Désillusions ^
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Désillusions ^
Salut!! Voila le premier chapitre de ma nouvelle fic.
La fréquence des post dépendra de mon imagination plus ou moins productive.
Sans plus attendre, je vous laisse découvrir ce premier jet. Je vous préviens que ce passage est différent de ce que j'ai écris jusque là.
Bonne lecture, en espérant que ça vous plaira.
Sommaire:
Chapitre 1 Chapitre 11 Chapitre 21Chapitre 31Chapitre 41
Chapitre 2 Chapitre 12 Chapitre 22Chapitre 32Chapitre 42
Chapitre 3 Chapitre 13 Chapitre 23Chapitre 33
Chapitre 4 Chapitre 14Chapitre 24Chapitre 34
Chapitre 5 Chapitre 15Chapitre 25Chapitre 35
Chapitre 6 Chapitre 16Chapitre 26Chapitre 36
Chapitre 7 Chapitre 17Chapitre 27Chapitre 37
Chapitre 8 Chapitre 18Chapitre 28Chapitre 38
Chapitre 9 Chapitre 19Chapitre 29Chapitre 39
Chapitre 10 Chapitre 20Chapitre 30Chapitre 40
Chapitre 1
Lorsqu'ils s'étaient rencontré, tout s'était passé comme dans un rêve. Un de ceux dont on ne veut pas sortir, un de ceux qui illuminent votre journée, vous vissant un sourire radieux sur le visage.
Le coup de foudre, ni l'un ni l'autre n'y croyait, mais cela leur était tombé dessus, comme ça, sans prévenir. Lui, était le parfait gentleman, à l'écoute, prévenant, allant jusqu'à abandonner ses projets de carrière pour être avec elle. Mais peu lui importait.
A cette époque, la seule chose qui comptait était d'être ensemble.
Ils étaient jeunes, idéaliste et ambitieux. Disons qu'elle était idéaliste et peut-être un peu crédule, aveuglée par son amour pour ce jeune homme.
L'ambition était le créneau de ce dernier. Une ambition dévorante qui allait bientôt assombrir leur idylle, aboutissant à sa destruction définitive.
La jeune femme avait tout fait pour le retenir, ne voulant pour rien au monde, d'une séparation. Malgré ses agissements, l'éloignement qu'il avait provoqué entre eux, elle l'aimait toujours. Elle savait qu'elle avait tord, qu'il ne changerait pas.
Il s'était associé aux mauvaises personnes, pensant faire évoluer sa carrière vers le haut. Et c'est exactement ce qui s'était produit mais au détriment de la seule personne qui tenait à lui. Cet attachement était réciproque, malgré les apparences.
Il avait été contraint de faire ça, ils ne lui avaient pas laissé le choix, ça faisait parti du boulot.
Pourtant, ce couple avait partagé de merveilleux moments, en trois ans de vie commune. Rien de laissait présager une fin si brutale. Mais les absences répétées, de plus en plus longues et régulières, avaient induit le doute dans l'esprit de la jeune femme. C'est donc tout naturellement, qu'elle le soupçonna d'être infidèle.
Bien sûr, il le nia et elle eut la faiblesse de le croire. Il avait suffit, à son compagnon, d'un excellent argument accompagné d'un sourire et le tour était joué. Elle retombait dans ses bras. Il lui était absolument impossible d'envisager que cet homme, que l'homme de sa vie, soit un menteur.
Tout allait pour le mieux, depuis leur réconciliation, jusqu'à ce jour, où tu bascula.
Le couple se préparait à sortir dîner. Le jeune homme était dehors, tandis que sa compagne cherchait les clés de la voiture. En fouillant les poches de la veste de son ami, ce qu'elle trouva allait tout remettre en question, détruisant toute la confiance qu'elle lui portait.
C'est lui qui lui avait demandé où étaient ses clés, mais il réalisa qu'il venait de se compromettre à cause de ça. Alors qu'il se dirigeait vers le garage, pris de panique, il fit volte face. Il se précipita dans la maison.
Elle se tenait là, le dévisageant d'un regard tant incrédule que haineux, tenant le petit coffret dans sa main.
Il s'approcha, les mains ouvertes, en signe d'innocence, et tenta de se justifier par le cliché habituel: "C'est pas ce que tu crois."
Elle gardait son calme en rétorquant: "Evite de me prendre pour une conne. Je mérite mieux que ça. Dis-moi qui est la pét... la fille a qui tu destines cette bague de fiançailles?"
Il s'enlisait dans ses mensonges: "Heu, c'était une surprise. Pour... ton anniversaire."
La jeune femme: "Bien sûr. Te fou pas de moi. Elle est pour ta maîtresse. Celle chez qui tu passes tes semaines. Comment j'ai pu être assez stupide pour te croire quand tu disais bosser comme un damné avec le CBI."
Le jeune homme: "Mais, c'est la vérité. Appelle-les si tu ne me crois pas."
Elle serrait le coffret, de toutes ses forces pour contenir sa colère et sa frustration de l'écouter lui mentir avec autant de facilité. Plongeant ses mains dans sa poche, elle en ressortit des reçus de carte de crédit qu'elle avait retrouvé à moitié calcinés dans la cheminée. Il changea de couleur aussitôt.
La jeune femme: "Tu as une explication pour ça? Et oui, tu n'as été assez prudent quand tu t'aies débarrassé des preuves compromettantes."
Devant son silence, elle énuméra les lieux d'où provenaient ces différentes factures. Des restaurants, dîners pour deux, chambres d'hôtel et petits déjeuners pour deux et enfin, un joaillier.
Il l'interrompit, acculé, il n'avait plus d'autre alternative que de tout lui avouer.
Le jeune homme: "Ca va. Arrête, je t'en pris. D'accord, je vois une autre femme. Mais c'est pour le boulot. Une mission d'infiltration, tu sais ce que ça implique. Je ne ressens rien pour elle."
Atterrée, elle leva les yeux au ciel, relevant ses cheveux d'une main.
La jeune femme: "C'est pas vrai. J'imagine que tu couches avec elle. Ca fait partie de la mission."
Il s'approcha: "Il fallait qu'elle me croit sincère. S'il te plait bébé, je t'aime."
Elle aurait voulu lui arracher les yeux, le frapper, lui infligeant la même douleur que celle qu'elle subissait à cet instant.
Dans l'intention de l'amadouer, il glissa une main dans son cou, pour l'embrasser, mais elle n'était pas, mais alors pas du tout, disposée à lui pardonner. Pas cette fois, s'en était trop.
La jeune femme: "Tu ne changeras jamais. Tu pense encore que le sexe peut tout arranger. Va-t-en! Je te ferais renvoyer tes affaires, à Sacramento. Mon avocat contactera le tien."
Le jeune homme: "Tu ne peux pas me jeter dehors. Ca peut pas finir comme ça."
Il tenta un ultime contact de sa main sur son épaule, ce qui eut pour résultat d'attiser la colère de la jeune femme.
Elle le fusilla du regard en le prévenant: "Ne me touche pas. Tire-toi. Tout de suite, ou j'appelle les flics."
Il articula faiblement: "Rachel."
Devenue hermétique à sa voix, elle ouvrit la porte pour qu'il sorte. Ce qu'il fit sans protester. Une fois au bas des marches de la terrasse en bois, il termina: "Je t'aime, je t'ai toujours aimé."
Ne montrant aucune émotion, elle lui envoya le petit écrin en pleine figure. Elle retira ce symbole qui ornait son annulaire et le jeta sans ménagement, dans la même direction. Cet anneau ne représentait plus rien. Il ramassa le coffret et déposa la bague, sur la rampe, avant de quitter les lieux, au volant de son 4X4.
Les semaines passaient, elle s'était faite à sa nouvelle condition de célibataire. Elle avait fait son deuil de cette union et était persuadée d'avoir oublié celui qui avait partagé sa vie pendant trois années. Mais elle se berçait d'illusion.
Ce matin-là, elle descendit de bonne heure, comme chaque jour. Son travail lui imposait ce rythme. Elle avait des responsabilités.
Elle alluma machinalement le téléviseur, et fila dans la cuisine, se préparer un café.
Le journaliste égrainait les informations principales de Californie:
"Hier, dans l'après-midi, un individu a fait feu dans une galerie commerciale de Sacramento. Le suspect, appartiendrait aux forces de l'ordre."
Cette nouvelle ne retint pas son attention outre mesure. Des faits divers de ce type, il y en avait quotidiennement.
Le présentateur continua son énoncé:
"Au même moment, une fusillade a éclatée dans une maison de campagne, aux abords
de la ville. Le bilan est lourd pour la police. Deux agents en uniforme, William Holding et Peter Stills, ainsi que l'agent du FBI, Craig O'Laugling, ont été abattu. L'agent du CBI Térésa Lisbon a été blessé. Le porte parole de la police de Sacramento a refusé tous commentaires sur ce drame, dont les circonstances exactes n'ont pas été établies."
Rachel laissa tomber sa tasse qui se brisa en mille morceaux. Elle s'assit sur le divan, ne pouvant prononcer qu'un seul mot: "Craig."
Puis, elle s'effondra en pleurs. Malgré leur séparation, elle regrettait ce qu'elle lui avait dit. Elle aussi l'aimait toujours, même si il lui avait menti à plusieurs reprises. A présent, il n'était plus là. Son ambition l'avait mené où elle l'avait craint, droit dans la tombe.
Trois mois plus tard, au CBI.
Jane, fraîchement acquitté, restait certain que son ennemi courrait toujours. Il avait essayé de se persuader que Timothy Carter était effectivement Red John. Mais cette certitude avait été réduite à néant par le témoignage de Rosalyn Harker, qui ne l'avait pas identifié en tant que tel.
Il n'y tenait plus, il fallait qu'il retrouve le meurtrier de sa famille. Le mentaliste ne serait pas en paix, avant. A force de se creuser les méninges, il décida de reprendre toute l'affaire Red John, à zéro. Toutes les pistes avaient été exploitées, mais il s'orienta vers celle de l'agent du FBI, responsable de la blessure de Lisbon. Peut-être que ça ne le mènerait nulle part, mais il devait bien commencer par quelqu'un, alors pourquoi pas par Craig O'Laughling.
TBC...
Maintenant, je n'aie plus qu'à croiser les doigts pour que vous me donniez le feu vert pour continuer.
La fréquence des post dépendra de mon imagination plus ou moins productive.
Sans plus attendre, je vous laisse découvrir ce premier jet. Je vous préviens que ce passage est différent de ce que j'ai écris jusque là.
Bonne lecture, en espérant que ça vous plaira.
Sommaire:
Chapitre 1 Chapitre 11 Chapitre 21Chapitre 31Chapitre 41
Chapitre 2 Chapitre 12 Chapitre 22Chapitre 32Chapitre 42
Chapitre 3 Chapitre 13 Chapitre 23Chapitre 33
Chapitre 4 Chapitre 14Chapitre 24Chapitre 34
Chapitre 5 Chapitre 15Chapitre 25Chapitre 35
Chapitre 6 Chapitre 16Chapitre 26Chapitre 36
Chapitre 7 Chapitre 17Chapitre 27Chapitre 37
Chapitre 8 Chapitre 18Chapitre 28Chapitre 38
Chapitre 9 Chapitre 19Chapitre 29Chapitre 39
Chapitre 10 Chapitre 20Chapitre 30Chapitre 40
Chapitre 1
Lorsqu'ils s'étaient rencontré, tout s'était passé comme dans un rêve. Un de ceux dont on ne veut pas sortir, un de ceux qui illuminent votre journée, vous vissant un sourire radieux sur le visage.
Le coup de foudre, ni l'un ni l'autre n'y croyait, mais cela leur était tombé dessus, comme ça, sans prévenir. Lui, était le parfait gentleman, à l'écoute, prévenant, allant jusqu'à abandonner ses projets de carrière pour être avec elle. Mais peu lui importait.
A cette époque, la seule chose qui comptait était d'être ensemble.
Ils étaient jeunes, idéaliste et ambitieux. Disons qu'elle était idéaliste et peut-être un peu crédule, aveuglée par son amour pour ce jeune homme.
L'ambition était le créneau de ce dernier. Une ambition dévorante qui allait bientôt assombrir leur idylle, aboutissant à sa destruction définitive.
La jeune femme avait tout fait pour le retenir, ne voulant pour rien au monde, d'une séparation. Malgré ses agissements, l'éloignement qu'il avait provoqué entre eux, elle l'aimait toujours. Elle savait qu'elle avait tord, qu'il ne changerait pas.
Il s'était associé aux mauvaises personnes, pensant faire évoluer sa carrière vers le haut. Et c'est exactement ce qui s'était produit mais au détriment de la seule personne qui tenait à lui. Cet attachement était réciproque, malgré les apparences.
Il avait été contraint de faire ça, ils ne lui avaient pas laissé le choix, ça faisait parti du boulot.
Pourtant, ce couple avait partagé de merveilleux moments, en trois ans de vie commune. Rien de laissait présager une fin si brutale. Mais les absences répétées, de plus en plus longues et régulières, avaient induit le doute dans l'esprit de la jeune femme. C'est donc tout naturellement, qu'elle le soupçonna d'être infidèle.
Bien sûr, il le nia et elle eut la faiblesse de le croire. Il avait suffit, à son compagnon, d'un excellent argument accompagné d'un sourire et le tour était joué. Elle retombait dans ses bras. Il lui était absolument impossible d'envisager que cet homme, que l'homme de sa vie, soit un menteur.
Tout allait pour le mieux, depuis leur réconciliation, jusqu'à ce jour, où tu bascula.
Le couple se préparait à sortir dîner. Le jeune homme était dehors, tandis que sa compagne cherchait les clés de la voiture. En fouillant les poches de la veste de son ami, ce qu'elle trouva allait tout remettre en question, détruisant toute la confiance qu'elle lui portait.
C'est lui qui lui avait demandé où étaient ses clés, mais il réalisa qu'il venait de se compromettre à cause de ça. Alors qu'il se dirigeait vers le garage, pris de panique, il fit volte face. Il se précipita dans la maison.
Elle se tenait là, le dévisageant d'un regard tant incrédule que haineux, tenant le petit coffret dans sa main.
Il s'approcha, les mains ouvertes, en signe d'innocence, et tenta de se justifier par le cliché habituel: "C'est pas ce que tu crois."
Elle gardait son calme en rétorquant: "Evite de me prendre pour une conne. Je mérite mieux que ça. Dis-moi qui est la pét... la fille a qui tu destines cette bague de fiançailles?"
Il s'enlisait dans ses mensonges: "Heu, c'était une surprise. Pour... ton anniversaire."
La jeune femme: "Bien sûr. Te fou pas de moi. Elle est pour ta maîtresse. Celle chez qui tu passes tes semaines. Comment j'ai pu être assez stupide pour te croire quand tu disais bosser comme un damné avec le CBI."
Le jeune homme: "Mais, c'est la vérité. Appelle-les si tu ne me crois pas."
Elle serrait le coffret, de toutes ses forces pour contenir sa colère et sa frustration de l'écouter lui mentir avec autant de facilité. Plongeant ses mains dans sa poche, elle en ressortit des reçus de carte de crédit qu'elle avait retrouvé à moitié calcinés dans la cheminée. Il changea de couleur aussitôt.
La jeune femme: "Tu as une explication pour ça? Et oui, tu n'as été assez prudent quand tu t'aies débarrassé des preuves compromettantes."
Devant son silence, elle énuméra les lieux d'où provenaient ces différentes factures. Des restaurants, dîners pour deux, chambres d'hôtel et petits déjeuners pour deux et enfin, un joaillier.
Il l'interrompit, acculé, il n'avait plus d'autre alternative que de tout lui avouer.
Le jeune homme: "Ca va. Arrête, je t'en pris. D'accord, je vois une autre femme. Mais c'est pour le boulot. Une mission d'infiltration, tu sais ce que ça implique. Je ne ressens rien pour elle."
Atterrée, elle leva les yeux au ciel, relevant ses cheveux d'une main.
La jeune femme: "C'est pas vrai. J'imagine que tu couches avec elle. Ca fait partie de la mission."
Il s'approcha: "Il fallait qu'elle me croit sincère. S'il te plait bébé, je t'aime."
Elle aurait voulu lui arracher les yeux, le frapper, lui infligeant la même douleur que celle qu'elle subissait à cet instant.
Dans l'intention de l'amadouer, il glissa une main dans son cou, pour l'embrasser, mais elle n'était pas, mais alors pas du tout, disposée à lui pardonner. Pas cette fois, s'en était trop.
La jeune femme: "Tu ne changeras jamais. Tu pense encore que le sexe peut tout arranger. Va-t-en! Je te ferais renvoyer tes affaires, à Sacramento. Mon avocat contactera le tien."
Le jeune homme: "Tu ne peux pas me jeter dehors. Ca peut pas finir comme ça."
Il tenta un ultime contact de sa main sur son épaule, ce qui eut pour résultat d'attiser la colère de la jeune femme.
Elle le fusilla du regard en le prévenant: "Ne me touche pas. Tire-toi. Tout de suite, ou j'appelle les flics."
Il articula faiblement: "Rachel."
Devenue hermétique à sa voix, elle ouvrit la porte pour qu'il sorte. Ce qu'il fit sans protester. Une fois au bas des marches de la terrasse en bois, il termina: "Je t'aime, je t'ai toujours aimé."
Ne montrant aucune émotion, elle lui envoya le petit écrin en pleine figure. Elle retira ce symbole qui ornait son annulaire et le jeta sans ménagement, dans la même direction. Cet anneau ne représentait plus rien. Il ramassa le coffret et déposa la bague, sur la rampe, avant de quitter les lieux, au volant de son 4X4.
Les semaines passaient, elle s'était faite à sa nouvelle condition de célibataire. Elle avait fait son deuil de cette union et était persuadée d'avoir oublié celui qui avait partagé sa vie pendant trois années. Mais elle se berçait d'illusion.
Ce matin-là, elle descendit de bonne heure, comme chaque jour. Son travail lui imposait ce rythme. Elle avait des responsabilités.
Elle alluma machinalement le téléviseur, et fila dans la cuisine, se préparer un café.
Le journaliste égrainait les informations principales de Californie:
"Hier, dans l'après-midi, un individu a fait feu dans une galerie commerciale de Sacramento. Le suspect, appartiendrait aux forces de l'ordre."
Cette nouvelle ne retint pas son attention outre mesure. Des faits divers de ce type, il y en avait quotidiennement.
Le présentateur continua son énoncé:
"Au même moment, une fusillade a éclatée dans une maison de campagne, aux abords
de la ville. Le bilan est lourd pour la police. Deux agents en uniforme, William Holding et Peter Stills, ainsi que l'agent du FBI, Craig O'Laugling, ont été abattu. L'agent du CBI Térésa Lisbon a été blessé. Le porte parole de la police de Sacramento a refusé tous commentaires sur ce drame, dont les circonstances exactes n'ont pas été établies."
Rachel laissa tomber sa tasse qui se brisa en mille morceaux. Elle s'assit sur le divan, ne pouvant prononcer qu'un seul mot: "Craig."
Puis, elle s'effondra en pleurs. Malgré leur séparation, elle regrettait ce qu'elle lui avait dit. Elle aussi l'aimait toujours, même si il lui avait menti à plusieurs reprises. A présent, il n'était plus là. Son ambition l'avait mené où elle l'avait craint, droit dans la tombe.
Trois mois plus tard, au CBI.
Jane, fraîchement acquitté, restait certain que son ennemi courrait toujours. Il avait essayé de se persuader que Timothy Carter était effectivement Red John. Mais cette certitude avait été réduite à néant par le témoignage de Rosalyn Harker, qui ne l'avait pas identifié en tant que tel.
Il n'y tenait plus, il fallait qu'il retrouve le meurtrier de sa famille. Le mentaliste ne serait pas en paix, avant. A force de se creuser les méninges, il décida de reprendre toute l'affaire Red John, à zéro. Toutes les pistes avaient été exploitées, mais il s'orienta vers celle de l'agent du FBI, responsable de la blessure de Lisbon. Peut-être que ça ne le mènerait nulle part, mais il devait bien commencer par quelqu'un, alors pourquoi pas par Craig O'Laughling.
TBC...
Maintenant, je n'aie plus qu'à croiser les doigts pour que vous me donniez le feu vert pour continuer.
Dernière édition par lilia le Ven 18 Mai 2012 - 16:29, édité 59 fois
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
lilia
Un début de fic intriguant, on se demande qui est le flic...petit à petit j'ai pensé à 0'Laughlin...
Serait-ce une vengeance que tu vas nous proposer
je vais surveiller la suite, comme pour chacune de tes fics
Un début de fic intriguant, on se demande qui est le flic...petit à petit j'ai pensé à 0'Laughlin...
Serait-ce une vengeance que tu vas nous proposer
je vais surveiller la suite, comme pour chacune de tes fics
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
une nouvelle fic de lilia
alors au début j'ai cru qu'il s'agissait de Jane, mais petit à petit j'ai revu mon jugement, mais je m'attendais pas du tout à ce que ce soit O'Laughlin, bien trouvé
comme le dit Johel, tu vas nous proposer une histoire de vengeance ?
me tarde de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
alors au début j'ai cru qu'il s'agissait de Jane, mais petit à petit j'ai revu mon jugement, mais je m'attendais pas du tout à ce que ce soit O'Laughlin, bien trouvé
comme le dit Johel, tu vas nous proposer une histoire de vengeance ?
me tarde de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Désillusions ^
tout comme les autres, un début qui m'intrigue
hâte de voir la suite :bounce:
hâte de voir la suite :bounce:
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Désillusions ^
Merci Johel, Jisbon et Sweety!!!
Je vous avoue que je suis rassurée que ce début vous convienne.
Pourvu que ça continus, je vais tout faire pour.
La suite est en cours d'écriture et sera en ligne demain ou samedi, tout dépendra de l'avancée.
Je vous avoue que je suis rassurée que ce début vous convienne.
Pourvu que ça continus, je vais tout faire pour.
La suite est en cours d'écriture et sera en ligne demain ou samedi, tout dépendra de l'avancée.
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Désolée pour le double post!!
Voilà la suite...
Chapitre 2
Sans en souffler mot à quiconque, et surtout pas à Lisbon, qui ne lui aurait certainement pas donné son consentement, Jane entama quelques recherches.
Sa patronnne serait furieuse si elle apprenait qu'il recommençait sa fixation sur Red John. Ce dossier était clos, le tueur mort et enterré, il n'y avait rien à dire de plus.
Mais, au fond d'elle, Lisbon savait parfaitement qu'il ne renoncerait jamais et qu'il persisterait à penser que Timothy Carter n'était qu'un complice de plus, sacrifié à la cause du psychopathe.
Elle fermait les yeux, le laissant agir à sa guise, comme elle l'avait toujours fait. C'est d'ailleurs ce qui lui avait valut les remontrances régulières de ses supérieurs, qui eux-mêmes, n'avaient aucun contrôle sur le consultant. C'était une sorte de statut quo, du moins, tant que Jane s'abstenait d'attenter à la vie d'un suspect. Il avait échappé à la prison mais la prochaine fois, il n'aurait pas autant de chance.
Jane savait à quoi s'en tenir et restait à la limite de la légalité sans franchir la ligne qui l'expédierait directement derrière les barreaux. Pour le moment, car si il dénichait des informations aussi infimes soient-elles, il réagirait au quart de tour. Il se ficherait des conséquences, fonçant tête la première dans les problèmes. Il l'avait fait auparavant en commettant ce meurtre, au centre commercial. Jane était plus imprévisible que jamais, c'est bien ce qui effrayait Lisbon.
Retranché dans son grenier, il s'acharnait à éplucher le dossier papier de O'Laughlin. Dossier subtilisé dans le bureau de LaRoche. Il y cherchait des informations personnelles, sur sa famille, ses amis... Mais il n'y avait rien qu'il ne sache déjà, le reste des renseignements faisait partie d'un dossier confidentiel, stocké dans le serveur informatique du FBI. Pour y accéder, il aurait besoin d'un ordinateur, matériel qui lui faisait défaut dans son "refuge", mais également d'un mot de passe. Ou d'une personne capable de cracker un code de ce type, quelqu'un qui l'avait déjà fait pour pêcher des renseignements sur ses collègues.
Refusant de se laisser retarder par ce léger contretemps, il s'adressa au seul qui pourrait lui rendre ce service. Suivant son intuition, il descendit à l'étage des bureaux, pour demander à Cho de l'accompagner. Il devait s'entretenir avec lui, mais pas dans ce bâtiment.
Cho: "Qu'est-ce que tu mijotes? Si tu enquêtes encore sur Red John, oubli ça. Lisbon nous a tous prévenus que si on t'aidait, on écoperait d'une mise à pieds."
Jane, armé de ses yeux de chiens battu, s'accroupi devant le bureau de l'asiatique: "Je sais que vous venez tous d'être réintégrés. Je ne te ferais pas risquer ta place. Tu me connais."
Cho, septique: "C'est bien ce qui m'inquiète. Bon, c'est quoi ton plan?"
Jane se releva: "Suis-moi, je t'offre un café."
Prenant sa veste, il emboîta le pas au consultant, pour se rendre dans le bar, situé de l'autre côté de la rue. Une fois sur place, ils passèrent leur commande et s'installèrent autour d'une table.
Cho: "Alors, qu'est-ce que tu veux que je fasse? Si je dois me faire virer, j'aimerais autant savoir pourquoi."
Jane: "Je voudrais jeter un oeil au dossier confidentiel de O'Laughlin."
Cho: "Tu préfères pas que je braque une banque temps qu'on y est?"
Jane sourit.
Cho: "Les dossiers des fédéraux sont protégés. C'est illégal."
Jane: "Illégal mais possible."
Cho: "En clair, tu veux que je cracke leur code de sécurité."
Jane: "En gros, oui."
Cho: "T'es malade! Là, c'est pas un licenciement, c'est la taule qui m'attend, si je me fais choper."
Jane, roulant des yeux: "Oh, tu ne te feras choper. C'est le dossier d'un mort. Et si ça arrivait, je te couvrirais en me dénonçant."
Cho: "Tout ça pour prouver que Carter n'était pas Red John. C'est la roulette. Tu n'es même pas sûr de trouver quoi que ce soit, dans le passé d'O'Laughlin."
Jane, l'air on ne peut plus sérieux: "J'ai besoin de ces information Cho! Je ne te le demanderais pas si ce n'était pas vital pour moi. O'Laughlin connaissait Red John, j'en suis intimement persuadé. Carter n'était qu'un leure et si Craig a une famille, l'un d'eux aura peut-être déjà rencontré Red John."
L'asiatique réfléchissait, pesant le pour et le contre. La sagesse aurait voulu qu'il refuse. Il mettrait sa carrière en jeu. Mais comment tourner le dos à un ami? Qui plus est, un ami qui ne lui avait jamais fait défaut. Malgré tous les coups fourrés que Jane leur avait fait, il n'en restait pas moins un ami sincère.
Cette décision était d'autant plus compliquée à prendre, au vue de l'état général du consultant. Cho avait, face à lui, un homme au bout du rouleau.
En tuant Carter, il croyait réellement avoir vengé sa famille et il avait expérimenté ce sentiment de plénitude qu'il avait tant espéré. Mais cette sensation s'était révélée éphémère, son sixième sens lui criant que ça avait été trop facile. Carter s'était laissé abattre délibérément, sans se défendre.
Pour Jane, Red John était passé maître dans l'art de manipuler les gens, comme des marionnettes. Il avait constaté le pouvoir qu'il exerçait sur leurs esprits, notamment, sur celui de Rébecca (la secrétaire de Bosco) et dernièrement sur celui de Kristina.
Il était donc clair que Red John avait bien manoeuvré en lui faisant croire qu'il tenait sa vengeance. Ainsi, la désillusion de Jane n'en serait que plus grande.
C'est exactement ce que le psychopathe adorait par dessus tout. Il se délectait de l'énergie dont faisait preuve le consultant pour le mettre hors circuit. Si cela continuait sur cette voie, Jane allait se noyer dans ses suppositions. Voilà pourquoi la réponse de l'asiatique était évidente.
Jane: "Alors Cho, tu vas m'aider?"
Cho: "Je vais sûrement le regretter. Mais oui."
Le blond retrouva un semblant de sourire et le remercia.
De retour au bureau, Jane s'allongea sur son canapé, jetant un regard à Cho qui hocha la tête, avant de tenir sa parole en infiltrant le serveur du FBI. Ce ne fut pas une mince affaire. Il devait se montrer extrêmement discret et restait à l'affût de la moindre personne qui espionnerait par-dessus son épaule.
Cho avait eu la prudence d'attendre que ses collègues se soient absentés, en salle de pause. Il parvint jusqu'au dossier, brigué par le consultant. Il le parcourut rapidement, puis le transféra les données sur une clé USB qu'il remit à Jane.
Le jeune agent, d'ordinaire inexpressif, semblait dérangé par un détail.
Jane: "Tu as trouvé quelque chose?"
Cho: "Oui, un truc bizarre. O'Laughlin était..."
Il se tue immédiatement, en voyant arrivée la rouquine, dans la salle.
Cho reprit, à voix basse: "Tout est sur cette clé."
En reprenant sa place, l'asiatique dévisageait Van Pelt, ce qui piqua la curiosité de Jane. Il s'empressa d'emprunter le portable de Lisbon. L'agent en chef était au tribunal pour un témoignage.
Le mentaliste remonta dans son grenier avec son butin mal acquis. Il brancha la clé et se mit à lire son contenu. Au fur et à mesure qu'il faisait défiler les pages, sa surprise augmentait. La première pensée qui le traversa fut: "Il ne faut pas que Grace le sache."
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 2
Sans en souffler mot à quiconque, et surtout pas à Lisbon, qui ne lui aurait certainement pas donné son consentement, Jane entama quelques recherches.
Sa patronnne serait furieuse si elle apprenait qu'il recommençait sa fixation sur Red John. Ce dossier était clos, le tueur mort et enterré, il n'y avait rien à dire de plus.
Mais, au fond d'elle, Lisbon savait parfaitement qu'il ne renoncerait jamais et qu'il persisterait à penser que Timothy Carter n'était qu'un complice de plus, sacrifié à la cause du psychopathe.
Elle fermait les yeux, le laissant agir à sa guise, comme elle l'avait toujours fait. C'est d'ailleurs ce qui lui avait valut les remontrances régulières de ses supérieurs, qui eux-mêmes, n'avaient aucun contrôle sur le consultant. C'était une sorte de statut quo, du moins, tant que Jane s'abstenait d'attenter à la vie d'un suspect. Il avait échappé à la prison mais la prochaine fois, il n'aurait pas autant de chance.
Jane savait à quoi s'en tenir et restait à la limite de la légalité sans franchir la ligne qui l'expédierait directement derrière les barreaux. Pour le moment, car si il dénichait des informations aussi infimes soient-elles, il réagirait au quart de tour. Il se ficherait des conséquences, fonçant tête la première dans les problèmes. Il l'avait fait auparavant en commettant ce meurtre, au centre commercial. Jane était plus imprévisible que jamais, c'est bien ce qui effrayait Lisbon.
Retranché dans son grenier, il s'acharnait à éplucher le dossier papier de O'Laughlin. Dossier subtilisé dans le bureau de LaRoche. Il y cherchait des informations personnelles, sur sa famille, ses amis... Mais il n'y avait rien qu'il ne sache déjà, le reste des renseignements faisait partie d'un dossier confidentiel, stocké dans le serveur informatique du FBI. Pour y accéder, il aurait besoin d'un ordinateur, matériel qui lui faisait défaut dans son "refuge", mais également d'un mot de passe. Ou d'une personne capable de cracker un code de ce type, quelqu'un qui l'avait déjà fait pour pêcher des renseignements sur ses collègues.
Refusant de se laisser retarder par ce léger contretemps, il s'adressa au seul qui pourrait lui rendre ce service. Suivant son intuition, il descendit à l'étage des bureaux, pour demander à Cho de l'accompagner. Il devait s'entretenir avec lui, mais pas dans ce bâtiment.
Cho: "Qu'est-ce que tu mijotes? Si tu enquêtes encore sur Red John, oubli ça. Lisbon nous a tous prévenus que si on t'aidait, on écoperait d'une mise à pieds."
Jane, armé de ses yeux de chiens battu, s'accroupi devant le bureau de l'asiatique: "Je sais que vous venez tous d'être réintégrés. Je ne te ferais pas risquer ta place. Tu me connais."
Cho, septique: "C'est bien ce qui m'inquiète. Bon, c'est quoi ton plan?"
Jane se releva: "Suis-moi, je t'offre un café."
Prenant sa veste, il emboîta le pas au consultant, pour se rendre dans le bar, situé de l'autre côté de la rue. Une fois sur place, ils passèrent leur commande et s'installèrent autour d'une table.
Cho: "Alors, qu'est-ce que tu veux que je fasse? Si je dois me faire virer, j'aimerais autant savoir pourquoi."
Jane: "Je voudrais jeter un oeil au dossier confidentiel de O'Laughlin."
Cho: "Tu préfères pas que je braque une banque temps qu'on y est?"
Jane sourit.
Cho: "Les dossiers des fédéraux sont protégés. C'est illégal."
Jane: "Illégal mais possible."
Cho: "En clair, tu veux que je cracke leur code de sécurité."
Jane: "En gros, oui."
Cho: "T'es malade! Là, c'est pas un licenciement, c'est la taule qui m'attend, si je me fais choper."
Jane, roulant des yeux: "Oh, tu ne te feras choper. C'est le dossier d'un mort. Et si ça arrivait, je te couvrirais en me dénonçant."
Cho: "Tout ça pour prouver que Carter n'était pas Red John. C'est la roulette. Tu n'es même pas sûr de trouver quoi que ce soit, dans le passé d'O'Laughlin."
Jane, l'air on ne peut plus sérieux: "J'ai besoin de ces information Cho! Je ne te le demanderais pas si ce n'était pas vital pour moi. O'Laughlin connaissait Red John, j'en suis intimement persuadé. Carter n'était qu'un leure et si Craig a une famille, l'un d'eux aura peut-être déjà rencontré Red John."
L'asiatique réfléchissait, pesant le pour et le contre. La sagesse aurait voulu qu'il refuse. Il mettrait sa carrière en jeu. Mais comment tourner le dos à un ami? Qui plus est, un ami qui ne lui avait jamais fait défaut. Malgré tous les coups fourrés que Jane leur avait fait, il n'en restait pas moins un ami sincère.
Cette décision était d'autant plus compliquée à prendre, au vue de l'état général du consultant. Cho avait, face à lui, un homme au bout du rouleau.
En tuant Carter, il croyait réellement avoir vengé sa famille et il avait expérimenté ce sentiment de plénitude qu'il avait tant espéré. Mais cette sensation s'était révélée éphémère, son sixième sens lui criant que ça avait été trop facile. Carter s'était laissé abattre délibérément, sans se défendre.
Pour Jane, Red John était passé maître dans l'art de manipuler les gens, comme des marionnettes. Il avait constaté le pouvoir qu'il exerçait sur leurs esprits, notamment, sur celui de Rébecca (la secrétaire de Bosco) et dernièrement sur celui de Kristina.
Il était donc clair que Red John avait bien manoeuvré en lui faisant croire qu'il tenait sa vengeance. Ainsi, la désillusion de Jane n'en serait que plus grande.
C'est exactement ce que le psychopathe adorait par dessus tout. Il se délectait de l'énergie dont faisait preuve le consultant pour le mettre hors circuit. Si cela continuait sur cette voie, Jane allait se noyer dans ses suppositions. Voilà pourquoi la réponse de l'asiatique était évidente.
Jane: "Alors Cho, tu vas m'aider?"
Cho: "Je vais sûrement le regretter. Mais oui."
Le blond retrouva un semblant de sourire et le remercia.
De retour au bureau, Jane s'allongea sur son canapé, jetant un regard à Cho qui hocha la tête, avant de tenir sa parole en infiltrant le serveur du FBI. Ce ne fut pas une mince affaire. Il devait se montrer extrêmement discret et restait à l'affût de la moindre personne qui espionnerait par-dessus son épaule.
Cho avait eu la prudence d'attendre que ses collègues se soient absentés, en salle de pause. Il parvint jusqu'au dossier, brigué par le consultant. Il le parcourut rapidement, puis le transféra les données sur une clé USB qu'il remit à Jane.
Le jeune agent, d'ordinaire inexpressif, semblait dérangé par un détail.
Jane: "Tu as trouvé quelque chose?"
Cho: "Oui, un truc bizarre. O'Laughlin était..."
Il se tue immédiatement, en voyant arrivée la rouquine, dans la salle.
Cho reprit, à voix basse: "Tout est sur cette clé."
En reprenant sa place, l'asiatique dévisageait Van Pelt, ce qui piqua la curiosité de Jane. Il s'empressa d'emprunter le portable de Lisbon. L'agent en chef était au tribunal pour un témoignage.
Le mentaliste remonta dans son grenier avec son butin mal acquis. Il brancha la clé et se mit à lire son contenu. Au fur et à mesure qu'il faisait défiler les pages, sa surprise augmentait. La première pensée qui le traversa fut: "Il ne faut pas que Grace le sache."
TBC...
Dernière édition par lilia le Lun 13 Fév 2012 - 22:20, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Un Jane "border line", un Cho, ami fidèle prêt à risquer la prison pour l'aider...ça commence fort...
On se doute de ce que découvre Jane dans le dossier dO'Laughlin...
Pourra t-il laisser Van Pelt en dehors de son enquête personnelle ? comment vas tu faire évoluer cette histoire
On se doute de ce que découvre Jane dans le dossier dO'Laughlin...
Pourra t-il laisser Van Pelt en dehors de son enquête personnelle ? comment vas tu faire évoluer cette histoire
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
je viens de lire ces deux premiers chapitres d'un coup!!!
bravo lilia
alors évidemment 1er chapitre, je me suis dit: "mais de qui parle-t-elle? jane?" Mais alors là je dois avouer qu'en comprenant que c'était d'O'Laughlin que tu parlais, je me suis dit: "wooow !!! fallait y penser"!
Le 2ème chapitre est une incursion dans les pensées plus que troublées de Jane. Qui semble pourtant affaibli...amoindri...mais paradoxalement, prêt à reconnaître qu'il a besoin d'aide.
VLS !!!
bravo lilia
alors évidemment 1er chapitre, je me suis dit: "mais de qui parle-t-elle? jane?" Mais alors là je dois avouer qu'en comprenant que c'était d'O'Laughlin que tu parlais, je me suis dit: "wooow !!! fallait y penser"!
Le 2ème chapitre est une incursion dans les pensées plus que troublées de Jane. Qui semble pourtant affaibli...amoindri...mais paradoxalement, prêt à reconnaître qu'il a besoin d'aide.
VLS !!!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Désillusions ^
un chapitre qui m'intrigue encore plus
Cho qui aide notre Jane à ses risques et périls
je la sens pas cette histoire
Cho qui aide notre Jane à ses risques et périls
je la sens pas cette histoire
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Désillusions ^
un bon chapitre comme toujours
alors Cho prêt à risquer sa carrière pour aider Jane, c'est une vraie amitié ça mais maintenant reste à savoir si Jane est vraiment prêt à connaitre la verité, si ce ne sera pas encore plus difficile pour lui
Et Grace, finira-t-elle par découvrir ce qu'il se passe?
Il me tarde de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
alors Cho prêt à risquer sa carrière pour aider Jane, c'est une vraie amitié ça mais maintenant reste à savoir si Jane est vraiment prêt à connaitre la verité, si ce ne sera pas encore plus difficile pour lui
Et Grace, finira-t-elle par découvrir ce qu'il se passe?
Il me tarde de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Désillusions ^
Merci Mococoa, Johel, Jiisbon et Sweety!!!!
Je vais essayer de ne pas vous décevoir par la suite.
Chapitre 3
Ce que Jane venait de découvrir, était pour le moins incroyable. Comment était-ce possible que Craig ait eu une autre vie, en parallèle de sa relation avec Grace?
Il avait pourtant tout du gendre idéal, l'amoureux parfait. Personne n'aurait pu soupçonner qu'il était déjà engagé auprès d'une autre. C'était ça l'information qui avait sauté aux yeux de l'agent et du mentaliste. Il existait bien une madame O'Laughling, et ce n'était ni sa mère ni sa soeur. Rachel O'Laughlin était l'épouse de l'agent du FBI, depuis trois années.
Décidément, cet agent était un excellent menteur, bien plus doué que Jane. Ainsi, il n'avait pas eu de mal à convaincre Van Pelt de la sincérité de ses sentiments pour elle. La jeune femme avait toujours été crédule face aux hommes qui la courtisaient. Craig avait profité de cette fragilité pour la manipuler sans vergogne, sans égard pour ses sentiments à elle. Avait-il agit de la même façon avec sa femme?
Le dossier mentionnait qu'une demande de divorce émanant de Rachel O'Laughlin, à l'encontre de son mari n'avait pas aboutit. Apparemment, son mari n'avait jamais signé les fameux papier, le divorce n'avait donc pas été prononcé. Ce qui faisait de Rachel, la veuve de l'agent.
Aucune plainte pour violence conjugale n'avait été déposée. Jane en conclu que l'échec de ce mariage était du à un autre problème ou à quelqu'un d'extérieur au couple. Peut-être que Rachel avait eu vent de la liaison de son mari avec une autre?
Ou alors, et c'était ce que Jane espérait, Rachel ne supportait plus l'incursion d'un étranger dans leur maison, dans leur vie, insinuant ses idées dans la tête de son compagnon.
Jane voulait que ce soit ça, il le fallait. Il fallait que cet étranger semeur de trouble existe, et que ce soit Red John. Le blond ne voyait aucune autre explication à la fin de ce mariage. Mais il n'en n'était pas totalement sûr.
Lisbon avait peut-être raison, peut-être qu'il devenait fou, à force de concentrer toutes ses pensées sur le tueur en série. Non, il ne lâcherait pas, il allait suivre cette piste, dans l'espoir qu'elle le mènerait à son ennemi.
Il s'accrochait à cette idée de toutes ses forces. Jane était tellement plongé dans ses songes, qu'il s'était totalement déconnecté de la réalité. Près de la fenêtre, il suivait des yeux, les passants, allant et venant, dans la rue, sans parvenir à fixer son attention sur quoi que ce soit.
Jane ne s'aperçut même pas que Lisbon l'avait rejoint dans son grenier. Il ne l'entendait pas, bien qu'elle ait prononcé son nom à trois reprises. Elle s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule, ce qui le fit redescendre sur Terre, en sursautant.
Lisbon: "Je suis désolé, je croyais que vous m'aviez entendu."
Jane: "Ce n'est rien. Qu'est-ce que vous venez faire dans mon antre?"
Il n'avait pas éteint l'ordinateur, resté ouvert sur la table, juste derrière l'agent. Ayant peur qu'elle ne découvre ce qu'il avait encore fait, il avança rapidement pour le refermer et en retirer la clef. Mais il ne fut pas assez réactif, et ne pu empêcher Lisbon d'atteindre le portable avant lui.
Lisbon: "Justement, c'est pour récupérer ceci que je suis venue. La prochaine fois que vous en aurez besoin, demandez-le moi, plutôt que de le voler en douce."
Jane: "Vous n'étiez pas là et je pensais avoir le temps de vous le rendre avant votre retour."
Lisbon ripa sur la clef et intriguée, tourna l'écran vers elle: "Qu'est-ce que vous aviez de si urgent à voir?"
Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'elle vit l'entête de la page.
Lisbon: "Vous n'avez pas fait ça. Pitié Jane, dites-moi que vous n'avez pas piraté le serveur des fédéraux!"
Jane, innocemment: "Non, absolument pas. Comment est-ce que j'aurais fait? Je sais à peine faire fonctionner cette chose."
Lisbon, le regard noir: "C'est vrai que niveau informatique, vous êtes nul. Quelqu'un l'a fait pour vous? Dites-moi qui c'est, que j'aille lui botter les fesses."
Jane: "Vous pouvez me torturer je ne dirais rien."
Lisbon, un sourire narquois au coin des lèvres: "Ne me tentez pas."
Elle se tourna vers la porte et revint sur ses pas.
Lisbon: "C'est Cho bien sûr. Vous vous rendez compte que vous pourriez compromettre tout le service, si ça se sait! Bertram cherche un motif pour vous mettre à la porte et vous lui offrez sur un plateau d'argent!"
Jane: "Ne dramatisez pas Lisbon. Personne n'est au courant appart Cho... Et vous, bien sûr."
Elle se calma légèrement mais restait encore furieuse contre lui. Se demandant ce qui n'allait pas chez lui, elle l'interrogea, s'intéressant de plus près au dossier du FBI.
Lisbon: "Mais... C'est le dossier confidentiel de O'Laughlin! Qu'est-ce que vous espériez trouver là-dedans?"
Jane lui exposa sa théorie selon laquelle Rachel O'Laughlin avait probablement eu des contacts visuels avec Red John, peut-être à l'occasion d'une rencontre entre son mari et le psychopathe.
Lisbon: "Ca fait beaucoup de suppositions et rien de tangible. Vous devriez laisser tomber. Décrochez de tout ça, faites une pause. C'est entrain de vous bouffer. Red John est mort. Cessez de poursuivre des chimères."
Jane se mordait les lèvres, fronçant les sourcils, faisant non de la tête.
Lisbon: "D'accord, je sais que Rosalind Harker ne l'a pas reconnu. Mais elle est aveugle et peut-être que l'idée que son ami soit mort l'ait bouleversée et dans ce cas, elle a très bien pu se tromper."
Jane: "Elle ne s'est pas trompée."
L'agent, sachant qu'elle ne le ferait pas changer d'avis, préféra se rallier à son opinion, émettant toutefois quelques réserves. Son instinct lui disait qu'elle devait surveiller son consultant de près.
Lisbon, s'appuyant contre la table: "Très bien, Patrick Jane! On fait quoi maintenant?"
Jane, surpris: "ON?"
Lisbon: "Oui, ON! Je ne vais pas vous laisser aller harceler un témoin tout seul. Parce que c'est ce que vous voulez faire, n'est-ce pas?"
Jane: "Vous me connaissez bien, je vois, Lisbon."
Lisbon: "Comme ma poche, mon pauvre Jane. Vous êtes d'un prévisible, ça en est désolant."
Ils se sourirent, puis vint le moment de mettre au point les détails de leur excursion.
Jane avait accepté, un peu contraint et forcé, qu'ils prennent le véhicule de l'agent, pour se rendre chez O'Laughlin. Bien lui en prit car son domicile se trouvait en pleine campagne, au coeur de la Silicon Valley. Le terrain était très accidenté. Le SUV sautait à chacun des chaos, tout le long du trajet.
Jane, agrippé à la poignée au-dessus de sa tête: "J'avoue que je suis ravi que vous m'ayez obligé à abandonner ma voiture."
Lisbon maîtrisant le véhicule pour ne pas quitter la route: "Remerciez-moi oui! Avec votre corbillard, on se serait déjà retrouvé dans le décor."
Le consultant se crispait sur l'accoudoir de la portière, loin d'être rassuré par la conduite approximative de son chauffeur.
Lisbon se moquait: "Ca va aller Jane? Vous êtes tout vert."
Jane: "Pas étonnant, avec un danger public comme vous, au volant. Une chance qu'il n'y ait personne sur cette route. Je vous le rappellerais la prochaine fois que vous critiquerez ma façon de conduire."
Lisbon: "Ah ah ah! Alors, vous avez réfléchi à ce que vous allez dire à cette femme?"
Jane: "Je n'en sais rien. On improvisera."
Lisbon: "Non, non. VOUS improviserez. Moi je ne suis là que pour vous surveiller."
Après plusieurs virages secs, quelques dérapages contrôlés et des sorties de route évitées, le SUV atteignit enfin l'adresse de la maison ou plutôt de la demeure de Rachel O'Laughlin.
Ce n'était pas une simple petite cabane au fond des bois, rien à voir, c'était un ranch. Des prairies clôturées où quelques chevaux étaient rassemblés, bordaient l'allée qui menait à la demeure principale. Plus loin, se trouvaient les logements de la dizaine d'employés, majoritairement composée d'hispaniques. Tous s'affairaient à leurs tâches respectives.
En arrivant à l'entrée de cette propriété, Lisbon se gara, tandis que Jane était concentré sur une jeune femme, occupée à arracher le nom cloué sur la boîte aux lettres.
Jane: "La voilà."
Lisbon: "Comment vous savez que c'est elle?"
Jane: "Oh, Lisbon. Faîtes-moi confiance. Mon flair ne se trompe jamais."
Elle leva les yeux au ciel en soupirant d'exaspération. Ils avancèrent jusqu'à la concernée, une femme d'une petite trentaine d'années, mince, en tenue d'équitation qui affinait d'avantage sa silhouette.
En tant qu'homme, le mentaliste la détailla des mollets à la base de sa nuque, apparaissant sous ses cheveux relevés en chignon.
Lisbon se racla la gorge: "Ca va Jane? Vous allez vous remettre?"
Jane: "Chut. Je l'observe pour anticiper ses réactions quand je lui parlerais."
Lisbon: "Mais oui, bien sûr."
Jane: "Ah, la jalousie féminine."
L'agent ne releva pas cette attaque, même si elle rougit aussitôt. Mais elle retrouva sa couleur naturelle quand la propriétaire supposée des lieux, se dirigea droit sur ces étrangers.
Rachel retira ses gants pour les saluer: "Jolie voiture. CBI je suppose. Le FBI se déplace en 4X4."
Jane murmura dans une sourire: "Perspicace, elle me plait."
Lisbon, ignorant sa remarque: "Bonjour. Je suis l'agent Térésa Lisbon et ..."
Rachel anticipa: "Patrick Jane. Je vous ai vu aux infos."
Lisbon n'étant pas certaine de l'identité de son interlocutrice: "Nous aimerions parler à Rachel O'Laughlin."
Rachel: "Elle est devant vous."
La petite brune était complètement déroutée, Jane avait raison. Encore une fois. Il n'allait plus la lâcher avec ça. Il lui en rebattrait les oreilles jusqu'à écoeurement.
Jane, fier de lui, arborait son sourire vainqueur, même si une discussion possiblement houleuse s'annonçait, à l'horizon.
TBC...
Je vais essayer de ne pas vous décevoir par la suite.
Chapitre 3
Ce que Jane venait de découvrir, était pour le moins incroyable. Comment était-ce possible que Craig ait eu une autre vie, en parallèle de sa relation avec Grace?
Il avait pourtant tout du gendre idéal, l'amoureux parfait. Personne n'aurait pu soupçonner qu'il était déjà engagé auprès d'une autre. C'était ça l'information qui avait sauté aux yeux de l'agent et du mentaliste. Il existait bien une madame O'Laughling, et ce n'était ni sa mère ni sa soeur. Rachel O'Laughlin était l'épouse de l'agent du FBI, depuis trois années.
Décidément, cet agent était un excellent menteur, bien plus doué que Jane. Ainsi, il n'avait pas eu de mal à convaincre Van Pelt de la sincérité de ses sentiments pour elle. La jeune femme avait toujours été crédule face aux hommes qui la courtisaient. Craig avait profité de cette fragilité pour la manipuler sans vergogne, sans égard pour ses sentiments à elle. Avait-il agit de la même façon avec sa femme?
Le dossier mentionnait qu'une demande de divorce émanant de Rachel O'Laughlin, à l'encontre de son mari n'avait pas aboutit. Apparemment, son mari n'avait jamais signé les fameux papier, le divorce n'avait donc pas été prononcé. Ce qui faisait de Rachel, la veuve de l'agent.
Aucune plainte pour violence conjugale n'avait été déposée. Jane en conclu que l'échec de ce mariage était du à un autre problème ou à quelqu'un d'extérieur au couple. Peut-être que Rachel avait eu vent de la liaison de son mari avec une autre?
Ou alors, et c'était ce que Jane espérait, Rachel ne supportait plus l'incursion d'un étranger dans leur maison, dans leur vie, insinuant ses idées dans la tête de son compagnon.
Jane voulait que ce soit ça, il le fallait. Il fallait que cet étranger semeur de trouble existe, et que ce soit Red John. Le blond ne voyait aucune autre explication à la fin de ce mariage. Mais il n'en n'était pas totalement sûr.
Lisbon avait peut-être raison, peut-être qu'il devenait fou, à force de concentrer toutes ses pensées sur le tueur en série. Non, il ne lâcherait pas, il allait suivre cette piste, dans l'espoir qu'elle le mènerait à son ennemi.
Il s'accrochait à cette idée de toutes ses forces. Jane était tellement plongé dans ses songes, qu'il s'était totalement déconnecté de la réalité. Près de la fenêtre, il suivait des yeux, les passants, allant et venant, dans la rue, sans parvenir à fixer son attention sur quoi que ce soit.
Jane ne s'aperçut même pas que Lisbon l'avait rejoint dans son grenier. Il ne l'entendait pas, bien qu'elle ait prononcé son nom à trois reprises. Elle s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule, ce qui le fit redescendre sur Terre, en sursautant.
Lisbon: "Je suis désolé, je croyais que vous m'aviez entendu."
Jane: "Ce n'est rien. Qu'est-ce que vous venez faire dans mon antre?"
Il n'avait pas éteint l'ordinateur, resté ouvert sur la table, juste derrière l'agent. Ayant peur qu'elle ne découvre ce qu'il avait encore fait, il avança rapidement pour le refermer et en retirer la clef. Mais il ne fut pas assez réactif, et ne pu empêcher Lisbon d'atteindre le portable avant lui.
Lisbon: "Justement, c'est pour récupérer ceci que je suis venue. La prochaine fois que vous en aurez besoin, demandez-le moi, plutôt que de le voler en douce."
Jane: "Vous n'étiez pas là et je pensais avoir le temps de vous le rendre avant votre retour."
Lisbon ripa sur la clef et intriguée, tourna l'écran vers elle: "Qu'est-ce que vous aviez de si urgent à voir?"
Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'elle vit l'entête de la page.
Lisbon: "Vous n'avez pas fait ça. Pitié Jane, dites-moi que vous n'avez pas piraté le serveur des fédéraux!"
Jane, innocemment: "Non, absolument pas. Comment est-ce que j'aurais fait? Je sais à peine faire fonctionner cette chose."
Lisbon, le regard noir: "C'est vrai que niveau informatique, vous êtes nul. Quelqu'un l'a fait pour vous? Dites-moi qui c'est, que j'aille lui botter les fesses."
Jane: "Vous pouvez me torturer je ne dirais rien."
Lisbon, un sourire narquois au coin des lèvres: "Ne me tentez pas."
Elle se tourna vers la porte et revint sur ses pas.
Lisbon: "C'est Cho bien sûr. Vous vous rendez compte que vous pourriez compromettre tout le service, si ça se sait! Bertram cherche un motif pour vous mettre à la porte et vous lui offrez sur un plateau d'argent!"
Jane: "Ne dramatisez pas Lisbon. Personne n'est au courant appart Cho... Et vous, bien sûr."
Elle se calma légèrement mais restait encore furieuse contre lui. Se demandant ce qui n'allait pas chez lui, elle l'interrogea, s'intéressant de plus près au dossier du FBI.
Lisbon: "Mais... C'est le dossier confidentiel de O'Laughlin! Qu'est-ce que vous espériez trouver là-dedans?"
Jane lui exposa sa théorie selon laquelle Rachel O'Laughlin avait probablement eu des contacts visuels avec Red John, peut-être à l'occasion d'une rencontre entre son mari et le psychopathe.
Lisbon: "Ca fait beaucoup de suppositions et rien de tangible. Vous devriez laisser tomber. Décrochez de tout ça, faites une pause. C'est entrain de vous bouffer. Red John est mort. Cessez de poursuivre des chimères."
Jane se mordait les lèvres, fronçant les sourcils, faisant non de la tête.
Lisbon: "D'accord, je sais que Rosalind Harker ne l'a pas reconnu. Mais elle est aveugle et peut-être que l'idée que son ami soit mort l'ait bouleversée et dans ce cas, elle a très bien pu se tromper."
Jane: "Elle ne s'est pas trompée."
L'agent, sachant qu'elle ne le ferait pas changer d'avis, préféra se rallier à son opinion, émettant toutefois quelques réserves. Son instinct lui disait qu'elle devait surveiller son consultant de près.
Lisbon, s'appuyant contre la table: "Très bien, Patrick Jane! On fait quoi maintenant?"
Jane, surpris: "ON?"
Lisbon: "Oui, ON! Je ne vais pas vous laisser aller harceler un témoin tout seul. Parce que c'est ce que vous voulez faire, n'est-ce pas?"
Jane: "Vous me connaissez bien, je vois, Lisbon."
Lisbon: "Comme ma poche, mon pauvre Jane. Vous êtes d'un prévisible, ça en est désolant."
Ils se sourirent, puis vint le moment de mettre au point les détails de leur excursion.
Jane avait accepté, un peu contraint et forcé, qu'ils prennent le véhicule de l'agent, pour se rendre chez O'Laughlin. Bien lui en prit car son domicile se trouvait en pleine campagne, au coeur de la Silicon Valley. Le terrain était très accidenté. Le SUV sautait à chacun des chaos, tout le long du trajet.
Jane, agrippé à la poignée au-dessus de sa tête: "J'avoue que je suis ravi que vous m'ayez obligé à abandonner ma voiture."
Lisbon maîtrisant le véhicule pour ne pas quitter la route: "Remerciez-moi oui! Avec votre corbillard, on se serait déjà retrouvé dans le décor."
Le consultant se crispait sur l'accoudoir de la portière, loin d'être rassuré par la conduite approximative de son chauffeur.
Lisbon se moquait: "Ca va aller Jane? Vous êtes tout vert."
Jane: "Pas étonnant, avec un danger public comme vous, au volant. Une chance qu'il n'y ait personne sur cette route. Je vous le rappellerais la prochaine fois que vous critiquerez ma façon de conduire."
Lisbon: "Ah ah ah! Alors, vous avez réfléchi à ce que vous allez dire à cette femme?"
Jane: "Je n'en sais rien. On improvisera."
Lisbon: "Non, non. VOUS improviserez. Moi je ne suis là que pour vous surveiller."
Après plusieurs virages secs, quelques dérapages contrôlés et des sorties de route évitées, le SUV atteignit enfin l'adresse de la maison ou plutôt de la demeure de Rachel O'Laughlin.
Ce n'était pas une simple petite cabane au fond des bois, rien à voir, c'était un ranch. Des prairies clôturées où quelques chevaux étaient rassemblés, bordaient l'allée qui menait à la demeure principale. Plus loin, se trouvaient les logements de la dizaine d'employés, majoritairement composée d'hispaniques. Tous s'affairaient à leurs tâches respectives.
En arrivant à l'entrée de cette propriété, Lisbon se gara, tandis que Jane était concentré sur une jeune femme, occupée à arracher le nom cloué sur la boîte aux lettres.
Jane: "La voilà."
Lisbon: "Comment vous savez que c'est elle?"
Jane: "Oh, Lisbon. Faîtes-moi confiance. Mon flair ne se trompe jamais."
Elle leva les yeux au ciel en soupirant d'exaspération. Ils avancèrent jusqu'à la concernée, une femme d'une petite trentaine d'années, mince, en tenue d'équitation qui affinait d'avantage sa silhouette.
En tant qu'homme, le mentaliste la détailla des mollets à la base de sa nuque, apparaissant sous ses cheveux relevés en chignon.
Lisbon se racla la gorge: "Ca va Jane? Vous allez vous remettre?"
Jane: "Chut. Je l'observe pour anticiper ses réactions quand je lui parlerais."
Lisbon: "Mais oui, bien sûr."
Jane: "Ah, la jalousie féminine."
L'agent ne releva pas cette attaque, même si elle rougit aussitôt. Mais elle retrouva sa couleur naturelle quand la propriétaire supposée des lieux, se dirigea droit sur ces étrangers.
Rachel retira ses gants pour les saluer: "Jolie voiture. CBI je suppose. Le FBI se déplace en 4X4."
Jane murmura dans une sourire: "Perspicace, elle me plait."
Lisbon, ignorant sa remarque: "Bonjour. Je suis l'agent Térésa Lisbon et ..."
Rachel anticipa: "Patrick Jane. Je vous ai vu aux infos."
Lisbon n'étant pas certaine de l'identité de son interlocutrice: "Nous aimerions parler à Rachel O'Laughlin."
Rachel: "Elle est devant vous."
La petite brune était complètement déroutée, Jane avait raison. Encore une fois. Il n'allait plus la lâcher avec ça. Il lui en rebattrait les oreilles jusqu'à écoeurement.
Jane, fier de lui, arborait son sourire vainqueur, même si une discussion possiblement houleuse s'annonçait, à l'horizon.
TBC...
Dernière édition par lilia le Lun 13 Fév 2012 - 22:25, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Jane qui réussit à convaincre Lisbon
ça ne m'étonnes pas
je me demande ce qu'elle peut bien savoir à propos de
hâte de lire la suite :bounce:
ça ne m'étonnes pas
je me demande ce qu'elle peut bien savoir à propos de
hâte de lire la suite :bounce:
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Désillusions ^
Finalement Jane entraîne Lisbon dans son histoire où plutôt elle décide de le suivre pour limiter la casse...
C'est vrai que lorsqu'il est question de , le blondinet perd le "contrôle"...
La scène en SUV avec un Jane qui a peur
Et Lisbon qui en rajoute une couche
Maintenant reste à voir qui est cette Rachel
C'est vrai que lorsqu'il est question de , le blondinet perd le "contrôle"...
La scène en SUV avec un Jane qui a peur
Et Lisbon qui en rajoute une couche
Maintenant reste à voir qui est cette Rachel
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
Merci Johel et Jiisbon!
La suite arrivera demain, dans la journée ou ce soir.
J'ai presque terminé d'écrire le chapitre mais pas tout à fait.
La suite arrivera demain, dans la journée ou ce soir.
J'ai presque terminé d'écrire le chapitre mais pas tout à fait.
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Une nouvelle fic ! ( ok j'arrive après trois chapitres )
J'avoue que le premier chapitre m'a beaucoup intrigué
Puis dans la suite, on en apprend plus.
Alors O'Laughling aurait eu une double vie ? Pauvre Van Pelt qui a été manipulé ...
Et hop Jane entraine Lisbon et les voilà en face de Rachel.
La conversation entre les trois promet d'être intéressante !
VLS !
J'avoue que le premier chapitre m'a beaucoup intrigué
Puis dans la suite, on en apprend plus.
Alors O'Laughling aurait eu une double vie ? Pauvre Van Pelt qui a été manipulé ...
Et hop Jane entraine Lisbon et les voilà en face de Rachel.
La conversation entre les trois promet d'être intéressante !
VLS !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Désillusions ^
Lisbon qui accepte de venir en aide à Jane? c'est assez étonnant, mais au moins elle aura un oeil sur lui
Je sens que cette affaire va les rapprocher un peu, du coté de Lisbon car elle veut le protéger et que la seule façon de le faire est de le suivre. Du coté de Jane car il a besoin de quelqu'un qui puisse enquêter sans se faire vraiment remarquer, un badge du CBI ça peut aider
me tarde de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Je sens que cette affaire va les rapprocher un peu, du coté de Lisbon car elle veut le protéger et que la seule façon de le faire est de le suivre. Du coté de Jane car il a besoin de quelqu'un qui puisse enquêter sans se faire vraiment remarquer, un badge du CBI ça peut aider
me tarde de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Désillusions ^
Merci Terpo et Sweety!!!
Voilà la suite...
Chapitre 4
Cette jeune femme, sympathique au demeurant, ne paraissait pas surprise de voir la police débarquer ainsi chez elle. Elle les accueilli comme n'importe quels visiteurs, affichant un sourire de façade sur son visage.
Car, oui, depuis quelques mois, elle avait perdu son sourire naturel, en même temps que sa confiance en l'homme qui l'avait trahie. Mais cela faisait partie de sa vie privée et ne regardait personne d'autre. Rachel décida donc qu'elle n'y ferait pas référence au cours de leur conversation. Si ils étaient là pour parler, bien sûr. Car elle ignorait encore le motif de leur présence chez elle.
Après avoir ramassé la plaque de sa boîte aux lettres pour la jeter sur un tas de détritus, elle invita ces deux "intrus" à la suivre.
Chemin faisant, le mentaliste jeta un oeil à l'objet en question, pour lire le nom inscrit sur la plaque qu'elle venait de retirer.
Jane murmura: "Intéressant."
Lisbon, devant lui: "Quoi?"
Jane: "Oh, rien. Je pensais tout haut."
Rachel, ne les entendant plus derrière elle, s'arrêta: "Qu'est-ce que vous faîtes ici, exactement? En général, les gens ne viennent pas par hasard dans le coin."
Lisbon, ennuyée: "Heu, c'est à dire..."
L'agent, prise au dépourvu, attendait impatiemment que son insupportable consultant intervienne pour la tirer de là. Mais lui, semblait bien plus occupé à admirer les lieux, particulièrement embellis par la lumière déclinante du soleil couchant.
Rachel: "Ecoutez agent Lisbon, si vous êtes venus pour fouiller la maison, allez-y. Mais vous ne trouverez rien. Les fédéraux l'ont déjà retournée deux fois. Enfin, si vous avez du temps à perdre, ne vous gênez pas."
Lisbon: "En fait, ce ne sera pas nécessaire. Mr Jane tenait à vous poser quelques questions."
Elle fit signe à Jane de s'activer et de les rejoindre.
Jane: "Votre propriété est très agréable Mme O'Laughlin. A moins que vous préfériez que je vous appelle autrement."
Elle faisait mine de ne pas comprendre son allusion.
Jane: "Ah, pardonnez-moi. J'ai remarqué que vous ne portez plus votre alliance et vous avez retiré la plaque de votre boîte aux lettres. Vous n'êtes pourtant pas divorcée."
Rachel, de dos à lui, ouvrait la porte d'entrée: "Ce n'est qu'une question de temps. Mon avocat y travaille."
Ils entrèrent en passant après elle.
Rachel: "Mettez-vous à l'aise, je reviens."
Elle s'éclipsa un instant et reparut la seconde d'après. Le mentaliste, au regard affûté, ne l'avait pas quitté des yeux. Il avait noté que Rachel avait reposé un trousseau de clefs sur la table près dans le vestibule. Trousseau qu'elle n'avait pas en sa possession à son départ.
Rachel: "Bien, qu'est-ce que je peux faire pour vous? Je croyais que l'enquête sur Red John était bouclée?"
Jane: "Pas tout à fait. Officiellement oui."
Rachel, fronçant les sourcils: "Je ne suis pas sûre de vous suivre."
Jane: "Je vais vous expliquer. Mais avant, auriez-vous quelque chose qui ressemble à du thé?"
Rachel: "Oui, je vous apporte ça."
Ils étaient assis dans le salon, quand le consultant se leva en même temps que son hôtesse.
Jane: "Laissez, je m'en occupe."
Rachel: "Si vous y tenez."
Elle lui indiqua la cuisine en précisant toutefois: "Ne dérangez pas tous mes placards. Je ne cache rien Mr Jane."
Une fois de plus, Lisbon se retrouva face à cette femme, bien obligée d'engager la discussion.
Lisbon: "Vous vivez ici depuis longtemps?"
Rachel: "Depuis notre mariage. Craig tenait à ce qu'on ait un endroit rien qu'à nous. Il voulait me savoir en sécurité quand il partait en mission avec le FBI, que je sois loin de la ville."
Elle disait cela sur un ton ironique, sans y croire. Ce qui n'échappa pas à la brunette.
Lisbon: "Vous n'êtes pas très convaincante, je trouve."
Rachel: "Ah oui! Je n'ai pas l'habitude de mentir, ça doit être ça. Le champion sur ce plan là, c'était Craig. En fait, il ne voulait pas me protéger des dangers de la ville, il ne voulait pas que je sache ce qu'il y faisait, qui il y rencontrait."
Lisbon: "Dois-je en déduire qu'il y avait des tentions dans votre couple?"
Rachel: "Vous voulez dire autre que le fait que Craig me trompait avec une autre? Il me semble que c'est suffisant pour dissoudre un mariage. Vous ne croyez pas, agent Lisbon?"
Lisbon: "Si, bien sûr."
La discussion se poursuivit avec plus de silences que de paroles. Lisbon pris soin de ne pas poursuivre dans cette voie, afin de ne pas avoir à évoquer le nom de Grace Van Pelt, qui apparemment était inconnu de Rachel. Il valait mieux, pour le bien de tous, qu'elle continus à ignorer l'identité de sa rivale. L'agent n'était pas familière de ce type de problèmes conjugaux. Elle n'avait jamais été mariée, et n'avait jamais eu de relation durable avec un homme. Lisbon était définitivement mal placée pour comprendre cette femme.
L'absence du beau blond commença à inquiéter sérieusement Rachel, qui trépignait en secouant nerveusement sa jambe. Quand à l'agent, elle guettait également le retour de son partenaire avec fébrilité, car elle ne savait plus comment s'y prendre avec Rachel. Jane se débrouillerait mieux qu'elle.
Lisbon: "Quelque chose ne va pas, Mme O'Laughlin?"
La jeune femme se penchait pour vérifier si le mentaliste revenait et fini par se lever aussi.
Rachel: "Je vais aller voir ce que fait votre collègue. Excusez-moi."
Elle rejoignit Jane en se hâtant comme si elle avait peur qu'il ne trouve quelque chose qu'elle voulait dissimuler. En passant près de l'entrée, elle pu remarquer que les clefs n'avaient pas bougé. Ce qui la rassura, mais pas entièrement. Et à raison, car Jane n'avait pas besoin d'un sésame pour forcer une porte.
Elle pressa le pas.
Le consultant fouillait les moindre recoins de la cuisine et ses alentours. Il ouvrit le réfrigérateur, pris d'une soudaine fringale. Tout à ce qu'il faisait, il manqua tomber raide à l'arrivée de la maîtresse de maison, dans la pièce.
Rachel: "Vous vous amusez bien? Vous mettez un peu trop de temps pour un simple thé."
Jane, pris sur le fait, ne trouvait rien à rétorquer, sur le moment.
La jeune femme pris soin de vérifier la poignée de l'accès à la cave. A présent tranquillisée, elle se détendit légèrement, restant tout de même sur ses gardes. Qui sait ce que cet individu préparait? Un sale coup, s'était sûr. Ce Jane était trop séduisant pour être honnête. Depuis sa malheureuse expérience avec Craig, elle se méfiait de ce genre d'homme, qui vous endorment avec leur sourire avant de vous planter un couteau dans la dos.
Jane: "Je peux vous poser une question Mme O'Laughlin?"
Rachel: "Oui, mais arrêtez de m'appeler par ce nom."
Jane: "Très bien, alors dites-moi comment je dois vous appeler? Peut-être par votre nom de jeune fille?"
Rachel: "Restons-en à Rachel."
Voilà qui piqua au vif, la curiosité d'un Jane déjà très intrigué par cette jeune femme. Pourquoi était-elle si réfractaire à lui dévoiler ce détail? Qui était-elle vraiment?
Il ne renoncerait pas à découvrir ce qu'elle cachait et il y parviendrait, comme toujours. Jane ne se faisait aucun soucis à ce sujet. Il était au moins sûr d'une chose, il y avait quelque chose, dans cette maison, qu'elle dissimulait avec précaution. Elle avait eu l'air tellement paniquée, à la simple idée que Jane ait pénétré dans la cave, que cela lui avait parût louche. Et Rachel ne se trompait pas, il projetait effectivement de descendre dans cette pièce, si seulement elle n'avait pas débarqué, avant qu'il n'en ait eu l'opportunité.
Rachel: "Vous avez tout ce qu'il vous faut, alors retournons auprès de votre amie, avant qu'elle aussi ne se mette à fouiner partout."
Au salon, la petite brune n'avait pas bougé d'un millimètre et fut pleinement soulagée de revoir Jane. Ils allaient enfin pouvoir interroger leur hôtesse, de manière plus conforme aux méthodes de la police. Ils savaient qu'ils devraient prendre des gants pour ne pas la braquer contre eux. Auquel cas, ils s'exposeraient au risque de se faire jeter hors de ces murs, sans autre forme de procès. De plus, étant donné que cette enquête n'avait rien d'officiel, ils ne disposeraient d'aucun recours pour revenir. Mieux valait ménager la jeune femme afin d'obtenir sa coopération.
Au début, tout se déroula comme prévu, sans accro. Mais c'était sans compter sur le caractère frondeur du mentaliste qui allait, sans surprise, faire capoter leur investigation.
Ils s'assirent à nouveau dans les fauteuils.
Rachel: "Bien, allez-y. Ouvrez le feu. Je suis toute ouïe."
Jane: "Connaissiez-vous Timothy Carter?"
Rachel: "Pas personnellement. J'ai entendu parler de lui dans les médias, comme tout le monde."
Lisbon: "Pourtant, votre mari lui le connaissait. Il était en contact avec Carter. Vous êtes sûre de vous?"
Rachel: "Absolument. Je n'étais pas au courant de toutes les activités de Craig. La preuve. Je n'ai appris l'existence de sa maîtresse que quelques semaines avant sa mort."
Jane: "A ce propos, personne ne vous a rendu visite depuis, ou téléphoné pour présenter ses condoléances? Des amis à lui... Réfléchissez bien."
Le consultant devint un tantinet agressif. Il avait besoin de réponses et refusait de repartir bredouille. Il avait placé tant d'espoir dans cette rencontre.
Rachel: "Non! Je ne peux pas vous aider. Je regrette. N'insistez pas."
Jane: "S'il vous plait, faites un effort, c'est important!"
Lisbon, l'entraînant à l'écart: "Jane ça suffit. Elle ne sait rien."
Jane: "Elle ne veut pas dire ce qu'elle sait plutôt."
Lisbon: "Allez m'attendre dans la voiture et essayez de vous calmer. C'est un ordre."
Elle se retourna vers la jeune veuve et lui présenta ses excuses pour l'attitude de son collègue.
Rachel: "Sortez de chez moi, tout de suite."
Lisbon, sur le perron, lui tendit sa carte: "Si quoi que se soit vous revient, appelez-moi. Encore toutes mes excuses."
Rachel: "Je n'ai rien de plus à ajouter. Alors ne comptez pas sur moi."
Elle claqua la porte derrière l'agent qui descendit l'escalier et monta dans le SUV. Le consultant était déjà installé du côté passager. Sa déception était indéniable. Rachel O'Laughlin lui avait mentit, il en était persuadé.
Lisbon: "Je suis impressionnée, vous n'avez pas essayé de prendre le volant. C'est un exploit."
Malgré ses efforts pour le dérider, Jane restait muet, le regard perdu sur le ranch qui s'éloignait petit à petit, dans la nuit.
Lisbon: "Jane. Vous saviez que ça ne donnerait peut-être rien. Je vous avais prévenu. Rachel O'Laughlin ne sait rien. Si Red John est vivant, on trouvera une autre piste et on finira par l'avoir."
Jane: "Elle ne nous a pas dit la vérité. Elle connaissait Carter."
Lisbon: "Qu'est-ce qui vous permet de l'affirmer? Elle m'a parut honnête."
Jane: "Quand elle m'a répondu ne pas le connaitre, elle a regardé vers la droite, sollicitant la partie imaginative de son cerveau."
Lisbon: "C'est ça, votre méthode? Elle vous mentait parce qu'elle ne regardait pas dans la bonne direction? (Elle soupira) Admettons. Mais le fait que la police revienne chez elle l'a probablement déstabilisée et le stress aura faussé votre déduction."
Le consultant secouait la tête, un rictus au coin des lèvres.
Lisbon détourna les yeux de la route, un quart de seconde, pour s'adresser à lui. Elle ne supportait pas de le voir dans cet état.
Jane reporta son attention sur le chemin, juste à temps pour crier: "Lisbon!!!"
Elle tourna le volant d'un coup sec, afin d'éviter la collision avec le véhicule qui arrivait en sens inverse. Le SUV fit une embardée avant de stopper sa course contre un arbre. La portière avant droite était enfoncée, les passagers inconscients.
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 4
Cette jeune femme, sympathique au demeurant, ne paraissait pas surprise de voir la police débarquer ainsi chez elle. Elle les accueilli comme n'importe quels visiteurs, affichant un sourire de façade sur son visage.
Car, oui, depuis quelques mois, elle avait perdu son sourire naturel, en même temps que sa confiance en l'homme qui l'avait trahie. Mais cela faisait partie de sa vie privée et ne regardait personne d'autre. Rachel décida donc qu'elle n'y ferait pas référence au cours de leur conversation. Si ils étaient là pour parler, bien sûr. Car elle ignorait encore le motif de leur présence chez elle.
Après avoir ramassé la plaque de sa boîte aux lettres pour la jeter sur un tas de détritus, elle invita ces deux "intrus" à la suivre.
Chemin faisant, le mentaliste jeta un oeil à l'objet en question, pour lire le nom inscrit sur la plaque qu'elle venait de retirer.
Jane murmura: "Intéressant."
Lisbon, devant lui: "Quoi?"
Jane: "Oh, rien. Je pensais tout haut."
Rachel, ne les entendant plus derrière elle, s'arrêta: "Qu'est-ce que vous faîtes ici, exactement? En général, les gens ne viennent pas par hasard dans le coin."
Lisbon, ennuyée: "Heu, c'est à dire..."
L'agent, prise au dépourvu, attendait impatiemment que son insupportable consultant intervienne pour la tirer de là. Mais lui, semblait bien plus occupé à admirer les lieux, particulièrement embellis par la lumière déclinante du soleil couchant.
Rachel: "Ecoutez agent Lisbon, si vous êtes venus pour fouiller la maison, allez-y. Mais vous ne trouverez rien. Les fédéraux l'ont déjà retournée deux fois. Enfin, si vous avez du temps à perdre, ne vous gênez pas."
Lisbon: "En fait, ce ne sera pas nécessaire. Mr Jane tenait à vous poser quelques questions."
Elle fit signe à Jane de s'activer et de les rejoindre.
Jane: "Votre propriété est très agréable Mme O'Laughlin. A moins que vous préfériez que je vous appelle autrement."
Elle faisait mine de ne pas comprendre son allusion.
Jane: "Ah, pardonnez-moi. J'ai remarqué que vous ne portez plus votre alliance et vous avez retiré la plaque de votre boîte aux lettres. Vous n'êtes pourtant pas divorcée."
Rachel, de dos à lui, ouvrait la porte d'entrée: "Ce n'est qu'une question de temps. Mon avocat y travaille."
Ils entrèrent en passant après elle.
Rachel: "Mettez-vous à l'aise, je reviens."
Elle s'éclipsa un instant et reparut la seconde d'après. Le mentaliste, au regard affûté, ne l'avait pas quitté des yeux. Il avait noté que Rachel avait reposé un trousseau de clefs sur la table près dans le vestibule. Trousseau qu'elle n'avait pas en sa possession à son départ.
Rachel: "Bien, qu'est-ce que je peux faire pour vous? Je croyais que l'enquête sur Red John était bouclée?"
Jane: "Pas tout à fait. Officiellement oui."
Rachel, fronçant les sourcils: "Je ne suis pas sûre de vous suivre."
Jane: "Je vais vous expliquer. Mais avant, auriez-vous quelque chose qui ressemble à du thé?"
Rachel: "Oui, je vous apporte ça."
Ils étaient assis dans le salon, quand le consultant se leva en même temps que son hôtesse.
Jane: "Laissez, je m'en occupe."
Rachel: "Si vous y tenez."
Elle lui indiqua la cuisine en précisant toutefois: "Ne dérangez pas tous mes placards. Je ne cache rien Mr Jane."
Une fois de plus, Lisbon se retrouva face à cette femme, bien obligée d'engager la discussion.
Lisbon: "Vous vivez ici depuis longtemps?"
Rachel: "Depuis notre mariage. Craig tenait à ce qu'on ait un endroit rien qu'à nous. Il voulait me savoir en sécurité quand il partait en mission avec le FBI, que je sois loin de la ville."
Elle disait cela sur un ton ironique, sans y croire. Ce qui n'échappa pas à la brunette.
Lisbon: "Vous n'êtes pas très convaincante, je trouve."
Rachel: "Ah oui! Je n'ai pas l'habitude de mentir, ça doit être ça. Le champion sur ce plan là, c'était Craig. En fait, il ne voulait pas me protéger des dangers de la ville, il ne voulait pas que je sache ce qu'il y faisait, qui il y rencontrait."
Lisbon: "Dois-je en déduire qu'il y avait des tentions dans votre couple?"
Rachel: "Vous voulez dire autre que le fait que Craig me trompait avec une autre? Il me semble que c'est suffisant pour dissoudre un mariage. Vous ne croyez pas, agent Lisbon?"
Lisbon: "Si, bien sûr."
La discussion se poursuivit avec plus de silences que de paroles. Lisbon pris soin de ne pas poursuivre dans cette voie, afin de ne pas avoir à évoquer le nom de Grace Van Pelt, qui apparemment était inconnu de Rachel. Il valait mieux, pour le bien de tous, qu'elle continus à ignorer l'identité de sa rivale. L'agent n'était pas familière de ce type de problèmes conjugaux. Elle n'avait jamais été mariée, et n'avait jamais eu de relation durable avec un homme. Lisbon était définitivement mal placée pour comprendre cette femme.
L'absence du beau blond commença à inquiéter sérieusement Rachel, qui trépignait en secouant nerveusement sa jambe. Quand à l'agent, elle guettait également le retour de son partenaire avec fébrilité, car elle ne savait plus comment s'y prendre avec Rachel. Jane se débrouillerait mieux qu'elle.
Lisbon: "Quelque chose ne va pas, Mme O'Laughlin?"
La jeune femme se penchait pour vérifier si le mentaliste revenait et fini par se lever aussi.
Rachel: "Je vais aller voir ce que fait votre collègue. Excusez-moi."
Elle rejoignit Jane en se hâtant comme si elle avait peur qu'il ne trouve quelque chose qu'elle voulait dissimuler. En passant près de l'entrée, elle pu remarquer que les clefs n'avaient pas bougé. Ce qui la rassura, mais pas entièrement. Et à raison, car Jane n'avait pas besoin d'un sésame pour forcer une porte.
Elle pressa le pas.
Le consultant fouillait les moindre recoins de la cuisine et ses alentours. Il ouvrit le réfrigérateur, pris d'une soudaine fringale. Tout à ce qu'il faisait, il manqua tomber raide à l'arrivée de la maîtresse de maison, dans la pièce.
Rachel: "Vous vous amusez bien? Vous mettez un peu trop de temps pour un simple thé."
Jane, pris sur le fait, ne trouvait rien à rétorquer, sur le moment.
La jeune femme pris soin de vérifier la poignée de l'accès à la cave. A présent tranquillisée, elle se détendit légèrement, restant tout de même sur ses gardes. Qui sait ce que cet individu préparait? Un sale coup, s'était sûr. Ce Jane était trop séduisant pour être honnête. Depuis sa malheureuse expérience avec Craig, elle se méfiait de ce genre d'homme, qui vous endorment avec leur sourire avant de vous planter un couteau dans la dos.
Jane: "Je peux vous poser une question Mme O'Laughlin?"
Rachel: "Oui, mais arrêtez de m'appeler par ce nom."
Jane: "Très bien, alors dites-moi comment je dois vous appeler? Peut-être par votre nom de jeune fille?"
Rachel: "Restons-en à Rachel."
Voilà qui piqua au vif, la curiosité d'un Jane déjà très intrigué par cette jeune femme. Pourquoi était-elle si réfractaire à lui dévoiler ce détail? Qui était-elle vraiment?
Il ne renoncerait pas à découvrir ce qu'elle cachait et il y parviendrait, comme toujours. Jane ne se faisait aucun soucis à ce sujet. Il était au moins sûr d'une chose, il y avait quelque chose, dans cette maison, qu'elle dissimulait avec précaution. Elle avait eu l'air tellement paniquée, à la simple idée que Jane ait pénétré dans la cave, que cela lui avait parût louche. Et Rachel ne se trompait pas, il projetait effectivement de descendre dans cette pièce, si seulement elle n'avait pas débarqué, avant qu'il n'en ait eu l'opportunité.
Rachel: "Vous avez tout ce qu'il vous faut, alors retournons auprès de votre amie, avant qu'elle aussi ne se mette à fouiner partout."
Au salon, la petite brune n'avait pas bougé d'un millimètre et fut pleinement soulagée de revoir Jane. Ils allaient enfin pouvoir interroger leur hôtesse, de manière plus conforme aux méthodes de la police. Ils savaient qu'ils devraient prendre des gants pour ne pas la braquer contre eux. Auquel cas, ils s'exposeraient au risque de se faire jeter hors de ces murs, sans autre forme de procès. De plus, étant donné que cette enquête n'avait rien d'officiel, ils ne disposeraient d'aucun recours pour revenir. Mieux valait ménager la jeune femme afin d'obtenir sa coopération.
Au début, tout se déroula comme prévu, sans accro. Mais c'était sans compter sur le caractère frondeur du mentaliste qui allait, sans surprise, faire capoter leur investigation.
Ils s'assirent à nouveau dans les fauteuils.
Rachel: "Bien, allez-y. Ouvrez le feu. Je suis toute ouïe."
Jane: "Connaissiez-vous Timothy Carter?"
Rachel: "Pas personnellement. J'ai entendu parler de lui dans les médias, comme tout le monde."
Lisbon: "Pourtant, votre mari lui le connaissait. Il était en contact avec Carter. Vous êtes sûre de vous?"
Rachel: "Absolument. Je n'étais pas au courant de toutes les activités de Craig. La preuve. Je n'ai appris l'existence de sa maîtresse que quelques semaines avant sa mort."
Jane: "A ce propos, personne ne vous a rendu visite depuis, ou téléphoné pour présenter ses condoléances? Des amis à lui... Réfléchissez bien."
Le consultant devint un tantinet agressif. Il avait besoin de réponses et refusait de repartir bredouille. Il avait placé tant d'espoir dans cette rencontre.
Rachel: "Non! Je ne peux pas vous aider. Je regrette. N'insistez pas."
Jane: "S'il vous plait, faites un effort, c'est important!"
Lisbon, l'entraînant à l'écart: "Jane ça suffit. Elle ne sait rien."
Jane: "Elle ne veut pas dire ce qu'elle sait plutôt."
Lisbon: "Allez m'attendre dans la voiture et essayez de vous calmer. C'est un ordre."
Elle se retourna vers la jeune veuve et lui présenta ses excuses pour l'attitude de son collègue.
Rachel: "Sortez de chez moi, tout de suite."
Lisbon, sur le perron, lui tendit sa carte: "Si quoi que se soit vous revient, appelez-moi. Encore toutes mes excuses."
Rachel: "Je n'ai rien de plus à ajouter. Alors ne comptez pas sur moi."
Elle claqua la porte derrière l'agent qui descendit l'escalier et monta dans le SUV. Le consultant était déjà installé du côté passager. Sa déception était indéniable. Rachel O'Laughlin lui avait mentit, il en était persuadé.
Lisbon: "Je suis impressionnée, vous n'avez pas essayé de prendre le volant. C'est un exploit."
Malgré ses efforts pour le dérider, Jane restait muet, le regard perdu sur le ranch qui s'éloignait petit à petit, dans la nuit.
Lisbon: "Jane. Vous saviez que ça ne donnerait peut-être rien. Je vous avais prévenu. Rachel O'Laughlin ne sait rien. Si Red John est vivant, on trouvera une autre piste et on finira par l'avoir."
Jane: "Elle ne nous a pas dit la vérité. Elle connaissait Carter."
Lisbon: "Qu'est-ce qui vous permet de l'affirmer? Elle m'a parut honnête."
Jane: "Quand elle m'a répondu ne pas le connaitre, elle a regardé vers la droite, sollicitant la partie imaginative de son cerveau."
Lisbon: "C'est ça, votre méthode? Elle vous mentait parce qu'elle ne regardait pas dans la bonne direction? (Elle soupira) Admettons. Mais le fait que la police revienne chez elle l'a probablement déstabilisée et le stress aura faussé votre déduction."
Le consultant secouait la tête, un rictus au coin des lèvres.
Lisbon détourna les yeux de la route, un quart de seconde, pour s'adresser à lui. Elle ne supportait pas de le voir dans cet état.
Jane reporta son attention sur le chemin, juste à temps pour crier: "Lisbon!!!"
Elle tourna le volant d'un coup sec, afin d'éviter la collision avec le véhicule qui arrivait en sens inverse. Le SUV fit une embardée avant de stopper sa course contre un arbre. La portière avant droite était enfoncée, les passagers inconscients.
TBC...
Dernière édition par lilia le Lun 13 Fév 2012 - 22:29, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
" Elle tourna le volant d'un coup sec, afin d'éviter la collision avec le véhicule qui arrivait en sens inverse. Le SUV fit une embardée avant de stopper sa course contre un arbre. La portière avant droite était enfoncée, les passagers inconscients "
J'aime !
La portière avant droite, c'est du coter passager? Donc si oui, c'est Jane qui est le plus toucher nan ? :vivement:
J'aime !
La portière avant droite, c'est du coter passager? Donc si oui, c'est Jane qui est le plus toucher nan ? :vivement:
MelissaJane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Regarder des séries
Localisation : Nord de la France
Re: Désillusions ^
sadique, tu va nous abîmer nos préférés
Rachel qui ment et qui cache des choses, pas très innocente celle-là
je me demande ce qu'elle cache
et aussi, est-ce qu'elle connait Grace ?
ça se pourrait si elle connait des complices de ou lui-même
en tout cas, hâte de voir la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Rachel qui ment et qui cache des choses, pas très innocente celle-là
je me demande ce qu'elle cache
et aussi, est-ce qu'elle connait Grace ?
ça se pourrait si elle connait des complices de ou lui-même
en tout cas, hâte de voir la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Désillusions ^
pour cette suite
Juste une question...Pourquoi Rachel veut-elle divorcer alors qu'elle est veuve
Il est clair qu'elle a des choses à cacher...
Va t-il y avoir des conséquences à cet accident
Juste une question...Pourquoi Rachel veut-elle divorcer alors qu'elle est veuve
Il est clair qu'elle a des choses à cacher...
Va t-il y avoir des conséquences à cet accident
Johel- In Jane we trust
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Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
et voilà, tut se passait bien et il a fallu que tu coupe ce chapitre avec un accident j'espère pour toi qu'ils vont s'en sortir, sinon
sinon, cette Rachel m'intrigue beaucoup , comme le dit Johel pourquoi demander le divorce si elle est veuve?
reste plus qu'à attendre pour savoir
sinon, cette Rachel m'intrigue beaucoup , comme le dit Johel pourquoi demander le divorce si elle est veuve?
reste plus qu'à attendre pour savoir
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Désillusions ^
Voilà la suite, merci à vous toutes!!!!!
Chapitre 5
Le téléphone sonna, dans la chambre, interrompant le couple dans ses projets nocturnes. Rachel se tourna vers la table de chevet pour attraper le combiné, mais une main la retint.
Rachel: "Rick, il faut que je réponde."
Rick: "Si c'est important, ils rappelleront. Aller, laisse tomber, il est tard."
Elle se libéra de ses bras et se redressa dans le lit, hésitant à décrocher.
Rick: "Quoi? Qu'est-ce qui se passe?"
Rachel, fixant le téléphone: "Personne ne m'appelle ici, d'habitude. C'est bizarre."
Elle se décida et pris finalement la communication, faisant signe à son ami de se taire. La jeune femme s'attendait à entendre la voix de celui qui l'avait appelée à la mort de son mari mais il s'agissait de quelqu'un d'autre.
Rachel: "Allo?"
La voix: "Rachel O'Laughlin?"
Elle acquiesça et ajouta: "Qui êtes-vous?"
Cho: "Agent Cho, CBI."
Rachel: "Le CBI! Ecoutez, agent Cho, j'ai dis tout ce que je savais à vos collègues. Je n'ai rien à ajouter."
Cho: "Je ne vous appelle pas à ce sujet. Mes collègues devraient être revenu à Sacramento depuis longtemps, et je n'arrive pas à les joindre."
Rachel: "Les portables ne passent pas dans ces montagnes, la route est assez chaotique, et il a plu. Ils ont du être ralentis. Sur ce, je vous pris de m'excuser mais il est tard et je dois dormir. Démerdez-vous."
Elle raccrocha pratiquement au nez de l'agent, qui était de plus en plus inquiet pour sa patronne et le mentaliste. Cette angoisse, Rachel l'avait ressentie à son intonation.
Rick: "Me dis pas que tu t'inquiètes! C'est des flics, ils se débrouilleront."
Rachel: "C'est des flics oui, mais de la ville. Ils manquerait plus qu'ils soient tombés au fond d'un ravin. Ce serait pas la première fois que ça arrive dans le coin."
Elle se leva et commença à se rhabiller, laissant le jeune homme dans l'expectative.
Rick, quittant lui aussi le lit, non sans se plaindre: "C'est dingue, je croyais que tu détestais la police et tout ce qui s'y rapporte. T'as déjà oublié le coup tordu que ton ex t'a fait."
Il eut à peine terminé sa phrase, qu'il reçu une claque magistrale.
Rick encaissa avec le sourire: "OK. Je vais y aller. On finira ça plus tard."
Il se dirigea vers la porte, la jeune femme sur les talons.
Rachel: "Hey! Je t'ai fais entrer dans mon lit, pas dans ma vie. On ne finira rien du tout."
Rick: "Quoi? Tu me jettes parce que j'ai osé insinuer que ton mari était un salaud? C'est ce qu'il était non?"
Rachel: "Je t'avais prévenu. Ne parle jamais de Craig. Tu ne le connaissais pas."
Rick: "C'est vrai. Mais j'étais là pour te ramasser à la petite cuillère quand tu avais le cafard."
Rachel: "Tu es viré."
Rick: "Tu peux pas faire ça. Je te manquerais trop."
Rachel tenait la porte grande ouverte, à l'homme qui passa devant elle.
Rick, un sourire narquois au coin des lèvres: "Tu reviendras me chercher en rampant. Je le sais."
En guise de réponse, elle referma violemment la porte sur lui, au risque de lui casser le nez au passage.
Elle se retourna vers l'intérieur de cette maison, si vide depuis le départ de Craig. Pourquoi ne parvenait-elle pas à l'effacer définitivement de sa mémoire? Pourquoi ne pouvait-elle pas se défaire du passé tout simplement? En fait, elle savait pourquoi. Malgré tous les mensonges, elle avait toujours des sentiments pour Craig. Elle s'en voulait d'être aussi faible et de continuer à croire qu'il avait été sincère avec elle. C'est d'ailleurs en espérant faire une croix sur son mari qu'elle tenait à obtenir le divorce, afin de ne plus porter son nom et de ne pas être considérée comme la veuve de Craig O'Laughlin mais comme son ex femme.
Quand à ce Rick Sullivan, il s'était présenté au ranch, pour offrir ses services. Ayant besoin d'un assistant, après le départ de Craig, elle l'avait engagé. Leur relation extra professionnelle n'était qu'un arrangement temporaire, rien de plus. Cela faisait un certain temps qu'elle voulait le mettre dehors, car il devenait trop possessif, ne respectant plus les règles qu'elle avait instauré. Voilà qui était fait. Ce soucis-là en moins, elle se sentait un peu mieux. Mais ce soulagement fut plus qu'éphémère. D'autres problèmes étaient sur le point de remplacer celui-ci.
Quelqu'un frappa à la porte.
Une demi-heure auparavant...
A quelques kilomètres de là, la SUV était hors service, bloquée contre un arbre salvateur qui leur avait évité d'atterrir dans le ravin attenant. Le moteur encore fumant indiquait qu'il faudrait, au plus vite que les occupants évacuent le véhicule avant qu'il n'explose.
Lisbon émergea la première. Sa tête avait heurté le volant, elle en était un peu étourdie, mais mis à part la douleur et une légère coupure, elle était indemne. Ayant repris ses esprits, elle tourna le regard vers son consultant. Lui ne semblait pas blessé. Il n'y avait pas de sang sur lui. Paniquée par le fait qu'il n'ait pas repris connaissance, elle détacha prudemment sa ceinture, pour se rapprocher de son visage. Il respirait. Lisbon souffla de soulagement, mais il fallait absolument qu'elle le réveille pour qu'ils sortent et s'éloignent très vite.
L'agent était forte malgré sa petite taille, mais il lui serait difficile, voire impossible de faire glisser un homme du gabarie de Jane hors de la SUV. D'autant plus que le seul accès était la portière conducteur.
Lisbon secoua son épaule: "Jane! Jane! Réveillez-vous!"
La fumée qui s'échappait du capot devenait de plus en plus épaisse.
Lisbon: "Allez Jane! Obéissez-moi pour une fois."
Mais rien n'y faisait, elle avait beau s'échiner à lui hurler dans les oreilles, il demeurait inerte. Soudain, elle eut une idée.
Lisbon: "Mon portable. Allez, trouve ce réseau. Mais tu vas fonctionner saleté!"
Folle de rage, complètement paniquée, elle balança le téléphone obsolète à travers la vitre brisée. Elle envisagea d'aller sur la route, arrêter une voiture. Mais il n'y avait que peu de circulation, surtout à cette heure tardive. Tant pis, n'ayant aucune autre alternative, elle opta pour cette solution.
Lisbon, se tournant vers Jane: "Je vais essayer de trouver de l'aide. Si seulement vous m'entendiez."
A peine avez-t-elle posé un pied sur le sol, qu'elle fut éblouie par des phares. Un pic up se gara sur le bas côté. Un homme d'une soixantaine d'années, plutôt grand, en descendit.
Lisbon: "Dieu merci."
L'homme: "Qu'est-ce qui vous arrive mademoiselle?"
Lisbon: "On a eu un accident. Mon ami, heu mon collègue est coincé dans la voiture."
L'homme la suivi: "Il est blessé?"
Lisbon: "Je ne crois pas. Mais il est inconscient. Il faut le sortir de là."
L'homme monta dans le SUV et extirpa le consultant de sa prison pour le déposer sur le sol, un peu plus loin. Il était intervenu juste à temps, le moteur s'enflamma et explosa, la minute suivante, sous les yeux des deux témoins de la scène. Enfin, des trois, parce que le bruit avait sorti Jane de sa léthargie.
Jane: "Qu'est-ce qui c'est passé?"
Lisbon et son sauveteur le regardèrent.
Lisbon: "Jane. Vous m'avez fait une de ces peur. Est-ce que ça va?"
Il tenta de se relever en grimaçant, mais lorsqu'il voulu prendre appuis sur son bras droit, il ne pu retenir un gémissement proche du cri, tellement la douleur était forte.
Lisbon: "Restez assis."
L'homme se pencha au-dessus de lui: "Vous pouvez lever votre bras?"
Jane: "Non, c'est trop douloureux."
L'homme: "J'ai bien l'impression que vous avez l'épaule démise."
Jane ironique: "Rien que ça."
La petite brune s'isola avec cet homme, un peu plus loin.
Lisbon: "On est beaucoup trop loin de la ville, vous pouvez lui remettre en place?"
L'homme: "Sûrement pas non. Mais je connais quelqu'un qui peut. Elle habite près d'ici, c'est à 15 minutes. Disons 20 en roulant lentement, vu l'état de votre ami."
Le mentaliste qui semblait souffrir le martyre, n'entendait pas ce qu'ils disaient.
Jane: "Lisbon! Je peux savoir ce que vous mijotez?"
Lisbon, s'accroupie auprès de lui: "On ne peut pas vous conduire à l'hôpital. Vous auriez encore plus mal. Cet homme se propose de nous emmener chez une femme qui pourra vous soigner."
Jane effrayé: "Vous êtes cinglée! (a voix basse) On ne sait pas qui est ce type. Si ça se trouve, il va nous livrer à une folle qui va nous découper en morceaux. Le trafic d'organes ça vous dit quelque chose?"
Lisbon, un sourire en coin: "N'importe quoi. Non mais vous vous entendez?"
Lui n'avait pas du tout l'air de plaisanter.
Lisbon: "Bien, vous ne voulez pas venir, alors restez ici. Le ciel est dégagé, on devrait vous retrouver sans problème, demain matin. Si les animaux ne vous dévorent pas avant."
Jane: "La ville n'est pas si loin, on pourrait l'atteindre à pieds."
Il se mit debout, avec beaucoup de difficultés, essayant de faire bonne figure, pour ne pas passer pour un faible. Mais dès qu'il fit deux pas, les vibrations dans son épaule exacerbèrent sa douleur. Il en plissa les yeux sans émettre le moindre son.
Lisbon n'était pas dupe: "Ca suffit Jane, ne faites pas l'enfant et montez dans cette voiture. Exécution!"
Il s'installa sur le siège du pic up avec l'assistance de Lisbon qui pris place en dernier et referma la portière, bousculant le blessé.
Jane: "Aïe, faites attention."
Lisbon: "Pff. Je ne vous à peine touché."
L'homme se présenta enfin, tout en reprenant la route: "Au fait, je suis Ruben Walters. Et vous?"
Lisbon: "Enchantée, merci de votre aide Mr Walters. Je suis Térésa Lisbon et le râleur, c'est Patrick Jane."
Jane: "Hum...J'ai mal."
Lisbon: "Gamin."
Le conducteur esquissa un sourire, amusé par les chamailleries de ses passagers. C'était bon signe, après un accident pareil. Ils n'avaient pas de séquelles mais des blessures bénignes. Même si le consultant se plaignait sans discontinuer, pendant le reste du trajet.
Il faisait nuit noire, à présent, mais Lisbon reconnu le chemin qu'ils empruntaient. Sa sensation de déjà vu se confirma lorsque leur chauffeur tourna le volant en direction du ranch. Dans l'allée, ils croisèrent un fourgon qui repartait.
Lisbon: "Mais c'est le ranch de Rachel O'Laughlin?"
Ruben: "Vous la connaissez?"
Lisbon: "C'est d'ici que nous venions quand on a eu l'accident."
Ruben: "Je vais voir si elle est là. Restez ici, je vous aiderais à descendre Mr Jane."
Lisbon, de l'autre côté du véhicule: "Mr Walters, qui sommes-nous venu consulter?"
Ruben: "Mais, c'est Rachel. Elle va vous arranger ça."
Lisbon: "Elle est médecin?"
Ruben: "Vous ne le saviez pas?"
Il frappa à la porte qui s'ouvrit aussitôt.
TBC...
Chapitre 5
Le téléphone sonna, dans la chambre, interrompant le couple dans ses projets nocturnes. Rachel se tourna vers la table de chevet pour attraper le combiné, mais une main la retint.
Rachel: "Rick, il faut que je réponde."
Rick: "Si c'est important, ils rappelleront. Aller, laisse tomber, il est tard."
Elle se libéra de ses bras et se redressa dans le lit, hésitant à décrocher.
Rick: "Quoi? Qu'est-ce qui se passe?"
Rachel, fixant le téléphone: "Personne ne m'appelle ici, d'habitude. C'est bizarre."
Elle se décida et pris finalement la communication, faisant signe à son ami de se taire. La jeune femme s'attendait à entendre la voix de celui qui l'avait appelée à la mort de son mari mais il s'agissait de quelqu'un d'autre.
Rachel: "Allo?"
La voix: "Rachel O'Laughlin?"
Elle acquiesça et ajouta: "Qui êtes-vous?"
Cho: "Agent Cho, CBI."
Rachel: "Le CBI! Ecoutez, agent Cho, j'ai dis tout ce que je savais à vos collègues. Je n'ai rien à ajouter."
Cho: "Je ne vous appelle pas à ce sujet. Mes collègues devraient être revenu à Sacramento depuis longtemps, et je n'arrive pas à les joindre."
Rachel: "Les portables ne passent pas dans ces montagnes, la route est assez chaotique, et il a plu. Ils ont du être ralentis. Sur ce, je vous pris de m'excuser mais il est tard et je dois dormir. Démerdez-vous."
Elle raccrocha pratiquement au nez de l'agent, qui était de plus en plus inquiet pour sa patronne et le mentaliste. Cette angoisse, Rachel l'avait ressentie à son intonation.
Rick: "Me dis pas que tu t'inquiètes! C'est des flics, ils se débrouilleront."
Rachel: "C'est des flics oui, mais de la ville. Ils manquerait plus qu'ils soient tombés au fond d'un ravin. Ce serait pas la première fois que ça arrive dans le coin."
Elle se leva et commença à se rhabiller, laissant le jeune homme dans l'expectative.
Rick, quittant lui aussi le lit, non sans se plaindre: "C'est dingue, je croyais que tu détestais la police et tout ce qui s'y rapporte. T'as déjà oublié le coup tordu que ton ex t'a fait."
Il eut à peine terminé sa phrase, qu'il reçu une claque magistrale.
Rick encaissa avec le sourire: "OK. Je vais y aller. On finira ça plus tard."
Il se dirigea vers la porte, la jeune femme sur les talons.
Rachel: "Hey! Je t'ai fais entrer dans mon lit, pas dans ma vie. On ne finira rien du tout."
Rick: "Quoi? Tu me jettes parce que j'ai osé insinuer que ton mari était un salaud? C'est ce qu'il était non?"
Rachel: "Je t'avais prévenu. Ne parle jamais de Craig. Tu ne le connaissais pas."
Rick: "C'est vrai. Mais j'étais là pour te ramasser à la petite cuillère quand tu avais le cafard."
Rachel: "Tu es viré."
Rick: "Tu peux pas faire ça. Je te manquerais trop."
Rachel tenait la porte grande ouverte, à l'homme qui passa devant elle.
Rick, un sourire narquois au coin des lèvres: "Tu reviendras me chercher en rampant. Je le sais."
En guise de réponse, elle referma violemment la porte sur lui, au risque de lui casser le nez au passage.
Elle se retourna vers l'intérieur de cette maison, si vide depuis le départ de Craig. Pourquoi ne parvenait-elle pas à l'effacer définitivement de sa mémoire? Pourquoi ne pouvait-elle pas se défaire du passé tout simplement? En fait, elle savait pourquoi. Malgré tous les mensonges, elle avait toujours des sentiments pour Craig. Elle s'en voulait d'être aussi faible et de continuer à croire qu'il avait été sincère avec elle. C'est d'ailleurs en espérant faire une croix sur son mari qu'elle tenait à obtenir le divorce, afin de ne plus porter son nom et de ne pas être considérée comme la veuve de Craig O'Laughlin mais comme son ex femme.
Quand à ce Rick Sullivan, il s'était présenté au ranch, pour offrir ses services. Ayant besoin d'un assistant, après le départ de Craig, elle l'avait engagé. Leur relation extra professionnelle n'était qu'un arrangement temporaire, rien de plus. Cela faisait un certain temps qu'elle voulait le mettre dehors, car il devenait trop possessif, ne respectant plus les règles qu'elle avait instauré. Voilà qui était fait. Ce soucis-là en moins, elle se sentait un peu mieux. Mais ce soulagement fut plus qu'éphémère. D'autres problèmes étaient sur le point de remplacer celui-ci.
Quelqu'un frappa à la porte.
Une demi-heure auparavant...
A quelques kilomètres de là, la SUV était hors service, bloquée contre un arbre salvateur qui leur avait évité d'atterrir dans le ravin attenant. Le moteur encore fumant indiquait qu'il faudrait, au plus vite que les occupants évacuent le véhicule avant qu'il n'explose.
Lisbon émergea la première. Sa tête avait heurté le volant, elle en était un peu étourdie, mais mis à part la douleur et une légère coupure, elle était indemne. Ayant repris ses esprits, elle tourna le regard vers son consultant. Lui ne semblait pas blessé. Il n'y avait pas de sang sur lui. Paniquée par le fait qu'il n'ait pas repris connaissance, elle détacha prudemment sa ceinture, pour se rapprocher de son visage. Il respirait. Lisbon souffla de soulagement, mais il fallait absolument qu'elle le réveille pour qu'ils sortent et s'éloignent très vite.
L'agent était forte malgré sa petite taille, mais il lui serait difficile, voire impossible de faire glisser un homme du gabarie de Jane hors de la SUV. D'autant plus que le seul accès était la portière conducteur.
Lisbon secoua son épaule: "Jane! Jane! Réveillez-vous!"
La fumée qui s'échappait du capot devenait de plus en plus épaisse.
Lisbon: "Allez Jane! Obéissez-moi pour une fois."
Mais rien n'y faisait, elle avait beau s'échiner à lui hurler dans les oreilles, il demeurait inerte. Soudain, elle eut une idée.
Lisbon: "Mon portable. Allez, trouve ce réseau. Mais tu vas fonctionner saleté!"
Folle de rage, complètement paniquée, elle balança le téléphone obsolète à travers la vitre brisée. Elle envisagea d'aller sur la route, arrêter une voiture. Mais il n'y avait que peu de circulation, surtout à cette heure tardive. Tant pis, n'ayant aucune autre alternative, elle opta pour cette solution.
Lisbon, se tournant vers Jane: "Je vais essayer de trouver de l'aide. Si seulement vous m'entendiez."
A peine avez-t-elle posé un pied sur le sol, qu'elle fut éblouie par des phares. Un pic up se gara sur le bas côté. Un homme d'une soixantaine d'années, plutôt grand, en descendit.
Lisbon: "Dieu merci."
L'homme: "Qu'est-ce qui vous arrive mademoiselle?"
Lisbon: "On a eu un accident. Mon ami, heu mon collègue est coincé dans la voiture."
L'homme la suivi: "Il est blessé?"
Lisbon: "Je ne crois pas. Mais il est inconscient. Il faut le sortir de là."
L'homme monta dans le SUV et extirpa le consultant de sa prison pour le déposer sur le sol, un peu plus loin. Il était intervenu juste à temps, le moteur s'enflamma et explosa, la minute suivante, sous les yeux des deux témoins de la scène. Enfin, des trois, parce que le bruit avait sorti Jane de sa léthargie.
Jane: "Qu'est-ce qui c'est passé?"
Lisbon et son sauveteur le regardèrent.
Lisbon: "Jane. Vous m'avez fait une de ces peur. Est-ce que ça va?"
Il tenta de se relever en grimaçant, mais lorsqu'il voulu prendre appuis sur son bras droit, il ne pu retenir un gémissement proche du cri, tellement la douleur était forte.
Lisbon: "Restez assis."
L'homme se pencha au-dessus de lui: "Vous pouvez lever votre bras?"
Jane: "Non, c'est trop douloureux."
L'homme: "J'ai bien l'impression que vous avez l'épaule démise."
Jane ironique: "Rien que ça."
La petite brune s'isola avec cet homme, un peu plus loin.
Lisbon: "On est beaucoup trop loin de la ville, vous pouvez lui remettre en place?"
L'homme: "Sûrement pas non. Mais je connais quelqu'un qui peut. Elle habite près d'ici, c'est à 15 minutes. Disons 20 en roulant lentement, vu l'état de votre ami."
Le mentaliste qui semblait souffrir le martyre, n'entendait pas ce qu'ils disaient.
Jane: "Lisbon! Je peux savoir ce que vous mijotez?"
Lisbon, s'accroupie auprès de lui: "On ne peut pas vous conduire à l'hôpital. Vous auriez encore plus mal. Cet homme se propose de nous emmener chez une femme qui pourra vous soigner."
Jane effrayé: "Vous êtes cinglée! (a voix basse) On ne sait pas qui est ce type. Si ça se trouve, il va nous livrer à une folle qui va nous découper en morceaux. Le trafic d'organes ça vous dit quelque chose?"
Lisbon, un sourire en coin: "N'importe quoi. Non mais vous vous entendez?"
Lui n'avait pas du tout l'air de plaisanter.
Lisbon: "Bien, vous ne voulez pas venir, alors restez ici. Le ciel est dégagé, on devrait vous retrouver sans problème, demain matin. Si les animaux ne vous dévorent pas avant."
Jane: "La ville n'est pas si loin, on pourrait l'atteindre à pieds."
Il se mit debout, avec beaucoup de difficultés, essayant de faire bonne figure, pour ne pas passer pour un faible. Mais dès qu'il fit deux pas, les vibrations dans son épaule exacerbèrent sa douleur. Il en plissa les yeux sans émettre le moindre son.
Lisbon n'était pas dupe: "Ca suffit Jane, ne faites pas l'enfant et montez dans cette voiture. Exécution!"
Il s'installa sur le siège du pic up avec l'assistance de Lisbon qui pris place en dernier et referma la portière, bousculant le blessé.
Jane: "Aïe, faites attention."
Lisbon: "Pff. Je ne vous à peine touché."
L'homme se présenta enfin, tout en reprenant la route: "Au fait, je suis Ruben Walters. Et vous?"
Lisbon: "Enchantée, merci de votre aide Mr Walters. Je suis Térésa Lisbon et le râleur, c'est Patrick Jane."
Jane: "Hum...J'ai mal."
Lisbon: "Gamin."
Le conducteur esquissa un sourire, amusé par les chamailleries de ses passagers. C'était bon signe, après un accident pareil. Ils n'avaient pas de séquelles mais des blessures bénignes. Même si le consultant se plaignait sans discontinuer, pendant le reste du trajet.
Il faisait nuit noire, à présent, mais Lisbon reconnu le chemin qu'ils empruntaient. Sa sensation de déjà vu se confirma lorsque leur chauffeur tourna le volant en direction du ranch. Dans l'allée, ils croisèrent un fourgon qui repartait.
Lisbon: "Mais c'est le ranch de Rachel O'Laughlin?"
Ruben: "Vous la connaissez?"
Lisbon: "C'est d'ici que nous venions quand on a eu l'accident."
Ruben: "Je vais voir si elle est là. Restez ici, je vous aiderais à descendre Mr Jane."
Lisbon, de l'autre côté du véhicule: "Mr Walters, qui sommes-nous venu consulter?"
Ruben: "Mais, c'est Rachel. Elle va vous arranger ça."
Lisbon: "Elle est médecin?"
Ruben: "Vous ne le saviez pas?"
Il frappa à la porte qui s'ouvrit aussitôt.
TBC...
Dernière édition par lilia le Lun 13 Fév 2012 - 22:34, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
La veuve d'O'laughlin n'a pas perdu de temps pour se faire réconforter par un autre...
Bon tu n'as tué personne dans l'accident...c'est déjà ça
Jane avec une épaule démise...Il n'a pas fini de se plaindre...
Rachel médecin , coup de chance ou pas pour le consultant...
Nous prépares-tu un "petit quelque chose" entre la veuve et Jane
On va attendre la suite
Bon tu n'as tué personne dans l'accident...c'est déjà ça
Jane avec une épaule démise...Il n'a pas fini de se plaindre...
Rachel médecin , coup de chance ou pas pour le consultant...
Nous prépares-tu un "petit quelque chose" entre la veuve et Jane
On va attendre la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
Johel a écrit:La veuve d'O'laughlin n'a pas perdu de temps pour se faire réconforter par un autre...
Bon tu n'as tué personne dans l'accident...c'est déjà ça
Jane avec une épaule démise...Il n'a pas fini de se plaindre...
Rachel médecin , coup de chance ou pas pour le consultant...
Nous prépares-tu un "petit quelque chose" entre la veuve et Jane
On va attendre la suite
je n'ai rien d'autre à ajouter, un super chapitre qui nous fait attendre le suivant avec impatience :bounce:
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Désillusions ^
Merci Johel, Jiisbon et le "invisibles" (s'il y en a )
Chapitre 6
Depuis le Pic Up, Lisbon observait leur sauveteur en pleine discussion avec la jeune femme. Ils semblaient bien se connaitre. Ruben était probablement un voisin. Un voisin qui vivait plus haut, dans ces montagnes et certainement beaucoup plus loin.
Les habitations ne se bousculaient pas vraiment, dans le secteur, c'est le moins qu'on puisse dire. L'agent pensa qu'ils avaient eu de la chance de tomber sur cet homme providentiel, d'autant plus que la pluie commençait à tomber.
Ruben: "Bonsoir Rachel. Je ne te dérange pas, ma grande?""
Rachel: "Mr Walter? Qu'est-ce qui vous arrive? Ce n'est pas votre femme au moins."
Ruben: "Non, non. Aucun soucis de ce côté là. Non. Je rentrais chez moi, quand je suis tombé sur tes amis. Ils ont eu un accident. Leur voiture a quitté la route. La jeune femme va bien mais son ami est blessé."
Elle enfila rapidement une veste et l'escorta jusqu'au véhicule.
Jane: "Et oui, c'est encore nous. On ne se débarrasse pas de nous aussi facilement."
Il faisait de l'humour pour oublier un peu la douleur qui s'était tue mais menaçait de se réveiller, au moindre de ces mouvements. Il restait le plus possible immobile.
Rachel: "Ruben, vous pouvez l'aider à descendre. Suivez-moi à l'intérieur."
Elle ne s'adressait pas directement à Jane, encore vexée par son attitude insistante lors de leur première prise de contact. Il avait réussi ce qu'il voulait éviter, de la braquer contre lui. C'était un échec cuisant.
Son voisin fit sortir, aussi délicatement que possible, le beau blond, tout de même un peu sonné par le contre coup du choc de l'accident. Il titubait plus qu'il ne marchait, en direction de la maison.
Mais ce n'était pas leur destination, visiblement. Rachel bifurqua à droite de l'habitation, pour accéder à un local, près des écuries. Drôle d'endroit pour installer un cabinet médical.
Ruben s'arrêta devant la porte: "Je dois partir. Ma femme va s'inquiéter. Mais si vous avez besoin de moi..."
Rachel, déverrouillant la porte: "Allez-y, on va se débrouiller. Merci Ruben."
Remercié également par les deux naufragés de la route, il poursuivit son chemin, tandis qu'eux entrèrent dans ce qui semblait être la salle d'examen.
Jane, se hissant sur la table, tant bien que mal, non sans geindre: "Alors comme ça, vous êtes médecin? Un peu atypique comme cabinet."
Elle restait muette. Concentrée sur son auscultation, elle vérifiait les pupilles du consultant, avec une petite lampe qu'elle dirigeait sur les yeux du patient. Puis elle pris son poux, toujours en silence.
Jane: "Apparemment oui. Vous avez l'air de savoir ce que vous faites."
Rachel retrouva l'usage de la parole: "Qui vous a dit que j'étais docteur?"
Lisbon: "Mr Walters. Pourquoi?"
La jeune femme, enroula le tensiomètre, en secouant la tête et soupirant, ce qui angoissa le consultant. Il se rendit compte que ce n'était pas sa profession exacte.
Rachel, avait bien vu qu'il venait de comprendre, et lui coupa l'herbe sous le pied: "Et oui, je suis bien médecin. Mais vétérinaire. C'est une maladie des gens du coin. Ils ont tendance à exagérer. On passe vite de véto à chirurgien cardiothoracique, par ici."
Jane: "Oh, mon, Dieu. Lisbon, là c'est clair, je suis fichu."
Lisbon, au docteur: "Ne l'écoutez pas Rachel. C'est un trouillard."
Jane changea instantanément de couleur: "Je ne vais pas me laisser charcuter par un véto!"
En s'agitant, il fit un mauvais mouvement qui le paralysa d'un coup, le contraignant à s'allonger. Là, il ne jouait plus la comédie, il souffrait vraiment.
Rachel: "Rassurez-vous Mr Jane, la seule différence entre les hommes et les animaux, c'est que les animaux sont de bien meilleurs patients. Ils ne se plaignent jamais, eux."
Elle lui avait cloué le bec. Il n'osa plus contre attaquer. Considérant sa position de faiblesse, il n'était pas dans son intérêt de se monter agressif. De toutes façon il n'avait pas la force de se battre. Tout ce qu'il voulait à présent, était que cette douleur lancinante cesse.
Constatant que le blessé était à deux doigts de tourner de l'oeil, elle lui proposa de lui administrer un léger sédatif, afin de l'abrutir et ainsi de diminuer la sensation de douleur. Mais il refusa avec force.
Jane: "Vous n'avez pas autre chose? J'ai la phobie des piqûres."
Rachel: "Si, bien sûr. Je peux vous assommer avec une bûche. Ou alors, ne rien vous donner et espérer que la souffrance soit assez forte pour vous faire tomber dans les vaps. A vous de choisir."
Devant ces arguments, il fini par accepter l'injection.
Rachel, brandissant la seringue, demanda à Lisbon de bien vouloir baisser le pantalon de Jane, pour le piquer dans une partie charnue de son anatomie.
Si cette action ne fit ni chaud ni froid à la vétérinaire, pour Lisbon, c'était autre histoire. Elle s'exécuta aussi vite que possible, détournant le regard. Bizarrement, Jane, lui, ne disait rien. Pas de remarque bien sentie, pour accentuer le malaise de sa patronne. Non, il était bien trop concentré sur son mal et sur rien d'autre. Il n'en pouvait plus, il fallait faire quelque chose pour le soulager. A cet instant, peu lui importait d'avoir à faire à une vétérinaire, ou quoi que ce soit d'autre.
Allongé sur le dos, il attendait avec angoisse, anticipant la manipulation du docteur.
Rachel: "Voilà comment on va procéder."
L'agent allait se placer de l'autre côté de la table, afin de maintenir Jane pour l'empêcher de bouger. Cette tâche lui serait facilité par les calmants. Pendant ce temps, Rachel replacerait la tête de l'os dans l'articulation.
Sans plus d'explications, elle saisie le bras du mentaliste.
Jane: "Ca va me faire mal?"
Rachel, d'une franchise désarmante: "Extrêmement mal. Aller, vous êtes prêt?"
Jane: "Non."
Lisbon: "Ca va bien se passer Jane."
Rachel: "Inspirez à fond. On y va à trois. Un."
Elle tira vivement le bras vers elle, le faisant craquer, bruyamment.
Jane hurla puis la douleur s'estompa petit à petit.
Sa tortionnaire le libéra, lui permettant de se remettre en position assise. Là, elle s'assura du succès de l'opération.
Jane: "J'étais sûr que vous feriez ça."
Rachel, dans un petit sourire sadique: "Rien de tel que l'effet de surprise."
Jane se massait l'épaule en serrant les dents.
Rachel: "Ca risque d'être sensible pendant quelques jours. Passez votre bras là-dedans."
Il se retrouva avec le bras en écharpe.
Lisbon: "Ca me rappelle vaguement quelque chose."
Il n'y a pas si longtemps, c'était elle qui avait eu droit à ce traitement.
Rachel: "Une fracture?"
Jane se mettant debout: "Une balle. O'Laughlin lui a tiré dessus."
Rachel en laissa tomber le plateau d'instruments qu'elle tenait. Le mentaliste n'avait pas réfléchis et avait sortit ce fait comme ça. Il ne réalisa que trop tard la portée de ses paroles. Il avait totalement oublié qu'il était devant sa veuve. Les médicaments sans doutes. Quoiqu'il en soit, cette remarque lui valut un regard noir de sa collègue.
Lisbon: "Jaane!!!"
Jane: "Je suis navré, je ne voulais pas..."
Rachel, affichant un sourire de façade: "Ce n'est pas grave. Agent Lisbon, venez, je vais m'occuper de cette coupure."
Elle désinfecta l'entaille sur le front de Térésa, puis ils retournèrent dans la maison.
La propriétaire tarda à entrer. Blessée par les paroles de Jane, elle avait besoin d'air, pour calmer ses nerfs.
Cet homme, sa suffisance, son arrogance, tout l'exaspérait au plus haut point chez lui. Elle ne le supportait pas. Il le faudrait pourtant.
A cette heure de la nuit, elle n'avait pas d'autre alternative que de les héberger pour la nuit. En espérant que l'état de la route leur permettrait de regagner la ville, dès le lendemain. Mais là encore, ce n'était qu'une hypothèse. Rachel savait que la pluie pouvait souvent rendre la route impraticable.
Alors qu'elle profitait de l'air rafraîchi par l'averse, à l'intérieur, Lisbon, trouva le téléphone qu'elle cherchait. Elle appela son collaborateur pour l'informer de la situation, l'accident sans gravité et le fait qu'ils passeraient la nuit sur place. Par contre, elle le rappellerait le lendemain pour planifier leur retour au bercail.
Elle termina: "Surtout Cho, je compte sur votre discrétion. Personne ne sait que nous sommes venu ici. Officiellement, je suis chez mon frère et Jane est en congés."
Cho: "Patron, vous avez obtenu des infos utiles à l'avancée de l'affaire Red John?"
Lisbon: "Rien de très probant. Ah, si! Jane a réussi à se mettre notre témoin à dos."
Cho: "Comme d'habitude. Vous voulez que je creuse du côté de Rachel O'Laughlin." Lisbon: " Bonne idée. Essayez de savoir quel était son nom avant son mariage. Jane lui a posé la question mais elle l'a éludé. Ca lui parait louche."
Cho: "Ok, je m'y met."
Lisbon: "Vous êtes encore au bureau, il est plus de 23h! Rentrez chez vous, vous ferez ça demain."
Cho: "Ca ne me pose aucun problème de rester."
Lisbon: "Ca ne m'étonne pas de vous. Bonne nuit Cho."
Cho: "A demain patron."
Après avoir recouvrer son self control, Rachel passa la porte pour rejoindre ses "invités", dans le séjour. Jane avait investit le canapé, comme chez lui. Lisbon, moins familière, avait choisi une chaise.
Rachel: "Bien. Agent Lisbon, je n'ai qu'une seule chambre de disponible. Alors vous devrez la partager."
Lisbon: "Oh, ce ne sera pas nécessaire. Je crois que Jane est déjà dans les bras de Morphée."
Rachel, ennuyée: "A vrai dire, d'ordinaire, je dors dans cette chambre. Mais la plupart du temps, je passe mes nuits sur ce canapé."
Lisbon, d'une curiosité inhabituelle: "Vous ne dormez pas dans votre chambre? Si c'est trop personnel, ne répondez pas. Je comprendrais."
Rachel: "En fait, je n'y suis pas entrée depuis la mort de Craig. Voilà, vous savez tout."
Lisbon: "D'accord."
Elle réveilla Jane et le conduisit, ainsi que l'agent, à la chambre en question. Il était dans un demi-sommeil, et ne se rendit compte de rien, avançant au radar. Il s'écroula sur le lit et se mit à ronfler, une seconde plus tard.
Rachel souhaita une bonne nuit à Lisbon. Alors qu'elle s'engouffrait dans le couloir, Lisbon la rappela: "Rachel, je m'excuse encore pour Jane. Il n'avait pas à vous dire pour ma blessure, et surtout pas sur ce ton."
Rachel: "Vous savez Térésa, on voit tout de suite qu'il ferait n'importe quoi pour vous. Cet homme tient à vous, ça crève les yeux. Mon mari était comme lui autrefois. Enfin, je veux juste dire que son mépris envers Craig est légitime."
Lisbon: "J'admire votre indulgence."
Rachel: "Je n'ai pas le choix. Il faut bien mettre sa rancoeur de côté pour avancer. On ne peut pas en vouloir à la Terre entière indéfiniment."
Lisbon: "Merci de l'avoir soigné malgré tout, et pour nous offrir l'hospitalité."
La jeune veuve lui sourit, même si le coeur n'y était pas, avant de refermer la porte et de les laisser se reposer.
La petite brune prit place à côté de son consultant en prenant toutes les précautions pour ne pas troubler son sommeil qu'elle savait fragile. Elle n'eut pas de mal, au vue de l'effet soporifique que les calmants avaient sur lui. C'est donc sans crainte qu'elle s'endormie à son tour, bercée par le bruit de la pluie qui résonnait sur la vitre.
Toutefois, avant de sombrer dans l'inconscience, elle se rappela les mots de Rachel: "Mettre sa rancoeur de côté pour avancer."Si seulement Jane pouvait suivre ce conseil.
Rachel, quand à elle, ne dormirait pas. Elle descendit au sous-sol, pour se replonger dans ses souvenirs, des albums photos, des lettres appartenant à un passé révolu. Elle était consciente que faire resurgir tous ces moments de bonheurs illusoires, ne lui faisait aucun bien. Mais dès qu'elle allait mal, elle se réfugiait dans cet endroit, par besoin de croire que sa vie avec Craig O'Laughlin n'était pas qu'une chimère, un tissus de mensonge.
TBC...
Chapitre 6
Depuis le Pic Up, Lisbon observait leur sauveteur en pleine discussion avec la jeune femme. Ils semblaient bien se connaitre. Ruben était probablement un voisin. Un voisin qui vivait plus haut, dans ces montagnes et certainement beaucoup plus loin.
Les habitations ne se bousculaient pas vraiment, dans le secteur, c'est le moins qu'on puisse dire. L'agent pensa qu'ils avaient eu de la chance de tomber sur cet homme providentiel, d'autant plus que la pluie commençait à tomber.
Ruben: "Bonsoir Rachel. Je ne te dérange pas, ma grande?""
Rachel: "Mr Walter? Qu'est-ce qui vous arrive? Ce n'est pas votre femme au moins."
Ruben: "Non, non. Aucun soucis de ce côté là. Non. Je rentrais chez moi, quand je suis tombé sur tes amis. Ils ont eu un accident. Leur voiture a quitté la route. La jeune femme va bien mais son ami est blessé."
Elle enfila rapidement une veste et l'escorta jusqu'au véhicule.
Jane: "Et oui, c'est encore nous. On ne se débarrasse pas de nous aussi facilement."
Il faisait de l'humour pour oublier un peu la douleur qui s'était tue mais menaçait de se réveiller, au moindre de ces mouvements. Il restait le plus possible immobile.
Rachel: "Ruben, vous pouvez l'aider à descendre. Suivez-moi à l'intérieur."
Elle ne s'adressait pas directement à Jane, encore vexée par son attitude insistante lors de leur première prise de contact. Il avait réussi ce qu'il voulait éviter, de la braquer contre lui. C'était un échec cuisant.
Son voisin fit sortir, aussi délicatement que possible, le beau blond, tout de même un peu sonné par le contre coup du choc de l'accident. Il titubait plus qu'il ne marchait, en direction de la maison.
Mais ce n'était pas leur destination, visiblement. Rachel bifurqua à droite de l'habitation, pour accéder à un local, près des écuries. Drôle d'endroit pour installer un cabinet médical.
Ruben s'arrêta devant la porte: "Je dois partir. Ma femme va s'inquiéter. Mais si vous avez besoin de moi..."
Rachel, déverrouillant la porte: "Allez-y, on va se débrouiller. Merci Ruben."
Remercié également par les deux naufragés de la route, il poursuivit son chemin, tandis qu'eux entrèrent dans ce qui semblait être la salle d'examen.
Jane, se hissant sur la table, tant bien que mal, non sans geindre: "Alors comme ça, vous êtes médecin? Un peu atypique comme cabinet."
Elle restait muette. Concentrée sur son auscultation, elle vérifiait les pupilles du consultant, avec une petite lampe qu'elle dirigeait sur les yeux du patient. Puis elle pris son poux, toujours en silence.
Jane: "Apparemment oui. Vous avez l'air de savoir ce que vous faites."
Rachel retrouva l'usage de la parole: "Qui vous a dit que j'étais docteur?"
Lisbon: "Mr Walters. Pourquoi?"
La jeune femme, enroula le tensiomètre, en secouant la tête et soupirant, ce qui angoissa le consultant. Il se rendit compte que ce n'était pas sa profession exacte.
Rachel, avait bien vu qu'il venait de comprendre, et lui coupa l'herbe sous le pied: "Et oui, je suis bien médecin. Mais vétérinaire. C'est une maladie des gens du coin. Ils ont tendance à exagérer. On passe vite de véto à chirurgien cardiothoracique, par ici."
Jane: "Oh, mon, Dieu. Lisbon, là c'est clair, je suis fichu."
Lisbon, au docteur: "Ne l'écoutez pas Rachel. C'est un trouillard."
Jane changea instantanément de couleur: "Je ne vais pas me laisser charcuter par un véto!"
En s'agitant, il fit un mauvais mouvement qui le paralysa d'un coup, le contraignant à s'allonger. Là, il ne jouait plus la comédie, il souffrait vraiment.
Rachel: "Rassurez-vous Mr Jane, la seule différence entre les hommes et les animaux, c'est que les animaux sont de bien meilleurs patients. Ils ne se plaignent jamais, eux."
Elle lui avait cloué le bec. Il n'osa plus contre attaquer. Considérant sa position de faiblesse, il n'était pas dans son intérêt de se monter agressif. De toutes façon il n'avait pas la force de se battre. Tout ce qu'il voulait à présent, était que cette douleur lancinante cesse.
Constatant que le blessé était à deux doigts de tourner de l'oeil, elle lui proposa de lui administrer un léger sédatif, afin de l'abrutir et ainsi de diminuer la sensation de douleur. Mais il refusa avec force.
Jane: "Vous n'avez pas autre chose? J'ai la phobie des piqûres."
Rachel: "Si, bien sûr. Je peux vous assommer avec une bûche. Ou alors, ne rien vous donner et espérer que la souffrance soit assez forte pour vous faire tomber dans les vaps. A vous de choisir."
Devant ces arguments, il fini par accepter l'injection.
Rachel, brandissant la seringue, demanda à Lisbon de bien vouloir baisser le pantalon de Jane, pour le piquer dans une partie charnue de son anatomie.
Si cette action ne fit ni chaud ni froid à la vétérinaire, pour Lisbon, c'était autre histoire. Elle s'exécuta aussi vite que possible, détournant le regard. Bizarrement, Jane, lui, ne disait rien. Pas de remarque bien sentie, pour accentuer le malaise de sa patronne. Non, il était bien trop concentré sur son mal et sur rien d'autre. Il n'en pouvait plus, il fallait faire quelque chose pour le soulager. A cet instant, peu lui importait d'avoir à faire à une vétérinaire, ou quoi que ce soit d'autre.
Allongé sur le dos, il attendait avec angoisse, anticipant la manipulation du docteur.
Rachel: "Voilà comment on va procéder."
L'agent allait se placer de l'autre côté de la table, afin de maintenir Jane pour l'empêcher de bouger. Cette tâche lui serait facilité par les calmants. Pendant ce temps, Rachel replacerait la tête de l'os dans l'articulation.
Sans plus d'explications, elle saisie le bras du mentaliste.
Jane: "Ca va me faire mal?"
Rachel, d'une franchise désarmante: "Extrêmement mal. Aller, vous êtes prêt?"
Jane: "Non."
Lisbon: "Ca va bien se passer Jane."
Rachel: "Inspirez à fond. On y va à trois. Un."
Elle tira vivement le bras vers elle, le faisant craquer, bruyamment.
Jane hurla puis la douleur s'estompa petit à petit.
Sa tortionnaire le libéra, lui permettant de se remettre en position assise. Là, elle s'assura du succès de l'opération.
Jane: "J'étais sûr que vous feriez ça."
Rachel, dans un petit sourire sadique: "Rien de tel que l'effet de surprise."
Jane se massait l'épaule en serrant les dents.
Rachel: "Ca risque d'être sensible pendant quelques jours. Passez votre bras là-dedans."
Il se retrouva avec le bras en écharpe.
Lisbon: "Ca me rappelle vaguement quelque chose."
Il n'y a pas si longtemps, c'était elle qui avait eu droit à ce traitement.
Rachel: "Une fracture?"
Jane se mettant debout: "Une balle. O'Laughlin lui a tiré dessus."
Rachel en laissa tomber le plateau d'instruments qu'elle tenait. Le mentaliste n'avait pas réfléchis et avait sortit ce fait comme ça. Il ne réalisa que trop tard la portée de ses paroles. Il avait totalement oublié qu'il était devant sa veuve. Les médicaments sans doutes. Quoiqu'il en soit, cette remarque lui valut un regard noir de sa collègue.
Lisbon: "Jaane!!!"
Jane: "Je suis navré, je ne voulais pas..."
Rachel, affichant un sourire de façade: "Ce n'est pas grave. Agent Lisbon, venez, je vais m'occuper de cette coupure."
Elle désinfecta l'entaille sur le front de Térésa, puis ils retournèrent dans la maison.
La propriétaire tarda à entrer. Blessée par les paroles de Jane, elle avait besoin d'air, pour calmer ses nerfs.
Cet homme, sa suffisance, son arrogance, tout l'exaspérait au plus haut point chez lui. Elle ne le supportait pas. Il le faudrait pourtant.
A cette heure de la nuit, elle n'avait pas d'autre alternative que de les héberger pour la nuit. En espérant que l'état de la route leur permettrait de regagner la ville, dès le lendemain. Mais là encore, ce n'était qu'une hypothèse. Rachel savait que la pluie pouvait souvent rendre la route impraticable.
Alors qu'elle profitait de l'air rafraîchi par l'averse, à l'intérieur, Lisbon, trouva le téléphone qu'elle cherchait. Elle appela son collaborateur pour l'informer de la situation, l'accident sans gravité et le fait qu'ils passeraient la nuit sur place. Par contre, elle le rappellerait le lendemain pour planifier leur retour au bercail.
Elle termina: "Surtout Cho, je compte sur votre discrétion. Personne ne sait que nous sommes venu ici. Officiellement, je suis chez mon frère et Jane est en congés."
Cho: "Patron, vous avez obtenu des infos utiles à l'avancée de l'affaire Red John?"
Lisbon: "Rien de très probant. Ah, si! Jane a réussi à se mettre notre témoin à dos."
Cho: "Comme d'habitude. Vous voulez que je creuse du côté de Rachel O'Laughlin." Lisbon: " Bonne idée. Essayez de savoir quel était son nom avant son mariage. Jane lui a posé la question mais elle l'a éludé. Ca lui parait louche."
Cho: "Ok, je m'y met."
Lisbon: "Vous êtes encore au bureau, il est plus de 23h! Rentrez chez vous, vous ferez ça demain."
Cho: "Ca ne me pose aucun problème de rester."
Lisbon: "Ca ne m'étonne pas de vous. Bonne nuit Cho."
Cho: "A demain patron."
Après avoir recouvrer son self control, Rachel passa la porte pour rejoindre ses "invités", dans le séjour. Jane avait investit le canapé, comme chez lui. Lisbon, moins familière, avait choisi une chaise.
Rachel: "Bien. Agent Lisbon, je n'ai qu'une seule chambre de disponible. Alors vous devrez la partager."
Lisbon: "Oh, ce ne sera pas nécessaire. Je crois que Jane est déjà dans les bras de Morphée."
Rachel, ennuyée: "A vrai dire, d'ordinaire, je dors dans cette chambre. Mais la plupart du temps, je passe mes nuits sur ce canapé."
Lisbon, d'une curiosité inhabituelle: "Vous ne dormez pas dans votre chambre? Si c'est trop personnel, ne répondez pas. Je comprendrais."
Rachel: "En fait, je n'y suis pas entrée depuis la mort de Craig. Voilà, vous savez tout."
Lisbon: "D'accord."
Elle réveilla Jane et le conduisit, ainsi que l'agent, à la chambre en question. Il était dans un demi-sommeil, et ne se rendit compte de rien, avançant au radar. Il s'écroula sur le lit et se mit à ronfler, une seconde plus tard.
Rachel souhaita une bonne nuit à Lisbon. Alors qu'elle s'engouffrait dans le couloir, Lisbon la rappela: "Rachel, je m'excuse encore pour Jane. Il n'avait pas à vous dire pour ma blessure, et surtout pas sur ce ton."
Rachel: "Vous savez Térésa, on voit tout de suite qu'il ferait n'importe quoi pour vous. Cet homme tient à vous, ça crève les yeux. Mon mari était comme lui autrefois. Enfin, je veux juste dire que son mépris envers Craig est légitime."
Lisbon: "J'admire votre indulgence."
Rachel: "Je n'ai pas le choix. Il faut bien mettre sa rancoeur de côté pour avancer. On ne peut pas en vouloir à la Terre entière indéfiniment."
Lisbon: "Merci de l'avoir soigné malgré tout, et pour nous offrir l'hospitalité."
La jeune veuve lui sourit, même si le coeur n'y était pas, avant de refermer la porte et de les laisser se reposer.
La petite brune prit place à côté de son consultant en prenant toutes les précautions pour ne pas troubler son sommeil qu'elle savait fragile. Elle n'eut pas de mal, au vue de l'effet soporifique que les calmants avaient sur lui. C'est donc sans crainte qu'elle s'endormie à son tour, bercée par le bruit de la pluie qui résonnait sur la vitre.
Toutefois, avant de sombrer dans l'inconscience, elle se rappela les mots de Rachel: "Mettre sa rancoeur de côté pour avancer."Si seulement Jane pouvait suivre ce conseil.
Rachel, quand à elle, ne dormirait pas. Elle descendit au sous-sol, pour se replonger dans ses souvenirs, des albums photos, des lettres appartenant à un passé révolu. Elle était consciente que faire resurgir tous ces moments de bonheurs illusoires, ne lui faisait aucun bien. Mais dès qu'elle allait mal, elle se réfugiait dans cet endroit, par besoin de croire que sa vie avec Craig O'Laughlin n'était pas qu'une chimère, un tissus de mensonge.
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