Les démons du passé... ^
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Re: Les démons du passé... ^
Waouh, quel chapitre
les émotions, les gestes, les réactions, tout y est !
alors respect
et hâte de voir la suite :bounce:
les émotions, les gestes, les réactions, tout y est !
alors respect
et hâte de voir la suite :bounce:
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Les démons du passé... ^
Quel chapitre EXTRA !!!
J'adore tout ce chapitre entier qui me fait transporter dans l'univers dans un épisode de la série
Jane qui a suivit de loin Lisbon parce qu'il ressentait qu'elle se sentait coupable de la mort de la jeune fille, qu'elle était bouleversée et anéantit puis il se faisait du souci pour elle puis il avait peur qu'elle ne retombe dans l'alcool
Puis leur conversation sonne parfaitement avec celle qu'ils ont dans la série puis super bonne idée cette échange de rôle
- Jane qui dit qu'il serait vénéré le roi en Irlande, Saint Patrick... Puis Lisbon dit que ça ne le convient pas le mot saint et l'autre qui confirme, ça fait sourire
- Lisbon qui essaye de lire en Jane et qui arrive à le percer à jour ainsi que sa vraie personnalité à la perfection mais il fut triste quand elle évoque sa fille, Charlotte qu'elle aurait eu l'âge de Maria aujourd'hui Lisbon qui s'en veut de l'avoir blessé mais il ne lui en veut pas et il dit son prénom "Teresa"
J'aime la discution avec le fameux patron du Pub qui baptise le nom de son Irish Coffee : Teresa's coffee Jane qui rajoute que c'est une bonne idée et que ça rend hommage à ses origines irlandaises puis cette phrase m'a fait sourire encore plus
Qu'est-ce que j'aime ce O'Brian, je l'admire
Un chapitre avec toutes ces émotions, ces gestes, ces regards, ces sourires... La magie y est et on est dans TM !!!
RESPECT
J'adore tout ce chapitre entier qui me fait transporter dans l'univers dans un épisode de la série
Jane qui a suivit de loin Lisbon parce qu'il ressentait qu'elle se sentait coupable de la mort de la jeune fille, qu'elle était bouleversée et anéantit puis il se faisait du souci pour elle puis il avait peur qu'elle ne retombe dans l'alcool
Puis leur conversation sonne parfaitement avec celle qu'ils ont dans la série puis super bonne idée cette échange de rôle
- Jane qui dit qu'il serait vénéré le roi en Irlande, Saint Patrick... Puis Lisbon dit que ça ne le convient pas le mot saint et l'autre qui confirme, ça fait sourire
- Lisbon qui essaye de lire en Jane et qui arrive à le percer à jour ainsi que sa vraie personnalité à la perfection mais il fut triste quand elle évoque sa fille, Charlotte qu'elle aurait eu l'âge de Maria aujourd'hui Lisbon qui s'en veut de l'avoir blessé mais il ne lui en veut pas et il dit son prénom "Teresa"
J'aime la discution avec le fameux patron du Pub qui baptise le nom de son Irish Coffee : Teresa's coffee Jane qui rajoute que c'est une bonne idée et que ça rend hommage à ses origines irlandaises puis cette phrase m'a fait sourire encore plus
Puis O'Brian qui demande à Jane de prendre soin d'elle et Jane lui promit- Moi aussi ? s’immisça Jane comme à l’accoutumée. Je rêverais d’apprendre la danse folklorique irlandaise.
- Va y avoir du boulot, Paul Newman ! » le taquina O’Brian qui se tourna vers Lisbon en lui adressant un dernier clin d’œil complice.
Qu'est-ce que j'aime ce O'Brian, je l'admire
Un chapitre avec toutes ces émotions, ces gestes, ces regards, ces sourires... La magie y est et on est dans TM !!!
RESPECT
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Les démons du passé... ^
Mais diable !!! Comment fais-tu? :bounce:
Comment fais-tu pour pouvoir exprimer pile poil ma pensée quant à la relation Jane/Lisbon. Comment? Tu lis en moi n'est-ce pas???
Bref, comme d'habitude, l'écriture est tellement fluide, apaisante et précise, que je vais bientôt être à court d'adjectifs pour la qualifier...
Je pense, tout comme toi, que Jane ne se rend pas forcément compte de la capacité qu'a Lisbon à le comprendre et à lire en lui. Et je pense que lorsqu'elle lui montrera de quoi elle est capable, notre cher consultant se rendra compte à quel point il tient à cette femme.
Bref, magnifique moment avec le Teresa's Coffee...Une marque de fabrique que devrait bientôt inventer Bruno Heller (et tu pourras profiter d'un petit pactole avec tes droits d'auteurs ) Bon bref, je divague
Sincérité. Voilà, si je devais décrire en UN mot ce chapitre: Sincérité.
Je vois le TBC qui me plait beaucoup beaucoup, donc je vais attendre
Comment fais-tu pour pouvoir exprimer pile poil ma pensée quant à la relation Jane/Lisbon. Comment? Tu lis en moi n'est-ce pas???
Bref, comme d'habitude, l'écriture est tellement fluide, apaisante et précise, que je vais bientôt être à court d'adjectifs pour la qualifier...
Je pense, tout comme toi, que Jane ne se rend pas forcément compte de la capacité qu'a Lisbon à le comprendre et à lire en lui. Et je pense que lorsqu'elle lui montrera de quoi elle est capable, notre cher consultant se rendra compte à quel point il tient à cette femme.
Bref, magnifique moment avec le Teresa's Coffee...Une marque de fabrique que devrait bientôt inventer Bruno Heller (et tu pourras profiter d'un petit pactole avec tes droits d'auteurs ) Bon bref, je divague
Sincérité. Voilà, si je devais décrire en UN mot ce chapitre: Sincérité.
Je vois le TBC qui me plait beaucoup beaucoup, donc je vais attendre
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Les démons du passé... ^
quel chapitre...
Les danses irlandaises...bon dans un pub ça ne le fait pas forcément...mais chez moi ça provoque toujours une réaction épidermique (tout comme la musique celte...si en plus tu y ajoutes un bagpipe alors ...ça y est je vais me réécouter "amazing grace" pour la 10 millionième fois et revoir le spectacle de Lord of the dance )
Je vais reprendre une phrase de mococoa qui résume ce que je pense moi aussi...c'est fou les pensées que génère ton texte
Et cette connivence entre O’Brian et le duo Jane/Lisbon...
C'est toujours un plaisir de te lire, tu as un talent indéniable pour l'écriture qui fait qu'on ne s'ennuie jamais en parcourant tes textes...on en redemande
Si je te dis que j'ai aimé ton chapitre...me croiras-tu
J'attends la suite... :bounce: :bounce: :bounce:
Les danses irlandaises...bon dans un pub ça ne le fait pas forcément...mais chez moi ça provoque toujours une réaction épidermique (tout comme la musique celte...si en plus tu y ajoutes un bagpipe alors ...ça y est je vais me réécouter "amazing grace" pour la 10 millionième fois et revoir le spectacle de Lord of the dance )
Je vais reprendre une phrase de mococoa qui résume ce que je pense moi aussi...c'est fou les pensées que génère ton texte
Je pense, tout comme toi, que Jane ne se rend pas forcément compte de la capacité qu'a Lisbon à le comprendre et à lire en lui. Et je pense que lorsqu'elle lui montrera de quoi elle est capable, notre cher consultant se rendra compte à quel point il tient à cette femme.
Et cette connivence entre O’Brian et le duo Jane/Lisbon...
C'est toujours un plaisir de te lire, tu as un talent indéniable pour l'écriture qui fait qu'on ne s'ennuie jamais en parcourant tes textes...on en redemande
Si je te dis que j'ai aimé ton chapitre...me croiras-tu
J'attends la suite... :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Les démons du passé... ^
Alors je dois dire que je ne lis plus vraiment de fics
Mais j'aime beaucoup ta petite fic, très fluide, très littéraire (il t'est d'ailleurs resté quelque chose , moi c'est parti, emporté par le vent... )
En tout cas ça donne vraiment envie qu'il y ait un jour une discussion franche comme ça dans la série, ce qui fait cruellement défaut à mon goût
La tirade de Lisbon m'a fait pensé à un autre personnage d'une autre série que j'adore
()
Comme les autres j'apprécie ton personnage Irlandais et me conforte à l'idée qu'il faut qu'il y ait un jour un petit personnage comme ça qui intervienne sur la relation Jane/Lisbon (tu veux pas soumettre tes idées à Bruno )
Donc VLS
Mais j'aime beaucoup ta petite fic, très fluide, très littéraire (il t'est d'ailleurs resté quelque chose , moi c'est parti, emporté par le vent... )
En tout cas ça donne vraiment envie qu'il y ait un jour une discussion franche comme ça dans la série, ce qui fait cruellement défaut à mon goût
La tirade de Lisbon m'a fait pensé à un autre personnage d'une autre série que j'adore
()
Comme les autres j'apprécie ton personnage Irlandais et me conforte à l'idée qu'il faut qu'il y ait un jour un petit personnage comme ça qui intervienne sur la relation Jane/Lisbon (tu veux pas soumettre tes idées à Bruno )
Donc VLS
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Les démons du passé... ^
Je commence par découvrir tes écrits par une fic en cours, je dois être un peu maso moi qui ne supporte pas d'attendre mais ça y est je me lance. Je ne sais pas dans quoi mais c'est ça la vie non.
Ah oui puis une fic centrée sur Lisbon, ça ne peut que me plaire, car je l'aime bien ma petite Lisbon avec ses défauts et ses qualités, c'est une femme forte au coeur tendre. Un soutien exemplaire à Jane. Bref, il serait peut être temps que je lise au lieu d'écrire.
Ah oui et j'ai une prédisposition à faire des coms sans queue ni tête, à parler aux personnages, à évoquer des trucs sans aucun rapport (notamment mon bon vieux Maurice, je ne sais pas si tu le connaitras). Milles excuses pour ceci et pour mes fautes.
Chapitre 1:
Oh !!! A peine quelques ligne de lu et je suis déjà sous le charme de ton écriture, de tes descriptions de lieux, des sentiments que tu fais passer. Pfff, toi tu es du genre dämon et enjoy, je vais devenir accro à tes écrits et après j'attendrai la suite comme une droguée en manque (c'est pas moi qui le dit, c'est juste qu'on me l'a remarqué). Bon continuons, en plus tu vas déchirer mon petit coeur de fan de Lisbonnette, je le sens. J'ai déjà envie de lui faire un gros calin.
En lisant l'histoire de Maria, on ne peut que penser au passé de Lisbon. Pff, ça va faire mal je le sens. Qu'est ce que je disais, le Flashback m'a tué. J'ai retenu mon souffle jusqu'au "Nonnnnnnnnnnn", tes mots font à chaque fois tilt et tu pousses les bons boutons pour que j'arrive à vire la scène sans soucis, je me crois devant mon poste ou mon ordi avec les images qui défilent au fur et à mesure de ma lecture.
Punaise, je suis à fond dans ton histoire et dans quelques instants il n'y aura plus rien. Ne jamais lire des fics en cours, jamais.
Au punaise, un pub irlandais et l'alcool qui coule à flot. Car c'est sur que pour résister à une bonne guiness, ou à une bonne cuite, le pub est de surcroit le pub irlandais n'est pas le meilleur endroit. Qu'est ce que j'aime les pubs pour leurs ambiances, la joies qu'il y a dedans.
Chapitre 2:
Oh j'adore ta description des pubs, c'est tellement ça. J'ai l'impression d'y être de voir toute cette chaleur humaine, ses rires qui fusent d'un coté, une conversation endiablée d'un autre, et la Guiness qui coule à flot avec des serveurs débordés.
Ca y est, je sens que je vais aimer ce personnage bien à toi. Il arrive à redonner quelque peu le sourire à Lisbonette et ça vaut tout l'or du monde pour moi. Et puis, j'aime bien la boutade sur les yeux bleus. Tiens Caly va nous faire du Jisbon, c'est bien étonnant tout ça
Je retrouve entre Lisbon et ce cher patron quelque chose que l'on voit souvent entre Lisbon et Jane:: les petites taquineries qui vont bien et qui me laisse un stupide sourire sur mon visage.
Punaise, je crois que j'ai eu la même réaction que Lisbon quand il a évoqué le fait qu'il soit flic. J'aime bien le coup du médium. Bien sur, ça me rappelle une certaine personne bon il est un peu plus vieux et n'a pas les yeux bleus mais il est doté d'un bon sens de l'observation mais qu'est ce que je l'aime ce personnage. Je l'AIME.
Ah Lisbon aussi d'ailleurs. Comment ne pas aimer un type comme ça et puis il lui change les idées au moins.
Oh Jane qui débarque aussi tôt, je m'y attendais pas. Et il a toujours la réplique qui fait mouche. Ou plutôt tu arrives à reproduire les petites phrases qui font mouches et qui sonnent tellement Jane. Punaise celui là, il peut passer du mec le plus détestable, enquiquineur au possible à un mec se souciant de ses amis et n'oubliant jamais d'être un soutien quel qu'il soit.
C'est dans ces moments là que je ne sais plus quoi penser de lui, est ce qu'il fait ça car il veut se faire pardonner et donc ne pas risquer de se la mettre à dos et de perdre des infos sur RJ ou est ce que c'est bien sincère. Mais là je suis plus sur un questionnement dans la série que sur ta fic.
Punaise, il est quand même chiant Jane, là le coup avec l'alcool même si je peux le comprendre, je le déteste, il est trop intrusif, elle a envie d'être seule, laisse la tranquille. Et je suis sure qu'elle est aussi responsable que toi, toute façon c'est pas mieux toi avec ta sacrosainte vengeance.
Bon peut être qu'il faudrait que je lise tout avant de mettre mes commentaires car tu viens d'exprimer ce que je viens de dire beaucoup mieux que moi.
Oh ça c'est la meilleure un Irish Coffee sans Whisky alors que le Whisky irlandais est tellement bon. Punaise, tu vois je l'aime bien car lui sans trop la froisser lui évite de retomber dans ses vieux démons alors que Jane tout ce qu'il arrive à faire c'est de la brusquer. Il faut la caresser dans le sens du poil notre chère Lisbon.
Non non, ce n'est pas possible cher O'Brian ne prend pas le parti de Jane, si non c'est trop facile. Ah mais il est intelligent ce O'Brian et beaucoup plus que Jane.
Oh punaise, la fin est émouvante à souhait, Lisbon qui ne peut pas partir qui a besoin de cette ambiance, de Jane, de O'Brian pour ne pas sombrer et qui se rend compte de sa presque erreur. Pff, faut la consoler là, c'est pas possible de la laisser pleurer sans rien faire. Pour une fois, Jane laisse ton coté enquiquineur et peur de s'engager dans une relation quelque qu'elle soit pour prendre Lisbonette dans tes bras ou la réconforter du moins.
Chapitre 3:
Tu commences fort avec les pensées de Jane. Quelle belle déclaration je trouve pour Lisbon, pour cette femme. J'aime voir l'admiration de Jane pour Lisbon, pour une fois ce n'est pas lui qui est au centre, il est celui qui voit les choses et non l'acteur et tout ce que tu lui as fait penser est une vrai Ôde à ma Lisbonette que j'adore et tellement vrai. Juste une question d'où est venue l'idée que Lisbon soit une ancienne alcoolique, c'est l'histoire du tiroir avec la bouteille de téquila qu'elle referme?
Bon bien sur tu déjoues tout ce que j'avais prévu, en ne faisant pas réagir Jane mais en le laissant observer quoique parfois même souvent c'est ce qu'il fait de mieux car on sait ce que ça fait quand monsieur agit. Punaise il est quand même ch.ant Jane, et je comprend parfaitement la lassitude de Lisbon dans ce moment là. Elle a un sacré courage de le supporter.
Lisbon va mieux, elle a repris les taquineries avec Jane Oh et l'inversion des rôles entre Jane et Lisbon, c'est un coup de génie. Lisbon qui se ressaisit petit à petit, qui devient plus sure d'elle et l'estocade à la fin. Du grand art. Et Jane qui doit être quelque peu déboussolé par cette dernière phrase.
Et je ne suis pas folle (bon si puisque c'est ta fic) mais je doute autant qu'elle de ce postulat. Bon d'accord c'est ta Lisbon et pas celle de la série mais elle se rapproche et je suis sure que Lisbon doute autant que moi. Enfin bref, passons.
Oh mais c'est qu'elle est douée notre Lisbon pour lire en Jane et son discours fait mal au coeur pour tout les deux car cet échec n'est pas de leur faute même s'ils s'en veulent. Ils se ressemblent tellement d'une certaine manière et la lecture de Jane que vient de faire Lisbon, nous le montre encore plus. Et je déteste que Jane soit aussi sec avec elle, c'est lui qui l'a cherché, c'est de sa faute et voilà Lisbon qui se sent coupable. Punaise c'est trop facile et c'est toujours comme ça. Monsieur Jane a le droit de faire mal, de dire ce qu'il pense mais les autres ne doivent rien lui dire, surtout pas le froisser. Mince, Jane assume c'est toi qui a commencé avec ce jeu, bien fait pour toi et heureusement qu'il ne lui en veut pas. Ca serait le monde à l'envers sinon.
Oh et O'Brian qui revient. Je l'aime beaucoup, beaucoup (je sais je l'ai déjà dit mais qu'est ce que tu veux je ne peux pas m'en empêcher). Et un Teresa's Coffee ça doit pas être si mauvais. Oh et le coup de Paul Newman, sacré clin d'oeil à leur conversation antérieure. Ca sera leur petit secret. Bon je m'aperçois à chaque fois que ce que je dis, tu le dis au paragraphe précédent en mieux. Oui j'avais dit que je lirais un gros bout avant mais je peux pas m'empêcher de réagir sur le vif et ça donne des trucs comme ça.
Oh j'aime beaucoup la dernière pensée de O'Brian même si je redoute le pire et j'espère le revoir un peu aussi.
C'est très angst comme fic et moi qui n'accroche pas trop, là je dois dire que je m'éclate à la lire. Bon ton écriture aide beaucoup, c'est un régal à lire.
Bon je crois que je ne vais pas plus t'embêter mais je vais lire la suite avec plaisir quand elle arrivera.
Ah oui puis une fic centrée sur Lisbon, ça ne peut que me plaire, car je l'aime bien ma petite Lisbon avec ses défauts et ses qualités, c'est une femme forte au coeur tendre. Un soutien exemplaire à Jane. Bref, il serait peut être temps que je lise au lieu d'écrire.
Ah oui et j'ai une prédisposition à faire des coms sans queue ni tête, à parler aux personnages, à évoquer des trucs sans aucun rapport (notamment mon bon vieux Maurice, je ne sais pas si tu le connaitras). Milles excuses pour ceci et pour mes fautes.
Chapitre 1:
Oh !!! A peine quelques ligne de lu et je suis déjà sous le charme de ton écriture, de tes descriptions de lieux, des sentiments que tu fais passer. Pfff, toi tu es du genre dämon et enjoy, je vais devenir accro à tes écrits et après j'attendrai la suite comme une droguée en manque (c'est pas moi qui le dit, c'est juste qu'on me l'a remarqué). Bon continuons, en plus tu vas déchirer mon petit coeur de fan de Lisbonnette, je le sens. J'ai déjà envie de lui faire un gros calin.
En lisant l'histoire de Maria, on ne peut que penser au passé de Lisbon. Pff, ça va faire mal je le sens. Qu'est ce que je disais, le Flashback m'a tué. J'ai retenu mon souffle jusqu'au "Nonnnnnnnnnnn", tes mots font à chaque fois tilt et tu pousses les bons boutons pour que j'arrive à vire la scène sans soucis, je me crois devant mon poste ou mon ordi avec les images qui défilent au fur et à mesure de ma lecture.
Punaise, je suis à fond dans ton histoire et dans quelques instants il n'y aura plus rien. Ne jamais lire des fics en cours, jamais.
Au punaise, un pub irlandais et l'alcool qui coule à flot. Car c'est sur que pour résister à une bonne guiness, ou à une bonne cuite, le pub est de surcroit le pub irlandais n'est pas le meilleur endroit. Qu'est ce que j'aime les pubs pour leurs ambiances, la joies qu'il y a dedans.
Chapitre 2:
Oh j'adore ta description des pubs, c'est tellement ça. J'ai l'impression d'y être de voir toute cette chaleur humaine, ses rires qui fusent d'un coté, une conversation endiablée d'un autre, et la Guiness qui coule à flot avec des serveurs débordés.
Ca y est, je sens que je vais aimer ce personnage bien à toi. Il arrive à redonner quelque peu le sourire à Lisbonette et ça vaut tout l'or du monde pour moi. Et puis, j'aime bien la boutade sur les yeux bleus. Tiens Caly va nous faire du Jisbon, c'est bien étonnant tout ça
Je retrouve entre Lisbon et ce cher patron quelque chose que l'on voit souvent entre Lisbon et Jane:: les petites taquineries qui vont bien et qui me laisse un stupide sourire sur mon visage.
Punaise, je crois que j'ai eu la même réaction que Lisbon quand il a évoqué le fait qu'il soit flic. J'aime bien le coup du médium. Bien sur, ça me rappelle une certaine personne bon il est un peu plus vieux et n'a pas les yeux bleus mais il est doté d'un bon sens de l'observation mais qu'est ce que je l'aime ce personnage. Je l'AIME.
Ah Lisbon aussi d'ailleurs. Comment ne pas aimer un type comme ça et puis il lui change les idées au moins.
Oh Jane qui débarque aussi tôt, je m'y attendais pas. Et il a toujours la réplique qui fait mouche. Ou plutôt tu arrives à reproduire les petites phrases qui font mouches et qui sonnent tellement Jane. Punaise celui là, il peut passer du mec le plus détestable, enquiquineur au possible à un mec se souciant de ses amis et n'oubliant jamais d'être un soutien quel qu'il soit.
C'est dans ces moments là que je ne sais plus quoi penser de lui, est ce qu'il fait ça car il veut se faire pardonner et donc ne pas risquer de se la mettre à dos et de perdre des infos sur RJ ou est ce que c'est bien sincère. Mais là je suis plus sur un questionnement dans la série que sur ta fic.
Punaise, il est quand même chiant Jane, là le coup avec l'alcool même si je peux le comprendre, je le déteste, il est trop intrusif, elle a envie d'être seule, laisse la tranquille. Et je suis sure qu'elle est aussi responsable que toi, toute façon c'est pas mieux toi avec ta sacrosainte vengeance.
Bon peut être qu'il faudrait que je lise tout avant de mettre mes commentaires car tu viens d'exprimer ce que je viens de dire beaucoup mieux que moi.
Oh ça c'est la meilleure un Irish Coffee sans Whisky alors que le Whisky irlandais est tellement bon. Punaise, tu vois je l'aime bien car lui sans trop la froisser lui évite de retomber dans ses vieux démons alors que Jane tout ce qu'il arrive à faire c'est de la brusquer. Il faut la caresser dans le sens du poil notre chère Lisbon.
Non non, ce n'est pas possible cher O'Brian ne prend pas le parti de Jane, si non c'est trop facile. Ah mais il est intelligent ce O'Brian et beaucoup plus que Jane.
Oh punaise, la fin est émouvante à souhait, Lisbon qui ne peut pas partir qui a besoin de cette ambiance, de Jane, de O'Brian pour ne pas sombrer et qui se rend compte de sa presque erreur. Pff, faut la consoler là, c'est pas possible de la laisser pleurer sans rien faire. Pour une fois, Jane laisse ton coté enquiquineur et peur de s'engager dans une relation quelque qu'elle soit pour prendre Lisbonette dans tes bras ou la réconforter du moins.
Chapitre 3:
Tu commences fort avec les pensées de Jane. Quelle belle déclaration je trouve pour Lisbon, pour cette femme. J'aime voir l'admiration de Jane pour Lisbon, pour une fois ce n'est pas lui qui est au centre, il est celui qui voit les choses et non l'acteur et tout ce que tu lui as fait penser est une vrai Ôde à ma Lisbonette que j'adore et tellement vrai. Juste une question d'où est venue l'idée que Lisbon soit une ancienne alcoolique, c'est l'histoire du tiroir avec la bouteille de téquila qu'elle referme?
Bon bien sur tu déjoues tout ce que j'avais prévu, en ne faisant pas réagir Jane mais en le laissant observer quoique parfois même souvent c'est ce qu'il fait de mieux car on sait ce que ça fait quand monsieur agit. Punaise il est quand même ch.ant Jane, et je comprend parfaitement la lassitude de Lisbon dans ce moment là. Elle a un sacré courage de le supporter.
Lisbon va mieux, elle a repris les taquineries avec Jane Oh et l'inversion des rôles entre Jane et Lisbon, c'est un coup de génie. Lisbon qui se ressaisit petit à petit, qui devient plus sure d'elle et l'estocade à la fin. Du grand art. Et Jane qui doit être quelque peu déboussolé par cette dernière phrase.
Et je ne suis pas folle (bon si puisque c'est ta fic) mais je doute autant qu'elle de ce postulat. Bon d'accord c'est ta Lisbon et pas celle de la série mais elle se rapproche et je suis sure que Lisbon doute autant que moi. Enfin bref, passons.
Oh mais c'est qu'elle est douée notre Lisbon pour lire en Jane et son discours fait mal au coeur pour tout les deux car cet échec n'est pas de leur faute même s'ils s'en veulent. Ils se ressemblent tellement d'une certaine manière et la lecture de Jane que vient de faire Lisbon, nous le montre encore plus. Et je déteste que Jane soit aussi sec avec elle, c'est lui qui l'a cherché, c'est de sa faute et voilà Lisbon qui se sent coupable. Punaise c'est trop facile et c'est toujours comme ça. Monsieur Jane a le droit de faire mal, de dire ce qu'il pense mais les autres ne doivent rien lui dire, surtout pas le froisser. Mince, Jane assume c'est toi qui a commencé avec ce jeu, bien fait pour toi et heureusement qu'il ne lui en veut pas. Ca serait le monde à l'envers sinon.
Oh et O'Brian qui revient. Je l'aime beaucoup, beaucoup (je sais je l'ai déjà dit mais qu'est ce que tu veux je ne peux pas m'en empêcher). Et un Teresa's Coffee ça doit pas être si mauvais. Oh et le coup de Paul Newman, sacré clin d'oeil à leur conversation antérieure. Ca sera leur petit secret. Bon je m'aperçois à chaque fois que ce que je dis, tu le dis au paragraphe précédent en mieux. Oui j'avais dit que je lirais un gros bout avant mais je peux pas m'empêcher de réagir sur le vif et ça donne des trucs comme ça.
Oh j'aime beaucoup la dernière pensée de O'Brian même si je redoute le pire et j'espère le revoir un peu aussi.
C'est très angst comme fic et moi qui n'accroche pas trop, là je dois dire que je m'éclate à la lire. Bon ton écriture aide beaucoup, c'est un régal à lire.
Bon je crois que je ne vais pas plus t'embêter mais je vais lire la suite avec plaisir quand elle arrivera.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Les démons du passé... ^
bonsoir à tous mes chers amis! (ou "chères amies" devrais-je dire me semble-t-il? )
Eh bien, eh bien, euh...oups...gloups....pssssssssss....WAHOU!! Aoutch...
Voilà dans quel état j'erre (j'avoue un peu facile celui-là ) après vos splendides comm.
Place aux réponses et remerciements:
Alors, comme je risque d'être très prise ce we, je ne pourrais peut-être pas me connecter avant samedi ou dimanche. Aussi ai-je pensé vous livrer le chapitre 4 ce soir (en fait, il y en aura 6...et non 4 comme prévu au début mais je me suis laissé emporter ), et je surtout je ne voudrais pas laisser certaines lectrices addict en total manque, ce serait inhumain (hein Daidi?) Biz à tous et bonne lecture!
___________________________________________________________________________________________________
Chapitre 4: illusions.
En sortant du pub, Jane et Lisbon constatèrent que, malgré l’heure tardive, la chaleur était loin d’avoir diminué. Pour tout dire le temps s’était alourdi, rendant l’air encore plus pesant que pendant la journée. En outre, Lisbon avait tellement erré sans avoir la notion du temps qu’ils se trouvaient à présent à l’autre bout de Sacramento, assez éloignés du bâtiment fédéral.
« Je suppose que vous ne m’avez pas filée avec votre vieux tacot, fit la brunette en se tournant vers son voisin.
- Encore et toujours ce ton méprisant quand vous parlez de ma chère DS, déplora Jane une main dans la poche. Votre méconnaissance de l’élégance et du raffinement me désole.
- C’est oui ou c’est non ? le coupa-t-elle excédée.
- En effet, j’ai laissé mon véhicule sur le parking du CBI. Nous pouvons néanmoins prendre le bus.
- Je préfèrerais marcher, si vous le voulez bien. »
Jane l’invita gracieusement à le précéder et tous deux reprirent la route d’un bon pas. Bien qu’ils croisèrent encore quelques passants, les rues s’étaient considérablement vidées, donnant à nos deux enquêteurs une sensation de calme loin du brouhaha quotidien.
Ils demeurèrent quelques temps sans parler, profitant simplement de la présence de l’autre et resongeant tous deux à l’étrange soirée qu’ils venaient de passer.
« Que croyez-vous qu’il va arriver à Julia ? demanda timidement Lisbon au bout d’un moment, toujours en regardant droit devant elle.
- Eh bien, je suppose qu’elle va être placée en foyer d’accueil où elle bénéficiera d’un soutien psychologique. Elle devra d’abord surmonter les faits violents qu’elle a connus, les accepter pour pouvoir les dépasser et commencer à se reconstruire.
- Elle est toute seule à présent, regretta Lisbon qui resongea à la difficulté pour cette fillette de vivre sans sa sœur ainée tant chérie.
- C’est vrai mais je crois que dans le fond, Maria avait raison. » lâcha simplement Jane, toujours les mains dans les poches.
A ces mots, Lisbon stoppa net son avancée et se tourna vers le mentaliste, lui jetant un regard outré.
« La mort de Maria est certes un immense choc pour la petite mais c’est peut-être aussi l’occasion de faire table rase de tout ce détestable passé, tenta d’expliquer posément Jane qui sentait son amie sur la défensive.
- Donc, selon vous, cette gamine a eu raison de se faire sauter la cervelle !
- Ce n’est pas ce que j’ai dit, corrigea-t-il en levant son index devant le visage de Térésa. J’avance simplement l’idée que Julia, totalement isolée, a peut-être plus de chance de tomber dans une famille aimante. Si Maria avait été en prison, la petite aurait gardé l’espoir de retrouver un jour sa sœur et n’aurait jamais vraiment pu aller de l’avant. »
Lisbon soupira d’exaspération, outrée par ce qu’elle entendait. Néanmoins, elle avait à ses côtés un Jane qui conservait son calme et elle ne souhaitait pas se laisser aller contre lui à une colère aveugle qui n’avait pas lieu d’être ce soir. Elle inspira profondément et reprit la route, décidée à poursuivre le débat le plus paisiblement possible.
« Donc vous estimez que le sacrifice de Maria ne sera pas vain.
- Il ne doit pas l’être en tout cas. » déclara Jane, soulagé de ne pas voir déferler sur lui toute la haine refoulée de son équipière.
Ils arrivèrent au bout de la rue et débouchèrent sur l’avenue principale où la circulation était déjà plus dense. Ils s’arrêtèrent au passage piéton, attendant que le signal passe au vert.
« Comment faites-vous ? demanda Lisbon d’une voix douce en se tournant vers celui qui se tenait debout à ses côtés.
- Quoi donc ?
- Pour mettre de la distance entre vous et toute cette horreur ? Pour gérer ce à quoi nous avons assisté cet après-midi ?
- Vous oubliez que j’ai vu pire. » répondit Jane le plus sérieusement du monde.
Tous deux se dévisagèrent de nouveau : en voyant l’air grave qu’arborait son équipier, Lisbon se gifla mentalement pour son manque de tact. Elle avait été tellement bouleversée par la situation qu’elle ne savait plus très bien où elle en était, allant jusqu’à prononcer involontairement des mots malheureux.
Jane ne sembla pas lui en tenir rigueur : quand le feu pour piéton passa au vert, il posa simplement sa main dans le dos de Térésa pour l’inviter à traverser l’avenue. Arrivés de l’autre côté, ils reprirent leur progression vers le CBI, situé encore à une bonne distance.
« Je suis maladroite ce soir dans mon discours, fit remarquer la jeune femme tout en marchant.
- ça ne fait rien, je vous en ai fait voir de bien plus difficiles n’est-ce pas ? »
Une fois encore, Jane désamorçait une situation délicate à l’aide d’un sourire et d’un bon mot. Lisbon le remercia d’un regard tandis qu’ils poursuivaient leur promenade paisiblement.
« Vous arrive-t-il parfois de vous demander ce que serait votre vie…dans d’autres circonstances ? demanda-t-elle un peu hésitante.
- Vous voulez dire, dans un monde parallèle où les aliens seraient les maîtres du monde ? » esquiva-t-il habilement en plaisantant.
Malgré elle et malgré la peine qui pesait sur son âme, la jeune femme ne put s’empêcher d’esquisser à son tour un petit sourire devant les gamineries de son consultant ; elle savait pourtant qu’il s’agissait d’une pirouette de plus pour éviter de lui répondre. Mais elle poursuivit, en obstinée qu’elle était.
« Non, je veux dire…sans les drames que vous avez connus, sans les épreuves qui ont fait de vous l’homme que vous êtes.
- En général, j’évite de me poser la question, j’aurais bien trop peur de m’imaginer en avocat d’affaire coincé ou en surfeur professionnel idolâtré et traqué par les paparazzis, répondit-il narquois.
- Ne pouvez-vous pas être sérieux une minute ? s’insurgea-t-elle.
- Et vous ? Comment imaginez-vous votre autre vie ? » contra-t-il en la dévisageant.
Une fois encore, il se défilait et retournait la situation à son avantage, pour éviter d’affronter l’image qu’il renvoyait de lui. Lisbon le connaissait bien et en d’autres circonstances, elle se serait mise en colère, l’accusant de fuir lâchement la conversation dès que celle-ci devenait trop personnelle. Mais après ce que Jane avait accompli pour elle ce soir, après l’analyse plus que troublante qu’elle avait faite de lui au pub, elle ne pouvait lui en vouloir de redresser quelque peu autour de lui les remparts qu’elle avait passablement affaiblis. Aussi décida-t-elle de jouer la carte de la franchise : après tout, les masques étaient tombés plus d’une fois ce soir.
« Je rêve parfois de ne plus être confrontée à toute cette douleur et à tous ces crimes odieux, avoua-t-elle en levant la tête pour regarder le ciel étoilé. Entendez-moi bien, j’adore mon métier et je suis fière de contribuer même humblement à rendre cette ville plus sûre. Mais, je me dis que je pourrais moi aussi avoir une vie plus calme. »
A ses côtés, Jane laissa échapper un petit rire discret, qui ressemblait plus à un léger soupir.
« Vous me trouvez ridicule ? lui demanda-t-elle, un peu inquiète.
- Pas du tout, la rassura-t-il très sincèrement. C’est juste que je vous imagine mal dans un jardin ensoleillé avec un bouquet de fleurs sur la table et des petits chatons dans un panier.
- Sans aller jusqu’à cette image d’Epinal, disons simplement que j’aimerais pouvoir avoir autre chose dans ma vie que les meurtres et les tarés. »
Jane n’eut pas le temps de répondre que leur attention fut attirée par des ricanements. Un peu plus loin, dans un abribus, une jeune femme se trouvait importunée par deux hommes de toute évidence ivres. Ils n’avaient pas l’air bien méchants mais on ne savait jamais comment pouvait évoluer ce genre de situation.
« Hoho, ceux-là n’ont pas vraiment l’air de chatons dans un panier, plaisanta Jane reportant son regard sur son équipière qui portait déjà sa main sur son badge.
- Restez-là ! » se contenta-t-elle d’ordonner avant de se diriger d’un pas alerte vers l’abribus vitré.
Jane la regarda partir et éprouva une immense satisfaction à la voir toujours aussi dévouée à la justice. Il aurait été vraiment dommage qu’elle finisse ce soir à peu près dans le même état que les deux énergumènes qu’elle s’apprêtait à remettre en place.
« Allez M’dme, vous n’allez pas prendre ce bus mal famé, dit gaiment l’un des joyeux lurons à la jeune femme blonde assise sur le banc, un peu inquiète. Ce n’est pas très prudent !
- Ben c’est sûr, acquiesça son acolyte, tout aussi éméché. On va vous ramener, nous !
- Non ça ira, déclina poliment l’inconnue, franchement mal à l’aise.
- Excusez-moi, il y a un problème ici ? s’interposa Lisbon d’un ton courtois mais néanmoins assuré.
- Hey, Bart ! Regarde le joli petit lot qui arrive ! s’exclama le premier ivrogne.
- Voyons, on ne parle pas comme ça aux dames, frérot, fit le plus grand d’un air faussement scandalisé avant de se tourner vers la brunette. Bonsoir poupée !
- Messieurs, je vais vous demander de partir et de cesser d’importuner Madame, poursuivit la flic nullement impressionnée, tout en arborant son insigne.
- Oh ! Mais on ne l’ennuie pas du tout, on lui proposait simplement de la raccompagner chez elle, fit le premier homme en levant les mains.
- Je ne pense pas qu’elle ait besoin de votre aide et je crois qu’elle vous a clairement demandé de la laisser tranquille, répliqua Lisbon.
- Et vous, vous n’avez pas peur toute seule dans les rues la nuit venue ? prononça le plus grand d’une voix lascive un peu trop expressive.
- Ne vous faites pas de souci pour moi, ironisa-t-elle en tirant un peu sa veste pour dévoiler son holster. Allez messieurs, ne m’obligez pas à vous embarquer pour tapage nocturne sur la voie publique. Passez votre chemin.
- Ouh, j’adore ! s’exclama l’un des ivrognes en s’approchant de Lisbon avec un air de séducteur. Une femme flic armée et au caractère de feu, c’est sexy !
- Cela peut aussi être dangereux, fit-elle bien plus sèchement en posant sa main sur le buste de l’individu pour l’empêcher d’avancer plus près. Croyez-moi, vous feriez mieux de partir, et vite ! »
Cette fois, la jeune femme avait parlé d’un ton sans appel et arborait un regard noir qui glaça quelque peu son interlocuteur : de toute évidence, les deux ivrognes comprirent qu’ils n’avaient pas intérêt à insister.
« Allez Bart, laisse tomber, fit le second en passant son bras autour du cou de son frère. Allons finir notre soirée au Rook’s bar.
- Sage décision. » conclut Lisbon sans les lâcher du regard.
Ledit Bart jeta un dernier regard à la flic, et finit par se ranger à l’avis de son frère. Tous deux reprirent la route en titubant et passèrent devant Jane qui s’était approché malgré l’ordre de sa patronne.
« Vous allez bien ? demanda Lisbon à l’inconnue de l’abribus.
- Oui, oui, merci beaucoup, fit celle-ci en se passant la main sur le front. Ils n’ont rien fait de mal mais je n’étais pas très à l’aise.
- C’est compréhensible, commenta l’agent fédéral. Tenez je crois que voilà votre autocar. »
Effectivement à peine quelques secondes plus tard un bus jaune stoppa devant elles et la jeune femme blonde put monter à l’intérieur, après avoir encore une fois remercié sa sauveuse.
Après s’être assurée que tout était rentré dans l’ordre, Lisbon se retourna un peu vivement et failli percuter Jane, qui se trouvait juste derrière elle : elle ne l’avait pas entendu approcher.
Malgré leur grande proximité, ni l’un ni l’autre ne bougea. Jane la contemplait, plongeant dans ses yeux émeraude, tout en arborant un beau sourire qui surprit quelque peu la jeune femme.
« Pourquoi souriez-vous ainsi ? finit-elle par demander sans pour autant se reculer.
- Parce que j’aime avoir raison, répondit-il de son ton plaisantin habituel. Vous ne pourriez pas être quelqu’un d’autre que la brave et généreuse agent Lisbon, toujours soucieuse de la justice et prête à défendre les plus démunis.
- Je suppose que cela exclut d’office les fleurs et les chatons, rebondit-elle avec amusement en baissant furtivement la tête, contrainte de reconnaître une fois de plus que son impossible consultant avait vu juste.
- En effet ! »
Une fois encore, leurs yeux se croisèrent et ils ne purent rompre de suite le contact qui les unissait alors. Ces deux là se côtoyaient depuis si longtemps qu’il leur était devenu coutumier d’échanger plus de choses en un simple regard qu’avec de longs flots de paroles. Pourtant, il y avait quelque chose d’indéfinissable dans la scène qui se jouait devant l’abribus. Un frisson imperceptible parcourut la colonne vertébrale de la jeune femme tandis que Jane eut un instant le souffle coupé. Cela fut tellement furtif que la flic comme le consultant crurent avoir rêvé. Après quelques secondes, l’un comme l’autre prirent conscience de la trop grande proximité dans laquelle ils se trouvaient et firent chacun un pas en arrière, restaurant les distances raisonnables habituelles.
D’un signe de tête, Jane invita sa partenaire à reprendre la route, ce qu’elle accepta volontiers.
TBC (of course! )
Eh bien, eh bien, euh...oups...gloups....pssssssssss....WAHOU!! Aoutch...
Voilà dans quel état j'erre (j'avoue un peu facile celui-là ) après vos splendides comm.
Place aux réponses et remerciements:
- Spoiler:
- Jiisbon: comme toujours, ton enthousiasme fait chaud au coeur, merci ma chère! "émotions, gestes, réactions"..en effet, je tente de rendre ce coktail dans mes écrits et j'ai tjs peur (surtout ici où l'action est parfois reléguée au 2nd plan ) de tomber dans la psychologique de novice...Donc merci infiniment de me rassurer.
JA (puisqu'il faut t'appeler ainsi, t'as raison c'est plus court! ). J'ai tjs droit à de merveilleux comm de ta part et je t'en remercie vraiment. En plus tu parfaitement analyser mes pensées et celles que j'ai tenté de retranscrire à travers mon texte. Je vois que cet O'Brian a plu à plusieurs d'entre vous...tant mieux, moi aussi je l'adore ce bon papy! "La magie y est et on est dans TM ": bon ben, écoute, je fais mes valises pour LA et je propose de remplacer Mr Heller n'est-ce pas??
Vraiment merci infiniment; comme à chaque fois...
mococoa: "Comment? Tu lis en moi n'est-ce pas??? ": cela doit être à force de fréquenter les faux médiums...je me janise! (beau néologisme hein?). Oui je suis absolument persuadée que le personnage de Lisbon s'avère être bcp plus complexe que ce qu'on imagine! Pour les droits d'auteur, je n'ai guère d'espoir malheureusement, cet amateur de Heller va tout garder pour lui à coup sûr! Gros bisous à très vite.
Johel: ah "Amazing Grace"..
tu sais que j'ai failli mettre le lien youtube pour le chapitre 3 (pour souligner la tristesse de Lisbon), puis je me suis dit que cela n'allait pas avec la fin... gros gros biz ma chère Johel et merci encore/
alamanga: le fait que tu prennes du temps pour lire ma fic est un honneur ma chère ala...merci! Eh oui, la liitérature est une passion donc forcément dans mes écrits, je me laisse aller...ravie de ne pas vous décevoir. Je suis aussi de ton avis: il manque un peu actuellement dans la série une réelle confrontation entre nos deux héros, mais je reste persuadée que Heller sait ce qu'il fait! (bon quand je vois qu'il rprvoit de remettre- Spoiler:
- Erica dans les pattes de Janounet, suis pas si sûre finalement ! )"La tirade de Lisbon m'a fait pensé à un autre personnage d'une autre série que j'adore"--> ah ben mince, moi qui espérait être inédite? de quelle série s'agit-il?
Quant à soumettre des idées à Bruno Heller, bien sûr! je lui en parlerai la prochaine fois que je croiserai au rayon boucherie
Merci encore et au plasir de te retrouver ensuite!
Daidi: daidi, daidi... que dire après un tel comm?
Moi qui suis habituée à poster des messages de 10 plombes, je suis jalouse de ta super analyse! J'adore vraiment tous tes petits apartés (surtout ne change rien, ton style est vivifiant!! ). c'est vrai que je n'avais pas encore eu l'honneur de t'avoir pour lectrice, je suis absolument ravie que tu te sois risquée à te confronter à ma plume troublée!
Alors franchement, me mettre sur le même plan que Damon et enjoy..je suis tombée de ma chaise! Mais n'exagérons rien, elles sont toutes 2 des maîtres dans l'art de la fic Mentalist (entre autres) et jamais je n'aurais espéré que qq1 me compare à elles.
Ton engouement pour les pub m'a fait rire: je n'y suis moi-même jamais entrée!
Daidi, fine lectrice ; tu as relevé tous les indices que j'avais éparpillés (yeux bleus, perspicacité d'O Brian qui rappelle bien sûr Jane...)
"Et je suis sure qu'elle est aussi responsable que toi, toute façon c'est pas mieux toi avec ta sacrosainte vengeance": J'adore te voir parler aux personnages! en effet jane est le plus mal placé pour lui faire des reproches (d'ailleurs je pense que tu vas aimer à ce sujet une scène du chapitre 5, à venir ).
le Irish coffee sans whisky: c'est vrai, j'avoue que j'ai osé!
Mais j'ai trouvé le geste symbolique et touchant!
"d'où est venue l'idée que Lisbon soit une ancienne alcoolique, c'est l'histoire du tiroir avec la bouteille de téquila qu'elle referme?" --> l'ancien alccolisme de Lisbon est largement évoquée dans l'épisode 1x03 ainsi que dans le 2x03, quand le psy Carmen, (qui trouve Jane "saint d'esprit" ne l'oublions pas celle-là ) évoque le pbm avec Térésa.
POur la réaction "passive" de Jane, en efet j'ai souhaité surprendre le lecteur: tout donnait l'impression qu'il allait lui faire un bon discours, voire peut-être la rabrouer ou même l'hypnotiser mais j'ai plutôt voulu lui faire faire ce qu'il fait tout le temps: écouter et analyser la situation. Il laisse à Lisbon le temps qu'il n'accorde pas tjs aux autres.
le retour d'O'Brian? : bizarrement, je crois avoir compris que tu aimais ce personnage!
"Bon je crois que je ne vais pas plus t'embêter": rectification; un commentaire aussi analythique et passionnant que le tien ne me DERANGE JAMAIS!!! même si (je sdirais même "surtout si") il doit y avoir critique, j'adore débattre et partager des opinions sur un texte donc c'est vraiment un plaisir extrême d'avoir un tel message de ta part! (je me sens moins seule en plus, je en suis plus la seule barge qui fait des comm de 40 pages dans les fics! ) Merci merci/
Alors, comme je risque d'être très prise ce we, je ne pourrais peut-être pas me connecter avant samedi ou dimanche. Aussi ai-je pensé vous livrer le chapitre 4 ce soir (en fait, il y en aura 6...et non 4 comme prévu au début mais je me suis laissé emporter ), et je surtout je ne voudrais pas laisser certaines lectrices addict en total manque, ce serait inhumain (hein Daidi?) Biz à tous et bonne lecture!
___________________________________________________________________________________________________
Chapitre 4: illusions.
En sortant du pub, Jane et Lisbon constatèrent que, malgré l’heure tardive, la chaleur était loin d’avoir diminué. Pour tout dire le temps s’était alourdi, rendant l’air encore plus pesant que pendant la journée. En outre, Lisbon avait tellement erré sans avoir la notion du temps qu’ils se trouvaient à présent à l’autre bout de Sacramento, assez éloignés du bâtiment fédéral.
« Je suppose que vous ne m’avez pas filée avec votre vieux tacot, fit la brunette en se tournant vers son voisin.
- Encore et toujours ce ton méprisant quand vous parlez de ma chère DS, déplora Jane une main dans la poche. Votre méconnaissance de l’élégance et du raffinement me désole.
- C’est oui ou c’est non ? le coupa-t-elle excédée.
- En effet, j’ai laissé mon véhicule sur le parking du CBI. Nous pouvons néanmoins prendre le bus.
- Je préfèrerais marcher, si vous le voulez bien. »
Jane l’invita gracieusement à le précéder et tous deux reprirent la route d’un bon pas. Bien qu’ils croisèrent encore quelques passants, les rues s’étaient considérablement vidées, donnant à nos deux enquêteurs une sensation de calme loin du brouhaha quotidien.
Ils demeurèrent quelques temps sans parler, profitant simplement de la présence de l’autre et resongeant tous deux à l’étrange soirée qu’ils venaient de passer.
« Que croyez-vous qu’il va arriver à Julia ? demanda timidement Lisbon au bout d’un moment, toujours en regardant droit devant elle.
- Eh bien, je suppose qu’elle va être placée en foyer d’accueil où elle bénéficiera d’un soutien psychologique. Elle devra d’abord surmonter les faits violents qu’elle a connus, les accepter pour pouvoir les dépasser et commencer à se reconstruire.
- Elle est toute seule à présent, regretta Lisbon qui resongea à la difficulté pour cette fillette de vivre sans sa sœur ainée tant chérie.
- C’est vrai mais je crois que dans le fond, Maria avait raison. » lâcha simplement Jane, toujours les mains dans les poches.
A ces mots, Lisbon stoppa net son avancée et se tourna vers le mentaliste, lui jetant un regard outré.
« La mort de Maria est certes un immense choc pour la petite mais c’est peut-être aussi l’occasion de faire table rase de tout ce détestable passé, tenta d’expliquer posément Jane qui sentait son amie sur la défensive.
- Donc, selon vous, cette gamine a eu raison de se faire sauter la cervelle !
- Ce n’est pas ce que j’ai dit, corrigea-t-il en levant son index devant le visage de Térésa. J’avance simplement l’idée que Julia, totalement isolée, a peut-être plus de chance de tomber dans une famille aimante. Si Maria avait été en prison, la petite aurait gardé l’espoir de retrouver un jour sa sœur et n’aurait jamais vraiment pu aller de l’avant. »
Lisbon soupira d’exaspération, outrée par ce qu’elle entendait. Néanmoins, elle avait à ses côtés un Jane qui conservait son calme et elle ne souhaitait pas se laisser aller contre lui à une colère aveugle qui n’avait pas lieu d’être ce soir. Elle inspira profondément et reprit la route, décidée à poursuivre le débat le plus paisiblement possible.
« Donc vous estimez que le sacrifice de Maria ne sera pas vain.
- Il ne doit pas l’être en tout cas. » déclara Jane, soulagé de ne pas voir déferler sur lui toute la haine refoulée de son équipière.
Ils arrivèrent au bout de la rue et débouchèrent sur l’avenue principale où la circulation était déjà plus dense. Ils s’arrêtèrent au passage piéton, attendant que le signal passe au vert.
« Comment faites-vous ? demanda Lisbon d’une voix douce en se tournant vers celui qui se tenait debout à ses côtés.
- Quoi donc ?
- Pour mettre de la distance entre vous et toute cette horreur ? Pour gérer ce à quoi nous avons assisté cet après-midi ?
- Vous oubliez que j’ai vu pire. » répondit Jane le plus sérieusement du monde.
Tous deux se dévisagèrent de nouveau : en voyant l’air grave qu’arborait son équipier, Lisbon se gifla mentalement pour son manque de tact. Elle avait été tellement bouleversée par la situation qu’elle ne savait plus très bien où elle en était, allant jusqu’à prononcer involontairement des mots malheureux.
Jane ne sembla pas lui en tenir rigueur : quand le feu pour piéton passa au vert, il posa simplement sa main dans le dos de Térésa pour l’inviter à traverser l’avenue. Arrivés de l’autre côté, ils reprirent leur progression vers le CBI, situé encore à une bonne distance.
« Je suis maladroite ce soir dans mon discours, fit remarquer la jeune femme tout en marchant.
- ça ne fait rien, je vous en ai fait voir de bien plus difficiles n’est-ce pas ? »
Une fois encore, Jane désamorçait une situation délicate à l’aide d’un sourire et d’un bon mot. Lisbon le remercia d’un regard tandis qu’ils poursuivaient leur promenade paisiblement.
« Vous arrive-t-il parfois de vous demander ce que serait votre vie…dans d’autres circonstances ? demanda-t-elle un peu hésitante.
- Vous voulez dire, dans un monde parallèle où les aliens seraient les maîtres du monde ? » esquiva-t-il habilement en plaisantant.
Malgré elle et malgré la peine qui pesait sur son âme, la jeune femme ne put s’empêcher d’esquisser à son tour un petit sourire devant les gamineries de son consultant ; elle savait pourtant qu’il s’agissait d’une pirouette de plus pour éviter de lui répondre. Mais elle poursuivit, en obstinée qu’elle était.
« Non, je veux dire…sans les drames que vous avez connus, sans les épreuves qui ont fait de vous l’homme que vous êtes.
- En général, j’évite de me poser la question, j’aurais bien trop peur de m’imaginer en avocat d’affaire coincé ou en surfeur professionnel idolâtré et traqué par les paparazzis, répondit-il narquois.
- Ne pouvez-vous pas être sérieux une minute ? s’insurgea-t-elle.
- Et vous ? Comment imaginez-vous votre autre vie ? » contra-t-il en la dévisageant.
Une fois encore, il se défilait et retournait la situation à son avantage, pour éviter d’affronter l’image qu’il renvoyait de lui. Lisbon le connaissait bien et en d’autres circonstances, elle se serait mise en colère, l’accusant de fuir lâchement la conversation dès que celle-ci devenait trop personnelle. Mais après ce que Jane avait accompli pour elle ce soir, après l’analyse plus que troublante qu’elle avait faite de lui au pub, elle ne pouvait lui en vouloir de redresser quelque peu autour de lui les remparts qu’elle avait passablement affaiblis. Aussi décida-t-elle de jouer la carte de la franchise : après tout, les masques étaient tombés plus d’une fois ce soir.
« Je rêve parfois de ne plus être confrontée à toute cette douleur et à tous ces crimes odieux, avoua-t-elle en levant la tête pour regarder le ciel étoilé. Entendez-moi bien, j’adore mon métier et je suis fière de contribuer même humblement à rendre cette ville plus sûre. Mais, je me dis que je pourrais moi aussi avoir une vie plus calme. »
A ses côtés, Jane laissa échapper un petit rire discret, qui ressemblait plus à un léger soupir.
« Vous me trouvez ridicule ? lui demanda-t-elle, un peu inquiète.
- Pas du tout, la rassura-t-il très sincèrement. C’est juste que je vous imagine mal dans un jardin ensoleillé avec un bouquet de fleurs sur la table et des petits chatons dans un panier.
- Sans aller jusqu’à cette image d’Epinal, disons simplement que j’aimerais pouvoir avoir autre chose dans ma vie que les meurtres et les tarés. »
Jane n’eut pas le temps de répondre que leur attention fut attirée par des ricanements. Un peu plus loin, dans un abribus, une jeune femme se trouvait importunée par deux hommes de toute évidence ivres. Ils n’avaient pas l’air bien méchants mais on ne savait jamais comment pouvait évoluer ce genre de situation.
« Hoho, ceux-là n’ont pas vraiment l’air de chatons dans un panier, plaisanta Jane reportant son regard sur son équipière qui portait déjà sa main sur son badge.
- Restez-là ! » se contenta-t-elle d’ordonner avant de se diriger d’un pas alerte vers l’abribus vitré.
Jane la regarda partir et éprouva une immense satisfaction à la voir toujours aussi dévouée à la justice. Il aurait été vraiment dommage qu’elle finisse ce soir à peu près dans le même état que les deux énergumènes qu’elle s’apprêtait à remettre en place.
« Allez M’dme, vous n’allez pas prendre ce bus mal famé, dit gaiment l’un des joyeux lurons à la jeune femme blonde assise sur le banc, un peu inquiète. Ce n’est pas très prudent !
- Ben c’est sûr, acquiesça son acolyte, tout aussi éméché. On va vous ramener, nous !
- Non ça ira, déclina poliment l’inconnue, franchement mal à l’aise.
- Excusez-moi, il y a un problème ici ? s’interposa Lisbon d’un ton courtois mais néanmoins assuré.
- Hey, Bart ! Regarde le joli petit lot qui arrive ! s’exclama le premier ivrogne.
- Voyons, on ne parle pas comme ça aux dames, frérot, fit le plus grand d’un air faussement scandalisé avant de se tourner vers la brunette. Bonsoir poupée !
- Messieurs, je vais vous demander de partir et de cesser d’importuner Madame, poursuivit la flic nullement impressionnée, tout en arborant son insigne.
- Oh ! Mais on ne l’ennuie pas du tout, on lui proposait simplement de la raccompagner chez elle, fit le premier homme en levant les mains.
- Je ne pense pas qu’elle ait besoin de votre aide et je crois qu’elle vous a clairement demandé de la laisser tranquille, répliqua Lisbon.
- Et vous, vous n’avez pas peur toute seule dans les rues la nuit venue ? prononça le plus grand d’une voix lascive un peu trop expressive.
- Ne vous faites pas de souci pour moi, ironisa-t-elle en tirant un peu sa veste pour dévoiler son holster. Allez messieurs, ne m’obligez pas à vous embarquer pour tapage nocturne sur la voie publique. Passez votre chemin.
- Ouh, j’adore ! s’exclama l’un des ivrognes en s’approchant de Lisbon avec un air de séducteur. Une femme flic armée et au caractère de feu, c’est sexy !
- Cela peut aussi être dangereux, fit-elle bien plus sèchement en posant sa main sur le buste de l’individu pour l’empêcher d’avancer plus près. Croyez-moi, vous feriez mieux de partir, et vite ! »
Cette fois, la jeune femme avait parlé d’un ton sans appel et arborait un regard noir qui glaça quelque peu son interlocuteur : de toute évidence, les deux ivrognes comprirent qu’ils n’avaient pas intérêt à insister.
« Allez Bart, laisse tomber, fit le second en passant son bras autour du cou de son frère. Allons finir notre soirée au Rook’s bar.
- Sage décision. » conclut Lisbon sans les lâcher du regard.
Ledit Bart jeta un dernier regard à la flic, et finit par se ranger à l’avis de son frère. Tous deux reprirent la route en titubant et passèrent devant Jane qui s’était approché malgré l’ordre de sa patronne.
« Vous allez bien ? demanda Lisbon à l’inconnue de l’abribus.
- Oui, oui, merci beaucoup, fit celle-ci en se passant la main sur le front. Ils n’ont rien fait de mal mais je n’étais pas très à l’aise.
- C’est compréhensible, commenta l’agent fédéral. Tenez je crois que voilà votre autocar. »
Effectivement à peine quelques secondes plus tard un bus jaune stoppa devant elles et la jeune femme blonde put monter à l’intérieur, après avoir encore une fois remercié sa sauveuse.
Après s’être assurée que tout était rentré dans l’ordre, Lisbon se retourna un peu vivement et failli percuter Jane, qui se trouvait juste derrière elle : elle ne l’avait pas entendu approcher.
Malgré leur grande proximité, ni l’un ni l’autre ne bougea. Jane la contemplait, plongeant dans ses yeux émeraude, tout en arborant un beau sourire qui surprit quelque peu la jeune femme.
« Pourquoi souriez-vous ainsi ? finit-elle par demander sans pour autant se reculer.
- Parce que j’aime avoir raison, répondit-il de son ton plaisantin habituel. Vous ne pourriez pas être quelqu’un d’autre que la brave et généreuse agent Lisbon, toujours soucieuse de la justice et prête à défendre les plus démunis.
- Je suppose que cela exclut d’office les fleurs et les chatons, rebondit-elle avec amusement en baissant furtivement la tête, contrainte de reconnaître une fois de plus que son impossible consultant avait vu juste.
- En effet ! »
Une fois encore, leurs yeux se croisèrent et ils ne purent rompre de suite le contact qui les unissait alors. Ces deux là se côtoyaient depuis si longtemps qu’il leur était devenu coutumier d’échanger plus de choses en un simple regard qu’avec de longs flots de paroles. Pourtant, il y avait quelque chose d’indéfinissable dans la scène qui se jouait devant l’abribus. Un frisson imperceptible parcourut la colonne vertébrale de la jeune femme tandis que Jane eut un instant le souffle coupé. Cela fut tellement furtif que la flic comme le consultant crurent avoir rêvé. Après quelques secondes, l’un comme l’autre prirent conscience de la trop grande proximité dans laquelle ils se trouvaient et firent chacun un pas en arrière, restaurant les distances raisonnables habituelles.
D’un signe de tête, Jane invita sa partenaire à reprendre la route, ce qu’elle accepta volontiers.
TBC (of course! )
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Les démons du passé... ^
je te trouve très sadique de t'arrêter là
un chapitre qui conserve la bonne ambiance et la magnifique amitié entre Jane et Lisbon, chose qui n'est pas si évidente que ça.
je te félicite encore une fois pour ce chapitre digne d'un écrivain et je suis sincère
alors, c'est avec une grande impatience que j'attends cette suite, qui sera, j'en suis sûre, aussi bien que celle_là.
un chapitre qui conserve la bonne ambiance et la magnifique amitié entre Jane et Lisbon, chose qui n'est pas si évidente que ça.
je te félicite encore une fois pour ce chapitre digne d'un écrivain et je suis sincère
alors, c'est avec une grande impatience que j'attends cette suite, qui sera, j'en suis sûre, aussi bien que celle_là.
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Les démons du passé... ^
Superbe moment entre Jane et Lisbon...
Pourquoi on a pas droit à ça dans la série
Notre chère Lisbon qui ne peut s'empêcher de jouer les "redresseuse de torts" avec Jane toujours en retrait ...
Quand au final...Il ne se passe rien...mais en même temps il se passe tellement de choses...
Quand je commence à lire un de tes textes je suis littéralement scotchée devant mon écran...Il n'y a que les bons bouquins qui me font cet effet en règle générale (il suffit de demander à mon compagnon combien de fois il doit m'appeler quand je suis plongée dans la lecture d'un livre qui me passionne )
pour cette histoire
Pourquoi on a pas droit à ça dans la série
Notre chère Lisbon qui ne peut s'empêcher de jouer les "redresseuse de torts" avec Jane toujours en retrait ...
Quand au final...Il ne se passe rien...mais en même temps il se passe tellement de choses...
Quand je commence à lire un de tes textes je suis littéralement scotchée devant mon écran...Il n'y a que les bons bouquins qui me font cet effet en règle générale (il suffit de demander à mon compagnon combien de fois il doit m'appeler quand je suis plongée dans la lecture d'un livre qui me passionne )
pour cette histoire
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Re: Les démons du passé... ^
Pour répondre à ta question, le personnage ne se situe pas très loin La petite rousse dans mon kitCalypsoh a écrit:"La tirade de Lisbon m'a fait pensé à un autre personnage d'une autre série que j'adore"--> ah ben mince, moi qui espérait être inédite? de quelle série s'agit-il?
Elle n'a pas sorti de réplique réellement comme ça, mais c'est tout à fait le style de son personnage de le faire Donc tu m'as vraiment ravie
Pour ton nouveau chapitre, alors là tu m'as fait un peu, beaucoup, passionnément (à la folie ) sourire sur ça:
J'en souris bêtement encore rien qu'en le mettant (surtout "le surfeur professionnel idolâtré" un jour dans la série, ils nous le font, je dis pas non )En général, j’évite de me poser la question, j’aurais bien trop peur de m’imaginer en avocat d’affaire coincé ou en surfeur professionnel idolâtré et traqué par les paparazzis, répondit-il narquois.
Et j'oubliais ça :
Bon ben là c'est au grand châtain juste à côté de la petite rousse qu tu m'as fait penséVous voulez dire, dans un monde parallèle où les aliens seraient les maîtres du monde ? » esquiva-t-il habilement en plaisantant.
Et que dire de ça :
Pourtant, il y avait quelque chose d’indéfinissable dans la scène qui se jouait devant l’abribus. Un frisson imperceptible parcourut la colonne vertébrale de la jeune femme tandis que Jane eut un instant le souffle coupé. Cela fut tellement furtif que la flic comme le consultant crurent avoir rêvé. Après quelques secondes, l’un comme l’autre prirent conscience de la trop grande proximité dans laquelle ils se trouvaient et firent chacun un pas en arrière, restaurant les distances raisonnables habituelles.
C'est que j'imagine tellement la scène , c'est tout à fait le genre de situation que j'aime, dans les séries, les films ou la vraie vie
Comme je rêve d'avoir vraiment une belle scène comme ça
Et puis le fait que Jane mette sa main derrière le dos de Lisbon, je l'avais déjà remarqué depuis longtemps et ça me fait bêtement devant mon écran (et après ils nous disent qu'il n'y a rien et qu'il n'y aura pas de Jisbon )
Voilà, sinon j'apprécie toujours autant ton écriture, j'aimerais tant écrire aussi joliment
V.L.S.
alamanga- Red John
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Re: Les démons du passé... ^
Bon j'arrive un peu après la bataille...
J'ai bien vu que tu avais posté hier soir, mais le retour de soirée n'aidant pas, je ne me jugeais pas assez nette pour pouvoir profiter des bienfaits de ton écriture...
Quoiqu'il en soit, je me rattrape ce matin. Au boulot certes, mon boss ne serait pas super ravi, mais diantre! J'ai vraiment eu raison.
Une suite à ta hauteur j'ai envie de dire.
Des taquineries, des défenses qui se redressent, de la compréhension mutuelle, des private jokes (notamment celle du surfeur australien poursuivi par les paparazzi.. )
Mais alors ces deux phrases...
Les masques sont bel et bien tombés...et avec une subtilité digne de nos deux personnages favoris.
Quelle complicité tu nous retranscris là. Complicité de pensées, d'attentions mutuelles, de tendresse masquée, et de carapaces hautement forgées.
Ma chère Caly, encore une fois, j'attends la suite.
Et pour tout ça...merci.
J'ai bien vu que tu avais posté hier soir, mais le retour de soirée n'aidant pas, je ne me jugeais pas assez nette pour pouvoir profiter des bienfaits de ton écriture...
Quoiqu'il en soit, je me rattrape ce matin. Au boulot certes, mon boss ne serait pas super ravi, mais diantre! J'ai vraiment eu raison.
Une suite à ta hauteur j'ai envie de dire.
Des taquineries, des défenses qui se redressent, de la compréhension mutuelle, des private jokes (notamment celle du surfeur australien poursuivi par les paparazzi.. )
Mais après ce que Jane avait accompli pour elle ce soir, après l’analyse plus que troublante qu’elle avait faite de lui au pub, elle ne pouvait lui en vouloir de redresser quelque peu autour de lui les remparts qu’elle avait passablement affaiblis. Aussi décida-t-elle de jouer la carte de la franchise : après tout, les masques étaient tombés plus d’une fois ce soir.
Mais alors ces deux phrases...
Les masques sont bel et bien tombés...et avec une subtilité digne de nos deux personnages favoris.
Quelle complicité tu nous retranscris là. Complicité de pensées, d'attentions mutuelles, de tendresse masquée, et de carapaces hautement forgées.
Ma chère Caly, encore une fois, j'attends la suite.
Et pour tout ça...merci.
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
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Localisation : Dans mes rêves
Re: Les démons du passé... ^
Je te rassure Mococoa, c'est moi qui arrive après la bataille
Bon, retournons à nos moutons...
Je suis d'accord avec Jiisbon sur un point : Tu es sadique de t'arrêter là
Mais tu nous offres un super beau moment Jane/Lisbon, quelque chose qu'on n'a pas - ou pas encore - eu dans la série et là vraiment, tu m'as bluffé
Tu dis :
Des taquineries, plaisanteries, auto-défenses, regards, gestes, situations... Tout y est vraiment que je m'y crois vraiment dans un épisode de TM
Ce passage-là m'a fait trop sourire
Puis la fin...
C'est ce genre de scène que j'aime tant et qui me laisse en haleine rien que dans les séries, dans les films ou dans les romans
Tout au long de ce chapitre, j'avais le sourire aux lèvres en oubliant tous mes tracas que j'ai eu durant la semaine et pour ça, vraiment, je te dis
Bon, retournons à nos moutons...
Je suis d'accord avec Jiisbon sur un point : Tu es sadique de t'arrêter là
Mais tu nous offres un super beau moment Jane/Lisbon, quelque chose qu'on n'a pas - ou pas encore - eu dans la série et là vraiment, tu m'as bluffé
Tu dis :
Eh ben, je trouve que ce n'est pas bête comme idée comme ça je ne crois pas que Simon Baker pourra résister à ton scénario et à ton charme à la française "Ouhlàlà""La magie y est et on est dans TM ": bon ben, écoute, je fais mes valises pour LA et je propose de remplacer Mr Heller n'est-ce pas??
Des taquineries, plaisanteries, auto-défenses, regards, gestes, situations... Tout y est vraiment que je m'y crois vraiment dans un épisode de TM
Ce passage-là m'a fait trop sourire
Je n'ai pas pu m'empêcher de revoir dans ma tête, les images de ce "surfeur australien professionnel idolâtré" que je... Ouhlàlà Si Bruno Heller nous met ce surfeur idyllique dans la série, je dis OUI OUI OUIEn général, j’évite de me poser la question, j’aurais bien trop peur de m’imaginer en avocat d’affaire coincé ou en surfeur professionnel idolâtré et traqué par les paparazzis, répondit-il narquois.
Puis la fin...
My God... J'adoreUne fois encore, leurs yeux se croisèrent et ils ne purent rompre de suite le contact qui les unissait alors. Ces deux là se côtoyaient depuis si longtemps qu’il leur était devenu coutumier d’échanger plus de choses en un simple regard qu’avec de longs flots de paroles. Pourtant, il y avait quelque chose d’indéfinissable dans la scène qui se jouait devant l’abribus. Un frisson imperceptible parcourut la colonne vertébrale de la jeune femme tandis que Jane eut un instant le souffle coupé. Cela fut tellement furtif que la flic comme le consultant crurent avoir rêvé. Après quelques secondes, l’un comme l’autre prirent conscience de la trop grande proximité dans laquelle ils se trouvaient et firent chacun un pas en arrière, restaurant les distances raisonnables habituelles.
C'est ce genre de scène que j'aime tant et qui me laisse en haleine rien que dans les séries, dans les films ou dans les romans
Je plussois Alamanga sur ce point-làEt puis le fait que Jane mette sa main derrière le dos de Lisbon, je l'avais déjà remarqué depuis longtemps et ça me fait bêtement devant mon écran (et après ils nous disent qu'il n'y a rien et qu'il n'y aura pas de Jisbon )
Tout au long de ce chapitre, j'avais le sourire aux lèvres en oubliant tous mes tracas que j'ai eu durant la semaine et pour ça, vraiment, je te dis
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
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Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Les démons du passé... ^
JisbonAddict a écrit:Je te rassure Mococoa, c'est moi qui arrive après la bataille
Bon, retournons à nos moutons...
Je suis d'accord avec Jiisbon sur un point : Tu es sadique de t'arrêter là
Mais tu nous offres un super beau moment Jane/Lisbon, quelque chose qu'on n'a pas - ou pas encore - eu dans la série et là vraiment, tu m'as bluffé
Tu dis :Eh ben, je trouve que ce n'est pas bête comme idée comme ça je ne crois pas que Simon Baker pourra résister à ton scénario et à ton charme à la française "Ouhlàlà""La magie y est et on est dans TM ": bon ben, écoute, je fais mes valises pour LA et je propose de remplacer Mr Heller n'est-ce pas??
Des taquineries, plaisanteries, auto-défenses, regards, gestes, situations... Tout y est vraiment que je m'y crois vraiment dans un épisode de TM
Ce passage-là m'a fait trop sourireJe n'ai pas pu m'empêcher de revoir dans ma tête, les images de ce "surfeur australien professionnel idolâtré" que je... Ouhlàlà Si Bruno Heller nous met ce surfeur idyllique dans la série, je dis OUI OUI OUIEn général, j’évite de me poser la question, j’aurais bien trop peur de m’imaginer en avocat d’affaire coincé ou en surfeur professionnel idolâtré et traqué par les paparazzis, répondit-il narquois.
Puis la fin...My God... J'adoreUne fois encore, leurs yeux se croisèrent et ils ne purent rompre de suite le contact qui les unissait alors. Ces deux là se côtoyaient depuis si longtemps qu’il leur était devenu coutumier d’échanger plus de choses en un simple regard qu’avec de longs flots de paroles. Pourtant, il y avait quelque chose d’indéfinissable dans la scène qui se jouait devant l’abribus. Un frisson imperceptible parcourut la colonne vertébrale de la jeune femme tandis que Jane eut un instant le souffle coupé. Cela fut tellement furtif que la flic comme le consultant crurent avoir rêvé. Après quelques secondes, l’un comme l’autre prirent conscience de la trop grande proximité dans laquelle ils se trouvaient et firent chacun un pas en arrière, restaurant les distances raisonnables habituelles.
C'est ce genre de scène que j'aime tant et qui me laisse en haleine rien que dans les séries, dans les films ou dans les romansJe plussois Alamanga sur ce point-làEt puis le fait que Jane mette sa main derrière le dos de Lisbon, je l'avais déjà remarqué depuis longtemps et ça me fait bêtement devant mon écran (et après ils nous disent qu'il n'y a rien et qu'il n'y aura pas de Jisbon )
Tout au long de ce chapitre, j'avais le sourire aux lèvres en oubliant tous mes tracas que j'ai eu durant la semaine et pour ça, vraiment, je te dis
difficile de passer après un tel commentaire, alors je plussois tout ce que dit JA
c'était encore une fois un super chapitre, de tendres moments entre nos héros, des confidences, des regards qui en disent long
il me tarde donc de lire la suite, car comme les autres, je te trouve sadique de couper à un moment pareil
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Les démons du passé... ^
Bijour tout le monde....
comme d'habitude je constate que j'ai eu droit de votre part a des comm tous plus adorables les uns que les autres
Je remarque également que la plupart d'entre vous à relever mon petit clin d'oeil à Monsieur Baker en mentionnant un certain "surfeur professionnel idolâtré"..comme je le pensais, vos yeux de lynx ont saisi la référence au vol! (quoique l'évocation de l'avocat d'affaire coincé n'était pas anodine non plus, mais un petit clin d'oeil également au rôle de Simon dans la série le Protecteur! )
Jisbon: Jisbon un jour, Jisbon toujours..moi sadique? POint du tout chère amie. Disons simplement que je fais mariner le lecteur (c'est quoi la nuance? ). Je suis d'accord avec toi, rien n'est plus précieux selon moi que cette amitié profonde et complexe entre les 2 personnages...Merci pour ton comm et à très vite pour la suite
Bon trêve de blabla...je vous poste sans plus attendre l'avant dernier chapitre (eh oui, il faut bien que cela se termine ). Il s'agit ici de mettre un point final à cette longue soirée bien difficile pour notre brunette, aussi au départ avias-je même prévu que la fic se termine là. Mais j'avais un vrai goût d'inachevé (pourtant en général, je n'aime pas rajouter des "suites" impromptues). Mais dans ce cas, vous aurez droit à un dernier chapitre que je peine d'ailleurs à mettre en mot; je sais exactement où je veux aller, je vois totalement la position et le raisonnement de chacun des perso...mais j'ai un peu de mal à formuler correctement le tout! )
Ajoutez à cela que depuis quinze jours, je ne peux plus suivre la saison 4 de Mentalist..donc vous avez une caly prête à scalper RJ s'il se présente devant elle!
Bref, dans cet avant dernier chapitre, qui s'intitule "tentation" j'ai souhaité souligner le besoin irrationnel qu'à malgré lui Jane de protéger la jeune femme...
Mais on sait tous qu'un Patrick Jane n'emploie pas les méthodes habituelles dans ce genre de cas..il est plutôt surprenant! Dernier point, je refusais de tomber dans la facilité, donc à un moment vous allez sans doute tous vous attendre à une certaine action de Jane (en réponse à une taquinerie de Lisbon)...ben vous ne l'aurez pas!
Bonne lecure et encore merci à tous...
PS: puisque vous aimez les "private joke", je vous en ai remis un qui devrait vous plaire..cherchez bien!
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Au bout d’un bon quart d’heure, ils parvinrent à une place au centre de laquelle trônait une magnifique fontaine : le bruit de l’eau qui coulait procura une sensation de bien-être dans cette chaleur étouffante qui s’abattait sur la ville. Lisbon s’avança jusqu’au bord du bassin et plongea sa main dans l’eau fraiche. D’un geste calme, elle se mouilla le bras, le visage et le cou, ce qui lui fit grand bien. Quant à Jane, il s’assit sur le rebord en pierre et laissa son regard divaguer devant lui, observant la ville s’endormir peu à peu. A ses côtés, Lisbon reprit la parole.
« Je ne vous ai pas remercié car je sais que vous détestez cela…
- Et vous avez bien fait, corrobora-t-il aimablement sans se tourner vers elle.
- Néanmoins, je tiens à vous dire que…je ne l’oublierai pas. conclut-elle sérieusement.
- Je saurai vous rappeler votre promesse la prochaine fois que vous me menacerez de me jeter votre pot à crayon en pleine figure, ironisa-t-il encore une fois.
- Si vous étiez plus mature et moins faiseur d’ennuis, je n’aurai nul besoin de vous menacer de représailles !
- Moi ? Je suis un exemple de modération et de sagesse, fit-il d’un air faussement outré. C’est vous qui dépassez souvent les limites. Souvenez-vous du jour où vous m’avez accusé sans preuve d’avoir enfermé l’agent Johnson dans la salle des pièces à conviction, hein ?
- Quoi ? Mais vous l’aviez réellement enfermé, répliqua-t-elle vivement. Sous prétexte qu’il avait remis en question vos compétences à mener à bien une enquête délicate!
- Justement, il a eu l’occasion de se pencher plus précisément sur les indices !
- En l’enfermant pendant plus de trois heures ? releva-t-elle d’un ton sceptique.
- Je n’ai jamais dit que c’était moi le coupable » fit-il remarquer en arborant un sourire angélique qui agaça son interlocutrice.
Sans crier gare, Lisbon jeta alors à la face de Jane un grand jet d’eau de la fontaine, ce qui eut pour effet de bien surprendre le grand mentaliste. Elle ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits que déjà elle le choisit de nouveau pour cible en l’aspergeant encore deux fois de suite. Trempé, Jane poussa un petit cri peu viril et se leva d’un bond pour s’éloigner de la furie Lisbon. En découvrant l’air totalement ahuri qu’arborait à cet instant son équipier inondé, la jeune femme fut prise d’un vrai fou rire : sans doute étaient-ce les nerfs qui lâchaient, sans doute riait-elle aux éclats pour éviter de pleurer de nouveau, pour éviter de déverser toutes les larmes de honte et de douleur qui pesaient encore sur son cœur.
A quelques pas de là, en voyant son amie se lâcher ainsi, Jane oublia quelques secondes la dramatique journée qui s’était jouée ainsi que l’état assez pitoyable dans lequel se trouvait son beau costume bleu. Il se rendit compte qu’il n’avait jamais entendu Lisbon rire ainsi et se surprit même à la trouver ravissante dans sa fragilité et son innocence passagère. Pourquoi éprouvait-il soudain le besoin de la contempler ? Cela lui arrivait de plus en plus souvent, ce qui n’augurait rien de bon. Déjà précédemment près de cet abribus, le veuf endurci qu’il était s’était abandonné à une sensation fugace de bien-être en demeurant très proche du corps de la jeune flic. Ces impressions, sur lesquelles le mentaliste ne parvenait pas vraiment à mettre de nom précis, le dérangeaient autant qu’elles lui faisaient du bien.
Le fait qu’il conserve le silence, perdu dans ces questionnements confus, intrigua la jeune femme en face de lui qui s’arrêta alors de rire : avait-elle fait quelque chose de mal ? N’était-ce pas totalement inapproprié de plaisanter en de telles circonstances ?
Aussitôt Lisbon retrouva un visage fermé et inquiet, qui eut pour effet immédiat de tirer Jane de ses rêveries : voilà que par son attitude étrange, il avait replongé son équipière dans une morosité qu’elle était parvenue à oublier brièvement...quel idiot !
Il se redressa alors un peu, commença à quitter sa veste trempée tout en hochant la tête.
« Lisbon, Lisbon…tsss…... » fit-il d’un ton qui se voulait blasé.
Tout en continuant à murmurer, Jane s’approchait de la fontaine, occupé à présent à retirer son veston lui aussi tout mouillé.
« Voyez l’état dans lequel vos enfantillages m’ont mis, lui reprocha-t-il.
- Oh ce n’est que de l’eau, rétorqua-t-elle en levant les yeux au ciel. Avec cette chaleur tout sera sec en cinq minutes.
- Ce n’est pas une raison, bouda-t-il. Et dire que c’est moi qu’on traite de gamin à longueur de journée. Je vous croyais plus mature que cela.»
Cette fois Lisbon laissa échapper un petit soupir de satisfaction.
« A croire que mon infernal consultant déteint sur moi à la longue, commenta-t-elle d’un air las.
- J’en doute car dans ce cas, vous auriez également hérité de mon incroyable intelligence et vous auriez su qu’il n’est jamais très bon de se jouer d’un homme comme moi.
- Oh, arrêtez votre cinéma, s’exclama Lisbon qui prit néanmoins la peine de s’éloigner prudemment de la fontaine. Je vous ai un peu éclaboussé, je ne vous ai pas lâché au milieu d’une meute de chiens affamés !
- Qui vous dit que je n’aurai pas préféré ?
- J’en prends bonne note, ironisa-t-elle. La prochaine fois que vous me pousserez à bout, je saurai quoi faire de vous.
- Je note néanmoins que vous vous êtes écartée du bassin, exposa Jane en indiquant de son index la distance qui séparait à présent la jeune femme de la fontaine. Serait-ce par peur que je me venge ?
- Vous seriez bien capable en effet de vouloir me jeter littéralement dans l’eau en représailles démesurées des trois pauvres gouttes sur votre costume impeccable !
- Voyons, Lisbon, je ne ferai jamais quelque chose d’aussi puéril, répondit le mentaliste d’un air offusqué. Vous me connaissez !
- Justement ! » conclut la brunette qui haussa les épaules tout en reprenant sa marche en direction du CBI.
Jane esquissa un sourire quasi démoniaque une fois que la jeune femme eut le dos tourné et se dépêcha de la rattraper. Il se posta à côté d’elle, vêtu de sa simple chemise claire, et portant sa veste et son veston sur le bras.
Ce look décontracté, si inhabituel chez son consultant, interpela l’attention de la jeune femme qui détourna brièvement ses yeux sur son voisin. A bien y réfléchir, elle n’avait peut-être pas eu l’idée du siècle en jouant un mauvais tour à ce maniaque de la vengeance ! Ou alors, dans un élan de charité et en tenant compte de l’affreuse journée qu’elle avait passée, il lui accorderait peut-être sa clémence et ne tenterait pas de jouer de cet instant de faiblesse.
« Vous ne vous en tirerez pas comme cela ! » s’exclama soudain Jane qui marchait toujours de manière cadencée.
Evidemment : c’eut été trop beau ! Après tout, on parlait de Patrick Jane, le plus grand emmerdeur de la terre…
Lisbon soupira bruyamment, signe de sa perte imminente du peu de patience qui lui restait encore. Elle se tourna vivement vers son voisin et commença à énumérer, d’un ton un peu excédé :
« Bon, vous voulez quoi ? Que je vous achète un canapé neuf ? Que demain je me prosterne devant votre DS ? Ou alors que je vous prépare tous les jours votre thé le matin au bureau ?
- Ah, tiens, je n’y avais pas pensé, lâcha le mentaliste, rêveur.
- En tout cas, ne comptez pas me voir vous présenter des excuses pour trois malheureuses gouttelettes, reprit-elle avec ironie.
- Mais vous rendez-vous compte de la situation inconfortable dans laquelle je me retrouve par votre négligence ? fit Jane de manière théâtrale en se postant devant elle, les bras écartés pour exhiber sa tenue. Me forcer à me promener ainsi, à moitié nu, dans les rues de Sacramento. Franchement, Lisbon…
- Ne vous plaignez pas, vous portez encore votre pantalon, ne put-elle s’empêcher de faire remarquer d’un air moqueur.
- Est-ce un reproche ? saisit au vol le mentaliste qui se pencha légèrement vers le visage de la jeune femme.
- Quoi ? Euh…non, bien sûr que non ! » balbutia-t-elle, prise au dépourvu par le sous-entendu inhabituel de Jane.
Ce dernier la fixait d’un regard victorieux : il tenait sa vengeance ! Rien ne l’amusait plus que de voir Lisbon rougir et il venait encore une fois d’y parvenir sans effort. La fliquette comprit alors qu’il s’était joué d’elle une fois de plus et le fusilla du regard, tout en le contournant pour reprendre son trajet comme si de rien n’était.
Ils parvinrent enfin en haut de la rue qui menait au CBI et Lisbon pouvait deviner au loin la silhouette du bâtiment fédéral dans l’obscurité de la nuit. Etrangement, elle se surprit à regretter que cette promenade tardive en compagnie de Jane prenne bientôt fin. A ses côtés, le mentaliste était demeuré silencieux quelques instants après sa plaisanterie aux dépens de son équipière. Celle-ci ne s’était d’ailleurs nullement plainte de ce retour au calme, qui malheureusement ne dura pas.
« J’ai trouvé ce que je voulais en contrepartie de votre mauvais tour, finit par lâcher Jane de son ton narquois habituel.
- Ben voyons…que je lave et repasse votre costume ?
- Non.
- Alors quoi ? » demanda-t-elle, curieuse.
Contre toute attente, Jane s’arrêta et invita son équipière à en faire de même en l’attrapant par son bras gauche pour la forcer à se tourner vers lui. Celle-ci, quelque peu surprise tomba alors sur le visage redevenu sérieux de Jane qui n’osait pas la regarder en face.
« Une promesse…je veux que vous me fassiez une promesse. »
La voix habituellement si claire du mentaliste s’avéra être pour le coup profonde et hésitante. Le changement de ton crispa un peu Lisbon qui attendait la teneur de ladite promesse.
« Promettez-moi de ne pas retomber dans les méandres de l’alcool…ni ce soir, ni jamais ! » finit-il par dire en plongeant enfin son regard dans les yeux émeraudes.
Et voilà que revenait sur le devant de la scène la discussion qu’ils avaient soigneusement évitée toute la soirée. Pourquoi Jane devait-il revenir sur ce sujet houleux ? Lisbon détourna un instant le regard et fixa un point imaginaire de l’horizon pour ne pas avoir à affronter les iris de son consultant.
« Vous ne pouvez pas me demander une telle chose, murmura-t-elle, les yeux dans le vide.
- Je sais que je suis le plus mal placé pour vous faire la morale, renchérit-il d’un air navré, mais ce que vous avez failli faire ce soir était une énorme erreur. Et vous l’auriez regrettée amèrement demain matin.
- Vous avez conscience de l’ironie de votre remarque n’est-ce pas ? » ne put-elle se retenir de dire d’un ton sardonique.
Sa réplique cinglante eut l’effet escompté : Jane sembla se fermer comme une huître, reconnaissant en son fore intérieur qu’elle avait totalement raison. Il retira la main qu’il avait laissée posée sur le bras de la jeune femme, conscient qu’elle le remettait à sa place.
« Ecoutez Jane, je ne veux pas me fâcher avec vous, pas ce soir, souffla-t-elle, lasse. Je ne vous ferai pas cette promesse tout simplement parce que je ne peux pas vous la faire, ce ne serait pas honnête car je suis trop peu sûre de moi pour cela. Un autre drame, un autre jour, une autre enquête…autant de situations qui me paraitront peut-être insurmontables et je n’aurai pas ce jour-là un brave Irlandais ou un consultant un peu trop collant pour me détourner de mon vice. Donc…non, je ne vous ferai pas cette promesse, Jane. »
Elle avait parlé avec calme et sincérité, comme savait si bien le faire la vraie et pure Lisbon. D’abord inquiet, le consultant observa son amie reconnaître sa faille avec bravoure et fut soudain admiratif de cette femme noble et droite. Jusque dans ses imperfections, elle demeurait intègre et entière.
« Alors, promettez-moi au moins de lutter au maximum pour résister. » réitéra-t-il, dans l’espoir d’obtenir un peu gain de cause.
Cette fois Lisbon trouva le compromis acceptable car elle était le genre de femme qui ne se rendrait pas sans avoir d’abord livré une bataille acharnée.
« Cela, je peux le faire, accorda-t-elle. Je suis plutôt douée pour mener ce genre de combat.
- Oui, je sais… » conclut-il plus sérieusement avant de reprendre la route.
Quelques mètres encore et ils parvinrent enfin au parking du CBI, totalement désert à cette heure-ci. La chaleur s’était encore amplifiée et se dégageait outrageusement du béton. En homme galant, Jane raccompagna son équipière jusqu’à son SUV, garé à l’autre bout. Arrivés devant le véhicule, l’agent sortit ses clés et ouvrit la portière du côté conducteur. Jane se tenait à côté toujours en chemise, une main dans la poche, donnant l’impression de ne pas savoir non plus sur quelle note terminer cette étrange journée. Contre toute attente, Lisbon s’empara alors du veston et de la veste de costume que le mentaliste n’avait pas encore remis.
« Bon, vous voyez, Monsieur le râleur, j’avais raison : tout est sec ! constata-t-elle non sans humour. Pas la peine de faire un scandale tout à l’heure.
- C’était surtout pour le principe : je n’aime pas être mouillé, expliqua-t-il d’un air docte.
- Tiens, voilà une information à conserver : je veillerai à l’avenir à avoir toujours à proximité une bouteille d’eau glacée à vous verser sur la tête pour vous punir de vos débordements !
- Vous croyez vraiment que cela suffira à me calmer ? la défia-t-il.
- Ça marche avec les chats ! répliqua-t-elle, moqueuse.
- Là, évidemment, je n’ai plus rien à dire ! » contrefit-il, contrit, en lui reprenant ses vêtements tandis que la jeune femme laissa échapper un souffle de satisfaction pour avoir eu le dernier mot.
Un étrange silence s’instaura alors entre eux d’eux : que pouvait-on dire à un homme sans lequel vous seriez certainement en train de vous rouler par terre, à avoir trop bu de whisky ? Qu’était-on sensé dire à une femme qui vous avez si bien percé à jour en quelques mots à peine, à la table d’un pub ?
Ce fut finalement Lisbon qui relança une dernière fois la conversation.
« Vous savez, j’ai aimé nos discussions, fit-elle sérieuse en haussant les épaules.
- C’est réciproque.
- Et j’ai aussi apprécié votre…soutien, hésita-t-elle.
- Je vous l’ai déjà dit, je serai toujours là pour vous sauver, que vous le vouliez ou non.
- C’est ça…, renvoya-t-elle très loin, au fond d’elle peu convaincue de la véracité du propos dans certaines circonstances.
- Vous vous imaginez, totalement ivre déclama-t-il avec emphase tout en enfilant de nouveau son veston, rentrant au bras d’un parfait inconnu encore plus saoul que vous, avec des pensées pas très catholiques en tête.
- C’est sûr qu’au lieu de cela, je suis rentrée en compagnie d’un emmerdeur notoire qui n’a eu d’autre idée que celle de me faire tourner en bourrique et qui en plus m’a offert un streap-tease en bonne et due forme devant une fontaine.
- Vous ne perdez rien aux changes, avouez-le, fit Jane en arborant un sourire de séducteur invétéré.
- Entre nous Jane, si nous étions les héros principaux d’une série télévisée, vous savez comment se terminerait une soirée comme celle-ci ? se moqua Lisbon qui jeta sa veste dans le SUV, prête à monter et prendre la route.
- Je suppose que je vous conduirais dans mon grenier et que nous passerions la nuit ensemble. » répondit le consultant contre toute attente.
Le ton sérieux de Jane plus que le propos en lui-même assez saugrenu stoppa net Térésa qui, appuyée sur la portière ouverte, se retourna promptement vers l’homme qui se tenait à ses côtés : à vrai dire, la plaisanterie de la jeune femme ne devait pas du tout glisser sur ce terrain là mais une fois encore Patrick Jane menait la danse. Ce qui la surprit néanmoins fut le regard électrisant que le mentaliste porta sur elle à cet instant : aucune moquerie, aucune étincelle narquoise ne transparaissait dans ses yeux limpides mais plutôt un étrange trouble et une indéfinissable émotion que Lisbon ne parvenait pas à déchiffrer.
« Je...pensais plutôt dire que les personnages se feraient un petit câlin de réconfort et de remerciement, répondit bêtement l’agent, tentant de masquer son trouble. Après tout, il se passe souvent n’importe quoi à la télévision.
- Comme toujours, vous incarnez la tempérance face aux passions du cœur, conclut le mentaliste en baissant légèrement la voix, ne pouvant s’empêcher de dévisager la jeune femme qui ne faisait rien pour se soustraire à cette embarrassante situation.
- Je sais aussi être passionnée. Surtout pour défendre ceux que j’aime, répondit-elle du tac au tac, comme hypnotisée par le regard lagon.
- La passion peut-être une illusion, murmura le mentaliste qui ne put alors s’empêcher de poser sa main sur la joue douce de l’agent.
- La passion peut-être aussi une rédemption. » le contra-t-elle, sans chercher à se dégager de sa timide étreinte.
Cette fois ce fut au tour de Jane de perdre un instant ces esprits : mais que lui arrivait-il ? Que faisait-il, à jouer ainsi avec le feu ? A se prêter à ce jeu de la séduction incontrôlée auquel il ne s’adonnait plus depuis si longtemps ? Pourquoi ne pouvait-il pas simplement restaurer les barrières habituelles qu’il dressait entre les lui et les femmes qui éveillaient fugacement son intérêt ?
Le problème était qu’il s’agissait de Lisbon, de cet être droit et franc qu’il avait laissé s’insinuer dans son quotidien. En croyant ne lui accorder qu’une petite place dans sa vie, il s’apercevait ce soir que doucement, mais sûrement, elle était parvenue sans s’en rendre compte à se frayer un chemin jusqu’au cœur du veuf meurtri.
Ce n’était pas possible, il devait arrêter cela, maintenant, tout de suite, avant que cela ne les mène trop loin.
Comme brûlé par un feu invisible, Jane rompit le contact et se recula un peu, essoufflé tant il en avait eu le souffle coupé, trop subjugué par ce qu’il lisait dans les yeux de sa partenaire. De son côté Lisbon demeura clouée sur place, décontenancée elle aussi devant la révélation qui se formulait peu à peu dans son esprit.
L’un comme l’autre venait de prendre conscience d’une terrible réalité : pour la première fois, chacun venait d’éprouver du réel désir pour son équipier. La question était de savoir si cela n’était que le fruit d’une journée absolument épouvante, la simple envie d’un contact humain pour oublier les drames qui s’étaient joués dernièrement. Ou s’il s’agissait d’une attirance bien plus profonde, un mélange de fascination pour l’interdit et de frustrations enfouies, alimentées par leur relation complexe faite de feu et de flammes.
Dire qu’ils étaient sous le choc serait un euphémisme : rien ne les avait préparés à ce constat totalement nouveau pour l’un comme pour l’autre.
Lisbon se racla la gorge, reprenant contenance la première :
« Bon…de toute évidence, c’était la soirée des dérapages…, se contenta-t-elle de dire, chamboulée.
- Des dérapages contrôlés, dirons-nous, embraya aussitôt Jane qui faisait tout son possible pour replacer son masque d’impassibilité.
- Il se fait tard, je dois renter.
- Bien sûr, faites attention sur la route, lâcha-t-il d’un ton qu’il voulait léger. A demain, enfin...à dans quelques heures.
- Oui » se contenta-t-elle d’acquiescer en s’asseyant à la place du conducteur tandis que Jane fermait la portière rapidement, comme s’il avait peur de changer d’avis et de prononcer des mots qu’ils regretteraient tous deux par la suite.
Tandis qu’elle mettait le contact et qu’elle attachait sa ceinture, Lisbon se tourna une dernière fois vers son consultant et lui adressa un sourire timide. Le lendemain, elle le remercierait de vive voix pour ce qu’il avait fait pour elle. Le lendemain, ils auraient tous les deux oublié la folie passagère qui avait effleuré Lisbon lorsqu’elle était entrée dans un pub. Le lendemain, ils tenteraient de refouler au fond de leur esprit d’étranges émotions auxquelles ni l’un ni l’autre n’était préparé.
Mais ce soir là, le cœur prenait silencieusement l’avantage sur la raison : quand le SUV quitta le parking du CBI, Jane le regarda s’éloigner avec regret mais surtout avec inquiétude. John le Rouge n’était plus sa seule obsession…
comme d'habitude je constate que j'ai eu droit de votre part a des comm tous plus adorables les uns que les autres
Je remarque également que la plupart d'entre vous à relever mon petit clin d'oeil à Monsieur Baker en mentionnant un certain "surfeur professionnel idolâtré"..comme je le pensais, vos yeux de lynx ont saisi la référence au vol! (quoique l'évocation de l'avocat d'affaire coincé n'était pas anodine non plus, mais un petit clin d'oeil également au rôle de Simon dans la série le Protecteur! )
Jisbon: Jisbon un jour, Jisbon toujours..moi sadique? POint du tout chère amie. Disons simplement que je fais mariner le lecteur (c'est quoi la nuance? ). Je suis d'accord avec toi, rien n'est plus précieux selon moi que cette amitié profonde et complexe entre les 2 personnages...Merci pour ton comm et à très vite pour la suite
- Spoiler:
- Johel: "pourquoi on n'a pas droit à ça dans la série?" --> je me le demande aussi ma très chère Johel. Mais je ne désespère pas, je suis certaine qu'un jour Heller nous octroiera un moment inoubliable entre ces 2 là..."au final...Il ne se passe rien...mais en même temps il se passe tellement de choses..." --> tu as parfaitement résumé mon intention! Que concrètement l'intrigue n'avance guère mais que psychologiquement ce soit un ras de marée! Le risque étant bien sûr de lasser le lecteur, voilà pourquoi j'ai intégré la scène de l'abribus, avec la flic Lisbon qui reprend le dessus. Je voulais souligner que malgré sa faiblesse précédente, elle demeurait tjs une femme convaincue de faire la bonne chose dans son métier. Je susi vraiement ravie d'avoir su conserver l'attention d'une aussi bonne lectrice que toi, j'espère que je ne décevrai pas ensuite. Biz et merci.
alamanga: d'accord, j'aurais dû deviner que tu étais fan d'X-files (à ma grande honte, j'avoue que je ne connais pas cette série... , du coup ma petite blague sur le monde parralèle avec les aliens prend tout son sens pour toi ). Ravie de t'avoir fait rire avec l'image du surfeur, je me disais bien qu'une telle image rendrait le sourire à certaines d'entre vous...
Quant à la main de Jane dans le dos de Lisbon (enfin, parfois même un peu plus bas si l'on en juge le 4x10 ), je l'ai tjs perçu comme une marque "précieuse" de l'éducation de Jane: le gentleman qui invite gracieusement la dame à le précéder...ça va bien avec son costume 3 pièces!
Merci de tes gentils compliments en tout cas.
mococoa: attention ma grande, je m'en voudrais que ton boss te surprenne en train de lire ma fic en plein job et que tu aies des ennuis par ma faute!
En effet j'aime bcp l'image des m"asques" que ces 2 là portent en permenance et j'aime l'idée que parfois ils parviennent, même fugacement, à les tomber. Et sinon, c'est à moi de dire te dire merci pour ton indéfectible soutien. grosbizoussssss
JA: ah le "surfeur autsralien" en a fait rêver plus d'une je crois! Je suis bien contente que a scène finale t'aies émue à ce point, car autant les scènes sont très claires dans ma tête, autant j'ai tjs peur de ne pas savoir les retranscrire clairement par des mots.
Je suis bien navrée d'apprendre que tu as eu des tracas cette semaine (caly fonce chercher un poster extra large de Simon et l'offre à JA pour la consoler ) et j'espère que tout s'est arrangé. Ma foi, si je peux te changer les idées par mes écrits, je suis comblée! Merci pour tout
sweetylove: hello miss
Je vous assure que je ne suis pas "sadique"..parfois un peu maso, même totalement barjo, oui..mais pas sadique, promis!
Merci à toi aussi de ton comm tjs encourageant qui me pousse à chaque fois à donner le mieux de moi-même.
Bon trêve de blabla...je vous poste sans plus attendre l'avant dernier chapitre (eh oui, il faut bien que cela se termine ). Il s'agit ici de mettre un point final à cette longue soirée bien difficile pour notre brunette, aussi au départ avias-je même prévu que la fic se termine là. Mais j'avais un vrai goût d'inachevé (pourtant en général, je n'aime pas rajouter des "suites" impromptues). Mais dans ce cas, vous aurez droit à un dernier chapitre que je peine d'ailleurs à mettre en mot; je sais exactement où je veux aller, je vois totalement la position et le raisonnement de chacun des perso...mais j'ai un peu de mal à formuler correctement le tout! )
Ajoutez à cela que depuis quinze jours, je ne peux plus suivre la saison 4 de Mentalist..donc vous avez une caly prête à scalper RJ s'il se présente devant elle!
Bref, dans cet avant dernier chapitre, qui s'intitule "tentation" j'ai souhaité souligner le besoin irrationnel qu'à malgré lui Jane de protéger la jeune femme...
Mais on sait tous qu'un Patrick Jane n'emploie pas les méthodes habituelles dans ce genre de cas..il est plutôt surprenant! Dernier point, je refusais de tomber dans la facilité, donc à un moment vous allez sans doute tous vous attendre à une certaine action de Jane (en réponse à une taquinerie de Lisbon)...ben vous ne l'aurez pas!
Bonne lecure et encore merci à tous...
PS: puisque vous aimez les "private joke", je vous en ai remis un qui devrait vous plaire..cherchez bien!
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Chapitre 5 : tentation.
Au bout d’un bon quart d’heure, ils parvinrent à une place au centre de laquelle trônait une magnifique fontaine : le bruit de l’eau qui coulait procura une sensation de bien-être dans cette chaleur étouffante qui s’abattait sur la ville. Lisbon s’avança jusqu’au bord du bassin et plongea sa main dans l’eau fraiche. D’un geste calme, elle se mouilla le bras, le visage et le cou, ce qui lui fit grand bien. Quant à Jane, il s’assit sur le rebord en pierre et laissa son regard divaguer devant lui, observant la ville s’endormir peu à peu. A ses côtés, Lisbon reprit la parole.
« Je ne vous ai pas remercié car je sais que vous détestez cela…
- Et vous avez bien fait, corrobora-t-il aimablement sans se tourner vers elle.
- Néanmoins, je tiens à vous dire que…je ne l’oublierai pas. conclut-elle sérieusement.
- Je saurai vous rappeler votre promesse la prochaine fois que vous me menacerez de me jeter votre pot à crayon en pleine figure, ironisa-t-il encore une fois.
- Si vous étiez plus mature et moins faiseur d’ennuis, je n’aurai nul besoin de vous menacer de représailles !
- Moi ? Je suis un exemple de modération et de sagesse, fit-il d’un air faussement outré. C’est vous qui dépassez souvent les limites. Souvenez-vous du jour où vous m’avez accusé sans preuve d’avoir enfermé l’agent Johnson dans la salle des pièces à conviction, hein ?
- Quoi ? Mais vous l’aviez réellement enfermé, répliqua-t-elle vivement. Sous prétexte qu’il avait remis en question vos compétences à mener à bien une enquête délicate!
- Justement, il a eu l’occasion de se pencher plus précisément sur les indices !
- En l’enfermant pendant plus de trois heures ? releva-t-elle d’un ton sceptique.
- Je n’ai jamais dit que c’était moi le coupable » fit-il remarquer en arborant un sourire angélique qui agaça son interlocutrice.
Sans crier gare, Lisbon jeta alors à la face de Jane un grand jet d’eau de la fontaine, ce qui eut pour effet de bien surprendre le grand mentaliste. Elle ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits que déjà elle le choisit de nouveau pour cible en l’aspergeant encore deux fois de suite. Trempé, Jane poussa un petit cri peu viril et se leva d’un bond pour s’éloigner de la furie Lisbon. En découvrant l’air totalement ahuri qu’arborait à cet instant son équipier inondé, la jeune femme fut prise d’un vrai fou rire : sans doute étaient-ce les nerfs qui lâchaient, sans doute riait-elle aux éclats pour éviter de pleurer de nouveau, pour éviter de déverser toutes les larmes de honte et de douleur qui pesaient encore sur son cœur.
A quelques pas de là, en voyant son amie se lâcher ainsi, Jane oublia quelques secondes la dramatique journée qui s’était jouée ainsi que l’état assez pitoyable dans lequel se trouvait son beau costume bleu. Il se rendit compte qu’il n’avait jamais entendu Lisbon rire ainsi et se surprit même à la trouver ravissante dans sa fragilité et son innocence passagère. Pourquoi éprouvait-il soudain le besoin de la contempler ? Cela lui arrivait de plus en plus souvent, ce qui n’augurait rien de bon. Déjà précédemment près de cet abribus, le veuf endurci qu’il était s’était abandonné à une sensation fugace de bien-être en demeurant très proche du corps de la jeune flic. Ces impressions, sur lesquelles le mentaliste ne parvenait pas vraiment à mettre de nom précis, le dérangeaient autant qu’elles lui faisaient du bien.
Le fait qu’il conserve le silence, perdu dans ces questionnements confus, intrigua la jeune femme en face de lui qui s’arrêta alors de rire : avait-elle fait quelque chose de mal ? N’était-ce pas totalement inapproprié de plaisanter en de telles circonstances ?
Aussitôt Lisbon retrouva un visage fermé et inquiet, qui eut pour effet immédiat de tirer Jane de ses rêveries : voilà que par son attitude étrange, il avait replongé son équipière dans une morosité qu’elle était parvenue à oublier brièvement...quel idiot !
Il se redressa alors un peu, commença à quitter sa veste trempée tout en hochant la tête.
« Lisbon, Lisbon…tsss…... » fit-il d’un ton qui se voulait blasé.
Tout en continuant à murmurer, Jane s’approchait de la fontaine, occupé à présent à retirer son veston lui aussi tout mouillé.
« Voyez l’état dans lequel vos enfantillages m’ont mis, lui reprocha-t-il.
- Oh ce n’est que de l’eau, rétorqua-t-elle en levant les yeux au ciel. Avec cette chaleur tout sera sec en cinq minutes.
- Ce n’est pas une raison, bouda-t-il. Et dire que c’est moi qu’on traite de gamin à longueur de journée. Je vous croyais plus mature que cela.»
Cette fois Lisbon laissa échapper un petit soupir de satisfaction.
« A croire que mon infernal consultant déteint sur moi à la longue, commenta-t-elle d’un air las.
- J’en doute car dans ce cas, vous auriez également hérité de mon incroyable intelligence et vous auriez su qu’il n’est jamais très bon de se jouer d’un homme comme moi.
- Oh, arrêtez votre cinéma, s’exclama Lisbon qui prit néanmoins la peine de s’éloigner prudemment de la fontaine. Je vous ai un peu éclaboussé, je ne vous ai pas lâché au milieu d’une meute de chiens affamés !
- Qui vous dit que je n’aurai pas préféré ?
- J’en prends bonne note, ironisa-t-elle. La prochaine fois que vous me pousserez à bout, je saurai quoi faire de vous.
- Je note néanmoins que vous vous êtes écartée du bassin, exposa Jane en indiquant de son index la distance qui séparait à présent la jeune femme de la fontaine. Serait-ce par peur que je me venge ?
- Vous seriez bien capable en effet de vouloir me jeter littéralement dans l’eau en représailles démesurées des trois pauvres gouttes sur votre costume impeccable !
- Voyons, Lisbon, je ne ferai jamais quelque chose d’aussi puéril, répondit le mentaliste d’un air offusqué. Vous me connaissez !
- Justement ! » conclut la brunette qui haussa les épaules tout en reprenant sa marche en direction du CBI.
Jane esquissa un sourire quasi démoniaque une fois que la jeune femme eut le dos tourné et se dépêcha de la rattraper. Il se posta à côté d’elle, vêtu de sa simple chemise claire, et portant sa veste et son veston sur le bras.
Ce look décontracté, si inhabituel chez son consultant, interpela l’attention de la jeune femme qui détourna brièvement ses yeux sur son voisin. A bien y réfléchir, elle n’avait peut-être pas eu l’idée du siècle en jouant un mauvais tour à ce maniaque de la vengeance ! Ou alors, dans un élan de charité et en tenant compte de l’affreuse journée qu’elle avait passée, il lui accorderait peut-être sa clémence et ne tenterait pas de jouer de cet instant de faiblesse.
« Vous ne vous en tirerez pas comme cela ! » s’exclama soudain Jane qui marchait toujours de manière cadencée.
Evidemment : c’eut été trop beau ! Après tout, on parlait de Patrick Jane, le plus grand emmerdeur de la terre…
Lisbon soupira bruyamment, signe de sa perte imminente du peu de patience qui lui restait encore. Elle se tourna vivement vers son voisin et commença à énumérer, d’un ton un peu excédé :
« Bon, vous voulez quoi ? Que je vous achète un canapé neuf ? Que demain je me prosterne devant votre DS ? Ou alors que je vous prépare tous les jours votre thé le matin au bureau ?
- Ah, tiens, je n’y avais pas pensé, lâcha le mentaliste, rêveur.
- En tout cas, ne comptez pas me voir vous présenter des excuses pour trois malheureuses gouttelettes, reprit-elle avec ironie.
- Mais vous rendez-vous compte de la situation inconfortable dans laquelle je me retrouve par votre négligence ? fit Jane de manière théâtrale en se postant devant elle, les bras écartés pour exhiber sa tenue. Me forcer à me promener ainsi, à moitié nu, dans les rues de Sacramento. Franchement, Lisbon…
- Ne vous plaignez pas, vous portez encore votre pantalon, ne put-elle s’empêcher de faire remarquer d’un air moqueur.
- Est-ce un reproche ? saisit au vol le mentaliste qui se pencha légèrement vers le visage de la jeune femme.
- Quoi ? Euh…non, bien sûr que non ! » balbutia-t-elle, prise au dépourvu par le sous-entendu inhabituel de Jane.
Ce dernier la fixait d’un regard victorieux : il tenait sa vengeance ! Rien ne l’amusait plus que de voir Lisbon rougir et il venait encore une fois d’y parvenir sans effort. La fliquette comprit alors qu’il s’était joué d’elle une fois de plus et le fusilla du regard, tout en le contournant pour reprendre son trajet comme si de rien n’était.
Ils parvinrent enfin en haut de la rue qui menait au CBI et Lisbon pouvait deviner au loin la silhouette du bâtiment fédéral dans l’obscurité de la nuit. Etrangement, elle se surprit à regretter que cette promenade tardive en compagnie de Jane prenne bientôt fin. A ses côtés, le mentaliste était demeuré silencieux quelques instants après sa plaisanterie aux dépens de son équipière. Celle-ci ne s’était d’ailleurs nullement plainte de ce retour au calme, qui malheureusement ne dura pas.
« J’ai trouvé ce que je voulais en contrepartie de votre mauvais tour, finit par lâcher Jane de son ton narquois habituel.
- Ben voyons…que je lave et repasse votre costume ?
- Non.
- Alors quoi ? » demanda-t-elle, curieuse.
Contre toute attente, Jane s’arrêta et invita son équipière à en faire de même en l’attrapant par son bras gauche pour la forcer à se tourner vers lui. Celle-ci, quelque peu surprise tomba alors sur le visage redevenu sérieux de Jane qui n’osait pas la regarder en face.
« Une promesse…je veux que vous me fassiez une promesse. »
La voix habituellement si claire du mentaliste s’avéra être pour le coup profonde et hésitante. Le changement de ton crispa un peu Lisbon qui attendait la teneur de ladite promesse.
« Promettez-moi de ne pas retomber dans les méandres de l’alcool…ni ce soir, ni jamais ! » finit-il par dire en plongeant enfin son regard dans les yeux émeraudes.
Et voilà que revenait sur le devant de la scène la discussion qu’ils avaient soigneusement évitée toute la soirée. Pourquoi Jane devait-il revenir sur ce sujet houleux ? Lisbon détourna un instant le regard et fixa un point imaginaire de l’horizon pour ne pas avoir à affronter les iris de son consultant.
« Vous ne pouvez pas me demander une telle chose, murmura-t-elle, les yeux dans le vide.
- Je sais que je suis le plus mal placé pour vous faire la morale, renchérit-il d’un air navré, mais ce que vous avez failli faire ce soir était une énorme erreur. Et vous l’auriez regrettée amèrement demain matin.
- Vous avez conscience de l’ironie de votre remarque n’est-ce pas ? » ne put-elle se retenir de dire d’un ton sardonique.
Sa réplique cinglante eut l’effet escompté : Jane sembla se fermer comme une huître, reconnaissant en son fore intérieur qu’elle avait totalement raison. Il retira la main qu’il avait laissée posée sur le bras de la jeune femme, conscient qu’elle le remettait à sa place.
« Ecoutez Jane, je ne veux pas me fâcher avec vous, pas ce soir, souffla-t-elle, lasse. Je ne vous ferai pas cette promesse tout simplement parce que je ne peux pas vous la faire, ce ne serait pas honnête car je suis trop peu sûre de moi pour cela. Un autre drame, un autre jour, une autre enquête…autant de situations qui me paraitront peut-être insurmontables et je n’aurai pas ce jour-là un brave Irlandais ou un consultant un peu trop collant pour me détourner de mon vice. Donc…non, je ne vous ferai pas cette promesse, Jane. »
Elle avait parlé avec calme et sincérité, comme savait si bien le faire la vraie et pure Lisbon. D’abord inquiet, le consultant observa son amie reconnaître sa faille avec bravoure et fut soudain admiratif de cette femme noble et droite. Jusque dans ses imperfections, elle demeurait intègre et entière.
« Alors, promettez-moi au moins de lutter au maximum pour résister. » réitéra-t-il, dans l’espoir d’obtenir un peu gain de cause.
Cette fois Lisbon trouva le compromis acceptable car elle était le genre de femme qui ne se rendrait pas sans avoir d’abord livré une bataille acharnée.
« Cela, je peux le faire, accorda-t-elle. Je suis plutôt douée pour mener ce genre de combat.
- Oui, je sais… » conclut-il plus sérieusement avant de reprendre la route.
Quelques mètres encore et ils parvinrent enfin au parking du CBI, totalement désert à cette heure-ci. La chaleur s’était encore amplifiée et se dégageait outrageusement du béton. En homme galant, Jane raccompagna son équipière jusqu’à son SUV, garé à l’autre bout. Arrivés devant le véhicule, l’agent sortit ses clés et ouvrit la portière du côté conducteur. Jane se tenait à côté toujours en chemise, une main dans la poche, donnant l’impression de ne pas savoir non plus sur quelle note terminer cette étrange journée. Contre toute attente, Lisbon s’empara alors du veston et de la veste de costume que le mentaliste n’avait pas encore remis.
« Bon, vous voyez, Monsieur le râleur, j’avais raison : tout est sec ! constata-t-elle non sans humour. Pas la peine de faire un scandale tout à l’heure.
- C’était surtout pour le principe : je n’aime pas être mouillé, expliqua-t-il d’un air docte.
- Tiens, voilà une information à conserver : je veillerai à l’avenir à avoir toujours à proximité une bouteille d’eau glacée à vous verser sur la tête pour vous punir de vos débordements !
- Vous croyez vraiment que cela suffira à me calmer ? la défia-t-il.
- Ça marche avec les chats ! répliqua-t-elle, moqueuse.
- Là, évidemment, je n’ai plus rien à dire ! » contrefit-il, contrit, en lui reprenant ses vêtements tandis que la jeune femme laissa échapper un souffle de satisfaction pour avoir eu le dernier mot.
Un étrange silence s’instaura alors entre eux d’eux : que pouvait-on dire à un homme sans lequel vous seriez certainement en train de vous rouler par terre, à avoir trop bu de whisky ? Qu’était-on sensé dire à une femme qui vous avez si bien percé à jour en quelques mots à peine, à la table d’un pub ?
Ce fut finalement Lisbon qui relança une dernière fois la conversation.
« Vous savez, j’ai aimé nos discussions, fit-elle sérieuse en haussant les épaules.
- C’est réciproque.
- Et j’ai aussi apprécié votre…soutien, hésita-t-elle.
- Je vous l’ai déjà dit, je serai toujours là pour vous sauver, que vous le vouliez ou non.
- C’est ça…, renvoya-t-elle très loin, au fond d’elle peu convaincue de la véracité du propos dans certaines circonstances.
- Vous vous imaginez, totalement ivre déclama-t-il avec emphase tout en enfilant de nouveau son veston, rentrant au bras d’un parfait inconnu encore plus saoul que vous, avec des pensées pas très catholiques en tête.
- C’est sûr qu’au lieu de cela, je suis rentrée en compagnie d’un emmerdeur notoire qui n’a eu d’autre idée que celle de me faire tourner en bourrique et qui en plus m’a offert un streap-tease en bonne et due forme devant une fontaine.
- Vous ne perdez rien aux changes, avouez-le, fit Jane en arborant un sourire de séducteur invétéré.
- Entre nous Jane, si nous étions les héros principaux d’une série télévisée, vous savez comment se terminerait une soirée comme celle-ci ? se moqua Lisbon qui jeta sa veste dans le SUV, prête à monter et prendre la route.
- Je suppose que je vous conduirais dans mon grenier et que nous passerions la nuit ensemble. » répondit le consultant contre toute attente.
Le ton sérieux de Jane plus que le propos en lui-même assez saugrenu stoppa net Térésa qui, appuyée sur la portière ouverte, se retourna promptement vers l’homme qui se tenait à ses côtés : à vrai dire, la plaisanterie de la jeune femme ne devait pas du tout glisser sur ce terrain là mais une fois encore Patrick Jane menait la danse. Ce qui la surprit néanmoins fut le regard électrisant que le mentaliste porta sur elle à cet instant : aucune moquerie, aucune étincelle narquoise ne transparaissait dans ses yeux limpides mais plutôt un étrange trouble et une indéfinissable émotion que Lisbon ne parvenait pas à déchiffrer.
« Je...pensais plutôt dire que les personnages se feraient un petit câlin de réconfort et de remerciement, répondit bêtement l’agent, tentant de masquer son trouble. Après tout, il se passe souvent n’importe quoi à la télévision.
- Comme toujours, vous incarnez la tempérance face aux passions du cœur, conclut le mentaliste en baissant légèrement la voix, ne pouvant s’empêcher de dévisager la jeune femme qui ne faisait rien pour se soustraire à cette embarrassante situation.
- Je sais aussi être passionnée. Surtout pour défendre ceux que j’aime, répondit-elle du tac au tac, comme hypnotisée par le regard lagon.
- La passion peut-être une illusion, murmura le mentaliste qui ne put alors s’empêcher de poser sa main sur la joue douce de l’agent.
- La passion peut-être aussi une rédemption. » le contra-t-elle, sans chercher à se dégager de sa timide étreinte.
Cette fois ce fut au tour de Jane de perdre un instant ces esprits : mais que lui arrivait-il ? Que faisait-il, à jouer ainsi avec le feu ? A se prêter à ce jeu de la séduction incontrôlée auquel il ne s’adonnait plus depuis si longtemps ? Pourquoi ne pouvait-il pas simplement restaurer les barrières habituelles qu’il dressait entre les lui et les femmes qui éveillaient fugacement son intérêt ?
Le problème était qu’il s’agissait de Lisbon, de cet être droit et franc qu’il avait laissé s’insinuer dans son quotidien. En croyant ne lui accorder qu’une petite place dans sa vie, il s’apercevait ce soir que doucement, mais sûrement, elle était parvenue sans s’en rendre compte à se frayer un chemin jusqu’au cœur du veuf meurtri.
Ce n’était pas possible, il devait arrêter cela, maintenant, tout de suite, avant que cela ne les mène trop loin.
Comme brûlé par un feu invisible, Jane rompit le contact et se recula un peu, essoufflé tant il en avait eu le souffle coupé, trop subjugué par ce qu’il lisait dans les yeux de sa partenaire. De son côté Lisbon demeura clouée sur place, décontenancée elle aussi devant la révélation qui se formulait peu à peu dans son esprit.
L’un comme l’autre venait de prendre conscience d’une terrible réalité : pour la première fois, chacun venait d’éprouver du réel désir pour son équipier. La question était de savoir si cela n’était que le fruit d’une journée absolument épouvante, la simple envie d’un contact humain pour oublier les drames qui s’étaient joués dernièrement. Ou s’il s’agissait d’une attirance bien plus profonde, un mélange de fascination pour l’interdit et de frustrations enfouies, alimentées par leur relation complexe faite de feu et de flammes.
Dire qu’ils étaient sous le choc serait un euphémisme : rien ne les avait préparés à ce constat totalement nouveau pour l’un comme pour l’autre.
Lisbon se racla la gorge, reprenant contenance la première :
« Bon…de toute évidence, c’était la soirée des dérapages…, se contenta-t-elle de dire, chamboulée.
- Des dérapages contrôlés, dirons-nous, embraya aussitôt Jane qui faisait tout son possible pour replacer son masque d’impassibilité.
- Il se fait tard, je dois renter.
- Bien sûr, faites attention sur la route, lâcha-t-il d’un ton qu’il voulait léger. A demain, enfin...à dans quelques heures.
- Oui » se contenta-t-elle d’acquiescer en s’asseyant à la place du conducteur tandis que Jane fermait la portière rapidement, comme s’il avait peur de changer d’avis et de prononcer des mots qu’ils regretteraient tous deux par la suite.
Tandis qu’elle mettait le contact et qu’elle attachait sa ceinture, Lisbon se tourna une dernière fois vers son consultant et lui adressa un sourire timide. Le lendemain, elle le remercierait de vive voix pour ce qu’il avait fait pour elle. Le lendemain, ils auraient tous les deux oublié la folie passagère qui avait effleuré Lisbon lorsqu’elle était entrée dans un pub. Le lendemain, ils tenteraient de refouler au fond de leur esprit d’étranges émotions auxquelles ni l’un ni l’autre n’était préparé.
Mais ce soir là, le cœur prenait silencieusement l’avantage sur la raison : quand le SUV quitta le parking du CBI, Jane le regarda s’éloigner avec regret mais surtout avec inquiétude. John le Rouge n’était plus sa seule obsession…
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Les démons du passé... ^
quel chapitre !!!
encore une fois, trouver les mots est un peu dur devant un chapitre, qu'on ne voudrait jamais voir finir.
ton écriture est un vrai délice
quand tu as commencé à parler de fontaine, je voyais déjà une bataille d'eau
la pression retombe, l'humour et les plaisanteries s'installent
"Jane esquissa un sourire quasi démoniaque une fois que la jeune femme eut le dos tourné et se dépêcha de la rattraper."
-> j'ai cru à cette phrase, qu'il allait la jeter dans la fontaine, mais non
il a peut être peur de possibles représailles
"- Ne vous plaignez pas, vous portez encore votre pantalon, ne put-elle s’empêcher de faire remarquer d’un air moqueur.
- Est-ce un reproche ? saisit au vol le mentaliste qui se pencha légèrement vers le visage de la jeune femme.
- Quoi ? Euh…non, bien sûr que non ! » balbutia-t-elle, prise au dépourvu par le sous-entendu inhabituel de Jane. "
-> cette partie m'a tué
bref, un chapitre dément qui se termine sur une petite touche de sincérité et de sentiments bouleversants
vivement le prochain !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Les démons du passé... ^
Ouhlàlàlàlàlàlàlà !!! Mais quel chapitre
J'ai été vraiment captivée, hyptonisée par ce chapitre tellement EXTRA
La scène devant la fontaine était à la fois drôle et touchante On reconnaît bien nos deux héros avec leurs chamailleries et leurs sous-entendus
Lisbon asperge Jane de jets d'eau à plusieurs reprises, Jane qui s'éloigne par peur de ressembler à une éponge que Lisbon éclate de rire Jane qui se plaint comme un enfant en voyant son costume trempé et attends que Lisbon lui repasse son costume Il en demande bien trop notre Jane mais il ne tardera pas à se venger Mais c'est vraiment trop fort
Je vote POUR un moment comme celui-là dans la série
Plus tard, Jane qui supplie presque Lisbon de ne pas replonger dans l'alcool ni de commettre les mêmes erreurs car il se fait du souci pour elle mais Lisbon a raison, il y aura "Un autre drame, un autre jour, une autre enquête…autant de situations qui paraitront peut-être insurmontables" donc elle ne pourra lui faire cette promesse car pour elle, ça lui semble impossible et irréalisable
Heureusement que Jane se rattrape en lui demandant de lui faire la promesse de résister au maximum à l'alcool et elle accepta.
Ce qui vient après c'est...
Lisbon lui remercie de son soutien puis j'adore quand Jane lui répond qu'il serait toujours là pour la sauver qu'elle le veuille ou non
La suite après c'est...
Tout y était... le regard, les gestes, l'ambiance... So romantic
Arrrgh mais ce qui vient après ça m'enrage que Lisbon ait pût interrompre un tel moment magique et de voir comme si de rien n'était , c'est vraiment du Lisbon tout craché
Jane qui a laissé parler son coeur, l'homme qu'il est réellement et qu'il cache derrière ce masque sombre, torturé et brisé depuis longtemps puis sa vengeance sur n'est plus son obsession, y a aussi son coeur qui bat pour Teresa Lisbon
pour ce sublime chapitre qui m'a redonné le
P.S : Si t'as un poster géant de Simon pour moi, alors là, je dis OUI OUI OUI
J'ai été vraiment captivée, hyptonisée par ce chapitre tellement EXTRA
La scène devant la fontaine était à la fois drôle et touchante On reconnaît bien nos deux héros avec leurs chamailleries et leurs sous-entendus
Lisbon asperge Jane de jets d'eau à plusieurs reprises, Jane qui s'éloigne par peur de ressembler à une éponge que Lisbon éclate de rire Jane qui se plaint comme un enfant en voyant son costume trempé et attends que Lisbon lui repasse son costume Il en demande bien trop notre Jane mais il ne tardera pas à se venger Mais c'est vraiment trop fort
Je vote POUR un moment comme celui-là dans la série
Plus tard, Jane qui supplie presque Lisbon de ne pas replonger dans l'alcool ni de commettre les mêmes erreurs car il se fait du souci pour elle mais Lisbon a raison, il y aura "Un autre drame, un autre jour, une autre enquête…autant de situations qui paraitront peut-être insurmontables" donc elle ne pourra lui faire cette promesse car pour elle, ça lui semble impossible et irréalisable
Heureusement que Jane se rattrape en lui demandant de lui faire la promesse de résister au maximum à l'alcool et elle accepta.
Ce qui vient après c'est...
Lisbon lui remercie de son soutien puis j'adore quand Jane lui répond qu'il serait toujours là pour la sauver qu'elle le veuille ou non
La suite après c'est...
My god ! La phrase de Jane m'a Sans une dose d'ironie, de moqueries, d'hypocrisie dans sa voix c'est tout simplement- Entre nous Jane, si nous étions les héros principaux d’une série télévisée, vous savez comment se terminerait une soirée comme celle-ci ? se moqua Lisbon qui jeta sa veste dans le SUV, prête à monter et prendre la route.
- Je suppose que je vous conduirais dans mon grenier et que nous passerions la nuit ensemble. » répondit le consultant contre toute attente.
J'étais dans un étatJe...pensais plutôt dire que les personnages se feraient un petit câlin de réconfort et de remerciement, répondit bêtement l’agent, tentant de masquer son trouble. Après tout, il se passe souvent n’importe quoi à la télévision.
- Comme toujours, vous incarnez la tempérance face aux passions du cœur, conclut le mentaliste en baissant légèrement la voix, ne pouvant s’empêcher de dévisager la jeune femme qui ne faisait rien pour se soustraire à cette embarrassante situation.
- Je sais aussi être passionnée. Surtout pour défendre ceux que j’aime, répondit-elle du tac au tac, comme hypnotisée par le regard lagon.
- La passion peut-être une illusion, murmura le mentaliste qui ne put alors s’empêcher de poser sa main sur la joue douce de l’agent.
- La passion peut-être aussi une rédemption. » le contra-t-elle, sans chercher à se dégager de sa timide étreinte.
Tout y était... le regard, les gestes, l'ambiance... So romantic
Arrrgh mais ce qui vient après ça m'enrage que Lisbon ait pût interrompre un tel moment magique et de voir comme si de rien n'était , c'est vraiment du Lisbon tout craché
J'ai vraiment trop adoré cette phraseMais ce soir là, le cœur prenait silencieusement l’avantage sur la raison : quand le SUV quitta le parking du CBI, Jane le regarda s’éloigner avec regret mais surtout avec inquiétude. John le Rouge n’était plus sa seule obsession…
Jane qui a laissé parler son coeur, l'homme qu'il est réellement et qu'il cache derrière ce masque sombre, torturé et brisé depuis longtemps puis sa vengeance sur n'est plus son obsession, y a aussi son coeur qui bat pour Teresa Lisbon
pour ce sublime chapitre qui m'a redonné le
P.S : Si t'as un poster géant de Simon pour moi, alors là, je dis OUI OUI OUI
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Les démons du passé... ^
Que dire...Encore une fois...Les mots manquent pour commenter ce chapitre.
Je vais finir par t'en vouloir de me laisser sans voix à chaque fois.
Un chapitre où les taquineries refont surface, comme pour amoindrir quelque peu la tension de cette journée éprouvante, comme tu l'as si bien dit, où les vieux démons de Jane et de Lisbon se sont rencontrés. Mais bizarrement, ils ont eu cette force, cette inclinaison commune, à passer outre leurs visions différentes et diamétralement opposées de leurs souffrances, pour les laisser se rencontrer, et se réduire par la compassion, la compréhension mutuelle, et la résilience.
Ils ont mis en commun leur force qui dérive de leurs faiblesses, pour s'aider sur le chemin de la rédemtpion.
Un chapitre où leurs démons mutuels, loin de les éloigner, les rapprochent. Et peut-être pour la première fois, s'en rendent-ils compte.
Ce chapitre où la douceur se fait grandissante. Et où leur proximité devient gênante. Parce qu'ils se rendent compte que ce n'est peut-être pas seulement de l'amitié, de la compréhension.
La façon dont tu amènes leurs sentiments, dont tu amènes le fait qu'ils prennent conscience que quelque chose de plus fort que ce qu'ils supposaient se cache derrière leur façon d'agir...C'est juste superbement bien tourné!
Pour résumer, ta dernière phrase est parfaite...
Quelle belle révélation. Et encore une fois, si Jisbon il devait y avoir dans la série (ce que je ne peux m'empêcher d'espérer en mon fore intérieur), je le verrais amener ainsi.
Calypsoh! Merci.
Je vais finir par t'en vouloir de me laisser sans voix à chaque fois.
Un chapitre où les taquineries refont surface, comme pour amoindrir quelque peu la tension de cette journée éprouvante, comme tu l'as si bien dit, où les vieux démons de Jane et de Lisbon se sont rencontrés. Mais bizarrement, ils ont eu cette force, cette inclinaison commune, à passer outre leurs visions différentes et diamétralement opposées de leurs souffrances, pour les laisser se rencontrer, et se réduire par la compassion, la compréhension mutuelle, et la résilience.
Ils ont mis en commun leur force qui dérive de leurs faiblesses, pour s'aider sur le chemin de la rédemtpion.
Un chapitre où leurs démons mutuels, loin de les éloigner, les rapprochent. Et peut-être pour la première fois, s'en rendent-ils compte.
Ce chapitre où la douceur se fait grandissante. Et où leur proximité devient gênante. Parce qu'ils se rendent compte que ce n'est peut-être pas seulement de l'amitié, de la compréhension.
La façon dont tu amènes leurs sentiments, dont tu amènes le fait qu'ils prennent conscience que quelque chose de plus fort que ce qu'ils supposaient se cache derrière leur façon d'agir...C'est juste superbement bien tourné!
Pour résumer, ta dernière phrase est parfaite...
John le Rouge n’était plus sa seule obsession…
Quelle belle révélation. Et encore une fois, si Jisbon il devait y avoir dans la série (ce que je ne peux m'empêcher d'espérer en mon fore intérieur), je le verrais amener ainsi.
Calypsoh! Merci.
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Les démons du passé... ^
ce chapitre était...
des petits moments tout simples entre deux personnes abîmés par la vie qui cherche à se réconforter l'un l'autre, parfois avec des mots, parfois avec les yeux ou simplement par des gestes qui détendent l'atmosphère qui se fait parfois plus lourd.
Le passage de la fontaine, on peut voir une Lisbon un peu enfant, joueuse, qui oublie un instant qui elle est et avec qui elle se trouve pour se laisser aller à des jeux d'eaux vraiment enfantin. Mais le mieux dans c passage, c'est la constatation de Jane qui la contemple, il se rend compte qu'elle représente plus pour lui qu'une simple collègue, qu'une simple amie. Peut-être que pour la première fois, il la voit en tant que femme et ça lui fait peur
====> Jane oublia quelques secondes la dramatique journée qui s’était jouée ainsi que l’état assez pitoyable dans lequel se trouvait son beau costume bleu. Il se rendit compte qu’il n’avait jamais entendu Lisbon rire ainsi et se surprit même à la trouver ravissante dans sa fragilité et son innocence passagère. Pourquoi éprouvait-il soudain le besoin de la contempler ? Cela lui arrivait de plus en plus souvent, ce qui n’augurait rien de bon. Déjà précédemment près de cet abribus, le veuf endurci qu’il était s’était abandonné à une sensation fugace de bien-être en demeurant très proche du corps de la jeune flic. Ces impressions, sur lesquelles le mentaliste ne parvenait pas vraiment à mettre de nom précis, le dérangeaient autant qu’elles lui faisaient du bien.
il est perdu dans ce qu'il ressent, ne trouve pas ça approprié mais ne peut s'en empêcher. J'ai l'impression que d'un coté il a peur et c'est tout à fait normal, mais d'un autre il veut se laisser aller et profiter de cette occasion de voir Lisbon autrement, même s'il sait que ça ne durera pas.
Et pour cause, la promesse qu'il lui demande, ce petit quelque chose qui lui tient tant à coeur et qu'il n'aura pourtant pas. Mais là encore, on voit une Libon fière, la tête haute et qui admet ses faiblesses, qui admet aussi ne pas pouvoir promettre de ne pas boire lorsque ça ne va vraiment pas.
Mais il a quand même droit à une promesse, ce qui prouve que malgré tout, malgré la difficulté de la situation, Lisbon est une battante. On voit bien que Jane cherche absolument à la sauver d'elle-même, ce qui est assez ironique quand on sait qu'il n'arrive pas à se sauver lui-même.
Et la fin, avec ce petit moment tout à fait romantique entre eux , un moment magique, lorsqu'elle veut détendre la situation, Jane en rajoute avec simplement quelques mots
===> -Entre nous Jane, si nous étions les héros principaux d'une série téléviser, vous savez comment se terminerait une soirée comme celle-ci? se moqua Lisbon qui jeta sa veste dans le SUV, prête à prendre la route.
- Je suppose que je vous conduirais dans mon grenier et que nous passerions la nuit ensemble, répondit le consultant contre toute attente.
on sait tous que c'est quelque chose qui n'arrivera jamais, mais le fait que lui, le veuf endurci, y pense, ça laisse croire qu'il le veut vraiment, ce qui se confirme dans la scéne suivante
===> - La passion peut-être une illusion, murmura le mentaliste qui ne put alors s’empêcher de poser sa main sur la joue douce de l’agent.
- La passion peut-être aussi une rédemption. » le contra-t-elle, sans chercher à se dégager de sa timide étreinte.
on dirait que Jane tente de trouver une justification à son geste et Lisbon de son coté cherche à li faire comprendre que ce n'est pas mal, qu'elle le veut autant que lui. Ca se confirme dans cette phrase
===> De son côté Lisbon demeura clouée sur place, décontenancée elle aussi devant la révélation qui se formulait peu à peu dans son esprit.
L’un comme l’autre venait de prendre conscience d’une terrible réalité : pour la première fois, chacun venait d’éprouver du réel désir pour son équipier.
elle a autant peur que lui, mais elle regrette qu'il ne soit pas aller plus loin. Ce désir qu'il y a entre eux, ce sentiments de bien être lorsqu'ils sont ensemble, c'est quelque chose qu'elle a ressentit toute la soirée et pourtant, tout comme lui, elle fait comme s'il n'y avait rien, sans doute pour se protéger, pour sauver son coeur d'être brisé.
Et bien entendu elle part comme ça, le laissant seul sur le parking. Mais ta dernière phrase peut nous laisser un peu d'espoir
===> Mais ce soir là, le cœur prenait silencieusement l’avantage sur la raison : quand le SUV quitta le parking du CBI, Jane le regarda s’éloigner avec regret mais surtout avec inquiétude. John le Rouge n’était plus sa seule obsession…
Comment vont-ils se comporter le lendemain après une telle soirée? Jane va-t-il laisser son coeur parler et prendre le pas sur la raison? Et Lisbon en fera-t-elle autant?
Je te dis donc un grand pour ce chapitre et...
VLS VLS VLS VLS VLS
des petits moments tout simples entre deux personnes abîmés par la vie qui cherche à se réconforter l'un l'autre, parfois avec des mots, parfois avec les yeux ou simplement par des gestes qui détendent l'atmosphère qui se fait parfois plus lourd.
Le passage de la fontaine, on peut voir une Lisbon un peu enfant, joueuse, qui oublie un instant qui elle est et avec qui elle se trouve pour se laisser aller à des jeux d'eaux vraiment enfantin. Mais le mieux dans c passage, c'est la constatation de Jane qui la contemple, il se rend compte qu'elle représente plus pour lui qu'une simple collègue, qu'une simple amie. Peut-être que pour la première fois, il la voit en tant que femme et ça lui fait peur
====> Jane oublia quelques secondes la dramatique journée qui s’était jouée ainsi que l’état assez pitoyable dans lequel se trouvait son beau costume bleu. Il se rendit compte qu’il n’avait jamais entendu Lisbon rire ainsi et se surprit même à la trouver ravissante dans sa fragilité et son innocence passagère. Pourquoi éprouvait-il soudain le besoin de la contempler ? Cela lui arrivait de plus en plus souvent, ce qui n’augurait rien de bon. Déjà précédemment près de cet abribus, le veuf endurci qu’il était s’était abandonné à une sensation fugace de bien-être en demeurant très proche du corps de la jeune flic. Ces impressions, sur lesquelles le mentaliste ne parvenait pas vraiment à mettre de nom précis, le dérangeaient autant qu’elles lui faisaient du bien.
il est perdu dans ce qu'il ressent, ne trouve pas ça approprié mais ne peut s'en empêcher. J'ai l'impression que d'un coté il a peur et c'est tout à fait normal, mais d'un autre il veut se laisser aller et profiter de cette occasion de voir Lisbon autrement, même s'il sait que ça ne durera pas.
Et pour cause, la promesse qu'il lui demande, ce petit quelque chose qui lui tient tant à coeur et qu'il n'aura pourtant pas. Mais là encore, on voit une Libon fière, la tête haute et qui admet ses faiblesses, qui admet aussi ne pas pouvoir promettre de ne pas boire lorsque ça ne va vraiment pas.
Mais il a quand même droit à une promesse, ce qui prouve que malgré tout, malgré la difficulté de la situation, Lisbon est une battante. On voit bien que Jane cherche absolument à la sauver d'elle-même, ce qui est assez ironique quand on sait qu'il n'arrive pas à se sauver lui-même.
Et la fin, avec ce petit moment tout à fait romantique entre eux , un moment magique, lorsqu'elle veut détendre la situation, Jane en rajoute avec simplement quelques mots
===> -Entre nous Jane, si nous étions les héros principaux d'une série téléviser, vous savez comment se terminerait une soirée comme celle-ci? se moqua Lisbon qui jeta sa veste dans le SUV, prête à prendre la route.
- Je suppose que je vous conduirais dans mon grenier et que nous passerions la nuit ensemble, répondit le consultant contre toute attente.
on sait tous que c'est quelque chose qui n'arrivera jamais, mais le fait que lui, le veuf endurci, y pense, ça laisse croire qu'il le veut vraiment, ce qui se confirme dans la scéne suivante
===> - La passion peut-être une illusion, murmura le mentaliste qui ne put alors s’empêcher de poser sa main sur la joue douce de l’agent.
- La passion peut-être aussi une rédemption. » le contra-t-elle, sans chercher à se dégager de sa timide étreinte.
on dirait que Jane tente de trouver une justification à son geste et Lisbon de son coté cherche à li faire comprendre que ce n'est pas mal, qu'elle le veut autant que lui. Ca se confirme dans cette phrase
===> De son côté Lisbon demeura clouée sur place, décontenancée elle aussi devant la révélation qui se formulait peu à peu dans son esprit.
L’un comme l’autre venait de prendre conscience d’une terrible réalité : pour la première fois, chacun venait d’éprouver du réel désir pour son équipier.
elle a autant peur que lui, mais elle regrette qu'il ne soit pas aller plus loin. Ce désir qu'il y a entre eux, ce sentiments de bien être lorsqu'ils sont ensemble, c'est quelque chose qu'elle a ressentit toute la soirée et pourtant, tout comme lui, elle fait comme s'il n'y avait rien, sans doute pour se protéger, pour sauver son coeur d'être brisé.
Et bien entendu elle part comme ça, le laissant seul sur le parking. Mais ta dernière phrase peut nous laisser un peu d'espoir
===> Mais ce soir là, le cœur prenait silencieusement l’avantage sur la raison : quand le SUV quitta le parking du CBI, Jane le regarda s’éloigner avec regret mais surtout avec inquiétude. John le Rouge n’était plus sa seule obsession…
Comment vont-ils se comporter le lendemain après une telle soirée? Jane va-t-il laisser son coeur parler et prendre le pas sur la raison? Et Lisbon en fera-t-elle autant?
Je te dis donc un grand pour ce chapitre et...
VLS VLS VLS VLS VLS
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Les démons du passé... ^
J'arrive après la bataille...que rajouter de plus aux commentaires précédents
C'est vrai que les mots manquent quand on sort de la lecture
On est prise dans un maelström d'émotions et d'images qui font qu'on a du mal à exprimer ce qu'on ressent.
Tout y est dans ce chapitre...des chamailleries à cette découverte de sentiments enfouis au plus profond de leur inconscient...
Et comme mococoa si je ne devais retenir qu'une phrase ce serait celle-ci
C'est vrai que les mots manquent quand on sort de la lecture
On est prise dans un maelström d'émotions et d'images qui font qu'on a du mal à exprimer ce qu'on ressent.
Tout y est dans ce chapitre...des chamailleries à cette découverte de sentiments enfouis au plus profond de leur inconscient...
Et comme mococoa si je ne devais retenir qu'une phrase ce serait celle-ci
pour cette histoireJohn le Rouge n’était plus sa seule obsession…
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Les démons du passé... ^
bon ben difficile de dire mieux que les commentaires précédents...
j'ai été subjuguée du début à la fin
tu m'as fait faire un petit arrêt sur la phrase des séries télé
et la fin:
si seulement cela pouvait se passer comme ça
Merci Caly
j'ai été subjuguée du début à la fin
tu m'as fait faire un petit arrêt sur la phrase des séries télé
et la fin:
si seulement cela pouvait se passer comme ça
Merci Caly
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Les démons du passé... ^
J'arrive toujours à la bourre pour lire les chapitres ou faire mes coms, c'est aussi l'une de mes grandes habitudes Mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas accro. Bon je suis désolée de ne pas avoir fait mon com avant mais je pensais avoir tout le WE pour pouvoir le faire. Oui je suis assez bizarre dans la gestion des mes coms, c'est un peu comme au lycée, j'attends toujours la dernière minute pour finir ce que je veux faire. Et c'est une volonté de ma part de faire un com et surtout pas une obligation, n'aie crainte. Maintenant je m'y prend de suite pour pouvoir faire un com spécial avec le chapitre final. Com spécial c'est
vite dit aussi.
En plus bien sur j'ai commencé mon com alors qu'il n'y avait pas de commentaires postés là je mets envoyer et il y a tout un tas de commentaires que tu mérites amplement mais qui me font dire que moi la bataille je l'ai allègrement laissée passer. Merci au coup de fil intempestif et au fait aussi que je n'ai pas réactualisé ma page après la première lecture et puis à tout le reste qui fait que je mets trois plombes pour faire un com car non je n'écris pas aussi lentement que ça quand même ^^'. Mais c'est pas grave j'y tiens à mes coms.
Bon c'est parti pour le com. Ah non pas tout à fait. Avant faut que j'évoque le point de Lisbon alccolique alors bizarrement je n'ai pas eu la même perception que toi sur la conversation de Carmen, ni sur le 1x03. Enfin les fois où je les ai vu, peut être qu'il faut que je les revois. Car l'alcoolisme de son père, y'a pas de souci je me rappelle quand elle les évoque mais pour son alcoolisme à elle, je sais pas, je n'ai jamais été sure qu'elle le soit car elle est à l'aise avec l'alcool quandmême entre le vin, la bière, la téquila. Je sais pas, je pense qu'elle a peut être failli tomber dedans mais qu'elle a survécu à tout ça. Enfin, il faut que je revois ça.
Chapitre 4:
Bon ça y est on est vraiment parti, et d'ailleurs toi aussi tu commences en nous replantant le décors. Ce qui est toujours appréciable et j'aime beaucoup le soin justement que tu prends à décrire l'atmosphère de la scène qui se joue sous nos yeux.
J'aime voir une Lisbon plus guillerette avec toujours son sarcasme légendaire pour la pauvre DS car nous on en est fière de la DS de Jane, elle est française. Mais on sent qu'elle est toujours quand même à fleur de peau que tout ne s'est pas évaporé et c'est dans la logique des choses.
Et la pauvre, quand elle a posé la question, j'ai eu envie que Jane mette son bras autour de son épaule juste pour qu'il la réconforte, je la sens désemparée et j'aime pas ça. Mais bien sur Jane ne fait jamais rien comme on l'entend. La baffe que je lui aurais donné, non mais celui là il a toujours les bons mots pour réconforter. Pourquoi il a toujours besoin de provoquer avant de réconforter. Pfff Il est désespérant ce type. Vraiment.
Elle est flegmatique notre chère Lisbon car un coup de poing dans son nez ne lui aurait pas fait de mal sans aucun doute. Enfin, ça aurait été un bon moyen d'enlever toute cette tension. Mais là j'avoue j'admire son self control.
Oh punaise ça c'est une question et réponse choc. Je parle de la question du détachement des horreurs et de Jane. Heureusement que je suis déjà assise car là ça fait pim en plein coeur.
Là je t'arrête tout de suite ma chère Lisbon, tu n'as pas manqué de tact, tu n'y as juste pas pensé et puis c'est pas ta faute à force de voir Jane faire l'andouille ça peut se comprendre et puis c'était une question tout à fait légitime car justement avec son drame peut être qu'il pourrait être aussi touché par les autres drames familiaux. Non mais là c'est le monde à l'envers. C'est vraiment Sainte Teresa.
Bon heureusement que Jane ne lui en veut pas non de non et c'est bien vrai qu'il est plus qu’exécrable parfois.
Oh Lisbon est toute mignonne quand elle essaye d'évoquer le drame et je retrouve bien notre Lisbon de la série qui marche sur des oeufs dès qu'il est question d'évoquer celui ci. Et bien sur Jane égal à lui même qui se cache derrière son humour mais il m'énerve quand même. Ah oui j'ai adoré le coup de l'avocat coincé (tu adores cette série n'est ce pas?) et le coup du surfeur. Mais il me met les nerfs en pelote dès qu'il renvoie la balle. Tu sais mon petit Jane quand on te poste une question c'est pas pour en poser une à la place, le but c'est d'y répondre. Surtout que je suis sure que Lisbon va être mal à l'aise. Foutu Jane.
Ah ben non Lisbon n'est pas mal à l'aise et ne lui en veut pas et je dois dire que son explication est plutôt logique mais j'aurais aimé connaitre quand même son ressenti à ce faux jeton. Ca y est une fois de plus Lisbon touche ma corde sensible avec ce qu'elle a envie d'avoir. Pff, pauvre Lisbonette.
Ah Lisbon qui reprend son rôle sans aucun soucis, j'adore et j'ai bien aimé le restez là à Jane. Elle sait que c'est couru d'avance que si monsieur vient il y aura embrouille xD N'empêche Lisbon un joli lot c'est pas souvent qu'on le dit mais je ne peux qu'être d'accord. Et ça y est la redresseuse (pas très français mais bon ) de torts a vaincu les deux ivrognes.
Oh que j'aime le rapprochement impromptu. Par contre, qu'est ce que ça doit être agaçant d'être avec un monsieur je sais tout, en plus avec un sourire mi narquois, mi irrésistible. Mais bon il a pas tort car je vois mal Lisbon tricoter même s'il a des aiguilles pour.
Punaise et le paragraphe final. Tu vas aller plus loin que le friendship?? Non ne répond, je vais le savoir et peut être même dans le chapitre 5. Pour en revenir à ce paragraphe, j'ai presque coupé mon souffle en attendant ce qui allait se passer, voir leur réaction et d'un coté je suis contente qu'il n'y ait rien eu de plus à ce moment là. C'était une parfait fin de chapitre.
Merci encore pour ce chapitre, pour ton écriture prenante, Merci.
Bon ben puisque tu as posté un autre chapitre, je vais le lire hein pourquoi attendre. Pour encore me faire avoir pas question .
Chapitre 5:
Bon ça commence bien, je lis la première phrase et je crois m'être trompée de fic. Ben oui j'ai lu glace au lieu de place ce qui rendait la chose vraiment bizarre.
Je ne vais pas me répéter quoique si, mais j'aime les débuts de tes chapitres où tu plantes à chaque fois le décor, on se resitue la scène, ce qui a eu lieu au chapitre précédent sauf quand on est une boulette et que l'on ne lit pas comme il faut les phrases. Et le coup du pot à crayon m'a fait sourire, je pencherai aussi quand elle voudra lui envoyer son agrafeuse en pleine figure car ça peut faire encore plus mal. Puis c'est une jolie manière détournée de lui dire merci, sans bien sur qu'il esquive le remerciement d'ailleurs il ne le fait pas. Et toute la tension de l'abribus s'est évaporée et on a le droit à leurs petites piques bien placées. Je dois dire que que ce soit dans la série ou dans les fics, je ne m'en lasse pas. J'adore leur relation grâce à ces petits moments.
Oh et la scène de la fontaine, j'ai eu un sourire légèrement niais (merci à toi) en lisant toute la scène. D'ailleurs comment ne pas rire et puis j'imagine très bien le petit cri pas très viril de Jane car autant on peut lui trouver beaucoup de qualité à notre Jane, autant je ne pense pas que la virilité en fasse parti, monsieur courage fuyons. Et d'ailleurs, c'est ce qu'il fait. Alors qu'une personne aurait peut être penser à se venger (peut être pas le bon terme à utiliser quand je parle de Jane d'ailleurs, enfin laissons le j'ai pas d'autre sidées) donc où j'en étais ah oui aurait pensé à se venger monsieur fuit Lisbonette et la fontaine. Très courageux de sa part et dire qu'il fait ça tous le temps. Quoique j'exagère il a bien sauvé Lisbonette et il a tué aussi RJ enfin si c'est RJ. Je m'éparpille, je m'éparpille. Revenons en au chapitre. Et finalement je la préfère éclater de rire plutôt que pleurer. D'ailleurs, j'aimerai qu'un jour Lisbon se lâche complètement lors d'une soirée et qu'on le voit, un fou rire ça serait bien.
J'ai bien aimé la partie sur les pensées de Jane notamment avec le vieux endurci et la jeune flic, et puis Jane désarçonné c'est que du bonheur, de la voir troubler comme ça. Même si je n'étais pas fan de K, en le voyant réagir dans ta fic, je m'imagine les scènes avec K quand il était mal à l'aise pour lui demander de boire un café ou toute la conversation sur le parking du CBI. Tu te rends compte de ce que tu me fais faire. Pfff. Heureusement ce n'est pas k dans ce cas là (oh le jeu de mot pourri). En plus son costard bleu, j'en suis pas fan alors Lisbon a eu totalement raison de le mouiller comme ça il parait moins bleu.
Oh je sens la vengeance de Jane, et j'aime beaucoup le mini strip-tease de Jane, c'est que du bonheur pour les yeux. D'ailleurs on a eu un peu la même scène, bon en moins agréable sachant que sa chemise à ce moment là n'était pas mouillé mais le voir se déshabiller comme ça, je dis pas non pour un renouvellement de ce genre de scène.
Maline la petite Lisbon qui s'éloigne de la fontaine. Par contre, la réplique de Lisbon je ne l'avais pas vu venir, elle a l'air d'être proche du point de non retour et Jane qui joue à ce jeu que je déteste. Heureusement que la légèreté revient après avec le pantalon de Jane d'ailleurs elle aurait pu rajouter la chemise aussi. Oh et finalement je ne dis rien la vengeance de Jane est mignonne pas trop cruelle et il n'a pas fait sortir encore le mauvais coté de Lisbon car malgré certaines scène d'apaisement, je ne la sens pas complètement apaisée. Bon après c'est pas en quelques heures que l'on oublie ce qu'elle vient de vivre mais je la trouve encore très à fleur de peau. Jane s'il te plait fait attention.
Oh punaise si je m'attendais à ça pour se venger. Tu as le don pour me désarçonner. Une promesse et quelle promesse. J'ai trouvé le passage sur la promesse très juste, tu as donné le ton juste du début jusqu'à la fin. De l'énoncé de la promesse, en passant par la réponse de Lisbon très touchante (et la description de celle ci par Jane est la vision que j'ai du personnage de Lisbon, c'est vraiment hallucinant comment tu manies les mots) et pour finir avec le remaniement de la promesse de la part de Jane et la réponse finale de Lisbon. Tout ce passage est écrit d'une telle manière, on se rend compte de la complexité des deux personnages qui ont des fêlures qui leurs sont propres mais qui se rejoignent sur le fait qu'ils peuvent compter l'un sur l'autre pour ne pas plonger. Tu me redonnes espoir en leur amitié en lisant ta fic car je dois dire que la saison 4 me désoriente quelque peu sur ce sujet.
Et voilà la tension est dissipée, on revient à leurs habitudes, aux taquineries. Qu'est ce que j'aime ce duo.
Ah oui quelque chose que j'aime beaucoup dans ton style c'est lorsque tu passes à un moment plus enlevé comme leur discussion à propos de l'eau et puis à une discussion plus "sérieuse". Il n'y a pas d'accrochage, je veux dire que on ne sait pas comment on est passé de là à là, tout est bien imbriqué, c'est vraiment un réel plaisir à lire.
Et ces derniers paragraphes, on ne sait pas sur quel pied ils dansent tous les deux, les remerciements sous entendus de Lisbon qui sont écartés par Jane avec encore et toujours son humour à toute épreuve. Et j'aime bien l'utilisation des répliques de la série dans ta fic, déjà que j'ai pas de problème à l'imaginer là avec ces petites touches venant de la série, je ne risque pas d'en sortir et de ne pas retrouver cet univers que j'apprécie.
Et ben Jane il prend pas des pincettes pour dire ce qu'il pense, je ne l'aurais pas imaginé comme ça, surtout sur ce ton. La tension est palpable, c'est bizarre à dire mais en te lisant, j'arrive à ressentir la gêne des personnages, je peux imaginer les mimiques de Lisbon, ses joues qui rougissent suite aux paroles de Jane. Et une fois de plus les désaccord fait leur force je pense mais savoir ou imaginer que même sur un sujet comme la passion ils ne sont pas d'accord est assez amusant.
Ah et ben je pensais pas que tu voulais les amener là. Je dois dire que c'est surprenant et la révélation est comme toute ta fic, pleine de douceur, mais on ne vire pas dans le mielleux, tout se passe dans les gestes, les regards plus que dans les paroles, tout est insinué. Et une fois de plus, la voix de la raison est là pour tempérer tout ça et pour que tout ceci reste à un stade où le retour en arrière est toujours possible.
Et ton dernier paragraphe achève parfaitement ce chapitre notamment avec cette magnifique dernière phrase. Voilà aussi pourquoi je pense que même si tu avais fini cette fic ici, elle aurait été tout aussi réussie et n'aurait pas été inachevée pour moi.
Mais c'est bien volontiers que je vais lire ton épilogue et l'apprécier à sa juste valeur. Alors ce com doit être confus et infect à lire. Je dois dire que je ne me suis pas relue et j'en suis désolée. J'espère qu'il est à moitié compréhensible. Un grand Merci pour cette fic.
vite dit aussi.
En plus bien sur j'ai commencé mon com alors qu'il n'y avait pas de commentaires postés là je mets envoyer et il y a tout un tas de commentaires que tu mérites amplement mais qui me font dire que moi la bataille je l'ai allègrement laissée passer. Merci au coup de fil intempestif et au fait aussi que je n'ai pas réactualisé ma page après la première lecture et puis à tout le reste qui fait que je mets trois plombes pour faire un com car non je n'écris pas aussi lentement que ça quand même ^^'. Mais c'est pas grave j'y tiens à mes coms.
Bon c'est parti pour le com. Ah non pas tout à fait. Avant faut que j'évoque le point de Lisbon alccolique alors bizarrement je n'ai pas eu la même perception que toi sur la conversation de Carmen, ni sur le 1x03. Enfin les fois où je les ai vu, peut être qu'il faut que je les revois. Car l'alcoolisme de son père, y'a pas de souci je me rappelle quand elle les évoque mais pour son alcoolisme à elle, je sais pas, je n'ai jamais été sure qu'elle le soit car elle est à l'aise avec l'alcool quandmême entre le vin, la bière, la téquila. Je sais pas, je pense qu'elle a peut être failli tomber dedans mais qu'elle a survécu à tout ça. Enfin, il faut que je revois ça.
Chapitre 4:
Bon ça y est on est vraiment parti, et d'ailleurs toi aussi tu commences en nous replantant le décors. Ce qui est toujours appréciable et j'aime beaucoup le soin justement que tu prends à décrire l'atmosphère de la scène qui se joue sous nos yeux.
J'aime voir une Lisbon plus guillerette avec toujours son sarcasme légendaire pour la pauvre DS car nous on en est fière de la DS de Jane, elle est française. Mais on sent qu'elle est toujours quand même à fleur de peau que tout ne s'est pas évaporé et c'est dans la logique des choses.
Et la pauvre, quand elle a posé la question, j'ai eu envie que Jane mette son bras autour de son épaule juste pour qu'il la réconforte, je la sens désemparée et j'aime pas ça. Mais bien sur Jane ne fait jamais rien comme on l'entend. La baffe que je lui aurais donné, non mais celui là il a toujours les bons mots pour réconforter. Pourquoi il a toujours besoin de provoquer avant de réconforter. Pfff Il est désespérant ce type. Vraiment.
Elle est flegmatique notre chère Lisbon car un coup de poing dans son nez ne lui aurait pas fait de mal sans aucun doute. Enfin, ça aurait été un bon moyen d'enlever toute cette tension. Mais là j'avoue j'admire son self control.
Oh punaise ça c'est une question et réponse choc. Je parle de la question du détachement des horreurs et de Jane. Heureusement que je suis déjà assise car là ça fait pim en plein coeur.
Là je t'arrête tout de suite ma chère Lisbon, tu n'as pas manqué de tact, tu n'y as juste pas pensé et puis c'est pas ta faute à force de voir Jane faire l'andouille ça peut se comprendre et puis c'était une question tout à fait légitime car justement avec son drame peut être qu'il pourrait être aussi touché par les autres drames familiaux. Non mais là c'est le monde à l'envers. C'est vraiment Sainte Teresa.
Bon heureusement que Jane ne lui en veut pas non de non et c'est bien vrai qu'il est plus qu’exécrable parfois.
Oh Lisbon est toute mignonne quand elle essaye d'évoquer le drame et je retrouve bien notre Lisbon de la série qui marche sur des oeufs dès qu'il est question d'évoquer celui ci. Et bien sur Jane égal à lui même qui se cache derrière son humour mais il m'énerve quand même. Ah oui j'ai adoré le coup de l'avocat coincé (tu adores cette série n'est ce pas?) et le coup du surfeur. Mais il me met les nerfs en pelote dès qu'il renvoie la balle. Tu sais mon petit Jane quand on te poste une question c'est pas pour en poser une à la place, le but c'est d'y répondre. Surtout que je suis sure que Lisbon va être mal à l'aise. Foutu Jane.
Ah ben non Lisbon n'est pas mal à l'aise et ne lui en veut pas et je dois dire que son explication est plutôt logique mais j'aurais aimé connaitre quand même son ressenti à ce faux jeton. Ca y est une fois de plus Lisbon touche ma corde sensible avec ce qu'elle a envie d'avoir. Pff, pauvre Lisbonette.
Ah Lisbon qui reprend son rôle sans aucun soucis, j'adore et j'ai bien aimé le restez là à Jane. Elle sait que c'est couru d'avance que si monsieur vient il y aura embrouille xD N'empêche Lisbon un joli lot c'est pas souvent qu'on le dit mais je ne peux qu'être d'accord. Et ça y est la redresseuse (pas très français mais bon ) de torts a vaincu les deux ivrognes.
Oh que j'aime le rapprochement impromptu. Par contre, qu'est ce que ça doit être agaçant d'être avec un monsieur je sais tout, en plus avec un sourire mi narquois, mi irrésistible. Mais bon il a pas tort car je vois mal Lisbon tricoter même s'il a des aiguilles pour.
Punaise et le paragraphe final. Tu vas aller plus loin que le friendship?? Non ne répond, je vais le savoir et peut être même dans le chapitre 5. Pour en revenir à ce paragraphe, j'ai presque coupé mon souffle en attendant ce qui allait se passer, voir leur réaction et d'un coté je suis contente qu'il n'y ait rien eu de plus à ce moment là. C'était une parfait fin de chapitre.
Merci encore pour ce chapitre, pour ton écriture prenante, Merci.
Bon ben puisque tu as posté un autre chapitre, je vais le lire hein pourquoi attendre. Pour encore me faire avoir pas question .
Chapitre 5:
Bon ça commence bien, je lis la première phrase et je crois m'être trompée de fic. Ben oui j'ai lu glace au lieu de place ce qui rendait la chose vraiment bizarre.
Je ne vais pas me répéter quoique si, mais j'aime les débuts de tes chapitres où tu plantes à chaque fois le décor, on se resitue la scène, ce qui a eu lieu au chapitre précédent sauf quand on est une boulette et que l'on ne lit pas comme il faut les phrases. Et le coup du pot à crayon m'a fait sourire, je pencherai aussi quand elle voudra lui envoyer son agrafeuse en pleine figure car ça peut faire encore plus mal. Puis c'est une jolie manière détournée de lui dire merci, sans bien sur qu'il esquive le remerciement d'ailleurs il ne le fait pas. Et toute la tension de l'abribus s'est évaporée et on a le droit à leurs petites piques bien placées. Je dois dire que que ce soit dans la série ou dans les fics, je ne m'en lasse pas. J'adore leur relation grâce à ces petits moments.
Oh et la scène de la fontaine, j'ai eu un sourire légèrement niais (merci à toi) en lisant toute la scène. D'ailleurs comment ne pas rire et puis j'imagine très bien le petit cri pas très viril de Jane car autant on peut lui trouver beaucoup de qualité à notre Jane, autant je ne pense pas que la virilité en fasse parti, monsieur courage fuyons. Et d'ailleurs, c'est ce qu'il fait. Alors qu'une personne aurait peut être penser à se venger (peut être pas le bon terme à utiliser quand je parle de Jane d'ailleurs, enfin laissons le j'ai pas d'autre sidées) donc où j'en étais ah oui aurait pensé à se venger monsieur fuit Lisbonette et la fontaine. Très courageux de sa part et dire qu'il fait ça tous le temps. Quoique j'exagère il a bien sauvé Lisbonette et il a tué aussi RJ enfin si c'est RJ. Je m'éparpille, je m'éparpille. Revenons en au chapitre. Et finalement je la préfère éclater de rire plutôt que pleurer. D'ailleurs, j'aimerai qu'un jour Lisbon se lâche complètement lors d'une soirée et qu'on le voit, un fou rire ça serait bien.
J'ai bien aimé la partie sur les pensées de Jane notamment avec le vieux endurci et la jeune flic, et puis Jane désarçonné c'est que du bonheur, de la voir troubler comme ça. Même si je n'étais pas fan de K, en le voyant réagir dans ta fic, je m'imagine les scènes avec K quand il était mal à l'aise pour lui demander de boire un café ou toute la conversation sur le parking du CBI. Tu te rends compte de ce que tu me fais faire. Pfff. Heureusement ce n'est pas k dans ce cas là (oh le jeu de mot pourri). En plus son costard bleu, j'en suis pas fan alors Lisbon a eu totalement raison de le mouiller comme ça il parait moins bleu.
Oh je sens la vengeance de Jane, et j'aime beaucoup le mini strip-tease de Jane, c'est que du bonheur pour les yeux. D'ailleurs on a eu un peu la même scène, bon en moins agréable sachant que sa chemise à ce moment là n'était pas mouillé mais le voir se déshabiller comme ça, je dis pas non pour un renouvellement de ce genre de scène.
Maline la petite Lisbon qui s'éloigne de la fontaine. Par contre, la réplique de Lisbon je ne l'avais pas vu venir, elle a l'air d'être proche du point de non retour et Jane qui joue à ce jeu que je déteste. Heureusement que la légèreté revient après avec le pantalon de Jane d'ailleurs elle aurait pu rajouter la chemise aussi. Oh et finalement je ne dis rien la vengeance de Jane est mignonne pas trop cruelle et il n'a pas fait sortir encore le mauvais coté de Lisbon car malgré certaines scène d'apaisement, je ne la sens pas complètement apaisée. Bon après c'est pas en quelques heures que l'on oublie ce qu'elle vient de vivre mais je la trouve encore très à fleur de peau. Jane s'il te plait fait attention.
Oh punaise si je m'attendais à ça pour se venger. Tu as le don pour me désarçonner. Une promesse et quelle promesse. J'ai trouvé le passage sur la promesse très juste, tu as donné le ton juste du début jusqu'à la fin. De l'énoncé de la promesse, en passant par la réponse de Lisbon très touchante (et la description de celle ci par Jane est la vision que j'ai du personnage de Lisbon, c'est vraiment hallucinant comment tu manies les mots) et pour finir avec le remaniement de la promesse de la part de Jane et la réponse finale de Lisbon. Tout ce passage est écrit d'une telle manière, on se rend compte de la complexité des deux personnages qui ont des fêlures qui leurs sont propres mais qui se rejoignent sur le fait qu'ils peuvent compter l'un sur l'autre pour ne pas plonger. Tu me redonnes espoir en leur amitié en lisant ta fic car je dois dire que la saison 4 me désoriente quelque peu sur ce sujet.
Et voilà la tension est dissipée, on revient à leurs habitudes, aux taquineries. Qu'est ce que j'aime ce duo.
Ah oui quelque chose que j'aime beaucoup dans ton style c'est lorsque tu passes à un moment plus enlevé comme leur discussion à propos de l'eau et puis à une discussion plus "sérieuse". Il n'y a pas d'accrochage, je veux dire que on ne sait pas comment on est passé de là à là, tout est bien imbriqué, c'est vraiment un réel plaisir à lire.
Et ces derniers paragraphes, on ne sait pas sur quel pied ils dansent tous les deux, les remerciements sous entendus de Lisbon qui sont écartés par Jane avec encore et toujours son humour à toute épreuve. Et j'aime bien l'utilisation des répliques de la série dans ta fic, déjà que j'ai pas de problème à l'imaginer là avec ces petites touches venant de la série, je ne risque pas d'en sortir et de ne pas retrouver cet univers que j'apprécie.
Et ben Jane il prend pas des pincettes pour dire ce qu'il pense, je ne l'aurais pas imaginé comme ça, surtout sur ce ton. La tension est palpable, c'est bizarre à dire mais en te lisant, j'arrive à ressentir la gêne des personnages, je peux imaginer les mimiques de Lisbon, ses joues qui rougissent suite aux paroles de Jane. Et une fois de plus les désaccord fait leur force je pense mais savoir ou imaginer que même sur un sujet comme la passion ils ne sont pas d'accord est assez amusant.
Ah et ben je pensais pas que tu voulais les amener là. Je dois dire que c'est surprenant et la révélation est comme toute ta fic, pleine de douceur, mais on ne vire pas dans le mielleux, tout se passe dans les gestes, les regards plus que dans les paroles, tout est insinué. Et une fois de plus, la voix de la raison est là pour tempérer tout ça et pour que tout ceci reste à un stade où le retour en arrière est toujours possible.
Et ton dernier paragraphe achève parfaitement ce chapitre notamment avec cette magnifique dernière phrase. Voilà aussi pourquoi je pense que même si tu avais fini cette fic ici, elle aurait été tout aussi réussie et n'aurait pas été inachevée pour moi.
Mais c'est bien volontiers que je vais lire ton épilogue et l'apprécier à sa juste valeur. Alors ce com doit être confus et infect à lire. Je dois dire que je ne me suis pas relue et j'en suis désolée. J'espère qu'il est à moitié compréhensible. Un grand Merci pour cette fic.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Les démons du passé... ^
REMERCIEMENTS
coucou à tous!
Vous ne savez pas le plaisir que j'ai à lire à chauqe fois vos touchants messages (surtout qu'aujourd'hui une espère de grognasse m'a vraiment gonflée au travail cet aprèm..mais passons! )
J'espérais bien que le passage de la fontaine plairait à certaines indéniables romantiques mais évidemment je ne serai pas la "caly-empêcheuse-de-tourne-en-rond" que vous connaissez si j'avais pondu une scène "Jisbon" trop fleur bleue!
La très très grosse surprise fut en revanche l'accueil que vous avez réservé à la dernière phrase:
J'ai dû la reformuler au moins une dizaine de fois (en passant par "Jane était tombé amoureux" :pas_poss: , "Jane prenait conscience de ses sentiments" , "Jane reprenait goût à à la vie..."
bref, rien ne m'allait.
Du coup j'ai opté pour l'implicite, en ne disant pas vraiment qu'il aimait Lisbon mais opérant plutôt une pirouette quasi "janienne" qui consiste à esquiver le sujet glissant!
Aussi le terme "obsession" me semblait assez révélateur dans la réplique "...John le Rouge n’était plus sa seule obsession" (obsession est d'ailleurs le titre du dernier chapitre )
Place aux remerciements amplement mérités car une fois encore j'ai eu droit à de vrais "romans" de votre part, que j'ai pris grand plaisir à lire (devant mon ordi avec un sourire niais que je revendique tout à fait volontiers! )
Jisbon: encore et tjs fidèle, que dire de plus?
en effet la "bataille d'eau" m'aurait paru déplacée étant données les circonstances de la soirée mais un peu de légèreté ne fait de mal à personne n'est-ce pas? Je me doutais bien que la partie sur le "pantalon" et la boutade de Jane allait vous faire sourire...je constate qu'elle a failli te tuer! (cela eut été bien dommage quand même de te perdre ). Merci de ta grande gentillesse envers moi.
JA: apparemment tu es encore marquée par les "HOULALALA" de Jane dans le 4x13! Ravie de constater que le petit aparté sur les "héros d'une série TV" t'ait plu! C'était le but..surtout quand on sait combien le couple Jisbon fait couler de l'encre! Je sais bien que la réponse de séducteur n'est pas tout à fait digne du vrai Jane (enfin, celui créé par Heller et Baker, car j'ai bien peur de me réveiller un jour en ayant le coeur brisé après avoir découvert que, tout comme le Père Noel, Patrick Jane n'existe pas vraiment ). Nénamoins j'ai voulu le montrer parfois tellement à l'aise avec cette femme qu'il en laisse sa nature charmeuse reprendre brièvement le dessus. Je suis bien contente que cela t'ait convaincue.
Sinon pour le poster géant je te l'envoie par colissimo ou par pigeon voyageur? Biz et merci
mococoa: ma petite moco, tu vas vraiment m'en vouloir??? (attends, je sens que tu vas vraiment te fâcher après l'épilogue qui risque de ne pas convaincre tout le monde)
Je suis totalement fan de ton style d'écriture aussi: tes comm sont aussi littéraires qu'une fic!
Tu sais qu'un des mots de ton comm m'a vraiment marquée car je venais juste de l'écrire dans le dernier chapitre: la résilience. Je suis tout à fait d'accord pour dire que ce terme est totalement adequat avec ces deux-là.
"Ils ont mis en commun leur force qui dérive de leurs faiblesses, pour s'aider sur le chemin de la rédemtpion" --> dis-moi, je pourrais t'emprunter cette sublime réplique pour une prochaine fic?
C'est donc à moi de te dire un grand MERCI.
Sweety: j'ai cru comprendre que tu trouvais le chapitre
et je t'en remercie
Les deux personnes abîmées comme tu le dis si bien sont l'apanage même de cette série si différente.
Puis-je te citer à mon tour: "On voit bien que Jane cherche absolument à la sauver d'elle-même, ce qui est assez ironique quand on sait qu'il n'arrive pas à se sauver lui-même. -->
C'est tout le drame de ces deux entêtés qui n'ont qu'un but: protéger de l'autre.
J'ai bien conscience en effet que le départ de Lisbon après cette scène intime est rapide, c'est volontaire: elle le laisse littéralement en plan, de même que lui referme très vite la portière de la voiture, chacun se hâte de s'éloigner du danger que l'autre réprésente. J'espère que la rupture narrative ne fut pas trop rapide quand même mais je voyais bien un déart précipité pour symboliser le "fuite".
En outre, tu me demandais comment ils se comporteraient le lendemain...et bien justement l'épilogue n'aura pas lieu le lendemain...je vous expliquerai pourquoi. en tout cas merci merci merci bcp
Johel: ma chère Johel (je viens juste de tilter un truc : ton pseudo n'est pas un clin d'oeil à JOHn LE rouge hein? ). Oh l'image du maelström est flatteuse et tellement jolie je trouve (oui j'adore qu'on me compare à une catastrophe naturelle j'ai le droit non??? ):
Blague à part, en effet je crois que tu as trouvé le mot juste que je ne parvenais pas à mettre pour définir la relation jane/Lisbon, "tourbillon" n'étant pas assez fort....merci pour cette image MAGNIFIQUE du "maesltröm"!!! gros gros bisous
alamanga: Ah voilà notre passionnée des ALIENS! Je te propose qu'on demande à Jane ce qu'il pense d'X-Files, on pourrait avoir droit à un beau débat non? Plaisanterie amicale mise à part, merci infiniment. je crois avoir compris que tu avais aimé la fin, tant mieux.
Daidi: alors attention, à comm long, réponse longue oblige:
tout d'abord tu m'as faite mourir de rire avec tes délires partant dans tous les sens! Surtout tout le préambule de 25 lignes...
J'adore cette folie douce au sein de laquelle se dissimule pourtant un vraie philosophie (certaines de tes analyses m'ont scotchée ).
Alors je sais que tu aies particulièrement fan de ta Lisbonette et forcément, le pauvre Jane se fait casser à chaque fois, J'ADOOOOOOOOOOOOOOOOOOORE!!!
"Mais c'est pas grave j'y tiens à mes coms": ça tombe bien j'y tiens aussi énormément!
l'alcoolisme de Lisbon: alors il me semble bien que dans le 2x03, le Dr Carmen lui dit "vous buvez, voilà pourquoi vous pensez avoir peut-être perdu la mémoire" (au moment où elle mentionne les trous de mémoire de son père)
Enfin, j'en suis presque sûre mais je n'ai pas la science infuse, c'est à vérifier! (allez, je vais devoir me sacrifier pour revoir les épisodes et comme bien sûr je ne peux décemment pas regarder la saison 2 comme ça, je vais devoir revisionner toute l'intégrale de la saison 1 pour comprendre de quoi parle la série hein?
Non mais franchement..Quel sacrifice! )
En effet, j'aime planter le décor: j'ai besoin que mes lecteurs aient une image précise des lieux pour plonger plus facilement dans l'intrigue. On ne reconnait jamais assez le rôle prépondérant des descrption (bon d'accord, c'est vrai que la description de tous les détails de toutes les gargouilles de la cathédrale dans Notre-Dame de Paris de Victor Hugo..est peut-être un "chouilla" longue! )
VIVE LA DS! c'est sûre qu'on en est fiers!!!
Elle est notre représentante nationale quand même et quand on sait qu'en plus Sieur Jane pose sur elle son auguste postérieur...ça fait rêver! (pardon, j'ai honte)
Bref, revenons en à nos moutons: "Elle est flegmatique notre chère Lisbon car un coup de poing dans son nez ne lui aurait pas fait de mal sans aucun doute, là j'avoue j'admire son self control"
--> alors là qch me di que tu ne vas peut-être pas dire cela de l'épilogue!
"Ah oui j'ai adoré le coup de l'avocat coincé (tu adores cette série n'est ce pas?)": est-il besoin que je réponde à cette question?
Totalement ACRROC!!! Ravie que tu aies noté l'allusion à Nick!
"Tu sais mon petit Jane quand on te poste une question c'est pas pour en poser une à la place, le but c'est d'y répondre" --<
J'adore quand tu parles aux perso..j'adore j'adore!
"Tu vas aller plus loin que le friendship?? Non ne répond, je vais le savoir et peut être même dans le chapitre 5" : effectivement, tu as eu droit un début de réponse....et attend de voir la suite
le passage de la "glace" au lieu de la "place": non ça chère amie c'est dans ma 1ère OS sur mentalist, le temps d'une glace si tu veux...
quant au petit cri non viril de Jane, ça m'a fait marrer rien qu'en l'imaginant!
"Heureusement ce n'est pas k dans ce cas là (oh le jeu de mot pourri)": No comment...
"j'aime beaucoup le mini strip-tease de Jane, c'est que du bonheur pour les yeux. D'ailleurs on a eu un peu la même scène, bon en moins agréable sachant que sa chemise à ce moment là n'était pas mouillé mais le voir se déshabiller comme ça, je dis pas non pour un renouvellement de ce genre de scène.": tu parles du 4X10 à l'hôpital? C'est sûr que c'était tentant...
"Tu me redonnes espoir en leur amitié en lisant ta fic car je dois dire que la saison 4 me désoriente quelque peu sur ce sujet.": ah bon?
c'est drôle moi je n'ai jamais autant vu de marques d'amitié entre eux que dans cette saison...la plus "Jisbon" pour moi au 1er sens du terme (sans romantisme), mais c'est une question de perception je suppose
"on ne sait pas sur quel pied ils dansent tous les deux": ben eux non plus, c'est bien ça le problème!
"ben je pensais pas que tu voulais les amener là. Je dois dire que c'est surprenant et la révélation est comme toute ta fic, pleine de douceur, mais on ne vire pas dans le mielleux, tout se passe dans les gestes, les regards plus que dans les paroles, tout est insinué. Et une fois de plus, la voix de la raison est là pour tempérer tout ça et pour que tout ceci reste à un stade où le retour en arrière est toujours possible" --> si tu savais comme ton analyse m'a rassurée! Je ne sais jamais si ma façon de réaliser le "Jisbon" romantique fonctionne ou pas...donc MERCI.
"Et ton dernier paragraphe achève parfaitement ce chapitre notamment avec cette magnifique dernière phrase. Voilà aussi pourquoi je pense que même si tu avais fini cette fic ici, elle aurait été tout aussi réussie et n'aurait pas été inachevée pour moi." --> c'est toute mon angoisse pour l'épilogue! Mais ce sera à vous de juger la fin...merci merci bcp pour ces sublimes comm, tu sais que je t'adore ma Daidi...
--> BON ALORS, très exceptionnellement je vais faire un double edit car mon chapitre final est très long (pardon mes chères modos) A tout de suite
coucou à tous!
Vous ne savez pas le plaisir que j'ai à lire à chauqe fois vos touchants messages (surtout qu'aujourd'hui une espère de grognasse m'a vraiment gonflée au travail cet aprèm..mais passons! )
J'espérais bien que le passage de la fontaine plairait à certaines indéniables romantiques mais évidemment je ne serai pas la "caly-empêcheuse-de-tourne-en-rond" que vous connaissez si j'avais pondu une scène "Jisbon" trop fleur bleue!
La très très grosse surprise fut en revanche l'accueil que vous avez réservé à la dernière phrase:
J'ai dû la reformuler au moins une dizaine de fois (en passant par "Jane était tombé amoureux" :pas_poss: , "Jane prenait conscience de ses sentiments" , "Jane reprenait goût à à la vie..."
bref, rien ne m'allait.
Du coup j'ai opté pour l'implicite, en ne disant pas vraiment qu'il aimait Lisbon mais opérant plutôt une pirouette quasi "janienne" qui consiste à esquiver le sujet glissant!
Aussi le terme "obsession" me semblait assez révélateur dans la réplique "...John le Rouge n’était plus sa seule obsession" (obsession est d'ailleurs le titre du dernier chapitre )
Place aux remerciements amplement mérités car une fois encore j'ai eu droit à de vrais "romans" de votre part, que j'ai pris grand plaisir à lire (devant mon ordi avec un sourire niais que je revendique tout à fait volontiers! )
Jisbon: encore et tjs fidèle, que dire de plus?
en effet la "bataille d'eau" m'aurait paru déplacée étant données les circonstances de la soirée mais un peu de légèreté ne fait de mal à personne n'est-ce pas? Je me doutais bien que la partie sur le "pantalon" et la boutade de Jane allait vous faire sourire...je constate qu'elle a failli te tuer! (cela eut été bien dommage quand même de te perdre ). Merci de ta grande gentillesse envers moi.
JA: apparemment tu es encore marquée par les "HOULALALA" de Jane dans le 4x13! Ravie de constater que le petit aparté sur les "héros d'une série TV" t'ait plu! C'était le but..surtout quand on sait combien le couple Jisbon fait couler de l'encre! Je sais bien que la réponse de séducteur n'est pas tout à fait digne du vrai Jane (enfin, celui créé par Heller et Baker, car j'ai bien peur de me réveiller un jour en ayant le coeur brisé après avoir découvert que, tout comme le Père Noel, Patrick Jane n'existe pas vraiment ). Nénamoins j'ai voulu le montrer parfois tellement à l'aise avec cette femme qu'il en laisse sa nature charmeuse reprendre brièvement le dessus. Je suis bien contente que cela t'ait convaincue.
Sinon pour le poster géant je te l'envoie par colissimo ou par pigeon voyageur? Biz et merci
mococoa: ma petite moco, tu vas vraiment m'en vouloir??? (attends, je sens que tu vas vraiment te fâcher après l'épilogue qui risque de ne pas convaincre tout le monde)
Je suis totalement fan de ton style d'écriture aussi: tes comm sont aussi littéraires qu'une fic!
Tu sais qu'un des mots de ton comm m'a vraiment marquée car je venais juste de l'écrire dans le dernier chapitre: la résilience. Je suis tout à fait d'accord pour dire que ce terme est totalement adequat avec ces deux-là.
"Ils ont mis en commun leur force qui dérive de leurs faiblesses, pour s'aider sur le chemin de la rédemtpion" --> dis-moi, je pourrais t'emprunter cette sublime réplique pour une prochaine fic?
C'est donc à moi de te dire un grand MERCI.
Sweety: j'ai cru comprendre que tu trouvais le chapitre
et je t'en remercie
Les deux personnes abîmées comme tu le dis si bien sont l'apanage même de cette série si différente.
Puis-je te citer à mon tour: "On voit bien que Jane cherche absolument à la sauver d'elle-même, ce qui est assez ironique quand on sait qu'il n'arrive pas à se sauver lui-même. -->
C'est tout le drame de ces deux entêtés qui n'ont qu'un but: protéger de l'autre.
J'ai bien conscience en effet que le départ de Lisbon après cette scène intime est rapide, c'est volontaire: elle le laisse littéralement en plan, de même que lui referme très vite la portière de la voiture, chacun se hâte de s'éloigner du danger que l'autre réprésente. J'espère que la rupture narrative ne fut pas trop rapide quand même mais je voyais bien un déart précipité pour symboliser le "fuite".
En outre, tu me demandais comment ils se comporteraient le lendemain...et bien justement l'épilogue n'aura pas lieu le lendemain...je vous expliquerai pourquoi. en tout cas merci merci merci bcp
Johel: ma chère Johel (je viens juste de tilter un truc : ton pseudo n'est pas un clin d'oeil à JOHn LE rouge hein? ). Oh l'image du maelström est flatteuse et tellement jolie je trouve (oui j'adore qu'on me compare à une catastrophe naturelle j'ai le droit non??? ):
Blague à part, en effet je crois que tu as trouvé le mot juste que je ne parvenais pas à mettre pour définir la relation jane/Lisbon, "tourbillon" n'étant pas assez fort....merci pour cette image MAGNIFIQUE du "maesltröm"!!! gros gros bisous
alamanga: Ah voilà notre passionnée des ALIENS! Je te propose qu'on demande à Jane ce qu'il pense d'X-Files, on pourrait avoir droit à un beau débat non? Plaisanterie amicale mise à part, merci infiniment. je crois avoir compris que tu avais aimé la fin, tant mieux.
Daidi: alors attention, à comm long, réponse longue oblige:
tout d'abord tu m'as faite mourir de rire avec tes délires partant dans tous les sens! Surtout tout le préambule de 25 lignes...
J'adore cette folie douce au sein de laquelle se dissimule pourtant un vraie philosophie (certaines de tes analyses m'ont scotchée ).
Alors je sais que tu aies particulièrement fan de ta Lisbonette et forcément, le pauvre Jane se fait casser à chaque fois, J'ADOOOOOOOOOOOOOOOOOOORE!!!
"Mais c'est pas grave j'y tiens à mes coms": ça tombe bien j'y tiens aussi énormément!
l'alcoolisme de Lisbon: alors il me semble bien que dans le 2x03, le Dr Carmen lui dit "vous buvez, voilà pourquoi vous pensez avoir peut-être perdu la mémoire" (au moment où elle mentionne les trous de mémoire de son père)
Enfin, j'en suis presque sûre mais je n'ai pas la science infuse, c'est à vérifier! (allez, je vais devoir me sacrifier pour revoir les épisodes et comme bien sûr je ne peux décemment pas regarder la saison 2 comme ça, je vais devoir revisionner toute l'intégrale de la saison 1 pour comprendre de quoi parle la série hein?
Non mais franchement..Quel sacrifice! )
En effet, j'aime planter le décor: j'ai besoin que mes lecteurs aient une image précise des lieux pour plonger plus facilement dans l'intrigue. On ne reconnait jamais assez le rôle prépondérant des descrption (bon d'accord, c'est vrai que la description de tous les détails de toutes les gargouilles de la cathédrale dans Notre-Dame de Paris de Victor Hugo..est peut-être un "chouilla" longue! )
VIVE LA DS! c'est sûre qu'on en est fiers!!!
Elle est notre représentante nationale quand même et quand on sait qu'en plus Sieur Jane pose sur elle son auguste postérieur...ça fait rêver! (pardon, j'ai honte)
Bref, revenons en à nos moutons: "Elle est flegmatique notre chère Lisbon car un coup de poing dans son nez ne lui aurait pas fait de mal sans aucun doute, là j'avoue j'admire son self control"
--> alors là qch me di que tu ne vas peut-être pas dire cela de l'épilogue!
"Ah oui j'ai adoré le coup de l'avocat coincé (tu adores cette série n'est ce pas?)": est-il besoin que je réponde à cette question?
Totalement ACRROC!!! Ravie que tu aies noté l'allusion à Nick!
"Tu sais mon petit Jane quand on te poste une question c'est pas pour en poser une à la place, le but c'est d'y répondre" --<
J'adore quand tu parles aux perso..j'adore j'adore!
"Tu vas aller plus loin que le friendship?? Non ne répond, je vais le savoir et peut être même dans le chapitre 5" : effectivement, tu as eu droit un début de réponse....et attend de voir la suite
le passage de la "glace" au lieu de la "place": non ça chère amie c'est dans ma 1ère OS sur mentalist, le temps d'une glace si tu veux...
quant au petit cri non viril de Jane, ça m'a fait marrer rien qu'en l'imaginant!
"Heureusement ce n'est pas k dans ce cas là (oh le jeu de mot pourri)": No comment...
"j'aime beaucoup le mini strip-tease de Jane, c'est que du bonheur pour les yeux. D'ailleurs on a eu un peu la même scène, bon en moins agréable sachant que sa chemise à ce moment là n'était pas mouillé mais le voir se déshabiller comme ça, je dis pas non pour un renouvellement de ce genre de scène.": tu parles du 4X10 à l'hôpital? C'est sûr que c'était tentant...
"Tu me redonnes espoir en leur amitié en lisant ta fic car je dois dire que la saison 4 me désoriente quelque peu sur ce sujet.": ah bon?
c'est drôle moi je n'ai jamais autant vu de marques d'amitié entre eux que dans cette saison...la plus "Jisbon" pour moi au 1er sens du terme (sans romantisme), mais c'est une question de perception je suppose
"on ne sait pas sur quel pied ils dansent tous les deux": ben eux non plus, c'est bien ça le problème!
"ben je pensais pas que tu voulais les amener là. Je dois dire que c'est surprenant et la révélation est comme toute ta fic, pleine de douceur, mais on ne vire pas dans le mielleux, tout se passe dans les gestes, les regards plus que dans les paroles, tout est insinué. Et une fois de plus, la voix de la raison est là pour tempérer tout ça et pour que tout ceci reste à un stade où le retour en arrière est toujours possible" --> si tu savais comme ton analyse m'a rassurée! Je ne sais jamais si ma façon de réaliser le "Jisbon" romantique fonctionne ou pas...donc MERCI.
"Et ton dernier paragraphe achève parfaitement ce chapitre notamment avec cette magnifique dernière phrase. Voilà aussi pourquoi je pense que même si tu avais fini cette fic ici, elle aurait été tout aussi réussie et n'aurait pas été inachevée pour moi." --> c'est toute mon angoisse pour l'épilogue! Mais ce sera à vous de juger la fin...merci merci bcp pour ces sublimes comm, tu sais que je t'adore ma Daidi...
--> BON ALORS, très exceptionnellement je vais faire un double edit car mon chapitre final est très long (pardon mes chères modos) A tout de suite
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Les démons du passé... ^
FIN DE LA FIC;
Bon alors là je suis totalement effarée, tétanisée,angoissée à l'idée de vous livrer cet épilogue
(En fait je crois que c'est la 1ère fois que j'appréhende autant les réactions , ce n'est pas de la fausse modestie je vous promets.). En fait, cela s'explique par le fait que le point de vue que je vais y défendre ne sera sans doute pas partager par vous tous. J'en ai conscience et je souhaitais néanmoins aller au bout de cette vision des choses.
Je voudrais vous expliquer un peu mon point de vue: tel qu'il est écrit, ce dernier chapitre me PLAIT vraiment!
J'ai eu du mal à le mettre en mots au départ mais je savais exactement où je voulais aller. Le titre de ma fic étant "les démons du passé", j'éprouvais le besoin de mettre les pieds dans le plat de la relation épineuse et sombre de Jane et Lisbon. Vous avez été plusieur à mentionner les deux "êtres abîmés par la vie", aussi ne pouvais-je pas finir sur une touche rose bonbon. Voilà pourquoi par exemple l'épilogue se situe qqk jours après-les faits précédents. Quand il s'agit de Jane et LIsbon, l'écoulement du temps est cahotique...
Néanmoins, la manière dont Heller développe le lien entre Jane et Lisbon dans la saison 4 me PASSIONNE vraiment: le fil rouge de ma fic fut la dépendance de Lisbon à l'alcool il me semblait normal d'y revenir dans l'épilogue. Voici donc la façon dont j'imaginerais la vraie 1ère scène JISBON si j'étais scénariste (Bruno, si tu m'entends )
De plus j'ai tjs été convaincue que les dernières paroles de Bosco dans le 2x08 n'ont pas été vraiment dévoilées, aussi vais-je vous livrer ma vision des choses.
enfin, selon moi la relation Jane/Lisbon ne peut être de l'amour sans haine, ne peut être du soutien sans la confrontation et surtout ne peut-être autre chose qu'un tourbillon dévastateur malgré eux. (oserai-je mentioné ici le MAELSTROM le Johel? )
Donc, je vous le livre honnêtement, j'espère qu'il vous convaincra un minimum mais surtout n'hésitez pas à CRITIQUER sans crainte, j'adore les débats et j'aimerais vraiment connaitre votre vision des choses.
Et puis de toute façon, au niveau de l'intrigue, on pourrait s'arrêter à la fin du chapitre 6..
gros gros bisous et bonne lecture!
PS: 2 petits éléments évoquent le début de la saison 4 (enfin plutôt le drame du final saison 3) donc je mets quand même la bannière spoiler au cas où
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Cinq jours plus tard.
La chaleur étouffante de ces derniers jours avait laissé la place au mauvais temps : depuis la veille, la pluie s’abattait à tout rompre sur la Californie et la ville de Sacramento, d’ordinaire si lumineuse, était plongée dans une grisaille peu engageante. La nuit était rapidement tombée, finissant d’assombrir les rues dans lesquelles les passants marchaient à vive allure, tentant de se frayer un chemin au milieu des averses fréquentes.
Au CBI, les bureaux se vidaient peu à peu, étant donnée l’heure tardive : Jane avait alors salué Van Pelt, Cho et Rigsby, leur signalant qu’il montait dans son habituel refuge pour s’adonner à ses réflexions quotidiennes. Avant de se retirer il jeta un rapide coup d’œil vers le bureau de Lisbon et ne put que constater son absence : visiblement, elle avait décidé de rentrer directement chez elle après le cimetière.
En effet, l’après-midi même avait eu lieu l’enterrement de Maria Harper, qui s’était suicidée quelques jours plus tôt sous les yeux des deux enquêteurs. Jane se remémora la cérémonie, tout en gravissant les marches menant au grenier.
Un rideau de pluie lugubre avait recouvert le cimetière municipal de Sacramento, comme si le temps lui-même avait semblé pleurer la perte d’une jeune fille de seize ans. Sous les yeux de la petite sœur de la défunte, un coffret de bois des plus ordinaires avait été enfoui, emprisonnant à jamais celle qui était avant tout une victime. Les deux fillettes vivaient seules avec leur père et après avoir découvert toute l’histoire, les rares amis de la famille avaient gardé leurs distances : ce qui faisait qu’à ce jour la petite Julia, du haut de ses dix ans à peine, enterrait seule et sous la pluie sa sœur ainée, avec pour unique alliée l’assistante sociale qui était chargée de la placer. Jane et Lisbon avaient bien évidemment tenus à assister à l’inhumation, accompagnés de leur équipe. Térésa n’avait cessé de poser discrètement son regard sur la petite fille qui se tenait debout à côté d’elle, toute de noir vêtue : celle-ci refusait de verser la moindre larme et le courage de cette enfant inspirait un réel respect chez la brunette. Cette dernière avait alors relevé la tête et avait resongé à la manière dont elle avait échoué dans sa tentative de sauver Maria. Peut-être que si elle avait trouvé les mots justes, si elle avait su déceler le point de résilience, elle aurait pu éviter ce drame. Lisbon s’était efforcée alors de refouler les quelques larmes qui menaçaient de quitter ses beaux yeux émeraude : elle ne pouvait décemment pas faire preuve d’autant de faiblesse quand la fillette à ses côtés ne pleurait pas alors qu’elle enterrait sa sœur tant aimée.
Soudain, Térésa avait senti une petite main froide se glisser dans la sienne et avait compris que Julia venait de demander tacitement son soutien. De toute évidence, l’enfant ne la tenait nullement responsable de la mort de sa sœur, ce qui avait fini de broyer le cœur de Lisbon. Celle-ci avait resserré son emprise sur la menotte humide de Julia et toutes deux avaient contemplé longuement le fossé recouvert dans lequel reposait à présent la pauvre Maria.
Resté en retrait, Jane avait assisté à toute la scène et avait jugé bon de ne pas s’immiscer dans la bulle de réconfort que les deux filles avaient instaurée. Quelques minutes plus tard, Lisbon, qui tenait toujours Julia par la main, avait annoncé à Jane qu’elle raccompagnait l’enfant dans son foyer d’accueil, avec l’accord de l’assistante sociale. Le mentaliste avait bien sûr proposé de se joindre à elles mais l’agent avait décliné cette offre. Il s’était donc contenté de regarder son équipière s’éloigner avec Julia qui gardait la tête baissée, puis il était reparti de son côté, au CBI, en compagnie de ses trois collègues eux aussi profondément émus.
Plusieurs heures s’étaient écoulées depuis la fin de l’inhumation. Jane, qui avait trouvé refuge comme d’ordinaire dans son grenier, se tenait assis sur son tabouret, devant sa table de fortune, face à la grande baie vitrée donnant sur une vue panoramique de la ville. La nuit était tombée une fois de plus sur la peine et le chagrin refoulés. Dehors il pleuvait toujours à verse, en parfaite adéquation avec la morosité qui tiraillait le mentaliste depuis plusieurs jours. Depuis le suicide de Maria bien sûr, mais surtout depuis ce soir-là, où cinq jours auparavant devant le CBI il avait pris conscience du danger que représentait pour lui une certaine collègue…
Ni lui ni Lisbon n’avait reparlé de cette étrange soirée où la brunette avait failli succomber à ses démons passés, où Jane avait failli tomber sous le joug de ses démons actuels. Tous deux avaient repris le lendemain le cour normal de leur quotidien : celui-ci était agrémenté d’enquêtes sordides et de malheurs en tout genre, mais aussi de taquineries et d’échanges passionnés, souvent occasionnés par une bêtise du consultant. Du moins avaient-ils tacitement décidé de passer sous silence l’étrange proximité qu’ils avaient ressentie le soir de la mort de Maria. Ni l’un ni l’autre ne voulait compromettre ce lien précieux qu’ils étaient parvenus bon gré mal gré à tisser, en dépit de leurs divergences profondes et de la personnalité sombre de Jane. Aussi, comme c’était souvent le cas entre eux quand la situation devenait trop délicate, le silence s’était-il imposé naturellement, reléguant au second plan les questionnements dérangeants. Après des années à arborer un masque de froideur, il fut assez aisé pour Jane d’enfouir ses doutes au plus profond de son âme torturée, ou a défaut, de faire semblant aux yeux de tous.
Soudain un bruit retentit et Jane se redressa légèrement, sortant de son état de réflexion : il comprit que quelqu’un montait les escaliers et il avait fort bien reconnu le bruit familier des bottines grimpant les marches menant jusqu’à son antre de solitude…Lisbon. A en juger le rythme alerte de son ascension, la jeune femme semblait déterminée.
Il attendit quelques secondes, se demandant pourquoi la jeune femme n’avait pas encore passé la porte. Avait-elle fait demi-tour ? Non, il l’aurait entendu rebrousser chemin. Toujours assis dos à la porte, Jane jugea bon de ne pas se retourner immédiatement. Il entendit alors le son des talons sur le plancher en bois. Quelques secondes après, il vit une bouteille de téquila pleine posée assez vivement sur la table devant lui.
Plus que perplexe, Jane leva la tête vers celle qui le regardait de ses yeux vifs. Lisbon, toujours vêtue de son caban noir, était ruisselante d’eau de pluie, ses longs cheveux bruns commençant à onduler. Sans rien ajouter de plus, la flic se dirigea posément devant la baie vitrée, tournant alors le dos au consultant qui attendait de comprendre ce que signifiait ce geste.
" Je conserve cette bouteille dans le tiroir de mon bureau, depuis plus de huit ans, lâcha-t-elle d’un ton mi-troublé, mi-assuré. Mais cela vous le savez déjà. »
Jane ne formula aucune réponse mais se contenta d’acquiescer de la tête.
« De nombreuses fois, j’ai ouvert ce tiroir, sorti le verre et la bouteille, les ai longuement regardés avant de les ranger vigoureusement sans y avoir touché. Mais cela, vous le savez déjà aussi. »
Jane la laissa poursuivre son discours sans trop comprendre où voulait en venir son amie. Il ne la quittait simplement pas des yeux, lui accordant ainsi toute son attention.
« Toutes les fois où j’ai été confrontée à des horreurs, cette bouteille revêtait le visage d’une véritable amie : après la mort de Bosco, je suis restée plusieurs soirs de suite, assise devant cette boisson qu’il aimait tant et je luttais pour ne pas céder à la tentation de boire seule. Mais cela…
- ...je le sais déjà aussi » compléta Jane sans moquerie aucune, d’une voix étonnamment franche pour une fois.
Toujours dos à Jane, Lisbon lâcha un semblant de petit sourire dépité et baissa un instant la tête avant de la relever et de contempler de nouveau l’horizon lointain.
« Je me demande pourquoi l’être humain éprouve le besoin de s’autodétruire ainsi, poursuivit-elle de sa voix claire. L’animal fait preuve normalement d’instinct de survie non ? Et nous sommes des animaux en quelque sorte.
- Nous agissons souvent comme tels en tout cas, commenta le mentaliste avec philosophie.
- Oui mais on n’a jamais vu une panthère tenter de suicider ou un chameau prendre de la drogue, lâcha-t-elle avec un mélange d’ironie et d’amertume.
- Puis-je savoir ce que dissimule autant de sarcasme ?
- Ce n’est pas du sarcasme, Jane, c’est juste un constat déprimant. L’Homme excelle dans l’art de se faire du mal, regardez les armes qu’il crée, les combats qu’il mène. »
Jane se contenta une fois encore de garder le silence, ne connaissant que trop bien les faiblesses humaines, pour s’y adonner lui-même souvent. Il posa de nouveau son regard sur la jeune femme vêtue de noir, ruisselante de pluie, qui lui tournait résolument le dos.
« Mais je ne suis pas ici pour refaire le monde n’est-ce pas ? lâcha Lisbon en glissant ses mains dans les poches de son long par-dessus trempé.
- Alors pourquoi êtes-vous là ? demanda-t-il tout simplement.
- A votre avis, devinez monsieur le médium » fit-elle sur un ton plus sec qu’elle ne le voulait.
Jane haussa les épaules, lui adressant un timide sourire puis s’empara de la bouteille posée devant lui et l’examina quelques secondes.
« Vous avez été tentée de boire ce soir, après les funérailles de Maria.
- ça, c’était assez évident, vous pouvez mieux faire Madame Irma, dit-elle amèrement en se retournant, employant exactement les mêmes mots que Jane avait utilisés au pub lorsqu’elle avait tenté de lire en lui.
- Touché. » concéda-t-il en croisant son regard triste, la bouteille toujours en main.
Lisbon le salua brièvement de la tête, quelque peu soulagée qu’il lui concède enfin une victoire.
« Vous avez parlé avec Julia, reprit-il doucement alors que Lisbon se détourna de nouveau vers la fenêtre. Vous vous sentez proche de cette fillette et en même temps vous ne vous croyez pas digne de son affection car au fond de vous, vous croyez être en partie responsable de la mort de sa sœur.
- Il y a de cela, se contenta de répondre Lisbon, toujours d’un ton amer.
- Mais vous n’êtes pour rien dans le suicide de Maria, vous le savez aujourd’hui.
- Je suppose.
- Et Julia vous apprécie énormément n’est-ce pas ? Ce qui vous rassure au fond de vous-même. »
Cette fois Lisbon ne répondit pas, le regard toujours rivé sur l’horizon.
« Vous avez été assaillie par tous ces questionnements et vous en connaissez enfin les réponses, exposa Jane de son ton docte habituel. L’affection de cette enfant s’avère sans doute être pour vous un soutien essentiel. Je vois que vous n’avez pas bu en dépit de votre tentation et je lis dans vos yeux une certaine gravité…Néanmoins, je pencherais pour dire qu’il s’agit moins d’une marque de désespoir que celle d’un soulagement relatif.
- Autrement dit ?
- Autrement dit, vous avez pris une décision importante ce soir, suffisamment importante en tout cas pour créer à la fois chez vous une immense frayeur et une sorte d’apaisement.
- Perspicace. » corrobora Lisbon très simplement, toujours immobile devant la fenêtre.
Jane quant à lui se tut quelques instants et reporta ses yeux sur la bouteille de téquila qu’il tenait dans sa main, tentant de comprendre la symbolique du geste de Lisbon.
« Mais ce que je ne m’explique pas en revanche, reprit le mentaliste, c’est la raison pour laquelle vous avez décidé de venir ici ce soir et de poser cela devant moi.
- Pour me racheter, avoua faiblement la jeune femme qui croisa ses bras sur sa poitrine.
- Vous n’avez pourtant rien fait de mal.
- Si…j’ai menti à Julia. »
Tout en disant cela, Lisbon ressentit un violent frisson, que Jane remarqua immédiatement. Il prit alors conscience que son amie était totalement trempée et eut peur qu’elle ne prenne froid. Sans rien ajouter de plus, Jane reposa la bouteille sur la table, se leva et se dirigea vers son canapé de fortune sur lequel trônait une couverture marron. Il passait de si nombreuses nuits dans ce grenier… Puis sans prononcer une seule parole, il s’approcha de Lisbon qui lui tournait toujours le dos et se posta juste derrière elle.
« Mettez ça sur vous…» lui ordonna-t-il gentiment, son visage à quelques centimètres du cou de la jeune femme.
Elle tourna vaguement la tête et s’empara alors de la couverture qu’il lui tendait sur le côté. Mais comme elle commençait à déplier le plaid, Lisbon sentit les mains de Jane se poser sur le devant de ses épaules et elle se raidit aussitôt.
« Doucement, je veux juste vous retirer ce manteau dégoulinant, la rassura-t-il aussitôt. Vous allez attraper la mort en restant ainsi..»
Il attendit que Lisbon acquiesce d’un hochement de tête pour reprendre son geste : il fit glisser le par-dessus le long du dos de Lisbon qui se laissa faire, autant surprise que troublée par la douceur dont faisait preuve son consultant. Elle ne put réprimer un second frisson mais elle ne sut déterminer s’il était dû au fait qu’elle était totalement trempée ou au contact, même furtif, des mains de Jane sur elle. Une fois le vêtement ôté, le mentaliste s’éloigna de Lisbon pour poser le manteau sur le canapé tandis que la jeune femme, à présent en simple chemisier noir, s’enroulait dans la couverture qui lui fournit immédiatement une chaleur bienfaitrice.
«" Ça va mieux, finit-elle par avouer tandis que Jane avançait une chaise vers la table puis reprit posément sa place sur son tabouret.
- Alors, qu’avez-vous dit à Julia ? » reprit le consultant doucement, conscient qu’il avançait en terrain miné avec la jeune femme.
Cette fois Lisbon consentit à ne pas répondre dos à son interlocuteur et se retourna vers lui mais dédaigna la chaise qu’il lui proposait, préférant s’appuyer sur la fenêtre à présent derrière elle.
« Elle m’a demandé si avec le temps, la douleur qu’elle éprouvait parviendrait à s’effacer.
- Vaste question, fit l’homme blond qui haussa alors les épaules. Et qu’avez-vous répondu ?
- Les banalités habituelles bien évidemment, rétorqua Lisbon avec ironie. Qu’au début elle serait très triste, que rien ne lui semblerait valoir la peine de continuer à se lutter. Puis qu’au fil des semaines, des mois, des années, elle finirait par apprendre à vivre avec cette douleur, en tentant de ne conserver que les souvenirs des bons moments.
- Je ne vois pas en quoi vous lui avez menti, votre réponse est tout à fait juste, lui fit remarquer Jane.
- Oui mais…mais elle a ensuite voulu savoir si après avoir vécu toutes ces horreurs, elle pourrait un jour être heureuse, connaître ce vrai bonheur dont toutes les petites filles rêvent, poursuivit Lisbon d’une voix peu assurée, toujours emmitouflée dans la couverture de Jane. Et je le lui ai promis… idiote que je suis ! »
Tout en lâchant ces mots, Lisbon inspira profondément pour conserver sa contenance et leva les yeux vers le plafond, pour souligner son amertume.
« Et que vouliez-vous dire d’autre à une fillette de dix ans en plein deuil ? embraya Jane d’une voix rassurante. Que sa vie était brisée à jamais, qu’elle ne parviendrait peut-être jamais à se reconstruire ?
- Je n’aurais jamais dû lui promettre le vrai bonheur, Jane, car croyez-moi, avec son passé, elle ne le trouvera jamais !
- Quel optimisme, dîtes-moi ! Elle a la vie devant elle.
- Une vie débutant par des scènes d’une violence quotidienne, des attouchements incestueux, la perte de sa mère, le meurtre de son père et le suicide de sa sœur, cria presque Lisbon qui s’était avancée vers le consultant toujours assis.
- C’est sûr, Julia devra surmonter tous ces drames mais cela ne veut pas dire qu’elle n’y parviendra pas, répondit toujours posément le mentaliste qui fixait son interlocutrice du regard.
- Quoi qu’il en soit, je lui ai menti ; même si je pensais bien agir, j’ai menti à cette enfant innocente ! »
Jane pencha sa tête sur le côté, pour inviter Lisbon à se calmer. Cette dernière se tenait debout juste devant lui et sembla rassembler ses esprits et s’apaiser. Elle sortit ses longs cheveux bruns mouillés de sous la couverture et les ramena sur son épaule gauche, comme si ce simple geste suffisait à lui redonner contenance.
« Et j’ai toujours eu horreur des mensonges. Je suis donc venue ce soir pour faire éclater la vérité entre nous deux. »
Cette révélation laissa Jane surpris : quelle vérité voulait-elle mettre à jour ce soir ? Il est vrai que leur relation était faite de nombreux non dits, parfois aussi de mensonges…surtout de son côté à lui. Le mentaliste craignit alors que la jeune femme veuille parler de l’étrange proximité qu’avait été la leur cinq jours auparavant, de cette attirance à la fois physique et morale qu’ils développaient visiblement l’un pour l’autre. Quoiqu’il en était, la conversation à venir s’annonçait délicate, aussi Jane décida-t-il de conserver un minimum la maîtrise de l’entretien.
« Et quel est le lien avec la téquila ? Pourquoi l’amener ici ? » ft Jane qui indiqua de son index la bouteille qui trônait toujours sur la table.
Les yeux verts de la flic se posèrent sur le liquide aussi attractif que malfaisant puis elle inspira profondément, comme si elle cherchait le courage d’entrer dans la fosse aux lions.
« Un mensonge contre une promesse, souffla-t-elle d’un ton déterminé.
- Quelle promesse ?
- Celle de ne plus jamais toucher à cette bouteille, affirma Térésa de sa voix claire. Celle de ne plus jamais me vautrer dans la déchéance de l’alcool.
- Vous m’avez dit l’autre jour ne pas pouvoir tenir un tel engagement, releva embarrassé le mentaliste, au souvenir de la faveur qu’il avait osé lui demander ce fameux soir.
- Oui, rétorqua-t-elle sérieusement. Je suis certaine que je ne pourrais pas le tenir…à moins que je me trouve une autre addiction pour remplacer mon mauvais penchant.
- Une autre…addiction ? Laquelle ? demanda Jane, perplexe.
- Vous ! répondit Lisbon sans aucune hésitation. Vous contre l’alcool. »
Cette réponse fit l’effet d’une bombe et Jane affichait un regard perdu : que voulait dire Lisbon ? Il voyait parfaitement que la jeune femme ne s’apprêtait pas à lui faire une déclaration, au contraire, un affreux pressentiment s’insinua peu à peu en lui. Pour la première fois depuis qu’il la connaissait, Jane ne parvenait pas à décrypter sa partenaire. Les iris azur tentaient désespérément de plonger dans les yeux émeraude pour saisir la logique de la jeune femme mais celle-ci s’était enfermée dans une tour inaccessible dont elle seule avait la clé.
« Je ne vous comprends pas, finit-il par avouer sans lâcher Lisbon du regard.
- C’est simple, à partir d’aujourd’hui, je n’aurai d’autre obsession que celle de vous détourner de votre vengeance. » poursuivit la jeune femme sévèrement, tout en appuyant ses paumes sur la table pour se pencher et se retrouver au niveau du visage de Jane.
Ses yeux brillaient de détermination et elle adopta alors un ton étrangement posé, direct mais sans appel qui glaça Jane sur place, sans même qu’il ne puisse rien y faire pour se raisonner.
« Ecoutez-moi très attentivement, dit-elle en dévisageant le mentaliste qui arborait à présent un air courroucé. Je ne vous lâche plus d’une semelle, je vous observerai, je vous analyserai, j’apprendrai à anticiper vos moindres gestes. Si vous avez une longueur d’avance dans l’enquête sur John le Rouge, j’en aurai deux. Si vous en avez deux, j’en aurai trois. Si vous décidez de me tenir à l’écart, je vous mettrai sous surveillance et je planquerai moi-même toute la nuit devant l’endroit où vous vous trouvez. Si vous me mentez ou me jouez des mauvais tours, je vous ferai arrêter pour entrave à la justice. Mon esprit sera tellement occupé et consacré à cette mission qu’il ne songera plus à la boisson, et si j’éprouve réellement un besoin d’alcool, j’irai boire une Téresa’s coffee au pub d’O’Brian et me plongerai toute la nuit dans le dossier de votre ennemi personnel. Votre obsession devient la mienne à compter d’aujourd’hui, Jane. Et je peux vous assurer que le jour où vous vous retrouverez face à John le Rouge, je serai entre lui et vous…que ce soit dans le cadre d’une arrestation légale ou non.
- Et que ferez-vous ? demanda Jane d’un ton glacial, qui contrastait avec son habituelle bonhommie. Vous iriez jusqu’à me tirez dessus pour sauver mon âme ?
- S’il le faut, oui, lâcha-t-elle sans autre préambule. Mais je peux aussi échouer, je le sais parfaitement. Dans ce cas ce jour-là, vous saurez qu’en vous perdant, vous me perdrez aussi. Oui Jane, en vous damnant, vous me damnerez aussi… »
Cette fois Jane ne le supporta pas, il se leva pour se trouver debout juste devant Lisbon qui le toisait sans crainte, prête à poursuivre sa diatribe.
" Voilà donc votre serment ? Vous perdre avec moi ? prononça-t-il vivement, totalement dépassé par les évènements qu’il n’avait pas vu venir.
- Exactement, me perdre avec vous, me perdre pour vous ! » répondit-elle d’un ton qui ne soufflait aucune réplique.
Ses paroles claquèrent dans le grenier : tous deux se défiaient de regard, ni l’un ni l’autre ne voulait lâcher prise. Térésa semblait bien petite devant la haute stature de son consultant mais elle ne faiblissait nullement, serrant contre elle la couverture qui exhalait l’odeur de Jane. Elle semblait puiser son courage dans cette fragrance qu’elle avait appris à un peu trop apprécier.
« Ne m’obligez pas à entrer en guerre contre vous, Lisbon. Car s’il le faut, je le ferai et vous le savez, la menaça-t-il en pointant son index vers elle.
- Oui, je le sais, je ne suis pas naïve, J’ai conscience aussi que je suis beaucoup moins intelligente que vous et sans doute bien moins retorse.
- Vous vous débrouillez plutôt bien dans ce domaine, croyez-moi, dit-il assez méchamment.
- Si je ne parviens pas à vous empêcher de commettre ce crime, vous devrez alors le commettre devant moi, en me regardant droit dans les yeux au moment où vous appuierez sur la gâchette, et non en agissant lâchement dans mon dos
Jane frémit malgré lui au souvenir du jour où
« Je veux vous voir prendre votre décision, je veux assister à votre rédemption ou bien à votre chute qui entrainera la mienne, poursuivit-elle durement, sentant qu’il avait cédé un peu de terrain.
- Arrêtez Lisbon ! » tenta-t-il de se raisonner en s’éloignant d’elle.
Il tournait en rond en se passant les mains dans les cheveux : il ne voulait pas se laisser aller à la colère aveugle devant Lisbon, elle ne le méritait pas en dépit de cette horrible machination dans laquelle elle les jetait tous les deux. D’ordinaire quiconque se mettait en travers de sa vengeance s’exposait aux foudres du mentaliste qui ne s’embarrassait de plus aucune morale. Mais il était question de Lisbon, tout était tellement compliqué quand il s’agissait de son équipière. Il ne pouvait pas la sacrifier sans scrupule et il ne pouvait pas la quitter…
« Je veux vous voir renoncer à votre vengeance ! » lâcha-t-elle de nouveau en le rejoignant à l’autre côté du grenier.
Elle vit son consultant contre le mur opposé à la baie vitrée, un peu dans l’obscurité du coin le plus mal éclairé : Jane appuyait contre le mur ses mains et son front, en signe de profond trouble. Sans délicatesse aucune, Lisbon s’approcha, le força à se retourner pour lui faire face et le poussa assez vivement dos à la paroi en bois, tout en conservant ses mains contre le buste du mentaliste. Le geste brusque de Lisbon en fit d’ailleurs tomber la couverture qu’elle portait sur ses épaules et qui glissa sur le sol poussiéreux.
" Ce jour-là, je serai présente pour vous voir agir : choisir la vengeance ou choisir la justice ; choisir le Mal ou choisir le Bien ; choisir John le Rouge ou me choisir moi, débita-t-elle d’un ton virulent et désespéré en même temps.
- Très bien Lisbon, à mon tour de vider mon sac ! » se fâcha alors Jane qui d’un geste tout aussi brusque saisit la jeune femme par les épaules et effectua un savant demi-tour pour inverser leurs positions respectives : Lisbon se trouvait à présent plaquée contre le mur, maintenue vivement par un mentaliste en colère qui tentait de jouer son ultime carte.
« Pourquoi pensez-vous un seul instant que votre avis peut peser dans la balance hein ? demanda-t-il dédaigneusement. Que votre opinion a la moindre valeur pour moi ?
- Parce que c’est le cas, répondit Lisbon sans se laisser démonter, bien qu’elle fût très surprise par le revirement de la situation. Que vous vouliez l’admettre ou non, je suis importante à vos yeux autant que vous l’êtes aux miens.
- Je ne vous savais pas aussi prétentieuse !
- Je ne vous savais pas aussi lâche ! répondit-elle du tac au tac.
- Parce que c’est moi le lâche ? poursuivit Jane, outré, sans relâcher son emprise sur la jeune femme. Vous débarquez ce soir et vous vous adonnez à un odieux chantage : ma vengeance contre votre salut. Qui se cache derrière l’autre pour ne pas avoir à affronter ses démons passés ? Qui utilise l’autre à des fins égoïstes ? Qui est le lâche ce soir, Lisbon ?
- Dans ce cas, pourquoi êtes-vous tellement en colère ? saisit-elle la balle au bond. Je joue franc-jeu avec vous et vous dis clairement mes intentions. Si j’ai si peu de valeur à vos yeux, que peut contre vous l’idée qu’à la minute même où vous aurez cédé à votre envie de vengeance, je donnerai ma démission et filerai dans le premier bar venu où je me saoulerai à en tomber raide !
- Pourquoi faîtes-vous cela, Lisbon ? Pourquoi ? demanda-t-il finalement, d’un ton proche de la supplique.
- Je vous l’ai dit l’autre jour, je peux être passionnée quand il s’agit de protéger ceux que j’aime. Et la passion pousse aux pires extrémités ! »
Jane ne comprit que trop bien le sous-entendu implicite de cette phrase : si Lisbon était prête à se perdre pour Jane, c’était parce qu’elle l’aimait, passionnément, elle venait de le démontrer. Elle n’en avait sûrement pris conscience que dernièrement, même si elle savait depuis longtemps qu’elle tenait à son impossible consultant. Le problème quand on tombait amoureuse d’un homme aussi instable était que, pour espérer l’atteindre, vous deviez vous-même quitter les sentiers droits de la raison pour emprunter les voies tortueuses de la folie. Ce soir, dans cet échange violent, dans ce combat ouvert qu’ils se livraient dans ce grenier d’ordinaire paisible, il s’agissait bien plus d’amour que de haine. Il s’agissait de la lutte d’un ange brun qui tenait à sauver le démon blond. Il s’agissait d’une femme au lourd passé, qui fut bien des fois trahie, malmenée et blessée par la vie qui décidait ce soir de défier le destin. Il s’agissait d’un homme manipulateur, froid et fou de douleur qui redécouvrait que l’on pouvait souffrir autrement que par haine…on pouvait aussi souffrir par amour.
« Allons Jane, soyons honnêtes, poursuivit Lisbon en posant l’arrière de son crâne contre la paroi. Même si ça me coûte de l’admettre, je suis sans aucun doute la première idiote de l’histoire, je suis comme toutes ces femmes auxquelles vous avez fait tourner la tête avec votre sourire enjôleur et votre physique avantageux.
- Vous vous aventurez sur un terrain dégradant, Lisbon, lui reprocha-t-il sèchement en pensant qu’elle allait tenter de jouer de ses charmes pour le manipuler.
- N’ayez crainte ; je n’ai pas l’intention de vous séduire, je continue simplement à tout vous dévoiler, j’étais venue pour cela à l’origine, lui rappela-t-elle en fermant un instant les yeux. Je sais que vous aimez toujours votre épouse, mais je sais aussi que vous vous sentez bien avec moi.
- Qui vous a dit cela ? fit-il toujours un peu sur la défensive.
- Vous-même, répondit-elle doucement. Vous me le dîtes à chaque fois que vous posez votre regard sur moi, à chaque fois que vous tentez de m’aider ou de me protéger. Vous me le dîtes encore ce soir, malgré votre colère… »
Jane eut l’air troublé un instant par la manière à présent si posée dont s’exprimait la jeune femme après l’orage qu’ils venaient de traverser. De manière maladroite, Lisbon tentait de justifier son comportement
« Je sais que vous tenez à moi, peut-être pas…de manière romantique, reprit Lisbon en baissant ses beaux yeux vers le sol, mais je sais que je compte pour vous ! J’ai vu un moyen de pression pour vous faire plier, alors j’ai foncé. Vous, le grand manipulateur, ne pouvez pas me le reprocher ! En parlant avec Julia cet après-midi j’ai pris conscience que j’avais été moi-même cette petite fille malmenée, cette petite fille qui n’aurait jamais droit au vrai bonheur. J’ai repensé à tout ce que j’ai vécu, mes espoirs, mes désillusions, mes faiblesses, mes failles, ma dépendance...puis naturellement j’ai pensé à vous. Vous étiez un échec de plus d’une certaine façon, dans votre obstination à chercher à vous venger et surtout dans votre choix de
Devant un Jane totalement désarmé, Lisbon se tenait toujours adossée au mur, un peu essoufflée à cause de cette lutte autant morale que physique : elle tentait de retrouver tout son calme et sentit Jane diminuer aussi la pression qu’il exerçait sur ses épaules, sans néanmoins la lâcher pour autant.
« N’entrez pas dans cette spirale infernale avec moi, sinon elle vous détruira vous aussi, fit alors le consultant qui mettait dans cette réplique toute la supplication qu’il pouvait.
- C’est trop tard maintenant, je tiens trop à vous pour en sortir indemne. » murmura-t-elle, consciente de se montrer à cet instant plus faible qu’elle ne l’aurait jamais accepté auparavant.
Emu par tant de sincérité et d’abnégation dont il ne se sentait vraiment pas digne, Jane se pencha et posa son front contre celui de la jeune femme qui savoura cette étreinte inattendue.
« Je pourrais vous hypnotiser et vous obliger à vous détacher de moi, dit-il à regret sur un ton sérieux.
- Vous pourriez en effet, mais vous ne le ferez pas. Parce que quoi que vous en disiez, vous avez besoin de moi à vos côtés.
- C’est vrai, avoua-t-il enfin en fermant les yeux à son tour, toujours appuyé contre celle contre laquelle il luttait à chaque instant. Vous me maintenez du côté des vivants, mais moi je vous entraîne vers la mort, Térésa.
- Pas forcément, tenta-t-elle de le rassurer en posant sa main sur la joue du mentaliste, totalement perdu. Pas forcément. »
A son tour, Jane passa sa main droite dans la chevelure encore mouillée de Lisbon, profitant du contact frais sur sa peau. Il força alors la jeune femme devant lui à le regarder attentivement.
« Je ne renoncerai pas à ma vengeance, Lisbon, pas même pour toi, dit-il le plus honnêtement possible, la tutoyant sans y réfléchir.
- Et moi je ne capitulerai pas, Jane, justement pour toi. » conclut-elle en déposant un bref et léger baiser sur les lèvres du mentaliste qui ne la repoussa pas malgré sa surprise.
Leur récente dispute, leur lutte physique, leurs deux corps si proches, leurs voix troublées, leurs regards hagards mais surtout la sensation que Jane éprouva lorsque la jeune femme l’embrassa eurent raison des dernières réticences du consultant qui, sans réserve aucune, fondit de nouveau sur les lèvres de Lisbon et lui rendit un baiser passionné auquel elle répondit aussitôt. Ils y mirent toute la colère qui les avait animés ce soir là, toute l’amertume qu’ils éprouvaient à l’idée de devoir bientôt se faire tant de mal, tout le désir qu’ils ressentaient indéniablement l’un pour l’autre, toute la tension qui les pousserait de nouveau à se disputer et surtout, toute leur peur que cet échange fiévreux soit leur seul et ultime chance de se prouver combien ils s’aimaient, à leur façon. La fougue qu’ils laissèrent enfin se déverser pendant quelques secondes enflammées, fut canalisée tant bien que mal par le mur contre lequel leurs deux corps s’appuyaient.
Sans doute dans une autre vie, avec d’autres personnages moins troubles, avec une fin plus heureuse, cet homme et cette femme auraient passé une nuit d’amour enfiévrée sur le divan délabré du grenier du CBI, dissimulés sous la couverture marron trempée et dans une obscurité à peine troublée par les lumières de la ville qui transparaissaient derrière la baie vitrée. Mais il s’agissait de Patrick Jane et Térésa Lisbon, deux être trop abîmés par la vie pour profiter pleinement des bienfaits de l’amour. Aussi le destin de ces deux-là reprit-il son cours.
Ils se séparèrent à bout de souffle, conscients d’avoir cédé aux élans du cœur mais qu’à présent la dure réalité reprendrait ses droits.
Jane plongea de nouveau son regard dans les yeux droits et francs de Lisbon : il se souvint alors de ce que lui avait dit Sam Bosco juste avant de mourir : « Lisbon vous aime, même si elle ne le sait pas encore. Le jour où elle le découvrira, elle se damnera pour vous ! ».
Cette phrase avait grandement étonné le mentaliste qui, ô grand jamais, n’aurait cru qu’un jour cela fût possible. D’ailleurs il n’avait jamais dit la vérité à Lisbon quant aux dernières paroles de son ancien mentor, s’en sortant une fois encore par une pirouette que n’avait jamais été découverte. Mais ce soir, Jane devait reconnaître que Bosco connaissait bien mieux Térésa qu’il ne l’avait cru lui-même.
" Tu sais que quand tu franchiras cette porte, tout redeviendra comme avant, dit doucement Jane à la jeune femme qui ne parut pas surprise.
- Je le sais, nous savons tous les deux à quoi nous en tenir, acquiesça Lisbon. Nous restons bons amis la plupart du temps mais aussi d’indéniables adversaires dans l’enquête sur John le Rouge. Ni toi ni moi ne reviendrons sur les limites fixées, jusqu’au moment fatidique qui donnera raison à l’un ou à l’autre.
- Tu penses sincèrement que ça peut marcher ainsi ?
- Il le faudra bien, affirma la jeune femme en réajustant son chemiser, un peu malmené par le précédent échange. Nous ne voulons ni toi ni moi quitter le CBI.
- Et ni toi ni moi renoncer à notre partenariat, confirma-t-il en refermant le premier bouton de Lisbon qui avait cédé.
- Ni à notre amitié, reprit-elle, sérieuse. J’ai besoin de ton amitié dans ma vie.
- Moi aussi. » conclut-il en prenant les mains de son équipière qui étant tellement plus que cela à présent.
L’aveu de Jane toucha la jeune femme qui savait qu’il ne le reconnaitrait pas facilement. Après un dernier regard, elle s’extirpa de l’endroit où elle se trouvait, entre Jane et la paroi, tout en lâchant progressivement la main de l’homme pour lequel elle risquerait tout. Celui-ci resta debout immobile tandis que la jeune femme récupérait son caban posé sur le divan. Elle prit alors la bouteille de téquila et la rangea dans le tiroir de la table, sorte de sanctuaire qui renfermait leur accord : cette bouteille ne ressortirait jamais…excepté le jour où Jane céderait à sa vengeance.
Puis Lisbon se dirigea vers la sortie du grenier tout en boutonnant son manteau un peu plus sec. Avant de partir, elle dit d’une voix douce.
« A demain Jane, ne soyez pas en retard.
- Je serai à l’heure, comptez-sur moi. » répondit-il calmement.
Le vouvoiement était revenu tout naturellement, signe que leur houleuse discussion ainsi que leur dérapage émotionnel resteraient à jamais confiner dans ce grenier, tel un écrin renfermant à la fois le pire des maux et le plus beau des sentiments.
Lisbon adressa alors un timide sourire à son consultant et sortit : le bruit de ses pas descendant les escaliers donnèrent le tournis à Jane qui dut s’appuyer un instant contre le mur. Il était tenté de courir après cette femme qu’il aimait indéniablement et de la serrer dans ses bras. Mais elle méritait tellement mieux qu’un autre amer constat : l’amour qu’il éprouvait pour Lisbon ne suffisait pas à lui faire renoncer à sa vengeance…L’amour que Lisbon éprouvait pour Jane suffirait en revanche à la brunette à lutter jusqu’au bout pour le sauver.
Jane se retourna une dernière fois et s’appuya alors contre le mur qui fut le témoin de leur égarement : puis ses yeux tombèrent alors sur la couverture marron abandonnée parterre. Jane se baissa, ramassa le plaid encore humide et le huma doucement : à présent leurs deux odeurs se mêlaient, faible vestige d’union impossible.
La bataille allait être rude…et à l’issue bien incertaine.
Aux démons du passé s’ajoutaient à présents les obsessions et les tourments à venir.
--> voilà voilà, merci à tous de votre adorable soutien...
Bon alors là je suis totalement effarée, tétanisée,angoissée à l'idée de vous livrer cet épilogue
(En fait je crois que c'est la 1ère fois que j'appréhende autant les réactions , ce n'est pas de la fausse modestie je vous promets.). En fait, cela s'explique par le fait que le point de vue que je vais y défendre ne sera sans doute pas partager par vous tous. J'en ai conscience et je souhaitais néanmoins aller au bout de cette vision des choses.
Je voudrais vous expliquer un peu mon point de vue: tel qu'il est écrit, ce dernier chapitre me PLAIT vraiment!
J'ai eu du mal à le mettre en mots au départ mais je savais exactement où je voulais aller. Le titre de ma fic étant "les démons du passé", j'éprouvais le besoin de mettre les pieds dans le plat de la relation épineuse et sombre de Jane et Lisbon. Vous avez été plusieur à mentionner les deux "êtres abîmés par la vie", aussi ne pouvais-je pas finir sur une touche rose bonbon. Voilà pourquoi par exemple l'épilogue se situe qqk jours après-les faits précédents. Quand il s'agit de Jane et LIsbon, l'écoulement du temps est cahotique...
Néanmoins, la manière dont Heller développe le lien entre Jane et Lisbon dans la saison 4 me PASSIONNE vraiment: le fil rouge de ma fic fut la dépendance de Lisbon à l'alcool il me semblait normal d'y revenir dans l'épilogue. Voici donc la façon dont j'imaginerais la vraie 1ère scène JISBON si j'étais scénariste (Bruno, si tu m'entends )
De plus j'ai tjs été convaincue que les dernières paroles de Bosco dans le 2x08 n'ont pas été vraiment dévoilées, aussi vais-je vous livrer ma vision des choses.
enfin, selon moi la relation Jane/Lisbon ne peut être de l'amour sans haine, ne peut être du soutien sans la confrontation et surtout ne peut-être autre chose qu'un tourbillon dévastateur malgré eux. (oserai-je mentioné ici le MAELSTROM le Johel? )
Donc, je vous le livre honnêtement, j'espère qu'il vous convaincra un minimum mais surtout n'hésitez pas à CRITIQUER sans crainte, j'adore les débats et j'aimerais vraiment connaitre votre vision des choses.
Et puis de toute façon, au niveau de l'intrigue, on pourrait s'arrêter à la fin du chapitre 6..
gros gros bisous et bonne lecture!
PS: 2 petits éléments évoquent le début de la saison 4 (enfin plutôt le drame du final saison 3) donc je mets quand même la bannière spoiler au cas où
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EPILOGUE : Obsession
. Cinq jours plus tard.
La chaleur étouffante de ces derniers jours avait laissé la place au mauvais temps : depuis la veille, la pluie s’abattait à tout rompre sur la Californie et la ville de Sacramento, d’ordinaire si lumineuse, était plongée dans une grisaille peu engageante. La nuit était rapidement tombée, finissant d’assombrir les rues dans lesquelles les passants marchaient à vive allure, tentant de se frayer un chemin au milieu des averses fréquentes.
Au CBI, les bureaux se vidaient peu à peu, étant donnée l’heure tardive : Jane avait alors salué Van Pelt, Cho et Rigsby, leur signalant qu’il montait dans son habituel refuge pour s’adonner à ses réflexions quotidiennes. Avant de se retirer il jeta un rapide coup d’œil vers le bureau de Lisbon et ne put que constater son absence : visiblement, elle avait décidé de rentrer directement chez elle après le cimetière.
En effet, l’après-midi même avait eu lieu l’enterrement de Maria Harper, qui s’était suicidée quelques jours plus tôt sous les yeux des deux enquêteurs. Jane se remémora la cérémonie, tout en gravissant les marches menant au grenier.
Un rideau de pluie lugubre avait recouvert le cimetière municipal de Sacramento, comme si le temps lui-même avait semblé pleurer la perte d’une jeune fille de seize ans. Sous les yeux de la petite sœur de la défunte, un coffret de bois des plus ordinaires avait été enfoui, emprisonnant à jamais celle qui était avant tout une victime. Les deux fillettes vivaient seules avec leur père et après avoir découvert toute l’histoire, les rares amis de la famille avaient gardé leurs distances : ce qui faisait qu’à ce jour la petite Julia, du haut de ses dix ans à peine, enterrait seule et sous la pluie sa sœur ainée, avec pour unique alliée l’assistante sociale qui était chargée de la placer. Jane et Lisbon avaient bien évidemment tenus à assister à l’inhumation, accompagnés de leur équipe. Térésa n’avait cessé de poser discrètement son regard sur la petite fille qui se tenait debout à côté d’elle, toute de noir vêtue : celle-ci refusait de verser la moindre larme et le courage de cette enfant inspirait un réel respect chez la brunette. Cette dernière avait alors relevé la tête et avait resongé à la manière dont elle avait échoué dans sa tentative de sauver Maria. Peut-être que si elle avait trouvé les mots justes, si elle avait su déceler le point de résilience, elle aurait pu éviter ce drame. Lisbon s’était efforcée alors de refouler les quelques larmes qui menaçaient de quitter ses beaux yeux émeraude : elle ne pouvait décemment pas faire preuve d’autant de faiblesse quand la fillette à ses côtés ne pleurait pas alors qu’elle enterrait sa sœur tant aimée.
Soudain, Térésa avait senti une petite main froide se glisser dans la sienne et avait compris que Julia venait de demander tacitement son soutien. De toute évidence, l’enfant ne la tenait nullement responsable de la mort de sa sœur, ce qui avait fini de broyer le cœur de Lisbon. Celle-ci avait resserré son emprise sur la menotte humide de Julia et toutes deux avaient contemplé longuement le fossé recouvert dans lequel reposait à présent la pauvre Maria.
Resté en retrait, Jane avait assisté à toute la scène et avait jugé bon de ne pas s’immiscer dans la bulle de réconfort que les deux filles avaient instaurée. Quelques minutes plus tard, Lisbon, qui tenait toujours Julia par la main, avait annoncé à Jane qu’elle raccompagnait l’enfant dans son foyer d’accueil, avec l’accord de l’assistante sociale. Le mentaliste avait bien sûr proposé de se joindre à elles mais l’agent avait décliné cette offre. Il s’était donc contenté de regarder son équipière s’éloigner avec Julia qui gardait la tête baissée, puis il était reparti de son côté, au CBI, en compagnie de ses trois collègues eux aussi profondément émus.
Plusieurs heures s’étaient écoulées depuis la fin de l’inhumation. Jane, qui avait trouvé refuge comme d’ordinaire dans son grenier, se tenait assis sur son tabouret, devant sa table de fortune, face à la grande baie vitrée donnant sur une vue panoramique de la ville. La nuit était tombée une fois de plus sur la peine et le chagrin refoulés. Dehors il pleuvait toujours à verse, en parfaite adéquation avec la morosité qui tiraillait le mentaliste depuis plusieurs jours. Depuis le suicide de Maria bien sûr, mais surtout depuis ce soir-là, où cinq jours auparavant devant le CBI il avait pris conscience du danger que représentait pour lui une certaine collègue…
Ni lui ni Lisbon n’avait reparlé de cette étrange soirée où la brunette avait failli succomber à ses démons passés, où Jane avait failli tomber sous le joug de ses démons actuels. Tous deux avaient repris le lendemain le cour normal de leur quotidien : celui-ci était agrémenté d’enquêtes sordides et de malheurs en tout genre, mais aussi de taquineries et d’échanges passionnés, souvent occasionnés par une bêtise du consultant. Du moins avaient-ils tacitement décidé de passer sous silence l’étrange proximité qu’ils avaient ressentie le soir de la mort de Maria. Ni l’un ni l’autre ne voulait compromettre ce lien précieux qu’ils étaient parvenus bon gré mal gré à tisser, en dépit de leurs divergences profondes et de la personnalité sombre de Jane. Aussi, comme c’était souvent le cas entre eux quand la situation devenait trop délicate, le silence s’était-il imposé naturellement, reléguant au second plan les questionnements dérangeants. Après des années à arborer un masque de froideur, il fut assez aisé pour Jane d’enfouir ses doutes au plus profond de son âme torturée, ou a défaut, de faire semblant aux yeux de tous.
Soudain un bruit retentit et Jane se redressa légèrement, sortant de son état de réflexion : il comprit que quelqu’un montait les escaliers et il avait fort bien reconnu le bruit familier des bottines grimpant les marches menant jusqu’à son antre de solitude…Lisbon. A en juger le rythme alerte de son ascension, la jeune femme semblait déterminée.
Il attendit quelques secondes, se demandant pourquoi la jeune femme n’avait pas encore passé la porte. Avait-elle fait demi-tour ? Non, il l’aurait entendu rebrousser chemin. Toujours assis dos à la porte, Jane jugea bon de ne pas se retourner immédiatement. Il entendit alors le son des talons sur le plancher en bois. Quelques secondes après, il vit une bouteille de téquila pleine posée assez vivement sur la table devant lui.
Plus que perplexe, Jane leva la tête vers celle qui le regardait de ses yeux vifs. Lisbon, toujours vêtue de son caban noir, était ruisselante d’eau de pluie, ses longs cheveux bruns commençant à onduler. Sans rien ajouter de plus, la flic se dirigea posément devant la baie vitrée, tournant alors le dos au consultant qui attendait de comprendre ce que signifiait ce geste.
" Je conserve cette bouteille dans le tiroir de mon bureau, depuis plus de huit ans, lâcha-t-elle d’un ton mi-troublé, mi-assuré. Mais cela vous le savez déjà. »
Jane ne formula aucune réponse mais se contenta d’acquiescer de la tête.
« De nombreuses fois, j’ai ouvert ce tiroir, sorti le verre et la bouteille, les ai longuement regardés avant de les ranger vigoureusement sans y avoir touché. Mais cela, vous le savez déjà aussi. »
Jane la laissa poursuivre son discours sans trop comprendre où voulait en venir son amie. Il ne la quittait simplement pas des yeux, lui accordant ainsi toute son attention.
« Toutes les fois où j’ai été confrontée à des horreurs, cette bouteille revêtait le visage d’une véritable amie : après la mort de Bosco, je suis restée plusieurs soirs de suite, assise devant cette boisson qu’il aimait tant et je luttais pour ne pas céder à la tentation de boire seule. Mais cela…
- ...je le sais déjà aussi » compléta Jane sans moquerie aucune, d’une voix étonnamment franche pour une fois.
Toujours dos à Jane, Lisbon lâcha un semblant de petit sourire dépité et baissa un instant la tête avant de la relever et de contempler de nouveau l’horizon lointain.
« Je me demande pourquoi l’être humain éprouve le besoin de s’autodétruire ainsi, poursuivit-elle de sa voix claire. L’animal fait preuve normalement d’instinct de survie non ? Et nous sommes des animaux en quelque sorte.
- Nous agissons souvent comme tels en tout cas, commenta le mentaliste avec philosophie.
- Oui mais on n’a jamais vu une panthère tenter de suicider ou un chameau prendre de la drogue, lâcha-t-elle avec un mélange d’ironie et d’amertume.
- Puis-je savoir ce que dissimule autant de sarcasme ?
- Ce n’est pas du sarcasme, Jane, c’est juste un constat déprimant. L’Homme excelle dans l’art de se faire du mal, regardez les armes qu’il crée, les combats qu’il mène. »
Jane se contenta une fois encore de garder le silence, ne connaissant que trop bien les faiblesses humaines, pour s’y adonner lui-même souvent. Il posa de nouveau son regard sur la jeune femme vêtue de noir, ruisselante de pluie, qui lui tournait résolument le dos.
« Mais je ne suis pas ici pour refaire le monde n’est-ce pas ? lâcha Lisbon en glissant ses mains dans les poches de son long par-dessus trempé.
- Alors pourquoi êtes-vous là ? demanda-t-il tout simplement.
- A votre avis, devinez monsieur le médium » fit-elle sur un ton plus sec qu’elle ne le voulait.
Jane haussa les épaules, lui adressant un timide sourire puis s’empara de la bouteille posée devant lui et l’examina quelques secondes.
« Vous avez été tentée de boire ce soir, après les funérailles de Maria.
- ça, c’était assez évident, vous pouvez mieux faire Madame Irma, dit-elle amèrement en se retournant, employant exactement les mêmes mots que Jane avait utilisés au pub lorsqu’elle avait tenté de lire en lui.
- Touché. » concéda-t-il en croisant son regard triste, la bouteille toujours en main.
Lisbon le salua brièvement de la tête, quelque peu soulagée qu’il lui concède enfin une victoire.
« Vous avez parlé avec Julia, reprit-il doucement alors que Lisbon se détourna de nouveau vers la fenêtre. Vous vous sentez proche de cette fillette et en même temps vous ne vous croyez pas digne de son affection car au fond de vous, vous croyez être en partie responsable de la mort de sa sœur.
- Il y a de cela, se contenta de répondre Lisbon, toujours d’un ton amer.
- Mais vous n’êtes pour rien dans le suicide de Maria, vous le savez aujourd’hui.
- Je suppose.
- Et Julia vous apprécie énormément n’est-ce pas ? Ce qui vous rassure au fond de vous-même. »
Cette fois Lisbon ne répondit pas, le regard toujours rivé sur l’horizon.
« Vous avez été assaillie par tous ces questionnements et vous en connaissez enfin les réponses, exposa Jane de son ton docte habituel. L’affection de cette enfant s’avère sans doute être pour vous un soutien essentiel. Je vois que vous n’avez pas bu en dépit de votre tentation et je lis dans vos yeux une certaine gravité…Néanmoins, je pencherais pour dire qu’il s’agit moins d’une marque de désespoir que celle d’un soulagement relatif.
- Autrement dit ?
- Autrement dit, vous avez pris une décision importante ce soir, suffisamment importante en tout cas pour créer à la fois chez vous une immense frayeur et une sorte d’apaisement.
- Perspicace. » corrobora Lisbon très simplement, toujours immobile devant la fenêtre.
Jane quant à lui se tut quelques instants et reporta ses yeux sur la bouteille de téquila qu’il tenait dans sa main, tentant de comprendre la symbolique du geste de Lisbon.
« Mais ce que je ne m’explique pas en revanche, reprit le mentaliste, c’est la raison pour laquelle vous avez décidé de venir ici ce soir et de poser cela devant moi.
- Pour me racheter, avoua faiblement la jeune femme qui croisa ses bras sur sa poitrine.
- Vous n’avez pourtant rien fait de mal.
- Si…j’ai menti à Julia. »
Tout en disant cela, Lisbon ressentit un violent frisson, que Jane remarqua immédiatement. Il prit alors conscience que son amie était totalement trempée et eut peur qu’elle ne prenne froid. Sans rien ajouter de plus, Jane reposa la bouteille sur la table, se leva et se dirigea vers son canapé de fortune sur lequel trônait une couverture marron. Il passait de si nombreuses nuits dans ce grenier… Puis sans prononcer une seule parole, il s’approcha de Lisbon qui lui tournait toujours le dos et se posta juste derrière elle.
« Mettez ça sur vous…» lui ordonna-t-il gentiment, son visage à quelques centimètres du cou de la jeune femme.
Elle tourna vaguement la tête et s’empara alors de la couverture qu’il lui tendait sur le côté. Mais comme elle commençait à déplier le plaid, Lisbon sentit les mains de Jane se poser sur le devant de ses épaules et elle se raidit aussitôt.
« Doucement, je veux juste vous retirer ce manteau dégoulinant, la rassura-t-il aussitôt. Vous allez attraper la mort en restant ainsi..»
Il attendit que Lisbon acquiesce d’un hochement de tête pour reprendre son geste : il fit glisser le par-dessus le long du dos de Lisbon qui se laissa faire, autant surprise que troublée par la douceur dont faisait preuve son consultant. Elle ne put réprimer un second frisson mais elle ne sut déterminer s’il était dû au fait qu’elle était totalement trempée ou au contact, même furtif, des mains de Jane sur elle. Une fois le vêtement ôté, le mentaliste s’éloigna de Lisbon pour poser le manteau sur le canapé tandis que la jeune femme, à présent en simple chemisier noir, s’enroulait dans la couverture qui lui fournit immédiatement une chaleur bienfaitrice.
«" Ça va mieux, finit-elle par avouer tandis que Jane avançait une chaise vers la table puis reprit posément sa place sur son tabouret.
- Alors, qu’avez-vous dit à Julia ? » reprit le consultant doucement, conscient qu’il avançait en terrain miné avec la jeune femme.
Cette fois Lisbon consentit à ne pas répondre dos à son interlocuteur et se retourna vers lui mais dédaigna la chaise qu’il lui proposait, préférant s’appuyer sur la fenêtre à présent derrière elle.
« Elle m’a demandé si avec le temps, la douleur qu’elle éprouvait parviendrait à s’effacer.
- Vaste question, fit l’homme blond qui haussa alors les épaules. Et qu’avez-vous répondu ?
- Les banalités habituelles bien évidemment, rétorqua Lisbon avec ironie. Qu’au début elle serait très triste, que rien ne lui semblerait valoir la peine de continuer à se lutter. Puis qu’au fil des semaines, des mois, des années, elle finirait par apprendre à vivre avec cette douleur, en tentant de ne conserver que les souvenirs des bons moments.
- Je ne vois pas en quoi vous lui avez menti, votre réponse est tout à fait juste, lui fit remarquer Jane.
- Oui mais…mais elle a ensuite voulu savoir si après avoir vécu toutes ces horreurs, elle pourrait un jour être heureuse, connaître ce vrai bonheur dont toutes les petites filles rêvent, poursuivit Lisbon d’une voix peu assurée, toujours emmitouflée dans la couverture de Jane. Et je le lui ai promis… idiote que je suis ! »
Tout en lâchant ces mots, Lisbon inspira profondément pour conserver sa contenance et leva les yeux vers le plafond, pour souligner son amertume.
« Et que vouliez-vous dire d’autre à une fillette de dix ans en plein deuil ? embraya Jane d’une voix rassurante. Que sa vie était brisée à jamais, qu’elle ne parviendrait peut-être jamais à se reconstruire ?
- Je n’aurais jamais dû lui promettre le vrai bonheur, Jane, car croyez-moi, avec son passé, elle ne le trouvera jamais !
- Quel optimisme, dîtes-moi ! Elle a la vie devant elle.
- Une vie débutant par des scènes d’une violence quotidienne, des attouchements incestueux, la perte de sa mère, le meurtre de son père et le suicide de sa sœur, cria presque Lisbon qui s’était avancée vers le consultant toujours assis.
- C’est sûr, Julia devra surmonter tous ces drames mais cela ne veut pas dire qu’elle n’y parviendra pas, répondit toujours posément le mentaliste qui fixait son interlocutrice du regard.
- Quoi qu’il en soit, je lui ai menti ; même si je pensais bien agir, j’ai menti à cette enfant innocente ! »
Jane pencha sa tête sur le côté, pour inviter Lisbon à se calmer. Cette dernière se tenait debout juste devant lui et sembla rassembler ses esprits et s’apaiser. Elle sortit ses longs cheveux bruns mouillés de sous la couverture et les ramena sur son épaule gauche, comme si ce simple geste suffisait à lui redonner contenance.
« Et j’ai toujours eu horreur des mensonges. Je suis donc venue ce soir pour faire éclater la vérité entre nous deux. »
Cette révélation laissa Jane surpris : quelle vérité voulait-elle mettre à jour ce soir ? Il est vrai que leur relation était faite de nombreux non dits, parfois aussi de mensonges…surtout de son côté à lui. Le mentaliste craignit alors que la jeune femme veuille parler de l’étrange proximité qu’avait été la leur cinq jours auparavant, de cette attirance à la fois physique et morale qu’ils développaient visiblement l’un pour l’autre. Quoiqu’il en était, la conversation à venir s’annonçait délicate, aussi Jane décida-t-il de conserver un minimum la maîtrise de l’entretien.
« Et quel est le lien avec la téquila ? Pourquoi l’amener ici ? » ft Jane qui indiqua de son index la bouteille qui trônait toujours sur la table.
Les yeux verts de la flic se posèrent sur le liquide aussi attractif que malfaisant puis elle inspira profondément, comme si elle cherchait le courage d’entrer dans la fosse aux lions.
« Un mensonge contre une promesse, souffla-t-elle d’un ton déterminé.
- Quelle promesse ?
- Celle de ne plus jamais toucher à cette bouteille, affirma Térésa de sa voix claire. Celle de ne plus jamais me vautrer dans la déchéance de l’alcool.
- Vous m’avez dit l’autre jour ne pas pouvoir tenir un tel engagement, releva embarrassé le mentaliste, au souvenir de la faveur qu’il avait osé lui demander ce fameux soir.
- Oui, rétorqua-t-elle sérieusement. Je suis certaine que je ne pourrais pas le tenir…à moins que je me trouve une autre addiction pour remplacer mon mauvais penchant.
- Une autre…addiction ? Laquelle ? demanda Jane, perplexe.
- Vous ! répondit Lisbon sans aucune hésitation. Vous contre l’alcool. »
Cette réponse fit l’effet d’une bombe et Jane affichait un regard perdu : que voulait dire Lisbon ? Il voyait parfaitement que la jeune femme ne s’apprêtait pas à lui faire une déclaration, au contraire, un affreux pressentiment s’insinua peu à peu en lui. Pour la première fois depuis qu’il la connaissait, Jane ne parvenait pas à décrypter sa partenaire. Les iris azur tentaient désespérément de plonger dans les yeux émeraude pour saisir la logique de la jeune femme mais celle-ci s’était enfermée dans une tour inaccessible dont elle seule avait la clé.
« Je ne vous comprends pas, finit-il par avouer sans lâcher Lisbon du regard.
- C’est simple, à partir d’aujourd’hui, je n’aurai d’autre obsession que celle de vous détourner de votre vengeance. » poursuivit la jeune femme sévèrement, tout en appuyant ses paumes sur la table pour se pencher et se retrouver au niveau du visage de Jane.
Ses yeux brillaient de détermination et elle adopta alors un ton étrangement posé, direct mais sans appel qui glaça Jane sur place, sans même qu’il ne puisse rien y faire pour se raisonner.
« Ecoutez-moi très attentivement, dit-elle en dévisageant le mentaliste qui arborait à présent un air courroucé. Je ne vous lâche plus d’une semelle, je vous observerai, je vous analyserai, j’apprendrai à anticiper vos moindres gestes. Si vous avez une longueur d’avance dans l’enquête sur John le Rouge, j’en aurai deux. Si vous en avez deux, j’en aurai trois. Si vous décidez de me tenir à l’écart, je vous mettrai sous surveillance et je planquerai moi-même toute la nuit devant l’endroit où vous vous trouvez. Si vous me mentez ou me jouez des mauvais tours, je vous ferai arrêter pour entrave à la justice. Mon esprit sera tellement occupé et consacré à cette mission qu’il ne songera plus à la boisson, et si j’éprouve réellement un besoin d’alcool, j’irai boire une Téresa’s coffee au pub d’O’Brian et me plongerai toute la nuit dans le dossier de votre ennemi personnel. Votre obsession devient la mienne à compter d’aujourd’hui, Jane. Et je peux vous assurer que le jour où vous vous retrouverez face à John le Rouge, je serai entre lui et vous…que ce soit dans le cadre d’une arrestation légale ou non.
- Et que ferez-vous ? demanda Jane d’un ton glacial, qui contrastait avec son habituelle bonhommie. Vous iriez jusqu’à me tirez dessus pour sauver mon âme ?
- S’il le faut, oui, lâcha-t-elle sans autre préambule. Mais je peux aussi échouer, je le sais parfaitement. Dans ce cas ce jour-là, vous saurez qu’en vous perdant, vous me perdrez aussi. Oui Jane, en vous damnant, vous me damnerez aussi… »
Cette fois Jane ne le supporta pas, il se leva pour se trouver debout juste devant Lisbon qui le toisait sans crainte, prête à poursuivre sa diatribe.
" Voilà donc votre serment ? Vous perdre avec moi ? prononça-t-il vivement, totalement dépassé par les évènements qu’il n’avait pas vu venir.
- Exactement, me perdre avec vous, me perdre pour vous ! » répondit-elle d’un ton qui ne soufflait aucune réplique.
Ses paroles claquèrent dans le grenier : tous deux se défiaient de regard, ni l’un ni l’autre ne voulait lâcher prise. Térésa semblait bien petite devant la haute stature de son consultant mais elle ne faiblissait nullement, serrant contre elle la couverture qui exhalait l’odeur de Jane. Elle semblait puiser son courage dans cette fragrance qu’elle avait appris à un peu trop apprécier.
« Ne m’obligez pas à entrer en guerre contre vous, Lisbon. Car s’il le faut, je le ferai et vous le savez, la menaça-t-il en pointant son index vers elle.
- Oui, je le sais, je ne suis pas naïve, J’ai conscience aussi que je suis beaucoup moins intelligente que vous et sans doute bien moins retorse.
- Vous vous débrouillez plutôt bien dans ce domaine, croyez-moi, dit-il assez méchamment.
- Si je ne parviens pas à vous empêcher de commettre ce crime, vous devrez alors le commettre devant moi, en me regardant droit dans les yeux au moment où vous appuierez sur la gâchette, et non en agissant lâchement dans mon dos
- Spoiler:
- dans un centre commercial
Jane frémit malgré lui au souvenir du jour où
- Spoiler:
- il avait abattu de sang froid Timothy Carter, pensant qu’il s’agissait de John le Rouge.
« Je veux vous voir prendre votre décision, je veux assister à votre rédemption ou bien à votre chute qui entrainera la mienne, poursuivit-elle durement, sentant qu’il avait cédé un peu de terrain.
- Arrêtez Lisbon ! » tenta-t-il de se raisonner en s’éloignant d’elle.
Il tournait en rond en se passant les mains dans les cheveux : il ne voulait pas se laisser aller à la colère aveugle devant Lisbon, elle ne le méritait pas en dépit de cette horrible machination dans laquelle elle les jetait tous les deux. D’ordinaire quiconque se mettait en travers de sa vengeance s’exposait aux foudres du mentaliste qui ne s’embarrassait de plus aucune morale. Mais il était question de Lisbon, tout était tellement compliqué quand il s’agissait de son équipière. Il ne pouvait pas la sacrifier sans scrupule et il ne pouvait pas la quitter…
« Je veux vous voir renoncer à votre vengeance ! » lâcha-t-elle de nouveau en le rejoignant à l’autre côté du grenier.
Elle vit son consultant contre le mur opposé à la baie vitrée, un peu dans l’obscurité du coin le plus mal éclairé : Jane appuyait contre le mur ses mains et son front, en signe de profond trouble. Sans délicatesse aucune, Lisbon s’approcha, le força à se retourner pour lui faire face et le poussa assez vivement dos à la paroi en bois, tout en conservant ses mains contre le buste du mentaliste. Le geste brusque de Lisbon en fit d’ailleurs tomber la couverture qu’elle portait sur ses épaules et qui glissa sur le sol poussiéreux.
" Ce jour-là, je serai présente pour vous voir agir : choisir la vengeance ou choisir la justice ; choisir le Mal ou choisir le Bien ; choisir John le Rouge ou me choisir moi, débita-t-elle d’un ton virulent et désespéré en même temps.
- Très bien Lisbon, à mon tour de vider mon sac ! » se fâcha alors Jane qui d’un geste tout aussi brusque saisit la jeune femme par les épaules et effectua un savant demi-tour pour inverser leurs positions respectives : Lisbon se trouvait à présent plaquée contre le mur, maintenue vivement par un mentaliste en colère qui tentait de jouer son ultime carte.
« Pourquoi pensez-vous un seul instant que votre avis peut peser dans la balance hein ? demanda-t-il dédaigneusement. Que votre opinion a la moindre valeur pour moi ?
- Parce que c’est le cas, répondit Lisbon sans se laisser démonter, bien qu’elle fût très surprise par le revirement de la situation. Que vous vouliez l’admettre ou non, je suis importante à vos yeux autant que vous l’êtes aux miens.
- Je ne vous savais pas aussi prétentieuse !
- Je ne vous savais pas aussi lâche ! répondit-elle du tac au tac.
- Parce que c’est moi le lâche ? poursuivit Jane, outré, sans relâcher son emprise sur la jeune femme. Vous débarquez ce soir et vous vous adonnez à un odieux chantage : ma vengeance contre votre salut. Qui se cache derrière l’autre pour ne pas avoir à affronter ses démons passés ? Qui utilise l’autre à des fins égoïstes ? Qui est le lâche ce soir, Lisbon ?
- Dans ce cas, pourquoi êtes-vous tellement en colère ? saisit-elle la balle au bond. Je joue franc-jeu avec vous et vous dis clairement mes intentions. Si j’ai si peu de valeur à vos yeux, que peut contre vous l’idée qu’à la minute même où vous aurez cédé à votre envie de vengeance, je donnerai ma démission et filerai dans le premier bar venu où je me saoulerai à en tomber raide !
- Pourquoi faîtes-vous cela, Lisbon ? Pourquoi ? demanda-t-il finalement, d’un ton proche de la supplique.
- Je vous l’ai dit l’autre jour, je peux être passionnée quand il s’agit de protéger ceux que j’aime. Et la passion pousse aux pires extrémités ! »
Jane ne comprit que trop bien le sous-entendu implicite de cette phrase : si Lisbon était prête à se perdre pour Jane, c’était parce qu’elle l’aimait, passionnément, elle venait de le démontrer. Elle n’en avait sûrement pris conscience que dernièrement, même si elle savait depuis longtemps qu’elle tenait à son impossible consultant. Le problème quand on tombait amoureuse d’un homme aussi instable était que, pour espérer l’atteindre, vous deviez vous-même quitter les sentiers droits de la raison pour emprunter les voies tortueuses de la folie. Ce soir, dans cet échange violent, dans ce combat ouvert qu’ils se livraient dans ce grenier d’ordinaire paisible, il s’agissait bien plus d’amour que de haine. Il s’agissait de la lutte d’un ange brun qui tenait à sauver le démon blond. Il s’agissait d’une femme au lourd passé, qui fut bien des fois trahie, malmenée et blessée par la vie qui décidait ce soir de défier le destin. Il s’agissait d’un homme manipulateur, froid et fou de douleur qui redécouvrait que l’on pouvait souffrir autrement que par haine…on pouvait aussi souffrir par amour.
« Allons Jane, soyons honnêtes, poursuivit Lisbon en posant l’arrière de son crâne contre la paroi. Même si ça me coûte de l’admettre, je suis sans aucun doute la première idiote de l’histoire, je suis comme toutes ces femmes auxquelles vous avez fait tourner la tête avec votre sourire enjôleur et votre physique avantageux.
- Vous vous aventurez sur un terrain dégradant, Lisbon, lui reprocha-t-il sèchement en pensant qu’elle allait tenter de jouer de ses charmes pour le manipuler.
- N’ayez crainte ; je n’ai pas l’intention de vous séduire, je continue simplement à tout vous dévoiler, j’étais venue pour cela à l’origine, lui rappela-t-elle en fermant un instant les yeux. Je sais que vous aimez toujours votre épouse, mais je sais aussi que vous vous sentez bien avec moi.
- Qui vous a dit cela ? fit-il toujours un peu sur la défensive.
- Vous-même, répondit-elle doucement. Vous me le dîtes à chaque fois que vous posez votre regard sur moi, à chaque fois que vous tentez de m’aider ou de me protéger. Vous me le dîtes encore ce soir, malgré votre colère… »
Jane eut l’air troublé un instant par la manière à présent si posée dont s’exprimait la jeune femme après l’orage qu’ils venaient de traverser. De manière maladroite, Lisbon tentait de justifier son comportement
« Je sais que vous tenez à moi, peut-être pas…de manière romantique, reprit Lisbon en baissant ses beaux yeux vers le sol, mais je sais que je compte pour vous ! J’ai vu un moyen de pression pour vous faire plier, alors j’ai foncé. Vous, le grand manipulateur, ne pouvez pas me le reprocher ! En parlant avec Julia cet après-midi j’ai pris conscience que j’avais été moi-même cette petite fille malmenée, cette petite fille qui n’aurait jamais droit au vrai bonheur. J’ai repensé à tout ce que j’ai vécu, mes espoirs, mes désillusions, mes faiblesses, mes failles, ma dépendance...puis naturellement j’ai pensé à vous. Vous étiez un échec de plus d’une certaine façon, dans votre obstination à chercher à vous venger et surtout dans votre choix de
- Spoiler:
- tuer de sang froid un homme en pensant qu’il s’agissait de John le rouge
Devant un Jane totalement désarmé, Lisbon se tenait toujours adossée au mur, un peu essoufflée à cause de cette lutte autant morale que physique : elle tentait de retrouver tout son calme et sentit Jane diminuer aussi la pression qu’il exerçait sur ses épaules, sans néanmoins la lâcher pour autant.
« N’entrez pas dans cette spirale infernale avec moi, sinon elle vous détruira vous aussi, fit alors le consultant qui mettait dans cette réplique toute la supplication qu’il pouvait.
- C’est trop tard maintenant, je tiens trop à vous pour en sortir indemne. » murmura-t-elle, consciente de se montrer à cet instant plus faible qu’elle ne l’aurait jamais accepté auparavant.
Emu par tant de sincérité et d’abnégation dont il ne se sentait vraiment pas digne, Jane se pencha et posa son front contre celui de la jeune femme qui savoura cette étreinte inattendue.
« Je pourrais vous hypnotiser et vous obliger à vous détacher de moi, dit-il à regret sur un ton sérieux.
- Vous pourriez en effet, mais vous ne le ferez pas. Parce que quoi que vous en disiez, vous avez besoin de moi à vos côtés.
- C’est vrai, avoua-t-il enfin en fermant les yeux à son tour, toujours appuyé contre celle contre laquelle il luttait à chaque instant. Vous me maintenez du côté des vivants, mais moi je vous entraîne vers la mort, Térésa.
- Pas forcément, tenta-t-elle de le rassurer en posant sa main sur la joue du mentaliste, totalement perdu. Pas forcément. »
A son tour, Jane passa sa main droite dans la chevelure encore mouillée de Lisbon, profitant du contact frais sur sa peau. Il força alors la jeune femme devant lui à le regarder attentivement.
« Je ne renoncerai pas à ma vengeance, Lisbon, pas même pour toi, dit-il le plus honnêtement possible, la tutoyant sans y réfléchir.
- Et moi je ne capitulerai pas, Jane, justement pour toi. » conclut-elle en déposant un bref et léger baiser sur les lèvres du mentaliste qui ne la repoussa pas malgré sa surprise.
Leur récente dispute, leur lutte physique, leurs deux corps si proches, leurs voix troublées, leurs regards hagards mais surtout la sensation que Jane éprouva lorsque la jeune femme l’embrassa eurent raison des dernières réticences du consultant qui, sans réserve aucune, fondit de nouveau sur les lèvres de Lisbon et lui rendit un baiser passionné auquel elle répondit aussitôt. Ils y mirent toute la colère qui les avait animés ce soir là, toute l’amertume qu’ils éprouvaient à l’idée de devoir bientôt se faire tant de mal, tout le désir qu’ils ressentaient indéniablement l’un pour l’autre, toute la tension qui les pousserait de nouveau à se disputer et surtout, toute leur peur que cet échange fiévreux soit leur seul et ultime chance de se prouver combien ils s’aimaient, à leur façon. La fougue qu’ils laissèrent enfin se déverser pendant quelques secondes enflammées, fut canalisée tant bien que mal par le mur contre lequel leurs deux corps s’appuyaient.
Sans doute dans une autre vie, avec d’autres personnages moins troubles, avec une fin plus heureuse, cet homme et cette femme auraient passé une nuit d’amour enfiévrée sur le divan délabré du grenier du CBI, dissimulés sous la couverture marron trempée et dans une obscurité à peine troublée par les lumières de la ville qui transparaissaient derrière la baie vitrée. Mais il s’agissait de Patrick Jane et Térésa Lisbon, deux être trop abîmés par la vie pour profiter pleinement des bienfaits de l’amour. Aussi le destin de ces deux-là reprit-il son cours.
Ils se séparèrent à bout de souffle, conscients d’avoir cédé aux élans du cœur mais qu’à présent la dure réalité reprendrait ses droits.
Jane plongea de nouveau son regard dans les yeux droits et francs de Lisbon : il se souvint alors de ce que lui avait dit Sam Bosco juste avant de mourir : « Lisbon vous aime, même si elle ne le sait pas encore. Le jour où elle le découvrira, elle se damnera pour vous ! ».
Cette phrase avait grandement étonné le mentaliste qui, ô grand jamais, n’aurait cru qu’un jour cela fût possible. D’ailleurs il n’avait jamais dit la vérité à Lisbon quant aux dernières paroles de son ancien mentor, s’en sortant une fois encore par une pirouette que n’avait jamais été découverte. Mais ce soir, Jane devait reconnaître que Bosco connaissait bien mieux Térésa qu’il ne l’avait cru lui-même.
" Tu sais que quand tu franchiras cette porte, tout redeviendra comme avant, dit doucement Jane à la jeune femme qui ne parut pas surprise.
- Je le sais, nous savons tous les deux à quoi nous en tenir, acquiesça Lisbon. Nous restons bons amis la plupart du temps mais aussi d’indéniables adversaires dans l’enquête sur John le Rouge. Ni toi ni moi ne reviendrons sur les limites fixées, jusqu’au moment fatidique qui donnera raison à l’un ou à l’autre.
- Tu penses sincèrement que ça peut marcher ainsi ?
- Il le faudra bien, affirma la jeune femme en réajustant son chemiser, un peu malmené par le précédent échange. Nous ne voulons ni toi ni moi quitter le CBI.
- Et ni toi ni moi renoncer à notre partenariat, confirma-t-il en refermant le premier bouton de Lisbon qui avait cédé.
- Ni à notre amitié, reprit-elle, sérieuse. J’ai besoin de ton amitié dans ma vie.
- Moi aussi. » conclut-il en prenant les mains de son équipière qui étant tellement plus que cela à présent.
L’aveu de Jane toucha la jeune femme qui savait qu’il ne le reconnaitrait pas facilement. Après un dernier regard, elle s’extirpa de l’endroit où elle se trouvait, entre Jane et la paroi, tout en lâchant progressivement la main de l’homme pour lequel elle risquerait tout. Celui-ci resta debout immobile tandis que la jeune femme récupérait son caban posé sur le divan. Elle prit alors la bouteille de téquila et la rangea dans le tiroir de la table, sorte de sanctuaire qui renfermait leur accord : cette bouteille ne ressortirait jamais…excepté le jour où Jane céderait à sa vengeance.
Puis Lisbon se dirigea vers la sortie du grenier tout en boutonnant son manteau un peu plus sec. Avant de partir, elle dit d’une voix douce.
« A demain Jane, ne soyez pas en retard.
- Je serai à l’heure, comptez-sur moi. » répondit-il calmement.
Le vouvoiement était revenu tout naturellement, signe que leur houleuse discussion ainsi que leur dérapage émotionnel resteraient à jamais confiner dans ce grenier, tel un écrin renfermant à la fois le pire des maux et le plus beau des sentiments.
Lisbon adressa alors un timide sourire à son consultant et sortit : le bruit de ses pas descendant les escaliers donnèrent le tournis à Jane qui dut s’appuyer un instant contre le mur. Il était tenté de courir après cette femme qu’il aimait indéniablement et de la serrer dans ses bras. Mais elle méritait tellement mieux qu’un autre amer constat : l’amour qu’il éprouvait pour Lisbon ne suffisait pas à lui faire renoncer à sa vengeance…L’amour que Lisbon éprouvait pour Jane suffirait en revanche à la brunette à lutter jusqu’au bout pour le sauver.
Jane se retourna une dernière fois et s’appuya alors contre le mur qui fut le témoin de leur égarement : puis ses yeux tombèrent alors sur la couverture marron abandonnée parterre. Jane se baissa, ramassa le plaid encore humide et le huma doucement : à présent leurs deux odeurs se mêlaient, faible vestige d’union impossible.
La bataille allait être rude…et à l’issue bien incertaine.
Aux démons du passé s’ajoutaient à présents les obsessions et les tourments à venir.
FIN
--> voilà voilà, merci à tous de votre adorable soutien...
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Les démons du passé... ^
Maître Caly a encore frappé!
Je suis plus que troublée. À tel point qu'au moment où j'écris ces lignes, je me dis que je ne pourrais trouver aucun mot, aucune phrase, qui puisse retranscrire nettement mes pensées à la lecture de ce chapitre.
Tout d'abord, en ayant lu ton commentaire précédent cet épilogue, je ne peux qu'être d'accord avec ce que tu as dit, à savoir:
...selon moi la relation Jane/Lisbon ne peut être de l'amour sans haine, ne peut être du soutien sans la confrontation et surtout ne peut-être autre chose qu'un tourbillon dévastateur malgré eux...
Voilà!
La violence de leur amour n'a d'égale que la haine qu'ils se portent: Jane voit Lisbon comme le frein à sa vengeance, le maillon faible des rouages de son plan méticuleusement établi depuis des années. Le nuage au-dessus de sa tête. L'anti-dépresseur au milieu de sa vie. Le bien et le mal à la fois.
Lisbon, quant à elle, voit en Jane sa rédemption. Si elle le sauve lui, elle-même pourra se sauver. Sauver Jane, c'est sauver le système de valeurs dans lequel elle s'est enfermée depuis des années et grâce auquel elle a réussi à surpasser tous les obstacles de la vie, toutes les horreurs auxquelles elle est confrontée. Si elle échoue, elle n'y survivra pas, car elle aura donné toute sa vie pour un échec, donc sa vie prendra fin.
Damnation: oui. Tout à fait. Belle incrustation des dernières paroles de Bosco (qu'effectivement, j'aimerais découvrir un jour )
Le terme "obsession" est en effet tout trouvé pour définir leur relation.
Et l'obsession est ce mélange de haine et d'amour, de haine car on en oublie tout ce qui fait notre vie, notre quotidien, à cause de cette obsession. Mais par ailleurs, on ne peut que s'y plonger avec délectation.
Mon cœur de Jisbonneuse assumée se resserre en lisant tes lignes, car la prise de conscience est bien réelle: Jane et Lisbon ensemble, cela arrivera, oui, mais ils seront encore une fois liés par une sorte d'accord tacite quant au refoulement de leur désir et de leur amour mutuels. Ils s'aimeront, seront ensemble par la pensée, auront sûrement d'autres écarts physiques de ce genre, où se mêleront leur amour et leur violence l'un envers l'autre. Mais ils ne pourront pas vivre ensemble, être ensemble, car leurs vies, leurs êtres, sont diamétralement opposées, dans l'objectif de vie qu'ils se sont fixés.
Jane ne vit que pour sa vengeance, c'est elle qui lui permet de vivre, en réalité, de survivre. Lisbon est l'obstacle à sa survie, tout autant qu'elle est l'unique condition de sa survie. Ce dilemme auquel il est confronté à chaque fois qu'il la voit, qu'il la sent.
Lisbon ne vit que pour le bien, que pour ses valeurs auxquelles elle croit dur comme fer, parce que sinon elle aurait elle aussi plongé dans l'auto-destruction. Elle n'en est clairement pas loin. Mais justement, ces valeurs lui permettent de rester dans le "droit chemin", comme tu l'as si bien signifié avec Julia. Cette petite fille permet à Lisbon de prendre conscience qu'elle a fait un choix dans sa vie. Elle a un penchant certain pour l'auto-destruction, mais n'y cède que très rarement, par égard aux personnes qui l'entourent et qui comptent sur elle.
Effectivement, Lisbon abandonne l'alcool pour s'adonner à Jane. L'issue sera probablement fatale, pour nos deux protagonistes.
Mais les liens qui les enchaînent et les relient à la fois, les feront tous deux, soit plonger soit se relever.
Caly, ma chère Caly...
MERCI
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Les démons du passé... ^
je suis encore tellement bouleversée par ton chapitre que je reviendrais te faire un vrai commentaire demain, mais sache que tu es de loin mon auteur favori, pas que je n'aime pas les autres, mais tu es par ta façon d'écrire et d'exprimer les sentiments
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
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