Désillusions ^
+5
terpo4
mococoa
Jiisbon
Sweetylove30
Johel
9 participants
Page 5 sur 7
Page 5 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Re: Désillusions ^
qui vient frapper lui-même au CBI
Je ne pense pas que Rachel soit morte
Comment va réagir Jane... incapable de la protèger
Je ne pense pas que Rachel soit morte
Comment va réagir Jane... incapable de la protèger
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
Johel a écrit: qui vient frapper lui-même au CBI
Je ne pense pas que Rachel soit morte
Comment va réagir Jane... incapable de la protèger
je plussois Johel, montre une fois de plus qu'il peut faire ce qu'il veut sans que personne ne l'arrête
Rachel ne peut pas être morte, pas encore et je ne pense pas que tu la feras mourir
Pour ce qui est de Jane, d'avoir vu son pire ennemi s'en prendre à la femme qu'il fréquente, une femme qui a bien plus d'importance pour lui maintenant qu'il le croyait possible, cela va le détruire un peu plus, ou alors le rendra plus fort si Rachel survie, il voudra la protéger bien plus
Par contre, je me demande comment va réagir Lisbon, le fait de ne pas avoir été capable de prévenir ça, et surtout, comment nos deux amis vont se comporter l'un envers l'autre, maintenant que Jane sait qu'elle lui cache des choses importantes. Déjà qu'ils étaient en froid
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Désillusions ^
Merci à vous, Johel (félicitation pour ta promotion dans le forum ) et Sweety, pour vos commentaires assidus.
Voilà la suite...
Chapitre 31
Figée sur place, Lisbon n'avait pas la force de s'approcher de l'ascenseur, par peur que le pire ne soit arrivé à son consultant, son meilleur ami. Elle ne supporterait pas de le voir mort. C'est donc Rigsby qui se dévoua à cette pénible tâche. Il entra, enjambant le corps de la jeune femme, pour constater de loin, que son ami respirait. Puis, il se retourna très vite sur Rachel dont la plaie à l'abdomen saignait abondamment. Sans perdre une seconde, le grand brun s'employa à faire pression sur la blessure, comme il l'avait apprit lors de son affectation à la brigade des incendies de San Diego. Il attendait impatiemment les secours, prévenus pas Wainwright. Ces derniers arrivèrent quelques minutes plus tard,( une éternité pour le jeune agent), prenant les deux victimes en charge.
Wainwright se retrancha dans son bureau, dès le départ des ambulances, tandis que Lisbon, elle, monta avec Jane. Elle lui teint la main tout le long du trajet. Oh, bien sûr, les secouristes l'avaient rassurée en lui disant que Patrick n'avait qu'une blessure bénigne. Mais elle n'y pouvait rien, elle s'inquiétait toujours pour lui.
A ce moment précis, elle avait peur pour lui, peur de sa réaction lorsqu'il apprendrait que Rachel était dans un état critique. Elle ignorait encore si elle s'en sortirait ou si elle était déjà morte. A son réveil, elle lui en voudrait aussi de s'être mis en danger délibérément. Mais plus tard. Pour l'instant, elle voulait uniquement qu'il se remette au plus vite et qu'il recommence à la faire tourner en bourrique, comme il en avait le secret. Tous les bons moments passés avec lui se bousculaient dans la mémoire de la brunette, alors que les paupières de Jane restaient désespérément closes.
Lisbon, s'adressant aux ambulanciers: "Pourquoi il ne se réveille pas? Je croyais qu'il n'avait rien de grave."
Le secouriste: "Ne vous inquiétez pas, c'est tout à fait normal. Sa tête à du violemment heurter le sol, il a peut-être un léger traumatisme crânien. On en saura plus après le scanner. Mais ses pupilles réagissent bien, inutile de vous alarmer."
Térésa essuya son visage pour chasser une larme qui laissa place à tant d'autres.
Le secouriste posa une main sur l'épaule de l'agent: "Il ne va pas tarder à revenir à lui."
Elle sourit et reporta aussitôt son attention sur le blond endormi. Ils n'étaient plus qu'à quelques encablures de l'hôpital, quand l'ambulance qui les précédait se gara sur le bas côté. Ils dépassèrent le véhicule en ralentissant, le cas de Jane n'était pas aussi urgent que celui de Rachel. Quelques secondes d'arrêt ne l'aggraveraient pas.
Lisbon: "Qu'est-ce qui se passe?"
L'ambulancier: "On va le savoir très vite." Il décrocha la cibi. "Joey, un problème?"
Son collègue l'informa: "Elle a fait un arrêt, le coeur est repartit mais on est pas sûr qu'elle tiendra. Elle a été salement amochée."
L'ambulance redémarra en trombe, gyrophare allumé, pour arriver à l'accueil des urgences, suivi de celle transportant le mentaliste.
Lisbon regarda passer le chariot où été allongée Rachel, un médecin lui faisait un massage cardiaque avant de disparaître derrière la porte du service de chirurgie.
Au CBI, Wainwright s'était isolé dans son bureau, exigeant de ne pas être dérangé. Il avait au préalable, donné des instructions pour sécuriser le bâtiment et envoyer des agents au Sacramento Hospital, afin d'y assurer la protection de Jane et de Rachel. Dans l'éventualité où elle aurait survécu.
Ce trop jeune chef, n'avait pas les épaules pour gérer un tel drame. De plus sa culpabilité n'arrangeait rien. Il considérait que ce qui s'était passé était de sa faute. C'était un peu vrai, sans lui, Rachel ne serait jamais revenue au CBI. Elle ne serait pas entrain d'agoniser, à l'heure qu'il était. Elle devrait être au motel, avec Jane.
Il n'osait pas se rendre à son chevet, bien trop honteux de son comportement envers elle. Mais pourquoi avoir été la chercher? Si seulement il l'avait laissée en paix, si il s'était mêlé de ses affaires, si... Il avait cru bien faire en la ramenant au CBI, en sécurité.
Il en revint soudain, à Red John. Pourquoi s'en prendre à Rachel? Elle qui lui avait certifié qu'elle n'avait rien à voir avec ce criminel. Ce n'était donc qu'un mensonge de plus. Wainwright aurait voulu obtenir une explication de son amie, mais là tout de suite, il avait autre chose en tête. Il serait incapable de se concentrer, pas tant qu'il n'aurait aucune nouvelle encourageantes de l'hôpital.
Il n'était pas le seul à vivre dans l'angoisse, depuis la découverte des corps dans l'ascenseur. Van Pelt et Rigsby étaient eux-aussi sur les nerfs. Leur incapacité à aider leur collègue les rendaient fous.
Rigsby: "C'est dingue! Personne n'a rien vu, rien entendu. C'est à devenir cinglé cette histoire."
Van Pelt: "On peut rien faire de plus qu'attendre."
Rigsby: "Cho! Il faut le prévenir. Rachel et lui sont amis."
Il avait du sang sur sa chemise.
Van Pelt: "T'as raison. Je m'en occupe. Toi, tu devrais aller te changer."
Il regarda son vêtement, et ses mains tremblantes, que la rouquine emprisonna instinctivement dans les siennes.
Van Pelt: "Ca va passer, c'est le choc. Ca m'a fait la même chose quand on m'a tiré dessus."
Rigsby: "Je m'en souviens."
Comment l'aurait-il oublié, ils étaient encore ensemble à cette époque.
Van Pelt: "Aller va te reposer. J'appelle Cho."
Ils échangèrent un sourire. La jeune femme pris son téléphone, composa le numéro de l'asiatique. Elle lui fit un topo de la situation. Il ne lui fallut pas plus de quelques détails pour qu'il saute dans sa voiture et rallie le CBI, afin de leur prêter main forte.
Il emprunta l'escalier, puisque la police scientifique avait investie l'autre moyen de transport. A l'étage, il avança droit sur la rouquine, surprise de sa présence dans les locaux.
Van Pelt: "Qu'est-ce que tu fais ici?"
Cho: "J'ai récupéré ma plaque, je viens faire mon job."
Van Pelt: "Heu, c'est pas ce que... Je pensais que..."
Cho: "Que je serais à l'hôpital."
Van Pelt: "Et bien oui. Tu es le meilleur ami de Jane et Rigsby m'a dit que Rachel et toi étiez très proche."
Cho: "On se connait oui. Mais toi aussi tu es proche de Jane, c'est pas pour ça que tu es là-bas."
Van Pelt: "Touchée."
Cho: "Je serais bien plus utile ici."
Van Pelt: "Je suis d'accord. Et puis, on ne sera pas trop de deux pour éplucher les vidéos de surveillance."
Cho, surpris: "Deux?"
Van Pelt: "Ouais. Rigsby est rentré chez lui. Il ne se sentait pas bien. C'est lui qui s'est occuper de maintenir Rachel en vie, en attendant les secours. Ca l'a pas mal secoué."
Cho: "Ok. Et Bertram? Je suppose qu'il est dans le coin."
Van Pelt, intriguée: "Quoi Bertram?"
Cho: "C'est le grand patron. Red John a récidivé au sein du CBI. Ca me parait logique qu'il soit sur place." Il ajouta à voix basse: "A moins qu'il soit avec Rachel."
Van Pelt: "Tu disais?"
Cho: "Rien du tout. Bon, on se met au boulot."
Après plusieurs heures fastidieuses de visionnage infructueux, ils tombèrent enfin sur la scène macabre de l'agression.
Van Pelt: "Regarde là." Elle appuya sur pause. "Merde! On ne voit pas son visage."
Cho: "Il sait où sont les caméras. Ce salaud a pu agir en toute impunité."
Il accéléra la bande pour ne pas voir les images insoutenables des sévices infligés à Rachel.
Van Pelt: "Il faut qu'on analyse attentivement chaque minutes pour ne pas rater le moindre indice. Si c'est trop dur pour toi, je le ferais seule. Je sais ce que tu ressens."
Cho: "Je vais très bien. Allons-y."
Même si les images étaient difficiles à regarder, il devait s'efforcer de garder une certaine distance avec les évènements. Si les victimes avaient été des inconnus, ça ne lui aurait posé aucun problème. Il devait faire abstraction de ses sentiments personnels.
Van Pelt: "Il n'y a rien."
Cho: "Si, là."
Il pointa son doigt sur l'écran.
Van Pelt: "C'est pas vrai. On dirait..."
Cho: "Ouais, un badge du CBI. Ce salaud est de la maison."
Van Pelt septique: "Oui, ou alors il a volé cet insigne et l'a utilisé pour pénétrer dans les locaux."
Cho: "C'est possible. Ne dis rien à Wainwright, pour le moment. Je vais refiler l'enregistrement à un pote pour essayer d'en tirer quelque chose. Peut-être qu'en ayant une meilleure image du badge, on saura à qui il appartient."
Van Pelt: "Tu connais des hackers toi?"
Cho: "J'ai pas toujours été flic."
Van Pelt souriante: "Je vois ça. Bonne chance."
Les deux agents se démenaient en suivant cette piste qui les mènerait sûrement dans une impasse. Red John n'était pas stupide et il ne laissait pas d'indices aussi grossiers sur son passage. Il jouait avec eux comme avec Jane.
Loin de cette agitation, Patrick émergeait péniblement, dans la salle d'examen, très désorienté par sa commotion.
Lisbon, à ses côtés, s'enquit de son état: "Jane. Ca fait du bien de vous revoir."
Jane, clignant des yeux: "Où est Rachel? Il faut que je la vois."
Il s'agitait, se relevant sur le chariot.
Lisbon: "Restez tranquille. Vous êtes encore faible."
Jane: "Elle est morte, c'est ça? Dites-le!"
Lisbon: "Calmez-vous Jane. Rachel... Elle n'est pas morte, mais..."
Jane: "Vous voulez dire, pas encore."
Dépité, il se rallongea, fixant le plafond. La brunette s'approcha pour le réconforter.
Lisbon: "Jane, je ne sais pas si elle va bien ou non. Elle subit une intervention chirurgicale. Les médecins font tout ce qu'ils peuvent. J'ai fait poster des gardes devant le bloc. Elle s'en sortira, j'en suis sûre."
Jane, glacial: "Qu'est-ce que vous en savez. Laissez-moi. J'ai besoin d'être seul."
Echaudée par l'agressivité de cet homme, Térésa ressortit dans le couloir, les larmes aux yeux. Elle savait qu'il n'était pas lui-même, sinon il ne l'aurait jamais congédiée aussi sèchement. Toutefois, cet aspect de Jane lui déplaisait au plus haut point. Mais ce n'était qu'un avant-goût du personnage qu'il deviendrait si Rachel Bertram venait à décéder. C'est à cette pensée, qu'elle réalisa que Gale Bertram devrait être lui-aussi prévenu.
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 31
Figée sur place, Lisbon n'avait pas la force de s'approcher de l'ascenseur, par peur que le pire ne soit arrivé à son consultant, son meilleur ami. Elle ne supporterait pas de le voir mort. C'est donc Rigsby qui se dévoua à cette pénible tâche. Il entra, enjambant le corps de la jeune femme, pour constater de loin, que son ami respirait. Puis, il se retourna très vite sur Rachel dont la plaie à l'abdomen saignait abondamment. Sans perdre une seconde, le grand brun s'employa à faire pression sur la blessure, comme il l'avait apprit lors de son affectation à la brigade des incendies de San Diego. Il attendait impatiemment les secours, prévenus pas Wainwright. Ces derniers arrivèrent quelques minutes plus tard,( une éternité pour le jeune agent), prenant les deux victimes en charge.
Wainwright se retrancha dans son bureau, dès le départ des ambulances, tandis que Lisbon, elle, monta avec Jane. Elle lui teint la main tout le long du trajet. Oh, bien sûr, les secouristes l'avaient rassurée en lui disant que Patrick n'avait qu'une blessure bénigne. Mais elle n'y pouvait rien, elle s'inquiétait toujours pour lui.
A ce moment précis, elle avait peur pour lui, peur de sa réaction lorsqu'il apprendrait que Rachel était dans un état critique. Elle ignorait encore si elle s'en sortirait ou si elle était déjà morte. A son réveil, elle lui en voudrait aussi de s'être mis en danger délibérément. Mais plus tard. Pour l'instant, elle voulait uniquement qu'il se remette au plus vite et qu'il recommence à la faire tourner en bourrique, comme il en avait le secret. Tous les bons moments passés avec lui se bousculaient dans la mémoire de la brunette, alors que les paupières de Jane restaient désespérément closes.
Lisbon, s'adressant aux ambulanciers: "Pourquoi il ne se réveille pas? Je croyais qu'il n'avait rien de grave."
Le secouriste: "Ne vous inquiétez pas, c'est tout à fait normal. Sa tête à du violemment heurter le sol, il a peut-être un léger traumatisme crânien. On en saura plus après le scanner. Mais ses pupilles réagissent bien, inutile de vous alarmer."
Térésa essuya son visage pour chasser une larme qui laissa place à tant d'autres.
Le secouriste posa une main sur l'épaule de l'agent: "Il ne va pas tarder à revenir à lui."
Elle sourit et reporta aussitôt son attention sur le blond endormi. Ils n'étaient plus qu'à quelques encablures de l'hôpital, quand l'ambulance qui les précédait se gara sur le bas côté. Ils dépassèrent le véhicule en ralentissant, le cas de Jane n'était pas aussi urgent que celui de Rachel. Quelques secondes d'arrêt ne l'aggraveraient pas.
Lisbon: "Qu'est-ce qui se passe?"
L'ambulancier: "On va le savoir très vite." Il décrocha la cibi. "Joey, un problème?"
Son collègue l'informa: "Elle a fait un arrêt, le coeur est repartit mais on est pas sûr qu'elle tiendra. Elle a été salement amochée."
L'ambulance redémarra en trombe, gyrophare allumé, pour arriver à l'accueil des urgences, suivi de celle transportant le mentaliste.
Lisbon regarda passer le chariot où été allongée Rachel, un médecin lui faisait un massage cardiaque avant de disparaître derrière la porte du service de chirurgie.
Au CBI, Wainwright s'était isolé dans son bureau, exigeant de ne pas être dérangé. Il avait au préalable, donné des instructions pour sécuriser le bâtiment et envoyer des agents au Sacramento Hospital, afin d'y assurer la protection de Jane et de Rachel. Dans l'éventualité où elle aurait survécu.
Ce trop jeune chef, n'avait pas les épaules pour gérer un tel drame. De plus sa culpabilité n'arrangeait rien. Il considérait que ce qui s'était passé était de sa faute. C'était un peu vrai, sans lui, Rachel ne serait jamais revenue au CBI. Elle ne serait pas entrain d'agoniser, à l'heure qu'il était. Elle devrait être au motel, avec Jane.
Il n'osait pas se rendre à son chevet, bien trop honteux de son comportement envers elle. Mais pourquoi avoir été la chercher? Si seulement il l'avait laissée en paix, si il s'était mêlé de ses affaires, si... Il avait cru bien faire en la ramenant au CBI, en sécurité.
Il en revint soudain, à Red John. Pourquoi s'en prendre à Rachel? Elle qui lui avait certifié qu'elle n'avait rien à voir avec ce criminel. Ce n'était donc qu'un mensonge de plus. Wainwright aurait voulu obtenir une explication de son amie, mais là tout de suite, il avait autre chose en tête. Il serait incapable de se concentrer, pas tant qu'il n'aurait aucune nouvelle encourageantes de l'hôpital.
Il n'était pas le seul à vivre dans l'angoisse, depuis la découverte des corps dans l'ascenseur. Van Pelt et Rigsby étaient eux-aussi sur les nerfs. Leur incapacité à aider leur collègue les rendaient fous.
Rigsby: "C'est dingue! Personne n'a rien vu, rien entendu. C'est à devenir cinglé cette histoire."
Van Pelt: "On peut rien faire de plus qu'attendre."
Rigsby: "Cho! Il faut le prévenir. Rachel et lui sont amis."
Il avait du sang sur sa chemise.
Van Pelt: "T'as raison. Je m'en occupe. Toi, tu devrais aller te changer."
Il regarda son vêtement, et ses mains tremblantes, que la rouquine emprisonna instinctivement dans les siennes.
Van Pelt: "Ca va passer, c'est le choc. Ca m'a fait la même chose quand on m'a tiré dessus."
Rigsby: "Je m'en souviens."
Comment l'aurait-il oublié, ils étaient encore ensemble à cette époque.
Van Pelt: "Aller va te reposer. J'appelle Cho."
Ils échangèrent un sourire. La jeune femme pris son téléphone, composa le numéro de l'asiatique. Elle lui fit un topo de la situation. Il ne lui fallut pas plus de quelques détails pour qu'il saute dans sa voiture et rallie le CBI, afin de leur prêter main forte.
Il emprunta l'escalier, puisque la police scientifique avait investie l'autre moyen de transport. A l'étage, il avança droit sur la rouquine, surprise de sa présence dans les locaux.
Van Pelt: "Qu'est-ce que tu fais ici?"
Cho: "J'ai récupéré ma plaque, je viens faire mon job."
Van Pelt: "Heu, c'est pas ce que... Je pensais que..."
Cho: "Que je serais à l'hôpital."
Van Pelt: "Et bien oui. Tu es le meilleur ami de Jane et Rigsby m'a dit que Rachel et toi étiez très proche."
Cho: "On se connait oui. Mais toi aussi tu es proche de Jane, c'est pas pour ça que tu es là-bas."
Van Pelt: "Touchée."
Cho: "Je serais bien plus utile ici."
Van Pelt: "Je suis d'accord. Et puis, on ne sera pas trop de deux pour éplucher les vidéos de surveillance."
Cho, surpris: "Deux?"
Van Pelt: "Ouais. Rigsby est rentré chez lui. Il ne se sentait pas bien. C'est lui qui s'est occuper de maintenir Rachel en vie, en attendant les secours. Ca l'a pas mal secoué."
Cho: "Ok. Et Bertram? Je suppose qu'il est dans le coin."
Van Pelt, intriguée: "Quoi Bertram?"
Cho: "C'est le grand patron. Red John a récidivé au sein du CBI. Ca me parait logique qu'il soit sur place." Il ajouta à voix basse: "A moins qu'il soit avec Rachel."
Van Pelt: "Tu disais?"
Cho: "Rien du tout. Bon, on se met au boulot."
Après plusieurs heures fastidieuses de visionnage infructueux, ils tombèrent enfin sur la scène macabre de l'agression.
Van Pelt: "Regarde là." Elle appuya sur pause. "Merde! On ne voit pas son visage."
Cho: "Il sait où sont les caméras. Ce salaud a pu agir en toute impunité."
Il accéléra la bande pour ne pas voir les images insoutenables des sévices infligés à Rachel.
Van Pelt: "Il faut qu'on analyse attentivement chaque minutes pour ne pas rater le moindre indice. Si c'est trop dur pour toi, je le ferais seule. Je sais ce que tu ressens."
Cho: "Je vais très bien. Allons-y."
Même si les images étaient difficiles à regarder, il devait s'efforcer de garder une certaine distance avec les évènements. Si les victimes avaient été des inconnus, ça ne lui aurait posé aucun problème. Il devait faire abstraction de ses sentiments personnels.
Van Pelt: "Il n'y a rien."
Cho: "Si, là."
Il pointa son doigt sur l'écran.
Van Pelt: "C'est pas vrai. On dirait..."
Cho: "Ouais, un badge du CBI. Ce salaud est de la maison."
Van Pelt septique: "Oui, ou alors il a volé cet insigne et l'a utilisé pour pénétrer dans les locaux."
Cho: "C'est possible. Ne dis rien à Wainwright, pour le moment. Je vais refiler l'enregistrement à un pote pour essayer d'en tirer quelque chose. Peut-être qu'en ayant une meilleure image du badge, on saura à qui il appartient."
Van Pelt: "Tu connais des hackers toi?"
Cho: "J'ai pas toujours été flic."
Van Pelt souriante: "Je vois ça. Bonne chance."
Les deux agents se démenaient en suivant cette piste qui les mènerait sûrement dans une impasse. Red John n'était pas stupide et il ne laissait pas d'indices aussi grossiers sur son passage. Il jouait avec eux comme avec Jane.
Loin de cette agitation, Patrick émergeait péniblement, dans la salle d'examen, très désorienté par sa commotion.
Lisbon, à ses côtés, s'enquit de son état: "Jane. Ca fait du bien de vous revoir."
Jane, clignant des yeux: "Où est Rachel? Il faut que je la vois."
Il s'agitait, se relevant sur le chariot.
Lisbon: "Restez tranquille. Vous êtes encore faible."
Jane: "Elle est morte, c'est ça? Dites-le!"
Lisbon: "Calmez-vous Jane. Rachel... Elle n'est pas morte, mais..."
Jane: "Vous voulez dire, pas encore."
Dépité, il se rallongea, fixant le plafond. La brunette s'approcha pour le réconforter.
Lisbon: "Jane, je ne sais pas si elle va bien ou non. Elle subit une intervention chirurgicale. Les médecins font tout ce qu'ils peuvent. J'ai fait poster des gardes devant le bloc. Elle s'en sortira, j'en suis sûre."
Jane, glacial: "Qu'est-ce que vous en savez. Laissez-moi. J'ai besoin d'être seul."
Echaudée par l'agressivité de cet homme, Térésa ressortit dans le couloir, les larmes aux yeux. Elle savait qu'il n'était pas lui-même, sinon il ne l'aurait jamais congédiée aussi sèchement. Toutefois, cet aspect de Jane lui déplaisait au plus haut point. Mais ce n'était qu'un avant-goût du personnage qu'il deviendrait si Rachel Bertram venait à décéder. C'est à cette pensée, qu'elle réalisa que Gale Bertram devrait être lui-aussi prévenu.
TBC...
Dernière édition par lilia le Sam 14 Avr 2012 - 22:56, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Je ne me suis toujours pas faite à ma nouvelle couleur, j'aimais bien mon bleu
Rachel pas encore morte...pour le moment et Jane dans un état
ça peut se comprendre, une fois encore il a échoué et quelqu'un risque de mourir à cause de lui...
Cho de retour pour aider à trouver l'agresseur
La tension monte
Rachel pas encore morte...pour le moment et Jane dans un état
ça peut se comprendre, une fois encore il a échoué et quelqu'un risque de mourir à cause de lui...
Cho de retour pour aider à trouver l'agresseur
La tension monte
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
Merci Johel!!!!
Voilà la suite...
Chapitre 32
Jane venait d'être installé, dans sa chambre, contre son grès. Il avait donné du fil à retordre au personnel. Si bien que les médecins avaient fini par lui prescrire des sédatifs, pour qu'il retrouve son calme. Une infirmière lui avait présenté les pilules, qu'il jeta sur le sol, l'obligeant ainsi à les lui injecter sous forme intraveineuse. Mais Jane ne s'était pas montré coopératif, se débattant tant et plus. Deux aides soignants l'avaient entravé, le temps que le produit agisse.
Il se détendit enfin et fini par s'endormir. Lisbon avait assisté à sa crise, depuis le couloir. Le blond l'avait chassé sans ménagement, mais elle restait persuadée qu'il aurait besoin d'elle quand Rachel ne serait plus de ce monde. Les médecins à qui elle avait parlé n'étaient pas très optimistes. Rachel avait perdu beaucoup de sang et son rein avait été lésé par le coup de poignard. Ils avaient fait tout leur possible pour limiter les dégâts et sauver cet organe. Mais, à présent, il fallait attendre de voir évoluer son état, avant de se prononcer définitivement. Par précaution, la jeune femme avait été inscrite sur la liste d'attente de greffe.
La première observation qui vint à l'agent Lisbon fut: "Mais, on peut vivre avec un seul rein."
Réflexion à laquelle le chirurgien en chef avait répondu: "Bien sûr. Mais pas dans son cas."
Lisbon: "Dans son cas?"
Le chirurgien: "Je n'ai pas le droit de parler du dossier d'un patient, appart à la famille."
Lisbon insistante: "Ecoutez, cette femme est un témoin dans une affaire criminelle."
Le chirurgien: "Ah, d'accord. Je vois pourquoi l'hôpital grouille de policiers. Mais je ne peux pas, je suis navré."
Lisbon, abattant sa dernière carte: "L'homme qui a été admis en même temps qu'elle, est (elle se fit violence pour le dire) son compagnon. C'est comme la famille, non? Dites m'en plus docteur. Pour que je puisse lui donner des nouvelles. S'il vous plait."
Le chirurgien abdiqua: "Très bien. Je vais faire une exception. (ils s'éloignèrent de quelques pas des oreilles indiscrètes) Le dossier médical de Rachel Bertram précise qu'elle a fait don de son rein gauche, à l'âge de 28 ans."
Lisbon: "Qui est le receveur?"
Le chirurgien: "Les dons sont anonymes. Mais c'était une gamine de 12 ans."
Lisbon: "J'en déduis qu'elle n'était pas de la famille."
Le chirurgien: "N'exagérez pas agent Lisbon. Je risque ma carrière pour vous avoir révélé des infos confidentielles."
Lisbon: "Juste une dernière chose. Elle va bien, la fillette?"
Le chirurgien: "C'est une magnifique jeune fille de 15 ans. Melle Bertram lui a sauvé la vie."
Il resserra sa pile de dossiers contre lui et commença à avancer dans le couloir, le brunette sur les talons. La sentant non loin, il se retourna.
La chirurgien: "Vous vouliez autre chose?"
Lisbon: "Est-ce que Rachel va s'en sortir?"
Le chirurgien: "Les 48 prochaines heures seront déterminantes. Si son rein tient jusque-là, elle sera hors de danger."
Lisbon: "Et si ça ne se passe aussi bien? Vos collègues m'ont dit clairement qu'il y avait peu d'espoir."
Le chirurgien: "On devra pratiquer une greffe en urgence. Mais je suis confiant. Celui qui l'a opéré est un as dans son domaine."
Lisbon: "C'est vous je présume. La modestie ne fait pas partie des qualités principales de votre corporation."
Il sourit avant de lui chuchoter: "La fillette était la fille d'une de ses employées. Normalement, les dons de son vivant, ne sont acceptés que dans le stricte cadre familial."
Lisbon: "J'imagine qu'elle a fait jouer son nom."
Le chirurgien: "C'est ça."
Il entra ensuite dans la chambre de la jeune femme.
Elle avait donc fait don d'une partie d'elle-même, pour sauver une inconnue. Alors là, la brunette n'en revenait pas. Elle était admirative du geste de Rachel. Un geste d'une générosité sans bornes mais qui risquait, aujourd'hui, de lui coûter la vie. Puis, elle pensa à cette jeune fille de 15 ans, l'âge qu'aurait Charlotte Jane.
Tout ça était trop cruel. Comment est-ce qu'un malade comme Red John, qui avait massacré tant d'innocents, pouvait encore respirer, aller et venir à sa guise, alors que Rachel allait mourir, à cause de son altruisme.
Lisbon, même si, il ne faut pas se la cacher, elle était jalouse de la complicité qui existait entre Jane et cette femme, commençait à ressentir une certaine empathie à son encontre. Il ne fallait pas que Rachel meure, c'était impossible.
Lisbon se tenait devant la porte vitrée, patientant jusqu'à ce que le personnel soignant quitte la pièce. Elle entra, ensuite, sans être vue. L'accès était limité. Du moins, pour le employés de l'hôpital, car les gardes n'eurent besoin que de vérifier le badge de l'agent pour la laisser passer.
A l'intérieur, elle qui n'était pas facilement impressionnable, fut choquée par le vacarme assourdissant des machines qui lui permettaient à la jeune femme de rester en vie, ainsi que par tous ces tubes qui l'entouraient.
Elle s'approcha de Rachel.
Lisbon: "Accrochez-vous. Vous n'avez pas le droit d'abandonner. Vous m'entendez! Je vous l'interdit. Je me suis trompée sur vous. Vous êtes quelqu'un de bien."
Elle entendit une voix connue émanant du bureau des infirmières. Il avait été prévenu et s'était déplacé bien plus tôt qu'elle l'avait cru. Le son se fit plus net. Il entra, surprenant l'agent, au chevet de la jeune femme.
Lisbon: "Mr Bertram?"
Il s'efforçait de ne pas accorder le plus petit regard à la patiente, pour ne pas trahir leur lien familial.
Bertram, d'un ton détaché: "Agent Lisbon. On m'a informé de la situation. Jane a été blessé."
Lisbon: "Un léger traumatisme crânien."
Il ne s'approcha même pas de sa fille, voulant faire croire que ce n'était au'une étrangère pour lui. Térésa était effarée de cette aptitude à l'ignorer.
Lisbon: "On vous a également dit qu'on avait un témoin, capable d'identifier le vrai Red John. C'est elle, Rachel Manning."
Bertram y jeta un oeil distrait, détournant rapidement le regard: "Parfait. Continuez comme ça Lisbon. Vous faites du bon travail."
Il repartit presque immédiatement. C'était à peine croyable, la désinvolture avec laquelle il prenait tout ça. Mais c'était probablement un masque. A l'intérieur, il devait être dévasté. En tout cas, c'est ce que Lisbon préféra penser, car sinon, Bertram était vraiment le monstre d'égoïsme qu'il paraissait être.
Elle quitta à son tour la chambre, pour rejoindre celle de Jane. Mais arrivée devant la porte, elle perdit tous ses moyens. Il serait peut-être plus sage de laisser passer un peu plus de temps, avant de s'entretenir à nouveau avec lui. Il refuserait, à coup sûr, de lui adresser la parole. Elle se ravisa, jusqu'à ce qu'elle aperçoive le blond, entrain de boutonner son gilet. Il portait son costume et semblait décidé à partir.
Elle déboula, pour l'en empêcher.
Lisbon: "Qu'est-ce que vous faites Jane?"
Jane: "Ca se voit. Je m'en vais."
Lisbon: "Mais ce n'est pas raisonnable."
Jane: "J'ai signé une décharge."
Lisbon: "Ca m'est bien égal! Vous ne pouvez pas vous en aller."
Jane: "Détendez-vous. Je reste à l'hôpital, mais plus en tant que patient."
Elle comprit ses projets et cela la rassura, d'une certaine manière. En demeurant au sein de cet établissement, il ne serait pas tenté de faire quelque chose de stupide, comme essayer de retrouver Red John, et se venger.
Néanmoins, rester aux côtés de Rachel, pourrait lui être préjudiciable, pour remonter la pente, et cela risquait de faire empirer son sentiment de culpabilité.
Lisbon: "Vous allez au près de Rachel, je suppose. Ne le faites pas. Vous vous ferez du mal. A tous les deux."
Jane: "Lisbon, vous avez raison. Mais c'est à cause de moi qu'elle est clouée dans ce lit. Je ne peux pas l'abandonner. Elle n'a que moi. Son père l'a laissée tomber."
Lisbon: "Détrompez-vous. Bertram est venu, tout à l'heure, quand j'étais avec Rachel."
Jane: "Comment a-t-il réagit?"
Lisbon: "Comme si il ne la connaissait pas. C'était pitoyable."
Jane: "Sa fille risque de mourir et il s'en moque. Ce type est un véritable salaud. Je suis pas étonné."
Il était hors de lui, à la pensée qu'un père puisse prêter aussi peu d'intérêt au sort de son enfant. Bertram avait la chance d'avoir une famille, alors que Jane, lui, en avait été privé. C'était inconcevable pour lui de privilégier sa carrière, au détriment de la chair de sa chair.
Lisbon le sentant fébrile, l'accompagna à la chambre de Rachel. Tout en marchant, il faillit trébucher plusieurs fois, retenu par sa collègue. Il prenait conscience que, sans elle, il serait perdu. Elle était son point d'encrage, celle qui le maintenait hors de l'eau. Soudain, une autre forme de culpabilité l'envahi.
Jane fit une pause à quelques mètres de leur destination, se tournant vers Térésa: "Je tiens à vous présenter des excuses."
Lisbon: "Ouh, Patrick Jane qui s'excuse. C'est à marquer d'une pierre blanche."
Jane: "Je suis sérieux."
Lisbon se raclant la gorge: "Désolée. Mais ce n'est pas la peine, je sais que tout ça est dur pour vous."
Jane: "Je me suis trop attaché à Rachel. Je n'aurais pas du aller aussi loin."
Lisbon: "Vous regrettez?"
Jane: "Non, c'est bien le problème. Si c'était à refaire, je ne changerais rien."
Lisbon: "Vous êtes amoureux de cette femme."
Jane, éludant habilement la question: "J'étais amoureux d'Angéla. Rachel... Rachel est importante pour moi."
Lisbon resta dehors à l'observer. Jane entra dans la pièce et s'installa dans le fauteuil attenant au lit de la malade. Il avait les larmes aux yeux lorsqu'il prit sa main et la porta à ses lèvres tout en lui caressant le front qui était brûlant.
Il était indéniable qu'il n'y avait pas uniquement de l'amitié entre eux. Voilà pourquoi Térésa lui tairait les détails alarmants récoltés de la bouche des médecins, sur l'état incertain de la fille de Bertram. Elle ne voulait pas le faire souffrir, en brisant ses espoirs. La mort de Rachel, engendrerait bien des conséquences. La piste du psychopathe s'envolerait en fumée, et le coeur de Jane serait à nouveau réduit en miettes par la perte d'un être cher. Mais rien n'était encore joué, tout n'était pas terminé. Encore deux jours d'angoisse et ils seraient fixés.
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 32
Jane venait d'être installé, dans sa chambre, contre son grès. Il avait donné du fil à retordre au personnel. Si bien que les médecins avaient fini par lui prescrire des sédatifs, pour qu'il retrouve son calme. Une infirmière lui avait présenté les pilules, qu'il jeta sur le sol, l'obligeant ainsi à les lui injecter sous forme intraveineuse. Mais Jane ne s'était pas montré coopératif, se débattant tant et plus. Deux aides soignants l'avaient entravé, le temps que le produit agisse.
Il se détendit enfin et fini par s'endormir. Lisbon avait assisté à sa crise, depuis le couloir. Le blond l'avait chassé sans ménagement, mais elle restait persuadée qu'il aurait besoin d'elle quand Rachel ne serait plus de ce monde. Les médecins à qui elle avait parlé n'étaient pas très optimistes. Rachel avait perdu beaucoup de sang et son rein avait été lésé par le coup de poignard. Ils avaient fait tout leur possible pour limiter les dégâts et sauver cet organe. Mais, à présent, il fallait attendre de voir évoluer son état, avant de se prononcer définitivement. Par précaution, la jeune femme avait été inscrite sur la liste d'attente de greffe.
La première observation qui vint à l'agent Lisbon fut: "Mais, on peut vivre avec un seul rein."
Réflexion à laquelle le chirurgien en chef avait répondu: "Bien sûr. Mais pas dans son cas."
Lisbon: "Dans son cas?"
Le chirurgien: "Je n'ai pas le droit de parler du dossier d'un patient, appart à la famille."
Lisbon insistante: "Ecoutez, cette femme est un témoin dans une affaire criminelle."
Le chirurgien: "Ah, d'accord. Je vois pourquoi l'hôpital grouille de policiers. Mais je ne peux pas, je suis navré."
Lisbon, abattant sa dernière carte: "L'homme qui a été admis en même temps qu'elle, est (elle se fit violence pour le dire) son compagnon. C'est comme la famille, non? Dites m'en plus docteur. Pour que je puisse lui donner des nouvelles. S'il vous plait."
Le chirurgien abdiqua: "Très bien. Je vais faire une exception. (ils s'éloignèrent de quelques pas des oreilles indiscrètes) Le dossier médical de Rachel Bertram précise qu'elle a fait don de son rein gauche, à l'âge de 28 ans."
Lisbon: "Qui est le receveur?"
Le chirurgien: "Les dons sont anonymes. Mais c'était une gamine de 12 ans."
Lisbon: "J'en déduis qu'elle n'était pas de la famille."
Le chirurgien: "N'exagérez pas agent Lisbon. Je risque ma carrière pour vous avoir révélé des infos confidentielles."
Lisbon: "Juste une dernière chose. Elle va bien, la fillette?"
Le chirurgien: "C'est une magnifique jeune fille de 15 ans. Melle Bertram lui a sauvé la vie."
Il resserra sa pile de dossiers contre lui et commença à avancer dans le couloir, le brunette sur les talons. La sentant non loin, il se retourna.
La chirurgien: "Vous vouliez autre chose?"
Lisbon: "Est-ce que Rachel va s'en sortir?"
Le chirurgien: "Les 48 prochaines heures seront déterminantes. Si son rein tient jusque-là, elle sera hors de danger."
Lisbon: "Et si ça ne se passe aussi bien? Vos collègues m'ont dit clairement qu'il y avait peu d'espoir."
Le chirurgien: "On devra pratiquer une greffe en urgence. Mais je suis confiant. Celui qui l'a opéré est un as dans son domaine."
Lisbon: "C'est vous je présume. La modestie ne fait pas partie des qualités principales de votre corporation."
Il sourit avant de lui chuchoter: "La fillette était la fille d'une de ses employées. Normalement, les dons de son vivant, ne sont acceptés que dans le stricte cadre familial."
Lisbon: "J'imagine qu'elle a fait jouer son nom."
Le chirurgien: "C'est ça."
Il entra ensuite dans la chambre de la jeune femme.
Elle avait donc fait don d'une partie d'elle-même, pour sauver une inconnue. Alors là, la brunette n'en revenait pas. Elle était admirative du geste de Rachel. Un geste d'une générosité sans bornes mais qui risquait, aujourd'hui, de lui coûter la vie. Puis, elle pensa à cette jeune fille de 15 ans, l'âge qu'aurait Charlotte Jane.
Tout ça était trop cruel. Comment est-ce qu'un malade comme Red John, qui avait massacré tant d'innocents, pouvait encore respirer, aller et venir à sa guise, alors que Rachel allait mourir, à cause de son altruisme.
Lisbon, même si, il ne faut pas se la cacher, elle était jalouse de la complicité qui existait entre Jane et cette femme, commençait à ressentir une certaine empathie à son encontre. Il ne fallait pas que Rachel meure, c'était impossible.
Lisbon se tenait devant la porte vitrée, patientant jusqu'à ce que le personnel soignant quitte la pièce. Elle entra, ensuite, sans être vue. L'accès était limité. Du moins, pour le employés de l'hôpital, car les gardes n'eurent besoin que de vérifier le badge de l'agent pour la laisser passer.
A l'intérieur, elle qui n'était pas facilement impressionnable, fut choquée par le vacarme assourdissant des machines qui lui permettaient à la jeune femme de rester en vie, ainsi que par tous ces tubes qui l'entouraient.
Elle s'approcha de Rachel.
Lisbon: "Accrochez-vous. Vous n'avez pas le droit d'abandonner. Vous m'entendez! Je vous l'interdit. Je me suis trompée sur vous. Vous êtes quelqu'un de bien."
Elle entendit une voix connue émanant du bureau des infirmières. Il avait été prévenu et s'était déplacé bien plus tôt qu'elle l'avait cru. Le son se fit plus net. Il entra, surprenant l'agent, au chevet de la jeune femme.
Lisbon: "Mr Bertram?"
Il s'efforçait de ne pas accorder le plus petit regard à la patiente, pour ne pas trahir leur lien familial.
Bertram, d'un ton détaché: "Agent Lisbon. On m'a informé de la situation. Jane a été blessé."
Lisbon: "Un léger traumatisme crânien."
Il ne s'approcha même pas de sa fille, voulant faire croire que ce n'était au'une étrangère pour lui. Térésa était effarée de cette aptitude à l'ignorer.
Lisbon: "On vous a également dit qu'on avait un témoin, capable d'identifier le vrai Red John. C'est elle, Rachel Manning."
Bertram y jeta un oeil distrait, détournant rapidement le regard: "Parfait. Continuez comme ça Lisbon. Vous faites du bon travail."
Il repartit presque immédiatement. C'était à peine croyable, la désinvolture avec laquelle il prenait tout ça. Mais c'était probablement un masque. A l'intérieur, il devait être dévasté. En tout cas, c'est ce que Lisbon préféra penser, car sinon, Bertram était vraiment le monstre d'égoïsme qu'il paraissait être.
Elle quitta à son tour la chambre, pour rejoindre celle de Jane. Mais arrivée devant la porte, elle perdit tous ses moyens. Il serait peut-être plus sage de laisser passer un peu plus de temps, avant de s'entretenir à nouveau avec lui. Il refuserait, à coup sûr, de lui adresser la parole. Elle se ravisa, jusqu'à ce qu'elle aperçoive le blond, entrain de boutonner son gilet. Il portait son costume et semblait décidé à partir.
Elle déboula, pour l'en empêcher.
Lisbon: "Qu'est-ce que vous faites Jane?"
Jane: "Ca se voit. Je m'en vais."
Lisbon: "Mais ce n'est pas raisonnable."
Jane: "J'ai signé une décharge."
Lisbon: "Ca m'est bien égal! Vous ne pouvez pas vous en aller."
Jane: "Détendez-vous. Je reste à l'hôpital, mais plus en tant que patient."
Elle comprit ses projets et cela la rassura, d'une certaine manière. En demeurant au sein de cet établissement, il ne serait pas tenté de faire quelque chose de stupide, comme essayer de retrouver Red John, et se venger.
Néanmoins, rester aux côtés de Rachel, pourrait lui être préjudiciable, pour remonter la pente, et cela risquait de faire empirer son sentiment de culpabilité.
Lisbon: "Vous allez au près de Rachel, je suppose. Ne le faites pas. Vous vous ferez du mal. A tous les deux."
Jane: "Lisbon, vous avez raison. Mais c'est à cause de moi qu'elle est clouée dans ce lit. Je ne peux pas l'abandonner. Elle n'a que moi. Son père l'a laissée tomber."
Lisbon: "Détrompez-vous. Bertram est venu, tout à l'heure, quand j'étais avec Rachel."
Jane: "Comment a-t-il réagit?"
Lisbon: "Comme si il ne la connaissait pas. C'était pitoyable."
Jane: "Sa fille risque de mourir et il s'en moque. Ce type est un véritable salaud. Je suis pas étonné."
Il était hors de lui, à la pensée qu'un père puisse prêter aussi peu d'intérêt au sort de son enfant. Bertram avait la chance d'avoir une famille, alors que Jane, lui, en avait été privé. C'était inconcevable pour lui de privilégier sa carrière, au détriment de la chair de sa chair.
Lisbon le sentant fébrile, l'accompagna à la chambre de Rachel. Tout en marchant, il faillit trébucher plusieurs fois, retenu par sa collègue. Il prenait conscience que, sans elle, il serait perdu. Elle était son point d'encrage, celle qui le maintenait hors de l'eau. Soudain, une autre forme de culpabilité l'envahi.
Jane fit une pause à quelques mètres de leur destination, se tournant vers Térésa: "Je tiens à vous présenter des excuses."
Lisbon: "Ouh, Patrick Jane qui s'excuse. C'est à marquer d'une pierre blanche."
Jane: "Je suis sérieux."
Lisbon se raclant la gorge: "Désolée. Mais ce n'est pas la peine, je sais que tout ça est dur pour vous."
Jane: "Je me suis trop attaché à Rachel. Je n'aurais pas du aller aussi loin."
Lisbon: "Vous regrettez?"
Jane: "Non, c'est bien le problème. Si c'était à refaire, je ne changerais rien."
Lisbon: "Vous êtes amoureux de cette femme."
Jane, éludant habilement la question: "J'étais amoureux d'Angéla. Rachel... Rachel est importante pour moi."
Lisbon resta dehors à l'observer. Jane entra dans la pièce et s'installa dans le fauteuil attenant au lit de la malade. Il avait les larmes aux yeux lorsqu'il prit sa main et la porta à ses lèvres tout en lui caressant le front qui était brûlant.
Il était indéniable qu'il n'y avait pas uniquement de l'amitié entre eux. Voilà pourquoi Térésa lui tairait les détails alarmants récoltés de la bouche des médecins, sur l'état incertain de la fille de Bertram. Elle ne voulait pas le faire souffrir, en brisant ses espoirs. La mort de Rachel, engendrerait bien des conséquences. La piste du psychopathe s'envolerait en fumée, et le coeur de Jane serait à nouveau réduit en miettes par la perte d'un être cher. Mais rien n'était encore joué, tout n'était pas terminé. Encore deux jours d'angoisse et ils seraient fixés.
TBC...
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
En ce moment, sur certaines fics je me sens très seule
le coup de don d'organe est un peu "too much" à mon goût, mais ça peut passer pour l'histoire.
Bertram est définitivement un s******d, son comportement avec sa fille
Apparemment Jane ne sait pas précisément où il en est avec Rachel...
Et l'ami va probablement montrer le bout de son nez...
le coup de don d'organe est un peu "too much" à mon goût, mais ça peut passer pour l'histoire.
Bertram est définitivement un s******d, son comportement avec sa fille
Apparemment Jane ne sait pas précisément où il en est avec Rachel...
Au final tu vas la faire disparaitre ou pas"J'étais amoureux d'Angéla. Rachel... Rachel est importante pour moi."
Et l'ami va probablement montrer le bout de son nez...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
désolée de commenter que maintenant
Alors comme ça Rachel n'est pas morte, mais vu son état c'est pas mieux non plus. Je sens que ça va vraiment être difficile pour Jane, d'autant qu'il se rend compte de son attachement pour elle
Par contre, le Bertram est un vrai s*** non mais franchement, se comporter comme ça envers sa seule et unique fille qui risque de ne pas s'en sortir, cet homme est un monstre
il me tarde donc de lire la suite
Alors comme ça Rachel n'est pas morte, mais vu son état c'est pas mieux non plus. Je sens que ça va vraiment être difficile pour Jane, d'autant qu'il se rend compte de son attachement pour elle
Par contre, le Bertram est un vrai s*** non mais franchement, se comporter comme ça envers sa seule et unique fille qui risque de ne pas s'en sortir, cet homme est un monstre
il me tarde donc de lire la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Désillusions ^
Hey =)
Hier, je me suis tapée les 32 chapitres de ta fic d'un coup mais quand j'ai fini le lire, j'étais trop naze pour laisser un commentaire du coup je me rattrape là =)
Alors que dire de ta fic si ce n'est: Whouaaaaaaaaaouuuuuu !!
Franchement je l'adore, j'ai vu l'évolution de l'enquête et je t'avouerai que ton histoire est bien trouvée ! La fille du grand boss qui est en fait l'ex femme de Craig ! Diantre, l'histoire est très intéressante surtout que fait tomber notre consultant favori "amoureux" de cette personne, c'est super touchant !! Et puis papa Bertram qui est plus soucieux de sa carrière que de sa famille, ça m'donne envie de le baffer pour qu'il réalise la connerie qu'il est en train de faire !
Et puis il y a !!! Ralalaaaa qu'est-ce qu'il m'énerve lui, il prend un malin plaisir à faire souffrir Patrick et tu vois je m'étonne qu'il ne lui ai pas fait quelques blessures histoire de le punir un peu plus... Et puis Lisbon qui est larguée au second plan... J'ai de la peine pour elle, elle fait tout pour lui et lui il s'en fout... C'est dur...
J'ai vraiment hâte de savoir la suite maintenant =)
Hier, je me suis tapée les 32 chapitres de ta fic d'un coup mais quand j'ai fini le lire, j'étais trop naze pour laisser un commentaire du coup je me rattrape là =)
Alors que dire de ta fic si ce n'est: Whouaaaaaaaaaouuuuuu !!
Franchement je l'adore, j'ai vu l'évolution de l'enquête et je t'avouerai que ton histoire est bien trouvée ! La fille du grand boss qui est en fait l'ex femme de Craig ! Diantre, l'histoire est très intéressante surtout que fait tomber notre consultant favori "amoureux" de cette personne, c'est super touchant !! Et puis papa Bertram qui est plus soucieux de sa carrière que de sa famille, ça m'donne envie de le baffer pour qu'il réalise la connerie qu'il est en train de faire !
Et puis il y a !!! Ralalaaaa qu'est-ce qu'il m'énerve lui, il prend un malin plaisir à faire souffrir Patrick et tu vois je m'étonne qu'il ne lui ai pas fait quelques blessures histoire de le punir un peu plus... Et puis Lisbon qui est larguée au second plan... J'ai de la peine pour elle, elle fait tout pour lui et lui il s'en fout... C'est dur...
J'ai vraiment hâte de savoir la suite maintenant =)
Re: Désillusions ^
Merci général pour mes fidèles commentatrices!!!
@Johel: je savais que je marchais sur des oeufs avec cette histoire de don, mais j'ai eu chaud!! T'inquiète pas, je fais de mon mieux pour ne pas dévier.
@Sweety: merci de prendre quelques secondes pour me laisser un com'. Ca me fait d'autant plus plaisir que je sais que tu es overbookée avec ton boulot.
@Peanut: bienvenue!!! J'aime bien quand il y a des nouveaux qui me laissent des messages, ça veut dire que ma fic n'est pas aussi mauvaise.
La suite est en cours d'écriture, mais si tout va bien, je posterais le chapitre suivant demain.
@Johel: je savais que je marchais sur des oeufs avec cette histoire de don, mais j'ai eu chaud!! T'inquiète pas, je fais de mon mieux pour ne pas dévier.
@Sweety: merci de prendre quelques secondes pour me laisser un com'. Ca me fait d'autant plus plaisir que je sais que tu es overbookée avec ton boulot.
@Peanut: bienvenue!!! J'aime bien quand il y a des nouveaux qui me laissent des messages, ça veut dire que ma fic n'est pas aussi mauvaise.
La suite est en cours d'écriture, mais si tout va bien, je posterais le chapitre suivant demain.
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Mille pardons pour le double post.
Chapitre 33
48h de doute pour Jane, 48h durant lesquelles il fit son introspection, demeurant dans cette chambre lugubre, observant impuissant son amie inconsciente. Il cherchait un sens à ce qu'il avait déclenché. L'idée même d'utiliser Rachel comme appât n'était pourtant pas mauvaise, au départ. Et oui, au départ seulement. Ils n'avaient pas encore tissés des liens, entre eux, à cette époque. Mais il avait laissé les choses dériver sur une pente glissante. Jane ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. Si Rachel ne survivait pas, il aurait beaucoup de mal à le supporter, à vivre avec. De même, si elle s'en sortait, et qu'ils arrivent à coincer Red John, elle voudrait certainement quitter la Californie, ce lieu empli de mauvais souvenirs.
Malgré ce qu'il avait dit à Lisbon, Patrick n'avait aucune envie de voir Rachel s'en aller, de quelque manière que ce soit. Peut-être que finalement, il avait un petit faible (Bon plutôt un gros faible) pour celle qui ne devait être qu'une complice. Quoiqu'il en soit, elle ne pourrait pas rester dans cette ville. Elle préférerait s'en éloigner le plus possible pour ne jamais y revenir.
Jane le concevait parfaitement pour y avoir songé à maintes reprises, par le passé. Il avait ressenti ce besoin irrépressible d'échapper à son drame personnel qui devenait plus lourd à porter au fil du temps. Normalement, la douleur aurait du s'atténuer depuis toutes ces années, mais il n'en était rien. Il s'enferrait dans son désir de vengeance, reléguant tout le reste au second plan, voire en l'annihilant complètement. Cela incluait son avenir personnel, et plus particulièrement sentimental. Il avait fait une croix sur ce second point.
A quoi bon envisager de refaire sa vie. Dès qu'il s'attachait à quelqu'un, son ennemi se sentait investi d'une mission, en lui arrachant cette personne. Ce monstre attendait toujours le moment où les sentiments du mentaliste étaient entrain d'évoluer vers quelque chose de plus sérieux, pour agir.
D'ailleurs, Patrick n'en espérait pas moins de lui. Sur le papier, ce plan lui semblait parfait, mais malheureusement, il ne l'avait pas été. Jamais il n'aurait cru être amené à regretter d'avoir impliqué Rachel. Et plus encore, il avait minimisé l'intelligence et la ténacité de Red John, en pensant qu'il n'oserait pas s'attaquer à eux, au sein du CBI, en pleine journée.
L'équipe du CBI, réduite aux deux seuls agents, en état de fonctionner efficacement, ne ménageait pas leurs efforts. Van Pelt et Cho exploraient la piste du fameux badge de police, apparaissant sur l'enregistrement des caméras de surveillance.
L'asiatique était revenu avec les renseignements qu'il espérait trouver. C'est à dire, le numéro matricule qui lui avait permis d'établir l'identité du propriétaire de la plaque. Dès son retour, la rouquine s'enquit du résultat de ses investigations.
Van Pelt: "Alors, qu'est-ce que ça a donné avec ton ami? Il a réussi à voir qui est le type de la vidéo?"
Cho se délesta de sa veste et s'assit à son bureau: "Tu veux dire le numéro de la plaque."
Van Pelt: "Pourquoi? tu ne pense pas que Red John puisse être un flic?"
Cho: "Non. C'est le matricule de l'agent Ben Mc Keyna."
La rousse entra ce nom dans la base de données du CBI.
Van Pelt: "Ben Mc Keyna, agent du CBI, pendant dix ans, divorcé, pas d'enfant. Sa femme est morte, il y a sept ans. (...) Oh mon dieu! C'est pas vrai!"
Cho vint regarder l'écran: "Sa femme est une des victime de Red John. Tout est lié. Il faut aller chez lui."
Van Pelt: "Tu crois qu'il sait quelque chose?"
Cho: "Non, je crois que c'est un complice. Et si on suit le mode opératoire de Red John, on tombera sur un cadavre."
Van Pelt: "Si tu en es si sûr, qu'est-ce que ça nous apportera d'aller là-bas?"
Cho: "On trouvera peut-être des indices."
Il avait l'air ennuyé, tout à coup.
Van Pelt: "Qu'est-ce que tu as Cho?"
Cho: "Ce serait plus facile si Jane venait avec nous. Il voit toujours tout."
Van Pelt: "C'est vrai, mais il va falloir qu'on se débrouille seuls, cette fois. En plus, je ne crois pas qu'il aurait la force de nous donner un coup de main. Sa blessure est bénigne mais moralement, il doit être très affecté."
Cho: "Là tu parles de Rachel?"
Grace: "Evidemment. D'ailleurs, c'était quoi ces messes basses, à chaque fois que j'entrais dans les bureaux? Toi Lisbon et Jane vous me cachez un truc."
L'asiatique savait que ça se produirait, tôt ou tard. Sa collègue se posait des questions sur cette femme, sortie de nulle part, justement au moment où l'affaire Red John refaisait surface. Elle n'avait pas cru à une coïncidence. Même si tous la respectait en tant que personne et agent, ils avaient tendance à la cataloguer comme la plus sensible et faible du groupe. C'est pour cette raison qu'elle avait été tenue à l'écart, uniquement dans le but de la préserver. Grace avait quand même tiré sur l'homme qu'elle aimait, ça n'était pas rien. Bien qu'elle ne l'ai pas vraiment exprimé, ce traumatisme était réel.
Toutefois, ce n'était pas la meilleure tactique à adopter. A présent, elle serait furieuse que personne n'ait eu la décence de lui faire part de l'existence de l'épouse de Craig O'Laughlin. Ils s'étaient moqué d'elle et elle exigerait des explications. Cho était bien le seul qui lui dirait la vérité sans détours.
Grace: "Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça. Jane ne fera que me mentir et je ne veux pas l'ennuyer, pas aujourd'hui. Je ne lui en veux pas, il a cru bien faire. Par contre Lisbon..."
Elle avait beaucoup de mal à digérer que Térésa, de qui elle s'était pourtant rapproché, depuis quelques mois, n'ait pas été honnête avec elle.
Cho pris sa défense: "Lisbon est le patron. Elle doit veiller à ce que l'équipe reste soudée."
Van Pelt ébahie: "C'est toi qui me dis ça! Je te rappelle que c'est elle qui t'a mis à pied."
Cho: "J'en étais responsable, j'ai déconné. Lisbon avait pris la bonne décision. Elle m'a empêché de dérailler complètement."
Van Pelt, plus calme: "Tu lui dois une fière chandelle."
Cho ajouta: "A Rachel aussi. Rigsby a du te le dire. Il est bavard comme une pie."
Van Pelt: "Oui, je sais ce quelle a fait pour toi, elle t'a aidé à décrocher. Cette fille est une sainte."
Le jeune homme fut étonné de sentir une pointe d'agressivité dans la voix de son équipière. Mais, d'un naturel peu curieux de la vie privée de ses collègues, il préféra ne pas creuser le sujet. Ils avaient perdu assez de temps en bavardages stériles et ils avaient à faire, ailleurs.
Les deux agents se rendirent donc au domicile de l'ex agent Mc Keyna. Le trajet leur donna l'occasion de reprendre leur épineuse discussion. Cho s'en serait bien passé. Les longs discours n'étaient pas sa tasse de thé. D'ordinaire, il se contentait de quelques mots, sans approfondissement. Il allait toujours à l'essentiel, sans s'embarrasser de fioritures, au risque d'être souvent trop direct. Un avantage lors des interrogatoires, qui devenait un inconvénient pour parler avec ses amis et les gens qu'il côtoyait, en dehors du bureau.
Concernant Rachel, elle était l'exception. Elle l'avait mis en confiance, dès leur première entrevu. Mais là, avec Grace, ce serait une autre histoire, il devrait peser ses mots, de façon à ne pas être trop brusque. Malgré tout, il était au pied du mur, il faudrait qu'il réponde franchement à ses questions. Grace le méritait bien, elle qui n'avait jamais fait défaut à quiconque. Ses amis avaient toujours pu compter sur elle et elle se faisait une règle de les soutenir en toutes circonstances. Rien de plus logique qu'elle attende un retour de leur part, même si elle se comportait comme si cela lui était égal.
Dans le véhicule, c'est elle qui remit le sujet sur le tapis.
Van Pelt: "Cho, je te fais confiance pour me dire la vérité."
Cho: "Sur quoi?"
Van Pelt: "Ne fais pas l'innocent, tu le sais parfaitement. Rachel. Qu'est-ce qu'elle a à voir avec Craig?"
Cho, sans tergiverser: "Elle était sa femme."
Van Pelt: "C'est ce que je craignais."
Cho: "Rien de ce qui est arrivé n'est sa faute. O'Laughlin a berné tout le monde."
Van Pelt: "Je sais. En fait, j'ai de la peine pour Rachel. Tu crois qu'elle se remettra?"
Cho: "J'en sais rien. On est arrivé."
Il se gara dans la rue, devant l'habitation. A la hauteur de la pelouse qui bordait l'allée menant à la maison, soit le propriétaire en négligeait l'entretient, soit il ne vivait plus ici, ou encore, et s'était l'option que l'asiatique avait évoqué, il était mort.
Il se stoppa devant la porte.
Grace, qui scrutait les alentours, l'interrogea: "Qu'est-ce qu'il y a, tu ne sonnes pas?"
Cho poussa la porte entrebaillée: "Inutile."
Il avança dans le vestibule.
Grace, restée sur le seuil: "Cho! On devrait appeler des renforts."
Il avait dégainé son arme, après avoir entendu des pas, dans le salon.
Grace murmura: "Qu'est-ce que c'était? Y a quelqu'un, tu crois?"
En l'absence de réponse, elle le suivit, à contre-coeur, une main à la ceinture, prête à sortir son glock. Mais en pénétrant dans la pièce, le jeune homme baissa le canon vers le sol. L'intrus était penchée au-dessus du corps d'un homme.
Cho: "Comment vous avez su que c'était lui? Qui vous a prévenu? Je ne l'ai dit à personne."
La réponse fut limpide: "J'ai l'impression que nous avons le même indic chez les petits génies de l'informatique."
TBC...
Chapitre 33
48h de doute pour Jane, 48h durant lesquelles il fit son introspection, demeurant dans cette chambre lugubre, observant impuissant son amie inconsciente. Il cherchait un sens à ce qu'il avait déclenché. L'idée même d'utiliser Rachel comme appât n'était pourtant pas mauvaise, au départ. Et oui, au départ seulement. Ils n'avaient pas encore tissés des liens, entre eux, à cette époque. Mais il avait laissé les choses dériver sur une pente glissante. Jane ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. Si Rachel ne survivait pas, il aurait beaucoup de mal à le supporter, à vivre avec. De même, si elle s'en sortait, et qu'ils arrivent à coincer Red John, elle voudrait certainement quitter la Californie, ce lieu empli de mauvais souvenirs.
Malgré ce qu'il avait dit à Lisbon, Patrick n'avait aucune envie de voir Rachel s'en aller, de quelque manière que ce soit. Peut-être que finalement, il avait un petit faible (Bon plutôt un gros faible) pour celle qui ne devait être qu'une complice. Quoiqu'il en soit, elle ne pourrait pas rester dans cette ville. Elle préférerait s'en éloigner le plus possible pour ne jamais y revenir.
Jane le concevait parfaitement pour y avoir songé à maintes reprises, par le passé. Il avait ressenti ce besoin irrépressible d'échapper à son drame personnel qui devenait plus lourd à porter au fil du temps. Normalement, la douleur aurait du s'atténuer depuis toutes ces années, mais il n'en était rien. Il s'enferrait dans son désir de vengeance, reléguant tout le reste au second plan, voire en l'annihilant complètement. Cela incluait son avenir personnel, et plus particulièrement sentimental. Il avait fait une croix sur ce second point.
A quoi bon envisager de refaire sa vie. Dès qu'il s'attachait à quelqu'un, son ennemi se sentait investi d'une mission, en lui arrachant cette personne. Ce monstre attendait toujours le moment où les sentiments du mentaliste étaient entrain d'évoluer vers quelque chose de plus sérieux, pour agir.
D'ailleurs, Patrick n'en espérait pas moins de lui. Sur le papier, ce plan lui semblait parfait, mais malheureusement, il ne l'avait pas été. Jamais il n'aurait cru être amené à regretter d'avoir impliqué Rachel. Et plus encore, il avait minimisé l'intelligence et la ténacité de Red John, en pensant qu'il n'oserait pas s'attaquer à eux, au sein du CBI, en pleine journée.
L'équipe du CBI, réduite aux deux seuls agents, en état de fonctionner efficacement, ne ménageait pas leurs efforts. Van Pelt et Cho exploraient la piste du fameux badge de police, apparaissant sur l'enregistrement des caméras de surveillance.
L'asiatique était revenu avec les renseignements qu'il espérait trouver. C'est à dire, le numéro matricule qui lui avait permis d'établir l'identité du propriétaire de la plaque. Dès son retour, la rouquine s'enquit du résultat de ses investigations.
Van Pelt: "Alors, qu'est-ce que ça a donné avec ton ami? Il a réussi à voir qui est le type de la vidéo?"
Cho se délesta de sa veste et s'assit à son bureau: "Tu veux dire le numéro de la plaque."
Van Pelt: "Pourquoi? tu ne pense pas que Red John puisse être un flic?"
Cho: "Non. C'est le matricule de l'agent Ben Mc Keyna."
La rousse entra ce nom dans la base de données du CBI.
Van Pelt: "Ben Mc Keyna, agent du CBI, pendant dix ans, divorcé, pas d'enfant. Sa femme est morte, il y a sept ans. (...) Oh mon dieu! C'est pas vrai!"
Cho vint regarder l'écran: "Sa femme est une des victime de Red John. Tout est lié. Il faut aller chez lui."
Van Pelt: "Tu crois qu'il sait quelque chose?"
Cho: "Non, je crois que c'est un complice. Et si on suit le mode opératoire de Red John, on tombera sur un cadavre."
Van Pelt: "Si tu en es si sûr, qu'est-ce que ça nous apportera d'aller là-bas?"
Cho: "On trouvera peut-être des indices."
Il avait l'air ennuyé, tout à coup.
Van Pelt: "Qu'est-ce que tu as Cho?"
Cho: "Ce serait plus facile si Jane venait avec nous. Il voit toujours tout."
Van Pelt: "C'est vrai, mais il va falloir qu'on se débrouille seuls, cette fois. En plus, je ne crois pas qu'il aurait la force de nous donner un coup de main. Sa blessure est bénigne mais moralement, il doit être très affecté."
Cho: "Là tu parles de Rachel?"
Grace: "Evidemment. D'ailleurs, c'était quoi ces messes basses, à chaque fois que j'entrais dans les bureaux? Toi Lisbon et Jane vous me cachez un truc."
L'asiatique savait que ça se produirait, tôt ou tard. Sa collègue se posait des questions sur cette femme, sortie de nulle part, justement au moment où l'affaire Red John refaisait surface. Elle n'avait pas cru à une coïncidence. Même si tous la respectait en tant que personne et agent, ils avaient tendance à la cataloguer comme la plus sensible et faible du groupe. C'est pour cette raison qu'elle avait été tenue à l'écart, uniquement dans le but de la préserver. Grace avait quand même tiré sur l'homme qu'elle aimait, ça n'était pas rien. Bien qu'elle ne l'ai pas vraiment exprimé, ce traumatisme était réel.
Toutefois, ce n'était pas la meilleure tactique à adopter. A présent, elle serait furieuse que personne n'ait eu la décence de lui faire part de l'existence de l'épouse de Craig O'Laughlin. Ils s'étaient moqué d'elle et elle exigerait des explications. Cho était bien le seul qui lui dirait la vérité sans détours.
Grace: "Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça. Jane ne fera que me mentir et je ne veux pas l'ennuyer, pas aujourd'hui. Je ne lui en veux pas, il a cru bien faire. Par contre Lisbon..."
Elle avait beaucoup de mal à digérer que Térésa, de qui elle s'était pourtant rapproché, depuis quelques mois, n'ait pas été honnête avec elle.
Cho pris sa défense: "Lisbon est le patron. Elle doit veiller à ce que l'équipe reste soudée."
Van Pelt ébahie: "C'est toi qui me dis ça! Je te rappelle que c'est elle qui t'a mis à pied."
Cho: "J'en étais responsable, j'ai déconné. Lisbon avait pris la bonne décision. Elle m'a empêché de dérailler complètement."
Van Pelt, plus calme: "Tu lui dois une fière chandelle."
Cho ajouta: "A Rachel aussi. Rigsby a du te le dire. Il est bavard comme une pie."
Van Pelt: "Oui, je sais ce quelle a fait pour toi, elle t'a aidé à décrocher. Cette fille est une sainte."
Le jeune homme fut étonné de sentir une pointe d'agressivité dans la voix de son équipière. Mais, d'un naturel peu curieux de la vie privée de ses collègues, il préféra ne pas creuser le sujet. Ils avaient perdu assez de temps en bavardages stériles et ils avaient à faire, ailleurs.
Les deux agents se rendirent donc au domicile de l'ex agent Mc Keyna. Le trajet leur donna l'occasion de reprendre leur épineuse discussion. Cho s'en serait bien passé. Les longs discours n'étaient pas sa tasse de thé. D'ordinaire, il se contentait de quelques mots, sans approfondissement. Il allait toujours à l'essentiel, sans s'embarrasser de fioritures, au risque d'être souvent trop direct. Un avantage lors des interrogatoires, qui devenait un inconvénient pour parler avec ses amis et les gens qu'il côtoyait, en dehors du bureau.
Concernant Rachel, elle était l'exception. Elle l'avait mis en confiance, dès leur première entrevu. Mais là, avec Grace, ce serait une autre histoire, il devrait peser ses mots, de façon à ne pas être trop brusque. Malgré tout, il était au pied du mur, il faudrait qu'il réponde franchement à ses questions. Grace le méritait bien, elle qui n'avait jamais fait défaut à quiconque. Ses amis avaient toujours pu compter sur elle et elle se faisait une règle de les soutenir en toutes circonstances. Rien de plus logique qu'elle attende un retour de leur part, même si elle se comportait comme si cela lui était égal.
Dans le véhicule, c'est elle qui remit le sujet sur le tapis.
Van Pelt: "Cho, je te fais confiance pour me dire la vérité."
Cho: "Sur quoi?"
Van Pelt: "Ne fais pas l'innocent, tu le sais parfaitement. Rachel. Qu'est-ce qu'elle a à voir avec Craig?"
Cho, sans tergiverser: "Elle était sa femme."
Van Pelt: "C'est ce que je craignais."
Cho: "Rien de ce qui est arrivé n'est sa faute. O'Laughlin a berné tout le monde."
Van Pelt: "Je sais. En fait, j'ai de la peine pour Rachel. Tu crois qu'elle se remettra?"
Cho: "J'en sais rien. On est arrivé."
Il se gara dans la rue, devant l'habitation. A la hauteur de la pelouse qui bordait l'allée menant à la maison, soit le propriétaire en négligeait l'entretient, soit il ne vivait plus ici, ou encore, et s'était l'option que l'asiatique avait évoqué, il était mort.
Il se stoppa devant la porte.
Grace, qui scrutait les alentours, l'interrogea: "Qu'est-ce qu'il y a, tu ne sonnes pas?"
Cho poussa la porte entrebaillée: "Inutile."
Il avança dans le vestibule.
Grace, restée sur le seuil: "Cho! On devrait appeler des renforts."
Il avait dégainé son arme, après avoir entendu des pas, dans le salon.
Grace murmura: "Qu'est-ce que c'était? Y a quelqu'un, tu crois?"
En l'absence de réponse, elle le suivit, à contre-coeur, une main à la ceinture, prête à sortir son glock. Mais en pénétrant dans la pièce, le jeune homme baissa le canon vers le sol. L'intrus était penchée au-dessus du corps d'un homme.
Cho: "Comment vous avez su que c'était lui? Qui vous a prévenu? Je ne l'ai dit à personne."
La réponse fut limpide: "J'ai l'impression que nous avons le même indic chez les petits génies de l'informatique."
TBC...
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Jane dans le flou le plus total quand à ce qu'il va faire, conscient du pouvoir de et de l'attachement qu'il porte à Rachel
L’enquête qui progresse et Cho qui révèle à Grace l'identité réelle de Rachel
Qui est chez Mc Keyna je pencherais pour Wainwright...
L’enquête qui progresse et Cho qui révèle à Grace l'identité réelle de Rachel
Qui est chez Mc Keyna je pencherais pour Wainwright...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
Très bon chapitre...
Je m'attendais à ce que VP pète un plomb pour les mensonges mais en fait nan.
Vivement la suite =)
Je m'attendais à ce que VP pète un plomb pour les mensonges mais en fait nan.
Vivement la suite =)
Re: Désillusions ^
Johel a écrit:Jane dans le flou le plus total quand à ce qu'il va faire, conscient du pouvoir de et de l'attachement qu'il porte à Rachel
L’enquête qui progresse et Cho qui révèle à Grace l'identité réelle de Rachel
Qui est chez Mc Keyna je pencherais pour Wainwright...
je plussois :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Désillusions ^
Merci Johel, Peanut, et Sweety!!!
Encore quelques chapitres et la fin ne devrait (je dis bien ne devrait ) pas tarder.
Chapitre 34
Au Sacramento hospital, le délais d'attente allait expiré dans les heures qui venaient. Il n'y avait pas d'aggravation de l'état de Rachel mais pas d'amélioration pour autant. Elle n'avait montré aucun signe qui indiquerait sa sortie prochaine d'un coma, dans lequel elle semblait s'enfoncer irrémédiablement.
Jane la veillait inlassablement, alternant les courtes périodes de sommeil, sur le canapé inconfortable de la chambre et les heures passées sur cette chaise, à repenser à ce qu'il avait raté dans sa vie. La liste était longue mais cela avait l'avantage de le maintenir éveillé. Il ne voulait pas manquer l'instant où elle ouvrirait enfin les yeux.
Le consultant était éreinté, son physique reflétait son état moral déplorable. Une légère barbe recouvrait ses joues. Il ne se nourrissait que de thé et n'avait rien avalé de consistant depuis deux jours. Il ne ferait pas de vrai repas, avant d'avoir des nouvelles rassurantes et d'entendre le son de la voix de la jeune femme.
Son médecin lui avait fait subir quelques examens de contrôle, le matin-même et à présent, Jane guettait sa visite avec impatience et appréhension. Lorsque le praticien passa l'encadrement de la porte, le mentaliste se leva, sans toutefois lâcher la main de Rachel.
Jane: "Dr, quels sont les résultats. Je vous en prie dites-moi qu'elle va bien."
Le Dr: "Et bien, l'évolution est positive. Le rein se régénère plus vite que je l'espérais. Elle n'aura pas besoin de greffe. Les tests montrent une nette amélioration. Elle n'aura pas de séquelles, appart une petite cicatrice."
Jane, inquiet: "Mais Dr, si elle va mieux, elle ne devrait plus être dans le coma."
Le Dr se pencha pour ausculter les pupilles de sa patiente avec une petite lampe. Cet examen était inutile mais il n'avait pour but que de tranquilliser un Jane, très nerveux.
Cela rappela à Patrick, le jour où Rachel l'avait soigné après son accident, dans les montagnes. Elle était si énergique et pleine de vie, à cette époque.
Le Dr, rangeant sa lampe dans la poche de sa blouse: "Parfait. Elle est sortie du coma. Si elle est toujours endormis c'est uniquement dû aux sédatifs. Dès que son organisme les aura éliminés elle reviendra à elle."
Le blond ne cacha pas son soulagement.
Le Dr: "Ca peut prendre un certain temps, vous savez. C'est inutile que vous restiez ici. A son réveil, on vous préviendra. Rentrez chez vous, Mr Jane."
Le mentaliste le remercia mais déclina son offre, ce à quoi le médecin répondit: "Très bien, je n'insiste pas. Mais faites-moi plaisir, allez manger quelques choses. Votre amie aura besoin de vous, pendant sa convalescence et si vous tombez malade, vous ne lui serez pas d'une grande aide."
Jane: "D'accord. J'irais. Mais pas tout de suite."
En sortant de la pièce, le Dr ajouta: "Je demanderais à une infirmière de vous porter un plateau de la cafétéria."
Le mentaliste esquissa un sourire, face à la perspicacité de cet homme qui avait compris que personne ne le délogerait de cette chambre, tant que Rachel y serait. Elle était sauvée, certes, mais il ne pouvait toujours pas se résoudre, à la laisser. Non, il ne sortirait de cet endroit qu'avec la jeune femme, debout à son bras, et pas autrement. Jane se rassit assez près du lit pour accentuer son emprise autour de la main de Rachel. Il luttait contre le sommeil mais, gagné par la fatigue, et rassuré par les dires du médecin, il laissa sa tête tomber sur le matelas. Un de ses bras sous son front, et l'autre retombant le long de son corps épuisé.
Au domicile de Ben Mc Keyna, Cho et Van Pelt, encore étonné par la présence de l'agent sur les lieux, attendaient une explication de sa part.
Cho: "Mais comment avez-vous deviné qu'on suivrait cette piste?"
Van Pelt: "Patron?"
Lisbon se redressa: "Je connais votre façon de raisonner. Sans quoi, je ne serais pas le patron."
Van Pelt: "Vous n'étiez pas avec Jane, à l'hôpital?"
Lisbon: "Si, j'en reviens. Mais concentrons-nous sur cette affaire."
La rouquine suivit les ordres de l'agent en chef, respectant sa volonté de ne pas évoquer la situation du consultant. Cho, très professionnel, examina le cadavre de plus près, assisté de Lisbon, avant de retirer les gants qu'il avait enfilé au préalable.
Cho se relevant: "Il a une plaie ouverte à la gorge et à l'abdomen. Il s'est vidé de son sang. La signature de Red John. La mort n'est pas récente. Vu sa température et l'état du corps, une semaine, peut-être plus."
Lisbon: "C'est ce que je pense aussi."
La plus jeune revint de la visite qu'elle avait effectué. A son expression, elle avait fait une découverte.
Van Pelt: "J'ai fais tout les tour de la maison et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce type n'était pas un maniaque de la propreté."
Lisbon: "Allez à l'essentiel, Grace. Est-ce qu'il y a des traces de sang, dans la cuisine, la salle de bain..."
Van Pelt: "Rien, pas une trace. Et je peux affirmer que le ménage n'a pas été fait depuis une éternité."
Cho: "Ca ne peut vouloir dire qu'une chose..."
Lisbon termina: "Il n'a pas été tué ici. Cette maison est une scène de crime secondaire. On l'a transporté. Vous avez vérifié le garage?"
Cho: "J'y vais."
Il sortit et se dirigea vers le garage, où il entra. Il enclencha l'interrupteur situé près de la porte, allumant le néon du plafond. Dans le fond, était entreposé un congélateur qui attira immédiatement son attention. Ca ne serait pas la première fois qu'un cadavre serait caché dans ce type d'appareil. Une traînée de sang séché en maculait le couvercle. On y distinguait le dessin d'une main. Il en leva le couvercle muni d'un chiffon, afin de ne pas contaminer d'éventuels indices. Ceci fait, il ne pu que découvrir les parois rougies. Cela ne faisait que confirmer que la victime avait été conservée à l'intérieur, d'où le peu de décomposition.
Cho ressortit, refermant scrupuleusement la porte avec un cadenas, récupéré sur l'établi, afin de préserver les lieux intact. Le quartier n'était pas sûr et les vols fréquents. Il retourna dans la maison, mais n'y trouva personne.
Cho: "Patron! Van Pelt!"
Il entendit, en guise d'écho: "A la cave!"
Lors de sa fouille, Van Pelt avait mis la main sur quelque chose d'intéressant, appuyant la thèse du complice bien plus que celle de l'innocente victime. Il y avait là tout l'attirail de surveillance d'un professionnel. Des écrans de contrôle, transmettant des images du motel ainsi que du CBI. Une pîle de DVD jonchaient le sol crasseux de la pièce. Mais le plus angoissant était la tasse vide mais encore fumante, posée devant les écrans, comme pour les narguer.
Van Pelt: "Il était là, il y a peu de temps."
Lisbon pointa un des écran: "Il nous observait."
En effet, une caméra filmait le salon.
Cho: "Qu'est-ce qu'on fait patron? On a pas le choix, il faut prévenir Wainwright."
Lisbon: "C'est déjà fait."
Elle lui avait laissé un message, mentionnant ce qu'elle allait faire et l'endroit où elle se rendait. Voilà pourquoi, en moins d'une heure, les équipes de la police scientifique étaient à l'oeuvre, tandis que le véhicule du coroner emportait le cadavre.
Wainwright les accompagnait et rejoignit ses collaborateurs, avec qui il procéda à un briefing assez succin. Il était pressé d'en terminer pour aller à l'hôpital.
N'ayant pas la tête à gérer ce problème, il confia les reines à son "meilleur élément", selon ses propres mots. Pour lâcher prise aussi facilement, Wainwrignt devait être extrêmement bouleversé. Elle en était estomaquée, pour ne jamais l'avoir vu manifesté ces émotions ouvertement, auparavant.
Lisbon était flattée mais plus soulagée d'avoir le champ libre pour travailler comme elle l'entendait. Du moins, pour l'instant, car fatalement, elle devrait rendre des comptes. Des montagnes de paperasses à remplir. Ce serait étrange, pour une fois, de devoir accomplir cette tâche rébarbative, sans qu'elle soit causée par une quelconque bourde de Patrick Jane. Elle croyait l'avoir oublié, mais il revint automatiquement dans ses pensées, et son inquiétude redoubla.
Comment allait-il? Et Rachel? Il fallait que Jane sache qu'il n'était pas seul, que même si ses amis n'étaient pas physiquement avec lui, ils le soutenaient et faisaient tout leur possible pour trouver et empêcher le psychopathe, responsable de tous ses maux, de sévir à nouveau.
Wainwright rebroussa chemin, il traversa la rue. La brunette l'interpella pour qu'il s'arrête et, arrivée à son niveau, elle lui remit un message pour Jane.
Wainwright: "Il sait déjà tout ça. Mais je lui dirais."
Il avait parlé sans la regarder, sans sourire. Il ne voulait pas qu'elle voit son émotion. Peine perdue. La jeune femme était observatrice. Elle avait été à bonne école avec Jane.
Lisbon: "Mr. Ca va aller?"
Wainwright: "Bien sûr. Pourquoi ça n'irais pas? C'est un dossier comme un autre."
Elle garda le silence un moment, le fixant droit dans les yeux. Il devina alors, qu'elle savait pour leur amitié. Mais ce n'était pas un secret d'état alors...
Lisbon: "Votre amie est une battante, elle s'accrochera, vous verrez."
Waibwright, les yeux brillants: "Merci Lisbon."
Il démarra et repartit. Là, Lisbon fut obligée d'admettre que si Rachel disparaissait, Jane ne serait pas le seul à en être affecté. Elle s'accorda un petit instant pour reprendre le dessus et se comporter, non pas en femme sensible mais en chef d'équipe, efficace et autoritaire. Elle mettrait la compassion de Térésa en sourdine pour laisser la place à l'agent Lisbon. Elle s'était fixé un but, attraper Red John, pour tous ceux à qui il avait fait du mal et par-dessus tout, pour Jane.
TBC...
Encore quelques chapitres et la fin ne devrait (je dis bien ne devrait ) pas tarder.
Chapitre 34
Au Sacramento hospital, le délais d'attente allait expiré dans les heures qui venaient. Il n'y avait pas d'aggravation de l'état de Rachel mais pas d'amélioration pour autant. Elle n'avait montré aucun signe qui indiquerait sa sortie prochaine d'un coma, dans lequel elle semblait s'enfoncer irrémédiablement.
Jane la veillait inlassablement, alternant les courtes périodes de sommeil, sur le canapé inconfortable de la chambre et les heures passées sur cette chaise, à repenser à ce qu'il avait raté dans sa vie. La liste était longue mais cela avait l'avantage de le maintenir éveillé. Il ne voulait pas manquer l'instant où elle ouvrirait enfin les yeux.
Le consultant était éreinté, son physique reflétait son état moral déplorable. Une légère barbe recouvrait ses joues. Il ne se nourrissait que de thé et n'avait rien avalé de consistant depuis deux jours. Il ne ferait pas de vrai repas, avant d'avoir des nouvelles rassurantes et d'entendre le son de la voix de la jeune femme.
Son médecin lui avait fait subir quelques examens de contrôle, le matin-même et à présent, Jane guettait sa visite avec impatience et appréhension. Lorsque le praticien passa l'encadrement de la porte, le mentaliste se leva, sans toutefois lâcher la main de Rachel.
Jane: "Dr, quels sont les résultats. Je vous en prie dites-moi qu'elle va bien."
Le Dr: "Et bien, l'évolution est positive. Le rein se régénère plus vite que je l'espérais. Elle n'aura pas besoin de greffe. Les tests montrent une nette amélioration. Elle n'aura pas de séquelles, appart une petite cicatrice."
Jane, inquiet: "Mais Dr, si elle va mieux, elle ne devrait plus être dans le coma."
Le Dr se pencha pour ausculter les pupilles de sa patiente avec une petite lampe. Cet examen était inutile mais il n'avait pour but que de tranquilliser un Jane, très nerveux.
Cela rappela à Patrick, le jour où Rachel l'avait soigné après son accident, dans les montagnes. Elle était si énergique et pleine de vie, à cette époque.
Le Dr, rangeant sa lampe dans la poche de sa blouse: "Parfait. Elle est sortie du coma. Si elle est toujours endormis c'est uniquement dû aux sédatifs. Dès que son organisme les aura éliminés elle reviendra à elle."
Le blond ne cacha pas son soulagement.
Le Dr: "Ca peut prendre un certain temps, vous savez. C'est inutile que vous restiez ici. A son réveil, on vous préviendra. Rentrez chez vous, Mr Jane."
Le mentaliste le remercia mais déclina son offre, ce à quoi le médecin répondit: "Très bien, je n'insiste pas. Mais faites-moi plaisir, allez manger quelques choses. Votre amie aura besoin de vous, pendant sa convalescence et si vous tombez malade, vous ne lui serez pas d'une grande aide."
Jane: "D'accord. J'irais. Mais pas tout de suite."
En sortant de la pièce, le Dr ajouta: "Je demanderais à une infirmière de vous porter un plateau de la cafétéria."
Le mentaliste esquissa un sourire, face à la perspicacité de cet homme qui avait compris que personne ne le délogerait de cette chambre, tant que Rachel y serait. Elle était sauvée, certes, mais il ne pouvait toujours pas se résoudre, à la laisser. Non, il ne sortirait de cet endroit qu'avec la jeune femme, debout à son bras, et pas autrement. Jane se rassit assez près du lit pour accentuer son emprise autour de la main de Rachel. Il luttait contre le sommeil mais, gagné par la fatigue, et rassuré par les dires du médecin, il laissa sa tête tomber sur le matelas. Un de ses bras sous son front, et l'autre retombant le long de son corps épuisé.
Au domicile de Ben Mc Keyna, Cho et Van Pelt, encore étonné par la présence de l'agent sur les lieux, attendaient une explication de sa part.
Cho: "Mais comment avez-vous deviné qu'on suivrait cette piste?"
Van Pelt: "Patron?"
Lisbon se redressa: "Je connais votre façon de raisonner. Sans quoi, je ne serais pas le patron."
Van Pelt: "Vous n'étiez pas avec Jane, à l'hôpital?"
Lisbon: "Si, j'en reviens. Mais concentrons-nous sur cette affaire."
La rouquine suivit les ordres de l'agent en chef, respectant sa volonté de ne pas évoquer la situation du consultant. Cho, très professionnel, examina le cadavre de plus près, assisté de Lisbon, avant de retirer les gants qu'il avait enfilé au préalable.
Cho se relevant: "Il a une plaie ouverte à la gorge et à l'abdomen. Il s'est vidé de son sang. La signature de Red John. La mort n'est pas récente. Vu sa température et l'état du corps, une semaine, peut-être plus."
Lisbon: "C'est ce que je pense aussi."
La plus jeune revint de la visite qu'elle avait effectué. A son expression, elle avait fait une découverte.
Van Pelt: "J'ai fais tout les tour de la maison et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce type n'était pas un maniaque de la propreté."
Lisbon: "Allez à l'essentiel, Grace. Est-ce qu'il y a des traces de sang, dans la cuisine, la salle de bain..."
Van Pelt: "Rien, pas une trace. Et je peux affirmer que le ménage n'a pas été fait depuis une éternité."
Cho: "Ca ne peut vouloir dire qu'une chose..."
Lisbon termina: "Il n'a pas été tué ici. Cette maison est une scène de crime secondaire. On l'a transporté. Vous avez vérifié le garage?"
Cho: "J'y vais."
Il sortit et se dirigea vers le garage, où il entra. Il enclencha l'interrupteur situé près de la porte, allumant le néon du plafond. Dans le fond, était entreposé un congélateur qui attira immédiatement son attention. Ca ne serait pas la première fois qu'un cadavre serait caché dans ce type d'appareil. Une traînée de sang séché en maculait le couvercle. On y distinguait le dessin d'une main. Il en leva le couvercle muni d'un chiffon, afin de ne pas contaminer d'éventuels indices. Ceci fait, il ne pu que découvrir les parois rougies. Cela ne faisait que confirmer que la victime avait été conservée à l'intérieur, d'où le peu de décomposition.
Cho ressortit, refermant scrupuleusement la porte avec un cadenas, récupéré sur l'établi, afin de préserver les lieux intact. Le quartier n'était pas sûr et les vols fréquents. Il retourna dans la maison, mais n'y trouva personne.
Cho: "Patron! Van Pelt!"
Il entendit, en guise d'écho: "A la cave!"
Lors de sa fouille, Van Pelt avait mis la main sur quelque chose d'intéressant, appuyant la thèse du complice bien plus que celle de l'innocente victime. Il y avait là tout l'attirail de surveillance d'un professionnel. Des écrans de contrôle, transmettant des images du motel ainsi que du CBI. Une pîle de DVD jonchaient le sol crasseux de la pièce. Mais le plus angoissant était la tasse vide mais encore fumante, posée devant les écrans, comme pour les narguer.
Van Pelt: "Il était là, il y a peu de temps."
Lisbon pointa un des écran: "Il nous observait."
En effet, une caméra filmait le salon.
Cho: "Qu'est-ce qu'on fait patron? On a pas le choix, il faut prévenir Wainwright."
Lisbon: "C'est déjà fait."
Elle lui avait laissé un message, mentionnant ce qu'elle allait faire et l'endroit où elle se rendait. Voilà pourquoi, en moins d'une heure, les équipes de la police scientifique étaient à l'oeuvre, tandis que le véhicule du coroner emportait le cadavre.
Wainwright les accompagnait et rejoignit ses collaborateurs, avec qui il procéda à un briefing assez succin. Il était pressé d'en terminer pour aller à l'hôpital.
N'ayant pas la tête à gérer ce problème, il confia les reines à son "meilleur élément", selon ses propres mots. Pour lâcher prise aussi facilement, Wainwrignt devait être extrêmement bouleversé. Elle en était estomaquée, pour ne jamais l'avoir vu manifesté ces émotions ouvertement, auparavant.
Lisbon était flattée mais plus soulagée d'avoir le champ libre pour travailler comme elle l'entendait. Du moins, pour l'instant, car fatalement, elle devrait rendre des comptes. Des montagnes de paperasses à remplir. Ce serait étrange, pour une fois, de devoir accomplir cette tâche rébarbative, sans qu'elle soit causée par une quelconque bourde de Patrick Jane. Elle croyait l'avoir oublié, mais il revint automatiquement dans ses pensées, et son inquiétude redoubla.
Comment allait-il? Et Rachel? Il fallait que Jane sache qu'il n'était pas seul, que même si ses amis n'étaient pas physiquement avec lui, ils le soutenaient et faisaient tout leur possible pour trouver et empêcher le psychopathe, responsable de tous ses maux, de sévir à nouveau.
Wainwright rebroussa chemin, il traversa la rue. La brunette l'interpella pour qu'il s'arrête et, arrivée à son niveau, elle lui remit un message pour Jane.
Wainwright: "Il sait déjà tout ça. Mais je lui dirais."
Il avait parlé sans la regarder, sans sourire. Il ne voulait pas qu'elle voit son émotion. Peine perdue. La jeune femme était observatrice. Elle avait été à bonne école avec Jane.
Lisbon: "Mr. Ca va aller?"
Wainwright: "Bien sûr. Pourquoi ça n'irais pas? C'est un dossier comme un autre."
Elle garda le silence un moment, le fixant droit dans les yeux. Il devina alors, qu'elle savait pour leur amitié. Mais ce n'était pas un secret d'état alors...
Lisbon: "Votre amie est une battante, elle s'accrochera, vous verrez."
Waibwright, les yeux brillants: "Merci Lisbon."
Il démarra et repartit. Là, Lisbon fut obligée d'admettre que si Rachel disparaissait, Jane ne serait pas le seul à en être affecté. Elle s'accorda un petit instant pour reprendre le dessus et se comporter, non pas en femme sensible mais en chef d'équipe, efficace et autoritaire. Elle mettrait la compassion de Térésa en sourdine pour laisser la place à l'agent Lisbon. Elle s'était fixé un but, attraper Red John, pour tous ceux à qui il avait fait du mal et par-dessus tout, pour Jane.
TBC...
Dernière édition par lilia le Mer 25 Avr 2012 - 1:54, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Rachel va donc s'en sortir, c'est une bonne chose ! Et puis Jane qui est super têtu, ça ne m'étonne pas du tout ^^
Je plains un peu Lisbon qui est mise de côté par Jane et d'un côté, je suis contente que ce soit elle qui prenne les rennes de l'enquête. J'espère sincèrement qu'elle va coincer RJ !
Hâte de lire la suite !
Je plains un peu Lisbon qui est mise de côté par Jane et d'un côté, je suis contente que ce soit elle qui prenne les rennes de l'enquête. J'espère sincèrement qu'elle va coincer RJ !
Hâte de lire la suite !
Re: Désillusions ^
Finalement tu ne tues pas Rachel, tu ramollis ou tu ne réserves encore des surprises
Effectivement Jane est une vrai tête de mule mais aussi un homme fidèle...
Bon c'est Lisbon qui était sur la scène de crime, j'avoue je n'avais pas pensé à elle...
Même reléguée au second plan pour Jane elle ne peut s'empêcher de penser à lui...
Qu'est ce que tu nous réserves pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Effectivement Jane est une vrai tête de mule mais aussi un homme fidèle...
Bon c'est Lisbon qui était sur la scène de crime, j'avoue je n'avais pas pensé à elle...
Même reléguée au second plan pour Jane elle ne peut s'empêcher de penser à lui...
Qu'est ce que tu nous réserves pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
Johel a écrit:Finalement tu ne tues pas Rachel, tu ramollis ou tu ne réserves encore des surprises
Effectivement Jane est une vrai tête de mule mais aussi un homme fidèle...
Bon c'est Lisbon qui était sur la scène de crime, j'avoue je n'avais pas pensé à elle...
Même reléguée au second plan pour Jane elle ne peut s'empêcher de penser à lui...
Qu'est ce que tu nous réserves pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
trop fatiguée pour laisser un vrai com, je plussois
mais sache que j'aime toujours autant ta fic, même s'il n'y a pas de Jisbon
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Désillusions ^
Merci Peanut, Johel et Sweety!!!
Pas de Lisbon dans ce chapitre mais elle va revenir dans le prochain, pas de soucis.
Entière ou en petit morceaux, je ne sais pas encore. Mais non je plaisante. Ou pas...
Chapitre 35
Après plusieurs heures encore, Rachel commença à sortir de son sommeil artificiel. Les drogues qu'elle avait reçu ne faisaient plus d'effet. Elle ouvrit les yeux, désorientée. Elle ne savait pas où elle se trouvait et sentit la panique monter en elle. Jusqu'à ce qu'elle sente un souffle chaud sur son bras. Son regard se posa avec soulagement, sur le blond. Soudain, ce qui s'était produit dans l'ascenseur, à l'ouverture des portes, lui revint en mémoire. La jeune femme le croyait mort, elle était persuadée qu'après s'être occupé d'elle, Red John avait achevé Patrick.
Mais il était bien là, sain et sauf, si ce n'était cette petite bosse derrière le crâne, recouvert d'un bandage.
Un sourire illumina le visage de Rachel, tandis qu'une goutte salée se frayait un chemin sur sa joue. Il était tellement séduisant en cet instant, apaisé, et sans être sur ses gardes comme toujours, lorsqu'il était conscient. Jane pensais que personne n'avait remarqué que son apparente décontraction n'était qu'une façade, mais elle, l'avait cerné tout de suite.
Elle ne voulait pas le déranger dans un de ses rares moment de détente, mais elle ne pu réfréner l'envie de glisser ses doigts dans ses boucles blondes. Il n'était pas chatouilleux, mais il sursauta au contact de cette main qui se perdait dans ses cheveux. Sa réaction brutale, causa le recul instantané de la jeune femme. Il rattrapa sa main qu'il embrassa.
Jane: "Bonjour."
Rachel bredouilla: "Patrick. Tu es là. J'ai eu peur qu'il t'ait..."
Une fois de plus, elle se mit à pleurer. Ca devenait un réflexe involontaire, duquel elle avait un peu honte.
Rachel: "Je suis désolée."
Jane: "Hey, tu n'as pas à cacher ce que tu ressent. C'est ta nature, tu as la faculté de l'extérioriser. C'est ce qui me plait chez toi. Tu n'essaies pas d'être quelqu'un d'autre."
Rachel: "Je voudrais pourtant, parfois. Ce serait plus facile si je m'endurcissais."
Jane: "Je comprend que tu ne veuilles pas craquer devant les autres. Je déteste ça moi aussi. Mais ici, il n'y a que moi. Tu peux te laisser aller."
Rachel: "Non, il faut que je me reprenne. Et, il n'y a pas de quoi être triste. On est vivant, pas vrai."
Il sourit, puis se leva pour se pencher sur elle et déposer un baiser sur ses lèvres. Mais elle tourna la tête, attisant l'incompréhension du mentaliste.
Rachel: "Tu dois arrêter de faire ça."
Jane: "Je ne te suis pas. De faire quoi?"
Rachel se redressa péniblement dans son lit: "M'embrasser. Comme si on était ensemble. Tu sais très bien que c'est faux, c'est du vent. Maintenant, c'est terminé. Alors arrête de jouer les amoureux transit. On sait que ça ne dépassera pas le stade de la mascarade."
Jane s'était rassi: "Je pensais qu'on l'avait dépassé depuis l'autre nuit."
Rachel intransigeante: "Non. Pas moi, en tout cas. Pour une raison précise."
Le blond fronçait les sourcils.
Rachel: "Tu n'as pas retiré ton alliance cette nuit-là. Ca veut dire que ce qu'on a fait ne représentait rien à tes yeux."
Jane tenta de se justifier: "Rachel, j'ai essayé de te dire quelque chose dans cet ascenseur, avant que..."
Rachel le coupa: "C'est ce qui était convenu. Il n'y a pas de malaise. D'ailleurs, j'ai repensé à tout ça, quand Luther m'a ramené au CBI. Je crois que je me suis trompée. Je ne ressent rien pour toi."
C'était comme si il venait de recevoir un coup en pleine poitrine. Il s'y attendait mais être rejeté avant d'avoir pu exprimer quoi que ce soit, était rude. Néanmoins, il camoufla sa déception derrière un sourire forcé.
Rachel qui commençait à fatiguer: "Je suppose que c'était ça que tu n'as pas eu le temps de me dire, hier, au CBI."
Il ne démentit pas, en allant dans son sens.
Jane: "Oui, c'était ça. Repose toi maintenant."
Rachel: "Tu ne t'en vas pas, hein."
Jane: "Je partirais pas d'ici sans toi."
Il l'embrassa sur le front, alors qu'elle fermait les yeux.
Elle ajouta: "Tu pourrais m'envoyer le Dr s'il te plait."
Jane: "Tu ne te sens pas bien?"
Rachel: "Il faut juste que je lui parle de quelque chose. Rien de grave, ne t'inquiète pas."
Jane: "D'accord, mais dors un peu avant. Je lui dis de passer."
Elle ne tarda pas à s'endormir profondément. Il voulu se risquer à lui avouer la vérité, mais à peine avait-il décidé cela, que quelqu'un entra, l'empêchant ainsi de se livrer.
Une autre question tourna dans sa tête, de quoi Rachel voulait s'entretenir avec son médecin? Il avait sa petite idée, étant donné qu'il dormait dans le même lit depuis environ deux mois, mais il n'en était pas sûr.
Il se tourna ensuite vers l'importun, chuchotant, pour ne pas réveiller la jeune femme.
Jane: "Sortons, vous voulez bien."
Les deux hommes se retrouvèrent dans le couloir, face à la baie vitrée qui donnait sur le lit de la patiente.
Wainwright: "Comment va-t-elle?"
Jane, accusateur: "Elle irait mieux si vous n'aviez pas été la chercher au motel, pour la ramener au CBI. Vous lui avez servit sur un plateau."
Wainwright: "Vous croyez que je ne le sais pas. C'est moi le responsable, sans moi, Rachel n'aurait pas eu à vivre cet enfer. Je n'ai pas besoin que vous me le rappeliez."
Le consultant se rendait compte qu'il était injuste avec le jeune homme. Il était aussi coupable, si ce n'est plus que lui. Il lui tapa sur l'épaule.
Jane: "Excusez-moi. Rachel va mieux, elle a besoin de repos."
Wainwright: "Non, c'est moi qui m'excuse. Bien, je voulais savoir comment elle allait. Je vais vous laisser."
Jane: "Vous ne restez pas. Je suis sûr qu'elle apprécierait de voir un visage familier."
Wainwright: "Elle n'a pas besoin de moi. Elle vous a vous. Le petit ami passe avant le vieil ami."
Jane: "Vous êtes bien amer dites-moi. Quelque chose me dit que vous auriez aimé être plus que son meilleur ami. Je me trompe?"
Wainwright secouant la tête: "Une séance de psychologie, il ne me manquait plus que ça."
Jane: "Je ne m'aventurerais pas sur ce terrain, c'est vous le diplômé en psychologie. Mais je crois qu'à l'époque où vous étiez étudiants, vous aviez le béguin pour Rachel. Et il n'a pas totalement disparu aujourd'hui."
Le brun ne se départait pas de son sourire crispé, comme une barrière pour que le mentaliste ne s'insinue dans son esprit.
Jane: "Vous ne voulez pas m'en parler. Tant pis."
Il fit mine de retourner dans la chambre.
Jane: "Je lui demanderais."
Wainwright: "Je n'ai jamais osé l'inviter à sortir. Elle n'a jamais su qu'elle me plaisait."
Jane revint sur ses pas: "Les femmes le savent toujours, elles le voient."
Wainwright: "Pas Rachel. Elle était la fille la plus populaire de l'université. Tout le monde voulait être son ami, et j'ai eu la chance d'en faire partie. Mais elle ne s'intéressait qu'au capitaine de l'équipe de foot, pas au petit intello qui jouait aux échecs."
Jane: "Les échecs. Je viens de gagner mon pari. Rigsby avait misé dix dollars que c'était le baggamon."
Wainwright: "Félicitation."
Jane: "Mais en ce qui concerne Rachel, on parle bien de la même personne? Parce que la femme que je connais ne me semble pas du genre à s'arrêter aux apparences."
Wainwright: "Elle a changé, voilà tout."
Jane: "Dans ce cas, vous devriez tenter votre chance."
Wainwright: "Vous êtes sérieux? Rachel est avec vous. De toutes façons, mon attirance n'était pas réciproque."
Jane: "Oh, je ne sais pas vraiment si ça aboutira à quelque chose."
Wainwright: "Je l'ai observé, au CBI, avec vous. Elle est amoureuse, ça ne fait aucun doute. Peu importe si elle vous a soutenu le contraire. C'était un mensonge."
Cela aurait été le meilleur moment pour révéler l'ensemble de leur plan, au jeune homme. Patrick s'était méfié, à l'arrivée de Luther Wainwright dans les fonctions de Madeleine Hightower. Il l'avait testé à maintes reprises, afin de découvrir ses failles et ses vilains petits secrets. Malgré ses tentatives, Jane n'avait rien trouvé de compromettant. Cet individu était blanc comme neige. Il n'avait pas un cadavre dans ses placards, il était presque trop parfait pour être honnête. Un parcours professionnel et une vie privée tragiquement droite, sans scandales.
Jane s'était rendu à l'évidence, Wainwright n'était pas une menace ou alors c'était un excellent comédien. Mais, il ne pouvait pas continuer à soupçonner tous ceux qu'il côtoyait, de voir des complices de Red John, à tous les coins de rue.
Bien que ce soit hasardeux, le blond fit le choix de lui accorder sa confiance. Il était ami avec Rachel, et son sort l'avait touché, alors il ne pouvait pas avoir un mauvais fond.
Jane: "Luther! Je peux vous appeler Luther?"
Wainwright: "On est pas au bureau. Vous pouvez."
Jane: "Rachel n'est pas réellement ma petite amie. Tout cela faisait partie d'un scénario pour débusquer Red John."
Wainwright tombait de haut: "Pourquoi avoir choisi Rachel pour ça? Qu'est-ce qu'elle a à voir là-dedans?"
Jane: "C'est compliqué. Elle a épousé la mauvaise personne."
Wainwright: "O'Laughlin, je sais pour lui et aussi pour son père. Ca n'explique pas pourquoi elle?"
Jane: "Rachel est la seule à pouvoir identifier formellement Red John."
Wainwright: "Vous êtes dingue? Elle a failli y rester. Ne jouez plus avec sa vie."
Jane: "Je n'avais pas d'autre moyen. Mais j'ai retenu la leçon."
Wainwright: "A partir de maintenant, tenez-vous à l'écart. Prenez soin de Rachel. Nous, on va suivre la piste que Lisbon a mis à jour."
Jane: "Quelle piste?"
Wainwright: "Laissez tomber, Jane! Je ne vous donnerais pas plus de détail. Ne vous en mêlez pas. Je vais vous placer sous protection avec Rachel. Mais pas dans votre motel. Bertram a un appartement près de l'hôtel de ville."
Jane: "Heu, il n'est pas au courant et j'aimerais autant qu'il continu à l'ignorer."
Wainwright: "Ca ne posera aucun problème, il ne va jamais dans cet appartement. Et si ça arrivait, vous trouverez bien un alibi."
Jane: "Ou alors je me cacherais dans l'armoire."
C'était visiblement impeccable, tout s'organisait idéalement, grâce au concours imprévu de Wainwright. Son soutient était des plus inespéré mais il se révélerait très utile.
Dans quelques jours, Jane et Rachel déménageraient pour s'établir dans le luxueux pied à terre du directeur du CBI, à l'insu de ce dernier. Bien sûr, il serait informé que sa fille s'y serait installé, mais en omettant de lui signaler qu'elle serait accompagné de quelqu'un. Si il apprenait que cet invité incongru ne serait autre que Patrick Jane, l'homme qu'il s'était évertué à tenter de renvoyer par tous les moyens, jusqu'à le faire condamner à la prison, il ne l'accepterait pas.
Il ne devrait pas y avoir d'inconvénients majeur, puisque Bertram ne viendrait pas dans ce logement. Théoriquement...
Une fois évoquée l'organisation de la sortie de l'hôpital, Wainwright transmit les encouragements de sa collègue, au consultant.
Wainwright s'apprêta à s'en aller: "J'espère que cette affaire sera vite réglée."
Jane: "Merci pour ce que vous faites. Je suis navré qu'on ai du vous mentir, mais..."
Wainwright: "Vous n'aviez pas confiance en moi. Vous vouliez protéger Rachel, c'est tout à votre honneur. Elle se réveille, allez la retrouver."
Le mentaliste lui serra la main, avant de s'avancer vers la porte de la chambre. Mais il se recula en apercevant le Dr qu'il laissa passer devant lui. Jane, intrigué, mais respectant l'intimité de la jeune femme, demeura dans le couloir. A travers la vitre il pouvait voir l'expression du visage de Rachel. Elle était rayonnante.
Le médecin ressortit, aussitôt remplacé par Jane. Il ne lui posa aucune question sur cet entretient. Il lui exposa la proposition du jeune agent et elle acquiéça, reconnaissant la sagesse de cette idée. L'appartement en question était gardé comme un bunker, donc à l'abris des intrusions.
Wainwright, quand à lui, avait rejoint l'équipe de Lisbon, désireux de faire progresser l'enquête et surtout d'éloigner définitivement la menace qui planait au-dessus de son amie. Même si il savait qu'il ne pourrait pas être avec elle, elle en restait sa meilleure amie et il se devait de l'aider comme elle l'avait fait, dans leur jeunesse pour lui. Sauf qu'à l'université, ce n'était pas une question de vie ou de mort.
TBC...
Pas de Lisbon dans ce chapitre mais elle va revenir dans le prochain, pas de soucis.
Entière ou en petit morceaux, je ne sais pas encore. Mais non je plaisante. Ou pas...
Chapitre 35
Après plusieurs heures encore, Rachel commença à sortir de son sommeil artificiel. Les drogues qu'elle avait reçu ne faisaient plus d'effet. Elle ouvrit les yeux, désorientée. Elle ne savait pas où elle se trouvait et sentit la panique monter en elle. Jusqu'à ce qu'elle sente un souffle chaud sur son bras. Son regard se posa avec soulagement, sur le blond. Soudain, ce qui s'était produit dans l'ascenseur, à l'ouverture des portes, lui revint en mémoire. La jeune femme le croyait mort, elle était persuadée qu'après s'être occupé d'elle, Red John avait achevé Patrick.
Mais il était bien là, sain et sauf, si ce n'était cette petite bosse derrière le crâne, recouvert d'un bandage.
Un sourire illumina le visage de Rachel, tandis qu'une goutte salée se frayait un chemin sur sa joue. Il était tellement séduisant en cet instant, apaisé, et sans être sur ses gardes comme toujours, lorsqu'il était conscient. Jane pensais que personne n'avait remarqué que son apparente décontraction n'était qu'une façade, mais elle, l'avait cerné tout de suite.
Elle ne voulait pas le déranger dans un de ses rares moment de détente, mais elle ne pu réfréner l'envie de glisser ses doigts dans ses boucles blondes. Il n'était pas chatouilleux, mais il sursauta au contact de cette main qui se perdait dans ses cheveux. Sa réaction brutale, causa le recul instantané de la jeune femme. Il rattrapa sa main qu'il embrassa.
Jane: "Bonjour."
Rachel bredouilla: "Patrick. Tu es là. J'ai eu peur qu'il t'ait..."
Une fois de plus, elle se mit à pleurer. Ca devenait un réflexe involontaire, duquel elle avait un peu honte.
Rachel: "Je suis désolée."
Jane: "Hey, tu n'as pas à cacher ce que tu ressent. C'est ta nature, tu as la faculté de l'extérioriser. C'est ce qui me plait chez toi. Tu n'essaies pas d'être quelqu'un d'autre."
Rachel: "Je voudrais pourtant, parfois. Ce serait plus facile si je m'endurcissais."
Jane: "Je comprend que tu ne veuilles pas craquer devant les autres. Je déteste ça moi aussi. Mais ici, il n'y a que moi. Tu peux te laisser aller."
Rachel: "Non, il faut que je me reprenne. Et, il n'y a pas de quoi être triste. On est vivant, pas vrai."
Il sourit, puis se leva pour se pencher sur elle et déposer un baiser sur ses lèvres. Mais elle tourna la tête, attisant l'incompréhension du mentaliste.
Rachel: "Tu dois arrêter de faire ça."
Jane: "Je ne te suis pas. De faire quoi?"
Rachel se redressa péniblement dans son lit: "M'embrasser. Comme si on était ensemble. Tu sais très bien que c'est faux, c'est du vent. Maintenant, c'est terminé. Alors arrête de jouer les amoureux transit. On sait que ça ne dépassera pas le stade de la mascarade."
Jane s'était rassi: "Je pensais qu'on l'avait dépassé depuis l'autre nuit."
Rachel intransigeante: "Non. Pas moi, en tout cas. Pour une raison précise."
Le blond fronçait les sourcils.
Rachel: "Tu n'as pas retiré ton alliance cette nuit-là. Ca veut dire que ce qu'on a fait ne représentait rien à tes yeux."
Jane tenta de se justifier: "Rachel, j'ai essayé de te dire quelque chose dans cet ascenseur, avant que..."
Rachel le coupa: "C'est ce qui était convenu. Il n'y a pas de malaise. D'ailleurs, j'ai repensé à tout ça, quand Luther m'a ramené au CBI. Je crois que je me suis trompée. Je ne ressent rien pour toi."
C'était comme si il venait de recevoir un coup en pleine poitrine. Il s'y attendait mais être rejeté avant d'avoir pu exprimer quoi que ce soit, était rude. Néanmoins, il camoufla sa déception derrière un sourire forcé.
Rachel qui commençait à fatiguer: "Je suppose que c'était ça que tu n'as pas eu le temps de me dire, hier, au CBI."
Il ne démentit pas, en allant dans son sens.
Jane: "Oui, c'était ça. Repose toi maintenant."
Rachel: "Tu ne t'en vas pas, hein."
Jane: "Je partirais pas d'ici sans toi."
Il l'embrassa sur le front, alors qu'elle fermait les yeux.
Elle ajouta: "Tu pourrais m'envoyer le Dr s'il te plait."
Jane: "Tu ne te sens pas bien?"
Rachel: "Il faut juste que je lui parle de quelque chose. Rien de grave, ne t'inquiète pas."
Jane: "D'accord, mais dors un peu avant. Je lui dis de passer."
Elle ne tarda pas à s'endormir profondément. Il voulu se risquer à lui avouer la vérité, mais à peine avait-il décidé cela, que quelqu'un entra, l'empêchant ainsi de se livrer.
Une autre question tourna dans sa tête, de quoi Rachel voulait s'entretenir avec son médecin? Il avait sa petite idée, étant donné qu'il dormait dans le même lit depuis environ deux mois, mais il n'en était pas sûr.
Il se tourna ensuite vers l'importun, chuchotant, pour ne pas réveiller la jeune femme.
Jane: "Sortons, vous voulez bien."
Les deux hommes se retrouvèrent dans le couloir, face à la baie vitrée qui donnait sur le lit de la patiente.
Wainwright: "Comment va-t-elle?"
Jane, accusateur: "Elle irait mieux si vous n'aviez pas été la chercher au motel, pour la ramener au CBI. Vous lui avez servit sur un plateau."
Wainwright: "Vous croyez que je ne le sais pas. C'est moi le responsable, sans moi, Rachel n'aurait pas eu à vivre cet enfer. Je n'ai pas besoin que vous me le rappeliez."
Le consultant se rendait compte qu'il était injuste avec le jeune homme. Il était aussi coupable, si ce n'est plus que lui. Il lui tapa sur l'épaule.
Jane: "Excusez-moi. Rachel va mieux, elle a besoin de repos."
Wainwright: "Non, c'est moi qui m'excuse. Bien, je voulais savoir comment elle allait. Je vais vous laisser."
Jane: "Vous ne restez pas. Je suis sûr qu'elle apprécierait de voir un visage familier."
Wainwright: "Elle n'a pas besoin de moi. Elle vous a vous. Le petit ami passe avant le vieil ami."
Jane: "Vous êtes bien amer dites-moi. Quelque chose me dit que vous auriez aimé être plus que son meilleur ami. Je me trompe?"
Wainwright secouant la tête: "Une séance de psychologie, il ne me manquait plus que ça."
Jane: "Je ne m'aventurerais pas sur ce terrain, c'est vous le diplômé en psychologie. Mais je crois qu'à l'époque où vous étiez étudiants, vous aviez le béguin pour Rachel. Et il n'a pas totalement disparu aujourd'hui."
Le brun ne se départait pas de son sourire crispé, comme une barrière pour que le mentaliste ne s'insinue dans son esprit.
Jane: "Vous ne voulez pas m'en parler. Tant pis."
Il fit mine de retourner dans la chambre.
Jane: "Je lui demanderais."
Wainwright: "Je n'ai jamais osé l'inviter à sortir. Elle n'a jamais su qu'elle me plaisait."
Jane revint sur ses pas: "Les femmes le savent toujours, elles le voient."
Wainwright: "Pas Rachel. Elle était la fille la plus populaire de l'université. Tout le monde voulait être son ami, et j'ai eu la chance d'en faire partie. Mais elle ne s'intéressait qu'au capitaine de l'équipe de foot, pas au petit intello qui jouait aux échecs."
Jane: "Les échecs. Je viens de gagner mon pari. Rigsby avait misé dix dollars que c'était le baggamon."
Wainwright: "Félicitation."
Jane: "Mais en ce qui concerne Rachel, on parle bien de la même personne? Parce que la femme que je connais ne me semble pas du genre à s'arrêter aux apparences."
Wainwright: "Elle a changé, voilà tout."
Jane: "Dans ce cas, vous devriez tenter votre chance."
Wainwright: "Vous êtes sérieux? Rachel est avec vous. De toutes façons, mon attirance n'était pas réciproque."
Jane: "Oh, je ne sais pas vraiment si ça aboutira à quelque chose."
Wainwright: "Je l'ai observé, au CBI, avec vous. Elle est amoureuse, ça ne fait aucun doute. Peu importe si elle vous a soutenu le contraire. C'était un mensonge."
Cela aurait été le meilleur moment pour révéler l'ensemble de leur plan, au jeune homme. Patrick s'était méfié, à l'arrivée de Luther Wainwright dans les fonctions de Madeleine Hightower. Il l'avait testé à maintes reprises, afin de découvrir ses failles et ses vilains petits secrets. Malgré ses tentatives, Jane n'avait rien trouvé de compromettant. Cet individu était blanc comme neige. Il n'avait pas un cadavre dans ses placards, il était presque trop parfait pour être honnête. Un parcours professionnel et une vie privée tragiquement droite, sans scandales.
Jane s'était rendu à l'évidence, Wainwright n'était pas une menace ou alors c'était un excellent comédien. Mais, il ne pouvait pas continuer à soupçonner tous ceux qu'il côtoyait, de voir des complices de Red John, à tous les coins de rue.
Bien que ce soit hasardeux, le blond fit le choix de lui accorder sa confiance. Il était ami avec Rachel, et son sort l'avait touché, alors il ne pouvait pas avoir un mauvais fond.
Jane: "Luther! Je peux vous appeler Luther?"
Wainwright: "On est pas au bureau. Vous pouvez."
Jane: "Rachel n'est pas réellement ma petite amie. Tout cela faisait partie d'un scénario pour débusquer Red John."
Wainwright tombait de haut: "Pourquoi avoir choisi Rachel pour ça? Qu'est-ce qu'elle a à voir là-dedans?"
Jane: "C'est compliqué. Elle a épousé la mauvaise personne."
Wainwright: "O'Laughlin, je sais pour lui et aussi pour son père. Ca n'explique pas pourquoi elle?"
Jane: "Rachel est la seule à pouvoir identifier formellement Red John."
Wainwright: "Vous êtes dingue? Elle a failli y rester. Ne jouez plus avec sa vie."
Jane: "Je n'avais pas d'autre moyen. Mais j'ai retenu la leçon."
Wainwright: "A partir de maintenant, tenez-vous à l'écart. Prenez soin de Rachel. Nous, on va suivre la piste que Lisbon a mis à jour."
Jane: "Quelle piste?"
Wainwright: "Laissez tomber, Jane! Je ne vous donnerais pas plus de détail. Ne vous en mêlez pas. Je vais vous placer sous protection avec Rachel. Mais pas dans votre motel. Bertram a un appartement près de l'hôtel de ville."
Jane: "Heu, il n'est pas au courant et j'aimerais autant qu'il continu à l'ignorer."
Wainwright: "Ca ne posera aucun problème, il ne va jamais dans cet appartement. Et si ça arrivait, vous trouverez bien un alibi."
Jane: "Ou alors je me cacherais dans l'armoire."
C'était visiblement impeccable, tout s'organisait idéalement, grâce au concours imprévu de Wainwright. Son soutient était des plus inespéré mais il se révélerait très utile.
Dans quelques jours, Jane et Rachel déménageraient pour s'établir dans le luxueux pied à terre du directeur du CBI, à l'insu de ce dernier. Bien sûr, il serait informé que sa fille s'y serait installé, mais en omettant de lui signaler qu'elle serait accompagné de quelqu'un. Si il apprenait que cet invité incongru ne serait autre que Patrick Jane, l'homme qu'il s'était évertué à tenter de renvoyer par tous les moyens, jusqu'à le faire condamner à la prison, il ne l'accepterait pas.
Il ne devrait pas y avoir d'inconvénients majeur, puisque Bertram ne viendrait pas dans ce logement. Théoriquement...
Une fois évoquée l'organisation de la sortie de l'hôpital, Wainwright transmit les encouragements de sa collègue, au consultant.
Wainwright s'apprêta à s'en aller: "J'espère que cette affaire sera vite réglée."
Jane: "Merci pour ce que vous faites. Je suis navré qu'on ai du vous mentir, mais..."
Wainwright: "Vous n'aviez pas confiance en moi. Vous vouliez protéger Rachel, c'est tout à votre honneur. Elle se réveille, allez la retrouver."
Le mentaliste lui serra la main, avant de s'avancer vers la porte de la chambre. Mais il se recula en apercevant le Dr qu'il laissa passer devant lui. Jane, intrigué, mais respectant l'intimité de la jeune femme, demeura dans le couloir. A travers la vitre il pouvait voir l'expression du visage de Rachel. Elle était rayonnante.
Le médecin ressortit, aussitôt remplacé par Jane. Il ne lui posa aucune question sur cet entretient. Il lui exposa la proposition du jeune agent et elle acquiéça, reconnaissant la sagesse de cette idée. L'appartement en question était gardé comme un bunker, donc à l'abris des intrusions.
Wainwright, quand à lui, avait rejoint l'équipe de Lisbon, désireux de faire progresser l'enquête et surtout d'éloigner définitivement la menace qui planait au-dessus de son amie. Même si il savait qu'il ne pourrait pas être avec elle, elle en restait sa meilleure amie et il se devait de l'aider comme elle l'avait fait, dans leur jeunesse pour lui. Sauf qu'à l'université, ce n'était pas une question de vie ou de mort.
TBC...
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
ne me dis pas qu'elle est enceinte de Jane
ce "Je t'aime...moi non plus" est
Quand à Wainwright, finalement il semble plutôt sympa...mais avec toi il faut se méfier des apparences
Je suppose que n'est pas loin...
ce "Je t'aime...moi non plus" est
Quand à Wainwright, finalement il semble plutôt sympa...mais avec toi il faut se méfier des apparences
Je suppose que n'est pas loin...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
Johel a écrit: ne me dis pas qu'elle est enceinte de Jane
ce "Je t'aime...moi non plus" est
Quand à Wainwright, finalement il semble plutôt sympa...mais avec toi il faut se méfier des apparences
Je suppose que n'est pas loin...
Je plussois =)
Re: Désillusions ^
Peanut BZH a écrit:Johel a écrit: ne me dis pas qu'elle est enceinte de Jane
ce "Je t'aime...moi non plus" est
Quand à Wainwright, finalement il semble plutôt sympa...mais avec toi il faut se méfier des apparences
Je suppose que n'est pas loin...
Je plussois =)
désolée mais je ne peux que plussoyer, ça fait beaucoup de chamboulement et je m'y perds un peu
il faudrait qu'ils se décident tout de même ces deux là
mais j'attends tout de même la suite :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Désillusions ^
Je posterais la suite demain ou mercredi. Comme mon p'tit frère repart mercredi matin, j'essaie d'en profiter, parce qu'il ne reviendra que dans trois mois.
Concernant le chapitre précédent, ne vous inquiétez pas, les apparences sont trompeuses...
Merci de votre fidélité les filles, ça me fais plaisir.
Concernant le chapitre précédent, ne vous inquiétez pas, les apparences sont trompeuses...
Merci de votre fidélité les filles, ça me fais plaisir.
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Voilà le chapitre suivant, comme prévu.
Chapitre 36
Le fait que Rachel n'objecte pas à la décision du mentaliste de venir partager l'appartement de son père, le plongea dans l'expectative. Quelques instants plus tôt, elle mettait un terme à leur relation et voilà qu'elle acceptait de vivre à ces côtés pendant une durée indéterminée. Il était perdu. Elle, par contre, avait l'air de trouver ça normal. Elle avait posé sa main sur celle du blond, croisant leurs doigts.
Jane: "Qu'est-ce qui t'arrive?"
Rachel, le plus naturellement du monde: "J'ai envie de te sentir près de moi. Ce n'est pas un crime tout de même."
Jane libéra sa main: "Attend. Je voudrais comprendre. Tu as explicitement rompu avec moi, il n'y a pas dix minutes. A quoi tu joues?"
Elle ne saisissait pas du tout ce à quoi il faisait allusion. Ces yeux indiquaient qu'elle était entièrement sincère.
Rachel: "Mais je... Je n'ai pas rompu... Qu'est-ce que tu racontes? Jamais je n'aurais fait ça. C'est une blague?"
Son essoufflement lorsqu'elle s'exprimait, la sueur qui perlait sur son front ainsi que l'affolement sur son visage, prouvaient qu'elle ne lui mentait pas. Elle n'avait aucun souvenir de leur précédente discussion.
Rachel, paniquée: "Je te jure Patrick, je ne sais pas ce que j'ai bien pu te dire. En aucun cas je ne veux me débarrasser de toi. Tu me crois j'espère."
Il se leva, pour aller consulter le dossier médical, accroché au bout du lit. Il le referma en souriant et reprit sa place.
Jane: "C'est une confusion temporaire du aux sédatifs. Tu as eu un moment d'absence. Ce qui me dérange là-dedans c'est qu'on dit souvent la vérité dans un état second."
Rachel: "Patrick, j'ai toute ma tête maintenant, et je ne t'aurais pas jeté comme ça. Ce sont les médicaments qui parlaient, pas moi. Tu as pris une place trop importante dans ma vie, pour t'en exclure."
Jane, pleinement tranquillisé, vint à sa rencontre, effleurant ses lèvres. La jeune femme soupira de contentement, tout en se crispant légèrement. Ils étaient devenus trop proches pour qu'elle continue à se taire. Elle était entrain de tomber amoureuse et ne voulait plus lui mentir, plus jamais.
Rachel: "Je dois te faire part de quelque chose, Patrick. Mais je ne sais pas. J'ai un peu peur de ta réaction."
Jane: "Tu crois que je n'ai rien remarqué. Je sais reconnaître une femme enceinte."
Rachel: "Comment tu as su?"
Jane: "Il y a des signes qui ne trompent pas. Ton goût pour les plats très épicés par exemple. Ta fatigue et ton ventre qui s'arrondit. Ce dernier point n'est pas flagrant. Tu dois en être à deux mois, deux mois et demi."
Subjuguée par cette analyse absolument exacte, elle en resta muette avant de pouvoir répliquer enfin.
Rachel: "Personne ne le sait, sauf mon médecin. Je ne l'ai même pas annoncé à mon père. Qu'est-ce qui t'a mis la puce à l'oreille, en dehors de tes observations?"
Jane: "J'ai vécu la grossesse d'Angela."
Sa voix tremblante ne lui permit pas de poursuivre. Alors, la jeune femme se mit en position assise, avant de se redresser sur ses genoux, malgré la douleur lancinante qui s'était rappelée à elle. Mais ce n'avait pas d'importance. Ce qu'elle voulait, c'était serrer cet homme contre elle. Il était réticent, ne voulant pas lui renvoyer l'image d'un être brisé comme celle que Lisbon avait de lui.
Jane: "Non, je ne veux pas que tu aies pitié de moi. Je ne suis plus un gosse qu'il faut consoler."
Il paraissait contrarié par le geste innocent de la jeune femme, qui ne le lâcha pas pour autant.
Rachel: "Ce n'est pas toi, c'est moi qui ai besoin d'être consolée."
Jane se faisant plus tendre dans son étreinte: "Excuse-moi. Je suis un parfait crétin parfois."
Rachel se décolla de lui pour s'allonger, ses yeux toujours plongés dans ceux interrogateurs du mentaliste. Elle savait que la question de la paternité de son futur enfant serait soulevée.
Jane: "Je dois te demander, qui est le père du bébé? Ca n'est pas O'Laughlin, ta grossesse serait plus avancée."
La jeune femme était très gênée d'aborder ce sujet, sachant qu'il ne comprendrait peut-être pas ce qui l'avait poussée à faire ce choix, plutôt qu'un autre. Mais elle ne le regrettait pas, elle l'avait désiré et s'était donné les moyens de réaliser son rêve.
Craig étant partit, elle n'avait pas renoncé à donner la vie un jour, et ce, même si elle devait l'assumer seule.
Jane la sortit de ses pensées: "Rachel? C'était Rick Sullivan? Les dates coïncideraient."
Rachel: " Non! Je ne suis pas encore totalement folle! Je voulais un bébé c'est vrai, j'étais prête à tout pour ça. Mais pas avec un dégénéré comme lui."
Jane: "Donc, ce n'est pas un accident. Tu as planifié cette grossesse. Quel est le nom de l'heureux élu."
Rachel: "Promet-moi de ne pas me juger quand je te l'aurais dit."
Jane: "Je suis mal placé pour juger qui que ce soit."
Rachel: "Cet enfant a été conçu dans une clinique. Donc son père n'est qu'une vague description dans un catalogue de candidats potentiels."
Jane, levant les sourcils de surprise: "J'avoue que j'ai du mal à croire que tu aies opté pour cette solution. Tu aurais pu rencontrer quelqu'un très facilement."
Rachel: "J'avais plus de trente ans, mon mari m'avais quitté pour une autre. Je n'avais pas la tête à écumer les bars à la recherche de l'homme idéal."
Il n'arrivait pas à assimiler l'idée qu'elle était disposée à élever son enfant en célibataire. Pour lui, c'était inconcevable qu'elle envisage de le faire. Mais il admettait que c'était courageux de sa part.
Rachel termina timidement: "Et je ne te connaissais pas encore."
Il n'avait pas entendu cette dernière précision. Elle étudia attentivement l'expression de son visage. Il était difficile de savoir ce qu'il pensait, ses traits restant invariablement lisses.
Rachel: "Je le savais. Tu me trouve égoïste de priver mon bébé d'un père."
Jane: "Pas du tout. Mais, ça manque cruellement de romantisme, choisir un homme d'après une photo et un dossier médical. Rien ne vaut un repas au chandelle, une ballade au clair de lune..."
Il avait repris son caractère facétieux, levant un sourcil en souriant.
Rachel: "C'est ça rigole. Tu n'es pas trop choqué alors?"
Jane: "Choqué, non. Je déplore juste de t'avoir rencontré trop tard. Ca aurait pu être moi."
La jeune femme bloqua sur ces derniers mots. Il ne semblait pas plaisanter. Mais avec lui, il ne fallait pas se fier à ce qu'on voyait.
Rachel lança spontanément: "Ca le peut encore. Si tu le veux."
Jane: "Tu es sérieuse? Tu me proposes d'être le père de ce bébé?"
Rachel: "Oui."
Jane était ému par la proposition inattendue de la future mère. Bien sûr, inconsciemment il avait envie d'y répondre favorablement. Il éprouvait un réel attachement pour Rachel et plus encore, maintenant qu'elle lui avait avoué la réciprocité de ce sentiment. Il en serait de même pour ce petit être qui grandissait en elle, malgré l'absence de filiation entre eux. Mais les liens du sangs étaient-ils indispensables pour générer de l'amour entre un père et son fils?
L'expérience de Patrick avec Alex Jane prouvait le contraire. La perspective de reprendre la place d'un père ne lui déplaisait pas. A vrai dire, il y pensait à chaque fois qu'un enfant était au centre d'une affaire. Il se remémorait le bonheur que représentait la présence de sa fille dans son existence. Combien elle égayait leur vie à lui et sa femme. Malheureusement, il n'avait pas eu l'opportunité de la voir grandir, s'épanouir, de l'accompagner dans chaque étapes de la vie.
Il se tourna vers la porte, ravalant son chagrin trop difficile à contenir.
Rachel se redressa sur son oreiller: "Je t'en demande beaucoup. Je ne veux pas t'y forcer. Je n'ai pas le droit, je suis désolée."
Jane, faisant volte face: "Ne le sois pas. Je ne refuse pas, mais il faut que j'y réfléchisse."
Rachel: "Je ne te met pas la pression. Prend le temps d'y penser et même si tu ne te sens pas la force d'assurer ce rôle, ça ne changera pas mes sentiments pour toi."
Il l'aida à se remettre dans son lit, dans une position adaptée, afin de museler la douleur de sa cicatrice, encore sensible. Elle avait préféré arrêter sa prise de calmants, dans son état. C'était sans danger pour le bébé, mais elle ne voulait prendre aucun risque.
Dès le lendemain matin, le couple serait autorisé à quitter l'hôpital pour l'appartement de Bertram. D'ici là, le mentaliste aurait tout le loisir de prendre une décision. Ce bébé avait eu le mérite de prendre le pas sur Red John dans les priorités de Jane.
Red John. Ce nom avait été prononcé toute la journée, au sein de l'équipe de Lisbon. Ils ne travaillaient plus que sur cette affaire, exclusivement. Tous les autres dossiers avaient été dispatchés aux différents agents du CBI, sur ordre de Wainwright.
Cela constituait une entorse au règlement, il était directement touché par cette affaire, pour être ami avec la victime principale. Il aurait logiquement du se révoquer et la confier à un autre service ou au FBI, mais il tenait à garder un oeil sur la progression de l'enquête.
Toutefois, Wainwright n'avait pas dérogé à sa parole, en ne s'immisçant pas dans le travail de ses agents, afin de ne pas être néfaste à leur bon fonctionnement. Reconnaissante de la confiance qu'il lui témoignait, Lisbon lui rendait compte des avancées, minimes pour l'instant.
Cho et Van Pelt avaient visionné les enregistrements trouvés chez Mc Keyna. La rouquine avait, par respect pour le consultant, retiré celui dont le contenu était trop intime, celui de leur "vrai" nuit ensemble. Son collègue lui avait donné son accord, estimant lui-aussi, que cela ne regardait personne et n'apporterait rien à l'enquête.
En fait, Van Pelt voulait éviter que sa chef ne tombe dessus. Elle avait raison de croire que ces images lui feraient du mal. Au vu de la réaction de Lisbon quand Jane avait suggéré avoir eu des relations avec cette femme, elle n'aurait pas pu rester stoïque face à la scène. Imaginer que quelque chose de ce genre se soit passé entre eux était une chose mais le voir en était une autre.
D'autant plus qu'au fond d'elle, Lisbon s'était dit qu'ils n'avaient fait que flirter. Jane n'avait pas explicitement affirmé avoir couché avec Rachel. C'était plus simple pour la brunette de nier l'évidence.
Jane était plus qu'un simple ami, un frère à qui elle ne permettrait pas qu'on s'attaque, que ce soit Red John ou une autre personne. La possibilité que Rachel le fasse souffrir, même sans le vouloir, lui était insupportable. Térésa savait que même le bonheur qu'il pensait avoir enfin trouvé, pourrait se révéler une source de souffrance si il venait à la perdre. Chose qui avait bien faillit se produire.
Cette fois, il était clair que pour le bien de chacun, Rachel devait impérativement intégrer le programme de protection des témoins. Ce n'était que son opinion.
Wainwright, lui, n'était pas de son avis et il le lui fit comprendre par un "non" ferme et concis. Lisbon eut beau argumenter, avançant le fait que ce serait plus sûr pour elle de s'éloigner jusqu'à ce que Red John soit derrière les barreaux, rien n'eut d'effet.
Wainwright: "Dans ce cas, envoyez Jane avec elle, parce que lui aussi, a vu son agresseur. Et même si il ne s'en souvient pas, Red John lui, est susceptible de le croire."
La perspective de ne plus revoir son consultant eut vite fait de la convaincre.
Lisbon: "Très bien. Vous avez raison."
Wainwright: "Heureux que vous vous rangiez à mon avis. De plus, en restant en résidence surveillée, à Sacramento, Bertram ne mettra pas son grain de sel. Tandis que si on expédie sa fille à l'autre bout du pays, ce sera difficile de trouver une explication plausible à lui fournir."
Lisbon: "C'est extrêmement censé, en effet."
Wainwright: "Merci. Ne vous découragez pas Lisbon, on va le trouver. Il ne pourra pas se cacher indéfiniment."
Elle retourna auprès de l'équipe. Mais ils avaient fait une pause et elle entra dans la pièce où ils avaient regardé les vidéos du motel. En passant près de la chaise sur laquelle était posé la veste de la rousse, elle la trébucha et un DVD tomba de la poche. Elle le ramassa. Qu'est-ce qu'il faisait dans la veste de Van Pelt, au lieu d'être sur la table avec les autres? Elle lu l'inscription au dos: "Minuit/ 6 heures".
Tous les disques possédaient cette indication, une plage horaire. Lisbon ne mit pas longtemps à comprendre ce qu'il y avait de gravé sur celui-là et la raison qui avait poussé sa collègue à le dissimuler. Elle lui en était reconnaissante, mais il fallait qu'elle en ait le coeur le net. Elle ferma la porte et inséra le DVD dans le lecteur.
Lisbon ne pu articuler que: "Il l'a fait. Il l'a vraiment fait. Jane, pourquoi vous n'avez pas menti cette fois encore."
TBC...
Chapitre 36
Le fait que Rachel n'objecte pas à la décision du mentaliste de venir partager l'appartement de son père, le plongea dans l'expectative. Quelques instants plus tôt, elle mettait un terme à leur relation et voilà qu'elle acceptait de vivre à ces côtés pendant une durée indéterminée. Il était perdu. Elle, par contre, avait l'air de trouver ça normal. Elle avait posé sa main sur celle du blond, croisant leurs doigts.
Jane: "Qu'est-ce qui t'arrive?"
Rachel, le plus naturellement du monde: "J'ai envie de te sentir près de moi. Ce n'est pas un crime tout de même."
Jane libéra sa main: "Attend. Je voudrais comprendre. Tu as explicitement rompu avec moi, il n'y a pas dix minutes. A quoi tu joues?"
Elle ne saisissait pas du tout ce à quoi il faisait allusion. Ces yeux indiquaient qu'elle était entièrement sincère.
Rachel: "Mais je... Je n'ai pas rompu... Qu'est-ce que tu racontes? Jamais je n'aurais fait ça. C'est une blague?"
Son essoufflement lorsqu'elle s'exprimait, la sueur qui perlait sur son front ainsi que l'affolement sur son visage, prouvaient qu'elle ne lui mentait pas. Elle n'avait aucun souvenir de leur précédente discussion.
Rachel, paniquée: "Je te jure Patrick, je ne sais pas ce que j'ai bien pu te dire. En aucun cas je ne veux me débarrasser de toi. Tu me crois j'espère."
Il se leva, pour aller consulter le dossier médical, accroché au bout du lit. Il le referma en souriant et reprit sa place.
Jane: "C'est une confusion temporaire du aux sédatifs. Tu as eu un moment d'absence. Ce qui me dérange là-dedans c'est qu'on dit souvent la vérité dans un état second."
Rachel: "Patrick, j'ai toute ma tête maintenant, et je ne t'aurais pas jeté comme ça. Ce sont les médicaments qui parlaient, pas moi. Tu as pris une place trop importante dans ma vie, pour t'en exclure."
Jane, pleinement tranquillisé, vint à sa rencontre, effleurant ses lèvres. La jeune femme soupira de contentement, tout en se crispant légèrement. Ils étaient devenus trop proches pour qu'elle continue à se taire. Elle était entrain de tomber amoureuse et ne voulait plus lui mentir, plus jamais.
Rachel: "Je dois te faire part de quelque chose, Patrick. Mais je ne sais pas. J'ai un peu peur de ta réaction."
Jane: "Tu crois que je n'ai rien remarqué. Je sais reconnaître une femme enceinte."
Rachel: "Comment tu as su?"
Jane: "Il y a des signes qui ne trompent pas. Ton goût pour les plats très épicés par exemple. Ta fatigue et ton ventre qui s'arrondit. Ce dernier point n'est pas flagrant. Tu dois en être à deux mois, deux mois et demi."
Subjuguée par cette analyse absolument exacte, elle en resta muette avant de pouvoir répliquer enfin.
Rachel: "Personne ne le sait, sauf mon médecin. Je ne l'ai même pas annoncé à mon père. Qu'est-ce qui t'a mis la puce à l'oreille, en dehors de tes observations?"
Jane: "J'ai vécu la grossesse d'Angela."
Sa voix tremblante ne lui permit pas de poursuivre. Alors, la jeune femme se mit en position assise, avant de se redresser sur ses genoux, malgré la douleur lancinante qui s'était rappelée à elle. Mais ce n'avait pas d'importance. Ce qu'elle voulait, c'était serrer cet homme contre elle. Il était réticent, ne voulant pas lui renvoyer l'image d'un être brisé comme celle que Lisbon avait de lui.
Jane: "Non, je ne veux pas que tu aies pitié de moi. Je ne suis plus un gosse qu'il faut consoler."
Il paraissait contrarié par le geste innocent de la jeune femme, qui ne le lâcha pas pour autant.
Rachel: "Ce n'est pas toi, c'est moi qui ai besoin d'être consolée."
Jane se faisant plus tendre dans son étreinte: "Excuse-moi. Je suis un parfait crétin parfois."
Rachel se décolla de lui pour s'allonger, ses yeux toujours plongés dans ceux interrogateurs du mentaliste. Elle savait que la question de la paternité de son futur enfant serait soulevée.
Jane: "Je dois te demander, qui est le père du bébé? Ca n'est pas O'Laughlin, ta grossesse serait plus avancée."
La jeune femme était très gênée d'aborder ce sujet, sachant qu'il ne comprendrait peut-être pas ce qui l'avait poussée à faire ce choix, plutôt qu'un autre. Mais elle ne le regrettait pas, elle l'avait désiré et s'était donné les moyens de réaliser son rêve.
Craig étant partit, elle n'avait pas renoncé à donner la vie un jour, et ce, même si elle devait l'assumer seule.
Jane la sortit de ses pensées: "Rachel? C'était Rick Sullivan? Les dates coïncideraient."
Rachel: " Non! Je ne suis pas encore totalement folle! Je voulais un bébé c'est vrai, j'étais prête à tout pour ça. Mais pas avec un dégénéré comme lui."
Jane: "Donc, ce n'est pas un accident. Tu as planifié cette grossesse. Quel est le nom de l'heureux élu."
Rachel: "Promet-moi de ne pas me juger quand je te l'aurais dit."
Jane: "Je suis mal placé pour juger qui que ce soit."
Rachel: "Cet enfant a été conçu dans une clinique. Donc son père n'est qu'une vague description dans un catalogue de candidats potentiels."
Jane, levant les sourcils de surprise: "J'avoue que j'ai du mal à croire que tu aies opté pour cette solution. Tu aurais pu rencontrer quelqu'un très facilement."
Rachel: "J'avais plus de trente ans, mon mari m'avais quitté pour une autre. Je n'avais pas la tête à écumer les bars à la recherche de l'homme idéal."
Il n'arrivait pas à assimiler l'idée qu'elle était disposée à élever son enfant en célibataire. Pour lui, c'était inconcevable qu'elle envisage de le faire. Mais il admettait que c'était courageux de sa part.
Rachel termina timidement: "Et je ne te connaissais pas encore."
Il n'avait pas entendu cette dernière précision. Elle étudia attentivement l'expression de son visage. Il était difficile de savoir ce qu'il pensait, ses traits restant invariablement lisses.
Rachel: "Je le savais. Tu me trouve égoïste de priver mon bébé d'un père."
Jane: "Pas du tout. Mais, ça manque cruellement de romantisme, choisir un homme d'après une photo et un dossier médical. Rien ne vaut un repas au chandelle, une ballade au clair de lune..."
Il avait repris son caractère facétieux, levant un sourcil en souriant.
Rachel: "C'est ça rigole. Tu n'es pas trop choqué alors?"
Jane: "Choqué, non. Je déplore juste de t'avoir rencontré trop tard. Ca aurait pu être moi."
La jeune femme bloqua sur ces derniers mots. Il ne semblait pas plaisanter. Mais avec lui, il ne fallait pas se fier à ce qu'on voyait.
Rachel lança spontanément: "Ca le peut encore. Si tu le veux."
Jane: "Tu es sérieuse? Tu me proposes d'être le père de ce bébé?"
Rachel: "Oui."
Jane était ému par la proposition inattendue de la future mère. Bien sûr, inconsciemment il avait envie d'y répondre favorablement. Il éprouvait un réel attachement pour Rachel et plus encore, maintenant qu'elle lui avait avoué la réciprocité de ce sentiment. Il en serait de même pour ce petit être qui grandissait en elle, malgré l'absence de filiation entre eux. Mais les liens du sangs étaient-ils indispensables pour générer de l'amour entre un père et son fils?
L'expérience de Patrick avec Alex Jane prouvait le contraire. La perspective de reprendre la place d'un père ne lui déplaisait pas. A vrai dire, il y pensait à chaque fois qu'un enfant était au centre d'une affaire. Il se remémorait le bonheur que représentait la présence de sa fille dans son existence. Combien elle égayait leur vie à lui et sa femme. Malheureusement, il n'avait pas eu l'opportunité de la voir grandir, s'épanouir, de l'accompagner dans chaque étapes de la vie.
Il se tourna vers la porte, ravalant son chagrin trop difficile à contenir.
Rachel se redressa sur son oreiller: "Je t'en demande beaucoup. Je ne veux pas t'y forcer. Je n'ai pas le droit, je suis désolée."
Jane, faisant volte face: "Ne le sois pas. Je ne refuse pas, mais il faut que j'y réfléchisse."
Rachel: "Je ne te met pas la pression. Prend le temps d'y penser et même si tu ne te sens pas la force d'assurer ce rôle, ça ne changera pas mes sentiments pour toi."
Il l'aida à se remettre dans son lit, dans une position adaptée, afin de museler la douleur de sa cicatrice, encore sensible. Elle avait préféré arrêter sa prise de calmants, dans son état. C'était sans danger pour le bébé, mais elle ne voulait prendre aucun risque.
Dès le lendemain matin, le couple serait autorisé à quitter l'hôpital pour l'appartement de Bertram. D'ici là, le mentaliste aurait tout le loisir de prendre une décision. Ce bébé avait eu le mérite de prendre le pas sur Red John dans les priorités de Jane.
Red John. Ce nom avait été prononcé toute la journée, au sein de l'équipe de Lisbon. Ils ne travaillaient plus que sur cette affaire, exclusivement. Tous les autres dossiers avaient été dispatchés aux différents agents du CBI, sur ordre de Wainwright.
Cela constituait une entorse au règlement, il était directement touché par cette affaire, pour être ami avec la victime principale. Il aurait logiquement du se révoquer et la confier à un autre service ou au FBI, mais il tenait à garder un oeil sur la progression de l'enquête.
Toutefois, Wainwright n'avait pas dérogé à sa parole, en ne s'immisçant pas dans le travail de ses agents, afin de ne pas être néfaste à leur bon fonctionnement. Reconnaissante de la confiance qu'il lui témoignait, Lisbon lui rendait compte des avancées, minimes pour l'instant.
Cho et Van Pelt avaient visionné les enregistrements trouvés chez Mc Keyna. La rouquine avait, par respect pour le consultant, retiré celui dont le contenu était trop intime, celui de leur "vrai" nuit ensemble. Son collègue lui avait donné son accord, estimant lui-aussi, que cela ne regardait personne et n'apporterait rien à l'enquête.
En fait, Van Pelt voulait éviter que sa chef ne tombe dessus. Elle avait raison de croire que ces images lui feraient du mal. Au vu de la réaction de Lisbon quand Jane avait suggéré avoir eu des relations avec cette femme, elle n'aurait pas pu rester stoïque face à la scène. Imaginer que quelque chose de ce genre se soit passé entre eux était une chose mais le voir en était une autre.
D'autant plus qu'au fond d'elle, Lisbon s'était dit qu'ils n'avaient fait que flirter. Jane n'avait pas explicitement affirmé avoir couché avec Rachel. C'était plus simple pour la brunette de nier l'évidence.
Jane était plus qu'un simple ami, un frère à qui elle ne permettrait pas qu'on s'attaque, que ce soit Red John ou une autre personne. La possibilité que Rachel le fasse souffrir, même sans le vouloir, lui était insupportable. Térésa savait que même le bonheur qu'il pensait avoir enfin trouvé, pourrait se révéler une source de souffrance si il venait à la perdre. Chose qui avait bien faillit se produire.
Cette fois, il était clair que pour le bien de chacun, Rachel devait impérativement intégrer le programme de protection des témoins. Ce n'était que son opinion.
Wainwright, lui, n'était pas de son avis et il le lui fit comprendre par un "non" ferme et concis. Lisbon eut beau argumenter, avançant le fait que ce serait plus sûr pour elle de s'éloigner jusqu'à ce que Red John soit derrière les barreaux, rien n'eut d'effet.
Wainwright: "Dans ce cas, envoyez Jane avec elle, parce que lui aussi, a vu son agresseur. Et même si il ne s'en souvient pas, Red John lui, est susceptible de le croire."
La perspective de ne plus revoir son consultant eut vite fait de la convaincre.
Lisbon: "Très bien. Vous avez raison."
Wainwright: "Heureux que vous vous rangiez à mon avis. De plus, en restant en résidence surveillée, à Sacramento, Bertram ne mettra pas son grain de sel. Tandis que si on expédie sa fille à l'autre bout du pays, ce sera difficile de trouver une explication plausible à lui fournir."
Lisbon: "C'est extrêmement censé, en effet."
Wainwright: "Merci. Ne vous découragez pas Lisbon, on va le trouver. Il ne pourra pas se cacher indéfiniment."
Elle retourna auprès de l'équipe. Mais ils avaient fait une pause et elle entra dans la pièce où ils avaient regardé les vidéos du motel. En passant près de la chaise sur laquelle était posé la veste de la rousse, elle la trébucha et un DVD tomba de la poche. Elle le ramassa. Qu'est-ce qu'il faisait dans la veste de Van Pelt, au lieu d'être sur la table avec les autres? Elle lu l'inscription au dos: "Minuit/ 6 heures".
Tous les disques possédaient cette indication, une plage horaire. Lisbon ne mit pas longtemps à comprendre ce qu'il y avait de gravé sur celui-là et la raison qui avait poussé sa collègue à le dissimuler. Elle lui en était reconnaissante, mais il fallait qu'elle en ait le coeur le net. Elle ferma la porte et inséra le DVD dans le lecteur.
Lisbon ne pu articuler que: "Il l'a fait. Il l'a vraiment fait. Jane, pourquoi vous n'avez pas menti cette fois encore."
TBC...
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Bon, alors Rachel est bien enceinte mais pas de Jane. Par contre, il risque de quand même devenir le papa de ce bébé, c'est bien pour lui, s'il leveut vraiment.
Par contre ça va être encore plus difficile pour Lisbon.
T'es une vraie tueuse de Jisbon toi, c'est dingue, dans chaque fic tu nous fait des coups pareils.
Mais je vais continuer de lire malgré tout, peut-être qu'avec de la chance, un jour, on aura droit à du vrai Jisbon
Par contre ça va être encore plus difficile pour Lisbon.
T'es une vraie tueuse de Jisbon toi, c'est dingue, dans chaque fic tu nous fait des coups pareils.
Mais je vais continuer de lire malgré tout, peut-être qu'avec de la chance, un jour, on aura droit à du vrai Jisbon
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Désillusions ^
C'est encore pire que ce que je croyais...un bébé éprouvette
Finalement j'aurais presque préféré que Jane soit le père
Désolée mais là ça ne passe plus pour moi, pas avec Rachel, veuve depuis peu qui décide d'avoir un enfant "sur catalogue".
Du coup j'ai un peu de mal à suivre (ne le prends pas mal, mais ce genre de rebondissement je n'adhère pas du tout)...
Lisbon qui découvre les véritables relations entre Jane et Rachel...On savait que ça passerait mal...
J'ai presque peur de la suite
Finalement j'aurais presque préféré que Jane soit le père
Désolée mais là ça ne passe plus pour moi, pas avec Rachel, veuve depuis peu qui décide d'avoir un enfant "sur catalogue".
Du coup j'ai un peu de mal à suivre (ne le prends pas mal, mais ce genre de rebondissement je n'adhère pas du tout)...
Lisbon qui découvre les véritables relations entre Jane et Rachel...On savait que ça passerait mal...
J'ai presque peur de la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Page 5 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Page 5 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum