psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
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psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
me revoilà dans une nouvelle fic, spoliers saison 4 attention.
je suis partie d'une idée simple : et si Jane était accusé d'être RJ, qu'en serait-il ? et voilà
avec donc, l'équipe habituelle et puis les personnages que j'inventent au fur et à mesure.
ça donne quelque chose de bizarre que j'espère vous apprécirez,
bonne lecture
Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 1 : arrestation brutale
Il devait être 10h du matin, Lisbon et l’équipe tapaient leurs rapports à leurs postes de travail pendant que Jane lui, roupillait tranquillement sur son canapé. Aucune enquête ne leur avait été confiée dernièrement et l’ennui se faisait ressentir, les rapports bien qu’utile au CBI, provoquait un désintéressement total chez les agents si bien que Rigsby préférait jouer avec une balle en caoutchouc depuis deux heures plutôt que de finir son rapport commencer depuis plus de deux jours. Lisbon débarqua dans l’open-space et boosta un peu ses agents endormis.
- Je suppose que vos rapports son terminés Rigsby ?
- Euh
- Au travail, allez !
Il se remit à taper frénétiquement sous les yeux amusés des deux autres. S’il y avait bien une personne au monde, capable de lui faire oublier son envie irrésistible de manger et de le faire écouter comme il se doit, c’était bien l’agent Lisbon.
- Oh Lisbon, accordez-leur une pause quoi.
- On est des représentants de la loi et si une affaire se présente, je veux que les dossiers soient complets, ils se reposeront plus tard.
- Aucuns soucis boss, répondit Rigsby sans lever les yeux de son ordinateur.
Jane soupira bruyamment pour attirer l’attention de Lisbon et elle se retourna exaspérer.
- Quoi ?
- Je m’ennuis
- Faites ce que vous faites d’habitude et arrêtez de m’embêter !
- Je voudrais bien mais il semblerait qu’une personne, ayant de l’influence m’ai interdit le dossier RJ, murmura-t-il en la fixant lourdement
- Ce dossier vous pourris la vie, c’est très bien comme ça
Elle fit volte-face et retourna dans son bureau, suivi de très près par Jane.
- Ce n’est même pas la peine d’essayer Jane, déclara-t-elle en s’asseyant à son bureau.
- Il est à moi
- Je vous l’ai déjà dit, il est mort et c’est vous qui l’avez tué.
- Non, je …
- Stop ! le coupa-t-elle
Elle le fixa lourdement et lui indiqua la porte pour bien lui faire comprendre que la discussion était close et que cela ne servait à rien de poursuivre. Il la fusilla du regard et sorti en claquant la porte, bien décidé à reprendre cette conversation plus tard.
Soudain, plusieurs agents du FBI et une unité d’élite débarquèrent. Tel des soldats, ils se placèrent à différents endroits en position de tirs et l’un d’eux hurla les ordres aux agents du CBI.
- Plus un geste ! les mains sur la tête, dépêchez-vous !
Tout le monde obéit sans poser de questions et l’unité d’élite forma un cercle autours d’eux. Le chef d’équipe s’approcha de Jane en restant derrière l’unité et demanda d’une voix clair et forte :
- Vous êtes Patrick Jane ?
- Euh … oui.
Il avait cru à moment faire une farce et décréter que non mais ces gens n’étaient visiblement pas là pour rire alors il s’était abstenu. Un peu anxieux avec toutes ces armes et à l’idée qu’ils soient là pour lui, il ne broncha pas un mot lorsque l’unité le plaqua à terre et le menotta brutalement. Lisbon débarqua de son bureau, inquiété par ces événements.
- Mais qu’est ce qui se passe ici ?
Elle fut vite encerclé par deux hommes qui l’éloignèrent et l’immobilisèrent contre la paroi de son bureau, provoquant un cri de douleur de sa part.
- Agents Lisbon, veuillez rester à l’écart, cet homme est dangereux.
- Jane, dangereux ? vous plaisantez j’espère ?
- pas du tout
Il l’attrapa sans moindre délicatesse ou respect et le mit debout sauvagement sous les yeux affolés des agents et de Lisbon, qui ne pouvait rien faire et se débattait comme elle pouvait. Un autre homme vint les aider et elle fut de nouveau brutalisé contre un mur pour l’immobilisé.
- lâchez-moi immédiatement !
Les militaires après un regard d’interrogation vers leur patron lâchèrent la pression et elle s’écarta vivement pour se placer avec un air de défis devant le chef d’unité.
- Pouvez-vous m’expliqué la situation ?
- Désolé madame mais…
- Vous rentrez comme des sauvages et vous brutalisez mon équipe. Vous avez intérêt à avoir une bonne raison, croyez moi !
- Ce n’est pas de votre ressort.
- Pardon ? vous pensez peut être que j’ai eut mon badge par hasard ?
- Non madame mais…
- Pas de mais avec moi !
Le chef d’unité ravala ses mots devant le ton autoritaire de l’agent. Bien qu’ayant au moins 20 bon centimètres de plus qu’elle, son regard noir le transperçait de part en part.
- De quoi suis-je accusé au juste ? tenta Jane effrayé par la situation.
- Du meurtre de plus d’une vingtaine de personnes et d’être le sérial killer Red John.
Luther Wainwright, qui venait de pénétrer dans la pièce, fit taire tout le monde par sa réponse. Jane le dévisagea, il aurait tellement aimé que celui-ci plaisante mais il ne distingua pas la moindre petite parcelle de plaisanteries dans son regard et il su, à cet instant, que tout risquait d’être très compliqué. Lisbon fut la première à rompre ce silence pesant.
- J’espère que c’est une blague, vous débarquez dans mon service pour arrêter un de mes hommes sur mon affaire et avec la complicité du chef d’unité, il n’y a pas à dire, vous faites fort.
- Votre équipe est suspendu agent Lisbon, laissez le FBI à ses occupations voulez-vous.
Le ton de Luther était sans équivoque et elle se sentit profondément blessé. Elle observa Jane une dernière fois et son regard suppliant de l’aider lui transperça le cœur. Il semblait réellement effrayé par la situation et elle ne put s’empêcher de verser une larme en regardant ces hommes l’emmener avec force dans l’ascenseur.
A suivre …
-> chapitre 2
je suis partie d'une idée simple : et si Jane était accusé d'être RJ, qu'en serait-il ? et voilà
avec donc, l'équipe habituelle et puis les personnages que j'inventent au fur et à mesure.
ça donne quelque chose de bizarre que j'espère vous apprécirez,
bonne lecture
Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 1 : arrestation brutale
Il devait être 10h du matin, Lisbon et l’équipe tapaient leurs rapports à leurs postes de travail pendant que Jane lui, roupillait tranquillement sur son canapé. Aucune enquête ne leur avait été confiée dernièrement et l’ennui se faisait ressentir, les rapports bien qu’utile au CBI, provoquait un désintéressement total chez les agents si bien que Rigsby préférait jouer avec une balle en caoutchouc depuis deux heures plutôt que de finir son rapport commencer depuis plus de deux jours. Lisbon débarqua dans l’open-space et boosta un peu ses agents endormis.
- Je suppose que vos rapports son terminés Rigsby ?
- Euh
- Au travail, allez !
Il se remit à taper frénétiquement sous les yeux amusés des deux autres. S’il y avait bien une personne au monde, capable de lui faire oublier son envie irrésistible de manger et de le faire écouter comme il se doit, c’était bien l’agent Lisbon.
- Oh Lisbon, accordez-leur une pause quoi.
- On est des représentants de la loi et si une affaire se présente, je veux que les dossiers soient complets, ils se reposeront plus tard.
- Aucuns soucis boss, répondit Rigsby sans lever les yeux de son ordinateur.
Jane soupira bruyamment pour attirer l’attention de Lisbon et elle se retourna exaspérer.
- Quoi ?
- Je m’ennuis
- Faites ce que vous faites d’habitude et arrêtez de m’embêter !
- Je voudrais bien mais il semblerait qu’une personne, ayant de l’influence m’ai interdit le dossier RJ, murmura-t-il en la fixant lourdement
- Ce dossier vous pourris la vie, c’est très bien comme ça
Elle fit volte-face et retourna dans son bureau, suivi de très près par Jane.
- Ce n’est même pas la peine d’essayer Jane, déclara-t-elle en s’asseyant à son bureau.
- Il est à moi
- Je vous l’ai déjà dit, il est mort et c’est vous qui l’avez tué.
- Non, je …
- Stop ! le coupa-t-elle
Elle le fixa lourdement et lui indiqua la porte pour bien lui faire comprendre que la discussion était close et que cela ne servait à rien de poursuivre. Il la fusilla du regard et sorti en claquant la porte, bien décidé à reprendre cette conversation plus tard.
Soudain, plusieurs agents du FBI et une unité d’élite débarquèrent. Tel des soldats, ils se placèrent à différents endroits en position de tirs et l’un d’eux hurla les ordres aux agents du CBI.
- Plus un geste ! les mains sur la tête, dépêchez-vous !
Tout le monde obéit sans poser de questions et l’unité d’élite forma un cercle autours d’eux. Le chef d’équipe s’approcha de Jane en restant derrière l’unité et demanda d’une voix clair et forte :
- Vous êtes Patrick Jane ?
- Euh … oui.
Il avait cru à moment faire une farce et décréter que non mais ces gens n’étaient visiblement pas là pour rire alors il s’était abstenu. Un peu anxieux avec toutes ces armes et à l’idée qu’ils soient là pour lui, il ne broncha pas un mot lorsque l’unité le plaqua à terre et le menotta brutalement. Lisbon débarqua de son bureau, inquiété par ces événements.
- Mais qu’est ce qui se passe ici ?
Elle fut vite encerclé par deux hommes qui l’éloignèrent et l’immobilisèrent contre la paroi de son bureau, provoquant un cri de douleur de sa part.
- Agents Lisbon, veuillez rester à l’écart, cet homme est dangereux.
- Jane, dangereux ? vous plaisantez j’espère ?
- pas du tout
Il l’attrapa sans moindre délicatesse ou respect et le mit debout sauvagement sous les yeux affolés des agents et de Lisbon, qui ne pouvait rien faire et se débattait comme elle pouvait. Un autre homme vint les aider et elle fut de nouveau brutalisé contre un mur pour l’immobilisé.
- lâchez-moi immédiatement !
Les militaires après un regard d’interrogation vers leur patron lâchèrent la pression et elle s’écarta vivement pour se placer avec un air de défis devant le chef d’unité.
- Pouvez-vous m’expliqué la situation ?
- Désolé madame mais…
- Vous rentrez comme des sauvages et vous brutalisez mon équipe. Vous avez intérêt à avoir une bonne raison, croyez moi !
- Ce n’est pas de votre ressort.
- Pardon ? vous pensez peut être que j’ai eut mon badge par hasard ?
- Non madame mais…
- Pas de mais avec moi !
Le chef d’unité ravala ses mots devant le ton autoritaire de l’agent. Bien qu’ayant au moins 20 bon centimètres de plus qu’elle, son regard noir le transperçait de part en part.
- De quoi suis-je accusé au juste ? tenta Jane effrayé par la situation.
- Du meurtre de plus d’une vingtaine de personnes et d’être le sérial killer Red John.
Luther Wainwright, qui venait de pénétrer dans la pièce, fit taire tout le monde par sa réponse. Jane le dévisagea, il aurait tellement aimé que celui-ci plaisante mais il ne distingua pas la moindre petite parcelle de plaisanteries dans son regard et il su, à cet instant, que tout risquait d’être très compliqué. Lisbon fut la première à rompre ce silence pesant.
- J’espère que c’est une blague, vous débarquez dans mon service pour arrêter un de mes hommes sur mon affaire et avec la complicité du chef d’unité, il n’y a pas à dire, vous faites fort.
- Votre équipe est suspendu agent Lisbon, laissez le FBI à ses occupations voulez-vous.
Le ton de Luther était sans équivoque et elle se sentit profondément blessé. Elle observa Jane une dernière fois et son regard suppliant de l’aider lui transperça le cœur. Il semblait réellement effrayé par la situation et elle ne put s’empêcher de verser une larme en regardant ces hommes l’emmener avec force dans l’ascenseur.
A suivre …
-> chapitre 2
Dernière édition par Jiisbon le Ven 21 Déc 2012 - 16:51, édité 2 fois
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Et bien ça commence fort...
Pas évident de gérer une fic en prenant pour point de départ l'idée que Jane pourrait-être
J'attends de voir ce que tu vas nous proposer pour la suite
Pas évident de gérer une fic en prenant pour point de départ l'idée que Jane pourrait-être
J'attends de voir ce que tu vas nous proposer pour la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Woow Ca commence très fort effectivement! :hall2:
Le Wrainwright psychorigide sur ce coup là, Lisbon brutalisée (d'ailleurs c'est qui ces brutes du FBI là)????
Enfin bref, on ne peut que vouloir la suite, et des éclaircissements...
Le Wrainwright psychorigide sur ce coup là, Lisbon brutalisée (d'ailleurs c'est qui ces brutes du FBI là)????
Enfin bref, on ne peut que vouloir la suite, et des éclaircissements...
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Wow Ca commence fort comme histoire
Jane soupçonné d'être dont l'assassin de plusieurs victimes inclus celles de sa femme et de sa fille ?!
Lisbon brutalisée par ces gorilles du FBI et Wainwright qui reste bras croisés en jouant le boss glacial
Je me demande bien ce que tu réserves
VLS VLS VLS
Jane soupçonné d'être dont l'assassin de plusieurs victimes inclus celles de sa femme et de sa fille ?!
Lisbon brutalisée par ces gorilles du FBI et Wainwright qui reste bras croisés en jouant le boss glacial
Je me demande bien ce que tu réserves
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Houla ça commence fort !!! je vais suivre cette fic de trés prés mais bon je ne pourrai pas te laisser de com a chaque chapitre car vue que je ne suis pas sur mon ordi mais je viendrai les lires avec plaisir
Invité- Invité
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Waouh waouh waouh!! Ca commence fort tout ça! Jane accusé d'être John le rouge j'avoue que c'est original même si toute la presse demande toujours aux acteurs si Jane est JR!! Il me tarde vraiment de savoir la suite!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
merci pour vos coms et désolé pour l'attente,
voilà la suite bonne lecture
Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 2 : prison de verre
Durant tout le trajet, Jane n’avait pas décroché le moindre son, cinq hommes armés jusqu’aux dents, l’avait escorté tout le long, guettant ses moindres faits et gestes. On avait fait attention à lui et des consignes avaient été mises en places, comme ne pas lui donner de stylo ou d’objets fait de métal, il se retrouva donc derrière une cellule en verre a peu près un quart d’heure après qu’ils soient sortis du CBI. Les menottes qu’on avait utilisé pour lui étaient certainement un modèle unique, vu la complexité du système et tout cet équipement lui faisait craindre le pire pour lui.
Il était donc à présent, assis sur le lit et réfléchissant aux éventuels faits qu’il avait bien put faire pour atterrir ici. Des pas attirèrent son attention et il détourna la tête en voyant arriver le chef d’équipe. Celui-ci plaça une chaise devant la vitre à distance respectable et s’assit dessus en fixant Jane comme un animal en cage.
- Bonjour Mr Jane
- Je ne pense pas que ce soit un bon jour pour moi.
- Certes
Jane le détailla de la tête aux pieds, il était relativement grand, brun avec une grande détermination pour cette affaire. Il portait un costume de marque, il devait être bien gradé et relativement riche. Les clefs accrochées à sa ceinture lui firent dire qu’il aimait les voitures de sports et que sa maison devait être très bien sécurisée.
- Je ne connais pas votre nom
- C’est exact, je suis l’agent spécial Carter
- Où suis-je ?
- A la prison haute sécurité de Sacremento, elle est moins connue mais c’est là où on enferme les grands psychopathes de Californie.
- Je ne suis pas un psychopathe.
- Ce n’est pas ce que dit votre chef d’unité, Luther c’est ça ?
Jane grogna, et dire qu’il commençait à l’apprécier… trouvant cet agent spécial inintéressant, il observa sa cellule avec plus d’attention : vitre de verre blindé avec quelques trous pour qu’il puisse respirer, un tiroir en fer pour les repas et une porte blindé. A l’intérieur, c’était beaucoup plus sobre, un simple lit sur une plaque de béton, des toilettes, une table cloué au sol en acier. A croire qu’ils pensaient tous qu’il était réellement dangereux.
- Vous allez plonger pour meurtre, autant plongé en étant redevenus vous-même non ?
- Je ne suis pas RJ.
L’agent esquissa un sourire et ouvrit le dossier qu’il avait en main.
- Votre femme avait demandé le divorce
- C’est faux, elle en avait simplement parlé à notre avocate. Et elle était revenus sur sa décision, ça allait mieux les derniers temps.
- Avocate, qui est l’une des victimes de Red John. C’est embêtant, vous ne trouvez pas ? On a découvert que si elle partait, non seulement elle vous prenait votre fille mais aussi la moitié de votre fortune ce qui s’élevait à l’époque à un sacré montant.
- Je me fiche de l’argent
- Ce n’est peut être pas de votre faute, vous aviez des pulsions, vous les régliez et puis vous n’avez pas supporté de la voir vous défiez. Ce qui est normal, ce n’est qu’une femme. Pour votre fille, il fallait supprimer la supprimer au cas où elle aurait tout entendu ou tout vu.
- C’est FAUX !!!
Il avait tapé avec une force incroyable sur la vitre provoquant un léger sursaut de la part de l’agent.
- Le suspect fait preuve de violence.
Jane ravala amèrement ses injures et se rassit sur le lit. Cet agent jouait avec ses nerfs et il n’était pas question de le laisser faire. Il fixa donc un point invisible sur le mur et ignora les autres questions. Il s’apprêtait à lui dire qu’il ne dirait plus un mot quand une série de pas et des injures fusèrent au fond du couloir. Une jeune femme d’environ 25 ans en tailleur arriva, accompagnée d’un gardien, visiblement embêté de l’avoir laissé passer.
- C’est inadmissible agent Carter, non seulement vous emmenez cet homme directement à la prison mais en plus il n’a pas eut le droit à un avocat.
- Il est dangereux
- Ça n’exclut pas l’avocat, j’exige une pièce sans caméras avec cet homme et sans harnachements s’il vous plait, nous ne sommes pas au zoo.
- Pour votre sécurité, je pense que…
- Ai-je l’air d’avoir besoin de votre aide pour ma sécurité agent Carter ?
- Je vous aurais prévenue, mettez-les dans la pièce sécurisé 2, menottes évidemment, déclara l’agent à l’égard du gardien.
Celui-ci ouvrit la cellule et passa les menottes à Jane après avoir bien sûr respecté tous les protocoles de sécurités. Il l’emmena avec l’avocate dans la pièce sécurisé et l’accrocha à la table pour être sûr que celui-ci ne puisse représenter un quelconque danger. La jeune femme s’assit en face de lui et sortit de son sac un dossier avec en gros marqué « AFFAIRE JANE ». Il sourit à l’idée qu’elle ai marqué Jane et non RJ, au moins elle avait l’air de son côté.
- Je suis avocate et j’aimerais vous représenter Mr Jane
- Vous savez, je n’aime pas trop les avocats
- Pourquoi ?
- Et bien, pour commencer je trouve qu’ils sont durs à éplucher et puis je n’aime pas leur goût.
Elle ne pu retenir un sourire en l’entendant plaisanter.
- Vous me rappelez quelqu’un vous savez, commenta-t-il en fixant ses yeux verts émeraudes.
- J’espère alors simplement que c’est quelqu’un que vous appréciez, répondit-elle en souriant.
Il sourit à sa répartie. La jeune femme était châtain clair, 1m65 environ et visiblement un sacré caractère, la ressemblance l’avait frappé dès qu’il l’avait vu, c’était plus au niveau mental évidemment mais c’était tout de même comparable. Il avait presque envie de serrer sa main et d’accepter sa proposition, presque…
- Pourquoi vouloir me représenter ? carrière, argent ou ambitions ?
- Pour vous défendre
- C’est un bon argument, si on veut vraiment se faire avoir bien sûr.
- Je ne vous demande pas d’argent mais de la confiance.
Il la jaugea sans dire un mot et elle su alors qu’elle devait faire ses preuves. Elle s’avança doucement sur la table et plongea son regard dans le sien.
- Vous n’êtes pas accusé de meurtre mais d’être un tueur en série, ce n’est pas comparable. Ça veut dire que votre image est dès le départ négative, se représenter soi-même n’est dans votre cas pas la meilleure des solutions, les gens ne verront pas un homme qui se défend mais un tueur en série qui arrange son cas.
- Je vois… mais qu’est ce qui vous pousse à me défendre ?
- Je pense sérieusement que vous avez une chance de vous en sortir, il y a des failles dans leur système et je les connais bien. Si vous allez à ce tribunal seul, vous allez vous faire broyer.
Il décela de la sincérité dans ses yeux et cela le troubla quelque peu. Après tout, il ne la connaissait que depuis quelques minutes, alors pourquoi lui faire confiance.
- Ecoutez, avant de venir je suis passé voir l’agent Lisbon. Elle est interdite de visite tout comme les autres membres de l’équipe et elle m’a demandé de vous dire qu’elle vous soutiendrait quoi qu’il arrive.
Il avait compris le message que l’avocate voulait lui faire passer, elle pourrait le faire sortir de son ennui, lui donner des nouvelles des autres et se battre pour ses droits. Elle serait surement la seule qui viendrait le voir et rien que pour cette raison, il avait envi d’accepter.
- Alors vous voulez vous battre ou que votre amie viennent vous voir le jour de votre condamnation à mort ?
Elle su qu’elle avait prononcé la bonne phrase quand elle aperçut la lueur de défi dans ses yeux.
- C’est d’accord
Son sourire s’agrandi et elle sorti ses notes et ouvrit le dossier, prête à travailler. Il ne savait si c’était une bonne chose, il ne le saurait que plus tard mais pour l’instant, coupé du monde, cela lui paraissait la solution la plus censé.
- Racontez-moi tout…
A suivre …
-> chapitre 3
voilà la suite bonne lecture
Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 2 : prison de verre
Durant tout le trajet, Jane n’avait pas décroché le moindre son, cinq hommes armés jusqu’aux dents, l’avait escorté tout le long, guettant ses moindres faits et gestes. On avait fait attention à lui et des consignes avaient été mises en places, comme ne pas lui donner de stylo ou d’objets fait de métal, il se retrouva donc derrière une cellule en verre a peu près un quart d’heure après qu’ils soient sortis du CBI. Les menottes qu’on avait utilisé pour lui étaient certainement un modèle unique, vu la complexité du système et tout cet équipement lui faisait craindre le pire pour lui.
Il était donc à présent, assis sur le lit et réfléchissant aux éventuels faits qu’il avait bien put faire pour atterrir ici. Des pas attirèrent son attention et il détourna la tête en voyant arriver le chef d’équipe. Celui-ci plaça une chaise devant la vitre à distance respectable et s’assit dessus en fixant Jane comme un animal en cage.
- Bonjour Mr Jane
- Je ne pense pas que ce soit un bon jour pour moi.
- Certes
Jane le détailla de la tête aux pieds, il était relativement grand, brun avec une grande détermination pour cette affaire. Il portait un costume de marque, il devait être bien gradé et relativement riche. Les clefs accrochées à sa ceinture lui firent dire qu’il aimait les voitures de sports et que sa maison devait être très bien sécurisée.
- Je ne connais pas votre nom
- C’est exact, je suis l’agent spécial Carter
- Où suis-je ?
- A la prison haute sécurité de Sacremento, elle est moins connue mais c’est là où on enferme les grands psychopathes de Californie.
- Je ne suis pas un psychopathe.
- Ce n’est pas ce que dit votre chef d’unité, Luther c’est ça ?
Jane grogna, et dire qu’il commençait à l’apprécier… trouvant cet agent spécial inintéressant, il observa sa cellule avec plus d’attention : vitre de verre blindé avec quelques trous pour qu’il puisse respirer, un tiroir en fer pour les repas et une porte blindé. A l’intérieur, c’était beaucoup plus sobre, un simple lit sur une plaque de béton, des toilettes, une table cloué au sol en acier. A croire qu’ils pensaient tous qu’il était réellement dangereux.
- Vous allez plonger pour meurtre, autant plongé en étant redevenus vous-même non ?
- Je ne suis pas RJ.
L’agent esquissa un sourire et ouvrit le dossier qu’il avait en main.
- Votre femme avait demandé le divorce
- C’est faux, elle en avait simplement parlé à notre avocate. Et elle était revenus sur sa décision, ça allait mieux les derniers temps.
- Avocate, qui est l’une des victimes de Red John. C’est embêtant, vous ne trouvez pas ? On a découvert que si elle partait, non seulement elle vous prenait votre fille mais aussi la moitié de votre fortune ce qui s’élevait à l’époque à un sacré montant.
- Je me fiche de l’argent
- Ce n’est peut être pas de votre faute, vous aviez des pulsions, vous les régliez et puis vous n’avez pas supporté de la voir vous défiez. Ce qui est normal, ce n’est qu’une femme. Pour votre fille, il fallait supprimer la supprimer au cas où elle aurait tout entendu ou tout vu.
- C’est FAUX !!!
Il avait tapé avec une force incroyable sur la vitre provoquant un léger sursaut de la part de l’agent.
- Le suspect fait preuve de violence.
Jane ravala amèrement ses injures et se rassit sur le lit. Cet agent jouait avec ses nerfs et il n’était pas question de le laisser faire. Il fixa donc un point invisible sur le mur et ignora les autres questions. Il s’apprêtait à lui dire qu’il ne dirait plus un mot quand une série de pas et des injures fusèrent au fond du couloir. Une jeune femme d’environ 25 ans en tailleur arriva, accompagnée d’un gardien, visiblement embêté de l’avoir laissé passer.
- C’est inadmissible agent Carter, non seulement vous emmenez cet homme directement à la prison mais en plus il n’a pas eut le droit à un avocat.
- Il est dangereux
- Ça n’exclut pas l’avocat, j’exige une pièce sans caméras avec cet homme et sans harnachements s’il vous plait, nous ne sommes pas au zoo.
- Pour votre sécurité, je pense que…
- Ai-je l’air d’avoir besoin de votre aide pour ma sécurité agent Carter ?
- Je vous aurais prévenue, mettez-les dans la pièce sécurisé 2, menottes évidemment, déclara l’agent à l’égard du gardien.
Celui-ci ouvrit la cellule et passa les menottes à Jane après avoir bien sûr respecté tous les protocoles de sécurités. Il l’emmena avec l’avocate dans la pièce sécurisé et l’accrocha à la table pour être sûr que celui-ci ne puisse représenter un quelconque danger. La jeune femme s’assit en face de lui et sortit de son sac un dossier avec en gros marqué « AFFAIRE JANE ». Il sourit à l’idée qu’elle ai marqué Jane et non RJ, au moins elle avait l’air de son côté.
- Je suis avocate et j’aimerais vous représenter Mr Jane
- Vous savez, je n’aime pas trop les avocats
- Pourquoi ?
- Et bien, pour commencer je trouve qu’ils sont durs à éplucher et puis je n’aime pas leur goût.
Elle ne pu retenir un sourire en l’entendant plaisanter.
- Vous me rappelez quelqu’un vous savez, commenta-t-il en fixant ses yeux verts émeraudes.
- J’espère alors simplement que c’est quelqu’un que vous appréciez, répondit-elle en souriant.
Il sourit à sa répartie. La jeune femme était châtain clair, 1m65 environ et visiblement un sacré caractère, la ressemblance l’avait frappé dès qu’il l’avait vu, c’était plus au niveau mental évidemment mais c’était tout de même comparable. Il avait presque envie de serrer sa main et d’accepter sa proposition, presque…
- Pourquoi vouloir me représenter ? carrière, argent ou ambitions ?
- Pour vous défendre
- C’est un bon argument, si on veut vraiment se faire avoir bien sûr.
- Je ne vous demande pas d’argent mais de la confiance.
Il la jaugea sans dire un mot et elle su alors qu’elle devait faire ses preuves. Elle s’avança doucement sur la table et plongea son regard dans le sien.
- Vous n’êtes pas accusé de meurtre mais d’être un tueur en série, ce n’est pas comparable. Ça veut dire que votre image est dès le départ négative, se représenter soi-même n’est dans votre cas pas la meilleure des solutions, les gens ne verront pas un homme qui se défend mais un tueur en série qui arrange son cas.
- Je vois… mais qu’est ce qui vous pousse à me défendre ?
- Je pense sérieusement que vous avez une chance de vous en sortir, il y a des failles dans leur système et je les connais bien. Si vous allez à ce tribunal seul, vous allez vous faire broyer.
Il décela de la sincérité dans ses yeux et cela le troubla quelque peu. Après tout, il ne la connaissait que depuis quelques minutes, alors pourquoi lui faire confiance.
- Ecoutez, avant de venir je suis passé voir l’agent Lisbon. Elle est interdite de visite tout comme les autres membres de l’équipe et elle m’a demandé de vous dire qu’elle vous soutiendrait quoi qu’il arrive.
Il avait compris le message que l’avocate voulait lui faire passer, elle pourrait le faire sortir de son ennui, lui donner des nouvelles des autres et se battre pour ses droits. Elle serait surement la seule qui viendrait le voir et rien que pour cette raison, il avait envi d’accepter.
- Alors vous voulez vous battre ou que votre amie viennent vous voir le jour de votre condamnation à mort ?
Elle su qu’elle avait prononcé la bonne phrase quand elle aperçut la lueur de défi dans ses yeux.
- C’est d’accord
Son sourire s’agrandi et elle sorti ses notes et ouvrit le dossier, prête à travailler. Il ne savait si c’était une bonne chose, il ne le saurait que plus tard mais pour l’instant, coupé du monde, cela lui paraissait la solution la plus censé.
- Racontez-moi tout…
A suivre …
-> chapitre 3
Dernière édition par Jiisbon le Ven 21 Déc 2012 - 16:48, édité 1 fois
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Wow !! Super chapitre !!!
Je n'apprécie pas l'agent Carter qui a pu joué avec les nerfs de Jane en parlant de sa femme et de sa fille et de l'enfermer comme un animal en cage Heureusement que Jane sait garder la tête froide malgré qu'il n'est tapé sur la table qu'une fois
Hum... Cette avocate a une étrange ressemblance avec Lisbon Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je ne vais pas l'apprécier non plus malgré qu'elle prend la défense de Jane et je sens qu'il va y avoir de la jalousie de l'air, non ?
Pourvu que Jane soit innocent Et que Lisbon ait le droit de le voir ou de l'appeler
VLS VLS VLS
Je n'apprécie pas l'agent Carter qui a pu joué avec les nerfs de Jane en parlant de sa femme et de sa fille et de l'enfermer comme un animal en cage Heureusement que Jane sait garder la tête froide malgré qu'il n'est tapé sur la table qu'une fois
Hum... Cette avocate a une étrange ressemblance avec Lisbon Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je ne vais pas l'apprécier non plus malgré qu'elle prend la défense de Jane et je sens qu'il va y avoir de la jalousie de l'air, non ?
Pourvu que Jane soit innocent Et que Lisbon ait le droit de le voir ou de l'appeler
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Jane est vraiment dans de sales draps, il est traité comme Hannibal...
Ils semblent en avoir une peur bleue
Heureusement il peut compter sur l'équipe
Maintenant reste à savoir qui est cette avocate si serviable
Ils semblent en avoir une peur bleue
Heureusement il peut compter sur l'équipe
Maintenant reste à savoir qui est cette avocate si serviable
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
pauvre Jane, il n'a vraiment pas de chance comme si ce n'était pas déjà assez difficile d'avoir perdu sa famille, maintenant on l'accuse d'être celui qu'il déteste le plus au monde et en plus il ne peut pas voir ses amis
j'espère vraiment que cette avocate arrivera à le faire sortir de là
vraiment cette idée de fic bravo
j'espère vraiment que cette avocate arrivera à le faire sortir de là
vraiment cette idée de fic bravo
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
merciii tout le monde pour vos coms
ravis que tu ai remarquer la ressemblance avec la cellule ce film m'as inspiré pour la chaise devant, la cellule en verre ... juste à espérer qu'il ne finisse pas pareil quoi ...Johel a écrit:Jane est vraiment dans de sales draps, il est traité comme Hannibal...
hum ... encore faut-il que l'équipe croit en lui après certaines révéations... et si il était réellement RJ mystère ...Johel a écrit:Heureusement il peut compter sur l'équipe
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
merci à ceux qui lisent ma fic, voici la suite
bonne lecture
Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 3 : croire en son innocence
Depuis l’arrestation de Jane, Lisbon n’avait pas dit un mot, sa peine était visible mais elle s’était renfermé et aucuns des agents n’avaient pu lui remonter le moral ou avoir une conversation digne de ce nom. Ils étaient tous rentrés chez eux, en prévoyant une petite soirée entre amis que Lisbon avait gentiment déclinés. Elle avait préférer rester pour terminer ses rapports et s’occuper l’esprit. Elle était tellement absorbée par son travail qu’elle n’entendit pas Wainwright rentré dans son bureau.
- J’admire votre sens du travail agent Lisbon
Elle releva la tête, surprise de sa présence ici. Elle pensait amplement ne plus le revoir après les regards incendiés qu’elle lui avait lancé ce matin.
- C’est de votre faute
C’est tout ce qu’elle avait trouvé à dire, ce n’était peut être pas une phrase digne de ce nom ou une bonne chose à dire mais cela représentait bien ce qu’elle pensait.
- Vous pensez depuis le début qu’il est innocent mais avez-vous seulement songé à ce qu’il soit coupable ?
- Ce n’est pas possible, je le connais depuis trop longtemps. Il aimait sa femme et sa fille, ce monstre a détruit sa famille.
- Vous saviez que ça n’allait pas dans son couple ?
La jeune femme se bloqua en entendant ces mots, elle était à bout de nerf, elle lui avait promis qu’elle serait là pour lui quoi qu’il arrive, il ne fallait pas qu’elle commence à douter.
- Personne n’est parfait
- Elle serait partie avec sa fille, qui, vous l’avez dit, était très importante pour lui. De plus l’avocate qui aurait pu étayer ses paroles est morte, assassiné par RJ. Vous ne trouvez pas ça un peu étrange ?
- RJ est un psychopathe.
- Jane aussi.
Elle se maudissait rien que pour avoir écouté les paroles de son chef, un léger doute s’empara d’elle et elle le chassa d’un coup de tête.
- Jane n’est pas RJ puisque celui-ci est mort
- Vous saviez que le portable de Jane montre des appels venant du soi-disant RJ ?
Elle sembla marquer une pause en entendant cela, Jane lui cachait décidemment beaucoup de choses. Se rendant compte de son air hébété, elle referma sa bouche et chercha un argument en sa faveur.
- Ça ne veut rien dire, le portable de celui-ci avait été échangé et …
- Vous saviez aussi que Jane était habile avec un couteau ?
- N’importe quoi…
- Il a fait plusieurs numéro de cirque dont le lancé de couteau et d’après les spectateurs, il a une adresse impressionnante.
Elle se perdit dans ses pensées pendant un instant et Luther posa sa main sur son épaule. Bizarrement, alors que ce matin, elle le pensait adversaire, elle commençait à douter et à le considérer plus comme quelqu’un qui souhaite protéger les gens. Sa vision des choses se modifiait, peut être était-elle trop proche de lui pour juger, peut-être avait-elle simplement refusé le fait que ce soit lui. Tout les doutes légers accumulés revinrent au galop et elle réalisa alors avec effrois qu’il était possible que Luther ai raison. A près tout, Jane ne s’était vraiment jamais confié, elle ne connaissait ni ses loisirs, ni sa maison, ni même autre chose que son consultant qui porte un masque à longueur de journée. Comment se faisait-il que Jane soit le seul à pouvoir savoir si c’est RJ et soit le seul à le comprendre ? Réalisant qu’elle s’était égarée, elle releva les yeux vers son interlocuteur.
- Agent Lisbon, je ne vous demande pas de le condamner ou de dire qu’il est coupable, je vous demande juste en tant qu’agent expérimenté d’envisager et d’étudier le fait qu’il est possible que ce soit lui.
Elle savait à coup sûr que cette pensée l’envahirait toute la nuit, ne savait-elle pas que Red John buvait du thé ? Toutes ces petites choses lui revenaient et des larmes ruisselèrent sur ses joues.
Voulant se changer les idées, elle rangea ses affaires et rejoignit l’ascenseur dans un pas rapide mais une pensée l’envahit soudain et elle grimpa à l’escalier qui mène au grenier. Un peu honteuse de se mêler de sa vie, elle pénétra dans son « repère » avec appréhension. Elle fouilla un peu partout et tomba enfin sur ce qu’elle cherchait : le petit carnet rouge de Jane. Elle avait bien envie de l’ouvrir ici et de le lire mais elle se savait surveiller et si on la surprenait ici avec des preuves sur l’affaire alors qu’elle était suspendue, elle aurait de gros problème. Elle glissa donc le carnet dans son sac et redescendit aussi discrètement qu’elle était monté, priant pour que Luther soit déjà parti des locaux.
Après un petit quart d’heure en voiture, elle arriva enfin à son appartement. Elle balança son sac et son manteau dans l’entrée et s’effondra sur le canapé, exténuée. Tout ces événements l’avait fortement contrarié, elle aimait cette routine même si sa vie n’avait au bout du compte aucun sens, elle aimait cette tranquillité et cette vie solitaire. Mais elle aimait par-dessus tout être occupé, car c’est essentiellement son travail qui la maintenait et si elle venait à le perdre, elle savait que c’est sa vie entière qui basculerait. Elle n’avait ni compagnon, ni enfant et encore moins pleins d’amis, elle aurait menti en disant que ça l’arrangeait, elle avait toujours espérer se caser un jour, tranquillement mais elle avait mis cette idée de côté pour sa carrière, et il y avait certains jour où elle avait l’impression de s’être trompé et où elle le regrettait amèrement. Peut être comme aujourd’hui d’ailleurs, la seule personne en qui elle avait réellement confiance venait d’être accusé de meurtre et le pire c’est qu’elle se rendait alors compte que non seulement que Jane était la seule personne à qui elle pouvait se confier mais qu’en plus, elle n’était même pas fichue de le croire.
Elle se rendit compte que des larmes coulaient sur ses joues et elle les essuya d’un geste brusque avant de se lever du canapé. Elle s’arrêta devant le carnet posé sur la table, avait-elle réellement envie de savoir ce qu’il contenait ? Pour tout dire elle n’en n’était même plus sûre. Elle effleura du bout des doigts la couverture rouge, abimé au fil du temps. Le regretterait-elle ? Son souffle se coupa en le soulevant et elle monta les escaliers avec le précieux livre, espérant faire le bon choix en l’ouvrant.
Elle se cala dans son lit, gâteau et alcool à porté de main et posa le carnet sur ses genoux, doucement elle ouvrit la couverture et reconnu immédiatement la belle écriture fine et soignée de Jane. Elle sourit rien qu’a la note au début : « je doute que lire ce carnet soit pertinent pour vous, veuillez donc le reposer où il était et au millimètre près si vous ne voulez pas que je m’en rende compte. », c’était du Jane tout craché ça. Lentement, elle fit défiler les pages devant ses yeux, des notes principalement anarchiques et incompréhensibles parcouraient la plus-part des pages, des noms balancés à droite à gauche, souvent rayé ou entouré ou encore des photos de smiley, de preuves… rien qui ne l’intéresse vraiment. Mais au détour d’une page, elle tomba sur une photo représentant sa femme, sa fille et lui, il avait inscrit quelques cœurs et des poèmes à côté, la touchant au plus profond d’elle-même. Les pages suivantes étaient remplis de photos de l’équipe, la réconfortant dans le fait qu’il ne soit pas ce monstre, l’une de ces photos, soigneusement entouré les représentait tout les deux lors d’une de leurs nombreuses soirées entre amis.
Comprenant que ce cahier était une sorte de journal où il notait tout ce qu’il lui passait par la tête, elle le referma et le déposa dans le tiroir de la table de nuit. Sa vie allait déjà être passée au crible, pas la peine de faire pareil et puis elle avait trouvé ce qu’elle recherchait, une possibilité de croire en son innocence. Elle s’endormi sur cette espoir qu’il ne soit juste qu’une erreur de justice et que tout ça ne soit bientôt qu’un lointain souvenir.
A suivre…
-> chapitre 4
bonne lecture
Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 3 : croire en son innocence
Depuis l’arrestation de Jane, Lisbon n’avait pas dit un mot, sa peine était visible mais elle s’était renfermé et aucuns des agents n’avaient pu lui remonter le moral ou avoir une conversation digne de ce nom. Ils étaient tous rentrés chez eux, en prévoyant une petite soirée entre amis que Lisbon avait gentiment déclinés. Elle avait préférer rester pour terminer ses rapports et s’occuper l’esprit. Elle était tellement absorbée par son travail qu’elle n’entendit pas Wainwright rentré dans son bureau.
- J’admire votre sens du travail agent Lisbon
Elle releva la tête, surprise de sa présence ici. Elle pensait amplement ne plus le revoir après les regards incendiés qu’elle lui avait lancé ce matin.
- C’est de votre faute
C’est tout ce qu’elle avait trouvé à dire, ce n’était peut être pas une phrase digne de ce nom ou une bonne chose à dire mais cela représentait bien ce qu’elle pensait.
- Vous pensez depuis le début qu’il est innocent mais avez-vous seulement songé à ce qu’il soit coupable ?
- Ce n’est pas possible, je le connais depuis trop longtemps. Il aimait sa femme et sa fille, ce monstre a détruit sa famille.
- Vous saviez que ça n’allait pas dans son couple ?
La jeune femme se bloqua en entendant ces mots, elle était à bout de nerf, elle lui avait promis qu’elle serait là pour lui quoi qu’il arrive, il ne fallait pas qu’elle commence à douter.
- Personne n’est parfait
- Elle serait partie avec sa fille, qui, vous l’avez dit, était très importante pour lui. De plus l’avocate qui aurait pu étayer ses paroles est morte, assassiné par RJ. Vous ne trouvez pas ça un peu étrange ?
- RJ est un psychopathe.
- Jane aussi.
Elle se maudissait rien que pour avoir écouté les paroles de son chef, un léger doute s’empara d’elle et elle le chassa d’un coup de tête.
- Jane n’est pas RJ puisque celui-ci est mort
- Vous saviez que le portable de Jane montre des appels venant du soi-disant RJ ?
Elle sembla marquer une pause en entendant cela, Jane lui cachait décidemment beaucoup de choses. Se rendant compte de son air hébété, elle referma sa bouche et chercha un argument en sa faveur.
- Ça ne veut rien dire, le portable de celui-ci avait été échangé et …
- Vous saviez aussi que Jane était habile avec un couteau ?
- N’importe quoi…
- Il a fait plusieurs numéro de cirque dont le lancé de couteau et d’après les spectateurs, il a une adresse impressionnante.
Elle se perdit dans ses pensées pendant un instant et Luther posa sa main sur son épaule. Bizarrement, alors que ce matin, elle le pensait adversaire, elle commençait à douter et à le considérer plus comme quelqu’un qui souhaite protéger les gens. Sa vision des choses se modifiait, peut être était-elle trop proche de lui pour juger, peut-être avait-elle simplement refusé le fait que ce soit lui. Tout les doutes légers accumulés revinrent au galop et elle réalisa alors avec effrois qu’il était possible que Luther ai raison. A près tout, Jane ne s’était vraiment jamais confié, elle ne connaissait ni ses loisirs, ni sa maison, ni même autre chose que son consultant qui porte un masque à longueur de journée. Comment se faisait-il que Jane soit le seul à pouvoir savoir si c’est RJ et soit le seul à le comprendre ? Réalisant qu’elle s’était égarée, elle releva les yeux vers son interlocuteur.
- Agent Lisbon, je ne vous demande pas de le condamner ou de dire qu’il est coupable, je vous demande juste en tant qu’agent expérimenté d’envisager et d’étudier le fait qu’il est possible que ce soit lui.
Elle savait à coup sûr que cette pensée l’envahirait toute la nuit, ne savait-elle pas que Red John buvait du thé ? Toutes ces petites choses lui revenaient et des larmes ruisselèrent sur ses joues.
Voulant se changer les idées, elle rangea ses affaires et rejoignit l’ascenseur dans un pas rapide mais une pensée l’envahit soudain et elle grimpa à l’escalier qui mène au grenier. Un peu honteuse de se mêler de sa vie, elle pénétra dans son « repère » avec appréhension. Elle fouilla un peu partout et tomba enfin sur ce qu’elle cherchait : le petit carnet rouge de Jane. Elle avait bien envie de l’ouvrir ici et de le lire mais elle se savait surveiller et si on la surprenait ici avec des preuves sur l’affaire alors qu’elle était suspendue, elle aurait de gros problème. Elle glissa donc le carnet dans son sac et redescendit aussi discrètement qu’elle était monté, priant pour que Luther soit déjà parti des locaux.
Après un petit quart d’heure en voiture, elle arriva enfin à son appartement. Elle balança son sac et son manteau dans l’entrée et s’effondra sur le canapé, exténuée. Tout ces événements l’avait fortement contrarié, elle aimait cette routine même si sa vie n’avait au bout du compte aucun sens, elle aimait cette tranquillité et cette vie solitaire. Mais elle aimait par-dessus tout être occupé, car c’est essentiellement son travail qui la maintenait et si elle venait à le perdre, elle savait que c’est sa vie entière qui basculerait. Elle n’avait ni compagnon, ni enfant et encore moins pleins d’amis, elle aurait menti en disant que ça l’arrangeait, elle avait toujours espérer se caser un jour, tranquillement mais elle avait mis cette idée de côté pour sa carrière, et il y avait certains jour où elle avait l’impression de s’être trompé et où elle le regrettait amèrement. Peut être comme aujourd’hui d’ailleurs, la seule personne en qui elle avait réellement confiance venait d’être accusé de meurtre et le pire c’est qu’elle se rendait alors compte que non seulement que Jane était la seule personne à qui elle pouvait se confier mais qu’en plus, elle n’était même pas fichue de le croire.
Elle se rendit compte que des larmes coulaient sur ses joues et elle les essuya d’un geste brusque avant de se lever du canapé. Elle s’arrêta devant le carnet posé sur la table, avait-elle réellement envie de savoir ce qu’il contenait ? Pour tout dire elle n’en n’était même plus sûre. Elle effleura du bout des doigts la couverture rouge, abimé au fil du temps. Le regretterait-elle ? Son souffle se coupa en le soulevant et elle monta les escaliers avec le précieux livre, espérant faire le bon choix en l’ouvrant.
Elle se cala dans son lit, gâteau et alcool à porté de main et posa le carnet sur ses genoux, doucement elle ouvrit la couverture et reconnu immédiatement la belle écriture fine et soignée de Jane. Elle sourit rien qu’a la note au début : « je doute que lire ce carnet soit pertinent pour vous, veuillez donc le reposer où il était et au millimètre près si vous ne voulez pas que je m’en rende compte. », c’était du Jane tout craché ça. Lentement, elle fit défiler les pages devant ses yeux, des notes principalement anarchiques et incompréhensibles parcouraient la plus-part des pages, des noms balancés à droite à gauche, souvent rayé ou entouré ou encore des photos de smiley, de preuves… rien qui ne l’intéresse vraiment. Mais au détour d’une page, elle tomba sur une photo représentant sa femme, sa fille et lui, il avait inscrit quelques cœurs et des poèmes à côté, la touchant au plus profond d’elle-même. Les pages suivantes étaient remplis de photos de l’équipe, la réconfortant dans le fait qu’il ne soit pas ce monstre, l’une de ces photos, soigneusement entouré les représentait tout les deux lors d’une de leurs nombreuses soirées entre amis.
Comprenant que ce cahier était une sorte de journal où il notait tout ce qu’il lui passait par la tête, elle le referma et le déposa dans le tiroir de la table de nuit. Sa vie allait déjà être passée au crible, pas la peine de faire pareil et puis elle avait trouvé ce qu’elle recherchait, une possibilité de croire en son innocence. Elle s’endormi sur cette espoir qu’il ne soit juste qu’une erreur de justice et que tout ça ne soit bientôt qu’un lointain souvenir.
A suivre…
-> chapitre 4
Dernière édition par Jiisbon le Ven 21 Déc 2012 - 16:47, édité 1 fois
Jiisbon- Stagiaire au CBI
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Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
C'est une histoire vraiment intéressante
On a des doutes sur la véritable identité de Jane, qui font froid dans dos Mais d'un autre côté, je me méfie de Wainwright, fait-il partie du côté obscur?
On a des doutes sur la véritable identité de Jane, qui font froid dans dos Mais d'un autre côté, je me méfie de Wainwright, fait-il partie du côté obscur?
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
ça se gâte encore plus pour Jane
Wainwright qui parvient à faire douter Lisbon...Il faut reconnaître que toutes les infos que tu nous donnes peuvent effectivement faire réfléchir
Puis le fameux petit carnet rouge...pas vraiment convaincant...
Je me demande vraiment si Jane est aussi innocent que cela...
Super idée que cette histoire
Wainwright qui parvient à faire douter Lisbon...Il faut reconnaître que toutes les infos que tu nous donnes peuvent effectivement faire réfléchir
Puis le fameux petit carnet rouge...pas vraiment convaincant...
Je me demande vraiment si Jane est aussi innocent que cela...
Super idée que cette histoire
Johel- In Jane we trust
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Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Super chapitre
Wainwright qui parvient à faire monter le doute de Lisbon sur l'innocence de Jane ... Tout de même, je me méfie un peu de Luther
On a des doutes sur la vraie identité de Jane puis ce carnet rouge ne mène nulle part en nous apprenant pas grand chose mais nous apporte sur ce qu'il est un peu.
VLS
Wainwright qui parvient à faire monter le doute de Lisbon sur l'innocence de Jane ... Tout de même, je me méfie un peu de Luther
On a des doutes sur la vraie identité de Jane puis ce carnet rouge ne mène nulle part en nous apprenant pas grand chose mais nous apporte sur ce qu'il est un peu.
VLS
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Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
merci à tous pour les coms et pour lire ma fic
zone orange à cause de la pluie qui tombe non stop depuis une semaine et j'ai du rentrer chez moi, qui est d'ailleurs plus une piscine... bref.
mais du coup, j'avance dans la fic alors voilà la suite
Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 4 : prisonnier des souvenirs
Allongé sur son lit dans sa prison de verre, Jane commençait sérieusement à devenir fou, la prison ne l’avait jamais réellement dérangé du fait qu’il pouvait s’y amusé autant que dehors mais être enfermé seul, sans contact le frustrait particulièrement. Il avait passé sa première nuit dans la cellule et souhaitait déjà en partir le plus rapidement, si possible pas pour aller dans le couloir de la mort. L’endroit en plus d’être fréquenté par des psychopathes, empestait la mort. Jane avait entendu toute la nuit les fous clamer leur innocence ou hurler leurs délires les plus divers mais le plus flippant pour lui, était celui enfermé dans la cellule conjointe à la sienne : en plus d’être visiblement skyzophrène, il était également un obsédé sexuel profond, s’imaginant des fantasmes à longueur de temps et principalement à voix haute. Le responsable de l’enquête, qui n’appréciait guère Jane l’avait placé ici exprès, sans doute pour le faire avouer plus vite. Et c’était à deux doigts de marcher puisque Jane, depuis près de 24h avait une envie folle de le faire taire une bonne fois pour toute.
La présence de l’équipe se faisait également sentir, il espérait les revoir un jour et reprendre cette belle vie tranquille de consultant. Oh bien sûr, il savait qu’il y avait peu de chance qu’il sorte vivant un jour mais l’espoir fait vivre, non ?
Ces derniers événements l’avaient un peu bousculé, il avait passé ces cinq dernières années à porter un masque et on le lui avait brisé en quelques secondes. Bien sûr que son couple n’était pas parfait, il était d’ailleurs loin de l’être, sa femme lui reprochait son silence et son boulot pendant que sa fille lui reprochait ses absences. Pourtant pas une fois, il lui était venu l’idée de divorcer ou de foutre en l’air son mariage, n’épousons nous pas les personnes que l’on aime pour le meilleur et pour le pire ? Et puis sa femme lui avait annoncé son désir de partir et d’emmener sa fille, bien qu’au début très déçu et en colère, il s’était ressaisi et ensemble ils avaient décidé de donner une seconde chance à leur couple. Cette deuxième chance avait été entachée par ce tueur en série et sa femme avait bientôt compris que son travail comptait plus qu’elle, le lui reprochant jour après jour, leur amour s’était estompé si bien qu’il s’était même demandé après coup comment ils avaient tenus aussi longtemps.
Et on lui demandait aujourd’hui s’il en avait voulu à sa femme, la réponse était bien sûr sans équivoque, il aimait sa fille et il n’aurait jamais supporté qu’elle parte avec elle. Mais de là à les tuer toute les deux, c’est une autre histoire dont les versions divergent.
Une série de pas attira son attention et il se leva de son lit où il commençait à s’engourdir légèrement. A sa grande surprise ce n’était ni son avocate, ni cet espèce de flic mais une charmante jeune femme d’une trentaine d’année, brune et relativement grande. En l’observant, il ne mit pas plus de quelques secondes à comprendre qu’elle était psychologue et qu’elle allait lui parler pour faire son compte-rendu de son état psychologique. Le gardien qui l’accompagnait lui déposa une chaise devant la cellule, lui souhaita bon courage et reparti d’où il était venu. Jane soupira quelque peu, encore une chose qui allait surement durer, il espérait juste que ça lui ferait passer le temps.
- Je suis le docteur Émilie Stanford.
- Bonjour, ravie de vous rencontrer, vous avez meilleure mine que l’espèce de singe qui sert de psychologue à cette prison.
- Je me doute, alors Patrick c’est ça ?
- C’est ça.
- Vous êtes là pour meurtre si j’ai bien compris, je tiens tout de suite à vous rassurer, je suis tenue au secret professionnel.
- Je vais donc vous rassurer aussi, je suis innocent et accusé à tord.
Elle émit un rire et marqua quelques notes sur son calepin, Jane soupira intérieurement, Laroche en version féminine, génial…
- Je suis là en tant qu’experte psychologique alors ça ne sert à rien de défendre vos intérêt avec moi.
- On va faire un marché, vous ne me considérez pas comme un criminel et je ne vous considère pas comme un psy.
- Désolé, va falloir vous y faire, répondit-elle dans un sourire sarcastique
- Alors il faudra vous faire à mes réponses désagréables et hors sujets, répondit Jane du tac au tac.
Son sourire disparu rapidement et cela parut l’énerver. Elle était du genre professionnel et jamais hors sujet et cet homme qui se tenait devant elle était tout sauf ça, elle inscrivit quelques remarques personnelles sur son carnet et releva la tête vers son patient déjà occupé à chercher une autre phrase pour l’énerver.
- Bien, parlez-moi de vous
- Pourquoi ? vous êtes célibataire ? c’est bizarre à en juger par votre marque d’alliance sur la main, je juge que vous êtes marié mais bien trop fière et consciencieuse pour porter votre alliance au travail, douer dans votre travail mais pas trop, vous vous pensez plus intelligente que tout le monde et votre fils, âgé de quoi … 9 ans vous tient déjà tête.
- On doit parler de vous Mr Jane
- Ah tient, bizarre, le Patrick à disparu.
Il sourit à sa répartie qu’il eut l’air de l’agacer encore plus. Il n’avait pas fini de l’embêter, finalement peut être que ça irait plus vite s’il parvenait à la pousser hors de ses limites. Elle commençait d’ailleurs à contracter sa main sur son crayon et il ne donnait pas cher du crayon dans quelques minutes.
- Oh, vous avez des problèmes personnels peut être ? non parce que votre crayon en souffre alors…
- Ça suffit !!!!
Il esquissa un sourire devant le crayon cassé en deux par terre et la figure littéralement rouge de la psy, l’entrevue risquait d’être raccourcie finalement. Elle ramassa ses affaires et tourna les talons, se faisant au passage siffler par le détenu à côté de la cellule de Jane. Il regarda l’horloge en face de lui et s’extasia, elle avait tenue dix minutes, c’était encore moins que l’autre.
- Qu’est ce que vous lui avait fait à celle-là ?
Jane se retourna pour voir apparaître James, son gardien préféré entre tous. Il était grand, âgé d’environ 25 ans et brun aux yeux bleus clairs.
- Pas grand-chose, ils sont douillets en ce moment les psys, c’est fou.
- Entre nous, vous avez bien fait, je ne la supporte pas.
- Ravis de vous avoir rendu service
Ils échangèrent un sourire, c’est ce que Jane appréciait chez James, ils avaient eut une petite conversation hier et ce gardien avait la particularité de faire comme s’il n’était pas accusé de meurtre et de le considérer comme n’importe quelle personne. A aucun moment, il n’avait émis de jugement sur sa vie où insinuer quelque chose sur sa présence ici.
- Je me suis dit que ça vous ferais du bien de marcher un peu.
- C’est possible ?
- Et bien, ce n’est pas vraiment le paradis, vous êtes toujours surveillé et menotté mais ça vous dégourdira les jambes et puis, croyez moi, ça occupe quand on ne fait rien de ses journées.
- D’accord
Le gardien attendit que Jane se mette face au mur et les mains sur la tête, pour l’emmener dans la salle de sport. Il avait beau lié des liens avec les détenus, il n’en oubliait jamais pourquoi ils étaient là et même si une partie avait envie de croire Jane innocent depuis qu’il lui avait raconté son histoire, l’autre partie lui rappelait que tout les gens peuvent tuer.
A suivre …
-> chapitre 5
zone orange à cause de la pluie qui tombe non stop depuis une semaine et j'ai du rentrer chez moi, qui est d'ailleurs plus une piscine... bref.
mais du coup, j'avance dans la fic alors voilà la suite
Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 4 : prisonnier des souvenirs
Allongé sur son lit dans sa prison de verre, Jane commençait sérieusement à devenir fou, la prison ne l’avait jamais réellement dérangé du fait qu’il pouvait s’y amusé autant que dehors mais être enfermé seul, sans contact le frustrait particulièrement. Il avait passé sa première nuit dans la cellule et souhaitait déjà en partir le plus rapidement, si possible pas pour aller dans le couloir de la mort. L’endroit en plus d’être fréquenté par des psychopathes, empestait la mort. Jane avait entendu toute la nuit les fous clamer leur innocence ou hurler leurs délires les plus divers mais le plus flippant pour lui, était celui enfermé dans la cellule conjointe à la sienne : en plus d’être visiblement skyzophrène, il était également un obsédé sexuel profond, s’imaginant des fantasmes à longueur de temps et principalement à voix haute. Le responsable de l’enquête, qui n’appréciait guère Jane l’avait placé ici exprès, sans doute pour le faire avouer plus vite. Et c’était à deux doigts de marcher puisque Jane, depuis près de 24h avait une envie folle de le faire taire une bonne fois pour toute.
La présence de l’équipe se faisait également sentir, il espérait les revoir un jour et reprendre cette belle vie tranquille de consultant. Oh bien sûr, il savait qu’il y avait peu de chance qu’il sorte vivant un jour mais l’espoir fait vivre, non ?
Ces derniers événements l’avaient un peu bousculé, il avait passé ces cinq dernières années à porter un masque et on le lui avait brisé en quelques secondes. Bien sûr que son couple n’était pas parfait, il était d’ailleurs loin de l’être, sa femme lui reprochait son silence et son boulot pendant que sa fille lui reprochait ses absences. Pourtant pas une fois, il lui était venu l’idée de divorcer ou de foutre en l’air son mariage, n’épousons nous pas les personnes que l’on aime pour le meilleur et pour le pire ? Et puis sa femme lui avait annoncé son désir de partir et d’emmener sa fille, bien qu’au début très déçu et en colère, il s’était ressaisi et ensemble ils avaient décidé de donner une seconde chance à leur couple. Cette deuxième chance avait été entachée par ce tueur en série et sa femme avait bientôt compris que son travail comptait plus qu’elle, le lui reprochant jour après jour, leur amour s’était estompé si bien qu’il s’était même demandé après coup comment ils avaient tenus aussi longtemps.
Et on lui demandait aujourd’hui s’il en avait voulu à sa femme, la réponse était bien sûr sans équivoque, il aimait sa fille et il n’aurait jamais supporté qu’elle parte avec elle. Mais de là à les tuer toute les deux, c’est une autre histoire dont les versions divergent.
Une série de pas attira son attention et il se leva de son lit où il commençait à s’engourdir légèrement. A sa grande surprise ce n’était ni son avocate, ni cet espèce de flic mais une charmante jeune femme d’une trentaine d’année, brune et relativement grande. En l’observant, il ne mit pas plus de quelques secondes à comprendre qu’elle était psychologue et qu’elle allait lui parler pour faire son compte-rendu de son état psychologique. Le gardien qui l’accompagnait lui déposa une chaise devant la cellule, lui souhaita bon courage et reparti d’où il était venu. Jane soupira quelque peu, encore une chose qui allait surement durer, il espérait juste que ça lui ferait passer le temps.
- Je suis le docteur Émilie Stanford.
- Bonjour, ravie de vous rencontrer, vous avez meilleure mine que l’espèce de singe qui sert de psychologue à cette prison.
- Je me doute, alors Patrick c’est ça ?
- C’est ça.
- Vous êtes là pour meurtre si j’ai bien compris, je tiens tout de suite à vous rassurer, je suis tenue au secret professionnel.
- Je vais donc vous rassurer aussi, je suis innocent et accusé à tord.
Elle émit un rire et marqua quelques notes sur son calepin, Jane soupira intérieurement, Laroche en version féminine, génial…
- Je suis là en tant qu’experte psychologique alors ça ne sert à rien de défendre vos intérêt avec moi.
- On va faire un marché, vous ne me considérez pas comme un criminel et je ne vous considère pas comme un psy.
- Désolé, va falloir vous y faire, répondit-elle dans un sourire sarcastique
- Alors il faudra vous faire à mes réponses désagréables et hors sujets, répondit Jane du tac au tac.
Son sourire disparu rapidement et cela parut l’énerver. Elle était du genre professionnel et jamais hors sujet et cet homme qui se tenait devant elle était tout sauf ça, elle inscrivit quelques remarques personnelles sur son carnet et releva la tête vers son patient déjà occupé à chercher une autre phrase pour l’énerver.
- Bien, parlez-moi de vous
- Pourquoi ? vous êtes célibataire ? c’est bizarre à en juger par votre marque d’alliance sur la main, je juge que vous êtes marié mais bien trop fière et consciencieuse pour porter votre alliance au travail, douer dans votre travail mais pas trop, vous vous pensez plus intelligente que tout le monde et votre fils, âgé de quoi … 9 ans vous tient déjà tête.
- On doit parler de vous Mr Jane
- Ah tient, bizarre, le Patrick à disparu.
Il sourit à sa répartie qu’il eut l’air de l’agacer encore plus. Il n’avait pas fini de l’embêter, finalement peut être que ça irait plus vite s’il parvenait à la pousser hors de ses limites. Elle commençait d’ailleurs à contracter sa main sur son crayon et il ne donnait pas cher du crayon dans quelques minutes.
- Oh, vous avez des problèmes personnels peut être ? non parce que votre crayon en souffre alors…
- Ça suffit !!!!
Il esquissa un sourire devant le crayon cassé en deux par terre et la figure littéralement rouge de la psy, l’entrevue risquait d’être raccourcie finalement. Elle ramassa ses affaires et tourna les talons, se faisant au passage siffler par le détenu à côté de la cellule de Jane. Il regarda l’horloge en face de lui et s’extasia, elle avait tenue dix minutes, c’était encore moins que l’autre.
- Qu’est ce que vous lui avait fait à celle-là ?
Jane se retourna pour voir apparaître James, son gardien préféré entre tous. Il était grand, âgé d’environ 25 ans et brun aux yeux bleus clairs.
- Pas grand-chose, ils sont douillets en ce moment les psys, c’est fou.
- Entre nous, vous avez bien fait, je ne la supporte pas.
- Ravis de vous avoir rendu service
Ils échangèrent un sourire, c’est ce que Jane appréciait chez James, ils avaient eut une petite conversation hier et ce gardien avait la particularité de faire comme s’il n’était pas accusé de meurtre et de le considérer comme n’importe quelle personne. A aucun moment, il n’avait émis de jugement sur sa vie où insinuer quelque chose sur sa présence ici.
- Je me suis dit que ça vous ferais du bien de marcher un peu.
- C’est possible ?
- Et bien, ce n’est pas vraiment le paradis, vous êtes toujours surveillé et menotté mais ça vous dégourdira les jambes et puis, croyez moi, ça occupe quand on ne fait rien de ses journées.
- D’accord
Le gardien attendit que Jane se mette face au mur et les mains sur la tête, pour l’emmener dans la salle de sport. Il avait beau lié des liens avec les détenus, il n’en oubliait jamais pourquoi ils étaient là et même si une partie avait envie de croire Jane innocent depuis qu’il lui avait raconté son histoire, l’autre partie lui rappelait que tout les gens peuvent tuer.
A suivre …
-> chapitre 5
Dernière édition par Jiisbon le Ven 21 Déc 2012 - 16:46, édité 1 fois
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Aïe Aïe La pluie sans interromption pendant une semaine, je te plains J'espère pour toi que ça va se calmer d'ici là.
Ce chapitre me fait trop rire l'entretien entre Jane et la psy C'est vrai qu'elle est un peu comme LaRoche mais version féminine
J'adore Jane qui lit en elle en lui crachant à la figure ce qu'il sait sur elle et pour la faire exploser de colère C'est Jane tout craché et il a bien fait, moi non plus, je ne supporte pas les psys
Ca tombe bien qu'il est rendu service à James qui ne supportait pas la psy J'apprécie beaucoup ce gardien qui discute avec Jane en le considérant comme quelqu'un de normal et sans le juger ni quoi que ce soit
et pour ce super chapitre très bien écrit
VLS VLS VLS
Ce chapitre me fait trop rire l'entretien entre Jane et la psy C'est vrai qu'elle est un peu comme LaRoche mais version féminine
J'adore Jane qui lit en elle en lui crachant à la figure ce qu'il sait sur elle et pour la faire exploser de colère C'est Jane tout craché et il a bien fait, moi non plus, je ne supporte pas les psys
Ca tombe bien qu'il est rendu service à James qui ne supportait pas la psy J'apprécie beaucoup ce gardien qui discute avec Jane en le considérant comme quelqu'un de normal et sans le juger ni quoi que ce soit
et pour ce super chapitre très bien écrit
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Jane aodre toujours autant les psys et leur fait savoir
Mais il est toujours aussi mal lotit, c'est quoi cette prison...Je ne la sens pas bien
Heureusement que James, le gardien, se montre un peu humain avec lui
J'ai hâte de voir ce que tu réserves au consultant pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Mais il est toujours aussi mal lotit, c'est quoi cette prison...Je ne la sens pas bien
Heureusement que James, le gardien, se montre un peu humain avec lui
J'ai hâte de voir ce que tu réserves au consultant pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
merci à Johel et JA
la suite
Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 5 : se battre ou oublier ?
Il devait être environ 11h du matin, Lisbon s’activait à ranger son appartement, elle était en « congé », autant en profiter pour ranger le bazar accumulé pendant toutes ces années. Même si elle voulait en réalité s’occuper l’esprit et ne pas penser à toutes les choses qui l’avaient empêché de dormir et qui la hantaient depuis l’arrestation de Jane. Elle avait déjà rangé toute son entrée, sa chambre et refait sa déco qui datait légèrement, replaçant les cadres des anciens propriétaires par les photos et les cadeaux de l’équipe. Elle avait remballé ses vieux souvenirs pour des neufs mais surtout pour remettre son appartement à son goût, sur les murs on pouvait distinguer des photos plus récentes de ses frères, de sa nièce, de l’équipe, du CBI mais surtout d’elle. Chose qu’elle n’avait jamais crut bon de mettre. Elle avait déjà remplis plusieurs sacs poubelles et elle s’activait en ce moment dans la cuisine qui avait également grand besoin d’un coup de nettoyage.
Alors qu’elle triait ses placards et les innombrables trucs qu’elle avait accumulés dedans au fil des années, on toqua à la porte. Pestant contre les divers sacs poubelles qui encombraient le passage, elle cria qu’elle arrivait et rangea rapidement les chaises et les cartons vides au milieu de l’entrée. Quelle ne fut pas sa surprise en ouvrant la porte de découvrir ses trois agents sur le seuil de l’appartement.
- Bonjour patron
- Euh… bonjour, entrez.
Elle sembla hésité un peu mais s’effaça et les laissa entrer en leur indiquant le canapé. Elle n’avait pas souvenir de leur avoir demandé de passer mais elle était tout de même contente de les voir alors elle ne dit rien.
- Vous voulez boire quelque chose ?
- Café
La réponse était unanime et l’agent esquissa un sourire, ils étaient comme elle, drogués à ce produit qui leur permettaient de tenir le coup pendant les gardes de nuits ou les enquêtes difficiles. Si Jane avait été là, il leur aurait encore vanté les vertus apaisantes du thé, à cette pensée, elle réalisa que le café était servi, déposa les quatre tasses sur un plateau accompagné de biscuits, qui pour sûr plairait à Rigsby et se rendit dans le salon.
- Qu’est ce qui vous amène ?
- Eh bien… on se disait que peut être, enfin… commença Van-Pelt
- On pourrait donner un coup de main à Jane, termina Cho en fixant Lisbon droit dans les yeux.
Elle se demandait même pourquoi elle avait posé la question, bien sûr qu’ils étaient là pour Jane, pour qui d’autres se seraient-ils donner la peine de venir chez elle pour lui demander son aide. Lisbon s’assit sur un fauteuil et avala une gorgé de café bien chaud avant d’essayer de les en dissuader.
- Vous risquait d’avoir des ennuis, on est déjà surveiller et on a déjà faillit se faire virer, rappelez-vous. Si on vous prend encore une fois en train de désobéir au règlement, vous n’allez bientôt plus avoir de travail.
Les trois agents échangèrent des regards, un peu gêné. Ils n’avaient pas vraiment attendu la visite chez Lisbon pour commencer, ils étaient d’ailleurs déjà un peu renseignés. Ils furent même un peu surpris qu’elle adopte cette position alors qu’ils l’avaient déjà fait plusieurs fois pour leur éviter la prison, à l’un comme à l’autre. Ce fut Cho qui une fois de plus, brisa le silence.
- On a déjà fait des recherches, vous saviez qu’il avait été enfermé à la prison de haute sécurité de Sacremento ?
- Oui, on me l’avait dit mais les visites sont interdites.
- On a découvert d’autres choses ! continua Van-Pelt enthousiaste
C’était à présent Lisbon qui affichait un air gêné. Comme pouvait-elle dire à ses amis qu’elle n’était plus sûre de le croire, qu’elle avait presque tous les éléments de l’enquête et qu’elle n’était plus sûre de vouloir l’aider ?
- Ecoutez, je … j’ai eut une petite discussion avec Wainwright. Jane n’a pas les éléments en sa faveur et ils ont découvert pas mal de choses qu’il nous avait caché.
- Mais Jane est innocent, il faut qu’on l’aide !
- Mais en êtes-vous sûr ?
Le visage des agents se figea, alors Lisbon doutait, elle qu’ils pensaient toujours fidèle à son équipe. Grace fut comme poignardé, sa bonne humeur venait de s’envoler et elle ne pouvait détacher son regard de celui de Lisbon, à présent baissé.
- Vous doutez
Ce n’était pas une accusation, ni une question mais plutôt une constatation que Cho venait de dévoiler tout haut, créant un malaise encore plus grand chez la jeune femme. Oui, elle en avait honte, douter de Jane après tant d’années lui faisait mal mais elle avait peur qu’en lui accordant sa confiance, elle se trompe et qu’elle aide finalement un tueur en série. Ne lui avait-on pas appris que les tueurs en séries ont une famille et se fondent parfaitement dans le moule ? Qu’ils portent un masque à longueur de journée ? C’était ce que Jane faisait et rien que pour ça, lui accorder sa confiance était trop difficile.
- Vous êtes de leur côté alors.
Le ton de Van-Pelt était blessant, Rigsby laissa tomber son cookie, qui pourtant avait l’air de lui plaire et Cho se leva, faisant comprendre à Lisbon, que eux, ils étaient près à faire confiance à Jane. Il fallait qu’elle leur explique où elle n’aurait bientôt plus personne à qui parler.
- Non, je ne suis pas de leur côté, simplement, je n’ai pas envi de me tromper.
- Il n’y a pas à se tromper.
- La femme de Jane avait demandé le divorce, ils allaient se séparer et elle allait emmener sa fille. L’avocate qui aurait pu, selon Jane, prouver ses dires, est une victime de Red John. Il y a également le fait que Jane a reçu des coups de fils du présumé RJ. Et encore d’autres éléments troublants, Jane et RJ boivent du thé, ils sont tous les deux droitiers et on a découvert que Jane était bien plus habile qu’il n’y parait avec les couteaux. Ce n’est pas que je ne le crois pas c’est juste que en tant qu’agent expérimenté, je peux constater que Jane à tout a fait le profile, autant psychologique que physique.
Elle avait expliqué cela calmement et Cho s’était rassis, elle avait pu voir dans leurs yeux la compréhension envers elle mais aussi un léger doute concernant Jane. Elle n’était pas là pour les influencés mais ils devaient comprendre que l’affaire n’était pas aussi simple qu’il n’y paraissait.
- Alors on va résoudre l’affaire, on va faire le lien être RJ et Jane et découvrir la vérité, que ce soit lui ou pas.
Les regards s’étaient de nouveau tourner vers Cho, il était impassible mais on pouvait distinguer au fond de son regard une certaine envie de savoir enfin. Lisbon n’avait pas envisagé cette solution et elle lui sembla tout à fait acceptable.
- Pour les victimes et pour nous déclara Van-Pelt
Elle avait retrouvé le sourire et elle leva sa tasse de café bien haut, les autres ne tardèrent pas à trinquer avec elle. Ils résoudraient cette affaire sans Jane, ils bosseraient comme avant mais surtout quel qu’en soit le résultat, ils amèneraient le coupable devant un tribunal. Ils s’étaient fait cette promesse, yeux dans les yeux et tasse contre tasse, de tout faire pour arrêter le meurtrier, ensemble, comme une équipe.
A suivre …
-> chapitre 6
la suite
Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 5 : se battre ou oublier ?
Il devait être environ 11h du matin, Lisbon s’activait à ranger son appartement, elle était en « congé », autant en profiter pour ranger le bazar accumulé pendant toutes ces années. Même si elle voulait en réalité s’occuper l’esprit et ne pas penser à toutes les choses qui l’avaient empêché de dormir et qui la hantaient depuis l’arrestation de Jane. Elle avait déjà rangé toute son entrée, sa chambre et refait sa déco qui datait légèrement, replaçant les cadres des anciens propriétaires par les photos et les cadeaux de l’équipe. Elle avait remballé ses vieux souvenirs pour des neufs mais surtout pour remettre son appartement à son goût, sur les murs on pouvait distinguer des photos plus récentes de ses frères, de sa nièce, de l’équipe, du CBI mais surtout d’elle. Chose qu’elle n’avait jamais crut bon de mettre. Elle avait déjà remplis plusieurs sacs poubelles et elle s’activait en ce moment dans la cuisine qui avait également grand besoin d’un coup de nettoyage.
Alors qu’elle triait ses placards et les innombrables trucs qu’elle avait accumulés dedans au fil des années, on toqua à la porte. Pestant contre les divers sacs poubelles qui encombraient le passage, elle cria qu’elle arrivait et rangea rapidement les chaises et les cartons vides au milieu de l’entrée. Quelle ne fut pas sa surprise en ouvrant la porte de découvrir ses trois agents sur le seuil de l’appartement.
- Bonjour patron
- Euh… bonjour, entrez.
Elle sembla hésité un peu mais s’effaça et les laissa entrer en leur indiquant le canapé. Elle n’avait pas souvenir de leur avoir demandé de passer mais elle était tout de même contente de les voir alors elle ne dit rien.
- Vous voulez boire quelque chose ?
- Café
La réponse était unanime et l’agent esquissa un sourire, ils étaient comme elle, drogués à ce produit qui leur permettaient de tenir le coup pendant les gardes de nuits ou les enquêtes difficiles. Si Jane avait été là, il leur aurait encore vanté les vertus apaisantes du thé, à cette pensée, elle réalisa que le café était servi, déposa les quatre tasses sur un plateau accompagné de biscuits, qui pour sûr plairait à Rigsby et se rendit dans le salon.
- Qu’est ce qui vous amène ?
- Eh bien… on se disait que peut être, enfin… commença Van-Pelt
- On pourrait donner un coup de main à Jane, termina Cho en fixant Lisbon droit dans les yeux.
Elle se demandait même pourquoi elle avait posé la question, bien sûr qu’ils étaient là pour Jane, pour qui d’autres se seraient-ils donner la peine de venir chez elle pour lui demander son aide. Lisbon s’assit sur un fauteuil et avala une gorgé de café bien chaud avant d’essayer de les en dissuader.
- Vous risquait d’avoir des ennuis, on est déjà surveiller et on a déjà faillit se faire virer, rappelez-vous. Si on vous prend encore une fois en train de désobéir au règlement, vous n’allez bientôt plus avoir de travail.
Les trois agents échangèrent des regards, un peu gêné. Ils n’avaient pas vraiment attendu la visite chez Lisbon pour commencer, ils étaient d’ailleurs déjà un peu renseignés. Ils furent même un peu surpris qu’elle adopte cette position alors qu’ils l’avaient déjà fait plusieurs fois pour leur éviter la prison, à l’un comme à l’autre. Ce fut Cho qui une fois de plus, brisa le silence.
- On a déjà fait des recherches, vous saviez qu’il avait été enfermé à la prison de haute sécurité de Sacremento ?
- Oui, on me l’avait dit mais les visites sont interdites.
- On a découvert d’autres choses ! continua Van-Pelt enthousiaste
C’était à présent Lisbon qui affichait un air gêné. Comme pouvait-elle dire à ses amis qu’elle n’était plus sûre de le croire, qu’elle avait presque tous les éléments de l’enquête et qu’elle n’était plus sûre de vouloir l’aider ?
- Ecoutez, je … j’ai eut une petite discussion avec Wainwright. Jane n’a pas les éléments en sa faveur et ils ont découvert pas mal de choses qu’il nous avait caché.
- Mais Jane est innocent, il faut qu’on l’aide !
- Mais en êtes-vous sûr ?
Le visage des agents se figea, alors Lisbon doutait, elle qu’ils pensaient toujours fidèle à son équipe. Grace fut comme poignardé, sa bonne humeur venait de s’envoler et elle ne pouvait détacher son regard de celui de Lisbon, à présent baissé.
- Vous doutez
Ce n’était pas une accusation, ni une question mais plutôt une constatation que Cho venait de dévoiler tout haut, créant un malaise encore plus grand chez la jeune femme. Oui, elle en avait honte, douter de Jane après tant d’années lui faisait mal mais elle avait peur qu’en lui accordant sa confiance, elle se trompe et qu’elle aide finalement un tueur en série. Ne lui avait-on pas appris que les tueurs en séries ont une famille et se fondent parfaitement dans le moule ? Qu’ils portent un masque à longueur de journée ? C’était ce que Jane faisait et rien que pour ça, lui accorder sa confiance était trop difficile.
- Vous êtes de leur côté alors.
Le ton de Van-Pelt était blessant, Rigsby laissa tomber son cookie, qui pourtant avait l’air de lui plaire et Cho se leva, faisant comprendre à Lisbon, que eux, ils étaient près à faire confiance à Jane. Il fallait qu’elle leur explique où elle n’aurait bientôt plus personne à qui parler.
- Non, je ne suis pas de leur côté, simplement, je n’ai pas envi de me tromper.
- Il n’y a pas à se tromper.
- La femme de Jane avait demandé le divorce, ils allaient se séparer et elle allait emmener sa fille. L’avocate qui aurait pu, selon Jane, prouver ses dires, est une victime de Red John. Il y a également le fait que Jane a reçu des coups de fils du présumé RJ. Et encore d’autres éléments troublants, Jane et RJ boivent du thé, ils sont tous les deux droitiers et on a découvert que Jane était bien plus habile qu’il n’y parait avec les couteaux. Ce n’est pas que je ne le crois pas c’est juste que en tant qu’agent expérimenté, je peux constater que Jane à tout a fait le profile, autant psychologique que physique.
Elle avait expliqué cela calmement et Cho s’était rassis, elle avait pu voir dans leurs yeux la compréhension envers elle mais aussi un léger doute concernant Jane. Elle n’était pas là pour les influencés mais ils devaient comprendre que l’affaire n’était pas aussi simple qu’il n’y paraissait.
- Alors on va résoudre l’affaire, on va faire le lien être RJ et Jane et découvrir la vérité, que ce soit lui ou pas.
Les regards s’étaient de nouveau tourner vers Cho, il était impassible mais on pouvait distinguer au fond de son regard une certaine envie de savoir enfin. Lisbon n’avait pas envisagé cette solution et elle lui sembla tout à fait acceptable.
- Pour les victimes et pour nous déclara Van-Pelt
Elle avait retrouvé le sourire et elle leva sa tasse de café bien haut, les autres ne tardèrent pas à trinquer avec elle. Ils résoudraient cette affaire sans Jane, ils bosseraient comme avant mais surtout quel qu’en soit le résultat, ils amèneraient le coupable devant un tribunal. Ils s’étaient fait cette promesse, yeux dans les yeux et tasse contre tasse, de tout faire pour arrêter le meurtrier, ensemble, comme une équipe.
A suivre …
-> chapitre 6
Dernière édition par Jiisbon le Ven 21 Déc 2012 - 16:45, édité 1 fois
Jiisbon- Stagiaire au CBI
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Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Jane n'est plus seul
L'équipe est de retour
pour qu'ils trouvent des indices qui le disculpe...ou pas
Maintenant qu'est ce qui va se passer pour Jane en prison
L'équipe est de retour
pour qu'ils trouvent des indices qui le disculpe...ou pas
Maintenant qu'est ce qui va se passer pour Jane en prison
Johel- In Jane we trust
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Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Chouette !!! L'équipe est de nouveau réunit et de retour !
Jane est désormais plus seul
Je pour qu'ils trouvent des indices pour disculper Jane malgré qu'il est un mobil concernant la mésaventure de son couple, il peut bien y avoir quelque chose pour l'innocenter.
Je me demande comment ça va se passer pour Jane en prison et je pour qu'il s'accroche.
VLS VLS VLS
Jane est désormais plus seul
Je pour qu'ils trouvent des indices pour disculper Jane malgré qu'il est un mobil concernant la mésaventure de son couple, il peut bien y avoir quelque chose pour l'innocenter.
Je me demande comment ça va se passer pour Jane en prison et je pour qu'il s'accroche.
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
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Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
merci à tout le monde
la suite comme promis
Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 6 : visite surprise
Jane fixait son plafond depuis sa couchette. Il y a à peine une heure, il avait envoyé balader l’agent spécial Carter qui souhaitait l’interroger. La vus de cet homme lui était insupportable, il était arrogant, sûr de lui mais surtout antipathique.
Des pas attirèrent son attention, il pria pour que ce ne soit pas les psys ridicules qu’on lui envoyait depuis une semaine. Au début ce la l’avait amusé mais maintenant plus du tout. Il était parvenu à reconnaître les différentes démarches des gardiens, de l’agent spécial Carter et de son avocate qui prenait son rôle très à cœur, trop à cœur d’ailleurs d’après lui mais bon, dans sa situation, refuser une aide était plutôt stupide. Il reconnu son gardien préféré mais il perçut aussi une autre série de pas, plus rapide, ceux d’une femme. La démarche lui était familière mais il avait peur de se tromper, plus d’une fois avec les psys, il avait eut de faux espoirs.
Lorsqu’ils arrivèrent à son niveau, il ne put que paraitre surpris, elle se tenait là, devant lui, le visage grave et un badge visiteur sur sa veste. James salua la visiteuse et lui indiqua la chaise devant la cellule de Jane. Il y avait au grand étonnement de Jane, tellement de gens qui souhaitaient lui parler que la prison avait préféré laisser la chaise devant sa cellule, entre l’avocate qui venait au moins tous les deux jours, l’agent Carter qui ne le lâchait pas et les différents psys qui essayait de faire leurs bilans, ça n’arrêtait pas. Mais cette fois, c’était différent, elle était là alors qu’il avait perdu l’espoir de la revoir un jour.
- Bonjour Jane
- Lisbon, quelle surprise !
- Une bonne ou une mauvaise ?
Elle paraissait tendue, trop tendue au goût de Jane, on avait certainement du lui répéter les consignes de sécurités avant de venir.
- Voyons Lisbon, lorsque je reçois une visite de vous, c’est toujours une agréable surprise. Je m’étonne seulement de vous voir, mon avocate m’avait dit que vous étiez interdite de visites.
- C’était le cas mais elle est formidable, elle a réussi à m’obtenir un passe, je pourrais venir vous voir une fois par semaine désormais.
- Chouette
- Oui.
Son ton, bien que plus joyeux désormais contenait une touche de gravité et Jane ne parvenait pas à savoir pourquoi.
- Vous êtes bien traité ?
- Ça va, les gardiens sont aimables et mon avocate m’a obtenu pas mal de privilèges pour sortir un peu de ma cellule.
- Tant mieux.
Son sourire se crispa, elle ne savait comment aborder le sujet, c’était sensible et elle savait à coup sûr que ça attendrait Jane.
- Lisbon, qu’est ce qui se passe ?
- Rien
- Vous êtes tendus depuis le début. Est-ce que ça va ?
- Je suis dans une prison, vous êtes accusé d’être RJ, vous risquez la peine de mort et vous me demandez si ça va ?!
Elle était à présent debout et en colère, comment pouvait-il faire comme si rien ne c’était passé ? Comme si tout allait bien ? Instinctivement elle s’éloigna de la cellule et passa la main dans ses cheveux, elle détestait ce genre de situation où le malaise était constant.
- Je suis désolé, je suis fatigué, cette histoire est pesante
- Oui, je comprends. Vous savez s’il y a des éléments en ma faveur ?
- Pas vraiment
- Vous êtes suspendus, ça parait logique
- Non, je veux dire … il n’y a pas vraiment d’éléments en votre faveur, tout vous désigne comme coupable Jane.
Il mit du temps à assimiler les paroles de Lisbon, que voulait-elle dire par « tout vous désigne comme coupable » ? doutait-elle réellement ? Il fronça les sourcils et s’assit sur son lit, la situation devenait compliquer et les maux de têtes l’envahissait presque chaque nuit, n’ayant pas le droit aux médicaments, il souffrait sans rien pouvoir faire, surtout que ses insomnies étaient revenus. Tout cela commençait sérieusement à lui taper sur le système.
- Je suis sûr qu’il y a un moyen de prouver que je suis innocent.
- C’est vous qui le dites.
Jane leva les yeux lorsqu’elle prononça ces mots et elle regretta ses paroles, elle avait répondu du tac au tac sans réfléchir et elle s’en voulait.
- Alors vous doutez, c’est ça ?
Son regard était devenus noir, agressif. Comment ne pourrait-il pas en être autant ? Elle lui avait promis qu’elle serait toujours là pour lui et là elle ne parvenait même plus à le croire.
- C’est juste que…
Ses mots se mélangeaient dans sa tête, elle s’en voulait terriblement mais elle avait du mal à faire partir ce doute qui s’était installé quelques jours plutôt. Elle voyait la situation plus différemment qu’au début, elle était plus objective, plus professionnelle.
- Il y a des choses que je n’explique pas et que vous m’avez cachées.
- Comme quoi, mon divorce possible ? je vous en prie Lisbon, vous savez pertinemment qu’aucun couple n’est parfait.
Son ton était blessant, comme s’il lui reprochait les choses qu’il lui avait caché, s’en fut trop pour Lisbon, déjà à bout de nerf.
- Non mais vous vous foutez de moi ?
Le cri avait déchiré les couloirs si froids et silencieux de la prison. Elle était en transe, son regard était noir et déterminé, il fallait qu’elle sache.
- Des appels provenant du téléphone de l’homme que vous avait tué ont été retrouvé sur son téléphone. Vous allez me dire qu’il a été échangé, d’accord. Mais comment expliquez-vous le divorce caché, l’avocate décédée ? ou encore l’absence de meurtre du tueur en série quand vous avez été en hôpital psychiatrique ?
Elle reprit son souffle devant un Jane qui perdait ses mots et peinait à répliquer.
- N’était-ce pas vous, qui nous avait appris qu’un tueur aime s’incruster dans l’enquête ? qu’il aime donner des indices aux policiers et jouer avec eux ? n’est-ce pas ce que vous faites à longueur de temps ?
Le regard de Jane lui faisait toujours face, elle avait raison, oh ça oui et bien plus qu’elle ne le pensait mais pour l’instant il ne fallait pas lui montrer.
- Quand on est arrivé chez vous, ce soir là, vous étiez couvert du sang de votre femme et de votre fille et des éclaboussures sur votre veste restent inexpliquées … Sauf si on considère que vous les avez tué Jane. Vous voyez, c’est drôle, plus je me penche sur cette affaire avec un regard objectif, plus je trouve que vous avez l’air d’un suspect.
- Je ne suis pas RJ !
- Prouvez-le-moi !
Ils se défièrent du regard, tendus comme jamais, leur relation, même s’il s’en sortait risquait d’être à jamais changé. Le manque de confiance envers l’autre se faisait sentir et toute la pression accumulée au fil des années explosait aujourd’hui.
- Vous êtes le seul à le comprendre, à trouver des indices et bizarrement, vous êtes également étroitement lié aux victimes où à ces complices. Je ne vous condamne pas d’avance Jane mais je vous demande d’être un peu moins égoïste.
- Egoïste ?
- Oui, vous n’avez même pas pensé une seule seconde à l’équipe, à nous ! à moi … comme toujours, vous ne pensez qu’a vous.
- C’est faux !
- Ah oui ?! si c’était réellement faux, vous m’auriez demandé s’ils allaient bien, si mon travail allait bien ? mais non, vous trop occupé ! je ne vous demande qu’une chose, mettez-vous à ma place et demandez-vous si à ma place, vous n’auriez pas fait pareil ! étudiez les faits qui vous ont amenés ici et demandez-vous si vous ne faites pas un suspect plus que crédible.
- Justement, vous ne trouvez pas que je suis trop parfait comme coupable ?
Elle secoua la tête et émit un rire sarcastique.
- Ne comptez pas sur moi pour rentrer dans votre petit jeu. Si vous êtes coupable, vous irez en prison et croyez-moi, je veillerais personnellement à ce que votre peine de mort aboutisse parce si vous êtes coupable, ça veut dire que vous m’avez trahis et ça Jane, vous allez le regretter. Vous voulez me prouver que vous êtes innocent ? alors commencer par voir un psy, il y en a un qui arrive dans quelques heures et si vous voulez rester dans cette cellule confortable et garder vos privilèges, vous avez intérêt à ce qu’il me remette un rapport parce que sinon je vous jure, que vous allez entendre parler de moi.
Elle tourna les talons aussi sec et il eut juste le temps de lui demander une dernière chose :
- Je croyais que vous étiez suspendu, pourquoi vouloir ce rapport ?
- J’ai plus d’un tour dans mon sac Jane, souvenez-vous en, lui cria-t-elle déjà loin de sa cellule.
Il soupira et s’allongea sur son lit, sa tête lui faisait atrocement mal. Il allait devoir parler à ce psy s’il voulait regagner sa confiance, il espérait juste que celui-ci n’était pas trop malin pour qu’il puisse cacher tout de même certaines choses.
A suivre …
-> chapitre 7
la suite comme promis
Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 6 : visite surprise
Jane fixait son plafond depuis sa couchette. Il y a à peine une heure, il avait envoyé balader l’agent spécial Carter qui souhaitait l’interroger. La vus de cet homme lui était insupportable, il était arrogant, sûr de lui mais surtout antipathique.
Des pas attirèrent son attention, il pria pour que ce ne soit pas les psys ridicules qu’on lui envoyait depuis une semaine. Au début ce la l’avait amusé mais maintenant plus du tout. Il était parvenu à reconnaître les différentes démarches des gardiens, de l’agent spécial Carter et de son avocate qui prenait son rôle très à cœur, trop à cœur d’ailleurs d’après lui mais bon, dans sa situation, refuser une aide était plutôt stupide. Il reconnu son gardien préféré mais il perçut aussi une autre série de pas, plus rapide, ceux d’une femme. La démarche lui était familière mais il avait peur de se tromper, plus d’une fois avec les psys, il avait eut de faux espoirs.
Lorsqu’ils arrivèrent à son niveau, il ne put que paraitre surpris, elle se tenait là, devant lui, le visage grave et un badge visiteur sur sa veste. James salua la visiteuse et lui indiqua la chaise devant la cellule de Jane. Il y avait au grand étonnement de Jane, tellement de gens qui souhaitaient lui parler que la prison avait préféré laisser la chaise devant sa cellule, entre l’avocate qui venait au moins tous les deux jours, l’agent Carter qui ne le lâchait pas et les différents psys qui essayait de faire leurs bilans, ça n’arrêtait pas. Mais cette fois, c’était différent, elle était là alors qu’il avait perdu l’espoir de la revoir un jour.
- Bonjour Jane
- Lisbon, quelle surprise !
- Une bonne ou une mauvaise ?
Elle paraissait tendue, trop tendue au goût de Jane, on avait certainement du lui répéter les consignes de sécurités avant de venir.
- Voyons Lisbon, lorsque je reçois une visite de vous, c’est toujours une agréable surprise. Je m’étonne seulement de vous voir, mon avocate m’avait dit que vous étiez interdite de visites.
- C’était le cas mais elle est formidable, elle a réussi à m’obtenir un passe, je pourrais venir vous voir une fois par semaine désormais.
- Chouette
- Oui.
Son ton, bien que plus joyeux désormais contenait une touche de gravité et Jane ne parvenait pas à savoir pourquoi.
- Vous êtes bien traité ?
- Ça va, les gardiens sont aimables et mon avocate m’a obtenu pas mal de privilèges pour sortir un peu de ma cellule.
- Tant mieux.
Son sourire se crispa, elle ne savait comment aborder le sujet, c’était sensible et elle savait à coup sûr que ça attendrait Jane.
- Lisbon, qu’est ce qui se passe ?
- Rien
- Vous êtes tendus depuis le début. Est-ce que ça va ?
- Je suis dans une prison, vous êtes accusé d’être RJ, vous risquez la peine de mort et vous me demandez si ça va ?!
Elle était à présent debout et en colère, comment pouvait-il faire comme si rien ne c’était passé ? Comme si tout allait bien ? Instinctivement elle s’éloigna de la cellule et passa la main dans ses cheveux, elle détestait ce genre de situation où le malaise était constant.
- Je suis désolé, je suis fatigué, cette histoire est pesante
- Oui, je comprends. Vous savez s’il y a des éléments en ma faveur ?
- Pas vraiment
- Vous êtes suspendus, ça parait logique
- Non, je veux dire … il n’y a pas vraiment d’éléments en votre faveur, tout vous désigne comme coupable Jane.
Il mit du temps à assimiler les paroles de Lisbon, que voulait-elle dire par « tout vous désigne comme coupable » ? doutait-elle réellement ? Il fronça les sourcils et s’assit sur son lit, la situation devenait compliquer et les maux de têtes l’envahissait presque chaque nuit, n’ayant pas le droit aux médicaments, il souffrait sans rien pouvoir faire, surtout que ses insomnies étaient revenus. Tout cela commençait sérieusement à lui taper sur le système.
- Je suis sûr qu’il y a un moyen de prouver que je suis innocent.
- C’est vous qui le dites.
Jane leva les yeux lorsqu’elle prononça ces mots et elle regretta ses paroles, elle avait répondu du tac au tac sans réfléchir et elle s’en voulait.
- Alors vous doutez, c’est ça ?
Son regard était devenus noir, agressif. Comment ne pourrait-il pas en être autant ? Elle lui avait promis qu’elle serait toujours là pour lui et là elle ne parvenait même plus à le croire.
- C’est juste que…
Ses mots se mélangeaient dans sa tête, elle s’en voulait terriblement mais elle avait du mal à faire partir ce doute qui s’était installé quelques jours plutôt. Elle voyait la situation plus différemment qu’au début, elle était plus objective, plus professionnelle.
- Il y a des choses que je n’explique pas et que vous m’avez cachées.
- Comme quoi, mon divorce possible ? je vous en prie Lisbon, vous savez pertinemment qu’aucun couple n’est parfait.
Son ton était blessant, comme s’il lui reprochait les choses qu’il lui avait caché, s’en fut trop pour Lisbon, déjà à bout de nerf.
- Non mais vous vous foutez de moi ?
Le cri avait déchiré les couloirs si froids et silencieux de la prison. Elle était en transe, son regard était noir et déterminé, il fallait qu’elle sache.
- Des appels provenant du téléphone de l’homme que vous avait tué ont été retrouvé sur son téléphone. Vous allez me dire qu’il a été échangé, d’accord. Mais comment expliquez-vous le divorce caché, l’avocate décédée ? ou encore l’absence de meurtre du tueur en série quand vous avez été en hôpital psychiatrique ?
Elle reprit son souffle devant un Jane qui perdait ses mots et peinait à répliquer.
- N’était-ce pas vous, qui nous avait appris qu’un tueur aime s’incruster dans l’enquête ? qu’il aime donner des indices aux policiers et jouer avec eux ? n’est-ce pas ce que vous faites à longueur de temps ?
Le regard de Jane lui faisait toujours face, elle avait raison, oh ça oui et bien plus qu’elle ne le pensait mais pour l’instant il ne fallait pas lui montrer.
- Quand on est arrivé chez vous, ce soir là, vous étiez couvert du sang de votre femme et de votre fille et des éclaboussures sur votre veste restent inexpliquées … Sauf si on considère que vous les avez tué Jane. Vous voyez, c’est drôle, plus je me penche sur cette affaire avec un regard objectif, plus je trouve que vous avez l’air d’un suspect.
- Je ne suis pas RJ !
- Prouvez-le-moi !
Ils se défièrent du regard, tendus comme jamais, leur relation, même s’il s’en sortait risquait d’être à jamais changé. Le manque de confiance envers l’autre se faisait sentir et toute la pression accumulée au fil des années explosait aujourd’hui.
- Vous êtes le seul à le comprendre, à trouver des indices et bizarrement, vous êtes également étroitement lié aux victimes où à ces complices. Je ne vous condamne pas d’avance Jane mais je vous demande d’être un peu moins égoïste.
- Egoïste ?
- Oui, vous n’avez même pas pensé une seule seconde à l’équipe, à nous ! à moi … comme toujours, vous ne pensez qu’a vous.
- C’est faux !
- Ah oui ?! si c’était réellement faux, vous m’auriez demandé s’ils allaient bien, si mon travail allait bien ? mais non, vous trop occupé ! je ne vous demande qu’une chose, mettez-vous à ma place et demandez-vous si à ma place, vous n’auriez pas fait pareil ! étudiez les faits qui vous ont amenés ici et demandez-vous si vous ne faites pas un suspect plus que crédible.
- Justement, vous ne trouvez pas que je suis trop parfait comme coupable ?
Elle secoua la tête et émit un rire sarcastique.
- Ne comptez pas sur moi pour rentrer dans votre petit jeu. Si vous êtes coupable, vous irez en prison et croyez-moi, je veillerais personnellement à ce que votre peine de mort aboutisse parce si vous êtes coupable, ça veut dire que vous m’avez trahis et ça Jane, vous allez le regretter. Vous voulez me prouver que vous êtes innocent ? alors commencer par voir un psy, il y en a un qui arrive dans quelques heures et si vous voulez rester dans cette cellule confortable et garder vos privilèges, vous avez intérêt à ce qu’il me remette un rapport parce que sinon je vous jure, que vous allez entendre parler de moi.
Elle tourna les talons aussi sec et il eut juste le temps de lui demander une dernière chose :
- Je croyais que vous étiez suspendu, pourquoi vouloir ce rapport ?
- J’ai plus d’un tour dans mon sac Jane, souvenez-vous en, lui cria-t-elle déjà loin de sa cellule.
Il soupira et s’allongea sur son lit, sa tête lui faisait atrocement mal. Il allait devoir parler à ce psy s’il voulait regagner sa confiance, il espérait juste que celui-ci n’était pas trop malin pour qu’il puisse cacher tout de même certaines choses.
A suivre …
-> chapitre 7
Dernière édition par Jiisbon le Ven 21 Déc 2012 - 16:44, édité 2 fois
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
je viens de lire cette fic moi aussi je me pose des questions sur la veritable identité de jane enfin j'espere que c'est pas rj VLS
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Tu amènes les infos d'une façon telle qu'on ne peut que douter
L'histoire de l'absence de meurtres pendant l'internement de Jane, c'est bien trouvé
De plus en plus prenant.
Que nous réserves tu encore comme surprise
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^
Hâte de connaitre la suite, je suis sur que Jane n'est pas RJ, donc vivement la suite
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
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