Désillusions ^
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Re: Désillusions ^
Je dois avouer que je suis dans le flou le plus total entre un médecin qui aurait menti (pourquoi ? complice de voulant discréditer Rachel), l'enfant qui n'est plus un bébé éprouvette
Qui est cette Rachel ?
Qui est cette Rachel ?
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
Peanut BZH a écrit:Eh ben dis donc...
Ce médecin est soit un fou ou alors Rachel est une excellente comédienne...
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserve pour la suite =)
je plussois, je me pose beaucoup de questions mais pour le moment j'ai pas trop de réponses, alors je vais pour savoir
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Désillusions ^
Merci Peanut, Johel et Sweety.
Voilà très probablement l'avant dernier chapitre de cette fic.
Chapitre 39
Avant d'arriver chez lui, Rachel fit un léger crochet par un endroit qu'elle aimait bien, un lieu paisible qui avait le don de la calmer. Elle y venait avant de passer ses examens, à l'époque de la fac. Il y avait un lac, bordé d'un bois, qui lui rappelait sa jeunesse. La période la plus insouciante de sa vie. Un époque qui semblait lointaine et à présent révolue. Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais elle se sentait bien dans ce lieu.
Rachel gara sa voiture à une centaine de mètres, hors de vue des gardiens, postés à côté du panneau "propriété privée". Comme autrefois, elle s'enfonça dans le bosquet pour ensuite escalader la barrière qui clôturait d'imposants bâtiments, défigurant quelques peu ce paysage idyllique. De loin, elle pouvait distinguer cet oeil au-dessus de l'entrée.
Toujours incognito, elle fini par atteindre sa destination. Une petite clairière. Elle retira ses chaussures et s'approcha de l'eau, s'asseyant sur un ponton surplombant l'étant. Elle ferma les yeux un instant. L'atmosphère apaisant faisait son effet. Rachel, enfin détendu, perdit la notion du temps. La lumière commençait à décliner, alors elle rebroussa chemin. Mais en ressortant du bois, elle tomba nez à nez avec un homme. Bizarrement, n'eut pas peur, ne ressentait pas la moindre crainte. Il avait quelque chose de sécurisant, mais elle n'aurait pas su dire quoi. Si il lui était inconnu, il semblait la connaître.
Il parla le premier: "Vous faisiez une promenade mademoiselle?"
Rachel: "Je sais, c'est une propriété privée. Mais je venais toujours près de ce lac quand j'étais jeune."
L'homme souriait en la dévisageant: "Je me souviens de toi. Tu pensais que personne ne te voyait. Mais je t'observais depuis mon bureau."
Elle fronçait les sourcil.
L'homme continua: "Mon dieu, tu es le portrait de Gloria."
Rachel: "Vous connaissiez ma mère?"
L'homme: "C'est une vieille histoire, qui appartient au passé. Il y a certaines choses qu'il vaut mieux ne pas déterrer."
Rachel: "Mais qui..."
Il lui coupa la parole: "Rentre chez toi Rachel, les nuits ne sont pas sûres par les temps qui courent. Une jeune femme ne devrait pas se balader seule."
Il s'éloigna vers la bâtisse.
Rachel: "Qui êtes-vous? Monsieur, comment connaissez-vous mon nom? Monsieur!"
Elle n'obtint pas de réponses et se résigna à remonter en voiture. Elle n'avait pas comprit ce qui venait de se passer. C'était la plus étrange des rencontres qu'elle avait faite, de toute son existence. Il savait qui elle était et qui était sa mère. Elle regretta de ne pas savoir où se trouvait son père ni comment le joindre, pour l'interroger à ce sujet. Bertram avait disparu sans laisser d'adresse depuis plusieurs jours. Elle ne l'avait même pas vu, à sa sortie de l'hôpital. Lui, aurait peut-être pu lui dire comment un membre de cette secte pouvait avoir des renseignements sur elle et sa famille. C'était vraiment très bizarre. Comme tout le monde, en Californie, elle connaissait cette organisation mais de nom uniquement. Elle n'avait pas la moindre idée de l'identité de son "gourou" ou de son visage. En fait, elle ne s'y était jamais intéressée. Vizualize ne représentait pour la jeune femme, que cette ignoble architecture qui trônait près de son lieu favori, rien d'autre.
Rachel préféra se dire qu'elle avait eu une hallucination, du à la fatigue. Elle oublia cette parenthèse. Quelques minutes plus tard, la jeune femme se présentait devant le domicile de son ami. C'était une sorte de loft, à deux pas du CBI. Elle sourit en pensant qu'il n'avait pas changé, toujours accro au boulot, comme il l'était aux études. Rien d'étonnant à ce qu'il s'établisse à cette adresse, pour être proche de son job.
Elle sonna, il devait être chez lui, sa voiture étant garée dans la rue. Son portable vibra dans sa poche. Elle le coupa. C'était encore Jane et elle ne voulait pas l'entendre ni encore moins lui parler. A l'autre bout du fil, le blond tomba une énième fois, sur son répondeur. Elle était partie furieuse et il était logique qu'elle refuse de décrocher. Cela dit, il demeurait inquiet pour elle. Red John était dans la nature et il n'avait pas voulu insinuer qu'elle travaillait avec lui, ce n'était qu'un malentendu.
Jane avait été terriblement maladroit, sur ce coup-là. Il n'aurait pas du la laisser filer, il aurait du la retenir. Mais comment retenir quelqu'un qu'on vient d'accuser sans preuves. Mais où pouvait-elle être et pourquoi ces agents ne l'avaient pas stoppé comme ils l'avaient fait avec lui? Non, il fallait absolument qu'il cesse de se trouver des excuses en reportant la responsabilité sur les autres.
Jane, toujours piégé dans cet appartement, réitéra son appel à la jeune femme, lui laissant un ultime message. Elle sortit encore une fois, le portable pour enclencher le répondeur. C'est à ce moment, que la porte s'ouvrit.
Rachel: "Hey!"
Wainwright sérieux: "Je dois rêver, parce que tu ne peux pas être ici, puisque tu es en sécurité chez ton père."
Rachel: "Les agents que tu as placé là-bas sont là pour empêcher les intrus d'entrer pas pour m'empêcher de sortir."
Wainwright: "Je ne trouve pas ça drôle. Jane est là aussi?"
Il regarda par-dessus l'épaule de la jeune femme et perdit son sourire.
Wainwright: "Rachel. Tu n'es pas raisonnable."
Rachel: "Oh ça va."
Wainwright: "Non, ça ne va pas! Tu ne te rends pas compte de ce que tu risques."
Rachel: "J'avais besoin d'être seule. N'en fais pas une histoire, s'il te plait."
Wainwright: "Très bien. Mais ne reste pas là, entre."
Elle le suivit à l'intérieur. Le séjour était envahi de cartons, à demi-déballés, pas de déco, des dossiers éparpillés sur une table basse, sans oublier des cartons de pizza et divers plats à emporter vides.
Wainwright: "Ne fais pas attention au désordre."
Rachel: "Ca va être difficile."
Wainwright: "Je sais, j'ai pas eu le temps de vraiment emménager."
Il était entrain de débarrasser un fauteuil, un peu gêné par sa présence.
Rachel: "Ne t'embête pas Luther. Tu sais, je me rappelle très bien de ta chambre à l'université. C'était...pareil."
Le jeune homme se mit à rire, aussitôt imité par son amie. Ils passèrent plusieurs heures à se remémorer leurs souvenirs.
Rachel, retrouvant son sérieux: "Tu m'as manqué."
Wainwright: "Toi aussi."
Il y eu un silence, un de ces silences dérangeant, qui fut brisé par le bip de la messagerie de la jeune femme. Elle décrocha, dans un soupir et écouta le dernier message: "Rachel, excuse-moi de tout ce que je t'ai dit, j'avais pas le droit. C'était stupide. Rappelle-moi, je t'en pris."
Elle referma le portable.
Wainwright: "C'était Jane? Tu devrais l'appeler."
Rachel: "Ah ça, non."
Wainwright: "Vous vous êtes engueulés, je présume. A quel sujet?"
Rachel avec une pointe d'ironie dans la voix: "Oh, rien d'important. Il me prend pour une menteuse. Lisbon a réussi à le persuadé que je suis une complice de Red John."
Wainwright: "Moi aussi j'y ai eu droit. C'est ridicule. Tu ne l'es pas. Tu ne l'es pas?"
Rachel: "Non, bien sûr que non. Mais Patrick semble le croire, comme Lisbon... Et comme toi, à ce que je constate."
Elle se leva du sofa, offusquée. Il la rejoignit, près de la porte.
Wainwright: "Pas du tout. Tu te trompes."
Le jeune homme eut alors une réaction impulsive. Il l'embrassa, plaquant sa main sur sa nuque. Elle se laissa faire, au début, avant de réaliser ce qu'il faisait et de le repousser, les deux mains sur son torse.
Wainwright se recula, aussi surpris qu'elle: "Excuse-moi."
Elle resta une seconde, hébétée. Elle ne l'aurait jamais cru capable de faire ça. Il était bien loin de l'adolescent craintif et timide, de ses souvenirs.
Wainwright, embarrassé: "Rachel? Ca va? Je n'aurais pas du."
Pour seule réponse, il pensait écoper d'une gifle ou même un coup de poing mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui rende la pareille.
Wainwright la stoppa dans son élan: "Arrête."
Rachel, troublée par ce revirement soudain: "Pourquoi? Je croyais que c'était ce que voulais. Il y a une minute, en tout cas."
Wainwright: "Oui, c'est vrai. Heu... j'y ai beaucoup pensé depuis que tu es à Sacramento."
Rachel: "Alors, où est le problème?"
Elle se tenait devant lui, pensive.
Wainwright: "Jane."
Au lieu de l'inciter à renoncer, l'évocation de ce nom produisit l'effet contraire. La jeune femme s'obstina et devint plus agressive. Il lui attrapa les poignets pour les placer entre eux, afin qu'elle mette un terme à ses avances inconsidérées. Même si c'était lui qui en était à l'origine, il n'était plus tout à fait à l'aise avec ça. Il pensait, à juste titre, que son amie agissait de la sorte pour une raison précise. Elle n'était pas elle-même et il refusait de profiter de sa faiblesse passagère.
Wainwright: "Ca suffit. Je ne veux pas. Enfin si, mais pas comme ça. Si il devait se passer quelque chose, se serait parce que tu le voudrais autant que moi, je le veux."
Rachel: "Et si c'était le cas?"
Wainwright: "Je ne suis pas dupe. Tu cherches à punir Jane. Je ne serais pas l'instrument de ta vengeance contre lui."
Rachel, relâchant les mains de son ami, honteuse: "Tu as raison. Je ne devrais pas jouer avec tes sentiments, ce n'est pas juste. Je sais de quoi je parle. Pardon Luther."
Sa main glissa sur la joue du jeune homme.
Wainwright: "J'aurais aimé que ce soit vrai. Mais tu es amoureuse d'un autre. Et ce n'est pas moi."
Elle récupéra son sac et sa veste en lui tournant le dos.
Wainwright: "Où tu vas aller?"
Rachel: "Je n'en sais rien. A l'hôtel. Hors de question que je retourne à l'appartement. J'ai pas le courage de lui parler."
Il lui fit passer la bandoulière de son sac, par-dessus sa tête.
Wainwright: "Tu restes ici. De toutes façons, je ne te laisserais pas conduire en pleine nuit et dans ton état."
Ses yeux se posèrent sur le ventre de la jeune femme.
Rachel: "C'est une histoire compliquée."
Wainwright: "Je ne te demanderais pas d'explication. Tu dois te reposer."
Il l'accompagna dans sa chambre, où elle s'allongea sur le lit, repliant légèrement ses jambes. Il déposa un baiser sur son front, puis avança jusqu'à la porte.
Rachel murmura: "Tu es un mec bien Luther. C'est de toi que je devrais être amoureuse, pas de lui... Bonne nuit."
Elle ferma les yeux. Il retourna dans le salon. Tout ça l'avait incontestablement secoué. Rachel était au bout du rouleau, il le voyait. Et il ne pouvait rien y faire. Elle était malheureuse, en partie à cause de Jane.
Il prit sur lui de le prévenir, car elle avait besoin de lui. Rachel lui en voudrait certainement mais si il voulait désamorcer la situation et qu'elle retourne chez Bertram, il n'avait pas le choix. Elle serait plus en sécurité là-bas.
Il s'assura donc que son amie soit dans les bras de Morphée, puis composa le numéro du consultant.
Jane, répondit immédiatement: "Luther, elle est avec vous?"
Wainwright: "Vous n'avez pas l'air affolé."
Jane: "Ca servirait à quoi? Il n'y avait que deux possibilités. Soit Rachel était chez vous, soit elle était morte. Disons que... je préférais ne pas savoir. Elle va bien?"
Wainwright: "Physiquement, elle est fatiguée. Une nuit de sommeil devrait y remédier. Mais moralement, elle est complètement déphasée. A ce que j'ai compris c'est à vous qu'elle le doit."
Jane: "Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Vous n'êtes qu'un..."
Wainwright: "Un quoi? Un gamin! C'est ce que vous alliez dire?"
Jane: "Ce que je veux dire, c'est que vous ne pouvez pas comprendre, vous n'avez pas été confronté à la mort violente d'un proche."
Wainwright mis fin à cet échange qui s'envenimait: "Il est tard, Rachel va dormir ici, cette nuit."
Jane: "Je suis sûr que ça ne vous déplaît pas."
Wainwright, ignorant cette allusion: "C'est une amie. Venez la chercher demain matin."
Ils raccrochèrent presque en même temps leur téléphone. Tous deux d'une humeur exécrable. Ils avaient l'habitude de se faire des politesses, au bureau, mais derrière cette façade, ils cachaient une véritable animosité. Celle-ci ne datait pas d'hier. Jane avait toujours cherché à le pousser à bout, sans y parvenir. C'était un jeu pour lui. Mais aujourd'hui ça n'en était plus un et il avait fallut l'apparition de cette femme pour qu'il arrive à décontenancer Wainwright, autrement qu'en l'attaquant sur son jeune âge. Elle était son point faible, leur point faible, à tous les deux.
Si au téléphone, leur discourt avait été plus que houleux, qu'est-ce que cela donnerait, quand ils seraient face à face. Et comment Rachel prendrait-elle le fait qu'ils avaient décidé sans son avis, qu'elle repartirait avec Jane.
Aucun d'eux ne paraissaient se soucier du précieux temps qu'ils perdaient en querelles intestines au lieu de se concentrer sur le plus important, Red John.
Si leur préoccupation allaient vers la jeune femme, le psychopathe lui, ne les oubliait pas, il les observait toujours et les ferait tomber un par un, lorsqu'il le déciderait. Il avait tout préparé. Dans l'immeuble, de l'autre côté du CBI, une paire de jumelle, braquée dans la direction du grenier, il jubilait: "Demain, j'aurais gagné cette partie Mr Jane."
TBC...
Voilà très probablement l'avant dernier chapitre de cette fic.
Chapitre 39
Avant d'arriver chez lui, Rachel fit un léger crochet par un endroit qu'elle aimait bien, un lieu paisible qui avait le don de la calmer. Elle y venait avant de passer ses examens, à l'époque de la fac. Il y avait un lac, bordé d'un bois, qui lui rappelait sa jeunesse. La période la plus insouciante de sa vie. Un époque qui semblait lointaine et à présent révolue. Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais elle se sentait bien dans ce lieu.
Rachel gara sa voiture à une centaine de mètres, hors de vue des gardiens, postés à côté du panneau "propriété privée". Comme autrefois, elle s'enfonça dans le bosquet pour ensuite escalader la barrière qui clôturait d'imposants bâtiments, défigurant quelques peu ce paysage idyllique. De loin, elle pouvait distinguer cet oeil au-dessus de l'entrée.
Toujours incognito, elle fini par atteindre sa destination. Une petite clairière. Elle retira ses chaussures et s'approcha de l'eau, s'asseyant sur un ponton surplombant l'étant. Elle ferma les yeux un instant. L'atmosphère apaisant faisait son effet. Rachel, enfin détendu, perdit la notion du temps. La lumière commençait à décliner, alors elle rebroussa chemin. Mais en ressortant du bois, elle tomba nez à nez avec un homme. Bizarrement, n'eut pas peur, ne ressentait pas la moindre crainte. Il avait quelque chose de sécurisant, mais elle n'aurait pas su dire quoi. Si il lui était inconnu, il semblait la connaître.
Il parla le premier: "Vous faisiez une promenade mademoiselle?"
Rachel: "Je sais, c'est une propriété privée. Mais je venais toujours près de ce lac quand j'étais jeune."
L'homme souriait en la dévisageant: "Je me souviens de toi. Tu pensais que personne ne te voyait. Mais je t'observais depuis mon bureau."
Elle fronçait les sourcil.
L'homme continua: "Mon dieu, tu es le portrait de Gloria."
Rachel: "Vous connaissiez ma mère?"
L'homme: "C'est une vieille histoire, qui appartient au passé. Il y a certaines choses qu'il vaut mieux ne pas déterrer."
Rachel: "Mais qui..."
Il lui coupa la parole: "Rentre chez toi Rachel, les nuits ne sont pas sûres par les temps qui courent. Une jeune femme ne devrait pas se balader seule."
Il s'éloigna vers la bâtisse.
Rachel: "Qui êtes-vous? Monsieur, comment connaissez-vous mon nom? Monsieur!"
Elle n'obtint pas de réponses et se résigna à remonter en voiture. Elle n'avait pas comprit ce qui venait de se passer. C'était la plus étrange des rencontres qu'elle avait faite, de toute son existence. Il savait qui elle était et qui était sa mère. Elle regretta de ne pas savoir où se trouvait son père ni comment le joindre, pour l'interroger à ce sujet. Bertram avait disparu sans laisser d'adresse depuis plusieurs jours. Elle ne l'avait même pas vu, à sa sortie de l'hôpital. Lui, aurait peut-être pu lui dire comment un membre de cette secte pouvait avoir des renseignements sur elle et sa famille. C'était vraiment très bizarre. Comme tout le monde, en Californie, elle connaissait cette organisation mais de nom uniquement. Elle n'avait pas la moindre idée de l'identité de son "gourou" ou de son visage. En fait, elle ne s'y était jamais intéressée. Vizualize ne représentait pour la jeune femme, que cette ignoble architecture qui trônait près de son lieu favori, rien d'autre.
Rachel préféra se dire qu'elle avait eu une hallucination, du à la fatigue. Elle oublia cette parenthèse. Quelques minutes plus tard, la jeune femme se présentait devant le domicile de son ami. C'était une sorte de loft, à deux pas du CBI. Elle sourit en pensant qu'il n'avait pas changé, toujours accro au boulot, comme il l'était aux études. Rien d'étonnant à ce qu'il s'établisse à cette adresse, pour être proche de son job.
Elle sonna, il devait être chez lui, sa voiture étant garée dans la rue. Son portable vibra dans sa poche. Elle le coupa. C'était encore Jane et elle ne voulait pas l'entendre ni encore moins lui parler. A l'autre bout du fil, le blond tomba une énième fois, sur son répondeur. Elle était partie furieuse et il était logique qu'elle refuse de décrocher. Cela dit, il demeurait inquiet pour elle. Red John était dans la nature et il n'avait pas voulu insinuer qu'elle travaillait avec lui, ce n'était qu'un malentendu.
Jane avait été terriblement maladroit, sur ce coup-là. Il n'aurait pas du la laisser filer, il aurait du la retenir. Mais comment retenir quelqu'un qu'on vient d'accuser sans preuves. Mais où pouvait-elle être et pourquoi ces agents ne l'avaient pas stoppé comme ils l'avaient fait avec lui? Non, il fallait absolument qu'il cesse de se trouver des excuses en reportant la responsabilité sur les autres.
Jane, toujours piégé dans cet appartement, réitéra son appel à la jeune femme, lui laissant un ultime message. Elle sortit encore une fois, le portable pour enclencher le répondeur. C'est à ce moment, que la porte s'ouvrit.
Rachel: "Hey!"
Wainwright sérieux: "Je dois rêver, parce que tu ne peux pas être ici, puisque tu es en sécurité chez ton père."
Rachel: "Les agents que tu as placé là-bas sont là pour empêcher les intrus d'entrer pas pour m'empêcher de sortir."
Wainwright: "Je ne trouve pas ça drôle. Jane est là aussi?"
Il regarda par-dessus l'épaule de la jeune femme et perdit son sourire.
Wainwright: "Rachel. Tu n'es pas raisonnable."
Rachel: "Oh ça va."
Wainwright: "Non, ça ne va pas! Tu ne te rends pas compte de ce que tu risques."
Rachel: "J'avais besoin d'être seule. N'en fais pas une histoire, s'il te plait."
Wainwright: "Très bien. Mais ne reste pas là, entre."
Elle le suivit à l'intérieur. Le séjour était envahi de cartons, à demi-déballés, pas de déco, des dossiers éparpillés sur une table basse, sans oublier des cartons de pizza et divers plats à emporter vides.
Wainwright: "Ne fais pas attention au désordre."
Rachel: "Ca va être difficile."
Wainwright: "Je sais, j'ai pas eu le temps de vraiment emménager."
Il était entrain de débarrasser un fauteuil, un peu gêné par sa présence.
Rachel: "Ne t'embête pas Luther. Tu sais, je me rappelle très bien de ta chambre à l'université. C'était...pareil."
Le jeune homme se mit à rire, aussitôt imité par son amie. Ils passèrent plusieurs heures à se remémorer leurs souvenirs.
Rachel, retrouvant son sérieux: "Tu m'as manqué."
Wainwright: "Toi aussi."
Il y eu un silence, un de ces silences dérangeant, qui fut brisé par le bip de la messagerie de la jeune femme. Elle décrocha, dans un soupir et écouta le dernier message: "Rachel, excuse-moi de tout ce que je t'ai dit, j'avais pas le droit. C'était stupide. Rappelle-moi, je t'en pris."
Elle referma le portable.
Wainwright: "C'était Jane? Tu devrais l'appeler."
Rachel: "Ah ça, non."
Wainwright: "Vous vous êtes engueulés, je présume. A quel sujet?"
Rachel avec une pointe d'ironie dans la voix: "Oh, rien d'important. Il me prend pour une menteuse. Lisbon a réussi à le persuadé que je suis une complice de Red John."
Wainwright: "Moi aussi j'y ai eu droit. C'est ridicule. Tu ne l'es pas. Tu ne l'es pas?"
Rachel: "Non, bien sûr que non. Mais Patrick semble le croire, comme Lisbon... Et comme toi, à ce que je constate."
Elle se leva du sofa, offusquée. Il la rejoignit, près de la porte.
Wainwright: "Pas du tout. Tu te trompes."
Le jeune homme eut alors une réaction impulsive. Il l'embrassa, plaquant sa main sur sa nuque. Elle se laissa faire, au début, avant de réaliser ce qu'il faisait et de le repousser, les deux mains sur son torse.
Wainwright se recula, aussi surpris qu'elle: "Excuse-moi."
Elle resta une seconde, hébétée. Elle ne l'aurait jamais cru capable de faire ça. Il était bien loin de l'adolescent craintif et timide, de ses souvenirs.
Wainwright, embarrassé: "Rachel? Ca va? Je n'aurais pas du."
Pour seule réponse, il pensait écoper d'une gifle ou même un coup de poing mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui rende la pareille.
Wainwright la stoppa dans son élan: "Arrête."
Rachel, troublée par ce revirement soudain: "Pourquoi? Je croyais que c'était ce que voulais. Il y a une minute, en tout cas."
Wainwright: "Oui, c'est vrai. Heu... j'y ai beaucoup pensé depuis que tu es à Sacramento."
Rachel: "Alors, où est le problème?"
Elle se tenait devant lui, pensive.
Wainwright: "Jane."
Au lieu de l'inciter à renoncer, l'évocation de ce nom produisit l'effet contraire. La jeune femme s'obstina et devint plus agressive. Il lui attrapa les poignets pour les placer entre eux, afin qu'elle mette un terme à ses avances inconsidérées. Même si c'était lui qui en était à l'origine, il n'était plus tout à fait à l'aise avec ça. Il pensait, à juste titre, que son amie agissait de la sorte pour une raison précise. Elle n'était pas elle-même et il refusait de profiter de sa faiblesse passagère.
Wainwright: "Ca suffit. Je ne veux pas. Enfin si, mais pas comme ça. Si il devait se passer quelque chose, se serait parce que tu le voudrais autant que moi, je le veux."
Rachel: "Et si c'était le cas?"
Wainwright: "Je ne suis pas dupe. Tu cherches à punir Jane. Je ne serais pas l'instrument de ta vengeance contre lui."
Rachel, relâchant les mains de son ami, honteuse: "Tu as raison. Je ne devrais pas jouer avec tes sentiments, ce n'est pas juste. Je sais de quoi je parle. Pardon Luther."
Sa main glissa sur la joue du jeune homme.
Wainwright: "J'aurais aimé que ce soit vrai. Mais tu es amoureuse d'un autre. Et ce n'est pas moi."
Elle récupéra son sac et sa veste en lui tournant le dos.
Wainwright: "Où tu vas aller?"
Rachel: "Je n'en sais rien. A l'hôtel. Hors de question que je retourne à l'appartement. J'ai pas le courage de lui parler."
Il lui fit passer la bandoulière de son sac, par-dessus sa tête.
Wainwright: "Tu restes ici. De toutes façons, je ne te laisserais pas conduire en pleine nuit et dans ton état."
Ses yeux se posèrent sur le ventre de la jeune femme.
Rachel: "C'est une histoire compliquée."
Wainwright: "Je ne te demanderais pas d'explication. Tu dois te reposer."
Il l'accompagna dans sa chambre, où elle s'allongea sur le lit, repliant légèrement ses jambes. Il déposa un baiser sur son front, puis avança jusqu'à la porte.
Rachel murmura: "Tu es un mec bien Luther. C'est de toi que je devrais être amoureuse, pas de lui... Bonne nuit."
Elle ferma les yeux. Il retourna dans le salon. Tout ça l'avait incontestablement secoué. Rachel était au bout du rouleau, il le voyait. Et il ne pouvait rien y faire. Elle était malheureuse, en partie à cause de Jane.
Il prit sur lui de le prévenir, car elle avait besoin de lui. Rachel lui en voudrait certainement mais si il voulait désamorcer la situation et qu'elle retourne chez Bertram, il n'avait pas le choix. Elle serait plus en sécurité là-bas.
Il s'assura donc que son amie soit dans les bras de Morphée, puis composa le numéro du consultant.
Jane, répondit immédiatement: "Luther, elle est avec vous?"
Wainwright: "Vous n'avez pas l'air affolé."
Jane: "Ca servirait à quoi? Il n'y avait que deux possibilités. Soit Rachel était chez vous, soit elle était morte. Disons que... je préférais ne pas savoir. Elle va bien?"
Wainwright: "Physiquement, elle est fatiguée. Une nuit de sommeil devrait y remédier. Mais moralement, elle est complètement déphasée. A ce que j'ai compris c'est à vous qu'elle le doit."
Jane: "Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Vous n'êtes qu'un..."
Wainwright: "Un quoi? Un gamin! C'est ce que vous alliez dire?"
Jane: "Ce que je veux dire, c'est que vous ne pouvez pas comprendre, vous n'avez pas été confronté à la mort violente d'un proche."
Wainwright mis fin à cet échange qui s'envenimait: "Il est tard, Rachel va dormir ici, cette nuit."
Jane: "Je suis sûr que ça ne vous déplaît pas."
Wainwright, ignorant cette allusion: "C'est une amie. Venez la chercher demain matin."
Ils raccrochèrent presque en même temps leur téléphone. Tous deux d'une humeur exécrable. Ils avaient l'habitude de se faire des politesses, au bureau, mais derrière cette façade, ils cachaient une véritable animosité. Celle-ci ne datait pas d'hier. Jane avait toujours cherché à le pousser à bout, sans y parvenir. C'était un jeu pour lui. Mais aujourd'hui ça n'en était plus un et il avait fallut l'apparition de cette femme pour qu'il arrive à décontenancer Wainwright, autrement qu'en l'attaquant sur son jeune âge. Elle était son point faible, leur point faible, à tous les deux.
Si au téléphone, leur discourt avait été plus que houleux, qu'est-ce que cela donnerait, quand ils seraient face à face. Et comment Rachel prendrait-elle le fait qu'ils avaient décidé sans son avis, qu'elle repartirait avec Jane.
Aucun d'eux ne paraissaient se soucier du précieux temps qu'ils perdaient en querelles intestines au lieu de se concentrer sur le plus important, Red John.
Si leur préoccupation allaient vers la jeune femme, le psychopathe lui, ne les oubliait pas, il les observait toujours et les ferait tomber un par un, lorsqu'il le déciderait. Il avait tout préparé. Dans l'immeuble, de l'autre côté du CBI, une paire de jumelle, braquée dans la direction du grenier, il jubilait: "Demain, j'aurais gagné cette partie Mr Jane."
TBC...
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Là je dois avouer que je suis complètement perdue, je ne vois pas du tout où tu veux en venir...Que vient faire Vizualize et probablement Stiles dans l'histoire
je vais attendre la suite...
je vais attendre la suite...
Johel- In Jane we trust
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Re: Désillusions ^
Johel a écrit:Là je dois avouer que je suis complètement perdue, je ne vois pas du tout où tu veux en venir...Que vient faire Vizualize et probablement Stiles dans l'histoire
je vais attendre la suite...
je plussois, là je suis vraiment perdue, mais j'attends tout de même la suite :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
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Re: Désillusions ^
Merci de votre fidélité les filles, et de votre ténacité, parce que je sais que je ne suis pas facile à suivre quelque fois.
Bon, alors finalement il restera un dernier chapitre après celui-ci. Cette fois c'est sûr.
Chapitre 40
La nuit était loin d'avoir apaisé les esprits échauffés de la veille. Aucun d'entre eux ne ferma l'oeil. Pour Jane, c'était un désagrément récurrent qui s'était aggravé ces derniers temps. Les rares instants de sommeil qu'il parvenait à récupérer étaient peuplés de cauchemars. Alors, même si l'épuisement physique rendait difficiles ses efforts pour rester éveillé, il préférait ça, aux souffrances que lui provoquaient ses songes. Revoir sa famille assassinée, encore et encore était insoutenable. Pourtant, lui, y arrivait ou du moins, faisait mine d'y arriver.
Le mentaliste avait profité d'être seul dans l'appartement de Bertram, pour s'occuper l'esprit en faisant ce qu'il savait faire de mieux. C'est à dire fouiner partout. Il s'intéressa à la pièce contenant les effets personnels du directeur du CBI, son bureau certainement. Il crocheta la serrure avant d'y accéder. Il ne trouva rien de très utile, appart quelques dossiers sans importance, des diplômes accrochés au mur, mais uniquement les siens, pas ceux de sa fille. Sur le mur opposé, était suspendu un tableau qui détonnait dans le style du lieu. Il le posa par terre et un rictus se dessina sur son visage.
Un coffre était encastré dans la cloison. Bien qu'il soit équipé d'un code, il en fallait beaucoup plus pour décourager le consultant. Il réfléchi aux possibilités de combinaisons, à commencer par la date de naissance de Rachel. Mais non, c'éatit trop simple. Bertram avait prouvé par son absence qu'il faisait peu de cas de sa fille.
Jane rechercha d'autres pistes en retournant les papiers sur le bureau, sans succès. Il comptait bien parvenir à ouvrir ce coffre, même si il devait y passer la nuit entière. Mais malgré sa volonté, il n'avait pas les idées claires, il ne pensait qu'à Red John qui interférait dans ses capacités de réflexion. Il sentait que quelque chose couvait dans l'air et c'est bien ce qui l'angoissait. Ca et le fait que la jeune femme soit actuellement en compagnie de Wainwright. Jane le croyait incapable de protéger qui que ce soit. N'importe qui le neutraliserait sans difficultés. Il avait envie d'appeler Rachel mais il craignait de ne pas réussir à la faire décrocher.
Assise en tailleur, sur le lit de son ami, elle s'était réveillée en sursaut. Dans l'impossibilité de se rendormir, elle tenait son portable, faisant défiler les contacts de son répertoire. Elle s'arrêta sur celui du consultant, son pouce sur la touche d'appel, hésitant à appuyer.
Jane, dans le fauteuil de Bertram, leva les yeux sur son mobile, posé sur le bureau qui vibrait. Il le saisi et s'éclairci la voix pour répondre: "Lisbon. Qu'est-ce que vous voulez?"
Le ton employé indiquait sa déception.
Lisbon: "Vous m'en voulez encore?"
Jane, glacial: "Je ne sais pas."
Lisbon: "Je voulais m'excuser d'avoir été aussi intransigeante."
Jane: "Vous avez été franche. Je n'en attendais pas moins de votre part."
Lisbon: "Mais je vous ai blessé."
Jane: "Vous croyez?"
Le signal de double appel raisonna dans l'oreille du blond.
Lisbon tenta: "Jane..."
Jane: "Je vous laisse. Rachel essaye de me joindre."
Lisbon, étonnée: "Elle n'est pas avec vous?"
Jane: "Elle s'est réfugiée chez votre patron. J'espère qu'il ne l'a pas faites tuer."
Lisbon: "Réfugiée? Qu'est-ce qui c'est passé?"
Jane: "On s'est disputé. Grace à vous."
Lisbon: "Oh, Jane, je suis désolée. Je ne voulais pas causer de problèmes entre vous."
Jane: "Vraiment? Je dois raccrocher. Au revoir Lisbon."
Il prit aussitôt le second appel, espérant qu'elle n'avait pas coupé la communication.
Jane: "Rachel?"
Rachel chuchotait: "Salut. Tu ne dors pas non plus?"
Jane: "Ca fait longtemps que j'ai perdu cette capacité. Pourquoi tu murmures? Tu ne veux pas réveiller Luther j'imagine."
Rachel sèchement: "Oui. Mais il dort dans le salon."
Jane: "Je n'insinuait pas que..."
Rachel: "Bien sûr que si."
Jane: "Ok, c'est vrai."
Rachel se radoucit: "Oublions ça. Patrick, je regrette de m'être emportée. Tu avais des raisons de douter de moi. (Elle marqua une pause) Mais attend une minute. Il y a de l'écho autour de toi. Où est-ce que tu es?"
Jane: "Là où tu m'as laissé."
Rachel: "Ah, ah. Sérieusement."
Jane: "Dans le bureau de ton père. Tu savais pour son coffre?"
Rachel: "Non, je n'ai jamais mis les pieds dans ce bureau."
Il était planté devant, se frottant les joues de sa main.
Jane: "Tu n'aurais pas une idée de la combinaison, par hasard?"
Rachel: "Essaye la date de ton procès, ou non, plutôt celle de ton incarcération."
Il tapa les chiffres correspondants à cet évènement et entendit le déclic d'ouverture.
Jane: Hum! Intéressant. Bertram a un humour particulier."
Rachel: "Tu parles, ça aurait du être le plus beau jour de sa vie, si tu n'avais pas été acquitté."
Jane: "Charmant."
Il fouilla de sa main libre, à l'intérieur et en ressortit un dossier assez épais. Celui-ci contenait des papier, des photos. Il parcourut d'abord les documents écrits, s'arrêtant sur un détail.
Rachel, inquiète de son silence: "Tu as trouvé des trucs compromettants, de l'argent? Patrick? Tu es toujours là?"
Jane: "Heu... Je te rappelle."
Rachel: "Quoi?"
Elle regarda l'écran de son portable: "Fin d'appel".
Jane avait mis la main sur des documents d'adoption. Chaque page portait la signature de Gale Bertram et du père biologique, qui abandonnait ses droits parentaux sur l'enfant. La mère étant décédée, lors de l'accouchement, son nom n'apparaissait pas. Donc Rachel n'était pas la fille de Bertram, pas par le sang. La seule chose de vrai dans cette histoire, était que Bertram avait été l'unique parent qu'elle ait jamais connu. Mais était-elle au courant de ça? Et surtout, connaissait-elle l'identité de son véritable géniteur?
Dire que Jane avait misé sur lui dès le départ. Il avait vu juste. Toutefois, ça n'avait rien à voir avec l'affaire qui les occupait, alors il garderait ces informations pour lui. Il serait inutile de les révéler. Cela ferait encore plus de mal à Rachel si elle ignorait qu'elle avait été adoptée. Il remit tous ces éléments dans leur cachette et replaça le tableau.
Sa curiosité était satisfaite, il avait réussi à tromper l'ennui, éloignant par la même, ses sombres pensées, mais pour un temps limité, car une fois sorti de la pièce, elles revinrent aussi vite qu'elle s'étaient dissipées.
Rachel, intriguée par la découverte qu'avait pu faire le mentaliste, ne pouvait plus trouver le repos, pas plus que lui. Résignée, elle quitta la chambre pour la cuisine. En traversant le séjour, elle prit toutes les précautions pour ne pas déranger son ami, installé sur le sofa. Lui ne rencontrait pas de problèmes d'insomnies, visiblement. La jeune femme, pénétra dans la cuisine, où par miracle la cafetière était hors de son emballage, ce qui n'était pas le cas des autres accessoires, si ce n'est un poste de radio. Elle extirpa une tasse d'un carton de vaisselle et se prépara un café, puis brancha la radio. En avalant sa boisson, elle écoutait les nouvelles du journal de la nuit.
L'animateur annonçait les informations classiques, politique, finances, météo, rien de très palpitant. Elle décida de l'éteindre, puis vint un flash spécial: "Sortie de route mortelle à l'est de la ville. Un véhicule a été repêché au fond de la Sacramento River. Ce virage est connu pour être l'un des plus accidentogène de la région. La victime pourrait être le directeur du CBI, Gale Bertram. Cette information n'a pas été rendue officielle mais d'après les services d'urgence, l'identité ne ferait aucun doute."
D'une main tremblante, la jeune femme éteignit l'appareil. Ca ne pouvait pas être vrai, pas encore une fois. Elle avait vraiment tout perdu. Un mauvais pressentiment lui fit baisser les yeux. Du sang se répandait à ses pieds. Elle perdit conscience.
La voix de son ami la réveilla.
Wainwright était entré dans la cuisine, alerté par les cris de Rachel. Elle s'était assoupie, sa tête reposant sur ses bras croisés, devant un café froid.
Wainwright, posant une main sur son épaule: "Rachel..."
Elle releva les yeux, subitement, la sueur perlait sur son front.
Wainwright: "Tu faisais un cauchemar. Est-ce que ça va?"
Machinalement, elle observa le sol et souffla de soulagement.
Rachel: "Oui, je vais bien."
Wainwright: "Tu veux m'en parler?"
Rachel agressive: "De quoi? De mon rêve, du bébé? Excuse-moi, je sais plus ce que je dis. Oublis ça."
Il jeta le contenu de la tasse dans l'évier et lui resservi un café chaud.
Wainwright: "Il faut que tu prennes plus soin de toi. Tu ne peux pas rester ici."
Rachel: "Tu me jettes dehors?"
Wainwright: "Non, mais c'est pour te protéger."
Rachel: "Pourquoi? Je croyais que tu étais flic. Il me semble que je suis en sécurité ici."
Wainwright esquissant un sourire: "Si tous mes agents pouvaient penser comme toi."
Rachel: "Tu dois faire tes preuves."
Wainwright: "Ils ne me prennent pas au sérieux. Ils ne me respectent pas. Jane en tête de liste."
La sonnette retentit, ce qui poussa l'agent à se déplacer jusqu'à la porte. Il poussa le rideau de la fenêtre pour voir le blond faire le pied de grue sous le porche. Il ouvrit.
Jane: "Bonjour. Je viens chercher Rachel."
Wainwright: "Où est votre escorte?"
Jane: "Cho m'a déposé, il ne devrait pas tarder à revenir du CBI."
La jeune femme apparut, dans l'embrasure de la porte, un peu stressé de voir ces deux hommes ensemble. Leur échange était pourtant cordial, pour le moment. De là où elle était, elle ne pouvait pas les entendre. Ils s'étaient éloignés de l'appartement. Alors, elle fit mine d'aller prendre ses affaires, mais c'était uniquement pour les espionner depuis la fenêtre.
Wainwright: "Vous avez intérêt à faire en sorte qu'elle reste en vie."
Jane: "Sinon quoi?"
Wainwright: "Je vous le ferais regretter si elle souffre par votre faute."
Jane, ironique: "Vous? Ah, quelle ambition!"
Wainwright: "Oui, je sais ce que vous pensez de moi."
Jane souriait: "Ah oui? Je pense que vous êtes un enfant qui se prend pour un homme sans en avoir l'envergure. Votre plaque vous donne l'illusion d'avoir de l'autorité mais vous n'êtes qu'un gamin hypocrite et capricieux."
Wainwright se tournant de dos à l'appartement: "Par respect pour Rachel, je ne vous casserais pas la gueule. Ca vous ferait trop plaisir."
Le mentaliste souriant de plus belle, lança: "Un jour, on réglera ça, vous et moi."
Wainwright: "Vous savez quel est votre problème? Pour vous, Rachel n'est un pion mais pour moi..."
Jane, le coupa: "Pitié, ne me servez pas ce refrain. Si son sort vous importe autant, vous ne l'auriez pas exposé de manière inconsidérée, ce jour-là, au CBI."
Et cela continua, ils se renvoyèrent la balle, s'accablant l'un l'autre des malheurs de la jeune femme. Elle assistait à ce pitoyable spectacle, de loin.
Excédée par leur comportement puérile, elle passa à côté d'eux.
Rachel: "Grandissez un peu! Moi je vais prendre un taxi."
Ils ne l'avaient pas remarqué, concentrés sur leur reproches.
La jeune femme s'apprêta à monter dans le véhicule, garé contre le trottoir. La vitre du conducteur se baissa, une main vint agripper son bras et la relâcha. Elle tituba et s'écroula telle une poupée de chiffon. Le taxi démarra en trombe, disparaissant à l'angle de la rue.
Wainwright tourna la tête et aperçu la silhouette sur la chaussée. Jane fit de même et ils accoururent près d'elle.
TBC...
Bon, alors finalement il restera un dernier chapitre après celui-ci. Cette fois c'est sûr.
Chapitre 40
La nuit était loin d'avoir apaisé les esprits échauffés de la veille. Aucun d'entre eux ne ferma l'oeil. Pour Jane, c'était un désagrément récurrent qui s'était aggravé ces derniers temps. Les rares instants de sommeil qu'il parvenait à récupérer étaient peuplés de cauchemars. Alors, même si l'épuisement physique rendait difficiles ses efforts pour rester éveillé, il préférait ça, aux souffrances que lui provoquaient ses songes. Revoir sa famille assassinée, encore et encore était insoutenable. Pourtant, lui, y arrivait ou du moins, faisait mine d'y arriver.
Le mentaliste avait profité d'être seul dans l'appartement de Bertram, pour s'occuper l'esprit en faisant ce qu'il savait faire de mieux. C'est à dire fouiner partout. Il s'intéressa à la pièce contenant les effets personnels du directeur du CBI, son bureau certainement. Il crocheta la serrure avant d'y accéder. Il ne trouva rien de très utile, appart quelques dossiers sans importance, des diplômes accrochés au mur, mais uniquement les siens, pas ceux de sa fille. Sur le mur opposé, était suspendu un tableau qui détonnait dans le style du lieu. Il le posa par terre et un rictus se dessina sur son visage.
Un coffre était encastré dans la cloison. Bien qu'il soit équipé d'un code, il en fallait beaucoup plus pour décourager le consultant. Il réfléchi aux possibilités de combinaisons, à commencer par la date de naissance de Rachel. Mais non, c'éatit trop simple. Bertram avait prouvé par son absence qu'il faisait peu de cas de sa fille.
Jane rechercha d'autres pistes en retournant les papiers sur le bureau, sans succès. Il comptait bien parvenir à ouvrir ce coffre, même si il devait y passer la nuit entière. Mais malgré sa volonté, il n'avait pas les idées claires, il ne pensait qu'à Red John qui interférait dans ses capacités de réflexion. Il sentait que quelque chose couvait dans l'air et c'est bien ce qui l'angoissait. Ca et le fait que la jeune femme soit actuellement en compagnie de Wainwright. Jane le croyait incapable de protéger qui que ce soit. N'importe qui le neutraliserait sans difficultés. Il avait envie d'appeler Rachel mais il craignait de ne pas réussir à la faire décrocher.
Assise en tailleur, sur le lit de son ami, elle s'était réveillée en sursaut. Dans l'impossibilité de se rendormir, elle tenait son portable, faisant défiler les contacts de son répertoire. Elle s'arrêta sur celui du consultant, son pouce sur la touche d'appel, hésitant à appuyer.
Jane, dans le fauteuil de Bertram, leva les yeux sur son mobile, posé sur le bureau qui vibrait. Il le saisi et s'éclairci la voix pour répondre: "Lisbon. Qu'est-ce que vous voulez?"
Le ton employé indiquait sa déception.
Lisbon: "Vous m'en voulez encore?"
Jane, glacial: "Je ne sais pas."
Lisbon: "Je voulais m'excuser d'avoir été aussi intransigeante."
Jane: "Vous avez été franche. Je n'en attendais pas moins de votre part."
Lisbon: "Mais je vous ai blessé."
Jane: "Vous croyez?"
Le signal de double appel raisonna dans l'oreille du blond.
Lisbon tenta: "Jane..."
Jane: "Je vous laisse. Rachel essaye de me joindre."
Lisbon, étonnée: "Elle n'est pas avec vous?"
Jane: "Elle s'est réfugiée chez votre patron. J'espère qu'il ne l'a pas faites tuer."
Lisbon: "Réfugiée? Qu'est-ce qui c'est passé?"
Jane: "On s'est disputé. Grace à vous."
Lisbon: "Oh, Jane, je suis désolée. Je ne voulais pas causer de problèmes entre vous."
Jane: "Vraiment? Je dois raccrocher. Au revoir Lisbon."
Il prit aussitôt le second appel, espérant qu'elle n'avait pas coupé la communication.
Jane: "Rachel?"
Rachel chuchotait: "Salut. Tu ne dors pas non plus?"
Jane: "Ca fait longtemps que j'ai perdu cette capacité. Pourquoi tu murmures? Tu ne veux pas réveiller Luther j'imagine."
Rachel sèchement: "Oui. Mais il dort dans le salon."
Jane: "Je n'insinuait pas que..."
Rachel: "Bien sûr que si."
Jane: "Ok, c'est vrai."
Rachel se radoucit: "Oublions ça. Patrick, je regrette de m'être emportée. Tu avais des raisons de douter de moi. (Elle marqua une pause) Mais attend une minute. Il y a de l'écho autour de toi. Où est-ce que tu es?"
Jane: "Là où tu m'as laissé."
Rachel: "Ah, ah. Sérieusement."
Jane: "Dans le bureau de ton père. Tu savais pour son coffre?"
Rachel: "Non, je n'ai jamais mis les pieds dans ce bureau."
Il était planté devant, se frottant les joues de sa main.
Jane: "Tu n'aurais pas une idée de la combinaison, par hasard?"
Rachel: "Essaye la date de ton procès, ou non, plutôt celle de ton incarcération."
Il tapa les chiffres correspondants à cet évènement et entendit le déclic d'ouverture.
Jane: Hum! Intéressant. Bertram a un humour particulier."
Rachel: "Tu parles, ça aurait du être le plus beau jour de sa vie, si tu n'avais pas été acquitté."
Jane: "Charmant."
Il fouilla de sa main libre, à l'intérieur et en ressortit un dossier assez épais. Celui-ci contenait des papier, des photos. Il parcourut d'abord les documents écrits, s'arrêtant sur un détail.
Rachel, inquiète de son silence: "Tu as trouvé des trucs compromettants, de l'argent? Patrick? Tu es toujours là?"
Jane: "Heu... Je te rappelle."
Rachel: "Quoi?"
Elle regarda l'écran de son portable: "Fin d'appel".
Jane avait mis la main sur des documents d'adoption. Chaque page portait la signature de Gale Bertram et du père biologique, qui abandonnait ses droits parentaux sur l'enfant. La mère étant décédée, lors de l'accouchement, son nom n'apparaissait pas. Donc Rachel n'était pas la fille de Bertram, pas par le sang. La seule chose de vrai dans cette histoire, était que Bertram avait été l'unique parent qu'elle ait jamais connu. Mais était-elle au courant de ça? Et surtout, connaissait-elle l'identité de son véritable géniteur?
Dire que Jane avait misé sur lui dès le départ. Il avait vu juste. Toutefois, ça n'avait rien à voir avec l'affaire qui les occupait, alors il garderait ces informations pour lui. Il serait inutile de les révéler. Cela ferait encore plus de mal à Rachel si elle ignorait qu'elle avait été adoptée. Il remit tous ces éléments dans leur cachette et replaça le tableau.
Sa curiosité était satisfaite, il avait réussi à tromper l'ennui, éloignant par la même, ses sombres pensées, mais pour un temps limité, car une fois sorti de la pièce, elles revinrent aussi vite qu'elle s'étaient dissipées.
Rachel, intriguée par la découverte qu'avait pu faire le mentaliste, ne pouvait plus trouver le repos, pas plus que lui. Résignée, elle quitta la chambre pour la cuisine. En traversant le séjour, elle prit toutes les précautions pour ne pas déranger son ami, installé sur le sofa. Lui ne rencontrait pas de problèmes d'insomnies, visiblement. La jeune femme, pénétra dans la cuisine, où par miracle la cafetière était hors de son emballage, ce qui n'était pas le cas des autres accessoires, si ce n'est un poste de radio. Elle extirpa une tasse d'un carton de vaisselle et se prépara un café, puis brancha la radio. En avalant sa boisson, elle écoutait les nouvelles du journal de la nuit.
L'animateur annonçait les informations classiques, politique, finances, météo, rien de très palpitant. Elle décida de l'éteindre, puis vint un flash spécial: "Sortie de route mortelle à l'est de la ville. Un véhicule a été repêché au fond de la Sacramento River. Ce virage est connu pour être l'un des plus accidentogène de la région. La victime pourrait être le directeur du CBI, Gale Bertram. Cette information n'a pas été rendue officielle mais d'après les services d'urgence, l'identité ne ferait aucun doute."
D'une main tremblante, la jeune femme éteignit l'appareil. Ca ne pouvait pas être vrai, pas encore une fois. Elle avait vraiment tout perdu. Un mauvais pressentiment lui fit baisser les yeux. Du sang se répandait à ses pieds. Elle perdit conscience.
La voix de son ami la réveilla.
Wainwright était entré dans la cuisine, alerté par les cris de Rachel. Elle s'était assoupie, sa tête reposant sur ses bras croisés, devant un café froid.
Wainwright, posant une main sur son épaule: "Rachel..."
Elle releva les yeux, subitement, la sueur perlait sur son front.
Wainwright: "Tu faisais un cauchemar. Est-ce que ça va?"
Machinalement, elle observa le sol et souffla de soulagement.
Rachel: "Oui, je vais bien."
Wainwright: "Tu veux m'en parler?"
Rachel agressive: "De quoi? De mon rêve, du bébé? Excuse-moi, je sais plus ce que je dis. Oublis ça."
Il jeta le contenu de la tasse dans l'évier et lui resservi un café chaud.
Wainwright: "Il faut que tu prennes plus soin de toi. Tu ne peux pas rester ici."
Rachel: "Tu me jettes dehors?"
Wainwright: "Non, mais c'est pour te protéger."
Rachel: "Pourquoi? Je croyais que tu étais flic. Il me semble que je suis en sécurité ici."
Wainwright esquissant un sourire: "Si tous mes agents pouvaient penser comme toi."
Rachel: "Tu dois faire tes preuves."
Wainwright: "Ils ne me prennent pas au sérieux. Ils ne me respectent pas. Jane en tête de liste."
La sonnette retentit, ce qui poussa l'agent à se déplacer jusqu'à la porte. Il poussa le rideau de la fenêtre pour voir le blond faire le pied de grue sous le porche. Il ouvrit.
Jane: "Bonjour. Je viens chercher Rachel."
Wainwright: "Où est votre escorte?"
Jane: "Cho m'a déposé, il ne devrait pas tarder à revenir du CBI."
La jeune femme apparut, dans l'embrasure de la porte, un peu stressé de voir ces deux hommes ensemble. Leur échange était pourtant cordial, pour le moment. De là où elle était, elle ne pouvait pas les entendre. Ils s'étaient éloignés de l'appartement. Alors, elle fit mine d'aller prendre ses affaires, mais c'était uniquement pour les espionner depuis la fenêtre.
Wainwright: "Vous avez intérêt à faire en sorte qu'elle reste en vie."
Jane: "Sinon quoi?"
Wainwright: "Je vous le ferais regretter si elle souffre par votre faute."
Jane, ironique: "Vous? Ah, quelle ambition!"
Wainwright: "Oui, je sais ce que vous pensez de moi."
Jane souriait: "Ah oui? Je pense que vous êtes un enfant qui se prend pour un homme sans en avoir l'envergure. Votre plaque vous donne l'illusion d'avoir de l'autorité mais vous n'êtes qu'un gamin hypocrite et capricieux."
Wainwright se tournant de dos à l'appartement: "Par respect pour Rachel, je ne vous casserais pas la gueule. Ca vous ferait trop plaisir."
Le mentaliste souriant de plus belle, lança: "Un jour, on réglera ça, vous et moi."
Wainwright: "Vous savez quel est votre problème? Pour vous, Rachel n'est un pion mais pour moi..."
Jane, le coupa: "Pitié, ne me servez pas ce refrain. Si son sort vous importe autant, vous ne l'auriez pas exposé de manière inconsidérée, ce jour-là, au CBI."
Et cela continua, ils se renvoyèrent la balle, s'accablant l'un l'autre des malheurs de la jeune femme. Elle assistait à ce pitoyable spectacle, de loin.
Excédée par leur comportement puérile, elle passa à côté d'eux.
Rachel: "Grandissez un peu! Moi je vais prendre un taxi."
Ils ne l'avaient pas remarqué, concentrés sur leur reproches.
La jeune femme s'apprêta à monter dans le véhicule, garé contre le trottoir. La vitre du conducteur se baissa, une main vint agripper son bras et la relâcha. Elle tituba et s'écroula telle une poupée de chiffon. Le taxi démarra en trombe, disparaissant à l'angle de la rue.
Wainwright tourna la tête et aperçu la silhouette sur la chaussée. Jane fit de même et ils accoururent près d'elle.
TBC...
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Rachel, la fille de Stiles
Bon les deux coqs continuent à se prendre la crête pendant qu'elle se fait agresser par...qui ?
Que nous réserves-tu pour le final ?
Bon les deux coqs continuent à se prendre la crête pendant qu'elle se fait agresser par...qui ?
Que nous réserves-tu pour le final ?
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
Pwoualala, il n'y a que des rebondissement dans cette histoire.... J'ai hâte d'en connaitre le fin mot ^^
Re: Désillusions ^
Merci encore Johel et Peanut!!! Je sais que j'avais dis que ce serait le dernier chapitre, mais en fait, après celui-là, il y en aura un autre (le vrai dernier cette fois).
Parce que la fin est un peu trop longue, j'ai préféré la couper en deux.
Chapitre 41
Jane, agenouillé près du corps, nota immédiatement la présence d'une trace verdâtre, sur son poignet. Le même poison violent qui avait tué l'assistante de Bosco.
Il n'y avait plus rien à faire, c'était trop tard, elle ne serait pas sauvé, c'était encore un échec. Bien plus douloureux que les autres.
Wainwright avait contacté les secours, il en fit part au consultant: "L'ambulance arrive."
Jane se releva: "Pas besoin de gyrophare."
Wainwright: "Elle est... Non, c'est impossible."
Il bouscula le blond pour se rendre compte de lui-même du décès de la jeune femme.
Jane: "Ne la touchez pas. Il a utilisé un poison par contact."
Le jeune agent ne l'écoutait plus, il était complètement démoli par tout ça. Ils n'avaient pas pu réagir, comment auraient-ils pu. Red John avait réussi à se débarrasser de la seule personne susceptible de causer sa perte. Ils n'avaient fait que gagner du temps mais l'inévitable s'était finalement produit.
Wainwright se redressa, une rage indicible s'empara de lui et il se jeta sur le mentaliste, lui assénant un coup de poing qui le fit tomber au sol. Cho arriva juste avant qu'il ne s'en prenne à nouveau au blond. Il le maintenait à distance.
Cho: "Et là! Qu'est-ce qui se passe?"
Wainwright: "Il l'a tué! Il l'a laissé la tuer!"
Jane restait assis sans réaction, à côté de la jeune femme. Il n'essayait même pas de se défendre face à ses attaques, motivées par le désespoir.
Cho: "Doucement. De quoi vous parlez?"
Dans la confusion, l'asiatique n'avait pas remarqué le cadavre, aux pieds de Jane. Il relâcha sa prise sur son patron, troublé par cette vision surréaliste. Il se revoyait, quelques mois en arrière, entrain de la ranimer, au ranch. Elle avait survécu de justesse. Tout ça pour quoi? Pour succomber là, aujourd'hui, de façon si brutale. Le point positif, si il y en avait un, dans ces circonstances, était la rapidité avec laquelle elle avait cessé de respirer. Elle n'avait pas souffert, ne s'était rendu compte de rien. Red John avait échoué par deux fois mais la troisième avait été la bonne.
L'ambulance arriva quelques minutes après. Deux hommes déplièrent un chariot, puis, se dirigèrent vers le corps. Cho leur expliqua ce qui l'avait probablement tué, afin qu'ils prennent leurs précautions pour la transporter sans risque. Jane ne bougeait toujours pas, il était comme coupé de la réalité, ce qui n'était pas le cas de Wainwright. Le jeune homme faisait bonne figure, en gardant les yeux braqués sur celle dont il n'entendrait plus le rire, à qui il ne parlerait plus. Il maîtrisait ses émotions, à l'image de Cho, impassible. Mais lorsque le secouriste referma le body bag, il craqua, laissant éclater sa colère et son désarroi. Il lança un regard haineux au consultant, s'approchant de lui, sous la surveillance de l'asiatique.
Wainwright lança: "Vous êtes satisfait?"
Jane: "Maintenant vous savez ce que ça fait de perdre quelqu'un."
Wainwright: "Espèce de salaud. Je l'aimais, vous le saviez. Vous me l'avez prise. Elle n'aurait pas du mourir. Si je n'y parviens pas, Bertram vous brisera. Vous êtes un danger pour tous ceux qui croisent votre route. Si vous avez le culot de revenir au CBI, je vous ferais jeter en prison. C'est là qu'est votre place."
Jane ne gaspilla pas sa salive, à lui répondre, se murant dans le silence, en suivant du regard l'ambulance qui emportait la jeune femme, à la morgue. Son arrogance n'avait pas fait que lui causer du tords, cette fois les conséquences étaient désastreuses. La mort de Rachel, ne signifiait pas seulement, la disparition de la dernière piste pouvant le mener à Red John. Non, c'était plus grave encore. Cela engendrerait une probable succession de chaos. Tout d'abord, le renvoie immédiat de Lisbon, pour avoir cautionné les agissements de son consultant, puis, par voie de conséquence, la mise à pied de toute l'équipe pour insubordination. Dans un tel cas, il va sans dire, que l'avenir de Jane au sein du bureau, serait lui-aussi compromis. Il risquait bien plus que les autres, pour être directement responsable de la mort de la fille de Bertram.
Il était clair que leurs destins étaient entre les mains du grand patron. Lequel n'avait pas réapparut depuis un certain temps. Mais, dès qu'il serait informé, il ne fait aucun doute qu'il sauterait dans le premier avion pour Sacramento. Ils savaient tous qu'ils risquaient gros, en s'embarquant dans cette histoire. Les choses tournaient souvent mal, dans les plans du mentaliste, mais rarement autant.
Les véhicules de police avaient remplacés l'ambulance. Parmi eux, celui de Lisbon. L'agent avait été contactée en premier, en l'absence de Bertram et Wainwright, à ce moment-là. Elle descendit de voiture et avança jusqu'à Jane, prostré, le regard vide.
Lisbon s'accroupi, devant lui: "Jane, regardez-moi."
Il leva les yeux sur elle.
Lisbon posa ses mains sur les siennes: "Je sais que c'est difficile, mais vous saviez que ça pouvait arriver. Vous y étiez préparé."
Elle tourna la tête en direction de Wainwright. Le jeune homme était assis sur le trottoir, son visage entre ses mains. Voyant que Jane n'était pas prêt à lui parler, elle se redressa pour obtenir des informations par Cho.
Lisbon: "Ca va aller pour Wainwright?"
Cho: "Il accuse le coup. Ca a été un choc pour lui. Et Jane?"
Lisbon: "Il ne veut rien dire."
Cho: "Vous avez eu Bertram?"
Lisbon: "J'ai bien tenté de le joindre, mais impossible, que ce soit sur son portable ou par ses collaborateurs. Personne n'a de nouvelles de lui. Il a disparu des écrans radar."
Cho: "Vous pensez que Red John..."
Lisbon: "Qu'il se soit également débarrassé de lui? C'est une possibilité."
Cho: "Ou bien Bertram et Red John ne sont qu'une seule et même personne."
Le mentaliste s'invita dans la conversation: "Ce n'est pas Bertram."
Lisbon: "Jane. Comment en êtes-vous si sûr?"
Jane: "Il n'en a pas le profil. Bertram aime trop se mettre en avant. Il est incapable de discrétion. Et même si il l'a négligée, il n'aurait pas fait de mal à Rachel."
Sur ces mots, il partit en marchant, vers le centre ville.
Lisbon: "Cho, raccompagnez-le. Je ne veux pas qu'il soit seul. Qui sait ce qu'il pourrait faire."
Cho: "Ok patron. Qu'est-ce qu'on fait pour Wainwright?"
Lisbon: "Je m'en occupe."
Elle regarda dans la direction de son chef. Il était debout et revenait vers son domicile, tournant la tête le temps de se reprendre. Son titre de responsable du département des crimes majeurs, lui imposait un certain professionnalisme. Il ne lui était pas possible de se laisser aller, même si l'envie était grande. Il s'arrêta à quelques mètres de l'agent. Toujours de dos, il respira à fond et la rejoignit.
L'asiatique avait rattrapé Jane. Celui-ci n'opposa pas de résistance et monta sur le siège passager. Faire le trajet à pieds lui était pénible car cela faisait remonter le souvenir de cette soirée, passée avec Rachel. Il ne parvenait pas à réaliser complètement que c'était fini, définitivement. Il n'y avait pas de retour possible. Elle ne saurait jamais ce que Jane avait voulu lui dire, dans l'ascenseur, au CBI. Elle ne saurait jamais qu'il n'avait pas eu l'intention de rompre. Ce qu'il désirait lui dire, c'était que si ils s'en sortaient, il voulait voir si une relation sérieuse entre eux était possible. Il avait même commencé à se projeter dans un avenir, qui s'était envolé avec elle. Il s'en voulait d'avoir osé imaginer que lui, Patrick Jane, puisse espérer être heureux un jour. Ca ne serait jamais un sentiment pour lui. C'était certainement la plus égoïste des pensées qu'il pouvait avoir, car il n'était pas le seul à souffrir. Mais c'est ce qu'il ressentait.
TBC...
Parce que la fin est un peu trop longue, j'ai préféré la couper en deux.
Chapitre 41
Jane, agenouillé près du corps, nota immédiatement la présence d'une trace verdâtre, sur son poignet. Le même poison violent qui avait tué l'assistante de Bosco.
Il n'y avait plus rien à faire, c'était trop tard, elle ne serait pas sauvé, c'était encore un échec. Bien plus douloureux que les autres.
Wainwright avait contacté les secours, il en fit part au consultant: "L'ambulance arrive."
Jane se releva: "Pas besoin de gyrophare."
Wainwright: "Elle est... Non, c'est impossible."
Il bouscula le blond pour se rendre compte de lui-même du décès de la jeune femme.
Jane: "Ne la touchez pas. Il a utilisé un poison par contact."
Le jeune agent ne l'écoutait plus, il était complètement démoli par tout ça. Ils n'avaient pas pu réagir, comment auraient-ils pu. Red John avait réussi à se débarrasser de la seule personne susceptible de causer sa perte. Ils n'avaient fait que gagner du temps mais l'inévitable s'était finalement produit.
Wainwright se redressa, une rage indicible s'empara de lui et il se jeta sur le mentaliste, lui assénant un coup de poing qui le fit tomber au sol. Cho arriva juste avant qu'il ne s'en prenne à nouveau au blond. Il le maintenait à distance.
Cho: "Et là! Qu'est-ce qui se passe?"
Wainwright: "Il l'a tué! Il l'a laissé la tuer!"
Jane restait assis sans réaction, à côté de la jeune femme. Il n'essayait même pas de se défendre face à ses attaques, motivées par le désespoir.
Cho: "Doucement. De quoi vous parlez?"
Dans la confusion, l'asiatique n'avait pas remarqué le cadavre, aux pieds de Jane. Il relâcha sa prise sur son patron, troublé par cette vision surréaliste. Il se revoyait, quelques mois en arrière, entrain de la ranimer, au ranch. Elle avait survécu de justesse. Tout ça pour quoi? Pour succomber là, aujourd'hui, de façon si brutale. Le point positif, si il y en avait un, dans ces circonstances, était la rapidité avec laquelle elle avait cessé de respirer. Elle n'avait pas souffert, ne s'était rendu compte de rien. Red John avait échoué par deux fois mais la troisième avait été la bonne.
L'ambulance arriva quelques minutes après. Deux hommes déplièrent un chariot, puis, se dirigèrent vers le corps. Cho leur expliqua ce qui l'avait probablement tué, afin qu'ils prennent leurs précautions pour la transporter sans risque. Jane ne bougeait toujours pas, il était comme coupé de la réalité, ce qui n'était pas le cas de Wainwright. Le jeune homme faisait bonne figure, en gardant les yeux braqués sur celle dont il n'entendrait plus le rire, à qui il ne parlerait plus. Il maîtrisait ses émotions, à l'image de Cho, impassible. Mais lorsque le secouriste referma le body bag, il craqua, laissant éclater sa colère et son désarroi. Il lança un regard haineux au consultant, s'approchant de lui, sous la surveillance de l'asiatique.
Wainwright lança: "Vous êtes satisfait?"
Jane: "Maintenant vous savez ce que ça fait de perdre quelqu'un."
Wainwright: "Espèce de salaud. Je l'aimais, vous le saviez. Vous me l'avez prise. Elle n'aurait pas du mourir. Si je n'y parviens pas, Bertram vous brisera. Vous êtes un danger pour tous ceux qui croisent votre route. Si vous avez le culot de revenir au CBI, je vous ferais jeter en prison. C'est là qu'est votre place."
Jane ne gaspilla pas sa salive, à lui répondre, se murant dans le silence, en suivant du regard l'ambulance qui emportait la jeune femme, à la morgue. Son arrogance n'avait pas fait que lui causer du tords, cette fois les conséquences étaient désastreuses. La mort de Rachel, ne signifiait pas seulement, la disparition de la dernière piste pouvant le mener à Red John. Non, c'était plus grave encore. Cela engendrerait une probable succession de chaos. Tout d'abord, le renvoie immédiat de Lisbon, pour avoir cautionné les agissements de son consultant, puis, par voie de conséquence, la mise à pied de toute l'équipe pour insubordination. Dans un tel cas, il va sans dire, que l'avenir de Jane au sein du bureau, serait lui-aussi compromis. Il risquait bien plus que les autres, pour être directement responsable de la mort de la fille de Bertram.
Il était clair que leurs destins étaient entre les mains du grand patron. Lequel n'avait pas réapparut depuis un certain temps. Mais, dès qu'il serait informé, il ne fait aucun doute qu'il sauterait dans le premier avion pour Sacramento. Ils savaient tous qu'ils risquaient gros, en s'embarquant dans cette histoire. Les choses tournaient souvent mal, dans les plans du mentaliste, mais rarement autant.
Les véhicules de police avaient remplacés l'ambulance. Parmi eux, celui de Lisbon. L'agent avait été contactée en premier, en l'absence de Bertram et Wainwright, à ce moment-là. Elle descendit de voiture et avança jusqu'à Jane, prostré, le regard vide.
Lisbon s'accroupi, devant lui: "Jane, regardez-moi."
Il leva les yeux sur elle.
Lisbon posa ses mains sur les siennes: "Je sais que c'est difficile, mais vous saviez que ça pouvait arriver. Vous y étiez préparé."
Elle tourna la tête en direction de Wainwright. Le jeune homme était assis sur le trottoir, son visage entre ses mains. Voyant que Jane n'était pas prêt à lui parler, elle se redressa pour obtenir des informations par Cho.
Lisbon: "Ca va aller pour Wainwright?"
Cho: "Il accuse le coup. Ca a été un choc pour lui. Et Jane?"
Lisbon: "Il ne veut rien dire."
Cho: "Vous avez eu Bertram?"
Lisbon: "J'ai bien tenté de le joindre, mais impossible, que ce soit sur son portable ou par ses collaborateurs. Personne n'a de nouvelles de lui. Il a disparu des écrans radar."
Cho: "Vous pensez que Red John..."
Lisbon: "Qu'il se soit également débarrassé de lui? C'est une possibilité."
Cho: "Ou bien Bertram et Red John ne sont qu'une seule et même personne."
Le mentaliste s'invita dans la conversation: "Ce n'est pas Bertram."
Lisbon: "Jane. Comment en êtes-vous si sûr?"
Jane: "Il n'en a pas le profil. Bertram aime trop se mettre en avant. Il est incapable de discrétion. Et même si il l'a négligée, il n'aurait pas fait de mal à Rachel."
Sur ces mots, il partit en marchant, vers le centre ville.
Lisbon: "Cho, raccompagnez-le. Je ne veux pas qu'il soit seul. Qui sait ce qu'il pourrait faire."
Cho: "Ok patron. Qu'est-ce qu'on fait pour Wainwright?"
Lisbon: "Je m'en occupe."
Elle regarda dans la direction de son chef. Il était debout et revenait vers son domicile, tournant la tête le temps de se reprendre. Son titre de responsable du département des crimes majeurs, lui imposait un certain professionnalisme. Il ne lui était pas possible de se laisser aller, même si l'envie était grande. Il s'arrêta à quelques mètres de l'agent. Toujours de dos, il respira à fond et la rejoignit.
L'asiatique avait rattrapé Jane. Celui-ci n'opposa pas de résistance et monta sur le siège passager. Faire le trajet à pieds lui était pénible car cela faisait remonter le souvenir de cette soirée, passée avec Rachel. Il ne parvenait pas à réaliser complètement que c'était fini, définitivement. Il n'y avait pas de retour possible. Elle ne saurait jamais ce que Jane avait voulu lui dire, dans l'ascenseur, au CBI. Elle ne saurait jamais qu'il n'avait pas eu l'intention de rompre. Ce qu'il désirait lui dire, c'était que si ils s'en sortaient, il voulait voir si une relation sérieuse entre eux était possible. Il avait même commencé à se projeter dans un avenir, qui s'était envolé avec elle. Il s'en voulait d'avoir osé imaginer que lui, Patrick Jane, puisse espérer être heureux un jour. Ca ne serait jamais un sentiment pour lui. C'était certainement la plus égoïste des pensées qu'il pouvait avoir, car il n'était pas le seul à souffrir. Mais c'est ce qu'il ressentait.
TBC...
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Je dois avouer que j'ai un peu de mal avec ce final, c'est un peu parti dans tous les sens...
Rachel est morte, ça il fallait le prévoir...
Les deux hommes se sentent coupables...prévisible aussi...
Mais je ne vois pas trop pourquoi tu as inséré Vizualize dans l'histoire, ni le bébé...Pour Vizualize on peut imaginer que Stiles va aider Jane...si effectivement il est le père de Rachel...
Ensuite Quid de la disparition de Bertram, s'il est mort...éliminé par je ne vois pas trop l'intérêt...
Bref j'espère des réponses dans le dernier chapitre parce que là
Rachel est morte, ça il fallait le prévoir...
Les deux hommes se sentent coupables...prévisible aussi...
Mais je ne vois pas trop pourquoi tu as inséré Vizualize dans l'histoire, ni le bébé...Pour Vizualize on peut imaginer que Stiles va aider Jane...si effectivement il est le père de Rachel...
Ensuite Quid de la disparition de Bertram, s'il est mort...éliminé par je ne vois pas trop l'intérêt...
Bref j'espère des réponses dans le dernier chapitre parce que là
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Désillusions ^
Johel a écrit:Je dois avouer que j'ai un peu de mal avec ce final, c'est un peu parti dans tous les sens...
Rachel est morte, ça il fallait le prévoir...
Les deux hommes se sentent coupables...prévisible aussi...
Mais je ne vois pas trop pourquoi tu as inséré Vizualize dans l'histoire, ni le bébé...Pour Vizualize on peut imaginer que Stiles va aider Jane...si effectivement il est le père de Rachel...
Ensuite Quid de la disparition de Bertram, s'il est mort...éliminé par je ne vois pas trop l'intérêt...
Bref j'espère des réponses dans le dernier chapitre parce que là
Je plussois, je suis un peu pommée...
Re: Désillusions ^
Voilà la fin...
Chapitre 42
De son côté, Lisbon avait rallié le CBI, à la suite de Wainwright qui, bien qu'il n'ait pas les idées claires, tenait à assurer ses fonctions. Il estimait que rester là, à se morfondre, ne servait à rien. Ca ne la ramènerait pas. La brunette n'avait qu'une crainte, c'était que son patron ne craque, n'importe quand, au bureau. Sa crédibilité en tant qu'autorité compétente était fragile, ce n'était pas le moment de se montrer faillible devant ses sous-fifres.
Comme si s'inquiéter pour Jane n'était pas largement suffisant, voilà qu'elle se souciait aussi de Wainwright. Décidément, sa vie devenait de plus en plus compliquée. A vouloir soutenir tout le monde, elle finissait par ne plus aider personne.
Quelques heures s'étaient écoulées, quand un officier déposa le rapport du légiste, sur le bureau de Lisbon. Elle décacheta l'enveloppe et pu y lire les conclusion de l'autopsie: Décès résultant d'un arrêt cardiaque, aucune présence de poison dans l'organisme. Mort naturelle."
Ce n'était plus une affaire criminelle, le dossier était classé. Tout s'arrangeait, au point de vue légal, mais pour le reste, rien n'était gagné. Lisbon transmit son rapport à Wainwright qui n'y croyait pas plus qu'elle.
Wainwright: "D'après ce qui est écrit, elle était morte avant de toucher le sol. Je ne crois pas à la thèse de l'infarctus. J'ai bien vu son bras, tout comme Jane."
Lisbon: "Encore un de ses complices qui aura fait le ménage."
Le jeune homme s'assit à son bureau, tandis que Térésa prenait place dans la chaise en face. Il était encore bouleversé mais ne laissait rien paraître. Néanmoins, la brunette voyait parfaitement l'état dans lequel il se trouvait. Ses yeux étaient semblables à ceux de Jane lorsqu'il parlait de Red John ou de sa famille. Elle le mit en garde.
Lisbon: "Monsieur, ne faites pas ça."
Wainwright: "Faire quoi?"
Lisbon: "Ne devenez pas comme Jane. Ne laissez pas vos sentiments personnels prendre le pas sur votre raison. Vous êtes un bon agent."
Wainwright: "Vous êtes sérieuse, Lisbon?"
Lisbon: "Oui, bien sûr."
Elle quitta le bureau et malgré ses encouragements, son supérieur se remit à broyer du noir, dès que la porte se referma.
Le mentaliste était retourné à l'appartement, prendre le peu de vêtements qu'il y avait laissé. Mais ce n'était qu'une excuse pour vider le contenu du coffre. Puis, il fila, au volant de sa DS. Il devait s'entretenir avec le dernier nom de sa liste, après O'Laughlin. Celui qui lui avait permit de retrouver Kristina Frye. Si Brett Stiles ne pouvait pas lui apporter de réponses, il n'aurait plus qu'une solution, renoncer pour de bon, cette fois.
Il passa le portail de Vizualize, se pliant aux contrôles de sécurité. Le maître des lieux était devant la porte, entouré de ses hommes de mains, ou comme il les appelait, de ses adeptes.
Jane avança jusqu'à lui: "Brett."
Stiles les bras ouverts: "Patrick. Quel plaisir de vous revoir. J'espère que je n'ai pas enfreint la loi. Mais votre charmante collègue n'est pas avec vous?"
Jane: "Je ne suis pas là en tant que consultant du CBI."
Stiles: "Tiens donc. C'est à propos de Red John peut-être? Je ne vois d'autre raison à votre présence parmi nous."
Jane: "C'est au sujet de Rachel Bertram."
Le sourire de Stiles terni aussitôt. Il renvoya ses gardes et invita son visiteur à le suivre, dans le jardin. Sur le sentier, ils pourraient parler librement, sans détours.
Jane: "Pourquoi avoir abandonné votre enfant?"
Stiles: "Ah, vous savez Patrick, c'était une toute autre époque. Je n'étais pas un privilégié comme aujourd'hui."
Jane: "L'argent ne remplace pas l'amour de ses parents."
Stiles: "Comprenez-moi, sa mère était morte et je voulais qu'elle ne manque de rien. Je l'ai donc confié à quelqu'un pour qu'elle soit adopté."
Jane: "Vous auriez du la confier à quelqu'un d'autre."
Stiles: "Lorsque j'ai signé les papiers, le nom de son tuteur n'était pas inscrit, je n'ai su que beaucoup plus tard de qui il s'agissait. Mais Gale Bertram était le meilleur choix. Grâce à lui, Rachel a pu faire des études que je n'aurais jamais pu lui offrir à l'époque. Malgré ce que vous pensez, je ne regrette pas mon geste. J'ai toujours gardé un oeil sur elle, jusqu'à sa majorité."
Jane ironique: "Jusqu'à sa majorité. Vous croyez que ça a suffit?"
Stiles: "Aujourd'hui Rachel est adulte et elle est devenue une superbe jeune femme. Je l'ai vu hier, près de ce lac, là-bas."
Jane lui lança sèchement: "Elle est morte, ce matin."
Stiles: "J'en suis désolé. J'avais espéré une longue et belle vie pour elle, loin de moi. Je me suis trompé."
Il vacilla tout à coup, et fut obligé de s'asseoir sur une souche, près de l'étang.
Stiles: "C'était son endroit de prédilection. Elle y venait chaque été."
Jane, debout sur le ponton: "Vous savez qui il est et où il se trouve en ce moment précis. Avouez-le."
Stiles: "Evidemment Patrick. Je l'ai toujours su."
Le plus jeune sourit à sa réponse, en secouant la tête.
Stiles: "Restez donc avec nous, quelques temps."
Jane: "Vous me proposez une retraite spirituelle?"
Il accepta. Un peu de repos, à l'écart, lui serait bénéfique. Il avait besoin de s'isoles, pour oublier. Et ce lieu, dans lequel il n'avait aucun souvenir, paraissait tout indiqué. Il savait que dans quelques heures, son ennemi ne serait plus. Pas de ses mains, mais qu'importe. L'essentiel était qu'il disparaisse à tout jamais.
Ce soir-là, dans la nuit, un inconnu eut un "accident" mortel. Sa voiture avait fait une embardée pour terminer sa course au fond d'un ravin. Le véhicule et son conducteur étaient partis en fumée.
Stiles frappa à la porte des quartiers de son invité: "C'est fait. Vous êtes libre Patrick."
Jane s'allongea et ferma les yeux en pensant à sa famille, enfin vengée. Il ne savait pas ce que serait sa vie dorénavant, mais il n'allait plus la gâcher. Il le fallait, pour Rachel. Elle avait des projets mais mourir n'en faisait pas partie.
Patrick décida de ne pas retourner à Sacramento et de tenter sa chance ailleurs, sans considération pour ses amis ni pour Lisbon. C'était sans doute cruel pour cette femme qui l'avait épaulé, toutes ces années, mais il n'avait plus rien à faire dans cette ville. De plus, Wainwright l'avait congédié, verbalement certes, mais les documents écrits n'auraient pas tardé à lui être expédié. Ce qui n'était pas le cas, car, suite à l'intervention de Lisbon, le jeune patron avait revu sa position. Une fois la tension retombée, il avait déchiré les papiers de licenciement du consultant. Wainwright s'était ravisé, considérant qu'il devait faire preuve de maturité et d'indulgence. Mais tout ça, trop tardivement.
Jane quitta son havre de paix, deux jours plus tard, pour une destination qu'il ne communiqua à personne. Ce n'est qu'une fois dans le hall de l'aéroport, qu'il fut tiraillé par les remords et appela Lisbon.
Lisbon bondit sur son portable: "Jane! Mais où êtes-vous? On vous cherche partout depuis deux jours."
Jane: "Je ne voulais pas partir sans vous dire au revoir."
Lisbon: "Vous partez? Mais... pourquoi? Où allez-vous?"
Jane éludant ses questions: "Vous me manquerez Lisbon. Merci pour votre amitié, votre aide et votre patience."
Lisbon, au bord des larmes: "Jane, vous reviendrez, n'est-ce pas?"
Un haut parleur annonça: "Les passagers en partance pour Londres, Paris, Berlin, sont attendus porte 5."
Jane: "Je dois y aller. Adieux Térésa."
Il raccrocha.
Lisbon, la voix chevrotante: JANE... Jane."
FIN.
Chapitre 42
De son côté, Lisbon avait rallié le CBI, à la suite de Wainwright qui, bien qu'il n'ait pas les idées claires, tenait à assurer ses fonctions. Il estimait que rester là, à se morfondre, ne servait à rien. Ca ne la ramènerait pas. La brunette n'avait qu'une crainte, c'était que son patron ne craque, n'importe quand, au bureau. Sa crédibilité en tant qu'autorité compétente était fragile, ce n'était pas le moment de se montrer faillible devant ses sous-fifres.
Comme si s'inquiéter pour Jane n'était pas largement suffisant, voilà qu'elle se souciait aussi de Wainwright. Décidément, sa vie devenait de plus en plus compliquée. A vouloir soutenir tout le monde, elle finissait par ne plus aider personne.
Quelques heures s'étaient écoulées, quand un officier déposa le rapport du légiste, sur le bureau de Lisbon. Elle décacheta l'enveloppe et pu y lire les conclusion de l'autopsie: Décès résultant d'un arrêt cardiaque, aucune présence de poison dans l'organisme. Mort naturelle."
Ce n'était plus une affaire criminelle, le dossier était classé. Tout s'arrangeait, au point de vue légal, mais pour le reste, rien n'était gagné. Lisbon transmit son rapport à Wainwright qui n'y croyait pas plus qu'elle.
Wainwright: "D'après ce qui est écrit, elle était morte avant de toucher le sol. Je ne crois pas à la thèse de l'infarctus. J'ai bien vu son bras, tout comme Jane."
Lisbon: "Encore un de ses complices qui aura fait le ménage."
Le jeune homme s'assit à son bureau, tandis que Térésa prenait place dans la chaise en face. Il était encore bouleversé mais ne laissait rien paraître. Néanmoins, la brunette voyait parfaitement l'état dans lequel il se trouvait. Ses yeux étaient semblables à ceux de Jane lorsqu'il parlait de Red John ou de sa famille. Elle le mit en garde.
Lisbon: "Monsieur, ne faites pas ça."
Wainwright: "Faire quoi?"
Lisbon: "Ne devenez pas comme Jane. Ne laissez pas vos sentiments personnels prendre le pas sur votre raison. Vous êtes un bon agent."
Wainwright: "Vous êtes sérieuse, Lisbon?"
Lisbon: "Oui, bien sûr."
Elle quitta le bureau et malgré ses encouragements, son supérieur se remit à broyer du noir, dès que la porte se referma.
Le mentaliste était retourné à l'appartement, prendre le peu de vêtements qu'il y avait laissé. Mais ce n'était qu'une excuse pour vider le contenu du coffre. Puis, il fila, au volant de sa DS. Il devait s'entretenir avec le dernier nom de sa liste, après O'Laughlin. Celui qui lui avait permit de retrouver Kristina Frye. Si Brett Stiles ne pouvait pas lui apporter de réponses, il n'aurait plus qu'une solution, renoncer pour de bon, cette fois.
Il passa le portail de Vizualize, se pliant aux contrôles de sécurité. Le maître des lieux était devant la porte, entouré de ses hommes de mains, ou comme il les appelait, de ses adeptes.
Jane avança jusqu'à lui: "Brett."
Stiles les bras ouverts: "Patrick. Quel plaisir de vous revoir. J'espère que je n'ai pas enfreint la loi. Mais votre charmante collègue n'est pas avec vous?"
Jane: "Je ne suis pas là en tant que consultant du CBI."
Stiles: "Tiens donc. C'est à propos de Red John peut-être? Je ne vois d'autre raison à votre présence parmi nous."
Jane: "C'est au sujet de Rachel Bertram."
Le sourire de Stiles terni aussitôt. Il renvoya ses gardes et invita son visiteur à le suivre, dans le jardin. Sur le sentier, ils pourraient parler librement, sans détours.
Jane: "Pourquoi avoir abandonné votre enfant?"
Stiles: "Ah, vous savez Patrick, c'était une toute autre époque. Je n'étais pas un privilégié comme aujourd'hui."
Jane: "L'argent ne remplace pas l'amour de ses parents."
Stiles: "Comprenez-moi, sa mère était morte et je voulais qu'elle ne manque de rien. Je l'ai donc confié à quelqu'un pour qu'elle soit adopté."
Jane: "Vous auriez du la confier à quelqu'un d'autre."
Stiles: "Lorsque j'ai signé les papiers, le nom de son tuteur n'était pas inscrit, je n'ai su que beaucoup plus tard de qui il s'agissait. Mais Gale Bertram était le meilleur choix. Grâce à lui, Rachel a pu faire des études que je n'aurais jamais pu lui offrir à l'époque. Malgré ce que vous pensez, je ne regrette pas mon geste. J'ai toujours gardé un oeil sur elle, jusqu'à sa majorité."
Jane ironique: "Jusqu'à sa majorité. Vous croyez que ça a suffit?"
Stiles: "Aujourd'hui Rachel est adulte et elle est devenue une superbe jeune femme. Je l'ai vu hier, près de ce lac, là-bas."
Jane lui lança sèchement: "Elle est morte, ce matin."
Stiles: "J'en suis désolé. J'avais espéré une longue et belle vie pour elle, loin de moi. Je me suis trompé."
Il vacilla tout à coup, et fut obligé de s'asseoir sur une souche, près de l'étang.
Stiles: "C'était son endroit de prédilection. Elle y venait chaque été."
Jane, debout sur le ponton: "Vous savez qui il est et où il se trouve en ce moment précis. Avouez-le."
Stiles: "Evidemment Patrick. Je l'ai toujours su."
Le plus jeune sourit à sa réponse, en secouant la tête.
Stiles: "Restez donc avec nous, quelques temps."
Jane: "Vous me proposez une retraite spirituelle?"
Il accepta. Un peu de repos, à l'écart, lui serait bénéfique. Il avait besoin de s'isoles, pour oublier. Et ce lieu, dans lequel il n'avait aucun souvenir, paraissait tout indiqué. Il savait que dans quelques heures, son ennemi ne serait plus. Pas de ses mains, mais qu'importe. L'essentiel était qu'il disparaisse à tout jamais.
Ce soir-là, dans la nuit, un inconnu eut un "accident" mortel. Sa voiture avait fait une embardée pour terminer sa course au fond d'un ravin. Le véhicule et son conducteur étaient partis en fumée.
Stiles frappa à la porte des quartiers de son invité: "C'est fait. Vous êtes libre Patrick."
Jane s'allongea et ferma les yeux en pensant à sa famille, enfin vengée. Il ne savait pas ce que serait sa vie dorénavant, mais il n'allait plus la gâcher. Il le fallait, pour Rachel. Elle avait des projets mais mourir n'en faisait pas partie.
Patrick décida de ne pas retourner à Sacramento et de tenter sa chance ailleurs, sans considération pour ses amis ni pour Lisbon. C'était sans doute cruel pour cette femme qui l'avait épaulé, toutes ces années, mais il n'avait plus rien à faire dans cette ville. De plus, Wainwright l'avait congédié, verbalement certes, mais les documents écrits n'auraient pas tardé à lui être expédié. Ce qui n'était pas le cas, car, suite à l'intervention de Lisbon, le jeune patron avait revu sa position. Une fois la tension retombée, il avait déchiré les papiers de licenciement du consultant. Wainwright s'était ravisé, considérant qu'il devait faire preuve de maturité et d'indulgence. Mais tout ça, trop tardivement.
Jane quitta son havre de paix, deux jours plus tard, pour une destination qu'il ne communiqua à personne. Ce n'est qu'une fois dans le hall de l'aéroport, qu'il fut tiraillé par les remords et appela Lisbon.
Lisbon bondit sur son portable: "Jane! Mais où êtes-vous? On vous cherche partout depuis deux jours."
Jane: "Je ne voulais pas partir sans vous dire au revoir."
Lisbon: "Vous partez? Mais... pourquoi? Où allez-vous?"
Jane éludant ses questions: "Vous me manquerez Lisbon. Merci pour votre amitié, votre aide et votre patience."
Lisbon, au bord des larmes: "Jane, vous reviendrez, n'est-ce pas?"
Un haut parleur annonça: "Les passagers en partance pour Londres, Paris, Berlin, sont attendus porte 5."
Jane: "Je dois y aller. Adieux Térésa."
Il raccrocha.
Lisbon, la voix chevrotante: JANE... Jane."
FIN.
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
Je trouve que cette histoire se termine un peu trop rapidement...mais on comprend pourquoi tu as amené Vizualize
Jane savait ce qu'il faisait en prévenant Stiles, le seul qui ait le pouvoir de faire disparaître sans être soupçonné...
Jane qui s'en va sa quête terminée...laissant son passé derrière...
Jane savait ce qu'il faisait en prévenant Stiles, le seul qui ait le pouvoir de faire disparaître sans être soupçonné...
Jane qui s'en va sa quête terminée...laissant son passé derrière...
Johel- In Jane we trust
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Re: Désillusions ^
Ouais je sais, mais je commençais vraiment à partir dans tous les sens, alors il valait mieux couper court, avant que ça ne devienne pire.
Merci, en tout cas de tes commentaires.
La suite de mon autre fic arrivera demain.
Merci, en tout cas de tes commentaires.
La suite de mon autre fic arrivera demain.
Invité- Invité
Re: Désillusions ^
J'avoue, ça finit un peu en eau de boudin ta fic, et pis le fait que Jane se casse en disant un simple aurevoir à Lisbon c'est pas cool.
M'enfin, bon, bravo pour cette fic quand même =)
M'enfin, bon, bravo pour cette fic quand même =)
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