psychopathe ou innocent ? (spolier saison 4) ^

merci à tous pour les coms et pour lire ma fic

zone orange à cause de la pluie qui tombe non stop depuis une semaine et j'ai du rentrer chez moi, qui est d'ailleurs plus une piscine... bref.

mais du coup, j'avance dans la fic alors voilà la suite



Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 4 : prisonnier des souvenirs


Allongé sur son lit dans sa prison de verre, Jane commençait sérieusement à devenir fou, la prison ne l’avait jamais réellement dérangé du fait qu’il pouvait s’y amusé autant que dehors mais être enfermé seul, sans contact le frustrait particulièrement. Il avait passé sa première nuit dans la cellule et souhaitait déjà en partir le plus rapidement, si possible pas pour aller dans le couloir de la mort. L’endroit en plus d’être fréquenté par des psychopathes, empestait la mort. Jane avait entendu toute la nuit les fous clamer leur innocence ou hurler leurs délires les plus divers mais le plus flippant pour lui, était celui enfermé dans la cellule conjointe à la sienne : en plus d’être visiblement skyzophrène, il était également un obsédé sexuel profond, s’imaginant des fantasmes à longueur de temps et principalement à voix haute. Le responsable de l’enquête, qui n’appréciait guère Jane l’avait placé ici exprès, sans doute pour le faire avouer plus vite. Et c’était à deux doigts de marcher puisque Jane, depuis près de 24h avait une envie folle de le faire taire une bonne fois pour toute.

La présence de l’équipe se faisait également sentir, il espérait les revoir un jour et reprendre cette belle vie tranquille de consultant. Oh bien sûr, il savait qu’il y avait peu de chance qu’il sorte vivant un jour mais l’espoir fait vivre, non ?

Ces derniers événements l’avaient un peu bousculé, il avait passé ces cinq dernières années à porter un masque et on le lui avait brisé en quelques secondes. Bien sûr que son couple n’était pas parfait, il était d’ailleurs loin de l’être, sa femme lui reprochait son silence et son boulot pendant que sa fille lui reprochait ses absences. Pourtant pas une fois, il lui était venu l’idée de divorcer ou de foutre en l’air son mariage, n’épousons nous pas les personnes que l’on aime pour le meilleur et pour le pire ? Et puis sa femme lui avait annoncé son désir de partir et d’emmener sa fille, bien qu’au début très déçu et en colère, il s’était ressaisi et ensemble ils avaient décidé de donner une seconde chance à leur couple. Cette deuxième chance avait été entachée par ce tueur en série et sa femme avait bientôt compris que son travail comptait plus qu’elle, le lui reprochant jour après jour, leur amour s’était estompé si bien qu’il s’était même demandé après coup comment ils avaient tenus aussi longtemps.

Et on lui demandait aujourd’hui s’il en avait voulu à sa femme, la réponse était bien sûr sans équivoque, il aimait sa fille et il n’aurait jamais supporté qu’elle parte avec elle. Mais de là à les tuer toute les deux, c’est une autre histoire dont les versions divergent.

Une série de pas attira son attention et il se leva de son lit où il commençait à s’engourdir légèrement. A sa grande surprise ce n’était ni son avocate, ni cet espèce de flic mais une charmante jeune femme d’une trentaine d’année, brune et relativement grande. En l’observant, il ne mit pas plus de quelques secondes à comprendre qu’elle était psychologue et qu’elle allait lui parler pour faire son compte-rendu de son état psychologique. Le gardien qui l’accompagnait lui déposa une chaise devant la cellule, lui souhaita bon courage et reparti d’où il était venu. Jane soupira quelque peu, encore une chose qui allait surement durer, il espérait juste que ça lui ferait passer le temps.

- Je suis le docteur Émilie Stanford.
- Bonjour, ravie de vous rencontrer, vous avez meilleure mine que l’espèce de singe qui sert de psychologue à cette prison.
- Je me doute, alors Patrick c’est ça ?
- C’est ça.
- Vous êtes là pour meurtre si j’ai bien compris, je tiens tout de suite à vous rassurer, je suis tenue au secret professionnel.
- Je vais donc vous rassurer aussi, je suis innocent et accusé à tord.

Elle émit un rire et marqua quelques notes sur son calepin, Jane soupira intérieurement, Laroche en version féminine, génial…

- Je suis là en tant qu’experte psychologique alors ça ne sert à rien de défendre vos intérêt avec moi.
- On va faire un marché, vous ne me considérez pas comme un criminel et je ne vous considère pas comme un psy.
- Désolé, va falloir vous y faire, répondit-elle dans un sourire sarcastique
- Alors il faudra vous faire à mes réponses désagréables et hors sujets, répondit Jane du tac au tac.

Son sourire disparu rapidement et cela parut l’énerver. Elle était du genre professionnel et jamais hors sujet et cet homme qui se tenait devant elle était tout sauf ça, elle inscrivit quelques remarques personnelles sur son carnet et releva la tête vers son patient déjà occupé à chercher une autre phrase pour l’énerver.

- Bien, parlez-moi de vous
- Pourquoi ? vous êtes célibataire ? c’est bizarre à en juger par votre marque d’alliance sur la main, je juge que vous êtes marié mais bien trop fière et consciencieuse pour porter votre alliance au travail, douer dans votre travail mais pas trop, vous vous pensez plus intelligente que tout le monde et votre fils, âgé de quoi … 9 ans vous tient déjà tête.

- On doit parler de vous Mr Jane
- Ah tient, bizarre, le Patrick à disparu.

Il sourit à sa répartie qu’il eut l’air de l’agacer encore plus. Il n’avait pas fini de l’embêter, finalement peut être que ça irait plus vite s’il parvenait à la pousser hors de ses limites. Elle commençait d’ailleurs à contracter sa main sur son crayon et il ne donnait pas cher du crayon dans quelques minutes.

- Oh, vous avez des problèmes personnels peut être ? non parce que votre crayon en souffre alors…
- Ça suffit !!!!

Il esquissa un sourire devant le crayon cassé en deux par terre et la figure littéralement rouge de la psy, l’entrevue risquait d’être raccourcie finalement. Elle ramassa ses affaires et tourna les talons, se faisant au passage siffler par le détenu à côté de la cellule de Jane. Il regarda l’horloge en face de lui et s’extasia, elle avait tenue dix minutes, c’était encore moins que l’autre.

- Qu’est ce que vous lui avait fait à celle-là ?

Jane se retourna pour voir apparaître James, son gardien préféré entre tous. Il était grand, âgé d’environ 25 ans et brun aux yeux bleus clairs.

- Pas grand-chose, ils sont douillets en ce moment les psys, c’est fou.
- Entre nous, vous avez bien fait, je ne la supporte pas.
- Ravis de vous avoir rendu service

Ils échangèrent un sourire, c’est ce que Jane appréciait chez James, ils avaient eut une petite conversation hier et ce gardien avait la particularité de faire comme s’il n’était pas accusé de meurtre et de le considérer comme n’importe quelle personne. A aucun moment, il n’avait émis de jugement sur sa vie où insinuer quelque chose sur sa présence ici.

- Je me suis dit que ça vous ferais du bien de marcher un peu.
- C’est possible ?
- Et bien, ce n’est pas vraiment le paradis, vous êtes toujours surveillé et menotté mais ça vous dégourdira les jambes et puis, croyez moi, ça occupe quand on ne fait rien de ses journées.
- D’accord

Le gardien attendit que Jane se mette face au mur et les mains sur la tête, pour l’emmener dans la salle de sport. Il avait beau lié des liens avec les détenus, il n’en oubliait jamais pourquoi ils étaient là et même si une partie avait envie de croire Jane innocent depuis qu’il lui avait raconté son histoire, l’autre partie lui rappelait que tout les gens peuvent tuer.


A suivre …

-> chapitre 5

Aïe Aïe La pluie sans interromption pendant une semaine, je te plains J'espère pour toi que ça va se calmer d'ici là.

Ce chapitre me fait trop rire l'entretien entre Jane et la psy C'est vrai qu'elle est un peu comme LaRoche mais version féminine
J'adore Jane qui lit en elle en lui crachant à la figure ce qu'il sait sur elle et pour la faire exploser de colère C'est Jane tout craché et il a bien fait, moi non plus, je ne supporte pas les psys

Ca tombe bien qu'il est rendu service à James qui ne supportait pas la psy J'apprécie beaucoup ce gardien qui discute avec Jane en le considérant comme quelqu'un de normal et sans le juger ni quoi que ce soit

et pour ce super chapitre très bien écrit

VLS VLS VLS

Jane aodre toujours autant les psys et leur fait savoir
Mais il est toujours aussi mal lotit, c'est quoi cette prison...Je ne la sens pas bien
Heureusement que James, le gardien, se montre un peu humain avec lui
J'ai hâte de voir ce que tu réserves au consultant pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:

merci à Johel et JA

la suite




Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 5 : se battre ou oublier ?


Il devait être environ 11h du matin, Lisbon s’activait à ranger son appartement, elle était en « congé », autant en profiter pour ranger le bazar accumulé pendant toutes ces années. Même si elle voulait en réalité s’occuper l’esprit et ne pas penser à toutes les choses qui l’avaient empêché de dormir et qui la hantaient depuis l’arrestation de Jane. Elle avait déjà rangé toute son entrée, sa chambre et refait sa déco qui datait légèrement, replaçant les cadres des anciens propriétaires par les photos et les cadeaux de l’équipe. Elle avait remballé ses vieux souvenirs pour des neufs mais surtout pour remettre son appartement à son goût, sur les murs on pouvait distinguer des photos plus récentes de ses frères, de sa nièce, de l’équipe, du CBI mais surtout d’elle. Chose qu’elle n’avait jamais crut bon de mettre. Elle avait déjà remplis plusieurs sacs poubelles et elle s’activait en ce moment dans la cuisine qui avait également grand besoin d’un coup de nettoyage.

Alors qu’elle triait ses placards et les innombrables trucs qu’elle avait accumulés dedans au fil des années, on toqua à la porte. Pestant contre les divers sacs poubelles qui encombraient le passage, elle cria qu’elle arrivait et rangea rapidement les chaises et les cartons vides au milieu de l’entrée. Quelle ne fut pas sa surprise en ouvrant la porte de découvrir ses trois agents sur le seuil de l’appartement.

- Bonjour patron
- Euh… bonjour, entrez.

Elle sembla hésité un peu mais s’effaça et les laissa entrer en leur indiquant le canapé. Elle n’avait pas souvenir de leur avoir demandé de passer mais elle était tout de même contente de les voir alors elle ne dit rien.

- Vous voulez boire quelque chose ?
- Café

La réponse était unanime et l’agent esquissa un sourire, ils étaient comme elle, drogués à ce produit qui leur permettaient de tenir le coup pendant les gardes de nuits ou les enquêtes difficiles. Si Jane avait été là, il leur aurait encore vanté les vertus apaisantes du thé, à cette pensée, elle réalisa que le café était servi, déposa les quatre tasses sur un plateau accompagné de biscuits, qui pour sûr plairait à Rigsby et se rendit dans le salon.

- Qu’est ce qui vous amène ?
- Eh bien… on se disait que peut être, enfin… commença Van-Pelt
- On pourrait donner un coup de main à Jane, termina Cho en fixant Lisbon droit dans les yeux.

Elle se demandait même pourquoi elle avait posé la question, bien sûr qu’ils étaient là pour Jane, pour qui d’autres se seraient-ils donner la peine de venir chez elle pour lui demander son aide. Lisbon s’assit sur un fauteuil et avala une gorgé de café bien chaud avant d’essayer de les en dissuader.

- Vous risquait d’avoir des ennuis, on est déjà surveiller et on a déjà faillit se faire virer, rappelez-vous. Si on vous prend encore une fois en train de désobéir au règlement, vous n’allez bientôt plus avoir de travail.

Les trois agents échangèrent des regards, un peu gêné. Ils n’avaient pas vraiment attendu la visite chez Lisbon pour commencer, ils étaient d’ailleurs déjà un peu renseignés. Ils furent même un peu surpris qu’elle adopte cette position alors qu’ils l’avaient déjà fait plusieurs fois pour leur éviter la prison, à l’un comme à l’autre. Ce fut Cho qui une fois de plus, brisa le silence.

- On a déjà fait des recherches, vous saviez qu’il avait été enfermé à la prison de haute sécurité de Sacremento ?
- Oui, on me l’avait dit mais les visites sont interdites.
- On a découvert d’autres choses ! continua Van-Pelt enthousiaste

C’était à présent Lisbon qui affichait un air gêné. Comme pouvait-elle dire à ses amis qu’elle n’était plus sûre de le croire, qu’elle avait presque tous les éléments de l’enquête et qu’elle n’était plus sûre de vouloir l’aider ?

- Ecoutez, je … j’ai eut une petite discussion avec Wainwright. Jane n’a pas les éléments en sa faveur et ils ont découvert pas mal de choses qu’il nous avait caché.
- Mais Jane est innocent, il faut qu’on l’aide !
- Mais en êtes-vous sûr ?

Le visage des agents se figea, alors Lisbon doutait, elle qu’ils pensaient toujours fidèle à son équipe. Grace fut comme poignardé, sa bonne humeur venait de s’envoler et elle ne pouvait détacher son regard de celui de Lisbon, à présent baissé.

- Vous doutez

Ce n’était pas une accusation, ni une question mais plutôt une constatation que Cho venait de dévoiler tout haut, créant un malaise encore plus grand chez la jeune femme. Oui, elle en avait honte, douter de Jane après tant d’années lui faisait mal mais elle avait peur qu’en lui accordant sa confiance, elle se trompe et qu’elle aide finalement un tueur en série. Ne lui avait-on pas appris que les tueurs en séries ont une famille et se fondent parfaitement dans le moule ? Qu’ils portent un masque à longueur de journée ? C’était ce que Jane faisait et rien que pour ça, lui accorder sa confiance était trop difficile.

- Vous êtes de leur côté alors.

Le ton de Van-Pelt était blessant, Rigsby laissa tomber son cookie, qui pourtant avait l’air de lui plaire et Cho se leva, faisant comprendre à Lisbon, que eux, ils étaient près à faire confiance à Jane. Il fallait qu’elle leur explique où elle n’aurait bientôt plus personne à qui parler.

- Non, je ne suis pas de leur côté, simplement, je n’ai pas envi de me tromper.
- Il n’y a pas à se tromper.
- La femme de Jane avait demandé le divorce, ils allaient se séparer et elle allait emmener sa fille. L’avocate qui aurait pu, selon Jane, prouver ses dires, est une victime de Red John. Il y a également le fait que Jane a reçu des coups de fils du présumé RJ. Et encore d’autres éléments troublants, Jane et RJ boivent du thé, ils sont tous les deux droitiers et on a découvert que Jane était bien plus habile qu’il n’y parait avec les couteaux. Ce n’est pas que je ne le crois pas c’est juste que en tant qu’agent expérimenté, je peux constater que Jane à tout a fait le profile, autant psychologique que physique.

Elle avait expliqué cela calmement et Cho s’était rassis, elle avait pu voir dans leurs yeux la compréhension envers elle mais aussi un léger doute concernant Jane. Elle n’était pas là pour les influencés mais ils devaient comprendre que l’affaire n’était pas aussi simple qu’il n’y paraissait.

- Alors on va résoudre l’affaire, on va faire le lien être RJ et Jane et découvrir la vérité, que ce soit lui ou pas.

Les regards s’étaient de nouveau tourner vers Cho, il était impassible mais on pouvait distinguer au fond de son regard une certaine envie de savoir enfin. Lisbon n’avait pas envisagé cette solution et elle lui sembla tout à fait acceptable.

- Pour les victimes et pour nous déclara Van-Pelt

Elle avait retrouvé le sourire et elle leva sa tasse de café bien haut, les autres ne tardèrent pas à trinquer avec elle. Ils résoudraient cette affaire sans Jane, ils bosseraient comme avant mais surtout quel qu’en soit le résultat, ils amèneraient le coupable devant un tribunal. Ils s’étaient fait cette promesse, yeux dans les yeux et tasse contre tasse, de tout faire pour arrêter le meurtrier, ensemble, comme une équipe.



A suivre …

-> chapitre 6

Jane n'est plus seul
L'équipe est de retour
pour qu'ils trouvent des indices qui le disculpe...ou pas
Maintenant qu'est ce qui va se passer pour Jane en prison

Chouette !!! L'équipe est de nouveau réunit et de retour !

Jane est désormais plus seul

Je pour qu'ils trouvent des indices pour disculper Jane malgré qu'il est un mobil concernant la mésaventure de son couple, il peut bien y avoir quelque chose pour l'innocenter.

Je me demande comment ça va se passer pour Jane en prison et je pour qu'il s'accroche.

VLS VLS VLS

merci à tout le monde

la suite comme promis


Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 6 : visite surprise


Jane fixait son plafond depuis sa couchette. Il y a à peine une heure, il avait envoyé balader l’agent spécial Carter qui souhaitait l’interroger. La vus de cet homme lui était insupportable, il était arrogant, sûr de lui mais surtout antipathique.

Des pas attirèrent son attention, il pria pour que ce ne soit pas les psys ridicules qu’on lui envoyait depuis une semaine. Au début ce la l’avait amusé mais maintenant plus du tout. Il était parvenu à reconnaître les différentes démarches des gardiens, de l’agent spécial Carter et de son avocate qui prenait son rôle très à cœur, trop à cœur d’ailleurs d’après lui mais bon, dans sa situation, refuser une aide était plutôt stupide. Il reconnu son gardien préféré mais il perçut aussi une autre série de pas, plus rapide, ceux d’une femme. La démarche lui était familière mais il avait peur de se tromper, plus d’une fois avec les psys, il avait eut de faux espoirs.

Lorsqu’ils arrivèrent à son niveau, il ne put que paraitre surpris, elle se tenait là, devant lui, le visage grave et un badge visiteur sur sa veste. James salua la visiteuse et lui indiqua la chaise devant la cellule de Jane. Il y avait au grand étonnement de Jane, tellement de gens qui souhaitaient lui parler que la prison avait préféré laisser la chaise devant sa cellule, entre l’avocate qui venait au moins tous les deux jours, l’agent Carter qui ne le lâchait pas et les différents psys qui essayait de faire leurs bilans, ça n’arrêtait pas. Mais cette fois, c’était différent, elle était là alors qu’il avait perdu l’espoir de la revoir un jour.

- Bonjour Jane
- Lisbon, quelle surprise !
- Une bonne ou une mauvaise ?

Elle paraissait tendue, trop tendue au goût de Jane, on avait certainement du lui répéter les consignes de sécurités avant de venir.

- Voyons Lisbon, lorsque je reçois une visite de vous, c’est toujours une agréable surprise. Je m’étonne seulement de vous voir, mon avocate m’avait dit que vous étiez interdite de visites.
- C’était le cas mais elle est formidable, elle a réussi à m’obtenir un passe, je pourrais venir vous voir une fois par semaine désormais.
- Chouette
- Oui.

Son ton, bien que plus joyeux désormais contenait une touche de gravité et Jane ne parvenait pas à savoir pourquoi.

- Vous êtes bien traité ?
- Ça va, les gardiens sont aimables et mon avocate m’a obtenu pas mal de privilèges pour sortir un peu de ma cellule.
- Tant mieux.

Son sourire se crispa, elle ne savait comment aborder le sujet, c’était sensible et elle savait à coup sûr que ça attendrait Jane.

- Lisbon, qu’est ce qui se passe ?
- Rien
- Vous êtes tendus depuis le début. Est-ce que ça va ?
- Je suis dans une prison, vous êtes accusé d’être RJ, vous risquez la peine de mort et vous me demandez si ça va ?!

Elle était à présent debout et en colère, comment pouvait-il faire comme si rien ne c’était passé ? Comme si tout allait bien ? Instinctivement elle s’éloigna de la cellule et passa la main dans ses cheveux, elle détestait ce genre de situation où le malaise était constant.

- Je suis désolé, je suis fatigué, cette histoire est pesante
- Oui, je comprends. Vous savez s’il y a des éléments en ma faveur ?
- Pas vraiment
- Vous êtes suspendus, ça parait logique
- Non, je veux dire … il n’y a pas vraiment d’éléments en votre faveur, tout vous désigne comme coupable Jane.

Il mit du temps à assimiler les paroles de Lisbon, que voulait-elle dire par « tout vous désigne comme coupable » ? doutait-elle réellement ? Il fronça les sourcils et s’assit sur son lit, la situation devenait compliquer et les maux de têtes l’envahissait presque chaque nuit, n’ayant pas le droit aux médicaments, il souffrait sans rien pouvoir faire, surtout que ses insomnies étaient revenus. Tout cela commençait sérieusement à lui taper sur le système.

- Je suis sûr qu’il y a un moyen de prouver que je suis innocent.
- C’est vous qui le dites.

Jane leva les yeux lorsqu’elle prononça ces mots et elle regretta ses paroles, elle avait répondu du tac au tac sans réfléchir et elle s’en voulait.

- Alors vous doutez, c’est ça ?

Son regard était devenus noir, agressif. Comment ne pourrait-il pas en être autant ? Elle lui avait promis qu’elle serait toujours là pour lui et là elle ne parvenait même plus à le croire.

- C’est juste que…

Ses mots se mélangeaient dans sa tête, elle s’en voulait terriblement mais elle avait du mal à faire partir ce doute qui s’était installé quelques jours plutôt. Elle voyait la situation plus différemment qu’au début, elle était plus objective, plus professionnelle.

- Il y a des choses que je n’explique pas et que vous m’avez cachées.
- Comme quoi, mon divorce possible ? je vous en prie Lisbon, vous savez pertinemment qu’aucun couple n’est parfait.

Son ton était blessant, comme s’il lui reprochait les choses qu’il lui avait caché, s’en fut trop pour Lisbon, déjà à bout de nerf.

- Non mais vous vous foutez de moi ?

Le cri avait déchiré les couloirs si froids et silencieux de la prison. Elle était en transe, son regard était noir et déterminé, il fallait qu’elle sache.

- Des appels provenant du téléphone de l’homme que vous avait tué ont été retrouvé sur son téléphone. Vous allez me dire qu’il a été échangé, d’accord. Mais comment expliquez-vous le divorce caché, l’avocate décédée ? ou encore l’absence de meurtre du tueur en série quand vous avez été en hôpital psychiatrique ?

Elle reprit son souffle devant un Jane qui perdait ses mots et peinait à répliquer.

- N’était-ce pas vous, qui nous avait appris qu’un tueur aime s’incruster dans l’enquête ? qu’il aime donner des indices aux policiers et jouer avec eux ? n’est-ce pas ce que vous faites à longueur de temps ?

Le regard de Jane lui faisait toujours face, elle avait raison, oh ça oui et bien plus qu’elle ne le pensait mais pour l’instant il ne fallait pas lui montrer.

- Quand on est arrivé chez vous, ce soir là, vous étiez couvert du sang de votre femme et de votre fille et des éclaboussures sur votre veste restent inexpliquées … Sauf si on considère que vous les avez tué Jane. Vous voyez, c’est drôle, plus je me penche sur cette affaire avec un regard objectif, plus je trouve que vous avez l’air d’un suspect.
- Je ne suis pas RJ !
- Prouvez-le-moi !

Ils se défièrent du regard, tendus comme jamais, leur relation, même s’il s’en sortait risquait d’être à jamais changé. Le manque de confiance envers l’autre se faisait sentir et toute la pression accumulée au fil des années explosait aujourd’hui.

- Vous êtes le seul à le comprendre, à trouver des indices et bizarrement, vous êtes également étroitement lié aux victimes où à ces complices. Je ne vous condamne pas d’avance Jane mais je vous demande d’être un peu moins égoïste.
- Egoïste ?
- Oui, vous n’avez même pas pensé une seule seconde à l’équipe, à nous ! à moi … comme toujours, vous ne pensez qu’a vous.
- C’est faux !
- Ah oui ?! si c’était réellement faux, vous m’auriez demandé s’ils allaient bien, si mon travail allait bien ? mais non, vous trop occupé ! je ne vous demande qu’une chose, mettez-vous à ma place et demandez-vous si à ma place, vous n’auriez pas fait pareil ! étudiez les faits qui vous ont amenés ici et demandez-vous si vous ne faites pas un suspect plus que crédible.
- Justement, vous ne trouvez pas que je suis trop parfait comme coupable ?

Elle secoua la tête et émit un rire sarcastique.

- Ne comptez pas sur moi pour rentrer dans votre petit jeu. Si vous êtes coupable, vous irez en prison et croyez-moi, je veillerais personnellement à ce que votre peine de mort aboutisse parce si vous êtes coupable, ça veut dire que vous m’avez trahis et ça Jane, vous allez le regretter. Vous voulez me prouver que vous êtes innocent ? alors commencer par voir un psy, il y en a un qui arrive dans quelques heures et si vous voulez rester dans cette cellule confortable et garder vos privilèges, vous avez intérêt à ce qu’il me remette un rapport parce que sinon je vous jure, que vous allez entendre parler de moi.

Elle tourna les talons aussi sec et il eut juste le temps de lui demander une dernière chose :

- Je croyais que vous étiez suspendu, pourquoi vouloir ce rapport ?
- J’ai plus d’un tour dans mon sac Jane, souvenez-vous en, lui cria-t-elle déjà loin de sa cellule.

Il soupira et s’allongea sur son lit, sa tête lui faisait atrocement mal. Il allait devoir parler à ce psy s’il voulait regagner sa confiance, il espérait juste que celui-ci n’était pas trop malin pour qu’il puisse cacher tout de même certaines choses.


A suivre …

-> chapitre 7

je viens de lire cette fic moi aussi je me pose des questions sur la veritable identité de jane enfin j'espere que c'est pas rj VLS

Tu amènes les infos d'une façon telle qu'on ne peut que douter
L'histoire de l'absence de meurtres pendant l'internement de Jane, c'est bien trouvé
De plus en plus prenant.
Que nous réserves tu encore comme surprise

Hâte de connaitre la suite, je suis sur que Jane n'est pas RJ, donc vivement la suite

Quel chapitre

Outch... Ca tourne au vinaigre entre Jane et Lisbon

Lisbon qui commence à avoir des doutes sur l'innocence de Jane avec tous les éléments regroupés contre lui : son divorce possible, le thé, le couteau...

Tu fais monter le suspens dans cette histoire ainsi que les doutes sur Jane J'aime ça

Mais je me demande aussi ce que tu réserves pour la suite et je tiens à dire que Jane n'est pas

VLS VLS VLS

alors là je dois bien avouer que moi aussi je commence à douter il y a tant d'éléments contre lui, et ses réactions qui n'aident pas à l'innocenter
mais je veux croire que ce n'est pas lui, il ne peut pas avoir fait ça, il ne peut pas avoir trahi Lisbon, il ne peut pas être
ta fic est superbe , tu arrive à instaurer le doute et j'adore
maintenant, il me tarde de savoir la suite :vivement: :vivement: :vivement:

merci pour tout les coms

bon, voilà la suite, j'ai eut plus de mal avec ce chapitre, n'hésitez pas à demander s'il y a des choses incomprises ou à me dire s'il y a des trucs pas logiques

je sais pas si tout est compris mais bonne lecture



Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 7 : quand les sentiments s’en mêlent…


L’équipe de Lisbon travaillait maintenant d’arrache-pied depuis plus d’une semaine. Jane avait accepté de voir le psy et celui-ci avait donc envoyé son rapport au FBI et Lisbon, avait réussi de par ses relations à en avoir une copie. Elle l’avait parcouru rapidement, se doutant que Jane ne s’était certainement pas confiée entièrement. Elle en avait ressorti quelque chose de plutôt positif, pas de maladies mentales où de syndromes pouvant conduire à tuer, c’était déjà ça. Et d’après le psy, relativement renommé, ce n’était pas un psychopathe mais une personne blessé et détruit par la vie qui survit et ne parvient pas à vivre. Ce serait, pour sûr, un atout considérable pour le procès qui se tiendra dans un peu moins d’une semaine.

Lisbon, de son bureau, entendit la jeune rousse parler vivement avec l’équipe et sortit voir ce qui ce passait. Elle la trouva avec une mine triste alors que Cho et Rigsby affichait une mine désolé.

- Qu’est ce qui se passe ? tu as trouvé quelque chose ?
- Oui.
- Quoi donc ? c’est en faveur de Jane ?
- Non patron.

Le visage de Lisbon s’assombri et Van-Pelt tourna l’écran de son ordinateur vers elle. Une vidéo représentait Jane au distributeur le soir du meurtre de sa femme et de sa fille.

- Il y a un problème avec la vidéo ?
- Elle a été enregistré plus d’une heure avant l’heure qu’il nous a dit lorsqu’il a quitté le plateau pour rentrer chez lui.
- Vous voulez dire qu’on ne sait pas ce qu’il a fait pendant une heure ? s’exclama Lisbon ahurie
- Non, il a dit avoir quitté le plateau et les studios une heure et quelque plus tard et personne ne l’a contredit, ils disaient tous que c’était son heure de départ habituelle. Il est donc possible qu’ils ne s’en soient pas rendus-compte.
- Mais comment la police de l’époque a-t-elle fait son travail ?
- Et bien, la caméra du distributeur permettant de voir Jane avait été mise hors service quelques heures après lors d’un casse et du coup, les données bancaires n’apparaissaient pas. C’est un gérant qui nous l’a envoyé par hasard parce qu’il nous disait que ça pouvait peut être avoir un rapport du fait que ça ce soit passer 30 minutes avant le meurtre et a quelques minutes de chez Jane. La réponse est non puisque les voleurs n’ont absolument pas de lien et qu’ils n’étaient pas du tout de la région.
- Mais la vraie question est où était-il ? déclara Rigsby en soupirant

Les autres acquiescèrent en silence pendant que la jeune femme s’effondra sur le canapé. Ça avait été très dur ces derniers temps, on leur avait autorisé de faire des recherches sur l’affaire et de rester dans les bureaux mais ils ne devaient pas intervenir sur le terrain, chose qu’ils avaient plus d’une fois bravé pour découvrir les secrets de cette affaire.

- J’ai peut être mon idée, l’un des proches a affirmé qu’il avait une maitresse depuis qu’ils avaient décidés de divorcer.

Tout le monde se retourna vers Cho, à vrai dire, personne n’y avait vraiment réfléchi mais c’était une hypothèse tout à fait probable. Lisbon sentait le stress et l’incompréhension monter, alors qu’au départ Grace était enthousiaste à l’idée de trouver quelque chose pour disculper Jane, tous les indices trouvés jusqu'à présent ne faisaient que renforcer l’idée qu’il soit coupable et le moral des agents fondait à vu d’œil. Elle devait absolument rétablir la situation avant qu’il commence à y avoir des problèmes. Il lui fallait une idée et rapidement, elle attrapa discrètement un livre à côté du canapé de Jane et le feuilleta, elle tomba au détour d’une page et une idée lui apparut soudainement.

- Il était avec moi

Tout le monde se tu et se retourna vers Lisbon, surpris de sa déclaration. Elle observa de l’incompréhension dans les yeux de ses agents et baissa rapidement le regard.

- Je ne veux pas en parler, s’il te plait Van-Pelt, efface tout ça et fait en sorte que les agents ne le découvre pas, je ne veux pas qu’ils l’apprennent, pas avant de savoir si c’est vraiment lui.
- D’accord boss.

Elle retourna dans son bureau, les larmes aux yeux et s’empressa de baisser les stores. Elle s’effondra dans son fauteuil et se traita mentalement d’idiote. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle leur avait menti, peut être pour le protéger au fond, elle irait lui parler mais pour l’instant, il valait mieux qu’ils ne continuent pas cette piste. Ses larmes dévalaient ses joues, elle se sentait stupide d’être autant lié à Jane. Elle savait pertinemment qu’il pouvait être le tueur en série, alors pourquoi le protéger ? Pourquoi mentir à son équipe alors qu’une semaine plutôt, ils s’étaient promis de découvrir la vérité et de travailler ensemble comme un véritable équipe ? A vrai dire, elle n’en savait rien. Enfin peut être que si, une pensée l’envahissait depuis quelques temps mais elle était trop fière pour se l’admettre à elle-même.

Ses pensées revinrent au problème principal, où Jane avait-il bien pu passer cette heure avant de rentrer chez lui ? Et surtout si ce n’était pas RJ alors qui était celui-ci ? Elle allait de toute façon avoir besoin de ses conseils, même s’il pouvait être ce tueur en série.

Elle se mit donc en route pour la prison, en espérant que Jane accepte de la voir. Elle n’avait pas vraiment été tendre avec lui la dernière fois et elle redoutait que celui-ci lui en veuille. Même si en même temps, elle n’avait pas à s’excuser puisque c’était son travail d’enquêter. Elle se gara sur le parking de la prison et descendit, la pluie battait son plein et elle se dépêcha de rejoindre l’entrée de la prison. Elle rentra précipitamment et se heurta à l’avocate de Jane.

- Pardon agent Lisbon, je ne regardais pas où j’allais.
- Ce n’est pas grave mais je serais vous, j’attendrais un peu, c’est une belle averse.
- Je vois ça.
- Vous êtes allé voir Jane ?
- Oui, il a bien besoin de sortir de temps en temps. Heureusement que vous venez, il n’a pas vraiment le moral en ce moment.

Lisbon esquissa un sourire crispé et salua d’un geste l’avocate qui sortait en courant pour ne pas se mouiller. En se retournant elle se retrouva face à face avec l’agent Carter, visiblement agacé de sa présence.

- Je peux savoir ce que vous faites ici ?
- J’ai l’autorisation de le voir une fois par semaine il me semble.
- Rien n’est trop beau pour la maitresse de Jane
- Fermez-la et laissez-moi passer, lança sèchement Lisbon avec un regard noir

Il s’écarta en la prenant de haut et elle ne se gêna pas pour lui mettre un coup dans les côtes en passant à côté de lui. Cet agent avait un don inouï pour l’agacer en tout points. Elle demanda Jane à l’accueil et on la conduisit dans une salle sécurisé où elle patienta. Elle aurait très bien pu lui parler à travers la cellule mais elle ne voulait pas que sa conversation puisse être écoutée par les détenus ou les gardiens. Et puis, elle voulait également son attention et elle savait qu’elle ne l’aurait qu’en étant seule avec lui. Après dix petites minutes à attendre, elle le vit enfin débarquer dans la salle. Le gardien le fit assoir sur la chaise et le menotta.

- Bonjour Jane
- Tiens, vous n’êtes plus sûr que je sois Red John ?
- Jane, je … je suis désolé.
- Désolé ? vous savez ce que ça m’a fait ?

Lisbon abaissa le regard, oh oui, elle s’était sentie très mal après être parti de la prison.

- Vous devez me comprendre, j’entends beaucoup de choses en ce moment. Mais j’ai envie de vous croire, je vous jure.
- Ah oui ?
- Si jamais, on vous demande, j’étais avec vous le soir du meurtre

Il fut surpris par cette déclaration, que sous-entendait-elle par là ? Et surtout de quel meurtre parlait-elle ? il regretta ses mots tranchants et il se redressa sur son siège, s’il elle était de son côté, cela pourrait bien tout changer.

- Pourquoi vous dites ça ?
- On a découvert que vous étiez rentré plus tôt chez vous et je vous ai couvert.
- Je … pourquoi ?
- Franchement ? je ne sais pas… j’ai envie de vous donner une seconde chance.

Il fut surpris par sa déclaration et lui offrit un sourire sincère. Il n’avait pas l’habitude de tant de générosité, même par Lisbon et surtout dans des moments de doutes pareils.

- Pourquoi vous êtes là ?
- J’ai à vous parler mais vous devez me promettre de ne rien me cacher.
- Marcher conclu.



A suivre …

-> chapitre 8

Superbe suite !!

Là, franchement, tu m'as scotchée

L'équipe bosse comme des dingues pour disculper Jane mais au lieu de ça, ils trouvent une nouvelle preuve qui l'inculpe sur l'heure indiquée par les témoignages de Jane et tout lorsqu'il a quitté les studios...
Je le sens mal pour Jane

Cho qui a l'idée que Jane est une maîtresse, ça me surprend un peu J'aurais dit que c'est possible comme théorie mais Jane est quelqu'un de fidèle et d'honnête donc impossible.

Lisbon défend Jane... Elle donne un alibi pour le meurtre de sa famille Elle est prête à risquer sa carrière, sa vie pour sauver Jane et à le faire sortir de prison. Là, elle ne va pas dire qu'il résout des affaires parce que là, ce serait un peu louche

J'aime tout ce suspens et cette tension que tu fais monter dans ta fic, ça m'intrigue, trop génial

VLS VLS VLS

Je dois avouer que jusqu'à présent j'adhérais complètement à ton histoire, vraiment bien menée mais le fait que Lisbon donne un alibi à Jane pour le soir du meurtre de sa famille, je dois dire que ça me dérange
Maintenant je vais voir comment tu vas faire pour te sortir de cela de façon..."crédible".
:bounce: :bounce: :bounce:

Merci JA et Johel

je te comprends un peu Johel, j'ai eut plus de mal avec ce chapitre et je n'étais pas trop sûre, mais en gros je me suis basé sur l'épisode où Jane est arrêter pour avoir poser un micro dans le bureau de bosco. Elle fait d'abord confiance à son cerveau et envois Jane bouler puis fait confiance à son coeur et le sort de là. ou encore avec Bosco quand il accuse Lisbon de meurtre, il mène les investigations mais finit sur cette phrase : "teresa, s'il s'étais avéré que tu l'avais tué... / -je sais sam".

J'en revient au fait que même si une personne proche commet une chose horrible, on s'efforce de le comprendre et on efface le crime pour faire confiance à son coeur. Si Jane avait tué un innocent dans le 3x23, Lisbon l'aurait quand même sorti d'affaire même si c'est contre ses principes parce que même si au début, elle fait toujours confiance à son cerveau, son coeur l'emporte toujours

je suis parti sur une tirade moi j'espère que ça t'a éclairé

voilà la suite, bonne lecture



Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 8 : qui est-il ?


Cela faisait bientôt une trentaine de minutes que Lisbon parlait avec Jane dans la prison sécurisé de Sacremento. Ils avaient bien eut quelques accrochages mais tout avait fini par rentrer dans l’ordre. Ils discutaient maintenant d’un sujet plus préoccupant, si Jane n’était pas RJ, alors celui-ci serait très certainement au procès.

- Vous ne leur en avait pas parlé ?
- Non, je …

Elle hésitait sur le terme à employer, elle ne doutait pas vraiment d’eux mais après le coup d’O’laughlin, elle ne pouvait pas se permettre de ne pas envisager quelque chose.

- Je ne sais pas s’ils ont un lien avec RJ, on ne peut rien exclure.
- Hum …
- Arrêtez un peu avec vos « hum ».

Il esquissa un sourire à sa réplique, la vraie Lisbon était de retour, avec son caractère trempé et ses gestes qui la trahissaient toujours.

- Et bien, à mon avis, RJ a corrompu quelqu’un autours de nous, une taupe mais pas comme O’laughlin, plutôt comme un informateur, quelqu’un qui reçoit de l’argent et ne cherche pas plus loin que son nez, quelqu’un qui ne gêne pas et qu’on peut éliminer rapidement.
- Une cible facile ?
- Oui.

Il sembla réfléchir un instant, son avenir se jouait sur l’arrestation du « vrai » RJ, si il ne parvenait pas à trouver, il serait probablement exécuté. Lisbon aussi, était soucieuse à propos de la situation, elle savait que tout se jouait prochainement et que s’ils ne trouvaient pas la solution, qu’ils cherchaient d’ailleurs depuis maintenant 7 ans, ils étaient fichus.

- RJ sera surement au procès, continua Lisbon
- Oui, et je pense qu’il aura une place importante.
- Quel genre ?
- Procureur, juge, avocats …
- Vous pensez qu’il a une place aussi importante ? c’est de la folie Jane, on ne pourra jamais le coincer.
- Quel procureur sera là ?
- Anderson

Pour la première fois depuis bien longtemps, Jane esquissa un sourire sarcastique.

- Vous pensez sérieusement que c’est RJ ?
- Non, simplement son complice, bête comme ses pieds.

Lisbon, qui avait pris le tic de noter beaucoup de choses sur un carnet griffonna quelques mots. Elle avait pris cette habitude depuis que Jane s’était retrouvé en prison et qu’on lui avait interdit l’accès au dossier RJ. Elle prenait évidemment soin de le garder toujours sur elle et y notait tout ce qui était important.

- Il a le profil c’est vrai mais il ne devait pas être proche de nous ?
- Il a pris quasiment toutes les affaires avec nous quand RJ avait frappé, je trouvais ça déjà louche mais là c’est carrément grotesque.
- Wainwright m’a dit qu’il avait insisté pour l’affaire.
- Intéressant …
- Mais alors qui est RJ ?
- Quelqu’un d’intelligent qui se sert de nous et qui oriente notre pensée.

Elle hocha la tête silencieusement et s’apprêtait à lui demander s’il pensait à une personne en particulier mais il ne lui laissa pas le temps de parler et la devança.

- Pourquoi vous me croyez maintenant ?
- Je ne comprends pas.
- Je veux dire, pourquoi maintenant et pas avant alors que tout dit le contraire ?
- Si vous étiez réellement RJ, il y a déjà longtemps que vous ne seriez plus ici vous auriez foutu le camp dès qu’on aurait eut des soupçons et puis vous l’avez dit vous-même, tout vous accuse, je ne pense pas que vous auriez commis autant d’erreurs.
- C’est tout ?
- Non, enfin tout ce que je peux vous expliquez.

Elle baissa le regard juste après, de peur peut être qu’il décèle quelque chose dans son regard, elle lui était redevable de tas de choses et lui aussi mais surtout elle avait confiance en lui, malgré tous les coups qu’il pouvait lui faire.

- Pour RJ, à qui pensez-vous ?
- Et bien… je n’ai que des soupçons mais…
- Mais ?
- Il sera certainement au procès comme des centaines de personnes mais il aura besoin d’avoir une place importante au procès. Il pourrait être un des jurés.
- Ça tient la route sauf qu’ils sont tirés au sort.

Il s’agita et son adrénaline commençait à monter, il sera là, il fallait qu’il trouve qui il est et qu’il élabore un plan avec l’aide de Lisbon pour le coincer. Ses tics revenaient, les menottes claquaient entre elles en rythment et ses pieds tapaient sur le sol, comme pour exprimer son impatience. Des mots qui n’avaient aucuns rapports entre eux sortirent de la bouche de Jane, il énumérait des tas de trucs, son cerveau fonctionnait à toute vitesse, il fallait qu’il trouve. Il ferma les yeux, se laissant emporter par les bruits de ses menottes et de ses pieds puis il les rouvrit d’un coup, stoppant tous ces gestes. Il avait trouvé… Il allait l’avoir.

- Le procureur a de l’influence, combien de jurés ont dit qu’ils ne seraient pas là ?
- Six.
- Ça fait beaucoup, c’est bien trop, commenta Jane avec un sourire qui naissait sur son visage.
- Oui, que des choses bizarres, l’un est mort, un autre est en voyage depuis peu de temps et les autres ont tous des excuses bidon.
- Il a du les payer et il va prendre une de leur place, très futé. Il me faudra la liste de ceux qui remplaceront les absents.
- on va l’avoir Jane.

Il croisa le regard de Lisbon et pu distinguer de l’inquiétude dans ses yeux, elle non plus n’était pas sûre que cette histoire finisse bien. Peut être fallait-il lui dire la vérité ? Il redescendit son regard et observa la trace de son alliance sur son doigt. Il était temps, il le savait et elle avait le droit de savoir mais son orgueil était plus fort que tout et les mots ne parvenaient pas à franchir pas la barrière de sa bouche.

- Vous m’avez demandé ce que je faisais ce soir là et je vous ai répondu que j’étais allé voir un ami mais je vous ai menti.
- Je m’en doutais
- Oui, je … en faite, j’étais avec mon avocate, je revoyais les papiers pour le divorce et pour la garde de ma fille mais… enfin, je voulais partir loin avec charlotte et mon avocate m’aidait.
- Vous n’aviez rien dit à votre femme ?
- Non. Quand elles sont mortes, je ne voyais plus l’intérêt de le dire, c’est tout.

Lisbon hocha la tête silencieusement et tendit les mains vers lui, elle savait qu’il lui cachait encore certaines choses, qu’il avait des doutes et des preuves qu’il lui avait caché, elle n’était pas dupe. Mais il lui annoncerait quand il sera prêt. Il leva ses mains pour lui montrer qu’étant attaché il ne pouvait prendre les siennes et lui offrit un sourire timide. Cette femme était extraordinaire, il le savait, il ne fallait pas qu’il gâche cette chance.

- Je vous promets qu’on l’aura Jane, je vous le promets.



A suivre …

-->
chapitre 9

Pour le témoignage de Lisbon, je trouve cela difficilement crédible.
Ils ne se connaissaient pas avant que Jane intègre le CBI, il serait probablement facile à de bons enquêteurs de le prouver...d'où ma réaction...
Je suis d'accord pour le sacrifice que peut faire quelqu'un pour un proche...mais dans ce cas précis

Le chapitre est prenant, on voit la complicité entre Jane et Lisbon fonctionner à plein régime
Et Jane qui se livre un petit peu...
Je sens mal la suite...Tu nous présentes un RJ très intelligent, assez intelligent pour déjouer les plans de Jane...
:vivement: Vivement la suite !

Johel a écrit:Pour le témoignage de Lisbon, je trouve cela difficilement crédible.
Ils ne se connaissaient pas avant que Jane intègre le CBI, il serait probablement facile à de bons enquêteurs de le prouver...d'où ma réaction...
Je suis d'accord pour le sacrifice que peut faire quelqu'un pour un proche...mais dans ce cas précis

Le chapitre est prenant, on voit la complicité entre Jane et Lisbon fonctionner à plein régime
Et Jane qui se livre un petit peu...
Je sens mal la suite...Tu nous présentes un RJ très intelligent, assez intelligent pour déjouer les plans de Jane...
:vivement: Vivement la suite !

Johel a déjà tout dit Que dire de plus à part que ce chapitre est extra

Suspens et tension garantie

VLS VLS VLS

merci Johel et JA

voilà la suite, en espérant que ça vous plaise



Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 9 : témoins à la barre


Le procès devait se tenir cet après-midi et la tension était au maximum. Les agents avaient été regroupés dans une salle et on leur avait appris que tous ceux qui avaient participé à l’affaire RJ devaient témoigner. Luther supervisait le tout, sagement assis au bout de la grande table de conférence, il faisait le point sur l’affaire, visiblement convaincu que Jane était coupable. Lisbon, elle, avait préféré rester dans le bureau, elle ne suivrait surement pas les conseils de son patron alors pourquoi passer trois heures à l’écouter. Et puis, de toute manière, elle l’avait déjà vu ce matin et elle lui avait déjà donné son opinion sur le déroulement de l’affaire, qui était loin bien sûr de lui avoir fait plaisir.

Elle fixait depuis maintenant une dizaine de minute une photo dans un cadre qui trônait sur une étagère, elle y représentait l’équipe, soudée comme jamais. L’idée même qu’il puisse être un traître la bouleversait comme jamais, des centaines de questions affluaient dans sa tête et elle les chassa rapidement. Il aurait besoin d’elle, il ne fallait pas qu’elle flanche mais il aurait aussi besoin de l’équipe, aussi en les voyant sortir de la conférence, elle les appela discrètement et leur expliqua brièvement la situation. Van-Pelt parut enchantée d’aider enfin Jane et le sourire leur revint instantanément.

Ils se rejoignirent tous devant le tribunal pour 14h. C’est en entrant dans la salle que Lisbon pu contempler l’ampleur du procès, des centaines de personnes avaient fait le déplacement, enquêteurs, familles de victimes, scientifiques, experts, psys et encore d’autres. La première partie était d’entendre tous les témoins un par un et la séance risquait d’être très longue. Les gens arrivèrent au fur et à mesure et la salle fut bientôt pleine et bruyante. Des coups firent tairent tout le monde et les gens s’assirent pour laisser la parole au juge.

- Faites entrer l’accusé.

Toute la salle retint son souffle et Jane apparut par une porte légèrement en retrait, accompagné de quatre gardes. Il était habillé en civile, chose qui rassura quelque peu Lisbon, son avocate faisait vraiment du bon boulot. Il se plaça à côté de son avocate dans le silence complet. Le juge fit signe au procureur et celui-ci se leva.

- Patrick Jane, il est jugé pour meurtres en séries, mensonges et traitrises au gouvernement sans oublier association de malfaiteur.
- Merci Anderson. Nous allons appeler les différentes personnes à la barre.
- Si vous le permettez votre honneur, j’aimerais commencer avec le psy pour évaluer son état mental avant toute chose, Dr taner, je vous pris de nous rejoindre à la barre.

Un homme, brun, assis au fond de la salle se leva et traversa la salle pour rejoindre la barre, il ne s’était même pas assis depuis quelque secondes qu’Anderson lui posait déjà une question.

- Vous avez eut une entrevue avec l’accusé, est-ce exact ?
- Oui
- Vous a-t-il parut sincère dans ses propos ?
- Oui, tout à fait, je m’étais renseigné auparavant sur Mr Jane et il ne m’a pas menti.
- Hum, je vous prierais de dire « l’accusé »
- Objection votre honneur, cela nuit à la présomption d’innocence.
- Objection accordé, si vous corrigez à chaque fois, on va y passer la nuit, qu’il dise ce qui l’arrange.

Le procureur lança un regard assassin sur l’avocate et enchaîna avec une autre question.

- Vous a-t-il parut incohérent dans ses propos ?
- Non
- Avez-vous eut l’impression qu’il maitrisait la conversation ?
- Non monsieur.
- C’est un maître dans l’art de la manipulation, vous n’êtes pas sans le savoir.
- Je me répète, non.
- Objection votre honneur, il insinue que le Dr taner n’a pas bien fait son travail.
- Objection accordé, faites attention Mr le procureur.

Anderson alla chercher un document et revint se placer devant l’accusé, sous le regard pesant de Jane et sous le silence presque gênant de la salle.

- J’ai ici votre rapport, confirmez-vous que Mr Jane ne souffre pas de maladies mentales ?
- Je le confirme.
- Pourrait-il en toute conscience avoir donc tuer ces personnes ?
- Comme n’importe qui mas je pense qu’il cherche sa place, il est comme tout le monde.
- Répondez par oui ou non, je vous pris.

Le psy baissa la tête, conscient que sa réponse aurait de l’importance pour la suite. Il la releva un peu amèrement et fixa le procureur pendant quelques secondes avant de répondre.

- Oui
- Je n’ai rien d’autre à ajouter votre honneur

Il s’assit avec un sourire jusqu’aux oreilles pendant que l’avocate se plaçait devant le témoin. Pendant ce temps, Lisbon enrageait contre Anderson, un procureur pourris, voilà ce qu’il était. Elle lança un regard encourageant à Jane et rapporta son attention sur le psy.

- Dr taner, pouvez-vous considérer mon client comme dangereux ?
- Non
- A-t-il fait un quelconque geste violent où surprenant
- Non, il n’a pas bougé. Il a été très courtois.
- D’après vous, est ce que mon client a l’attitude où même le profil d’un tueur ?
- Non, il est plutôt pacifiste et utilise l’ironie et le sarcasme pour dissimuler une personnalité fragile.
- Pensez-vous, par votre expérience qu’il ai tué ces personnes ?
- Non
- J’ai fini votre honneur

Elle envoya un regard satisfait vers Anderson et se rassit à côté de Jane, contente de cette prestation. Jane lui n’avait pas bougé, son regard vacillait entre le procureur, les jurés et Lisbon qui paraissait plus sereine qu’au début. Il avait déjà regardé les six jurés qui pourraient être lui et il hésitait entre deux hommes, tout deux bruns et sans expressions. Il verrait surement plus tard, en attendant, il ne fallait pas qu’RJ sache qu’il le soupçonnait.
Le procureur appela d’autres personnes qui n’eurent que bien peu de choses à dire, des gens que Jane croisaient à peine dans le couloir où qu’il avait manipulé pour des enquêtes, beaucoup de lui était pas favorable d’ailleurs mais son avocate se débrouillait très bien.

- Je voudrais maintenant entendre le chef de l’accusé, Luther Wainwright.

Wainwright se leva et traversa la salle jusqu'à la barre, pour la première fois, des murmures parcoururent la salle, son jeune âge faisait bien des envieux.

- Mr Wainwright, considérez-vous Mr Jane comme un employer ordinaire ?
- Non, les talents de Mr Jane sont un atout considérable pour le CBI.
- Il est donc très doué ?
- Oui.
- Vous qui dirigez le CBI depuis maintenant quelques mois, que pouvez-vous me dire de sa personnalité ?

Luther hésita, il croisa le regard de son équipe, l’implorant de les aider à le sortir de là. Il était responsable d’eux, il les avait supervisés pendant des mois et dire que Jane ai pu être un tueur en série était bien une chose difficile à dire.

- Mr Wainwright ? voulez-vous que je répète la question ?
- Non.

Il hésitait, devait-il dire la vérité où la masquer pour qu’il ai une chance de s’en sortir, au risque bien sûr qu’il soit le tueur en série. Il croisa le regard de Jane et comprit à cet instant en le voyant qu’il comptait coincer RJ, il était déterminé, tout comme l’équipe. Et il fallait qu’en temps que chef, il les soutienne même si pour cela, il devait rompre son serment et mentir.

- Mr Jane est quelqu’un de brisé par la mort de sa famille et il dort presque toujours au CBI, attraper le tueur en série est tout ce qui le motive. Ça peut se comprendre.

Anderson ne s’attendait visiblement pas à cette réponse, il pensait certainement avoir plus de soutient de sa part.

- Il est donc plutôt instable ?
- Non, simplement détruit par ce monstre qui a tué sa famille.

Le procureur esquissa une grimace, s’il commençait à faire la différence entre Jane et RJ, il n’allait pas s’en sortir.

- En tant qu’expert, pouvez-vous me dire s’il correspond au profil du tueur en série ?
- Il est aussi intelligent mais je pense que…
- Répondez par oui ou non.

Luther croisa le regard de Jane qui hocha discrètement la tête, lui donnant l’autorisation de le dire, ça pouvait paraître stupide mais son approbation l’encouragea.

- Oui, il a le profil comme un quart de la population.
- Ce sera tout.

Le procureur se rassit, mécontent de sa prestation, il comptait énormément sur le témoignage du boss du CBI et celui-ci n’avait pas du tout répondu comme il l’espérait. L’avocate de Jane se leva et se plaça devant Luther non sans avoir jeté un regard satisfait vers le procureur.

- Je n’aurais qu’une question vous concernant, que pensez-vous de Mr Jane sur le plan professionnel
- C’est un très bon élément, nous avons des tas de tueurs que nous n’aurions jamais eut sans lui. il est dévoué.
- Un homme dévoué à son travail, à la justice donc.
- Oui.
- Je n’ai rien d’autre à ajouter votre honneur.

Jane esquissa un sourire, un des hommes qu’il avait repéré tirait une tête bizarre, un regard empli de haine et de regard. Il observa ensuite Anderson qui lui jetait des coups d’œil discrets, enfin discret pour les gens normaux, en croisant le regard de Lisbon, il comprit qu’elle l’avait aussi repéré et qu’elle était certainement avec son portable en train de faire des recherches. Il avait vraiment une équipe formidable. Anderson, fit encore venir des personnes du CBI, des anciens clients en appuyant son passé de charlatan puis Cho fut appelé à la barre. Jane en riait d’avance, c’était un numéro à lui tout seul.

- Agent Cho, comment décrierez-vous l’accusé.
- Fiable, sincère, gentil.
- Un saint d’après vos dires c’est ça ? se moqua gentiment Anderson
- Nan, il utilise des moyens pour coincer des meurtriers qui sortent de l’ordinaire, pas souvent légaux d’ailleurs mais il en coince plus que n’importe qui. Il a la langue souvent bien pendu et dit pas forcement ce qu’on veut entendre mais il a toujours été la pour nous, dans toutes les situations et je sais qu’on peut compter sur lui en cas de problème.
- Il cache forcement des choses non ? son divorce par exemple ?
- Il n’avait pas envi qu’on fouille sa vie privée, il venait de perdre sa famille. Ça peut se comprendre.

Anderson fut quelque peu déconcerté par la froideur de l’agent.

- Il a déjà du vous mentir non ?
- Uniquement pour ne pas nous impliquer et il m’a sauvé la mise plus d’une fois.
- Vous connaissez réellement l’accusé où vous vous efforcez de le défendre ?
- Vous remettez mon expérience en question ?
- Non
- Alors arrêtez de me demander si je suis sûr.
- Je pense qu’on va s’arrêter là. On reprendra après une petite pause avec les autres collègues de l’accusé.

Les gens quittèrent la salle pendant que Jane était emmené dans une petite pièce pas très loin accompagné de son avocate. Les premières heures avaient été éprouvantes, il fallait garder l’attention et garder en mémoire l’objectif : le coincer. Vois défiler ces dizaines de personnes avait également remis Jane un peu en question, leurs avis n’étaient pas toujours plaisant où en sa faveur. Cela le remettait en question, les gens le considérer-t-il vraiment comme un possible tueur en série ?



a suivre ...

-> chapitre 10

Wow... Ca chauffe au tribunal... Mais j'adore

On sent bien la pression, l'atmosphère qui régne au sein d'un procès et j'imagine trop la scène avec tous ces personnages... Tu as super bien décrit le tout

Il m'agace trop ce procureur Anderson puis je ne le sens pas trop ce type Il fait tout pour montrer son image de "super-procureur" et pour enfoncer encore plus Jane ... Il m'énerve...

Je commence à apprécier l'avocate qui riposte pour montrer le bon côté de Jane et de montrer qui il est vraiment Puis l'équipe qui soutient Jane jusqu'au bout

Ca me surprend un peu que Wainwright change son témoignage sur Jane alors qu'il est du côté de la défense Je me méfie un peu mais je le remercie d'un côté pour avoir cloué le bec au procureur

Cho ! Cho est vraiment trop fort J'aime bien comment il décrit son ami comme quelqu'un de sincère, de fidèle, de gentil, que grâce à lui, ils ont réussis à arrêter des centaines de tueurs... Puis j'aime comment il envoie le proc' sur les roses ... Cho!!

Je pour que Jane soit innocenter puis j'espère entendre le témoignage de Lisbon car ce sera j'en suis sûre ça qui mettra en jeu, le sort de Jane non ?

VLS VLS VLS

Un procès qui débute sur les chapeaux de roues
Comme JA je me demande pourquoi Wainwright change son fusil d’épaule et finalement semble défendre Jane
J'aime le témoignage de Cho...fidèle à son image...
Maintenant comment va se dérouler la suite :bounce: :bounce: :bounce:

"arrêtez de me demander si je suis sûr" c'est du Cho tout craché ça !!

je suis vraiment désolé pour l'attente mais cette semaine a été plus que chargé pour moi, entre les devoirs coeff 4 et les compo en français, j'étais débordé.

bref, merci à ceux qui lisent et commentent

et voilà la suite



Psychopathe ou innocent ?
Chapitre 10 : le piégeur piégé.


L’audience avait repris et les gens se réinstallaient sur leurs sièges, conscient que ce procès risquait de durer bien plus longtemps que prévue. Le juge fit taire tout le monde et donna la parole au procureur. Celui-ci se leva et fit intervenir Van-Pelt puis Rigsby, leurs versions divergèrent peu, Grace expliqua les gens arrêtés et les vies sauvées grâce à Jane, Rigsby, lui, aborda sa gentillesse et son écoute. Les deux s’accordaient à dire qu’ils avaient passés de bons moments grâce à Jane et qu’il avait mis de l’ambiance dans le service, rendant les choses plus faciles.

Puis Anderson fit venir Lisbon à la barre, la jeune femme se leva anxieuse et se plaça à la barre sans oublier de faire un sourire à Jane, qu’elle savait bien plus stressé qu’elle.

- Agent Lisbon, vous êtes la plus proche de l’accusé, n’est-ce pas ?
- Probablement, oui.
- Vous confirmez vos nombreuses interventions pour lui éviter la prison où les problèmes.
- Jane est un ami et un enquêteur formidable, beaucoup de tueurs s’en seraient sortis sans lui. l’équipe en a besoin, c’est un fait irréfutable.
- Et vous ?
- Pardon ?
- Quelles sont vos relations avec l’accusé ?
- Je viens de vous le dire, c’est un ami.

Lisbon savait exactement où Anderson voulait en venir, il ne fallait pas qu’il entame le sujet où elle ne savait pas où ça mènerait.

- Selon certaines personnes, vous êtes bien plus proches.
- Selon d’autres, vous vous tapez votre secrétaire. Vous êtes donc bien placé pour comprendre que les rumeurs sont très fréquentes.

Jane étouffa un rire devant la répartie de Lisbon. Anderson afficha une tête contrarié pendant que Lisbon affichait une mine satisfaite.

- On va faire autrement, l’accusé est-il déjà venu chez vous ?
- Oui, comme mon équipe.
- A-t-il déjà dormi chez vous ?
- Ça lui est arrivé, oui.
- Où a-t-il dormi ?
- Sur le canapé.
- Je vous sens anxieuse ?
- La personne que j’admire le plus, qui m’a sorti des centaines de fois de situations les plus dangereuses les unes que les autres et qui m’a évité la prison à tord est accusé de meurtre alors oui, je suis anxieuse à l’idée qu’un petit procureur qui réquisitionne toutes nos enquêtes, qui a insisté pour celle-là et qui est surement payé par le véritable RJ parce qu’on relevé sur votre compte des virements trop importants puisse envoyer le seul homme capable de l’arrêter en prison.

Elle avait déballé tout ça d’un coup et Jane avait esquissé un sourire, c’était le signal, c’était à lui de jouer à présent. Anderson ne faisait pas le fier devant ces accusations, il avait du mal à trouver ces mots tandis que le juge l’observait en fronçant les sourcils.

- Anderson ?

Jane se leva, son avocate s’occupa de stopper les gardes et il se plaça devant le juge.

- Votre honneur, si je puis me permettre et avec votre respect, j’aimerais vous expliquez les dires de ma collègue.
- Allez-y
- Mais … intervint Anderson
- Silence !

Le juge commençait à voir ce que voulait faire Jane mais ne fit rien pour l’en empêcher, lui aussi avait eut vent qu’Anderson était corrompu et la théorie que venait d’annoncer l’agent Lisbon l’avait fortement intéressé.

- Nous savions pour sûr que le véritable RJ serait dans cette salle en ce moment mais qu’il aurait un complice, quelqu’un au pouvoir d’influencer le jury ou à l’intérieur de celui-ci pour implanter son avis.
- Intéressant, continuez.
- L’agent Lisbon et sa fantastique équipe ont mené une petite enquête et il s’avère qu’Anderson ne prenait nos affaires que lorsque le tueur en série avait frappé et qu’il devait faire de allers-retours dans le service.

Jane observait discrètement son suspect de tout à l’heure dans le ban des jurys. Il espérait que celui-ci se trahirait à un moment ou à un autre.

- De plus, continua Jane, il touche régulièrement des pots de vins mais le dernier est astronomique, cinq fois plus d’argent que d’habitude.
- Ce qui nous intéresse réellement c’est qui est ce tueur en série ?
- Lui.

Tout le publique se tourna vers le doigt pointé de Jane, l’homme brun et visiblement sans réaction n’eut le réflexe de regarder à sa droite et à sa gauche que bien après réveillant les sens d’observations de Jane.

- Argumentez.
- Saviez-vous que six des jurés n’ont pas pu venir ?
- Six ?
- Oui, deux sont morts et quatre autres n’ont pas pu venir pour des raisons diverses.
- Cela peut être un hasard

Jane esquissa un sourire en voyant le regard de l’homme se décomposer en haine, il le tenait, il le savait. Tout se jouait maintenant.

- Faites-les entrer.

Tout le monde se retourna, surpris et les quatre jurés de bases entrèrent dans la salle. Il était sur son terrain, il avait l’avantage, il le savait. RJ n’avait pas pris le risque de venir armé et il ne pouvait rien faire. Pour la première fois depuis bien longtemps, Jane avait l’avantage.

- Je peux les faire venir un à un à la barre mais ce serait un peu long, d’autant que notre procureur est corrompu.
- Hum, messieurs, madame, vous confirmez qu’on vous a demandé de ne pas venir ?
- Oui votre honneur, on a tous reçu de l’argent pour qu’on puisse ne pas venir et fournir des excuses valables si on refusait pour une quelconque, on nous a prévenue qu’on risquait la mort.
- Du chantage ?
- Oui, votre honneur.

Le juge regarda Jane avec un sourire, il était doué, il l’avait vu dès le début. Il avait réussi à prouver son innocence en quelques heures. Le juge ne pouvait plus compter que sur lui-même.

- Vous me demandez de vous croire sur parole Mr Jane, chose difficile vous comprenez.
- J’ai des faits, si vous voulez les entendre votre honneur.
- Allez-y

Jane inspira, il devait convaincre le juge maintenant s’il voulait avoir une chance de s’en sortir.

- Le juré que j’accuse, votre honneur, se nomme James Peter. Nous savons que c’est un faux nom qui nous a relié à un autre nom qui lui nous a conduit à des indices et des liens avec les victimes. Je ne détaille pas, c’est officiel et si c’est lui, on refera un procès.
- Comment comptez-vous me prouvez que c’est lui ?

Jane allait sortir le grand jeu mais il se stoppa, trop facile, cela avait était trop facile. Il s’attendait à maîtriser le procès mais à ce point là, c’était bien trop louche. Son regard se figea sur l’homme qu’il pensait être RJ, ce n’était pas lui. Toute la salle fixait à présent Jane, le regard vide. Il ne devait pas refaire la même erreur, son cerveau fonctionnait à pleins régime. RJ avait attendu qu’il s’engage dans cette voix pour le coincer, il ne pouvait pas revenir en arrière et toute la salle attendait sa preuve, il s’était fait piégé. Exactement comme la dernière fois. Ses yeux fixaient chaque personne présente dans la salle et tout d’un coup, chaque personne de ce procès lui parut louche.

- Mr Jane, je vous ai demandé de le prouver. J’attends vos faits et vos preuves.

Son souffle s’accéléra et son regard croisa celui du juge. Qu’allait-il répondre à ça ?


A suivre …

-> chapitre 11

pour le retournement de situation
La façon de Lisbon de répondre à Anderson
Mais maintenant que Jane sais que celui qu'il suspectait n'est pas RJ que va t-il faire ? :bounce: :bounce: :bounce: