas de retenir ses paupières et ferma les yeux tellement elle appréhendait la réaction de l’enfant. Lorsqu’elle les ouvrit quelques secondes plus tard, elle eut en face d’elle une petite Miley pleine de larmes aux yeux. L’agent du CBI eut très dure à ne pas la suivre.
-Je ne veux pas repartir, je croyais que j’allais rester avec vous ! Je croyais que tu m’aimais bien ! Cria-t-elle presque en regardant Jane qui ne résista pas.
-Si tu savais comme je t’aime bien ! Il la prit alors dans ses bras plus pour se rassurer lui qu’elle. Miley, on veut juste comprendre, mais pour ça nous avons besoin de savoir ce que tu sais. Tu me racontes ce qui s’est passé ?
Ils s’assirent dans le divan, Jane tenant toujours l’enfant dans ses bras comme s’ils ne voulaient plus la lâcher.
Lisbon, elle, était mal à l’aise. Elle n’arrivait pas trop à s’imaginer comment ils allaient faire Lundi lorsqu’elle repartirait loin d’eux. Jane en aurait le cœur brisé, elle en était sur. Mais leur situation était sans issue, ils avaient donnés trop d’espoir à cet enfant et maintenant elle allait en souffrir, à cause d’eux.
Elle essaya alors de se concentrer sur le récit de l’enfant.
-Maman était venue me réveiller car je devais aller à l’école. Je me suis donc habillée et j’allais rejoindre Mr Louis mais il n’était pas encore revenu, ça arrive parfois. Alors j’ai voulu aller voir maman dans la chambre et j’ai entendu Jim alors j’ai fait demi-tour pour venir regarder un peu la TV, il aime pas quand je vient près de maman dans sa chambre.
Jane lui fit signe de continuer, il lui caressait les cheveux dans un signe d’apaisement.
-J’ai entendu un bruit, quelqu’un est passée devant moi !
-Qui Miley ?
-Quelqu’un ! je ne sais pas ! Mais il ne m’a pas vu, j’étais assise par terre.
-Que c’est-il passé ensuite ?
-Il y a eu des cris, ils hurlaient, et j’ai entendu un gros boum, alors je me suis mise dans l’armoire pour essayer de plus entendre. Je pensais que maman allait venir me chercher mais elle est jamais venue. C’est toi qui es venu ! Annonça-t-elle de sa petite voix en regardant Jane.
-Tu te souviens de ce qu’ils disaient ? ça peut être très important.
La fillette fit signe que non de la tête.
-Miley, tu en es sur ? Interrogea Lisbon.
-Que c’était sa faute !
-La faute de qui ?
-Jim, je crois, mais je suis pas sur. Ma maman elle pleurait. Je me souviens que le méchant, il a dit que lui aussi, il voulait un enfant ! qu’il lui avait promis !
-Miley tu sais si c’était une femme ou un homme ?
-Je ne l’ai pas bien vu mais je pense qu’elle avait des hautes chaussures comme maman et elle avait une voix de fille je crois.
-Tu es super ma belle ! La félicita l’agent sénior.
Mr Louis revient alors dans le salon les interrompant.
-Bon nous allons vous laisser ! Merci encore une fois de votre accueil ! Remercia Lisbon.
Il les raccompagna à la porte, dit à Jane de prendre le carton que c’était pour Miley.
Arrivé à la porte, il les interrompit et osa s’exprimer.
-Donnez-vous la chance de l’aimer, elle le mérite ! C’est tellement une petite fille facile à aimer ! Essayez et vous ferez. SVP, ne renoncez pas à elle si vite. Supplia-t-il devant une Lisbon submergée par une soudaine émotion, elle ne répondit rien et avança dans l’allée, avant de se retourner.
-Mr Louis, C’est déjà fait vous savez ! Lui rétorqua-t-elle avec un sourire timide en regardant Miley. Mais je ne suis pas faite pour ce rôle là ! Continua-t-elle en s’assombrissant un peu.
-Vous vous trompez agent Lisbon, c’est elle qui vous a choisi, tous les deux ! Il ne leur laissa pas le temps de rétorquer quoi que ce soit et referma la porte. Les laissant tous les deux dans leur pensée.
Ils reprirent la route en direction de l’appartement de Lisbon.

Je viens de me taper toutes les chapitres one shottt
et je dois te dire quelleeee ficccccccc



J'ai trop hâte de pouvoir lire la suiteeeeeeeeee
VLSSSSSSSSSSSSSSSS

Merci pour cette fic originale jaime tellement comment tu amene tout sa... ses juste trop bien ... tu a du talent c'est incroyable !!!