Adieu la vie, bonjour le paradis ^

Chapitre 6

Il avait lentement fermé les yeux.
Une image parut alors.
Le visage de Lisbon, souriant, rayonnant.
C'est sur cette image qu'il perdit toute sensation, tout espoir de revivre.
Il était partit et cette fois, il ne reviendrait pas.
Il ne voulait plus souffrir.

Les infirmières s'activaient , essayant à tout prix de le réanimer.
Le défibrillateur était chargé à bloc et à trois, envoya une décharge électrique dans le corps inanimé du consultant.
Mais cela ne fit toujours rien et un médecin recommença .
Sans résultat...encore une fois.

Il s'accrochait tant bien que mal à la mort, il ne voulait pas revenir.
Mais les infirmières n’abandonnaient pas et recommencèrent.
Pourtant il fallait qu'elles arrêtent à un moment ou à un autre.
Une infirmière vérifia une dernière fois le pouls de Jane.

Elle recula, surprise puis replaça sa main sur le cou de l'ex consultant
Les autres l'interrogèrent du regard.
Elle hocha la tête, un sourire s'affichant sur son visage.
Le coeur de Jane venait de repartir.
Elle murmura un petit '' il est vivant...'' et le médecin se précipita vers Jane

Il l'intuba et le mit sous perfusion.
Bien sûr, il ne se réveillerait pas de si tôt, avec le manque de d'oxygène, le cerveau était sous le choc
Mais Jane se réveillerait dans quelques heures...

Sur la liste des personnes à prévenir pour prendre des décisions délicates , le nom d'Angela était indiqué.
Jane n'avait pas eu le courage de la retirer de la liste, mais il en ajouté un autre, juste en dessous : Teresa Lisbon.

Le médecin prit le téléphone et composa le numéro.
Il fallait qu'il contacte cette femme.
Elle devait être mise au courant de l'état du patient.
Il appuya alors sur la première touche du téléphone et composa le numéro .

Lisbon était dans sa salle de bain , lame de rasoir en main. Elle en était bien capable, maintenant qu'elle avait tout perdu.
Bien sûr, elle n'allait rien dire et personne n'allait rien savoir.
Sa mort passerait inaperçue

Elle inspira longuement et poussa un long soupir.
Elle était prête.
Prête à partir, à rejoindre ses parents.
Mais là, elle sursauta, lâchant la lame, en s'écorchant la paume de sa main.
Son téléphone sonnait, et elle saignait, essayant de trouver quelque chose pour arrêter son sang.

Quand enfin elle eu trouver un bandage, elle descendit en courant et attrapa le fixe au vol.
C'était le médecin , pour Jane.
La colère monta en elle.
Elle était interrompue pour... pour Lui ?!
Mais on se fichait d'elle, ce n'était pas possible !

-« Qu'y a-t-il ? » Demanda-t-elle séchemment.
-« M. Jane à fait un arrêt cardiaque et …" le médecin hésita devant agressivité de Lisbon.
Le cœur de Lisbon fit un bond dans sa poitrine.
Jane... Il était donc mort. Tout était fini pour lui...
-« Quand vous êtes partie, son cœur s'est arrêté et on a put le réanimer de justesse …"
Le médecin fit une pause
-" Vous êtes la première personne que l'ont doit contacter en cas d’intervention délicate. »

Lisbon , proche du canapé , s’effondra, ne sachant quoi dire au médecin.
Son départ lui avait fait tant de mal que ça ?
Non. Non ce n'est pas possible.
Elle ne voulait pas le faire mourir...
Elle ne pensait pas l'avoir touché comme ça.
Elle expira lentement et ouvrit la bouche, prenant le temps de digérer la nouvelle

-«Quelles sont les décisions que vous attendez de moi ? » demanda t-elle
-« Aucune pour le moment, mais j'aimerais que vous passiez , pour signer quelques documents. »
-«Laissez-moi le temps de me préparer et j'arrive. Au revoir et merci pour l'appel. »

Sur ce, Lisbon raccrocha.
Elle avait retenu ses larmes, pendant la conversation avec le médecin.
Jane avait donc faillit y passer par sa faute...
Elle se leva et prit de l'alcool dans le placard à pharmacie.
Elle enleva le bandage et observa l'entaille.
Elle était d'une profondeur incroyable.

Saleté de téléphone... Sonnait au moment ou il ne fallait pas.

Elle prit un coton et mit de l'alcool.
Elle retroussa le nez , ça sentait tellement fort se truc là...
Elle inspira longuement et s'appliqua le coton sur la plaie.
Il fallait qu'elle désinfecte , qu'elle se soigne pour éviter l'infection.
Elle devait pouvoir travailler

Elle faillit crier tellement la douleur était forte , mais elle se retint et ne lâcha qu'un gémissement plaintif.
Il devait assumer ses actes , à présent.
Quand elle eut fini de les soins, elle plaça un bandage, le serrant bien pour eviter une nouvelle hemorragie.
Elle prit le fixe et composa le numéro de Cho.

-« Cho. C'est Lisbon. Je viens de voir Jane et ... Et il va bien. Je prend ma journée, je reviens demain. Dis-le à Hightower , s'il te plaît. »
-« D'accord Patron. J'informe les autres et je vais le dire à Hightower. Tenez nous au courant. »
Sur ce il raccrocha.

Elle prit sa veste, ses clés et partit vers l'hôpital, une fois de plus.
Elle s'était pourtant promis de ne plus jamais y retourner, mais …

Il avait besoin d'elle.

J'adore vraiment ta fic !!!
C'est trop sadique mais j'adore ( surement parce que je suis aussi sadique )
Enfin bref ,

VLS

Mentalist-axelle a écrit:J'adore vraiment ta fic !!!
C'est trop sadique mais j'adore ( surement parce que je suis aussi sadique )
Enfin bref ,

VLS

Je Plussoiiiiiiiiiiie vivement la suite

Merci du commentaires les gens ♥ La suite bientôt. Quand j'aurais le temps ^^

une fois de plus je n'ai pas été prévenue de cette suite.

Jane qui va s'en sortir, enfin je croise les doigts
Lisbon qui a faillit se suicider
Mais il semblerait qu'il y ait un espoir, chacun d'eux semble s'être aperçu qu'il avait besoin de l'autre...

super fic
même après tout ça lisbon et toujours là pour jane
et dire qu'elle a voulu se faire du mal
surtout ne fait pas mourir jane c'est tout s'que je te demande et j'espère que lisbon va lui pardonner

VLS VLS VLS

suite ouf jane est vivant et la on voit lisbon sur le point de se suicidé c trés sadik j'ador

tu as changé ce que tu m'avais passé en avant première... C'est mieux comme ça. Je suis contente que Lisbon soit là pour Jane =)

Reste à voir ce que tu nous réserve pour la suite.

Merci. Vos commentaires font chaud au coeur !
Pea' : Oui, je trouvais l'autre trop... violente.

Jane s'en sort finalement, mais pour combien de temps?
Lisbon ne prend pas spécialement bien son attitude envers Jane, ce qui prouve son attachement
Maintenant, reste à voir s'il va vraiment s'en sortir, si Lisbon trouvera la force en elle pour lu pardonner et s'ils redeviendront amis
pour ce chapitre et vivement la suite :bounce: :bounce: :bounce:

Voilà le chapitre 7 grâce à vos encouragements et vos commentaires qui font super plaisir !
Alors, comme dit un peu plus haut - ou sur l'autre page, je sais plus - Il y aura un tout petit peu de Jisbon, mais pas trop, sinon c'est plus du drame
Sur ceux, bonne lecture.

________________________________________________________________________

Chapitre 7

Elle roulait en direction de l'hôpital. Elle s'en voulait. Non pas d'avoir laissé Jane seul et souffrant – ce qu'elle ne regrettait pas le moins du monde - mais d'avoir cédé aussi rapidement à la demande du médecin. Elle savait pertinemment qu'en retournant là-bas, elle allait devoir l'affronter. Affronter son regard, son sourire…

Elle arriva alors et prit une profonde inspiration. Mon dieu que c'était dur. Jamais elle n'aurait pensé ça.
Elle sortit de la voiture et grimpa à l'étage où était la chambre. En y arrivant, elle vit Jane, les yeux clos, intubé. Son cœur bondit dans sa poitrine. Il avait l'air d'un ange. Son visage montrait de la douceur, il avait l'air si paisible. Elle sourit légèrement. Elle ne l'avait jamais vu aussi paisible. Bien qu'elle l'observait souvent de son bureau.

Ses jolies boucles blondes tombaient en cascades sur son front. Ses jolies yeux bleus étaient clos. Ses bras délicatement posés de chaque côté de son corps. Elle pencha légèrement la tête sur le côté, comme si elle avait l'air attendrie par la vue de son ex-consultant.

Une main se déposa sur son épaule, sortant Lisbon de sa contemplation. Elle sursauta et se retourna. Le médecin lui sourit gentiment.

-« Bonsoir Mlle Lisbon. M. Jane ne tardera sûrement plus à se réveiller. »
-« Bonsoir. »
-« Il faudrait que vous signiez la procuration pour que nous puissions être assurés que vous serez là pour prendre les décisions éventuelles concernant la santé de M. Jane. »

Lisbon hocha la tête. Le médecin s'installa sur une table – la plus proche- et tendit un stylo à Lisbon. Celle-ci le prit et signa en bas de la feuille. Le médecin la remercia et partit.

Que devait-elle faire maintenant ? Rester ? Elle hésitait.
Elle regarda Jane. Il avait vraiment l'air paisible. Elle avança alors vers la porte et le gardien , qui savait qui elle était, son badge à sa ceinture attestait de sa fonction d'officier de police, la laissa passer.

Lisbon le remercia d'un signe de la tête et rentra. Elle s'approcha du lit. Les larmes commencèrent alors à lui monter aux yeux. Elle ne pouvait , décidément, pas s'approcher.

Dès qu'elle le voyait, dès qu'elle l'approchait, les souvenirs remontaient. Autant les bons comme les mauvais. Mais le premier qui lui vint en tête fut celui de la promesse. La promesse de Jane, la plus belle qu'elle n'ait jamais reçu.

Elle fut alors tout près du lit. Une larme s'échappa de ses yeux verts. Il ne l'avait pas tenue. Depuis ces six dernier mois, elle ne pensait qu'à ça. Il n'avait pas tenu sa promesse.

Elle le regarda, ne le quittant plus des yeux. Il l'avait fait, mais comme il l'avait dit à Van Pelt : ''C'était pour vous protéger.'' Bien-sûr, Lisbon avait voulut répliquer qu'elle savait se défendre, mais au lieu de ça, elle était partie, le laissant seul avec les gardiens de prison.

Une nouvelle larme roula sur sa joue. Elle posa la main sur la joue de Jane, inconscient. Sa joue était si chaude. Elle retira vivement sa main. Elle vit alors une larme rouler sur la joue de Jane, qui ouvrit les yeux. De surprise, elle hoqueta et recula d'un pas.

Jane tourna la tête, ses yeux bleus emplis de larmes brillaient. Lisbon s'avança et s'assit sur le rebord du lit, laissant ses larmes couler. Elle ouvrit la bouche, mais Jane toussa. Lisbon se leva d'un bond, se reculant, mais le bras de Jane s'accrocha au sien. Elle regarda son bras, puis Jane. Celui-ci souriait. Lisbon se dégagea violemment. Comment pouvait-il lui sourire après ce qu'il avait fait ?

-"Arrêtez moi ce sourire idiot , Jane ! Ce sourire ne changera rien à notre amitié perdue ! A votre promesse ! A votre acte ! Au mal que vous m'avez fait !"
Sa colère était telle, qu'elle ne pensa plus au vouvoiement.
-"Ne penses surtout pas que tu m'as manqué, parce que si tu avais été devant moi, tu n'aurais plus de nez ! Tu n'es qu'une espèce d'égoïste sans cœur ! Tu n'as pensé qu'à ta vengeance ! Et tu savais très bien ce que je pensais de ça... Maintenant, je suis là, toi dans un lit d’hôpital. Mais je ne suis pas là pour toi, mais parce que le médecin l'a demandé ! Maintenant, j'ai autre chose à faire que te parler ! Au revoir ! »

Des larmes avaient coulé le long des joues de Lisbon et Jane. Jamais l'ex-consultant n'aurait pensé que son amie avait eut autant mal à son incarcération. Ça faisait tout de même six mois ! Six mois et elle n'avait toujours pas accepté...

Jane se releva difficilement sur son oreiller et réclama en mumrmurant une feuille et un stylo. Lisbon s'activa et trouva une feuille. Elle sortit un stylo de sa poche et le prêta à Jane.

L'ex consultant pencha sur la table mobile que Lisbon avait rapprochée et commença à écrire. Écrire pour répondre à Lisbon, pour dire tout ce qu'il avait sur le cœur. Lisbon, quant à elle, se remémora ce qu'elle venait de dire à Jane. Elle ne s'en voulait pas. Elle avait été claire, elle lui avait dit ses quatre vérités.

Des tapotement sur son bras la sortirent de ses pensée et elle leva les yeux. Jane, les yeux rougis par les pleurs, lui tendait la feuille.

Lisbon l'a prit et salua Jane. Elle voulait la lire seule, toute seule. Elle regarda Jane une dernière fois. Elle claqua la porte et partit précipitamment.

Une fois arrivée chez elle, elle déplia la feuille et commença à la lire. Elle s'était préparé un café et était maintenant assise sur le canapé. Son cœur fit un petit bond en avant en commençant la lettre. Pensait-il réellement tout ce qu'il avait écrit ? Et si oui, pourquoi ne l'avait-il pas dit ? Pourquoi l'avait-il caché ?

Tant de questions...

TBC...

J'ai limpression que tes chapitres sont de plus en plus court ou alors c'est moi qui lit trop vite..

Un peu de Jiisbon c'est sympa. Reste à savoir ce que Jane lui a dit =)

Pea' ! Merci du com'. T'a raison, les chapitres sont plus courts -- Mais j'ai plus trop le temps à cause des cours. Je me rattraperais au prochain !

Encore un chapitre émouvant , Je suis préssée de savoir ce que Jane a écrit ! mais je comprend les cours sa prend trop de temps ! ^^

C'est clair, les cours, ça absorbe tout mon temps x) Maintenant que j'suis en vacance, je pourrais peut-être avancer plus vite :)

Oh Toi aussi t'es en vacances ? C'est pas trop Génial Je vais pouvoir lire des fics toute la journée ! et Vivement ta suite ! !

:Ouijesaisjenesuispastréspatiente:

les lectrices
Ambre973 me charge de vous dire qu'elle est en vacances mais qu'elle n'oublie pas sa fic. Vous aurez la suite à son retour

Hello
Alors voilà, j'ai une bonne - ou mauvaise, à vous de voir- nouvelle. C'est quoi ? Je reprend cette fic'. Oui, oui, je sais que je l'ai un peu beaucoup laissée en plan, mais cette fois, je la termine ! ^^
Merci encore à Johel de m'avoir soutenue et corriger. J’espère que vous m'en voudrez pas d'avoir mis autant de temps... Maintenant, place au chapitre !

----------------------------------

"Lisbon, j'aurais voulu te dire les mots que j'écris maintenant.
Ce que j'ai fait est impardonnable, je ne me le pardonnerai jamais, et je ne te demande pas de le faire.
Je n'ai pensé qu'à moi dans ce centre commercial, je suis un égoïste, tu as raison.
Je savais ce que cela provoquerait, ce que tu en penserais, mais je l'ai fait.
J'ai été aveuglé par mon désir de vengeance...aveuglé au point de ne pas voir ce que tu allais endurer.
Ma vie n'avait de sens que quand tu étais à mes côtés, tu étais ma bouée de sauvetage...
Je t'ai fait souffrir, j'ai trahi ton amitié. Je t'ai perdue...
J'ai perdu mon point d'ancrage dans cette vie.
Tu as tort en disant que je n'ai pas de cœur, j'en avais un, il a cessé de battre quand tu as quitté ma vie.
Le vide que tu as laissé en moi m'était insupportable, j'ai voulu en finir avec la souffrance.
Même ça j'ai été incapable de le réussir.
Saches que quoi que tu penses, je n'ai jamais failli à ma promesse, si j'ai voulu disparaître, c'était pour te sauver de moi.
Désormais tu sais ce que je ressens.
Maintenant je vais retourner en prison l'esprit tranquille
Je ne te demande pas de pitié, pas de compassion.
Je te demande juste une faveur
Ne m'abandonnes pas, comme je l'ai fait avec toi... »

Elle ne savait pas si se qu'elle venait de lire était sincère ou seulement des mots pour l'attendrir, la ramener à lui. Elle réfléchissait à une vitesse incroyable, ne sachant que faire de cette lettre. La jeter, la garder, la relire ? La relire...

C'était peut-être la chose à faire, même si elle doutait que cela lui fasse du bien. Elle pris alors la lettre qu'elle avait déposée sur ses genoux un peu plus tôt et la relut. Elle avait raison, ça ne lui apporte pas plus d'explications, n'y plus de réconfort. Ses yeux étaient secs, et ils le resteraient.

Elle ne voulait pas se montrer faible, même si elle l'était, dans ce genre de situation.
Elle s'arrête sur un passage sur lequel elle n'avait pas prêté attention plus tôt.

"Ne m'abandonnes pas, comme je l'ai fait avec toi..."

Ses yeux s'embuèrent de larmes. Mais bien sûr. Comment avait-elle put l'abandonner ainsi alors que c'était un appel au secours ? Comment avait-elle put, à son tour, être aussi aveugle ? Elle soupira. Elle avait raison, en fin de compte. Cette lettre était bien destinée à l'amadouer, la rendre plus amicale... Et c'était réussi.

Il savait qu'elle allait culpabiliser à la vue de cette phrase, et qu'elle reviendrait. La colère monta d'un cran. Non mais vraiment, ce qu'il aimait se foutre de la gueule du monde, celui-là ! Comme si tu ne le savais pas, Tessa, se dit-elle mentalement. On parle de Jane, tout de même, tu savais qu'il allait te trahir... Et tu l'as suivis quand même. Elle se laissa aller sur son canapé, posant la tête sur l’accoudoir. Jamais elle ne pourrait lui pardonner, vraiment... Et rien n'y personne ne lui ferait changer d'avis…même pas cette lettre, qui, avait juste réussi à la mettre un peu plus en colère contre lui. C'est dommage…Elle commençait tout juste à l'aimer.


Elle se réveilla en sursaut, encore une fois. Mais ce n'était pas un cauchemar qui la réveilla, mais les tambourinement à sa porte. Elle grogna légèrement. Elle était de repos, bon dieu. Elle haïssait déjà la personne qui venait la déranger. Elle se leva et regarda la pendule de la cuisine. Elle fut surprise, mais en même temps, elle se trouva l'excuse qu'elle était épuisée émotionnellement : 10H27. Elle soupira et traîna des pieds jusqu'à la porte, prête à passer un sacré savon à l'étranger. Mais quand elle ouvrit la porte, elle changea bien vite d'avis.
Van pelt était là, couleur rouge pivoine. Sûrement parce qu'elle savait qu'elle dérangerait sa patronne. Surtout un jour de repos. Elle allait parler mais Lisbon fut plus rapide qu'elle :

« - Bonjour, Grace. »

Van pelt, désarçonnée par le faite que sa patronne l'appelle par son nom bégaya :

« - Bonjour, Boss. Je venais pour... pour savoir, si…"
"-Si j'allais bien. Oui, je sais. Et pour répondre à ta question, ça va" coupa Lisbon
Van Pelt hésita quelques secondes et se lança
"-Mais... Et Jane, ça va ? »

Lisbon essaya de garder son sang froid, bien qu'à l’intérieur elle bouillonnait de colère. Comment osait-on lui parler encore une fois de Jane ? N'y avait-il que lui sur cette fichu planète ? Elle soupira pour se calmer, mais Van pelt avait bien vu que sa question énervait sa patronne. Gênée, elle baissa les yeux. Son regard se porta sur les mains de sa boss. Elle fut choquée de voir la main blessée de Lisbon. Elle releva les yeux et ouvrit la bouche pour parler :

« - Boss, que vous est-il arrivé ?" Elle désigna la main de son doigt.
-" Je me suis coupée avec un couteau en faisant la cuisine". Mentit-elle.
-"Ce n'est pas vrai, vous me mentez". Assura la jeune rousse. »

Lisbon savait bien que depuis que Jane était là, tout le monde savait démasquer les personnes qui mentaient. Son équipe faisait preuve de perspicacité accrue depuis qu'ils avaient travaillé avec le consultant. On dit merci, Jane, pensa ironiquement Teresa. Van pelt était toujours là, pas prête à partir. Lisbon sentait bien que si elle devait parler de sa ''tentative de suicide'' elles en auraient pour la matinée... Elle soupira de nouveau et fit entrer Grace, qui se demandait pourquoi sa boss était dans un tel état.



Après s'être fait un café, et avoir offert un café à Van pelt, Lisbon s'assit sur le canapé et soupira. Van pelt, attendant sagement, but une gorgée de café. Teresa soupira lentement et inspira pour se donner de la force, du courage. Elle entama alors la conversation qu'elle redoutait tant. Mais avant, elle enleva la bandage plein de sang et découvrit sa plaie. Grace détourna la tête. La plaie était tellement profonde... Lisbon lâcha alors :

« - C'est à la lame de rasoir, c'est normal, si c'est profond. »

Van pelt lança un regard noir à sa patronne. Comment pouvait-elle dire que cette plaie était normale ? Jamais Grace n'avait osé regarder sa Boss ainsi, mais là, elle dépassait les bornes ! Lisbon ouvrit la bouche pour parler, pour s'expliquer mais VP fut vraiment plus rapide, cette fois, et on ne la couperait pas :

« - Mais Boss, qu'est-ce qui vous a prit de faire une chose pareille ? Vous croyez qu'avec Jane c'est pas assez, alors vous aussi vous vous y mettez ? Vive le suicide collectif, quoi Franchement, là ! On s'inquiète de votre état, avec l'équipe, mais là, ce n'est plus possible ! Regardez-vous, à la fin ! Alors, soit vous pardonnez à Jane, soit vous... Je sais pas moi, mais arrêtez !

-"Grace, Comprend-moi. Jane part en prison pour avoir soit-disant, tué Rj. Pendant six mois, six longs mois, on ne le revoit pas, pas de nouvelle, pas de coup de fils ! Même pas une lettre... Et puis là, d'un coup, il débarque à l’hôpital. Et on apprend quoi ?! On apprend quoi, Grace ?!" Lisbon s'était lancée, s'était énervée une fois de plus.
-"On apprend qu'il a fait une tentative de suicide..." Répondit Grace, soufflant la réponse. "Mais c'est parce qu'il savait que plus jamais vous ne voudriez le voir, ni lui adressez la parole ! Vous aussi n'avez jamais essayé d'avoir de nouvelles".

Lisbon baissa la tête. Grace n'avait pas tort, au fond, elle aussi aurait put l’appeler, lui écrire ou, tout simplement, aller le voir, mais elle ne l'avait pas fait, toujours en colère contre lui. Elle avait aussi eut peur de sa réaction, qu'il l'a critique, qu'il demande '' Pourquoi n'êtes vous pas venue plus tôt ? J'vous attendais, moi !''. Mais bon... Maintenant, le mal était fait, on ne pouvait pas retourner en arrière. Dommage. Elle soupira et regarda Grace, qui la fixait intensément. Elle détourna la tête et murmura un petit :
« -Ça va, j'ai compris... J'irai le voir. »



Il était dans sa chambre, son regard vide, son cœur battant lentement. Il se concentrait dessus, et sur les bip incessants des machines à ses côtés. La perfusion le grattait, mais il ne disait rien. Ce n'était pourtant pas son genre, de rester ainsi, aussi tranquille, dans un hôpital. C'était un endroit qu'il ne supportait pas, mais aujourd’hui, il avait bien conscience qu'il y était pour une bonne, une très bonne raison. Il se remémora la petite lettre qu'il avait écrite à Lisbon. Avait-elle comprit son appel au secours ? Et si non, était-elle encore en colère ? Si oui, pour combien de temps ? Comment arriverait-il à se rattraper ? A rattraper le temps qu'il avait perdu en allant en prison.

Leurs chamailleries habituelles lui manquait horriblement. Et l'équipe... Cho et son air si impassible, toujours prêt à le suivre, malgré les circonstances. Rigsby et sa gourmandise, toujours à le taquiner à propos de sa relation avec Lisbon, toujours fidèle au poste. Et enfin, la petite dernière, Van pelt. La jeune et douce recrue, toujours, elle aussi, prête à aider, à répondre présente. Ils lui manquaient. Les larmes étaient de nouveaux là, aux coins de ses yeux. Mais il les retint. Rien ne servait de s'apitoyer sur son sort, il ne pourrait pas retourner en arrière. C'était dommage. Maintenant qu'il savait à quel point Lisbon comptait pour lui. Encore une fois, une larme coula le long de sa joue, et il ferma les yeux, soupirant.

Une autre suivi, mais une douce main vint l'essuyer. Une main qu'il savait à qui elle appartenait. Il ouvrit les yeux en espérant de tout cœur la voir, mais c'est Kristina lui souriant tendrement qui apparu. Il lui sourit à son tour, mais d'un sourire forcé. Il ne l'avait même pas entendue entrer !

« -Ne pleures pas, Patrick. Je suis là, maintenant. »

j'adore ta fic elle est VLS !

Une fic qui reprend ça fait toujours plaisir aux lectrices
Jane et Lisbon...et leur histoire d'amour impossible
Leur fera tu s'avouer ce qu'ils ressentent ?
En attendant tu as intérêt à trouver un endroit isolé pour te
Le retour de Kristina ne va pas réjouir tout le monde

Ah non pas Kristinaaaaaaaa !!!!

J'aime le fait que tu ais repris ta fic, ça avance et en plus grace à enguirlandé Lisbon pour moi =)

J'espère juste que Kristina va pas foutre la merde entre Jane et Lisbon !!!

c'est bien que tu ais repris ta fic , et moi j'ai repris du début (petite mémoire )

mais Kristina elle vient à l'hopital et si Lisbon arrive , ça va pas lui plaire



VLS...................................

Hey, la suite je la poste soit cet apreme, soit demain. Je ne sais pas encore. J'aime vous faire attendre x)

NATH : Merci de ton commentaire, cela fait plaisir, ça motive ^^

Johel : Ha... Ma Johel. Merci encore pour la correction et le soutient. Hey, pour info', j'ai trouvée une assurance-vie x)

Pea' : Contente que tu lise de nouveau ma fic' Et ouuuuuuuiiii ! Y a Kristina ! *sort son gilet par balle* Mais ne t'inquiète pas, elle risque de pas faire long feu

DAN54 : Merci du com' ^^

contente que cela te motive ambre973 j'attent la suite avec impatience !!!

Voilà le neuvième chapitre

---------------------------------------

Chapitre 9

Grace ne voulait plus la laisser seule, elle avait peur qu'elle ne refasse une bêtise. Mais alors qu'elles buvaient en silence leurs tasse de café, Van pelt posa la question qui lui brûlait les lèvres depuis le début de leur discussion, la mini-crise de pétage de plombs par Teresa

« - Teresa, Pourquoi n'es-tu pas allée au bout ? »

Lisbon la regarda droit dans les yeux, posant la tasse sur la table basse. Ce soudain tutoiement ne la dérangeait pas, elles étaient hors du CBI, elles pouvaient bien se tutoyer. Elle inspira profondément. Si elle commençait à lui raconter elle ne savait pas si elle ne craquerait pas pourtant il fallait le faire. Raconter la visite, son pétage de plomb, la plage, son choix, et pour finir, le fameux appel du médecin. Pff... Elle se lança alors, commençant doucement, d'une voix presque inaudible :

« - Hier, j'ai été voir Jane à l’hôpital, pour prendre de ses nouvelles. Je suis rentrée dans sa chambre, pensant qu'il dormait, mais en fait, non. Il a ouvert les yeux et m'a sourit. Je n'ai pas supporté. C'est bien le genre de Jane, ça. Sourire alors qu'il souffre... Elle inspire une nouvelle fois, sa gorge se nouant en se rapellant les yeux remplis de bonheur du consultant. Je lui ai balancé ses quatre vérités, en lui disant que plus jamais je ne reviendrais le voir, que lui et moi, c'était fini, que notre amitié n'existait plus. »

Grace la regardait, soupirant. Elle ouvrit la bouche pour parler mais Lisbon l'arrêta d'un geste du la main. ''C'est bon", semblait-elle dire, "j'ai compris''. Grace ne comprenait pas pourquoi Lisbon avait agit ainsi. Jamais elle n'avait vu sa patronne en vouloir autant à Jane, surtout qu'elle l'aimait. Ben oui, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Comment ils se taquinaient, comment ils flirtaient parfois. Grace n'était pas mentaliste, mais juste à les voir se sourire mutuellement laissait à penser qu'il y avait quelques chose. La jeune rousse prit quand même la parole :

« -Mais... Tu es bête, ma parole ? Il t'aime, et toi aussi tu l'aimes ! Ça se voit comme le nez au milieu de la figure ! Faut pas être mentaliste pour le voir ! C'est une évidence !
"-Mais oui, c'est ça, »Ironise Lisbon, gênée d'être découverte.
« - Bon, après l'avoir ''insulté'', je suis partie, prenant la voiture. J'étais complètement... Je ne sais pas, mais j'étais bouleversée par ce que je venais de dire. J'étais surtout en colère contre lui, contre se sourire blancheur ultra-white. Elle sourit en pensant à ça, mais sa gorge se noua de nouveau, Et puis j'ai roulé. Mais pas en direction du CBI, je ne pouvais pas. Je me suis alors garée près d'une plage et j'ai marché de long en large. J'avais envie de crier, alors je suis allée dans l'eau. Bien sûr, en ce moment, il ne fait pas trop soleil, et l'eau était glacée. Je me suis enfoncée et j'ai hurlé toute la rage que j'avais...."
"-C'est tout ? » Demanda doucement Grace, ne voulant pas forcer sa patronne à continuer son récit si elle n'en avait pas envie. Lisbon ne répondit pas, les larmes lui montant aux yeux. Elle détourna le regard pour ne pas avoir à montrer à quel point elle était faible dans ces moments là, à quel point elle s'en voulait de l'avoir laissé tomber. Alors elle sentit deux mains sur ses épaules, l'obligeant à regarder de nouveau VP. Les larmes sont retenues, elle se sent tellement vulnérable en ce moment... Grace lui sourit tendrement et la prend dans ses bras. Bizarrement, Lisbon se détend aussi vite. Grace sourit en sentant sa patronne se détendre.

Lisbon mit sa tête contre l'épaule de Van pelt et laissa couler quelques larmes, avec des sanglots, pas trop bruyants. Grace caressa lentement le dos de sa patronne en murmurant doucement des paroles calmes, comme si elle berçait un enfant

« -Chhhh... C'est bon, Teresa. »

Lisbon soupira entre deux sanglots, murmurant des jurons contre elle même. C'est pas possible d'être aussi émotive, pensa Teresa.

* * *

Lisbon s'était alors endormie sur le canapé, et Grace était dans la cuisine, nettoyant les deux tasses de café et les quelques couverts qui y étaient. Elle voyait bien que sa patronne n'était pas dans son état normal, et elle voulait absolument l'aider. Elle ne supportait pas de voir les gens pleurer, surtout pas ses amis, tient ! Quand elle eu fini d'arranger la vaisselle elle alla s'asseoir au pied de sa patronne. Elle prit son portable et envoya un texto à ses collègues pour les rassurer, leur dire où elle se trouvait

« La Boss va bien, je suis avec elle. Continuez sans moi, je sent qu'elle a besoin de parler...
Grace. »

Elle posa le portable sur la table basse et mit sa tête en arrière, la posant sur le rebord du canapé. Mon dieu... Tout paraissait plus dur que d'habitude. Surtout depuis la tentative de Jane, et la révélation de Lisbon. Jamais elle n'aurait cru que Teresa lui raconterait ainsi, même si elle n'avait pas fini son récit. Elle savait déjà quelle était la suite, même si elle était curieuse de savoir pourquoi elle n'était pas allée jusqu’au bout. Elle soupira et ferma les yeux, espérant pouvoir digérer tout ça, surtout émotionnellement. Elle s’endormi alors, lançant un dernier regard à sa patronne. Elle avait l'air si paisible, quand elle dormait...



Il était dans sa chambre d’hôpital, et alors qu'il pleurait et qu'il s'attendait à ce que se soit la main de Lisbon qui essuie ses larmes, c'était celle de Kristina. Avec un ''K'', s'il vous plaît. Elle lui avait sourit et il lui avait rendu son sourire, mais c'était plus une grimace qu'autre chose. Qu'est-ce qu'elle était collante, celle-là ! Toujours à venir le draguer, à venir flirter, à l'inviter à sortir... Plusieurs fois il lui avait dit qu'il ne se passerait jamais rien entre eux, mais elle s'en fichait. C'était ses fichus esprits qui lui avaient soit-disant dit qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Des âmes sœurs. Il soupira lentement, regardant la télé. Il ne s'y intéressait pas, c'était juste pour éviter le regard de Frye et ses questions qu'il la regardait. Il était perdu dans ses pensées, et Kristina l'avait bien vu, mais elle ne dit rien.

Pour la énième fois, il soupira. Mon dieu ce qu'elle était fatigante, quand elle se mettait à parler. Une vrai pipelette, pensa-t-il. Il tourna la tête vers elle et celle-ci planta son regard dans celui du blond. Dans ses yeux de vipère, il y avait de la tendresse, ce que Jane ne supportait pas. Il allait retourner la tête pour se concentrer sur la télé, mais deux doigts se posèrent sous son menton, l'obligeant à la regarder. Il ne força pas et la regarda de nouveau dans les yeux. Elle lui fit un sourire triste et elle se pencha sur son visage, l'embrassant à la commissure des lèvres. Jane ferma les yeux. Il ne l'aimait pas, et il ne l'aimerait jamais, et ça, elle l'avait bien comprit. Elle soupira doucement et se leva, se dirigeant vers la sortie, la tête basse. Mais alors qu'il s'attendait à entendre claquer la porte, il entendit ses mots là

« -Je t'aime, Patrick. Mais si ce n'est pas réciproque, ce n'est pas la peine... Au revoir. »

Le cœur de Jane se serra. Qu'avait-il fait ? Encore une fois, il avait blessé quelqu'un en qui il avait ''confiance''. Il baissa la tête, et les machines à ses côtés s'affolèrent. Son cœur battait la chamade. Une infirmière arriva en courant et entra sans toquer. Elle s'approcha de Jane presque en courant et prit une seringue. Jane fronça les sourcils et lu sur la petite étiquette : « Tranquillisant ». Il soupira et reposa la tête sur son oreiller. L'infirmière planta la seringue dans la perfusion et jeta l'aiguille. Elle lança un regard de compassion à Jane et partit en refermant doucement la porte.

Quelques minutes plus tard, il était endormi, le visage paisible, mais l'esprit torturé par la peur et la douleur. Une silhouette était installée dans l'encoignure de la porte d'entrée de la chambre, l'observant, tapie dans l'ombre. Personne ne savait qui elle était, ni ce qu'elle faisait là à cette heure tardive. La silhouette se retourna et inspira profondément. Entrer ou partir ? Elle avait promis... Mais elle laissa tomber et partit vers la sortie. Le médecin lui adressa un petit sourire à son passage, et elle le lui rendit. Les larmes étaient au creux de ses yeux. Ce n'était pas le moment de pleurer, pas maintenant... Elle n'en avait pas fini de souffrir et de pleurer.