Adieu la vie, bonjour le paradis ^

Oh Toi aussi t'es en vacances ? C'est pas trop Génial Je vais pouvoir lire des fics toute la journée ! et Vivement ta suite ! !

:Ouijesaisjenesuispastréspatiente:

les lectrices
Ambre973 me charge de vous dire qu'elle est en vacances mais qu'elle n'oublie pas sa fic. Vous aurez la suite à son retour

Hello
Alors voilà, j'ai une bonne - ou mauvaise, à vous de voir- nouvelle. C'est quoi ? Je reprend cette fic'. Oui, oui, je sais que je l'ai un peu beaucoup laissée en plan, mais cette fois, je la termine ! ^^
Merci encore à Johel de m'avoir soutenue et corriger. J’espère que vous m'en voudrez pas d'avoir mis autant de temps... Maintenant, place au chapitre !

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"Lisbon, j'aurais voulu te dire les mots que j'écris maintenant.
Ce que j'ai fait est impardonnable, je ne me le pardonnerai jamais, et je ne te demande pas de le faire.
Je n'ai pensé qu'à moi dans ce centre commercial, je suis un égoïste, tu as raison.
Je savais ce que cela provoquerait, ce que tu en penserais, mais je l'ai fait.
J'ai été aveuglé par mon désir de vengeance...aveuglé au point de ne pas voir ce que tu allais endurer.
Ma vie n'avait de sens que quand tu étais à mes côtés, tu étais ma bouée de sauvetage...
Je t'ai fait souffrir, j'ai trahi ton amitié. Je t'ai perdue...
J'ai perdu mon point d'ancrage dans cette vie.
Tu as tort en disant que je n'ai pas de cœur, j'en avais un, il a cessé de battre quand tu as quitté ma vie.
Le vide que tu as laissé en moi m'était insupportable, j'ai voulu en finir avec la souffrance.
Même ça j'ai été incapable de le réussir.
Saches que quoi que tu penses, je n'ai jamais failli à ma promesse, si j'ai voulu disparaître, c'était pour te sauver de moi.
Désormais tu sais ce que je ressens.
Maintenant je vais retourner en prison l'esprit tranquille
Je ne te demande pas de pitié, pas de compassion.
Je te demande juste une faveur
Ne m'abandonnes pas, comme je l'ai fait avec toi... »

Elle ne savait pas si se qu'elle venait de lire était sincère ou seulement des mots pour l'attendrir, la ramener à lui. Elle réfléchissait à une vitesse incroyable, ne sachant que faire de cette lettre. La jeter, la garder, la relire ? La relire...

C'était peut-être la chose à faire, même si elle doutait que cela lui fasse du bien. Elle pris alors la lettre qu'elle avait déposée sur ses genoux un peu plus tôt et la relut. Elle avait raison, ça ne lui apporte pas plus d'explications, n'y plus de réconfort. Ses yeux étaient secs, et ils le resteraient.

Elle ne voulait pas se montrer faible, même si elle l'était, dans ce genre de situation.
Elle s'arrête sur un passage sur lequel elle n'avait pas prêté attention plus tôt.

"Ne m'abandonnes pas, comme je l'ai fait avec toi..."

Ses yeux s'embuèrent de larmes. Mais bien sûr. Comment avait-elle put l'abandonner ainsi alors que c'était un appel au secours ? Comment avait-elle put, à son tour, être aussi aveugle ? Elle soupira. Elle avait raison, en fin de compte. Cette lettre était bien destinée à l'amadouer, la rendre plus amicale... Et c'était réussi.

Il savait qu'elle allait culpabiliser à la vue de cette phrase, et qu'elle reviendrait. La colère monta d'un cran. Non mais vraiment, ce qu'il aimait se foutre de la gueule du monde, celui-là ! Comme si tu ne le savais pas, Tessa, se dit-elle mentalement. On parle de Jane, tout de même, tu savais qu'il allait te trahir... Et tu l'as suivis quand même. Elle se laissa aller sur son canapé, posant la tête sur l’accoudoir. Jamais elle ne pourrait lui pardonner, vraiment... Et rien n'y personne ne lui ferait changer d'avis…même pas cette lettre, qui, avait juste réussi à la mettre un peu plus en colère contre lui. C'est dommage…Elle commençait tout juste à l'aimer.


Elle se réveilla en sursaut, encore une fois. Mais ce n'était pas un cauchemar qui la réveilla, mais les tambourinement à sa porte. Elle grogna légèrement. Elle était de repos, bon dieu. Elle haïssait déjà la personne qui venait la déranger. Elle se leva et regarda la pendule de la cuisine. Elle fut surprise, mais en même temps, elle se trouva l'excuse qu'elle était épuisée émotionnellement : 10H27. Elle soupira et traîna des pieds jusqu'à la porte, prête à passer un sacré savon à l'étranger. Mais quand elle ouvrit la porte, elle changea bien vite d'avis.
Van pelt était là, couleur rouge pivoine. Sûrement parce qu'elle savait qu'elle dérangerait sa patronne. Surtout un jour de repos. Elle allait parler mais Lisbon fut plus rapide qu'elle :

« - Bonjour, Grace. »

Van pelt, désarçonnée par le faite que sa patronne l'appelle par son nom bégaya :

« - Bonjour, Boss. Je venais pour... pour savoir, si…"
"-Si j'allais bien. Oui, je sais. Et pour répondre à ta question, ça va" coupa Lisbon
Van Pelt hésita quelques secondes et se lança
"-Mais... Et Jane, ça va ? »

Lisbon essaya de garder son sang froid, bien qu'à l’intérieur elle bouillonnait de colère. Comment osait-on lui parler encore une fois de Jane ? N'y avait-il que lui sur cette fichu planète ? Elle soupira pour se calmer, mais Van pelt avait bien vu que sa question énervait sa patronne. Gênée, elle baissa les yeux. Son regard se porta sur les mains de sa boss. Elle fut choquée de voir la main blessée de Lisbon. Elle releva les yeux et ouvrit la bouche pour parler :

« - Boss, que vous est-il arrivé ?" Elle désigna la main de son doigt.
-" Je me suis coupée avec un couteau en faisant la cuisine". Mentit-elle.
-"Ce n'est pas vrai, vous me mentez". Assura la jeune rousse. »

Lisbon savait bien que depuis que Jane était là, tout le monde savait démasquer les personnes qui mentaient. Son équipe faisait preuve de perspicacité accrue depuis qu'ils avaient travaillé avec le consultant. On dit merci, Jane, pensa ironiquement Teresa. Van pelt était toujours là, pas prête à partir. Lisbon sentait bien que si elle devait parler de sa ''tentative de suicide'' elles en auraient pour la matinée... Elle soupira de nouveau et fit entrer Grace, qui se demandait pourquoi sa boss était dans un tel état.



Après s'être fait un café, et avoir offert un café à Van pelt, Lisbon s'assit sur le canapé et soupira. Van pelt, attendant sagement, but une gorgée de café. Teresa soupira lentement et inspira pour se donner de la force, du courage. Elle entama alors la conversation qu'elle redoutait tant. Mais avant, elle enleva la bandage plein de sang et découvrit sa plaie. Grace détourna la tête. La plaie était tellement profonde... Lisbon lâcha alors :

« - C'est à la lame de rasoir, c'est normal, si c'est profond. »

Van pelt lança un regard noir à sa patronne. Comment pouvait-elle dire que cette plaie était normale ? Jamais Grace n'avait osé regarder sa Boss ainsi, mais là, elle dépassait les bornes ! Lisbon ouvrit la bouche pour parler, pour s'expliquer mais VP fut vraiment plus rapide, cette fois, et on ne la couperait pas :

« - Mais Boss, qu'est-ce qui vous a prit de faire une chose pareille ? Vous croyez qu'avec Jane c'est pas assez, alors vous aussi vous vous y mettez ? Vive le suicide collectif, quoi Franchement, là ! On s'inquiète de votre état, avec l'équipe, mais là, ce n'est plus possible ! Regardez-vous, à la fin ! Alors, soit vous pardonnez à Jane, soit vous... Je sais pas moi, mais arrêtez !

-"Grace, Comprend-moi. Jane part en prison pour avoir soit-disant, tué Rj. Pendant six mois, six longs mois, on ne le revoit pas, pas de nouvelle, pas de coup de fils ! Même pas une lettre... Et puis là, d'un coup, il débarque à l’hôpital. Et on apprend quoi ?! On apprend quoi, Grace ?!" Lisbon s'était lancée, s'était énervée une fois de plus.
-"On apprend qu'il a fait une tentative de suicide..." Répondit Grace, soufflant la réponse. "Mais c'est parce qu'il savait que plus jamais vous ne voudriez le voir, ni lui adressez la parole ! Vous aussi n'avez jamais essayé d'avoir de nouvelles".

Lisbon baissa la tête. Grace n'avait pas tort, au fond, elle aussi aurait put l’appeler, lui écrire ou, tout simplement, aller le voir, mais elle ne l'avait pas fait, toujours en colère contre lui. Elle avait aussi eut peur de sa réaction, qu'il l'a critique, qu'il demande '' Pourquoi n'êtes vous pas venue plus tôt ? J'vous attendais, moi !''. Mais bon... Maintenant, le mal était fait, on ne pouvait pas retourner en arrière. Dommage. Elle soupira et regarda Grace, qui la fixait intensément. Elle détourna la tête et murmura un petit :
« -Ça va, j'ai compris... J'irai le voir. »



Il était dans sa chambre, son regard vide, son cœur battant lentement. Il se concentrait dessus, et sur les bip incessants des machines à ses côtés. La perfusion le grattait, mais il ne disait rien. Ce n'était pourtant pas son genre, de rester ainsi, aussi tranquille, dans un hôpital. C'était un endroit qu'il ne supportait pas, mais aujourd’hui, il avait bien conscience qu'il y était pour une bonne, une très bonne raison. Il se remémora la petite lettre qu'il avait écrite à Lisbon. Avait-elle comprit son appel au secours ? Et si non, était-elle encore en colère ? Si oui, pour combien de temps ? Comment arriverait-il à se rattraper ? A rattraper le temps qu'il avait perdu en allant en prison.

Leurs chamailleries habituelles lui manquait horriblement. Et l'équipe... Cho et son air si impassible, toujours prêt à le suivre, malgré les circonstances. Rigsby et sa gourmandise, toujours à le taquiner à propos de sa relation avec Lisbon, toujours fidèle au poste. Et enfin, la petite dernière, Van pelt. La jeune et douce recrue, toujours, elle aussi, prête à aider, à répondre présente. Ils lui manquaient. Les larmes étaient de nouveaux là, aux coins de ses yeux. Mais il les retint. Rien ne servait de s'apitoyer sur son sort, il ne pourrait pas retourner en arrière. C'était dommage. Maintenant qu'il savait à quel point Lisbon comptait pour lui. Encore une fois, une larme coula le long de sa joue, et il ferma les yeux, soupirant.

Une autre suivi, mais une douce main vint l'essuyer. Une main qu'il savait à qui elle appartenait. Il ouvrit les yeux en espérant de tout cœur la voir, mais c'est Kristina lui souriant tendrement qui apparu. Il lui sourit à son tour, mais d'un sourire forcé. Il ne l'avait même pas entendue entrer !

« -Ne pleures pas, Patrick. Je suis là, maintenant. »

j'adore ta fic elle est VLS !

Une fic qui reprend ça fait toujours plaisir aux lectrices
Jane et Lisbon...et leur histoire d'amour impossible
Leur fera tu s'avouer ce qu'ils ressentent ?
En attendant tu as intérêt à trouver un endroit isolé pour te
Le retour de Kristina ne va pas réjouir tout le monde

Ah non pas Kristinaaaaaaaa !!!!

J'aime le fait que tu ais repris ta fic, ça avance et en plus grace à enguirlandé Lisbon pour moi =)

J'espère juste que Kristina va pas foutre la merde entre Jane et Lisbon !!!

c'est bien que tu ais repris ta fic , et moi j'ai repris du début (petite mémoire )

mais Kristina elle vient à l'hopital et si Lisbon arrive , ça va pas lui plaire



VLS...................................

Hey, la suite je la poste soit cet apreme, soit demain. Je ne sais pas encore. J'aime vous faire attendre x)

NATH : Merci de ton commentaire, cela fait plaisir, ça motive ^^

Johel : Ha... Ma Johel. Merci encore pour la correction et le soutient. Hey, pour info', j'ai trouvée une assurance-vie x)

Pea' : Contente que tu lise de nouveau ma fic' Et ouuuuuuuiiii ! Y a Kristina ! *sort son gilet par balle* Mais ne t'inquiète pas, elle risque de pas faire long feu

DAN54 : Merci du com' ^^

contente que cela te motive ambre973 j'attent la suite avec impatience !!!

Voilà le neuvième chapitre

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Chapitre 9

Grace ne voulait plus la laisser seule, elle avait peur qu'elle ne refasse une bêtise. Mais alors qu'elles buvaient en silence leurs tasse de café, Van pelt posa la question qui lui brûlait les lèvres depuis le début de leur discussion, la mini-crise de pétage de plombs par Teresa

« - Teresa, Pourquoi n'es-tu pas allée au bout ? »

Lisbon la regarda droit dans les yeux, posant la tasse sur la table basse. Ce soudain tutoiement ne la dérangeait pas, elles étaient hors du CBI, elles pouvaient bien se tutoyer. Elle inspira profondément. Si elle commençait à lui raconter elle ne savait pas si elle ne craquerait pas pourtant il fallait le faire. Raconter la visite, son pétage de plomb, la plage, son choix, et pour finir, le fameux appel du médecin. Pff... Elle se lança alors, commençant doucement, d'une voix presque inaudible :

« - Hier, j'ai été voir Jane à l’hôpital, pour prendre de ses nouvelles. Je suis rentrée dans sa chambre, pensant qu'il dormait, mais en fait, non. Il a ouvert les yeux et m'a sourit. Je n'ai pas supporté. C'est bien le genre de Jane, ça. Sourire alors qu'il souffre... Elle inspire une nouvelle fois, sa gorge se nouant en se rapellant les yeux remplis de bonheur du consultant. Je lui ai balancé ses quatre vérités, en lui disant que plus jamais je ne reviendrais le voir, que lui et moi, c'était fini, que notre amitié n'existait plus. »

Grace la regardait, soupirant. Elle ouvrit la bouche pour parler mais Lisbon l'arrêta d'un geste du la main. ''C'est bon", semblait-elle dire, "j'ai compris''. Grace ne comprenait pas pourquoi Lisbon avait agit ainsi. Jamais elle n'avait vu sa patronne en vouloir autant à Jane, surtout qu'elle l'aimait. Ben oui, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Comment ils se taquinaient, comment ils flirtaient parfois. Grace n'était pas mentaliste, mais juste à les voir se sourire mutuellement laissait à penser qu'il y avait quelques chose. La jeune rousse prit quand même la parole :

« -Mais... Tu es bête, ma parole ? Il t'aime, et toi aussi tu l'aimes ! Ça se voit comme le nez au milieu de la figure ! Faut pas être mentaliste pour le voir ! C'est une évidence !
"-Mais oui, c'est ça, »Ironise Lisbon, gênée d'être découverte.
« - Bon, après l'avoir ''insulté'', je suis partie, prenant la voiture. J'étais complètement... Je ne sais pas, mais j'étais bouleversée par ce que je venais de dire. J'étais surtout en colère contre lui, contre se sourire blancheur ultra-white. Elle sourit en pensant à ça, mais sa gorge se noua de nouveau, Et puis j'ai roulé. Mais pas en direction du CBI, je ne pouvais pas. Je me suis alors garée près d'une plage et j'ai marché de long en large. J'avais envie de crier, alors je suis allée dans l'eau. Bien sûr, en ce moment, il ne fait pas trop soleil, et l'eau était glacée. Je me suis enfoncée et j'ai hurlé toute la rage que j'avais...."
"-C'est tout ? » Demanda doucement Grace, ne voulant pas forcer sa patronne à continuer son récit si elle n'en avait pas envie. Lisbon ne répondit pas, les larmes lui montant aux yeux. Elle détourna le regard pour ne pas avoir à montrer à quel point elle était faible dans ces moments là, à quel point elle s'en voulait de l'avoir laissé tomber. Alors elle sentit deux mains sur ses épaules, l'obligeant à regarder de nouveau VP. Les larmes sont retenues, elle se sent tellement vulnérable en ce moment... Grace lui sourit tendrement et la prend dans ses bras. Bizarrement, Lisbon se détend aussi vite. Grace sourit en sentant sa patronne se détendre.

Lisbon mit sa tête contre l'épaule de Van pelt et laissa couler quelques larmes, avec des sanglots, pas trop bruyants. Grace caressa lentement le dos de sa patronne en murmurant doucement des paroles calmes, comme si elle berçait un enfant

« -Chhhh... C'est bon, Teresa. »

Lisbon soupira entre deux sanglots, murmurant des jurons contre elle même. C'est pas possible d'être aussi émotive, pensa Teresa.

* * *

Lisbon s'était alors endormie sur le canapé, et Grace était dans la cuisine, nettoyant les deux tasses de café et les quelques couverts qui y étaient. Elle voyait bien que sa patronne n'était pas dans son état normal, et elle voulait absolument l'aider. Elle ne supportait pas de voir les gens pleurer, surtout pas ses amis, tient ! Quand elle eu fini d'arranger la vaisselle elle alla s'asseoir au pied de sa patronne. Elle prit son portable et envoya un texto à ses collègues pour les rassurer, leur dire où elle se trouvait

« La Boss va bien, je suis avec elle. Continuez sans moi, je sent qu'elle a besoin de parler...
Grace. »

Elle posa le portable sur la table basse et mit sa tête en arrière, la posant sur le rebord du canapé. Mon dieu... Tout paraissait plus dur que d'habitude. Surtout depuis la tentative de Jane, et la révélation de Lisbon. Jamais elle n'aurait cru que Teresa lui raconterait ainsi, même si elle n'avait pas fini son récit. Elle savait déjà quelle était la suite, même si elle était curieuse de savoir pourquoi elle n'était pas allée jusqu’au bout. Elle soupira et ferma les yeux, espérant pouvoir digérer tout ça, surtout émotionnellement. Elle s’endormi alors, lançant un dernier regard à sa patronne. Elle avait l'air si paisible, quand elle dormait...



Il était dans sa chambre d’hôpital, et alors qu'il pleurait et qu'il s'attendait à ce que se soit la main de Lisbon qui essuie ses larmes, c'était celle de Kristina. Avec un ''K'', s'il vous plaît. Elle lui avait sourit et il lui avait rendu son sourire, mais c'était plus une grimace qu'autre chose. Qu'est-ce qu'elle était collante, celle-là ! Toujours à venir le draguer, à venir flirter, à l'inviter à sortir... Plusieurs fois il lui avait dit qu'il ne se passerait jamais rien entre eux, mais elle s'en fichait. C'était ses fichus esprits qui lui avaient soit-disant dit qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Des âmes sœurs. Il soupira lentement, regardant la télé. Il ne s'y intéressait pas, c'était juste pour éviter le regard de Frye et ses questions qu'il la regardait. Il était perdu dans ses pensées, et Kristina l'avait bien vu, mais elle ne dit rien.

Pour la énième fois, il soupira. Mon dieu ce qu'elle était fatigante, quand elle se mettait à parler. Une vrai pipelette, pensa-t-il. Il tourna la tête vers elle et celle-ci planta son regard dans celui du blond. Dans ses yeux de vipère, il y avait de la tendresse, ce que Jane ne supportait pas. Il allait retourner la tête pour se concentrer sur la télé, mais deux doigts se posèrent sous son menton, l'obligeant à la regarder. Il ne força pas et la regarda de nouveau dans les yeux. Elle lui fit un sourire triste et elle se pencha sur son visage, l'embrassant à la commissure des lèvres. Jane ferma les yeux. Il ne l'aimait pas, et il ne l'aimerait jamais, et ça, elle l'avait bien comprit. Elle soupira doucement et se leva, se dirigeant vers la sortie, la tête basse. Mais alors qu'il s'attendait à entendre claquer la porte, il entendit ses mots là

« -Je t'aime, Patrick. Mais si ce n'est pas réciproque, ce n'est pas la peine... Au revoir. »

Le cœur de Jane se serra. Qu'avait-il fait ? Encore une fois, il avait blessé quelqu'un en qui il avait ''confiance''. Il baissa la tête, et les machines à ses côtés s'affolèrent. Son cœur battait la chamade. Une infirmière arriva en courant et entra sans toquer. Elle s'approcha de Jane presque en courant et prit une seringue. Jane fronça les sourcils et lu sur la petite étiquette : « Tranquillisant ». Il soupira et reposa la tête sur son oreiller. L'infirmière planta la seringue dans la perfusion et jeta l'aiguille. Elle lança un regard de compassion à Jane et partit en refermant doucement la porte.

Quelques minutes plus tard, il était endormi, le visage paisible, mais l'esprit torturé par la peur et la douleur. Une silhouette était installée dans l'encoignure de la porte d'entrée de la chambre, l'observant, tapie dans l'ombre. Personne ne savait qui elle était, ni ce qu'elle faisait là à cette heure tardive. La silhouette se retourna et inspira profondément. Entrer ou partir ? Elle avait promis... Mais elle laissa tomber et partit vers la sortie. Le médecin lui adressa un petit sourire à son passage, et elle le lui rendit. Les larmes étaient au creux de ses yeux. Ce n'était pas le moment de pleurer, pas maintenant... Elle n'en avait pas fini de souffrir et de pleurer.

j'adooooor ta fic continue comme ça c vraiment VLS !!!! VLS !!!

chapitre.

Lisbon qui se confit a VanPelt

Kristina , je l'aime toujours pas !!

je suis un peu perdu la silhouette c'est Lisbon ????????????????

j'attends la suite ..................................................

Je n'avais pas vu que tu avais posté la suite...
Vont-ils enfin s'avouer leur amour ou nous réserves-tu une "mauvaise surprise"

Merci des commentaires
Alors, voilà, j'ai une annonce à faire. J'ai terminer d'écrire la fic'. Oui, elle ne fait que 10 chapitres ^^' Il y aura un épilogue, pour pas vous laissez en plan, mais c'est la fin... Ne vous attendez pas à un Happy end, surtout

Coucou ! Désolée du Dp mais je poste la suite ! Dernier chapitre et après, Epiloque ! J’espère que cette fic' vous auras plu !

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Elles avaient dormi près de deux heures, enfin, surtout Lisbon. A son réveil, Grace jouait tranquillement à jeter en l'air son portable et le rattraper de justesse. Elle leva la tête, souriant doucement. Van pelt ne l'avait pas vue, et continuait de jouer avec son téléphone portable. Teresa en profita pour remettre sa tête sur l'accoudoir et fermer les yeux. Elle se demandait bien pourquoi Grace n'était pas encore partie rejoindre l'équipe. Il ne fallait pas qu'elle abandonne son travail pour elle. Lisbon n'était plus une enfant, elle savait se débrouillait toute seule, et cela depuis sa tendre enfance. Enfin... Tendre, tendre... Pas si tendre que ça.

Elle tourna la tête en direction de la cuisine : 17:50. Elle haussa les sourcils. Elles avaient parlé tant que ça, ou est-ce le câlin qui fut interminable, ou encore elle avait dormi une éternité. Elle se recala contre l'accoudoir et ramena ses genoux son menton. Elle soupira et elle vit Grace se tourner vers elle. La jeune agent se leva et lui dit doucement, s’asseyant sur le bord du canapé
« -Boss, si vous avez besoin de parler, je suis là... N'hésitez pas. Mais maintenant, je dois y aller. »

Lisbon resta à sa place, tandis qu'elle entendait Van pelt fermer la porte. Après quelques minutes, elle entendit enfin la voiture démarrer. C'est alors que Teresa s'assit, pieds croisés, un mal de tête énorme. Elle poussa un grognement. Elle avait tout raconté à Grace, et les souvenirs de Jane lui revenaient peu à peu. Qu'avait-elle fait pour mériter autant de malheurs ? Elle se leva alors et, après quelques secondes d'hésitations, se rendit dans la cuisine.

Pourquoi la prendre maintenant ? Cella ne lui servirait à rien, même pas à oublier, alors à quoi bon ? Mais elle n'écouta pas sa raison, et écouta son cœur. Son cœur brisé, déchiré par le fait que son amie avait raison. Elle devait lui pardonner, ou alors, tout abandonner... Elle en serait capable, juste pour ne plus le revoir, mais ses collègues comptaient bien plus que tout ça. Et puis, Jane en avait encore pour dix ans de prison. Il avait tuer un homme, nom de dieu !

Elle trouva enfin ce qu'elle recherchait au fond, tout au fond du placard. Elle sortit la chose et la déboucha. Elle prit un petit verre de whisky, mais se ravisa. Elle boirait à la bouteille, puisque personne ne partageait. Elle alla s'asseoir sur le canapé et mit de la musique à la télé. Elle se laissa bercer par la douce mélodie du piano. Oui, elle écoutait du piano. Ce n'était pas très gai, mais elle avait besoin de se lâcher, sinon, elle allait exploser. Elle prit la bouteille dans ses mains et commença à boire. Une gorgée, deux gorgées, trois gorgées, puis une quatrième. Elle la reposa part terre, et ramena ses genoux contre sa poitrine. Elle laissa les larmes couler le long de ses joues et inspira, prenant une autre gorgée d'alcool. La soirée ne faisait que commencer...



Elle s'était endormie par terre. Elle s'était assoupie sans s'en rendre compte. La bouteille de whisky était complètement vide, à présent. Elle ouvrit lentement les yeux, et un énorme mal de crâne lui vint. Elle gémit doucement et essaya de se redresser. Elle ferma les yeux plus fort. Pourtant, il n'y avait pas de soleil... Elle rouvrit les yeux, et aperçu qu'il faisait nuit noire. Elle fronça les sourcils et se leva, titubante. Elle plaqua une main sur son front et s'avança jusqu'à sa salle de bain. Elle alluma la lumière, s'avança jusqu'au placard à pharmacie et sortit du paracétamol. Elle en prit deux et redescendit. Quand elle arriva dans la cuisine, elle lut l'heure sur la pendule : 20:30.



Elle était prête à partir. Elle avait prit la décision de partir. Mais pas partir comme-ça, pas comme une promenade et elle revenait. Non, elle avait décider de partir loin, et de ne plus revenir. Tout ça, toutes ces décisions à prendre, touts ces événements... Et surtout, surtout, il y avait lui. Elle ne pourrait jamais lui pardonner. C'est cruel, dit ainsi, mais c'est réaliste... Elle avait fait sa valise en quatrième vitesse, emportant seulement le nécessaire, puis, avait prit son passeport, et avait mis le tout dans le coffre. Elle allait revenir, un jour, elle le savait. Elle ne vendait pas sa maison. Elle ne savait pas où elle allait, n'y quand elle allait revenir, mais elle reviendrait, un jour.

Elle sortit, et ferma la porte à clé. Elle recula et une larme coula le long de sa joue, se logeant au creux de son cou. Elle se retourna d'un coup sec et rentra dans sa voiture. Elle démarra et partit vers l’hôpital. Pendant la route, elle pleura. Comme son équipe allait lui manquer... Elle avait laissé un message à Cho, lui disant qu'elle démissionnait. Non, elle n'avait pas eu le cran d'aller les voir. Les larmes dévalaient ses joues à une vitesse incroyable. Enfin, elle arriva près de l’hôpital. Elle soupira et essuya ses larmes. Elle entra, et les infirmières l'arrêtèrent. Ce n'était pas l'heure des visites. Mais Lisbon sortit sa plaque, et elle pu passer.

Enfin, elle arriva près de la chambre de Jane, celui-ci dormait, ne se doutant de rien. Elle le fixait, elle l'observait. Si il savait... Mais elle n'avait plus la force nécessaire pour affronter le sourire de son ancien consultant. Elle ferma les yeux et soupira lentement. Elle regarda la porte, le gardien l'observait. Elle hocha lentement la tête et celui-ci lui adressa un petit sourire. Teresa tourna le dos au gardien et partit. En chemin, elle croisa le médecin qui lui sourit aussi. Elle se força à lui rendre, mais ce fut plus une grimace qu'autre chose.

Elle rentra dans sa voiture et démarra. Elle lança un dernier regard à l’hôpital. Elle partit. Elle partit en abandonnant tout. Absolument tout. Même son cœur... Elle savait qu'elle ne le reverrait probablement jamais, mais ainsi était la vie, ainsi était son destin. Elle roula toute la nuit, puis la journée. Elle ne savait pas où elle allait, mais elle partait. Loin de tout, loin d'eux, loin de lui...

-TM-

Ses yeux s'ouvrir sur un Cho pâle, très pâle. Jane, se releva sur son oreiller et lui sourit. Mais Cho détourna le regard pour fixert la fenêtre. L'ancien consultant l'interrogea du regard. Qu'avait-il ? Pourquoi le fuir ainsi ? C'est alors qu'il vit une lettre sur sa table de nuit. Il fronça les sourcils et attrapa la lettre. Quand il l'ouvrit, il reconnue la fine et élégante écriture de Lisbon. Son cœur rata un battement, son souffle s’accéléra et il commença à lire, s'attendant au pire.

''Je suis une lâche, mais cela, tu le savais déjà.
Je vais partir, et en ce moment même, je suis déjà loin.
N'essaies pas de me retrouver, je ne veux plus te voir.
Tu m'as trahie, tu m'as tuée...
Tu m'as brisé le cœur.
Tu t'es joué de mes sentiments, tu n'as fait que nous manipuler...
Moi et toute l'équipe.
Je t'en voudrais toute ma vie, et toute la tienne.
Ne viens pas me chercher, je ne t'aime pas.
Enfin... Je ne t'aime plus.
Maintenant, si me le permets, je veux vivre,
je veux sourire,
je veux rire,
mais sans toi.
Je veux t'oublier.''

Jane regarda Cho, les yeux remplis de larmes. Non, ce n'était pas possible, tout mais pas elle. Tout, même sa vie, mais pas elle. Pourquoi maintenant, alors qu'il avait décider de lui avouer qu'il l'aimait ? Pourquoi maintenant, alors qu'il se rendait compte qu'elle était la seule à le sortir de l'ombre ? Pas elle... Pas elle. S'il vous plaît, pas elle, pleurait silencieusement Jane. Une main sur son épaule le fit relever les yeux. Cho le fixait sévèrement. Il leva la main et le gifla. Jane sentit sa tête tourner et sa joue le brûler. Il fixa Cho dans les yeux. Pourquoi ?

« - T'as tout gagné, vieux. »

Sa voix était sèche, dure, froide. Il lui en voulait. Il lui en voulait d'avoir brisé Lisbon ainsi. Il lui en voulait d'avoir fait tant de mal autour de lui, et comme sa boss n'était pas assez forte pour s'en remettre, cette fois, elle était partie... Jane avait tout gagné. Ou plutôt, tout perdu. La porte claqua violemment et Jane s'écroula, pleurant sur son sort. Mais ainsi était sa vie, ainsi en avait décidé le destin. Il avait vraiment tout perdu, même sa vie...

TBC...

oh, c'est pas gai,

Jane a vraiement tout perdu, Lisbon, l'équipe.

la giffle de Cho!!!!!!!!!!!

tu vas pas nous faire une fin trop tragique Jane qui n'a plus la force de vivre par exemple

VLS.................................................

mais déja la fin

Finalement Lisbon n'aime pas vraiment Jane pour le laisser tomber malgré ses explications, surtout après qu'il lui ait demandé de ne pas l'abandonner...
Comme je le dit souvent, j'ai beaucoup de mal avec ces "je t'aime, moi non plus"

Diantre, je m'absente quelque jours et voilà que tu poste 2 chapitres !!

J'aime toujours cette fic et Lisbon j'ai envie de la gifler comme Cho a put gifler Jane. Mais bon je peux comprendre ce qu'elle ressent, cela dit, c'est un peu lourd à la fin.

Hâte de voir ce que tu réserves pour l'épilogue =)

les amies ! Je suis de retours pour de nouvelle aventure x) Bref, en clair, voilà la suite et fin de cette fic'. J'ai aimer l'écrire, et j’espère qu'elle vous aura plus même si elle était abracadabrante :) J'en est une autre en réserve, mais je ne la posterais que quand je l'aurais fini Vous allez devoir attendre.

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EPILOGUE

Il est tard à Sacramento, presque une heure du matin, mais tout le monde ne dort pas. Tout le monde n'est pas dans son lit en train de faire de beau rêve. Non, pas tout le monde. L'ambiance est à la fête, même si dans sa tête, il n'y a rien. Rien, sauf du noir. Elle est dans un bar, les gens rient, dansent, et s'amusent. Mais elle, elle est seule, assise sur un tabouret, fixant le vide, ou plutôt le verre de Tequila qu'elle tient entre ses mains. L'ambiance est bonne, pas de bagarre, pas vente de drogue. Juste un petit bar, au coin de la rue, là ou les gens se connaissent bien. Elle ne sait pas quoi penser, alors elle ne pense pas. Ses yeux émeraude sont cachés par sa longue frange brune, et personne ne peut voir ses si jolies yeux vides d'expression.

Elle n'est pas triste, elle n'est pas morose, elle n'est pas mélancolique. Elle n'est pas non plus joyeuse, elle n'a pas envie danser, elle n'est pas gaie, elle n'est pas tout sourire. Elle n'est plus rien, juste une femme au regard vide de toute expression, une femme vide de sentiments Tout ça pourquoi ? Parce qu'elle n'a rien dans sa vie. Pas d'enfants et pas de maris. Surtout pas d'homme.
Elle avait essayé, mais aucun ne tenait plus d'une soirée, de quelques semaines, quelques mois, mais cela finissait la plupart du temps mal…Une dispute ou elle mettait elle-même fin à la relation. Teresa Lisbon n'était pas prête à accueillir un homme dans son cœur.

Le barman, passant plusieurs fois devant la jeune femme, fini part s'arrêter en face d'elle, le regard soucieux, essuyant frénétiquement, avec un torchon, un verre à whisky. Il le déposa près d'elle mais elle ne releva pas la tête. Alors le grand barman soupira et ouvrit la bouche pour s'adresser à Teresa qui fixait toujours d'un regard vide son verre…vide

-" Tessa, Ça n'va pas ?"

Teresa relève la tête lentement, ses yeux éteints fixant le bras du barman. Il avait les sourcils froncés, le regard soucieux. La jeune femme était là tout les jours à partir de dix-huit heures, jusqu'à l'aube. Elle était, normalement, souriante, joyeuse, elle bavardait volontiers avec le barman, Berry. Elle l'aidait, parfois, à servir les gens. Mais ce soir, elle n'avait pas le cœur, ni l'esprit à ça, et cela inquiétait son ami. Lisbon leva le regard vers les yeux brun de son ami et tenta un sourire. Mais cela ne suffisait pas à son ami. Il voyait bien qu'elle n'était dans son état normal. Alors il posa sa main sur la joue de Tessa et celle-ci frissonna. Elle soupira et leva les yeux au ciel, décrochant un sourire à Berry.

-"Bientôt, je ne pourrais plus te mentir"

L'homme sourit tendrement à Lisbon qui posa sa main sur la sienne. Il se pencha alors vers elle et lentement, il effleura ses lèvres. Teresa ouvrit de grand yeux, frissonnant de nouveau. Jamais son ami n'avait oser lui faire cela. Prise par surprise, elle approfondit le baiser, fermant les yeux. C'est alors que les mains du barman bougèrent et entourèrent la nuque de Lisbon, qui se laissa faire. Mais alors que Berry se faisait plus pressant, elle le repoussa. Elle plaqua ses deux mains sur les épaules de l'homme et le repoussa. Non... Elle ne pouvait pas. Elle lui lança un regard désolé, pendant qu'il baissait la tête. Il souffla lentement à son amie :

"-Je suis désolée, Tessa, je ne voulais pas... C'est juste... Je t'ai vue triste et j'ai voulu, j'ai voulu te consoler."

Elle hocha tranquillement la tête sans rien dire, et Berry, gêné, s'en alla plus loin, lassant toute seule Teresa. Elle était perturbée. Que d'événements en cette journée...
Elle avait apprit la sortie plus tôt dans la journée de son ancien consultant, Patrick Jane, alors qu'elle remplissait un rapport, il avait bénéficié d'une remise de peine au bout de 6 ans. Oui, elle était partie quand Jane avait fait sa tentative de suicide, mais elle était revenue. Elle n'avait pas supporté de rester aussi loin de chez elle. Et en revenant au CBI, quelle ne fut pas sa surprise de trouver Cho à sa place de chef ! Et Rigsby et Van-pelt mariés, ayant une jolie petite fille! Quelle joie elle avait eut en les retrouvant... Et en retournant à son ancien appartement.




Deux ans…Elle avait tenu deux ans avant de revenir à Sacramento. Son appartement était sombre, sentant un peu la moisissure. Elle alluma la lumière et son salon apparut devant elle. Rien n'avait bougé, rien. Alors, elle déposa sa valise au pas de la porte et s'approcha lentement, regardant, détaillant son appartement. Cela faisait tellement longtemps. La mélancolie la prit à la gorge, et elle retint les larmes qui étaient aux bords de ses yeux. Elle s'assit sur son canapé et un nuage de poussière se leva, provoquant les toussotements de Teresa. Quand elle se reprit, une photo attira son regard. Elle prit le cadre couvert de poussière, et lentement, d'une main légèrement tremblante, elle essaya la poussière. C'est alors que le visage d'un Jane souriant apparu. Lisbon aussi, était là, un bras sur l 'épaule de son collègue. Les larmes qui étaient retenues jusqu'à présent coulèrent sur ses joues rougissantes. Elle avait rougit, alors que Jane n'était qu'en photo... Dans sa tête, le souvenir de cette photo tournait en boucle. Et plus elle y pensait, plus elle se disait qu'elle avait aimé le prendre ainsi contre elle. C'était Van-pelt qui avait prit la photo. Et elle lui serait reconnaissante à jamais. Cette photo voulait tout dire, pour Lisbon.

FIN FLASH-BACK

Une voix d'homme la sortit de ses pensées. Elle ne prit pas la peine de regarder celui qui s'était placé à côté d'elle, fixant encore le verre vide, avec une petite étincelle dans les yeux et un sourire timide sur le visage. Ah, cette photo, qu'est-ce qu'elle l'aimait. C'est alors qu'une nouvelle fois, l'homme parla, mais elle n'y fit pas plus attention.

-"un thé glacé, s'il vous plaît."

C'est alors que l'homme qui est assit sur le tabouret à la droite de Lisbon se tourne vers elle. Un sourire s'affiche sur son visage. Un sourire éclatant. Il se doute bien qu'elle ne sait pas qu'il est là. Que le hasard fait bien les choses. Lui, il n'arrivait pas à dormir, comme toujours, alors il était venu jusqu'ici pour prendre trouver un peu de vie. C'était l'endroit où il avait passé tant de bons moments. Et là, il voyait cette jolie brune qu'il n'avait pas vu depuis qu'elle était partie comme une voleuse avec son cœur. Mais aujourd'hui, il l'avait retrouvée. Il ne dit rien, se concentrant sur son verre lui aussi. Puis, il inspire longuement et se lance. Tant pis si elle pleure, tant pis si il prend une baffe, tant pis si elle part en courant. Il veut savoir :

-"C'était le bon vieux temps, tout ça... Lisbon."

Le jeune femme reste assise sur son tabouret sans regarder l'homme blond. Elle n'avait pas reconnu sa voix. Mais juste à la façon dont il avait prononcé son nom, et puis... Il y avait autre chose. Elle ne bougeait toujours pas, comme si elle ne savait pas qui il était, comme si elle ne s’appelait pas Lisbon. Jane commençait à croire qu'il s'était trompé en tentant de renouer le contact, mais il ne pouvait pas voir le sourire de Teresa derrière ses longs cheveux bruns, ni le pétillement de ses yeux à cet instant. Jane, visiblement déçu baissa la tête. Il soupira, et alors qu'il allait s'excuser auprès de la jeune femme, elle tourna la tête vers lui, et son regard bleu la transperça de toute part. Elle fit un timide sourire alors que Jane fixait ses yeux, uniquement ses yeux...

-"Je suis démasquée, on dirait. Essaya-t-elle pour le détendre."

Mais rien a faire, Jane ne fixait que les yeux de Lisbon, qui les baissa. C'est alors que des bras puissants la prirent et la serrèrent contre un torse. Elle s'arrêta de respirer trente secondes et l'entoura elle aussi de ses bras. Jane posa son menton sur la tête de son ancienne amie et murmura :

-" Je croyais ne plus jamais vous revoir."
-"Moi aussi, mais nous sommes là, maintenant" Répondit-elle.
-"Si vous saviez comme vous m'avez manqué".

Et c'est à cette phrase qu'ils se séparèrent, Lisbon rouge comme une tomate. Ils se sourirent et s'assirent de nouveau, papotant comme au bon vieux temps. Tout cela jusqu'à l'aube. La jeune femme, le sourire au lèvre, devait rentrer chez elle. Demain, elle devait travailler, il fallait qu'elle dorme un peu. Et l'homme blond, allait partir de son côté, n'ayant plus de maison, plus d’hôtel... Plus rien. Il dormirait dans la rue. Cela lui importait peu, maintenant qu'il avait retrouvé son amie.
-"Vous avez un endroit où aller ?" demanda timidement la voix de Lisbon.

WAHOU !! quelle fin j'avais les larmes aux yeux

magnifique, trop triste au début, j'ai bien cru que Jane était mort

et quand ils se retrouvent c'est





et j'attends la prochaine ..............................................

Un début avec les regrets de Lisbon
L'éloignement et le temps ne lui ont pas amené l'oubli qu'elle espérait
Et puis le hasard fait bien les choses, ils se retrouvent
On termine avec une note d'espoir...
pour cette histoire

C'est une très belle fin que tu nous offres ! Merci beaucoup pour tout ça =)

Je commente que maintenant parce que j'ai relu ta fic entièrement je l'avais complètement zappé (désolé ma mémoire est sélective ) j'ai vraiment adoré du début à la fin, je te les dit est je te le redis tu écris super bien malgré ton age .

La façon dont Grace sermonne Lisbon j'ai juste adoré, dans les autres fics le rôle de la personne qui donne les ''engueules'' les gens c'est plutôt Cho, mais la tu nous mets un peu du jamais vue donc c'est cool ...

je suis parano ou tu m'as piqué ma réplique quand Grace parle de suicide collectif (nan mais ), bref j'ai hate de te relire Ambre

Ps : j'adore ton prénom

OMG, je suis désolée de ne plus avoir commenté depuis si longtemps
Cette fic, un vrai bonheur, même si elle était triste
La colère de Lisbon envers Jane, sa rancoeur, sa tristesse et enfin son dépars
Je le sentait mal partit tout ça, mais finalement ils se retrouvent
C'était superbe
Il me tarde de lire ta prochaine fic